Endoctrinement (1)

Culture religieuse en ECR, endoctrinement ou l’inverse Nelly Bozorgzad et Talya Halebi

Endoctriner, c’est quoi au juste?

Faire partager à quelqu'un ses opinions, lui faire adopter telle doctrine, telle attitude en lui imposant des règles de pensée, de conduite ; catéchiser : Endoctriner des jeunes.

ECR, un cours pour apprendre aux élèves à suivre une religion??

“Je suis fier et honoré de donner le cours ECR, car il incarne la réalité du monde actuel, sa diversité, sa complexité et ses exigences. Ce cours s’appuie en partie sur l’histoire, mais surtout sur le présent et ses enjeux.” a dit Alain Tremblay, dans un article où il a expliqué ce que les cours d’ECR enseignent vraiment aux élèves. Il explique qu’il débute l’année en parlant à propos de la tolérance, l’intolérance et ses victimes. “Nous parlons donc de ces millions de gens tués parce qu’ils étaient différents, par leur origine ethnique, leur religion, leur sexe ou leur orientation sexuelle.” contrairement aux croyances populaires, les cours d’ECR ne sont PAS des cours qui enseigne aux élèves à suivre des religions! Ces cours sont des cours pour enseigner les différentes cultures autour du monde et d’apprendre aux élèves les différentes règles et façon de vivre de chaques religion et culture. Ce sont des cours pour montrer aux élèves que, pas tout le monde est le même.

Ces cours ouvrent les yeux des élèves, par exemple, aux diverses raisons de pauvreté autour du monde.

«L’objectif de ce cours: rendre les jeunes plus conscients et sensibles, moins individualistes, moins égoïstes, plus ouverts sur la différence et plus respectueux des humains et autres formes de vie!», dit Alain Tremblay.

Une religion est une manière d’envisager la relation entre les hommes et le divin (un ou plusieurs), une façon aussi de concevoir le monde et de répondre aux grandes questions existentielles (d’où venons-nous, pourquoi existons-nous, où allons-nous après la mort, y a-t-il un Dieu qui s’intéresse à nous…). C’est enfin également une manière de vivre, qui découle des croyances et du mode d’expression de celles-ci.

La neutralité de l’État découle de la liberté de religion «La liberté de religion est protégée par la Charte des droits et libertés de la personne: l’article 3 garantit les libertés fondamentales, dont la liberté de conscience et de religion, et l’article 10 interdit la discrimination fondée sur la religion. C’est de ces articles que découle le principe de la neutralité de l’État. L’État doit demeurer neutre par rapport aux religions, non seulement pour assurer la liberté de religion et de conscience de tous et toutes, mais également pour prévenir toute discrimination fondée sur la religion, un droit protégé par la charte québécoise.»

Source: http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/droits-pour-tous/Pages/neutralite.aspx

Un cours fortement contesté Dans une entrevue récente, Georges Leroux, Professeur de philosophie et écrivain, démontre les trois principaux contestataires du cours : celles des parents chrétiens, du Mouvement laïque québécois et du mouvement nationaliste. Il y en a aussi un quatrième, celle des femmes, illustrée par l’avis du Conseil du statut de la femme de 2011, qui recommande «d’intégrer les connaissances sur les religions au cours Histoire et éducation à la citoyenneté au secondaire, parce que l’enfant plus âgé est plus apte à prendre une distance critique par rapport au sujet.»

Ce dossier est également porté par PDF Québec (Pour les droits des femmes du Québec) à la suite d’une analyse de tous les manuels ECR du primaire approuvés par le ministère de l’Éducation.

«Il en ressort une contradiction flagrante entre le volet « éthique », qui valorise les facteurs d’émancipation de la femme, et le volet « culture religieuse », où c’est plutôt une vision fondamentaliste et traditionaliste du statut et du rôle des femmes qui est mise en avant. Les femmes sont nettement moins représentées que les hommes, et ce, pour toutes les religions. Alors que ce sont surtout les hommes qui officient aux cérémonies religieuses et qui manipulent les livres sacrés, ce sont les femmes qui font la cuisine et qui portent les enfants. Contrairement aux aspirations d’ouverture vers l’avenir de M. Leroux, les manuels scolaires illustrent plutôt un cours branché sur le passé, qui laisse craindre un retour en arrière pour les droits des femmes.»

