Sport Together e-Magazine | No. 28 | Mars 2021

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EN OUVERTURE

Visite de Courtoisie

Le ministre la Haut-Co Nandini Sin dernier au

MADE IN INDIA N

andini Singla, Haut-Commissaire de l’Inde à Maurice, a rendu une visite de courtoisie à Stephan Toussaint, ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, dans l’aprèsmidi du 8 mars dernier.

Cette visite au siège du ministère à Port-Louis est qualifiée de symbolique à plus d’un titre dans la mesure où elle coïncidait avec la Journée internationale de la Femme.

Lors de cette rencontre, la diplomate indienne a exprimé sa satisfaction au ministre Toussaint, des relations cordiales de longue date qui existent entre l’Inde et l’île Maurice. Elle a également dit son appréciation quant aux intérêts grandissants concernant la collaboration entre le haut-commissariat indien à Maurice et le

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ministère de l’Autonomisation de la Jeu (MAJSL).

Les principaux points abordés lors de l renforcement de la coopération entre le développement axé sur la jeunesse, les Il a également été question que dix jeu participer à la célébration de la Fête na coût d’une telle participation sera entiè gouvernement de la Grande Péninsule.

Le ministre et son invitée ont par ailleu le protocole d’accord, signé en 2012, e commissariat de l’Inde.

e Stephan Toussaint et ommissaire indienne à Maurice, ngla, lors de leur rencontre le 8 mars Citadelle Mall, à Port-Louis.

unesse, des Sports et des Loisirs

leurs discussions sont le es deux entités en matière de sports et les loisirs. unes Mauriciens soient invités à ationale indienne en 2022. Le èrement pris en charge par le . urs jugé nécessaire de revisiter entre le MAJSL et le haut-

Édito

Passage de témoin L

’athlétisme mauricien est entré dans une nouvelle ère avec l’accession du jeune Paramasiven Sammynaden (32 ans), ancien coureur de demi-fond, au poste de président de l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA), succédant ainsi à un dirigeant de la trempe de Vivian Gungaram.

Ce passage de témoin, d’une génération à l’autre, envoie une lueur d’espoir quant à la pérennité de la discipline. Quelle que soit la voie – élection ou nomination – par laquelle le double médaillé d’argent du 1 500m des JIOI de 2011 et 2015 a accédé au poste suprême de l’AMA, il devra maintenant faire ses preuves. Pour l’immédiat, ce sera la formule « learning by doing » qui va être appliquée en attendant qu’il impose graduellement son rythme. Être président est une chose. Mais c’en est une autre de bien l’assumer. Il est regrettable de constater que certains ambitieux comme pas deux ne découvrent jamais le vrai sens du rôle et des responsabilités qui vont de pair avec un tel poste.

Bien que le nouveau président de l’AMA connaisse l’environnement de la discipline, étant lui-même ancien athlète de l’équipe nationale, actuel président du Gymkhana Vacoas Athletics Club et vice-président de la commission des athlètes de l’AMA, ce n’est hélas pas suffisant pour prendre la pleine mesure de l’administration d’une telle association, de surcroît dans une discipline telle que l’athlétisme.

Néanmoins, le nouveau président part avec un léger avantage. Il sera entouré de membres du comité qui ont une longue expérience et une bonne connaissance en termes de management de la discipline.

Un challenge se présente pour le président de l’AMA. C’est à lui maintenant de se montrer à la hauteur de sa tâche. Il sera de toute évidence suivi par des jeunes qui aspirent eux aussi un jour à servir leur fédération ou leur association.

Dans cette perspective, Paramasiven Sammynaden peut être un élément catalyseur pour démontrer que même en étant jeune, on est capable d’assumer de lourdes responsabilités. Et que « l’avenir appartient à une jeunesse consciente » peut ne rester qu’une simple expression souvent utilisée par certains mais sans donner la possibilité aux jeunes de s’exprimer au moment voulu.

Il appartient maintenant au nouveau président de l’AMA de savoir, à son tour, comment gérer les opérations à un rythme convenable sans non plus prendre le melon ou se faire marcher sur les pieds tout en restant attentif aux conseils de ses aînés et en les respectant.

Et surtout d’être rusé comme un renard quand il le faut afin de déjouer de potentielles influences de loups, toujours affamés surtout lorsqu’il s’agit du pouvoir, rôdant autour de l’AMA. Danielo Ramsamy

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COVID-19

Campagne vaccinale

Des athlètes reçoivent leur première dose de Covaxin

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vaccination après avoir reçu leur première dose du vaccin indien. « Je pense qu’il est important de se faire vacciner pour contrer la pandémie. J’encourage les athlètes à en faire de même afin de se mettre à l’abri et protéger, par là même, leur entourage », a déclaré à Sport Together Christianne Legentil, présidente de la Commission des athlètes du Comité olympique mauricien.

C’est au gymnase Pandit Sahadeo à Vacoas qu’elle s’est rendue pour recevoir sa première dose de vaccin.

Richarno Colin, Merven Clair (boxe), le badiste Julien Paul, l’haltérophile Roilya Ranaivosoa, Mathieu Marquet, Tessa Ip Hen Cheung (natation), Roberto Michel et Noemi Alphonse

ans le cadre de la campagne vaccinale liée à la Covid-19, une douzaine d’athlètes, la plupart sociétaires de la High Level Sports Unit, ont reçu leur première dose de Covaxin le 22 mars dernier à Port-Louis et à Vacoas.

