NEWSKILLS, mai 2008

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newSkills

MAI 2008

EDITO EuroSkills constitue l’une des prochaines grandes étapes de notre agenda. La première édition de cet événement exceptionnel se déroulera à Rotterdam du 18 au 20 septembre 2008. skillsbelgium est un des piliers fondateurs de cette manifestation qui réunira près de 500 candidats de 30 pays. Parmi eux, 11 candidats belges participeront dans 8 métiers. Je vous invite à parcourir cette édition du newSkills qui vous donnera une mine d’informations pratiques pour vous y rendre. Au sommaire de ce newSkills, vous découvrirez le profil de deux candidats belges pour le métier de la Construction de route à EuroSkills. Monsieur Francis Carnoy, Directeur Général de la Confédération Construction Wallonne, nous a accordé une interview afin de faire le point sur les métiers de la voirie en Belgique et sur l’importance de la participation aux concours. Vous trouverez par ailleurs dans cette édition un focus sur le métier de l’usinage et sur une initiative de l’asbl Technios qui a réalisé un double DVD : ‘Dream team, 10 métiers de l’industrie technologique’. Eric ROBERT, Président de skillsbelgium

EUROSKILLS, AUX PORTES DE LA BELGIQUE

métiers mis à l’honneur. Vous y découvrirez non seulement une compétition du plus haut niveau de compétence en Europe, mais il vous sera également donné l’opportunité ‘d’essayer’, lors de votre visite, des métiers ‘outil en main’ ! EuroSkills veut décidément être bien plus qu’un concours et a la particularité de proposer une participation active et une interaction avec le public.

L’événement européen se déroulera du 18 au 20 septembre 2008 à l’Ahoy Rotterdam. Ce palais des sports offre plus de 30.000 m² d’espace et bénéficie d’un excellent accès aux axes routiers ainsi qu’aux transports publics. Situé à 150 km de notre capitale, le trajet en voiture prend moins de 2 heures au départ de Bruxelles, tout comme le trajet en train qui revient à moins de 30 euros pour un aller simple. Comptez 80 euros par nuit d’hôtel, petit déjeuner inclus, et vous disposerez du budget nécessaire pour assister à cet événement incontournable.

Que dire de plus... L’entrée est entièrement gratuite et nous comptons sur votre présence pour encourager et soutenir la délégation belge composée de 11 candidats hyper motivés. Vous n’avez plus aucune excuse pour manquer cet événement qui se déroule aux portes de la Belgique...

Mais qu’allez-vous donc y découvrir ? EuroSkills c’est 30 pays participants, près de 500 jeunes professionnels inscrits et pas moins de 50

Découvrez les 11 candidats belges dans la presse dès le 2 juin...

Plus d’infos : www.euroskills2008.eu Réservation chambre d’hôtel : www.hotelservicerotterdam.nl/euroskills2008

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ETIENNE ET MAXIMILIEN, CANDIDATS EN CONSTRUCTION DE ROUTE POUR EUROSKILLS Parmi les 11 candidats belges qui participent à EuroSkills, découvrons Etienne et Maximilien. Tous deux travaillent pour la société Colas qui les a sélectionnés parmi ses travailleurs pour participer au concours. Etienne a 20 ans et travaille actuellement à l’aménagement d’un parking de la SNCB. Sur fond sonore des trains qui entrent en gare, il explique son horaire et son travail. Levé à 5h45’, son chef de chantier vient le chercher à 6h30’ pour être sur le lieu de travail à 7h30’. Commence alors une journée bien remplie, d’un travail très diversifié. ‘On fait beaucoup de choses différentes’ explique Etienne. ‘Actuellement, je fais du terrassement, de la pose de pavés ou de bordures, des canalisations d’écoulement des eaux, le placement de chambres de visites… C’est varié et c’est ça qui me plait. En plus, on est en plein air, et même si, les jours de pluie, ce n’est pas si facile, ça reste agréable’ Lorsqu’on lui demande ce qu’il dirait à d’autres jeunes de son âge pour les motiver à suivre sa voie, il répond que même si c’est un métier physique qui demande un certain courage, c’est aussi un travail valorisant et

