Rückblende
La légende du tir Hans Sinniger et sa femme habitent le village argovien d’Erlinsbach, dans leur jolie maison. Le tir est une grande partie de sa vie. Il se consacre au ski de fond, son autre passion, et entreprend de longues randonnées en Engadine. Hans Sinniger, est né le 9 juillet 1929. En ce qui concerne le tir sportif, il est marqué héréditairement. Son père était déjà un bon tireur qui ne laissait rien au hasard. Pendant ses loisirs, il s’entraînait à viser dans le verger. L’écolier Sinniger tira pour la première fois avec le fusil long, petit calibre, à l’école primaire de Niedergösgen. Il totalisa 93 points lors de son premier concours, performance qui ne fut surpassée que par un tireur de match tirant avec une carabine. Ce formidable résultat était dû à l’excellente formation qui lui avait été inculquée au cours de jeune tireur petit calibre. «Pour un jeune tireur, c’était quelque chose de pouvoir rivaliser avec les meilleurs», lance-t-il à propos de ces premiers succès. Plus tard, il suivi le cours de jeune tireur militaire à la distance de 300m.
66 fois au Tir en campagne
Stolz zeigt Hans Sinniger den Erinnerungspreis an seinen ersten Schweizermeistertitel. der Nachwuchs mit modernen Waffen schiessen wollte, bemerkten auch Paul Gantenbein und Heinz Bolliger. Zusammen mit Hans Sinniger beackerten sie die Kantonalverbände, und an der Delegiertenversammlung in Lenzburg wurde mit 87:7 Stimmen die Zulassung der Standardgewehre beschlossen. «Diejenigen Vereine, welche gute Schützen und Gruppen haben, dürfen auf keinen Fall den Breitensport und den Nachwuchs vernachlässigen, und bei einigen Sektionen wird wegen des Erfolges der guten Schützen das Vereinsleben vernachlässigt», stellte Sinniger zur heutigen Lage der Schützenvereine in der Schweiz fest.
Langlauftrainer Albert Giger Als Hans Sinniger altersmässig das intensive Training des Matchschiessens aufAusgabe 6 // Juni 2013
gegeben hatte, fand er mit dem Langlaufsport eine Alternative. Schon im Militär machte er bei den Langlauf-Armeemeisterschaften mit. Bereits drei Mal bestritt er den legendären Wasa-Lauf. Am Engadiner SkiMarathon nahm er insgesamt 28 Mal teil. Für die Vorbereitung hatte er jeweils in St. Moritz mit Albert Giger einen hervorragenden Trainer. ●
Il participe régulièrement au Tir en campagne depuis sa 18ème année. «Je ne suis jamais rentré à la maison sans la médaille, et j’espère que ça continuera» raconte-t-il non sans fierté. A 26 ans, le «Speuzer» (c’est le surnom du village d’Erlinsbach) se mit à tirer le match trois positions avec le mousqueton. Après un bon nombre de médailles d’argent et de bronze, le tournant décisif, désiré depuis longtemps, réussit. Il devint Champion suisse pour la première fois, à l’Expo de Lausanne, en 1964. «Ce fut mon expérience la plus forte, à laquelle je pense encore très volontiers», s’exalte Sinniger, en nous montrant le prix du vainqueur. Un nouveau titre suivit en 1965, avec la carabine petit calibre en position couché, un record suisse au match olympique, position couché, et la sélection pour les Championnats d’Europe, à Bucarest. En 1966, il se qualifia pour les Championnats du monde de Wiesbaden. En 1967, Sinniger décrocha le titre de roi du tir, à la Fête Fédérale petit calibre, à Neuhausen. Les tireurs sportifs de Gretzenbach – chez lesquels il est encore toujours membre actif – réussirent aussi à remporter la victoire par groupe et par section. Après cet évènement, Sinniger et ses collègues furent fêtés dignement et durent signer des autographes. Autrefois, il n’existait pas beaucoup de possi-
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