SMS 5 ETUDE LONGITUDINAL QUALITATIVE RÉFLEXION SUR LES PROJETS FCS DANS LE TERRITOIRE DE DJUGU FCS Pour la Stabilisation en DRC Auteur Équipe SEA conjointe: Min. du Plan, STAREC, SSU Institution SSU Type de personnes interrogées: Bénéficiaires directs 13 FGS Chaque groupe est composé de 8 personnes en moyenne 3 Individuels Bénéficiaire v 57 ans F Leader communautaire de Mambisa, mère de 6 enfants Bénéficiaire 0 33 ans F Agricultrice de Bule, mère de 3 ans Bénéficiaire S 27 ans M Enseignant de Masumbuko, père de 2 enfants Zone & Chefferies Ituri : MAMBISA, BULE, MASUMBUKO Dates de l’ Interview Novembre 2020 , Octobre 2021 & Février 2022 Situation Sécuritaire Avant L’intervention FCS Pendant l’intervention FCS Rouge Rouge
Contenu
I. Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie) ... 5
I.1. Introduction .................................................................................................................. 5
I.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale 5
I.3. Échantillon des interviewés 5
I.4. Changements Observés 5
II. Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes) 8
II.1. Introduction ................................................................................................................. 8
II.2. Projets FCS qui se focalise sur les aspects sécuritaires ................................................ 8
II.3. Échantillons interviewés .............................................................................................. 8
II.4. Changements Observés ............................................................................................... 8
III. Perception sur les conflits fonciers 11
III.1. Introduction 11
III.2. Projets FCS qui se focalisent sur le conflit foncier 11
III.3. Échantillons interviewés .......................................................................................... 11 III.4. Changements observés ............................................................................................ 11
IV. Perception sur les conflits liés à la transhumance ....................................................... 13
IV.1. Introduction 13
IV.2. Projets FCS qui se focalisent sur le conflit foncier 13
IV.3. Échantillons interviewés 13
IV.4. Changements observés 13
V. Confiance dans les agents de sécurité ......................................................................... 15
V.1. Introduction .............................................................................................................. 15
V.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale ................................................. 15 V.3. Échantillons interviewés ............................................................................................ 15
V.4. Changements observés 15
VI. Rôle de la femme dans la communauté 18
VI.1. Introduction ............................................................................................................. 18
VI.2. Projets FCS qui travaillent avec les femmes ............................................................. 18
VI.3. Échantillons interviewés ........................................................................................... 18
VI.4. Changements observés ............................................................................................ 18
VII. Confiance dans les ETD 20
VII.1. Introduction 20
VII.2. Projets FCS qui travaillent dans la gouvernance locale 20
VII.3. Échantillons interviewés 20
VII.4. Changements observés ........................................................................................... 20
VIII. Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc) ............................................. 22
VIII.1. Introduction ........................................................................................................... 22
VIII.2. Tous les projets FCS renseignent sur la confiance dans l’avenir : 22
VIII.3. Échantillons interviewés 22
VIII.4. Changements observés 22
IX. Incident des groupes armés 25
IX.1. Introduction 25
IX.2. Échantillons interviewés ........................................................................................... 25
IX.3. Changements observés ............................................................................................ 25
Tableau 1. Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie)
Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie)
Faible :
Méfiance et crise de confiance entre communauté (Hema et Lendu) conduisant à la mort d’hommes ; Les conflits communautaires non traités par les organisations facilitant les dialogues intercommunautaire ; Refus des mariages entre les membres de la communauté Lendu et ceux de la communauté Hema .
Très Faible :
Avant, à Gokpa, il y avait une bonne cohabitation entre les Lendus et les Hema ; Il y a eu des tueries des Hema par des Lendu Le retrait des Lendu à Bule .
Très faible :
La crise de confiance entre les communautés (les Lendu sont considérés comme des espions dans les villages de Hema) ; La divergence entre les Lendu et les Hema même au niveau des églises et écoles Le soupçon de la complicité de certains abbés Hema dans l’assassinat d’un abbé Lendu à la paroisse de Drodro
Faible : L’augmentation des conflits entre les Hema et les Lendu au mois d’avril 2021 qui a occasionné des tueries
Le retrait des enfants Hema des écoles situées dans les villages des Lendu L’amélioration de la cohésion sociale au mois de juillet 2021 : les deux communautés ont commencé à fréquenter les mêmes marchés, et les mêmes églises.
Moyenne : Petite amélioration sur la circulation des personnes et de leurs biens ; Bonne cohabitation entre les Hema et les autres ethnies présent à Bule ; Fréquentation des mêmes marchés ; Accueil des déplacés venus de Fataki ; Travail dans les groupements agricoles, les AGR, les microcrédits et l’apprentissage professionnel.
