Aurélien Debeyer
Le Head of CSR au sein dâAudemars Piguet explique lâimportance de travailler avec tous les acteurs de sa chaĂźne de valeur pour assurer la durabilitĂ© Ă tous les niveaux.

CONTENU.
04 Avantages de la RSE
06 Réduire son empreinte carbone
08 Interview Audemars Piguet
10 Le pilier social
18 La finance responsable
22 Ăducation des enfants

Notre monde est en Ă©bullition, secouĂ© par des crises sans prĂ©cĂ©dent. Plus que jamais, les entreprises se voient chargĂ©es dâun poids grandissant de responsabilitĂ©s et dâobligations. La solution ? Lâimpact positif pour les humains et la planĂšte, intĂ©grĂ©e Ă chaque niveau de lâĂ©difice entrepreneurial. Câest la clĂ© de voĂ»te de notre futur, le pivot autour duquel se dessine la pĂ©rennitĂ© et la rĂ©silience des entreprises.

Vers une infrastructure de marché adaptée aux limites planétaires
Imaginez une entreprise dont la stratĂ©gie de durabilitĂ© est ancrĂ©e au cĆur de sa mission et de son modĂšle dâaffaires, oĂč chaque dĂ©cision tient compte de lâimpact environnemental et sociĂ©tal - une entreprise qui ne cherche pas uniquement Ă ĂȘtre rentable, mais Ă contribuer Ă une infrastructure de marchĂ© qui profite Ă tous. Cette transformation nâest pas seulement une nĂ©cessitĂ© face aux risques de lâinaction, elle est aussi une opportunitĂ© de rĂ©pondre aux attentes des nouvelles gĂ©nĂ©rations en agissant efficacement lĂ oĂč lâentreprise a le plus dâimpact.

Un nouveau leadership pour un avenir durable
La durabilitĂ©, ce nâest pas un simple projet Ă classer sur un coin de bureau, prĂȘt Ă ĂȘtre dĂ©laissĂ© au premier obstacle. En quinze ans dâaccompagnement des entreprises dans leurs mutations, nous avons Ă©tĂ© les tĂ©moins privilĂ©giĂ©s dâune vĂ©ritable (R)Ă©volution culturelle, dâun mouvement profond vers une conscience accrue de notre rĂŽle pour trouver les opportunitĂ©s qui rĂ©pondront aux enjeux planĂ©taires. Cependant, il ne suffit pas dâĂȘtre conscient pour provoquer le changement. Les entreprises doivent se rĂ©inventer, passer
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dâun Ă©tat dâesprit de conformitĂ©, de respect des rĂšgles, Ă un Ă©tat dâesprit de pionnier, prĂȘt Ă gĂ©rer les risques ESG tout en adressant les opportunitĂ©s. Cet Ă©lan doit ĂȘtre portĂ© par un leadership renouvelĂ©, capable de comprendre et de maĂźtriser les leviers de transformation Ă venir : le cadre rĂ©glementaire en constante Ă©volution, les obligations de transparence sans cesse plus exigeantes, la recherche de sens des travailleurs, et lâaccĂšs aux mesures incitatives. Ces quatre piliers forment le socle sur lequel repose lâavenir de notre planĂšte.



En rĂ©ponse Ă une demande croissante de pratiques durables en Suisse, accentuĂ©e par les dĂ©fis rĂ©glementaires de lâUE et la tendance mondiale vers la finance durable, un projet de rĂ©glementation suisse est en discussion pour lĂ©galement identifier les entreprises durables. Cette initiative, si adoptĂ©e, pourrait dĂ©verrouiller un potentiel latent, offrant clartĂ© et lĂ©gitimitĂ© aux entreprises en transition durable, tout en accĂ©lĂ©rant la rĂ©alisation des objectifs de lâAgenda 2030.
FOCUS RSE .
CHEFFE DE PROJET
JULIANE GRAFF

COUNTRY MANAGER
PASCAL BUCK
HEAD OF CONTENT ROMANDIE
LĂA STOCKY
LAYOUT
SMA
JOURNALISTES
LĂA STOCKY & MAĂVANE MAS, SMA
IMAGE DE COUVERTURE
AUDEMARS PIGUET
CANAL DE DISTRIBUTION
BILAN
IMPRESSION
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TĂL +41 44 258 86 00
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FOCUS SWISS

LâimpĂ©ratif de durabilitĂ© : clĂ© de voĂ»te de la stratĂ©gie dâentreprise
La durabilitĂ©, ce nâest pas un simple projet Ă classer sur un coin de bureau.â Jonathan Normand
Performance responsableâ: Cultiver lâimpact positif
Emmanuel Bouchet Directeur général de Redsen SA
Redsen est lâun des premiers cabinets de conseil suisses Ă avoir obtenu la certification B Corp, rĂ©compensant les entreprises Ă impact positif : rencontre avec Emmanuel Bouchet, directeur gĂ©nĂ©ral de Redsen SA.
Pour commencer, pouvez-vous prĂ©senter lâactivitĂ© de Redsen ? Quels en sont les enjeux et les missions ? Redsen est un groupe de conseil suisse spĂ©cialisĂ© dans le cadrage et la sĂ©curisation de projets de transformation digitale. Depuis sa fondation en 2010, lâentreprise affiche une forte croissance. Elle est aujourdâhui implantĂ©e Ă Morges, GenĂšve et Paris et compte prĂšs de 200 collaborateurs. La communautĂ© de consultants Redsen et son Ă©cosystĂšme accompagnent les grands groupes et les entreprises de taille intermĂ©diaire Ă faire du systĂšme dâinformation un patrimoine valorisĂ© au service de leurs ambitions stratĂ©giques.
En treize ans, Redsen est devenu un groupe dâenvergure internationale dont le dĂ©veloppement va de pair avec un engagement de plus en plus marquĂ©. Quelles valeurs vous portent et vous animent ?
Notre moteur le plus puissant est lâamĂ©lioration continue. Nous nous remettons perpĂ©tuellement en question pour offrir Ă nos clients la meilleure qualitĂ© de service. Nous encourageons les dĂ©bats dâidĂ©es et le partage dâinformations, car câest lâintelligence collective qui nous fait progresser. Nous sommes aussi attachĂ©s Ă la notion dâexemplaritĂ©. Comme le disait Albert Schweitzer, « Donner lâexemple nâest pas le principal moyen dâinfluencer les autres, câest le seul moyen. » Pour faire bouger les lignes, nous devons ĂȘtre irrĂ©prochables. Alors nous nous engageons pour un monde durable, pour concilier rentabilitĂ© et responsabilitĂ©, au service des hommes et de la planĂšte.
Cet engagement sâest concrĂ©tisĂ© en 2021 par lâobtention du label B Corp. De quoi sâagit-il ? Pourquoi avoir choisi cette certification ? Redsen a toujours Ă©tĂ© impliquĂ© dans une dĂ©marche sociĂ©tale et environnementale. Nos collaborateurs sont actifs auprĂšs dâentreprises et dâassociations Ă impact comme DuoL, dans le
canton de Vaud, qui aide les demandeurs dâemploi de 50 ans et plus Ă rĂ©intĂ©grer durablement le marchĂ© du travail. En 2020, la COVID-19 a Ă©tĂ© un dĂ©clic. Nous avons cherchĂ© un moyen de continuer Ă exceller tout en intĂ©grant de plus grands enjeux sociĂ©taux et environnementaux. Le label international B Corp sâest imposĂ© naturellement comme le rĂ©fĂ©rentiel idoine. Il sâadapte aux spĂ©cificitĂ©s de chaque secteur dâactivitĂ© et fixe des critĂšres qui Ă©voluent sans cesse. Tous les trois ans, nous devons dĂ©poser une candidature et nous conformer aux nouvelles exigences du rĂ©fĂ©rentiel. AprĂšs 18 mois dâun travail intense et challengeant, nous avons obtenu la labellisation en dĂ©cembre 2021. Depuis, nous travaillons Ă faire progresser notre impact et Ă prĂ©parer le renouvellement de notre certification.
management est décentralisé, ce sont les collaborateurs qui proposent et pilotent nos initiatives. Depuis la certification en 2021, quel bilan tirez-vous ? En quoi le label B Corp a-t-il transformé Redsen ?
Le label B Corp nâa pas transformĂ© Redsen mais il a structurĂ© nos actions et leur a donnĂ© du sens. Cette quĂȘte de sens est particuliĂšrement prĂ©gnante chez les jeunes talents. Ils ont besoin de se sentir utiles Ă leur entreprise et plus largement Ă leur communautĂ©. GrĂące Ă B Corp, nous avons fĂ©dĂ©rĂ© lâensemble des collaborateurs autour dâun projet engagĂ© et valorisant. Bien sĂ»r, comme toute entreprise, Redsen doit garantir sa rentabilitĂ© pour prĂ©server son indĂ©pendance et assurer son avenir mais pas Ă nâimporte quel prix. Nous ne serons probablement jamais le plus gros acteur de notre marchĂ© mais nous contribuons Ă dĂ©montrer quâil est possible de concilier expertise, valeur ajoutĂ©e, excellence, durabilitĂ© et qualitĂ© de vie au travail.
Outre le renouvellement de la certification en 2024, quels sont les projets de Redsen ?
ConcrĂštement, comment le label B Corp se manifeste-t-il dans le quotidien de votre entreprise ? Comment lâimpacte-t-il ?
La certification B Corp est profondĂ©ment ancrĂ©e dans la vie de Redsen Ă travers cinq domaines dâaction. Le premier concerne les collaborateurs. Nous mettons tout en Ćuvre pour leur offrir un cadre de travail diffĂ©rent, agrĂ©able et bienveillant. Nous favorisons par exemple la formation continue afin dâaccroĂźtre leurs compĂ©tences et garantir leur compĂ©titivitĂ© sur le marchĂ© du travail et nous ajustons continuellement notre rĂšglement dâentreprise. Le deuxiĂšme volet est celui de lâenvironnement. Pour limiter notre empreinte carbone, nous privilĂ©gions les transports publics en remboursant lâabonnement gĂ©nĂ©ral en intĂ©gralitĂ©. Nous avons optĂ© pour une flotte de vĂ©hicules rĂ©duite et Ă©lectrique. Nous encourageons aussi les achats en circuits courts et nous continuons de faciliter le tĂ©lĂ©travail. Du cĂŽtĂ© des clients, nous interrogeons rĂ©guliĂšrement leur satisfaction. Lâobjectif est de vĂ©rifier que les promesses sont tenues et, en cas de difficultĂ©, de crĂ©er les solutions qui permettront de les dĂ©passer. QuatriĂšme pilier : la collectivitĂ©. Nous renforçons notre impact sociĂ©tal en encourageant la diversitĂ©, le bĂ©nĂ©volat et le sponsoring. Enfin, le dernier volet encadre la gouvernance. En totale transparence, nous communiquons notre stratĂ©gie et nos chiffres Ă lâensemble des Ă©quipes. Le
Nous allons effectivement continuer Ă nous conformer aux exigences de B Corp et cultiver lâimpact positif de notre entreprise. Nous allons Ă©galement poursuivre notre dĂ©veloppement en Suisse avec lâouverture de nouvelles succursales en Suisse romande, notamment Ă Fribourg en fin dâannĂ©e, puis en Suisse alĂ©manique, avec toujours le mĂȘme enthousiasme et le mĂȘme engagement.
REDSEN SA
Rue de Lausanne 35A
1110 Morges
+41 22 539 17 53
contact@redsen-consulting.ch redsen-consulting.com

Redsen a toujours été impliqué dans une démarche sociétale et environnementale.
Les avantages dâune stratĂ©gie RSE
La ResponsabilitĂ© SociĂ©tale des Entreprises est aujourdâhui une composante essentielle de toute stratĂ©gie dâentreprise. En effet, si ces derniĂšres veulent se diffĂ©rencier sur le marchĂ© du travail et assurer leur pĂ©rennitĂ©, il leur est nĂ©cessaire dâadapter leur fonctionnement aux critĂšres de la dĂ©marche. Quels en sont les avantagesâ?
La RSE comprend trois piliers : la sociĂ©tĂ©, lâĂ©conomie et lâenvironnement. Sur son site internet, le SecrĂ©tariat dâĂtat Ă lâĂ©conomie SECO dĂ©taille son utilitĂ© et sa mise en Ćuvre. Il est notamment indiquĂ© que la ConfĂ©dĂ©ration considĂšre que « la RSE est une contribution des entreprises au dĂ©veloppement durable » et quâelle peut Ă©galement avoir des effets positifs sur la compĂ©titivitĂ© des entreprises. En effet, elles ont tout intĂ©rĂȘt Ă appliquer ses principes.
Un investissement Ă long terme
Si mettre en place des mesures RSE peut tout dâabord sâavĂ©rer coĂ»teux Ă court terme, les avantages Ă long terme ne sont pas nĂ©gligeables.
Dâun point de vue sociĂ©tal, favoriser lâentraide, la diversitĂ© des talents et le vivre-ensemble permet de motiver les collaborateurs qui recherchent de plus en plus un sens Ă leur travail. Cela revient Ă enrichir sa marque
employeur, ce qui augmente in fine la productivitĂ©. Il sâagit avant tout de garantir aux collaborateurs des conditions de travail saines pour quâils puissent sâĂ©panouir et faire profiter lâorganisation de leurs compĂ©tences. Le recrutement peut ainsi ĂȘtre facilitĂ© car lâentreprise devient attractive sur le marchĂ© du travail.


