Mensuel de l’Armée du Salut - 127e année - N° 4 - 2017
Société
Dans la boîte de jazz
Pierre-André Combremont
Depuis 2011, l’UNESCO proclame chaque année une journée internationale du jazz. Elle est fixée au 30 avril. Madame Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO la présente ainsi : « Le jazz a rythmé le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis et demeure une source d’inspiration pour des millions de personnes qui, à travers le monde, aspirent à la liberté et luttent pour le respect et la dignité humaine. »
P
armi toutes les formes d’expressions musicales connues, le jazz en est une réputée universelle. Originaire du Sud des Etats-Unis à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, il
s’est répandu dans le monde entier, dans divers styles selon les pays et les régions. A son origine, le jazz est la musique des esclaves. Il y a bien 200 ans, vers 1808, on estime que la traite des Noirs, en provenance de
Vers 1850, un compositeur blanc, Louis Moreau Gottschalk, adapte la musique des Afro-Américains et des esclaves originaires des Caraïbes pour le piano, sur des rythmes passablement syncopés. Mais c’est au début du XXe siècle, que le jazz prend de l’importance dans des formations d’orchestres appelés « brass bands » avec leurs page 2
Jusque dans ses rues, le pouls de la Nouvelle-Orléans bat au rythme du jazz
Puissance de la faiblesse page 3
l’Afrique de l’Ouest et du bassin du fleuve Congo, avait provoqué l’arrivée aux Etats-Unis d’un million d’esclaves. Ils amenaient avec eux leurs traditions musicales, faites essentiellement de mélodies rythmées en support à des paroles rappelant la vie au pays dont ils ont été arrachés. Pendant plusieurs années, les grands rassemblements d’esclaves à la Nouvelle-Orléans (mais aussi dans d’autres endroits du Sud des Etats-Unis) donnaient lieu à des fêtes marquées par des danses africaines aux sons des percussions.
Il apporte de l’oxygène dans les prisons pages 4-5
société
marches militaires adaptées par les Noirs américains. C’est à cette époque que l’on peut situer le jazz Nouvelle-Orléans et Dixieland. A partir de 1930, « l’âge d’or du jazz » voit se former, en se distinguant du style Nouvelle-Orléans, les grands orchestres sur le modèle de trois sections, les trompettes, les trombones et les anches. Ces formations débarqueront en Europe
avec les troupes américaines vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, dont celle de Glenn Miller qui s’est particulièrement distinguée. Mais de nombreux solistes ont aussi fait la réputation des « jazz bands », les plus célèbres ayant laissé leur nom, tels Louis Armstrong, Duke Ellington, Miles Davis, Charlie Parker, Sidney Bechet ou encore des chanteuses comme Ella Fitzgerald, Nina Simone et combien d’autres.
Le jazz n’est cependant pas resté figé à cette époque flamboyante. Il continue d’évoluer, attire des foules d’amateurs dans de célèbres festivals, dont celui de Montreux, généralement considéré comme l’un des principaux rendez-vous internationaux, créé en 1967, et qui a accueilli les plus célèbres artistes de jazz connus au monde.
Chris Rea en concert dans le mythique Auditorium Stravinski du Montreux Jazz Festival
Point de vue
Sébastien Goetschmann
La musique de la liberté Bien que le jazz ait souvent suscité la controverse, en particulier dans les milieux chrétiens conservateurs américains de l’époque, il puise ses racines dans les chants des esclaves noirs. Durant ces siècles de servitude, arrachés à leur Afrique natale, ils chercheront des moyens pour survivre dans ces conditions de vie inhumaine. Dieu et la musique seront leurs seuls réconforts. Ils y chantaient à la fois leur condition
2
misérable et leur espérance d’une vie meilleure. C’était en quelque sorte un moyen de libérer leur esprit de la servitude. Mélangeant les chants religieux des Blancs aux cultures musicales africaines, le negro spiritual, puis plus tard le gospel étaient nés. Le blues et le jazz en tirent leurs racines. Certains negro spirituals, comme « Go Down Moses », seront même un média plus
concret dans la libération d’esclaves africains. Dans une biographie d’Harriet Tubman, écrite par Sarah Bradford (Scenes in the Life of Harriet Tubman. Freeport : Books for Libraries Press, 1971), Tubman
déclare qu’elle utilisait « Go Down Moses » comme code de communication lorsqu’elle conduisait des esclaves fugitifs fuyant le Maryland. Aujourd’hui encore, le gospel (signifiant Evangile) ou d’autres styles de louange, qui ont une puissance libératrice, sont un moyen de
rendre grâce et d’honorer Dieu. Libération de notre incapacité à affronter seuls les épreuves qui nous accablent : « Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Eternel ! Et je suis délivré de mes ennemis. » *
* La
Bible, Livre des Psaumes, chapitre 18, versets 2 et 3
évangile
Puissance de la faiblesse Priscille Tschanz
Dans la Bible Afin que je ne sois pas enflé d’orgueil pour avoir reçu des révélations si extraordinaires, une dure souffrance m’a été infligée dans mon corps, comme un messager de Satan destiné à me frapper et à
m’empêcher d’être enflé d’or- préfère donc bien plutôt me gueil. Trois fois j’ai prié le Sei- vanter de mes faiblesses, afin gneur de me délivrer de cette que la puissance du Christ souffrance. Il m’a répondu : étende sa protection sur moi. « Ma grâce te suffit. Ma puissance se manifeste précisé- La Bible, second Epître aux Corinthiens, chapitre 12, versets 7 à 9 ment quand tu es faible. » Je
V
pris et me priverait d’une relation de confiance en mon Dieu qui gère tout ce qui me concerne. Ce choix est complétement libérateur.
