SIM ACTUALITES 4/2019

04 2019

4 ESPOIR POUR LES DÉSESPÉRÉS

6 LE POINT CULMINANT TOUT À LA FIN

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À quoi ça sert ?

SORTIR DU CUL-DE-SAC

i BRIGITTA PINI : IMPRESSIONS DE MA TOURNÉE www.sim.ch

CONTENU

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Éditorial Espoir pour les désespérés

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Le point culminant tout à la fin

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Nouveaux collaborateurs

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Sortir du cul-de-sac Brigitta Pini : Impressions de ma tournée

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Des témoins privilégiés

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Parcours de vie de Paul-André Eicher

Sujets de prière

Impressum SIM actualités ÉDITEUR

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ÉDITORIAL

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À quoi ça sert ?

LÉO MUTZNER, DIRECTEUR SIM-SUISSE

C’est une question très ancienne. Nous la trouvons déjà sous la plume de Job, des Psalmistes et des Prophètes. À quoi ça sert de prier, de vouloir mener une vie juste devant Dieu et de faire preuve d’amour et de compassion envers son prochain ?

N’est-ce pas une voix trop faible pour être entendue, devant tant d’inégalités, d’injustices et de souffrances ? À quoi bon faire des efforts si nous ne parvenons pas à changer le cours de l’histoire ?

Pourtant, qui de nous n’a pas été marqué par un sourire, un geste encourageant, une parole qui va droit au cœur ou une aide précieuse dans un moment difficile ? À défaut de ne pouvoir changer le cours de l’histoire, nous pouvons être des porteurs d’espérance pour des individus et dans des situations particulières. Ce ne sont pas les chiffres qu’il faut regarder, mais les vies humaines changées et bouleversées.

Nos envoyés, dont plusieurs témoignent dans ce journal, soignent des malades, portent secours à des gens éprouvés, accueillent des jeunes dans des projets socio-éducatifs, aident des chrétiens à s’affermir et je pourrais continuer mon énumération. Si nous interrogions ceux qui sont au bénéfice de leur ministère, ils ne diraient pas « à quoi ça sert », mais « merci » !

L’autre jour, je lisais un article qui disait : « Ceux qui rejettent la religion devraient travailler le 25 décembre sans le considérer comme un jour férié. » C’est aussi une manière de se demander à quoi sert Noël. Pourtant, même dans notre Europe de plus en plus sécularisée, on aime encore se souhaiter un « Joyeux Noël ». À quoi

cela sert-il ? Cela sert à démontrer que la profonde soif de paix, d’espérance et d’amour demeure. Alors soyons des porteurs d’espérance et disons-nous chaque jour haut et fort : « Oui, cela sert de vivre et d’agir en tant que témoins de Jésus Christ. Lui, Il est venu pour changer une fois pour toutes le cours de l’histoire ! »

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REQUÉRANTS D’ASILE

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Espoir pour les désespérés DE JASMIN REATH

Depuis plusieurs années, ils ne cessent de faire la une des journaux : des personnes cherchant refuge en Europe. Ils viennent d'horizons culturels très différents et sont motivés par l'espoir de trouver en Europe une issue à leur misère.

Yien et Jasmin veulent être porteurs d'espoir pour eux. En tant que Sud-Soudanais, Yien a expérimenté ce que signifie être réfugié. Il veut transmettre à ses semblables ce qui a apporté espoir et stabilité dans sa vie. Jasmin nous raconte ce qu'ils vivent parmi ces gens.

Comme je m'occupe de nos trois garçons à la maison et de l'administration, Yien peut se consacrer aux contacts avec les réfugiés. Cela inclut des conversations personnelles, des études bibliques, des cours de disciple et de l'aide dans le centre de jour pour réfugiés. En mai, il a rencontré deux jeunes hommes d'Afrique du Nord. En tant que Sud-Soudanais, Yien parle couramment l'arabe et connaît aussi très bien leurs origines religieuses, la communication

n'a donc pas posé de problème. K. et S. étaient venus en Europe dans l'espoir de trouver du travail et un avenir meilleur. Mais ils se sont retrouvés dans une situation pareille à tant d'autres : être des sans-abris et toutes les tentatives pour se rendre dans un autre pays européen ont échoué. En tant que sans-abris, ils dormaient dans un wagon de chemin de fer hors service sans ressources, sans espoir. Ils ont eu connaissance du centre de jour, où ils pouvaient laver leurs vêtements et prendre une douche chaude,

Centre de rencontre où Yien travaille.

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REQUÉRANTS D’ASILE

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recevoir un sandwich et des vêtements usagés, et... rencontrer Yien.

Comme d'habitude, Yien ne leur parlait non seulement de sa foi, mais il leur racontait aussi des histoires sur les actions de leur prophète.

Souvent, les interlocuteurs étaient choqués, ne voulaient pas y croire et se fâchaient. K. a également ressenti de la colère lorsqu’il entendit ces histoires sur son prophète, et il dit à son ami S. qu'il ne parlerait plus jamais à Yien. Mais cette question ne les a pas laissés tranquilles. Ils voulurent savoir eux-mêmes si les histoires de Yien étaient vraies et ils se mirent donc à lire. Plus ils lisaient, moins ils voulaient s'identifier à leur religion. Ils sont donc revenus à Yien pour en savoir davantage. Ils voulaient en apprendre plus sur leur propre foi, mais aussi sur la Bible. En juin, K. a annoncé qu'il ne voulait plus suivre la foi de ses parents. Quelques semaines plus tard, Yien rentra tard à la maison, mais plein de joie et rapporta que K. avait confié sa vie à Jésus.

Peu de temps après, S. a dit qu'il ne croyait plus non plus en son ancienne religion. La semaine suivante, il remit la direction de sa vie à Christ.