Dans une déclaration lors de la séance parlementaire du 23 mars, Stephan Toussaint, ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, a laissé entendre que le vaccin n’est pas obligatoire, mais est toutefois recommandé.

Les athlètes ont pour leur part suivi les « recommandations reçues » pour se faire vacciner afin de se protéger contre le virus. Comme le veut la tendance, ils ont montré fièrement leur carte de

(handisport) ont notamment répondu présents pour cet exercice. Ils devront retourner de nouveau au centre de vaccination le 19 avril pochain pour la seconde dose.

Directeur de publication Danielo Ramsamy

STAY SAF E

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Graphic designer Christopher Arsenius

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Annual Sports Festival Mauritius

Le boxeur Richarno Colin, le premier athlète icien qualifié pour les JO de Tokyo, se faisant cciner au gymnase Pandit Sahadeo, à Vacoas.

publié par

Sports Consulting & Communications

18, rue Volcy Pougnet, Port-Louis 5738 4587 @ contact@sporttogether.mu

Rendez-vous en septembre

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e Annual Sports Festival Mauritius 2021 que comptait organiser le RSVP Group sur trois jours, du 23 au 25 avril, au complexe sportif de Côte-d’Or ne se tiendra pas selon le calendrier initial. « En raison de la décision du gouvernement de prolonger le confinement, nous avons décidé de reporter le ‘Annual Sports Festival’ pour le vendredi 3, le samedi 4 et le dimanche 5 septembre 2021 », soutient l’organisateur. Le lieu du rendez-vous demeure cependant inchangé.

L’objectif de ce projet est de promouvoir un « sporty lifestyle » autour d’un événement qui réunira une pléiade d’acteurs du monde sportif mauricien qui y exposeront et se côtoieront sous un même toit. Ce « Sports Festival » est organisé en collaboration avec le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, ainsi que la Mauritius Multisports Infrastructure Ltd, organisme responsable de la gestion du complexe de Côte-d’Or.

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EN COUVERTURE

Association mauricienne d’athlétisme

L’accession du jeune Paramasiven Sammynaden (32 ans), ancien coureur de demi-fond, à la présidence de l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA) le 8 mars doit-elle se limiter à un simple changement à la tête du management de l’AMA ?

Ou alors faut-il voir dans l’élection du double médaillé d’argent du 1 500m des Jeux des îles de l’océan Indien (Seychelles 2011 et Réunion 2015) comme une transmission techniquement bien calculée pour une transition en toute souplesse favorisant dans la foulée l’arrivée d’un jeune élément à la présidence ?

Une initiative qui peut, du coup, laisser penser qu’au sein de l’AMA, la démocratie existe bel et bien, et que l’on entre dans une nouvelle ère de l’athlétisme pour un parcours bien balisé.

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Le an

es avis divergeaient. Après un ‘Special and General Assemb le 6 mars, au Centre de jeun d’Helvetia, les onze membres élus, s quatorze candidats inscrits à ces éle n’ont voulu, selon la version officie répartir aucun poste hâtivement, su postes-clés.

Devant pareille situation, la décisio prise pour que les « onze » se rencon de nouveau le 8 mars, à la Primo N House, à Réduit, afin de constituer directeur qui sera appelé à gérer les de l’athlétisme mauricien pour la pé 2021-2025.

e passage de témoin entre deux générations à la présidence de l’AMA nnonce une nouvelle ère pour l’athlétisme mauricien.

UNE TRANSMISSION POUR LA TRANSITION

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Après des discussions ouvertes et bien engagées, les résultats sont tombés.

Paramasiven Sammynaden a été désigné président de l’AMA. Personne ne s’attendait à voir un jeune en quête d’expérience émerger pour prendre les destinées du top management d’une des associations sportives phares de Maurice.

Si la perception persistait que l’AMA serait l’affaire d’une personne ou d’un petit groupe de personnes qui dirigeaient à leur guise les opérations et « après moi, le déluge », force est de constater que les dirigeants de l’athlétisme ont manoeuvré avec tact la constitution du nouveau comité.

De ce fait, cette décision balaie d’un revers de la main toute suspicion que certains pouvaient nourrir et colporter. Le verdict post-électoral envoie plutôt un signal avec ce passage de témoin et ouvre par là même la voie d’une perspective que diriger ne se résume pas à une poignée de personnes.

L’athlétisme, comme d’autres disciplines sportives, n’est pas mesurable à l’individu ; c’est tout ce qui constitue la discipline, ou une institution, qui a le dessus.

L’AMA est une association qui possède une bonne structure bâtie année après année par les différents comités.

...

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EN COUVERTURE

Association mauricienne d’athlétisme

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En tant que président, Paramasiven Sammynaden est bien entouré dans ses fonctions par ses proches collaborateurs expérimentés qui ont fait leurs preuves, à l’instar du président sortant Vivian Gungaram, de Suren Ayadassen, ancien président, ou encore d’Henri Théodore et de Clyde Thomas. Cette transmission d’une génération à l’autre est une image positive qui caractérise bien le sport et marque aussi la cohésion pour avancer ensemble, dans la même direction, où seul le collectif doit primer. L’image d’un jeune, encadré, soutenu et accompagné par ses aînés expérimentés est l’exemple que l’on peut donner pour assurer en toute quiétude la relève d’un sport sur lequel le pays a toujours compté.

Le départ vient d’être donné, l’épreuve est rude est le parcours est long pour l’équipe menée par Paramasiven Sammynaden.