Dâun point de vue environnemental, les entreprises sont encouragĂ©es Ă rĂ©duire leur consommation dâĂ©nergie et Ă favoriser lâancrage local, ce qui peut avoir de nombreuses consĂ©quences positives sur leur fonctionnement. Cela signifie en effet une maĂźtrise des coĂ»ts de lâĂ©nergie, qui ont de plus connu une hausse ces derniers mois, tout en montrant une image positive de lâentreprise. Maintenir des engagements en faveur de lâenvironnement est Ă©galement un bon moyen de fidĂ©liser sa clientĂšle et dâattirer de nouveaux clients qui sont de plus en plus intĂ©ressĂ©s et prĂȘts Ă financer des actions responsables.
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Un atout pour lâimage de lâentreprise
Lâenjeu rĂ©putationnel nâest pas non plus nĂ©gligeable. Une entreprise a besoin de soutien pour fonctionner. Que ce soit auprĂšs des mĂ©dias, des fournisseurs, des pouvoirs publics ou de la communautĂ© dans laquelle elle Ă©volue, une organisation doit pouvoir reprĂ©senter des valeurs et une certaine intĂ©gritĂ©. Cela lui garantit notamment une place de choix sur le marchĂ© et des avantages considĂ©rables face Ă ses concurrents.
Finalement, les trois piliers de la RSE se combinent et lâon assiste Ă un effet boule de neige : veiller au respect de lâenvironnement et au bienĂȘtre des collaborateurs a un effet bĂ©nĂ©fique pour lâentreprise dâun point de vue Ă©conomique, les recettes gĂ©nĂ©rĂ©es par ces changements permettent ensuite dâinvestir plus dâargent dans des solutions durables pour lâorganisation, et ainsi de suite.
Créer des ponts avec les entreprises pour une intégration durable et socialement responsable

dĂ©couvrir agit depuis 16 ans en faveur de lâintĂ©gration des femmes migrantes qualifiĂ©es Ă GenĂšve, Lausanne et NeuchĂątel. Diverses prestations sont proposĂ©es Ă ces candidates dĂ©tentrices dâune formation universitaire et dâun permis de travail afin de les aider Ă dĂ©passer les obstacles qui les Ă©loignent du marchĂ© de lâemploi, tels que : la non-reconnaissance de leurs diplĂŽmes et de lâexpĂ©rience acquise Ă lâĂ©tranger, le manque de rĂ©seau local et la perte de confiance en soi.

Lâassociation dĂ©couvrir au service des talents fĂ©minins venus du monde entier
Lâassociation implique activement les entreprises dans le dĂ©veloppement de leur RSE. L es employĂ© es peuvent devenir mentor es ou apporter bĂ©nĂ©volement des conseils sur les CV et le dĂ©veloppement du rĂ©seau. dĂ©couvrir organise Ă©galement des Ă©vĂ©nements, propose des candidates sĂ©lectionnĂ©es avec soin et prĂ©sente des tĂ©moignages en entreprise. Une maniĂšre unique pour que la rencontre opĂšre et permette lâintĂ©gration durable et socialement responsable de ces talents fĂ©minins.
DĂ©velopper des solutions responsables dans le secteur de lâemballage, le tout en impliquant les dĂ©tenteurs de marques, clients et collaborateurs, telle est la mission que sâest donnĂ©e lâentreprise BOBST. Comme lâexplique dans cette interview Gabriel Migy, responsable Corporate Sustainability et membre de la direction du Groupe, lâentreprise a fait du dĂ©veloppement durable un des quatre piliers de sa stratĂ©gie, pour aujourdâhui et Ă lâavenir.
Gabriel Migy, quel est votre domaine dâactivitĂ© et quels types de produits commercialisez-vousâ?
BOBST est depuis plus de 130 ans un fournisseur dâĂ©quipements et de services pour lâindustrie de lâemballage pour quatre secteurs : les Ă©tiquettes, les emballages flexibles, les boĂźtes pliantes et les cartons ondulĂ©s.
Quelles sont les valeurs et la vision de BOBST ?

Nos valeurs sont la passion, le respect, la confiance et la performance. Nous avons choisi de transformer lâavenir du secteur de lâemballage depuis le cĆur de lâindustrie : en passant de lâĂ©poque oĂč la mĂ©canique Ă©tait reine, au toujours plus Ă©lectronique et numĂ©rique, de la fabrication dâĂ©quipements au dĂ©veloppement de solutions de production et ce pour toutes les activitĂ©s. Le tout grĂące aux quatre piliers de notre stratĂ©gie que sont la connectivitĂ©, la digitalisation, lâautomation et la durabilitĂ©.
En quoi la durabilitĂ© a-t-elle toujours fait partie de lâhistoire de lâentreprise ?
Le dĂ©veloppement durable occupe une place importante et cohĂ©rente dans la stratĂ©gie et les initiatives de BOBST. Lâentreprise sâengage en effet Ă accomplir des progrĂšs dans ce domaine Ă lâaide dâindicateurs Ă©conomiques pertinents. Des innovations qui changeront la maniĂšre de produire les emballages et des travaux menĂ©s par des Ă©quipes mixtes figurent au cĆur de nos efforts et de nos objectifs de durabilitĂ©. Parmi eux, la rĂ©duction des dĂ©chets, lâamĂ©lioration des performances, la conformitĂ© aux derniĂšres rĂ©glementations et la crĂ©ation de solutions dâemballage plus respectueuses de lâenvironnement. Nous sommes en train de transformer lâavenir du secteur de lâemballage et mettons tout en Ćuvre pour permettre Ă cette industrie de fournir une qualitĂ©, une efficacitĂ© et un meilleur contrĂŽle, Ă une Ă©poque oĂč cela nâa jamais Ă©tĂ© aussi important.
Comment avez-vous construit cette stratĂ©gie et comment cela se matĂ©rialise-t-il au sein de lâentrepriseâ?
Nous nous appuyons sur les initiatives des 20 derniĂšres annĂ©es au cours desquelles BOBST a entrepris des travaux liĂ©s au dĂ©veloppement durable, depuis son premier rapport sur le sujet en 2000 dĂ©jĂ . Nous fĂ©dĂ©rons les personnes clĂ©s autour du dĂ©veloppement durable en interne et en externe, en utilisant un processus participatif pour identifier et hiĂ©rarchiser les sujets liĂ©s au dĂ©veloppement durable qui sont importants pour notre activitĂ©. Nous utilisons Ă©galement des mĂ©thodologies de travail approuvĂ©es telles que la norme ISO 14040 pour lâanalyse du cycle de vie et le cadre de reporting GRI pour lâanalyse de matĂ©rialitĂ©, qui constitue dâailleurs une piĂšce clĂ© de notre stratĂ©gie. BOBST a rĂ©alisĂ© pour la premiĂšre fois une Ă©tude de matĂ©rialitĂ© en 2020. Ce processus a commencĂ© par un examen approfondi des dĂ©fis RSE dans lâindustrie de lâemballage afin de dresser la liste des thĂšmes potentiellement pertinents. Pour hiĂ©rarchiser leur degrĂ© de prioritĂ©, des groupes de discussion ont Ă©tĂ© organisĂ©s avec les principales parties prenantes pour reflĂ©ter la diversitĂ© des perspectives au sein de lâĂ©cosystĂšme de BOBST.
Quels sont les enjeux de lâESGâ?
Faire les bons choix durables économiquement pour satisfaire les parties prenantes (législateurs, clients, employés, banques et secteurs financiers) est le principal challenge. De nos jours, il y a pléthores de messages et de fausses croyances et nous devons clairement exprimer nos valeurs et principes sociétaux, entrepreneuriaux et industriels en terme de valeur créée pour la société et donc pour le bien commun.
Un autre enjeu est dâordre technologique : il nâest pas toujours facile de substituer un type de matĂ©riel par un autre qui offre les mĂȘmes caractĂ©ristiques de protection attendue par les dĂ©tenteurs de marques et consommateurs finaux.
Plus prĂ©cisĂ©ment, pouvez-vous nous dĂ©crire quelques-unes des actions que vous avez mises en place pour respecter davantage lâenvironnementâ?
Le groupe BOBST entend poursuivre la rĂ©duction de son empreinte carbone, notamment au sein des pĂ©rimĂštres 1 et 2 qui concernent lâĂ©nergie utilisĂ©e pour notre propre activitĂ©. En 2023, BOBST Ă©valuera les options de dĂ©carbonation de ses activitĂ©s opĂ©rationnelles dans le cadre des objectifs soumis Ă SBTi. La rĂ©duction des Ă©missions du pĂ©rimĂštre 3 reprĂ©sente un effort Ă plus long terme. Il sâagit par exemple
de travailler sur les Ă©quipements, puisque les machines utilisĂ©es dans les sites de production des clients de BOBST sont responsables, sur lâensemble de leur durĂ©e de vie (plus de 30 ans), de la majoritĂ© des Ă©missions de ce pĂ©rimĂštre.
Quâen est-il des mesures socialesâ?
Nous rendons attentifs nos collaborateurs aux questions relatives Ă la santĂ©, Ă la sĂ©curitĂ©, au travail et Ă la protection de lâenvironnement. Nous les informons de nos engagements, de nos actions et des rĂ©sultats obtenus mais Ă©galement de leurs rĂŽles en la matiĂšre. Leur participation et leurs suggestions nous permettent de faire vivre les systĂšmes de management des diffĂ©rents sites du Groupe. Nous promouvons des conditions de travail Ă©thiques, solidaires et respectueuses de lâenvironnement. BOBST sâinvestit en effet pour une gestion durable des ressources humaines et naturelles grĂące Ă des principes clairs et transparents. Nous adoptons une approche globale qui nous permet dâamĂ©liorer en permanence lâenvironnement dans lequel travaillent et Ă©voluent nos collaborateurs, nos clients et nos partenaires. Notre politique et nos actions ESG sont rĂ©guliĂšrement Ă©valuĂ©es par la plateforme Ecovadis qui nous a dĂ©cernĂ© rĂ©cemment une mĂ©daille de bronze pour notre progression.
Quels sont vos futurs projets ?
Nous suivons clairement notre stratĂ©gie ESG basĂ©e sur les trois piliers qui reprĂ©sentent un grand nombre dâinitiatives dans le monde. En particulier la recherche de substrats recyclables, le dĂ©veloppement dâencre Ă base aqueuse, la diminution de la consommation dâĂ©lectricitĂ© de nos machines entre 10 % et 20 % pour fin 2030, une meilleure prise de conscience par nos employĂ©s de la valeur que nous pouvons apporter les uns aux autres et donc une meilleure intĂ©gration et prise en compte des diffĂ©rences et des dons de chacun pour amĂ©liorer le bien commun et notre efficacitĂ©. Enfin, nous travaillons de plus en plus avec les brand owners et nos clients pour anticiper le mieux possible les Ă©volutions des emballages et Ă©tiquettes dans cinq Ă sept ans.
www.bobst.com

«âNous sommes en train de transformer lâavenir du monde de lâemballageâ»
La crise climatique, le défi du siÚcle

Alors que les objectifs de lâAccord de Paris visent la neutralitĂ© carbone dâici 2050, comment les entreprises peuvent-elles prendre part Ă ce dĂ©fi et rĂ©duire leurs Ă©missions de gaz Ă effet de serre ? Nicolas Ketterer, responsable communication et partenariat chez ecoLive, un bureau de conseils et de formation en protection de lâenvironnement, donne des recommandations pour mettre en place une stratĂ©gie et des actions afin dâaider les entreprises Ă rĂ©duire leur impact sur lâenvironnement.

Nicolas Ketterer, les entreprises sont responsables dâune grande partie des Ă©missions de gaz Ă effet de serre mondiales. Que peuvent-elles mettre en place pour rĂ©duire ces Ă©missions ?
Dâune entreprise Ă lâautre, une mĂȘme action nâaura pas la mĂȘme efficacitĂ©. Il est donc important de comprendre comment se

structure son impact climatique afin dâagir au bon endroit. Pour observer quelles sont les actions Ă mettre en place prioritairement, il nây a rien de tel quâun bilan de gaz Ă effets de serre. Il faut ensuite Ă©tablir un plan dâaction. Pour un thĂšme comme la mobilitĂ©, par exemple, on peut associer des actions techniques et comportementales telles que la suppression des places de parcs gratuites, lâimplĂ©mentation du tĂ©lĂ©travail ou lâanimation dâateliers de sensibilisation. Ces dĂ©marches nĂ©cessitent souvent de faire appel Ă des experts afin dâavoir une mĂ©thodologie fiable et dâĂ©viter le greenwashing.
Quels sont les avantages pour les entreprises de sâengager dans des pratiques durables ?


