Territoires Économiques

Juin ’25
Juin ’25
Après une fête de l’Eurovision grandiose, le groupe MCH met l’évènementiel au centre de nos vies !
En 2024, le Service Implantation de la CCIFS a été mandaté pour créer et accompagner près de 30 filiales de sociétés françaises en Suisse : c’est une fierté de contribuer au développement des territoires romands en action.
La Suisse romande, hub d’innovation et terreau fertile pour les implantations d’entreprises
La Chambre de Commerce et d’Industrie France Suisse (CCIFS), association suisse de droit privé à but non lucratif reconnue d’intérêt public, 100 % autofinancée, accompagne, depuis plus de 130 ans, les entreprises françaises et suisses dans leurs démarches de développement, d’implantation, et de coopération transfrontalière. Notre mission : soutenir, structurer et stimuler les projets économiques entre les deux pays, aux côtés des acteurs institutionnels dans une logique de proximité opérationnelle et de long terme. En dépit d’un environnement économique marqué par l’incertitude et les tensions globales, les flux d’investissements de la France vers la Suisse, et inversement, restent actuellement soutenus. Néanmoins, les implantations d’entreprises se concentrent aujourd’hui vers la haute ou très haute valeur ajoutée, notamment vers l’innovation des TIC, des sciences de la vie, de la mobilité durable et de la transition énergétique. La Suisse romande, forte d’atouts structurels dans ces quatre domaines, est au centre de la nouvelle dynamique.
L’année 2024 a offert une démonstration concrète des conséquences de cette évolution pour le développement des entreprises françaises en Suisse. Les logiques géographiques ou linguistiques traditionnelles cèdent en effet la place à une approche fondée sur l’écosystème. Ce ne sont plus uniquement les distances ou affinités culturelles ou linguistiques qui guident les choix, mais la présence de compétences, de clusters, de partenaires industriels et académiques – autant de catalyseurs de collaborations et implantations nouvelles.
La CCIFS intègre cette évolution en organisant chaque année des roadshows économiques dans les grandes villes françaises en partenariat avec le Swiss Business Hub France. L’édition 2025 a
posé ses valises en mai dernier à Paris, Marseille, Lyon et Strasbourg, et rassemblé près de 300 dirigeants porteurs de projets français autour d’acteurs clés helvétiques. Parmi eux : le CSEM, BioAlps Life Sciences Cluster, l’ETH AI Center, Greater Geneva Bern Area, Lucerne Business, Promove, Basel Aerea Business & Innovation et Greater Zurich Area. L’objectif étant, à chaque édition, de créer de nouveaux ponts économiques.
En 2024, le Service Implantation de la CCIFS a ainsi été mandaté pour créer et accompagner près de 30 filiales de sociétés françaises en Suisse, établissant un nouveau record ! Nombre d’entre elles se sont installées au sein des pôles d’excellence romands tels que le Biopôle de Lausanne, l’EPFL Innovation Park, le Swiss Innovation Park Biel ou le BioArk de Monthey.
La CCIFS est fière de contribuer au développement des territoires romands en action, en facilitant les implantations d’entreprises françaises et leur intégration dans les écosystèmes locaux.
Nous vous invitons, dans cet esprit, à explorer ce Focus dédié aux territoires économiques : un voyage au cœur d’une Suisse qui innove, attire et inspire.
Texte Olivier Dupont, Directeur général ad interim, CCI France Suisse
08 Genève
10 Interview : Roman Imgrüth
12 Neuchâtel
18 Valais
Focus Territoires Économiques.
Chef de projet
Valentin Ludwig
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie
Alix Senault
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Alix Senault, Léa Stocky, SMA
Image de couverture màd
Canal de distribution
Tribune de Genève et 24Heures
Imprimerie DZB Druckzentrum Bern
info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss Contenu. 04 Vaud
Smart Media Agency
Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel +41 44 258 86 00
#focusterritoireséconomiques
Si vous fréquentez Airloop et le Village du Soir à Genève, ou pratiquez un sport au Village 48 à Yverdon, vous côtoyez déjà l’univers de HIAG sans forcément le savoir. Cette société immobilière cotée à la bourse suisse se distingue par une approche singulière : transformer d’anciens sites industriels en véritables lieux de vie intégrés dans leur environnement. Rencontre avec Patrick Japhet, Directeur Suisse romande de HIAG.
Quelle est l’étendue de la présence d’HIAG en Suisse romande et quels types de sites y développez-vous ?
HIAG est active sur sept sites répartis entre les cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel et du Valais. La Suisse romande représente environ 20 % de notre portefeuille global de deux milliards de francs, avec un potentiel d’investissement supplémentaire de trois milliards.
Nous parlons délibérément de « sites » et non « d’immeubles ».
Un site possède une histoire, des valeurs intrinsèques et un état initial à partir duquel nous réfléchissons à son repositionnement. Il s’agit souvent d’anciennes zones industrielles dont l’activité s’est transformée ou a cessé, offrant un cadre bâti propice au développement.
Cela se traduit par des réalisations variées : nouveaux cœurs d’activités liés à la ville du quart d’heure à Yverdon ou Neuchâtel, pôles d’excellence industrielle comme The Hive, ou lieux de destination comme Porte Sud à Genève. Nous développons des écosystèmes autour de thématiques précises, créant une cohérence pour nos locataires et leurs activités.
HIAG propose une vision holistique qui va au-delà de la simple gestion d’actifs. Nous possédons les compétences de développement et de commercialisation permettant d’intégrer dans nos projets les besoins des entreprises et les transformer en solutions immobilières pertinentes.
De nombreux Romands fréquentent Porte Sud ou le Village 48. Quel est votre rôle derrière ces lieux emblématiques ?
Nous créons les conditions-cadres et portons la vision globale qui permet à ces lieux de s’épanouir via des partenariats stratégiques avec des entrepreneurs innovants. Des projets comme Airloop ou le Village du Soir représentaient initialement de véritables paris avant de devenir des succès reconnus.
À The Hive, nous avons développé un pavillon s’inspirant des principes architecturaux de Mies van der Rohe, conférant une signature distinctive au site. Au Village 48, nous avons transformé les anciennes usines Leclanché en un écosystème de plus de 120 entreprises, dont un centre national de performance dédié au judo, créant ainsi un lieu d’identité fort.
Notre philosophie s’inscrit sur le long terme, en collaboration avec nos locataires et les autorités locales.
Vous préparez un projet d’envergure à Meyrin. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Ce site à Meyrin présente un potentiel remarquable. Situé en zone industrielle et artisanale, il s’inscrit dans la continuité de l’orientation technologique initialement impulsée par Hewlett-Packard.
Notre approche privilégiera un concept de campus plutôt qu’un bâtiment monolithique, proposant une alternative à ce qui a été développé ces dernières années dans la zone industrielle de Plan-les-Ouates. Nous restons fidèles à notre vision qui valorise la qualité et l’évolutivité des espaces.
Vous êtes intervenu lors d’une table-ronde sur la revitalisation du bâti au MIPIM 2025. Quels défis voyez-vous en Suisse romande ?
Cette thématique, mise en lumière par l’association Horizon Léman, est ancrée dans l’ADN de HIAG. La revitalisation représente un défi d’équilibre entre
valeurs patrimoniales, considérations économiques, ambitions environnementales et réalités du marché.
L’enjeu majeur concerne les performances énergétiques. Les anciennes structures industrielles présentent généralement des enveloppes thermiques médiocres. Il faut donc trouver le juste équilibre entre préservation patrimoniale et exigences énergétiques contemporaines.
Votre modèle commercial met en avant l’importance de la durabilité. Comment cette approche se matérialise-t-elle concrètement dans vos projets romands ?
Notre engagement est structuré et mesuré annuellement par des évaluations GRESB (Global Real Estate Sustainability Benchmark), pour lesquelles nous avons obtenu la double distinction Green Star développement et actifs. Au-delà de l’optimisation des bâtiments existants et leur approvisionnement en énergie, nous allons désormais contrôler les émissions de CO2 sur toute notre chaîne de construction, depuis nos mandataires jusqu’à nos sous-traitants, avec des objectifs d’émission maximum.
Nous collaborons également avec des startups de l’EPFL, comme Medusoil, qui traite les sols pollués directement sur site, ou Enerdrape, qui installe des panneaux dans les parkings pour alimenter les pompes à chaleur. Enfin, nous gérons nos sites en direct, sans régie intermédiaire.
Quels sont selon vous les principaux défis auxquels font face les PME romandes en matière immobilière ?
La rareté du foncier constitue le défi majeur. Les entreprises doivent concilier trois impératifs : fonctionnalité, localisation stratégique et accessibilité.
Nous observons un paradoxe réglementaire : les cadres législatifs mis en place par les cantons pour lutter contre la spéculation foncière peuvent parfois entraver l’agilité entrepreneuriale.
Le décalage entre les ambitions environnementales à long terme et leur mise en œuvre immédiate constitue également un point de tension. Les nouvelles exigences énergétiques, bien que nécessaires, imposent des investissements substantiels que toutes les PME ne peuvent absorber simultanément, créant une pression supplémentaire sur leurs ressources limitées.
Face à ces défis, je recommanderais aux dirigeants de PME de considérer leur immobilier comme un levier stratégique plutôt qu’une simple charge opérationnelle. L’immobilier ne devrait pas détourner les capitaux et l’énergie entrepreneuriale du cœur de métier de l’entreprise. Des solutions comme le « sale and lease back » peuvent par exemple constituer une alternative judicieuse pour libérer des fonds tout en maintenant une implantation géographique stable.
Plus d’informations sur www.hiag.com
Vers une infrastructure énergétique et un parc de véhicules et machines adaptés à vos besoins d’aujourd’hui et de demain.
La collaboration entre Hymexia et Amstein + Walthert aboutit à des solutions pragmatiques vous permettant d’optimiser l’utilisation de vos ressources (énergétiques, financières et organisationnelles) tout en minimisant votre impact environnemental.
Nos experts sont au fait des réalités du terrain et garantissent que vous soyez toujours en mesure d’atteindre vos objectifs et d’assurer vos missions de manière pleinement satisfaisante.
Bienvenue dans un des plus beaux cantons de toute la Suisse : le canton de Vaud ! Un carrefour mondial où savoir-faire, innovation et qualité de vie se rencontrent pour créer un environnement harmonieux et une dynamique économique sans limites !
Le canton de Vaud est un canton frontalier, bordé par le Léman, à l’économie florissante, qui attire toujours plus d’entreprises et de nouveaux résidents. Qualifié comme un territoire au savoir-faire reconnu, le canton de Vaud attire toujours plus d’entreprises de technologies de pointe, recherchant un dynamisme ambiant inégalable. Sa capitale, Lausanne, est une ville jeune et cosmopolite, réputée pour sa douceur de vivre et son ambiance animée. Le canton de Vaud ne manque ainsi pas d’atouts pour séduire investisseurs, entrepreneurs, travailleurs venant des quatre coins du monde.
Des atouts uniques
Le canton de Vaud possède une des plus grandes densités au monde d’entreprises innovantes et de centres de recherche. Une attractivité qui a donc... C’est la raison qui en fait un pôle d’attraction incontournable pour les entreprises qui souhaitent développer leurs activités dans toute l’Europe et au-delà. La région vaudoise offre aussi un écosystème particulièrement favorable aux affaires, un réseau de transports efficace et développé, des infrastructures de pointe, une fiscalité attractive ainsi qu’une main-d’œuvre hautement qualifiée.
Outre ces atouts qui favorisent une économie en plein boom, le canton de Vaud offre un cadre de vie exceptionnel grâce à son environnement unique, un concentré de la Suisse dans un seul canton ! Des sommets alpins au lac Léman, en passant par le massif jurassien et la campagne vaudoise, la région offre un panel de paysages variés inouï. Le canton est le lieu idéal pour pratiquer sports et loisirs en plein air, comme la randonnée, le ski, le VTT, le cyclisme, la pêche, la voile, le paddle…
Au cœur de la tech
Territoire d’innovations et de créations high-tech, le canton accueille de nombreuses entreprises de pointe dans les technologies de précision comme la micro-mécanique, la micro-électronique et les micro-systèmes. D’autres
nouvelles industries, fondées sur le savoir-faire traditionnel de la Suisse, s’installent dans le canton de Vaud chaque année. Les écosystèmes autour des drones font partie des meilleurs au monde et sont vecteurs de création d’emplois : plusieurs centaines durant ces cinq dernières années.
Les industries de niche et pionnières telles que Valentine Fabrique, fabricant de cuisines professionnelles, ou Boschung, leader dans l’entretien des voiries, LEMO et Fisher Connectors et leurs connecteurs… Une kyrielle de groupes en forte croissance et à haute valeur ajoutée. De plus, les formations dispensées sur le territoire permettent de former 39 000 apprentis helvètes dans les métiers industriels. Un secteur en plein essor !
N’oublions pas que le canton de Vaud accueille sur son territoire de nombreux groupes internationaux comme le leader mondial de l’alimentaire Nestlé, mais aussi Bobst et Logitech. De nombreuses marques horlogères prestigieuses, telles que Audemars Piguet et Jaeger-LeCoultre, symbolisent à elles seules le savoir-faire et la qualité suisses. Des sièges de nombreuses entreprises et groupes d’envergure internationale ont également élu domicile sur les rives du Léman comme Merck, Parker, Edwards Lifesciences, Cisco, Sunstar et bien d’autres…
L’innovation au cœur de son ADN
En plus de recenser de grands groupes internationaux sur son territoire, le tissu économique est composé d’une multitude de petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent plus de 90 % des sociétés du pays et emploient deux salariés sur trois. Les entreprises innovantes, dans la tech, le digital ou l’intelligence artificielle, sont particulièrement porteuses. Le canton de Vaud s’affiche d’ailleurs comme un hub européen en matière d’innovation grâce à ses centres de recherche et ses parcs technologiques attirant de nombreux spécialistes et diplômés internationaux.
Un environnement propice à la recherche et à l’innovation, porté par une dynamique forte et une synergie entre les industries et le monde universitaire. Le canton compte d’ailleurs le plus grand campus universitaire du pays ainsi que des centres de recherche de renommée mondiale comme l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ou encore le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV).
De nombreuses start-up innovantes voient également le jour grâce au soutien du canton et à la mise à disposition d’incubateurs de sociétés. Trois parcs d’innovation et incubateurs hébergent déjà 600 compagnies et 6500 employés. Un autre chiffre peut donner une idée de l’étendue du développement de l’innovation sur le territoire : 1401 brevets pour 1 million d’habitants ont été déposés dans le canton vaudois en 2020.
Un environnement naturel singulier Si le canton de Vaud sait nous impressionner par son économie florissante et dynamique, son cadre de vie et son patrimoine naturel sont tout autant stimulants.
Dans ce canton romand frontalier, le quatrième plus grand canton de Suisse offre une vraie diversité dans sa topologie et ses paysages. Cette partie de la Confédération helvétique est composée de plusieurs massifs : le massif du Jura, les Préalpes vaudoises et le massif des Alpes, avec ses sommets enneigés quasi toute l’année. Les loisirs, été comme hiver, la douceur du climat continental tempéré attirent de nombreux nouveaux résidents chaque année ainsi que des touristes. La beauté du lac Léman hypnotisant, les pics blancs des Diablerets ou encore la nature préservée du Parc naturel régional du Jura vaudois… Tant de lieux à découvrir pour s’émerveiller et attirer toujours plus de curieux et de futurs Vaudois !
Texte SMA
Bienvenue à Crissier, une Commune dynamique du canton de Vaud, située à l’ouest de Lausanne. C’est une histoire riche et singulière, datant de l’Antiquité, qui a vu s’élever la ville de Crissier qui s’étend et affirme son dynamisme économique grandissant.
Quels sont les principaux atouts de la ville de Crissier ?
Dans un premier temps, sa situation géographique voyant arriver les chemins de fer au siècle dernier puis l’autoroute dans les années 60, a permis le développement de nouvelles zones d’activités au sud de la Commune, le nord restant dévolu à l’agriculture et à la viticulture.
La décision des autorités de l’époque était de bien déterminer les différentes zones d’affectation en attribuant celles en lien avec les activités aux abords des axes de communication et celle au logement établie sur le coteau du Timonet, bénéficiant du dégagement et d’une certaine tranquillité.
Cette répartition équilibrée nous est toujours favorable, permettant le développement de nos lieux de détente à proximité des habitations et laissant ainsi une part importante aux activités avec plus de 1000 entreprises composant notre tissu économique très complet. Sa densité et sa variété sont gage de stabilité quelles que soient les fluctuations des différents secteurs.
Comment attirer de nouvelles activités et entreprises dans la commune, et quels en seraient les avantages ?
La Commune dispose de terrains en zone d’activités et elle les met à disposition par le biais de droits distincts et permanents afin de maintenir la possibilité aux artisans de rester dans la région dans laquelle ils sont actifs. Le potentiel privé est développé avec un souci qualitatif de l’autorité qui prend influence en rédigeant des contrats-cadres accompagnant les plans d’affectation. Nous appliquons ce processus tant aux zones sous responsabilité communale qu’à celles déterminées comme sites stratégiques sous gestion Canton-Commune.
La situation dans le périmètre compact de l’agglomération, la stabilité et le dynamisme de notre Commune attirent les développeurs et les entreprises conscientes qu’il reste un potentiel de développement, plus dans la revitalisation de l’existant que dans les parcelles disponibles.
La Municipalité, après avoir été bien sollicitée par le développement de logements, va maintenant donner également une attention particulière à la mutation de ses zones d’activités.
En effet, avec les différents acteurs, nous devons appliquer les nouvelles normes énergétiques, la construction d’hangar en tôle est maintenant révolue, ces derniers vont laisser place à des bâtiments dont l’architecture et la durabilité se tournent vers le futur. Nous devons adapter les affectations aux capacités de mobilité, construire intelligemment afin de ne pas gaspiller le potentiel et regrouper dans des secteurs bien définis par la LAT.
Quels sont les derniers projets structurants lancés sur la commune ?