isiblement, l’apôtre Paul a trouvé une explication à ce qui lui arrive. « Une dure souffrance m’a été infligée afin que je ne sois pas enflé d’orgueil. » Dans la version de la Bible Louis Segond, il est parlé d’une « écharde dans la chair. » Une écharde ; c’est un corps étranger le plus souvent pointu, inséré dans la peau, et c’est juste insupportable jusqu’à ce qu’on l’ait retiré. Nous ne connaissons pas la nature de la souffrance de Paul et c’est peut-être tant mieux. Ainsi nous pouvons nous identifier à lui dans ce que nous trouvons insupportable dans notre vie.
L’homme a besoin de comprendre, il a besoin d’explications, voire d’un responsable quand quelque chose d’important l’atteint dans son être. Et si la réponse était tout simplement « de ne pas chercher à comprendre » ? Il y a plusieurs années que j’ai choisi de ne plus chercher à avoir une réponse à mes questions sans réponses et qui le resteront. Cela m’évite d’être frustrée, en colère, même révoltée contre Dieu. Ce raccourci serait tellement vite
cisément quand tu es faible. » Tout ce que nous vivons peut nous permettre d’encourager les personnes qui passent par les mêmes épreuves, si, justement, on laisse la puissance du Seigneur se manifester au travers de nos difficultés.
Paul demande trois fois au Seigneur de le libérer de sa souffrance. Demander on peut, c’est même conseillé, mais que vais-je Je laisse le mot de la fin à Dieu faire si la réponse n’est pas celle lui-même : « Votre seule force, que j’attends ? Jésus, avant c’est de garder votre calme et de de devoir mourir sur la Croix, me faire confiance », dit-il en demande : « Mon Père, s’il est Esaïe au chapitre 30, verset 15. possible, que cette coupe passe loin de moi. » * Pourtant, cette prière n’a pas été exaucée. * La Bible, Evangile de Matthieu, chapitre 26, verset 39
Notre vie est un parcours du combattant et rares sont ceux qui sont exaucés dans leur désir de guérison. Pourquoi ? La maladie comme la mort font partie de la vie tout comme les diverses épreuves qui nous atteignent de plein fouet et nous laissent parfois à terre. Tant que nous serons sur cette terre, il en sera ainsi. Alors, je nous invite à « saisir l’inévitable », car c’est à ce moment-là que le miracle peut se produire et la promesse du Seigneur se réaliser. « Ma puissance se manifeste pré-
Lorsqu’on pense à quel point une petite chose peut nous faire souffrir, on ressent toute la faiblesse de notre nature. Mais réjouissons-nous, car c’est à ce moment-là que Dieu peut le mieux manifester sa puissance
3
témoignage
Il apporte de l’oxygène dans les prisons Le major Luc Petter fait partie de l’équipe du Service des prisons de l’Armée du Salut depuis 14 ans. Un ministère passionnant mais parfois éprouvant. Questions : Sébastien Goetschmann
seule chose qui n’est pas imposée aux prisonniers. Ils peuvent y investir le temps qu’ils veulent et ce qu’ils veulent. Moi, je me tiens à disposition et à l’écoute. Ce qui est important, c’est que je ne suis pas là pour les juger, mais pour savoir comment ils vont. C’est une des caractéristiques de l’Armée du Salut : placer l’humain au centre. Même si je ne cautionne pas les actes commis, mon devoir est d’aimer la personne que je rencontre.
Le major Luc Petter, un homme à l’écoute des autres
Bien que les années ont passées et que Luc Petter a vu des milliers de prisonniers, il se souvient parfaitement de sa première journée de visite en prison : « C’était le deuxième ou troisième détenu que je voyais et la première chose qu’il m’a dite c’est : « J’ai tué. » J’ai alors adressé la parole à Dieu en lui demandant ce que je pouvais faire avec cela. J’ai senti que le détenu avait besoin d’en parler. Il m’a expliqué qu’il était à la cuisine lorsqu’une qu’une violente dispute a éclaté. Une perte de maîtrise de quelques secondes et deux vies étaient anéanties.