Les avantages se traduisent souvent par des Ă©conomies dâĂ©nergie et de matĂ©riaux, ce qui engendre une stabilitĂ© et une Ă©conomie financiĂšre. Aussi, les entreprises acquiĂšrent davantage de clients et les fidĂ©lisent. Finalement, une bonne communication au niveau des engagements de lâentreprise permet de se dĂ©marquer de ses concurrents. En rĂ©pondant aux dĂ©fis de la crise climatique, on rĂ©pond Ă une prioritĂ© majeure des employĂ©s.

Comment les entreprises peuvent-elles collaborer avec les gouvernements pour faire avancer la transition écologique à grande échelle ?
LâĂtat joue un rĂŽle important et peut avoir un impact au travers de taxes et de mesures dâencouragement. Au niveau lĂ©gal, la Suisse sâest engagĂ©e lors de lâAccord de Paris Ă limiter le rĂ©chauffement climatique global Ă moins de deux degrĂ©s, ce qui impliquera un certain nombre de rĂ©glementations. Il vaut mieux agir aujourdâhui plutĂŽt que dâattendre lâapparition de telles lois qui pousseront Ă agir dans lâurgence.
Comment voyez-vous lâĂ©volution de la gestion des Ă©missions carbone par les entreprises dans les annĂ©es Ă venir ?
Aujourdâhui, lorsquâune entreprise effectue un bilan de gaz Ă effet de serre, on observe une plus grande volontĂ© dâagir pour lâamĂ©liorer. Les rĂ©gulations sur le climat vont aussi se renforcer : la loi sur le CO2 est en discussion et les cantons ont fait leur plan climat. Les entreprises vont tĂŽt ou tard y ĂȘtre confrontĂ©es, et mieux vaut agir maintenant plutĂŽt que dâattendre dâĂȘtre face au mur.
Décarboner le monde, certificat par certificat

Le systĂšme dâĂ©change de quotas dâĂ©mission (SEQE) est devenu un outil politique efficace dans lâobjectif mondial de dĂ©carbonation. Efficace dans les Ă©conomies post et prĂ©industrielles, son adoption accĂ©lĂšre le rythme de rĂ©duction des Ă©missions de carbone. Ătonnamment, lâimpact du SEQE dĂ©passe mĂȘme celui des crises pĂ©troliĂšres et dâautres Ă©vĂ©nements mondiaux en termes de rĂ©duction des Ă©missions de carbone par habitant.
Dries Cornilly CAIA Investement ManagerCe qui distingue le SEQE est son approche unique consistant Ă donner un prix aux Ă©missions de carbone. Essentiellement, il fixe un plafond dâĂ©missions strict au sein dâune rĂ©gion ou dâun secteur spĂ©cifique. Au fil du temps, ce plafond se resserre progressivement pour atteindre les objectifs de rĂ©duction. Au dĂ©but de chaque annĂ©e, les entreprises opĂ©rant dans le cadre du SEQE reçoivent un quota prĂ©dĂ©terminĂ© de certificats CO2. Sâils parviennent Ă rĂ©duire leurs Ă©missions en dessous de ces quotas, ils peuvent vendre leurs certificats excĂ©dentaires Ă ceux qui dĂ©passent leurs limites dâĂ©mission. Ă la fin de la pĂ©riode de conformitĂ©, les entreprises doivent consolider leurs quotas avec leurs Ă©missions rĂ©elles, le non-respect pouvant entraĂźner des sanctions financiĂšres. Ce mĂ©canisme crĂ©e un marchĂ© oĂč le prix du carbone reflĂšte lâoffre et la demande.
Fondamentalement, le SEQE insĂšre le coĂ»t des Ă©missions de carbone dans le bilan et les comptes de rĂ©sultat dâune entreprise. Cette intĂ©gration dâun tarif du carbone dans lâĂ©quation commerciale stimule invariablement lâinnovation et les investissements dans les technologies Ă faibles Ă©missions de carbone.
Toutefois, pour que lâETS ait un impact tangible, certaines conditions clĂ©s doivent ĂȘtre remplies. Le prix du carbone doit ĂȘtre suffisamment Ă©levĂ©, la quantitĂ© de certificats disponibles gratuitement doit constamment tomber en dessous du volume dâĂ©missions projetĂ©, et les quotas doivent progressivement diminuer au fil du temps. Le SEQE de lâUnion europĂ©enne capte actuellement environ 50 % des Ă©missions de CO2 du continent et 8 % des Ă©missions mondiales. Pour maximiser son efficacitĂ©, lâETS doit Ă©voluer vers un systĂšme mondial unifiĂ©, renforcĂ© par un cadre rĂ©glementaire solide et prĂ©voyant des sanctions pour les entreprises qui ne sây conforment pas.
Les premiers Ă adopter le SEQE sont fortement incitĂ©s Ă rester Ă lâavant-garde de cette

dynamique de réduction des émissions de carbone. Au-delà de la réduction de leur empreinte carbone, ils peuvent monétiser les quotas qui leur sont alloués, favorisant ainsi la transition.
En conclusion, le SEQE nâest pas simplement une politique thĂ©orique, câest un catalyseur de changements significatifs. Son impact ne se limite pas Ă une rĂ©gion ou Ă un secteur. Les investisseurs peuvent jouer un rĂŽle central dans cette transformation, non seulement en bĂ©nĂ©ficiant dâavantages financiers, mais Ă©galement en soutenant la transition vers une Ă©conomie Ă faibles Ă©missions de carbone.
www.asteria-im.com



La chaĂźne de valeur dâune entreprise, vĂ©ritable levier de la RSE
«Lâentreprise a bientĂŽt 150 ans, et nous voulons continuer Ă faire Ă©voluer notre activitĂ© pour les 150 annĂ©es Ă venir », telle est la mission que sâest donnĂ©e lâentreprise familiale Audemars
Piguet. Pour ce faire, cette derniÚre mise notamment sur les mesures de développement durable, et pas seulement dans ses propres locaux.
AurĂ©lien Debeyer, Head of CSR au sein de la marque, explique dans cette interview lâimportance de travailler avec tous les acteurs de sa chaĂźne de valeur pour assurer la durabilitĂ© Ă tous les niveaux.

Aurélien Debeyer, en quoi les entreprises de renommée suisse et mondiale ont-elles une responsabilité en matiÚre de RSE ?
Une entreprise comme Audemars
Piguet a la possibilitĂ© de crĂ©er du changement dans sa chaine de valeur et nous avons commencĂ© Ă le faire. Changer en interne ne constitue que la partie visible de lâiceberg. Il existe en effet tout un rĂ©seau de fournisseurs et de partenaires pour chaque activitĂ©. Nous avons la possibilitĂ© en tant que marque de renommĂ©e mondiale dâaccompagner ces acteurs vers le changement. Prenons par exemple notre bilan CO2e : notre prioritĂ© aujourdâhui est de nous concentrer sur le scope 3, câest-Ă -dire les Ă©missions indirectes liĂ©es Ă notre chaĂźne de valeur, car elles reprĂ©sentent 99 % de notre bilan CO2e annuel.
MĂȘme si nos volumes sont petits au regard dâautres industries nous avons nĂ©anmoins une responsabilitĂ© vis-vis des matiĂšres que nous utilisons et de leur traçabilitĂ©, des pratiques sociales et Ă©thiques de nos fournisseurs.
Quelles sont les mesures essentielles Ă mettre en place pour toute entreprise qui souhaite mieux respecter les critĂšres RSE ?
Nous devons mettre en place un
systĂšme de mesures afin de pouvoir concrĂštement sâamĂ©liorer. Il est important de partir dâun Ă©tat des lieux en rĂ©alisant notamment un bilan carbone, des analyses de cycle de vie ou une matrice de matĂ©rialitĂ© par exemple. CrĂ©er et connaĂźtre ces informations permet ensuite de mettre les objectifs et plans dâactions en place.
PrivilĂ©gier la coopĂ©ration est Ă©galement trĂšs important, que ce soit avec les fournisseurs, les collaborateurs, dâautres manufactures horlogĂšres ou dâautres industries. Nous sommes beaucoup plus forts ensemble que seuls.
Il est Ă©galement essentiel dâidentifier les parties prenantes pour comprendre comment notre comportement peut les impacter. Cela se fait au niveau de la chaĂźne dâapprovisionnement, des communautĂ©s locales ou encore des clients.
Comment faire de ces mesures une réelle stratégie de la marque, notamment du point de vue de la gouvernance ?
Sans une gouvernance bien structurée, on ne fait pas grand-chose.
Audemars Piguet a toujours intégré
des parties prenantes externes, telles que des reprĂ©sentants des communautĂ©s locales, des ONGs, des experts environnementaux, etc., dans sa gouvernance et dans ses prises de dĂ©cision. En 2021, nous avons dâailleurs modifiĂ© les statuts lĂ©gaux de lâentreprise en ce sens.
En quoi lâapproche RSE pousse Ă repenser le modĂšle dâaffaires des entreprises ?
Nous avons la mission de prĂ©server les savoir-faire et les entreprises qui ont des connaissances spĂ©cifiques. Nous avons par exemple dĂ©cidĂ© de privilĂ©gier les fournisseurs locaux situĂ©s Ă moins de 80 km des sites de production. La circularitĂ© est Ă©galement trĂšs importante. On vit dans un monde avec des ressources limitĂ©es, il faut donc constamment remettre en cause les matĂ©riaux que nous utilisons et les processus de fabrication, tout en respectant des critĂšres Ă©thiques strictes. Finalement, il sâagit de constamment repousser ses limites.
Comment favoriser ce travail pour une meilleure dĂ©marche RSE avec et auprĂšs de ses collaborateurs ? Les employĂ©s sont au cĆur de notre stratĂ©gie dâentreprise. Nous
avons voulu favoriser cela en crĂ©ant notamment un groupe de Champions RSE composĂ© dâune trentaine de collaborateurs sur le terrain, qui ont pour mission de relayer et remonter les actions en lien avec la politique RSE.
Pouvez-vous nous parler de votre Fondation ? Quels sont ses buts et ses missions ?
La Fondation Audemars Piguet, qui est indĂ©pendante, a Ă©tĂ© créée en 1992. VĂ©ritable marraine spirituelle pour la politique RSE de lâentreprise, elle Ćuvre Ă la prĂ©servation des forĂȘts dans le monde entier par le biais de programmes de protection de lâenvironnement, de sensibilisation de la jeunesse et de perpĂ©tuation des savoirs ancestraux liĂ©s Ă la nature. AprĂšs avoir dĂ©jĂ soutenu plus de 180 projets dans environ 50 pays, elle finance aujourdâhui des initiatives dans une trentaine de pays aux quatre coins du globe.
Avez-vous de futurs projets concernant la RSE ?
Nous considĂ©rons la durabilitĂ© comme un chemin. Nous savons dans quelle direction nous allons et mettons en place des actions concrĂštes pour y aller, mais nous ne savons pas exactement jusquâoĂč cette route nous mĂšnera. Les problĂ©matiques Ă©voluent toutes en mĂȘme temps, les attentes des collaborateurs changent, de nouveaux matĂ©riaux se dĂ©veloppent et les mesures dâimpact se multiplient ; il faut donc constamment se remettre en question et ne pas se reposer sur ses acquis.
LâannĂ©e derniĂšre, nous avons lancĂ© un programme avec le Swiss Triple Impact, la ConfĂ©dĂ©ration et B-Lab autour de la chaĂźne de valeur. Soixante fournisseurs ont dĂ©jĂ participĂ© Ă ce projet, pris des engagements et mis en place des plans dâaction pour les rĂ©aliser. Il sâagit dâun vrai levier pour crĂ©er du changement.
Quand le business répand le bonheur
Depuis 1979, le fondateur du Groupe Niru, Ranjeet Barmecha, a enracinĂ© son amour de lâautre et de lâenvironnement dans les valeurs fondamentales de lâentreprise. Câest en 2014, alors que les bombes sâabattent sur Tel Aviv - IsraĂ«l, siĂšge du groupe, que le comitĂ© de direction sâinterroge sur les raisons qui poussent les hommes Ă se faire la guerre, et surtout : pourquoi ne vivons-nous pas tous dans la bienveillance et lâestime mutuelle ? Ce moment prend une rĂ©sonance encore plus profonde pour Niru, dont le cĆur de mĂ©tier est le diamant, et qui contribue Ă la crĂ©ation dâun produit offert pour cĂ©lĂ©brer un moment de joie immense. Ce bonheur ne pourrait-il pas toucher lâensemble des acteurs de la chaĂźne ? Ainsi naĂźt la mission de Niru : « Spreading Happiness » (RĂ©pandre le Bonheur).
« Niru Academy » - Formation et transmission
Un des piliers forts de la culture du groupe est lâapprentissage continu. « Apprendre encore et toujours, avoir une curiositĂ© dâesprit Ă tout Ăąge, est essentiel pour sâĂ©lever, se surprendre, gagner en confiance et booster son moral » Rakesh Barmecha - PrĂ©sident du Groupe Niru.
La « Niru Academy » a formĂ© lâintĂ©gralitĂ© des 1800 collaborateurs des Manufactures de taille diamants au Sri Lanka et pierres de couleur en ThaĂŻlande. De mĂȘme, prĂšs de 60 % des collaborateurs basĂ©s en Suisse bĂ©nĂ©ficient dâune formation interne, allant des jeunes stagiaires qui dĂ©couvrent leur premier mĂ©tier aux apprenants de tous Ăąges, en reconversion professionnelle.
En sâinstallant avec sa famille Ă GenĂšve en 2020, lâobjectif de Rakesh Barmecha Ă©tait dâintĂ©grer pleinement la communautĂ© horlogĂšre. Niru Swiss est ainsi passĂ© de 8 collaborateurs en 2021 Ă 95 collaborateurs aujourdâhui. Le secteur de la sous-traitance horlogĂšre est composĂ© de mĂ©tiers de niche, de savoir-faire rares et prĂ©cieux. Lâindustrie du luxe en Europe au sens large est en pĂ©nurie de jeunes passionnĂ©s par lâartisanat. Dans ce contexte, la transmission du savoir revĂȘt une importance capitale : elle est la clef pour dĂ©velopper la communautĂ© des artisans du luxe, condition sine qua non pour rĂ©pondre Ă la croissance de la demande Ă©manant de la clientĂšle haut de gamme.
« Niru Care » - Environnement, bien-ĂȘtre des collaborateurs et avenir des communautĂ©s
Niru considĂšre son Ă©quipe comme son atout le plus prĂ©cieux, aussi le bien-ĂȘtre des collaborateurs constitue une prioritĂ©. Cela passe notamment par des teambuildings rĂ©guliers et un fort esprit de famille au sein du groupe. RĂ©cemment, les entitĂ©s Suisse et Sri Lanka ont obtenu la certification « Great Place to