Tout faux pas aura des répercussions durant cette course à toute épreuve.

WE ARE Paramasiven Sammynaden participant à une épreuve en 2015.

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CAPITALISER SUR LES FORCES, SURMONTER LES FAIBLESSES

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eux jours après sa nomination comme président de l’AMA, Paramasiven Sammynaden a fait face à son premier obstacle : le confinement instauré 0 mars. Malgré cette épreuve, il ne s’est pas endormi sur auriers. Il a commencé, petit à petit, à passer en revue la tion de la discipline. D’ailleurs, le comité a eu quelques ontres par visioconférence. membres du comité n’ont pas chômé durant le confinement. avons eu des réunions virtuelles pour discuter de certaines s », a déclaré à Sport Together Paramasiven Sammynaden, en athlète sacré champion national de différentes uves : cross-country, 800m, 1 500m, 5 000m et 10 000m. qu’il fasse ses premiers pas au sein du comité national, uel président du Gymkhana Vacoas Athletics Club se rêt à endosser ses nouvelles responsabilités. « Je suis eux d’avoir accédé au comité. Au départ, je ne m’attendais u poste de président ; être un simple membre m’aurait suffi. ectif est de servir la discipline. Mais les choses ont évolué ement. Pour être bien dans mon rôle, je sais que je peux pter sur les membres du comité, surtout ceux qui comptent de ues années d’expérience, pour la cohésion de l’équipe afin de ibuer davantage au progrès de notre discipline », a soutenu ouble médaillé d’argent du 1 500m des JIOI 2011 et 5. pris la pleine mesure de ce nouveau défi qu’il envisage de er collectivement avec son équipe. L’athlétisme, avec un get annuel global tournant autour de Rs 7 millions, ses que 1 600 licenciés représentant différentes catégories et nt de plus de 36 clubs disséminés à Maurice (32) et à rigues (4), est considéré comme une des plus importantes rations à Maurice. masiven Sammynaden, qui est professeur d’éducation

physique dans un établissement scolaire, compte aussi se pencher sur les forces et faiblesses de l’athlétisme. Si, à l’heure actuelle, la reprise du calendrier d’activités reste tributaire de la situation causée par la pandémie de Covid-19 et également du confinement, le président de l’AMA veut canaliser son énergie vers une éventuelle réactivation de certaines commissions, notamment le marketing, et d’autres sous-commissions. « L’idée est de mettre à contribution plusieurs de nos compétences dans différentes sous-commissions. Cela va permettre au comité de l’AMA de se focaliser sur d’autres dossiers. Il nous faut consolider nos forces et surmonter nos faiblesses. L’athlétisme est une association structurée et nous avons les éléments nécessaires pour avancer », a-t-il fait ressortir. Les championnats d’Afrique seniors d’athlétisme en juin prochain en Algérie restent parmi les priorités.

Après avoir vu son rêve d’athlète effondré suite à un accident de la route qui mettra fin à sa carrière en août 2015, Paramasiven Sammynaden peut désormais réaliser un autre rêve en tant que dirigeant de l’AMA.

Le comité 2021-2025 Paramasiven Sammynaden (président), Clyde Thomas (1er vice-président), Carole Théodore (2e vice-présidente), Corine Remillah (secrétaire), Vivian Gungaram (assistant-secrétaire), Claude Duval (trésorier), Dharmarajoo Moonisamy (assistant-trésorier), Brunette Louise, Henri Théodore, Suren Ayadassen et Neelkaunt Bhunjun (membres).

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RENCONTRE

Rosemary Le Gac, traileuse

La tribu… sport et digital Dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie, observée le 20 mars et qui avait pour thème, cette année, « Femmes francophones, Femmes résilientes », Sport Together a rencontré Rosemary Le Gac, vainqueur de la ligue de trail de Maurice 2020, format long.

Originaire du Finistère, en Bretagne, elle est à Maurice depuis bientôt quatre ans.

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o r la mais qu journée culturel malheur francoph anglo-sa au Québ qui lutt s’y trouv femme, Comme parle pr une soci parle pl car Mau couramm Au-delà estime q de la Fr sont int des part

our Rosemary Le Gac, la Journée de la Francophonie représente les pays qui ont en commun la richesse de la angue française dans leurs échanges et leurs expressions, ui partagent également les mêmes valeurs. « Cette a donc pour mission de préserver et valoriser la diversité lle et linguistique dans le monde. Avec la mondialisation, reusement, je pense que la place de la langue et de la culture hones s’efface peu à peu, au profit de l’anglais et de la culture axonne. C’est ce qui se passe au Canada, plus précisément bec, une province que j’ai visitée il y a quelques années et tait déjà alors contre les anglicismes. Aujourd’hui, le français ve en forte concurrence avec l’anglais », analyse la jeune , chargée de projet digital de profession. ent vit-elle son quotidien en tant que Française ? « Je rincipalement le français, étant donné que je travaille dans iété française et que dans mon entourage, tout le monde us ou moins le français. Mais il m’arrive aussi de m’adapter urice accueille aussi d’autres cultures et l’anglais y est ment utilisé. » à de la richesse culturelle et linguistique francophone, elle que le sport joue également un rôle très important au sein rancophonie. « Je trouve que les Jeux de la Francophonie éressants à plus d’un titre dans la mesure où ils rassemblent ticipants venant de divers pays et continents. C’est un

événement tout à fait génial du fait qu’il lie aussi la culture et le sport. Ces Jeux permettent aux participants de rencontrer différents artistes et sportifs du monde entier avec la langue française comme dénominateur commun », indique la Bretonne de 29 ans.