Maximilen a actuellement 24 ans. Sur sa boîte vocale, il s’appelle ‘Max’ ce qui est sans doute plus facile à utiliser pour ses collègues. Ces dernières semaines, il travaille en équipe à la rénovation du Ravel entre Annevoie et Anhée. Il a posé des bordures et remet les ponts en état. Au départ, il se destinait à la menuiserie. Puis on lui a proposé un CDI comme paveur routier. Il a appris sur le tas, avec des anciens qui lui ont transmis toutes leurs astuces. ‘J’ai beaucoup appris en peu de temps. Apprendre avec ceux qui connaissent toutes les ficelles, c’est certainement la meilleure façon de se former ! ‘ affirme-t-il. Il connaît par cœur la pose des pavés, le respect des rythmes, les calculs des dispositions. Ses journées sur le chantier débutent à 7h30’ et se terminent vers 16h15’. Même si son travail actuel est principalement la maçonnerie des ponts, il sait qu’il y a régulièrement des nouvelles choses à réaliser et à apprendre. C’est un travail de réflexion et de logique, où on réalise de belles choses qui durent. ‘Je me sens fier lorsque je passe près d’un ouvrage que j’ai contribué à réaliser. ‘explique-t-il. ‘J’aime mon métier, et même si certains jours sont moins faciles, je n’en changerais pas. Le travail bien fait est une motivation.’

utile, où on travaille en équipe. ‘Il faut aimer le contact’ précise Etienne. ‘Avec ses collègues, mais aussi avec les gens qui passent et qui viennent parfois nous parler. En plus, il y a toujours des choses à apprendre. C’est vraiment intéressant !’ Apprendre, il va en avoir l’occasion en participant à EuroSkills. Et quand il en parle, on sent le jeune homme vraiment heureux et fier d’avoir été choisi pour représenter le Belgique dans son métier. ‘Pour moi, c’est vraiment une expérience valorisante car je pense que je travaille bien. En tout cas, j’aime vraiment bien mon boulot !’ Et pour les traits de caractère qui, à ses yeux, peuvent faire la différence dans un concours, il répond sans la moindre hésitation : ‘Je suis un gagnant ! J’ai un esprit sociable, sportif et très positif’. Et dans un éclat de rire, il précise : ‘Une seule chose à ajouter : souhaitez-moi bonne chance !’ Alors évidement, que lui dire d’autre ?

meilleur résultat possible. Il se dit très polyvalent, capable de travailler seul ou en équipe. Lorsqu’on lui demande s’il est en mesure de rester calme face au public et au jury, il répond : ‘ C’est ne rien faire qui m’énerve. Travailler, cela me détend.’ Et lorsqu’on l’interroge sur ses plus grandes qualités pour réussir, il dit être généreux, persévérant et courageux. Ce qui devrait certainement l’aider. Et puis, en septembre, Max aura deux grands événements dans sa vie. Le concours EuroSkills et l’arrivée d’un deuxième enfant. Un petit garçon que son jeune papa aura certainement à cœur de rendre fier de ses résultats !

La ‘Construction de route’ Les constructeurs de route participent à chaque aspect des projets de construction de route/rue : signalisation, signaux, installation, équipement d’opération, réalisation de tournants/courbes, pavage, maçonnerie, application de l’asphalte, etc. Ils aident au développement des villes et des réseaux souterrains et leur travail contribue ainsi au confort et au bien-être commun. Les compétences nécessaires sont entre autres polyvalence, précision, ingéniosité, créativité, sens pratique et esprit d’équipe.

Le concours sera pour lui une occasion de montrer ce qu’il sait faire et de se mesurer à d’autres. Son objectif est vraiment de faire le

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DES MÉTIERS QUALIFIÉS DANS UN SECTEUR EN PLEINE ÉVOLUTION INTERVIEW DE M. FRANCIS CARNOY La Confédération de la Construction Wallonne regroupe 9 confédérations locales et une vingtaine de groupes de métiers. M. CARNOY en est le directeur général. Il fut également jusque 2003 secrétaire fédéral à la Fédération belge des Entrepreneurs de Travaux de Voirie. A ce double titre, il a accepté de répondre à quelques questions sur les métiers de la construction et plus particulièrement sur la construction de voiries où des candidats belges seront présents au concours EuroSkills. Voici ce qu’il nous en dit :

dont une moitié qui occupent plus de 5 personnes. Bien que les métiers qui sont nécessaires à la construction des routes apparaissent toujours comme lourds et difficiles, on constate une énorme évolution des techniques de travail. Tout change : les compositions des matériaux, les techniques de mise en oeuvre, les appareils de mesurage, le matériel de génie civil, les outils de découpe…