de 98 %, la plaçant en lice pour les classements « Best Place to Work Asia » et « Best Workplace for Women ». Le groupe est trĂšs reconnaissant de faire partie de la communautĂ© sri-lankaise, et se rĂ©jouit de doubler ses effectifs dâici 2025.
De mĂȘme, prendre soin des communautĂ©s et contribuer Ă leur dĂ©veloppement est primordial pour Niru :
âą En prĂ©servant leur planĂšte. GrĂące Ă lâutilisation de panneaux solaires, le Sri Lanka subvient Ă la majoritĂ© de ses besoins en Ă©lectricitĂ©, tandis que dâautres divisions adoptent une dĂ©marche « zĂ©ro papier ». NĂ©anmoins, il reste encore beaucoup Ă accomplir : le bilan carbone rĂ©cemment effectuĂ© a permis au groupe de mieux apprĂ©hender ses Ă©missions et de rĂ©flĂ©chir Ă de nouvelles actions.
âą En offrant aux jeunes issus de milieux modestes lâopportunitĂ© de construire leur futur. 90 % des collaborateurs se trouvant dans des pays en dĂ©veloppement, Niru par lâintermĂ©diaire de son programme « Niru Care », contribue activement Ă lâĂ©ducation des enfants pour leur offrir de meilleures perspectives dâavenir.
« Niru Women Empowerment »Empouvoirement des femmes Implanté dans huit pays, le groupe est composé à 90 % de collaboratrices, et dirigé par 65 % de femmes occupant des postes de direction.
Le recrutement de femmes au sein de sociĂ©tĂ©s patriarcales, notamment au Sri Lanka, oĂč se trouvent 80 % des effectifs Niru, constitue un dĂ©fi permanent. Toutefois, câest le recrutement au poste de sertisseur / sertisseuse en Suisse qui a donnĂ© le plus de fil Ă retordre Ă lâentreprise, dans une rĂ©gion du monde pourtant dĂ©veloppĂ©e et Ă©galitaire. Un pari gagnant car la division sertissage horlogerie Niru a triplĂ© ses effectifs fĂ©minins,
avec désormais 30 % de femmes à ce poste.
Le groupe considĂšre le recrutement de femmes comme une chance extraordinaire. Elles sont un atout incroyable dans la sphĂšre professionnelle Ă©tant donnĂ© leur crĂ©ativitĂ©, prĂ©cision et persĂ©vĂ©rance. Sans oublier quâelles font la bontĂ© du monde dans lequel nous vivons : excellant ainsi dans lâart de rĂ©pandre le bonheur.
«Transparent & Happy Supply Chain»
Enfin et surtout, la collaboration reste indispensable Ă tout changement significatif et pĂ©renne. Ătant un acteur majeur dans lâindustrie de la sous-traitance horlogĂšre & joailliĂšre, Niru a conscience de son devoir de responsabiliser et sensibiliser lâensemble de la supply chain. « Nous avons le privilĂšge de faire partie dâune chaĂźne dâapprovisionnement qui cĂ©lĂšbre le bonheur dans la vie des gens. Il est de notre responsabilitĂ© de veiller Ă une transparent & happy supply chain, garantissant la traçabilitĂ© des matĂ©riaux, des pratiques de fabrication Ă©thiques et un impact positif sur les communautĂ©s et la planĂšte. Nous remercions nos clients pour leur soutien qui nous permet de rĂ©pandre le bonheur au quotidien.» Keren Benjo - COO du Groupe Niru.
Le Groupe Niru est lâun des principaux fournisseurs de lâindustrie du luxe horlogĂšre et joaillĂšre en Europe. Il assure un service complet pour les marques et Maisons, grĂące Ă son intĂ©gration verticale assurant une traçabilitĂ© totaleâ: taille de diamants et pierres de couleur, bureau dâĂ©tude, atelier dâusinage CNC de composants horlogers, atelier de joaillerie, sertissage, terminaison et assemblage.

Améliorer la relation de travail entre entreprise et employés
social prend de plus en plus dâimportance il est vrai. Il sâanalyse au regard de valeurs universelles comme les droits humains, le droit du travail, la santĂ© et la sĂ©curitĂ©. Il impacte fortement les collaborateurs, Ă©volue en fonction des lĂ©gislations et va jusquâĂ influencer la finance et les investisseurs qui gravitent autour de lâentreprise.
Aujourdâhui la reprĂ©sentation des femmes au sein de lâentreprise, la diversitĂ© des genres, lâinvaliditĂ© ou le handicap sont rĂ©guliĂšrement traitĂ©s par les mĂ©dias. En revanche, la pyramide des Ăąges reste un sujet peu dĂ©battu et timidement pris en compte.
les faits, les minoritĂ©s sont mieux intĂ©grĂ©es et les employĂ©s traitĂ©s avec plus dâĂ©gards. DĂ©jĂ le CV amĂ©ricain ne mentionne ni Ă©tat civil, ni Ăąge, ni nationalitĂ© ni adresse. En Europe, lâĂąge demeure toutefois un Ă©cueil. Les quotas seront peut-ĂȘtre nĂ©cessaires Ă lâavenir pour plus dâĂ©galitĂ© entre jeunes et plus ĂągĂ©s.
Le critĂšre social est sans conteste le plus difficile Ă mettre en place puisquâil concerne lâhumain et sa complexitĂ© culturelle.
OĂč en sont les entreprises suisses quant au pilier social ?

Le critĂšre social de la RSE (ResponsabilitĂ© Sociale de lâEntreprise) est difficile Ă mettre en place, comme lâobservent Martine Gauderon Alec et Marc-Antoine Glauser du cabinet de recrutement Alec Allan & AssociĂ©s. Dans cette interview, ils nous expliquent comment les entreprises peuvent en faire une prioritĂ©.

Martine Gauderon Alec et MarcAntoine Glauser, Ă quoi correspond le critĂšre social de la RSEâ?

Lorsque lâon Ă©voque la RSE, on sâintĂ©resse gĂ©nĂ©ralement Ă trois critĂšres dâanalyse : lâenvironnement, le social et la gouvernance (ESG). Le critĂšre






Quelles mesures mettre en place pour améliorer le critÚre social ?
Lâentreprise doit invariablement appliquer les lois, dĂ©finir une charte Ă©thique, des valeurs et un rĂšglement interne sur lesquels repose sa responsabilitĂ© sociale. Le management doit impĂ©rativement prendre les mesures quâimpose le pilier social. LâemployĂ© demande des amĂ©liorations mais in fine câest la direction qui dĂ©cide de la stratĂ©gie sociale.
Les mĂ©dias relaient les tendances du moment et favorisent une meilleure prise de conscience des enjeux liĂ©s au pilier social devenu indispensable au bon fonctionnement de lâentreprise. Dans
La Suisse est plutĂŽt bon Ă©lĂšve en la matiĂšre. Les entreprises agissent. Plus aucune transaction contractuelle ni aucun contrat dâinvestissement nâomet les exigences du pilier social. Mais comment vĂ©rifier si les mesures dĂ©cidĂ©es sont vraiment appliquĂ©es ? Cela prend du temps, mais les progrĂšs sont lĂ . Par exemple, Ă la suite de la pandĂ©mie de la Covid-19, les entreprises proposent dĂ©sormais presque systĂ©matiquement des engagements avec un ou deux jours de home office par semaine. En tant que recruteurs, nous observons quâune entreprise qui considĂšre ses employĂ©s et qui offre de la souplesse est plus attractive pour les jeunes talents.
Interview LĂ©a StockyNOUS VOUS AIDONS Ă RELEVER CE DĂFIâ!
Pour plus dâinformation sur la facilitation, scannez le QR code ou rendez-vous sur www.teamway.ch

Mettre en Ćuvre une RSE EFFICACE ET DURABLE , câest engager les collaborateurs dans une rĂ©flexion participative.
«âLa durabilitĂ© nĂ©cessite une transformation complĂšte des modĂšles dâaffairesâ»
marques avec les enjeux sociaux et environnementaux, celui liĂ© Ă la compliance rĂ©glementaire de plus en plus exigeante sur la transparence et le reporting extra-financier, et enfin les risques liĂ©s Ă de potentielles ruptures de la chaĂźne dâapprovisionnement dans les rĂ©gions miniĂšres oĂč les consĂ©quences du changement climatique sont dĂ©jĂ visibles.
dâentreprise bien ancrĂ©es. Les marques ont une responsabilitĂ© sociale, sociĂ©tale et environnementale depuis les sites dâextraction miniĂšre dâoĂč elles sâapprovisionnent jusquâaux clients. Le secteur a de plus un devoir dâexemplaritĂ© car lâindustrie dispose des moyens pour financer sa transition avec des marques Ă fort positionnement et des marges confortables.
Anne-Sophie VerquÚre, Stratégiste senior chez Quantis, nous parle des enjeux, risques et défis du secteur de la Haute Horlogerie en matiÚre de durabilité.

Anne-Sophie VerquĂšre, quels sont les principaux enjeux et risques de lâindustrie de la Haute Horlogerie en matiĂšre de durabilitĂ©â?
Les principaux enjeux du changement climatique pour lâindustrie de la Haute Horlogerie sont liĂ©s aux matĂ©riaux utilisĂ©s pour la confection des piĂšces tels que lâargent ou lâor mais aussi les pierres prĂ©cieuses ainsi quâĂ leurs conditions dâextraction. Lâexploitation des mines est aussi trĂšs Ă©nergivore et les mĂ©thodes actuelles ont des consĂ©quences sur les sols, lâeau ou encore la biodiversitĂ©. Il y a donc trois principaux risques : le risque rĂ©putationnel liĂ© Ă de possibles scandales mettant en lien les

Lorsque vous travaillez avec lâindustrie de la Haute Horlogerie sur le dĂ©veloppement durable, quels sont les plus grands dĂ©fis que vous rencontrezâ?
Le secteur est trÚs traditionnel mais rattrape graduellement son retard. Depuis peu, il y a une prise de conscience et les grands acteurs de la Haute Horlogerie ont lancé plusieurs initiatives pour accélérer leurs engagements comme le Watch & Jewellery Initiative 2030. Le principal défi reste la sensibilisation de tous les acteurs de la filiÚre, leur niveau de compréhension des enjeux et des potentiels risques à moyen terme.
Quel(s) type dâinitiative(s) prennent les prĂ©curseursâ?
La durabilitĂ© nĂ©cĂ©ssite une transformation complĂšte des modĂšles dâaffaires et bouscule les cultures
Aujourdâhui, sur quels sujets voyez-vous les opportunitĂ©s de collaboration dans le secteurâ?
Les enjeux de transparence sont critiques pour le secteur et câest dans le partage dâinformations que les avancĂ©es pourraient ĂȘtre les plus importantes. Le changement climatique est un dĂ©fi collectif par nature et aucune entreprise ne pourra trouver des solutions seule.

