Smart Intégrations Mag Nº48

AUDIO / VIDEO - SÛRETÉ & SÉCURITÉ - SMART HOME & BUILDING - LIGHTING - IT & RÉSEAUX

www.smartintegrationsmag.com

N°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - 15 €

DOSSIER P.17 SURVEILLANCE AUTOMATISEE Les automates entrent dans la boucle REALISATION P.56

HOTEL PARADISO

Home Cinema et sVOD à tous les étages

AUDIOVISUEL

La vision de Nicolas Blanchard de CDC Habitat

RESEAU M2M

FRANCOFAEURODIS

Lancement de l offre MIXIO

INTERVIEW > P.12 STELLA MORABITO Déléguée générale de l’AFNUM

P.40

CONTRÔLE D’ACCES

Résidentiel collectif : la vidéo biométrie en question SMART BUILDING > P.52 FORMATION KNX Une garantie de compétence

RESEAUX > P.46 CYBERSECURITE La sécurité face aux cyberdangers

Photo Adobestock

TNT & HABITAT SOCIAL

N

édito ul ne sait si la rentrée se fera sous le signe d’une quatrième ou cinquième vague de Covid croisons les doigts et surtout vaccinons-nous - mais une chose est certaine : la sécurité sous tous ses aspects est à l’ordre du jour, non seulement à cause des échéances électorales à venir mais parce que les dangers, réels ou fantasmés, sont bien présents. A tel point

La sécurité à tout prix

qu’Expoprotection, l’un des salons de référence en la matière, en rajoute une couche en ajoutant le terme

« sécurité » à sa dénomination première. Comme le dit le dossier de présentation de l’évènement, à nouveau nom, nouveau positionnement et nouvelle formule...

Organisé du 28 au 30 septembre 2021 dans le pavillon 5 du centre d’exposition de la porte de Versailles, à Paris, la manifestation remplace, pour cette année, le salon APS, l’alternance habituelle ayant été chamboulée par la pandémie et son cortège d’annulations. Expoprotection Sécurité sera donc le rendezvous incontournable de tous les professionnels en cette rentrée, avec une offre unique couvrant trois grands secteurs : la sûreté-sécurité - la prévention et protection incendie, et la Cyberprévention, domaine qui prend enfin l’importance qu’il mérite, bien au-delà des seuls cénacles spécialisés en informatique. Innovant et forcément hybride, ce rendez-vous associera la présence physique des visiteurs et exposants - sous strict contrôle sanitaire évidemment - et des évènements retransmis en ligne pour élargir l’audience et offrir ce que l’organisateur RX France (ex-Reed Expositions France) annonce comme une expérience inédite. Une réponse aux souhaits de 62 % des visiteurs potentiels interrogés par sondage qui veulent combiner visite physique et utilisation de la plateforme digitale, tant il est vrai qu’il est impossible de tout voir, d’échanger avec les spécialistes présents sur place et de suivre des conférences en une seule journée de présence.

L’espace Cyberprévention a pour première mission d’encourager le développement de la prévention contre les malveillances et négligences informatiques dans les entreprises et toutes les structures. Un domaine dans lequel il est urgent de progresser et pour lequel les visiteurs pourront consulter les experts d’organismes spécialisés tels Cybermalveillance.gouv, le Clusif, la CyberTask-Force, le Cyber Cercle ou encore le CNPP. Il est à noter que le thème de la Cyberprotection « by design » sera aussi mis en avant pour aider à concevoir, acheter et utiliser des équipements de sécurité cyberprotégés.

Le programme de conférences se compose d’une trentaine de sessions, accessibles directement dans les espaces prévus à cet effet sur le salon ou en live sur Expoprotection Sécurité Online. Parmi les principales thématiques abordées signalons l’évolution des Plans de Continuité d’Activités pour prendre en compte les futures crises, les technologies de ruptures au service de la sécurité globale.

L’innovation est permanente dans le secteur de la sécurité comme dans de nombreux domaines. Le village des Starts-up donnera la possibilité aux visiteurs de rencontrer quelques « jeunes pousses » prometteuses tandis que le jury des Trophées de l’Innovation récompensera les solutions jugées les plus innovantes sélectionnées dans 4 catégories : Sûreté-Sécurité, Prévention et protection incendie, Cyberprévention et Start-up.

Bien sûr, Expoprotection Sécurité se tiendra dans le strict respect des mesures sanitaires préconisées et le pass sanitaire sera demandé à l’entrée du salon. Smart Intégrations Mag est partenaire de l’événement.

Philippe PELAPRAT Rédacteur en chef délégué

Patrice de GOY

Ils ont annoncé dans ce numéro HANWHA TECHWIN HIKVISION SEDEA SAMSUNG MAVERICK AV SOLUTIONS TRACOR CDVI FRACARRO PREVENTICA EDUCATEC FRANCOFA PEERLESS AV LINDY SALON DE LA COPROPRIETE INTEGRAL SYSTEME ASSA ABLOY SIMONSVOSS IT PARTNERS CORDIA IBS THEBEN SALON DES MAIRES & COLLECTIVITES LOCALES CYBERNIGHT

2ème de couverture 3ème de couverture 4ème de couverture p5 p7 p9 p11 p13 p16 p24 p29 p31 p33 p34 p35 p37 p39 p44 p49 p50 p53 p62 p65

Et retrouvez nos bulletins d abonnement en pages 15 et 61

Directeur de la rédaction n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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sommaire

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Adresse de la rédaction B.P. 90019 - 94121 Fontenay-sous-Bois Cedex Tel : 09.81.82.57.39 Fax : 09.81.38.90.78 Directeur de la publication : Patrice de Goy Directeur de la rédaction : Patrice de Goy redaction@smartintegrationsmag.com REDACTION : Rédacteur en chef délégué : Philippe Pélaprat Rédacteur spécialisé AV et IT : Frédéric Monflier Secrétaire de rédaction : Bénédicte Ribeiro Responsable Développement : Bénédicte Ribeiro Tel : 09.83.97.97.39 - 06.11.93.84.24 b.ribeiro@smartintegrationsmag.com Rédactrice graphique : Catherine Lévêque Webmaster : José da Cunha Impression : Espace Grafic- Pampelune, Espagne ISSN : N°2554-7046 Site Web : www.smartintegrationsmag.com Dépôt légal : à parution Tous droits de reproduction, textes et photos réservés pour tous pays Photos de couverture : AdobeStock

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n°48- SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021

SMART INTEGRATIONS MAG est édité par SMARTECH PUBLICATIONS SAS, au capital de 2 000 € - RCS Créteil N°792 201 212 Parution bimestrielle

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ACTUS

EVENEMENT

TELEPHONIE MOBILE M2M

Francofa Eurodis lance l’offre Mixio Francofa Eurodis, renforce son offre de services en lançant Mixio, une solution de téléphonie mobile multi-opérateurs dédiée aux applications MtoM réservée à ses clients. data, utilise le réseau GSM « classique » d Orange, Bouygues et SFR mais bénéficie d abonnements qui incluent un accès prioritaire au réseau de l opérateur. « Cest-à-dire que si ce dernier doit déconnecter une carte SIM de son antenne en cas de saturation de son réseau, il déconnectera prioritairement une carte SIM GSM traditionnelle plutôt qu une carte GSM M2M », précise Edouard Ferreira. « Cest important pour assurer la continuité des services. Derrière le M2M se trouve potentiellement une centrale d alarme, un défibrillateur, un commerçant utilisant un TPE... » Précisons qu il s agit d une offre multi-opérateurs, c est-à-dire qu il est possible de choisir celui qui « passe » le mieux chez un client donné. Mixio, aujourd hui réservée à l alarme, la télésurveillance, la téléassistance et l auto surveillance, est appelée à s étoffer avec des forfaits dédiés à la vidéosurveillance. PG Le forfait Mixio est à activer sur le portail www.mixio.fr.

Photo DR

L

ancée au début avril 2021, Mixio vient en quelque sorte finaliser le service apporté à la fois aux installateurs et aux revendeurs du distributeur spécialisé en courant faible (sécurité et communication). La téléphonie mobile GSM est utilisée de longue date dans les systèmes d alarme que ce soit comme solution de transmission principale ou de secours. Jusqu à récemment, Francofa Eurodis n avait pas d offre équivalente à proposer. Les installateurs devaient se tourner vers les opérateurs traditionnels (SFR, Bouygues et Orange) pour déléguer eux-mêmes ce service à leurs clients finaux. « Le problème est que, bien souvent, les installateurs se retrouvent face à des clients qui, soit n ont pas acheté de carte SIM le jour de l installation, soit en présentent une qui n est pas aux bonnes dimensions ou dont le forfait ne correspond pas à leurs besoins », explique Edouard Ferreira, chef de marché intrusion et contrôle d accès tertiaire. Autant de situations qui obligent les installateurs à se déplacer une nouvelle fois pour finaliser l installation. Mixio est donc, en premier lieu, une réponse à une problématique de disponibilité immédiate de la carte SIM. C est aussi une offre permettant aux installateurs, qui consacrent souvent beaucoup de temps pour gérer la carte SIM de leurs clients, de valoriser cette prestation grâce à plus de qualité de services.

Edouard Ferreira, chef de marché intrusion et contrôle d accès tertiaire.

A QUI S ADRESSE L OFFRE MIXIO ?

La carte Mixio est vendue exclusivement par Francofa Eurodis et vise deux types de clients installateurs.

Le profil « prescripteur » C est un installateur qui apporte la solution à son client final.

Il la propose dans son offre mais, n étant pas organisé pour gérer l abonnement, il laisse à son client le soin de le souscrire lui-même. Il ne génère pas de bénéfice sur l opération, mais il valorise son conseil et son service en apportant un produit MtoM avec une capacité correspondant au besoin du client, et surtout, il s assure, le jour de l installation, que le produit est disponible et fonctionnel. Il n a ainsi pas à revenir. Dans la pratique, le jour de l installation, l installateur se rend chez son client avec un système d alarme intrusion, l ensemble du matériel et une carte SIM Mixio qu il a achetée chez Francofa Eurodis. A l issue de l installation, son client n a plus qu à se connecter sur mixio.fr pour souscrire son abonnement. Le service est ensuite opérationnel.

Le profil « revendeur »

Le choix du M2M

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La carte SIM Mixio

6 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

Photo Francofa Eurodis

C est sur ce constat que Francofa/Eurodis a cherché un partenariat pour mettre à disposition de ses clients une solution mobile et plus particulièrement une solution M2M (Machine to Machine). Ce mode de communication, dédié à la

C est un installateur qui a l habitude de vendre une prestation de services : télésurveillance, maintenance, location, télé services, etc. C est le souscripteur de la carte Mixio, c est lui qui détient le contrat d abonnement Mixio qu il intègrera comme prestation dans son offre globale. Le client final ne souscrit à rien. Dans ce cas, le revendeur s assure de disposer de la totalité du matériel le jour de l installation (comme pour le profil « prescripteur ») mais en plus, il gère lui-même l abonnement et fidélise son client. Sur mixio.fr, le profil revendeur dispose d une interface lui permettant de gérer son parc de cartes SIM (activer, résilier, etc) en toute autonomie.

ACTUS

EVENEMENT

Le Matmut Stadium de Gerland, résidence permanente des joueurs pros du Club lyonnais le LOU Rugby, a accueilli TECH IN LYON.

AV PRO

Belle réussite pour TECH IN LYON Lévènement, organisé par SIDEV, était le premier grand rendez-vous « physique » pour les professionnels du son, de l image, du travail collaboratif et des communications unifiées, depuis l ISE 2020.

T

The Wall, l écran MicroLED modulaire de Samsung s affiche en bonne place sur le stand du constructeur. Présentés pour la première fois à l ISE 2018, ces écrans spectaculaires ont récemment évolué : LEDs plus petites, réduction des bordures, amélioration du contraste et des couleurs.

ECH IN LYON devait, en quelque sorte, célébrer les retrouvailles des acteurs de l AV pro, privés de salons et autres grands évènements depuis un an et demi... Une éternité !

C était aussi pour l organisateur, SIDEV, l occasion de célébrer son 30ème anniversaire. Téméraire, le grossiste, à l ADN marqué à l AV Pro, nous avait déjà habitués à organiser des roadshows dans des périodes quelque peu « compliquées ». Ce fut néanmoins toujours une réussite. Avec TECH IN LYON, le challenge était de taille car il s agissait d organiser un véritable salon professionnel dans une période encore incertaine, avec toutes les contraintes que cela suppose. Autant d inquiétudes vite balayées dès l ouverture du salon qui a vu arriver les participants en nombre. Au total plus de 500 acteurs du secteur de l AV pro, venus de toute la France, ont franchi les portes du mythique Matmut Stadium de Gerland à Lyon le 9 septembre dernier pour parcourir les stands des 25 constructeurs qui avaient répondu présents. Revendeurs, intégrateurs, bureaux d études, l ensemble des métiers composant l écosystème de l AV Pro étaient représentés. Bref, TECH IN LYON a été unanimement applaudi et ce, à tel point que les couloirs bruissaient de la possible tenue d une seconde édition... A suivre.

Patrice de GOY

Epson a profité de l évènement pour présenter en avant-première sa solution sans fil ELPWP.

Le stand LG

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8 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

Lionel Roudil, directeur général de SIDEV, lors de son intervention.

Ambiance sur le stand Biamp

BUSINESS

EN BREF

VIDEOSURVEILLANCE

FUSION Tech Data devient TD SYNNEX

SYNNEX et Tech Data ont achevé leur fusion et deviennent TD SYNNEX, un géant mondial de la distribution et l’agrégation de solutions de l’éco-système IT. TD SYNNEX servira plus de 100 pays, sur le continent américain, l’Europe et l’Asie-Pacifique avec un portefeuille complet de produits et d’offres de services de grande valeur. TD SYNNEX est dirigée par Rich Hume, ex-CEO de Tech Data (voir photo). Dennis Polk, ancien PDG de SYNNEX, sera le Président Exécutif du Conseil d’Administration de TD SYNNEX.

ATLONA Le PDG d Atlona quitte l entreprise

Ilya Khayn, PDG et co-fondateur d’Atlona (photo) a quitté l’entreprise le 15 septembre 2021, près de trois ans après l’acquisition de la société par Panduit. Jamey Swigert, directeur des ventes AV et du développement d’Atlona lui succède. Ilya Khayn a cofondé Atlona en 2003 avec son frère Michael, vice-président jusqu’en octobre 2020. En moins d’une décennie, les deux jeunes entrepreneurs ont transformé Atlona, la faisant passer du stade de micro-entreprise spécialisée dans les produits de connectivité AV résidentiels à celui de fournisseur mondial de premier plan de solutions de collaboration, de contrôle et de distribution AV. #

Quantum met la main sur les solutions de Pivot3 Spécialiste des solutions de stockage et d archivage, l américain Quantum a racheté le portefeuille de solutions de vidéosurveillance de son compatriote Pivot3.

Spécialisé dans les solutions logicielles intelligentes destinées aux marchés de la sécurité et de la surveillance, Pivot3 est aussi pionnier dans le développement d infrastructures hyperconvergées (HCI). Avec cette acquisition, Quantum ajoute à son catalogue un portefeuille diversifié d appliances de vidéosurveillance, d enregistreurs vidéo réseau (NVR) et d applications de gestion, ainsi qu une plateforme logicielle hyperconvergée en mode « scale-out », qui seront tous proposés dans la gamme Quantum

VS-Series. Les produits Pivot3 viennent compléter la gamme actuelle de serveurs NVR, le système de fichiers StorNext et la solution de stockage objets ActiveScale de Quantum qui peut ainsi fournir une offre globale de surveillance et de sécurité couvrant aussi bien les déploiements modestes que ceux de plusieurs pétaoctets. Le montant de la transaction avoisine 8,9 M$ (environ 7,5 M€).

INTEGRATIONS ET SERVICES DIGITAUX

Sogetrel rachète Clipper Group

Des capteurs intelligents aux bâtiments communicants, en passant par les réseaux et raccordements au Très Haut Débit, Sogetrel propose aujourd hui une large gamme de solutions aux utilisateurs d infrastructures digitales et d objets connectés. Après avoir finalisé en janvier dernier l acquisition d ESDI, société spécialisée dans

la gestion des services informatiques à distance et de la relation client, le groupe Sogetrel poursuit sa stratégie de croissance externe avec l acquisition de la société Clipper dans les métiers de service informatique aux entreprises. Avec ce nouveau rapprochement, Sogetrel complète son dispositif industriel, capable de gérer

massivement des interventions à distance comme sur site, pour déployer et maintenir une très grande variété d objets connectés. Il renforce ainsi son maillage territorial et enrichit son catalogue de services sur de nouveaux segments de marché. Créé en 2002, Clipper Group, dont le siège social est basé à Roissy (95), emploie plus d une centaine de collaborateurs. Lentreprise propose à ses clients constructeurs et distributeurs de matériels informatiques ou connectés, d intervenir pour leurs comptes afin de réaliser une gamme de services logistiques, installations, formations et maintenance du matériels et des réseaux informatiques et numériques et ce, en assistance 24/24h 7/7j. www.sogetrel.fr

CYBERSECURITE

ESET primé

ESET, 1er éditeur européen de solutions de sécurité, a obtenu le statut de « Champion » pour la troisième année consécutive dans la grille Cybersecurity Leadership Matrix de Canalys. Lexpert en cybersécurité a même obtenu un meilleur positionnement par rapport à la grille de 2020 et un focus sur l investissement dans les services pour entreprises et la formation des partenaires. La grille 2021 Cybersecurity Leadership Matrix réalisée par Canalys, un cabinet de conseil spécialisé sur le marché des technologies, a évalué le channel et les performances sur le marché de 19 fournisseurs de solutions de cybersécurité au cours des 12 derniers mois. Elle combine le feedback des partenaires dans l outil d évaluation de Canalys avec une analyse de la dynamique de chaque fournisseur en matière d investissements, de stratégie, de performance sur le marché et

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Photo SIM/J.-F

ACTUS

Benoît Grunemwald, porte-parole d’ESET France. d exécution. ESET MSP Administrator 2 (EMA2) est un système de gestion des licences pour les prestataires de services managés (MSP), qui permet à la fois d étendre l accès au portefeuille d ESET et de s intégrer à des outils tiers via une API. ESET s est vu attribuer le statut de Champion avec huit autres fournisseurs, Cisco, Fortinet, Juniper Networks, Kaspersky, Palo Alto Networks et Trend Micro qui ont réaffirmé leur position de Champions et Check Point et Sophos qui ont rejoint le classement.

entretien

Propos recueillis par Patrice de Goy

Stella Morabito

Déléguée générale de l AFNUM

« Il est crucial que la TNT continue de se moderniser pour rester compétitive » Stella Morabito nous éclaire sur le poids économique du secteur de l audio / vidéo et nous précise la vision de son organisation quant à la modernisation de la plateforme TNT. SIM. - Pouvez-vous nous présenter l’AFNUM ?

Stella MORABITO. - L’Alliance Française des Industries du Numérique représente en France les secteurs et les fabricants qui constituent le socle de l’économie numérique : l’électronique grand public, l’informatique, les équipements de réseaux télécom, les systèmes d’impression, la photographie grand public et professionnelle et les objets connectés. Ensemble, nos adhérents génèrent en France un chiffre d’affaires annuel cumulé de 26 milliards d’euros et emploient plus de 100 000 salariés, avec des emplois directs, indirects et induits. Dans le secteur audiovisuel, nos membres sont les principaux fabricants de téléviseurs et de terminaux connectés, ainsi que les principaux fabricants de matériels de réception et de distribution des signaux de télévision dans les logements individuels et collectifs.

Que pensez-vous de la modernisation de la plateforme TNT ?

La crise sanitaire a bien montré que le public français restait très attaché à la plateforme de diffusion terrestre. Il est donc crucial que la TNT continue de se moderniser pour rester compétitive face aux autres moyens de diffusion. L’élément central de cette modernisation passe par la diffusion des programmes en ultra haute définition qui apporte non seulement une résolution d’image quatre fois supérieure à celle de la HD (4K), mais aussi une amélioration du contraste, une augmentation de l’espace colorimétrique et de la fréquence de balayage et un son spatialisé pour une véritable immersion #

Diplômée de l Université Bocconi (Milan), d HEC et de Centrale Paris, Stella Morabito maîtrise à la fois les aspects business et techniques des secteurs de l électronique, des médias et du numérique.

Elle possède une culture internationale et s exprime couramment en 5 langues.

au cœur de l’image. Les téléviseurs sont prêts, les programmes en UHD sont de plus en plus disponibles, il faut maintenant que les réseaux de diffusion suivent.

Plus largement, la modernisation de la TNT devra également permettre aux téléspectateurs d’avoir accès à des services interactifs tels que le retour au début de l’émission, le replay et, plus généralement, la consommation non-linéaire, comme cela est déjà le cas depuis plusieurs années chez nos voisins européens.

Qu’attendez-vous du CSA ?

Nous attendons surtout un calendrier clair de déploiement de l’UHD sur la TNT, qui permette aux industriels d’anticiper l’arrivée des nouveaux services, ainsi que des indications précises sur

12 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

« Nous attendons un calendrier clair de déploiement de l’UHD sur la TNT, qui permette aux industriels d’anticiper l’arrivée des nouveaux services ». www.afnum.fr

les spécifications techniques qui seront retenues pour le profil français de la TNT UHD. Concernant les services interactifs en HbbTV, l’important, c’est de maintenir une TNT qui soit fiable et de qualité.