En parallèle de nos quartiers d’habitation, nous développons et construisons des infrastructures de transports publics. Le BHNS (bus à haut niveau de service) reliant à terme Bussigny à Lutry ainsi que le tram dont la deuxième étape reliant la gare de Renens à Villars-Sainte-Croix verra sa construction commencer début 2026. En parallèle, le développement des lignes « secondaires » de bus se met en place selon les possibilités laissées dans l’espace limité où doivent cohabiter toutes les mobilités. La thématique du report modale nous inquiète et des solutions sont mise en avant afin de créer des P+R là où se croiseront à terme le BHNS et le tram.
Les enjeux principaux de Crissier, comme beaucoup de communes de l’agglomération, résident dans le financement de nos infrastructures. En effet, si bon nombres de projets sont subventionnés dans des proportions plus ou moins grandes, par le Canton ou par la Confédération au travers des projets d’agglomération, l’arrivée importante pour ne pas dire massive, de population pousse les communes à investir dans les infrastructures scolaires, routières, souterraines comme les collecteurs et celles dévolues aux loisirs. Les montants consentis par les collectivités sont très importants et mettent les communes dans des situations financières parfois précaires. Ce n’est pas notre cas, pas encore, mais des choix et une gestion rigoureuse de nos finances en place depuis plusieurs décennies doit perdurer.
Quelles sont les ressources touristiques et patrimoniales de la ville ?
Seules quelques activités culturelles peuvent attirer les touristes comme le festival Blues Rules, les concerts de musiques de film de Bande-Son, ou ACRISCO, ces derniers situés dans notre Temple récemment rénové. Il y a également le site de Montassé, point de vue imprenable situé sur les hauts de Crissier qui voit se dérouler de magnifiques festivités lors de la fête nationale.
Les nombreuses société et associations locales sont très actives et développent une quantité impressionnante d’activités culturelles, sportives, associatives et communautaires à satisfaction de nos concitoyens.
Notre patrimoine, hormis l’église déjà citée, se retrouve au Château qui voit l’organisation d’expositions diverses tout au long de l’année et, depuis peu, offre la possibilité à nos citoyens de se marier. La zone d’activités se voit également munie d’objet actuellement classés comme les halles de tennis en béton précontraint à proximité du bâtiment emblématique du Millennium et les locaux administratifs de l’ancienne société Baumgartner papier. Notre patrimoine administratif n’est pas en reste avec le collège de la Blancherie, le bâtiment administratif et la salle de spectacles tous trois classé au patrimoine. Les dernières fermes concentrées autour du Bourg complètent cet inventaire non exhaustif. Quelle place occupe la gastronomie, notamment avec le célèbre restaurant l’Hôtel de Ville de Crissier, dans le rayonnement de la commune ?
Ce magnifique bâtiment fût le siège de l’administration de notre Commune jusqu’à la fin des année 1970. Le restaurant, déjà tenu par la famille Girardet, pris une place incroyable dans le paysage gastronomique sous la merveilleuse créativité de son premier Chef, Frédy. L’exigence, l’excellence, la qualité des produits, la régularité, voici les mots qui me viennent à l’esprit pour qualifier l’histoire de ce restaurant. Avec chacun leur personnalité, Philippe Rochat, Benoît Violier et maintenant Franck Giovannini ont réussi un lieu unique qui porte haut les couleurs de notre Commune. Le fait que lorsque l’on se remémore les instants magiques passés dans cet établissement on dise « je suis allé manger à Crissier » ne peut que nous rendre fier ! Ce que peu de gens savent, c’est que le siège de McDonalds Suisse se trouve également sur notre Commune comme de nombreux autres établissements donnant une variété gustative pour tous les goûts, à tous les prix. Quels secteurs économiques sont aujourd’hui les plus représentés à Crissier ?
Le commerce est très présent dans notre secteur avec plusieurs centres de grande importance. Le développement de notre district a également donné lieu à la venue d’entreprises en lien avec la construction, de bureaux de mandataires au fournisseur de matériaux, entourant les entreprises de construction. Les « hôtels industriels » regroupant tant du secondaire que du tertiaire remplacent les centres logistiques lourds, déplacés en périphérie.
Les entreprises de service occupent également une part importante sur notre territoire et nous essayons d’installer des lieux de loisirs et de culture. Ce choix se justifie par les investissements importants consentis dans les infrastructures de transport, il nous parait judicieux de varier les affectations de ces zones afin de les utiliser sur une période plus étendue que les simples horaires de bureau. Il en va de même pour l’utilisation des places de parc des centres commerciaux
qui pourraient être mises à disposition hors heures d’ouverture, de manière à favoriser les synergies.
Crissier a adhéré au label « Cité de l’énergie » : en quoi cela consiste-t-il concrètement ?
Les autorités sont conscientes de la dégradation de l’environnement et souhaitent prendre des mesures pour sa préservation. La Cité de l’énergie parlait essentiellement des économies d’énergie touchant les bâtiments, les véhicules, l’éclairage public. Avec la mise en place du Plan Directeur intercommunal (PDi), des mesures en lien avec l’environnement, le climat, la biodiversité et la canopée sont venues compléter nos objectifs.
Crissier a-t-elle mis en place un plan climat ou un programme de transition énergétique ?
La nécessité de regrouper ces mesures dans un plan climat, plus que son obligation, fût une évidence. Il est en cours d’élaboration et, par sa transversalité, est l’objet de séance de coordination entre nos différents services car ils sont tous concernés dans leurs actions au quotidien.
Ce processus d’élaboration dicte nos objectifs et nos réflexions sur la pertinence de nos règlements, la nécessité d’en établir d’autres, la cohérence de l’ensemble. Si la mise en vigueur des mesures semble facilitée, la définition du cadre dans lequel tout cela évolue l’est moins. Quel rôle joue la population dans les démarches participatives liées à l’écologie ou au développement du territoire ?
Selon la législation, elles ont été rendues obligatoires pour notre population. Après deux exemples concrets ayant pour objet un centre sportif communal et un plan d’affectation privé, force est de constater que l’engouement de la population est relatif. La Municipalité a à cœur d’informer la population de façon régulière, ciblée et opportune. Cette dernière ne semble pas pendre la mesure de son importance dans cette démarche car il y a des phases où la parole leur est donnée et des phases de travail réservées à l’autorité, ses services et les mandataires. Influencer le projet à son origine est plus facile qu’une fois « ficelé ». Nous continuerons à organiser ces démarches, la prochaine dès 2027 pour un objet communal important ainsi que pour la révision de notre Plan d’Affectation communal (PA). J’espère provoquer l’engouement recherché tant ce processus est formateur, surprenant et efficace.
Comment faire de Crissier un pôle économique attractif et incontournable du canton de Vaud ? Dire que Crissier l’est déjà peut sembler prétentieux mais il reflète une certaine réalité tant les demandes dépassent l’offre en disponibilité de notre territoire. Nous n’avons pas de secteur de développement économique communal et travaillons en lien avec celui de Lausanne Région afin de faire profiter toute notre région de cette attractivité. L’aspect de la mobilité dans sa généralité est un point incontournable de notre développement.
« L’économie et les entreprises ne sont pas le
François Pugliese, à la tête d’Elite SA, est aussi Président de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI). Quelle est sa vision du rôle d’une chambre de commerce aujourd’hui et pourquoi ses pairs entrepreneurs s’y retrouvent-ils ? Bilan après un an de présidence.
En tant que chef d’entreprise aux activités déjà très prenantes, qu’est-ce qui vous a motivé à présider la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie ?
Je suis entrepreneur dans la région depuis bientôt 20 ans et j’y ai soutenu l’entrepreneuriat au travers de diverses associations, notamment Innovaud, la plateforme d’innovation du canton. Présider la CVCI s’est présenté comme une étape naturelle dans ma volonté de soutenir l’économie vaudoise, en particulier nos PME. Mais je n’oublie pas les multinationales ! Elles sont parfois décriées, pourtant elles contribuent au développement de notre tissu économique, en offrant de nombreux emplois et en travaillant avec des prestataires locaux. Notre canton a de nombreux atouts, comme son vivier de talents et ses excellentes hautes écoles, mais il doit se battre pour garantir son attractivité, cela en faisant évoluer ses conditions-cadres.
Quelle est la raison principale qui pousse un entrepreneur à adhérer à une chambre de commerce ? Ce n’est en effet pas une obligation en Suisse… Les enjeux stratégiques, l’imprévisibilité économique, la complexité légale et réglementaire croissante rendent la gestion d’une entreprise toujours plus complexe. Dans ce contexte, comment être agile, se transformer tout en y intégrant la durabilité ? Que ce soit pour permettre le partage d’expérience et l’émulation des idées, se former, réseauter ou faire entendre des besoins concrets au niveau cantonal et fédéral, les motivations des entrepreneurs sont diverses et ancrées directement dans leur réalité.
Parmi les services proposés aux entreprises de la région par la CVCI, lesquels vous semblent particulièrement utiles aujourd’hui ?
Je pourrais citer le service Export, qui assiste les entreprises exportatrices dans leur démarche, le service juridique qui répond tous les jours aux questions qui lui sont soumises par les entreprises membres, principalement en matière de droit du travail ou de droit commercial. Quant à nos Caisses sociales (AVS, AI, APG et Allocations familiales), elles offrent des prestations qui couvrent l’ensemble des cantons suisses et assurent un travail important pour les entreprises qui y adhèrent comme pour tous leurs collaborateurs et affiliés. J’ai mentionné précédemment l’importance du réseautage, et les nombreux événements thématiques proposés par la CVCI permettent l’émulation, le partage d’expérience et des collaborations concrètes.
Face à l’imprévisibilité économique actuelle, quel rôle joue une chambre de commerce ?
Un rôle particulièrement important ! Il s’agit d’être un relai constructif entre les besoins des entreprises pour innover et développer leurs activités, notamment au niveau des conditions-cadres au plan cantonal et fédéral. Les autorités politiques sont parfois quelque peu « déconnectées » du terrain et de la réalité de nos entreprises. Non seulement les chambres de commerce contribuent à une meilleure compréhension des enjeux, mais elles sont aussi sources de propositions en termes de solutions. Elles offrent par ailleurs aux entreprises des conseils, formations et informations utiles au développement
de leurs activités, notamment en les sondant et en établissant des prévisions conjoncturelles. Vous êtes depuis maintenant un an Président de la CVCI, quels sont les dossiers sur lesquels vous vous êtes le plus engagé ? Si j’ai accepté ce poste, c’est avec l’ambition de participer à créer une société plus prospère, mais aussi plus équitable et durable. En résumé : je suis convaincu que l’on peut maintenir notre qualité de vie tout en préservant notre environnement. L’économie et les entreprises ne sont pas le problème, elles sont la solution ! Cela à travers l’innovation mais aussi les idées et engagements de celles et ceux qui en font l’âme. Pour
La CVCI, votre partenaire stratégique pour faire grandir votre entreprise Depuis plus de 126 ans, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI) accompagne les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs dans leur développement. Avec près de 3 300 entreprises membres, représentant le tiers des emplois privés dans le canton, elle est un acteur central de l’économie vaudoise.
En tant que membre de la CVCI, vous accédez à un éventail complet de services adaptés à vos besoins :
– Une permanence juridique gratuite – Pour répondre à vos questions en droit du travail, droit commercial ou gestion RH. Des fiches juridiques sont disponibles en tout temps sur l’espace membres.
– Des conditions avantageuses avec les Caisses sociales CVCI – Sans hausse de frais administratifs en 2025, malgré l’augmentation des allocations familiales décidée par le canton.
– Un accompagnement pour la création d’entreprise – Notre spécialiste vous reçoit gratuitement pour un premier rendez-vous personnalisé.
– Un réseau d’entrepreneurs engagés – Développez votre réseau dans un cercle exclusif de dirigeants.
pouvoir innover et évoluer, il faut toutefois les moyens d’investir. Raison pour laquelle le canton de Vaud ne peut pas se permettre de continuer à être fiscalement si peu attractif pour les personnes physiques et, entre autres, les propriétaires d’entreprises. C’est l’un des dossiers sur lesquels je m’engage concrètement. Un autre axe à travailler est celui des relations entre la Suisse et l’Union européenne. Tous les secteurs et toutes les entreprises amenées à travailler ou commercer avec les pays qui nous entourent vous le diront : nous avons besoin de l’UE. Le franc fort est une réalité lourde avec laquelle nous devons compter. Pour que nos entreprises puissent avoir leur chance dans le jeu de la compétitivité, s’accorder sur un cadre stable est simplement un impératif !
– Des formations juridiques et un accompagnement premium en droit du travail – Destinées aux chefs d’entreprises ou aux responsables RH, ces formations vous permettent de rester conforme au droit suisse.
– Des solutions concrètes en cas de conflit –Prévention, gestion et accompagnement juridique : nous vous aidons à rétablir un climat de travail sain.
– Des conseils à l’export – Nos experts vous accompagnent dans toutes les démarches douanières, de la formation personnalisée à la validation de vos documents commerciaux.
– Un centre de réunion au cœur de Lausanne – Louez des salles modernes pour vos séances ou événements professionnels à des tarifs attractifs.
Scannez ce QR code pour découvrir tous nos services et rejoindre la CVCI :
*Plus de 40 nouveaux postes créés au cours des 12 derniers mois
Tout au bout du Léman se dresse la deuxième ville de Suisse : Genève et son canton verdoyant. Un lieu où il fait bon vivre, et où l’attractivité économique est prépondérante. Un canton frontalier bicentenaire qui attire toujours plus d’habitants, recherchant un cadre de vie parmi les plus prisés du pays.
ne ville dense installée au bord d’une vaste étendue bleue surmontée d’un jet d’eau : c’est en ces termes qu’on pourrait décrire la ville de Genève entourée de son canton, à l’extrémité occidentale de la Confédération helvétique. Forte de sa situation géographique et frontalière, le canton de Genève est l’alliance idéale entre la vie urbaine dynamique et la plénitude de la nature environnante. Ces atouts font aussi du canton de Genève un haut lieu du tourisme suisse, riche en infrastructures et attractions naturelles. Outre un patrimoine architectural riche comme le centre-ville de Genève, de nombreux sites comme des musées et des espaces verts font toute la richesse de cette aire urbaine. Découvrir une cité riche et cosmopolite La vieille ville de Genève s’illustre particulièrement par son architecture, son patrimoine historique remarquable et ses différents quartiers vivants. Le quartier Eaux-Vives Cité, en plein cœur de ville, offre une ambiance conviviale et animée ; le quartier jeune et branché de Pâquis-Sécheron, ou encore le quartier de Servette–Petit-Saconnex, entre ville et campagne, est idéal pour les amoureux de la nature et de grands espaces. Il y en aura pour tous les goûts et toutes les envies !
Commerces, cafés, restaurants et autres lieux animés offrent aux locaux, visiteurs et curieux un large choix pour se faire plaisir et se régaler par tous les temps ! Aux abords du lac, profitez des quais pour vous balader ou, pourquoi pas, pour piquer une tête et vous dorer la pilule. Découvrez la plage des Eaux-Vives et son anneau aquatique de 40 mètres de diamètre, la plage Nautica sur la rive droite, les bains publics des Pâquis ou encore les bains du Jet d’eau et ses deux bassins flottants. Fraîcheur et détente seront au rendez-vous !
Brandreport • Ville de Carouge
Musées, patrimoine et lieux insolites
Les amoureux d’art et de culture ne seront pas en reste avec le Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), le musée Ariana, le musée suisse de la céramique et du verre, ou encore le muséum d’histoire naturelle… Au total, 18 musées et lieux culturels sont à découvrir à travers la ville. Des expositions temporaires viendront ponctuellement enrichir la programmation des musées. La ville de Genève est un véritable musée à ciel ouvert ! Près de 300 œuvres de la collection du Fonds municipal d’art contemporain sont à découvrir dans les rues grâce à l’application FMAC qui les recense. Les visiteurs pourront flâner en ville pour tomber sur des œuvres d’artistes émergents, parfois éphémères, qui reflètent la diversité et l’évolution des pratiques artistiques.
Différents sentiers thématiques sont proposés pour vous permettre de découvrir la ville selon vos centres d’intérêt. Les amateurs de vieilles pierres ou d’architecture contemporaine apprécieront les bâtiments cultes comme l’immeuble de la Clarté, dans le quartier Villereuse, signé par le célèbre architecte suisse Le Corbusier. Une véritable œuvre d’avant-garde, avec sa structure d’acier et de verre. Citons également l’ensemble d’immeubles dit des « Schtroumpfs », derrière la gare Cornavin : des habitations colorées aux formes atypiques rappelant les constructions singulières de l’architecte espagnol Gaudí. La cathédrale Saint-Pierre, perchée sur la plus haute colline de la ville et construite à partir de 1160, ravira les amoureux de patrimoine ancien. Plus insolite : voyagez à travers la ville à bord d’un tram historique des années 1920 pour un moment rétro inoubliable !
Ode à la nature et éveil des papilles !
Le lac Léman constitue déjà en lui-même une attraction naturelle incontournable ! Outre les nombreuses plages et promenades à faire aux alentours, laissez-vous aller à la détente sur une terrasse en sirotant un verre ou bien testez votre équilibre en montant sur un paddle ! Vous pourrez ainsi opter pour un tour en bateau de tourisme sur le lac, pour en découvrir toute la richesse et l’histoire. Avec son climat unique, le canton est également un lieu riche en production viticole avec plus de 1400 hectares de vignes aux alentours du lac. Mettez vos quatre sens en éveil en partant à la découverte du village de Satigny, qui n’est rien de moins que le plus grand village viticole de Suisse ! Des visites guidées ainsi que des dégustations vous seront proposées afin d’en apprendre plus sur ce savoir-faire ancestral et insoupçonné.
L’occasion également de visiter Dardagny, classé parmi Les Plus Beaux Villages de Suisse : entre architecture typique et pittoresque, plongez dans l’histoire rurale et viticole de ce village authentique ! Fromages, charcuteries fines, vins d’exception et autres mets délicieux sont autant de richesses à découvrir dans cette région au terroir affirmé.