4
Des situations marquantes dans un univers carcéral qui évolue tout comme la société. Au milieu de cela l’aumônier offre une pause apaisante, dans une attitude de non jugement, aux prisonniers avec qui il est parfois la seule personne externe à être en relation. Le major Petter a bien voulu répondre à nos questions. En quoi consiste concrètement votre travail dans les prisons ?
Je dirais que le rôle de l’aumônier est simplement d’être là, avec le prisonnier. La visite de l’aumônier est peut-être bien la
Vous ne jugez pas les actes des détenus, mais comment vivezvous ces relations, notamment avec des tueurs ?
Au début de mon ministère dans les prisons, j’avais comme un poids sur les épaules, j’étais éprouvé par les situations abordées. Maintenant, avec l’expérience et les formations suivies, j’ai appris à refermer la porte de ces émotions en même temps que celle de la prison. Et j’ai la chance de pouvoir tout déposer entre les mains de Dieu. Une journée dans les prisons reste toutefois éprouvante. Cela demande beaucoup de concentration. J’en ressors en général lessivé après 9 à 12 entretiens par jour, au maximum.
témoignage
doit bien sûr suivre le règlement carcéral, faire attention à ce Nous partageons à propos qu’il apporte dans la prison par de tous les sujets possibles : exemple. Mais contrairement politique, sport, culture, famille aux agents de détention ou aux et aussi sur la foi. Cela me pousse chefs d’ateliers, qui encadrent à me tenir informé de ce qui se les détenus, l’aumônier n’impose passe et même à suivre le football. rien. Les prisonniers peuvent ainsi Même si je suis un homme d’église être totalement libres dans cette et que les personnes que je visite relation. Ils ont le droit de se le savent, nous ne sommes pas lâcher. De pleurer, rire, se mettre obligés de parler de Dieu. C’est en colère. avant tout une relation normale que je désire établir. Cela implique En quoi l’aumônier aide-t-il les que je doive parfois me confier, détenus ? Le passage des aumôniers agit être ouvert et parler de mes problèmes personnels. C’est ainsi que souvent comme une soupape qui la confiance peut s’installer. Il permet d’évacuer la pression. Un faut que l’échange soit réciproque. prisonnier m’a une fois dit que A la fin d’une visite, je propose, si c’était comme si j’apportais de le prisonnier est d’accord, de prier l’oxygène de l’extérieur. La vie en détention est monotone, pas avec lui. souvent joyeuse. Beaucoup sont Comment a évolué la popu- dans une situation de détresse, même s’ils l’ont provoquée. Je suis lation carcérale ? La population carcérale est à là pour essayer de la soulager. Au l’image de la société. Elle est mul- cours de ces 14 ans de service, ticulturelle, mais aussi de plus en peu m’ont affirmé être innocents. plus atteinte de toxicomanie et de La plupart reconnaissent avoir troubles psychiques. La cohabi- fait une bêtise, commis un délit tation peut être difficile, dans un et veulent payer leur dette envers établissement qui comporte plus la société. Mais ils ne savent pas si la société est prête à leur parde 50 nationalités différentes. Personnellement, je vois cela donner. Nous essayons de les aider comme une richesse. J’ai eu la à entrer dans cette démarche de chance de discuter avec un Chinois, pardon, à eux-mêmes, parfois avec un Américain, un Australien, un les victimes (justice restaurative) musulman, un athée, ... et d’ap- et avec Dieu. Car ce que nous prendre à connaître un peu leur apportons, c’est d’abord l’amour culture. En tant qu’aumônier, je de Dieu et idéalement une rensuis présent pour tous, sans coller contre avec le Seigneur qui peut d’étiquette. Je peux avoir accès aux réellement les libérer. Mais rien fiches d’écrou, mais ne les consulte n’est forcé, l’aumônier est là pour pas pour ne pas avoir d’a priori sur eux, pour leur offrir du temps en les personnes que je visite. premier lieu. De quoi parlez-vous lors de vos visites ?
Quelle est la particularité de la relation entre un aumônier et un prisonnier ?
D’ailleurs, est-ce que vous continuez d’accompagner les détenus une fois libérés ?
L’aumônier a un statut particulier : il ne fait pas partie de la hiérarchie pénitentiaire. Il
Oui, cela peut arriver. En étant à l’Armée du Salut, une organisation présente dans 128 pays, c’est
un avantage et si c’est possible, j’essaye de faire le lien en donnant une adresse. C’est arrivé avec un jeune Philippin qui a été expulsé une fois sorti de prison. J’ai demandé à l’Armée du Salut à Manille de prendre des nouvelles de lui et sa famille. Je garde parfois aussi des contacts personnels, comme avec cet ex-détenu pour qui j’ai eu le privilège de bénir le mariage en France.
