Stereolux magazine numéro 15 (jan.-mars 2016)

NUMÉRØ QUINZE JANV. > MARS. 2016 16 musiques actuelles & arts numériques

LAST BUT NOT LEAST !

Alors big up aux :

Oyez oyez, braves gens, vous tenez dans vos mains le dernier numéro du magazine Stereolux !

Après quinze numéros, l’équipe a en effet décidé de partir sur une nouvelle formule que nous peaufinons pour mars 2016.

Ce magazine-agenda, que nous avions conçu pour sortir des sentiers battus des brochures de salles, nous aura donné du fil à retordre et aura provoqué quelques prises de bec et insomnies. Certains bouclages auront été douloureux et d’autres plus paisibles.

Toujours est-il que nous sommes assez fiers de ce que nous avons accompli au cours de ces quinze numéros grâce au travail, à la volonté et au brin de folie de tous les contributeurs de cet OENI (objet éditorial non identifié).

> Quatre coordinateurs/rédac' chefs qui ont relevé le défi : Sylvain Chantal, Alexandre Hervaud, Laurent Mareschal, Matthieu Chauveau > Rédacteurs : Arnaud Bénureau, Lyonel Sasso, Matthieu Perrichet, Rachid Bara, Romain Lallement, Adrien Cornelissen, Damien Le Berre, Valérie Marion, Adeline Praud, Thierry Bonnet, Julianne Rougemont, Mathias Riquier, Patrice Bardot, Vincent Pouplard, Guillaume Lecaplain, Basile Farkas, Marie Lechner, Wilfried Péribois (qui en plus relit tout !!)… > Illustrateurs : Gwendoline Blosse, Monsieur G… et surtout big up à Gregg Bréhin pour ses mises en page de déglingo !

ÉDITIONS DE L'ÉTAU ___À Nantes (comme dans toute grande métropole qui se respecte sans doute), on ne compte plus les

collectifs ou studios remarqués pour leurs travaux sur la sérigraphie, le dessin, l'illustration et toute autre forme de création originale de visuels. Les éditions de l'Étau, entité portée par un seul homme et lovée au fin fond d'un improbable atelier partagé du côté de La Beaujoire (eh oui, pour une fois nous ne sommes pas sur l'île de Nantes ou dans le quartier des Olivettes), se présente comme une initiative hors du commun : la création et l'impression d'affiches à partir de linogravures – procédé d'un autre temps, pour une esthétique d'un autre siècle. L’artiste qui se cache derrière son enseigne aime incontestablement Jules Verne, les vieilles presses, les procédés à l'ancienne, le temps passé à graver en négatif des affiches de fausse propagande, de réclames, d'exploits ou de métiers inutiles qu'on inventait avant que la technologie ne nous envahisse, pour séduire le chaland dans les fêtes foraines ou les journaux d'antan. Anti-technologique en effet, mais résolument attaché à d'anciennes techniques de dessin et d'impression, Benjamin Guyet maîtrise et détourne celles-ci avec un talent et un respect hors pair.

Clermont - Nantes : le match ! ___D'un côté on est plutôt rugby, version montagne, « un volcan s'éveille » et

fromages, de l'autre, c'est football canari, mer, fleuve et muscadet. Au premier abord peu de points communs entre Clermont-Ferrand et Nantes. Pourtant musicalement c'est la même effervescence qui anime les deux villes, avec beaucoup de groupes, de labels et de lieux de diffusion, dont deux assez semblables et inévitables : la Coopérative de Mai et Stereolux. Les deux salles ont donc décidé de s'unir le temps d'une soirée : le vendredi 18 mars, trois groupes nantais iront jouer à la Coopé : Von Pariahs, Bantam Lyons et Lenparrot, pendant que trois groupes clermontois feront le chemin inverse : Pain Noir, Matt Low et Youth Disorder, pour investir le club de Stereolux, accompagnés d'une joyeuse délégation auvergnate. L'occasion, le temps d'une soirée, d'échanger et de partager, pour un petit match qui se terminera au bar pour la troisième mi-temps, comme d'habitude...

Body double ___C’est parfois de blessures intimes que naissent les plus grands artistes. Aakash Odedra,

étoile montante de la danse anglaise, est dyslexique depuis son plus jeune âge. S’exprimer par le corps plutôt que par les mots s’est imposé comme une nécessité pour ce danseur et chorégraphe d’origine indienne. Avec Murmur, l’artiste aborde avec poésie le trouble dont il est victime, ondulant gracieusement, dans une chorégraphie cosignée par Lewis Major, au milieu de pages de livres tourbillonnantes. Avec Inked, autre pièce présentée à Stereolux, c’est de son héritage indien dont il est question. Odedra, en virtuose du kathak, cette danse du nord de l’Inde, rend hommage à ses ancêtres, les guerriers mahers, adeptes de la scarification et du tatouage. De l’art de l’autobiographie dans la danse contemporaine.

PAGE 2 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

Jambinai_Cyril Pedrosa

PAPIERS SONORES ___DEPUIS LE DÉBUT DE CETTE SAISON, UN COLLECTIF DE VINGT DESSINATEURS VIENT CROQUER LES CONCERTS À STEREOLUX. UN TRAVAIL QUI DONNE LIEU À UN RENDEZVOUS HEBDOMADAIRE CHAQUE MARDI ; SUR STEREOLUX.ORG, RETROUVEZ UN CONCERT DESSINÉ ET REVIVEZ CE MOMENT À TRAVERS LE REGARD SINGULIER DE L'AUTEUR.

Dessinateurs : Benjamin Adam Vincent Sorel Glen Chapron Benjamin Bachelier Christophe Gaultier Sébastien Vassant Karine Bernadou

Quentin Faucompré Raphaël Beuchot Cécily de Villepoix Brüno Gwen de Bonneval Claire Peron Marion Barraud Mathieu Demore

Kadavar_Hervé Tanquerelle

Father John Misty_Yoann

La Colonie de Vacances_Gwendoline Blosse

Mansfield Tya_Tangui Jossic PAGE 3 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

BILAN 2015 Nombre groupes

musique Styles principaux programmés par Stereolux Rock punk

255

Pop

29

55

Electro

Hip-hop Rap

- Tu m'entends ?

- Mais oui !

Groupes n'ayant pas d'album ou un seul album

15 magazines Stereolux et puis s'en vont

3 allers-retours FRANCE / JAPON

Nombre artistes

52 %

50

arts numériques

8

135

4 700

Concerts scolaires (maternelles > collèges) Concerts et spectacles

39

ACTION culturelle Ateliers grand public (enfants > seniors) Projets (140 séances)

14

Artistes locaux

5

Résidences en nombre de jours

LABORATOIRE ARTS & TECHNOLOGIES

Résidences Projets collaboratifs Participants aux activités d'expérimentation interfilières du laboratoire

7

LES ROCKEURS ONT DU CŒUR 1 500 cadeaux

2 téléphones qui fonctionnent

Styles principaux programmés par les associations Techno

23% 16% 13%

conférences / séminaires / ateliers / workshops / challenges créatifs

Évènements

SCOPITONE 2015 4 000 casques distribués 3 995 casques récupérés

20

House Electro

39 jours

Et aussi :

Groupes locaux

Mise à disposition pour les associations

14% 14% 14%

Mise à disposition des scènes pour répétition de groupes locaux

___ALORS QUE DÉBUTE L'ANNÉE 2016, REVENONS, CALCULETTE EN MAIN, SUR LA PRÉCÉDENTE !

RETROUVEZ ICI DES CHIFFRES QUI POURRAIENT VOUS ÉTONNER...

Ateliers en milieu scolaire

26

Projets (140 séances)

458 gif animés 3 thés renversés sur ordinateur

5,8 millions de mails échangés

E ARCH M U NE D CUISI MIDI e l u rt + desse form t la p + é entre

€ 14.60

PAGE 4 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

oupe ion rvat té de gr rése ili b i uit s s r grat & po 46 32 00 umeu wifi 3 Sse f a r 02 5 r & te

WORKSHOPS - CONFÉRENCES - DÉMONSTRATIONS / JOURNÉE DU CODE CREATIFS : OPEN FRAMEWORKS / DU 19 AU 21 JANVIER

, L ART DE PASSER SON CODE AVEC OPEN FRAMEWORKS ___LES 20 ET 21 JANVIER, STEREOLUX CONSACRE LA TROISIÈME ÉDITION DES JOURNÉES DU CODE CRÉATIF À LA DÉCOUVERTE D'OPENFRAMEWORKS, UN OUTIL DE CRÉATION ARTISTIQUE PUISSANT, DE PLUS EN PLUS PLÉBISCITÉ.

POUR APPRENDRE À JOUER DU CODE SANS COMPLEXE. / Carine Claude

Œ

uvres d'art génératives, installations interactives, performances audiovisuelles… Au détour d'une exposition d'art numérique, vous vous êtes peut-être demandé comment fonctionnait tel ou tel dispositif réagissant à la voix, aux gestes ou aux déplacements.

Il est fort probable que l'artiste ait utilisé openFrameworks, une bibliothèque logicielle de création open source constituée de sons, d'images ou encore d'outils de vision, assistée par ordinateur et permettant une infinité de combinaisons pour jouer entre l'environnement physique et le monde virtuel. Ce qui explique son succès auprès des designers et des artistes multimédias. Et de plus en plus auprès de passionnés non-professionnels.

Car longtemps réservé aux plus geeks, l'apprentissage de la programmation informatique se fait de plus en plus créatif et ludique, s'invite dans les écoles, les médiathèques, les établissements culturels. Si un logiciel comme Processing fait figure de bonne porte d'entrée, openFrameworks s'avère être un excellent moyen d'aller plus loin.

Stereolux dédie la troisième édition de ses Journées du code créatif à la découverte de ce dernier outil qui, de l'avis des organisateurs, « ressemble à s'y méprendre à une baguette magique ». Une affirmation que ne va pas contredire l'artiste-hacker Zachary Lieberman, cocréateur d'openFrameworks et fondateur de la School for Poetic Computation, invité pour introduire la série de conférences, workshops et performances de l'événement. Son travail joue de l'hybridation des genres entre design informatique, créations audiovisuelles et interactions homme/machine. D'ailleurs, son projet EyeWriter, qui permet de dessiner juste en détectant les mouvements oculaires, avait été retenu par le Time comme l'une des dix meilleures inventions de l'année 2010, compte tenu de son potentiel d'applications, par exemple pour des patients atteints de paralysie.

dia Lab, un labo du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, véritable vivier d'idées révolutionnaires dans les domaines du design, du multimédia et des nouvelles technologies. À l'origine, en 2001, l'artiste Ben Fry (membre d'Aesthetics+Computation, l'un des groupes du Media Lab), avait imaginé Processing comme un environnement de développement libre, destiné à la création d'animations 2D et 3D et plus simple que Java. Pour ses besoins, il avait créé une bibliothèque, passée ensuite dans les mains de l'artiste-ingénieur Golan Levin, puis dans celles de Zachary Lieberman, son étudiant à l’époque. C'est avec ses compères Theo Watson et Arturo Castro que ce dernier l'a fait évoluer vers ce qui deviendra openFrameworks, qui permet en outre de se familiariser de manière plus fluide avec le langage informatique C++, réputé - avec raison - difficile d'accès.

Pas de panique, l'intérêt d'openFrameworks est d'être rapidement opérationnel et de pouvoir réaliser des projets créatifs dans un langage informatique relativement simplifié. À moins de se lancer dans les grandes manœuvres, comme l'installation immersive lumineuse et sonore Light Leaks de Kyle McDonald (également présent à Stereolux en janvier) et Jonas Jongejan, présentée lors du dernier festival Scopitone en septembre 2015. Les cinquante boules à facettes de l’œuvre, reflétant la lumière en mouvement de trois projecteurs, transforment en permanence la salle où elles sont exposées, brouillent les repères spatiaux, modifient les perceptions du visiteur. Une vision pointue et poétique de l'art algorithmique vue par le prisme d'openFrameworks.

OpenFrameworks, une success story made in MIT Mais cet artiste-chercheur doit aussi sa renommée au succès d'openFrameworks, qui fédère aujourd'hui une impressionnante communauté d’artistesprogrammeurs du monde entier et ne cesse de s'enrichir de contributions et de tutoriels, sur son site ou sur les forums comme celui du Codelab.