La diversité géographique autour de Genève comprend des paysages naturels variés : du Jura à l’ouest, en passant par la beauté paisible du Léman au sud et les paysages sauvages des Alpes voisines. Un terrain de jeu idéal pour les passionnés de randonnées à pied ou à vélo, qui pourront profiter d’une nature sauvage et préservée.
L’eau comme fil conducteur
Richesse de toute une région, l’eau est synonyme de bien-être et de plaisir dans le canton de Genève !
Des plages aux typologies et paysages variés, en passant par le célèbre jet d’eau de 140 mètres de haut, ainsi que les nombreux spas de luxe à travers toute la ville, l’eau détient une place centrale ! On pourra citer notamment les Bain-Bleu, un lieu unique en plein cœur de ville, à l’ambiance orientale au charme exotique. Bains, hammams et massages délassants offriront aux visiteurs une parenthèse enchantée. Autre lieu d’exception : le luxueux Spa Cinq Mondes à l’Intercontinental, ou encore le Spa Guerlain de 1200 m² et sa piscine, la plus longue de la ville !
Les thermes renommés comme le Centre Thermal d’Yverdon-les-Bains, à une heure de route de Genève, au bord du lac de Neuchâtel, offrent une expérience aquatique unique et familiale avec leurs eaux minérales chaudes et bienfaisantes réputées. Retour sur les bords du Léman, où, dès l’arrivée du printemps, la nature s’éveille et offre des spots d’exception pour se détendre et se retrouver. La Pointe de la Jonction est un lieu insolite à ne pas manquer : assistez, en pleine ville, à la rencontre impressionnante des eaux vertes du Rhône avec celles grises de la rivière Arve. Un spectacle naturel d’une confluence inédite qui se déroule sous vos yeux ! Au cœur de ce havre de paix bucolique, des transats et une buvette offrent un lieu singulier durant la belle saison. Laissez-vous guider par les éléments, l’eau, la terre et l’air dans ce canton à la fois typique et singulier ! Texte SMA
Carouge, la Cité sarde célèbre ses savoir-faire
Aux portes de Genève, Carouge cultive une identité singulière. Surnommée la Cité sarde en référence à son passé sous la Maison de Savoie au XVIII e siècle, cette ville à l’urbanisme méditerranéen conserve l’empreinte d’un art de vivre raffiné, entre ruelles à arcades, cours intérieures fleuries et façades colorées. Son charme d’antan abrite aujourd’hui une grande vitalité économique, portée par un tissu de commerces et d’ateliers d’exception.
Avec près de 400 commerces de proximité, Carouge valorise un commerce à taille humaine, engagé et profondément enraciné dans la vie locale. Boutiques indépendantes, cafés de quartier, restaurants bistronomiques, ateliers de créateurs, galeries et métiers d’art font de la commune un lieu vivant et authentique, loin des standards uniformisés. Le site commerces-carouge.ch répertorie l’ensemble de ces adresses et permet de s’y retrouver au fil des envies.
Le dynamisme de Carouge repose aussi sur sa capacité à créer du lien. Tout au long de l’année, des artisanes et artisans partagent leur passion dans leurs ateliers, transmettent leur savoir-faire et racontent l’histoire des objets qu’ils façonnent. Une immersion particulièrement mise en valeur durant la saison
estivale, avec le Parcours des ateliers carougeois, du 14 juin au 13 septembre 2025. Chaque semaine, des visites guidées sont proposées au sein d’ateliers spécialisés : créatrice textile, luthière, fleuriste, cirière, maroquinières, bijoutiers, peintre sur porcelaine, restaurateur de livres d’art ou encore fabricante de cosmétiques. Un véritable voyage dans l’univers de la création artisanale locale, à découvrir en s’inscrivant sur parcoursdesatelierscarougeois.ch.
Afin de faciliter les achats et encourager une consommation locale, l’association des commerçants Les Intérêts de Carouge propose le Carouge Pass : un bon d’achat à utiliser auprès d’enseignes partenaires. Cette initiative renforce encore les liens entre commerçants et clientèle, tout en offrant une porte d’entrée idéale pour explorer les trésors carougeois. Flâner à Carouge, c’est se laisser porter par une ambiance chaleureuse, découvrir des boutiques uniques, sentir les effluves d’un torréfacteur, feuilleter un livre ancien ou admirer une pièce de joaillerie façonnée à la main. C’est vivre une expérience rare, où la proximité, la créativité et le savoir-faire dessinent un territoire profondément humain.
Ville de Carouge Agenda des évènements www.carouge.ch
Parcours des ateliers carougeois Visites estivales du 14 juin au 13 septembre 2025
Découverte de l’artisanat local dans les ateliers boutiques
Informations et inscriptions : www.parcoursdesatelierscarougeois.ch
Commerces de Carouge et Carouge Pass
Répertoire des commerces et bons d’achat valables auprès des commerçants partenaires www.commerces-carouge.ch
#focusterritoireséconomiques
Le campus unlimitrust a été inauguré en 2023 à Prilly (VD) par SICPA, entreprise technologique suisse presque centenaire, dont les clients sont principalement les États. L’entreprise est réputée pour protéger la majorité des billets de banque dans le monde grâce à ses encres hautement sécurisées. Ses solutions permettent plus largement d’authentifier et de sécuriser les actifs stratégiques des nations, sur la base d’innovations associant la science des matériaux, la science des données et le digital.
Pascal Marmier Directeur, Unlimitrust Campus
Bien plus qu’un projet immobilier, le campus a pour finalité de valoriser ces expertises de haut niveau présentes sur l’arc lémanique. Son concept favorise les collaborations et facilite les partenariats. Tout est mis en œuvre pour encourager le dialogue au sein de l’écosystème, entre start-up, entreprises, investisseurs, universitaires et autres parties prenantes.
Stimuler l’innovation
L’objectif est de promouvoir l’innovation dans les domaines numériques et physiques afin de renforcer la souveraineté des institutions et la confiance des citoyens. Des entreprises intervenant dans les domaines de la cybersécurité ou de l’intelligence artificielle, par exemple, s’y sont installées et connaissent une belle croissance.
Le campus unlimitrust est devenu l’un des huit technopôles d’innovation du canton de Vaud, chacun œuvrant dans un domaine technologique
jugé clé pour le tissu économique vaudois et l’attractivité du canton à l’échelle internationale.
Les espaces et services
Adjacent au siège historique de SICPA et situé au sein d’un parc arboré, il offre une infrastructure de 30 000 mètres carrés constituée d’espaces collaboratifs, de vastes espaces communs, de bureaux, d’ateliers et de services de grande qualité.
Le campus peut accueillir jusqu’à 2000 personnes et, deux ans après son ouverture, il accueille d’ores et déjà près de 80 entités ou sociétés de différentes tailles : de la toute petite start-up en incubation à la jeune entreprise séduite par les espaces préaménagés et de coworking (« Flex at unlimitrust »), jusqu’à l’entreprise établie disposant de ses propres espaces. Les entreprises peuvent y louer des espaces privés allant de petits bureaux à un étage entier, de 120 m² à plus de 1000 m². Les espaces loués peuvent également être divisés en fonction des besoins des entreprises.
Parmi les start-ups qui ont rejoint le campus, certaines sont accueillies au cœur du Trust Village, une structure d’incubation soutenue par les autorités cantonales et SICPA, opérée par l’EPFL Innovation Park (EIP) et gérée par la Trust Valley. Un an et demi après son ouverture, la dynamique est bien établie.
Les espaces Flex
Le campus réserve une partie de ses espaces au « Flex at unlimitrust », une zone de bureaux préaménagés et de coworking qui rencontre un grand succès, car particulièrement adaptée aux structures en pleine croissance ou aux indépendants à la recherche de flexibilité et d’évolutivité. Les membres du « Flex » ont accès à des espaces communs soignés et à des salles de réunion connectées. Comme pour le reste des espaces communs du campus, un grand soin a été apporté à l’atmosphère de travail, à la luminosité, à la qualité et au design. La sécurité, la connectivité, le spacieux lounge pour les déjeuners, la terrasse ensoleillée, le nettoyage,… et l’accès aux autres services du campus (salle de sport, salle de détente, vestiaires) sont bien sur inclus.
Les événements qui animent le campus
Le campus accueille chaque semaine des événements qui constituent autant d’opportunités de réseauter, de rencontrer des investisseurs, des représentants des institutions suisses ou internationales, des représentants académiques ou de programmes d’incubation, qu’ils soient issus de l’EPFL, hébergés au Trust Village ou ailleurs dans la région.
Résider sur le campus, c’est être partie prenante d’un vaste écosystème, reconnu comme 11e au classement des écosystèmes d’innovation en phase de développement en Europe en 2024.
Des lieux et des services premium
Le hall d’entrée du campus unlimitrust est le lieu de connexion où se déroulent les rencontres qui façonnent l’avenir. Des salles de réunion et ateliers aménagés avec originalité sont proposés et ouverts à la location. Tout est fait pour y stimuler l’imagination et la créativité. Pour les grands événements et les conférences, une salle de conférence de 120 places est disponible : le Studio. Elle est dotée d’un équipement audiovisuel complet, accompagné d’un support technique. La salle peut être reconfigurée en fonction des besoins des entreprises. Les événements sont orientés vers une communauté
d'entrepreneurs et d'investisseurs dans des thèmes comme l'IA sécurisée, la transformation digitale, les technologies de confiance.
Les espaces de restauration ont fait l’objet d’un soin tout particulier. Le restaurant 1927 est le meilleur endroit pour s’offrir un délicieux repas ou poursuivre la conversation avec des clients. Il dispose d’un patio extérieur très agréable aux beaux jours. Les résidents peuvent commencer leur matinée au café br.io.ch. Depuis l’été dernier, une nouvelle salle de fitness, ouverte 24/7, est disponible uniquement aux membres du campus.
Aprotec • Brandreport
Face à la pénurie de profils qualifiés et à une concurrence de plus en plus rude sur le marché de l’emploi, la PME familiale Aprotec mise sur une politique RSE innovante, centrée sur le bien-être et la cohésion d’équipe. Une stratégie payante pour séduire les talents… et les garder.
Anne-Sophie Dunand-Blaesi
Directrice générale, Aprotec SA
Dans un contexte où les groupes rivalisent d’ingéniosité pour séduire les « perles rares », Aprotec, PME familiale spécialisée en éclairage de secours et de sécurité, prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être une multinationale pour rendre son entreprise désirable. Si les PME ne peuvent pas rivaliser avec les congés parentaux à rallonge ou les packages ultra-compétitifs des grandes structures, elles jouent une autre carte, inattendue mais efficace : le sport. Dès ses débuts, Aprotec a fait de l’activité physique un pilier de sa politique RSE.
Une culture d’entreprise en mouvement Les événements d’entreprise ont toujours occupé une place centrale dans la culture de la maison. Aujourd’hui encore, qu’il s’agisse de marche en montagne, de yoga ou de course à pied, chacun est invité à se dépasser dans un cadre bienveillant, à son rythme et sans pression de performance. Et les résultats sont là, tangibles, inspirants. Comme avec cette jeune collaboratrice qui n’avait jamais enfilé de baskets et qui s’est lancée dans l’ascension du Mont Buet après plusieurs mois d’entraînement hebdomadaire au mont Salève. Trois de ses collègues, néophytes en running, ont quant à eux pris le départ d’un dix kilomètres à l'occasion du Marathon de Genève. Et lorsque la responsable RH a décidé de passer une certification de professeur de yoga pour ses 40 ans,
l’entreprise n’a pas hésité à lui offrir le temps nécessaire pour suivre sa formation en Thaïlande. Aujourd’hui, cette collaboratrice enseigne le yoga à ses collègues chaque semaine. Mais l’entreprise familiale ne se contente pas d’encourager. Elle accompagne : prêt de matériel, bilans de santé personnalisés (test VO2max), mise à disposition d’un espace d’entraînement… Loin d’un simple team building ponctuel, c’est une culture d’entreprise vivante qui se tisse dans l’effort partagé et le dépassement de soi. En investissant dans le bien-être physique et mental de ses équipes, Aprotec crée du lien et de la fidélité. Et dans un monde du travail où ces dimensions prennent une importance croissante, cette PME familiale démontre que la RSE, quand elle est sincère et incarnée, peut devenir un formidable moteur d’attractivité.
Plus d’informations :
– Avenue Vibert 19 1227 Carouge, Genève + 41 22 343 81 30
– Route du Pâqui 2 1720 Corminboeuf, Fribourg +41 26 466 12 12
info@aprotec.ch www.aprotec.ch
Le 17 mai dernier, l’Autrichien Johannes Pietsch, dit JJ, a été sacré gagnant de l’Eurovision 2025. Le concours de chant, qui a rassemblé 6500 personnes dans la Halle Saint-Jacques de Bâle et 36 000 personnes dans le stade du FC Bâle voisin, s’est tenu sur le sol suisse. Si l’on retient les paillettes, les notes endiablées et les feux des projecteurs, on oublie trop vite les mains organisatrices qui ont permis de faire vivre la Suisse au rythme de la musique en faisant de cet événement un moment inoubliable.
Interview Léa Stocky Image màd
Après avoir été sportif professionnel pendant huit ans, puis consultant en gestion d’entreprises, Roman Imgrüth rejoint le groupe MCH en tant que responsable de la transformation, avant de devenir CEO Exhibitions & Events il y a cinq ans. Dans cette interview, il dresse un état des lieux de l’événementiel en Suisse, un secteur qui, bien qu’ayant été fortement impacté par la Covid-19, est aujourd’hui plus crucial que jamais pour réunir les gens et créer des liens.
Roman Imgrüth, avez-vous toujours été attiré par le secteur événementiel ou y êtes-vous arrivé grâce à des opportunités ?
Je pense qu’il s’agit d’une combinaison des deux. J’ai grandi à Bâle, une ville qui accueille des événements et des expositions depuis 700 ans. Mes parents étaient d’ailleurs exposants. Ainsi, dès mon plus jeune âge, je passais déjà beaucoup de temps dans des événements en tout genre. Je n’avais pas vraiment prévu d’intégrer ce secteur. Quand j’ai souhaité rejoindre MCH il y a cinq ans, c’est surtout parce que j’avais les compétences que le groupe recherchait et que je voulais changer de carrière.
Quelles sont vos missions aujourd’hui ?
Je suis responsable pour les événements que nous organisons en Suisse, qui sont au nombre de 200 par an. Certains de ces événements sont sous notre organisation, alors que pour d’autres, nous y sommes présents en tant qu’invités. Je suis également responsable des infrastructures à Bâle et à Zurich. En tant que CEO Exhibitions & Events, mon objectif principal est d’agrandir le portfolio de nos actions.
Qu’aimez-vous le plus dans votre travail ?
Organiser des événements est stressant, compliqué et demande beaucoup d’énergie. Malgré cela, mon plus grand bonheur est de voir les gens se réunir pour partager une expérience ensemble, que ce soit pour écouter de la musique dans le cadre de l’Eurovision, ou pour bien d’autres occasions. J’aime la joie que ce genre de manifestations apporte à chacun, de même que les connexions qui s’y créent entre les personnes présentes. Je ne pense pas qu’une autre profession puisse créer tant d’émotions durables dans l’esprit des gens.
Quels sont les trois ingrédients pour un événement réussi ?
Il faut être capable de créer une expérience qui soit mémorable, de rassembler les bonnes personnes pour faciliter les connexions, et d’avoir de la très bonne nourriture ! Si la nourriture n’est pas bonne, les gens s’en souviennent longtemps (rires). Finalement, il s’agit avant tout d’être un excellent hôte.
Quels sont les principaux objectifs dans l’organisation d’événements, que ce soit pour les entreprises ou pour du divertissement ? Dans le domaine des entreprises, les événements sont avant tout des outils marketing en compétition avec d’autres médias, en particulier les médias numériques. C’est pourquoi il faut être précis dans le choix du public auquel on s’adresse et dans l’identification de ses objectifs. Ensuite, lorsqu’il s’agit d’un événement régulier, il faut réussir à se réinventer constamment si l’on veut continuer à créer des expériences marquantes pour ses invités. Pour les événements publics, il s’agit de fédérer une communauté autour d’une expérience commune. L’offre en événements est importante, c’est pourquoi il existe une forte compétition dans le milieu. Nous devons donc réussir à nous démarquer pour être l’endroit où les gens veulent être.
Comment avez-vous réussi à faire cela pour le concours de l’Eurovision ?
L’Eurovision est un concours qui dure plus d’une semaine, avec de nombreuses activités organisées autour de l’événement. Je pense notamment à l’ouverture du festival, qui consiste en un événement média qui peut, à première vue, sembler assez ennuyeux. Généralement, les différentes délégations arrivent sur les lieux, elles donnent des interviews aux médias, font une petite fête, et c’est tout. Nous avons voulu changer cela. À Bâle, nous aimons les parades. Nous avons donc eu l’idée de réunir les Bâlois et les délégations lors d’un défilé, afin d’accueillir ces dernières au mieux. Finalement, cet événement normalement très exclusif s’est transformé en un moment de rencontres. Nous avons réussi à combiner les chansons de l’Eurovision avec des musiques traditionnelles suisses,
ainsi que des styles plus modernes. Il s’agit de l’un de mes souvenirs les plus marquants liés à l’organisation d’un événement. Les membres de l’Union européenne de radio-télévision, l’organisation qui gère l’Eurovision Song Contest chaque année, nous ont dit que c’était la meilleure expérience qu’ils aient jamais vécue. Je pense que c’est un concept que nous retrouverons les années suivantes. Quels sont les plus grands défis auxquels fait face le secteur événementiel aujourd’hui ? Quand j’étais plus jeune, nous avions moins de distractions qu’aujourd’hui. Entre les réseaux sociaux, les services de streaming, les jeux vidéo et bien d’autres encore, nous sommes en concurrence avec un grand nombre d’autres activités qui captent l’attention des gens. En fin de compte, la question réside toujours dans la façon dont les gens choisissent de passer leur temps. Il s’agit donc de réussir à créer une expérience dont il faut faire partie.
Pour les événements B2B, les budgets marketing constituent l’un des plus gros obstacles. Il est donc essentiel de bien se positionner tout en conservant un fort niveau d’émotions et d’humanité.