Moyenne : Résolution des deux communautés à vivre dans la paix, car il n’y a pas de problèmes entre civiles. C’est plutôt les assaillants qui sont la source de tous les problèmes qui se posent entre les communautés ; Les assaillants tuent les Lendu et les Hema ; Les deux communautés ont décidé d’aller de l’avant à travers la mise en œuvre des activités conjointe de la cohésion sociale et de la consolidation de la paix ; Fréquentation mutuelle entre les communautés : ils prient dans les mêmes églises, étudient dans les mêmes écoles et fréquentent les mêmes marchés, Organisation des activités conviviales inclusive entre les Hema et les Lendu.
Faible : La méfiance entre les communautés (Lendu, Hema et autres) qui fait à ce que chaque communauté reste dans son coin ; Les tueries entre les communautés, Pas de libre circulation des biens et des personnes ; Tracasserie des groupes armés et des CODECO
Moyenne : Cohabitation pacifique progressive dans les groupements sous contrôle des Entités Territoriales Décentralisé (ETD) Confiance mutuelle entre les communautés (les communautés commencent à Fréquenter les mêmes marchés, mêmes églises et mêmes écoles) ; Les Lendu passent la nuit dans les villages des Hema et vice versa sans crainte Organisation des activités conviviales entre les communautés sans incidents ; Les messages sur la cohabitation pacifique passent à la radio Amani L’entraide mutuelle
Bon : Amélioration de la cohésion sociale entre les communautés, Fréquentation mutuelle des communautés sans craintes, Confiance mutuelle progressive entre les communautés, Les jeunes des communautés différentes se fréquentent et organisent des activités conviviales ensemble, Les bénéficiaires (AGR, AVEC/MUSO, groupement agricole, apprentissage professionnel) des communautés différentes travaillent ensemble sans problème
Indicateurs Novembre 2020
Octobre 2021 Focus Group
SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S, 27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
I. Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie)
I.1. Introduction
Les considérations tribalo ethniques caractérisent la cohésion sociale dans le territoire de Djugu. En effet, les groupes armés sont d’obédience ethnique C’est pourquoi, ils justifient leur existence par le besoin d’assurer la survie de leurs communautés respectives et protéger leurs intérêts essentiellement liés à l’accès et au contrôle des ressources (principalement la terre) et du pouvoir. L’appartenance ethnique est une donne incontournable de la cohésion sociale et de la cohabitation pacifique entre communautés. Pour tenter de répondre, à ce problème le Fonds de Cohérence de la Stabilisation (FCS) a financé en 2020 trois projets dans le territoire de Djugu en Ituri
I.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale
Le consortium de Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) travaille sur la cohésion sociale dans le territoire de Djugu
Pour renforcer la cohésion sociale entre les membres des communautés (hommes, femmes et Jeunes à Risques), le consortium met en œuvre des activités à base communautaire qui regroupent toutes les communautés notamment : les groupements agro pastoraux, les AGR et les microcrédits collectives et les activités conviviales. Les jeunes à risque sont regroupés pour l’apprentissage professionnel selon les filières de leurs choix
I.3. Échantillon des interviewés
Les données ont été collectées à travers l’étude longitudinale qualitative au mois de novembre 2020 et au mois d’octobre 2021 sur 3 personnes choisies aléatoirement à Mambisa, à Bule et à Masumbuko.
Six focus group ont été réalisés au mois de novembre 2020 et 7 au mois d’octobre 2021.
I.4. Changements Observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois de novembre 2020 ont démontré ‘’une très faible’’ perception de la cohésion sociale dans le territoire de Djugu justifiée par une méfiance et une crise de confiance entre les communautés ( Lendu, Lema et autres ethnies), les tueries intercommunautaires et la non fréquentation mutuelle de certains services de base par les différentes communautés c’est à dire si une église, un marché, une école est du côté Hema les Lendu ne peuvent pas y aller et vice versa .
En outre, les données collectées à travers les focus group ont prouvé la perception faible de la cohésion sociale avec les mêmes justifications que celles de l’étude longitudinale.
Cependant, les résultats de l’étude longitudinale qualitative réalisée auprès de la même personne de Mambisa au mois d’octobre 2021 prouvent la même chose. La perception sur la cohésion sociale est restée ‘’faible ‘’, donc il n’y a pas eu de changement.
Quant aux résultats pour les deux autres personnes de Bule et Masumbuko, ils ont démontrés une perception «moyenne» de la cohésion sociale justifiée par une cohabitation pacifique progressive entre les communautés, la reprise d’une fréquentation mutuelle (les mêmes marchés, mêmes églises et mêmes écoles sont utilisés par toutes les communautés), l’initiative des communautés à mener des actions de promotion de la paix pour tous.