Cette carte postale illustre l’aumônerie dans les prisons anglaises en 1926
Service des prisons Depuis près de 100 ans, des collaboratrices et collaborateurs de l’Armée du Salut visitent des établissements pénitenciers. Ce travail, ainsi que des toiles peintes par des détenus, font l’objet d’une exposition intitulée : « L’Armée du Salut en prison » au Musée de l’Armée du Salut (Laupenstrasse 5, Berne). musee.armeedusalut.ch
5
à bien y penser ...
Sans tambour ni trompette En tête-à-tête avec mon kiwi Pour préparer mon petitdéjeuner ce matin, je me suis rendue à la cave. J’ai stocké là les fruits de l’automne et ma fois, aux derniers jours de l’hiver, ils sont un tantinet fripés. Alors que j’en prenais un dans ma main, j’avais tellement envie de lui dire : eh bien mon vieux, avec les jours qui passent, toi aussi tu as pris cher ! Comment voulez-vous que les gens vieillissent sereinement si même les fruits doivent avoir une ligne et une peau de catalogue ! Mais quel parfum ! Et quel goût ! Pourquoi ne pas plutôt s’émerveiller que le Créateur ait prévu pour nos latitudes, où nous devons affronter l’hiver, des variétés de fruits et de légumes qui déploient le meilleur d’eux-mêmes après de longues semaines en cave ! Il peut être nécessaire de les apprêter un peu plus, on a certes moins envie de les croquer tout crus, mais la nature nous a offert gratuitement une telle abondance ! Finalement ils sont là pour être mangés, pas pour être photographiés. Et pour l’esthétique, on s’y fera ! Souriez ... vous êtes … vitaminés !
Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.
6
Annelise Bergmann
infos
La major Mar ianne Meyner nommée Secrétaire en chef Le Général a nommé la major Marianne Meyner comme Secrétaire en chef pour l'Armée du Salut en Suisse, Autriche et Hongrie. Le Général André Cox a annoncé la mutation suivante : le 18 juin 2017, la major Marianne Meyner, actuellement secrétaire pour des programmes dans le Territoire Allemagne, Lituanie et Pologne, revient en Suisse. Elle sera nommée au grade de lieutenante-colonelle, comme Secrétaire en chef pour le Territoire de l'Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie. Elle remplacera le lieutenant colonel Allan Hofer. Les lts-colonels Allan et Fiona Hofer ont été nommés dans le Territoire des USA Sud comme Secrétaires pour le développement spirituel (Spiritual Life Development). lls prendront leurs fonctions le 1er avril 2017. La Rédaction
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.– (CHF 67.– étranger)
Nom : Prénom : Adresse :
Localité : Date : Signature : A envoyer à : Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale, 3001 Berne redaction@armeedusalut.ch
Le stage gospel organisé par l’Armée du Salut de Sierre aura lieu à Conthey (VS) du 5 au 7 mai 2017. Gospel AdS, c’est un atelier de chant gospel, qui se forme une fois par an, le temps d’un week-end. Les participants apprennent les chants à la maison et réalisent un petit exploit en les mettant en place durant deux jours pour finir par une représentation publique le dimanche à la salle polyvalente de Conthey. Un second concert sera également donné le jeudi 25 mai 2017, 15h00, à la Salle de la Marive d’Yverdon, à l’occasion du Congrès de l’Ascension. Pour cette 8e édition, Gospel AdS est fier de pouvoir compter sur Sophie Kummer Noir pour la direction de l’atelier et sur son équipe de musiciens professionnels. Inscriptions encore possible sur : ads-sierre.ch/gospel
Mensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case postale | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax : 031 382 05 91 | Courriel : redaction@armeedusalut.ch | Internet : armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an : CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : André Cox | Chef de territoire : Commissaire Massimo Paone | Rédaction Berne: Florina German (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne / Annelise Bergmann, Suchy / Major Jacques Tschanz, La Tour-de-Peilz | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Sébastien Goetschmann | Imprimerie : Rub Media, Wabern | Tirage : CH : 3000 ex. BE : 2000 ex. | Crédit photo : P 1 & 2 : rene j_flickr.com, Brenda Anderson_flickr.com, Backs in St. Gallen_ flickr.com ; P 3 : saulhm_pixabay.com ; P 4 & 5 : Sébastien Goetschmann, MAD ; P 7 : heilsarmee.de, Gospel AdS ; P 8 : Sharon Drummond_flickr.com | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
7
détente
« Le jazz, c'est ce qui nous permet d'échapper à la vie quotidienne. » Stéphane Grappelli
Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths !
Solution du Sudoku
Annoncer les rectifications d’adresses
Sudoku