Prïz2nöt ~ guerre sociale notes critiques et de synthèse 7 20p

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A RÉCUPÉRER ET ARCHIVER : « Pour une histoire de l'anti-impérialisme anarchiste », par Lucien Van Der Walt, pour zabalaza.net, publié en français par la SIA de Caen « L’Anarchie dans la Révolution cubaine ; Manifeste de l’Association Syndicaliste Libertaire de Cuba », Association syndicaliste libertaire, La Habana, juin 1960 « Les anarchistes espagnols et la résistance », par J.P., in L'Affranchi N° 14 (printemps - été 1997) « Les Anarchistes français face aux guerres coloniales (1945-1962) », par Sylvain BOULOUQUE (ACL, 122 p., 2003) « La lutte anarchiste en Amérique Latine », par Chekov Feeney, extrait de Worker Solidarity #63, journal anarchiste irlandais publié par les communistes libertaires du WSM - http://www.struggle.ws/wsm.html] ; traduit par Nicolas Phébus, membre du Groupe Émile-Henry (NEFAC-Québec, www.nefac.org) « Mapuches : Lutte indigène au Chili et en Argentine », auteur inconnu « Interview de Luis Zamora », parue dans Herramienta 19, par Aldo Andrés Romero « Argentine-Bolivie : Vers la dispersion de l’État ? », par Raúl Zibechi, 2004 « Nouveaux scénarios, nouvelles résistances », par Raúl Zibechi, 2004 « L’autorité dans les groupes militants, les groupes libertaires », Philippe Coutant, Nantes le 5 Septembre 2001 « atelier jogging d’action, appliqué à Grenoble pendant le FRAKA », 2004 « Le processus de refondation des collectifs de Lucha Autonoma de Madrid », « Le mouvement autonome espagnol », Agustin Moràn, du CAES (centro de asesoriamento y de estudios sindicales)

Mouvements et Groupes Etudiés France, 2ème Division Blindée du Général Leclerc : composée d'anarchistes, d’anarcho-syndicalistes et de républicains espagnols à plus de 60% ; La 2ème DB compte bon nombre d'anarcho-syndicalistes tant et si bien qu'ils sont hégémoniques dans la 9ème compagnie du 3ème RMT, "la nueve", uniquement composée d'espagnols à l'exception du Capitaine Dronne qui la commande. C'est elle qui rentre la première dans Paris. Les premiers blindés portent des noms qui rappellent l'Espagne, les deux premiers se nomment "Ascaso" et "Durruti" rappelant les illustres solidarios (militants de la CNT), un autre s'appelle "Casas Viejas" pour ne pas oublier la répression anti-cénétiste de 1931 et un autre encore "Teruel" en référence à une grande bataille de la guerre civile. Les militants de la CNT-FAI sont bel et bien présents, la nueve installe un premier canon, nommé "El Abuelo", dans l'Hôtel de ville de Paris ainsi que le premier drapeau... ironie du sort. Cette présence est complètement occultée par bon nombre d'historiens tel Lapierre et Collins dans Paris brûle-t-il ? (édition R. Laffont 1964), Adrien Dansette dans Histoire de la libération de Paris (édition Fayard, 1946) où encore Henri Michel dans La libération de Paris (édition Comps, 1980). Même le Capitaine Dronne semble frappé d'amnésie dans son livre La libération de Paris alors que dans son journal de marche, il évoquait abondamment les combattants issus de la CNT-FAI. France, Mouvement Libertaire en Exil (MLE) : Dès le 25 février 1939, le mouvement tente de se réorganiser. Le comité national de la CNT et les comités péninsulaires de la FAI et de la FIJL s'unissent dans une seule et même organisation : le Mouvement libertaire en exil (MLE). Dans le Conseil général du MLE, figurent des noms déjà célèbres et qui ont de l'importance durant toute la période tels que : Germinal de Souza, Mariano Rodriguez Vasquez, Gresco Isgleas, Germinal Esgleas (compagnon de Frederica Montse-ny), Pedro Herrera, Juan Gallego Crespo et Juan Manuel Molina (Juanel) qui est responsable des liaisons avec les camps de concentration. Le gouvernement de Vichy a fait de la neutralisation du MLE une priorité. Ainsi, dès fin 1941, la répression s'abat sur le MLE. C'est le premier mouvement de résistance espagnol qui subit un tel coup (les autres subissent le même sort par la suite). Les principaux responsables du MLE, c'est-à-dire les militants les plus aguerris qui ne sont pas encore emprisonnés ou morts, sont arrêtés. La plupart sont déportés en Afrique, afin de prévenir les tentatives d'évasions et empêcher tout contact avec le MLE. Celui-ci met du temps à se réorganiser après un tel coup. Espagne, Colonne Ortiz – CNT-FAI : Ortiz n'est pas un inconnu de l'histoire de l'Espagne, le 24 juillet 1936, juste après la colonne Durruti, il avait pris la tête de la colonne de la CNT-FAI qui a porté son nom. C'était la deuxième colonne qui s'est levée contre Franco. Ces deux colonnes réalisèrent ce que personne d'autre ne fît : elles reprirent durablement du terrain sur les factieux (sur le front d'Aragon). Maquis de Dordogne : présence significative des anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; Maquis de la Montagne Noire : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Querigut (dans l'Aude) : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de l'Aveyron : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du Pic Violent : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Savoie : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du Lot : présence importante d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Loches : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Belves : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de l'Isère : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de la Gouzette (Saint Girons) : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Privas : présence importante d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du Cantal : présence importante d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Corrèze : présence importante d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Maleterne : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Bagnères : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis des Landes : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du Rouergue : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis des Glières : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du Limousin : présence importante d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis Bidon 5 : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du Vercors : présence significative d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis du COFRA : à moitié cénétiste ; France, Réseau Robul Alfred : présence d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Bataillon de la mort : présence massive d’anarchistes espagnols dans ce groupe de résistance ; France, Maquis de Bort les Orgues : pratiquement à 100% confédéral (composé de militants en exil de la CNT espagnole ; France, Maquis du Barrage de l'Aigle : les anarchistes y sont hégémoniques ; dirigé par José German Gonzalez militant de la CNT, c’est aussi un haut lieu de la reconstruction de la CNT en exil et un des maquis les plus actifs de la résistance. Ce maquis est pratiquement à 100% confédéral. José German Gonzalez, commandant du maquis du Barrage de l'Aigle organisa, à travers les


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