En outre, les données collectées à travers les focus groups inclusifs au mois d’octobre 2021 ont démontré une perception ‘’moyenne ‘’ de la cohésion sociale qui est justifiée par une fréquentation mutuelle des communautés, l’amélioration de la confiance entre les communautés, l’organisation des activités conviviales entre les commutés, les messages de paix que font passer les autorités locales à la radio communautaires Amani Les activités du projet qui mettent les communautés ensemble dans les groupements agricoles, les AGR et l’apprentissage professionnel
Par ailleurs, les données collectées à travers les focus groups inclusifs au mois de février 2022 ont démontré une ‘’bonne’’ perception de la cohésion sociale qui est justifiée par l’amélioration de la cohésion sociale entre les communautés, la fréquentation mutuelle des communautés sans craintes, la confiance mutuelle progressive entre les communautés, les jeunes des communautés différentes se fréquentent et organisent des activités conviviales ensemble, les bénéficiaires (AGR, AVEC/MUSO, groupement agricole, apprentissage professionnel) des communautés différentes travaillent ensemble sans problème.
Sens
Tableau 2. Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes)
Mme
de
sécurité
personnelle (aller dans les activités quotidiennes)
Faible :
Crainte de rencontrer les Lendu en cours de route ; Crainte d’aller dans des villages lointains (on craint sur sa sécurité) ; Pillage et crépitement des balles Les femmes violées dans les champs.
Très faible : Crainte d’aller au champ ou au marché ; L’autoprotection des Hema (ils se déplacent en groupe pour garantir leurs protection) ; Les gens se camouflent pour aller à leurs champs ; Assassinat d’une directrice de l’École Primaire LODA et deux autres personnes en revenant du marché ;
Crainte de prendre des raccourcis pour minimiser les risques d’être attrapé par les Lendu
Très Faible : Crise de confiance aux médecins Lendu (une femme Lendu s’est retrouvée avec une lingette oubliée dans son ventre après une intervention chirurgicale par un médecin Hema) ; Maltraitance des patients Lendu par les médecins
Hema ; Crainte de se promener seul sur la route
Faible:
Les Hema passent nuit chez les Lendu sans crainte ; Les deux communautés commencent à fréquenter les mêmes marchés, et églises sans crainte
Moyenne : Libre circulation des personnes et de leurs biens, Diminution des barrières des FARDC et des CODECO
Diminution de la crainte d’aller aux champs, aux marchés
Moyenne : L’assassinat d’un Hema crucifié dans son champ par les présumés Lendu
Très faible
Les Hema Craignent de rencontrer brusquement un sujet lendu et vice et versa
Non accès aux champs par crainte de tomber entre les mains de l’ennemi
Moyenne Libre circulation de la population
Diminution des tracasseries cotés groupes armés et des FARDC
Les gens vont aux champs sans crainte
Non accès aux champs dans les zones occupées par les assaillants
Faible
Circulation limité de la population, Tuerie des déplacés dans leurs sites et à la route vers les champs, Diminution des barrières de rançonnement du côté FARDC/PNC et du côté CODECO Les enlèvements des gens sur la route et dans ls champs
Indicateurs Novembre 2020
Octobre 2021 Focus Group SMS 5 SMS5
V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
II. Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes)
II.1. Introduction
La sécurité est l’un des facteurs importants pour le développent d’une zone. L’insécurité perturbe tout un processus de la vie. En effet, la présence des groupes armés dans le territoire de Djugu insécurise la zone et freine son développement. Les communautés sont exposées aux tueries, violences et tracasseries de tout genre. Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé en 2020, trois projets dans le territoire de Djugu en Ituri.
II.2. Projets FCS qui se focalise sur les aspects sécuritaires
Le consortium CORDAID à travers son partenaire VNGI travaille sur la sécurité dans le territoire de Djugu.
Pour améliorer la performance et la qualité des services de sécurité, le consortium organise des activités de renforcement des capacités et de sensibilisations du personnel des services de sécurité sur les droits humains, les principes de gouvernance sécuritaire et de redevabilité en matière de protection des civils. Le consortium donne appui à l'organisation des comités locaux de sécurité élargis à la communauté.
II.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers l’étude longitudinale qualitative au mois de novembre 20220 et au mois d’octobre 2021 sur 3 personnes choisies aléatoirement à Mambisa à Bule et à Masumbuko. Six focus group ont été réalisés au mois de novembre 2020 et 7 au mois d’octobre 2021.
