
6 minute read
Les jeunes seniors toujours plus connectés
Les jeunes seniors davantage connectés
Seniors connectés Nouvelles technologies et cheveux gris peuvent faire très bon ménage. Les premières, seraient de vraies alliées pour permettre aux seconds de vieillir à domicile. Robotique, domotique, objets connectés (déjà 21 milliards sont en activité sur la planète) ainsi que services digitaux à la personne (monitoring médicales et applis en tous genres) devraient favoriser une autonomie croissante des seniors. Les 65 et + surfant sur le net seraient autour de 15-20 %.
Advertisement

Toujours en croissance D’une enquête de 2018 réalisée par l’institut wallon de statistiques IWEPS, ressortaient des données démographiques sur la part croissante des seniors dans notre population. En Wallonie, les 65 et + devraient représenter 23,8 % en 2040 et 24,7% en 2060. La phase de vieillissement la plus aigüe est celle ayant débuté en 2011 et allant jusqu’en 2040, période durant laquelle la proportion de 65+ aura augmenté de… 7,5 % !

On a tous en tête ce cliché de l’enfant qui apprend à ses parents à utiliser son smartphone. Même si c’est encore le cas pour certains, on voit un changement s’opérer, les jeunes seniors étant de plus en plus à l’aise avec les nouvelles technologies.
Smartphones, ordinateur, objets connectés, les nouvelles technologies occupent une grande place dans notre société. Même si c’est parfois compliqué de suivre, les jeunes seniors s’y intéressent de plus en plus et ont moins de retard qu’on pourrait le penser. Selon une étude de l’Agence wallonne des télécommunications, les 50 ans et plus utilisent internet aussi fréquemment que la moyenne de la population wallonne. La fracture numérique se fait de plus en plus tard, elle concerne les plus de 65 ans dorénavant. Les jeunes seniors sont tout aussi capables d’utiliser les équipements électroniques, logiciels et applications que la moyenne wallonne. Internet fait en effet partie de la fin de carrière des jeunes seniors. Cette nécessité dynamise l’usage des nouvelles technologies par les « plus âgés ». « Seul 10,8 % de la population âgée de 55 à 64 ans n’a jamais utilisé internet en Belgique », explique Haroun Fenaux, le Press Officer de Proximus. « C’est pour cela que nous avons lancé le projet diggit qui donne la possibilité aux plus jeunes de partager leur savoir sur les nouvelles technologies aux jeunes seniors. Cela permet de rapprocher les générations différemment et de faire en sorte que tout le monde puisse utiliser les nouvelles technologies de la même manière, ou presque. Notre entreprise incite tous les enseignants et leurs élèves à participer à ce projet, d’autant plus qu’il y a des prix à gagner. » Au-delà de ce projet, Proximus est également attentif aux difficultés qui accompagnent éventuellement l’avancement en âge. « 13 % de la population est en situation de handicap. 80 % des handicaps apparaissent en cours de vie, dont certains avec l’âge comme la myopie ou la surdité par exemple », explique H. Fenaux. « Nous avons développé des appareils qui permettent de faciliter l’utilisation des nouvelles technologies. Ces appareils sont testés par une équipe indépendante de personnes atteintes de différents handicaps pour s’assurer de leur efficacité. » Nous nous trouvons dans une période où il est presque obligatoire d’avoir une connexion internet chez soi. Transactions bancaires, contacts avec les assurances ou les mutuelles, presque tout se fait par internet. « Dans leur environnement, les plus de 50 ans trouvent de plus en plus de personnes qui peuvent les aider à se familiariser avec les nouvelles technologies », explique Mathieu, manager à la FNAC. « En prenant leurs besoins en compte, on arrive à déterminer ce qu’il leur faudrait sans aller dans l’excès. Ce n’est
pas avec ce groupe que nous allons faire du upselling [convaincre le client d’acheter le modèle supérieur]. On va se focaliser sur leurs besoins et leur expliquer un maximum comment utiliser leur machine. »
« Le fonctionnement de notre société fait qu’ils sont obligés de s’intéresser à ce genre de technologie », admet Mathieu. « Mais il nous arrive aussi de tomber face à des personnes, faisant partie de cette génération, qui sont très à l’aise avec les nouvelles technologies et qui ont un intérêt réel envers cellesci. On arrive à un moment charnière où la génération qui n’a pas connu les nouvelles technologies est lentement remplacée par une génération qui a baigné dedans. Et ces seniors-là veulent le dernier smartphone à la mode, une montre connectée pour faire leur sport, un bel écran de télévision pour regarder Netflix ou un ordinateur performant qui ne leur servira pas uniquement à faire leurs virements. »
Les technologies évoluent, la population aussi. Il sera de plus en plus rare de trouver des personnes qui ne sauront pas se servir des nouvelles technologies. Et pour ceux qui ne sont pas (encore) à la page, il existe des aides adaptées à tous les besoins.
TEXTE VICTOR DUSSAIWOIR
Comme chez soi

Qui a dit qu’une maison de repos devait être de tout repos ? Il est loin le temps des couloirs sombres, des chambres sans âme et des ambiances tristes.
Dans un joli quartier résidentiel et vert de Herstal, se cache le Domaine d’Archis. Maison de repos, de repos et de soins mais aussi résidence-services agrée, le lieu se prête au calme et à l’apaisement, autant qu’aux bons repas entre amis, qu’aux parties de cartes entre joueurs ou qu’aux après-midi ciné. Avec son restaurant, sa petite chapelle, son joli salon de coiffure et ses nombreux espaces communs, le domaine est un vrai petit village.
Bâti sur un terrain de 2 ha, le domaine, son jardin et son petit étang invite à la promenade au moindre

rayon de soleil. Mais pour les baignades, on préfère tout de même la grande piscine à l’étang! Et si vous êtes plus pétanque que baignade, rejoignez le terrain!
Chaque jour, des activités animent les différents bâtiments. Le cours de Gym est le plus couru, encore que les animations musicales, les ateliers artistiques et les lotos ont aussi leurs adeptes. Et n’oubliez pas de vous inscrire pour les sorties programmées (et véhiculées): il y en a pour tous les goûts, musées et expositions, aquarium, excursions à la mer ou Notre-Dame de Banneux, pour n’en citer que quelque unes.
Le domaine accueille quelques 200 résidents, avec qui profiter des activités ou des repas ou du temps. Difficile de ne pas s’y sentir comme à la maison. Opter pour l’une des chambres lumineuses au charme


champêtre, c’est choisir la tranquillité d’esprit, avec les repas et le ménage inclus. Des appartements indépendants sont aussi disponibles, pour une personne ou un couple: une chambre voire deux, avec salon, salle de bain et cuisine. Et si la cuisine n’est pas votre fort, le restaurant du domaine n’est qu’à quelques pas. C’est aussi la force du domaine et de son personnel, d’être dévoué aux résidents et de leur proposer les solutions adaptées à leurs besoins, d’accompagnement comme d’indépendance.
Pour soi ou pour ses proches, sauter le pas et franchir la porte est plus facile au sein d’une structure qui a su conserver son ambiance familiale, qui entretient une vie culturelle et dynamique pour ses résidents. La présence de personnel qualifié et bienveillant (médical et extra-médical) est aussi gage de qualité de service et de sécurité pour les résidents.
Pour davantage d’information, sur les tarifs, les réservations ou le lieu, rendez-nous visite Rue Lambert Darchis 32, 4040 Herstal ou rendez-vous sur notre site internet www.domainedarchis.be.