Comme souvent, l'histoire de cette réussite informatique démarre au MIT Me-

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CONCERT / AYMERIC MAINI - RELEASE PARTY / SAMEDI 30 JANVIER - SALLE MICRO

BLUES BROTHERS & SISTER�

__UNE VRAIE FAMILLE, CELLE DE LA SOUL/BLUES/POP NANTAISE, C’EST CELLE QU’ON AURA L’OCCASION DE VOIR RÉUNIE SUR LA SCÈNE DE STEREOLUX LE 30 JANVIER. POUR DÉFENDRE SON PREMIER ALBUM, AYMERIC MAINI ENRICHIT SON BACKING BAND (DAVID LE DEUNFF, I.S.L.A) ET INVITE DES MUSICIENS QUI, S’ILS CONNAISSENT LE CHANTEUR COMME LEUR POCHE, ONT ENCORE QUELQUES QUESTIONS

David Darricarrère (Dtwice) : Aymeric, si tu devais changer de métier, lequel ferais-tu ? __Je deviendrais programmateur, ou je rachèterais un club de deux cents ou trois cents places. Ça doit être difficile, mais passionnant. Sinon, rien à voir, mais pourquoi pas ambulancier… Il y a beaucoup de choses que j’aimerais faire, mais je dois me rendre à l’évidence : je n’aurai jamais le temps de tout essayer !

David Le Deunff (Hocus Pocus) : Et… si tu étais un animal, lequel serais-tu ? __Pas facile cette question… Je dirais un suricate : un animal toujours à l’affût, et qui ne sait pas vivre autrement qu’en meute. i.s.l.a : Quel est ton plus ancien souvenir de scène ?__Le plus ancien, hum… Probablement la Fête de la musique à Saint-Malo, en 1999. J’avais quinze ans. Heureusement, il n’existe pas de vidéo de ce moment. Elle me ferait vraiment honte !

Arnaud Fradin (Malted Milk) : Que penses-tu de la scène musicale nantaise ?__On a la chance d’avoir une richesse incroyable. Des musiciens et des chanteurs de très haut niveau dans presque tous les styles. Il faut à tout prix entretenir cela, et ne surtout pas se considérer en concurrence. Plus on se mélangera, plus on croisera les talents et les générations, et plus on créera une dynamique qui nous tirera tous vers le haut. La musique est un moyen de communication, on l’oublie souvent. En faire son métier est une chance, pas une finalité. On va me dire que je suis fleur bleue [rires], mais j’assume !

K20 (Kokomo) : En tant que futur papa, comment, en 2016, vois-tu l’avenir de la vie d’artiste indépendant ? __Le plus important, c’est l'humain. Seul, on ne peut rien faire. Ma plus grande fierté dans cette aventure, c’est d’avoir pu fédérer quasiment toutes les personnes avec qui j’avais envie de travailler.

En ces temps de complexité extrême pour faire vivre un projet, il faut se serrer les coudes, réfléchir et avancer ensemble. L’avenir, je le vois plein de défis pas toujours simples, mais je suis convaincu qu’on les relèvera et qu’on réussira à continuer à vivre de notre art.

Concert / Aymeric Maini - Release Party – samedi 30 janvier, 20 h 30 – salle Micro

interview CONCERT / VON PARIAHS - RELEASE PARTY / VENDREDI 4 MARS / SALLE MICRO

QUI SEME LES VON, RECOLTE LA TEMPETE __APRÈS UN PREMIER ALBUM INSPIRÉ ET INCISIF, LES VON PARIAHS REVIENNENT À VIVE ALLURE. TOUJOURS AUSSI PEU ENTHOUSIASTES DEVANT TOUTE FORME DE COMPROMIS, SAM SPRENT ET THÉO RADIÈRE RÉPONDENT À NOS QUESTIONS AVEC GRAND STYLE. L'ANNÉE 2016 PROMET D'ÊTRE ROCK‘N’ROLL… / Lyonel Sasso

Avant l'enregistrement de ce deuxième album, vous avez ressenti plus de pression ?

Sam : Dans l'ensemble, le cap du deuxième album, on s'en contrefout. Nous, on est confiants. On sait ce qu'on fait. Si un deuxième disque est jugé moins bon, ce sera surtout une critique faite par les médias et non par les fans. Les fans savent très bien qu'on veut rester là pour un bon moment.

Quelle est la différence entre ces deux disques ?

S : Le premier était une compilation de ce qu’on avait fait sur plusieurs années. Là, on a dû créer sur une durée beaucoup plus courte. Théo a eu des idées lumineuses au niveau du son, et tout s'est enchaîné.

Théo : Il y a quelque chose de plus groove, de plus chaud, surtout au niveau rythmique. Ça ressemble à une ligne d'autoroute dansante. On a gagné en clarté, l'univers est moins sombre. On y entend plus l'influence de styles musicaux qu'on a toujours kiffés, comme le blues et le rock‘n’roll.

Vous semblez totalement déterminés, passionnés, autant sur scène que sur disque...

S : On a la foi, on aime ce qu'on fait. Moi, il m'a suffit d'un concert, celui des Arctic Monkeys à la Trocardière. J'étais bien

à fond à l'époque et quand je les ai vus sur scène, statiques et n'en ayant rien à foutre, je me suis dit : je ne ferai jamais ça !

Décevoir les gens comme ça, c'est pas permis.

T : La scène, ça a toujours été le lieu où on s'éclatait le plus mais maintenant, on arrive à prendre beaucoup de plaisir en studio. C'est important. Désormais, tout le monde participe aux compositions mais les gars le savent, lorsqu'il faut prendre une décision, j'en prends la responsabilité.

S : On l'appelle le Kaiser, quand même !

Avec le recul, que vous a apporté votre résidence à Stereolux ?

T : Le travail autour de notre présence sur scène, surtout.

S : On n'a aucune formation, alors quand tu as la chance d'être conseillé par des professionnels, cela amène forcement du recul sur tes créations.

T : L'important, c'est d'avoir un projet précis, autour du son par exemple. Si un ingénieur du son te suit sur une tournée, tu peux travailler la matière sonore. Bosser avec un mec qui réussira, dans n'importe quelle salle, à retranscrire le plus fidèlement ta musique, c'est carrément un privilège.

Concert / Von Pariahs, Release Party - vendredi 4 mars, 20 h 30 - salle Micro PAGE 6 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

ATELIER

DONNE DE LA VOIX DEPUIS TROIS ANS, STEREOLUX MÈNE DES ACTIONS DE SENSIBILISATION AUPRÈS DES PUBLICS HANDICAPÉS PAR LA MISE EN PLACE D'ACTIONS DE SENSIBILISATION AUX ARTS NUMÉRIQUES ET D'ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUES. DONNE DE LA VOIX RASSEMBLE SEPT JEUNES DÉFICIENTS MENTAUX AUTOUR D'UNE ARTISTE AUTEURE/VOCALISTE ET D'UN MUSICIEN/RÉALISATEUR SONORE ET VISUEL. LES PARTICIPANTS SONT AMENÉS À INVENTER UNE NOUVELLE FORME DE CHORALE MÊLANT DEUX UNIVERS EN SIMULTANÉ : LA MUSIQUE VIA UNE CRÉATION SONORE ET L'IMAGE VIA LA VIDÉO. LA RESTITUTION DE CET ATELIER INSOLITE PRENDRA LA FORME D'UNE PROJECTION MULTIÉCRANS À STEREOLUX.

PAGE 7 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

AGENDA

2016

— JANVIER > MARS 2016 —

Avec la carte Stereolux = trois concerts gratuits :

7 > 9 JANV.

1 place achetée = 1 place offerte :

Spectacles organisés par des assos nantaises :

VEN . 15 JANV.

Retrouvez toute la programmation (photos, vidéos, musique, etc) sur : www.stereolux.org

19 JANV. > 24 JANV

openFrameworks

Le mouvement de l’Air

Get Up Session#19 ≈ REGGAE ≈

Twinkle Brothers (JM) : Les Twinkle Brothers ≈ DANSE MULTIMÉDIA ≈

Sous des ciels virtuels, trois danseurs explorent l’expansion du corps et l’extension de l’univers. La compagnie Adrien M / Claire B invente une écriture chorégraphique, acrobatique et numérique. Une expérience immersive dans des paysages fascinants, une invitation à saisir l’air et sentir l’épaisseur de l’invisible.

Direction artistique, conception, mise en scène et scénographie : Claire Bardainne et Adrien Mondot (FR).

Le Grand T - 7/01 : 20h - 8/01 : 20h30 9/01 : 19h - Carte 12 € - Prévente 25 € Réservation auprès du Grand T Org. Le Grand T & Stereolux

MAR . 12 JANV.

sont de ceux qui ont écrit, depuis cinquante ans, les plus belles pages du reggae jamaïcain, notamment en 1975 avec leur album Rasta Pon Top. Depuis, chaque année qui passe voit sortir un nouvel album des frères Grant, dont de nombreux titres sont aujourd’hui des classiques du reggae.

Jacko With Bambool (FR) : Jacko with Bambool

c'est la rencontre entre un chanteur à la voix soul et au charisme surprenant, et un groupe de reggae solide. Fruit des multiples influences qui ont forgé leur rencontre, le premier album du groupe est sorti en novembre 2015, livrant une facette plus soul et funk de sa personnalité.

BI.BA (Bingy Band) (MG) : Créé à Madagascar

en 2000, le groupe BI.BA se démarque par une identité originale, un reggae teinté d’influences éclectiques, allant du roots jamaïcain des années 70 aux mélodies de l’océan Indien.

Salle Micro - 20h30 - Prévente : 19 € Guichet : 22 € - Org. Get Up & Stereolux

19 JANV. > 18 MARS

≈ CONFÉRENCE ≈

Cette conférence autour de la musique de film retrace les diverses manières d’associer une musique à une image avec la projection d’extraits emblématiques. Certains extraits seront diffusés dans un premier temps sans leur musique originelle (ou avec une autre musique) afin de s’amuser à imaginer quelle musique a été envisagée, ou bien de remarquer qu’une autre musique peut attribuer un autre sens à une séquence. Le public est invité à participer.

Intervenant : Benoit Basirico, compositeur, artiste sonore, musicien improvisateur. Cette conférence fait écho au So Film Summer Camp que Stereolux accueille cet été.

Trempolino - 18h30 - Entrée gratuite Org. Trempolino & Stereolux

Journées du code créatif #3

J.C. SatÀn

≈ EXPOSITION ≈

Triceps

WeCode Expo >> IF, première étape Parcours sensible au coeur du code informatique L’installation conçue par Jesse Lucas exécute le code réalisé par l’utilisateur et imprime le dessin qui résulte de cette création.

L’utilisateur découvre ainsi son dessin qui prend une forme tangible, qu’il peut ensuite garder en souvenir. Une approche pratique et ludique du code informatique.

Hall / bar - 11 h - 17 h - Entrée libre Vernissage le jeudi 28 janvier à 18h30

DIM 24 .

JANV.

Chien de tous poils de Joseph d’Anvers ≈ CINÉ-CONCERT JEUNE PUBLIC ≈

Le compositeur et romancier Joseph d'Anvers propose un ciné-concert inspiré et enlevé, autour de quatre films d'animation européens des 70's, ayant en commun la figure du chien. Boucles electros et sonorités pop-rock se mêlent ici en une malicieuse farandole. De quoi mettre n'importe qui de bon poil.

Salle Micro - 16h - Tarif unique 4 € à partir de 18 mois

25 ET 26 JANV

Musique et Cinéma Les éditions de l’Étau ≈ EXPOSITION ≈

MER 27 JANV.

≈ ROCK SATANIQUE ≈

J.C. Satàn (FR/IT) : C'est le quatrième album au compteur du quintet bordelais, lancé à toute berzingue sur l'autoroute de l'enfer.

Stridences, déflagrations sonores et concerts dévastateurs font l'évangile de cette horde satanique vouée au rock brutal et fiévreux et à qui l'on prête volontiers allégeance - quitte à se damner.

Triceps (NANTES) : All-star band de beaux gosses du 4-4 avec des muscles de ouf stylé. LOL. Avec des membres de Von Pariahs, Disco Anti Napoléon, Strange Hands, Albinos Congo, Viol, Happier, Meatards, Hoodlum, Blackcondor (liste non exhaustive). Un quatuor sans une once de gras, 100 % muscles…

Salle Micro - 20h30 - Carte : 6 € Prévente : 10,60 €- Guichet : 11 €

VEN 29 JANV.