Pour cela, il faudrait faciliter la mise en place d’une plateforme de tests des applications interactives en amont de leur diffusion. On a déjà vu par le passé des exemples d’applications HbbTV qui rendaient les téléviseurs totalement inopérants à cause de défauts de conception et nous souhaitons à tout prix éviter qu’une telle situation ne se reproduise. Cette plateforme doit être le résultat d’un travail de collaboration en bonne intelligence entre éditeurs et fabricants et sa mise en place nous paraît cruciale pour réussir le lancement de nouveaux services interactifs. C’est l’approche qui a été adoptée dans les pays qui ont beaucoup développé la télévision interactive via HbbTV, comme l’Angleterre et l’Allemagne. A contrario, une approche légale contraignante qui imposerait aux constructeurs d’intégrer telle ou telle version spécifique de HbbTV dans leurs terminaux ne résoudrait pas les nombreuses questions techniques et opérationnelles qui restent à régler avec ce type de services, dont certains sont encore au stade expérimental.

Comment imaginez-vous la suite ?

Nous nous réjouissons que la nouvelle loi audiovisuelle vienne enfin faciliter le lancement de services UHD sur la TNT. La suite logique à présent, ce doit être un calendrier précis de lancement de ces services. Il y a évidemment en ligne de vue les JO de Paris 2024 et, même avant, la Coupe du Monde de Rugby en 2023 qui se déroulera en France. Une action concertée de tous les acteurs de la chaîne audiovisuelle - éditeurs, diffuseurs, opérateurs, constructeurs et régulateurs permettra, nous en sommes persuadés, de faire du lancement de l’UHD sur la TNT une grande réussite collective.

ACTUS

BUSINESS

EVENEMENTS LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021 Trophées de la sécurité

Initiés en 2007, les Trophées de la sécurité, sont devenus depuis plus de 10 ans un événement incontournable pour le marché de la sécurité. Plus de 800 professionnels se déplacent chaque année, pour fêter les plus belles innovations réparties par catégorie (Technologies, Ressources et Intelligence), sans compter les démarches remarquables et coups de cœurs du jury. La cérémonie se déroule dans l’un des plus beaux théâtres de Paris, le Théâtre de la Madeleine.

Chaque candidat nommé, doit participer à un Grand Oral devant un jury d’exception quelques semaines avant la soirée. www.republikgroup-securite.fr

HABITAT COLLECTIF RESIDENTIEL

Salon de la Copropriété Le salon de la Copropriété se tiendra du 3 au 4 novembre 2021 à la Porte de Versailles. Cest un rendez-vous incontournable pour les décisionnaires en copropriété (présidents ou membres de conseil syndical) et les syndics. 160 exposants sont présents et proposent une offre complète pour la gestion et l entretien des immeubles : architectes, bureaux d études, fournisseurs d équipements (contrôle d accès des entrées, ascenseurs, boîtes à lettres, fenêtres...), énergie (fournisseur et gestion de l énergie), travaux (ravalement, toiture...), syndics etc. Le Salon de la Copropriété, c est aussi 20 conférences pour permettre aux visiteurs (présidents et membres de conseils syndicaux, syndics et professionnels de l immobilier) d actualiser leurs connaissances : 11 d entre elles, seront animées par des spécialistes (avocats, juristes, experts, magistrats,

notaires...) et apporteront un décryptage des nouveautés juridiques pour la copropriété. 6 conférences réservées aux professionnels (syndics, administrateurs de biens).

5 formations pour maîtriser le b.a.-ba de la gestion d une copropriété : le règlement de copropriété, le conseil syndical, la comptabilité en copropriété, l assemblée générale. Des consultations personnalisées gratuites pour bénéficier des conseils d un avocat, syndic, architecte. Pour cette nouvelle édition, l actualité du secteur sera traitée en conférence : Comment mener efficacement une rénovation énergétique et la financer ? Comment passer au digital avec son syndic ? Comment évoluent des règlements de copropriété ?... Lentrée est gratuite, badge visiteur à réserver sur www.saloncopropriete.com

IT PARTNERS 2021

Une édition très attendue

LUNDI 4 OCTOBRE 2021 Cybernight

Cyber Night, la Nuit de la Cybersécurité, pour sa première édition, ambitionne de réunir plus de 800 professionnels pour mettre en lumière les plus belles innovations dans quatre catégories (Projet Cyber le plus innovant, Solution Cyber la plus innovante, Meilleure collaboration fournisseur/client et le Challenge des équipes Cyber en live). La cérémonie se déroule au Théâtre de la Madeleine à Paris. Selon le même principe que celui des Trophées de la Sécurité, chaque candidat nommé, doit participer à un grand oral devant un jury de personnalités expertes du monde de la Cyber quelques semaines avant la soirée. www.republik-cyber.fr #

Pour sa 15ème édition, le rendez-vous incontournable du Channel IT sera placé sous le signe des retrouvailles et de l innovation. 48 heures de rencontres d affaires et d échanges intensifs qui réuniront, cette fois encore, les principaux acteurs de la distribution B2B. Evènement communautaire et référent du Channel IT depuis 15 ans, IT Partners met en avant les innovations et les nouvelles tendances du marché.

Cest loccasion de retrouver sa communauté. Des retrouvailles plus que jamais

14 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

attendues et célébrées à l occasion de l édition IT Partners 2021 qui réunira près de 250 exposants. Les acteurs des solutions IT, télécoms et audiovisuelles auront l occasion de reprendre les échanges au sein d un évènement fédérateur, qui réunit chaque année des partenaires fidèles venus de toute la France. Pour cette nouvelle édition, IT Partners proposera pour la première fois le Forum de l innovation. Cet espace de prises de parole d experts sera dédié aux rencontres et aux

partages de savoirs et de visions davenir.

Il proposera 15 prises de parole pour mettre en lumière les opportunités de monter en compétences, grâce aux innovations dans divers domaines : Cybersécurité, Intelligence Artificielle, Transformation Digitale, Data Management, 5G, MSP, Workplace, IoT & Edge...

En partenariat avec l organisme FIRST, le Centre de Cyber entraînement, un nouvel espace de 100 m² dédiés à la cyber sécurité sera également proposé.

Des entreprises expertes y présenteront des solutions et partageront leurs savoirs et leurs expériences autour de la cyber sécurité, un sujet au cœur de la transformation digitale de toutes les entreprises. Enfin, l Espace Innovation réunira diverses entreprises des secteurs de l intégration audiovisuelle et des objets connectés professionnels, avec de nombreuses démonstrations menées sur cet espace de 200 m².

IT Partners ‒ Mercredi 29 et jeudi 30 septembre 2021 - Disneyland Paris

Of frieale Spéc

u a e t i v S U VO Z E N N O B AG sA é M t c S e N n O I n T o A c Pour rester ation SMART INTEGR rm o f n i d e c i v ser

E! IQUE = NUMÉR ENEZ LE VIRAG E C N E G R CONVERES MÉTIERS : P MAG D E C ATIONS GEN R R G E E V T N N CO ART I ation SMndre “ le virage” m r fo n ’i ed pre Le servic ur vous aider à s. o r p ie t là é pour : e st veaux m compagecurité, u c o a n s s u e o c v de MAG uels, sé ATIONS duits (audiovis R G E T o N r I teurs, SMARTir les meilleurs p otique…) importa , m ls o is ie d o r , t h s e 1C es indu veillanc vidéosur rencer auprès d Le portail Web www.smartintegrationsmag.com tions éfé les évolu s e t et sa plate-forme d’intermédiation u 2 Vous r tes o t s de grossis s soyez informé e prescripteurs La newsletter hebdomadaire r u t o ê Le bimestriel SMART INTEGRATIONS MAG de l’actualité métier 3 Que v logiques et en tiques nues techno rir des cas pra nologies mécon et de toutes les technologies du résidentiel et du tertiaire (hospitality, v ch TPE, surfaces commerciales) 4 Décou les écueils de te r e it v E 5

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- Les automates entrent dans la boucle - Robots terrestres : ça roule et ça court pour la sécurité - Drones automatiques : la surveillance prend son envol

Dossier réalisé par Frédéric Monflier et Philippe Pélaprat

Photo Adobe Stock

DOSSIER

SURVEILLANCE AUTOMATISEE

R E I Surveillance automatisée S S O D

DOSSIER

Robots terrestres Ça roule et ça court pour la sécurité Plus lent qu un drone volant à 50 km/h, le drone terrestre à roue est lent, tributaire du relief mais peut s approcher de l objectif pour, peut-être demain, engager la cible. En attenant les cyber-chiens !

T

Les automates entrent dans la boucle Comme dans de nombreux domaines, l automatisme gagne du terrain dans les missions de surveillance. Cette arrivée en force des drones, volants ou terrestres, est un défi pour les entreprises habituées à déployer des installations fixes.

L

a protection des biens et des personnes reste une priorité dans de nombreux secteurs d’activité mais aussi dans le résidentiel et dans l’espace public. La mission d’observation, remplie par les caméras, est maintenant utilement secondée par des capacités de détection qui donnent une alerte précoce, et par des moyens d’alerte qui peuvent avoir un effet de dissuasion. L’important est de ne pas se tromper et donc de lever le doute par l’envoi d’une personne ou d’une équipe capable d’évaluer la situation mais qui peut aussi prendre un risque.

Les moyens techniques fixes peuvent difficilement jouer ce rôle ce qui donne toute sa pertinence aux mobiles, volants ou terrestres. Ceux-ci sont en capacité de se déplacer rapidement et d’envoyer vers la salle de contrôle des images et #

Photo ci-dessus : Toundra du français Hexadrone, installé à Saint-Ferréold’Auroure en Haute-Loire

18 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

sons explicites voire même d’interpeller d’éventuels intrus. La possibilité de faire des rondes, programmées ou aléatoires, est aussi l’avantage du drone robotisé.

Une nécessaire adaptation La finalité de la mission ne change pas surveiller, être en éveil, interpeller, intervenir - mais les moyens déployés, souvent en complément d’une installation fixe traditionnelle, requièrent de nouvelles compétences. Il ne s’agit pas ici de télépiloter de petits aéronefs ou des véhicules à roues ou à chenilles car ces fonctions nécessitent des formations assez pointues - surtout la première - mais d’être en mesure de programmer des scénarios et d’intégrer les moyens mobiles dans un écosystème plus ou moins classique de

télésurveillance. La fonction première du dispositif demeure. Elle est d’assurer la remontée des flux vidéo et audio pour visionnement et écoute en direct, l’assistance à la détection humaine ou par différentes aides technologiques (analyse d’image au niveau des capteurs, intelligence artificielle) et l’enregistrement comme moyen de preuve.

L’arrivée des automates signifie l’entrée en lice de nouveaux acteurs qui ne sont pas obligatoirement des spécialistes rodés de la sécurité. Il y a donc de la compétition dans l’air mais aussi de nouvelles opportunités pour élargir ses compétences et donc ses champs d’intervention. Des évolutions nécessaires pour demeurer et croître sur un marché qui n’est pas près de s’effondrer.

Philippe Pélaprat

Il devient ainsi commun de trouver des robots mobiles ayant pour mission de transporter, nettoyer, analyser l air (bientôt la présence de virus) et dont la caméra, le lidar ou d autres détecteurs observent en même temps qu ils guident l appareil dans les couloirs, les allées, même au milieu de la circulation humaine. Cette dualité de mission est même présente sur des produits grand-public comme l aspirateur robot Tri Max tant il est vrai qu un appareil arpentant le sol en se repérant dans l espace à nettoyer peut aussi surveiller, écouter et interpeller, s il est doté de micro et haut-parleur en plus d un imageur. A l extérieur aussi la fonction peut être multiple, comme sur le robot tondeur de pelouse Imower 2000 de la société française Infiny IA qui s occupe des espaces verts tout en veillant au grain alentour. Bien évidemment, cela n interdit pas de spécialiser le matériel à des fins strictement sécuritaires comme c est le cas notamment avec les robots patrouilleurs E-Vigilante d Ubecome, P Guard d Enova Robotics, ou encore le Captain DC, à nouveau d Ubecome, qui lui est spécialisé dans la surveillance de Datacenter.

Dernière innovation en date dans le domaine terrestre, le cyber animal ou plus précisément le cyber-chien. La firme américaine Boston Dynamics est déjà connue pour ses quadrupèdes qui au départ étaient présentés comme des cyber-mules pour trimballer le barda de militaires

Photo : Ubecome

Télésurveillance

A gauche : Tous les robots dotés de capteurs sont potentiellement capables de surveiller en plus de leur mission première.

Multifonction

Photo Boston Dynamics

Photo : Hexadrone

ous les robots terrestres disposent de moyens de détection et d observation nécessaires à leur déplacement, que celui-ci se fasse par téléguidage ou de façon automatique. Les deux modes ont leur pertinence et peuvent très bien se compléter, même si le déplacement automatique est en vogue avec le développement en cours des automobiles autonomes. Dans l entreprise comme dans certains établissements recevant du public ‒ les hôpitaux par exemple ‒ il n est plus rare de voir des robots d accueil, plus ou moins humanoïdes, qui prononcent quelques phrases ou sont même capables de dialoguer pour répondre aux questions de visiteurs. La mobilité n est, dans ce cas, pas un impératif, au contraire des automates en charge du transport de produits et équipements, du nettoyage, de l analyse de l air et de la désinfection. Tous ces moyens sont dotés de capteurs et de caméras dont le rôle premier est l orientation et la détection d obstacles. Mais les images, visuelle ou infra-rouge, comme les objets, fixes ou mobiles, sont des informations que l on peut exploiter à d autres fins.

Photo de droite : Spécialisé dans la détection des dysfonctionnements dans les datacenters, Captain DC d’Ubecome a plus une mission de prévention d’incendie et de panne que de sécurité anti-intrusion.

en campagne. Des versions plus légères ont été développées et la firme israélienne Percepto annonce déjà vouloir l utiliser dans un contexte de surveillance sécuritaire car la « bête » a l avantage de franchir de nombreux obstacles, dont des marches, ce que ne peut pas faire un engin à roues et même à chenilles.

La firme Escadrone, basée à Montbonnot (38), qui déploie déjà toute la panoplie volante, terrestre et même aquatique, a manifesté l intention de combiner chien robot et drone volant pour optimiser les couvertures indoor/outdoor et travaille sur la nécessaire IA destinée à coordonner les deux types de machines. Trop cher (74 500 $ !) le « cyber-dog Spot » bostonien ? Le chinois Xiaomi fait le buzz avec cabot numérique annoncé à 1540 € qui cavale à 3,2 m seconde, détecte son environnement grâce à un lidar RealSense d Intel, des caméras et 6 micros, se localise au GPS, embarque une IA tournant sous Jetson AGX Xavier de Nvidia et peut emporter 3 kg de charge utile. Un appareil qui cible le grand public mais va séduire les entreprises sécuritaires A n en pas douter, ces moyens mobiles à roues, chenilles ou pattes, vont compléter très utilement les équipements fixes et les drones volants pour couvrir des zones sensibles sans déployer pléthore de personnel.

Celui-ci demeurera cependant totalement indispensable non pour piloter - l autonomie de déplacement est de rigueur et la reprise en main est toujours possible et souhaitable - mais pour apporter un jugement raisonné préalable à la décision.

Ph. Pélaprat Le quadrupède robotisé de Boston Robotics peut observer son environnement.

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

19 #

R E I Surveillance automatisée S S O D

DOSSIER

Robots terrestres Ça roule et ça court pour la sécurité Plus lent qu un drone volant à 50 km/h, le drone terrestre à roue est lent, tributaire du relief mais peut s approcher de l objectif pour, peut-être demain, engager la cible. En attenant les cyber-chiens !

T

Les automates entrent dans la boucle Comme dans de nombreux domaines, l automatisme gagne du terrain dans les missions de surveillance. Cette arrivée en force des drones, volants ou terrestres, est un défi pour les entreprises habituées à déployer des installations fixes.

L

a protection des biens et des personnes reste une priorité dans de nombreux secteurs d’activité mais aussi dans le résidentiel et dans l’espace public. La mission d’observation, remplie par les caméras, est maintenant utilement secondée par des capacités de détection qui donnent une alerte précoce, et par des moyens d’alerte qui peuvent avoir un effet de dissuasion. L’important est de ne pas se tromper et donc de lever le doute par l’envoi d’une personne ou d’une équipe capable d’évaluer la situation mais qui peut aussi prendre un risque.

Les moyens techniques fixes peuvent difficilement jouer ce rôle ce qui donne toute sa pertinence aux mobiles, volants ou terrestres. Ceux-ci sont en capacité de se déplacer rapidement et d’envoyer vers la salle de contrôle des images et #

Photo ci-dessus : Toundra du français Hexadrone, installé à Saint-Ferréold’Auroure en Haute-Loire

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sons explicites voire même d’interpeller d’éventuels intrus. La possibilité de faire des rondes, programmées ou aléatoires, est aussi l’avantage du drone robotisé.

Une nécessaire adaptation La finalité de la mission ne change pas surveiller, être en éveil, interpeller, intervenir - mais les moyens déployés, souvent en complément d’une installation fixe traditionnelle, requièrent de nouvelles compétences. Il ne s’agit pas ici de télépiloter de petits aéronefs ou des véhicules à roues ou à chenilles car ces fonctions nécessitent des formations assez pointues - surtout la première - mais d’être en mesure de programmer des scénarios et d’intégrer les moyens mobiles dans un écosystème plus ou moins classique de

télésurveillance. La fonction première du dispositif demeure. Elle est d’assurer la remontée des flux vidéo et audio pour visionnement et écoute en direct, l’assistance à la détection humaine ou par différentes aides technologiques (analyse d’image au niveau des capteurs, intelligence artificielle) et l’enregistrement comme moyen de preuve.

L’arrivée des automates signifie l’entrée en lice de nouveaux acteurs qui ne sont pas obligatoirement des spécialistes rodés de la sécurité. Il y a donc de la compétition dans l’air mais aussi de nouvelles opportunités pour élargir ses compétences et donc ses champs d’intervention. Des évolutions nécessaires pour demeurer et croître sur un marché qui n’est pas près de s’effondrer.

Philippe Pélaprat

Il devient ainsi commun de trouver des robots mobiles ayant pour mission de transporter, nettoyer, analyser l air (bientôt la présence de virus) et dont la caméra, le lidar ou d autres détecteurs observent en même temps qu ils guident l appareil dans les couloirs, les allées, même au milieu de la circulation humaine. Cette dualité de mission est même présente sur des produits grand-public comme l aspirateur robot Tri Max tant il est vrai qu un appareil arpentant le sol en se repérant dans l espace à nettoyer peut aussi surveiller, écouter et interpeller, s il est doté de micro et haut-parleur en plus d un imageur. A l extérieur aussi la fonction peut être multiple, comme sur le robot tondeur de pelouse Imower 2000 de la société française Infiny IA qui s occupe des espaces verts tout en veillant au grain alentour. Bien évidemment, cela n interdit pas de spécialiser le matériel à des fins strictement sécuritaires comme c est le cas notamment avec les robots patrouilleurs E-Vigilante d Ubecome, P Guard d Enova Robotics, ou encore le Captain DC, à nouveau d Ubecome, qui lui est spécialisé dans la surveillance de Datacenter.

Dernière innovation en date dans le domaine terrestre, le cyber animal ou plus précisément le cyber-chien. La firme américaine Boston Dynamics est déjà connue pour ses quadrupèdes qui au départ étaient présentés comme des cyber-mules pour trimballer le barda de militaires

Photo : Ubecome

Télésurveillance

A gauche : Tous les robots dotés de capteurs sont potentiellement capables de surveiller en plus de leur mission première.

Multifonction

Photo Boston Dynamics

Photo : Hexadrone

ous les robots terrestres disposent de moyens de détection et d observation nécessaires à leur déplacement, que celui-ci se fasse par téléguidage ou de façon automatique. Les deux modes ont leur pertinence et peuvent très bien se compléter, même si le déplacement automatique est en vogue avec le développement en cours des automobiles autonomes. Dans l entreprise comme dans certains établissements recevant du public ‒ les hôpitaux par exemple ‒ il n est plus rare de voir des robots d accueil, plus ou moins humanoïdes, qui prononcent quelques phrases ou sont même capables de dialoguer pour répondre aux questions de visiteurs. La mobilité n est, dans ce cas, pas un impératif, au contraire des automates en charge du transport de produits et équipements, du nettoyage, de l analyse de l air et de la désinfection. Tous ces moyens sont dotés de capteurs et de caméras dont le rôle premier est l orientation et la détection d obstacles. Mais les images, visuelle ou infra-rouge, comme les objets, fixes ou mobiles, sont des informations que l on peut exploiter à d autres fins.

Photo de droite : Spécialisé dans la détection des dysfonctionnements dans les datacenters, Captain DC d’Ubecome a plus une mission de prévention d’incendie et de panne que de sécurité anti-intrusion.

en campagne. Des versions plus légères ont été développées et la firme israélienne Percepto annonce déjà vouloir l utiliser dans un contexte de surveillance sécuritaire car la « bête » a l avantage de franchir de nombreux obstacles, dont des marches, ce que ne peut pas faire un engin à roues et même à chenilles.

La firme Escadrone, basée à Montbonnot (38), qui déploie déjà toute la panoplie volante, terrestre et même aquatique, a manifesté l intention de combiner chien robot et drone volant pour optimiser les couvertures indoor/outdoor et travaille sur la nécessaire IA destinée à coordonner les deux types de machines. Trop cher (74 500 $ !) le « cyber-dog Spot » bostonien ? Le chinois Xiaomi fait le buzz avec cabot numérique annoncé à 1540 € qui cavale à 3,2 m seconde, détecte son environnement grâce à un lidar RealSense d Intel, des caméras et 6 micros, se localise au GPS, embarque une IA tournant sous Jetson AGX Xavier de Nvidia et peut emporter 3 kg de charge utile. Un appareil qui cible le grand public mais va séduire les entreprises sécuritaires A n en pas douter, ces moyens mobiles à roues, chenilles ou pattes, vont compléter très utilement les équipements fixes et les drones volants pour couvrir des zones sensibles sans déployer pléthore de personnel.