Rosemary Le Gac était venue pour un Volontariat International en Entreprise au sein d’une société française. Aujourd’hui, elle est chargée de projet digital dans une autre entreprise tricolore.

Toujours attachée à « sa Bretagne », elle dit se sentir bien dans l’île. « Je me sens bien ici à Maurice ; c’est facile, l’environnement est vraiment agréable et je pense qu’à partir du moment où vous aimez la nature, tout le monde se retrouve, que ce soit sur l’eau ou à la montagne. » Jeune, elle a pratiqué le handball, la natation et la gym. Ce n’est qu’à 17 ans qu’elle commence la course à pied lorsqu’elle entame ses études universitaires. « C’était compliqué de suivre les entraînements en semaine donc je faisais des sorties dès que j’avais un peu de temps après les cours et lorsque je rentrais chez moi pour le week-end, je partais courir sur les sentiers côtiers, à la plage ou à la campagne. Et de là, je me suis inscrite à quelques courses de 10 km sur route et au semi-marathon de Paris avant de venir à Maurice », souligne la traileuse, qui a remporté le 20 février dernier le 16 km de Raid West et est sortie troisième de l’épreuve de 18 km du Golden Bat Night Trail le 6 mars dernier à Rodrigues.

Rosemary Le Gac en pleine course à Mare-Longue.

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INTERVIEW

Merven Clair, qualifié pour les JO de Tokyo

La nouvelle est confirmée : le boxeur Merven Clair (69 kg) participera à ses deuxièmes Jeux Olympiques consécutifs. Après Rio 2016, il participera bel et bien aux Jeux Olympiques de Tokyo prévus du 23 juillet au 8 août prochains.

Une perspective qui présente un intérêt bien plus grand que celui de la dernière édition à Rio au cours de laquelle il avait été éliminé au premier tour par l’Egyptien Hosam Abdin.

Merven Clair, l’attente quant à une deuxième participation olympique a pris fin…

En effet, je me sens soulagé et libéré du fait d’être officiellement qualifié pour les Jeux de Tokyo.

Pourquoi libéré ?

Avec cette pandémie de Covid-19, nous vivons malheureusement dans une quasi incertitude. Je me posais des questions perpétuellement quant à mon sort pour les prochains Jeux Olympiques ; quand et comment le tournoi qualificatif aurait lieu définitivement afin que je sache si oui ou non je serais qualifié pour Tokyo.

Depuis quand et comment avez-vous appris que vous étiez qualifié pour les Jeux de Tokyo ?

Je l’ai su à travers le président du Comité olympique mauricien (Ndlr : Philippe Hao Thyn Voon). Il m’a appelé le 19 mars pour m’annoncer la nouvelle. J’ai été qualifié par rapport à mon classement. J’étais régulier depuis 2019, surtout depuis que j’ai remporté la médaille d’or aux 12es Jeux d’Afrique à

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Rabat. Finalement, c’est la Boxing Task Force du comité olympique de boxe qui a validé les tickets des bénéficiaires, dont je faisais partie.

Quelle a été votre réaction en apprenant la nouvelle ?

J’étais hyper content. Je me voyais déjà à Tokyo. Bien sûr, dans les minutes qui ont suivi, j’ai partagé cette bonne nouvelle avec mes proches. C’est comme si je m’étais débarrassé d’un fardeau que je portais depuis quelque temps. Un fardeau et une pression en ce qui concerne ma participation aux Jeux de Tokyo.

Vous êtes désormais allégé de vous en être débarrassé ?

Oui et non.

Pourquoi non ?

Après s’être débarrassé du fardeau de la qualification, c’est un autre que je porte désormais : celui de bien se préparer et de ramener un résultat éloquent de Tokyo.

Maintenant, la préparation prend une autre dimension avec pour principal objectif les Jeux sans se soucier d’une qualification. Mais

t f m n

E C d a O m

toujours est-il que l’idéal, c’est d’avoir des frottements à l’extérieur, histoire de pouvoir mieux s’armer avant d’aborder le rendez-vous nippon.

En rejoignant votre ami boxeur Richarno Colin, qualifié depuis février 2020, vous devenez le deuxième athlète mauricien à avoir obtenu son ticket pour Tokyo…

Oui, je suis en effet le deuxième athlète mauricien qualifié à ce jour pour les Jeux de

VOIR...

BIG IN JAPAN

Tokyo. La boxe a montré la voie. J’espère de tout cœur que d’autres athlètes de différentes disciplines auront leur qualification afin que Maurice ait une bonne délégation au cours de ces Jeux.

Le confinement a-t-il donné un autre sens à votre préparation ?

Certainement, mais on s’adapte à notre programme d’entraînement qui est assuré et suivi principalement par Roberto Ibanez Chavez,

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INTERVIEW

Merven Clair, qualifié pour les JO de Tokyo

le directeur technique national. Ces séances permettent de pallier certains facteurs afin de maintenir la forme physique, la puissance et un certain équilibre. Mais cela n’équivaut pas à un entraînement en commun, comme au gymnase ou sur un ring face à un partenaire.

En parlant de confinement lié à la Covid-19, vous étiez parmi les premiers athlètes à avoir reçu leur première dose de 14

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Covaxin, le 22 mars ?

Il est important de se faire vacciner afin de se protéger contre le virus et aussi protéger notre entourage immédiat. J’encourage les autres à en faire autant.