II.4. Changements Observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois de novembre 2020 ont démontré ‘’une faible‘’ perception de sentiment de sécurité pendant les activités quotidiennes pour la personne de Mambisa Pour celles de Bule et de Masumbuko c’est une perception ‘’très faible ‘’ justifiée par la crainte d’aller aux champs ou au marché dans des villages lointains, le pillage et le crépitement des balles, les viols des femmes dans les champs, la crainte d’être seule sur la route, crise de confiance, la crainte de se faire soigner par un médecin de l’ethnie différente que la tienne.
En outre, les données collectées à travers les focus group au mois de novembre 2020 ont prouvé une ‘’très faible’’ perception de sentiment de sécurité pendant les activités quotidiennes justifiée par la crainte d’une communauté de se rencontrer avec un sujet d’une autre communauté ethnique et la crainte d’aller aux champs.
Cependant les résultats de l’étude longitudinale qualitative réalisée en octobre 2021 auprès de la même personne de Mambisa prouvent ‘’ une faible’’ perception de sentiment
de sécurité pendant les activités quotidiennes. Les résultats pour les deux autres personnes de Bule et de Masumbuko ont démontré une perception ‘’moyenne’’ de sentiment de sécurité pendant les activités quotidiennes justifié par la libre circulation des personnes et de leurs biens, la diminution de la crainte d’aller aux champs ou aux marchés, la sensible diminution des barrières des FARDC et CODECO.
En outre, les données collectées à travers les focus groups inclusifs au mois d’octobre 2021 ont démontré une perception ‘’moyenne ‘’ de sentiment de sécurité pendant les activités quotidiennes qui est justifiée par une libre circulation des personnes et des biens, une diminution de la crainte d’aller au champs et une diminution des barrières de tracasserie.
En effet, les données collectées à travers les focus groups inclusifs au mois de février 2022 ont démontré une perception ‘’faible ‘’ de sentiment de sécurité due à la circulation limitée des personnes, les tueries des déplacés dans leurs sites et sur la route vers les champs, la diminution des barrières de rançonnement du côté FARDC/PNC et du côté CODECO et les enlèvements des gens sur la route et dans ls champs.
Tableau 3. Perception sur les conflits fonciers
SMS 5
Mme
Perception sur les conflits fonciers
Conflits fonciers dominants :
Persistance des conflits fonciers: pendant un moment, les conflits diminuent, après, ça reprend avec une grande vigueur ; Mort d’hommes suite aux conflits fonciers ; Dualité des Pouvoirs.
Dominant :
Les conflits fonciers sont là, mais non manifestés à la suite de la crise dans la zone
RAS
Indicateurs Novembre 2020 Octobre 2021 Focus Group
V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
III. Perception sur les conflits fonciers
III.1. Introduction
Les conflits fonciers figurent parmi les grands conflits qui caractérisent le territoire de Djugu. Les limites administratives et les conflits de pouvoir divisent les communautés à Djugu. Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé en 2020, trois projets dans le territoire de Djugu en Ituri.
III.2. Projets FCS qui se focalisent sur le conflit foncier
SFCG, à travers les structures Communautaire de paix, gère et transforme quelques conflits dans la communauté. Le projet Ensemble pour Djugu a renforcé la capacité des structures communautaires sur la gestion des conflits.
III.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers 6 focus group réalisés au mois de novembre 2020 et 7 au mois d’octobre 2021.
III.4. Changements observés
Les données collectées à travers les focus group au mois de novembre 2020 et au mois d’octobre 2021 ont prouvé que les conflits fonciers étaient ‘’ dominants’’ et étaient caractérisés par la persistance des conflits fonciers suivi de morts d’hommes et l’inefficacité des projets à gérer les conflits complexes des limites administratives entre les groupements.
Tableau 4. Perception sur les conflits liés à la transhumance
Perception sur les conflits de transhumance
Divagation des bêtes ; Sous estimation de la valeur d’un champ par les éleveurs ; Arrogance des éleveurs ; Absence de l’autorité de l’état pour apporter une solution à ce problème
Dominant Conflits agriculteurs et éleveurs ; Intimidation des agriculteurs par les éleveurs ; Mauvaise gestion des troupeaux ; Autoprotection des champs par les agriculteurs ; Incapacité des autorités locales à régler les conflits entre éleveurs et Agriculteurs à Tchomya
Dominant Persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs ; Incapacité des autorités à trouver les solutions pour le problème entre agriculteurs et éleveurs ; Divagation des bêtes.
Indicateurs Novembre 2020 Octobre 2021 Focus Group SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
IV. Perception sur les conflits liés à la transhumance
IV.1. Introduction
Le conflit entre les éleveurs et les agriculteurs est réel à Tchomia. Les éleveurs laissent leurs troupeaux de vaches en divagation, qui broutent et détruisent les champs des agriculteurs. Ceci affecte négativement la cohésion sociale.