Celui-ci demeurera cependant totalement indispensable non pour piloter - l autonomie de déplacement est de rigueur et la reprise en main est toujours possible et souhaitable - mais pour apporter un jugement raisonné préalable à la décision.

Ph. Pélaprat Le quadrupède robotisé de Boston Robotics peut observer son environnement.

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R E I Surveillance automatisée S S O D

DOSSIER

Hoverseen a choisi le drone Anafi de Parrot qui, produit à des milliers d’exemplaires, se révèle moins onéreux qu’un drone conçu sur mesure. La station d’accueil, équipée d’un volet roulant et d’un moteur Velux, est fabriquée en France.

Drone automatique

La surveillance prend son envol

de sécurité et proposent des services d’inspection d’ouvrages ou de gestion d’inventaire. Selon Eric Villiers, président et directeur technique de Hoverseen - et ancien de CamTrace, éditeur de VMS -, Percepto est « la plus avancée, commercialement parlant ». Hoverseen, de son côté, équipe aujourd’hui une dizaine de clients : sites de production industrielle, déchetteries, entrepôts de véhicules, chemins de fer...

Rapide et offrant un point de vue zénithal à nul autre pareil, le drone autonome sécurise un nombre croissant de sites sensibles. Loffre se multiplie depuis deux ans, notamment en France.

M

ultiplier les caméras pour surveiller le périmètre d’un complexe industriel ou d’une vaste infrastructure, s’étalant sur plusieurs hectares, relève de la gageure, autant technique qu’économique. Une caméra mobile embarquée sur un aéronef, elle, peut prendre de la hauteur et embrasser un champ de vision hors de portée d’un réseau de caméras fixes, aussi grand soit-il. Voici l’idée principale qui motive l’apparition, ces dernières années, de drones aériens capables de survoler et de surveiller des zones de grande superficie.

A plus forte raison quand ces engins volants accomplissent leurs missions de manière automatisée, sans le concours permanent d’un télé-pilote. Ce n’est pas la solution miracle, mais parfois un bon complément susceptible de combler les lacunes du système de sécurité actuel. « Le drone automatique résout trois problématiques, précise Gaëtan Fortuné, directeur général de New-R-Drone, #

Photo ci-dessus : L’atterrissage automatique reste un défi technique. « Il fait appel au positionnement par GPS, à des capteurs par ultra-sons puis à des repères visuels » explique Gaëtan Fortuné. Une station météo vérifie les paramètres climatiques, en premier lieu la force et la direction du vent. Au-delà de 50 km/h, le vol n’est pas autorisé.

20 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

start-up basée à Sélestat et présidée par Yannick Ledergerber. Il accélère l’intervention, limite le risque humain et réduit les coûts. » Habituellement, le garde doit se déplacer, à pied ou en voiture selon la distance, jusqu’à l’emplacement de l’alarme (provenant d’une barrière infrarouge par exemple) pour réaliser la levée de doute. Un drone, volant jusqu’à 50 km/h, rallie ce point en quelques minutes à peine, tout en offrant une vue surplombante, très utile la nuit.

Ensuite, en cas d’intrusion avérée, ce même garde peut faire face à des individus dangereux, susceptibles de le blesser… ou pire encore. Un drone reste le plus souvent hors d’atteinte et, dans le cas contraire, la perte n’est que matérielle.

Enfin, l’exploitation d’un drone réduit le budget réservé au gardiennage, qui n’est pas anecdotique. « Il faut compter 180 000 euros par an pour une garde 24h/24 » estime Gaëtan Fortuné. Par ailleurs,

l’automatisation évite aussi l’installation à demeure d’un télé-pilote, qui ne travaille pas gratuitement.

C’est ce qui explique l’arrivée plus tardive des drones à vocation sécuritaire.

Les drones utilisés ailleurs, pour les métiers liés à l’inspection d’ouvrages ou à l’agriculture notamment, ne sont mis à contribution que pour des opérations ponctuelles et peuvent dès lors être pilotés. « Or, la vidéosurveillance doit être opérationnelle 24h/24 » ajoute Gaëtan Fortuné.

Une dizaine d acteurs Depuis deux à trois ans, donc, se développe une offre spécifique de drones automatiques pour la sécurité. On compte aujourd’hui plus d’une dizaine d’acteurs. En France, New-R-Drone (spin off d’Evrest, spécialisée en sécurité et en audiovisuel) côtoie Hoverseen, Azur

« La sécurité n’est qu’une partie de la demande. On découvre des besoins-métiers. » Eric Villiers, Hoverseen.

Drones, avec son drone Skeyetech (le premier drone autonome homologué en Europe en janvier 2019, selon Azur Drones) ou encore Delta Drone, dont le drone ISS Spotter existe aussi en version filaire.

Basées en Israël, les sociétés Airobotics et Percepto sont à mentionner. Ces entreprises, pour la plupart, ne sont pas uniquement centrées sur les activités

De l’aveu de M. Gaëtan Fortuné, New-RDrone n’a pas encore conclu de vente, la société étant encore en phase de développement. Le prix de la solution, qui n’est pas encore définitif, pourrait avoisiner 250 000 euros. Une offre de location est envisagée pour limiter l’investissement. « Malgré tout, notre drone est plus rentable que le gardiennage au bout de 18 mois » nuance Gaëtan Fortuné. L’offre d’Hoverseen, quant à elle, débute aux alentours de 25000 euros. Ce grand écart s’explique par des choix de départ divergents. Le drone de New-R-Drone a été fabriqué sur mesure par un spécialiste du drone de course et du vol en immersion. « Nous avons rédigé le cahier des charges de manière à ce que le drone puisse embarquer

une véritable caméra de sécurité Mobotix S16 thermique, détaille Gaëtan Fortuné.

Concernant la détection de mouvement, l’algorithme d’apprentissage automatique (machine learning) a été co-développé avec l’école d’ingénieurs Télécom Physique, à Strasbourg. La présence humaine est détectée dans l’image thermique et la tourelle est réorientée dans cette direction, aidant le garde à faire la levée de doute. Le logiciel d’autopilotage, lui, est basé sur de l’open source. Les pièces sont redondantes : les moteurs (soit un total de huit moteurs, moyennant quatre moteurs par rotor), les parachutes, le GPS... » En conséquence, le poids atteint une douzaine de kilos.

Sur mesure ou sur étagère En comparaison, le drone de Hoverseen s’appuie sur un modèle disponible « sur étagère » : l’Anafi de Parrot, un poidsplume de 400 grammes. Ce drone, produit à plusieurs milliers d’exemplaires, a l’avantage d’être moins onéreux qu’un drone produit sur mesure. Léger, il n’est pas tenu d’embarquer des parachutes pyrotechniques et possède sa propre caméra 4K (la version 4K avec capteur thermique est aussi au catalogue de Hoverseen). « Des contraintes existent,

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R E I Surveillance automatisée S S O D

DOSSIER

Hoverseen a choisi le drone Anafi de Parrot qui, produit à des milliers d’exemplaires, se révèle moins onéreux qu’un drone conçu sur mesure. La station d’accueil, équipée d’un volet roulant et d’un moteur Velux, est fabriquée en France.

Drone automatique

La surveillance prend son envol

de sécurité et proposent des services d’inspection d’ouvrages ou de gestion d’inventaire. Selon Eric Villiers, président et directeur technique de Hoverseen - et ancien de CamTrace, éditeur de VMS -, Percepto est « la plus avancée, commercialement parlant ». Hoverseen, de son côté, équipe aujourd’hui une dizaine de clients : sites de production industrielle, déchetteries, entrepôts de véhicules, chemins de fer...

Rapide et offrant un point de vue zénithal à nul autre pareil, le drone autonome sécurise un nombre croissant de sites sensibles. Loffre se multiplie depuis deux ans, notamment en France.

M

ultiplier les caméras pour surveiller le périmètre d’un complexe industriel ou d’une vaste infrastructure, s’étalant sur plusieurs hectares, relève de la gageure, autant technique qu’économique. Une caméra mobile embarquée sur un aéronef, elle, peut prendre de la hauteur et embrasser un champ de vision hors de portée d’un réseau de caméras fixes, aussi grand soit-il. Voici l’idée principale qui motive l’apparition, ces dernières années, de drones aériens capables de survoler et de surveiller des zones de grande superficie.

A plus forte raison quand ces engins volants accomplissent leurs missions de manière automatisée, sans le concours permanent d’un télé-pilote. Ce n’est pas la solution miracle, mais parfois un bon complément susceptible de combler les lacunes du système de sécurité actuel. « Le drone automatique résout trois problématiques, précise Gaëtan Fortuné, directeur général de New-R-Drone, #

Photo ci-dessus : L’atterrissage automatique reste un défi technique. « Il fait appel au positionnement par GPS, à des capteurs par ultra-sons puis à des repères visuels » explique Gaëtan Fortuné. Une station météo vérifie les paramètres climatiques, en premier lieu la force et la direction du vent. Au-delà de 50 km/h, le vol n’est pas autorisé.

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start-up basée à Sélestat et présidée par Yannick Ledergerber. Il accélère l’intervention, limite le risque humain et réduit les coûts. » Habituellement, le garde doit se déplacer, à pied ou en voiture selon la distance, jusqu’à l’emplacement de l’alarme (provenant d’une barrière infrarouge par exemple) pour réaliser la levée de doute. Un drone, volant jusqu’à 50 km/h, rallie ce point en quelques minutes à peine, tout en offrant une vue surplombante, très utile la nuit.

Ensuite, en cas d’intrusion avérée, ce même garde peut faire face à des individus dangereux, susceptibles de le blesser… ou pire encore. Un drone reste le plus souvent hors d’atteinte et, dans le cas contraire, la perte n’est que matérielle.

Enfin, l’exploitation d’un drone réduit le budget réservé au gardiennage, qui n’est pas anecdotique. « Il faut compter 180 000 euros par an pour une garde 24h/24 » estime Gaëtan Fortuné. Par ailleurs,

l’automatisation évite aussi l’installation à demeure d’un télé-pilote, qui ne travaille pas gratuitement.

C’est ce qui explique l’arrivée plus tardive des drones à vocation sécuritaire.

Les drones utilisés ailleurs, pour les métiers liés à l’inspection d’ouvrages ou à l’agriculture notamment, ne sont mis à contribution que pour des opérations ponctuelles et peuvent dès lors être pilotés. « Or, la vidéosurveillance doit être opérationnelle 24h/24 » ajoute Gaëtan Fortuné.

Une dizaine d acteurs Depuis deux à trois ans, donc, se développe une offre spécifique de drones automatiques pour la sécurité. On compte aujourd’hui plus d’une dizaine d’acteurs. En France, New-R-Drone (spin off d’Evrest, spécialisée en sécurité et en audiovisuel) côtoie Hoverseen, Azur

« La sécurité n’est qu’une partie de la demande. On découvre des besoins-métiers. » Eric Villiers, Hoverseen.

Drones, avec son drone Skeyetech (le premier drone autonome homologué en Europe en janvier 2019, selon Azur Drones) ou encore Delta Drone, dont le drone ISS Spotter existe aussi en version filaire.

Basées en Israël, les sociétés Airobotics et Percepto sont à mentionner. Ces entreprises, pour la plupart, ne sont pas uniquement centrées sur les activités

De l’aveu de M. Gaëtan Fortuné, New-RDrone n’a pas encore conclu de vente, la société étant encore en phase de développement. Le prix de la solution, qui n’est pas encore définitif, pourrait avoisiner 250 000 euros. Une offre de location est envisagée pour limiter l’investissement. « Malgré tout, notre drone est plus rentable que le gardiennage au bout de 18 mois » nuance Gaëtan Fortuné. L’offre d’Hoverseen, quant à elle, débute aux alentours de 25000 euros. Ce grand écart s’explique par des choix de départ divergents. Le drone de New-R-Drone a été fabriqué sur mesure par un spécialiste du drone de course et du vol en immersion. « Nous avons rédigé le cahier des charges de manière à ce que le drone puisse embarquer

une véritable caméra de sécurité Mobotix S16 thermique, détaille Gaëtan Fortuné.

Concernant la détection de mouvement, l’algorithme d’apprentissage automatique (machine learning) a été co-développé avec l’école d’ingénieurs Télécom Physique, à Strasbourg. La présence humaine est détectée dans l’image thermique et la tourelle est réorientée dans cette direction, aidant le garde à faire la levée de doute. Le logiciel d’autopilotage, lui, est basé sur de l’open source. Les pièces sont redondantes : les moteurs (soit un total de huit moteurs, moyennant quatre moteurs par rotor), les parachutes, le GPS... » En conséquence, le poids atteint une douzaine de kilos.

Sur mesure ou sur étagère En comparaison, le drone de Hoverseen s’appuie sur un modèle disponible « sur étagère » : l’Anafi de Parrot, un poidsplume de 400 grammes. Ce drone, produit à plusieurs milliers d’exemplaires, a l’avantage d’être moins onéreux qu’un drone produit sur mesure. Léger, il n’est pas tenu d’embarquer des parachutes pyrotechniques et possède sa propre caméra 4K (la version 4K avec capteur thermique est aussi au catalogue de Hoverseen). « Des contraintes existent,

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R E I Surveillance automatisée S S O D Le pack ANAFI Thermal de Parrot, une solution tout-en-un d’imagerie thermique par drone.

DOSSIER tous les offreurs, il est accompagné d’une station d’accueil, qui sert au décollage et à l’atterrissage du drone, et d’une partie logicielle, dédiée au contrôle, à la télémétrie, au retour vidéo et la connexion au logiciel central de sécurité, le VMS, qui s’opère via un plug-in. Le déploiement de ce système requiert une intégration au système IT.

VMS par un pilote certifié, s’appuyant sur la carte du site ; les interventions sur alarme, suivant des missions prédéfinies à partir des positions des alarmes et validées manuellement : et enfin le ciblage de zone (ou click & go). « Même dans ce dernier cas, l’algorithme calcule le trajet s’approchant le plus d’une mission préprogrammée » ajoute Gaëtan Fortuné.

En somme, à l’exception de sa caméra, le drone n’est jamais piloté par l’opérateur et n’emprunte jamais un parcours qui n’a pas été balisé et validé auparavant. Le pilotage reste l’affaire de professionnels dûment formés.

Une base très polyvalente « Si le site n’est pas équipé, on fournit le tout, VMS compris, indique Eric Villiers, et nos distributeurs réaliseront la prestation. S’il existe déjà une infrastructure IT, le gestionnaire disposera d’informations pour réaliser l’intégration. Celle-ci passe par une simple détection Onvif ou notre API (application program interface) si les fonctions doivent être plus avancées, incluant par exemple la détection incendie. » comme l’impossibilité de changer les capteurs, admet Eric Villiers. Cependant, un drone fabriqué en série a l’avantage de la fiabilité, ce qui est un vrai sujet, à cause des vibrations induites par les moteurs, des changements de température, etc. La

qualité des images est aussi un facteur et Parrot est réputé pour la performance de ses algorithmes de stabilité d’image. » Le drone automatique n’est pas seul sur le terrain et fait partie d’un système.

Selon un principe qui est repris pour

UNE ANALYSE DE RISQUE OBLIGATOIRE Présentant des risques modérés, les drones de sécurité autonomes réclament des études de risque au cas par cas, faute de scénario d’usage générique.

S

i la réglementation européenne s’appliquant aux drones aériens a été officialisée le 31 décembre dernier par l’Agence aérienne de la sécurité aérienne (AESA), elle n’entrera que progressivement en vigueur, le temps que les réglementations nationales s’adaptent. Elle prévoit trois catégories selon le niveau de risque : ouverte, spécifique et certifiée. La première concerne les drones sans grand danger pour les tiers, au sol comme en vol. Ce sont typiquement les drones de loisir pour le grand public et les clubs d’aéromodélisme. Les drones appartenant à la catégorie spécifique présentent des risques modérés. Pesant jusqu’à 25 kg, ils sont essentiellement à usage professionnel et peuvent voler sous conditions.

Enfin, la troisième catégorie - le risque le plus élevé - s’intéresse aux taxis volants autonomes, aux drones-livreurs de colis et autres engins encore très expérimentaux. Les drones automatiques de sécurité entrent dans la deuxième catégorie mais ne répondent pas aux scénarios standards

#

et prédéfinis qui y sont décrits : type de drone et de vol (un télé-pilote est requis), environnement (sites à proximité, éventuelles perturbations radio...), modalités (à qui et comment demander une autorisation si une simple déclaration n’est pas suffisante...), etc. De fait, chaque projet d’implantation d’un drone automatique de sécurité requiert sa propre analyse de risques, qui prend la forme d’un dossier SORA (Specific operation risk assessment) à déposer à la Direction générale de l’aéronautique civile (DGAC). A l’avenir, une étude PDRA (Pre-defined risk assessment), qui n’est autre qu’une étude SORA simplifiée, pourrait suffire, en particulier quand seul le lieu de déploiement change, et pas les aspects techniques du drone. C’est en tout cas le souhait des acteurs de la filière. Peut-être même que, d’ici à cinq ans, un scénario standard aura été inclus. Pour le moment, il est difficile de s’y retrouver sans expertise. « C’est l’une des plus-values d’Escadrone, explique Nicolas Hébert, le dirigeant de ce distributeur qui installe les systèmes, forme les opérateurs et propose un support. Nous avons aussi une bonne connaissance des aspects réglementaires et nous pouvons rapidement indiquer à nos clients ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. » FMo

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Mais de nouvelles tâches attendent peut-être le drone automatique, en supplément du rôle initial qui lui est attribué. « Nous sommes partis avec des certitudes, explorant les cas d’usage liés à la sécurité, observe Eric Villiers. Mais ce n’est qu’une partie de la demande. La sécurité est à prendre au sens large et peut impliquer la sécurité des équipements de production. Un de nos clients, par exemple, effectue des inspections quotidiennes de son incinérateur avec notre drone et anticipe les opérations de maintenance.

On découvre qu’il y a des besoins-métiers. » N’est-ce pas empiéter sur les platesbandes des drones d’inspection télépilotés ? « Un drone automatique est en effet moins adapté, en l’absence de capteurs adéquats, répond Eric Villiers.

Mais quand il s’agit d’un suivi quotidien pour vérifier un changement d’état, il peut suffire. Un drone d’inspection peut alors lui succéder si nécessaire. C’est la nuance. Mais la valeur ajoutée de notre drone augmente. »

Raccordée au réseau de sécurité par Ethernet, la fibre ou par radio, la station d’accueil, ou base, recueille la vidéo « streamée » par le drone avant de la relayer vers le serveur et le VMS. C’est un concentré d’ingénierie : mécanisme d’ouverture et de fermeture libérant ou protégeant la piste d’envol et le drone, recharge de la batterie, etc. Le drone de Hoverseen se recharge une fois ses pieds en contact avec la piste. New-R-Drone, pour sa part, a opté pour un automate Siemens qui, à l’aide d’un barillet, d’un stock de batteries et d’un piston, dépose la batterie déchargée puis rééquipe le drone avec une batterie chargée. Le dispositif d’Airobotics est similaire. « Ainsi, notre drone est disponible 24h/24 » se réjouit Gaëtan Fortuné. Quel que soit le drone, l’autonomie atteint aujourd’hui la demi-heure.

Le drone communique avec la base - et uniquement avec elle - en Wi-Fi le plus souvent. « Le Wi-Fi est homologué partout dans le monde et les équipements réseau sont grandement disponibles » argue Eric Villiers. En champ libre, la portée peut atteindre plusieurs kilomètres, quitte à sacrifier la qualité du flux vidéo. « La vidéo est streamée en 720p, poursuit Eric Villiers, mais en vol, des vidéos 4K et des images de 21 millions de pixels peuvent être stockées dans la mémoire du drone.

Ces données sont transférées sur un serveur tiers une fois que le drone a regagné sa

base. » New-R-Drone exploite aussi le Wi-Fi et notamment une tourelle PTZ qui suit le drone à la trace pour optimiser la puissance et la portée du signal.

En cas de défaillance, une liaison GSM vient en secours.

Les drones 4G arrivent La 4G voire la 5G sont justement des options techniques de plus en plus envisageables, à l’heure où Parrot annonce son drone Anafi Ai, connecté en 4G (via l’opérateur Verizon, aux Etats-Unis). Il

Le drone Tundra de Hexadrone se caractérise par sa polyvalence et la capacité de recevoir plusieurs charges utiles dont un dispositif dédié à la surveillance.

y a alors deux choix : mettre en œuvre une « bulle 4G » privative ou prévoir une liaison de secours. « C’est un aspect réglementaire, signale Eric Villiers, car un réseau public n’est pas maîtrisé. » Dans un cas comme dans l’autre, une liaison 4G accuse de la latence, gênante pour contrôler la caméra PTZ à bord d’un drone. La 5G devrait éliminer cet inconvénient.

En usage opérationnel, un drone automatique accomplit trois types de missions : les rondes, préprogrammées dans le

Selon lui, le drone automatique se retrouve à la croisée de plusieurs filières : la sécurité/sûreté, le suivi opérationnel, etc. Certaines missions pourraient être automatisées, comme les prises de vue de chantier. Eric Villiers croit aussi au marché de pré-positionnement des drones, qui émerge aux Etats-Unis : « Des drones sont posés en attente sur les toits d’immeubles, dans les grandes villes, et peuvent être déployés plus rapidement par les pompiers et les forces de secours en cas d’incendie. » Souvent perçu comme une menace, le drone est aussi un moyen de sauver des vies.

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Frédéric Monflier

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R E I Surveillance automatisée S S O D Le pack ANAFI Thermal de Parrot, une solution tout-en-un d’imagerie thermique par drone.