Le ministère des Sports a agréé la requête spéciale de l’Association mauricienne de boxe pour autoriser Richarno Colin et vousmême d’avoir accès au Centre national de

boxe, à Vacoas, pour que vous repreniez vos séances, officiellement le 30 mars, en dépit de la situation sanitaire qui prévaut actuellement. Qu’en pensez-vous ?

Je l’approuve à cent pour cent. Je pense que c’est une très bonne mesure de la part du ministère et de notre fédération. Il faut les remercier pour cette initiative. Cela nous permet de nous retrouver dans une condition des plus optimales dans notre préparation en prévision du plus grand rendez-vous sportif planétaire.

On ne peut évoquer des Jeux Olympiques, surtout en boxe, sans faire mention de Bruno Julie, médaillé de bronze aux Jeux de Beijing en 2008.

Bruno Julie est un ami proche et aussi un exemple pour ce qu’il avait accompli.

D’ailleurs, il demeure à ce jour l’unique médaillé olympique mauricien, toutes disciplines confondues. Nous discutons assez régulièrement. Il me prodigue des conseils lors de nos échanges.

Son parcours olympique peut-il être une inspiration pour vous ?

Après mes premiers Jeux à Rio en 2016, j’étais en quête d’expérience à ce niveau.

Mais depuis, j’ai gagné en maturité et aussi en expérience. Maintenant, j’ai une autre perspective des Jeux de Tokyo. Il ne s’agit pas pour moi d’une simple participation, mais d’une occasion d’aller le plus loin possible.

Les compétitions à ce niveau sont extrêmement difficiles puisque vous allez croiser les meilleurs boxeurs du globe. Tout reste cependant possible, même le droit de rêver à un podium.

Oui, le parcours de Bruno Julie peut tout à fait être une inspiration. Et j’ose même envisager de l’émuler. Ce serait alors vraiment exceptionnel.

Que retenez-vous de votre parcours sur le plan continental et international ?

Cela fait onze ans depuis que j’ai découvert les compétitions au niveau continental et

international. Il est évident que je garde en tête les grands moments et aussi mes différentes consécrations, dont le dernier au cours des 12es Jeux d’Afrique, à Rabat, en 2019. Mais aussi de moins bons moments.

Ce que je retiens toujours en particulier, c’est ma première compétition au Cameroun et les conseils de Kennedy (St-Pierre). Richarno était aussi avec nous. C’était une aventure qui est restée gravée dans ma mémoire. Kennedy et moi, on s’est côtoyés de près et régulièrement au club de Tranquebar. Nous avons été dans la même délégation plusieurs fois pour différents déplacements. Il en est de même pour Richarno.

Quel est votre sentiment à presque quatre mois du plus grand rendez-vous sportif planétaire ?

Une chose est certaine, ces Jeux Olympiques ne seront pas comme les autres avec la pandémie de Covid-19. Mais le plus important, c’est de rester bien concentré sur notre objectif : réaliser autant que possible une bonne prestation.

Je suis reconnaissant envers les différents soutiens obtenus jusqu’ici et qui m’ont permis d’obtenir ma qualification pour Tokyo.

En tant qu’athlète de la High Level Sports Unit, je remercie le ministère des Sports pour son soutien financier. Cela me permet d’être serein quelque part sur le plan financier. Et je suis également reconnaissant envers le Comité olympique mauricien pour son assistance.

Bien évidemment, je ne peux ne pas mentionner l’Association mauricienne de boxe et le staff technique, surtout le DTN et l’entraîneur national, pour leur soutien et leur dévouement à mettre à notre disposition les moyens techniques pour progresser. Je dois aussi dire que ma famille reste le point central dans tout cela.

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FOCUS

Confinement 2021

Les journées sont très chargées pour Nathalie Létendrie-Laurette durant le confinement en vigueur depuis le 10 mars dernier.

La volleyeuse doit jongler avec le télétravail, ses jumeaux et les tâches ménagères.

Nathalie Létendrie-Laurette au cours des 10es JIOI en 2019 à Mon Choisy.

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Le train-train quotidien de Nathalie Létendrie-Laurette

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éveillée très tôt, Nathalie Létendrie-Laurette débute sa journée par une séance d’entraînement collectif avec ses coéquipières du Quatre-Bornes VBC à travers l’application Zoom. « Faire une séance de sport avec l’équipe permet de rester motivée. Seule, c’est dur », lance la volleyeuse. Elle entame ensuite sa journée de télétravail en attendant le réveil de ses jumeaux, Aaron et Lenny, âgés de trois ans. « Dès que les enfants se lèvent, il faut commencer à s’occuper d’eux. Je dois donc trouver un équilibre avec le travail. Je fais le va-et-vient. Je travaille jusqu’à tard le soir. Heureusement que certains jours, je peux compter sur la présence de ma maman qui est désormais à la retraite », confie la sportive de 32 ans qui a participé aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) de 2007, 2011 et 2015 au sein de la sélection de volley en salle, et aux JIOI de 2019 en beach-volley.

La sociétaire du Quatre-Bornes VBC trouve que ce deuxième confinement est moins dur à supporter que le premier. « L’année dernière, il y avait une grosse démotivation. Nous n’étions pas prêts pour ce premier confinement.

