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Interview: Jean-Claude Van Damme
Grandir à tout âge
Entrer dans la cinquantaine est un cap que certains vivent douloureusement. Jean-Claude Van Damme l’a passé il y a une dizaine d’années. Icône des arts martiaux et du cinéma d’action depuis 40 ans, il se livre sur son sentiment face à cette nouvelle étape.
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TEXTE JULIE GARRIGUE & FERNAND LETIST PHOTO ©ORANGE BELGIUM
Comment vivez-vous votre âge? « Difficile de vous répondre puisque j’ai toujours 20 ans (rires). Pour être honnête, je n’y prête pas attention. Ce ne sont que des chiffres. »
Votre corps est votre outil de travail, quelle est votre routine « santé »? « Il n’y a pas de miracle. Je fais attention, j’évite de manger trop gras. Mon épouse, ancienne championne de bodybuilding, me prépare toujours de bons petits plats dont elle a le secret (rires). Le matin par exemple, j’aime manger des flocons d’avoine avec des noix ou des bananes, le midi, du poisson et le soir une soupe de légumes. Mais le plus important, c’est le sport. C’est ma philosophie de vie. J’en ai besoin. J’ai appris très jeune à souffrir dans une salle. C’est même mon seul caprice sur un tournage : une bicyclette et des haltères. A mes yeux, le sport est l’un des meilleurs médicaments pour la santé. »
Dans votre carrière, vous avez maintes fois prouvé votre ténacité et votre force mentale. Quelle approche du monde tenezvous à garder à l’esprit en toute circonstance? « Indéniablement, l’ouverture d’esprit. Je souhaite à tout le monde d’être ‘‘aware’’. Être ‘‘aware’’, c’est être à l’écoute. Être à l’écoute de soi pour éviter les blessures et bien vieillir. Être à l’écoute des autres aussi, de ce qui nous entoure. Je vis à HongKong depuis plusieurs années et je passe aussi beaucoup de temps à Los Angeles. Ce sont des cultures très différentes. Hong Kong est à la fois
LE WWF DANS VOTRE TESTAMENT