DOSSIER tous les offreurs, il est accompagné d’une station d’accueil, qui sert au décollage et à l’atterrissage du drone, et d’une partie logicielle, dédiée au contrôle, à la télémétrie, au retour vidéo et la connexion au logiciel central de sécurité, le VMS, qui s’opère via un plug-in. Le déploiement de ce système requiert une intégration au système IT.

VMS par un pilote certifié, s’appuyant sur la carte du site ; les interventions sur alarme, suivant des missions prédéfinies à partir des positions des alarmes et validées manuellement : et enfin le ciblage de zone (ou click & go). « Même dans ce dernier cas, l’algorithme calcule le trajet s’approchant le plus d’une mission préprogrammée » ajoute Gaëtan Fortuné.

En somme, à l’exception de sa caméra, le drone n’est jamais piloté par l’opérateur et n’emprunte jamais un parcours qui n’a pas été balisé et validé auparavant. Le pilotage reste l’affaire de professionnels dûment formés.

Une base très polyvalente « Si le site n’est pas équipé, on fournit le tout, VMS compris, indique Eric Villiers, et nos distributeurs réaliseront la prestation. S’il existe déjà une infrastructure IT, le gestionnaire disposera d’informations pour réaliser l’intégration. Celle-ci passe par une simple détection Onvif ou notre API (application program interface) si les fonctions doivent être plus avancées, incluant par exemple la détection incendie. » comme l’impossibilité de changer les capteurs, admet Eric Villiers. Cependant, un drone fabriqué en série a l’avantage de la fiabilité, ce qui est un vrai sujet, à cause des vibrations induites par les moteurs, des changements de température, etc. La

qualité des images est aussi un facteur et Parrot est réputé pour la performance de ses algorithmes de stabilité d’image. » Le drone automatique n’est pas seul sur le terrain et fait partie d’un système.

Selon un principe qui est repris pour

UNE ANALYSE DE RISQUE OBLIGATOIRE Présentant des risques modérés, les drones de sécurité autonomes réclament des études de risque au cas par cas, faute de scénario d’usage générique.

S

i la réglementation européenne s’appliquant aux drones aériens a été officialisée le 31 décembre dernier par l’Agence aérienne de la sécurité aérienne (AESA), elle n’entrera que progressivement en vigueur, le temps que les réglementations nationales s’adaptent. Elle prévoit trois catégories selon le niveau de risque : ouverte, spécifique et certifiée. La première concerne les drones sans grand danger pour les tiers, au sol comme en vol. Ce sont typiquement les drones de loisir pour le grand public et les clubs d’aéromodélisme. Les drones appartenant à la catégorie spécifique présentent des risques modérés. Pesant jusqu’à 25 kg, ils sont essentiellement à usage professionnel et peuvent voler sous conditions.

Enfin, la troisième catégorie - le risque le plus élevé - s’intéresse aux taxis volants autonomes, aux drones-livreurs de colis et autres engins encore très expérimentaux. Les drones automatiques de sécurité entrent dans la deuxième catégorie mais ne répondent pas aux scénarios standards

#

et prédéfinis qui y sont décrits : type de drone et de vol (un télé-pilote est requis), environnement (sites à proximité, éventuelles perturbations radio...), modalités (à qui et comment demander une autorisation si une simple déclaration n’est pas suffisante...), etc. De fait, chaque projet d’implantation d’un drone automatique de sécurité requiert sa propre analyse de risques, qui prend la forme d’un dossier SORA (Specific operation risk assessment) à déposer à la Direction générale de l’aéronautique civile (DGAC). A l’avenir, une étude PDRA (Pre-defined risk assessment), qui n’est autre qu’une étude SORA simplifiée, pourrait suffire, en particulier quand seul le lieu de déploiement change, et pas les aspects techniques du drone. C’est en tout cas le souhait des acteurs de la filière. Peut-être même que, d’ici à cinq ans, un scénario standard aura été inclus. Pour le moment, il est difficile de s’y retrouver sans expertise. « C’est l’une des plus-values d’Escadrone, explique Nicolas Hébert, le dirigeant de ce distributeur qui installe les systèmes, forme les opérateurs et propose un support. Nous avons aussi une bonne connaissance des aspects réglementaires et nous pouvons rapidement indiquer à nos clients ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. » FMo

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Mais de nouvelles tâches attendent peut-être le drone automatique, en supplément du rôle initial qui lui est attribué. « Nous sommes partis avec des certitudes, explorant les cas d’usage liés à la sécurité, observe Eric Villiers. Mais ce n’est qu’une partie de la demande. La sécurité est à prendre au sens large et peut impliquer la sécurité des équipements de production. Un de nos clients, par exemple, effectue des inspections quotidiennes de son incinérateur avec notre drone et anticipe les opérations de maintenance.

On découvre qu’il y a des besoins-métiers. » N’est-ce pas empiéter sur les platesbandes des drones d’inspection télépilotés ? « Un drone automatique est en effet moins adapté, en l’absence de capteurs adéquats, répond Eric Villiers.

Mais quand il s’agit d’un suivi quotidien pour vérifier un changement d’état, il peut suffire. Un drone d’inspection peut alors lui succéder si nécessaire. C’est la nuance. Mais la valeur ajoutée de notre drone augmente. »

Raccordée au réseau de sécurité par Ethernet, la fibre ou par radio, la station d’accueil, ou base, recueille la vidéo « streamée » par le drone avant de la relayer vers le serveur et le VMS. C’est un concentré d’ingénierie : mécanisme d’ouverture et de fermeture libérant ou protégeant la piste d’envol et le drone, recharge de la batterie, etc. Le drone de Hoverseen se recharge une fois ses pieds en contact avec la piste. New-R-Drone, pour sa part, a opté pour un automate Siemens qui, à l’aide d’un barillet, d’un stock de batteries et d’un piston, dépose la batterie déchargée puis rééquipe le drone avec une batterie chargée. Le dispositif d’Airobotics est similaire. « Ainsi, notre drone est disponible 24h/24 » se réjouit Gaëtan Fortuné. Quel que soit le drone, l’autonomie atteint aujourd’hui la demi-heure.

Le drone communique avec la base - et uniquement avec elle - en Wi-Fi le plus souvent. « Le Wi-Fi est homologué partout dans le monde et les équipements réseau sont grandement disponibles » argue Eric Villiers. En champ libre, la portée peut atteindre plusieurs kilomètres, quitte à sacrifier la qualité du flux vidéo. « La vidéo est streamée en 720p, poursuit Eric Villiers, mais en vol, des vidéos 4K et des images de 21 millions de pixels peuvent être stockées dans la mémoire du drone.

Ces données sont transférées sur un serveur tiers une fois que le drone a regagné sa

base. » New-R-Drone exploite aussi le Wi-Fi et notamment une tourelle PTZ qui suit le drone à la trace pour optimiser la puissance et la portée du signal.

En cas de défaillance, une liaison GSM vient en secours.

Les drones 4G arrivent La 4G voire la 5G sont justement des options techniques de plus en plus envisageables, à l’heure où Parrot annonce son drone Anafi Ai, connecté en 4G (via l’opérateur Verizon, aux Etats-Unis). Il

Le drone Tundra de Hexadrone se caractérise par sa polyvalence et la capacité de recevoir plusieurs charges utiles dont un dispositif dédié à la surveillance.

y a alors deux choix : mettre en œuvre une « bulle 4G » privative ou prévoir une liaison de secours. « C’est un aspect réglementaire, signale Eric Villiers, car un réseau public n’est pas maîtrisé. » Dans un cas comme dans l’autre, une liaison 4G accuse de la latence, gênante pour contrôler la caméra PTZ à bord d’un drone. La 5G devrait éliminer cet inconvénient.

En usage opérationnel, un drone automatique accomplit trois types de missions : les rondes, préprogrammées dans le

Selon lui, le drone automatique se retrouve à la croisée de plusieurs filières : la sécurité/sûreté, le suivi opérationnel, etc. Certaines missions pourraient être automatisées, comme les prises de vue de chantier. Eric Villiers croit aussi au marché de pré-positionnement des drones, qui émerge aux Etats-Unis : « Des drones sont posés en attente sur les toits d’immeubles, dans les grandes villes, et peuvent être déployés plus rapidement par les pompiers et les forces de secours en cas d’incendie. » Souvent perçu comme une menace, le drone est aussi un moyen de sauver des vies.

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ACTUALITE du secteur et tendances

MARCHE TNT et Habitat social

ZOOM SUR...

Produits AV pro

AUDIOVISUEL

Réception, distribution, diffusion audio et vidéo

DISTINCTION

Brèves

Exterity, partenaire IoT d’Intel le plus innovant en 2020

INFOCOMM 2021 Un vaste programme de formation

AFFICHAGE DYNAMIQUE nsign.tv star des AV Awards

La start-up barcelonaise nsign.tv, spécialiste de l’affichage dynamique, née d’un spin-off de Netipbox Technologies, prend d’assaut les nominations aux AV Awards. L’entreprise a été présélectionnée dans trois catégories de ces prix internationaux qui récompensent l’excellence dans l’industrie audiovisuelle. Elle a notamment été nominée comme « PME de l’année » en raison de sa fulgurante croissance au cours des 12 derniers mois, qui l’a amenée à rivaliser avec les grands fabricants mondiaux de plateformes d’affichage numérique. Cette nomination reconnaît également l’engagement de nsign.tv en faveur de l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle, du Big Data et de l’IoT.

Core i3 qui assure le décodage de la vidéo 4K et restitue les graphiques 4K à 60 ips. La plateforme IoT innovante d Intel - la série de processeurs Intel Atom E3900 - est au cœur de la solution d encodage matériel HD de nouvelle génération. Ce processeur permet de fournir une plateforme d encodage plus flexible en prenant en charge, notamment, une plus large gamme de codecs par rapport aux solutions ASIC traditionnelles à codec unique.

-

AFFICHAGE

Partenariat PPDS et Crestron Les écrans Philips PPDS intègrent désormais la certification Crestron XiO Cloud et Crestron Connected Gen 2. En adoptant l écosystème complet de Crestron compatible sur presque tous les écrans professionnels Philips (y compris les téléviseurs professionnels, l affichage dynamique et interactif) - PPDS est devenu l un des rares fabricants d écrans à prendre en charge les quatre intégrations technologiques clés de Crestron : le contrôle, la ges- Modèle C-Line de PPDS tion à distance, les solutions de en situation. distribution vidéo et les commu- Ce processus permet le contrôle à nications unifiées. Dévoilé pour la distance des fonctions de l écran première fois à l ISE 2018 dans le à partir d un emplacement unique cadre de la gamme de solutions - y compris via un appareil à écran d entreprise « AV Matrix for the IT tactile Crestron ou un tableau de Age » de Crestron, Crestron XiO bord d interface utilisateur Web. Cloud (en constante évolution) Les avantages sont multiples et ce, permet de déployer, gérer, sur- aussi bien pour l intégrateur que veiller et faire évoluer les lieux de l utilisateur final. Tout d abord, le travail depuis un simple écran et processus de configuration trace, de manière rapide et sécurisée. ditionnellement long, souvent

Photo PPDS

InfoComm 2021, organisé par AVIXA, accueillera un riche programme de formations axé sur la conception et l’intégration AV Pro lors du salon du 23 au 29 octobre 2021 à l’Orange County Convention Centre à Orlando en Floride. Ce programme se penchera sur les facteurs clés influençant conception et intégration notamment dans le contexte de la pandémie. Ainsi, une session explorera comment la direction des médias collaboratifs du système de santé du Mass General Brigham (un réseau d’hôpitaux et de médecins à but non lucratif basé à Boston) et la myriade d’outils de téléconférence, de streaming, d’hébergement et de travail à distance sont devenus essentiels du jour au lendemain. www.infocommshow.org

Lors du récent Virtual Intel Partner Connect Europe, Exterity (groupe Vitec) a reçu le prix 2020 du partenaire IoT le plus innovant pour sa solution de vidéo IP et d affichage numérique de bout en bout basée sur Intel. Comme une bonne nouvelle n arrive jamais seule, l entreprise a également été confirmée dans sa qualité de membre Gold du programme Intel Partner Alliance, qui a l avantage d instaurer des liens privilégiés avec Intel et d autres partenaires de l Alliance et de favoriser les opportunités commerciales. Avec le récent lancement du lecteur multimédia AvediaStream m9605, Exterity ajoute la dernière pièce du puzzle de sa solution de bout en bout de vidéo sur IP et d affichage numérique basée sur Intel. Sur le principe, un AvediaServer central est connecté aux lecteurs multimédias, incluant la vidéo, diffusée via des encodeurs et transcodeurs, tous basés sur Intel.

LAvediaStream m9605 intègre un processeur Intel

coûteux et perturbateur pour les nouveaux écrans et autres appareils est rendu beaucoup plus simple. La gestion à distance permet de modifier aisément les paramètres et facilite la mise jour du micrologiciel. Crestron XiO Cloud, c est aussi la surveillance instantanée de milliers d appareils de n importe où et à tout moment, sans oublier de nombreux outils d aide à la décision pour faire évoluer les installations.

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AUDIOVISUEL - Actus produits & solutions CHANNEL

Itancia, distributeur des écrans Philips T-Line PPDS a conclu un nouveau partenariat avec ITANCIA pour la distribution de sa nouvelle gamme d écrans interactifs « Philips T-Line » dédiée au secteur de l éducation.

D

istributeur spécialisé dans les solutions de communication, collaboration et infrastructures réseaux d entreprises, ITANCIA est également bien implantée sur le marché de l éducation dans l Hexagone (du primaire au supérieur). C est une caractéristique qui n a pas échappé à PPDS (ex-Philips Professional Display Solutions) qui ambitionne devenir une marque de référence dans le secteur de l enseignement et ce, d autant plus que le distributeur cultive une politique appréciée de soutien et de services auprès de sa clientèle. « Cet important partenariat avec ITANCIA est la dernière phase d une stratégie, renforcée en 2021,

plaçant l éducation au cœur de notre activité en France et dans le monde », explique Fabrice Penhoat, directeur des ventes France, chez PPDS. « Nous avions besoin d un partenaire qui partageait nos valeurs et nos aspirations pour distribuer notre nouvelle gamme Philips T-Line, construite et conçue exclusivement pour l éducation. » Propulsée par Android, la gamme interactive Philips T-Line a été conçue pour créer des environnements éducatifs plus collaboratifs, inclusifs et engageants, ouvrant de nouvelles opportunités, tout en répondant aux préoccupations sanitaires, notamment en termes d hygiène (BYOD). Doté d une technologie multi-

point et d un mode « tableau blanc », le Philips T-Line est équipé d un écran 4K anti-éblouissement et anti-reflet assurant la lisibilité du contenu affiché dans n importe quelle condition d éclairage. Par ailleurs, une multitude de fonctionnalités permettent aux élèves de concevoir, d inventer, de collaborer et de traduire leurs idées. Fondé en 1991 et installé aux frontières ouest de Paris, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine,

ITANCIA dispose également d entrepôts à l est de Nantes. C est un distributeur dynamique et écoresponsable qui affiche une croissance de plus de 40% au cours des trois dernières années.

Avec plus de 450 collaborateurs et de 5 000 revendeurs, l entreprise, qui représente plusieurs grandes marques, a livré plus de deux millions de produits en 2020 pour un chiffre d affaires de 200 M€.

SMART & FLEX OFFICE

Comment s’isoler dans un espace ouvert ?

Framery propose une cabine de travail insonorisée et connectée pour pratiquer la visioconférence en toute tranquillité dans les espaces ouverts.

L

e non cloisonnement des espaces ou le partage de bureaux permettent convivialité au travail et échanges collaboratifs mais cela devient délicat dès lors qu il faut s entretenir avec un interlocuteur extérieur en toute confidentialité ou si la discussion perturbe le voisinage. Ce besoin d intimité acoustique a suscité l apparition de solutions d isolation individuelle ou en groupe restreint sans nécessairement occuper une salle de réunion. Lentreprise finlandaise Framery, a développé les moyens appropriés.

Dernière proposition en date, Framery One, annoncée comme la première cabine acoustique 100% connectée du marché et produit répondant aux

utilisateur sert à ajuster le débit de ventilation et l éclairage, contrôle également les réservations, synchronisées avec

l heure suivante. Lhabitacle dispose d un chargeur sans fil, d une prise de courant, de deux ports, un USB et un RJ45. Sa

ment d air de 104,4m3 par heure qui évite les désagréments de l atmosphère confinée et renforce la sécu-

besoins des salariés pratiquant la visioconférence. Framery One est une cabine haut de gamme qui combine la technologie 4G et un écosystème digital dans un habitacle à l isolation acoustique supérieure. Son petit écran tactile haute résolution dont l interface

l agenda de l entreprise. Lutilisateur peut donc prendre date à l avance ou s installer et signifier son statut occupé aux collaborateurs de l entreprise. Lécran informe aussi de la fin imminente de la période réservée et propose une prolongation si la cabine est vacante

tablette, son siège, son porte-manteau et son écran reprennent les lignes caractéristiques du design Framery, assise et plan de travail étant évidemment à hauteur ajustable. La ventilation fonctionne bien au-dessus des normes recommandées avec un renouvelle-

rité sanitaire. Framery Connect, le système de gestion numérique de la marque, permet un retour d information aux services généraux et active la maintenance prédictive intelligente qui assure mises à jour et l intégration de nouvelles capacités techniques.

#

26 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

audiovisuel

ZOOMS...

SHARP/NEC

Ecran collaboratif Multisync WD551 Cet écran collaboratif constitue la première solution Windows Collaboration Display que Sharp/NEC met sur le marché. Il s’adresse aux entreprises familières des outils Windows.

S

harp/NEC annonce le WD551, un écran collaboratif de type Windows Collaboration Display. Premier écran de ce type dans l’histoire Sharp/NEC, il se distingue des solutions existantes par son format adapté aux petits espaces de réunion et aux bureaux sur site ou en home office, et donc aux nouveaux modes de travail hybride. Cet écran UHD de 55 pouces est donc certifié Microsoft Teams et fonctionne comme un périphérique de salle de réunion dans un scénario de type BYOM (bring your own meeting). Les deux connecteurs USB-C permettent aux utilisateurs de raccorder leur propre matériel sous Windows pour partager leurs contenus et participer à des sessions de visioconférence par l’intermédiaire de Teams ou d’autres plateformes. Dans le même temps, ces ports USB-C rechargent les ordinateurs

connectés, avec une puissance maximale de 65 watts. Le WD551 est équipé d’une dalle IPS tactile qui exploite la technologie capacitive projetée (dix points de contact max). Au doigt comme au stylet, l’écriture est une expérience naturelle, selon Sharp/NEC, d’autant plus que la paume des mains n’est pas détectée. Deux stylets actifs sont livrés, le support latéral permettant de les recharger, et Windows Ink est pris en charge. Grâce au procédé de collage optique appliqué entre le verre et la dalle, la lisibilité est améliorée, grâce à l’accentuation des contrastes et à la suppression de l’effet de parallaxe. Par ailleurs, des capteurs mesurent

le taux d’occupation de la salle, la température, l’éclairage et la qualité de l’air. Ces métriques pourront être contrôlées par NEC Room Management Service, un logiciel de gestion de salles qui sortira prochainement, et seront utiles dans une vision analytique d’ensemble propre au Smart Building. La caméra 4K offre un angle de vision de 120°, en diagonale, et six micros, d’une portée de six mètres, sont incorporés.

La connectique inclut une entrée HDMI, deux ports USB-C, un port RJ45 à 100 Mbits/s et un port RS232. S’ajoutent des ports USB pour raccorder des périphériques : un USB 2.0 type A, un USB 3.0 type B et deux USB 3.0 type A. FMo

en 2021, et comble une lacune tarifaire. Le Clickshare Present C-5 est en effet positionné à 950 € HT, entre le CS-100 et le CSE-200. Dédié aux réunions en petits comités, il est livré sans bouton, lequel peut être acquis ultérieurement en option. De base, le partage s’effectue par l’application Clickshare, pour appareils mobiles iOS/Android et ordinateurs Windows/Mac. La première amélioration technique est notable dans les protocoles sans fil utilisés pour le BYOD, puisque le C-5 emploie Airplay, Google Cast et Miracast. Pour rappel, le CS-100 fait l’impasse sur Airplay, et Miracast n’est disponible qu’à partir du CSE-200+. Autre évolution majeure :

grâce au HDMI 1.4b, la sortie vidéo s’effectue désormais en ultra haute définition à 30 images/ seconde, alors que les CS-100 et CSE-200 sont limités au Full HD. Les performances vidéo égaleraient celles de la gamme Conference, selon Barco. Le deuxième produit Clickshare Present, le C-10 (1450 € HT), est livré avec un bouton et bénéficie des mêmes avancées techniques. En supplément, il prend en charge les écrans tactiles et les fonctions de tableau noir et d’annotations. Cette gamme Clickshare Present est garantie cinq ans (trois ans pour les produits CS/CSE) via le contrat Smart Care.

FMo

BARCO

Clickshare Present Les Clickshare Present C-5 et C-10 profitent d’une sortie vidéo 4K et des protocoles sans fil les plus répandus. Le C-10 gère en plus les écrans tactiles.

A

près Clickshare Conference en 2020, Barco continue d’élargir sa gamme de systèmes de présentation sans fil et lance deux produits sous une nouvelle bannière intitulée Clickshare Present. L’entreprise belge justifie cette nouveauté par le développement du mode de travail hybride, qui pourrait perdurer dans de nombreuses organisations. Même si le lien avec le travail hybride ne saute pas aux yeux - un Clickshare n’a pas d’utilité pour un télétravailleur - la période est opportune car les entreprises équipent ou rééquipent leurs salles pour accompagner l’usage croissant de la visioconférence impliquant des collaborateurs distants. Clickshare Present, en outre, corrige quelques insuffisances techniques de la gamme Clickshare CS/CSE actuelle, devenues criantes

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audiovisuel (marché) TNT & HABITAT SOCIAL

La télévision numérique terrestre du futur selon CDC Habitat L intervention de Nicolas Blanchard, référent national NTIC chez CDC Habitat, à l occasion du Colloque Avenir de la TNT, a apporté la vision d un opérateur immobilier de premier plan sur l évolution de ce mode de réception de la télévision.