Début août, nos deux nouveaux amis ont demandé l'asile. Désormais, il est légal de les héberger chez nous. En tant que migrants sans statut de réfugié en provenance d'un pays en guerre, ils ne reçoivent ni aide, ni logement d'une source officielle. Ils restent donc chez nous un certain temps et nous espérons qu'ils trouveront bientôt une meilleure solution. C'est agréable de les avoir avec nous. Nous le voyons

non seulement comme une aide d'urgence, mais aussi comme une sorte de discipulat pratique.

K. et S. ne savent pas ce que l'avenir leur réserve, mais tous deux ont le désir de retourner auprès de leurs familles et de leurs amis pour leur parler de Jésus. Ils ont déjà commencé à partager leur nouvelle foi avec des contacts par le biais de WhatsApp. Un ami s’est mis à lire la Bible.

Nous sommes heureux de servir Dieu ici en Grèce et d'aider à construire Son royaume.

L'ouverture d'esprit de beaucoup de réfugiés et de migrants est étonnante et c'est une occasion énorme de faire connaître l'Evangile.

lle.

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LA ZAMBIE

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Le point culminant tout à la fin PAR DORINA MARTIN

Dorina Martin est originaire d’Autriche. À l'âge de 14 ans, elle avait déjà ressenti le désir d'aller en Afrique pour un an après avoir terminé sa formation. En automne 2018, ce moment est enfin arrivé. Elle s'est rendue en Zambie pour un an, en collaboration avec le BEG* et la SIM, dans un centre de jeunesse, où elle était supposée enseigner différentes matières et offrir une étude biblique hebdomadaire. L'accent a toutefois été mis sur les relations avec les adolescentes.

Vivre des expériences communes, avoir des conversations profondes et honnêtes, ainsi que participer aux défis des jeunes lui ont permis de nouer des liens forts. C’est ainsi que, après un an, les adieux ont été empreints de nombreuses émotions, dont Dorina nous fait part ci-après.

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Pour la toute dernière fois, nous avions invité les filles chez nous. Finalement, elles étaient dix, qui, le vendredi soir, ont rempli notre maison de rires lumineux, de bavardages et de bonne humeur. La soirée était consacrée à manger, chanter et danser à l’africaine. Le lendemain matin, l'humeur des filles devenait de plus en plus morose, alors que l’heure des adieux approchait, avec l’échéance inévitable de mon vol de retour. Au cours des derniers moments, nous avons pris le temps de réfléchir ensemble à l'année écoulée et de nous en rappeler les joies. Chinenge était heureuse de parler de ses expériences lorsqu’elle s'est soudainement arrêtée, m'a regardée avec ses grands yeux bruns et m'a simplement dit : "Je parlerai plus tard" avant d’éclater en sanglots. Je n'oublierai jamais les minutes qui suivirent : une fille après l'autre, ne pouvant plus retenir ses larmes, et des ruisseaux coulant sur les joues. En larmes moi aussi, j'ai donné aux filles leur cadeau d'adieu - une Bible anglaise - et les ai encouragées à progresser sur leur chemin avec Jésus. J'ai été tout simplement submergée par le temps de prière en commun final : chacune des filles, si c'était émotionnellement possible, a prié à haute voix pendant plusieurs minutes. C'est Dieu qui m'a finalement rappelé avec amour qu’elles avaient parcouru un très long chemin. Il y a un an, aucune des filles n'aurait prononcé une seule phrase, elles étaient toutes à des kilomètres de pouvoir prier à haute voix en communauté.

Et maintenant elles étaient assises là, pleurant

LA ZAMBIE

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mais toutefois pleines de gratitude dans leur cœur, des paroles sortant de leur bouche. Oh combien notre Dieu est grand et puissant !

DIEU EST GRAND !

Quel privilège d'avoir pu vivre tout cela ! Avec gratitude, mon cœur se tourne vers notre Dieu et, pleine d'humilité sincère, une seule parole me vient sur les lèvres : MERCI ! Combien notre Dieu est grand pour nous utiliser de manières très différentes dans Son royaume. Combien notre Dieu est grand de m’avoir donné des amis à la maison comme soutien dans mon ministère en Afrique. Sans leur participation, que ce soit par la lecture fidèle des circulaires, le soutien émotionnel et financier ou le partage dans la prière, tout cela n'aurait pas été possible et je les remercie du fond du cœur. Ils m’ont apporté une contribution significative durant cette année de mission et m'ont montré à bien des égards combien Dieu se soucie fidèlement de ses enfants ! MERCI !

EN REGARDANT EN ARRIÈRE JE VOIS... ... beaucoup d'expériences édifiantes ... des relations profondes avec « ma famille afri caine » bien-aimée ... des conversations honnêtes avec les jeunes ... un an sans problème de santé ... des mois qui m'ont fait grandir plus profondé ment dans ma relation avec Jésus ... une année pendant laquelle j'ai pu expérimen ter Dieu de très près, le sentir et voir com ment Il agit ... un temps plein de protection et de bénédiction *BEG=Bund Evangelischer Gemeinden (Fédération d‘Églises protestantes)

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NOUVEAUX COLLABORATEURS

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Présentation : Nouveaux collaborateurs SIMEON TEDESCO

SARA COTTREAU

Niger oct. 2019 – déc. 2019 Travail pratique

Niger sep. 2019 – juil. 2020 Travail médical

DAVID HAVERLAND

SUSANNE BÄUERLE

Niger mai 2019 – juil. 2019 Travail pratique

Niger oct. 2019 – nov. 2019 Travail médical

ZOÉ KUNZ

ANOUCK FONJALLAZ

Zambie sep. 2019 – nov. 2019 Stage médical

Zambie sep. 2019– nov. 2019 Stage médical

MIRJAM MATZINGER

ANNELISE BURKHART

Bénin sep. 2019 – jan. 2020 Travail parmi les enfants

Bénin oct. 2019 – nov. 2019 Travail médical

HELEN GUGGENBÜHLER

ELDA LIEBI

Nigeria oct. 2019 – jan. 2020 Travail médical

Niger sep. 2019 – nov. 2019 Travail médical

CORNELIA & WERNER HÄSSIG Éthiopie oct. 2019 – mai 2020 Travail médical & travail avec les jeunes 4|19

ÉQUIPE DE L’ÉGLISE DE LA ROCHETTE Sénégal juil. 2019– août 2019 Travail avec Sports Friends

z pour nous

! Priez pour nous !