Lilly Wood & The Prick Hollydays ≈ POP ≈

J’emmène ma maman à Stereolux :

Chiens de tous poils ≈ CINÉ-CONCERT JEUNE PUBLIC ≈

La linogravure est sa technique de prédilection : le Nantais Benjamin Guyet présente une rétrospective de son travail, à la confluence de la typographie, du design et de l'affiche d'art. Ou comment mêler avec bonheur le foisonnement des arts graphiques et l'humble minutie de l'artisan.

Le cycle de sensibilisation au spectacle jeune public reprend, avec ce très beau ciné-concert qui s’adresse à notre tout jeune public, à partir de 18 mois ! Adultes disponibles en semaine, laissez-vous emmener à Stereolux pour partager ce spectacle avec votre bambin.

Hall / bar - 11 h - 17 h - Entrée gratuite du lundi au vendredi Vernissage le jeudi 28 janvier à 18h30

Salle Micro - 2 séances par jour. Séance de 10 h : ouverte aux scolaires et aux crèches.

Séance de 14h30 : ouverte au tout public, crèches et scolaires. 3 € par personne sur réservation : inscription@stereolux.org

Lilly Wood & The Prick (FR) : Depuis leur rencontre, tout réussit à ces deux-là : hits à foison, récompenses à la pelle, reconnaissance publique et critique. Alors, pour se bousculer, ils sont partis enregistrer leur troisième album à Bamako. Avec le résolument pop Shadows, le duo parisien s'envole vers de nouveaux cieux.

(FR) : Ce duo parisien propose un subtil mélange entre pop et electro, une french pop chic, libre et irrésistible.

Sébastien Delage et Élise Preys composent leurs titres en anglais et en français : c’est frais, moderne et traversé d’une grande spontanéité.

Hollydays

Salle Maxi - 20h - COMPLET

PAGE 8 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

SAM 30 JANV.

Aymeric Maini : Release Party

MOTION ≈ BLUES-POP-SOUL ≈

: À vingt-huit ans, Aymeric Maini prend un tournant dans sa carrière. Premier album, nouvelle équipe : il accueille David Le Deunff et i.s.l.a. Son quintet groove et organique mêle voix soul, influences blues et mélodies pop et accrocheuses. C’est lors d’une soirée spéciale qu’ils fêteront ça ! Des surprises, des invités (Arnaud Fradin de Malted Milk, David Darricarrère de Dtwice et K20 de Kokomo), pour une release party pop/soul/groove/ blues placée sous le signe du partage !

Aymeric Maini

(NANTES)

: Le mix éclectique soul/ funk/jazz original et frais de ce quatuor nantais puise ses influences autant chez Herbie Hancock que chez Tower Of Power, Maceo Parker ou encore E.S.T. Sur scène, le groupe, « drivé » par la survoltée Kissia, est une tornade qui distille un groove chaud et énergique.

motion

(NANTES)

Salle Micro - 20h - Carte : 6 € Prévente : 10,60 € - Guichet : 11 €

SAM . 30 JANV.

MAR 2 FEV.

MAR . 9 FEV.

inked Murmur [ Aakash Odedra ] ≈ PERFORMANCE DANSE ≈

Le danseur et chorégraphe indo-britannique Aakash Odedra présente son nouveau diptyque pour soliste. Servis par la puissance de son geste et la grâce de sa démarche, ainsi que par une scénographie qui amplifie le mouvement et l'exalte, Inked et Murmur possèdent les ancestrales vertus magiques et rituelles de la danse.

Salle Maxi - 20h - Tout assis Cartes : 7 € Prévente : 11 € - Guichet : 13 €

JEU . 4 FEV.

Afterworks ≈ DANCE IN THE HALL≈

Stop ! Débranchez l'ordi, éteignez vos smartphones et venez animer vos corps et balancer vos hanches ! Le collectif Abstrack vous propose de plonger dans un univers groovy, de vous laisser embarquer sur le dancefloor par une équipe de danseurs et de Djs. Un doux voyage dans les confins de la funky musique...Lâchez prise, c'est parti !

Soom T FANZINES MUSICAUX ET PHILOSOPHIE DO IT YOURSELF ≈ CONFÉRENCE ≈

La conférence aborde l’histoire des zines musicaux DIY dont la prolifération est indissociable de l’émergence du mouvement punk. Elle montre comment les multiples handicaps théoriques de la presse alternative ont été renversés par le fanzinat punk pour en faire des atouts communicationnels hors pair. À l’heure du modèle Pitchfork triomphant, les fanzines sont toujours d’actualité et affirment plus que jamais leur statut de média de résistance culturelle.

Intervenant : Samuel Étienne a fait ses classes dans l’univers du rock nantais, créant ou participant à une dizaine de fanzines ou magazines musicaux alternatifs entre 1988 et 1995 Trempolino - 18h30 Entrée gratuite - Org. Trempolino & Stereolux

MER . 10 FEV.

Hall / Bar - 18h30 - Gratuit

Où est la maison de mon ami ?

Electric Electric & Pierre Lambla ≈ CINÉ-CONCERT ≈

JEU . 6 FEV.

DOUBLE FACE Sweatlodge Party

Salle Maxi - 18h - Tout assis Prévente 6 € - Guichet 8 € Tout public (ce spectacle peut convenir à un public familial à partir de 8 ans).

Pour sa cinquième édition et pour débuter l’année en beauté, Sweatlodge remet le couvert et investit Stereolux dans le seul but de vous faire décoller ! La soirée Doubleface sera donc l’occasion pour vous, fêtards costumés, de vous tester…

Programme : JoeFarr (BRISTOL - GB) - Temps Réel (PARIS) - Reid Hope King (NANTES) - Redux (NANTES) - Fantastik Pista de Baile & Guests (NANTES) - Le Crabe (BRUXELLES) - G-Ger System D (LORIENT) - Jonatan

DWC (PRAGUE - CZ)

Salle Maxi & Micro - 22h > 4h Prévente : 14 € - soirée déguisée Org. Sweatlodge Soirée interdite aux mineurs.

Red Only ≈ RAGGA-POP-SOUL ≈ (ECOSSE) : La princesse raggamuffin de Glasgow traîne une voix suave et un flow inimitable. Elle affirme des passions d’éternelle fugueuse : hip-hop, soul, reggae, dub, pop à l’anglaise mais aussi punk et métal se mêlent aux sons qui transpirent l'Inde, sa terre d'origine. Un mix inédit, novateur et totalement jouissif !

Soom T

Red Only (NANTES) : Mené par le multiinstrumentiste Guillaume Germond, Red Only mélange pop, funk, rock 60 ‘s et hiphop : avec un son coloré, une basse disco ou des ambiances plus electros et psychés. Sur scène, quatre musiciens brouillent les pistes dans un mix toujours énergique et sunny.

Salle Micro - 20h30 - Carte : 11 € Prévente : 15,60 € - Guichet : 16 €

JEU . 11 FEV.

Le Beau Label

Morr Music Fenster Aloa Input Slow Steve ≈ PLINKERPOP ≈

AAron Tonus

Morr Music : Il porte en toute simplicité le nom de son fondateur, le Berlinois Thomas Morr, qui accueille tout ce qui se fait de malin et de dansant dans le domaine des musiques électroniques aux accents glitch, pop et rock : l'histoire de ce label au catalogue déjà bien fourni est exclusivement faite de coups de cœur.

Fenster (DE) : Non-conformiste, le groupe basé

≈ ELECTRO-POP ≈

≈ TECHNO ≈

Ce n'est pas un hasard si les Strasbourgeois ont choisi ce film du cinéaste iranien dont la démarche artistique, comme la leur, est affranchie des codes de composition habituels. Couplée aux instruments à vent du compositeur et musicien Pierre Lambla, la noise atypique d'Electric Electric se prête parfaitement au rythme du film, dans une forme libre et éclatée.

MER . 10 FEV.

AaRON (FR) : Le duo le plus romantique de

la scène française sort enfin de sa (fausse) retraite pour livrer We cut the night, troisième album aux sonorités electro-pop plus prononcées qu'à l'accoutumée, qui confèrent aux teintes bleu nuit de son vague à l'âme de nouvelles nuances mélodiques.

Tonus (NANTES) : Ce nouveau projet d'Antonin

Pierre (ex-Pony Pony Run Run) est principalement influencé par le hip-hop et la musique électronique mais reste attaché à l'idée de chanson. Tonus, c'est un état permanent de tension et Antonin applique cette définition à la lettre sur scène, en français et anglais, et en duo.

Salle Maxi - 20h - Carte : 22 € Prévente : 26.60 €- Guichet : 27 €

PAGE 9 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

à Berlin l'est sans conteste. En trois albums (dont le dernier est la B.O. du film qu'il a lui-même réalisé et interprété), Fenster a élaboré un univers pop et psyché, aux allures faussement naïves et désinvoltes, dont la douceur tranche avec le fonds de mélancolie.

(DE) : La filiation, humaine et artistique, avec The Notwist, est étroite, et le trio bavarois peut se targuer d'une égale science de la composition, d'une utilisation aussi heureuse des effets combinés des machines et des instruments « classiques », pour un résultat étourdissant de créativité.

Aloa Input

Slow Steve (FR/DE) : Projet de Rémi Letournelle,

basé à Berlin, Slow Steve est le premier Français signé chez Morr Music. Il se perd dans les affres du bidouillage électronique mélodique pour trousser d’impeccables vignettes ironico-mélancoliques. Un parfait décalage entre spleen et dérision.

Salle Micro - 20h30 - Carte : 8 € (1 place achetée, 1 offerte) Prévente : 12,60 € - Guichet : 13 €

SAM . 20 FEV.

SAM . 20 FEV.

VEN . 26 FEV.

SAM. 27 FEV.

Les Nuits de l’Alligator Nathaniel Rateliff ≈ RAP ≈

Bigflo & Oli (FR) : À mille lieues du rap game injurieux et vindicatif, les deux frangins toulousains ont opté pour « l'école du micro d'argent », celle qui privilégie l'écriture et la musicalité, qui parle du quotidien, des potes, des embrouilles et des galères, sans ostentation et avec une fraîcheur réconfortante.

Meis (NANTES) : Talent nantais au flow reconnaissable et membre de La Formule, Meis a su conquérir le public de l'Ouest . Il arrive avec son premier album solo, Iceberg.

Un projet personnel dans lequel il se dévoile, sur des ambiances à mi-chemin entre boom bap et trap. Le MC qui fait danser le « 44 » ! : Ce MC, angevin généreux, met en avant une esthétique underground : beatbox, scratches, rimes tranchantes et mélodies sombres. Dajanem propose un rap qui vient du cœur, entre indignation et poésie.

DAJANEM & ALEXINHO & MR SMITH

(FR)

Salle Maxi - 20h - Carte : 18 € Prévente 23.60 € - Guichet : 24 € Org. Pick Up Production & Stereolux

DIM . 21 FEV.

≈ RAP ≈

OXMO PUCCINO (FR) : Après sa parenthèse enchantée Au Pays d'Alice aux côtés d'Ibrahim Maalouf et sa tournée en trio acoustique, Oxmo Puccino poursuit son grand écart musical et se fait accompagner sur scène dʼun quatuor guitare-bassebatterie-clavier. L’'homme à la voix de miel nous invite à tourner nos oreilles vers La Voix Lactée, son huitième album.

GEORGIO (FR) : Digne successeur de « lʼécole

du 18e » (Scred Connexion…), et personnage phare du renouveau du rap français, Georgio se démarque par son écriture soignée et introspective. Sur scène, le jeune Parisien dégage une sincérité poignante et enflamme l'espace scénique en mettant ses tripes au service de sa musique. : Nouveau-né de sur la scène nantaise, Easy est un projet hybride, une mixture electro/hip-hop taillée pour la scène.

La nonchalance communicative et l'énergie poétique du MC Pepso se confrontent à une formation live alliant le groove de la basse, la frénésie des synthés et des machines obsédantes.

EASY

(NANTES)

Salle Maxi - 19h - Carte Stereolux et adhérents Pick Up Production : 18€ Prévente 23 € - Guichet : 25 € - Concert proposé en audiodescription Org. Pick Up Production

Marlon Williams ≈ SOUL ATOMIQUE ≈

≈ HIP-HOP- RAP ≈

Nathaniel Rateliff & The Night Sweats (US) :

DJ NETIK VS DJ FLY (FR) : Ces deux virtuoses des

platines sont les deux DJs les plus titrés de la planète. À partir de cet impressionnant palmarès, ils se confrontent sur scène avec leur arsenal de scratchs, pass-pass et routines autour du hip-hop, de l'electro, de la trap, du dubstep ou de la drum'n’bass…

Voix d’enragé nourri à la soul food, cuivres atomiques, guitares claquées, production dense et rougeoyante : tous les ingrédients de la meilleure soul (millésimée fin des sixties) sont là, servis avec une classe folle.