Photo SIM/Jade Franchetto

C

DC Habitat (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations) est un opérateur immobilier global qui gère plus de 520 000 logements sociaux dans l’Hexagone et l’Outre-mer, ce qui représente plus d’un million d’occupants. Premier bailleur de France, le groupe s’est fixé un ambitieux programme visant à la réalisation de 175 000 logements neufs à l’horizon 2029 (entre 12000 et 15000 logements livrés par an). C’est donc la vision de la TNT du futur d’un opérateur immobilier de premier rang, avec un regard technicoserviciel, qu’a présenté Nicolas Blanchard lors du Colloque Avenir de la TNT le 16 juin dernier à Paris. Avec ses 15000 points de réception TNT- via une antenne râteau ou une parabole - le groupe estime apporter une contribution active dans la lutte contre la fracture numérique.

Nicolas Blanchard est intervenu en visioconférence en direct de Montpellier le 16 juin 2021 lors du Colloque Avenir de la TNT qui s est déroulé à la Maison de la Chimie à Paris.

La TNT : au-delà d un droit « En premier lieu, la TNT est un droit pour nos occupants, auquel on se doit de répondre favorablement, explique Nicolas Blanchard. Mais c’est aussi un droit associé au respect de certaines obligations. Par exemple, les installations de réception de la TNT sur nos immeubles doivent être en conformité avec le code de l’urbanisme. » Au-delà de ce droit, l’opérateur revendique un service qui se décline sous trois aspects, celui d’un service universel, d’un service fondamental et d’un service prioritaire. Un service universel car il s’adresse à l’ensemble des usagers.

C’est un service fondamental au regard de son caractère social (c’est un service gratuit), sociétal et accessible à tous pour recevoir la télévision et la radio numérique. La dimension prioritaire est liée à l’émergence de nouveaux modes de consommation qui prennent de plus en plus d’importance comme la VOD, le replay ou le streaming... « L’idée est donc aussi de proposer avec la TNT du futur #

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un service plus personnalisable, poursuit Nicolas Blanchard. N’oublions pas également que la télévision est connectée et est devenue un support d’assistance au domicile en entrant en interaction avec l’environnement de l’habitat. » Une nécessaire mutualisation des infrastructures Les réseaux internes aux immeubles d’habitation ont toujours été, pour les opérateurs immobiliers, une problématique à prendre en compte dans le cadre de la règlementation, notamment du code de la construction. Depuis 1966, de nombreuses évolutions du cadre réglementaire se sont succédées jusqu’à l’avènement des infrastructures numériques de communications développées sous l’égide d’un marché libre de la concurrence. Pour un bailleur comme CDC Habitat, il est impossible de modifier ou de faire évoluer les réseaux internes des immeubles sans accord préalable des locataires. D’une certaine manière, Internet est venu perturber la distribution de la TNT tout en créant une certaine confusion auprès du grand public.

La diversité des usages génère des problématiques dans les modalités de réception de la télévision dans les immeubles. Aujourd’hui, il est important et même indispensable de faire évoluer la règlementation afin de traiter les

problématiques techniques et de coûts des réseaux internes. Ces réseaux sont composés de différentes infrastructures, d’antennes râteaux, de paraboles, de technologies comme la BIS commutée, de raccordements au câble, d’accès à la télévision en mobilité (4G, la 5G), de raccordements aux réseaux internes à la fibre optique (FttH, FttB), de fibre sur les services généraux... « Tout cela crée une grande diversité d’infrastructures, de techniques et de technologies qu’il est indispensable de mutualiser au sein des immeubles.

Cependant, il nous apparaît nécessaire de préserver l’indépendance des réseaux hertziens et de câbles qui permettent de conserver un accès gratuit à la télévision », insiste Nicolas Blanchard. Il ajoute « la maîtrise des accès dits raisonnables et équitables sont des considérations auxquelles on tient beaucoup. C’est une action dont le marché libre et concurrentiel ne doit pas s’emparer. » La Triple Play social L’importance du développement du Triple Play social est aussi à souligner.

Ce service est particulièrement apprécié.

C’est une spécificité française qui intéresse au-delà des frontières de l’Hexagone.

Le déploiement du Triple Play sur des réseaux, notamment à travers le service principal qui est l’accès à l’information par l’intermédiaire de la télévision numérique terrestre, intéressent beaucoup nos voisins européens. Enfin, cette infrastructure est une composante numérique importante du point de vue du Smart Building et de l’habitat connecté. « Alors que la consommation de la télévision linéaire était en recul depuis 2012, elle retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse, dans la période particulière que nous avons vécue au travers de la crise sanitaire. La TNT reste une offre majeure sur tout le territoire », conclut Nicolas Blanchard.

Patrice de GOY

AUDIOVISUEL - actus secteur COURANT FAIBLE

Triax distribué par Francofa Eurodis Triax, fournisseur de produits et de solutions pour la réception et la distribution des signaux vidéo, audio et des data, fait évoluer sa stratégie de distribution en signant un accord avec Francofa Eurodis.

L

a marque, bien connue des professionnels du courant faible, notamment des antennistes, pratiquait jusqu alors, une politique de distribution orientée vers un réseau d installateurs et quelques grossistes. La récente annonce de la signature d un accord de distribution avec Francofa Eurodis est donc une petite révolution pour le fournisseur

qui a longtemps défendu son modèle historique de distribution duale. Mais, les temps changent et les dynamiques de marché aussi. « La satisfaction de nos clients est pour nous primordiale, assure Thierry Beau, directeur général de Triax France, nous devons impérativement

livrer nos produits le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions et ce, sans oublier les services associés.

Mettre en place une telle logistique a un coût, mais c est aussi et surtout un véritable métier avec un vrai savoir-faire.

Dans ces conditions, et sachant que nous conserverons le lien avec nos TRIACOM, il n est de meilleur choix que celui de s appuyer sur un acteur majeur de la distribution. » Francofa Eurodis, distributeur à valeur ajoutée, spécialisé en courant faible (sécurité et communication) et filiale du Groupe Rexel, était tout désigné. Sous l impulsion de François Merle, son directeur général, le spécialiste n a cessé ces dernières années d optimiser

sa logistique et d étendre son réseau

totalité de l Hexagone, faisant de Francofa Eurodis un distributeur national. Mais, le principal atout d un spécialiste est de réunir l intégralité des éléments d une chaîne de valeur. « Les distributeurs généralistes, mais également les fabricants n ont pas toujours l intégration d une multitude de

d agences. Le stock central qui jouxte le siège social de l entreprise à NeuillyPlaisance (Seine-Saint-Denis) affiche une superficie de 2.500 m2 ce qui représente 900 emplacements de palettes et 5 000 emplacements de picking. Côté réseau, 19 agences maillent la quasi-

produits dans leurs gammes, explique François Merle. Le distributeur spécialiste, lui, peut proposer l intégralité des produits composant une solution complète en accompagnant son acte de vente de conseils et de services. » www.francofa-eurodis.fr

VUWALL

Encodeur/décodeur SDVoE VuStream 510 Entièrement compatible SDVoE, le nouveau VuStream 510, compact et tout-en-un, permet une grande flexibilité dans la conception du système et dans la gestion des flux de travail.

C

e nouvel encodeur/décodeur présente notamment les avantages de distribuer la vidéo et l audio numériques 4K60 4: 4: 4 sur des commutateurs de réseau IP standard sans latence et de

prendre en charge la commutation automatique DisplayPort et HDMI. « Lorsque nous avons introduit la gamme VuStream, notre objectif était de fournir à nos clients des appliances interopérables, flexibles et basées sur des normes ouvertes permettant la prise en charge, dans une seule application, les différents cas de figures rencontrés, explique Mark Schmidt, CTO de VuWall.

Le VuStream 510 poursuit cette mission en permettant le remplacement des commutateurs matriciels traditionnels par une solution plus flexible, fiable et ultra-évolutive. » Facile à déployer, la série VuStream 510 permet l extension, la commutation et la composition de signaux en temps réel à l aide d équi#

pements réseau standard de 10 Gb. Par rapport aux commutateurs matriciels propriétaires, cette technologie est une nouvelle manière, plus performante, de distribuer des signaux notamment dans le cas de projets nécessitant une faible latence. Par ailleurs, en combinaison avec la plateforme de gestion centralisée VuWall TRx, cette solution simplifie la gestion et le déploiement des appareils, permettant aux intégrateurs de gagner

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un temps précieux. Bien entendu, en tant qu appliance de streaming SDVoE, VuStream 510 est interopérable avec les solutions tierces compatibles SDVoE. Il est disponible en options fibre (VuStream 510-F) et cuivre (VuStream 510-C), l un et l autre prenant en charge les flux vidéo 4K non compressés au format vidéo 4: 4: 4, y compris HDR, avec cryptage AES 128 bits de bout en bout, assurant un transport sécurisé

des données. Lappareil de streaming, complet, dispose d un mode émetteurrécepteur - qui lui permet d encoder et de décoder des flux simultanément y compris une sortie en boucle. Il est également sans ventilateur et prend en charge USB 2.0 et HDCP 2.2 pour la dernière connectivité et la gestion des droits numériques. convergencie.fr

AUDIOVISUEL - actus secteur SEDEA

Solution de distribution Canal+ Business SEDEA propose une nouvelle solution de distribution Canal+ Business, Plug and Play, articulée autour de la centrale modulaire SCH-PRO.

L

eader, depuis 47 ans d activité, sur le marché de la réception TV, le fabricant-concepteur lillois SEDEA qui entend rester proactif dans son domaine, et notamment dans le secteur de la réception TV collective, propose une nouvelle solution de distribution labellisée Canal+ Business. Cette offre qui s adresse principalement au réseau « hospitality » (bars, restaurants, hôtellerie, santé, seniors...), permet aux

la centrale modulaire SEDEA SCH-PRO labellisée Canal+ Business. Cette dernière, pour ainsi dire « prête à l emploi », est équipée de modules pré-configurés, ce qui présente un avantage non négligeable pour l installateur. Elle est commercialisée sous forme de pack comprenant 1 châssis, 1 alimentation et un module DVB-S/S2 - COFDM - CI. Pour les installateurs, l offre Canal+ Business est une opportunité de développer un

clients, usagers, patients... de ces établissements d avoir accès à plusieurs formules (Lessentiel Canal, Canal Loisir et Sports, Canal Loisirs Premium) et des options (Pack beIN, Pack thématiques et le Pack RMC Sport). La solution proposée par SEDEA est articulée autour de

nouveau business sur le marché des collectivités (antennes, TV, réseau...) avec une rémunération sur l abonnement, une marge sur la vente de matériel et la maintenance de l installation. SEDEA, qui entend également rester à l avant-garde technologique, prépare par ailleurs,

toujours dans le domaine de la réception collective, une solution particulièrement innovante dont nous aurons l occasion de reparler. Le fabricant-concepteur a par ailleurs développé des solutions DVB-T2 pour l international et une solution

Tivù Sat (bouquet de chaînes italiennes diffusées par satellite). Le marché français du DVB-T2 est pour sa part en ligne de mire à l horizon 2024. www.sedea-pro.com

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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AUDIOVISUEL - Actus produits & solutions SMART & FLEX OFFICE

Logitech diversifie son offre Parmi les nouveaux produits de Logitech, la station d accueil Logi Dock et l écran de réservation de salles Tap Scheduler sont particulièrement notables.

A

loccasion de cette rentrée 2021, Logitech sort de sa besace plusieurs produits intéressants pour la collaboration et la visioconférence. A commencer par les écouteurs intra-auriculaires sans fil Zone True Wireless (329 €), dévoilés début août et disponibles à partir de cet automne.

Ces écouteurs Bluetooth, fournis avec un récepteur USB, sont certifiés Google Meet, Microsoft Teams et Zoom. Le fabri-

sortie HDMI et sortie DisplayPort (pour raccorder deux écrans 4K), trois ports USB-C 3.1 dont l un placé latéralement sur l avant, deux ports USB 3.0 type A, un bouton d appairage Bluetooth et le connecteur USB-C 3.1 « upstream » pour brancher l ordinateur. Le Logi Dock est doté en outre de deux hautparleurs, de six micros et d une LED dont la luminosité s intensifie à l approche d une réunion Teams, Google Meet

Deux autres équipements font leur apparition dès octobre, au même prix (799 €). D une part, le Tap IP, la version IP du contrôleur tactile Logitech Tap

de réservation de salles signé Logitech.

Cet écran tactile de 10,1 pouces, dont le pourtour LED signale la disponibilité ou non de la salle, a la particularité d être

cant suisse a enchaîné début septembre avec un lot de trois nouvelles annonces, dont Logi Dock (449 €), une station d accueil grâce à laquelle les télétravailleurs pourront faire le ménage sur leur bureau.

La connectique est en effet abondante :

ou Zoom. Des commandes tactiles permettent d activer ou de désactiver les micros ou la caméra, si celle-ci est branchée. Cette station d accueil, en finition blanche ou graphite, sera commercialisée d ici à la fin de l année.

actuel, pour les salles Teams, Zoom ou RingCentral. Pour simplifier l installation, un seul câble Ethernet fournit donc la liaison IP et l alimentation électrique via PoE (Power over Ethernet). D autre part, le Tap Scheduler, le premier écran

livré avec tous les accessoires nécessaires au montage sur toute surface, même du verre. Il s interface nativement avec les logiciels de réservation de Microsoft, Zoom, Meetio et Robin, ou d autres plateformes via API. FMo

CRESTRON

Station d accueil Logi Dock

VIDEOPROJECTION

AirMedia nouvelle génération

Version 2.5 de Christie Mystique

C

A

et été, Crestron a annoncé le lancement de la solution de présentation sans fil AirMedia de nouvelle génération. Cette gamme d appareils a été spécialement conçue pour prendre en charge des réunions plus intuitives et efficaces dans le lieu de travail moderne avec une présentation à une touche et un contrôle des réunions à partir de n importe quel équipement de collaboration. Les appareils AirMedia connectent de manière transparente les fonctionnalités de présentation, de collaboration et d affichage pour l espace de travail de l entreprise sur la plateforme de travail numérique #

Crestron Flex. La nouvelle gamme AirMedia comprend trois nouveaux produits. Le récepteur AM-3100, une nouvelle option d entrée de gamme qui prend en charge la présentation sans fil sur le réseau sécurisé AirMedia. Le récepteur AM-3200, une version mise à jour de l ancien appareil AirMedia qui apporte des fonctionnalités supplémentaires. Ladaptateur AM-TX3-100 Connect qui permet le partage sans fil, sans câble ni connexion à un réseau d entreprise. LAM-3200 et l AM-3100 sont disponibles courant septembre.

LAM-TX3-100 le sera un peu plus tard. www.crestron.com

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vec cette version 2.5, Mystique Essentials et Pro Venue Editions apportent une amélioration notable en termes de fidélité et d uniformité de l image globale lors de projections multiprojecteurs sur des surfaces planes ou courbes avec fusion des bords. La solution proposée permet de faire fi ou presque, des imperfections visuelles (saleté, décoloration, irrégularité) qui peuvent nuire à la qualité de l image projetée. Pour ce faire, Christie Mystique version 2.5 intègre une fonction innovante de compensation de fond. Le principe repose sur l utilisation d une caméra couleur qui permet au système de détecter les différences de

contraste sur un écran ou une surface de projection et d effectuer automatiquement les réglages nécessaires pour pallier ces anomalies et obtenir une image projetée plus uniforme. C est un « plus » appréciable car le réglage manuel de l uniformité des couleurs et de la luminosité entre les projecteurs d un réseau, pour éviter les points de fusion visibles, peut être un processus long et fastidieux, en particulier lorsque les projecteurs utilisés sont de générations différentes. Avec la nouvelle fonction d uniformité automatisée des couleurs et de la luminosité, Mystique effectue ces réglages en un clic et avec une grande précision.

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ACTUALITE du secteur et tendances

ACTUALITE Produits et Solutions

CONTROLE D ACCES Résidentiel collectif

SURETE/SECURITE Vidéoprotection - contrôle d accès - détection

Brèves REALISATION Seagate fait le choix de Genetec

Seagate Technology a déployé la plateforme de sécurité unifiée de Genetec pour sécuriser ses campus internationaux et ses bureaux régionaux. Ce déploiement à grande échelle, qui repose sur la plateforme de sécurité unifiée de Genetec, comprend Security Center, le système de gestion vidéo (VMS) sur IP, Genetec Omnicast, le système de contrôle d’accès (ACS) sur IP Genetec, Sipelia pour gérer les communications entre les interphones et les opérations de sécurité et les systèmes de stockage haute capacité et à haut rendement Exos X 5U84 de Seagate. Tous les sites sont connectés à l’aide de la fonctionnalité Federation de Genetec Security Center.

VIDEOSURVEILLANCE

Quantum rachète les solutions de vidéosurveillance de Pivot3 Spécialiste des solutions de stockage et d archivage, l américain Quantum a racheté le portefeuille de solutions de vidéosurveillance de son compatriote Pivot3. Spécialisé dans les solutions logicielles intelligentes destinées aux marchés de la sécurité et de la surveillance, Pivot3 est aussi pionnier dans le développement d infrastructures hyperconvergées (HCI). Avec cette acquisition, Quantum ajoute à son catalogue un portefeuille diversifié d appliances de vidéosurveillance, d enregistreurs vidéo réseau (NVR) et d applications de gestion, ainsi qu une plateforme logicielle hyperconvergée en mode « scale-out », qui seront tous proposés dans la gamme Quantum VS-Series. Les produits Pivot3 viennent compléter la gamme actuelle de serveurs NVR, le système de fichiers StorNext et la solution de stockage objets Active-

Scale de Quantum qui peut ainsi fournir une offre globale de surveillance et de sécurité couvrant aussi bien les déploiements modestes que ceux de plusieurs pétaoctets. « Les caméras de surveillance sont les appareils qui produisent le plus de données au monde et Pivot3 s est imposé comme l un des leaders dans ce domaine en ouvrant la voie à l utilisation de logiciels hyperconvergés pour la vidéosurveillance », explique Jamie Lerner, PDG de Quantum. « Cette acquisition renforce notre position d acteur majeur sur le marché de la vidéosurveillance, estimé à plusieurs milliards de dollars, en élargissant notre clientèle mondiale, nos canaux de vente et notre expertise technique dans ce secteur. » La transaction, d un montant d environ 8,9 M$ (environ 7,5 M€), s est effectuée en numéraire et en actions précise le communiqué.

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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SÛRETÉ/SÉCURITÉ - Actus Le groupe Urmet France optimise son organisation Le groupe Urmet France a profité de la période estivale pour mettre en place une nouvelle organisation fondée sur une approche « marché » qui vise à rationaliser et simplifier la relation client.

F

iliale française d Urmet, groupe familial italien spécialisé dans le confort et la sécurité des bâtiments résidentiels et tertiaires, le groupe Urmet France est composé de 6 sociétés, toutes installées en France, organisées autour de deux pôles, l un résidentiel et l autre tertiaire. Jusqu alors pilotés par Philippe Mallard, qui vient d être appelé à des missions de conseil auprès du président Ferruccio Cometto, les deux pôles seront désormais dirigés par Pascal Perrin (résidentiel) et Ali Mahmoud (tertiaire). À eux deux, ils génèrent un chiffre d affaires de 130M€ et emploient 500 collaborateurs. Au cours de sa carrière,

COMPOSITION DU POLE RESIDENTIEL URMET France - Yokis (Roissy-en-France) FDI Matelec - Yokis (Cholet) : solutions de contrôle d accès et domotique résidentiel et collectif, 150 salariés, CA de 25 M€, www.fdimatelec.com SCS Sentinel (Cholet) : solutions de confort et de sécurité via les enseignes de distribution, 30 salariés.

CA de 13,5 M€, www.scs-sentinel.com

Pascal Perrin a exercé différentes fonctions dans le secteur de l industrie avant d intégrer le groupe Urmet France en juillet 2015 en tant que directeur commercial d Urmet et Yokis à Roissy-en-France (Val-d Oise). Il en prend la direction opérationnelle deux ans plus tard.

Outre son rôle d animation du pôle Résidentiel, il est nommé directeur général de FDI Matelec, aux côtés de David Rabier et Hervé Gazeau qui assurent ensemble la direction opérationnelle, et Stéphane Garreau qui prend la direction générale de SCS Sentinel. « Cette nouvelle organisation nous permet de développer des synergies fortes au sein du groupe en engageant chacune de ces sociétés dans des développements concertés, rendant les interactions entre nos solutions fluides pour nos clients. Nos chaînes de fabrication sont mutualisées, ainsi que notre savoir-faire logistique », souligne Pascal Perrin.

Pascal Perrin, responsable du pôle « Résidentiel »

Ali Mahmoud rejoint le groupe Urmet France en 1996 en tant que directeur général de Castel spécialiste des solutions de contrôle d accès, d interphonie professionnelle et de sécurité pour les bâtiments tertiaires et industriels, puis de MWS - spécialiste des solutions de communication dédiées à la sécurité et aux flux d événements critiques - en 2015.

En 2020, l acquisition de Synchronic - spécialiste des systèmes de sécurité bancaire -, complète l offre du pôle. « Les trois sociétés de groupe et leur logique de développement industriel, couvrent l ensemble des besoins de nos clients », explique Ali Mahmoud.