SUJETS DE PRIÈRE

Priez pour nous ! Priez p ur nous ! Priez pour nous !

CORINNE

Proche Orient | Relation d‘aide et conseil

Merci pour vos prières pour le centre de relation d’aide et de conseil. Nos nouveaux locaux conviennent parfaitement à notre travail. Bien souvent, nos clients arrivent chez nous épuisés, désespérés, en pleine désillusion. Leurs ministères et la réalité de

WERNER & CORNELIA HAESSIG Éthiopie | Centre de jeunes

Nous sommes en pleine préparation de notre premier séjour dans le Nord de l’Éthiopie (pour 6 mois). Merci de prier pour une bonne acclimatation et un bon apprentissage de la langue. Le tigrinya n’offre aucun point d’accrochage avec une langue connue…et à 60 ans, on n’apprend plus aussi vite.

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la vie sur le lieu d’engagement sont défiants, difficiles, parfois traumatisants. Notre service consiste à marcher à leur côté comme des porteurs d’espérance de substitution, jusqu’à ce qu’ils aient eux-mêmes recouvré l’espérance. La majorité d’entre eux atteint ce but en deux semaines de traitement intensif. Merci de prier pour que nous ayons de la sagesse, de la compréhension et des révélations lors de notre ministère auprès de nos clients.

Merci de prier pour notre équipe qui s’est agrandie fin septembre, afin que nous croissions vers une solide unité. Notre nouveau collaborateur est une réponse à nos prières car le besoin en personnel supplémentaire a été grand.

Mon travail (Cornelia) en tant que médecin consiste à prodiguer l’enseignement sur la santé au centre de jeunes de Mekele (MYC).

Mon cœur vibre pour ces jeunes femmes, pour qu’elles apprennent à connaître leur corps si merveilleusement créé. Il s’agit hélas d’un sujet tabou et sensible car, dans la société éthiopienne, les jeunes filles ne reçoivent aucune éducation sexuelle (même pas avant l’apparition des premières règles). Il y a longtemps que je prie pour trouver une jeune autochtone qui aurait les mêmes préoccupations que moi et avec laquelle je pourrais travailler en binôme.

Elle devrait m’aider à rendre le cours culturellement correct et faire la traduction. En parallèle, je la formerais sur le plan médical afin qu’elle puisse ensuite enseigner seule. J’ai l’espoir qu’elle devienne une porteuse d’espérance à Mekele. Merci beaucoup pour votre soutien dans la prière.

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riez pour nous !

SUJETS DE PRIÈRE

Priez pour nous !

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ROGER & KATHY STOLL

Niger | Direction nationale, école pour des enfants missionnaires

Nous travaillons en Afrique depuis plus de 25 ans. Tout d’abord au Zaïre, où nous nous sommes rencontrés, et maintenant en

BRIGITTE LÄUPPI Suisse | Comptabilité

DAMIEN & LUCIE GOLAY Matheo, Joakim, Kylian Bénin | Travail parmi de jeunes adultes

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Afrique de l’Ouest. Nous pensions qu’avec les années, on apprendrait à savoir prendre congé.

Il nous semble maintenant que l’expérience n’est pas un bon enseignant, car la séparation devient toujours plus difficile avec l’âge. Merci de prier pour nos parents et nos enfants, aux côtés desquels nous ne pouvons pas nous tenir.

Depuis le début de la nouvelle année scolaire, Kathy a une nouvelle fonction au sein de Sahel Academy. Elle est désormais responsable des ressources humaines avec pour tâche principale de trouver de nouveaux enseignants.

Nous prions pour que suffisamment d’enseignants répondent à l’appel, afin que l’école puisse continuer à offrir une bonne scolarité aux enfants de missionnaires.

C’est au plus tard fin janvier 2020 que nous désirons envoyer les attestations de dons reçus en 2019. Merci de prier pour que nous puissions atteindre ce but.

Sans soutien financier fidèle, nous ne pouvons pas assurer le service au pays et au loin. Au début de l’année, il y a toujours beaucoup de tâches à effectuer. Nous vous remercions de tout cœur de penser à nous.

Nous rendons grâce à Dieu pour ces neuf années de ministère au Bénin, pour son amour, sa fidélité, sa présence dans les bons moments et ceux, plus difficiles, que nous avons traversés.

Nous confions toutes les graines semées dans la vie des jeunes, et toutes les personnes que nous avons suivies, formées, croisées, …, entre les mains de Dieu. Qu’Il fasse grandir dans leur vie le désir de le servir et de l’honorer dans tous les domaines de leur vie.

Merci de prier pour notre retour en Suisse et cette phase de transition pour toute notre famille.

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ous !

Priez pour nous !

SUJETS DE PRIÈRE

! Priez pour nous ! Priez pour no STÉPHANE & MYRIAM

Afrique de l‘Ouest | Travail parmi des filles mères

YIEN & JASMIN REATH Joshua, Jesse, Jeremiah Grèce | Travail parmi des réfugiés

PIERRE-ANDRÉ & JOSIANE Niger | SIM-Éducation

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Alors que nous effectuons notre tournée missionnaire en Suisse, nous demandons l’intercession pour que soit relevé le défi d’un solide renouvellement de notre équipe de soutien ; nous demandons la prière pour les gens et le travail du projet, notamment durant cette période.

Nous demandons l’intercession pour la paix dans notre pays en Afrique qui souffre maintenant depuis plusieurs années.

Veuillez ne pas oublier de prier pour toutes les personnes touchées par ce terrible phénomène des filles de la rue.

