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un nouveau Parcours
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Dix ans après le plan d’origine, les membres du Golf & Country Club Hittnau-Zurich peuvent jouer pratiquement sur un nouveau parcours depuis cet automne. Il est devenu plus long, plus attrayant et plus sûr.
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Stefan Waldvogel
«Cela a coûté presqu’autant que la construction d’un nouveau parcours», dit Robert Schmidli, Président du Golf & Country Club Hittnau-Zurich. La seule évaluation concernant l’impact sur l’environnement a rempli plus de deux cents pages et coûté environ 200 000 francs, rappelle-til. Pourtant, les 18 trous de l’Oberland zurichois sont exploités depuis près de cinquante ans. Dès le début, le parcours s’est retrouvé à l’étroit avec ses 45 hectares. Suite aux longues négociations entre la commission des constructions et Martin Ruf, Fritz Neuer et Max Fischer, ainsi qu’un échange compliqué de terrains, la société d’exploitation a pu acheter ou louer 5,4 hectares additionnels en 2014. «En fait, une compensation en nature pour l’agriculteur a constitué le plus grand obstacle au projet, mais grâce à la surface additionnelle, le champ est libre pour les améliorations», explique Hans Ueli Märki, président depuis trois ans de la société d’exploitation Witerra Golfland AG et membre de la commission de planification et de construction du plus récent projet qui s’élève à près de cinq millions de francs.
globalement optimisé
Il y a quelques années, le clubhouse, une partie du dispositif d’arrosage et les trous 11 à 17, qui se trouvent dans la forêt, avaient été assainis. Maintenant ce sera le «grand coup» avec les trous 1 à 9, ainsi que le 10 et le 18. Grâce aux terrains supplémentaires, le parcours sera rallongé de près de 400 mètres, le trou no 7 sera étendu en un par 5 et les trous 6 et 8 seront réaménagés. En revanche, le trou no 2 est devenu un par 3 sur lequel il faut survoler un étang. Ainsi, un coup à l’aveugle a pu être évité. A la place, immédiatement après, il y a un départ surélevé spectaculaire. «Du tee jusqu’au green tout a été refait à neuf», explique Felix Meier, responsable du parcours. De plus, divers greens ont été déplacés afin de permettre de jouir de la meilleure vue possible dès qu’on aura enquillé son putt.
«Nous avons abattu une centaine d’arbres et, en échange, planté 140 nouveaux à d’autres endroits. En outre, nous avons déplacé beaucoup de terre pour rendre le parcours encore plus attrayant», explique-t-il à propos des différents aménagements. Des espaces d’atterrissage supplémentaires étaient également nécessaires, pour lesquels il y a eu à maintes reprises des discussions avec les spécialistes de la protection des eaux et des sols. C’est ainsi, entre autres, que deux étangs supplémentaires ont été créés, dont l’un sert de réserve au nouveau système d’irrigation.
Lors des vastes travaux d’optimisation, un driving range supplémentaire avec halfway-house et installation solaire a vu le jour, tout comme un putting green supplémentaire et des parkings en grand nombre. «Ainsi, 52 ans après la fondation, nous sommes de nouveau en règle à tout point de vue. Nous ne recevons que des échos positifs concernant le parcours transformé», se réjouit Robert Schmidli, le président du club.
offre De DU baï
Un retour tout particulier est même arrivé de Dubaï. «Nous avons reçu une offre d’achat qui semblait sérieuse. Je me suis entretenu par téléphone à plusieurs reprises avec les responsables, mais pour nous, en principe, la vente n’entre pas en ligne de compte», a-t-il ajouté. A l’avenir également, la stratégie mise clairement sur un club privé. Tous les membres sont aussi copropriétaires de la société d’exploitation, le nombre de membres est limité à 546 personnes, par année il y a tout au plus cinq tournois externes et il n’y a pas d’heures de départ réservées. Le weekend, les golfeurs indépendants n’ont pas le droit de jouer, même en compagnie des membres de Hittnau. D’ailleurs,
Hittnau est certainement le seul club suisse à ne pas employer un manager, ce sont les sept membres du Comité qui se chargent de ce travail, toujours à titre honorifique. «Nous avons choisi ce modèle et le maintenons fermement, ajoute Robert Schmidli, chez nous seules deux choses sont immuables: le nombre de membres et le fait que nous n’ayons pas de directeur.»
C’est vrai que, pendant la phase de construction, il aurait été utile d’avoir une personne directement sur place, mais grâce à l’engagement extraordinaire de la commission de construction, des greenkeepers et du comité, les