Cela a été un choc. Mais cette fois, on est mieux armés car nous savions qu’une deuxième vague de contamination

pouvait intervenir n’importe quand. Les enfants ont grandi mais ils demandent plus d’attention. Il faut trouver de quoi les distraire. Le soir arrivé, ils ne sont toujours pas fatigués et vont se coucher plus tard que d’habitude. Ils posent beaucoup de questions, veulent savoir quand ils vont aller à l’école, quand ils iront à la plage », relate la médaillée de bronze et capitaine de l’équipe nationale de volley-ball des JIOI de 2015.

Responsable des projets Son époux, Nicholas Laurette, qui a lui aussi connu une belle carrière de volleyeur et qui a fait partie de la sélection médaillée d’or lors des JIOI de 2003 à Maurice, se rend toujours quotidiennement au travail, étant détenteur d’un Work Access Permit.

Nathalie Létendrie-Laurette trouve frustrant que la résurgence de la contamination au coronavirus soit venue interrompre la phase retour du championnat de première division de volley-ball. Celle-ci venait de débuter et le Quatre-Bornes VBC, équipe championne en titre, n’a pu disputer qu’une seule rencontre depuis la reprise. Un match remporté trois sets à zéro sur le Buswell VBC. « C’est frustrant que le virus ait

interrompu le championnat alors que l’on a eu seulement le temps de disputer une unique rencontre mais d’un autre côté, il ne faut pas s’arrêter sur des choses négatives car cela n’apporte rien de positif », relativise la RoseHillienne.

Côté professionnel, elle se passionne pour son poste de responsable des projets au sein d’une société qui commercialise un logiciel de gestion des ressources humaines. « C’est une plateforme qui permet de gérer des choses comme les congés et le salaire des employés. Je dirige une équipe qui a la responsabilité d’aider les clients à mettre en place le logiciel », confie-t-elle.

Evidemment, comme tout professionnel qui se respecte, Nathalie Létendrie-Laurette est consciente que la pandémie de Covid-19 a aussi un impact économique et que la vaccination semble être l’unique solution pour retrouver une certaine normalité. « C’est clair que la vaccination est déterminante pour la relance des activités économiques. Il y a eu des polémiques.

Personnellement, je n’ai pas peur de me faire vacciner mais je préfère ne pas le faire tout de suite. J’attends de voir comment évolue la situation », conclut la médaillée d’argent en beach-volley aux 10es JIOI en 2019.

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MAJSL

Rapport de l’Audit 2019-2020

MMIL, COJI et MSC pointés du doigt Le rapport du Directeur de l’Audit pour l’année financière 2019-2020, rendu public le 23 mars 2021, n’a pas épargné le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (MAJSL). Il ressort que les occupants du Citadelle Mall ont souvent versé dans l’excès en ce qui concerne l’utilisation des fonds alloués au ministère. Trois entités sont notamment directement visées par ce rapport.

Il s’agit de la Mauritius Multisports Infrastructure Ltd (MMIL), du Comité d’organisation des 10es Jeux des îles (COJI) en 2019 et du Mauritius Sports Council (MSC). Hormis l’utilisation de fonds à des fins qui ne sont pas toujours répertoriées, la non-soumission des protocoles d’accord et des bilans financiers à des dates précises est aussi soulignée.

L

a MMIL a vu le jour en 2016. Le but de cette compagnie est de présenter Maurice comme une destination de classe mondiale disposant de facilités pour la pratique de sports de haut niveau à travers le Complexe sportif de Côte-d’Or. Cette infrastructure a englouti

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Rs 34 265 500 depuis 2018.

Toujours selon le rapport de l’Audit, la MMIL avait pourtant soumis des prévisions budgétaires évaluées à Rs 25 millions. Par ailleurs, mention est faite que la MMIL avait perçu une enveloppe de Rs 14 millions en guise de ‘Special Fund’ pour l’Académie de

Liverpool.

Pour ce qui est du COJI, le rapport estime que le comité a énormément puisé des fonds de l’État puisque Rs 124 millions ont été utilisées pour la période 20192020. Cette instance n’a cependant pas soumis son bilan financier en 2018. Pour tenter de se justifier, le MAJSL a expliqué que le rapport est disponible mais qu’il a été « inadvertently misplaced ».

Les protocoles d’accord sur l’utilisation des grants alloués par le gouvernement au COJI n’ont

d’autre part pas été signés entre le MAJSL et le COJI, comme cela aurait dû être le cas.

Le MSC a reçu, pour sa part, une enveloppe de Rs 75 millions selon le rapport de l’Audit. Mais beaucoup de sous, souligne le Directeur de l’Audit, ont été utilisés sans la signature d’un protocole d’accord au préalable.

Les Progress Reports n’étaient, par ailleurs, pas en phase avec les instructions liées à l’utilisation des allocations. L’Audit a aussi noté un manque évident d’informations

quant à l’achat de matériaux de construction.

Le projet Sports for All, qui a nécessité l’utilisation de Rs 40 millions du budget de Rs 75 millions, est pointé du doigt également du fait que le MSC n’a pas soumis de documents faisant état d’un quelconque accord sur l’utilisation de ces fonds. Il ressort en outre que le Progress Report n’a pas été certifié par un Senior Officer de l’instance.

Le MSC est également égratigné pour son manque de sérieux en

ce qu’il s’agit de la soumission de son bilan financier pour la période 2018-2019. A la date de publication du dernier rapport de l’Audit, le MSC ne l’avait d’ailleurs toujours pas fait, peut-on y lire.

Le MAJSL a également suivi le même système puisqu’il n’a pas soumis son bilan pour la période financière 2018-2019 et celle de 2019-2020.

