L’habitat participatif est une alternative au logement classique qui par bien des aspects est plus soutenable que ce dernier. Malgré cela, le temps long de la formation du groupe et de la conception pourrait aussi être un frein à sa démocratisation. Faut-il que ce type d’habitat reste marginal ou doit-il se développer ? La récupération de ce procédé par des bailleurs sociaux est aussi problématique. En effet, consulter un groupe d’habitants après avoir commencé de concevoir le futur bâtiment ne constitue-t’il pas un contresens, où les valeurs partagées par les habitants forment un terreau pour la conception ? La longévité de l’habitat participatif passe aussi par le fonctionnement du groupe lors des changements de propriétaire. Comment l’héritage de ce bien sera-t-il utilisé par les générations futures qui n’ont pas participé à l’élaboration du bâtiment ?