Juin a été un mois de moisson ; trois nord-africains ont pris la résolution de suivre désormais Jésus. Notre vœu est que ces hommes grandissent dans la foi et qu’ils parlent de Dieu à leurs familles et amis.

Merci de prier pour que de nombreux réfugiés et migrants entendent l’Evangile par le biais d’entretiens personnels, de cours d’éveil à la foi et d’études bibliques.

Merci de prier pour que les enseignants des écoles chrétiennes du Niger comprennent toujours mieux comment communiquer le message d’espérance de l’Evangile à leurs élèves.

Merci de penser particulièrement à ceux qui enseignent la philosophie (jusqu’à six heures par semaine au lycée), afin qu’ils puissent transmettre et expliquer avec pertinence les valeurs chrétiennes à leurs élèves, dont il faut rappeler que la plupart sont musulmans.

Merci de prier pour que la deuxième partie de l’année scolaire ne soit pas perturbée par des mouvements de grève qui compromettent les chances de réussite aux examens de fin d’année.

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riez pour nous !

SUJETS DE PRIÈRE

Priez pour nous !

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WALTER & BONNIE AEBI

Suisse – Niger | Enseignement biblique, musique

Nous remercions le Seigneur pour l’occasion d’enseigner à l’école théologique ESPriT* à Niamey (Théologie de l’Ancien Testament, Livres Poétiques, Liturgie et Actes Pastoraux, Éthique). Que le Saint-Esprit nous assiste dans la préparation et l’enseignement de ces cours.

Merci de prier pour nous dans les ministères de louange et musique : encourager les jeunes à apprendre la guitare et à comprendre la valeur et l’efficacité de la louange biblique. *ESPriT = École Superieure Privée de Théologie

JOSUE & DIANA BULANDE Abigail, Naomi, Caleb, Sarah Mozambique | Enfants et jeunesse

Les enfants que je rencontre plusieurs fois par semaine sont issus de milieux divers, mais les plus nombreux viennent de familles

MICHAEL & SARAH AEBI Kenya | (M) mécanicien (S) pilote pour AIM-AIR

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musulmanes. Merci de prier pour que nous soyons pour eux une lumière et une aide dans de nombreux domaines.

Une fois par semaine Josue, accompagné d’un groupe de croyants de notre ville, visite un village dans lequel il enseigne la Bible de manière chronologique à l’aide de moyens visuels. Pour cela, les gens du lieu mettent à sa disposition une place sous un arbre. La population se montre bien disposée à écouter. Cependant, comme cette région est sous l’influence de l’animisme et de l’islam, une résistance existe, bien que subliminale. Merci de prier pour que Josue ait la sagesse nécessaire lorsqu’il annonce l’Evangile dans cet endroit spirituellement ténébreux, afin que les gens discernent la profonde signification de la Bonne Nouvelle.

Nous sommes reconnaissants pour la protection dont ont bénéficié S. & J. lors de l’atterrissage en urgence de l’un de nos avions mi-septembre, dans le Nord du Kenya. Avant, pendant et après l’incident, l’intervention de Dieu a été clairement perceptible. Nous lui rendons toute la gloire.

Merci de prier pour du personnel supplémentaire pour l’équipe SIM au Soudan du Sud, qui souffre d’un manque cruel de collaborateurs.

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ous !

Priez pour nous !

SUJETS DE PRIÈRE

! Priez pour nous ! Priez pour no ERNST & ELISABETH WALDER

Suisse - Pérou | Soutien du travail ETE*

José (prénom d’emprunt) est un jeune homme issu d’un quartier pauvre accroché à une colline désertique. Le contact avec lui m’a montré combien il est important de parler de Dieu d’une manière universellement compréhensible. Au début, les mots tels que ‘église’, ‘prier’ ou ‘foi’ n’avaient aucun sens pour lui. J’ai dû faire preuve d’inventivité pour lui expliquer tout cela. Après de

NICOLAS & MELVINA PIAGET Théotime, Siméon, Gabriel Libéria | (N) Informatique, (M) Soins dentaires

Le ministère de ELWA* est grand : un hôpital, une clinique dentaire, une école, une radio et des bureaux. Ce que Nicolas a sur le cœur, c’est d’installer pour l’hôpital et la

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nombreux entretiens, il s’est hasardé à entrer dans une ‘église’. J’accompagnais cet ‘intrus’ et j’ai été reconnaissant de la manière amicale dont les membres de la communauté l’ont accueilli. ‘Tout le monde a été gentil avec moi’, a-t-il dit après coup. C’était tout nouveau pour lui qui ne connaissait que les querelles et les coups. Les cultes ont hélas lieu à des moments où les plus pauvres sont encore occupés à des basses besognes d’intérêt public. Celui qui n’y participe pas est immédiatement marginalisé ; mais quand il parvient à venir, ce n’est qu’en fin de culte, avec des vêtements sales et sans avoir pu se doucher.

Entretemps, José s’est mis à lire la Bible et il raconte des histoires de l’Ancien Testament à sa petite sœur (qui n’habite pas avec lui). Je n’ai aucune idée de ce qu’il a compris de Dieu. Merci de prier que l’Esprit de Dieu le travaille afin qu’il comprenne toujours mieux ce que cela signifie de vivre avec Dieu. *ETE = Educación Teológica por Extensión

clinique dentaire un programme permettant d’enregistrer et suivre les patients. Cependant, la maintenance pour le campus lui prend beaucoup de temps et ce projet n’avance que lentement. Henry est un étudiant en informatique, bénévole, qui est venu trois fois par semaine pendant un an. Nicolas a vu en lui un potentiel collaborateur ! Depuis le 1er octobre 2019, Henry sera employé par ELWA pour seconder Nicolas ! Louons Dieu pour Henry et ses capacités d’apprentissage, pour l’aide qu’il est pour Nicolas. Prions pour qu’il puisse développer ses connaissances et ainsi libérer Nicolas de certaines tâches. Le projet informatique pour l’hôpital pourra ainsi voir le jour ! *ELWA = Eternal love winning Africa

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riez pour nous !