Les locaux du MAJSL ont coûté Rs 17,8 millions en termes de location. Le rapport note que l’espace alloué à ce ministère n’est pas utilisé de manière optimale.

Cette sous-utilisation entraîne de ce fait des dépenses assurément inutiles. D’autre part, le fait que la salle de conférence ne soit utilisée qu’avec parcimonie, la plupart des points de presse ayant désormais lieu à Côte-d’Or, ajoute au poids financier de cette infrastructure.

Il est à noter qu’une somme de Rs 25,4 millions a été déboursée du compte bancaire du MAJSL. Cet argent a été utilisé comme aide financière aux clubs de football, aux comités régionaux, aux clubs de handball et de volley-ball, entre autres, mais aussi comme ‘cash prize’ destinés aux athlètes et à leurs coaches. Les détails entourant l’ouverture de ce compte, les transactions entre cette banque et le MAJSL, et ceux autorisés à gérer ce compte n’ont jamais été communiqués.

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RODRIGUES

4e Golden Bat Nig

Marie Merlanedy Castel Gentil, vainqueur du 11,5 km féminin, en compagnie de Marie-Rose Lima Edouard-Ravina, Commissaire à la Jeunesse et aux Sports.

Anto

Sous le signe des grandes «

L

a 4e édition du Golden Bat Night Trail, qui s’est tenue le 6 mars dernier à Camp-du-Roi, aurait pu avoir comme thème « Les grandes premières ».

Il est important de rappeler, d’emblée, que ce trail au rythme festif typiquement rodriguais est passé, cette année, au statut d’épreuve internationale.

Une première pour les organisateurs, soit la commission de la Jeunesse et des Sports, la commission des Arts et de la Culture, et la Rod Trail Association. Ce trail était d’ailleurs la première activité au programme des célébrations marquant le 53e anniversaire de l’indépendance de Maurice.

Et tout à fait dans l’esprit des « premières », les vainqueurs des quatre catégories de ce 4e Golden Bat Night Trail ont inscrit leur toute première victoire à cet événement sportif. En effet, Patrice Chan Seem, classé deuxième au 50 km lors du 11e Trail de Rodrigues en novembre dernier, s’est illustré dans la course format long (18 km) chez les hommes. Il a bouclé la distance en 1h24m34s.

Pour ce qui est de la même distance en féminin, l’incontournable Antoinette Milazar s’est imposée les doigts dans le nez en arrêtant le chrono à 1h31m18s.

Grâce à cette performance, elle termine à la quatrième place au scratch, hommes

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et dames confondus.

En ce qui concerne l’épreuve de form Damien Ravina. Celui-ci a couvert la Côté féminin, Merlanedy Castel Gen Les organisateurs ont invité pour la p km, en l’occurrence Jonathan Cotte e 2020 de Rando Trail & Nature du fo Golden Night Bat Trail, Cotte a pris tandis que Le Gac a pris la troisième une performance de 1h53m32s.

Le départ de ce Golden Nigth Bat Tr a été donné au stade Camp-du-Roi. L L’événement était ouvert pour la prem dizaine était en action. L’itinéraire de nord de l’île et a été notamment marq « Jardin Mamzel ».

ght Trail

oinette Milazar a enlevé le 18 km féminin.

Patrice Cham Seem et Damien Edouard se sont imposés au 18 km et au 11,5 km, respectivement.

mat court, le 11,5 km, le titre est revenu à a distance en 46 minutes et 22 secondes. ntil a parcouru le 11,5 km en 1h06m33s. première fois deux « star runners » au 18 et Rosemary Le Gac, champions de la ligue ormat long en masculin et féminin. Lors du la sixième place en masculin en 1h34m35s place du podium du 18 km féminin avec

rail, épreuve réunissant au total 402 coureurs, L’arrivée a été jugée au même endroit. mière fois aux coureurs mauriciens, dont une e l’épreuve s’est concentré sur les villages du qué par la fameuse montée du

Les résultats

premières »

Hommes 18 Km - Scratch Nom 1. Patrice Chan Seem 2. Brian Francois Fils 3. Liraud Flore 4. Jameson Gaspar 5. Johnny Akine Botte

Catégorie Sensei Senior Senior Senior Sensei

Age 40 27 27 34 46

Temps 01.24:34 01.28:10 01.30:21 01.32:11 01.32:14

11.5 Km - Scratch Nom 1. Damien Ravina 2. Matthew Edouard 3. Jameson Marianne 4. Rickinson Edouard 5. Alexandre Roussety

Catégorie Chrysalide Chrysalide Senior Senior Senior

Age 21 19 27 27 23

Temps 00.46:22 00.49:58 00.51:03 00.53:05 00.53:27

Dames 18 Km - Scratch Nom 1. Antoinette Milazar 2. Anne Marie John 3. Rosemary Le Gac 4. Christelle Nia Perrine 5. Georgette Louis

Catégorie Sensei Senior Senior Senior Sensei

Age 47 30 30 37 44

Temps 01.31:18 01.53:06 01.53:32 02.12:21 02.30:46

11.5 Km - Scratch Nom 1. Merlanedy Castel Gentil 2. Achilane François 3. Marie Diane Jolicoeur 4. Marie Thérèse Emilien 5. Pamela Mootien

Catégorie Senior Senior Masters Sensei Masters

Age 31 34 56 47 61

Temps 01.06:33 01.09:53 01.15:54 01.17:15 01.19:50

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TRIBUNE

Paul Randa le faiseur d

C

Jimmy Anthony a tenu à rendre hommage à son ancien professeur du Collège du Saint-Esprit, Paul Randabel, décédé le 9 mars 2021.