Comment le secteur de l’événementiel réagit-il au développement de nouvelles solutions numériques ?
Les solutions numériques facilitent l’organisation de l’événement, nous permettent d’être plus efficaces, de connecter les gens plus rapidement et de rester en contact avec les collaborateurs par la suite. Pour ce qui est de l’événement en lui-même, il reste plus difficile de transmettre des émotions via un écran qu’en présentiel. C’est pourquoi je ne pense pas que le streaming remplacera les événements physiques. Les solutions numériques resteront avant tout un moyen de compléter l’expérience.
Comment le secteur aborde-t-il les questions liées au développement durable ?
Ces dernières années, le secteur de l’événementiel a effectué un grand virage en ce qui concerne la durabilité environnementale, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets, la logistique, la réduction de l’empreinte carbone, le choix de lieux plus économes en énergie et une restauration plus durable. Je pense toutefois que l’aspect social du développement durable est encore trop peu pris en compte, et ce dans tous les secteurs.
Pourquoi la Suisse est-elle un lieu si important pour les événements ?
En premier lieu, la localisation de la Suisse, qui se situe au milieu de l’Europe, y est pour beaucoup. Très accessible, le pays possède également une dimension internationale, avec une population et une économie très diverses. Il ne faut pas non plus oublier ses paysages magnifiques, son fort héritage culturel, mais aussi la présence d’infrastructures capables d’accueillir les événements. La Suisse réunit donc toutes les conditions pour créer des expériences inoubliables ! En quoi les manifestations sont-elles de véritables stimulants pour l’économie et l’industrie suisses ?
L’offre en événements est importante, c’est pourquoi il existe une forte compétition dans le milieu. Nous devons donc réussir à nous démarquer pour être l’endroit où les gens veulent être.
– Roman Imgrüth
CEO Exhibitions & Events, groupe MCH
Les événements dynamisent les industries qu’ils représentent car ils réunissent les principaux acteurs des secteurs concernés. Ces derniers peuvent ainsi échanger sur les défis qu’ils rencontrent et trouver des solutions ensemble, le tout dans un temps souvent très court, de quelques jours à une semaine. Ensuite, chaque lieu où se déroulent les événements voit son économie locale stimulée. Je pense notamment aux hôtels, aux restaurants, aux services de taxis ou de sécurité, qui sont davantage sollicités. Les événements créent ainsi de la valeur dans les lieux où ils se déroulent.
Comment voyez-vous l’avenir du secteur de l’événementiel en Suisse ?
Le développement des événements s’effectuera en fonction des évolutions de la société. Il s’agira donc d’abord de voir quelles seront les avancées sociétales, mais également les changements dans les différents secteurs économiques. Le monde de l’événementiel s’y adaptera ensuite, dans un effet miroir. Cette dynamique existe depuis plus de 100 ans. Nous sommes tous des êtres sociaux. Il y a toujours eu des événements, et il y en aura toujours.
Les entreprises en sont conscientes : l’avenir repose sur une économie respectueuse du climat. C’est pourquoi elles s’engagent non seulement à rendre leurs produits plus écologiques, mais aussi à réduire leurs propres émissions et à optimiser leurs chaînes d’approvisionnement afin d’atteindre progressivement l’objectif du net zéro. Swisscleantech les accompagne dans cette démarche et s’engage à mettre en place un cadre adéquat pour ces changements.
haque produit génère des émissions de CO₂ –non seulement lors de sa fabrication, mais aussi durant son utilisation. Les entreprises disposent ainsi de nombreux leviers pour optimiser leurs produits, en tenant compte de leur cycle de vie complet. Pour limiter au maximum les émissions durant la phase d’utilisation, des aspects tels que l’efficacité énergétique, la motorisation électrique, la durabilité et la réparabilité sont essentiels à prendre en compte dès la conception. Ces principes s’inscrivent dans l’économie circulaire, qui contribue de manière significative à l’atteinte du net zéro. Des études estiment ainsi que la fermeture des cycles de production pourrait, à elle seule, réduire de plus de 20 % les émissions actuelles de CO₂. Réduction des émissions de CO2 sur l’ensemble de la chaîne de valeur Il est tout aussi crucial de réduire les émissions générées durant la phase d’utilisation des produits que celles produites lors de leur fabrication. Ces dernières sont appelées émissions grises. Pour les diminuer, l’optimisation des chaînes d’approvisionnement est un levier essentiel. L’exemple de Siemens Suisse illustre cette démarche. L’entreprise a procédé à une analyse complète des émissions de CO₂ liées à la production, en prenant en compte non seulement ses propres étapes de fabrication, mais aussi l’achat de composants semi-finis.
Actuellement, Siemens Suisse mène des discussions avec l’ensemble de ses principaux fournisseurs. Le défi est de taille : ces fournisseurs s’appuient eux-mêmes sur des sous-traitants, notamment pour l’approvisionnement en matières premières. Dans certains cas, cette chaîne de valeur peut comporter une dizaine de niveaux. Ce processus est complexe, mais porteur de résultats prometteurs. L’entreprise se montre ainsi confiante quant à sa capacité à réduire de 20 % les émissions des étapes amont de sa chaîne d’approvisionnement d’ici 2030 et à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050.
Transparence grâce à l’empreinte carbone des produits À moyen terme, il sera indispensable de pouvoir déterminer facilement les émissions de CO₂ sur l’ensemble de la chaîne de valeur, via ce que l’on appelle « l’empreinte carbone des produits ». Cette transparence permettra d’optimiser progressivement les produits. SAP, leader des solutions logicielles pour la gestion des flux logistiques, soutient l’idée que les émissions de CO₂ devraient être automatiquement transmises du fournisseur au client, à l’instar des prix. Cela permettrait aux acheteurs de comparer les offres en fonction de leur empreinte carbone et de prendre des décisions plus éclairées. SAP milite ainsi pour la mise en place d’interfaces standardisées afin de faciliter l’échange de ces données entre les entreprises. Un règlement en faveur de la décarbonation La réduction des émissions grises ne concerne pas uniquement les entreprises, elle est également d’ordre politique. Aujourd’hui, les produits à forte empreinte carbone restent souvent plus compétitifs en raison du
faible coût des énergies fossiles. Un prix du CO₂ plus élevé pourrait accélérer la transition vers des flux de marchandises plus propres, sans pour autant entraîner une hausse significative des prix pour les consommateurs. En effet, la majorité des émissions surviennent dès le début de la chaîne de production, lors de l’extraction des matières premières, qui ne représentent qu’une fraction du coût final du produit. Swisscleantech est convaincu que cette décarbonation est réalisable et s’engage en faveur de la mise en place d’un règlement et d’une tarification carbone appropriée.
Encourager l’innovation via la loi sur le climat et l’innovation (LCI) Les entreprises doivent également prendre leurs responsabilités en Suisse. La loi sur la protection du climat et l’innovation (LCI) définit clairement la voie à suivre : d’ici 2050, toute production nationale devra abandonner les énergies fossiles. Cela représente un défi particulier pour les procédés nécessitant des températures élevées, comme dans l’industrie agroalimentaire, le séchage des peintures ou le revêtement en poudre. Une solution réside dans l’adoption de pompes à chaleur haute température capables de fournir une chaleur jusqu’à 200 °C à partir de la récupération de chaleur résiduelle. Toutefois, cette transition exige des investissements conséquents. Le programme de soutien de la LCI, avec une enveloppe de 200 millions de francs suisses par an sur six ans, constitue donc une opportunité majeure pour renforcer la compétitivité du site de production suisse. Pour atteindre le net zéro, toutes les entreprises doivent agir, même celles sans activité de production propre. Cela inclut l’optimisation énergétique des bâtiments grâce à des rénovations et l’installation de panneaux photovoltaïques, comme l’a fait Ikea. Fin octobre 2024, le centre de distribution d’Itingen a mis en service la plus grande installation solaire de l’entreprise en Suisse, et la deuxième plus grande du canton de BâleCampagne, avec 6214 modules solaires produisant plus de 2,4 millions de kWh d’électricité par an – de quoi alimenter 480 maisons individuelles pendant un an. 70 % de cette énergie bénéficiera à la population locale.
Développer une logistique durable
La décarbonation de la logistique est tout aussi essentielle. Des entreprises membres de swisscleantech sont à l’avant-garde dans ce domaine. Ikea vise par exemple à assurer 98 % de ses livraisons par véhicules électriques d’ici fin 2025. De son côté, Griesser, fabricant de solutions de protection solaire, prévoit de convertir l’ensemble de sa flotte de 400 véhicules – comprenant des bus de service et des voitures – aux énergies propres d’ici 2030. Cette transition a également permis d’optimiser les transports logistiques, réduisant de 30 % le nombre de kilomètres parcourus par an.
Un chemin encore long, mais prometteur
Il reste beaucoup à faire, mais de plus en plus d’entreprises prennent conscience des enjeux et des opportunités liés à la protection du climat, et s’engagent résolument dans cette voie.
À propos de swisscleantech swisscleantech regroupe des entreprises soucieuses du climat. Cette association économique influence la politique et la société afin que la Suisse atteigne son objectif de neutralité carbone le plus rapidement possible. Acteur clé des politiques énergétiques et climatiques, swisscleantech soutient ses membres en leur fournissant des services tels que l’établissement de bilans carbone et l’organisation de plus de 30 événements annuels pour favoriser les échanges et la mise en réseau. L’association compte plus de 600 membres issus de divers secteurs et représente, avec ses associations partenaires, plus de 24 000 entreprises suisses et environ 400 000 employés.
Plus d’informations sur www.swisscleantech.ch
Le pays de Neuchâtel a ce supplément d’âme que les autres n’ont pas… Ce canton est accolé au massif jurassien, faisant face au paisible lac de Neuchâtel. Des villes et bourgs dynamiques et prospères composent ce canton, ancré dans une nature préservée et un savoir-faire artisanal unique et recherché. Immergez-vous dès à présent dans l’intensité de ce canton, véritable concentré de Suisse !
Le canton de Neuchâtel est à l’image de l’histoire suisse : riche et ancienne. Depuis la préhistoire, des traces attestent de la présence humaine aux bords du lac. Dès lors, la cité lacustre de Neuchâtel construisait son histoire ancienne et écrivait son histoire contemporaine. Bâtie sur les pentes du Jura, dont la Tête Plumée est le point culminant, la vieille ville médiévale de Neuchâtel, surmontée par son château, s’étend sur les rives du lac, avec une architecture typique en pierre d’Hauterive locale. Entourée de paysages naturels saisissants, la ville millénaire jouit d’une image à la fois reposante et dynamique, offrant à ses habitants et ses visiteurs un cadre de vie exceptionnel. Si vous n’êtes pas encore convaincus par la beauté des lieux, imaginez-vous flâner dans le cœur de la vieille ville et ses rues piétonnes escarpées, garnies de petits commerces descendant sur les rives du lac, avec comme toile de fond la chaîne des Alpes suisses enneigées… Une vision typiquement suisse, alliée au dynamisme florissant de la région, entre savoir-faire horloger ancestral, terroir riche et activités en plein air variées et accessibles à tous. Une plongée dans un cadre exceptionnel qui ne manquera pas de vous surprendre !
Un héritage patrimonial riche
Avec une histoire aussi ancienne, la ville de Neuchâtel regorge de traces du passé et de cultures locales à découvrir. Le musée d’Art et d’Histoire retrace l’histoire neuchâteloise sous le prisme du mouvement, avec près de 200 pièces. À voir également : le muséum d’histoire naturelle, qui vous transportera dans le règne des mammifères et des insectes avec une scénographie insolite et ludique. Idéal pour les visites en famille ! Plus insolite : faites la rencontre des trois automates Jaquet-Droz, des poupées animées par des mécanismes créés au XVIIIe siècle, fruit du génie de deux créateurs neuchâtelois. Sur les hauteurs de la ville, vous pourrez également découvrir le musée Dürrenmatt, consacré à l’écrivain suisse, dont le bâtiment a été conçu par l’architecte Mario Botta. Évidemment, la vieille ville de Neuchâtel regorge de trésors patrimoniaux à voir, comme son majestueux château datant du Xe siècle, abritant
l’administration, le siège du gouvernement et le tribunal cantonal. Depuis son éperon rocheux, le château domine la ville et offre une vue incroyable sur les alentours. On se laissera également séduire par l’architecture typique de la ville et ses bâtiments de pierre jaune d’Hauterive, qui donnent à la vieille ville cette atmosphère colorée si singulière.
Un cadre naturel unique Destination touristique par excellence, le littoral neuchâtelois a de nombreux atouts, notamment un cadre naturel d’exception. Le massif jurassien offre des possibilités d’activités outdoor variées : randonnées, vélo de route ou tout-terrain, balades à cheval, activités nautiques… Explorez les gorges de l’Areuse, entre Noiraigue et Boudry, longues de 11 km, et randonnez en suivant son lit. Une balade longeant les falaises escarpées, passant sur des ponts de pierre, des passerelles et des escaliers : vous serez bercés par le roulement de l’eau d’un bleu turquoise saisissant. Autre attraction naturelle incontournable : le Creux du Van, un cirque rocheux impressionnant avec des falaises hautes de 160 mètres, au cœur d’une réserve naturelle. Une curiosité géologique remarquable, formée il y a 200 millions d’années, entourée d’une faune et d’une flore riches : ainsi, vous pourrez croiser des bouquetins, chamois, chevreuils, grands tétras et aigles royaux dans cet environnement naturel préservé. À découvrir également, au sein du massif jurassien : la ville berceau de l’horlogerie, La Chaux-de-Fonds, et son architecture urbanistique en damier unique, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville natale du célèbre architecte Le Corbusier conserve encore un savoir-faire industriel horloger de pointe, ainsi que des sites et des musées retraçant son histoire au fil du temps. Retour au bord du lac de Neuchâtel, avec ses vignobles et villages pittoresques sur la rive nord, et son paradis naturel sur la rive sud, lui donnant des airs de riviera méditerranéenne. Durant l’été, ses plages de sable fin, comme la plage de Gletterens ou celle de Cheyres, invitent à la baignade et augurent de bons moments de détente et de fraîcheur.
Un terroir varié et chocolaté Vous l’aurez compris, le canton de Neuchâtel regorge de surprises naturelles, patrimoniales et culturelles ! Mais la région possède aussi un goût prononcé pour la gastronomie, ainsi qu’un terroir riche et varié. La tradition de l’art chocolatier est très ancrée dans ce territoire. Depuis sa création en 1826, la marque Suchard est devenue l’emblème du chocolat suisse, en particulier à Neuchâtel, ville de sa naissance. C’est le visionnaire Philippe Suchard, formé à la pâtisserie, qui développe sa marque éponyme, mêlant innovation et production à grande échelle pour satisfaire tous les gourmands. Suchard deviendra le plus grand producteur de chocolat suisse, et aura, pour ainsi dire, démocratisé le chocolat ! La tradition chocolatière est toujours très vive à Neuchâtel : on peut ainsi découvrir de nombreux artisans proposant leurs créations originales et délicieuses. Autres traditions culinaires à goûter : les fromages typiques de la région – le Brichton, la tomme au cumin, le Bleuchâtel ou encore le Gruyère AOC – à accompagner de vins locaux. Produits du vignoble neuchâtelois, les vins de la région surprennent par leur subtilité et leur qualité. Les spécialités comme l’Œil-de-Perdrix, le Pinot noir et le Chasselas sont à découvrir dans les caveaux de dégustation concentrés le long du littoral. Familiarisezvous avec des spécialités locales comme l’absinthe ou le gâteau d’origine jurassienne, le totché. Des découvertes culinaires à faire dans les nombreux restaurants qui composent le paysage gourmand du littoral neuchâtelois. La dolce vita neuchâteloise Nul doute que votre séjour dans ce canton chargé d’histoire, au patrimoine culturel et naturel, ne vous laissera pas de marbre ! Ville étudiante, dynamique économiquement et possédant un savoir-faire artisanal riche et attrayant, la région se démarque aussi par son authenticité. Les traditions font partie intégrante de son histoire et instaurent ainsi des évènements festifs, comme Festi’neuch en juin, le FLUO Open Air fin août, avec des concerts au bord du lac, ou encore la Fête des Vendanges pour célébrer le début des vendanges, fin septembre. Neuchâtel et son canton vous attendent les bras ouverts ! Texte SMA
Que ce soit pour ses industries ou pour sa population, la ville du Locle a conscience de ses atouts et en fait de réels outils d’attractivité. Entre requalification du centre-ville, nouvelles zones résidentielles et diversification des emplois qualifiés, de nombreux projets sont en cours pour continuer de dynamiser la ville. Anthony von Allmen, Président du Locle, en charge des dicastères de l’énergie, de l’économie, des finances et de l’administration, et Michaël Berly, Vice-Président en charge des dicastères de la jeunesse, des services à la population, des sports et de la communication, nous en parlent dans cette interview.
Anthony von Allmen et Michaël Berly, comment décririez-vous la ville du Locle en quelques mots ?
Quand on habite au Locle, on n’a pas besoin de choisir entre la ville et la campagne. Véritable ville en pleine nature et à taille humaine, elle promet une qualité de vie indéniable à tous ses habitants. Elle possède de nombreux atouts, que ce soit en termes d’infrastructures, d’événements culturels ou encore de sa géographie. La ville est en effet entourée de forêts qui promettent de belles balades. Avec sa voisine La Chaux-de-Fonds, la ville est aussi inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2009 pour son urbanisme horloger exceptionnel. Comment préserver et promouvoir ce patrimoine ?
Nous possédons encore beaucoup de bâtiments historiques liés à l’industrie horlogère dans le centre-ville. Si l’inscription à l’UNESCO est pour nous une véritable reconnaissance du patrimoine de la ville et un gage de sa préservation, elle présente également de nombreux défis, que nous avons à cœur de résoudre. Nous souhaitons par exemple faire évoluer notre centre-ville vers la transition énergétique, tout en respectant les normes et obligations de protection. Il s’agit donc de trouver un juste équilibre qui respecte les intérêts de toutes les parties, un travail que nous effectuons en collaboration avec l’Office fédéral de la culture et la Chaux-de-Fonds. Concrètement, les solutions se matérialisent par l’autorisation de la pose de panneaux solaires sur les toitures qui respectent les réglementations, ou encore par la rénovation des bâtiments tout en gardant leur identité. Lors des journées du patrimoine, nous mettons en valeur cet héritage au travers de visites guidées et de divers événements, afin que la population puisse découvrir cette richesse culturelle.
