CHRISTIAN NOORBERGEN « Marc Petit, passeur d’humanité »
L
a lumière est rare, comme échappée d’un massacre. Elle capte de cruelles larves d’espoir, et d’étranges clartés de regard, chargées
d’obscurité, font chaleur à tous nos malheurs. Les cultures masquent le désastre, et les religions sacrent l’illusion. Marc Petit, lui, arrache à la vie errante ce qu’elle ne peut donner, qu’il racle à corps éperdus. Dans un monde demeuré, le blasphème aigu est une nécessité vitale. Crise et création s’atteignent et s’étreignent…
51