IV.2. Projets FCS qui se focalisent sur le conflit foncier
Aucun projet en Ituri ne travaille sur les conflits liés à la transhumance
IV.3.
Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers 6 focus group réalisés au mois de novembre 2020 et 7 au mois d’octobre 2021.
IV.4. Changements observés
Les données collectées à travers les focus group au mois de novembre 2020 et au mois d’octobre 2021 ont prouvé que les conflits liés à la transhumance étaient ‘’ dominant’ ’Caractérisés par la divagation des bêtes, la sous estimation de la valeur d’un champ par les éleveurs, l’arrogance des éleveurs, l’absence de l’autorité de l’État pour apporter une solution durable à ce problème, l’intimidation des agriculteurs par les éleveurs, la mauvaise gestion des troupeaux, l’autoprotection des champs par les agriculteurs, et l’incapacité des autorités locales à régler les conflits entre éleveurs et les agriculteurs à Tchomya .
En outre les données collectées à travers le Focus group organisés au mois de février 2022 ont démontré que les conflits liés à la transhumance étaient ‘’ dominant’’ prouvés par la persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs, l’incapacité des autorités à trouver des solutions pour le problème entre agriculteurs et éleveurs et la divagation des bêtes
Tableau 5. Confiance dans les agents de sécurité / ordre
Confiance dans les agents de sécurité / ordre
Faible : Inefficacité des FARDC qui sont aussi de même ethnies (Hema et Lendu)
Faible : Atrocités et tracasseries des groupes armés et FARDC ; Extorsion de 5000 fc pour traverser les barrières des assaillants et FARDC (Pas de libres circulations des personnes et des biens)
Moyen : Implication de la population dans la réunion de sécurité élargie ; Diminution des barrières des CODECO et FARDC ; Prise en compte des opinions de la communauté sur les questions sécuritaire ; Multiplication des actions pour la protection de la population (cfr RBF) : les patrouilles nocturnes.
Bon : La prise en compte des opinions de la communauté y compris des femmes et des groupes marginalisés ; Implication et participation de la femme dans les réunions du comité élargie de sécurité ; Renforcement des actions pour la sécurité des populations
Indicateurs Novembre 2020
Octobre 2021 Focus Group SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
V. Confiance dans les agents de sécurité
V.1. Introduction
La sécurité est l’un des facteurs importants pour le développent d’une zone. L’insécurité perturbe tout un processus de la vie. En effet, la présence des groupes armés dans le territoire de Djugu insécurise la zone et freine son développement. Les communautés sont exposées aux tueries, violences et tracasseries de tout genre. Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé trois projets dans le territoire de Djugu en Ituri en 2020.
V.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale
Le consortium CORDAID à travers son partenaire VNGI travaille sur la sécurité dans le territoire de Djugu. Pour améliorer la performance et la qualité des services de sécurité, le consortium organise des activités de renforcement des capacités et des sensibilisations du personnel des services de sécurité sur les droits humains, les principes de gouvernance sécuritaire et de redevabilité en matière de protection des civils. Le consortium appui l'organisation des comités locaux de sécurité élargis à la communauté.
V.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers l’étude longitudinale qualitative au mois de novembre 2020 et au mois d’octobre 2021 sur 3 personnes choisies aléatoirement à Mambisa, Bule et Masumbuko. Sept focus group ont été organisé au mois d’octobre 2022
V.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois de novembre 2020 et octobre 2021 ont démontrés ‘’une faible ‘’perception sur la confiance auprès des agents de sécurité pour les personnes interrogées à Bule et Masumbuko justifiée par l’inefficacité des FARDC qui sont soit de l’ethnie Hema , soit de l’ethnie Lendu ; les atrocités et tracasseries des groupes armés et des FARDC, le paiement d’une taxe illégale de 5000 FC pour traverser les barrières des assaillants et des FARDC (pas de libres circulations des personnes et des biens).
En outre les données collectées à travers les focus group au mois d’octobre 2021 ont prouvé une ‘moyenne’’ perception de la confiance auprès des agents de sécurité justifiée par l’implication de la population dans la réunion de sécurité élargie, la diminution des barrières des CODECO et FARDC, la prise en compte des propos de la communauté sur les questions sécuritaires, la multiplicité des actions pour la protection de la population (cfr RBF).
Cependant, les données collectées à travers les focus group au mois de février 2022 ont prouvé une ‘bonne’’ perception sur la confiance auprès des agents de sécurité justifiée par la prise en compte des opinions de la communauté y compris des femmes et des groupes
marginalisés, l’implication et la participation de la femme dans les réunions de comité élargie de sécurité et le renforcement des actions pour la sécurité des populations.