L’histoire horlogère continue d’ailleurs d’exister aujourd’hui. Construite à la fois pour y habiter et y travailler, la zone urbaine du Locle se caractérise en effet par une mixité entre économie et habitat. Cette double fonction a marqué notre identité et continue de souligner le caractère unique de la ville. Le centre-ville compte encore certaines manufactures, telles que les entreprises Tissot, Montblanc, Zénith et de nombreuses industries de sous-traitance horlogère. D’autres manufactures de renom telles que Audemars Piguet, Cartier Joaillerie ou encore Tudor se sont établies en bordure du centre urbain.
Vous travaillez actuellement sur la requalification du centre-ville du Locle. En cela consiste-t-il exactement ?
Cela signifie que nous sommes en train de repenser notre centre-ville, avec notamment l’ouverture d’un tunnel de contournement d’ici six à sept ans. Le but de ce tunnel est de diminuer le trafic à l’intérieur de la commune de 60 %, tout en préservant son dynamisme économique. En plus de réduire le bruit et la pollution, le contournement inscrit Le Locle dans une toute nouvelle dynamique régionale en reliant la ville au réseau autoroutier suisse et en connectant le canton de Neuchâtel avec la région française de Franche-Comté. Dans le centre-ville, plusieurs mesures compensatoires améliorant la qualité de vie suivront ce projet, telles que le développement de nouvelles activités et la création de commerces et de zones de rencontres.
Pour ce faire, nous devons veiller à écouter et respecter les intérêts de chacun, qu’il s’agisse de la population, des commerçants et des industries, c’est pourquoi nous n’hésitons pas à réunir tous les acteurs autour d’une table pour discuter.
En quoi la ville du Locle est-elle un véritable acteur économique de son territoire ?
Pour une population de 11 000 habitants, la ville du Locle compte 8000 emplois, permis par la présence de nombreuses entreprises.
Le Locle attire les industries car, proche de grands centres urbains, elle possède une situation géographique idéale. L’arc jurassien attire en effet de nombreuses innovations, et ce dans différents domaines. Si le savoir-faire historique de la ville dans le secteur horloger attire une main d’œuvre qualifiée, nous cherchons aujourd’hui à attirer de nouvelles activités, notamment l’industrie médicale. Nous pouvons aussi compter sur la présence de centres de formation en horlogerie et en microtechnique qui attirent les talents. Nous nous réjouissons ainsi du projet du canton de Neuchâtel et de la HE-Arc qui signe le retour d’une partie de l’école d’ingénieurs au Locle. Le projet « Les Métiers du Temps - Time Arts » vise pour sa part à créer un centre dédié aux métiers d’art et à l’horlogerie. Cette initiative, menée par Microcity, le pôle d’innovation
du canton de Neuchâtel, permettra de regrouper autant des start-ups que le savoir-faire horloger ancestral de la ville. En conséquence, ce dernier pourra bénéficier à d’autres branches économiques, telles que la joaillerie. Finalement, nous ancrons nos compétences, économiquement et géographiquement, pour les développer et les faire perdurer.
Enfin, nous ne pouvons parler d’attractivité économique sans mentionner l’attractivité immobilière du Locle. Le Locle possède en effet les infrastructures qui permettent d’accompagner et de soutenir son activité économique, que ce soit en termes de crèches, d’écoles, de sport ou de loisirs. Notre politique d’aménagement du territoire en cours nous permettra de créer de nouveaux quartiers dans des zones agréables à vivre, notamment les Brenets et les quartiers proches de la gare. Les prix moyens au mètre carré de la ville sont d’ailleurs parmi les plus bas de Suisse. L’attractivité touristique est pour sa part renforcée par les sites alentour, tels que la chute d’eau du Saut du Doubs, ou encore le lac des Brenets et ses possibilités de croisières. Quelles sont les activités culturelles de la ville ?
L’offre culturelle du Locle n’est pas en reste et participe également à l’attractivité de la ville. Nous comptons ainsi quatre musées. Parmi eux, l’Exomusée se distingue par son caractère unique et original. Dédié à l’art urbain, ce musée à ciel ouvert expose des graffitis et des fresques de street art, donnant l’occasion aux visiteurs de découvrir cet art synonyme de créativité, de liberté et de partage. En plus de constituer une offre culturelle importante, ce musée participe à la vie du tissu associatif loclois, étant géré par une association. Nous pouvons également mentionner le Théâtre du Casino qui fait venir de nombreux artistes et attire des Neuchâtelois de tout le canton, participant ainsi au dynamisme culturel de la commune.
Qu’en est-il de la vie sportive locloise ?
De nombreux clubs et associations sportives font vivre la ville, notamment dans des disciplines telles que le hockey, le football, l’escalade, le tennis, la gymnastique et l’athlétisme. Nous avons récemment créé en février 2025 un bureau des sports, dont le but est de faire le lien entre les associations et la commune mais aussi de promouvoir le sport, particulièrement le sport féminin. Nous recevons parfois des compétitions au niveau cantonal et fédéral, et avons récemment accueilli le FC Zurich lors d’un match de coupe de Suisse.
Pouvez-vous nous donner les grandes lignes du nouveau programme de législature 2024–2028 ?
Le programme est une boussole politique qui clarifie nos orientations. Aujourd’hui, les régions périphériques subissent un déficit d’image. Nous voulons inverser cette tendance en montrant nos atouts, que ce soit en termes d’infrastructures, d’environnement, de vie culturelle et sportive.
Le programme comprend un volet sur l’environnement avec de nombreuses initiatives, telles que la rénovation de notre parc immobilier par exemple. Au niveau de la finance, nous souhaitons équilibrer nos comptes pour financer nos investissements des prochaines années. En 2024, pour la première fois depuis neuf ans, nous avons réalisé un bénéfice d’1,5 million, ce qui est très positif.
Des investissements seront également effectués, notamment concernant la piscine. Le système de filtration sera entièrement rénové, de même que l’hydraulique des bassins, la surface et les plages. De plus, différentes mesures visent à améliorer son attractivité, telles que l’installation d’une pataugeoire pour les plus petits, la mise en place d’un nouveau toboggan et la réfection des vestiaires. Nous réfléchissons aussi à aménager le restaurant voisin et les vestiaires de hockey. Nous sommes en train de préparer les appels d’offres, et les choix s’effectueront en fonction de décisions politiques liées à la capacité financière de la ville.
Léa Stocky
Les pieds dans le lac et la tête dans les nuages, La Grande Béroche se positionne entre Neuchâtel et Yverdon-les-Bains dans un cadre naturel hors norme. Elle bénéficie d’une situation privilégiée, au cœur de la nature.
Trait d’union entre les cantons de Neuchâtel et Vaud, elle compte 9 229 habitants dans les six villages qui la composent (Bevaix – Gorgier –Fresens – Montalchez – Saint-Aubin-Sauges et Vaumarcus), constituant une entité géographique cohérente dans un espace de vie harmonieux.
Dans son écrin de verdure, entouré de vignes et de forêts, le vaste territoire communal de 42 km2 s’étend sur les rives du lac de Neuchâtel, de Vaumarcus jusqu’à Bevaix en passant par les hauteurs jusqu’à la formation géologique célèbre du Creux-du-Van, dont le cirque est situé en majeure partie sur la commune. Espace de vie et de loisirs, le cadre exceptionnel aspire à la détente ou à la pratique d’activités sportives, sur les crêtes, en forêt ou au bord et sur le lac.
Une commune vivante et animée
Le programme de législature est ambitieux et promet de valoriser les initiatives citoyennes et d’accompagner les sociétés locales dans leurs projets.
Jeune commune dynamique, La Grande Béroche peut compter sur des sociétés locales énergiques qui proposent des activités culturelles et sportives très diversifiées, pour tous les goûts et s’adressant à toutes les générations. À côté des fêtes villageoises, représentations théâtrales ou pièces de théâtre, plusieurs manifestations d’envergure animent l’été, comme la course pédestre « ChatGrimpe » fin juin à La Rouvraie, un cinéma open-air ou encore le BeRock Festival au mois d’août.
Le Tour de Romandie a fait escale dans la commune à plusieurs reprises ces dernières années. Grâce au dynamisme des autorités, de l’administration et des partenaires locaux, deux départs d’étape ont été organisés
pour les hommes en 2022 et pour les femmes en 2024. Le 1er mai 2025, la deuxième étape du Tour de Romandie masculin s’est déroulée en terres neuchâteloises, avec départ et arrivée à Saint-Aubin-Sauges. Un bel évènement fédérateur autour du cyclisme qui attire de nombreux participants et un public réceptif à ses étapes de légende.
Une nouvelle salle de sport a été inaugurée à Gorgier en 2024. Parallèlement, la construction d’une double salle de gym polyvalente à Bevaix est sur le point de démarrer. Les travaux de réalisation se dérouleront de 2025 à 2028 afin d’offrir de nouveaux équipements performants à la population de la Grande Béroche.
Un cadre de vie dynamique et attractif
La commune de La Grande Béroche a su conserver son âme villageoise. C’est une commune à taille humaine, idéale pour vivre, travailler et s’épanouir. Tout le monde y trouve facilement sa place tant l’équilibre entre qualité de vie et dynamisme économique est parfait.
Dans un cadre naturel riche, des points d’intérêts particuliers sont à découvrir. La Roche-Devant, un cirque naturel surplombant la commune, offre un panorama époustouflant sur le lac de Neuchâtel. Le site est très apprécié des parapentistes qui pourront y faire le grand saut, en profitant d’un environnement paysager exceptionnel.
Les visiteurs et habitants pourront profiter d’un bain rafraîchissant sur la plage sauvage de la Pointe du Grain et passer la nuit au port de Saint-Aubin-Sauges ou la douceur de vivre s’impose d’elle-même.
L’offre gastronomique est réputée à travers tout le territoire pour ses vins d’exception, ses produits du terroir et ses restaurants de qualité. Pour accueillir de nouvelles entreprises, La Grande Béroche dispose de parcelles construites ou vierges en zone d’activité économique pour le secondaire ou mixte et pour le tertiaire à proximité directe des grands pôles urbains.
Un développement de zone mixte entre activités et habitations est en cours de développement à proximité de la gare de Gorgier-St-Aubin. Par ailleurs, les zones d’activités économiques sont proches des jonctions autoroutières présentes sur la commune. De quoi rester accessible et attractive au plus grand nombre !
Plus d’informations : www.lagrandeberoche.ch
Bienvenue au cœur de l’Arc jurassien, à La Chaux-de-Fonds, berceau de l’industrie horlogère suisse. Ce territoire très attractif et dynamique offre une politique d’accompagnement sur-mesure pour faire fleurir votre activité. Alors vous aussi, venez entreprendre et tenter l’aventure dans la Métropole horlogère !
Avec ses 38 000 habitants, La Chaux-de-Fonds est au cœur de l’horlogerie suisse, accueillant les plus grandes manufactures, valorisant une chaine de savoir-faire et des produits d’exception. On compte dans cette ville de l’Arc jurassien de nombreuses entreprises horlogères qui ont fait sa renommée internationale. La Chaux-de-Fonds rayonne au sein d’un bassin d’emplois très dynamique et frontalier, attirant de nombreuses industries et entreprises, venant tirer profit de cette main d’œuvre disponible et qualifiée.
Le dynamisme économique et florissant de la ville est directement lié à cette production horlogère d’excellence, mais également à toute la chaine de production et de fournisseurs périphériques, notamment en microtechnique. Sa situation géographique est inédite, La Chaux-de-Fonds est un véritable carrefour économique et central au cœur de l’Europe ! En venant installer votre entreprise dans la Métropole horlogère, profitez directement de cette dynamique et d’un accompagnement sur-mesure. Une politique économique efficace Grâce à la vision – voire à l’audace – de Monsieur Jean-Daniel Jeanneret (en charge du dicastère de l’économie depuis 2020) pour réactiver le service de l’économie, le Conseil communal a, depuis près de quatre
ans, décidé de faire renaître cette prestation avec une politique d’accompagnement proactive sur le terrain. Cet accompagnement sur-mesure a fait ses preuves et a déjà permis à une vingtaine d’entreprises déjà installées à La Chaux-de-Fonds de se développer. Certaines ont retrouvé des locaux plus grands, d’autres ont construit des extensions afin de répondre à leurs besoins d’expansion croissants. De quoi intensifier et pérenniser l’activité économique de la ville !
L’accompagnement mis à disposition des entrepreneurs a également permis à une dizaine de nouveaux projets de construction, dont certains permis de construire sont sur le point d’être délivrés, de voir le jour. Autant de nouveaux venus dans ce tissu industriel qui dynamisent encore un peu plus le secteur !
Avec cette vision globale du service de l’économie, l’extension du parc industriel et l’étude de ses besoins en temps réel permet d’accompagner de nombreuses entreprises extérieures dans leur installation sur la commune. Ce procédé d’aide à l’installation a également permis de lutter contre le phénomène des friches industrielles tout en amorçant une rotation dynamique des locaux vacants existants.
Ce soutien de La Chaux-de-Fonds inclut également l’aide à la recherche de terrains constructibles pour y établir de nouveaux sièges ou sites de production. La ville et le canton disposent de terrains idéalement situés en zones industrielles et mixtes, accessibles et attractifs. De nombreuses parcelles sont encore disponibles pour accueillir de nouveaux projets… Peut-être le vôtre ?
Besoin d’un financement renforcé ou d’une aide à l’installation ? La Chaux-de-Fonds entretient des liens étroits avec les services cantonaux de Neuchâtel afin de soutenir les projets innovants via des dispositifs d’aide financières adaptés.
Des réseaux et des services très développés
La ville bénéficie d’infrastructures routières et ferroviaires très développées, facilitant les échanges et réduisant les temps de déplacement. Idéal pour n’importe quelle entreprise cherchant à s’installer ! Fini les bouchons et les sièges d’entreprises mal desservis, la ville de La Chaux-de-Fonds possède des axes routiers favorisant le déplacement des habitants comme des travailleurs. Sa proximité directe avec la frontière attire de nombreux travailleurs locaux et frontaliers, une main-d’œuvre formée et qualifiée. Le service de transport public, performant et en constante évolution, répond aux besoins croissants de mobilité.
Le projet de ligne ferroviaire directe La Chaux-de-Fonds–Neuchâtel, prévu à l’horizon 2040, connectera une agglomération neuchâteloise de 140 000 habitants en moins de 15 minutes ! Cette ligne de train s’ajoutera aux connexions déjà nombreuses vers Berne, Bienne, Besançon, Neuchâtel…
Par ailleurs, les projets routiers de contournements H18 et H20, prévus pour fin 2028, permettront un délestage du centre-ville tout en fluidifiant les grands axes. Encore plus d’efficacité pour se déplacer et se rendre facilement sur son lieu de travail et une qualité de vie urbaine renforcée !
Pour les déplacements professionnels, le business et le transport express de matériel par exemple, l’aéroport régional des Eplatures, le plus haut d’Europe, vous propose un service aéronautique sur-mesure, très prisé des entreprises pour les vols commerciaux ou privés. Cet aéroport suisse situé au cœur de l’Europe est un atout pour la ville et surtout pour les entreprises, facilitant les trajets aériens internationaux. Hommes et femmes d’affaires y trouveront leur intérêt !
La Métropole horlogère tournée vers l’avenir Avec un tissu économique riche en compétences diverses
et en perpétuelle évolution regroupant près de 2100 établissements et employant un total de 23 200 personnes, la ville est un pôle d’attractivité incontournable. Ces chiffres sont d’ailleurs en augmentation constante !
Le service de l’économie de La Chaux-de-Fonds participe sans aucun doute à booster cette tendance, en proposant un accompagnement personnalisé pour les entreprises mais également un service de conseil et d’audit sur l’actualité et la situation économique de la région. Un point fort qui a d’ores et déjà permis à de nombreuses nouvelles entreprises dans les secteurs de l’horlogerie, de la mécanique et de la micromécanique de trouver leur place dans cet écosystème de pointe. Ce lien direct et bienveillant entre le chef du service de l’économie de la ville et les chefs d’entreprises permet de simplifier leurs démarches administratives et d’être épaulés dans ces moments cruciaux que sont les installations d’activité ! Une qualité et un cadre de vie exceptionnel Au-delà de son centre-ville dynamique, la proximité avec la nature offre aux habitants une qualité de vie rare. La ville dispose de nombreuses infrastructures de loisirs et culturelles pour s’y divertir sereinement et s’y épanouir. La ville propose d’ailleurs une politique de domiciliation sur-mesure, avec de nombreux atouts pour faciliter l’intégration, l’accès au logement et à l’emploi. Elle est un véritable berceau de loisirs, été comme hiver. La Chaux-de-Fonds conjugue ainsi avec habileté activités industrielles de pointe et cadre de vie exceptionnel. Sa politique d’accueil des entreprises, ses infrastructures favorisant la mobilité et son environnement naturel en font un territoire attrayant et en constante évolution.
Pas de doute, la Métropole horlogère a encore de nombreux atouts à vous faire découvrir !
June 19 – 22, 2025
En Suisse, la majeure partie du patrimoine des ménages reste investie dans l’immobilier, un actif précieux, mais difficile à mobiliser sans vendre ou s’endetter. Face à cet enjeu, le viager connait un engouement croissant: de plus en plus de propriétaires s'intérêssent à la possibilité de libérer la valeur de leur bien tout en gardant la maîtrise de leur cadre de vie.
Lavor Tzolov Entrepreneur
Jean-Baptiste de Bantel
Architecte
Longtemps considéré comme marginal, le viager s’impose désormais comme une alternative crédible et sécurisée en Suisse romande. Les évolutions démographiques et la volonté d’adapter son patrimoine aux nouvelles réalités de la société contribuent à cet intérêt renouvelé.