Avant de consacrer sa vie à la musique, Mr Rateliff a été élevé dans la religion. Et c’est ce feu sacré qui brûle encore dans toutes ses chansons.

Marlon Williams (NZ) : Doté d’un patronyme qui pourrait faire de lui le dernier rejeton de la descendance de Hank Williams, le NéoZélandais est déjà, de fait, un jeune géant de la country alternative. Personne n’a encore écouté son album, mais sa voix incroyable (façon Roy Orbison) et sa fièvre scénique annoncent une véritable révélation - yee-ha !

Salle Micro - 20h30 - Carte : 12 € Prévente : 16,60 €- Guichet : 17 €

JEU . 25 FEV.

VALD (FR) : Vald apparaît comme une anomalie ≈ HIPHOP ≈

ONYX & SNAK THE RIPPER FT. JACLYN GEE (US) :

Mythique groupe de rap new-yorkais, Onyx a porté à bout de bras l'underground des 90's et donné son plein sens à l'expression « hardcore rap ». Les deux vétérans rappent avec autant de patate qu'à l'époque de Bacdafucup. Ils seront accompagnés sur scène de Snak The Ripper et de la surprenante Jaclyn Gee. (US) : Un doppelgänger étant l’incarnation fantomatique du double maléfique, les deux prodiges Matter Ov Fact et EP se jouent de l'obscurité et de cette dualité dans leur musique. Le tandem new-yorkais au talent incroyable navigue entre albums de rap novateurs et remarquables pièces instrumentales.

THE DOPPELGANGAZ

Hint Gum Takes Tooth Room 204 ≈ NOISE-ELECTRO-POST-INDUS ≈

Hint (FR) : C'est la première fois depuis dix-

sept ans que le duo se produit à Nantes.

Précurseur par nature, iconoclaste par goût, Hint a, en trois albums irradiants, réécrit entièrement les codes de l'indus, de la noise, de l'ambient ou encore du free jazz dans un flux torrentiel, une tension permanente entre fureur ravageuse et accalmies vertigineuses.

Gum Takes Tooth (GB) : À l'aide d'une simple

batterie couplée à des claviers, le jeune duo londonien compose une noise hallucinée et hors norme, qui fricote allègrement avec l'electro et les polyrythmies tribales. Pulsatif et viscéral, vicelard et entêtant : tout est dit.

(US) : Chacun à sa manière, El da Sensei et K-Def ont marqué “l'âge d'or” de la musique hip hop. Le premier avec son groupe The Artifacts, formation phare du rap des années 90, connue notamment pour son classique C'mon with the get down. Le second avec son palmarès de production éloquent : Lords of the Underground, Da Youngstaz, Ghostface Killah, KRS One, Puff Daddy...

K-DEF & EL DA SENSEI

MIXCITY & MR REED (FR/US) : Quartet jazz/hip-

hop créé au début 2000 à l'initiative du claviériste Jean-Patrick Cosset, Mixcity est d’inspiration groove, mais lorgne aussi vers le rock progressif et l'electro.

Accompagnés du New-Yorkais Mr Reed, ils produisent un hip-hop soulful aux empreintes scellées entre Nantes et la Grosse Pomme.

Salles Maxi et Micro - 20h - Carte et adhérents Pick Up Production : 18 € Prévente 23 € - Guichet : 25 €

: Depuis le post-rock instrumental de ses débuts, le duo (devenu entre-temps trio) a muté vers la noise et le math-rock (avec Don Caballero en ligne de mire), sans jamais rien perdre de son entrain, ni de sa philosophie : jouer vite, sans temps mort, avec l'urgence et le plaisir pour uniques moteurs.

Room 204

(NANTES)

Salle Micro - 20h30 - Carte : 8 € Prévente : 12,60 € - Guichet : 13 € PAGE 10 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

dans la matrice du rap. Tantôt capable de proposer un rap lugubre et tranchant, tantôt à même de faire des morceaux très second degré, il s'amuse à bousculer les codes hiphop avec audace. Un souffle de liberté dans un rap français sclérosé.

(FR) : Grems (graffeur-graphiste) et Le Jouage, (MC et membre des supergroupes Le Klub des 7 et Olympe Mountain) se rejoignent sous l'identité Hustla et nous racontent leur formidable histoire du rap français. Un mélange d'electro et de hip-hop ponctué d'un rap sans concession !

HUSTLA

LADY LESHURR (GB) : À la fois rappeuse, chanteuse et productrice, Lady Leshurr sort sa première mixtape à l'âge de 14 ans.

L’Anglaise compte aujourd'hui plus d'une dizaine de projets à son actif et prépare actuellement son premier album. Elle surprend avec son flow vif à faire pâlir Nicki Minaj et autre Iggy Azalea.

DJ POSKA & THE BLOCKBANGERZ (FR)

(Sav Killz, Napoleon Da Legend, Aaron Cohen, Piffy Smalls) Légende vivante du DJing hexagonal, Poska s’applique depuis toujours à mettre en valeur le travail des MC’s, que ce soit sur la compilation Première Classe ou sur ses mixtapes What's the Flavor ? Pour HIP OPsession, il sera entouré de la crème des kickeurs de l'underground new-yorkais.

Salle Maxi - 22h > 4h - Carte Stereolux et adhérents Pick Up Production : 19 € Prévente 24 € - Guichet : 26 € Org. Pick Up Production

DIM . 28 FEV.

Villagers 1ÈRe partie ≈ FOLK ≈

Villagers (IE) : Conor J. O'Brien, jeune songwriter multi-instrumentiste et âme du groupe dublinois, s'en retourne, avec Darling Arithmetics, à ses amours originelles, celles d'une folk épurée, intimiste à souhait. Un album placé sous le triple signe de la sobriété mélodique, de la prouesse technique et de la noirceur narrative. L'émotion est palpable, sincère et affirmée parfaitement.

Salle Micro - 18h30 - Carte : 13 € Prévente : 17,60 € - Guichet : 18 €

MER . 2 MARS

VEN . 4 MARS

MER . 10 MARS

Von Pariahs Other Lives 1ÈRE partie

Release Party

Other Lives (US) : C'est à Portland que le

combo de Jesse Tabish a écrit et composé Rituals, et orné sa folk psyché de quelques textures pop qui enrichissent encore son univers mélodique - sans rien renier de ce qui fait son originalité : stratifications harmoniques et orchestrations luxueuses.

L'envoûtement n'a jamais été aussi tangible.

Salle Micro - 20h30 - Carte : 11 € Prévente : 15,60 € - Guichet : 16 €

MER 2 .

MARS

SOAK 1 partie ÈRE

≈ PERFORMANCE DANSE ≈

L’artiste multimédia montréalais Martin Messier et sa compatriote chorégraphe Caroline Laurin-Beaucage poursuivent leur collaboration autour de cette oeuvre radicale. Soak se présente comme une performance totale, mêlant danse, musique et lumière, figurant les errements et la dépersonnalisation. L'envoûtement est à la mesure du trouble suscité.

Salle Maxi - 20h - Cartes : 7 € Prévente : 11 €- Guichet : 13 € - Tout assis

JEU . 3 MARS

Afterworks ≈ DANCE IN THE HALL≈

Stop ! Débranchez l'ordi, éteignez vos smartphones et venez animer vos corps et balancer vos hanches ! Le collectif Abstrack vous propose de plonger dans un univers groovy, de vous laisser embarquer sur le dancefloor par une équipe de danseurs et de Djs. Un doux voyage dans les confins de la funky musique...Lâchez prise, c'est parti !

Hall / Bar - 18h30 - Gratuit

VEDETT

BlondI’s Salvation Johnny Mafia ≈ ROCK-POST PUNK ≈

≈ FOLK PSYCHÉ ≈

Petite Noir

(NANTES) : Von Pariahs, c'est l'aboutissement et le prolongement euphorique de tout ce que la new wave, la no wave et le shoegaze ont donné de vicieux, viscéral et frénétique, depuis The Jesus & Mary Chain et Gang of Four jusqu'à Artic Monkeys. Deuxième album pour les Nantais, deuxième chapitre de leur épopée rock.

Von Pariahs

: Le psychédélisme est une bête rampante qui ne rend jamais véritablement l'âme. Ce groupe nantais nous propose une messe bancale et stupéfiante et cite avec gourmandise J.C. Satán et Brian Jonestown Massacre. Une musique sacrée, revisitée et malaxée avec un vice certain.

THE BLONDI'S SALVATION

(NANTES)

Johnny Mafia (FR) : Sous influences Ramones, Ty Segall ou Jay Reatard, ce jeune quatuor fructifie aussi l’héritage des Ramones, du punk et du grunge : énergie garage, titres ramassés et balancés plein pot, ils accomplissent le prodige de base du rock’n’roll : vite et fort !

Salle Micro - 20h30 - Carte : 9€ Prévente : 13,60 € - Guichet : 14 €

SAM . 5 MARS

Water & Roche Breakbot / Darius Zimmer / Dabeull ≈ HOUSE FUNK ≈

Water & Roche : -Une rencontre entre Breakbot, qui nous présentera live son nouvel album, et Roche Musique, le label electro tourangeau qui monte et qui défend un son chill hérité des productions house des papes de la french touch. La relève.

Breakbot (FR) : Rythmes sautillants et groove

élastique, synthés alertes, horizons ensoleillés : en deux albums seulement, le Français a su imposer sa marque de fabrique, celle d'une electro-funk lumineuse et voltigeante, antidote idéal à la grisaille.

Darius (FR) : Inspiré par les sons funk et disco, Darius y ajoute de la complexité, ce qui le place aux côtés des producteurs les plus respectés du moment. :Musicien et artiste accompli, mais aussi et surtout enfant du funk, de la disco et de la soul, il s’est bâti un sacré univers. Il surprend avec ses notes funk, puissantes et colorées.

Dabeull

(FR)

: Zimmer élabore une house planante, moderne et colorée, et répand sa bonne humeur dans ses DJ sets, surprenants de justesse.

Zimmer

(FR)

Salle Maxi - 22h-4h - Carte : 19€ Prévente : 23,60€ - Guichet : 25 € Soirée interdite aux mineurs.

≈ ÉLECTROBEAT-AFROCOLD ≈

: Il a déjà vécu plusieurs vies de musicien ; a été adoubé par Mos Def et Spoek Mathambo ; vient de sortir son premier album solo dans lequel il s'amuse à dynamiter, à coups d'afrobeat, d'electro et de cold wave — entre autres —, les catégories habituelles. Petite Noir est le futur de la musique, sans freins ni frontières.

Petite Noir

(ZA)

VEDETT (FR) : Ex-trio devenu le projet de Nerlov, le fondateur et chanteur, VedeTT s’est établi dans l’univers de la pop électronique avec une spleen wave très personnelle et d’une sensibilité insolente. Une musique cold mais chaleureusement sincère, dans laquelle s’envelopper d’urgence.

Salle Micro - 20h30 - Carte : 8€ ou gratuit Prévente : 12,60 €- Guichet :13 €

SAM . 12 MARS

DIM . 13 MARS

TOIMOINOUS ≈ CINÉ-CONCERT JEUNE PUBLIC ≈

C'est le troisième ciné-concert de ces anciens membres de La Tordue, qui ont rassemblé un bric-à-brac d'instruments et déniché une poignée de courts-métrages d'animation qui se distinguent par leur richesse graphique et abordent, avec drôlerie et tendresse, la diversité des rapports humains.

Salle Micro - 16h - Tarif unique 4€ à partir de 3 ans

14 ET 15 MARS J’emmène ma maman à Stereolux :

TOIMOINOUS ≈ CINÉ-CONCERT JEUNE PUBLIC ≈

Eurofonik Fest-Noz System ≈ FEST-NOZ ≈

(FR) : Ce jeune groupe réunit une jeune chanteuse asturienne et trois musiciens bretons, qui explorent les points de rencontre de leurs cultures d'origine. Une chanson asturienne devient vite un laridé ou un an dro bretons. L'Europe en danse...

