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Interview

Steven Laureys

« La méditation vous rend plus attentif et résistant au stress »

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Le stress, le burn-out et le bore-out s’immiscent malheureusement toujours plus dans nos vies, au travail mais aussi à la maison. Selon le neurologue renommé Steven Laureys, nous pouvons tous bénéficier de la méditation pour y remédier.

Steven Laureys est un neurologue de renommée mondiale qui a également écrit plusieurs livres sur les effets bénéfiques de la méditation, comme le best-seller international La méditation c’est bon pour le cerveau, auquel s’est ajouté l’année dernière un carnet d’exercices.

Comment en êtes-vous venu à la méditation ?

« En 2013, j’ai dû faire face à une crise personnelle. J’ai alors rencontré Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain, qui m’a donné envie d’en savoir plus. Il a accepté que j’étudie les effets de la méditation sur son corps et son esprit. Je cherchais une traduction neurologique de la pratique afin d’éviter de la réduire à son angle bouddhiste. Car, c’est un fait, la méditation est un exercice qui a été pratiqué de tout temps et partout dans le monde. »

Comment décririez-vous la méditation ?

« C’est une gymnastique mentale. On peut la comparer au sport. Si courir vous permet de prendre soin de votre bien-être physique, méditer aide votre bien-être mental. En méditant, vous entraînez votre esprit à être monotâche. Le besoin est universel, mais la manière de s’y prendre, elle, est personnelle. »

Qu’en est-il des effets ?

« Les effets sont vraiment bénéfiques : ça permet d’être plus attentif, de faire face au stress et de s’ancrer dans le moment présent. On n’est plus l’esclave des pensées qui nous rendent anxieux. On a coutume d’être trop souvent dans l’anticipation ou dans le ressassement du passé. Or, ce sont deux choses sur lesquelles nous n’avons aucune emprise. La méditation vous permet de marquer un temps d’arrêt dans votre vie. C’est très important dans un monde où l’on est quotidiennement confronté à des frustrations permanentes. Enfin, la méditation permet aussi de devenir une meilleure personne. En méditant, vous entraînez en fait votre empathie et votre compassion. »

La méditation peut-elle soigner le stress et l’épuisement professionnel?

« Tout à fait ! Les études cliniques montrent que les effets de la méditation peuvent être aussi puissants que ceux de la médication. En Belgique, les patients demandent des calmants, des antidouleurs ou des antidépresseurs. Cette solution les aide, mais c’est une vision trop passive de leur santé. Dormir bien et suffisamment, bouger quotidiennement, s’aménager un environnement de travail sain... Tout cela a un impact sur ce que nous ressentons. La méditation aussi. Elle peut même être pratiquée dès l’école : pourquoi avons-nous un professeur de gymnastique, mais pas de professeur de bien-être mental ? Cela pourra prendre plusieurs générations avant qu’on se rende compte qu’on a négligé ces facteurs importants. »

La méditation vous permet de marquer un temps d’arrêt dans votre vie.

« Matthieu Ricard et le Dalaï-lama ont coutume de dire que si chaque enfant se mettait à la méditation, il n’y aurait plus de guerre dans le monde. Il faut savoir que dès l’enfance, on exige déjà beaucoup de nous. Les enfants font face aux mêmes défis que nous. Ils sont connectés et perturbés en permanence par tout ce qui les entoure. Résultat ? Ils ont des problèmes d’attention que l’on soigne généralement avec des médicaments. Leur cerveau a parfois besoin d’être concentré sur une et une seule tâche. »

Par où faut-il commencer si l’on veut méditer ?

« Il faut avant tout éviter de mettre la barre trop haut. Ce n’est pas une compétition. Souvent, les gens pensent que la méditation n’est pas pour eux car ils ont des a priori. Ils pensent, à tort, que c’est une pratique religieuse, ou encore que ça ne leur conviendra pas parce qu’ils sont trop nerveux. Comme dans tous les domaines, il faut s’entraîner. L’idée est d’apprendre un exercice, et après, d’en faire un défi quotidien. Prenez par exemple 20 minutes le matin et 20 minutes le soir. Si vous n’avez pas le temps, vous pouvez aussi pratiquer la méditation informelle sous la douche, par exemple. Vous prenez une “pause respiration”. C’est ce que je fais, mais chacun a ses propres besoins et sa manière de procéder. Vous pouvez pratiquer en groupe, via une application, grâce à un livre ou à des cours. Certains vont répéter des mantras, le faire en jardinant ou en se baladant. Seule la motivation est nécessaire. Se lancer et s’y tenir. C’est le secret de la méditation ! »

Logement social : une carrière avec de l’impact

L’écart de pauvreté est très important à Bruxelles : bien que la capitale belge soit considérée comme la quatrième région la plus riche d’Europe, un Bruxellois sur trois vit avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté.

À la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB), nous sommes convaincus que le logement social est un important rempart contre la pauvreté et un instrument crucial pour garantir le droit au logement. En collaboration avec les sociétés immobilières de service public, nous fournissons des logements de qualité et abordables aux familles dans le besoin et leur offrons l’accompagnement social nécessaire. Cela donne à nos locataires le répit dont ils ont tant besoin pour avancer dans leur vie.