© DIANE LEWIS
Chaque jour, la nature nous prouve que chaque geste compte, et que chacun peut faire la différence. Au WWF, nous aspirons à un monde où l’humain et la nature vivent en harmonie. Les experts du WWF travaillent dans plus de 100 pays du monde pour protéger les ressources naturelles, indispensables à notre bien-être. Mais cela n’est possible qu’en travaillant ensemble. A votre tour, faites la différence pour les générations futures.
COUPON-RÉPONSE : Je souhaite être contacté pour plus d’informations. Je souhaite recevoir la brochure d’information de manière confidentielle et sans aucune obligation. Le WWF figure déjà dans mon testament.
Mme M. Prénom :..........................................Nom : ........................................................................... Rue : .......................................................................................................................... N° : ......................... Code postal : ......................................................... Localité : ...................................................................... Adresse e-mail :.......................................................................................................................................... N° de téléphone : ................................................................................ Date de naissance : .......................
À renvoyer à : Dominique Weyers • WWF-Belgique • Boulevard E. Jacqmain 90 • 1000 Bruxelles Dominique se fera également un plaisir de vous répondre par téléphone au 02 340 09 37 ou au 0476 58 07 42, ainsi que par e-mail à dominique.weyers@wwf.be. Le WWF-Belgique (Boulevard E. Jacqmain 90, 1000 Bruxelles) fait traiter vos données par Bisnode (Allée de la Recherche 65, 1070 Anderlecht), conformément à la législation applicable en matière de traitement des données personnelles : le RGPD (règlement général sur la protection des données). Nous nous engageons à n’utiliser vos données que pour les activités liées à ce formulaire. Vous pouvez toujours contrôler vos données et les faire modifier ou supprimer si nécessaire. Pour en savoir plus sur l’utilisation de vos données, surfez sur wwf.be/fr/vie-privee/. Nous pouvons également vous envoyer notre déclaration de confidentialité par la poste.
ultramoderne et très traditionnelle. Respect, politesse, gentillesse font partie de la philosophie de vie. A Los Angeles, le cinéma et le sport ont une place à part. C’est une ville qui ne dort jamais. Dans ma vie quotidienne, j’essaie d’être ouvert aux deux influences. Sport et zen attitude d’un côté, savoir-vivre de l’autre. Être à l’écoute nous fait grandir, je plains ceux qui se regardent le nombril toute la journée. Ils passent à côté de beaucoup de choses dans la vie, probablement sans même s’en rendre compte. »
Le sport, l’alimentation et l’ouverture d’esprit… Tout cela participe à votre bien-être. Mais avez-vous un élixir de jeunesse ? « L’humour ! J’adore blaguer. Il m’est impossible de passer une journée sans me marrer. C’est dans mon ADN. Le rire est aussi l’un des meilleurs médicaments. Rire, c’est connu, ça rallonge la vie et ça rend heureux. »
Passé cinquante ans, une inquiétude guette, celle de manquer de projets ou de défis dans le futur. D’un autre côté, on y trouve peutêtre une forme de sérénité, celle de n’avoir plus besoin de prouver sa valeur. Qu’en pensez-vous? « On n’a simplement plus envie de se faire chier. Pardonnez l’expression, mais c’est tellement vrai. On a envie de faire des choses qu’on aime et qu’on n’a pas eu le temps de réaliser. Des projets, on en a tous, peu importe l’âge. Il faut se donner l’ambition de les atteindre ! Je me suis engagé dans le combat en faveur des animaux avec GAIA et dans le « télévie ». Je rêve un jour d’ouvrir ma salle de karaté en Asie ou à Los Angeles. Bien évidemment, je continue à tourner des films. Je viens de réaliser l’un de mes rêves avec « Jean-Claude Van Johnson » de Ridley Scott : varier mes registres au cinéma. J’y incarnais plusieurs personnes. J’ai adoré jouer un héros, un salaud, un idiot, un paumé ou un ingrat. C’était juste jubilatoire ! »
Aujourd’hui, quelles sont les trois grandes envies que vous souhaitez concrétiser en priorité? « Les mêmes qu’avant la cinquantaine. Alors sans hésitation, je veux poursuivre mes passions, le sport et le cinéma. Poursuivre aussi mes engagements humanitaires. Mais la plus importante de mes envies, c’est celle que j’ai toujours à l’esprit: le bonheur de ma famille. Que mes enfants s’épanouissent dans leur propre vie. C’est le souhait de tous les parents du monde. »
Avancer en âge vous rend-il plus sensible qu’avant à vos racines belges? « Même si je n’y vis pas, j’ai toujours été très attaché à mon pays. J’ai grandi à Berchem-Sainte-Agathe. J’ai mentionné d’où je venais dès mes premiers films comme par exemple « Kickboxers » qui a fait un carton mondial dans les années 90. J’ai toujours été près de mes racines. J’y reviens deux à trois fois par an. Je suis avec attention le palmarès de nos sportifs belges : Eddy Merckx, nos joueuses de tennis, nos combattants. Sans oublier la bande dessinée belge qui est d’une belle richesse. J’adore les aventures de Tintin. Petit, je les ai toutes lues. »
Quels bénéfices apportent l’âge? « À 50 ans, on a déjà accompli la
moitié de notre vie. Donc, c’est un nouveau départ, une nouvelle naissance pour la seconde moitié (rires) ! Plus sérieusement, ça apporte une certaine harmonie avec soi-même. On a un regard différent sur la vie, plus posé, attentif à ce qui compte vraiment. On dit parfois que la sagesse est au rendez-vous, je pense que c’est vrai. C’est aussi une étape compliquée, où il faut revoir ses ambitions. J’ai de la chance, j’aime ce que je fais. Je le souhaite à tout le monde. Et je me sens plus fort aussi, avec ma compagne. Je souhaite à tout le monde de vieillir avec sa moitié. »
Quels conseils donneriez-vous à vos fans pour passer sereinement le cap des 50 ans? « Je leur conseillerais de prendre soin de leur corps. Si on est bien dans son corps, on est automatiquement bien dans sa tête. Ensuite, de s’entourer de belles personnes, qui ont une attitude positive. Et finalement, on devrait tous s’éloigner des futilités de la vie. Parfois je suis un peu irrité quand je vois des jeunes qui passent des journées entières sur leur téléphone etc. Le temps file à une vitesse incroyable, il faut profiter de chaque moment de bonheur et le partager. »
SMART FACT.
Si je n’avais pas été JCVD… « … j’aurais pu être un sportif de haut niveau, pour partager mon savoir avec les nouveaux talents. Ou j’aurais pu être tout autre chose, chirurgien par exemple. Le corps humain me fascine depuis toujours, j’adore les documentaires médicaux! . »
ANN DE GREEF DIRECTRICE DE GAIA
Pourquoi la question de la cruauté envers les animaux compte autant ? « Pour des raisons éthiques, de bien-être animal! Preuve que les belges se sentent concernés, leur consommation de foie gras a baissé de 28 Tonnes entre 2017 et 2018. Mais il faut aller plus loin: il est impossible de produire de la viande en respectant le bien-être animal pour 11 millions de belges chaque jour. »
De la viande respectueuse des animaux ? « Les grandes surfaces proposent une viande de poulets toujours moins chère parce qu’elle provient d’oiseaux à croissance rapide, parqués par milliers dans des hangars surpeuplés. Mieux consommer et différemment, c’est se tourner vers des labels sérieux, le bio ou les fermes locales, où les conditions de vie des animaux sont meilleures. »
Que peut-on faire quand on n’est pas JCVD? « Tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice. En faisant le bon choix pendant ses courses et en soutenant les associations. GAIA par exemple n’existe qu’à travers les dons et les cotisations de particuliers engagés, de petits gestes nous permettent d’accomplir de grandes choses contre la cruauté envers les animaux. Il reste également la possibilité de manger moins de viande ou ne plus en manger du tout.»
Quand vous faites un geste, d’autres font un pas
Inscrire Handicap International dans votre testament, c’est donner aux plus vulnérables la chance d’une vie meilleure dans un monde plus humain et inclusif. handicapinternational.be BE80 0000 0000 7777