AMIEVA

(FR) : C’est une musique sauvage, où la cabrette s'ébroue sur des sons électroniques, alors que le banjo s’énerve et s’électrise. C’est décloisonnant, et surtout ça fait danser la bourrée aux moins hardis d'entre nous.

Si vous avez loupé la séance de la veille, il vous reste 2 jours pour venir voir le ciné-concert Toimoinous ! Une sélection de petits films d’animation croustillants, mis en musique par un célèbre duo de musiciens bidouilleurs. Rire et émotion assurés.

Salle Micro - 2 séances par jour. Séance de 10h : ouverte aux scolaires uniquement.

Séance de 14h30 : ouverte à tout public, crèches et scolaires - 3 € par personne sur réservation : inscription@stereolux.org

MAR . 15 MARS

SUPER PARQUET

: Marthe Vassallo, l'une des très grandes voix de Bretagne, et son compère Ronan Gueblez sont devenus en vingt ans l'un des grands classiques du festnoz. L'expression « musique à danser » prend ici tout son sens.

LOENED FALL

(FR)

KRISMENN & ALEM : Quand Alem, champion du monde de human beatbox 2015, rencontre Krismenn, chanteur traditionnel de langue bretonne, ça donne une musique survitaminée et une joute vocale incroyable.

Blues Pills White Miles ≈ HEAVY BLUES ROCK ≈

(FR)

MERCEDES PEÓN (FR) : Mercedes Peón nous offre

une performance solo radicale, généreuse et incantatoire. On aime le timbre de sa voix, ses danses primitives, ses berceuses, ses mélopées envoûtantes, son énergie et sa présence phénoménale sur scène.

(FR) : Trois femmes de caractère qui chantent la tradition musicale de l’Italie du Sud : Assurd, c’est une énergie incommensurable au service d’une polyphonie magnifique, âpre, déchirante.

ASSURD

Salle Maxi et Micro - 20h Prévente : 9 € (hors droits de location) Guichet : 12 € (hors droits de location) Org. Le Nouveau Pavillon & Stereolux

PAGE 11 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

Blues Pills (SE) : Combo cosmopolite établi à Öreborg, Suède, Blues Pills est adepte d'un heavy psyché qui, par l'entremise de la voix au pouvoir incantatoire de sa chanteuse, entretient la flamme d'un blues blanc envoûtant sur scène. Pour inoffensives qu'elles soient, ces pilules-là font un sacré effet.

(AT) : Une guitare, celle de Medina Rekic, et une batterie, celle de Lofi. Malgré ce minimalisme, le groupe autrichien a l’art de remplir l’espace. C’est un duo de sale stoner/blues-rock/dance qui sévit depuis 2011 et est dorénavant prêt à vous sauter au visage.

WHITE MILES

Salle Micro - 20h30 - Carte : 13 € Prévente : 17,60 €- Guichet : 18 €

16 MARS >10 AVRIL

VEN . 18 MARS

1024 CUBES

Naâman

≈ EXPOSITION ≈

Sara lugo

WALKING Cube et autres variations géométriques est une structure erratique,

un simple cube, à la fois désuet et futuriste, amené à la vie par une série d’agitations mécaniques. Quand il s’anime, il devient animal, grandit et rétrécit, se plie et s’entortille, suscite l’interprétation anthropomorphique. Sa forme et son mouvement semblent sans cesse questionnés de l’intérieur par une insondable fonction.

Plateforme Intermedia Tous les jours de 13h30 à 18h30 - Entrée gratuite

JEU . 17 MARS

NURSERY AVENUE Z CHOCOLAT BILLY

≈ REGGAE ≈

NAÂMAN (FR) : C’est avec des beats bien aiguisés, des mélodies chaloupées, des lyrics positifs et engagés que Naâman a su imposer sa patte : un mélange de reggae, hip-hop et soul plein de brio. On savoure une voix toujours plus sucrée qui sublime des rythmes à la fois doux et saccadés. Le futur du reggae français.

(DE) : Une voix atypique et envoûtante, un charme sans égal et un style reggae/soul au groove irrésistible : la jeune Allemande nous délivre un new roots de qualité. Laissez-vous charmer par la nouvelle voix du reggae féminin..

SARA LUGO

Salle Maxi - 20h Prévente : 23,90 € - Org. Get Up

VEN . 18 MARS

≈ NOISE-POP / ROCK GARAGE ≈

NURSERY (NANTES) : Nursery est un trio nantais

de toxic pop, accrocheur et direct, mais à tendance perverse. Cette essoreuse vous promet un set plein de romance, de violence et de paillettes. Courbatures garanties, élu produit de l'année.

CHOCOLAT BILLY ( FR) : Ils jouent depuis plus de

dix ans une musique un brin désaxée, sur des instruments qui craquent et qui tapent fort.

Imaginez un mélange entre Gang of Four, The Ex et un orchestre philharmonique sous champis. Ça vous semble dingue ? Tant mieux.

AVENUE Z (FR) : C’est l’association des indéboulonnables garageux de Magnetix et du bassiste de Catholic Spray. Guitare/ moog/fuzz/synthé : du post-garage sur fond post-apocalyptique - le post-ton est donné.

Salle Micro - 20h30 Prévente 6 € - Guichet 8 € - Org. L'Odeur du Poney

JEU . 17 MARS.

Rover Irina Von Brazil ≈ POP-BAROQUE ≈

Rover (FR) : Le personnage est à l'aune de la

musique qu'il compose, troublant mélange de flamboyance et de sensibilité farouche. Dans Let it glow, son deuxième album, il laisse éclater son talent d'écriture, servi par une voix juste et vibrante, et des compositions d'inspiration baroque et psyché.

Irina Von Brazil (NANTES) : Le quatuor nantais

pratique un rock tout en reliefs, contrastes et expansions mélodiques, passant de l'explosion sonore à l'accalmie réparatrice.

Entre Radiohead et Archive, son live porte l’alchimie du groupe sur le chemin d'une intensité à la fois belle et délicate, riche en émotions.

Salle Maxi - 20h - Carte : 17 € Prévente : 21.60 € - Guichet : 22 €

Clermont & Merveilles Pain-Noir Matt Low Youth Disorder

SAM . 19 MARS

GOÛTEZ ÉLECTRONIQUE !

BIENTÔT L’ÉTÉ !

C’est maintenant une institution, qui permet de patienter jusqu’aux beaux jours : le Goûtez Électronique revient pour sa quatrième édition hivernale. Les petits oiseaux migrent cette année dans la salle Maxi pour célébrer ensemble la musique dans sa version nocturne. Rendez-vous le 19 mars pour profiter d’un plateau exclusivement live, toujours accessible, toujours unique.

Salle Maxi - 22h > 4h Préventes : Early Birds - 15€ (hors frais loc) - Regular - 20 € (hors frais de loc.) - Soirée interdite aux mineurs.

MER . 23 MARS

Festival Les Femmes S’en Mêlent FRANÇOIZ BREUT Shilpa Ray gwenno

STEREOTRIP : Clermont & Merveilles : focus

≈ POP-ROCK ≈

Pain-Noir (FR) :Derrière ce drôle de sobriquet se cache François-Régis Croisier, connu auparavant sous celui de St. Augustine.

Auteur d'une folk intimiste et cousue main, le Clermontois mêle avec bonheur tout ce que la chanson et la folk indé offrent de meilleur, et qui pour lui sont pain bénit.

(FR) : Murat a écrit les textes de ses compos personnelles, gravées sur un premier EP au titre bravache (Banzaï) mais d'une justesse d'orfèvre, longue promenade entre chanson et rock indé US, tout en dépouillement et en simplicité feinte.

Matt Low

Youth Disorder (FR) :À eux quatre ils n'ont

pas l'âge de ma grand-mère et balancent leur rock (d’inspiration Arctic Monkeys) comme si leur vie en dépendait. Mais il ne faut pas s'y fier : la désinvolture cache le feu sacré.

Teenage kicks.

Deluxe Square System

≈ HOUSE-TECHNO ≈

≈ FOLK ≈

sur la scène de Clermont-Ferrand La tentation était trop grande de ne pas réitérer l'expérience rémoise d'échanges de groupes (rappelez-vous la Méthode champenoise en 2013). Cette fois-ci c'est Clermont-Ferrand et la Coopérative de Mai qui s'y collent, avec trois groupes et artistes confirmés ou en devenir, pour une soirée qui promet Clermont et merveilles.

JEU . 24 MARS

: C'est à Bristol, berceau du trip-hop, que Françoiz Breut s'en est allée enregistrer son sixième album en compagnie d'Adrian Utley, le guitariste de Portishead — affranchie de l'univers sombre et mélancolique de ses débuts, allant à présent son chemin au rythme de chansons pop d'une lumineuse sérénité, d'une joie à donner en partage.

Françoiz Breut

≈ ELECTRO-FUNK GROOVE ≈

(FR) : Leur enthousiasme communicatif ne se dément pas, et l'énergie débridée de leur electro-funk ultra groovy, aux accents jazzy et hip-hop, emporte le morceau haut la main. Les protégés aixois de Chinese Man et adorateurs de la moustache mettent le feu et font danser partout où ils passent.

Deluxe

Square System (NANTES) : Formé en 2012, le duo nantais (voix/ machine-claviers) s'inscrit dans une esthétique musicale dub/ digital/reggae avec une forte attirance pour le métissage musical, hip-hop et soul en tête.

Des vibrations positives, des basses lourdes et un vrai sens du groove.

Salle Maxi - 20h - Carte : 19 € Prévente : 23.60 € - Guichet : 24 €

VEN 25 MARS

The Intelligence MeatBodies the Dead marxists ≈ GARAGE PSYCHÉ ≈

(FR)

(US) : C'est toute la fougue, chahuteuse et foutraque, de l'esprit ressuscité du garage californien, tendance stoner et psyché, que l'on retrouve chez Meatbodies. Derrière leurs airs de branleurs interstellaires, ces quatre-là possèdent un savoir-faire insolent et l'assurance de vieux briscards.

Meatbodies

Shilpa Ray (US) : Elle a le tempérament et le

The Intelligence (US):

gwenno (GB) : Ex-chanteuse des Pipettes, la

Galloise Gwenno quitte, avec son projet solo, les refrains sixties pour leur préférer une pop atmosphérique et mélancolique, qui devrait percer le cœur des amoureux de Broadcast ou de Stereolab. Interprétées en gallois, ses chansons soyeuses nous touchent vraiment.

The dead Marxists (NANTES) : Jamais vraiment vivant, ni tout à fait mort, le quatuor nantais sort parfois de sa tombe pour répandre sa propagande garage/grunge/surf/shoegaze.

Son discours propose ce que tout bon politicien se doit de promettre : du bruit et de l’approximation !

Salle Micro - 20h30 - Carte :8 € Prévente : 12,60 € - Guichet : 13 €

Salle Micro - 20h30 - Carte : 8 € Prévente : 12,60 € - Guichet : 13 €

talent de composition des artistes d'exception, possède une voix expressive à souhait et une énergie sauvage qui fait merveille sur scène.

Armée de son harmonium, la New-Yorkaise est à l'aise partout, dans la ballade sombre et amère comme dans un rock garage trépidant. Nick Cave ne s'y est pas trompé, qui a signé sur son label le premier album de la demoiselle de Brooklyn.

Salle Micro - 20h30 - Carte : gratuit ou 6 € Prévente : 10,60 €- Guichet : 11 € PAGE 12 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

Le prolifique quatuor de Seattle mêle compositions lo-fi intenses (en digne héritier de Devo), pour un concentré extrême de postpunk, de rock garage nouvelle génération et de pop/new wave répétitive. Son univers tourné vers le « primitivisme » déploie une noirceur tendue et angoissante, soutenue par des vocaux saturés et la rudesse punk.

Du grand art.

VEN 25

MARS

General Elektriks

≈ CONCERTS ORGANISÉS PAR DES PRODUCTEURS PRIVÉS À STEREOLUX ≈

AGENDA ATELIERS

SAM 16 JANV

ARCHITECTOPHONE — Ou comment créer son propre instrument de musique

Ask After B ≈ ELECTRO FUNK HIP HOP ≈

avec trois fois rien : du papier, des logiciels en open source, un zeste d'habileté suffisent pour construire, dans un premier temps, une architecture de papier et « l'augmenter » grâce au mapping et à Processing; pour gérer ensuite la création sonore avec Pure Data – les participants peuvent même apporter leur propre instrument pour l'intégrer à leur création ! Voici, rien que pour vous et en avant-première, l'origamusical !