SUJETS DE PRIÈRE

Priez pour nous !

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MANASSÉ & BÉATRICE OROUYINA Ephraïm, Jessica Bénin | Projet „Barouka“

LAURENCE Afrique de l‘Ouest | Formation continue pour enseignants

Fin juillet, s’est tenu à la capitale un camp de formation pédagogique de deux semaines pour encourager les enseignants chrétiens dans leur métier si important. Plusieurs ont

JIMMY & MARLIS RABEANTOANDRO Mario, Tania, Livio, Fabio Suisse - Madagascar | Projet „Timoty“

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Nous sommes très reconnaissants pour chaque visiteur qui vient sur le terrain de Barouka.

Chacun témoigne et s’émerveille en découvrant tout ce qui a déjà été fait. Nous remercions Dieu pour sa fidélité et sa protection qui va au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

Nous sommes sur le point d’emménager dans la nouvelle maison qui se trouve sur la petite colline au milieu du terrain. Nous nous réjouissons de cette nouvelle étape. Priez avec nous pour ce changement et pour des contacts sains et bénis avec le voisinage.

réalisé la valeur du ministère que Dieu leur confie. Pour ma part, j’ai pu contribuer à quelques séances sur la phonétique, la musique et le dessin. Mon expérience professionnelle durant mon année sabbatique en Suisse m’a beaucoup aidée.

Merci de prier pour les dizaines, voire maintenant centaines d’enseignants qui ont vécu ces formations depuis 2005. Ils sont en contact avec des milliers d’enfants et adolescents qui, pour la plupart, ne grandissent pas dans un contexte où l’amour de notre Dieu est connu et vécu.

Après six semaines au Niger, je suis revenue d’urgence en Suisse pour être avec ma famille dans l’accompagnement de ma mère dont la santé s’est aggravée subitement.

Priez pour Jimmy qui effectue tous les trois mois des voyages à Madagascar pour visiter le Centre et pour enseigner dans l’école biblique.

Le projet est basé sur l’enseignement des leaders des Eglises villageoises de la région, sur une durée de trois ans. Priez pour que tout ce qu’ils apprennent les aide pratiquement à faire avancer spirituellement leurs églises respectives. Les trente-huit étudiants, avec leurs femmes, sont actuellement en deuxième année ; le Seigneur les utilise déjà pour porter des fruits, c’est un grand exaucement de prière.

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CÔTE D’IVOIRE

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Sortir du cul-de-sac PAR CHRISTINA KUNZ

Christina Kunz est assistante sociale et originaire de l'Oberland bernois. Elle est partie trois mois en mission avec la SIM. Durant la période de planification, elle se voyait quelque part dans la brousse africaine sans aucune infrastructure moderne significative. Elle a atterri dans la mégalopole d'Abidjan.

Au cours de mon engagement, j'ai appris à connaître et à apprécier la vie de la ville d'Abidjan en Côte d'Ivoire, avec ses cinq millions d'habitants, ses infrastructures et toutes ses facettes : se déplacer en taxi, négocier les prix, me réjouir de l'environnement turbulent et coloré et de l'ambiance joyeuse de la vie quotidienne. Je ne vivais et ne travaillais pratiquement qu'avec des Africains. Cela correspondait à mes attentes et s'est avéré être une bonne expérience.

Mon lieu de travail était le centre "Enfants de Gloire" qui accueille d'anciens enfants des rues.

Quand je suis arrivée là-bas, l’organisation semblait manquer de structure, de mon point de vue suisse. Cependant, je me suis vite rendu compte du rôle important de ce projet dans la vie des enfants et des jeunes, et du succès de ce travail.

L'objectif du centre est de réintégrer les résidents dans leur famille ou leur famille élargie. Il y a actuellement entre 20 et 30 enfants et adolescents âgés de 9 à 24 ans. Au centre, ils ont la possibilité de rattraper leur retard à l'école primaire, de fréquenter une école secondaire publique et d’entreprendre une formation pro-

fessionnelle. L'un des garçons a obtenu sa maturité en été 2019.

Mes fonctions étaient très variées. J'étais responsable des activités de loisirs des résidents.

Nous avons dessiné, bricolé et joué ensemble.

J'ai également travaillé avec d'autres membres du personnel sur un programme avec des histoires bibliques ou des contributions thématiques.

J'ai également pu aider dans l'enseignement et j'ai eu l'occasion d'accompagner quelques jeunes dans leurs familles.

La majorité des enfants et des jeunes vivaient dans la rue avant leur arrivée au centre "Enfants de Gloire". L'une d'elles, Fatima (17 ans, nom d’emprunt) vivait avec sa famille musulmane dans un village au sud de la Côte d'Ivoire.

Après les premières années à l'école primaire, elle a déménagé à Abidjan chez sa demi-sœur aînée dans le but de l'aider à s'occuper de ses enfants. On lui a promis qu'elle pourrait poursuivre ses études primaires par la suite. Mais au lieu de reprendre l'école, elle aurait dû aider sa sœur dans son business. Fatima n’était pas d’accord et s'est enfuie. Après deux jours seuwww.sim.ch

CÔTE D’IVOIRE

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le dans la rue, elle a rejoint un groupe de filles avec qui elle a vécu dans la rue pendant un an et demi. Fatima a appris ce qu’est être affamé.

Pour pouvoir acheter quelque chose à manger, elle était obligée de voler, encore et encore…

Elle a rencontré des filles plus âgées qui gagnaient leur vie en se prostituant. Mais pour elle, ce n’est pas allé jusque-là. Grâce à une femme qui a établi une relation avec les filles et leur a parlé de Jésus, elle a découvert une autre voie.

Elle est entrée en contact avec le centre "En-

fants de Gloire", alors nouvellement créé, qui l'a accueillie. Un nouvel espoir retentit dans la voix de Fatima lorsqu’elle s'exprime : « Je rends grâce à Dieu pour toutes ses bénédictions dans ma vie.