‘La construction offre une panoplie de métiers variés avec d’abondantes possibilités de spécialisations. Le travail ne manque pas et les opportunités d’emplois y sont nombreuses. Malheureusement, on y constate une pénurie de main d’œuvre généralisée. L’image de ces métiers est encore insuffisamment bonne par rapport à celle des professions en ‘cols blancs’.

Les candidats aux concours sont porteurs d’espoir. Ils sont les porte-drapeaux de toute une génération qui vit dans la culture d’un marché de l’emploi bouché. Mais en représentant les métiers techniques, ils deviennent des ambassadeurs pour tous les jeunes qui s’interrogent sur leur avenir. Car dans ce secteur en pleine croissance, il y a des débouchés. Ceux qui choisissent cette voie doivent savoir que ce ne sont pas des zones de relégation, mais des métiers qualifiés en perpétuelle évolution, avec de vraies possibilités de carrières.

La participation à des concours internationaux peut donner une image dynamique et motivante aux jeunes. Mais pour cela, il est impératif que l’information soit suffisamment diffusée, non seulement dans les médias mais également dans les écoles qui ne sont pas assez au courant des concours. Les filières via lesquelles on sélectionne et envoie les candidats sont certainement les plus performantes dans leur domaine. Informer les écoles serait une forme de motivation pour donner l’envie à plus de secteurs de tenter l’expérience et de se perfectionner au mieux. En Wallonie, le monde de la voirie, ce sont 420 employeurs,

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Ces multiples avancées technologiques apportent des facilités mais nécessitent aussi une bonne capacité d’adaptation et beaucoup de connaissances diverses. Les jeunes qui optent pour ces métiers doivent avoir conscience qu’ils participent à l’amélioration de la qualité des espaces urbains, et c’est valorisant. Ils embellissent le cadre de vie et participent à la qualité de l’environnement. Ce sont des professions où notre savoir-faire s’exporte !

Grâce aux candidats et à la médiatisation de leur parcours, on peut véhiculer la culture de l’effort, de l’autodiscipline et du travail bien fait. Exactement comme les athlètes qui participent aux JO. Il faut sûrement autant - si pas davantage - d’exigence dans les métiers techniques que dans d’autres car ils demandent compétence, réflexion, rigueur et énergie. Et cela doit être une motivation supplémentaire pour les jeunes les plus dynamiques de notre société. ‘


‘DREAM TEAM’ CHOIX D’UN PARCOURS PROFESSIONNEL SOUS LE SIGNE DE LA RÉUSSITE

‘Ils sont les profils les plus recherchés aujourd’hui. Ils sont à la pointe du progrès et de l’innovation. Ils sont les acteurs du savoir, du savoir faire et de l’évolution. Ils sont la ‘dream team’ des métiers techniques et scientifiques.’ C’est ainsi que débute la présentation du double DVD ‘dream team, 10 métiers de l’industrie technologique’ : Dessinateur DAO, Electricien installateur-monteur, Mécanicien industriel, Soudeur, Technicien de maintenance, Technicien du froid, Technicien en électronique, Technicien en informatique, Technicien en plasturgie et Technicien en usinage. Cet opus présenté par l’ASBL Technios et réalisé par Les productions Héroïques, met en avant les métiers fondamentaux d’un secteur qui reste encore un grand mystère. La preuve en est la difficulté éprouvée par ces industries à trouver de la main d’œuvre qualifiée. Pourtant, la Belgique est mondialement reconnue pour la qualité du travail de ses techniciens en industrie de pointe. C’est pourquoi cette réalisation possède un grand intérêt car elle a le mérite de mettre en lumière d’une façon très complète des métiers encore trop peu connus et pourtant porteurs d’avenir. Parmi ces 10 métiers, 2 seront représentés à EuroSkills en septembre prochain : la soudure et l’usinage.