Une démonstration des différents instruments inventés aura lieu en fin d’atelier.

General Elektriks (FR) : Un silence de trois

années n'a en rien affecté son inspiration ni ses envies. Force est de le constater avec To be a stranger, quatrième album du Français qui poursuit son exploration d'un funk futuriste, où pop, jazz, soul et hip-hop sont passés à la moulinette electro dans une vertigineuse échappée.

Ask After B (Nantes) : Ex-Breakfast (funk-

rock), le quatuor nantais se tourne en 2014 vers des sonorités plus électroniques. Avec des influences allant de Phoenix à Prince en passant par Cassius ou Metronomy, AAB réussit le pari de faire groover la pop et chanter l’electro, pour un funk d’un nouveau genre.

20h - Salle Maxi Tarif : Carte : 18 € - Prévente : 22.60 €Guichet : 23 €

MAR 29

MARS.

Pas comme des loups

Birdy Nam Nam ≈ ELECTRO ≈

Salle Maxi - 20h - Tout assis - Gratuit

JEU 31 MARS.

Link_C - Seismic Aftershock Herman Kolgen

DU LUNDI 8 AU VENDREDI 12 FÉVRIER 2016 De 10h à 13h et de 14h à 17h 14/16 ans - 10 places > 80 €

SABATON

Salle Maxi - 20h Prévente : 27,50€ - Org. O Spectacles

MER 9 MARS.

Salle Maxi - 20h - Cartes : 5€ Préventes : 8€ / Guichet : 10€ - Tout assis placement libre

dessus : à l'aide d'un simple appareil photo numérique, Animome propose à des enfants de six/sept ans une initiation tout en douceur aux joies de l'animation.

Accompagnés de mamie ou papi, ces réalisateurs en culotte courte laissent libre cours à leur fantaisie, donnent corps à leurs rêveries. Un grand classique parmi les ateliers, ludique et intergénérationnel, qui chaque année ravit petits et grands !

DU LUNDI 15 AU VENDREDI 19 FÉVRIER 2016 De 10h à 12h 6 / 7 ans accompagné d’un grand-parent 14/16 ans - 10 places > 40 € (10 enfants + 10 grands-parents)

Collaboration artistique : Marie-Pierre Groud, réalisatrice de films d’animation, Nantes.

MAPPING — Basé sur la projection de vidéos sur des volumes dont elles

ARNO

jouent avec les reliefs, le mapping a considérablement élargi le champ des possibles numériques – sublimant les façades et les espaces, jouant des illusions d'optique (nos amis québécois appellent ça « projection illusionniste »). Pour peu que vous maîtrisiez un peu l’ordinateur et connaissiez des éléments en photo/vidéo, cet atelier vous permettra de créer collectivement une installation numérique grâce au logiciel libre Heavy M. Prêts ? Mappez !

Les productions réalisées seront présentées au terme de l’atelier.

≈ CHANSON ≈

(FR) : Le monde qu'Arno chante dans Je veux vivre, poignant blues urbain extrait de son nouvel album Human Incognito, est un beau monde, mais il n'existe pas. « C'est une utopie », avoue le chanteur, auteur et compositeur. « Mais il faut bien rester positif, hein ? Être négatif n'a jamais aidé à faire avancer les choses. Et moi, je veux avancer… »

Collaboration artistique : Zarlab, structure de production audiovisuelle et d’éducation artistique qui soutient la création audiovisuelle et plasticienne sous toutes ses formes (documentaires, films expérimentaux, fictions, clips…), Nantes.

ANIMOME — Imaginer et construire une histoire, mettre des images

≈ MÉTAL ≈

≈ PERFORMANCES ARTS NUMÉRIQUES ≈

Sa stature internationale est à l'aune de la formidable créativité des artistes québécois.

Le Montréalais présente trois performances audiovisuelles pour une même interrogation sur l'homme, son environnement et son devenir : urbaine et fragmentée avec Link_C (sur une adaptation du Quatuor n°2 de Philip Glass, interprétée par le quatuor Icare), tellurique avec Seismik, prospective avec Aftershock. Une expérience sensorielle, à coup sûr une profonde secousse.

d'écriture, le transmédia utilise tous types de supports – numériques, mais pas que – susceptibles de développer une histoire, de l'enrichir, de lui conférer une « épaisseur » qui accroche le lecteur, ou le public.

Il est question, dans cet atelier, de réseaux sociaux, de photo/vidéo, mais également de formes narratives plus traditionnelles : toutes au service d'une œuvre à inventer, à relayer et à anticiper, pour un résultat forcément unique !

MER 24 FEV.

Sabaton (SE) : Ces héros du heavy metal nordique dominent la partie depuis des années déjà. Ils proposent d’incroyables hymnes métal, emportés par des riffs surpuissants, une batterie violente, des chœurs addictifs, une voix dure mais mélodique et des solos uniques. Sabaton est une véritable machine de guerre, infatigable et sans peur.

Collaboration artistique : Mickaël Lafontaine, artiste numérique franco-canadien œuvrant dans le domaine du mapping et des animations interactives.

TRANSMEDIA — Élément incontournable des nouveaux modes

Salle Maxi - 20h Prévente : 27.80 € - Guichet : 28 € Org. Ospectacles

≈ PROJECTION - AVANT-PREMIÈRE ≈

Dernier documentaire en date du cinéaste et photographe Vincent Pouplard, ce moyen métrage (produit par les Films du Balibari) s'attache aux pas de jeunes jumeaux, dont il décrit avec justesse la trajectoire chaotique et l'irradiante vitalité, pour mieux éclairer nos regards et nos consciences.

DU LUNDI 8 AU VENDREDI 12 FÉVRIER 2016 De 14h à 17h 11/13 ans - 15 places > 15 €

Birdy Nam Nam (FR) De Paris à Osaka, de Moscou à Miami, les Birdy sévissent depuis 15 ans à grands coups de vinyles, de scratches et de sueur. Après quatre années d’absence, trois des figures emblématiques de l’electro à la française (Crazy B, Little Mike et DJ Need) refont surface avec un quatrième album.

Explicitement baptisé DANCE OR DIE !

de Vincent Pouplard

Pendant les vacances scolaires, Stereolux propose aux enfants et ados un panel d’ateliers. Ludiques et créatifs, ces ateliers permettent de découvrir ou d’approfondir une pratique.

ARNO

DU LUNDI 15 AU VENDREDI 19 FÉVRIER 2016 De 14h à 17h 11 / 13 ans > 50 € - 12 places

Salle Maxi - 20h - 30€ Org. K Productions PAGE 13 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

Collaboration artistique : Digital Essence, startup de la 104factory, incubateur du CENTQUATRE-PARIS. Créateur du logiciel Heavy M, qui a pour objectif de démocratiser le vidéo-mapping.

LABORATOIRE ARTS & TECHNOLOGIES DE STEREOLUX L’innovation par la création et les arts numériques

___Le Laboratoire Arts & Technologies rapproche artistes, entrepreneurs et chercheurs pour imaginer les usages innovants des technologies numériques : nouvelles écritures et contenus multimédias, expériences et scénographies interactives ou immersives, objets connectés.

Pour tout savoir sur nos événements, nos résidences, nos projets et nos dispositifs d’accompagnement : www.stereolux.org/laboratoire-arts-et-technologies

JOURNÉESDUCODECRÉATIF #3 : OPENFRAMEWORKS

CYCLE CODE CRÉATIF Les environnements de programmation utilisés dans le design et les arts numériques, au coeur des activités du Laboratoire depuis sa création, seront à l’honneur ce trimestre. L’occasion de découvrir ou d’explorer les différentes applications et les enjeux de ces outils protéiformes, avec en point d’orgue deux journées consacrées à openFrameworks, outil incontournable des artistes numériques.

WORKSHOP CHEVALVERT / STÉRÉO-SIGNES > DU MARDI 29 AU JEUDI 31 MARS - STEREOLUX & FABMAKE - TARIF PLEIN 30 € / RÉDUIT 15 €

De l’émergence de signes graphiques sur écran à leur fossilisation physique en Fablab. À partir d’une application proposée par le studio Chevalvert sous Processing, ce workshop proposera d’incarner, sous forme d’objets, une collection de signes graphiques sensibles à des capteurs (son, chaleur, pouls, etc.) grâce aux processus de matérialisation en fablab. L’objectif est de pouvoir créer une identité visuelle à la fois réactive et tangible. Ce workshop se déroulera en partie au sein du fablab nantais Fabmake pour la réalisation des objets-signes.

Avec Chevalvert

CONFÉRENCE - ESTHÉTIQUE ALGORYTHMIQUE > JEUDI 25 FÉVRIER 2016 - BÂTIMENT B - GRATUIT Quelle est l’influence du code sur les processus de conception au sein du champ des arts numériques ? Quels sont les liens entre les mathématiques et la création numérique ? Existe-t-il une esthétique algorithmique ?

Cette conférence traitera du code et des algorithmes, non pas comme des outils permettant uniquement de générer des œuvres, mais comme des matériaux porteurs d’une esthétique propre.

Avec : Gaëtan Robillard (artiste) et Nicolas Thély (professeur des universités en art, esthétique et humanités numériques)

CONFÉRENCE TECH’TIME - WEB CRÉATIF : PROJETS, DÉMARCHES ET OUTILS > JEUDI 3 MARS 2016 - BÂTIMENT B - GRATUIT Les allers-retours entre le Web et le code créatif sont de plus en plus courants, que l’on soit artiste, bidouilleur ou développeur.

Les langages de programmation Web se sont développés de manière exponentielle pour l'intégration de différents médias, l'agrégation et la diffusion de données, mais ils se sont aussi tournés, via le développement des objets connectés, vers l'électronique et la robotique. Face à l’émergence de ces nouveaux outils, l'écosystème Web pose des enjeux et des propos artistiques qui lui sont propres. Lesquels sont-ils ? Comment développe-t-on des projets artistiques avec des outils Web ?

Avec Bérenger Recoules (artiste)

CONFÉRENCE - LE DESIGN ENTRE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT > JEUDI 17 MARS 2016 - BÂTIMENT B - GRATUIT

Entre une recherche comprise comme une façon d’ouvrir des questions et une recherche à visée opérationnelle (R&D) visant à résoudre des problèmes par une « injonction à l’innovation et à la créativité », où situer le champ d’action du design ? Quel rapport à la technique entretenir avec des environnements numériques aux finalités multiples et contradictoires ?

Avec Anthony Masure (enseignant-chercheur en design)

PAGE 14 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

> MERCREDI 20 ET JEUDI 21 JANVIER - STEREOLUX Les JCC, troisièmes du nom, se penchent sur le cas d'openFrameworks, environnement de création numérique inspiré de Processing davantage élaboré encore. Elles se proposent donc de faire découvrir cet version numérique de la baguette magique, grâce à des invités prestigieux et à une série de conférences, de performances et de workshops.

PROGRAMME

EXPOSITION : DU MARDI 19 AU DIMANCHE 24 JANVIER, DE 11 H À 17 H - GRATUIT WeCode Expo “IF” première étape (par Jesse Lucas)

INTRO : MERCREDI 20 JANVIER, DE 14 H À 16 H - GRATUIT Conférence d’ouverture par Zachary Lieberman Keynotes

WORKSHOPS DÉBUTANTS : MERCREDI 20 JANVIER, DE 16 H À 18 H - GRATUIT Avec Martial Geoffre-Rouland, Germain Aubert, Laurent Malys...

HAPPENING :

MERCREDI 20 JANVIER, 20 H - GRATUIT

Avec Zachary Lieberman, Freeka Tet...

WORKSHOPS INITIÉS : JEUDI 21 JANVIER, DE 10 H À 17 H - GRATUIT OU 15 €

avec un repas Avec Zachary Lieberman, Kyle McDonald, Martial Geoffre-Rouland et Elliot Woods.

APÉRO CODE CRÉATIF : JEUDI 21 JANVIER, DE 18 H 30 À 22 H 30 - GRATUIT

Présentation de projets et échanges informels

SESSIONS DU CODE CRÉATIF

le rendez-vous hebdo de l’expérimentation numérique > TOUS LES MERCREDIS SOIR,

DE 18 H 30 À 21 H 30 À PARTIR DU 7 OCTOBRE 2015 PLATEAU MULTI - GRATUIT Dans un esprit d’apprentissage et de projets communs au croisement du code, de la création et de l’électronique, créez vos propres objets connectés, vos applications, vos installations interactives !