Prenez contact avec Nicole Luyckx par téléphone : 02 233 01 02 -- 0476 48 80 55 par mail : n.luyckx@hi.org Vous aVez des questions ou enVie d’en parler ? Faites perdurer nos missions à travers le monde :
Appareiller et revalider pour plus d’autonomie ;
Secourir dans l’urgence ;
Prévenir les causes de handicap ;

Agir contre les mines ;
Inclure les personnes handicapées.
A table, de l’équitable !





Consommer belgo-belge ne suffi t pas ! Encore faut-il que le produit acheté soit équitable de A à Z. Fairebel, qui allie le goût à l’équité des produits laitiers, l’a bien compris.
Parce que même pour son lait demi-écrémé, cette société ne fait pas les choses à moitié. La coopérative Faircoop, dont Fairebel vend les produits, possède deux missions bien distinctes: tout d’abord valoriser l’ensemble du lait de ses coopérateurs à des prix équitables. Ensuite, de vendre aux grandes surfaces des produits laitiers sous une marque propre appartenant au monde agricole, garantissant la rémunération correcte de tous les acteurs de la chaîne. Concrètement, le rôle de la coopérative englobe la logistique, le marketing et les négociations avec les acheteurs. Le travail de récolte et d’emballage du lait/crème glacée/fromages/beurre étant effectué par des structures existantes. Parce que même pour son lait demi-écrémé, cette société ne fait pas les choses à moitié. La coopérative Faircoop, dont Fairebel vend les produits, possède deux missions bien distinctes: tout d’abord valoriser l’ensemble du lait de ses coopérateurs à des prix équitables. Ensuite, de vendre aux grandes surfaces des produits laitiers sous une marque propre appartenant au monde agricole,


« Concrètement, consommer Fairebel, c’est apporter une réelle réponse, positive et innovante, à un enjeu de société », détaille le Président de la coopérative et producteur de lait Erwin Schöpges. Il continue: « Les produits laitiers sont bons pour la santé, ce n’est un secret pour personne. Mais il ne faut pas s’arrêter là! Le produit acheté doit être « équitable » et supporter l’agriculture locale. C’est tout l’enjeu si on veut sauver les exploitations agricoles familiales face aux exploitations industrielles et leurs vaches qui ne vont plus au pâturage. » La mission de Faircoop pourrait donc se résumer selon une maxime du genre: « Veiller à la fois à la qualité des produits et à celle avec laquelle ils sont produits. »
Schöpges en dit plus. « Dans le détail, pour nous, un produit laitier, outre ses qualités intrinsèques, doit répondre à trois caractéristiques: il doit être rémunérateur pour les agriculteurs, supporter les fermes familiales, et donner les moyens de travailler sur le bien-être animal. Bref, le consommateur belge doit se montrer un peu plus chauvin, et soutenir, non seulement sa santé, mais aussi celle de nos producteurs et de nos élevages. Choisir Fairebel, c’est aussi consommer local et investir dans une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Notre projet est gagnant sur toute la ligne, pour vous comme pour nous! » montrer un peu plus chauvin, et soutenir, non seulement sa santé, mais aussi celle de nos producteurs et de nos élevages. Choisir Fairebel, c’est aussi consommer local et investir dans une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Notre projet est gagnant sur toute la ligne, pour vous comme pour nous! »