Maintenant, je suis chrétienne. Dieu soit loué ! » Cet été, Fatima a réussi l'examen final de l'école primaire. Elle rêve d’avoir un jour son propre salon de coiffure. Aujourd'hui, elle a de nouveau des contacts sporadiques avec sa famille, principalement ses tantes, qui sont heureuses qu'elle ait trouvé un foyer temporaire dans le centre.

PROJET 95365 - ENFANTS DE GLOIRE Le centre "Enfants de Gloire" n'est devenu que récemment un projet officiel de la SIM. Tout soutien financier est le bienvenu et est urgemment nécessaire. Chaque don peut être utilisé à bon escient dans le centre : pour la nourriture, l'éducation scolaire, les frais de santé, le transport des enfants et des adolescents, la location de la maison, etc.

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IMPRESSIONS

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Coups d’œil sur la tournée de Brigitta Pini PAR BRIGITTA PINI

Nous embarquons, le temps de quelques lignes, dans la valise de Brigitta Pini, la responsable du personnel de la SIM Suisse. 2019 a été pour elle une année particulière et très enrichissante durant laquelle elle a pu visiter les centres SIM d’Amérique du Sud et d’Afrique. SIM Actualité a demandé à Brigitta de nous présenter un exemple par pays visité de ce qui fait la différence dans les vies.

Amérique du Sud PARAGUAY | Une intégration exemplaire 13 familles de la SIM travaillent au Paraguay pour atteindre les populations indigènes et rurales avec l’Evangile. En compagnie du directeur, nous avons visité les familles et, quelle belle surprise de voir l’effort de tous, non seulement pour apprendre l’espagnol, mais également pour parler la deuxième langue du pays, le Guarani ! Cette attitude montre un intérêt réel de ces personnes, ce qui ouvre des portes pour partager la foi.

BOLIVIE | À la rencontre des « invisibles » La Bolivie est un pays magnifique, mais beaucoup de gens y vivent dans une misère incroyable. À La Paz, Randy travaille parmi les « invisibles », les cireurs de chaussures qui, par honte, portent des masques. Ces personnes ne sont pas considérées par la société. Écouter leurs histoires, la façon dont leur vie a changé et ce que cela a apporté dans leurs familles depuis que Randy leur a parlé de Jésus, m’a vraiment marquée.

PÉROU | Une clinique mobile au cœur des villages La pauvreté des populations des Andes est impressionnante. Les gens sont traités comme des citoyens de deuxième classe : pas d’écoles, seuls des services de santé rudimentaires, si toutefois ils existent, sont à leur disposition.

Un groupe de nos missionnaires dentistes se déplace chaque mois avec une clinique mobile pour soigner les dents des villageois.. Grâce à ce témoignage d’amour pratique, les gens commencent à s’ouvrir à l’Evangile. La clinique mobile se tient dans la minuscule église dans laquelle elle a été créée.

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ÉQUATEUR | La religiosité, un défi La ville Catamayo se trouve au sud du pays. Une haute montagne la sépare de Loja, la capitale de la province. L’influence de la vénération de la vierge d’El Cisne y est énorme. Les gens sont très religieux, les églises sont à tout moment de la journée très fréquentées, mais on pratique un catholicisme comme au moyen âge, où il faut payer pour faire sortir les âmes du purgatoire. Seul un petit groupe d’envoyés de la SIM essaye d’enseigner la Bible. Les prêtres catholiques s’opposent beaucoup à leur travail. Dans un village de potiers, nous avons rencontré un jeune couple qui suit Jésus après avoir fait des études bibliques avec nos collaborateurs. Tout d’abord persécutés, ils sont maintenant respectés en raison de l’aide et l’exemple qu’ils offrent dans les autres villages.

Avec le gain de la vente de ses produits, le potier désire construire une église et inviter tous les villageois à participer.

Afrique BÉNIN | Source d’espoir à l’hôpital À l’Hôpital de Bembéréké la vie de milliers de personnes est sauvée chaque année. Les gens y viennent de loin parce qu’ils savent qu’ils seront traités avec compétence, dignité et amour, et non par des charlatans. Tous les patients ont l’occasion d’entendre l’Evangile, la source d’espoir par excellence.

NIGER | Un témoignage de foi au cœur de l’enseignement La formation d’enseignants pour des écoles chrétiennes apporte un changement dans les familles des enfants. Plusieurs parents musulmans disent aimer envoyer leurs enfants dans ces écoles chrétiennes, en raison de la compétence et de la gentillesse des enseignants, et parce que les enfants sont bien encadrés. Certains ont entendu l’Evangile pour la première fois et laissent la liberté à leurs enfants de suivre Jésus.

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CÔTE D’IVOIRE | L’espoir d’une vie Centre « Enfants de Gloire », Abidjan (Projet enfants de la rue) Henri, un garçon du Centre « Enfants de Gloire », m’a raconté son histoire : Lorsqu’il avait deux ans, ses parents sont morts de maladie. Quelques mois plus tard, après le départ de son oncle, lui aussi décédé, il est accueilli par sa tante qui le maltraite. À 12 ans, Henri s’enfuit pour vivre dans les rues d’Abidjan et rejoint les enfants dit « microbes » qui agressent et volent les gens. Tous consomment aussi de la drogue (du dissolvant). Henri sait que ce qu’il fait n’est pas bien et désire sortir de cette situation. Il souhaite désespérément que quelqu’un s’occupe de lui, mais en vain. Un jour, un pasteur leur rend visite. Régulièrement, il leur parle de Jésus et les invite à venir vivre au Centre, fondé par une missionnaire ivoirienne de la SIM. Malgré les réticences du début, ils commencent à faire confiance à cet homme et plusieurs d’entre eux décident de partir avec lui.

Il y a de cela deux ans, Henri a également fait ce choix. À ma question, « es-tu heureux au Centre ? », Henri me répond : « Oui, parce que je n’ai pas seulement trouvé une maison et une nouvelle famille, mais c’est Jésus qui a changé mon cœur ! » Actuellement, Henri reprend l’école primaire.