CONCERT / EUROFONIK / SAMEDI 12 MARS / SALLES MAXI & MICRO

LA MEMOIRE DANS LA PEAU� __MONDIALISATION NE RIME PAS FORCÉMENT AVEC UNIFORMISATION, CE QUE NOUS PROUVE EUROFONIK, FESTIVAL DÉDIÉ AUX MUSIQUES POPULAIRES EUROPÉENNES DANS TOUTE LEUR DIVERSITÉ, ET DONT LA QUATRIÈME ÉDITION PASSERA PAR STEREOLUX. RENCONTRE AVEC SYLVAIN GIRAULT, DIRECTEUR ARTISTIQUE D’UN ÉVÉNEMENT OÙ LES MUSIQUES TRADITIONNELLES N’ONT JAMAIS SONNÉ SI ACTUELLES. / Matthieu Chauveau Eurofonik : Amieva + Super Parquet + Loened Fall + Mercedes Peón + Assurd + Krismenn & Alem samedi 12mars, 20 h - salles Maxi & Micro

À l’appellation « musique traditionnelle », vous préférez celle de « musique trad’actuelle ».

Pourquoi ?

La musique traditionnelle fait référence à une civilisation européenne paysanne aujourd'hui révolue, mais également au mouvement revival folk des 60’s, où des jeunes, dans le sillage de Pete Seeger, se sont intéressés de nouveau à ces musiques oubliées en se les réappropriant avec modernité. C'est l'idée de prendre dans ces langages musicaux-là qui fait sens pour nous aujourd'hui.

Beaucoup des artistes d’Eurofonik mélangent les musiques traditionnelles au rock ou à l’electro.

Pourquoi cela fonctionne-t-il si bien ?

Parce que ces musiques sont essentiellement rythmiques, comme les musiques traditionnelles. Elles ont aussi cette relative simplicité dans l’écriture. Si tu transcris les chansons des Rolling Stones sur partition, c’est un peu chétif… Par contre, les faire sonner comme ils les font sonner, là c’est très très dur. Il y a un phrasé, un feeling, un style à avoir dans l’interprétation. C’est pareil pour les musiques traditionnelles.

Les artistes qui vous intéressent ne se cantonnent donc pas au répertoire traditionnel ?

Non ! Ils ont appris le répertoire et les codes comme un jazzman apprend les chorus de Coltrane, ou comme un métalleux s’entraîne sur AC/DC. Ensuite, comme tout artiste, ces musiciens créent leur propre langage. Et sans forcément vouloir être les porte-drapeaux d’une culture. Quand on voit une artiste comme Mercedes Peón, qui jouera à Stereolux, on ne se demande pas si elle est porteuse de la tradition du chant galicien. On s’en fiche. Elle déchire, point.

Comment se portent les musiques traditionnelles au XXIe siècle ?

L’offre est très riche et très diverse. Avec Internet, on n’a jamais été autant bombardé de sources sonores.

Les jeunes musiciens puisent sans limites. J’ai reçu il y a quelques jours le disque d’un groupe étonnant, qui mélange les musiques irlandaises et italiennes, avec un côté folk radical. Je n’avais jamais entendu ça ! Internet a changé pas mal de choses, notamment sur la question de la légitimité du lieu de naissance. Plus besoin d’être Breton pour faire de la musique bretonne, par exemple, même si ce n’est pas nouveau : Érik Marchand, référence de la musique bretonne depuis les années 80, est originaire de… Neuilly-sur-Seine.

interview CONCERT / LE BEAU LABEL | MORR MUSIC / FENSTER / ALOA INPUT / SLOW STEVE / JEUDI 11 FÉVRIER - SALLE MICRO

A LA VIE, A LA MORR __À LA FOIS UNE SUCCESS STORY ET LA DÉFINITION D'UNE ESTHÉTIQUE, LE LABEL BERLINOIS MORR MUSIC EST RICHE D'UN CATALOGUE QUI VA DOUCEMENT SUR SES CENT CINQUANTE RÉFÉRENCES. DE MÚM À POSTAL SERVICE, DE LALI PUNA À FENSTER, DE THE NOTWIST À SLOW STEVE, UNE AVENTURE MARQUÉE AU SCEAU D'UN GOÛT ASSURÉ ET INSPIRANT. RENCONTRE AVEC THOMAS MORR, CRÉATEUR ET DIRECTEUR ARTISTIQUE DU LABEL. / Guillaume Gwardeath Quelle est la nature de ton investissement personnel je travaille avec eux, ne serait-ce que par le biais de la dans la ligne artistique du label ?

La décision de travailler avec tel ou tel artiste est fondamentale pour moi. Il ne s'agit pas pour autant d'une relation exclusive en tête-à-tête, ne serait-ce que parce que les sorties telles que nous les concevons sont très longues à mettre en œuvre. Quand un projet se concrétise, je suis souvent déjà passé à autre chose.

Autre point important : j'aime l'idée que les artistes aient une vie personnelle. C'est pourquoi je ne mets jamais la pression à mes artistes préférés pour de nouvelles sorties.

S'ils ne respectaient pas leur vie personnelle, je crois que je ne les aimerais pas autant !

Est-ce que tu gardes toujours un œil attentif sur le paysage musical de ton pays ?

Je ne me considère pas comme un observateur du répertoire national de quelque pays que ce soit. Mais c'est vrai que la plupart des Allemands que j'apprécie,

distribution. C'est le cas du label Faitiche par exemple, ou d'Alien Transistor, le label des Notwist.

On parle encore de label « electronica » à propos de Morr Music, même s'il est évident que son univers va bien au-delà des frontières du genre...

C'est vrai que ça va faire quasiment une dizaine d'années que le terme d'«electronica » ne fonctionne plus vraiment pour nous décrire. Ceci dit, c'est un type de son que j'aime toujours, et il y a encore de nouvelles sorties qui entrent dans cette catégorie. Je dirais même que c'est celle que je préfère tant elle m'évoque de bons souvenirs ! Un projet comme Orcas me colle de purs frissons.

Mais honnêtement, je ne me soucie pas trop des étiquettes. Je me soucie plus du choix des artistes en tant qu'individus.

Concert - Jeudi 11 Février 20h30 - Salle Micro - Le Beau Label | Morr Music : Fenster / Aloa Input / Slow Steve PAGE 15 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

FRANCE-JAPON CHOC DES CULTURES ?

DAITO MANABE ET MOTOI ISHIBASHI (PARTICLES, 2012), RYOICHI KUROKAWA (MOL, 2012), HIROAKI UMEDA (SPLIT FLOW, INTENSIONAL PARTICLE, 2014 ET 2015)… LES ARTISTES NUMÉRIQUES JAPONAIS SONT DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES À L’HONNEUR À STEREOLUX, ET TOUT PARTICULIÈREMENT LORS DE SON FESTIVAL MAISON, SCOPITONE. LES LIENS AVEC L’ARCHIPEL ASIATIQUE NE SE LIMITENT POURTANT PAS À LA PRÉSENTATION D’ŒUVRES JAPONAISES À NANTES. STEREOLUX ENTRETIENT DES RELATIONS PRIVILÉGIÉES AVEC QUELQUES ARTISTES ET ORGANISATIONS : L’INSTITUT FRANÇAIS DE TOKYO, LA MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS, RHIZOMATIKS STUDIO, RÉCEMMENT LE AMIT FESTIVAL. SAMSON SYLVAIN, RESPONSABLE DU SERVICE ARTISTIQUE DE L’INSTITUT FRANÇAIS, A D’AILLEURS INVITÉ SCOPITONE À SE JOINDRE À L’ÉLABORATION DE LA CINQUIÈME ÉDITION DE DIGITAL CHOC, SON FESTIVAL DES CULTURES NUMÉRIQUES. IL NOUS ÉCLAIRE SUR LES RELATIONS ARTISTIQUES DE DEUX PAYS SI DIFFÉRENTS, MAIS SI ADMIRATIFS L’UN DE L’AUTRE. / Matthieu Chauveau Pourquoi avoir invité Scopitone à participer à Digital Choc 2016 ?

Digital Choc est un festival encore assez jeune, mais qui a déjà beaucoup évolué. D’une exposition présentant plusieurs artistes, principalement dans les murs de l’Institut français de Tokyo, il s’est développé dans divers lieux et a multiplié les partenariats et les collaborations. Il se veut aussi désormais une plateforme franco-japonaise permettant de créer de nouveaux projets, de construire des passerelles entre des festivals, des structures et des artistes, français et japonais. Scopitone semblait donc un partenaire naturel dans la mesure où c'est un festival qui possède des liens forts avec le Japon, pour avoir déjà fait venir de nombreux artistes japonais de premier plan. Digital Choc a également lancé un prix pour la jeune création numérique depuis cette année, et voulait compter sur l’expertise de Scopitone pour accueillir et présenter au mieux la nouvelle création japonaise.

Un a priori voudrait que le Japon soit plus novateur que la France en termes de cultures numériques. Est-ce vrai ?

Dans une certaine mesure. Il y a en particulier au Japon un rapport beaucoup plus décomplexé à la technologie et aux machines. Les Japonais ont sans doute moins de résistance que nous à cohabiter ou à échanger avec des robots. C’est aussi, bien sûr, une orientation politique du Japon, pour résoudre la question du vieillissement de sa population, mais cela repose également sur un rapport différent à l’inanimé, ou plutôt aux objets à qui l’on pourrait attribuer une âme. C’est particulièrement manifeste dans le phénomène que représente la chanteuse virtuelle Hatsune Miku, qui déplace les foules ! En France, on a une approche beaucoup plus critique vis-à-vis de la technologie, ce qui est très sain, mais ce qui peut parfois être un frein, ou qui fait en tout cas emprunter d’autres voies.

Ceci dit, la « novation » n’est heureusement pas le seul critère dans l’art, et les arts numériques eux-mêmes sont traversés par ce retour critique sur la technologie. C’est ce qui les rend passionnants et les différencie de l’industrie du divertissement.

© Mathieu le Dude

En tant que Français vivant et travaillant au Japon, percevez-vous un rapport à la culture différent dans les deux pays ?

L’une des principales différences que j’entrevois est fortement liée au contexte économique de la culture et aux politiques culturelles dans les deux pays. Au Japon, où la culture est très peu subventionnée, le rapport au privé est beaucoup plus décomplexé qu’en France. On y observe, souvent par nécessité bien sûr, des liens plus fréquents entre les artistes et le secteur privé. Les travaux de commande offrent des revenus qui permettent de prolonger et de financer des recherches plus personnelles. Les mondes artistique et privé sont plus perméables et ceci, sans jugement de valeur, influe beaucoup sur la création et les modes de production. Ceci explique que l’offre culturelle soit également dictée par des considérations économiques plus fortes et soit plus proche du divertissement auquel le public est du coup plus sensible, tandis que les occasions de se confronter à l’art contemporain sont moins fréquentes qu'en France.

D’un point de vue artistique, ces deux pays s’intéressent-ils l’un à l’autre ?

Beaucoup, je pense. Même si cet intérêt mutuel est à géométrie variable et fluctue en fonction des époques et des médias. La culture française garde une aura incroyable au Japon, mais reste parfois cantonnée à la peinture impressionniste, à la Nouvelle Vague ou à la chanson française des années 60/70. La mission de l’Institut français est justement de promouvoir la création contemporaine, et un festival comme Digital Choc se veut l’occasion de présenter au Japon cette vitalité dans le domaine des arts numériques. De l’autre côté, on a vécu plusieurs « japonismes » en France, à la fin du XIXe siècle en peinture, à la fin du XXe pour le cinéma et l’animation. Il y a une fascination chez les Français pour l’art japonais en général, mais les artistes numériques japonais sont encore peu connus dans l’Hexagone. Pourtant, une nouvelle génération émerge actuellement, passionnante, et Scopitone est l’un des principaux festivals en France à en témoigner.

PAGE 16 ~ STEREOLUX MAGAZINE ~ NUMÉRØ QUINZE

PERFORMANCE DANSE / SOAK / MERCREDI 2 MARS / SALLE MAXI PERFORMANCE / HERMAN KOLGEN / JEUDI 31 MARS / SALLE MAXI

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VIVE LE QUEBEC NUMERIQUE !