DES MÉTIERS DONT ON NE PEUT PAS SE PASSER ! INTERVIEW DE M. FRED LIMBORT M. Fred LIMBORT est le directeur général des Ateliers de la Meuse à Liège. Il témoigne largement de son expérience dans le DVD ‘dream team’ évoqué ci-dessus. Parmi les 10 professions présentées, plus de la moitié sont indispensables à la maintenance et au développement de son entreprise. Il nous en parle : ‘Les jeunes ne se dirigent pas facilement vers les métiers de l’industrie technologique qui souffrent encore d’une image erronée. Et les parents ne les y encouragent pas non plus. De plus, il n’existe pas de formation spécifique pour les fraiseurs, les tourneurs, les aléseurs… En général, ils passent par un PFI Métal (Plan Formation Insertion) ou reçoivent 6 mois de théorie puis font un stage sur le terrain. Mais notre problème actuel c’est que les anciens qui connaissent toutes les petites astuces et peuvent les transmettre, s’en vont plus vite que les nouveaux n’arrivent. Il y a une réelle urgence à informer et c’est devenu mon cheval de bataille : sensibiliser les jeunes à ces métiers passionnants. Il est important de faire connaître l’aspect purement génial des métiers de l’industrie technologique. Imaginez, on fabrique des objets qui servent à tous, chaque jour

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et partout. Par exemple, on réalise des pièces pour les avancées des secteurs de pointe comme pour des éoliennes, ou les énormes télescopes du Chili. On crée des éléments qui vont servir aux chaînes d’embouteillage, aux cimenteries, à tous les secteurs de notre vie. En fait, notre industrie est utile à tous les métiers du monde. On ne peut pas s’en passer, elle est à la base de tout, d’une façon très concrète. Les concours sont très valorisants car ils placent les jeunes professionnels sous les feux de la rampe. Les candidats qui vont participer au concours, en usinage ou en soudure, devront d’abord savoir garder leur calme. C’est capital dans un évènement pareil pour pouvoir s’appliquer, bien réfléchir, bien analyser avant de commencer. Il faut toujours bien regarder ce qu’on a à réaliser et faire le point avant de se lancer. C’est la condition essentielle pour réussir. Car dans un métier comme l’usinage, s’il faut certainement posséder un savoir faire, il faut surtout faire preuve d’intelligence, être courageux et précis. On ne peut pas faire n’importe quoi n’importe comment ! Si les travailleurs de l’industrie technologique ont généralement de belles perspectives d’avenir, c’est parce qu’ils sont rares et qu’il existe de nombreux emplois vacants. Mais c’est aussi parce qu’ils possèdent beaucoup de précieuses qualités ! ‘


FOCUS SUR LE MÉTIER DE TECHNICIEN EN USINAGE Métier essentiel à notre industrie, l’usinage est un véritable travail de sculpture. Le professionnel qui exerce cette fonction conçoit, fabrique et transforme des pièces par enlèvement de matière. Celles-ci peuvent aller de quelques millimètres à plusieurs mètres et serviront à construire des ensembles mécaniques dans tous les secteurs d’activités. Avec le soudeur, l’usineur est le véritable élément clé d’une entreprise ! Ce travail varié, qui peut se pratiquer de façon conventionnelle avec un tour ou grâce à une machine à commande numérique, demande beaucoup de savoirfaire, de précision et de rigueur. C’est un poste de responsabilité, assez autonome et qui offre beaucoup de possibilités d’évolution de carrière. Les innovations y sont permanentes, les avancées technologiques multiplient les possibilités et les secteurs pour lesquels il faut usiner des pièces sont extrêmement variés. On se demande dès lors pourquoi, au grand dam des patrons, les jeunes se dirigent si peu vers cette profession

