Brancardier : un métier de liens dans l'ombre du parcours patient

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QUOI DE NEUF CHEZ NOUS ?

BRANCARDIER : UN MÉTIER DE LIENS DANS L’OMBRE DU PARCOURS PATIENT A la question, que fait un brancardier, que répondriez-vous ? Si l’image du brancardier transportant un patient d’un point A à un point B apparaît comme évidente, elle est néanmoins réductrice au regard de la polyvalence de ce métier, présent dans les 4 établissements de santé de la Fondation. Ethan KIEFFER exerce en tant que brancardier au bloc ambulatoire de la Clinique Saint-Jean-de-Dieu depuis 4 ans ; Philippe AUGUSTO-GOMES, quant à lui, travaille au sein de l’Hôpital Franco-Britannique depuis 2006 et est brancardier de nuit aux urgences depuis 6 ans. Tous les deux nous partagent aujourd’hui leur vision de ce métier, précieux maillon dans la chaîne de l’accueil et de l’accompagnement du patient.

Une polyvalence au cœur de l’organisation des services « Polyvalence », « esprit d’équipe », « sens relationnel »,… Ethan KIEFFER et Philippe AUGUSTO-GOMES s’accordent tout de suite sur ces termes pour définir leurs métiers. Au sein de la Clinique Saint-Jeande-Dieu, Ethan KIEFFER rappelle qu’il y a deux blocs opératoires ; lui, intervient sur le bloc ambulatoire, traitant principalement l’ophtalmologie et l’endoscopie, mais aussi des interventions en pédiatrie et cancérologie. Les programmes opératoires rythment sa journée, « Le matin, quand j’arrive, j’ai les plannings des deux salles, en fonction des chirurgiens présents. Je me rends dans les différents services pour aller chercher les patients et les amener au bloc opératoire. » Au service des urgences de l’Hôpital Franco-Britannique, la nuit, c’est beaucoup plus aléatoire. « Le puzzle se dessine au fil de la nuit. Pour les urgences, il s’agit principalement d’amener les patients passer des radios ou des scanners », raconte Philippe AUGUSTO-GOMES, « ou lorsque les patients sont hospitalisés, je les amène dans les services. » Particularité de l’Hôpital Franco-Britannique par rapport à la Clinique : la présence d’une chambre mortuaire. Le brancardier a la responsabilité d’y conduire les personnes, et ce de jour comme de nuit, depuis l’ensemble des services.

« Polyvalence », « esprit d’équipe », « sens relationnel », Pour autant, le métier ne se résume pas à ces allers-venues dans les couloirs de l’établissement, mais s’inscrit bien au sein de l’équipe soignante. « Lorsqu’il y a des temps creux, j’aide mes collègues infirmiers ou aides-soignants, pour faire des changes par exemple », précise Philippe AUGUSTOGOMES. « On s’occupe aussi d’amener le matériel opératoire en stérilisation après chaque intervention et on aide le logisticien à ranger toutes les commandes pour le stock du bloc » ajoute Ethan KIEFFER. « Je peux aussi être amené à aider l’infirmière en salle de réveil, surtout si on a des patients agités. » Dans les deux établissements, le brancardier a également le statut d’agent de services hospitaliers.


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