Nous voulons faire du logement social bruxellois un véritable label de qualité qui non seulement apporte des briques, mais qui crée également des quartiers à forte cohésion au sein desquels l’humain dans toute sa diversité est le point central. Afi n de répondre à ces importantes ambitions, nous sommes constamment à la recherche de talents motivés pour rejoindre nos équipes : profi ls techniques, architectes, juristes, analystes fi nancier.e.s, assistant.e.s sociaux.ales,…

Vous souhaitez participer à la construction de la région bruxelloise de demain ? Alors gardez un œil sur les postes vacants à la SLRB ou dans le secteur sur notre site web, notre page Linkedin et le site web de talent.brussels. Vous pouvez également envoyer une candidature spontanée à emplois@slrb.brussels.

« La SLRB, une perle rare de la Région bruxelloise, selon moi. Ce qui me frappe le plus, c’est le respect que les gens ont les uns envers les autres, mais aussi envers le travail des autres. Que ce soit de haut en bas ou de bas en haut, peu importe : ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça. Je ne suis donc pas surpris qu’il s’agisse d’une société labellisée Great Place to Work. »

— Jean-Christophe Staelens, consultant externe

La Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale est une organisation chaleureuse. En effet, le bien-être de ses 180 collaborateurs est au centre de ses préoccupations.

Chaque année, nous utilisons l’enquête Great Place to Work pour évaluer l’implication de nos collaborateurs, la vision partagée, la confi ance en l’institution et les opportunités de développement. Cette année, la SLRB a obtenu le label Great Place to Work pour la troisième fois consécutive grâce à d’excellents résultats : 88% des collaborateurs pensent que la SLRB est un lieu de travail agréable et une organisation à dimension humaine.

Quel est notre secret ? Tous nos employés soutiennent notre mission commune d’avoir un impact positif sur la société. Les talents de chacun.e sont valorisés et les réussites célébrées. De plus, nous sommes une grande famille où l’authenticité, la connexion et le plaisir sont les éléments principaux du bien-être de nos collaborateurs !

La nouvelle relation de travail au sein des entreprises

La fuite de nouveaux talents vers d’autres opportunités de carrière est un sujet qui fait frémir les CEO dans tous les secteurs. Pourtant, ces derniers vont devoir faire face à de nouvelles exigences de travail : le modèle freelance gagne du terrain.

Tordons tout de suite le coup aux clichés : non, la génération des milléniaux n’est pas dotée de caractéristiques si différentes des générations précédentes. Toutes les générations ont les mêmes attentes : « une bonne atmosphère de travail ou encore un bon équilibre vie privée / professionnelle », explique Joris Vandersteene, Senior Manager HR Projects à la FEB.

Une évolution sociétale majeure se fait malgré tout sentir à travers les générations actuelles et prend de plus en plus d’ampleur depuis la crise sanitaire : la question du sens. « Beaucoup de travailleurs, surtout les plus talentueux, ont fait face au stress et ont progressivement pris de la distance par rapport à leur boulot », explique François Pichault, professeur en gestion des ressources humaines à l’ULiège. Aux USA, ce phénomène a atteint son paroxysme en prenant le nom de « Grande Démission » : de nombreux employés quittent leur emploi pour faire radicalement autre chose. Chez nous, le phénomène se traduit surtout par la croissance de l’entrepreneuriat.

Au sein des entreprises, le travail par projets se répand, surtout dans les secteurs qualifiés comme l’IT ou l’ingénierie. Selon François Pichault, il faut s’attendre à ce que les collaborateurs restent dans l’entreprise durant un an ou deux seulement : « L’idée est de s’engager dans un projet professionnel qu’on maîtrise, sans relation employeur-employé ». Si dans les faits, ce type de carrière ne représente encore que 10-15% de la force de travail globale, il continue de se populariser. « Dans un futur proche, le sujet ne sera plus comment éviter la perte de profils, mais comment parvenir à une équation gagnante-gagnante dans une relation de courte durée ? », affirme François Pichault.

Dans ce schéma, que devient alors la culture d’entreprise ? « L’implication des collaborateurs est toujours cruciale. L’employé doit être fier de s’impliquer dans l’entreprise  », explique Joris Vandersteene. Les projets sociaux ont donc plus que jamais leur place dans la recherche de sens des collaborateurs. Le développement des compétences des collaborateurs lui aussi reste un point clé de la culture, « mais les formations doivent être adaptées à chacun selon ses besoins », précise Joris Vandersteene. « Encore faut-il savoir comment adapter la formation aux nouveaux profils freelances de l’entreprise, conclut François Pichault ».

Si l’on veut mettre en place la durabilité, l’implication des collaborateurs est cruciale. L’employé doit être fier de s’impliquer dans l’entreprise.

— Joris Vandersteene

Découvrez Euroclear et travaillez au cœur des marchés des capitaux mondiaux

Nous connectons plus de 2 000 établissements financiers à l’échelle mondiale. En tant qu’infrastructure ouverte et résiliente, nous contribuons à la stabilité des marchés financiers. Nous aidons les clients à réduire la complexité, diminuer les coûts et à atténuer les risques des transactions financières. Chez Euroclear, nous avons l’ambition claire d’utiliser notre rôle clé pour accélérer la transition vers une société plus durable. Nous grandissons, et vous aussi !