Tableau 6. Rôle de la femme dans la communauté
Bon :
L’autonomisation de la femme de Mambisa à travers les petits commerces ; Considération de la femme dans son ménage et dans la société ; Diminution des déplacements nocturnes des femmes (la femme n’attend plus l’arrivé de son mari pour aller tardivement au marché)
Très bon :
Participation de la femme dans les réunions élargies de sécurités ; Les opinions de la femme sont prise en compte dans les réunions ; Le plaidoyer fait par les femmes contribue à l’amélioration de la cohésion sociale ;
La femme participe dans le processus de la paix à Djugu à travers les sensibilisations sur la cohabitation pacifique
La femme contribue dans le processus de paix à travers ses actions (plaidoyer, sensibilisation, résolution pacifique des conflits) ; La femme participe activement dans les réunions du comité local de sécurité élargie, Les opinions de la femme sont prises en compte ; La communauté fait confiance aux œuvres de la femme.
Indicateurs Novembre 2020
Octobre 2021 Focus Group SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
Rôle de la femme dans la communauté
Très Bon
VI.
Rôle de la femme dans la communauté
VI.1. Introduction
La femme rencontre et subi le poids de l’insécurité dans la zone. Elle possède des atouts pour contribuer au processus de pacification de sa communauté. Elle est un relais des communautés et elle adhère difficilement à la violence.
VI.2. Projets FCS qui travaillent avec les femmes
Le consortium CORDAID à travers son partenaire FOMI et le consortium DRC /Associturi travaillent avec les associations féminines en renforçant leur capacité sur : le leadership féminin, les droits humains, la gestion des conflits et le plaidoyer; le monitoring, la protection et la médiation
VI.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers l’étude longitudinale qualitative au mois d’octobre 2021 sur 3 personnes choisies aléatoirement à Mambisa à Bule et à Masumbuko. Sept focus group ont été réalisés au mois d’octobre 2021
VI.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de la personne de Mambisa au mois d’octobre 2021 ont démontré ‘’bon ‘’le rôle de la femme dans la communauté, justifiée par l’autonomisation de la femme de Mambisa à travers les petits commerces et la considération de la femme dans son ménage et dans la société
En outre les données collectées à travers les focus group au mois d’octobre 2021 ont prouvé ‘très bon’’ le rôle de la femme dans la communauté justifiée par sa participation dans les réunions élargies de sécurités et la prise en compte de ses opinions dans les réunions, les plaidoyers menés par les femmes contribuent à l’amélioration de la cohésion sociale, la femme participe activement dans le processus de paix à Djugu à travers les sensibilisations sur la cohabitation pacifique
Par ailleurs les données collectées à travers le focus group au mois de février 2022 ont prouvé ‘très bon’’ le rôle de la femme dans la communauté, justifiée la contribution de la femme dans le processus de paix à travers ses actions (plaidoyer, sensibilisation, résolution pacifique des conflits), la participation active de la femme dans les réunions du comité local de sécurité élargie, la prise en compte des opinions de la femme et la confiance qu’ a la communauté aux œuvres de la femme
Tableau 7. Confiance dans les ETD
Moyen: Dévouement des ETD au travail avec l’approche RBF ; Transparence dans la gestion des entités (implication de toutes les couches de la population à la gestion de la chose publique) ; Rétablissement progressif de la confiance de la population vis à vis des chefs des ETD.
Bon: Implication de la population dans la gestion de la chose publique ; une gestion inclusive et participative des entités ; Renforcement progressif de la confiance entre les chefs des ETD et la communauté ; Travail de rapprochement entre les chefs des ETD et la communauté ; Amélioration de la qualité des services rendus par les ETD.
Indicateurs Novembre 2020 Octobre 2021 Focus Group SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
Confiance dans les ETD
VII. Confiance dans les ETD
VII.1. Introduction
Les entités territoriales sont gérées par les autorités locales qui sont censées assurer la protection et la sécurité de la population. Très souvent la population n’est pas satisfaite de cette gestion au motif que la gestion se fait sans son implication.
VII.2. Projets FCS qui travaillent dans la gouvernance locale
Le consortium CORDAID à travers son partenaire VNGI travaille avec les ETD dans le territoire de Djugu. Pour améliorer la performance et la qualité des services des chefs des ETD, le consortium organise des activités de renforcement des capacités des chefs des ETD sur leurs rôles et responsabilités, les principes de la gouvernance locale et de redevabilité.
VII.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers 7 Focus group réalisés au mois d’octobre 2021 à Mambisa et à Bule.
