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le mois de septem BR e est plus difficile

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Cet hiver, comme partout, il y a eu des chutes de neige tardives en Valais. Quand prévoyezvous d’ouvrir le parcours de Crans-sur-Sierre?

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Yves Mittaz: Notre but est de l’ouvrir au jeu début mai. Il y a eu des quantités exceptionnelles de neige ce printemps, c’est pourquoi nous avons dégagé les greens et nous avons bon espoir que le parcours sera rapidement en bon état. Les nouveaux arrosages des fairways aident aussi, naturellement.

L’année passée, vous aviez pu organiser le tournoi en juillet comme souhaité, mais cette année, en raison des Jeux olympiques, il aura de nouveau lieu début septembre. Qu’est-ce que cela signifie pour vous?

Il est certainement plus difficile de faire venir les meilleurs joueurs à cette période. Le deuxième tournoi de la finale de la FedEx Cup aura lieu début septembre. En raison de la concurrence au niveau du prize money, nous devons faire jouer nos relations avec les meilleurs joueurs européens pour les faire venir en Valais. Sans sa blessure, Rory McIlroy, par exemple, serait volontiers venu l’année passée, mais cette fois-ci je n’en vois pas la possibilité. La star américaine Patrick Reed était à Crans l’année passée. En septembre, il jouera certainement la FedEx Cup.

La 70e édition de l’Omega European Masters à Crans-sur-Sierre aura lieu cette année à nouveau en septembre. La date de l’édition 2017 est toujours en négociations, mais Yves Mittaz, directeur du tournoi, reste optimiste et se réjouit d’accueillir le vainqueur du Masters, Danny Willet.

Stefan Waldvogel

Avez-vous déjà quelques noms de joueurs célèbres à nous communiquer?

Nous attendons encore des signatures, et avant cela je ne veux ni ne peux rien dire. Mais il est déjà certain que le champion en titre, Danny Willett, réponde de nouveau présent. Après son triomphe à Crans et surtout son triomphe au Masters, l’Anglais fait désormais partie du top 10 mondial. Mais je suis convaincu qu’il n’est pas au bout de ses ambitions. Déjà avant le Masters, il avait confirmé oralement et nous sommes ravis qu’il ait définitivement confirmé sa venue tout de suite après sa victorire à Augusta. Danny Willet était une de nos priorités. Je suis relativement sûr que cette année aussi, des joueurs européens de Ryder Cup seront à Crans. En même temps, il est évident pour moi que la majorité des spectateurs ne monte pas à Crans à cause de noms célèbres, mais pour l’ambiance spéciale qui règne dans les Alpes valaisannes.

Vous avez beaucoup investi sur le parcours ces dernières années. Où en êtes-vous actuellement?

A court terme, nous sommes bien équipés. Nous ne prévoyons pas de grosses transformations pour les deux prochaines années, notamment par égard pour les membres. Mais nous devons chaque année devenir un peu meilleurs, ceci avec le même effort. De nouveaux gros projets pour les prochains cinq à huit ans sont en suspens. Nous sommes actuellement en discussion avec l’Etat du Valais et je ne peux pas vous en dire plus. dans quelle mesure le tournoi de Crans peut-il adapter son prize money vers le haut?

L’année prochaine, vous aimeriez à nouveau organiser le tournoi en été. Où en êtes-vous?

Les choses sont un peu compliquées. On sait que que l’European Tour aimerait devenir plus concurrentiel par rapport au PGA Tour américain, c’est-à-dire augmenter nettement le prize money de ses tournois. En raison de la candidature olympique de Rome, le Comité olympique italien garantit un prize money de 7 millions d’euros pour l’Italian Open chaque année, de 2017 à 2028. D’autres tournois devraient aussi augmenter leur dotation, mais en même temps on constate qu’il y a presque partout des difficultés financières. Ainsi, le Spanish Open a dû être sauvé par Sergio Garcia, le Scottish Open ne trouve pas de sponsor principal et l’Open de France n’est toujours pas assuré pour l’année prochaine. La situation est donc passablement compliquée. Nous allons discuter en mai avec les responsables du Tour pour trouver une date convenable et voir quelles sont nos possibilités.

Ce n’est pas encore défini. L’important est que nous ayons de bons sponsors sur lesquels nous pouvons compter. Nous avons pu renouveler tous les contrats il y a peu de temps, et ceci pas seulement à court terme, mais sur cinq ans et plus pour certains d’entre eux, ce qui nous aide énormément. Comparé à beaucoup d’autres tournois européens, nous avons, grâce à nos partenaires, moins de soucis à nous faire pour nos finances.

p ou R la 70 e fois en valais

Le premier Swiss Open, ancêtre du tournoi de Crans, fut organisé en 1923. A cette époque, il exista en Suisse seulement onze clubs de golf. Le plus ancien d’entre eux, l’Engadin Golf Samedan, fondé en 1898, accueillit les trois premiers Swiss Open. Jusqu’en 1938, le tournoi eut lieu en alternance à Lucerne, Lausanne, Samedan et Zürich Zumikon. Le Golf Club de Crans-sur-Sierre se chargea pour la première fois de l’organisation du Swiss Open en 1939. En raison de la Seconde Guerre mondiale, la série fut interrompue de 1940 à 1947. Depuis 1948, le Swiss Open, qui a été élevé au rang de «European Masters» en

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