Quelques clĂ©s pour amĂ©liorer simplement la santĂ© au travailâ: Agir sur les conditions de travail
La santĂ© au travail est un enjeu crucial pour les entreprises. Des employĂ©s en bonne santĂ© sont plus productifs, engagĂ©s et satisfaits. Pour favoriser un environnement de travail sain, il est essentiel dâagir sur les conditions de travail. Voici quelques clĂ©s simples pour amĂ©liorer la santĂ© au travail, offrant ainsi un avantage concurrentiel aux entreprises qui les adoptent.
Ce sont les conditions de travail et non le travail lui-mĂȘme qui portent atteinte Ă la santĂ©. Or les organisations du travail ont dĂ» changer pour sâadapter Ă la mondialisation, la relation au travail sâest transformĂ©e. Les personnes qui travaillent dĂ©plorent lâintensification du travail, la compression du temps, le flux tendu, les injonctions paradoxales, la prise de dĂ©cision par des responsables qui mĂ©connaissent le travail rĂ©el, la qualitĂ© empĂȘchĂ©e, etc. LâincomprĂ©hension par rapport aux objectifs, Ă la finalitĂ© du travail Ă effectuer, conduit Ă la perte de sens du travail effectuĂ©.
Certains collaborateurs qui ont ainsi perdu certains repĂšres, expriment alors une souffrance physique (troubles musculosquelettiques) ou psychique (anxiĂ©tĂ©, stress, burn-out), sâarrĂȘtent temporairement de travailler pour se soigner ou mettre Ă distance le travail pour se prĂ©server. Certaines amĂ©liorations simples des conditions de travail sont trĂšs bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© : ergonomie au poste de travail, amĂ©nagement des horaires
de travail, flexibilitĂ© dans les organisations, autonomie, maĂźtrise des risques psychosociaux, etc. Des actions collectives ou individuelles et des suivis mĂ©dicaux adaptĂ©s aux contraintes professionnelles sâavĂšrent aujourdâhui incontournables afin de prĂ©server la santĂ© de chacun, dâamĂ©liorer le plaisir au travail, de diminuer lâabsentĂ©isme et donc dâamĂ©liorer la productivitĂ© de lâentreprise.

Les 5 points à améliorer

Notre Ă©quipe pluridisciplinaire se compose de mĂ©decins du travail FMH, dâinfirmiers, de psychologues, dâergonomes, de chargĂ©s de sĂ©curitĂ©, de care managers, de mĂ©diateurs, de tous les experts en santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail : les compĂ©tences sont associĂ©es pour amĂ©liorer les conditions de travail par des actions trĂšs concrĂštes.


Ensemble pour une aide directe aux plus vulnérables dans les pays les plus pauvres du monde
Handicap International est lâONG de rĂ©fĂ©rence dans le domaine de lâassistance globale aux personnes en situation de handicap dans le secteur humanitaire. Organisation mondiale de plus de 4800 personnes, elle opĂšre dans 60 pays depuis plus de 40 ans.

Prix Nobel de la paix.
Pour participer, votre contact privilĂ©giĂ©ââ:
Damien Garmier, Responsable du pĂŽle philanthropie, entreprises et fondations.
+ 41 (0)78Â 893 21 00 d.garmier@hi.org
Avenue de la Paix 11 1202 GenĂšve
LâabsentĂ©isme au travailâ: comment le combattreâ?
Le saviez-vousâ? AprĂšs trois mois dâabsence, les chances quâun collaborateur revienne travailler diminuent drastiquementâ! Alors comment prĂ©venir lâabsentĂ©isme au travail et garantir le bien-ĂȘtre des collaborateursâ?
Découvrez ici les bonnes pratiques afin de créer un environnement de travail sain et équilibré.
Au cours des derniĂšres dĂ©cennies, on remarque une prise de conscience croissante et gĂ©nĂ©rale des enjeux environnementaux et sociaux. Non seulement de la part des consommateurs et employĂ©s mais aussi de la part des entreprises. Celles-ci constatent de rĂ©els impactes lorsquâelles adoptent une approche proactive en matiĂšre de RSE (ResponsabilitĂ© Sociale des Entreprise). En effet, elles observent des avantages financiers durables, car elles renforcent leur rĂ©putation, rĂ©duisent les risques opĂ©rationnels et captent lâintĂ©rĂȘt des investisseurs responsables. La gestion de la santĂ© en entreprise (GSE), qui fait partie de la RSE, est donc un enjeu majeur pour favoriser le bien-ĂȘtre des salariĂ©s et garantir la performance des entreprises.
Comment mettre en place une stratĂ©gie GSE efficace ? En adoptant des mĂ©thodes axĂ©es sur le bien-ĂȘtre, les entreprises peuvent crĂ©er un environnement propice Ă la productivitĂ©, Ă la satisfaction des employĂ©s et Ă la rĂ©duction de lâabsentĂ©isme. Voici cinq bonnes pratiques Ă mettre en place :

Promouvoir une culture du bien-ĂȘtre
CrĂ©er une culture dâentreprise axĂ©e sur le bienĂȘtre et la santĂ© des employĂ©s. Pour cela, il faut encourager la communication ouverte, la collaboration, lâĂ©quilibre entre vie professionnelle et vie privĂ©e. Offrir des programmes de soutien tels que des sĂ©ances de coaching, des activitĂ©s de remise en forme, des initiatives de gestion du stress ou des ateliers sur la santĂ© mentale au travail sont tout autant de mesures pouvant ĂȘtre mise en place.
Favoriser un environnement de travail sain
Les entreprises doivent sâassurer que les employĂ©s disposent dâun environnement de travail sĂ»r, ergonomique et sain. Des initiatives telles que lâamĂ©nagement dâespaces de dĂ©tente, lâinvestissement dans des Ă©quipements appropriĂ©s, des propositions de formations sur la santĂ© et la sĂ©curitĂ© ou la promotion de pauses rĂ©guliĂšres peuvent contribuer Ă amĂ©liorer le bien-ĂȘtre des employĂ©s.
Encourager lâĂ©quilibre travail-vie personnelle
LâĂ©quilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est crucial pour prĂ©server la santĂ© et le bien-ĂȘtre des salariĂ©s. Les entreprises peuvent offrir des horaires flexibles, du tĂ©lĂ©travail ou des politiques de congĂ©s permettant aux employĂ©s de concilier au mieux leurs obligations professionnelles et personnelles. Il est Ă©galement possible de fournir des informations sur la santĂ© physique et mentale pour encourager la prise de conscience et lâadoption de comportements prĂ©ventifs.
Offrir des avantages sociaux et de santĂ© Proposer des avantages sociaux complets, tels quâune couverture dâassurance maladie, une durĂ©e de congĂ© parental supĂ©rieur Ă celui fixĂ© par la loi et des programmes dâaide aux employĂ©s contribuent Ă la prospĂ©ritĂ© de ceux-ci. On peut aussi les encourager Ă prendre soin de leur santĂ© en leur fournissant un accĂšs Ă des soins de santĂ© abordables, Ă des conseils professionnels et Ă des ressources de soutien en cas de besoin.
Promouvoir le développement professionnel
LâĂ©panouissement professionnel est liĂ© au bien-ĂȘtre des salariĂ©s. Les entreprises peuvent proposer des opportunitĂ©s de formation et de dĂ©veloppement, ainsi que des perspectives de carriĂšre claires, pour permettre aux employĂ©s de se sentir valorisĂ©s et de progresser dans leur parcours professionnel.
Appliquer ces diffĂ©rentes mesures constitue un premier pas vers une stratĂ©gie GSE efficace. Outre ces pratiques, les entreprises peuvent se doter dâun outil digital pour les aider. En tant que spĂ©cialiste dans la gestion des absences et des sinistres, Trianon propose une solution innovante : une plateforme digitale qui facilite la prĂ©vention et la gestion des absences au travail. GrĂące Ă cette plateforme, les entreprises peuvent avoir une vue dâensemble sur les absences planifiĂ©es, non planifiĂ©es et les heures supplĂ©mentaires de leurs employĂ©s.
Cet outil intuitif est Ă©galement disponible pour les collaborateurs afin quâils puissent enregistrer eux-mĂȘmes leurs absences. Ils peuvent y dĂ©poser et tĂ©lĂ©charger tous les
documents relatifs. Notre équipe de professionnels se charge ensuite de la communication entre les assurances et les médecins.
Sur la base des donnĂ©es reçues, des rapports dĂ©taillĂ©s sont Ă©tablis pour les RH. Les domaines Ă risque sont ainsi identifiĂ©s plus tĂŽt et des mesures de prĂ©vention peuvent ĂȘtre prises. Cette solution digitale offre donc une approche proactive pour prĂ©venir les absences et faciliter leur gestion, contribuant de cette façon Ă la santĂ© et au bienĂȘtre des collaborateurs.
Pour plus dâinformations, contactez-nous !
info@trianon.ch
www.trianon.ch

021 796 00 40

Volontariat dâentreprise avec Caritas-Montagnards
Comment valoriser la responsabilitĂ© sociale de son entrepriseâ?
Il suffit dâembarquer ses Ă©quipes pour une journĂ©e de travail dans une ferme dâalpage.

JournĂ©e intense et remplie de partage que je ne peux que recommanderâ.
â Christophe Brun, Responsable RĂ©gion Romandie, Banque Cler
expĂ©rience unique dans un dĂ©cor de rĂȘve alliant engagement social et renforcement dâĂ©quipe.
Caritas-Montagnards conçoit un engagement dâentreprise adaptĂ© aux besoins de chacun en Suisse romande ou dans dâautres rĂ©gions. Lâassociation explore dâautres formes de partenariats ou dâautres thĂ©matiques. Avec Caritas Suisse, il est en effet possible dâamĂ©liorer la vie de nombreuses personnes en Suisse et dans une vingtaine de pays Ă lâĂ©tranger, dans les domaines de lâalimentation, du parrainage dâenfants, de lâintĂ©gration sociale et culturelle, de lâĂ©ducation, de la crĂ©ation de revenus ou de lâaide humanitaire.
Avec Caritas-Montagnards, il est possible de mobiliser ses collaborateurs pour une journĂ©e solidaire sur un alpage, soutenant ainsi une famille paysanne de montagne. Ensemble, ils nettoient les prĂ©s, arrachent les mauvaises herbes ou posent des clĂŽtures, des tĂąches physiques qui les sortent de leur environnement habituel et les amĂšnent Ă tisser de nouveaux liens avec leurs collĂšgues. En soutenant une famille en difficultĂ©, ils dĂ©couvrent la rĂ©alitĂ© souvent mĂ©connue de lâagriculture de montagne, ses dĂ©fis et ses enjeux. Une

Caritas-Montagnards, un programme de Caritas Suisse, vient en aide aux paysans de montagne en difficulté en mettant à leur disposition des bénévoles dans les périodes de surcharge. Leur quotidien est difficile : les pentes abruptes ne permettent pas de recourir à des machines, la rentabilité et les revenus sont faibles, les moments de repos sont rares. Cependant, ils portent en eux la passion de leur métier et une volonté farouche de préserver une production artisanale.
Votre contact en Suisse romande
Sandra Papi
Route du Grand-Lancy 6
1227 Les Acacias
Tél. 022 827 85 41
spapi@caritas.ch
www.caritas.ch
www.montagnards.ch


Ătre un acteur majeur de la construction en Suisse romande
Depuis les dĂ©buts du Groupe JPF, son Ă©volution et sa croissance vont de pair avec des initiatives concrĂštes en termes de mesures sociales, dâĂ©conomie de moyens et de dĂ©veloppement durable. Lâincitation aux bons gestes sur le terrain est quotidienne et constitue une prĂ©occupation essentielle.
Le Groupe JPF, dont le siĂšge principal est Ă Bulle (FR), regroupe 18 entreprises actives dans le domaine de la construction partout en Suisse Romande. Ă travers ses activitĂ©s dans le gĂ©nie civil, la dĂ©molition, la construction en bois, lâextraction de matiĂšres premiĂšres ou en tant quâentreprise gĂ©nĂ©rale, JPF est un acteur majeur qui entend montrer lâexemple en termes de durabilitĂ©. La RSE est abordĂ©e Ă travers une politique de dĂ©veloppement durable forte. Un dĂ©partement commun travaille pour une stratĂ©gie Ă long terme et pour faire face aux obstacles pratiques rencontrĂ©s au quotidien.
Certification Ecoentreprise Excellence
LâexpĂ©rience accumulĂ©e sur des chantiers ambitieux et prĂ©curseurs en termes de dĂ©veloppement durable (comme la Maison de lâEnvironnement Ă Lausanne, Malley-Phare en cours Ă Prilly ou Blue Factory Ă Fribourg) permet au Groupe de mettre en place des procĂ©dures exemplaires. La protection de lâenvironnement prend progressivement une place importante sur les chantiers. Les bonnes pratiques du Groupe Ă ce sujet sont rĂ©compensĂ©es par la certification Ecoentreprise Excellence, qui atteste de performances de trĂšs haut niveau dans les domaines du dĂ©veloppement durable et de la responsabilitĂ© sociale. Les entreprises du Groupe sont Ă©galement certifiĂ©es ISO 9001 et 14001, sâengageant ainsi au respect des normes environnementales, ainsi que ISO 45001, qui se rapporte Ă la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleurs. Ă travers les diffĂ©rents audits nĂ©cessaires au maintien de ces certifications, les besoins du terrain et lâefficacitĂ© des mesures en vigueur sont continuellement rĂ©examinĂ©s.
Mesures dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique
Des Ă©conomies de carburant sont Ă©galement rĂ©alisĂ©es grĂące aux machines de chantier de derniĂšre gĂ©nĂ©ration et les huiles biodĂ©gradables sont privilĂ©giĂ©es. Dans le cadre dâune gestion interne responsable, le Groupe JPF sâemploie Ă faire des Ă©conomies dâĂ©nergie. Depuis 2011, des panneaux solaires
photovoltaĂŻques sont installĂ©s sur les toits des entreprises du Groupe. Au total, plus de 1500 MWh sont produits chaque annĂ©e. Une partie de cette production est utilisĂ©e directement sur les sites et le surplus est rĂ©injectĂ© dans le rĂ©seau. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les installations de chantier (Ă©clairage, base de vie) sont en permanence lâobjet de recherche et dâamĂ©liorations afin de diminuer les consommations. Les bĂątiments de JPF Immobilier les plus rĂ©cents, construits Ă Bulle, sont exemplaires en termes dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, satisfaisant aux exigences du Certificat EnergĂ©tique Cantonal des BĂątiments CECB A.