(Suite) Un cinquième se rajoute: celui des Québécois de culture musulmane, représentés notamment par l’Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité (AQNAL). En effet, elle avoue qu’ils subissent les conséquences de l’identification des groupes par leur religion. Leurs enfants sont encouragés à s’identifier comme musulmans. Mais, en plus, ils sont amenés à intégrer toute une série de pratiques religieuses contraignantes, portées par une version dogmatique et rigoriste de l’islam. « Mon fils est devenu musulman avec ce cours », « ma fille demande maintenant à sa mère pourquoi elle n’est pas voilée », « mon enfant est culpabilisé parce qu’il ne mange pas halal à l’école ». Voici le genre de commentaires rapportés par plusieurs. En effet, plutôt qu’une approche non confessionnelle du phénomène religieux, c’est bien un ensemble de règles, d’interdictions et de codes religieux qui sont mis en avant.

Les personnages importants impliquées dans le conflit: Ici, ce sont très visiblement les élèves qui sont affectés par ce conflit, par contre, le conflit est mené par les parents. Sur un site de débat, quelqu’un a posé la question “Est-ce que les cours de religion doivent être appris dans les écoles?”, et il y a eu plusieurs commentaires. 52% ont dit que oui, et 48% ont dit que non. Quelqu’un a dit un commentaire très intéressant: la personne a suggéré que les élèves aient le choix de prendre le cours ou non. Personnellement, et d’après des recherches, cela n’est pas une bonne idée. Linda Wertheimer explique que les enfants commencent à un âge très jeune de se moquer des autres enfants qui semblent différents, que ce soit parce qu’ils en savent pas assez à propos de la religion, ou que ce soit parce que leurs parents se moquent souvent de cette religion et l’enfant arrive sous l’influence de ceux-ci. “A Muslim boy stood by his locker in fourth grade and a classmate said, “Hey, is there a bomb in your locker?”” Madame Wertheimer raconte qu’un garçon musulman de quatrième année attendait près de son casier un jour et un autre enfant est arrivé près de lui et lui a demandé s’il avait une bombe dans son casier. Si dans cette école, il y avait des cours d’ECR, peut-être que le petit garçon non-musulman n’aurait pas demandé cette question sous l’influence de généralisation de chaque religion. Il aura apprit la définition du mot “terroriste” et il aura apprit qu’un “terroriste” n’est pas toujours musulman.

Source: http://www.debate.org/opinions/should-religion-be-taught-in-public-schools https://www.onfaith.co/discussion/7-reasons-we-should-teach-more-religion-in-public-schools

Quels sont les parties doctrinales des religions qui entrent en conflit Ceci est un débat non-résolu.

La plupart des conflits mondiaux ne sont pas causés par la religion à elle seule, c’est l'interprétation de celle-ci par l’homme et la femme qui est à la source.

Tolérance ● Le fondateur de l’Islam encourage les fidèles à accueillir les Chrétiens comme des frères. ● Le Bouddhisme prône le respect de tout être puisque nous pouvons toujours nous réincarner. ● Christianisme: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés?» ● Hindouisme: le principe «Sri Ramakrishna»: harmonie des religions. (un des piliers de l’éthique mondiale.) ● Judaïsme: La Pessah (Pâque juive) est la fête de la tolérance. «Aider l'autre à sortir des conditions qui nient sa dignité.»

Culture religieuse en ECR, endoctrinement ou l’inverse

Les cultures religieuses devraient être exposées aux élèves. Il est important pour la population de bien être éduquée à propos des différentes religions autour du monde pour prévenir au maximum les problèmes de racisme dans la vie quotidienne des futures générations. Il y a des gens qui sont bien contre l’éducation des cultures religieuses en ECR, que ce soit parce que «c’est un perte de temps» ou que ce soit «une mauvaise influence sur les jeunes». À vrai dire, ce ne sont pas de bons arguments.

S’éduquer, c’est comprendre.

Bibliographie http://www.ledevoir.com/societe/education/480276/la-verite-sur-le-cours-ecr http://www.postedeveille.ca/2012/02/qu%C3%A9bec-pour-l-abolition-du-cours-ethique-et-cul ture-religieuse.html http://www.lecollectif.ca/cours-dethique-et-culture-religieuse-endoctrinement-ou-ouverture-su r-le-monde/ http://www.debate.org/opinions/should-religion-be-taught-in-public-schools https://www.onfaith.co/discussion/7-reasons-we-should-teach-more-religion-in-public-schools http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/droits-pour-tous/Pages/neutralite.aspx

Bibliographie http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/51796/judaisme-pess ah-est-la-fete-de-la-tolerance http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/droits-pour-tous/Pages/n eutralite.aspx http://www.atoi2voir.com/spiritualite/religions/dossier-grandes-religions/4 32-5-grandes-religions-comparees/