En permettant d’accéder à la valeur de son patrimoine sans quitter son logement, le viager offre un accès à des liquidités sans renoncer à son confort et cadre de vie. Cette solution répond ainsi à un enjeu central de la gestion patrimoniale contemporaine : optimiser son avenir sans compromis sur le quotidien.
Qu’est-ce que le viager ?
Dans quels cas s’y intéresser ?
Le viager est un contrat de vente immobilière permettant à un propriétaire de débloquer la valeur de son bien tout en conservant le droit d’y résider. Cette formule s’adapte aux objectifs patrimoniaux de chacun, qu’il s’agisse de garantir un usage exclusif du logement, d’opter pour une durée de contrat à vie ou déterminée, ou encore d’intégrer une rente.
Si les propriétaires qui recourent au viager ont des besoins variés, tous ont en commun le souhait de ne pas quitter leur lieu de vie, alors même que la vente s’impose comme la meilleure option.
Le viager répond particulièrement aux situations suivantes :
– Surmonter des difficultés financières : Accéder rapidement à des fonds, par exemple pour rembourser des dettes ou faire face à des dépenses imprévues
– Protéger un conjoint : Assurer au conjoint survivant la possibilité de rester dans le logement, tout en préservant les ressources nécessaires pour l’avenir.
– Soutenir financièrement les générations futures : apporter une aide concrète à ses enfants ou petits-enfants au moment où ils en ont le plus besoin, sans attendre le partage de la succession.
– Organiser sa succession de son vivant : anticiper la transmission du patrimoine, répartir les liquidités équitablement et prévenir les tensions entre héritiers. – Adapter son patrimoine à un nouveau chapitre de vie : planifier sereinement un déménagement ou un projet de vie grâce à des contrats flexibles, tels que le viager à durée déterminée.
– Jouir pleinement de la vie sans contraintes en se libérant des soucis matériels et administratifs pour profiter sereinement de la retraite, tout en conservant ses habitudes et son cadre de vie.
Un exemple concret
À 76 ans, Christian est confronté à une situation difficile : il doit vendre sa maison familiale pour rembourser son prêt, mais il ne veut pas quitter ce lieu chargé de souvenirs... Grâce au viager proposé par Tillit Invest, il a pu vendre sa maison, rembourser ses dettes et continuer à y vivre sereinement, sans loyer ni changement d’habitudes. Cette solution lui a apporté la sécurité financière attendue, tout en préservant la stabilité et le bien-être de son quotidien.
Pour découvrir d’autres histoires de propriétaires que Tillit Invest a pu aider, visitez le site internet : www.tillitinvest.ch/histoires
Le prix du viager
Le prix du viager, appelé « bouquet », est fixé en trois étapes : d’abord, la valeur vénale du bien est définie entre le vendeur et l’acheteur, en tenant compte des éventuels travaux. Ensuite, la valeur du droit d’habitation conservé par le vendeur est calculée selon une formule actuarielle qui prend en compte l’espérance de vie et un taux d’intérêt de référence. Enfin, la valeur du droit d’habitation est déduite du prix de vente pour déterminer le montant du bouquet versé au vendeur lors de la transaction. Dans le contexte actuel, marqué par la baisse progressive des taux d’intérêt en Suisse, le montant du bouquet tend à augmenter, rendant la solution d’autant plus attractive pour les vendeurs de leurs biens.
Les garanties et avantages essentiels du viager Le viager a de nombreux atouts. Tout d’abord, il garantit au vendeur une sécurité juridique : le droit d’usage est inscrit dans l’acte de vente notarié au registre foncier et les conditions du contrat sont discutées et adaptées en amont avec le notaire. Le
bien demeure évidemment la résidence principale du vendeur qui en conserve la pleine jouissance. Les charges courantes restent à sa charge, tandis que les gros travaux relèvent de l’acheteur. La planification des travaux éventuels est recommandée afin de clarifier les responsabilités de chaque partie.
Combien vaut son bien ?
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Avec le calculateur immobilier de Tillit Invest les propriétaires peuvent obtenir une estimation précise, gratuite et immédiate de la valeur vénale de leur bien. Quelques clics suffisent.
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Tillit Invest, un acteur direct et de confiance
Tillit Invest s’est imposé comme l’expert incontournable du viager et reconnu à travers toute la Suisse romande. Spécialisée dans l’achat direct de terrains, maisons individuelles et immeubles, l’entreprise n’est pas un intermédiaire entre vendeurs et acheteurs. Elle agit pour le compte d’investisseurs suisses solides et recommandables, tout en travaillant directement avec les propriétaires, sans prendre de commissions et en disposant de la surface financière pour réaliser les transactions dans les meilleures conditions.
L’offre de Tillit Invest inclut :
– Acquisition de biens en viager : permet aux propriétaires de vendre leur maison tout en continuant à y résider, garantissant une sécurité financière immédiate.
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Tillit Invest accompagne également les professionnels (banquiers, courtiers, avocats, notaires…) dans les situations immobilières délicates ou complexes. Les solutions proposées permettent aux partenaires de maîtriser leurs risques tout en améliorant la satisfaction de leur clientèle.
Le viager est une solution flexible et adaptée aux besoins de chaque propriétaire
Le viager s’affirme aujourd’hui comme un véritable levier d’autonomie pour les propriétaires. En conjuguant sécurité, sérénité, et liberté de choix, le viager ouvre la voie à une nouvelle façon de gérer son patrimoine.
Tillit Invest Rue des Bosquets 15, 1805 Vevey
Place Edouard-Claparède 5, 1205 Genève 022 575 22 67
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Le dynamisme et la beauté des paysages qualifient bien ce canton suisse situé au sud-ouest du pays. Un terroir et des traditions ancrées font de ce bout de la Suisse un canton où le tourisme, l’industrie et l’agriculture sont très développés.
Le canton valaisan est décidément un canton à part, où l’art de vivre et les loisirs occupent une place particulière.
La région valaisanne est un territoire où la douceur de vivre se combine avec une économie prospère et dynamique. Le tourisme est un pilier de l’économie du canton, avec sa longue tradition d’accueil et son art de l’hospitalité. Un terroir riche, des traditions vivantes et un fort attachement à l’identité locale font de cette région un territoire singulier où cohabitent harmonieusement nature, innovation et excellence.
Le Valais ne séduit pas uniquement par ses sommets enneigés, comme le célèbre Cervin, ses vignobles en terrasses typiques ou ses stations de ski emblématiques comme Verbier, Crans-Montana, Saas-Fee ou Zermatt. Il séduit aussi par sa capacité à conjuguer qualité de vie pour ses habitants et développement économique, en attirant toujours plus de visiteurs.
Une richesse naturelle unique au cœur des Alpes
Le canton du Valais offre une diversité exceptionnelle de paysages naturels, qui font de lui l’un des joyaux de la Suisse. Bordé par les sommets les plus emblématiques des Alpes, le canton s’étend de part et d’autre du Rhône, depuis le glacier de la source jusqu’au lac Léman, formant un territoire à la fois contrasté, spectaculaire et singulier. Avec ses 45 sommets dépassant les 4000 mètres d’altitude, dont l’imposant Cervin (ou Matterhorn), le Weisshorn ou encore la Dent Blanche, le Valais est un paradis pour les amateurs de haute montagne, de sports d’hiver et de randonnée. Des glaciers majestueux, comme
celui d’Aletsch – le plus grand d’Europe – façonnent le relief et témoignent de la puissance des éléments. Mais la nature valaisanne ne se limite pas aux cimes : les vallées latérales, creusées par le temps et les éléments, offrent des visages très différents selon l’altitude et l’exposition. Du rude climat alpin aux hauts pâturages, jusqu’aux zones plus tempérées et ensoleillées des coteaux du Valais central, chaque région possède sa propre identité. Le Valais offre une mosaïque d’écosystèmes : forêts denses, alpages fleuris, lacs cristallins, gorges spectaculaires et zones protégées. Le Parc naturel de Pfyn-Finges ou la réserve de Derborence abritent une faune et une flore remarquables.
Toute la diversité de la Suisse dans un canton Le Valais est un canton ouvert au tourisme, avec près de 120 destinations d’été et d’hiver ! Des paysages naturels uniques et préservés offrent un large éventail d’activités et de loisirs à pratiquer. Le canton valaisan constitue également un écosystème économique solide et diversifié, structuré autour de trois pôles majeurs : le tourisme, l’industrie de pointe et l’agriculture. Cette diversité contribue à la résilience du canton, capable d’attirer aussi bien les investisseurs suisses qu’internationaux.
Grâce à des infrastructures modernes, un tissu d’entreprises dynamiques et des centres de compétences reconnus dans des secteurs tels que l’énergie, les technologies médicales ou les sciences de la vie, le Valais affirme de plus en plus sa position dans le paysage économique helvétique. Dans un contexte où
qualité de vie et équilibre travail-loisirs deviennent des facteurs d’attractivité déterminants pour les entreprises et les talents, le Valais tire son épingle du jeu.
Si le Valais est mondialement reconnu pour la splendeur de ses paysages, il n’en demeure pas moins un canton économiquement dynamique, doté d’un tissu entrepreneurial diversifié et innovant. Siège de nombreux groupes et entreprises spécialisées dans l’industrie chimique et pharmaceutique, le canton valaisan est aussi un grand producteur et exportateur d’électricité grâce à ses nombreux barrages hydroélectriques.
Une industrie de pointe, ancrée dans le territoire
Le Valais compte une industrie forte et tournée vers l’avenir. On y trouve des entreprises actives dans la chimie, la pharma, la mécanique de précision, l’électrotechnique ou encore la microtechnique. Le site industriel de Viège (Visp) est l’un des plus importants de Suisse, abritant des acteurs majeurs comme Lonza, Alcan et Novartis, qui contribuent à l’essor du secteur biopharmaceutique au niveau international.
Le canton mise également sur les sciences biologiques, les cleantech et la digitalisation, notamment à travers des pôles d’innovation comme le TechnoArk de Sierre, le BioArk de Monthey ou le Pôle santé du Valais. Ces infrastructures attirent de nombreuses start-ups pionnières dans l’innovation, des PME et des instituts de recherche, favorisant la collaboration entre science, entreprise et formation.
Une agriculture innovante et respectueuse de la nature
Autre pilier fondamental de l’économie valaisanne : l’agriculture. Un savoir-faire ancestral allié à une capacité d’adaptation moderne et résiliente. Le canton est célèbre pour ses vignes en terrasses, qui produisent des crus reconnus comme la Petite Arvine, le Cornalin ou l’Humagne rouge. Il est également leader suisse de la production fruitière (pommes, abricots, poires) et de cultures maraîchères grâce à un microclimat unique. L’agriculture valaisanne se distingue par sa qualité, sa diversité et sa volonté de conjuguer tradition et durabilité.
Un terreau fertile pour les entrepreneurs Enfin, le Valais se positionne comme une terre d’accueil pour les entrepreneurs, avec une politique économique favorable à la création d’entreprise, un cadre fiscal compétitif et des soutiens constants à l’innovation. Le canton investit activement dans la formation, la recherche et l’environnement économique, notamment par des partenariats public-privé et une proximité entre les acteurs institutionnels et économiques. Le campus Energypolis à Sion, qui regroupe la HES-SO Valais/ Wallis, l’EPFL Valais et plusieurs instituts de recherche, en est l’un des exemples les plus emblématiques.
Le Valais est un canton au terreau fertile, où la dynamique ambiante semble inarrêtable ! Un lieu où tourisme, attractivité et innovation cohabitent avec harmonie, au bénéfice de toute une région.
Texte SMA
Quelle est la particularité première de la ville de Martigny ?
Martigny bénéficie d’une situation géographique véritablement stratégique. Nichée au cœur des Alpes valaisannes, elle se trouve à la croisée des grands axes menant vers la France et l’Italie. Cette position de carrefour naturel n’est pas nouvelle : elle s’inscrit dans l’histoire même de la ville. Déjà à l’époque romaine, lorsque Martigny portait le nom de Forum Claudii Vallensium, elle jouait un rôle central. C’était alors la seule ville de Suisse à posséder un forum romain, une place publique qui faisait office de cœur politique et économique. Cela témoigne du caractère unique de la ville : une cité alpestre tournée depuis toujours vers les échanges, les rencontres et le mouvement. Quels sont les principaux pôles d’attractivité économique de la ville ?
Martigny présente une économie diversifiée. Quelque 4000 petites, moyennes et grandes entreprises y cohabitent harmonieusement. La zone industrielle accueille un tissu solide de sociétés actives notamment dans les secteurs du bâtiment, de la logistique et de la production. Le tertiaire est également bien représenté, avec des activités florissantes dans les services, la santé, la formation, la finance, les nouvelles technologies ou encore la recherche. Par ailleurs, le tourisme constitue un pilier économique essentiel pour la ville. Des institutions culturelles de renom, comme la Fondation Pierre Gianadda, la Fondation Louis Moret ou encore Barryland, attirent chaque année un large public et participent au rayonnement de Martigny bien au-delà des frontières cantonales. Quels sont les atouts liés à sa situation géographique et à sa proximité avec des pays limitrophes ?
La situation géographique de Martigny est un levier économique majeur. Sa proximité avec la France, via le col de la Forclaz, et avec l’Italie, grâce au tunnel ou au col du Grand-Saint-Bernard, en fait une porte d’entrée idéale. Elle bénéficie également d’un réseau ferroviaire et autoroutier performant, qui facilite les flux logistiques et les déplacements professionnels comme touristiques. Cette connectivité favorise les échanges transfrontaliers, tant pour les entreprises que pour les visiteurs.
Une cité alpestre tournée depuis toujours vers les échanges, les rencontres et le mouvement.
Quels projets de développement économique ou d’urbanisme sont en cours ou à venir à Martigny ?
Martigny déploie une stratégie intégrée qui articule développement urbain et dynamisme économique. Le règlement communal propose l’aménagement d’une zone commerciale au rez-de-chaussée pour les nouveaux immeubles, ce qui contribue à renforcer la vitalité des futurs quartiers, notamment sous-gare et à la Place de Rome. Elle s’implique également dans le projet d’agglomération du Coude du Rhône, en partenariat avec des communes voisines, pour structurer l’urbanisme, optimiser la mobilité et favoriser l’accueil d’activités économiques. Le futur musée Barryland, dédié aux chiens Saint-Bernard, en cours de développement, viendra renforcer l’attractivité culturelle et touristique de Martigny tout en générant des retombées économiques indirectes. La qualité de vie dans les quartiers reste aussi une priorité, à travers la création d’espaces verts, de lieux de rencontres et la construction prochaine d’une école à La Bâtiaz.
Quelle est la dynamique de l’économie du tourisme et de loisirs ces derniers temps ? Le tourisme joue un rôle croissant dans l’économie locale. En 2025, deux nouveaux hébergements ont vu le jour : une auberge de jeunesse et un hôtel design en centre-ville, témoignant du regain d’intérêt pour la destination. Martigny dispose d’atouts rares : plus de 1000 événements culturels par an, la renommée de la Fondation Pierre Gianadda, une vie associative dynamique, ainsi qu’une proximité immédiate avec les stations de ski et les sentiers de randonnée. La Foire du Valais, avec ses 245 000 visiteurs en dix jours, en est un moteur structurant. L’économie locale bénéficie directement de cette dynamique, qui irrigue les secteurs de l’hébergement, de la restauration, des loisirs et de la culture. Le Canton du Valais et la ville confirment d’ailleurs cette vocation culturelle et patrimoniale en projetant la création d’un bureau de site à Martigny. Ce pôle aura pour mission l’étude de la conservation
et de la valorisation des vestiges archéologiques, renforçant encore la position centrale de Martigny comme site gallo-romain d’importance nationale. Ce qui fait la force de Martigny, c’est cet équilibre unique : les avantages d’une grande ville combinés à l’âme d’un grand village. Une ville à taille humaine où la qualité de vie alimente l’attractivité économique.
Quel rôle joue le tourisme dans l’économie locale ?
Le tourisme constitue un pilier phare de l’économie martigneraine. Il génère des revenus directs pour les musées, les hôteliers, les restaurateurs, et soutient l’emploi dans les services. Il participe aussi à renforcer l’image positive de la ville. En attirant des visiteurs tout au long de l’année, il dynamise également le commerce local et les transports, notamment le Mont-Blanc Express qui relie Martigny à Chamonix via la Vallée du Trient, ou encore la ligne Martigny-Le Châble/Orsières, qui ouvre un accès privilégié aux randonneurs et aux skieurs. La Via Francigena, itinéraire de pèlerinage européen traversant Martigny, contribue, elle aussi, à cette vitalité touristique. Pour Martigny, le tourisme est donc un moteur de développement territorial qui participe pleinement à l’équilibre économique régional.
Comment la commune soutient-elle l’innovation et les start-ups locales ? Martigny affiche une politique volontariste de soutien à l’innovation. En 1991, elle est devenue membre fondatrice de l’IDIAP, un institut de recherche en intelligence artificielle reconnu comme institut d’importance nationale par la Confédération. L’IDIAP emploie aujourd’hui près de 250 collaborateurs de plus de 40 nationalités. La Ville le soutient financièrement depuis ses débuts. L’IDIAP joue également un rôle moteur dans la création de start-ups via l’incubateur IdeArk et dans le transfert de technologies vers des entreprises nationales et internationales. Martigny
facilite l’installation des jeunes entreprises, leur accès aux infrastructures et le lien avec les bons interlocuteurs. Elle s’appuie en outre sur l’écosystème dynamique du canton du Valais, qui figure régulièrement parmi les régions les plus favorables aux start-ups en Suisse. Quels sont les secteurs d’activité les plus dynamiques ou en plein essor dans la région ?
Parmi les secteurs les plus dynamiques à Martigny, on trouve la logistique, le commerce de gros et de détail, la santé, la construction et les services à la personne. Le tourisme, la culture, l’événementiel et l’économie de loisirs connaissent également une croissance soutenue. Ces secteurs s’appuient sur une main-d’œuvre qualifiée, une situation géographique avantageuse et une politique locale active de soutien à l’activité économique.