VII.4. Changements observés
Les données collectées à travers les focus group au mois d’octobre 2021 ont prouvé ‘’moyen’’ la perception sur la confiance aux ETD justifiée par le dévouement des chefs des ETD au travail avec l’approche RBF, la transparence dans la gestion des entités (implication de toutes les couches de la population ou communauté à la gestion de la chose publique), le rétablissement progressif de la confiance de la population vis à vis des chefs des ETD
En outre, les données collectées à travers les focus group au mois de février 2022 ont prouvé ‘’bon’’ la perception sur la confiance aux ETD justifiée par l’implication de la population dans la gestion de la chose publique, la gestion inclusive et participative des entités, le renforcement progressif de la confiance entre les chefs des ETD et la communauté, un travail de rapprochement entre les chefs des ETD et la communauté, l’amélioration de la qualité des services rendus par les ETD.
Tableau 8. Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc.)
SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa
Mme O,33 ans
Confiance
dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc.)
Faible : Désespoir sur l’amélioration de la paix avec le projet en cours
Très faible : Insécurité généralisée
Faible : Persistance des conflits ; Manque de moyen de subsistance lié aux conflits fonciers et à la transhumance
Faible : Manque des moyens de subsistance suite aux conflits liés transhumance; Persistance des conflits
Très faible : Persistances des conflits intercommunautaire ; Les gens s’entre tuent ; L’héritage des conflits Hema et Lendu de génération en génération
Faible : Persistance des conflits complexe ; Présence des groupes armés à Djugu ; Bonne progression des AGR; Amélioration de la sécurité alimentaire
Moyen : Amélioration progressive du tissu socio économique à travers les AGR, AVEC/MUSO, les groupements agricoles ; Persistance des hostilités par les groupes armés ; Augmentations des produits agricoles sur les marchés
Indicateurs Novembre 2020
Octobre 2021 Focus Group
de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2022
VIII. Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc)
VIII.1. Introduction
La sécurité est l’un des facteurs importants pour le développent d’une zone. L’insécurité perturbe tout un processus de la vie. En effet, la présence des groupes armés dans le territoire de Djugu insécurise la zone et freine son développement. Les communautés sont exposées aux tueries, violences et tracasseries de tout genre. Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé en 2020, trois projets dans le territoire de Djugu en Ituri.
VIII.2. Tous les projets FCS renseignent sur la confiance dans l’avenir :
Le consortium CORDAID, à travers son partenaire VNGI, travaille sur la sécurité dans le territoire de Djugu. Pour améliorer la performance et la qualité des services de sécurité, le consortium organise des activités de renforcement des capacités et de sensibilisation du personnel des services de sécurité sur les droits humains, et les principes de gouvernance sécuritaire et de redevabilité en matière de protection des civils. Le consortium fourni un appui à l'organisation des comités locaux de sécurité élargis à la communauté.
Le consortium du Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) travaille sur la cohésion sociale dans le territoire de Djugu.
Pour renforcer la cohésion sociale entres les membres des communautés (hommes, femmes et Jeunes à Risques), le consortium met en place des activités à base communautaire qui regroupent toutes les communautés notamment: les groupements agro pastoraux, les AGR et les microcrédits collectifs ainsi que les activités conviviales. Les jeunes à risque sont regroupés pour l’apprentissage professionnel selon les filières
VIII.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers l’étude longitudinale qualitative au mois de novembre 2020 et au mois d’octobre 2021 sur 3 personnes choisies aléatoirement à Mambisa et à Bule. Sept focus group ont été organisés au mois d’octobre 2021
VIII.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois de novembre 2020 ont démontré ‘’une faible ‘’perception sur la confiance dans l’avenir pour la personne de Mambisa, justifiée par un désespoir sur l’amélioration de la situation sécuritaire en faveur de la paix avec le projet en cours. Pour la personne de Bule, la ‘’très faible ‘’perception est démontrée par une insécurité généralisée dans la zone.
En outre, les données collectées à travers les focus group au mois de Novembre 2020 ont prouvé une ‘très faible’’ perception sur la confiance dans l’avenir, justifiée par la persistance
des conflits intercommunautaire, les tueries et héritage des conflits Hema et Lendu de génération en génération
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois d’octobre 2021 ont démontré ‘’une faible ‘’perception sur la confiance dans l’avenir pour la personne de Mambisa et de Bule, justifiée par la persistance des conflits, le manque des moyens de subsistance suite aux conflits fonciers et ceux liés à la transhumance
En outre, les données collectées à travers les focus group au mois d’Octobre 2021 ont prouvé la ‘’ faible’’ perception sur la confiance dans l’avenir justifiée par persistance des conflits complexes, la présence des groupes armés à Djugu, une bonne progression des AGR et une amélioration de la sécurité alimentaire à la suite des activités du projet de relance économique. Cependant les données collectées à travers les focus group au mois de février 2022 ont prouvé une ‘’ moyenne ’’ perception sur la confiance dans l’avenir justifiée par l’amélioration progressive du tissu socio économique à travers les AGR, AVEC/MUSO, les groupements agricoles, la persistance des hostilités par les groupes armés et l’augmentation des produits agricoles sur les marchés
Tableau 9. Incident des groupes armés
Incident des groupes armés
Très exorbitant : Mobilisation des groupe armés à déposer les armes par une délégation présidentielle ; Retrait des CODECO dans le lieu de groupement sans prise en charge; Les CODECO démotivés, certains ont réintégré leurs groupes, et d’autres sont restés dans la communauté avec leurs armes ; Banditisme et tracasserie des CODECO
Moyen : Sensible diminution des barrières érigées par des CODECO (une seule barrière où chaque passant paie 100 Fc) ;
Exorbitant : Incursion des CODECO sur le tronçon Masumbuko Katoto ; Pillages et vols des motos et véhicules mêmes ceux appartenant aux ONG ; Les enlèvements : implication des autorités locale et la structure communautaire pour la libération d’un garçon enlevé sur le tronçon Masumbuko Katoto .