GraviĂšres
La production dâenrobĂ©s bitumineux, particuliĂšrement Ă©nergivore, a Ă©tĂ© optimisĂ©e Ă plusieurs reprises afin dâen amĂ©liorer le bilan CO2. Pourtant indispensables Ă lâapprovisionnement en matiĂšres premiĂšres, les graviĂšres sont rĂ©guliĂšrement confrontĂ©es Ă de vives problĂ©matiques soulevĂ©es par leurs opposants. Dans ce sens, JPF met tout en Ćuvre pour minimiser lâimpact des activitĂ©s dâexcavation, comme sur le site de Farvagny, oĂč lâeau utilisĂ©e pour le nettoyage des graviers est dĂ©cantĂ©e, purifiĂ©e et rĂ©utilisĂ©e en circuit fermĂ©e. Sur le mĂȘme site, un couloir Ă faune garantit un passage sĂ©curisĂ© aux animaux et un suivi des espĂšces vivant Ă proximitĂ© du site est rĂ©alisĂ© en collaboration avec des spĂ©cialistes. Afin de limiter les dĂ©sagrĂ©ments liĂ©s au trafic des poids lourds, les principales graviĂšres sont Ă©quipĂ©es de systĂšmes de convoyages modernes pour transporter les graviers.
Utilisation des ressources
Au-delĂ des matĂ©riaux dâexcavation, une utilisation responsable des ressources est adoptĂ©e dans tous les secteurs. SpĂ©cialisĂ©e dans les constructions en bois, JPF-Ducret et Batipro utilisent par exemple du bois certifiĂ© FSC et Bois Suisse dans de nombreuses constructions, des labels qui garantissent une gestion optimale et durable des forĂȘts. Toutes les entreprises du Groupe ont Ă©galement la possibilitĂ© de vendre et acheter les
surplus de diffĂ©rents matĂ©riaux de construction Ă travers une plateforme dâĂ©change interne.
Mesures sociales
En tant quâentreprise formatrice, le Groupe JPF instruit en moyenne 40 apprentis dans six mĂ©tiers diffĂ©rents. En soutenant la formation duale, lâentreprise assure la relĂšve des employĂ©s qualifiĂ©s, transmet son savoir-faire, dĂ©livre un passeport pour lâinsertion professionnelle et permet lâaccĂšs Ă des formations supĂ©rieures. Les entreprises du Groupe JPF veillent Ă la santĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© des collaborateurs par de nombreuses actions de sensibilisation et de formation. Le bien-ĂȘtre des employĂ©s et lâĂ©quilibre entre vie professionnelle et vie privĂ©e sont des prĂ©occupations du Groupe, qui propose notamment la possibilitĂ© de travailler Ă temps partiel et organise plusieurs Ă©vĂšnements pour les collaborateurs et leur famille.
Joanne Vaucher est ingĂ©nieure en matĂ©riaux et environnement, diplĂŽmĂ©e de lâĂcole polytechnique fĂ©dĂ©rale de Lausanne. Elle exerce aujourdâhui ses compĂ©tences en tant que cheffe de projet en dĂ©veloppement durable au sein du Groupe JPF.
www.jpf.ch

Pour que les paroles soient suivies dâactes
Une entreprise doit pouvoir mesurer et prouver quâelle agit de maniĂšre durable et donc socialement responsable.
niveau de la planification, de la mise en Ćuvre mais aussi de la visualisation et communication.
Pour que les paroles soient suivies dâactes. Pour un entrepreneuriat durable. Pour un avenir digne dâĂȘtre vĂ©cu. Telle est la mission de la SQS.
Plus dâinformations surâ: sqs.ch/fr

La production de crĂ©dibilitĂ© est lâactivitĂ© principale de lâAssociation Suisse pour SystĂšmes de QualitĂ© et de Management (SQS) - depuis dĂ©jĂ 40 ans. Elle Ă©value et certifie les systĂšmes de management, les produits, les processus et les services. Elle est leader sur le marchĂ© suisse dans ce secteur et pionniĂšre au niveau international. Créée en 1983 sous lâimpulsion des autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales et dâorganisations professionnelles, elle a pour but de renforcer la confiance entre les entreprises et de faciliter leur collaboration.

La SQS se considĂšre depuis toujours comme une organisation qui met en Ćuvre et renforce lâesprit dâentreprise en faveur dâun dĂ©veloppement durable. Elle renforce la performance de ses clients dans le domaine Ă©conomique en les aidant Ă mettre en place et Ă dĂ©velopper des systĂšmes de gestion de la qualitĂ©. La norme dĂ©terminante Ă cet Ă©gard est lâISO 9001:2015. En plus, la SQS aide les entreprises Ă assumer leur responsabilitĂ© Ă©cologique en les accompagnant dans la mise en place et lâexploitation de
systĂšmes de gestion de lâenvironnement ou de lâĂ©nergie (ISO 14001:2015 ou ISO 50001:2018). Par ailleurs, les clients de la SQS peuvent Ă©galement prouver et communiquer de maniĂšre crĂ©dible leur responsabilitĂ© sociale lorsquâils se font certifier selon la norme ISO 45001:2018 relative Ă la santĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© au travail.
Dans une Ă©tape ultĂ©rieure, la SQS aide Ă intĂ©grer ces trois normes et Ă©ventuellement dâautres. Les systĂšmes de gestion intĂ©grĂ©s sont un instrument efficace pour une gestion dâentreprise durable. Finalement, dans la perspective de la Triple Bottom Line, la SQS a participĂ© Ă lâĂ©laboration de nouveaux outils et standards.
Lâoutil esg2go a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© avec des PME pour des PME. Il permet dâune maniĂšre simple dâĂ©valuer, de se comparer en faisant du benchmarking et de rendre compte de la durabilitĂ© dâune entreprise. Circular Globe est une ligne directrice ainsi quâun modĂšle dâĂ©valuation et sert de guide conceptionnel pour progresser vers lâĂ©conomie circulaire au


« Les rouages de la normalité »
Les normes et standards aident les entreprises et organisations Ă rĂ©pondre, de façon fiable, aux attentes Ă©levĂ©es. Ils renforcent ainsi la confiance que nous avons dans une normalitĂ© qui se caractĂ©rise par la qualitĂ©, la sĂ©curitĂ© et le confort. La SQS profite de ses 40 ans dâexistence pour publier aux Ă©ditions NZZ Libro le premier livre (en forme digitale) qui donne un aperçu des systĂšmes de normes et de standards en Suisse.
lâentreprise Ă aller plus loin que de satisfaire un minima exigĂ© par une rĂšgle ou une loi.
Quel est votre ancrage en Suisse romandeâ?
obtenons une légitimité et une crédibilité sur le marché et nous donnons de la crédibilité à nos clients car nous sommes habilités dans nos activités à décerner des certificats reconnus juridiquement à des organisations principalement suisses.

Patrick Rossi, comment soutenez-vous les PMEâ?
Nous accompagnons les PME afin quâelles Ă©voluent et soient reconnues. Avec 2000 sites en Suisse romande et plus de 6000 clients, nous connaissons les tendances actuelles et futures. Les presque 500 personnes au sein de la SQS sont des spĂ©cialistes de tous les secteurs et parlent la mĂȘme langue que les PME. Notre rĂŽle est de pousser
La SQS est bien implantĂ©e en Suisse, avec les petites PME suisses (moins de 50 employĂ©s) qui constituent environ 70 % de notre clientĂšle. Cette proximitĂ© nous permet de bien leur expliquer comment le systĂšme dâaccrĂ©ditation fonctionne.


Pourquoi lâaccrĂ©ditation est-elle importanteâ?
Nous sommes inscrits auprĂšs du service dâaccrĂ©ditation suisse SAS qui a pour mission de sâassurer quâun organisme respecte les rĂšgles de qualification, de durĂ©e ou encore de suivi des dossiers afin quâil puisse dĂ©livrer un certificat crĂ©dible. Nous
Vous soulignez la crĂ©dibilitĂ© et lâaccĂšs aux marchĂ©s qui permettent les certificats de la SQS. Quelle en est la portĂ©e gĂ©ographiqueâ?
Le SAS est Ă©galement reconnu au niveau europĂ©en et nos certificats sont reconnus au niveau mondial par les autres organismes. Nous avons une structure qui garantit la valeur que donne le certificat que nous dĂ©livrons, tant dâun point de vue juridique que du travail qui a Ă©tĂ© fait.
WEALTH MANAGEMENT
ENTREPRENEUR & FAMILY OFFICE SERVICES
CORPORATE FINANCE
ASSET SERVICES
ASSET MANAGEMENT

La finance responsable se distingue de la finance traditionnelle en prenant en compte les facteurs sociĂ©taux et environnementaux qui impactent la performance des produits financiers. Marie-Laure Schaufelberger, en charge de la durabilitĂ© chez Pictet et prĂ©sidente de Sustainable Finance Geneva, explique pourquoi cette finance durable est aujourdâhui indispensable.
Marie-Laure Schaufelberger, pourquoi les acteurs de la finance durable devraient-ils collaborer avec les entreprises afin de renforcer la stratégie RSE (responsabilité sociale et environnementale) de ces derniÚres ?

On se rend compte aujourdâhui que si la stratĂ©gie financiĂšre des entreprises nâintĂšgre pas des facteurs environnementaux et sociĂ©taux, le capital nâest pas dĂ©ployĂ© de façon efficiente sur le long terme. Le risque est que, si lâon ne rĂ©flĂ©chit pas aujourdâhui aux changements qui pourront survenir dans dix ans, des
milliards soient dépensés dans des infrastructures qui ne sont pas adaptées aux besoins et à la réalité à venir.
Est-ce que les mesures prises par ces entreprises leur permettent dâamĂ©liorer leur bilan financier ?
Une meilleure anticipation des risques, ainsi quâune adaptation adĂ©quate aux changements environnementaux et sociĂ©taux, permet souvent dâamĂ©liorer le bilan financier sur le long terme. Une telle approche permet aux entreprises dâĂȘtre moins touchĂ©es par des controverses majeures et de conserver leur valeur sur le long terme.
Ce qui sâapplique aux entreprises sâapplique Ă©galement aux Ătats. Il est important pour ceux-ci de renforcer leur rĂ©silience face aux Ă©vĂšnements climatiques extrĂȘmes, dâamĂ©liorer leur indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, ainsi que de travailler Ă la paix sociale. Ces transformations prennent gĂ©nĂ©ralement des dĂ©cennies mais peuvent aussi ĂȘtre rapides comme avec le Vietnam, qui est passĂ© de 196Ăšme Ă huitiĂšme mondial en termes de capacitĂ© solaire grĂące Ă une politique gouvernementale forte.


ConcrĂštement, quelles mesures peuvent ĂȘtre mises en place ?