Et le secteur a le vent en poupe! Puisque les projets et produits se multiplient. Depuis octobre dernier, par exemple, le cacao dans le lait chocolaté Fairebel est, lui aussi, certifi é « Fairtrade ». Garantissant donc un meilleur prix aux cacaoculteurs. Et ce produit est au goût du consommateur. Puisqu’en trois mois, 335.637 berlingots ont été écoulés. Ce succès commercial permet aussi à la coopérative Faircoop de contribuer à un projet de leadership économique féminin dans les régions productrices de cacao en Côte d’Ivoire.
Toutefois, notre interlocuteur met en garde contre une utilisation parfois abusive ou inexacte du terme « équitable », car le terme est un peu galvaudé. Au consommateur, donc, de creuser. « Ce dernier doit effectivement veiller attentivement au fait que toute la fi lière de culture et de production de ce qu’il a dans son verre ou dans son assiette, soit correcte. Et j’ai des raisons d’être optimiste. Nos chiffres de vente le prouvent bien. Lorsque nous avons créé la coopérative voici dix ans, la première année, nous avions vendu 800.000 litres de lait. L’an dernier, il s’en est écoulé 11 millions! On peut donc affi rmer qu’en moyenne, chaque Belge a consommé un litre de lait équitable. »
Des chiffres qui, s’ils continuent sur cette tendance, feront bientôt en sorte que les tenants du bon et du bien produit boiront… du petit lait.
Quand presbytie rime avec Varilux®
Dès 45 ans, un Belge sur trois est concerné par la presbytie, et au-delà de 65 ans, neuf personnes sur dix. C’est ce que révèle une vaste enquête menée par le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé. Une réalité à envisager comme une occasion de se parer de verres dernière génération, dans une jolie monture pour parfaire son style et retrouver une vision détendue adaptée au monde dans lequel nous vivons. Texte Véronique Pipers • Photos Shutterstock
#1*

Varilux ® est le leader mondial incontesté sur le marché des verres progressifs.

96%* Des verres testés en conditions réelles par des milliers d’utilisateurs qui se déclarent satisfaits à 96% par cette expérience unique.
Made in Benelux

La qualité et le savoir-faire d’une fabrication made majoritairement in Benelux.
Unique
La gravure d’authenticité au laser dans chaque ver re Varilux ® .

60

C’est le nombre de bougies qu’a soué la gamme Varilux ® . Autant dire qu’Essilor ® , sa marque-mère, a cumulé une expérience inégalable en matière de presbytie.
1959

Depuis son invention en 1959, Varilux ® n’a cessé d’évoluer grâce aux améliorations continuelles des 500 chercheurs de l’entreprise Essilor ® .
Varilux ® X series ™ , l’ultra-sophistiquée

La génération la plus performante de la gamme Varilux ® allie 4 innovations technologiques majeures pour une totale liberté de vision à chaque distance et à chaque instant . Protégez vos yeux des eets nocifs des rayons UV excessifs et optimalisez vos verres Varilux ® X series ™ . Ils sont, en eet, aussi compatibles avec les technologies polarisante et miroir Xperio ® .
Êtes-vous presbyte ? : faites le test ! La presbytie est une évolution normale de la vue. Avec l’âge, le cristallin perd de son élasticité et de sa capacité d’accommodation, un peu comme l’autofocus d’un appareil photo qui ne ferait plus la mise au point. L’œil ne parvient plus à restituer une image nette et le presbyte éprouve des dicultés à voir de près. C’est généralement en lisant que les premiers troubles sont constatés. Si le premier réexe est alors d’acheter une paire de loupes bon marché, l’idéal est tout de même de passer aux verres progressifs.
Tendez-vous le bras pour lire ? ❍OUI ❍NON Eprouvez-vous des dicultés à lire les petits caractères ? ❍OUI ❍NON Votre vision de près devientelle moins nette ? ❍OUI ❍NON Avez-vous tendance à vous rapprocher d’une source de lumière pour lire, écrire, coudre, dessiner ? ❍OUI ❍NON



Zéro OUI : la presbytie ne semble pas vous concerner 1 à 3 OUI : vous avez sûrement une presbytie naissante 4 OUI : vous êtes certainement presbyte Zéro à 4 OUI : faites contrôler régulièrement votre vue auprès de votre ophtalmologue

MARQUE RECOMMANDÉE PAR LES PROFESSIONNELS DE LA VUE **
LE MAGAZINE DE VARILUX CENTER ÉDITION 11 I 2020 D’ŒIL COUP



Mode de vie Le nombre de myopes explose. Arrêtons d’abîmer nos yeux. Innovation Presbytie Varilux ® X series TM , porter des verres progressifs n’a jamais été aussi naturel !
Dossier montagne 100% tendance 100% protégé

*Selon les données du marché calculées par Essilor ® - Essilor ® International – Juin. ** Enquête menée par le CSA auprès d’un échantillon représentatif de 1018 professionnels de la vue indépendants, répartis dans 10 pays: Fr, Esp, All, It, Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Brésil, Inde et Chine. Févr-avr 2018