Elève et athlète de l’établissement scolaire quatre-bornais de 1981 à 1987, Jimmy Anthony a été par la suite médaillé de bronze avec l’équipe nationale de handball aux 5es Jeux des îles de l’océan Indien en 1998 à La Réunion.

Marié et père de deux enfants, Jimmy Anthony gère actuellement Agreefuture Ltd, société de consultants en agriculture, et est également ConsultantAgronome à Rose Belle SE.

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’est en sympathisant avec la famille que sa nièce, qui est aussi une amie personnelle, m’a dit : « C’était un grand homme très apprécié de ses élèves ». Elle est, certes, bien placée pour en parler, mais en y ajoutant tous ces témoignages de très anciens et plus jeunes élèves, on réalise qu’elle ne pouvait mieux dire. Paul s’en est allé en ce 9 mars 2021 à l’âge de 85 ans, ayant accompli sa mission d’encadrer les jeunes qu’il aura côtoyés au cours d’une carrière longue de plus de 30 ans.

Le rôle de Paul démarre, pour la plupart des élèves, en tant que professeur de français de Forme II au Collège du Saint-Esprit. Dans sa classe, personne n’ose parler tant il impose la droiture sans toutefois être sévère. L’autre particularité est qu’il est celui qui accompagne les enfants lors des séances de cross-country à la rue Berthaud jusqu’à la montagne du Corpsde-Garde. C’est là qu’il identifie les potentiels athlètes pour représenter le collège lors de différents événements sportifs.

En me remémorant cela, je réalise que j’ai eu la chance et même le privilège d’être au collège de 1981 à 1988, de connaître les intercollèges, d’être moi-même athlète et également représentant dans d’autres disciplines sportives à cette époque. Mes coaches ont été tour à tour Lindsay Teeluck, Michaël Glover, Jean Chelin et Gérard Gouges, avec Paul Randabel menant tout ce beau monde à la baguette. Quelle veine !

C’est cet encadrement qui m’a amené à une carrière sportive pleine sur une vingtaine d’années en tant qu’handballeur champion de Maurice, médaillé de bronze avec l’équipe nationale aux 5es Jeux des îles de l’océan Indien en 1998 à La

abel, de leaders Réunion, représentant d’association de clubs au sein de la fédération, arbitre international, coach et même organisateur de compétitions au niveau de l’océan Indien et de la Confédération africaine de handball.

C’est Paul qui m’a insufflé une certaine discipline après avoir menacé de me punir quand j’étais parmi les rares élèves à dissiper ses camarades et à bavarder dans sa classe. Un exploit !

Il m’a fait connaître la satisfaction de se battre pour un point pour son collège. J’étais lanceur de poids en minimes. Je me suis retrouvé miraculeusement en finale du 400m aux intercollèges. Il m’a dit : « Si tu ne tombes pas en course, tu nous ramèneras un point en étant 6e ».

J’ai fait ma course et suis sorti dernier en me jetant sur la ligne pour devancer celui qui me précédait. J’ai ramené le point. Cette leçon, je l’ai conservée tout le temps. En cadets, étant fiévreux, j’ai remporté la médaille d’or en devançant deux lanceurs du Collège du Saint-Joseph lors de mon dernier lancer. Le dépassement de soi !

Le meilleur de Paul, c’était en 1987 où, pendant les Jeux, les supporters du Saint-Joseph chantaient victoire tout au long de la dernière journée. La joute était particulièrement serrée et on était au coude-à-coude tout au long sans avoir une indication claire de l’écart entre les deux challengers. Il ne restait que les relais 4x80m benjamins et minimes. J’entends une conversation entre le capitaine du Saint-Joseph et un autre athlète annonçant que même si le Saint-Esprit remporte les deux derniers relais et que le Saint-Joseph sorte 4e, ils allaient remporter les jeux ! Je regarde dans les troisièmes, je vois les supporters des deux collèges chantant à tue-tête,

mais en fait il faillait un miracle. Je vais voir Paul pour confirmer cette information, il me dit sur un ton calme : « T’en fais pas, tout va bien ». Je n’ai jamais pu reproduire une sérénité de la sorte tout au long de ma carrière. Premier relais : Saint-Esprit 1er et Saint-Joseph 4e. Dernière course : Saint-Esprit mène toute la course et la remporte. Saint-Joseph est 4e pendant toute la course mais sur le dernier relais, sous la pression, le témoin tombe. Bilan : le Saint-Esprit remporte les Jeux par 2 points. On était aux anges et on pouvait difficilement comprendre le désarroi de nos adversaires.

Les Jeux ont continué jusqu‘en 1992 quand le Saint-Joseph, après 30 ans presque de malchance, a pu les remporter. En tant que grand homme, Paul a fait faire une haie d’honneur aux athlètes du collège pour le capitaine adverse. Il a démontré jusqu’au bout que pour atteindre ses objectifs, il faut travailler très dur et faire mieux que l’adversaire et, à la fin, on y arrive. Cette image symbolise toute la droiture et l’éclat de l’institution qu’il incarnait.

Paul, tu as été plus qu’un leader, tu as amené le charisme. Je le confirme, tu es un grand homme qui a impacté sur la vie de plusieurs générations de leaders du pays.

Bravo Paul et merci !

Jimmy Anthony

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