Janvier PARAISSANT
ORGANE
OFFICIEL DES
DE
LA
ÉCOLES
FEDERATION
TECHNIQUES
DE
DES LA
SOCIÉTÉS SUISSE
1925.
N° 1
T O U S LES MOIS
DES
ANCIENS
ELEVES
OCCIDENTALE
S O M M A I R E : S p e c t a t o r . A u congrès d'expansion économique. — Prix Guillaume à Genève. — Le centenaire de l'école d'horlogerie de Genève : 1 exposition rétrospective (illustré). — Les propos d'un émailleur. — Statuts de la Société suisse de chronométrie. — Commerce : Chez nos clients : Allemagne, Danemark, Irlande, Roumanie, Chili, Australie. Renseignements : Belgique, Hongrie, Lettonie, Roumanie. — Les livres. — Statistique horlogère : Où s'en vont nos montres et nos mouvements. — Nous avons reçu. — L . R e v e r c h o n . Comment on accordait un brevet... en 1 7 5 0 . — Outillage et procédés nouveaux (illustré). — Revue de la presse horlogère (illustré). — Breoets d'inventions : Brevets suisses. — Fédération des Sociétés des anciens élèves des écoles techniques de la Suisse occidentale.
Au congrès d'expansion économique. On notera ici, tout d abord, l'intérêt croissant que les milieux de l'horlogerie portent à cette Conférence annuelle d'expansion économique, instituée en 1923 à Lausanne, à I'occa„ion du Comptoir suisse. Le 17 septembre dernier, au Palais de Rumine, on rencontrait plusieurs fabricants et directeurs de fabriques, entourés de divers secrétaires généraux d'associations professionnelles et de Chambres professionnelles. Comme la première fois, notre distingué président de la Chambre suisse de l'horlogerie, M. Ed. Tissot, assista aux délibérations ; il ne nous reste plus qu'à souhaiter que, dans une des conférences prochaines, lui-même, ou l'une des personnalités qui tiennent de tout près à la Chambre, soit appelé à présenter, sur l'exportation de l'horlogerie, une communication pareille à celles qui firent le succès de cette dernière Conférence de Lausanne. L'importance de l'horlogerie, parmi les industries exportatrices, l'intérêt que les problèmes qui la touchent le plus directement, ont déjà suscité, aux deux premières conférences d'expansion économique, la participation croissante des cercles horlogers ; ces trois circonstances rendent désirable, aux conférences
qui vont se succéder chaque année à Lausanne, une participation toujours plus active — et non point seulement sur lej listes de présence — des milieux de l'industrie horlogère et bijoutière. A la première de ces conférences, les initiateurs s étaient occupés de créer une collaboration plus étroite des divers organismes d'expansion économique qui se sont créés en Suisse : « Office suisse du tourisme », « Bureau de renseignements (de Zurich) pour l'achat et la vente de marchandises», et «Bureau industriel suisse» de Lausanne. Ce dernier surtout, plus jeune, plus actif, extrêmement pratique dans son action, a cherché, depuis l'année dernière, cette meilleure répartition des tâches et des efforts. L'Office suisse du tourisme et son directeur, M. Albert Junod, s'y sont prêtés de bonne grâce ; quant au Bureau de renseignements de Zurich, le rapport que nous avons sous les yeux (exercices 1922 et 1923) donne une note peu encourageante. Il règne dans le Bureau de Zurich une sorte d'ostracisme qui, à la longue, causera le plus grand tort à l'action de l'industrie helvétique sur les marchés étrangers. Au lieu de condamner la création du