Quelle place occupe le développement économique et l’accueil des entreprises dans la stratégie de la ville ?
Le développement économique est au cœur de la stratégie municipale. Fidèle à son ADN libéralradical, Martigny met tout en œuvre pour offrir un environnement attractif aux entreprises. Cela passe par la simplification des démarches d’implantation, la mise à disposition de terrains et de locaux, l’orientation vers les bons interlocuteurs ou encore le renforcement des synergies territoriales. Cette politique se veut aussi durable, proactive et tournée vers l’avenir, avec une vision claire de la croissance économique à long terme.
Comment répondre aux enjeux et aux questions d’économie verte et durable ?
À Martigny, nous avons fait le choix d’agir de manière concrète et cohérente. La transition énergétique et écologique n’est pas un concept théorique pour nous, c’est une démarche engagée de longue date. Martigny a été la première ville valaisanne à obtenir le label « Cité de l’Énergie GOLD » dès 2004. Nos politiques publiques sont pensées avec une logique de durabilité, que ce soit en matière d’aménagement du territoire, de mobilité, de gestion des déchets ou de production d’énergie. Nous misons par exemple sur le chauffage à distance depuis plus de 40 ans et, plus récemment, sur un réseau de froid à distance. Ce sont des solutions locales, sobres et efficaces. Nous portons également une attention particulière à la biodiversité. Lors des récents travaux de sécurisation et de renaturation de la Dranse, nous avons opté exclusivement pour des essences indigènes afin de renforcer l’écosystème local. Mais pour nous, agir pour l’environnement, c’est aussi inclure la population. Nous mettons en place des démarches participatives, notamment avec les écoles. L’opération « Martigny Ville Propre », que nous venons d’organiser pour la 23e fois, est un moment fort de sensibilisation. Nous considérons que l’économie verte n’est pas une contrainte, mais une opportunité. Elle ouvre la voie à un développement qui fait sens pour aujourd’hui et pour demain.
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Fondée en 1974, la Fondation Saint-Hubert n’a cessé d’accompagner des personnes en situation de handicap dans leur activité professionnelle. Dans ses quatre centres de production de Granges/Sierre, Sion, Martigny et Monthey, plus de 300 personnes exercent dans une vingtaine d’activités comme la menuiserie, la mécanique, le conditionnement, l’artisanat… et répondent ainsi à la demande croissante d’entreprises voulant soutenir l’inclusion. Immersion dans le monde de la Fondation où se mélangent dimensions sociales, économiques et durables tout en inscrivant de manière naturelle l’inclusion dans son ADN.
ntégrer et associer le monde du handicap au milieu du travail pour apporter autonomie et émancipation aux personnes en situation de handicap est un principe fondamental pour la Fondation Saint-Hubert. Son fondateur, Marcel Hubert, auquel l’identité de la Fondation rend hommage, était un pionnier dans l’intégration de personnes en situation de handicap dans le canton. La Fondation Saint-Hubert est née en 1974 sous l’impulsion de trois associations valaisannes actives, depuis 1961, dans l’aide et le soutien aux personnes en difficulté. Elle est liée par un contrat de prestations au Département de la santé, des affaires sociales et de la culture du canton du Valais (DSSC). Cette Fondation offre un cadre, un lieu de vie où l’éducation et le travail sont rendus accessibles aux personnes adultes confrontées aux problématiques de handicap de degré léger à moyen. Elle accueille toute personne reconnue invalide au sens de la Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l’assurance-invalidité. Une démarche qui a permis à des centaines de personnes d’accéder au monde du travail à l’aide de moyens adaptés à leur situation.
Créer un environnement serein et inclusif La Fondation Saint-Hubert œuvre dans l’ensemble du Valais romand, avec un siège social historique basé dans la ville de Sion. Depuis toujours, l’Institution accueille des personnes de 18 à 65 ans ; depuis quelques années, elle offre des solutions adressées aux plus jeunes et aux seniors au-delà de 65 ans. Ces classes d’âge sont souvent les plus fragiles et tenues à l’écart de la société. Trouver des solutions, apporter du soutien et du réconfort auprès de ces différents publics est la mission première de la Fondation Saint-Hubert. Forte d’une expérience solide et d’une équipe d’une centaine de collaboratrices et collaborateurs, l’Institution s’engage avec professionnalisme aux côtés des personnes en situation de handicap.
Répartie dans les quatre centres, certains employés de l’Institution jouissent d’une autonomie leur permettant d’assurer les actes de la vie quotidienne, tandis qu’une minorité requiert un soutien plus spécifique. C’est pour répondre aux besoins de ces derniers que la Fondation Saint-Hubert propose 36 places d’hébergement en structure résidentielle au sein des foyers de Sierre, Sion et Martigny. Ces foyers sont gérés par un responsable secondé par des éducateurs et éducatrices formés qui encadrent de façon adaptée et bienveillante les bénéficiaires tous les jours de l’année. Les résidents vivent en communauté tout en ayant chacun leur chambre individuelle. Ils bénéficient de loisirs, d’ateliers créatifs et de nombreuses animations collectives fondamentales pour stimuler les échanges et l’épanouissement. La majorité des employés de la Fondation vivent à leur propre domicile ; certains bénéficient d’un soutien hebdomadaire pour les aider à organiser leur vie et leurs activités. Un lien social unique qui renforce la confiance et le bien-être de tous les bénéficiaires.
Des ateliers fédérateurs et variés
Les ateliers de la Fondation Saint-Hubert sont répartis sur quatre sites principaux, chacun avec ses spécificités et son expertise.
À Sion et à Monthey, les centres d’ateliers offrent une grande diversité d’activités permettant de répondre à des besoins variés et de valoriser des compétences multiples. Sur le site de Sion, les équipes évoluent dans des ateliers de conditionnement, d’impression, d’emballage et de couture. Particularité du site, le secteur numérisation de documents pour les partenaires publics et privés.
Aux ateliers de Monthey, l’accent est mis sur les activités artisanales telles que la création céramique et le tournage sur bois. Les objets, tasses, assiettes, poivriers ou encore mugs, sont fabriqués en grès, faïence ou bois, décorés et émaillés à la main. Ils peuvent être personnalisés grâce à la gravure laser. Ce savoir-faire permet de réaliser aussi bien des pièces uniques que des petites ou grandes séries.
À Martigny et à Granges, les ateliers se concentrent autour d’une activité principale. Dans les ateliers de Martigny, les collaborateurs travaillent essentiellement le bois : caissettes pour le vin, coffrets pour l’horlogerie ou encore ruches pour les abeilles, en bois d’épicéa 100 % valaisan. La production est labellisée « Bois Suisse » et « Swiss Made », dans une démarche durable et circulaire. À Granges, l’activité se concentre sur la sous-traitance mécanique : usinage et assemblage de pièces techniques destinées à différents partenaires industriels de Suisse romande.
Respecter et intégrer la responsabilité environnementale
La Fondation Saint-Hubert a su intégrer, dans sa vision, le respect du principe d’inclusion et les dimensions de durabilité et d’éco-responsabilité. De plus, les ateliers misent sur l’économie locale et circulaire, en privilégiant des projets utiles à un mode de vie responsable en accord avec les valeurs de la Fondation.
Dans cette même logique, la Fondation déploie un plan stratégique 2024–2030 axé sur la transition énergétique et la rénovation de ses infrastructures. Des travaux sont menés pour améliorer l’isolation des bâtiments, réduire les consommations, et équiper progressivement le parc immobilier de dispositifs de production d’énergie renouvelable. La certification ISO 14001, obtenue en mars 2023, atteste de cet engagement concret vers une gestion environnementale rigoureuse, pensée sur le long terme.
Le choix des projets par les ateliers est primordial pour garantir un respect des principes durables. Par exemple, les caisses en bois de haute qualité Kaissabrak, labellisées « Swiss Made » et « Bois Suisse » entièrement conçues dans les ateliers de la Fondation, la collaboration avec la Famille Rouvinez pour la création d’une caisse en bois réutilisable, pensée pour contenir 6 bouteilles de 75cl, et tout récemment, la synergie avec l’entreprise Zollinger BIO pour le conditionnement et l’envoi des plantons dans toute la Suisse. Découvrez les caillebotis en bois Ecopark, liés par des cordages en matière synthétique, qui seront parfaits pour des aménagements de terrain, parkings et manifestations diverses avec une durée de vie de 5 ans. Ils sont également produits dans les ateliers de la Fondation Saint-Hubert, tout comme les tasses « Hubert » en céramique, des créations façonnées en collaboration avec le designer veveysan Oliver Kamm. Ces créations délicates sont un éloge de la lenteur et de la persévérance et démontrent l’étendue du savoir-faire et des possibilités de créations artisanales par les travailleurs des ateliers. Des ressources qui semblent illimitées pour des objets de tous styles et pour tous les usages !
Participer à une grande aventure humaine Les projets divers portés par la Fondation SaintHubert sont fédérateurs et propices à l’engagement à la fois envers l’éthique, l’inclusion et le développement durable. C’est ainsi que l’entreprise valaisanne TexUp a fait appel aux services des ateliers de Martigny pour la fabrication de panneaux acoustiques créés à partir de textiles recyclés. La jeune start-up a ainsi pu développer des produits innovants, revalorisant les textiles usagés tout en faisant fonctionner l’économie locale et en réduisant drastiquement leur empreinte carbone.
L’entreprise OIKEN, acteur majeur de la distribution d’électricité dans le canton du Valais a elle aussi fait appel aux services des ateliers de la Fondation. En effet, avec le remplacement des compteurs électriques, les déchets et matières à revaloriser s’accumulaient. À Granges, les employés œuvrent à démonter, trier puis enfin remettre sur le marché les matières premières réutilisables comme le cuivre, l’aluminium, le plastique et bien d’autres ressources précieuses. Cette initiative a déjà permis de trier 8809 kilos de matières depuis novembre 2024. Des collaborations porteuses de sens, symbolisant le champ des possibles et les domaines variés d’intervention pour intégrer les personnes en situation de handicap dans une activité, mais aussi pour inscrire leur travail dans une démarche durable. Vous aussi, faites appel aux services des ateliers Saint-Hubert pour faire vivre vos projets ! La Fondation accompagne les entreprises et les collectivités avec des prestations sur mesure qui allient qualité, inclusivité, économie sociale et locale, et durabilité.
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À la tête de la Banque Cantonale de Fribourg, Daniel Wenger revient sur les grands axes de développement de l’établissement, son ancrage local et sa stratégie face aux défis du secteur bancaire. Digitalisation, durabilité, immobilier ou encore cybersécurité : le CEO détaille les priorités de la BCF à l’horizon 2030.
Daniel Wenger, quel rôle la Banque Cantonale de Fribourg (BCF) entend-elle jouer dans le développement économique du canton de Fribourg au cours des prochaines années ?
La BCF s’inscrit dans le cadre légal qui définit nos missions fondamentales. Notre vocation première est de contribuer au développement économique du canton, tout en offrant à la population des solutions accessibles, fiables et sûres, tant pour l’épargne que pour les investissements. Nous veillons à assurer cette accessibilité à travers une offre de services disponible aussi bien en ligne que dans nos agences physiques. C’est d’ailleurs pourquoi nous sommes particulièrement attachés à notre réseau de 26 succursales. Cette proximité constitue un pilier essentiel de notre stratégie. C’est dans ce même état d’esprit que nous accompagnons les entreprises, dans les périodes fastes comme dans les phases plus difficiles.
Comment la BCF s’adapte-t-elle aux grandes transformations du secteur bancaire, notamment la digitalisation, la réglementation accrue et l’évolution des attentes des clients ? L’écoute attentive de nos clients est au cœur de notre démarche. Cette proximité nous permet de mieux comprendre leurs besoins et d’orienter nos actions en conséquence. Fondamentalement, une banque est aussi une entreprise technologique : c’est pourquoi nous investissons massivement dans l’innovation et l’adaptation de nos systèmes. Nous ne cherchons pas à être les premiers à tout prix, mais à lancer des solutions qui répondent à des besoins concrets. Le canton de Fribourg compte quelque 350 000 habitants, un volume qui impose une gestion spécifique de nos ressources. Récemment, nous avons par exemple investi un montant conséquent dans une nouvelle version de notre application de mobile banking, pensée pour améliorer l’expérience de nos clients. Par ailleurs, nous améliorons en continu nos infrastructures internes pour offrir des services de qualité et garantir une gestion optimale des données. La BCF affiche une forte proximité avec le tissu économique local. Comment cette relation se traduit-elle concrètement dans vos politiques de financement aux PME et start-ups fribourgeoises ?
Cette proximité avec les acteurs locaux constitue le socle de notre engagement. L’essentiel de nos activités est concentré dans le canton. Nous collaborons étroitement avec les PME et les particuliers installés
sur le territoire. Nous ne cherchons pas à conquérir d’autres régions. En revanche, nous accompagnons nos clients fribourgeois dans leurs projets, même s’ils s’étendent hors canton. Notre stratégie repose sur l’ancrage local et l’accompagnement sur mesure.
Dans un contexte de taux d’intérêt encore instable, comment la BCF gère-t-elle les risques tout en restant compétitive et attractive pour ses clients, particuliers et entreprises ?
La gestion du risque est un fondement de notre activité, comme pour toute banque. À la BCF, nous portons une attention particulière à l’équilibre entre nos sources de refinancement et nos financements en cours. Cela implique une gestion rigoureuse des échéances. Nous devons constamment ajuster notre position en fonction des besoins de nos clients, tout en nous protégeant contre la volatilité des taux. Les taux directeurs de la Banque nationale suisse (BNS) servent de référence, mais ne reflètent pas nécessairement le coût réel du financement. Pour nous approvisionner, nous faisons appel à la Centrale de lettres de gage des banques cantonales, aux investisseurs institutionnels et à nos clients. Cette gestion fine des contreparties a un coût, souvent sous-estimé dans le débat public.
Quel est l’impact des politiques de durabilité et de transition énergétique sur votre stratégie d’investissement et vos produits financiers ?
Les enjeux de durabilité sont désormais intégrés à tous les niveaux de notre activité. Lors de chaque conseil, nous interrogeons les clients sur leurs préférences en matière de durabilité, et nous leur proposons des produits adaptés. Nous avons décidé de ne pas créer nos propres produits, nous sélectionnons ceux proposés par de grandes institutions, en adéquation avec les besoins de notre clientèle. Cela garantit à la fois la diversification et la personnalisation. Dans le secteur immobilier, nous soutenons activement les projets qui intègrent des solutions écologiques, comme les systèmes de chauffage durables ou l’isolation performante. Nous proposons notamment des taux préférentiels pour encourager ces choix. Du côté des PME, nous les accompagnons dans leur transition énergétique, que ce soit pour l’installation de panneaux photovoltaïques ou pour réduire leur consommation globale d’énergie. Nous soutenons également certaines start-ups engagées dans cette voie, dès qu’elles atteignent un certain niveau de maturité. Quelles synergies la BCF développe-t-elle avec les institutions cantonales, les collectivités locales ou les acteurs de l’innovation pour renforcer l’attractivité du territoire ?
Je parlerais plutôt d’accompagnement que de synergies. La BCF n’est pas un investisseur au sens strict. Nous répondons aux besoins de financement exprimés par les entreprises, sans intervenir dans la création de projets. L’attractivité d’un territoire relève d’abord
des politiques cantonales et communales. De notre côté, nous restons indépendants, comme l’exige la réglementation bancaire. On peut donc accompagner mais on ne peut pas stimuler. Et chaque décision de financement repose exclusivement sur des critères économiques, indépendamment des volontés politiques.
Le marché immobilier reste un secteur clé pour les banques cantonales. Quelle est votre analyse de la situation actuelle dans le canton de Fribourg, et comment la BCF y répond-elle ?
Le canton de Fribourg connaît une croissance démographique soutenue, ce qui génère une forte demande en logements. Nous observons le développement de nouveaux quartiers bien connectés aux réseaux de transports publics, favorisant une mobilité douce. La demande reste stable, mais l’offre est contrainte par le manque de terrains disponibles et par la complexité des procédures d’octroi de permis de construire. Cela entraîne une pression à la hausse sur les loyers et les prix de vente. Néanmoins, le secteur de la construction demeure dynamique et crucial pour l’économie cantonale. Notre rôle est de continuer à soutenir les projets viables dans ce contexte.
Comment la BCF intègre-t-elle les enjeux de cybersécurité et de protection des données dans son fonctionnement quotidien et ses relations clients ? La cybersécurité est aujourd’hui une priorité absolue. Au-delà des dispositifs techniques que nous mettons en place pour sécuriser notre infrastructure, nous menons un important travail de sensibilisation. Nos collaboratrices et collaborateurs bénéficient régulièrement de formations spécifiques. Nous avons aussi mis en place des séminaires à l’attention de nos clients, notamment les retraités, afin de les sensibiliser aux risques de fraude. Ces sessions sont très appréciées et connaissent un fort taux de participation. Nous avons même dédié un espace pour accueillir les participants dans de bonnes conditions.
Vous êtes une banque de proximité, mais aussi un acteur institutionnel important. Quel est, selon vous, l’équilibre à trouver entre performance économique et mission de service public ? Il faut être clair : la BCF n’a pas de mission de service public, même si nous sommes une banque cantonale. Nous fonctionnons comme une entreprise indépendante avec des objectifs de rentabilité et de solidité financière. La loi nous incite à rester implantés localement et à soutenir le développement régional, mais nous n’avons aucune obligation d’engagement sur des projets non viables. L’essentiel est de maintenir l’équilibre entre la santé financière de l’établissement et son accessibilité. C’est à nous de juger, en toute indépendance, si un projet est raisonnable ou non.
Au cours de ces derniers mois, la BCF a entamé d’importants travaux de rénovation. Au-delà de la modernisation architecturale de votre siège, en quoi cette transformation reflète-t-elle l’évolution plus large de la stratégie client et de la culture d’entreprise de la BCF ?