Aucune entreprise nâaura la mĂȘme trajectoire, et donc ne devra prendre les mĂȘmes mesures. Il faut surtout se demander quels sont les facteurs matĂ©riels liĂ©s Ă son activitĂ©. Cette approche permet dâidentifier les risques Ă court, moyen et long terme, tels que, par exemple, les nouvelles taxes environnementales ou la rarĂ©faction dâune ressource nĂ©cessaire.
Compte tenu des chiffres plutĂŽt alarmants sur la cadence du changement climatique ou la perte de la biodiversitĂ©, avez-vous encore lâespoir que la situation puisse sâamĂ©liorer ?
Il est important de comprendre que tous ces efforts doivent ĂȘtre poursuivis afin de sauver lâespĂšce humaine et de garantir un cadre de vie agrĂ©able pour tous. En effet, notre planĂšte sera toujours lĂ et la capacitĂ© dâadaptation de la faune et la flore nâest plus Ă prouver.

Quant aux systĂšmes Ă©conomiques, je suis persuadĂ©e quâil est possible de les adapter afin de dissocier lâamĂ©lioration de la qualitĂ© de vie de lâutilisation intensive des ressources naturelles. Il sâagit ici dâune opportunitĂ© pour lâĂ©conomie de se transformer.
Interview LĂ©a Stocky« LâĂ©rosion de la nature est lâĂ©rosion de notre Ă©conomie »Marie-Laure Schaufelberger, en charge de la durabilitĂ© chez Pictet et prĂ©sidente de Sustainable Finance Geneva
« Construire ensemble, avec nos clients, un avenir meilleur et durable, en apportant des solutions financiĂšres responsables et innovantes », telle est la raison dâĂȘtre de SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale. Le Groupe sâengage depuis plus de 20 ans en faveur de la transition Ă©cologique. Deia Markova, Responsable du Financement du NĂ©goce de MatiĂšres PremiĂšres (Trade & Sustainable Commodity Finance) chez SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale Corporate & Investment Banking en Suisse, nous explique comment cet engagement se matĂ©rialise.
Deia MarkovaFinance

Société Générale Corporate & Investment
Banking Suisse
Société Générale est consciente de son rÎle de modÚle en tant que banque responsable. Quels sont les principaux axes de votre ambition en matiÚre de RSE ?
Le groupe SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale sâest engagĂ© Ă contribuer Ă la construction de modĂšles de dĂ©veloppement plus Ă©cologiques et plus inclusifs. Nous sommes convaincus que le dĂ©veloppement Ă©conomique ne se conçoit plus sans progrĂšs environnemental et social. Les quatre axes de notre ambition RSE sont interconnectĂ©s. Deux dâentre eux forment le cadre de la banque responsable : la culture de la responsabilitĂ© et ĂȘtre un employeur responsable. Les deux autres axes constituent les moteurs des transformations positives de lâaction du Groupe en tant que banque responsable : lâaccompagnement de la transition Ă©cologique et le dĂ©veloppement des territoires.
Parmi les engagements RSE de notre Groupe : 300 milliards dâeuros consacrĂ©s Ă lâaccompagnement de la finance durable entre 2022 et 2025, le retrait de lâindustrie du charbon programmĂ© dâici 2030 dans les pays de lâUnion europĂ©enne et de lâOCDE, et dâici 2040 dans le reste du monde.
Ces engagements ont Ă©tĂ© soulignĂ©s par le titre de « Meilleure banque dâinvestissement pour le financement durable », dĂ©cernĂ© Ă SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale en 2023 par Global Finance.
Quel rÎle une banque peut-elle jouer dans la réduction des émissions de CO2 de ses clients ?
Les banques ont un rĂŽle majeur Ă jouer puisquâelles font partie des partenaires privilĂ©giĂ©s de nombreux acteurs impliquĂ©s dans les chaĂźnes de valeur. En aidant leurs clients Ă calculer leur empreinte
carbone, les banques sont en mesure de les accompagner dans sa rĂ©duction. SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale mobilise ainsi des technologies innovantes et dĂ©veloppe des solutions durables sur tous types de produits et classes dâactifs, plaçant ainsi la transition Ă©cologique au cĆur de ses activitĂ©s.

Lâengagement ESG dâune entreprise se manifeste dans toute sa chaĂźne de valeur. Comment cela se concrĂ©tiset-il au sein de SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale ? Nos engagements vis-Ă -vis de la transition Ă©cologique sont dĂ©clinĂ©s dans toutes nos offres et services, mais aussi intĂ©grĂ©s Ă tous les niveaux de notre organisation.

Notre gouvernance est fortement impliquée grùce à un rattachement direct de la Direction du développement durable à la Direction générale du Groupe. Nous accordons également une importance significative à la formation des collaborateurs sur les sujets ESG avec un investissement significatif dans des programmes dédiés. Enfin, le Groupe est engagé sur une cible de réduction de sa propre empreinte carbone, à -50 % entre 2019 et 2030.
Cela sera rendu possible en agissant notamment sur lâĂ©nergie requise pour le fonctionnement de ses locaux et de ses systĂšmes informatiques, ainsi quâen limitant les dĂ©placements aĂ©riens de ses collaborateurs et en rationalisant son parc automobile.
Cette stratégie a pour but de limiter nos propres impacts environnementaux et sociaux et de favoriser les transactions et les clients qui ont un impact positif en matiÚre de développement durable.
Vous travaillez en partenariat avec CarbonChain. De quoi sâagit-il ?
Il me tient Ă cĆur dâaider nos clients Ă aller plus loin dans leur dĂ©marche responsable. Pour ce faire, nous avons notamment initiĂ© un programme avec CarbonChain, un fournisseur de solutions de pointe pour la comptabilisation des Ă©missions de CO2 des chaĂźnes dâapprovisionnement en matiĂšres premiĂšres.
GrĂące Ă la mise en Ćuvre de technologies de big data, lâoutil CarbonChain permet de mesurer les Ă©missions aux diffĂ©rentes Ă©tapes de la supply chain grĂące Ă une cartographie prĂ©cise de la chaĂźne dâapprovisionnement. La plateforme fournit des donnĂ©es sur les Ă©missions, des Ă©valuations de la performance Ă©cologique de chaque transaction par rapport Ă des valeurs de rĂ©fĂ©rence du secteur, et des rapports dĂ©taillĂ©s.
Sur la base des rĂ©sultats obtenus, des indicateurs clĂ©s de performance Ă©laborĂ©s en amont sont attribuĂ©s Ă chaque transaction en fonction de sa performance par rapport aux rĂ©fĂ©rences du secteur pour la matiĂšre premiĂšre concernĂ©e. Pour faire Ă©voluer ces indicateurs dans le bon sens, les clients doivent augmenter la proportion de transactions ayant obtenu une Ă©valuation positive dans lâensemble de leur portefeuille commercial ainsi que pour les transactions financĂ©es par SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale.
La plate-forme CarbonChain propose Ă©galement une Ă©valuation du portefeuille de fournisseurs des utilisateurs, leur permettant ainsi de sĂ©lectionner ceux qui sont les plus alignĂ©s avec leurs objectifs en matiĂšre dâESG.
Quels sont les objectifs de Société Générale en matiÚre de développement durable, établis à la suite de ce partenariat ?
Lâobjectif initial Ă©tait de comprendre lâĂ©tat actuel des chaĂźnes dâapprovisionnement, en utilisant les Ă©lĂ©ments disponibles et en les adaptant aux besoins de notre activitĂ© pour en faire un outil fiable, capable de mesurer de maniĂšre prĂ©cise les Ă©missions de CO2 de nos clients.
Aujourdâhui, grĂące Ă ce partenariat, notre ambition est de proposer Ă nos clients un modĂšle prĂ©dictif qui leur permette de prĂ©voir leur empreinte carbone. Ils pourront ainsi agir de maniĂšre prĂ©ventive et tendre vers leurs objectifs de durabilitĂ©.
Accompagner la transition écologique des clients du secteur bancaireImage iStockphoto/Fahroni
Le bon cap pour 2050
Une Suisse neutre en carbone Ă lâhorizon 2050 est sortie des urnes le 18 juin dernier. LâAgence de lâĂ©nergie pour lâĂ©conomie (AEnEC) est prĂȘte Ă accompagner les entreprises dans cette dĂ©marche avec son «âPlan DĂ©carbonationâ», lancĂ© Ă lâoccasion de son 20Ăšme anniversaire, en 2021.
NĂ©e en 2001 dans le sillage des engagements signĂ©s Ă Kyoto par la Suisse pour le CO2 et lâĂ©nergie, lâAEnEC et sa centaine de conseillers et conseillĂšres accompagnent aujourdâhui plus de 4300 entreprises suisses qui Ćuvrent Ă amĂ©liorer lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de leurs installations et Ă rĂ©duire leurs Ă©missions de CO2
Le « Plan DĂ©carbonation » de lâAEnEC, initiĂ© en 2021, est la suite naturelle Ă deux dĂ©cennies marquĂ©es de rĂ©sultats au-delĂ des attentes. Ce plan donne une visibilitĂ© Ă moyen et long terme pour les actions et investissements nĂ©cessaires pour atteindre la neutralitĂ© carbone de sites de production, notamment pour les entreprises engagĂ©es dans le cadre de lâinitiative Science BasedTargets (SBTi). LâAEnEC apporte son expertise dans la collecte et la prĂ©sentation des donnĂ©es pour les Scopes 1 et 2, ainsi que ses partenariats pour le Scope 3. Et Ă lâentreprise qui veut se lancer, lâAgence est Ă mĂȘme de proposer un plan dâactions sur mesure pour lâatteinte des objectifs grĂące Ă son catalogue rĂ©pertoriant plusieurs centaines de mesures possibles dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et de dĂ©carbonation.
Une somme dâexpĂ©riences de 20 ans
Les deux dĂ©cennies Ă©coulĂ©es ont permis Ă lâAEnEC et Ă ses entreprises participantes de constituer une formidable somme dâexpĂ©riences. Il y a certes des rĂ©cits « classiques », sur fond de rĂ©cupĂ©ration et recyclage de chaleur, dâabaissement de la tempĂ©rature de procĂ©dĂ©s, de changement dâĂ©clairage Ă large Ă©chelle, dâisolation amĂ©liorĂ©e, de mise hors tension dâĂ©quipements quand ils ne sont pas utiles⊠Mais aussi, lâAEnEC a pu voir naĂźtre dĂ©jĂ plusieurs inspirations dans le sens de son « Plan DĂ©carbonation ».
« Suite naturelle » peut sâentendre dans un sens trĂšs large : le tissu industriel suit une Ă©volution qui imite celle quâa suivi le monde vivant, maĂźtre en durabilitĂ©. Ă mesure des progrĂšs techniques et dans le contexte dâurgence Ă prĂ©server notre environnement, les entreprises optimisent leur « organes » - leurs machines - et se dotent de vĂ©ritables « systĂšmes nerveux » - ordinateurs de commande et de contrĂŽle, rĂ©seaux de capteurs⊠Elles se tournent vers des sources dâĂ©nergie renouvelables, pour certaines massivement : telle chocolaterie use aujourdâhui Ă 94 % dâĂ©nergies vertes
une autre: pour exemples en Argovie, une grande saline livre ses excĂ©dents de chaleur aux bassins dâun Ă©levage de crevettes, dans la campagne genevoise, une bulle Ă biogaz agricole chauffe et Ă©lectrifie des serres horticoles tout en laissant pour dĂ©chet un engrais bio et local inodore, ou encore dans le Jura bernois, le chauffage Ă distance au bois qui alimente la chocolaterie susdite livre les cendres rĂ©siduelles Ă une cimenterie - un ciment issu de roche brĂ»lĂ©e aux combustibles organiques renouvelables, sâil est mĂȘlĂ© de cendres, prĂ©sente un bilan carbone encore amĂ©liorĂ© tout en conservant une haute qualitĂ©...
Un facteur de compétitivité
Si des progrĂšs dans lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et la dĂ©carbonation peuvent passer par du bon sens sans gros investissements, investir dans ce sens sâavĂšre Ă terme profitable et constitue dĂšs Ă prĂ©sent un facteur de compĂ©titivitĂ©, a fortiori dans un contexte de coĂ»ts de lâĂ©nergie en forte hausse. Telle entreprise de thermolaquage ne le contredira pas, qui se procure dĂ©sormais la chaleur pour sa production et ses bĂątiments grĂące Ă un gros incinĂ©rateur oĂč sont consumĂ©s les effluents de son procĂ©dĂ© principal, tandis que 6000 m2 de toits photovoltaĂŻques lui assurent 2/3 de son Ă©lectricitĂ©. DĂšs 2013, son objectif affichĂ© Ă©tait de se libĂ©rer des coĂ»ts volatils de lâĂ©nergie pour maintenir ses marges sur des marchĂ©s europĂ©ens trĂšs concurrentiels. LâactualitĂ© lui a donnĂ© raison.
aux 2/3 locales, grĂące Ă un chauffage Ă distance au bois, Ă une installation de free cooling puisant Ă lâair jurassien et Ă du solaire photovoltaĂŻqueâŠ
Quant au recyclage des matĂ©riaux, Ă lâinstar de ce qui sâopĂšre dans les Ă©cosystĂšmes et que veut imiter lâĂ©conomie circulaire, ce qui est dĂ©chet pour une entreprise peut devenir ressource pour

Pour plus dâinformations: www.aenec.ch
https://enaw.ch/fr/angebot/ plan-decarbonation/
Si des progrĂšs dans lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et la dĂ©carbonation peuvent passer par du bon sens sans gros investissements, investir dans ce sens sâavĂšre Ă terme profitable et constitue dĂšs Ă prĂ©sent un facteur de compĂ©titivitĂ©.
Le capital humain en soutien de la performance
DâaprĂšs un sondage de PwC rĂ©alisĂ© en avril 2023, la satisfaction gĂ©nĂ©rale au travail en Suisse sâĂ©lĂšve Ă 56%. Un chiffre qui peut nettement ĂȘtre amĂ©liorĂ© en dĂ©veloppant une forte culture RH. Avec Ă la clĂ© pour les entreprises helvĂštes une meilleure rentabilitĂ©.