COMPOSITION DU POLE TERTIAIRE CASTEL (Neuillé) : solutions d interphonie et de contrôle d accès, 120 salariés. CA de 19 M€. www.castel.fr MWS (Tours) : systèmes de notification d évènements critiques, 20 salariés. CA de 3 M€. www.mws.fr SYNCHRONIC (Rouen) : solutions de sécurité électronique et de contrôle d accès, 60 salariés. CA de 8,5 M€. www.synchronic.fr

Seagate choisit Genetec pour sécuriser ses installations Seagate Technology a déployé la plateforme de sécurité unifiée de Genetec pour sécuriser ses campus internationaux et ses bureaux régionaux.

C

e déploiement mondial à grande échelle qui repose sur la plateforme de sécurité unifiée de Genetec - un champion dans le domaine - comprend Security Center, le système de gestion vidéo (VMS) sur IP Genetec Omnicast appelé à gérer plus de 1 150 caméras, le système de contrôle d accès (ACS) sur IP Genetec Synergis pour #

gérer plus de 22 000 titulaires de carte, Sipelia pour gérer les communications entre les interphones et les opérations de sécurité et les systèmes de stockage haute capacité et à haut rendement Exos X 5U84 de Seagate. Tous les sites sont connectés à l aide de la fonctionnalité Federation de Genetec Security Center qui permet de centraliser la surveillance, les rapports et la gestion des alarmes dans lensemble de lentreprise. La solution permet à Seagate d extraire jusqu à 1,3 pétaoctets de vidéo haute définition dans un seul et même disque à partir

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de centaines de caméras et d autres appareils IoT sans perdre une seule image

ou un seul paquet de données. C est une solution évolutive pour grandes installations.

sûreté/sécurité

ZOOMS...

HANWHA TECHWIN

Trois nouveaux NVR Wisenet X Les NVR Wisenet X, de 8 et 16 canaux, permettent d’exploiter de manière économique l’analyse d’IA / Deep Learning intégrée sur les caméras Wisenet AI.

C

es trois nouveaux NVR sont une opportunité, notamment pour les petites entreprises, de tirer profit des systèmes d’analyse vidéo sans licence basés sur l’IA et le Deep Learning. Comme c’est le cas pour les modèles à 32 et 64 canaux commercialisés courant 2020, ces nouveaux modèles peuvent lire les métadonnées capturées par les caméras IA. Ils permettent aux opérateurs de rechercher rapidement et précisément des objets ou attributs qui leur sont associés dans les vidéos.

L’analyse vidéo IA/Deep Learning détecte et classe simultanément divers types d’objets, notamment des personnes, des véhicules, des

visages et des plaques d’immatriculation, et est compatible avec les algorithmes d’IA Wisenet.

Exclusifs à Hanwha Techwin, ceux-ci identifient les attributs d’objets ou de personnes comme le groupe d’âge, le sexe ou la couleur des vêtements.

Autre atout pour les installateurs/intégrateurs, et non des moindres, les nouveaux NVR sont à la fois plus faciles et rapides à installer. Les techniciens peuvent en effet se connecter aisément à distance via un smartphone ou une tablette sans avoir à configurer un réseau complexe à l’aide de P2P et de codes de produit QR uniques. La configuration des NVR se fait simplement à l’aide d’une interface intuitive et d’un assistant d’installation. A noter que le personnel de sécurité peut appliquer des signets pour empêcher l’écrasement des vidéos importantes, et les NVR peuvent être programmés pour supprimer automatiquement les vidéos

signalées après une période définie afin de garantir la conformité au RGPD. www.hanwha-security.eu/fr

LES TROIS NOUVEAUX NVR WISENET SONT LES RÉFÉRENCES : XRN-820S 8 canaux. Enregistrement de caméra réseau jusqu à 100 Mbps avec jusqu à 12 To de stockage de données via 2 baies de disque dur SATA. PoE. XRN-1620SB1 : 16 canaux. Enregistrement par caméra réseau jusqu à 140 Mbps avec stockage de données jusqu à 24 To via 4 baies de disque dur SATA. PoE. XRN-1620B2 : 16 canaux. Enregistrement de caméra réseau jusqu à 140 Mbps avec stockage de données jusqu à 80 To via 8 baies de disque dur SATA.

HIKVISION

Station intérieure tout-en-un

C

ette station d’intérieur, qui s’adresse aussi bien au marché tertiaire que résidentiel, permet un contrôle simple grâce à l’application basée sur le cloud HikConnect (destinée aux installateurs/ intégrateurs) et une connexion flexible entre divers appareils et sous-systèmes Hikvision. Interphone vidéo Hikvision, contrôle d’accès, alarme intrusion, caméras IP, NVR et autres appareils peuvent être gérés par une simple pression sur l’écran tactile. Il est ainsi possible d’actionner le déverrouillage de portes, la surveillance vidéo, l’armement, le désarmement d’un système d’alarme, l’utilisation de l’interphone,

etc. Différents paramètres peuvent également être facilement vérifiés comme l’état des appareils, de leur réseau, des niveaux de batterie et de la température ambiante.

A noter que les événements de divers produits et sous-systèmes peuvent être liés via l’application Hik-ProConnect. Ils peuvent s’activer mutuellement pour implémenter des liens d’événements. Par exemple, un système d’alarme peut être lié à un système de vidéosurveillance pour créer une fonction de levée de doute vidéo. Cette programmation est dévolue aux installateurs. www.hikvision.com/fr n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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sûreté/sécurité

ZOOMS...

HONEYWELL

Contrôleur Web MPA2

M

PA2 permet à ses utilisateurs de gérer leur système de manière sécurisée et en tout lieu à partir d’une simple connexion Internet ou Ethernet, sans PC dédié ni coûts logiciels. Sa conception conviviale (des connecteurs enfichables et la connexion RJ45 ‘Click ‘n Done’) garantit une installation simple, une utilisation et une maintenance faciles.

MPA2 apporte tous les avantages du contrôle d’accès traditionnel pour sécuriser des portes, gérer les accès du personnel ou des sites à distance. Il permet de générer des rapports facilement pour répondre aux exigences de conformité. Grâce

à son interface fonctionnant sur un simple navigateur, il réduit considérablement les temps de formation. Aucun logiciel dédié n’est nécessaire. Il suffit de se connecter au système depuis son poste de travail habituel ou de n’importe quel autre endroit. Le contrôleur MPA2 se gère à l’aide du navigateur intégré, de l’infrastructure cloud sécurisée MAXPRO Cloud ou de la gamme de logiciels de sécurité intégrée WIN-PAK. MPA2 s’intègre facilement aux méthodes et aux infrastructures informatiques existantes. Flexible, le contrôleur MPA2 évoluera avec la structure. www.honeywell.com/fr/fr

HONEYWELL MAXPR Intrusion

L

es centrales de la gamme Honeywell MAXPRO Intrusion offrent une solution de détection anti-intrusion et de contrôle d’accès entièrement intégrés. MAXPRO Intrusion (MPI) fait partie de la gamme MAXPRO et utilise MAXPRO Cloud pour la configuration, la maintenance et la gestion. MAXPRO Cloud est une plateforme de sécurité externalisée (SaaS) entièrement intégrée regroupant le contrôle d’accès, la vidéosurveillance et la détection anti-intrusion. Adapté aux PME, MAXPRO Cloud rend la sécurité des bâtiments simple et évolutive, sur un seul site ou en multi-sites.

Pour gérer leur système de sécurité,

où qu’ils soient et quel que soit le moment, il suffit aux utilisateurs de disposer d’un navigateur Web standard quelconque ou d’utiliser l’application innovante primée d’Honeywell. La configuration et la gestion à distance des sites, des périphériques, des planifications et des utilisateurs réduit les coûts d’exploitation et rationalise la recherche d’efficacités sur les installations multi-sites. Cette gamme de centrales prêtes pour le cloud facilite l’installation avec la connectivité « plug-and-play », l’auto-adressage des périphériques et la configuration basée sur le cloud. www.honeywell.com/fr/fr

SALTO

Solution d accès sans contact « Wave XS » Wave XS est une solution d’accès intelligente équivalent à un bouton poussoir sans contact qui permet un fonctionnement facile d’un grand nombre de dispositifs de fermeture.

L

a solution proposée par Salto vise à permettre un accès mains libres, pour créer un environnement plus hygiénique, en éliminant la nécessité de toucher les points de contact habituels. Le système se présente sous la forme d’un lecteur baptisé Wave XS (ressemblant à un bouton poussoir) dont la technologie capacitive (infrarouge) peut percevoir les gestes de la main. Il suffit pour l’utilisateur de s’approcher de la porte pour que sa main en active l’ouverture, simplifiant ainsi le processus et éliminant la nécessité de toucher une surface. Grâce à la gamme de lecteurs standard Wave XS disponible, il est possible (et simple) d’installer la quincaillerie d’ouverture de porte automatique mains libres sur une porte élec#

trifiée existante pour éliminer ce point de contact. Le lecteur Wave XS peut également être adjoint à la gamme des unités de contrôle de SALTO pour réduire davantage encore les points de contact dans le bâtiment, notamment dans les ascenseurs, les garages, les sorties de bâtiment... La technologie sans contact a fait de nombreux progrès ces dernières années avec l’arrivée de dispositifs activés à proximité à l’aide de capteurs ; une évolution bienvenue en ces temps de pandémie. Dans ce contexte particulier, la technologie d’ouverture automatique s’est focalisée sur des solutions d’accès « intelligentes », permettant d’ouvrir les portes simplement - en fonction des droits dont dispose l’utilisateur - en plaçant la main à seulement quelques centimètres du lecteur. Si SALTO Systems, qui utilise depuis longtemps des solutions de verrouillage électronique, a

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fait le choix du lecteur Wave XS, ce n’est pas par hasard. Ce dernier a en effet été développé par Conlan, à la fois un expert en la matière et une société du groupe SALTO. Le Wave XS, qui s’utilise avec les unités de contrôle (CU42xxx) ou SALTO KS (CU41xxx), est disponible en blanc et en noir. Grâce à la protection IP 65, il peut être utilisé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Plusieurs caractères et symboles permettent différentes configurations.

sûreté/sécurité EBOO SOLUTIONS

Eboo Pass Verif

E

boo Solut ions apporte sa pierre dans la lutte contre la Covid-19 en commercialisant une solution de vérification automatique de pass sanitaire. L’éditeur savoyard de logiciels de vidéosurveillance a conçu une solution économique évitant la multiplication du personnel dédié au contrôle des pass sanitaires. La vérification automatique s’effectue à l’aide d’un lecteur de QR code ou 2D-DOC. Sur le principe, le système vérifie la validité ou non du pass sanitaire que lui présente un visiteur, un salarié, un patient... et signale le résultat de manière visuelle et sonore tout en affichant le nom, le prénom et la date de naissance du titulaire. Par ailleurs, le lecteur Eboo Pass Verif embarque 3 relais

(30Vdc/5a ou 220Vac/4A) dont l’utilité est de permettre le pilotage d’un système de contrôle d’accès.

Cette option est bien pratique pour commander automatiquement, l’ouverture ou non, d’une porte en fonction de la validité d’un pass sanitaire. Il s’agit d’un système autonome non connecté, il n’enregistre aucune donnée personnelle et est conforme à la règlementation RGPD. www.tracor-europe.fr

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SECURITE

Sûreté/sécurité (marché)

AKUVOX

CONTRÔLE D ACCÈS EN RÉSIDENTIEL COLLECTIF

Photo : SIM / DR

X915

La vidéo biométrie en question La mise en sécurité des entrées d immeubles fait débat. Le contrôle d accès par vidéo portier peut manquer d efficacité, de même que la vidéosurveillance tandis que la biométrie est compliquée à mettre en place.

L

a sécurité des personnes et des biens est non seulement un thème électoral porteur - pour certains mais c’est aussi un marché lucratif.

Le rythme des cambriolages ne fléchissant pas, de même que celui des agressions physiques en entrée d’immeuble, la situation ne peut qu’entretenir la crainte pour le plus grand bonheur des entreprises spécialisées.

Les solutions proposées pour les résidences individuelles sont très nombreuses et la décision d’investir ne repose que sur la volonté de la famille qui y habite. Le sujet est plus épineux dans un immeuble collectif. En locatif, la décision technique dépend du bailleur qui doit, dans la mesure du possible, recueillir le soutien sinon l’assentiment de la majorité des résidents. En copropriété, c’est l’assemblée générale qui #

tranche et cela peut devenir épique car, si le contrôle d’accès avec vidéo portier ne pose généralement pas de problème – le système est souvent installé depuis longtemps et ne fait l’objet de débat que sur le budget de rénovation – la vidéoprotection des halls, entrée de parking et autres parties communes suscite souvent de farouches oppositions.

Flux vidéo individualisé Le portier vidéo, sur platine de rue ou de hall (nécessairement en sas, l’installation étant située entre la première porte d’entrée et celle qui donne accès aux escaliers et ascenseurs) offre l’avantage d’une identification possible de l’appelant par apport à sa version audio, d’où son succès. Les deux fonctionnent théoriquement de

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Au câblage multi-paires succède maintenant le câblage Ethernet IP ou la liaison radio.

façon identique : le visiteur appuie sur un bouton identifiant un appartement ou navigue dans une liste via un écran interactif, action qui établit la communication si elle est acceptée. S’ensuit une activation à distance de l’ouverture de la seconde porte pour laisser entrer le visiteur. Cette technologie est rodée et évolue continuellement dans son principe technique : au câblage multi-paires succède maintenant le câblage Ethernet IP ou la liaison radio qui limite l’investissement mais suppose l'utilisation par le résident d'un smartphone ou un écran connecté.

Du noir et blanc, la caméra est passée à la couleur et, la définition s’améliorant, la reconnaissance des visiteurs s’est largement améliorée d’autant que les terminaux d’appartements possèdent des écrans plus

A

nimée par un processeur à quatre cœurs tournant sous Androïd et alimentée en PoE + cette platine de hall résistante (IP65 et IK10) et communiquant en IP/SIP se caractérise par un écran de 8 pouces affichant une interface tactile intuitive, un clavier virtuel ou une liste de noms, ainsi que deux capteurs vidéo CMOS de 2 MP qui permettent une reconnaissance faciale que le constructeur déclare efficace à 99,5 %. Cette dernière fonction peut être associée à d autres modes de contrôle d accès que sont un lecteur NFC pour badge, carte ou une application mobile dédiée. Il est également possible de communiquer en Bluetooth avec l Akuvox X915 ou à distance par liaison GSM via le cloud. La configuration s effectue sur la platine ou par le biais d une page web.

La compatibilité Onvif laisse entendre que l appareil peut s intégrer dans un réseau de vidéoprotection. Une boucle à induction pour prothèse audio est également disponible en option. Plusieurs modèles Akuvox de la série R29x sont également dotés de la fonction de reconnaissance faciale.

grands. S’ils sont pourvus du Wi-Fi, ces mêmes terminaux peuvent être connectés au réseau Internet de chaque résident qui transfère par ce biais l’appel sur son mobile.

Cette possibilité existe évidemment sur les vidéo portiers « sans fil » relayés par la 4G mais l’écran connecté a aussi l’avantage de pouvoir éventuellement servir d’interface pour piloter une solution Smart Home.

COMELIT IMMOTEC

QUADRA

L

e vidéoportier mini Quadra nest pas présenté comme un système de contrôle d accès mais un moyen de commander une ouverture de porte d'entrée par reconnaissance faciale. Il convient pour une utilisation individuelle comme résidentielle, cette dernière est limitée pour l instant à quatre résidents, mais démontre que cette technologie est maîtrisée par Comelit Immotec qui peut l appliquer rapidement sur ses platines de hall destinées au marché français et européen. La caméra dispose d'un capteur CMOS 1/4 de pouce et d un grand angle qui donnent une qualité d'image optimale et permet au résident d'ouvrir la porte sans clé ni action sur une touche. La platine est en aluminium moulé et résistant (IP54). Associé à l'application Comelit (iOS et Android) ou avec l'assistant vocal Alexa, le moniteur mains-libres dédié permet aussi la commande d'ouverture de la porte par reconnaissance faciale. La platine est alimentée par bus filaire et une option Wi-Fi est intégrée dans le moniteur pour un pilotage à distance via smartphone.

Résistance Les platines de hall ou de rue ont été renforcées au fil des décennies par leurs fabricants pour pouvoir mieux résister au vandalisme mais elles demeurent positionnées à une hauteur qui les rend heureusement accessibles aux personnes handicapées mais aussi aux malfaisants qui peuvent facilement les saboter ou les rendre aveugles.

DAHUA

VTO9341D

L'écran connecté a aussi l'avantage éventuellement de servir d'interface pour piloter une solution Smart Home.

C

ette platine pour hall d entrée d immeuble d habitation en alliage aluminium IP55 (résistance à l eau et poussière) et IK07 (résistance à l impact) est connectée en Ethernet IP. Elle dispose d un écran tactile de 10 pouces IPS HD sur lequel peut s afficher un clavier virtuel, et de trois fonctions biométriques : reconnaissance faciale, lecteur carte ou badge Mifare et lecteur d'empreintes digitales. La reconnaissance faciale est réalisée en 0,5 seconde grâce au capteur vidéo CMOS à 2 Mega Pixels, dès 50 cm de distance et même sous faible luminosité. Jusqu à 2000 images sont mémorisées. Le capteur d empreintes peut en lire jusqu à 3000 et il est possible d associer plusieurs moyens de reconnaissance pour durcir le contrôle d accès. La centrale VTS5240B qui contrôle une ou plusieurs platines peut envoyer les captures vidéo vers des smartphones préalablement enregistrés.

De ce point de vue, il est assez étonnant que ces appareils de plus en plus sophistiqués (ils embarquent souvent un lecteur de badge, une boucle à induction pour appareil auditif, parfois de la biométrie) ne soient pas mieux dotés en autoprotection.

Certaines platines disposent d’un système n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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SECURITE

Sûreté/sécurité (marché)

AKUVOX

CONTRÔLE D ACCÈS EN RÉSIDENTIEL COLLECTIF

Photo : SIM / DR

X915

La vidéo biométrie en question La mise en sécurité des entrées d immeubles fait débat. Le contrôle d accès par vidéo portier peut manquer d efficacité, de même que la vidéosurveillance tandis que la biométrie est compliquée à mettre en place.

L

a sécurité des personnes et des biens est non seulement un thème électoral porteur - pour certains mais c’est aussi un marché lucratif.

Le rythme des cambriolages ne fléchissant pas, de même que celui des agressions physiques en entrée d’immeuble, la situation ne peut qu’entretenir la crainte pour le plus grand bonheur des entreprises spécialisées.

Les solutions proposées pour les résidences individuelles sont très nombreuses et la décision d’investir ne repose que sur la volonté de la famille qui y habite. Le sujet est plus épineux dans un immeuble collectif. En locatif, la décision technique dépend du bailleur qui doit, dans la mesure du possible, recueillir le soutien sinon l’assentiment de la majorité des résidents. En copropriété, c’est l’assemblée générale qui #

tranche et cela peut devenir épique car, si le contrôle d’accès avec vidéo portier ne pose généralement pas de problème – le système est souvent installé depuis longtemps et ne fait l’objet de débat que sur le budget de rénovation – la vidéoprotection des halls, entrée de parking et autres parties communes suscite souvent de farouches oppositions.

Flux vidéo individualisé Le portier vidéo, sur platine de rue ou de hall (nécessairement en sas, l’installation étant située entre la première porte d’entrée et celle qui donne accès aux escaliers et ascenseurs) offre l’avantage d’une identification possible de l’appelant par apport à sa version audio, d’où son succès. Les deux fonctionnent théoriquement de

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Au câblage multi-paires succède maintenant le câblage Ethernet IP ou la liaison radio.

façon identique : le visiteur appuie sur un bouton identifiant un appartement ou navigue dans une liste via un écran interactif, action qui établit la communication si elle est acceptée. S’ensuit une activation à distance de l’ouverture de la seconde porte pour laisser entrer le visiteur. Cette technologie est rodée et évolue continuellement dans son principe technique : au câblage multi-paires succède maintenant le câblage Ethernet IP ou la liaison radio qui limite l’investissement mais suppose l'utilisation par le résident d'un smartphone ou un écran connecté.

Du noir et blanc, la caméra est passée à la couleur et, la définition s’améliorant, la reconnaissance des visiteurs s’est largement améliorée d’autant que les terminaux d’appartements possèdent des écrans plus

A

nimée par un processeur à quatre cœurs tournant sous Androïd et alimentée en PoE + cette platine de hall résistante (IP65 et IK10) et communiquant en IP/SIP se caractérise par un écran de 8 pouces affichant une interface tactile intuitive, un clavier virtuel ou une liste de noms, ainsi que deux capteurs vidéo CMOS de 2 MP qui permettent une reconnaissance faciale que le constructeur déclare efficace à 99,5 %. Cette dernière fonction peut être associée à d autres modes de contrôle d accès que sont un lecteur NFC pour badge, carte ou une application mobile dédiée. Il est également possible de communiquer en Bluetooth avec l Akuvox X915 ou à distance par liaison GSM via le cloud. La configuration s effectue sur la platine ou par le biais d une page web.

La compatibilité Onvif laisse entendre que l appareil peut s intégrer dans un réseau de vidéoprotection. Une boucle à induction pour prothèse audio est également disponible en option. Plusieurs modèles Akuvox de la série R29x sont également dotés de la fonction de reconnaissance faciale.

grands. S’ils sont pourvus du Wi-Fi, ces mêmes terminaux peuvent être connectés au réseau Internet de chaque résident qui transfère par ce biais l’appel sur son mobile.

Cette possibilité existe évidemment sur les vidéo portiers « sans fil » relayés par la 4G mais l’écran connecté a aussi l’avantage de pouvoir éventuellement servir d’interface pour piloter une solution Smart Home.