LA SCÈNE NUMÉRIQUE QUÉBÉCOISE EST SOUVENT COMPARÉE, À RAISON, À UN VIVIER INTARISSABLE. STEREOLUX, DANS LA LIGNÉE DES TRIMESTRES PRÉCÉDENTS, INVITE PLUSIEURS ARTISTES-RÉFÉRENCES DE CETTE SCÈNE PROLIFIQUE. UN RAPIDE COUP D’ŒIL DANS LE RÉTROVISEUR DES SAISONS PASSÉES ET QUELQUES QUESTIONS À L’ARTISTE MONTRÉALAIS HERMAN KOLGEN, AUTEUR DE TROIS PERFORMANCES PRÉSENTÉES LE 31 MARS, SUFFISENT À SAISIR LA DURABLE EMPREINTE QUÉBÉCOISE SUR LES ARTS NUMÉRIQUES. / Adrien Cornelissen

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erre de villégiature et d’immigration, le Québec jouit depuis une dizaine d’années d’une réputation élogieuse. Libre et décomplexée... tels pourraient être les adjectifs donnés par ceux qui ont goûté à l'effervescence de la Belle Province. Les arts numériques, représentatifs de cet état d’esprit, ont donc vu naître une génération d’artistes talentueux, s’affranchissant des carcans disciplinaires. Là-bas les créateurs ne se préoccupent plus de savoir ce qui est numérique : ils défrichent, triturent et mélangent les médiums.

C’est sans doute ce goût commun de l'expérimentation et de l'inattendu qui a poussé Stereolux à tisser des liens étroits avec le Québec.

Conséquence, pas moins d’une dizaine d’artistes emblématiques de cette scène y ont déjà présenté des travaux hors normes. Qu’il s’agisse des fascinantes toupies lumineuses et sonores de Myriam Bleau (Soft Revolvers, Scopitone 2015), des menaçants exosquelettes robotiques de Louis-Philippe Demers et Bill Vorn (Inferno, mars 2015) ou des objets quotidiens - machines à coudre ou projecteurs - détournés en orchestre mécanique par Martin Messier (Sewing Machine Orchestra, Scopitone 2011 / Projectors, Scopitone 2015), toute création québécoise interpelle et marque profondément les esprits.

Le filon semble inépuisable et l’œuvre du Montréalais Herman Kolgen, à elle seule, s'apparente à une mine d’or. Cocréateur avec David Letellier d’Eotone, installation cinétique et sonore matérialisant les données météorologiques de Montréal (Elektra), du Québec (Le Mois Multi), de Rennes (festival Maintenant) ou encore de Nantes

(Scopitone 2014), l’artiste présente, le 31 mars, Link.C, Aftershock et Seismik, trois performances audiovisuelles époustouflantes. L’occasion pour ce virtuose d’expliquer son travail et de poser un regard sur la scène québécoise.

Herman, les Nantais vous connaissent grâce à l’installation Eotone. Comment décririez-vous votre travail ?

Mon propos porte sur le rapport des êtres vivants aux territoires, et vice-versa. Avec Eotone je m’intéressais à une échelle planétaire en reliant quatre grandes métropoles. Néanmoins, mon œuvre se focalise parfois sur un cadre microscopique, quasi invisible, comme Dust [performance sur le changement d’état de la matière, N.D.L.R.]. Ce travail prend forme à travers des performances audiovisuelles et des installations dans lesquelles je cherche à inclure le public.

Link.C, Aftershock et Seismik sont trois performances présentées le 31 mars. Un mot sur cette soirée ?

Ces performances audiovisuelles peuvent être vues comme un triptyque. Chacune traite à sa façon du rapport entre le territoire et l’humain.

Link.C s’inspire d’une composition de Philip Glass pour une pièce de Samuel Beckett. Dans cette dernière, un vieil homme se remémore ses relations affectives. J’ai voulu retranscrire ce projet dans un

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contexte urbain en évoquant toutes les connexions qui y passent. Aftershock traite du post-nucléaire avec une vision d’anticipation sur la pollution.

L’esthétique en noir et blanc évoque un monde recouvert de cendres. Enfin, Seismik propose une lecture des fréquences terrestres et sismiques.

Depuis plusieurs saisons, Stereolux invite une multitude d’artistes québécois. Quel regard portez-vous sur cette scène foisonnante ? À l’époque, j’étais l’un des premiers à m'emparer des outils numériques. Aujourd’hui, au moins trois générations - la mienne, celle de Martin Messier ou de Nicolas Bernier, et celle fraîchement sortie des formations artistiques - vivent le numérique quotidiennement. Plus personne ne voit la nécessité de faire de l’art numérique. Nous faisons de l’art imprégné par un environnement actuel. Il y a ici une grande liberté. Par ailleurs, je pense que la culture locale est unique par son ouverture et ses influences. À Montréal, il y a beaucoup d’artistes canadiens, américains ou français. On dit même parfois que 50% de ses habitants sont des artistes. Une légende ?

Soak / Martin Messier & Caroline LaurinBeaucage - mercredi 2 mars, 20 h - salle Maxi Link.C, Aftershock, Seismik / Herman Kolgen jeudi 31 mars, 20 h - salle Maxi

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CONCERT - DU 2 AU 27 FÉVRIER / SALLE MAXI - 20H / FESTIVAL HIPOPSESSION : BIG FLOW & OLI / OXMO PUCCINO / ONYX /HUSTLA / LADY LESHURR…

CONCERT - VENDREDI 18 MARS - SALLE MICRO - 20H30 / STEREOTRIP : CLERMONT & MERVEILLES AVEC PAIN NOIR + MATT LOW + YOUTH DISORDER

CLERMONT & MERVEILLES THE SOUND OF SILENCE

__DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES DÉJÀ, LE FESTIVAL NANTAIS HIP OPSESSION PROUVE QUE LES MANIÈRES DE VOIR ET D’ENTENDRE LA CULTURE HIP-HOP SONT MULTIPLES, EN OUVRANT GRAND SES PORTES AUX PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP, ET TOUT PARTICULIÈREMENT AUX SOURDS ET AUX MALENTENDANTS. / Matthieu Chauveau Tout commence en 2007, quand l’artiste chansigne Laëtitia Tual vient frapper à la porte de Pick Up Production, l'association organisatrice du festival HIP OPsession. Fan de hip-hop, la jeune Nantaise propose ses services pour rendre le festival accessible aux sourds et aux malentendants. Un vrai pari pour un événement qui, s’il fait la part belle à la danse et aux arts visuels, n’en demeure pas moins une affaire de (gros) son ! En découvrant le chansigne, l’équipe de HIP OPsession comprend que la musique est, contrairement aux idées reçues, tout à fait accessible aux sourds. Pierrick Vially, en charge de l’action culturelle du festival : « Le chansigne, c’est une vraie discipline artistique qu’il faut différencier de la langue des signes française (LSF) comme on différencie, pour les entendants, le chant du parler. » L’accessibilité aux sourds et aux malentendants, à HIP OPsession, n’est pas camouflée dans de discrets espaces réservés à un public jugé différent. Avec les battles internationales de danse hip-hop, au lieu unique, elle s’affiche même sur écrans géants, ceux qui retranscrivent en LSF l’ambiance sonore de l’événement. Pour l’édition 2016, l’équipe du festival a décidé de mettre les bouchées doubles en présentant un véritable concert bilingue chansigne/rap, au Ferrailleur. Laëtitia Tual y partagera la scène avec le rappeur Radikal MC, lui-même né de parents sourds.

Tout aussi surprenant : la mise en place de mobiliers vibrants sur lesquels « on pose les mains ou les pieds pour ressentir physiquement la musique », précise Pierrick Vially. HIP OPsession s’impose donc, peu à peu, comme un rendez-vous idéal pour la communauté sourde. Mais alors, le handicap ne se conjugue-t-il ici qu’au singulier ? « Non, bien sûr. On cherche de plus en plus à tendre vers une accessibilité universelle. » En témoigne le premier concert en audiodescription du festival.

Et pas n’importe lequel, celui de la tête d’affiche Oxmo Puccino, le 21 février à Stereolux. « Des casques seront à disposition des aveugles et des malvoyants pour leur permettre de s’imprégner de l’ambiance du concert, de sa magie. »

__TROIS DE NOS GROUPES NANTAIS (VON PARIAHS, BANTAM LYONS ET LENPARROT) VONT S'EN ALLER DANS UN CLERMONT QUI DÉTONNE LE 18 MARS. TOUT CELA DANS LE CADRE D'UN ÉCHANGE ENTRE LA COOPÉRATIVE DE MAI ET STEREOLUX. CAR LES CLERMONTOIS FONT PREUVE D'UNE INVENTIVITÉ RARE. CETTE VITALITÉ EST INCARNÉE PAR LA COOPÉ. FRANÇOIS AUDIGIER, QUI TRAVAILLE À L'ACTION CULTURELLE, NOUS DRESSE UN PORTRAIT DES LIEUX. / Lyonel Sasso Comme Nantes, Clermont a dû se réinventer. Trouver l'inspiration dans ses propres murs, son propre passé. La musique peut aussi bien se développer dans un ancien chantier naval que dans un bâtiment de l'entreprise Michelin.

François Audigier est un passionné. Volcanique, son flot de paroles est sans limite. Surtout lorsqu'il faut raconter Clermont et l'aventure de la Coopérative de Mai : « À la base, le bâtiment qu'occupe la Coopé, c'était une coopérative, une sorte de supermarché pour les ouvriers. Puis, au début des années 80, cela s'est ouvert au tout public. Ça semblait donc logique de prendre comme nom la Coopérative. C'est aussi un clin d'œil à nos collègues : à la Laiterie, par exemple, ou encore au Transbordeur. » Cet acte de naissance, François Audigier l'explique également par une volonté des pouvoirs publics : « L'histoire débute en 1995, lors du duel entre Roger Quilliot et Valéry Giscard d'Estaing. Roger Quilliot, sous la pression associative et sous celle de quelques membres du Parti Socialiste, va répondre à toute une partie de la jeunesse, en annonçant une salle de concerts à Clermont, prenant comme exemple le Transbordeur, à Lyon. » L'homme politique tiendra parole. Une fois le complexe achevé, il a fallu baptiser une rue attenante.

Pris de court, le délégué à la Jeunesse de l'époque et actuel maire de la ville, Olivier Bianchi, se décidera pour Serge Gainsbourg ! Depuis, nombre d'artistes ont repris au moins une chanson du grand Serge lors de leurs concerts. Les souvenirs d'une prestation épique d'Alain Bashung affluent forcément.

Ces anecdotes savoureuses (François Audigier en a mille à raconter) sont inscrites dans un panorama fort en émotions. Cet horizon est composé de volcans jamais véritablement endormis, d'un film de Rohmer, de lacs et de la gueule burinée de Jean-Louis Murat. Tout cela, forcément, inspire. « La nature est une grande inspiratrice ici, la scène folk a été fortement imprégnée. Murat y est pour beaucoup également. C'est vrai qu'en un quart d'heure, tu passes des volcans à une baignade dans un lac… » Finalement, pour François Audigier, Clermont ressemble à une île : l'Islande. Et comme chez nos amis nordiques, la population multiplie les trouvailles et les créations. Un splendide terreau d'indépendance, même si des projets restent encore à accomplir. « Il nous manque encore des labels, des éditeurs et des relayeurs concernant la musique et sa diffusion. » Décidément, à Clermont, l'imagination a pris le pouvoir.

STEREOTRIP : CLERMONT & MERVEILLES - Vendredi 18 mars Salle Micro - 20h30 - Pain-Noir / Matt Low / Youth Disorder

Festival Hipopsession - du 2 au 27 février / Salle Maxi - 20h / Festival hipopsession : Big Flow & oli / Oxmo puccino / onyx /hustla / lady leshurr…

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Stereolux est un projet artistique et culturel qui se consacre à la diffusion des oeuvres, le soutien à la création, la sensibilisation et l'innovation dans les domaines des arts numériques, des musiques actuelles et des cultures qui y sont associées.

Toute l'année, concerts, spectacles multimédia, expositions, ateliers de découvertes et de pratique, workshops professionnels, conférences, tables-rondes, festivals, résidences d'artistes...sont proposés . Ces activités s'adressent à de nombreux publics (spectateurs, pratiquants, scolaires, jeune public, professionnels et étudiants du numérique, étudiants, publics empêchés… de 18 mois à 77 ans )

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Pôle Arts Numériques : Cédric Huchet, Yeliz Ozen, Martin Lambert, Boris Letessier.

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Mise en page : www.solexgraphisme.fr / Relecture : Wilfried Péribois Impression : Imprimerie Allais / Tirage : 20 000 exemplaires.

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