Très exorbitant : La tracasserie des CODECO, Les barrières illégales d’extorsion ; Les assassinats et tueries par les groupes armés ; Les exactions des groupes armés limitent l’accès aux champs
Très exorbitant : Persistance des groupes armés.
Exorbitant : _Tueries et attaques des déplacés dans leurs sites ; Accès limité aux champs ; Enlèvements ; Vol des cultures dans les champs de la population ; Incendies des maisons
Indicateurs Novembre 2020
Octobre 2021 Focus Group
SMS 5 SMS5
Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O, 33 ans de Bule Mr S,27 ans de Masumbuko Mme V, 57 ans de Mambisa Mme O,33 ans de Bule Mr S, 27 ans Novembre 2020 Octobre 2021 Février 2021
IX.
Incident des groupes armés
IX.1. Introduction
La sécurité est l’un des facteurs importants pour le développent d’une zone. L’insécurité perturbe tout un processus de la vie. En effet, la présence des groupes armés dans le territoire de Djugu insécurise la zone et freine son développement. Les communautés sont exposées aux tueries, violences et tracasseries de tout genre. Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé en 2020, trois projets dans le territoire de Djugu en Ituri.
NB : Aucun projet FCS travaille directement avec les groupes armés
IX.2.
Échantillons interviewés
Les données ont été collectées à travers l’étude longitudinale qualitative au mois de novembre 2020 et au mois d’octobre 2021 sur 3 personnes choisies aléatoirement à Mambisa à Bule et à Masumbuko Sept Focus group ont été organisés au mois d’octobre 2021
IX.3. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois de novembre 2020 ont démontré ‘’très exorbitant ‘’ les incidents des groupes armés pour la personne de Masumbuko justifiée par une mobilisation des groupes armés organisée à déposer les armes par une délégation présidentielle ; justifiée également par le regroupement de certains éléments de la CODECO dans un lieu mais sans prise en charge ; la démotivation de certains éléments CODECO dans le lieu de regroupement qui ont encore réintégré leurs groupes tandis que d’autres sont restés dans la communauté avec leurs armes ; le banditisme et les tracasseries des CODECO
En outre les données collectées à travers les focus group au mois de Novembre 2020 ont prouvé ‘très exorbitant ‘’ les incidents des groupes armés justifiés par la tracasserie des CODECO, les barrières illégales d’extorsion, les assassinats et tueries par les groupes armés, l’accès limité aux champs suite aux exactions des groupes armés.
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès de ces 3 personnes au mois d’octobre 2021 ont démontré ‘’ moyen ‘’ les incidents des groupes armés pour la personne de Bule justifié par une sensible diminution des barrières érigées par les CODECO (une seule barrière où chaque passant paie 1000 Fc) Pour la personne de Masumbuko, les incidents des groupes armés sont ’’ exorbitant’’ justifiés par les incursion des CODECO sur le tronçon Masumbuko Katoto, les pillages et vols des motos et véhicules, mêmes ceux appartenant aux ONG; les enlèvements, implication des autorités locales et des structures communautaires dans les plaidoyers pour la libération des personnes enlevées par les CODECO sur le tronçon Masumbuko Katoto
En outre les données collectées à travers les focus group au mois d’Octobre 2021 ont prouvé‘’ exorbitant ‘’ les incidents des groupes armés, justifiés par la persistance des groupes armés et leurs incursions
En effet, les données collectées à travers les focus group au mois de février 2022 ont prouvé ‘’ moyen ‘’ les incidents des groupes armés, justifiés par les tueries et attaques des déplacés dans leurs sites, l’accès limité aux champs, les enlèvements, le vol des cultures dans les champs de la population ainsi que les incendies des maisons