intéressante et généralement bien rémunérée ? Sans doute parce qu’elle souffre encore beaucoup trop du ‘syndrome des mains sales ‘ et d’un tas de préjugés infondés. Alors qu’en réalité les choses ont bien évolué depuis les ouvrages par martelage des premières chaudronneries. Aujourd’hui, le travail et l’homme (ou la femme) progressent de concert, il y a de belles opportunités d’évolution de carrière et c’est un métier qui ne risque pas de disparaître, bien au contraire. ‘Des métiers de passion tournés vers le futur, et qui forcent l’admiration de tous‘ Voilà la phrase qui peut résumer le mieux ce double DVD. Et au visionnage de son contenu, on en est convaincu. Ce document qui s’accompagne d’un livret didactique, est vraiment un bon outil pour donner ‘une autre image’ de ces métiers méconnus. Une découverte pour tous ceux qui connaissent peu le monde de l’industrie technologique… Une redécouverte pour ceux qui croyaient le connaître ! (Pour obtenir gratuitement un exemplaire du DVD, il suffit d’envoyer un mail de demande à info@technios.be ou contacter Patrick HOLLENFELTZ au 02/ 706 81 91)

FRANCOIS LECLERCQ, CANDIDAT EN USINAGE A EUROSKILLS François est. un jeune homme souriant et ouvert, qui communique facilement. A 19 ans, il termine sa 6ème qualification en usinage. Il apprend à réaliser toutes sortes de pièces de révolutions, des axes, des engrenages, par tournage et fraisage. Dans les 8 heures de cours pratiques qu’il reçoit chaque semaine, il y a la moitié d’usinage conventionnel et le reste en usinage numérique. S’il a choisi cette voie, c’est avant tout parce que son papa a fait cette formation avant de s’orienter vers la profession de dessinateur industriel. ‘A la maison, il y a un tour et une fraiseuse, alors je suis tombé dedans tout petit’ explique François avec le sourire dans la voix. Comme Obélix peut-être ? Même si fort heureusement, il n’en a pas le physique ! Ce qui lui plaît le plus dans sa profession c’est de pouvoir voir le résultat concret de ce qu’il fait. Il précise : ‘C’est une fierté de constater que les pièces marchent, qu’elles s’emboîtent bien. Il faut beaucoup de précision dans cette discipline. On doit bien vérifier son mode de travail, il y a un déroulement très logique à respecter’.

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Pendant sa 6ème, François a fait un stage en entreprise. Ce qu’il a trouvé génial, c’est qu’il a pu se débrouiller tout seul pour certaines pièces. Il dit avoir beaucoup appris de cette expérience et être conscient qu’une fois sur le terrain, il aura encore beaucoup à découvrir des plus anciens. Mais il précise : ‘ Les jeunes devraient savoir que c’est un métier où on est sûr de trouver du boulot et de pourvoir progresser. Les choses évoluent sans arrêt, on fait des pièces de plus en plus compliquées, et même si au début c’est un peu dur de rester 8 heures devant une machine, on oublie vite cet inconvénient devant l’intérêt du travail !’ Le jeune homme est heureux de pouvoir participer à un concours international. Il le voit comme une chance et un honneur de pouvoir représenter la Belgique. En plus s’est une opportunité de rencontrer d’autres jeunes passionnés et de mesurer ses capacités. Ses meilleurs atouts ditil son certainement sa précision, son calme et sa bonne formation. Pour le reste, il verra quand il saura mieux ce qu’on attend de lui. Mais on le sent en tout cas motivé et convaincu. Et c’est déjà une solide base !


PLUS DE 3.000 PERSONNES SENSIBILISÉES PAR LES STARTECHS… Le lundi 28 avril, skillsbelgium a lancé son premier événementiel urbain simultanément dans trois gares de Belgique. Cette action de grande envergure visait à amorcer le changement de mentalité auprès du grand public vis-àvis des métiers techniques. Les voyageurs transitant par Bruxelles-Central, Liège Guillemins et Charleroi Sud ont ainsi été invités à changer leur regard sur ces métiers. Plus de 3.000 personnes ont été touchées par cette action de sensibilisation et nombre d’entre elles ont reçu le journal TK ainsi qu’une paire de lunettes de soleil startechs. Bien plus que de changer symboliquement de regard, un véritable dialogue s’est installé entre les équipes de comédiens chargés des animations et les voyageurs

Charleroi Sud

pourtant très souvent pressés. Suite à ces discussions, il s’est avéré qu’une grande majorité détient toujours des à priori et/ou une méconnaissance importante des métiers techniques. Cette prise de conscience a suscité une première ouverture d’esprit. Marc Tarabella, Ministre de la Formation en Région Wallonne et Michel de Lamotte, Président de groupe cdH au Parlement wallon, s’étaient tous deux rendus à Liège pour soutenir l’action. ‘Last but not least’, skillsbelgium a bénéficié des encouragements de Patrick Fiori, de passage en Belgique, qui s’est lui aussi prêté au jeu.