C’est dur pour lui, mais son rêve est de devenir un jour vendeur automobile. « Avant, dit-il, je dois terminer ma scolarité, ensuite je vais apprendre un métier simple, comme la menuiserie, pour gagner de l’argent honnêtement et je vais parler aux autres de ce que Jésus a fait pour moi. » En me racontant le début de son histoire, ses yeux étaient remplis de tristesse, mais maintenant il sourit et ses yeux brillent !

(Voir aussi l’article de Christina Kunz sur son expérience au Centre à la page 15.)

LA ZAMBIE | Des études bibliques pas comme les autres Parmi la grande variété de ministères de la SIM, il existe plusieurs centres pour les jeunes. Ils peuvent, entre autres, venir rencontrer leurs amis, suivre des programmes variés prendre des cours de langue, ou des cours d’informatique, profiter de la bibliothèque et apprendre des petits métiers. Plus de 30 jeunes entre 12 et 20 ans participent régulièrement aux études bibliques pendant leur pause de midi de l’école ! Les débats sont très animés. « Cela nous encourage et nous aide pour notre vie » ont-ils répondu lorsque je leur ai demandé la raison de leur présence à ces études.

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KENYA | Plus de 10 ans après Brigitte Läuppi a travaillé pendant vingt ans au Kenya avant de devenir la comptable au bureau SIM. De retour sur les lieux plus de dix ans après, nous avons constaté l’héritage qu’elle et sa collègue ont laissé derrière elles. Chaque année, plus de vingt mille enfants sont touchés par la parole de Dieu à travers les programmes VBS, clubs bibliques de vacances. Elles avaient élaboré et imprimé le matériel et formé des animateurs. Aujourd’hui, beaucoup d’églises poursuivent ce ministère et bénéficient d’une forte croissance. Plusieurs anciens participants occupent aujourd’hui des postes importants dans le pays et dans l’église, et leur influence est un bien pour l’Eglise et la population.

MOZAMBIQUE | Auprès des enfants handicapés Heide Zwirner a à cœur les enfants handicapés parce qu’on les cache souvent et que personne ne s’en occupe vraiment. Ses visites à l’hôpital sont très appréciées et encouragent leurs parents. Les bons contacts créés grâce à sa présence régulière lui ont permis d’aider avec la physiothérapie. Son désir est de proposer une thérapie à dos de cheval pour les enfants handicapés, afin d’améliorer leur santé et leur estime de soi. Le pays est très corrompu et il faut beaucoup de patience et des prières pour réaliser ce projet.

AFRIQUE DU SUD | Une transformation miraculeuse Sibylle Coradi rentrait après plusieurs mois d’absence au Sanctuaire de Lambano, lorsque je l’ai retrouvée. Elle et son équipe s’occupent d’enfants nés avec le VIH/SIDA et d’autres enfants gravement malades. Ce matin-là, les enfants, mais aussi toute l’équipe, l’accueillaient avec un tel amour que cela tirait les larmes des yeux. Inquiets en raison de l’attente du renouvellement de son permis de travail, tous partageaient son désarroi. Ils ne pouvaient imaginer que Sibylle les quitte, comme si elle était « l’âme » du Centre.

Une jolie jeune fille de 20 ans est maintenant en charge de l’administration. C’était elle, la première fille admise en tant que bébé très malade ! Aujourd’hui, non seulement elle peut mener une vie pratiquement normale, mais en plus, c’est une chrétienne devenue une aide précieuse pour le Centre ! Elle ne serait plus de ce monde depuis longtemps si elle n’avait pas été accueillie par le centre, lui offrant une famille, un espoir pour l’avenir et des soins médicaux.

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MALAWI | Des visites à domicile qui font la différence Parmi les ministères de la SIM, une équipe de volontaires s’occupe des gens qui sont atteints par le VIH/SIDA. Elle rend visite à domicile aux malades et à leurs familles, parfois à pied dans des endroits difficiles d’accès. Les malades sont écoutés, encouragés, accompagnés par la prière et entendent parler de l’Evangile. L’équipe fait également de la prévention dans les écoles, apporte de l’aide pratique, en amenant des vivres et assiste les malades dans leurs démarches pour les soins. Une formation à des métiers de base est aussi apportée, leur permettant de gagner quelque chose pour subvenir aux besoins de leur famille. Le sida est omniprésent et il est triste de constater la misère que cette maladie entraine pour des familles entières. Les volontaires apportent un réel espoir aux malades qui sont souvent délaissés et se posent des questions sur l’avenir, l’au-delà et Dieu.

LIBÉRIA | Une vie sauvée à la clinique dentaire Après 14 ans de guerre civile, suivis de 4 ans d’Ebola avec des milliers de morts, le Libéria est habité par une population traumatisée et en pleine désillusion. La station ELWA est ainsi comme une oasis au milieu du désert. Il y a une station radio, un hôpital de 200 lits, une école chrétienne, ELWA Académie et une clinique dentaire. Melvina, une de nos envoyées suisses, avec son mari et ses trois garçons, y travaille avec un autre missionnaire. Victime d’un accident de moto, Samuel* souffre d’une triple fracture de la mâchoire. Avant d’arriver dans la salle d’opération, ses douleurs sont si intenses qu’il ne peut pas ouvrir la bouche. Les moyens dentaires limités, n’ont pas permis de réparer sa mâchoire, mais seulement de la stabiliser pour lui permettre de guérir. Sans l’intervention pratiquée, cet homme aurait été condamné à mourir lentement incapable de pouvoir se nourrir ! Les deux dentistes prient avant chaque opération avec leurs patients et leur expliquent qu’ils font au mieux, mais que c’est Dieu seul qui peut guérir. *Nom d’emprunt

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PARMI DES FILLES…

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Des témoins privilégiés PAR MIRIAM UND STEFAN