COMELIT IMMOTEC

QUADRA

L

e vidéoportier mini Quadra nest pas présenté comme un système de contrôle d accès mais un moyen de commander une ouverture de porte d'entrée par reconnaissance faciale. Il convient pour une utilisation individuelle comme résidentielle, cette dernière est limitée pour l instant à quatre résidents, mais démontre que cette technologie est maîtrisée par Comelit Immotec qui peut l appliquer rapidement sur ses platines de hall destinées au marché français et européen. La caméra dispose d'un capteur CMOS 1/4 de pouce et d un grand angle qui donnent une qualité d'image optimale et permet au résident d'ouvrir la porte sans clé ni action sur une touche. La platine est en aluminium moulé et résistant (IP54). Associé à l'application Comelit (iOS et Android) ou avec l'assistant vocal Alexa, le moniteur mains-libres dédié permet aussi la commande d'ouverture de la porte par reconnaissance faciale. La platine est alimentée par bus filaire et une option Wi-Fi est intégrée dans le moniteur pour un pilotage à distance via smartphone.

Résistance Les platines de hall ou de rue ont été renforcées au fil des décennies par leurs fabricants pour pouvoir mieux résister au vandalisme mais elles demeurent positionnées à une hauteur qui les rend heureusement accessibles aux personnes handicapées mais aussi aux malfaisants qui peuvent facilement les saboter ou les rendre aveugles.

DAHUA

VTO9341D

L'écran connecté a aussi l'avantage éventuellement de servir d'interface pour piloter une solution Smart Home.

C

ette platine pour hall d entrée d immeuble d habitation en alliage aluminium IP55 (résistance à l eau et poussière) et IK07 (résistance à l impact) est connectée en Ethernet IP. Elle dispose d un écran tactile de 10 pouces IPS HD sur lequel peut s afficher un clavier virtuel, et de trois fonctions biométriques : reconnaissance faciale, lecteur carte ou badge Mifare et lecteur d'empreintes digitales. La reconnaissance faciale est réalisée en 0,5 seconde grâce au capteur vidéo CMOS à 2 Mega Pixels, dès 50 cm de distance et même sous faible luminosité. Jusqu à 2000 images sont mémorisées. Le capteur d empreintes peut en lire jusqu à 3000 et il est possible d associer plusieurs moyens de reconnaissance pour durcir le contrôle d accès. La centrale VTS5240B qui contrôle une ou plusieurs platines peut envoyer les captures vidéo vers des smartphones préalablement enregistrés.

De ce point de vue, il est assez étonnant que ces appareils de plus en plus sophistiqués (ils embarquent souvent un lecteur de badge, une boucle à induction pour appareil auditif, parfois de la biométrie) ne soient pas mieux dotés en autoprotection.

Certaines platines disposent d’un système n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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SECURITE

Photo Adobe Stock

Sûreté/sécurité (marché)

CE QUE DIT LA CNIL - Où implanter des caméras ? en cas d incident et ne doivent pas servir à surveiller les Les caméras peuvent filmer les espaces communs ‒ allées et venues des résidents ou des visiteurs. La durée parking, accès aux caves, hall d immeuble, ascenseur - à de conservation des images ne devrait pas excéder un des fins de sécurité des biens et des personnes, à titre mois et n est pas conditionnée par la seule capacité dissuasif, ou pour identifier les auteurs. Les caméras ne de stockage. Elles peuvent être extraites du dispositif doivent pas filmer les portes des appartements ni les (après consignation dans un document de référence) balcons, terrasses ou fenêtres des appartements. Elles pour exploitation durant une procédure. ne peuvent pas filmer non plus l espace public ‒ trottoir, espaces verts.

- Quelle information ?

Les personnes susceptibles d être filmées doivent être - Qui peut consulter les images ? informées par un affichage doté d un pictogramme Les enregistrements ou images en direct ne doivent pas explicite. Les finalités, durée de conservation des images, être librement accessibles à l ensemble des habitants, nom, qualité et numéro de téléphone du responsable seuls le syndic, les membres du Conseil syndical, le doivent être indiqués de même que l existence des droits gestionnaire de l immeuble ou le gardien peuvent le « Informatique et libertés » et la possibilité d introduire faire. Les images sont en général consultées uniquement réclamation auprès de la CNIL.

de détection de présence qui provoque une interpellation vocale expliquant ce qu’il faut faire au visiteur (et même au résident permanent ce qui, à la longue, est lassant). Ce moyen pourrait être aussi utilisé pour déclencher un enregistrement vidéo, bien utile en cas d’action délictueuse et qui s’effacerait automatiquement au bout d’un certain temps. Allons plus loin : pourquoi le capteur vidéo de la platine, souvent doté d’une optique grand angle, ne servirait-il pas aussi de caméra de surveillance, permanente ou déclenchée par la présence humaine, avec une commutation automatique en liaison point à point dès qu’un visiteur veut lancer un appel vers un appartement. Il est quand même étonnant qu’un appareil disposant de plus de volume utile et d’énergie électrique qu’un vulgaire smartphone lambda soit aussi peu « intelligent ». Certes, les choses évoluent doucement et cette faculté de #

détecter et d'enregistrer un quidam est déjà opérationnelle sur nombre de « sonnettes vidéo » pour maison individuelle, comme la Hi) de Fenotek (Noralsy), par exemple, ce qui permet d'espérer son arrivée sur les platines d'immeuble.

Vulnérabilité Mais, chacun son job, et la platine n’est pas faite pour de la surveillance ou de la protection dira-t-on. C’est vrai et un seul capteur à moyenne hauteur ne peut pas tout faire surtout si l’on doit aussi « couvrir » l’entrée du garage ou d’autres points jugés sensibles, chose commune dans les résidences. Il n’est donc pas question de dénigrer la vidéoprotection qui, si elle est acceptée majoritairement par les résidents, peut se déployer à l’envi dans le respect de la réglementation, assez corsetée dans notre pays. Le problème est ailleurs. Il faut d’abord se poser la question

42 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

naissance vocale, pourtant popularisée par les enceintes connectées, est absente des applications de contrôle d’accès. Peut-être par manque de fiabilité ?

Vers la polyvalence Si on se place dans la perspective du R2S Résidentiel qui devrait être plus ou moins l’objectif de tous les nouveaux projets immobiliers collectifs et même des rénovations, on doit aller vers la polyvalence des infrastructures et des terminaux. Cela veut dire en particulier mutualiser certains équipements pour qu’ils remplissent plusieurs fonctions. Les caméras et autres capteurs installés en parties communes doivent donc pouvoir être associés dans un même système pour détecter la présence et gérer l’accès conditionnel, ce qui implique de distinguer facilement les résidents des autres personnes, par lecture de badge et/ou par une biométrie bien acceptée et intelligemment gérée. Lorsque la réglementation sera plus souple, la reconnaissance

faciale pourra jouer tout son rôle, éventuellement secondée par d’autres moyens pour doubler l'authentification ou se substituer à ce qui peut être jugé comme intrusif par certains. L’enrôlement est-il un problème ?

On peut imaginer une procédure en ligne sur ordinateur ou smartphone personnel avec une application capable de prendre un selfie bien cadré et de l’authentifier par un ou plusieurs codes délivrés par le bailleur, le syndic ou toute autre autorité.

Les mêmes caméras pourront évidemment être utilisées dans leur fonction habituelle de surveillance. L'important est de discriminer opportunément les flux vidéo à usage privatif de ceux à l'usage collectif.

Les dispositifs biométriques sont strictement encadrés par la loi.

sont donc mieux préparés à s’emparer du marché. Les technologies sont disponibles et généralement bien maîtrisées. Il convient donc de ne plus attendre pour ne pas rater le coche le moment venu.

PHP

Photo Adobe Stock

de l’utilité des images vidéo en l’absence d’une quelconque télésurveillance qui peut rapidement lever le doute et agir en conséquence. L’enregistrement qui n’est généralement pas pris en compte comme preuve de délit peut très bien être totalement inexploitable si les délinquants, respectant les gestes barrière évidemment, sont masqués en plus d’être encapuchonnés.

Trop visibles et loin d’être dissuasives, les caméras peuvent rapidement être désaxées, peinturlurées ou radicalement arrachées.

Des parades existent comme les capteurs discrets dits « peeholes » cachés dans des doubles cloisons, des portes de placards techniques, derrière une grille d’aération ou même d’interphone (pour la fonction vidéo de celui-ci), dans des plafonniers qui éclairent et filment en même temps. Même si la miniaturisation a fait des progrès en la matière - voir les performances vidéo des smartphones - une caméra classique sera sûrement efficace mais également plus vulnérable.

Les industriels spécialisés dans le contrôle d’accès s’intéressent depuis un moment à la vidéoprotection mais le rapprochement des deux spécialités est loin d’être accompli.

Les acteurs asiatiques, moins freinés par la réglementation de leur pays ou leur déontologie, sont nettement plus en avance et

Et la biométrie alors Si les solutions classiques et établies de vidéoprotection et contrôle d'accès ne font pas bien le travail, il faut peut-être regarder de près la biométrie c’est-à-dire la prise d’empreinte digitale, et la reconnaissance faciale ou vocale. Avant cela, il faut évoquer aussi la lecture de badge dont le plus répandu en résidentiel est le Vigik. Son efficacité tient pour partie à la gestion sérieuse de la base de données des autorisations, ce qui est souvent négligé pour diverses raisons dont le fait que cette prestation soit souvent verrouillée par le fournisseur qui fait évidemment payer ses interventions (c’est souvent le cas en copropriété privée). Par ailleurs, les badges « passe-partout » à programmation horaire utilisés par La Poste sont, au final, un peu trop répandus. La fiabilité de la biométrie repose aussi sur une problématique de gestion régulière de la base de données mais le problème se complique avec l’enrôlement des ayants-droit, plus compliqué qu’une simple distribution de badges. La biométrie ouvre aussi le débat en matière réglementaire que les entreprises savent gérer mais pas les bailleurs et encore moins les syndics de copropriété. D’un point de vue technique, l’attention est aujourd’hui particulièrement focalisée sur la reconnaissance faciale, quasiment interdite pour l’instant dans la vidéoprotection publique.

Cela n’empêche nullement de trouver sur le marché des vidéoportiers individuels qui embarquent cette fonctionnalité dont l’usage demeure circonscrit à une famille et à son personnel de ménage. La reconn°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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Sûreté/sécurité (marché)

CE QUE DIT LA CNIL - Où implanter des caméras ? en cas d incident et ne doivent pas servir à surveiller les Les caméras peuvent filmer les espaces communs ‒ allées et venues des résidents ou des visiteurs. La durée parking, accès aux caves, hall d immeuble, ascenseur - à de conservation des images ne devrait pas excéder un des fins de sécurité des biens et des personnes, à titre mois et n est pas conditionnée par la seule capacité dissuasif, ou pour identifier les auteurs. Les caméras ne de stockage. Elles peuvent être extraites du dispositif doivent pas filmer les portes des appartements ni les (après consignation dans un document de référence) balcons, terrasses ou fenêtres des appartements. Elles pour exploitation durant une procédure. ne peuvent pas filmer non plus l espace public ‒ trottoir, espaces verts.

- Quelle information ?

Les personnes susceptibles d être filmées doivent être - Qui peut consulter les images ? informées par un affichage doté d un pictogramme Les enregistrements ou images en direct ne doivent pas explicite. Les finalités, durée de conservation des images, être librement accessibles à l ensemble des habitants, nom, qualité et numéro de téléphone du responsable seuls le syndic, les membres du Conseil syndical, le doivent être indiqués de même que l existence des droits gestionnaire de l immeuble ou le gardien peuvent le « Informatique et libertés » et la possibilité d introduire faire. Les images sont en général consultées uniquement réclamation auprès de la CNIL.

de détection de présence qui provoque une interpellation vocale expliquant ce qu’il faut faire au visiteur (et même au résident permanent ce qui, à la longue, est lassant). Ce moyen pourrait être aussi utilisé pour déclencher un enregistrement vidéo, bien utile en cas d’action délictueuse et qui s’effacerait automatiquement au bout d’un certain temps. Allons plus loin : pourquoi le capteur vidéo de la platine, souvent doté d’une optique grand angle, ne servirait-il pas aussi de caméra de surveillance, permanente ou déclenchée par la présence humaine, avec une commutation automatique en liaison point à point dès qu’un visiteur veut lancer un appel vers un appartement. Il est quand même étonnant qu’un appareil disposant de plus de volume utile et d’énergie électrique qu’un vulgaire smartphone lambda soit aussi peu « intelligent ». Certes, les choses évoluent doucement et cette faculté de #

détecter et d'enregistrer un quidam est déjà opérationnelle sur nombre de « sonnettes vidéo » pour maison individuelle, comme la Hi) de Fenotek (Noralsy), par exemple, ce qui permet d'espérer son arrivée sur les platines d'immeuble.

Vulnérabilité Mais, chacun son job, et la platine n’est pas faite pour de la surveillance ou de la protection dira-t-on. C’est vrai et un seul capteur à moyenne hauteur ne peut pas tout faire surtout si l’on doit aussi « couvrir » l’entrée du garage ou d’autres points jugés sensibles, chose commune dans les résidences. Il n’est donc pas question de dénigrer la vidéoprotection qui, si elle est acceptée majoritairement par les résidents, peut se déployer à l’envi dans le respect de la réglementation, assez corsetée dans notre pays. Le problème est ailleurs. Il faut d’abord se poser la question

42 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

naissance vocale, pourtant popularisée par les enceintes connectées, est absente des applications de contrôle d’accès. Peut-être par manque de fiabilité ?

Vers la polyvalence Si on se place dans la perspective du R2S Résidentiel qui devrait être plus ou moins l’objectif de tous les nouveaux projets immobiliers collectifs et même des rénovations, on doit aller vers la polyvalence des infrastructures et des terminaux. Cela veut dire en particulier mutualiser certains équipements pour qu’ils remplissent plusieurs fonctions. Les caméras et autres capteurs installés en parties communes doivent donc pouvoir être associés dans un même système pour détecter la présence et gérer l’accès conditionnel, ce qui implique de distinguer facilement les résidents des autres personnes, par lecture de badge et/ou par une biométrie bien acceptée et intelligemment gérée. Lorsque la réglementation sera plus souple, la reconnaissance

faciale pourra jouer tout son rôle, éventuellement secondée par d’autres moyens pour doubler l'authentification ou se substituer à ce qui peut être jugé comme intrusif par certains. L’enrôlement est-il un problème ?

On peut imaginer une procédure en ligne sur ordinateur ou smartphone personnel avec une application capable de prendre un selfie bien cadré et de l’authentifier par un ou plusieurs codes délivrés par le bailleur, le syndic ou toute autre autorité.

Les mêmes caméras pourront évidemment être utilisées dans leur fonction habituelle de surveillance. L'important est de discriminer opportunément les flux vidéo à usage privatif de ceux à l'usage collectif.

Les dispositifs biométriques sont strictement encadrés par la loi.

sont donc mieux préparés à s’emparer du marché. Les technologies sont disponibles et généralement bien maîtrisées. Il convient donc de ne plus attendre pour ne pas rater le coche le moment venu.

PHP

Photo Adobe Stock

de l’utilité des images vidéo en l’absence d’une quelconque télésurveillance qui peut rapidement lever le doute et agir en conséquence. L’enregistrement qui n’est généralement pas pris en compte comme preuve de délit peut très bien être totalement inexploitable si les délinquants, respectant les gestes barrière évidemment, sont masqués en plus d’être encapuchonnés.

Trop visibles et loin d’être dissuasives, les caméras peuvent rapidement être désaxées, peinturlurées ou radicalement arrachées.

Des parades existent comme les capteurs discrets dits « peeholes » cachés dans des doubles cloisons, des portes de placards techniques, derrière une grille d’aération ou même d’interphone (pour la fonction vidéo de celui-ci), dans des plafonniers qui éclairent et filment en même temps. Même si la miniaturisation a fait des progrès en la matière - voir les performances vidéo des smartphones - une caméra classique sera sûrement efficace mais également plus vulnérable.

Les industriels spécialisés dans le contrôle d’accès s’intéressent depuis un moment à la vidéoprotection mais le rapprochement des deux spécialités est loin d’être accompli.

Les acteurs asiatiques, moins freinés par la réglementation de leur pays ou leur déontologie, sont nettement plus en avance et

Et la biométrie alors Si les solutions classiques et établies de vidéoprotection et contrôle d'accès ne font pas bien le travail, il faut peut-être regarder de près la biométrie c’est-à-dire la prise d’empreinte digitale, et la reconnaissance faciale ou vocale. Avant cela, il faut évoquer aussi la lecture de badge dont le plus répandu en résidentiel est le Vigik. Son efficacité tient pour partie à la gestion sérieuse de la base de données des autorisations, ce qui est souvent négligé pour diverses raisons dont le fait que cette prestation soit souvent verrouillée par le fournisseur qui fait évidemment payer ses interventions (c’est souvent le cas en copropriété privée). Par ailleurs, les badges « passe-partout » à programmation horaire utilisés par La Poste sont, au final, un peu trop répandus. La fiabilité de la biométrie repose aussi sur une problématique de gestion régulière de la base de données mais le problème se complique avec l’enrôlement des ayants-droit, plus compliqué qu’une simple distribution de badges. La biométrie ouvre aussi le débat en matière réglementaire que les entreprises savent gérer mais pas les bailleurs et encore moins les syndics de copropriété. D’un point de vue technique, l’attention est aujourd’hui particulièrement focalisée sur la reconnaissance faciale, quasiment interdite pour l’instant dans la vidéoprotection publique.

Cela n’empêche nullement de trouver sur le marché des vidéoportiers individuels qui embarquent cette fonctionnalité dont l’usage demeure circonscrit à une famille et à son personnel de ménage. La reconn°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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ACTUALITE du secteur et des tendances

ACTUALITE Sécurité et cybersécurité

PRATIQUE Des guides pour la cybersécurité

RESEAUX - COM UNIFIEES - IOT L actualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiaires

Brèves IOT Une cartographie occitane

Le cluster des entreprises du Numérique d’Occitanie, Digital 113, a confié à l’agence d’innovation numérique Subvitamine et aux membres de sa Factory IoT, la réalisation d’une cartographie inédite des acteurs de l’Internet des Objets (IoT) en région. Fruit de 4 mois de travaux, cette cartographie web, libre d’accès et novatrice, est disponible sur site www.digital113.fr. Véritable outil d’analyse stratégique, cette cartographie a pour vocation de valoriser les acteurs de la filière IoT, de la TPE aux grands comptes, du fabricant de capteurs aux centres de recherche, de faciliter le business en favorisant les échanges entre les acteurs régionaux et d’apporter une vision économique régionale.

EVENEMENT Big Data et AI Paris 2021

SOLUTIONS RESEAU

Deux répéteurs mobiles 5G chez ZyXEL L expert des solutions réseaux ZyXEL a lancé cet été deux nouveaux répéteurs mobiles 5G, une aide précieuse pour les petites et moyennes entreprises. Ces répéteurs ont été conçus pour remédier aux problèmes liés à la couverture du réseau de téléphonie au sein des lieux où le signal est insuffisant. Ces deux nouveaux modèles, MagicOffice et MultiSite permettent aux distributeurs d équipements réseaux de se positionner sur de nouveaux segments de marché pour développer leur activité. En outre, ces équipements présentent certains avantages notables.

Citons, en premier lieu, les aspects économique et ergonomique. Leur installation ne nécessite pas l intervention d un spécialiste, ils détectent automatiquement le niveau de couverture pour ajuster leur action de façon optimale. Ajoutons leur puissance. Ces répéteurs

Modèle MagicOffice quad-band possèdent l un des meilleurs systèmes d optimisation de couverture mobile du marché assure ZyXEL. Cette caractéristique se constate par leur fonctionnement dès deux ou trois barres de signal alors que la plupart des produits nécessitent au moins trois barres. Enfin, on notera l efficacité du contrôle écho et

sécurité vis-à-vis des opérateurs.

La technologie brevetée de ZyXEL permet aux répéteurs de détecter automatiquement toute oscillation ou tout problème de performance. Une fois ces anomalies identifiées, les répéteurs ajustent la puissance du signal automatiquement, sans intervention manuelle.

EXTREME NETWORKS De la généralisation du télétravail à la lutte contre la Covid-19, les années 2020 et 2021 marquent un tournant technologique auquel le rendez-vous tech incontournable de la rentrée, Big Data et AI Paris, se fait l’écho.

En préambule à cet évènement BtoB (28 et 29 septembre à Paris et en ligne), le Guide du Big Data et de l’IA est l’outil indispensable pour en saisir les enjeux. À travers le témoignage de personnalités inspirantes et motrices d’une filière en pleine effervescence, le document explore les dernières innovations, cas d’usage et applications à l’œuvre.

En plus de l’annuaire des entreprises qui comptent dans le secteur, ce guide livre des réflexions éclairées en complémentarité des 80 conférences du congrès. www.bigdataparis.com

Point d’accès Wi-Fi 6E LAP4000 est un nouveau point d accès Wi-Fi signé Extreme Networks, qui se destine aux écoles, aux entrepôts, aux établissements de santé et autres environnements rencontrant un trafic dense, facteur qui compromet usuellement les performances du sans fil. LAP4000 possède donc la particularité de s appuyer sur le Wi-Fi 6E, ce qui est une première pour les milieux professionnels, d après le fabricant. En pratique, la bande de fréquences à 6 GHz complète les bandes à 2,4 et 5 GHz. En conséquence, et grâce aux trois flux radio 2:2:2, le débit optimal théorique peut atteindre 3,9 Gbits/s si les débits sur les trois bandes de fréquences sont agrégés. Equipé d un filtre tri-bande FBAR de Broadcom, l AP4000 obtient des performances radio supérieures dans les bandes à 5 GHz et 6 GHz, selon Extreme Networks. Autre qualité soulignée par le fabricant : sa petite taille, le boîtier ne mesurant que 20x20x4cm environ. Pour le montage, ce point d accès s adapte aux supports existants sur la précédente génération. Par ailleurs,

l AP4000 tire parti de fonctions de sécurité avancées et d algorithmes d apprentissage automatique pour faire face aux défis posés par les nouveaux équipements et nouvelles applications du sans fil. Enfin, ce point d accès peut être couplé à la plateforme centralisée ExtremeCloud IQ, qui simplifie le déploiement et la supervision d une infrastructure Wi-Fi. La gamme de prix en Europe (malgré tout exprimée en dollars) commence à 1040 dollars.