Liège Guillemins

Bruxelles-Central

Liège Guillemins

Liège Guillemins Liège Guillemins

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‘PLUS GRAND QUE L’EXPLOIT’ À L’INSTITUT DE LA VALLÉE BAILLY Le mercredi 30 avril, skillsbelgium a organisé au sein de l’Institut de la Vallée Bailly une projection du documentaire ‘Plus grand que l’exploit’. Cet institut propose un enseignement de type général, technique et professionnel. Plus de 140 élèves, issus des 3 types d’enseignement, ont découvert l’aventure extraordinaire de nos jeunes héros. Ils ont pu s’identifier et y retrouver les mêmes questions, doutes, passions, désirs et réponses quant à leur choix d’étude, leur choix de vie.

Anne-Françoise Désirant, directrice de l’Institut, s’était adressée à skillsbelgium pour organiser cette projection avec ses élèves. En effet, le projet pédagogique de l’institut s’inscrit dans le même esprit que la mission de skillsbelgium. Pour rappel, le message n’est pas d’inciter tout un chacun à se diriger unilatéralement vers les métiers techniques. Il s’agit plutôt de dire que ce choix existe, qu’il s’agit d’un choix positif, valorisant et qui offre tout autant de possibilités de développement personnel et d’opportunités de carrière qu’une formation universitaire. Fort de ce message, les élèves présents âgés de 14 à 19 ans sont retournés à leur cours avec un regard quelque peu différent…

RÉSULTATS DE L’ELEKTRO CHALLENGE Ce mercredi 14 mai 2008 s’est déroulée la finale de l’Elektro Challenge organisé par l’asbl Formelec. Pour rappel, il s’agit d’un concours réservé aux jeunes des sections électricité de l’enseignement, de l’IFAPME et de Syntra Vlaanderen. Pour sa deuxième édition, le concours a rassemblé pas moins de 286

inscrits venus des quatre coins du pays. 28 d’entre eux se sont rencontrés lors de ces épreuves finales. Sébastien Andrien, du CEFA de l’Institut Sacré-Cœur et Saint-Joseph de Visé, est devenu le grand vainqueur en remportant l’épreuve en électricité industrielle et le prix de sécurité ‘Vinçotte Electro Safety Award’. Nicolas Verbruggen, du KA Geraardsbergen, devient quant à lui le vainqueur dans la catégorie électricité résidentielle.

PLUS TARD, J’EXERCERAI… LE PLUS BEAU MÉTIER DU MONDE ! Le vendredi 16 mai dernier, l’ASBL PERLE organisait à L’Aula Magna de Louvain-laNeuve, la grande finale régionale de son troisième concours sur le thème ‘Construis avec moi. Plus tard j’exercerai… le plus beau métier du monde ! ‘ L’objectif du concours est de faire mieux connaître les métiers du secteur de la construction aux jeunes susceptibles d’en faire leur orientation professionnelle en leur proposant la réalisation d’un DVD multimédia sur une profession de leur choix.

16 projets avaient été retenus pour participer à la grande finale. Plus de 300 jeunes y étaient présents espérant tous voir leur classe remporter ce concours, doté de 15.000€ de prix. Au terme d’une journée fort bien organisée, c’est en présence du Ministre Marc TARABELLA et de la ministre Sabine LARUELLE, que 5 prix ont été décernés suite aux délibérations d’un jury composé notamment d’un membre de skillsbelgium. Le prix PERLE qui récompensait le meilleur travail dans tous les aspects à été remis à la classe de 5ème et 6ème primaire de l’école L’Envol de Gesves pour une mise en avant très réussie du métier de chauffagiste.

SkillsBelgium asbl – N° d’entreprise : 464.530.525 Siège Social : Avenue Antoon Van Oss, 1 (bte4) - 1120 Bruxelles Siège d’exploitation : Rue des Chapelles, 5 - 5080 Rhisnes www.skillsbelgium.be


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