Photos: archives FSG
14 | GYMlive 3/20 | Article de fond
L’une des raisons de la diminution du nombre de fête de gymnastique pourrait être les responsabilités croissantes pour les organisateurs.
Avenir des fêtes de gymnastique en Suisse
Exigences toujours plus élevées Au cours de l’été 2000, 25 fêtes de gymnastique ont eu lieu en Suisse. Vingt ans plus tard, seuls huit d’entre elles figurent encore au calendrier gymnique. Y a-t-il vraiment de moins en moins d’organisateurs prêts à s’engager ou s’agit-il juste d’une baisse passagère ? GYMlive a mené l’enquête. « Bientôt, nous pourrons compter les fêtes de gymnastique sur les doigts d’une seule main ». Ces propos ont été écrits par Stephan Fischer, alors rédacteur en chef de GYMlive, dans un éditorial datant de 2001. Il évoquait alors les difficultés croissantes à trouver des organisateurs pour de telles manifestations. Fort heureusement, ses craintes ne se sont pas concrétisées au cours des 19 dernières années : 20 fêtes organisées en 2003, 21 en 2004 et 25 en 2006. Mais en regardant ces chiffres de plus près, on constate que le nombre de fêtes de gymnastique a en fait diminué au cours de la dernière décen-
nie. En 2020, seul huit figurait au calendrier FSG (voir pages 8-11). L’hypothèse selon laquelle il y avait autrefois plus de fêtes de gymnastique, mais des plus petites, n’est pas confirmée. Par exemple, sur les 25 organisées en 2006, huit étaient des fêtes cantonales regroupant environ 35’000 participants (la rédaction n’a pas connaissance des chiffres pour les plus petites fêtes). La popularité des fêtes de gymnastique n’a guère diminué au cours des vingt dernières années. La plupart des sociétés participe au moins à une fête de gymnastique par année. Il est donc peu probable que la crainte
de ne pas avoir assez de participants ait un impact sur le nombre d’organisateurs. Pas d’organisateurs trouvés
Alors que dans certains cantons comme Argovie, Bâle-Campagne, Berne et Zurich, au moins une fête de gymnastique est organisée chaque année, dans d’autres tels que le Tessin, Uri ou Zoug, aucune n’a vu le jour depuis longtemps, voire jamais. « Malheureusement, nous ne trouvons pas de société prête à organiser une fête de gymnastique. Nous avons essayé de constituer un CO entre 2014 et 2016, hélas sans succès »,