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over story C une semaine anglaise en Valais

Omega e urO pean masters

Malgré un temps d’adaptation plus que réduit entre le British Open, prolongé jusqu’au lundi, et l’Omega European Masters qui débutait le mercredi avec le ProAm, Danny Willett a su garder sa bonne forme et ses nerfs incroyables, remportant la victoire devant ses compatriotes Matthew Fitzpatrick et Tyrell Hatton.

Stefan Waldvogel

Danny Willett est l’un des joueurs à avoir brièvement mené le British Open à St Andrews, même s’il a dû se contenter d’une 6e place finale. C’est au troisième tour de l’Open que l’Anglais a perdu ses chances. Au dernier tour, terminé lundi, il a rendu le même résultat que Sergio García. Pour les deux professionnels, le passage du links écossais au parcours vallonné du Valais a été rude et le temps d’adaptation quasi inexistant. «Heureusement, j’ai pu jouer le Pro-Am relativement tard mercredi après-midi, mais je ne suis certainement pas arrivé reposé à Crans», avouait le vainqueur de l’Omega European Masters. Avec ses sept participations au tournoi valaisan, Danny Willett connaît bien le parcours. Il y a même terminé 2e il y a trois ans, son meilleur résultat jusqu’à cette année.

Trois Angl A is, T rois fois 62 C’est au deuxième tour de l’Omega European Masters que Danny Willett a posé les bases de sa victoire, en prenant la tête du classement avec un fantastique score de 62, le record du parcours (-8), avec cinq birdies et quatre pars sur les front nine. Comme à St Andrews, l’Anglais a eu un plus de peine au troisième tour, laissant plus d’une fois échapper quelques jurons sur les greens un peu traîtres de Crans, chose surprenante de la part d’un fils de pasteur.

«Depuis l’Open, je suis plus fort mentalement, mais là je me suis quand même plusieurs fois sérieusement fâché», a reconnu le champion. Ce «trou d’air» remettait en selle son jeune collègue Matthew Fitzpatrick pour une place en tête de classement. Avec une carte de 62 samedi, ce dernier avait déjà grappillé quelques places. Contrairement à Danny Willett, 3e de la Race to Dubai avant le tournoi de Crans, Matthew Fitzpatrick est un inconnu. Comme son compatriote, le jeune pro est originaire de Sheffield. Classé meilleur amateur européen, il a depuis déjà passé trois fois le cut sur des tournois majeurs, toutefois sans résultat marquant pour le moment.

Avec un peu de chance, le talentueux Anglais aurait pu entrer dans l’histoire en devenant, à 20 ans, le plus jeune vainqueur de l’Omega European Masters depuis José Maria Olazábal (1986) et Severiano Ballesteros (1977), qui avaient tous deux cet âge lors de leur victoire. Il n’aura manqué qu’un birdie à Matthew Fitzpatrick pour réaliser cet exploit. «Je suis malgré tout très satisfait de cette semaine, et très content pour Danny. Nous venons de la même ville et nous nous connaissons très bien», a déclaré ce garçon fluet, qui n’en est qu’à sa première saison sur le Tour et pour qui chaque tournoi apporte son lot d’expériences.

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