Entretien avec Daniel Miseur, Chief Human Resources & Communication Officer

Quel est votre point de vue sur la guerre actuelle des talents ?

Il y a effectivement beaucoup de concurrence sur le marché du travail car de nombreuses entreprises recrutent en même temps et recherchent souvent le même profil et les mêmes compétences. Nous vivons la même chose chez Euroclear où nous recrutons des centaines de personnes pour soutenir notre stratégie commerciale. Outre la concurrence entre entreprises, je constate également d’autres changements structurels sur le marché du travail. Les attentes des employés évoluent. Il ne suffit plus aux entreprises d’offrir des récompenses et des avantages attrayants. Les personnes recherchent un but. Le bien-être, la diversité, l’inclusion, le respect de l’environnement et de la société n’ont jamais été aussi importants. Il s’agit d’une grande évolution et cela représente un élément clé de notre People Strategy chez Euroclear.

Comment Euroclear se distingue-t-elle des autres employeurs ?

Je suis convaincu qu’Euroclear est une entreprise tout à fait unique. Premièrement, nous jouissons d’une position unique, en tant qu’infrastructure des marchés financiers internationale de confiance basée en Belgique. Nous innovons en assurant la sécurité, l’efficacité et les connections au niveau des marchés financiers mondiaux. Ce que nous faisons en tant qu’entreprise a un réel impact sur le secteur financier, l’économie et la société en général C’est la raison pour laquelle nous investissons beaucoup dans des domaines tels que la technologie, les nouveaux produits, la transformation numérique, l’ESG et les données.

Deuxièmement notre position unique se traduit également par une culture d’entreprise unique. Euroclear est une entreprise qui accorde une attention à ses employés tout en ayant l’esprit d’entreprise. Nos collaborateurs font d’Euroclear ce qu’elle est et la culture qui y règne permet des expériences et des opportunités enrichissantes.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

Bien sûr : la flexibilité. Aujourd’hui, une grande partie de nos employés travaillent à distance depuis mars 2020, afin d’assurer la sécurité de nos employés et le bon fonctionnement de nos activités. Nous avons, en tant qu’entreprise, pleinement adopté un mode de travail hybride. Nous n’allons pas revenir à la situation d’avant. Au lieu de cela, nous avons lancé un programme appelé Flex-E qui donne aux employés beaucoup plus de choix quant à leur lieu de travail – bureau ou domicile.

Chaque employé est encouragé à trouver son propre équilibre optimal au sein de notre modèle de travail hybride dans l’intérêt de nos clients, de nos équipes et des collaborateurs en tant qu’individus. Ce modèle permet de se connecter au bureau et de bénéficier du travail à distance. Mais nous sommes également conscients que nous devons veiller à maintenir un sentiment de communauté au sein de notre entreprise et faire en sorte que nos collaborateurs restent connectés. Ainsi, nous organisons des événements internes tels que les IT Hackathons, les Townhall meetings, des camps d’été pour enfants organisés par Euroclear, et bien d’autres...

Comment Euroclear envisage-t-elle l’aspect diversité et inclusion ?

En tant qu’entreprise internationale, nous nous efforçons également d’être un leader en matière de diversité et d’inclusion.

Actuellement, 50 % de nos collaborateurs sont des femmes et nous avons des objectifs ambitieux pour augmenter le nombre de femmes dans des domaines tels que la technologie. Le fait que notre CEO soit une femme ingénieur constitue certainement un atout ! Nos différentes communautés Diversity & Inclusion jouent un rôle essentiel dans la création d’une culture d’inclusion. Nous sommes convaincus qu’Euroclear doit être un endroit où chacun peut être lui-même.

Quels types de profils recherchez-vous ?

Actuellement, nous avons 500 postes à pourvoir dans de nombreux secteurs de l’entreprise, tels que l’IT, la gestion du risque, la conformité, l’innovation et les données, la finance et les RH. Ces rôles ciblent des postes de premier échelon - idéaux pour les nouveaux diplômés – ou des professionnels plus expérimentés ainsi que des postes de direction. Nous recherchons des personnes pouvant faire des liens et développer des solutions innovantes pour le marché financier. Des personnes ayant la collaboration, la proximité avec le client et la responsabilité dans leur ADN.

Pourquoi les personnes devraient-elles rejoindre Euroclear ?

Nous cherchons à faire en sorte que votre expérience professionnelle chez Euroclear soit enrichissante en offrant un environnement de travail positif, en veillant au bien-être, et en proposant une rémunération et des possibilités d’évolution attrayantes. Euroclear est une entreprise où vous pouvez évoluer professionnellement et avoir un impact réel sur le secteur financier, l’économie et la société en général.

“Nos collaborateurs sont au cœur de toutes nos actions pour contribuer à rendre les marchés financiers plus sûrs, plus efficaces et plus interconnectés.”

Daniel Miseur

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