Myriam et Stéphane se sont armés de courage en quittant la Suisse pour l’Afrique, avec la vision de mettre en place le projet M.A.R.T., un centre de réinsertion sociale pour filles-mères et leurs enfants. Le but ? Permettre à des filles en danger de s'y rendre, de retrouver leur dignité et de pouvoir s’occuper d’elles-mêmes et de leurs enfants, et de ne pas avoir recours à la prostitution. « Derrière les histoires douloureuses d’abus et de violence, on s’attend à rencontrer des visages ternes et tristes, mais rien de cela ! J’ai été étonnée de constater combien ces belles jeunes femmes étaient rayonnantes et sympas », raconte Brigitta Pini, qui s’était rendue au centre quelques mois plus tôt. À la question « pourquoi êtes-vous si joyeuses ? », elles ont toutes répondu que c’était l’amour et la patience du personnel du Centre qui leur avaient donné le courage de s'y installer et

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que c’était Jésus qui les avait aidées à changer de comportement. C’est Lui qui leur a donné un espoir pour leur vie et leur a rappelé leur valeur.

Stéphane nous donne son regard sur leurs activités : Lorsque le travail à fournir s'avère à certains moments plus pénibles qu’à d'autres, il est bon de savoir que l'on est « là où l'on doit être ». Il est vrai que bien des ouvriers peuvent travailler durant des années (parfois une vie) sans qu'il leur soit donné de voir du fruit de leur labeur. Dès lors, les moments de grâce par lesquels nous passons, prennent d'autant plus de valeur, et sont accueillis avec d’autant plus d'importance et de reconnaissance. Et qu'il est bon de savourer de tels instants !

Nous avons la chance de vivre de telles situations au travers de notre projet. Ce fut le cas

…DE LA RUE

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pour Alice lorsqu’elle s’est écriée «…maintenant je peux savoir où je vais … !» Alice* n'avait jamais vu les murs d'une école. Elle s'est toujours montrée bien studieuse aux cours d'alphabétisation, puis de français dispensés dans les petites classes aménagées dans la Maison d'Accueil. Un jour, c'est avec un sourire radieux et des étoiles plein les yeux qu'elle clamait sa fierté de pouvoir désormais lire les panneaux indicateurs de la route !

Nous avons assisté à « l’éclosion » de Bibata*, ce qui ne nous a pas laissés insensibles ! Cette jeune femme s'est rendue dans « sa grande famille » qu’est la Maison d’Accueil. La vie qu’elle menait sous le regard de ses oncles, ses tantes, ses cousines et plus particulièrement de son grand-père, icône incontestée de l’autorité familiale, semblait être un réel fardeau pour tout le monde. Ainsi, elle s’était fait une image

d’elle-même selon leur vision. Une image qu’elle risquait de garder encore longtemps. C'était une Bibata « toute nouvelle » qui revenait. Des choix vestimentaires tellement différents, une personnalité qui se manifestait d'une façon vraiment nouvelle… Tout avait changé ! L'accueil auquel elle a eu droit a été évidemment soumis à l’avis du patriarche… qui a même parlé de gratitude. Elle obtenait par là une possibilité de revenir vivre "en famille". Une bienveillance et un amour qui nous ont particulièrement touchés. » * Noms d'emprunts

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Parcours de vie de Paul-André Eicher Paul-André est né à Beyrouth le 18 mai 1942 où ses parents étaient missionnaires. À l'âge de 15 ans, il vient en Suisse pour suivre une formation, ainsi que des études à l'école d'ingénieur de Bienne. En 1967, il se marie avec Jocelyne, à Beyrouth dans l'église de ses parents.

Après un engagement professionnel en Algérie, la famille rentre en Suisse avec ses trois enfants pour passer une année à l’Institut Biblique de Genève.

Un temps de travail missionnaire au Liban s’en est suivi jusqu’à ce que la guerre civile y éclate.

De retour en Suisse, Paul-André accepte un travail et, quelques années plus tard, il reprend d’importantes études professionnelles. On lui propose le poste de secrétaire général au GHRV (Groupement des hôpitaux régionaux vaudois).

En parallèle à ses engagements professionnels, il a à cœur l’œuvre de Dieu dans le monde entier.

Il devient membre du comité de la SIM Europe du Sud en 1979, et du comité de l’association SIM Suisse, créée en 1999. En 2018 il donne sa démission, après avoir été actif durant 39 ans, dont 19 en tant que président. Paul-André a également fait

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partie du Comité International de la SIM, de 1985 à 2007. Durant toutes ces années, il a mis ses dons et ses compétences au service de la SIM. Nous lui en sommes très reconnaissants, ainsi qu’à son épouse Jocelyne qui l’a soutenu dans tous ses engagements.

Sa passion pour la Bible et la mission se voit également dans ses engagements au sein des Gédéons, de la Société Biblique de Genève et de l’œuvre MiDiBible qu’il a fondée.

Le 5 septembre 2019, Paul-André nous quitte après un temps de maladie neurodégénérative diagnostiquée quelques années auparavant.

La SIM doit se séparer d’un homme très motivé et engagé pour la cause de Dieu et d’un ami dont l’attitude positive avait encouragé beaucoup de chrétiens, au près comme au loin.

Professionnel en gestion des finances pour SIM Bénin-Togo Le comptable actuel a été élu par le personnel en tant que nouveau directeur de SIM Bénin-Togo.

Pour faire face à ses nouvelles fonctions, il a besoin de toute urgence d'un professionnel pour lui succéder dans la gestion des finances.

Avez-vous les qualifications nécessaires et vous sentez-vous interpellé par Dieu ? Ou connaissez-vous quelqu'un dans votre environnement qui possède les qualifications nécessaires et qui est à la recherche d'un nouveau défi ?

Possibilité de ministère dans l’église locale, formation de disciples, travail parmi les jeunes et les enfants, et dans beaucoup d'autres domaines.

 SIM.SUISSE@SIM.ORG

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