En 2015, les Nations-Unies ont adoptĂ© 17 objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD), lesquels se dĂ©clinent en 169 sous-objectifs. Ils constituent un appel Ă lâaction dâici 2030 pour mettre fin Ă la pauvretĂ© et protĂ©ger la planĂšte. Pendant la deuxiĂšme moitiĂ© des annĂ©es 2010, la signature de lâAccord de Paris a poussĂ© les acteurs privĂ©s Ă se concentrer sur les objectifs environnementaux, en particulier le 13Ăšme portant sur le climat. Pourtant, les ODD adressent aussi les dĂ©fis sociaux. 18% des 169 sous-objectifs des NationsUnies sont dâailleurs liĂ©s au Capital Humain.

La crise du Covid-19 a constituĂ© un catalyseur. Elle a mis en lumiĂšre de nombreuses problĂ©matiques sociales, telles que la santĂ© publique, les chaĂźnes dâapprovisionnement, lâemploi, les inĂ©galitĂ©s et la gestion des ressources humaines. Ce rééquilibrage entre les enjeux sociaux et environnementaux nous renvoie aux racines de la durabilitĂ© formalisĂ©e en 1987 dans le rapport Brundtland.

Au niveau micro-économique, une entreprise qui investit dans son capital humain verra une amélioration de sa productivité. Des formations réguliÚres
sont indispensables pour faire face Ă lâobsolescence des compĂ©tences. Investir dans le capital humain, câest aussi investir dans lâamĂ©lioration des conditions de travail et dans le bien-ĂȘtre des salariĂ©s. Cela se traduit par des niveaux dâengagement plus Ă©levĂ©s et dĂšs lors des performances Ă©conomiques supĂ©rieures. Un cercle vertueux est alors créé. Il favorisera la capacitĂ© dâadaptation et dâinnovation.
dâexemple, le professeur de finance Edmans a conclu en 2011 que, sur une pĂ©riode de 25 ans, les entreprises ayant les meilleures pratiques RH ont gĂ©nĂ©rĂ© un alpha moyen brut de +3,5% par an. La mise Ă jour de ces travaux par les chercheurs Boustanifar et Kang en 2021 est venue confirmer ces rĂ©sultats.
Une culture RH performante est un atout stratĂ©gique. Dans un pays oĂč 70% des patrons estiment que la pĂ©nurie de talents aura des consĂ©quences nĂ©gatives sur la rentabilitĂ© de leurs entreprises dans les dix prochaines annĂ©es, la capacitĂ© Ă attirer mais aussi Ă conserver les compĂ©tences est plus que jamais un enjeu majeur pour la Suisse.
Cette dynamique positive bĂ©nĂ©ficie Ă lâinvestisseur. Les entreprises se distinguant par la qualitĂ© de leurs pratiques « RH » ont tendance Ă offrir des rendements supĂ©rieurs Ă ceux de leurs pairs. Des recherches universitaires et des praticiens ont Ă©tabli une corrĂ©lation positive entre les bonnes pratiques de gestion du capital humain et la performance financiĂšre. Ă titre
Texte Jean-Philippe Desmartin, Directeur de lâĂ©quipe Investissement Responsable chez Edmond de Rothschild Asset Management.

Avec Oikocredit, vous investissez dans un placement financier qui a du sens.
Oikocredit est une coopĂ©rative pionniĂšre en matiĂšre dâinvestissement durable. Depuis plus de 45 ans, Oikocredit nance des organisations partenaires et des entreprises dans les Pays du Sud dans le but dâamĂ©liorer la vie des personnes Ă©conomiquement dĂ©favorisĂ©es.





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Favoriser lâĂ©ducation des enfants pour briser le cycle de la pauvretĂ©
« Dans un pays oĂč la moitiĂ© de la population est ĂągĂ©e de moins de 15 ans, il paraĂźt essentiel de garantir aux enfants une Ă©ducation qui contribue Ă lâamĂ©lioration des ressources humaines, condition indispensable du dĂ©veloppement. » Câest la mission que sâest donnĂ©e Isabelle Macheret. AprĂšs une formation bancaire, elle dĂ©cide, il y a 19 ans, de changer de vie pour se rĂ©orienter vers sa premiĂšre vocation, lâhumanitaire. En 2009, elle fonde lâassociation Au CĆur du Niger.
Isabelle Macheret, quelles actions menez-vous avec votre association ?
Lâassociation scolarise, Ă©duque, forme et encadre les enfants les plus dĂ©munis, qui sont les enfants orphelins, albinos et les filles-mĂšres de la rĂ©gion de Zinder au Niger. Nous accueillons aujourdâhui 320 enfants dans un Centre construit en 2012. En effet, si lâaide dâurgence est apprĂ©ciable, offrir aux enfants en perte de repĂšres un espoir dans lâavenir de façon durable me semble encore plus constructif.
ConcrĂštement, comment accompagnez-vous les enfants ?
Lâentourage de la famille se prĂ©sente au Centre avec des enfants orphelins. Avec lâĂ©quipe locale, nous menons une enquĂȘte en demandant une attestation de naissance et lâacte de dĂ©cĂšs des parents. Nous les accueillons et ils sont scolarisĂ©s directement. Le Centre compte dix
classes, une maternelle, deux dortoirs, deux rĂ©fectoires, une salle informatique, une infirmerie ; un vĂ©ritable petit village qui fonctionne avec des panneaux solaires, un forage dâeau, un Ă©levage de chĂšvres et un potager.
En quoi la formation scolaire et professionnelle est-elle un Ă©lĂ©ment essentiel de lâĂ©mancipation des jeunes femmes ?
Nous redonnons un cadre familial et sĂ©curisant aux enfants, afin dâĂ©viter notamment les mariages prĂ©coces des filles Ă 14 ou 15 ans. Les jeunes filles peuvent aussi acquĂ©rir un bagage suffisant pour sortir du cercle de la pauvretĂ©, dans un pays oĂč 70 Ă 80% de la population est analphabĂšte. Lâentourage manque souvent de moyens financiers et matĂ©riels pour prendre en charge les jeunes filles. En consĂ©quence, seulement 1,6% de filles atteint le niveau collĂšge.
Comment vos partenaires vous soutiennent-ils et en quoi leur soutien financier est-il indispensable pour la vie dâune association comme la vĂŽtre ?
Les donateurs sont principalement des parrains et des marraines des enfants du Centre. Ils reçoivent des photos, des dessins, des lettres ou encore les résultats scolaires. Ils peuvent à leur tour envoyer des présents aux enfants. Des clubs de soutien et des donateurs individuels nous aident également. Nous organisons des manifestations pour vendre les produits que nous fabriquons au Centre.

Jâai lâespoir de pouvoir reproduire ce Centre dans dâautres rĂ©gions du Niger pour permettre Ă plus dâenfants de bĂ©nĂ©ficier dâune scolarisation. LâannĂ©e prochaine, avec mon comitĂ© bĂ©nĂ©vole en Suisse, nous fĂȘterons les 15 ans de lâassociation lors dâune soirĂ©e de soutien !

Pour les enfants en détresse - dans le monde et en Suisse
Chaque enfant mĂ©rite un avenir libre - que ce soit en Suisse ou dans le monde entier. Forte de cette conviction, Save the Children soutient sans compromis et sans relĂąche les enfants les plus dĂ©favorisĂ©s. Depuis 1919, Save the Children est la principale organisation indĂ©pendante de dĂ©fense des droits de lâenfant dans le monde et sâengage pour que chaque enfant ait la chance de mener une vie saine, dâĂȘtre scolarisĂ© et dâĂȘtre protĂ©gĂ© contre la violence. Nous atteignons ces objectifs ambitieux grĂące Ă des partenariats innovants aux multiples facettes.
Réaliser les souhaits des enfants pour Noël
Souhaitez-vous rĂ©aliser les souhaits dâenfants Ă NoĂ«l ?
En équipe, vous pouvez acheter, emballer et écrire une carte personnelle pour des cadeaux destinés aux enfants défavorisés en Suisse, en accord avec notre responsable de projet. Nous vous aiderons volontiers en vous donnant des conseils et astuces pratiques et en développant une communication interne et externe efficace. Cette année, surprenons ensemble

les enfants avec un cadeau et rĂ©alisons leurs voeux les plus chers ! Scannez le code et trouvez dâautres possibilitĂ©s dâengagement inspirantes.
Prendre ses responsabilitĂ©s : ProtĂ©ger les droits de lâenfant dans la chaĂźne dâapprovisionnement !
Selon des estimations mondiales datant du dĂ©but de lâannĂ©e 2020, environ 160 millions dâenfants travaillaient dans le monde, soit environ 1 enfant sur 10. Et les chiffres sont en augmentation. Les nouvelles exigences lĂ©gales et les demandes croissantes des clients augmentent la pression exercĂ©e sur les entreprises pour quâelles agissent.
Bien quâil soit difficile de garantir une chaĂźne dâapprovisionnement mondiale totalement exempte de travail des enfants, le courage dâapprofondir la question et de coopĂ©rer avec dâautres peut mener Ă des solutions rĂ©alisables pour les violations des droits de lâenfant. Save the Children peut vous aider Ă Ă©valuer vos processus commerciaux, Ă attĂ©nuer les risques et Ă renforcer la valeur de votre marque Ă lâĂ©chelle mondiale. Scannez le code et dĂ©couvrez-en plus sur notre expertise en matiĂšre de chaĂźnes dâapprovisionnement durables.
Je serais ravie de recevoir une demande de contact sans engagement :

Nina Bissig, Responsable des partenariats dâentreprise 044 267 74 69 nina.bissig@savethechildren.ch

La formation pour de meilleures récoltes
En Ăthiopie, les mĂ©thodes agricoles obsolĂštes et les connaissances insuffisantes ont pour causes de maigres rĂ©coltes et une famine rĂ©currente. Aujourdâhui, la sĂšcheresse persistante ne fait quâaggraver la situation.
Nesanet, jeune femme de 36 ans et mÚre de neuf enfants. En plus de la formation, le programme délivre aussi des vaccins et des soins au bétail.
Pour lutter contre ce problĂšme, SOS Villages dâEnfants soutient les habitants par le biais de formations agricoles Ă Kelafo, une rĂ©gion dans le sud-est de lâĂthiopie. Le but est de mettre en lumiĂšre le rĂŽle primordial de lâĂ©ducation, pour les enfants comme pour les adultes, ainsi que lâapplication de la devise « Apprendre pour la vie ».


Actuellement, 530 parents de 2470 enfants participent au programme. « Je fais partie du programme de Kelafo depuis 2019. Je viens dâune famille pauvre et, pendant longtemps, nous nâavons pas pu cultiver beaucoup », raconte
Durant la formation, les participants apprennent Ă accroĂźtre leurs rendements tout en ayant des pratiques plus Ă©coresponsables. Les 760 participants ont Ă©galement suivi des cours dâalphabĂ©tisation et ont Ă©tĂ© initiĂ©s Ă la gestion dâentreprise. « Le but principal de la formation et de lâaide apportĂ©e aux adultes est de crĂ©er une base stable Ă long terme pour leur simplifier la vie », explique Erika Dittli, directrice des programmes de SOS Villages dâEnfants Suisse.
Au service des objectifs de dĂ©veloppement durable SOS Villages dâEnfants et ses partenaires commerciaux travaillent ensemble pour avoir un impact positif sur la sociĂ©tĂ© et lâenvironnement, notamment au travers des 17 Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD) des Nations Unies. Plusieurs ODD concernent tout particuliĂšrement les enfants (comme le droit Ă une Ă©ducation de qualitĂ©, la bonne santĂ© ou encore Ă©radication de la pauvretĂ©) et sont au coeur
du travail de lâONG. SOS Villages dâEnfants est en effet convaincue que les objectifs de durabilitĂ© ne peuvent ĂȘtre atteints que si les droits des enfants sont Ă©galement garantis.
Pour en savoir plus : sosvillagesdenfants.ch


SOS Villages dâEnfants Suisse
Looslistrasse 15
3027 Berne
Tél : 031 979 60 60

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