Notre siège est un bâtiment emblématique, classé monument historique, au même niveau que la cathédrale. Il était donc essentiel de le rénover après quarante années d’existence. Nous avons eu la chance de travailler sur ce projet avec l’architecte d’origine qui n’est ni plus ni moins que Mario Botta. Nous avons modernisé les espaces d’accueil et les guichets, dans le respect de l’architecture d’origine. L’objectif est double : offrir un cadre plus agréable à nos clients, et améliorer le confort de travail de nos collaboratrices et collaborateurs. Les rénovations concernent également nos succursales. Contrairement à d’autres banques, nous avons fait le choix de maintenir des guichets physiques. C’est pour nous un symbole fort de la proximité que nous voulons conserver. Dans un contexte de baisse des taux directeurs prévue pour 2025, comment la BCF entend-elle préserver sa solidité financière et maintenir un niveau de rentabilité aussi élevé que celui observé en 2024 ?
Le résultat de l’année 2024 a été exceptionnel. Pour 2025, nous anticipons une croissance plus modérée, qui devrait néanmoins nous permettre de préserver notre solidité financière. Quelles sont, selon vous, les grandes priorités stratégiques pour la BCF à l’horizon 2030 ?
Nous avons deux priorités majeures. La première est l’excellence opérationnelle : il nous faut constamment améliorer nos processus internes, nos produits et nos services. La seconde est l’expérience client : nous voulons que chaque client se sente bien accueilli, que ce soit en ligne ou en agence. Ces deux axes, étroitement liés, guideront notre action pour les années à venir.
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En 2025, HENNIEZ fête ses 120 ans ! Ensemble, célébrons notre anniversaire et partageons de bons moments autour d’une HENNIEZ ! henniez.ch
Créée en 1904, l’Entreprise du Gaz a toujours su être visionnaire et pionnière dans les énergies renouvelables. Au fil des décennies, elle a grandi, sans brûler les étapes, mais en consolidant toujours un peu plus ses compétences, son professionnalisme et sa renommée. Active dans quatre domaines : le chauffage, le sanitaire, le service des eaux et le service après-vente, auxquels s’ajoute un bureau technique, particuliers et professionnels ont l’assurance de trouver auprès de cette société les solutions les plus adaptées et les conseils les plus avisés, et ce quelle qu’en soit la complexité.
Depuis 120 ans, l’Entreprise du Gaz contribue au développement et à la modernisation de Porrentruy et de sa région. Fondée, en 1904 pour assurer l’éclairage de la ville, elle a su avec le temps se transformer, se diversifier et considérablement accroître ses compétences.
Aujourd’hui, elle compte quelque 110 collaborateurs (90 collaborateurs fixes et 20 sous-traitants à l’année) dirigés par Marcel Meyer qui, après de nombreuses années de maison, en a repris la direction en 2000. Afin de poursuivre son expansion, une succursale a été ouverte à Delémont en 2016 puis dans l’idée d’élargir son rayon d’action dans l’Arc jurassien, une autre a vu le jour à Moutier en 2021.
Une équipe aguerrie
Depuis l’arrivée de Marcel Meyer à la direction de l’Entreprise du Gaz, elle a pratiquement quadruplé son personnel et multiplié par cinq son chiffre d’affaires. Pour ce faire, il est entouré d’une équipe de professionnels aux savoir-faire éprouvés et pour beaucoup au bénéfice d’un brevet fédéral ou d’une maîtrise, dans leur secteur. Pour garantir à chacun les meilleures conditions de travail, la société a un responsable sécurité. De plus, pour toujours être à la pointe des dernières nouveautés et technologies, elle mise sur la formation continue. Cette vision le dirigeant la résume en disant, « j’aime m’entourer de gens compétents et intelligents, et leur donner des responsabilités. Par ailleurs, je garde un œil constamment ouvert sur l’évolution des techniques. De plus, je ne suis pas un directeur qui vit sa vie dans son bureau, je vais aux affaires avec le souci permanent de garantir du travail à mon personnel ». Et parce que l’avenir se conjugue au quotidien, l’entreprise mise également sur la formation d’apprentis.
Le bureau technique
Si l’Entreprise du Gaz collabore avec de nombreux professionnels, elle propose également ses propres services grâce à son bureau technique. Ainsi 8 techniciens, spécialisés dans un domaine précis, mettent à disposition leurs compétences pour des projets de tout ordre puisque la société est sollicitée
autant par des particuliers que des industries aux exigences pointues. De l’ébauche du chantier à son étude en passant par les plans et les demandes d’autorisations puis les travaux, elle gère ainsi de A à Z les besoins des clients qui font appel à elle. Une force supplémentaire qui s’ajoute à son image. Les domaines d’activité
Le chauffage. L’Entreprise du Gaz peut prétendre être avant-gardiste dans ce domaine puisque c’est à elle que l’on doit l’installation, en 1999, d’un chauffage à distance à partir d’énergie bois, à Porrentruy, resté longtemps comme le plus grand de Suisse. Reconnue pour son savoir-faire dans les énergies renouvelables, elle met en place depuis plus de 30 ans, par exemple, des pompes à chaleur. Cette longue expérience lui vaut d’intervenir, aujourd’hui, de Boncourt à Bienne jusqu’aux montagnes neuchâteloises. Autre de ses spécialités, le solaire thermique. Ses compétences sont également reconnues en matière de froid, demandé spécialement par les industries, grâce à la mise en place de systèmes offrant la qualité d’un air conditionné sans ses défauts. Pour finir, toujours dans l’esprit écologique qui l’anime, elle intervient pour le biogaz dans les fermes, un biogaz, issu du lisier d’animaux et de déchets verts, qui garantit une autonomie en chauffage et en eau chaude, et pour la fabrication d’électricité.
Si l’Entreprise du Gaz répond aux demandes de particuliers pour le sanitaire, elle s’est forgée une réputation spécialement solide auprès des industries et des régies publiques. Pour accompagner des projets souvent complexes, elle met à leur service des compétences reconnues que ces dernières aient besoin d’air comprimé, de vacuum ou encore de gaz techniques. Elle est également présente pour le traitement des eaux en proposant des installations de déminéralisation partielle ou totale. Ainsi, grâce à ses connaissances et un personnel qui se compte par dizaines, elle est leader, entre autres, dans l’Arc jurassien pour les installations dans de grands bâtiments. Elle répond aussi aux demandes, allant toujours crescendo, de récupération d’eau de pluie. La mise en place de cuves extérieures enterrées permet ainsi de garantir tous les besoins, hors eau de consommation, d’alimenter des réseaux industriels ou encore de servir à l’arrosage de terrains de football.
L’eau au cœur des enjeux
Le canton du Jura est le plus grand château d’eau de la Suisse, selon Marcel Meyer. Nombre de communes font appel à l’Entreprise du Gaz, pour leur approvisionnement en eau via les centrales qu’elles détiennent. Là encore, la société peut miser sur ses connaissances en la matière puisque dès sa création, elle garantissait l’alimentation aux habitants de Porrentruy. Ainsi, grâce à ses fontainiers, détenteurs de brevets fédéraux, elle met en place des installations certifiant une eau irréprochable et conforme au manuel des denrées alimentaires.
Un service après-vente premium
L’Entreprise du Gaz propose un service de dépannage présent 24/24. Ainsi, en cas de souci, chacun peut faire appel à ses spécialistes, qui interviennent sur tout le Jura historique, autant pour une fuite d’eau, un problème de gaz que tout autre aléa. Elle met également à disposition des clients, chez qui elle a réalisé des travaux, des contrats d’abonnement préventif ou curatif, une méthode pratique pour n’avoir à se soucier de rien et toujours avoir un matériel performant. Être leader dans chacun de ses domaines d’activité n’est pas le fruit du hasard mais de hautes compétences, de savoir-faire, de disponibilité, d’écoute, de conseils… Tout ce qui fait que l’Entreprise du Gaz est connue et plus encore reconnue.
La construction de demain est une construction urbaine, tel est le constat que font Olivier Cochard et Perrine Bruyas. Dans cette interview, deux des associés de Tekhne SA nous expliquent donc pourquoi leur métier est plus important que jamais : il faut réussir à coordonner tous les acteurs des projets architecturaux pour développer un bâti intelligent, durable et qui s’implante parfaitement dans son espace.
Tekhne SA est une société de services qui accompagne les maîtres d’ouvrage, les architectes et toutes les parties prenantes des projets de construction. Spécialisée dans le management des projets, elle est implantée sur quatre sites : Genève, Lausanne, Fribourg et Berne. Elle a fêté l’année dernière sa vingt-cinquième année.
Olivier Cochard et Perrine Bruyas, quelles sont les missions de Tekhne ?
Notre rôle principal est la gestion de projets. Nous mettons en œuvre une organisation adaptée aux projets et nous nous assurons d’identifier et de solliciter les compétences nécessaires. Ensuite, nous pilotons et gérons toute cette équipe.
Nous travaillons sur des ouvrages d’une certaine envergure et/ou d’une certaine complexité. Par complexes, c’est par exemple le nombre important d’acteurs sollicités sur un même projet, et ce peu importe sa taille et son budget. Nous comptons les maîtres d’ouvrage, les architectes et urbanistes, les autorités, mais aussi les utilisateurs et futurs usagers, et tous les spécialistes nécessaires aux spécificités du projet. Avec qui travaillez-vous ?
En interne, nos collaborateurs sont architectes ou ingénieurs de formation, mais aussi directeurs de travaux avec une excellente connaissance du terrain. Certains sont également économistes de la construction et permettent de consolider les compétences en la matière au sein du bureau.
Nous développons beaucoup de partenariats, que ce soit avec des architectes, des bureaux d’ingénieurs ou des spécialistes divers et variés. La complexité dont nous parlions nécessite de plus en plus de collaboration et de coordination. Nous nous démarquons grâce à notre capacité à coordonner des équipes qui sont extérieures à notre entreprise. La cohésion d’équipe est pour nous centrale : nous cherchons avant tout à faire avancer tout le monde dans le même sens pour le bien d’un projet.
Nos clients sont variés : il s’agit de tous ceux qui ont des projets de construction, tels que les investisseurs privés ou publics, les collectivités publiques, les organisations internationales, les propriétaires institutionnels comme les banques et assurances. Ces dernières ont des parcs immobiliers conséquents qui devront être rénovés dans les années à venir, notamment pour raisons énergétiques.
Pouvez-vous nous parler plus en détail de vos chantiers et du travail que cela nécessite ?
Sur les quatre sites, nous avons une quarantaine de projets en cours, qu’ils soient en phase d’étude ou en phase de chantier.
À Lausanne par exemple, nous avons tenu le rôle de planificateur général pendant la phase d’exécution du nouveau campus de l’Ecole hôtelière, qui est un projet de très grande envergure. Nous avons aussi contribué à construire la nouvelle passerelle de la gare de Renens. Si ce chantier est beaucoup plus petit, il a nécessité une coordination beaucoup plus complexe avec notamment les CFF, les TL et les Communes.
Notre travail consiste donc d’abord en une phase d’organisation, le client a besoin de soutien pour piloter le déroulement du projet : il faut aller chercher les compétences, étudier le déroulement des travaux,
estimer les coûts nécessaires etc. Il y a aussi tout l’aspect légal à respecter. L’intérêt de notre métier est de mettre en cohérence le tout sachant que tous les métiers que nous côtoyons tendent à se spécialiser. Nous avons le rôle du chef d’orchestre d’un orchestre symphonique.
Quel est l’état actuel du secteur du bâtiment suisse ?
Actuellement, il y a beaucoup d’instabilité dans le secteur. Les projets sont arrêtés puis redémarrés. On sent que, pour les maîtres d’ouvrage, les prises de décisions sont plus complexes à prendre qu’il y a dix ou quinze ans. Les clients ont aussi plus de mal à se projeter, car les prix ont augmenté en raison de l’inflation.
Tout cela, mêlé aux préoccupations écologiques, nous fait dire qu’il y aura certainement de nombreux bouleversements à venir dans le secteur suisse de la construction, nous ne savons pas encore lesquels, mais nous avons les outils pour les surmonter.
Le secteur du bâtiment est l’un des plus grands consommateurs de CO2. Quelles sont les solutions pour le rendre plus durable ?
La première chose à faire est de réfléchir et de se poser les bonnes questions.
Il y a beaucoup d’innovations, mais toutes ne sont pas forcément synonymes d’avancées dans le secteur de l’environnement. La domotique a par exemple le vent en poupe. Mais avant de vouloir refroidir un bâtiment en été, on devrait d’abord faire attention à ce qu’il s’échauffe moins, par exemple en se protégeant du soleil, en évitant la création d’ilots de chaleur, etc.
Ensuite, les matériaux constituent un enjeu énorme. Cependant, une fois encore, avant de se lancer trop vite, il faut réussir à se poser pour garder une vue globale. Si le bois est considéré comme un matériau plus durable que le ciment, n’utiliser que ce matériau ne serait pas très rationnel non plus. On observe aussi un retour en force du bois dans la structure porteuse des bâtiments, plutôt qu’en façade, car son utilisation à l’abri des intempéries est plus durable.
La tendance qui se renforce aussi de plus en plus est celle de considérer tous les déchets que l’on produit comme des matériaux. Cela commence déjà par le fait de récupérer la matière extraite des excavations par exemple. Nous allons certainement devoir inventer des filières qui n’existent pas encore aujourd’hui pour certains matériaux.
Enfin, nous pouvons aussi imaginer réutiliser des éléments finis de construction, tels qu’une porte ou une cuisine par exemple. Mais cela pose aussi d’autres questions, comme celles du
respect des normes atuelles ou même s’ils ont la même valeur que du neuf. Finalement, c’est toute une façon de penser qu’il faut changer.
Comment intégrez-vous le respect des normes environnementales dans vos projets de construction ?
Les sujets de la durabilité et de la rénovation énergétique sont aujourd’hui soumis à des effets de mode et passablement de greenwashing. Ceci dit, en tant que professionnels de la construction, nous avons une mission : réfléchir avant de nous lancer tête baissée dans une demande qui ne fait que suivre la tendance. Par exemple, une directive qui demanderait de mettre des panneaux solaires sur toutes les façades, y compris la façade nord n’aurait pas de sens. Nous pouvons au contraire nous pencher sur l’examen de toutes les options et la recherche d’autres économies d’énergie, telles que la réduction des besoins. Il faut savoir prendre du recul pour voir la situation dans son ensemble, et c’est bien là tout l’intérêt de nos missions.
Comment gérez-vous les aspects sociaux de la durabilité, tels que l’inclusion et l’accessibilité, dans vos projets architecturaux ?
Les normes régissent déjà la plupart des questions d’accessibilité. Concernant les questions sociétales, elles se discutent en général avec le client notamment avec les collectivités et les investisseurs privés qui vont garder et exploiter leurs immeubles longtemps. Par exemple, dans l’une des écoles que nous construisons à Genève, le client se demandait si les toilettes devaient être genrées ou non.
Mais au-delà d’une réponse à ces questions actuelles, notre rôle est de proposer des solutions qui permettent le choix, la flexibilité et l’évolution dans le temps.
La rénovation des bâtiments est un sujet de plus en plus d’actualité, pourquoi ?
Généralement, la rénovation est une demande des clients. Notre rôle est de comprendre les besoins, et de les conseiller. Nous leur montrons parfois un panel de propositions avec une vue globale et sur le long terme et le choix ne sera pas forcément celui qui était pensé au départ. Généralement, lorsqu’un bâtiment existe et qu’il est en plutôt bon état, il est préférable de chercher à le réutiliser autant que possible. Mais il est vrai que si l’immeuble a été construit au mauvais endroit ou s’il est trop petit, il faudra peut-être plus raisonnablement le démolir. Nous avons une approche au cas par cas.
Ce qui serait innovant dans nos métiers, c’est de pouvoir concevoir des bâtiments qui permettent une flexibilité et un changement d’affectation dans les 20, 30 ou 40 prochaines années, tout en gardant le cœur du bâtiment. Il faut en effet réussir à voir plus loin que les besoins immédiats pour envisager une possible future utilisation.
En Suisse, de nombreux immeubles de bureaux se sont vus abandonnés dans les villes, remplacés par d’autres lieux de travail souvent mieux placés. Il devient donc intéressant de penser à les reconvertir en logements par exemple. Quels facteurs considérez-vous comme étant les principales causes de la pénurie de logements ?
La principale cause est l’accroissement de la population. Les modes de vie changent aussi, les familles décomposées occupent deux logements au lieu d’un seul. La surface occupée par une personne dans un logement augmente aussi chaque année : une personne occupe désormais plus du double de surface de ce qu’elle occupait dans les années 1950. Les nouveaux modes de travail entraînent également des changements. Avec le télétravail, on a envie de logements un peu plus grands. De plus, le territoire en Suisse est relativement exigu. On ne peut pas construire partout et on doit veiller à protéger les espaces naturels. Ce n’est pas en déclassant des zones agricoles qu’on va régler le problème sur le long terme.
La solution se trouve peut-être dans le fait de penser à habiter les villes autrement. Cela nous mène par exemple à revaloriser des endroits délaissés tels que les friches industrielles et à réfléchir comment y vivre et y habiter mieux. Cela représente un véritable défi, et c’est là que nous entrons en jeu : étant chargés de l’organisation des projets, nous coordonnons et pilotons tous les acteurs qui auront la capacité d’effectuer cette transformation.
Les surélévations sont aussi une bonne solution pour lutter contre la pénurie de logement sans étendre l’emprise du bâti.
Enfin, on observe aussi une certaine lenteur politique en ce qui concerne la planification. Or, les grandes mesures viennent toujours des décideurs. Les 35 mesures du Conseil Fédéral apporteront peut-être des solutions concrètes !
Avez-vous de nouveaux projets ?
Nous avons plusieurs nouveaux projets. Si nous devions n’en citer qu’un, peut-être celui du nouvel Hôpital des enfants de Genève dont les études démarrent. Ce projet est complexe, avec une multitude de collaborateurs concernés. Situé en plein cœur de la ville, il nécessitera l’intégration d’un grand hôpital dans un environnement déjà urbanisé, au milieu de nombreuses installations hospitalières voisines. Cette complexité d’organisation et de planification illustre bien notre champ d’action et notre domaine de compétences.
Interview Léa Stocky www.tekhne.ch
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