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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RÉSEAUX

réseaux (marché)

Aujourd’hui, l’image du pirate « romantique » est périmée. Depuis une dizaine d’années, de véritables groupements ont professionnalisé le cybercrime.

Des méfaits ciblés « On passe d’un mode opportuniste à une mode ciblé, incluant la préméditation, poursuit Loïc Guézo. Les hackers initient une phase de renseignements pour prendre des informations, lancent des tests pour localiser les données les plus importantes et analyser leur valeur...

Ils ne se précipitent pas : ils décident quand l’opération commence et la manière dont se déroule la négociation. » Les systèmes techniques du bâtiment entrent dans leur collimateur : autrefois autonomes et séparés du monde informatique, ils basculent vers l’IP et deviennent connectés, exposant leur flanc aux menaces informatiques.

« La caméra est par défaut ouverte à tous les protocoles de communication. Ceux-ci devraient tous être fermés, laissant Ronan Jezequel, CNPP. le choix à l’installateur. »

Cybersécurité

La sécurité s expose trop aux cyberdangers Les manquements à la cybersécurité des systèmes de sécurité, vidéosurveillance en tête, sont encore nombreux. Il appartient aux fabricants et aux installateurs de s améliorer, et à leurs clients de prendre le sujet au sérieux. #

46 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

fortement depuis trois ans, un logiciel malicieux parvient à chiffrer les données de l’entreprise et à rendre le système inopérant, explique Loïc Guézo, secrétaire général du Clusif, une association qui promeut la cybersécurité en France. Les entreprises sont ensuite victimes d’un chantage au paiement. » Pour récupérer leurs données, elles doivent débourser une somme qui peut être considérable la rançon demandée à Acer en mars dernier atteignait 50 millions de dollars en cryptomonnaie.

Le Clusif a mis en place un groupe de travail étudiant la sécurité des systèmes industriels et assimilés, dont la vidéosurveillance, le contrôle d’accès et la GTB font partie. Trois vecteurs d’attaque principaux sont identifiés. « Les services RDP (remote desktop protocol, protocole utilisé pour l’accès à un ordinateur distant, ndlr), inhérents aux systèmes Microsoft, Remise officielle à Mobotix de la certification « CNPP Certified » au siège du CNPP en 2019. De gauche à droite : Ronan Jezequel (responsable développement laboratoires CNPP), Amaury Lequette (directeur CNPP Cert), Patrice Ferrant (country manager Mobotix France) et Nathalie Labeys (ingénieur certification CNPP).

Photo : CNPP

Crédit Adobe Stock

E

n mars dernier, Tesla faisait encore une fois la une de l’actualité technologique. A ses dépens, cette fois-là : quelques milliers de caméras surveillant l’intérieur de ses entrepôts avaient été piratées et des séquences vidéos confidentielles s’étaient retrouvées sur les réseaux sociaux, à la vue de tous. Dans leur intention de dénoncer une « société de surveillance », les hackers ont étendu leur attaque à d’autres entreprises privées, ainsi qu’à des hôpitaux, des écoles et des prisons.

Le point commun à toutes ces organisations ? Elles sont clientes de Verdaka, une start-up américaine commercialisant un service de vidéosurveillance sur le cloud.

Il a suffi aux hackers d’une campagne de phishing (hameçonnage) pour dérober un identifiant réservé à un administrateur.

A partir de là, ces réseaux de caméras étaient ouverts aux quatre vents.

Une telle affaire serait inédite qu’elle susciterait une indulgence polie. Mais les cas similaires ont foisonné ces dernières années, suggérant que de nombreux systèmes de sécurité protégeant les entreprises et les industries sont eux-mêmes insuffisamment protégés.

La fuite de données sensibles constitue un premier danger. Dans l’exemple de Tesla, cependant, les hackers - plutôt des activistes - avaient des visées politiques et leur acte avait surtout une portée symbolique. Mais les conséquences sont parfois plus graves, pesant sur la trésorerie et le fonctionnement opérationnel. « Dans un scénario d’attaque de type rançongiciel, qui se développe

S

LES PIONNIERS DES CERTIFICATIONS « CYBER »

i, Mobotix avait été le premier fabricant en Europe à obtenir la certification « CNPP certified » incluant une dimension cybersécuritaire, Francofa/Eurodis, distributeur spécialisé dans le domaine du courant faible

et filiale du géant Rexel, avait pour sa part ouvert la séquence dans le domaine de l alarme anti-intrusion en obtenant dès avril 2018 la certification NF&A2P Cyber, pour son alarme mixte, filaire et radio, Neo.

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RÉSEAUX

réseaux (marché)

Aujourd’hui, l’image du pirate « romantique » est périmée. Depuis une dizaine d’années, de véritables groupements ont professionnalisé le cybercrime.

Des méfaits ciblés « On passe d’un mode opportuniste à une mode ciblé, incluant la préméditation, poursuit Loïc Guézo. Les hackers initient une phase de renseignements pour prendre des informations, lancent des tests pour localiser les données les plus importantes et analyser leur valeur...

Ils ne se précipitent pas : ils décident quand l’opération commence et la manière dont se déroule la négociation. » Les systèmes techniques du bâtiment entrent dans leur collimateur : autrefois autonomes et séparés du monde informatique, ils basculent vers l’IP et deviennent connectés, exposant leur flanc aux menaces informatiques.

« La caméra est par défaut ouverte à tous les protocoles de communication. Ceux-ci devraient tous être fermés, laissant Ronan Jezequel, CNPP. le choix à l’installateur. »

Cybersécurité

La sécurité s expose trop aux cyberdangers Les manquements à la cybersécurité des systèmes de sécurité, vidéosurveillance en tête, sont encore nombreux. Il appartient aux fabricants et aux installateurs de s améliorer, et à leurs clients de prendre le sujet au sérieux. #

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fortement depuis trois ans, un logiciel malicieux parvient à chiffrer les données de l’entreprise et à rendre le système inopérant, explique Loïc Guézo, secrétaire général du Clusif, une association qui promeut la cybersécurité en France. Les entreprises sont ensuite victimes d’un chantage au paiement. » Pour récupérer leurs données, elles doivent débourser une somme qui peut être considérable la rançon demandée à Acer en mars dernier atteignait 50 millions de dollars en cryptomonnaie.

Le Clusif a mis en place un groupe de travail étudiant la sécurité des systèmes industriels et assimilés, dont la vidéosurveillance, le contrôle d’accès et la GTB font partie. Trois vecteurs d’attaque principaux sont identifiés. « Les services RDP (remote desktop protocol, protocole utilisé pour l’accès à un ordinateur distant, ndlr), inhérents aux systèmes Microsoft, Remise officielle à Mobotix de la certification « CNPP Certified » au siège du CNPP en 2019. De gauche à droite : Ronan Jezequel (responsable développement laboratoires CNPP), Amaury Lequette (directeur CNPP Cert), Patrice Ferrant (country manager Mobotix France) et Nathalie Labeys (ingénieur certification CNPP).

Photo : CNPP

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n mars dernier, Tesla faisait encore une fois la une de l’actualité technologique. A ses dépens, cette fois-là : quelques milliers de caméras surveillant l’intérieur de ses entrepôts avaient été piratées et des séquences vidéos confidentielles s’étaient retrouvées sur les réseaux sociaux, à la vue de tous. Dans leur intention de dénoncer une « société de surveillance », les hackers ont étendu leur attaque à d’autres entreprises privées, ainsi qu’à des hôpitaux, des écoles et des prisons.

Le point commun à toutes ces organisations ? Elles sont clientes de Verdaka, une start-up américaine commercialisant un service de vidéosurveillance sur le cloud.

Il a suffi aux hackers d’une campagne de phishing (hameçonnage) pour dérober un identifiant réservé à un administrateur.

A partir de là, ces réseaux de caméras étaient ouverts aux quatre vents.

Une telle affaire serait inédite qu’elle susciterait une indulgence polie. Mais les cas similaires ont foisonné ces dernières années, suggérant que de nombreux systèmes de sécurité protégeant les entreprises et les industries sont eux-mêmes insuffisamment protégés.

La fuite de données sensibles constitue un premier danger. Dans l’exemple de Tesla, cependant, les hackers - plutôt des activistes - avaient des visées politiques et leur acte avait surtout une portée symbolique. Mais les conséquences sont parfois plus graves, pesant sur la trésorerie et le fonctionnement opérationnel. « Dans un scénario d’attaque de type rançongiciel, qui se développe

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LES PIONNIERS DES CERTIFICATIONS « CYBER »

i, Mobotix avait été le premier fabricant en Europe à obtenir la certification « CNPP certified » incluant une dimension cybersécuritaire, Francofa/Eurodis, distributeur spécialisé dans le domaine du courant faible

et filiale du géant Rexel, avait pour sa part ouvert la séquence dans le domaine de l alarme anti-intrusion en obtenant dès avril 2018 la certification NF&A2P Cyber, pour son alarme mixte, filaire et radio, Neo.

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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RÉSEAUX

forment une première faille, détaille Loïc Guézo. Un scan automatique permet de détecter les services exposés. Le risque est plus important dans une GTB, par exemple, car l’expertise du gestionnaire est tournée davantage vers l’opérationnel que vers l’infrastructure technique. » Deuxième brèche potentielle : les vulnérabilités techniques, qui se retrouvent aussi dans tous les environnements techniques du bâtiment. « Ces deux dernières années, beaucoup d’attaques ont été liées aux accès VPN (virtual private network ou réseau privé virtuel), lesquels sont utilisés par les tiers mainteneurs pour le dépannage à distance » indique Loïc Guézo.

La troisième faille, c’est le facteur humain, une attaque pouvant débuter par l’ouverture d’un email contenant un logiciel malicieux. D’où la nécessité, de la part des entreprises, de mettre en place une politique de sensibilisation aux risques de cybersécurité, incitant à la vigilance.

Dans les deux premiers cas de figure, en revanche, le fournisseur ou l’installateur est en faute. En l’absence de suivi l’infrastructure initiale peut changer au cours du temps - et de mises à jour, des vulnérabilités pourtant notoires ne sont pas corrigées et peuvent être découvertes puis exploitées par des hackers. Mais les fournisseurs ont parfois une approche conservatrice, craignant que des maintenances informatiques puissent compromettre la bonne marche de l’installation.

Et gare si le client s’avise d’y mettre son nez. « Le fournisseur peut lui mettre la pression et invalider la garantie s’il touche à quoi que ce soit » commente Loïc Guézo.

Des caméras trop peu surveillées Parmi les systèmes de sécurité, les caméras sont placées au premier rang des accusés quand il s’agit de pointer des vulnérabilités informatiques. Les pirates le savent : lors d’un hackaton autour de

E

Crédit Adobe Stock

réseaux (marché)

la thématique du Smart Building, il y a quatre ans, où le challenge était de pirater la gestion technique du bâtiment, toutes les intrusions ont réussi en passant par les caméras. Les causes sont connues et hélas persistantes : micrologiciel obsolète qui n’est pas mis à jour et laisse certaines vulnérabilités béantes, identifiant d’usine (admin/admin) qui n’a pas été modifié et dont le changement n’est pas imposé par la caméra... « Une autre lacune majeure est due à l’interopérabilité, constate Ronan Jezequel, directeur Innovation & Développement au Centre national de prévention et de protection (CNPP).

La caméra est par défaut ouverte à tous les protocoles de communication. Ceux-ci devraient tous être fermés et l’installateur devrait avoir le choix d’ouvrir le seul protocole sécurisé nécessaire. » Une étude de Genetec publiée en 2019 révélait que 40% des caméras de surveillance installées présentaient des risques de cybersécurité.

La détection d’intrusion et le contrôle d’accès seraient de meilleurs élèves en la matière. « Pour la première, le cadre réglementaire, encouragé par les assurances notamment, est plus strict, précise Ronan Jezequel, et les certifications encadrées par le CNPP ont imposé d’améliorer la robustesse aux attaques numériques. Cette filière

La direction de l’entreprise doit appréhender le fait que les systèmes techniques du bâtiment, y compris la vidéosurveillnace et la GTB, présentent des risques.

Elle a intérêt à y consacrer un budget.

DES GUIDES POUR LA CYBERSÉCURITÉ

n France, l Agence nationale de la sécurité des systèmes d informations (Anssi) a publié ses premières recommandations pour la sécurisation des systèmes de vidéoprotection et de contrôle d accès à partir de 2013 et 2014. Consultable sur le site Internet de l agence, la dernière édition date de mars 2020. Elle guide les installateurs et les responsables informatiques dans la réalisation d une installation prompte à résister aux dangers « cyber ». En premier lieu, il y est préconisé de cloisonner physiquement les SI du contrôle d accès et de la vidéoprotection ou, à défaut, d opter pour un cloisonnement logique type réseau local virtuel (VLAN).

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La technologie analogique est également à privilégier pour les caméras externes et les flux doivent être chiffrés et authentifiés, entre autres conseils. Ces bonnes pratiques ne sont imposées qu aux 250 opérateurs d importance vitale identifiés par l État. Le document s appuie aussi sur les référentiels R82 (pour la vidéoprotection) et D83 (contrôle d accès) du CNPP, qui décrivent une démarche pour l installation, basée sur une analyse des besoins et des risques. Celle-ci détermine des exigences pour la conception, l exploitation et la maintenance de ces systèmes. Le référentiel spécifique D32 traite de la méthodologie d installation pour assurer la cybersécurité.

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est aussi culturellement plus avancée, car elle fait face à la malveillance depuis toujours. Le contrôle d’accès, quant à lui, est un marché plus fermé, dominé par quelques gros acteurs, et soumis à des règles de sécurité informatiques spécifiques. Les quelques systèmes que nous avons testés étaient bons voire très bons. » Les marques de caméras, elles, se comptent par centaines. Seuls quelques fabricants sont venus au CNPP pour éprouver leurs produits, car ce processus est une démarche volontaire. En 2019, Mobotix a été le premier fabricant, en Europe, à obtenir le label « CNPP Certified », qui inclut une dimension cybersécuritaire.

Un périmètre IT élargi La robustesse intrinsèque des caméras est une chose, les bonnes pratiques pour encadrer leur déploiement en sont une autre. Pour Loïc Guézo, l’information est la première à prendre en compte : « Quand un revendeur installe une caméra, il doit expliquer à son client le risque sousjacent, documenté ou non, pour que celui-ci soit prêt à accepter le risque. Sinon, c’est un défaut de conseil. La direction de l’entreprise, pour sa part, doit appréhender le fait que les systèmes techniques du bâtiment, y compris la vidéosurveillance et la GTB, présentent des risques. Elle a intérêt à y consacrer un budget, à mettre au point une gouvernance, à nommer un responsable...

Car c’est devenu un risque d’entreprise. » La norme ISO 27001 définit la gestion et le pilotage de la sécurité d’un système d’information. « Or, un système technique du bâtiment est un SI à part entière désormais, ajoute Loïc Guézo. La direction des services informatiques (DSI) doit comprendre le nouveau périmètre de sa sécurité informatique et tenir compte du cloud computing, de l’extension de l’IT vers d’autres systèmes et métiers. Mais elle n’est pas encore assez sensibilisée aux risques systémiques et aux scénarios d’attaques par l’intermédiaire d’un ascenseur ou d’un réseau de vidéosurveillance. » Les entreprises-clientes ont du pouvoir, même si elles ne l’exercent pas assez. « La cybersécurité pourrait faire partie des exigences formulées par les entreprises à l’égard des prestataires de services, notamment la vidéosurveillance, commente Loïc Guézo. Mais très peu de contrats en font mention, et les références sont minimalistes. » Les freins peuvent être de nature économique : la cybersécurité ne survit pas toujours aux considérations budgétaires. Face à une menace grandissante, c’est pourtant la survie de l’entreprise qui entre en jeu. Frédéric Monflier

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ACTUALITE Secteur et tendances

SMART HOME Actus des objets connectés

REALISATION Hôtel Paradiso mk2

SMART HOME & BUILDING L actualité des services, des équipements et de l industrie de la domotique

Brèves HITACHI ENERGY Changement de nom Hitachi ABB Power Grids devient Hitachi Energy à partir d’octobre 2021. Ce changement de nom coïncide avec le premier anniversaire du lancement, le 1er juillet 2020, de la co-entreprise par Hitachi Ltd. (80,1 %) et ABB Ltd. (19,9%).

ABB apporte un riche héritage d’avancées technologiques comme la technologie HVDC, qui permet de transmettre efficacement de grandes quantités d’énergie avec des pertes minimales sur des milliers de kilomètres. On peut également citer la fourniture de micro-réseaux et de solutions de stockage d’énergie qui, combinés à des systèmes de commande intelligents, assurent une disponibilité fiable de l’énergie distribuée.

ECLAIRAGE DE SECURITE Nouveau catalogue Kaufel

Expert en éclairage de sécurité, Kaufel a édité son nouveau catalogue cet été. Au sommaire, les différentes solutions et gammes de produits de blocs autonomes d’éclairage de sécurité, sources centrales et luminaires, alarmes incendie, alarmes techniques et de détection, ainsi que l’explicatif des normes et de la réglementation en vigueur. Les produits Kaufel sont conçus par une équipe R&D dédiée et basée en France, sur le lieumême de fabrication. Grâce à la flexibilité et la réactivité de son site de production en Bourgogne (Piffonds), la marque offre des délais de livraison courts. Kaufel possède également des services dédiés à la réglementation. www.kaufel.fr

EVENEMENT ème

La 11

édition d’IBS se profile

La 11ème édition d IBS et la 7ème édition de Smart City/Smart Grids auront bien lieu les 20 et 21 octobre prochains à Paris Porte de Versailles après une année 2020 où la pandémie aura privé le monde des manifestations présentielles. A l heure où nous mettons sous presse, la crise sanitaire est en net recul et les signes encourageants de reprise sont là. Malgré une activité du bâtiment en baisse l an passé, les marchés de la régulation comme de l automatisation ont mieux résisté en 2020 et les perspectives des prochaines années s annoncent très prometteuses notamment avec l aide du plan de relance gouvernemental. En effet, les nouvelles réglementations comme les décrets BACS et tertiaire ainsi que la RE2020 qui affichent des objectifs très ambitieux en termes de performance énergétique vont durablement dynamiser la profession.

Ainsi, la filière des métiers de la régulation du bâtiment (GTB, GTC, CVC, ...) devrait bénéficier pleinement de cette dynamique bien ancrée au cœur de

la transition énergétique. Par ailleurs, les nouvelles tendances d autoconsommation, de mobilité, de confort, de services et de sécurité des occupants devraient, elles aussi, connaître une activité soutenue. Plus largement, c est toute l urbanité, qui progressivement se transforme, pour s adapter aux contraintes énergétiques mais également environnementales afin de construire une meilleure qualité de vie pour les citadins. A noter que 30 conférences et 25 ateliers sont programmés durant le salon et que Smart Intégrations Mag est partenaire du salon.

WIREDSCORE

SmartScore un label pour les «Smart Buildings»

Cet été, WiredScore a annoncé le lancement de SmartScore, un nouveau label visant à apporter une définition partagée et une méthode d évaluation des « Smart buildings ». Il permet également aux propriétaires de communiquer sur la qualité d usage de leurs immeubles. « SmartScore met en évidence l importance du Smart Building pour la valorisation des bâtiments par les usages, observe Emmanuel

François, président de la Smart Buildings Alliance. Cette approche est tout à fait en ligne avec les travaux que mène la SBA depuis des années. Les deux organisations travaillent d ores et déjà à établir des passerelles entre les cadres de référence technique de la SBA et le label SmartScore. » C est le seul label créé par la filière immobilière et pour la filière immobilière.

70 immeubles sont d ores et déjà engagés dans le label, appartenant

à 44 propriétaires dans 7 pays dont Allianz Real Estate, AXA Investment Managers et Sefri-Cime, Gecina, Immovalor Gestion et RedTree Capital en France. WiredScore, l entreprise à l origine des labels WiredScore et SmartScore, a été créée en 2013 à New-York par des leaders de l immobilier, de la technologie et des télécommunications, avec l appui du maire de l époque, Michael Bloomberg. Forte de son succès aux États-Unis, elle s est implantée au Royaume-Uni en octobre 2015 où elle est devenue le système officiel de labellisation de la connectivité numérique de la mairie de Londres. Le système de labellisation s est ensuite largement exporté, et l entreprise est désormais présente en France, en Irlande, en Allemagne et au Canada. wiredscore.com

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smart building (formation) FORMATION KNX

Une garantie de compétence pour les professionnels La mécanique bien rodée, depuis plus de 30 ans, des formations KNX a largement fait ses preuves. Si les programmes évoluent au gré des avancées techniques et technologiques, la méthode et la rigueur sont des constantes.

Les étapes de la formation La première de ces formations, KNX Partner (KNX Basic), permet au stagiaire d’apprendre à structurer un projet et à utiliser le logiciel ETS. Un outil indispensable à la programmation des équipements KNX mis œuvre (quels qu’ils soient). Son examen en poche, le nouveau certifié a droit à des avantages financiers pour acheter la licence et il apparaît sur la liste officielle des certifiés KNX Partner sur le site www.knx.org/ knx-fr. Cette visibilité est importante car si un architecte ou un donneur d’ordre #

Photo KNX

S

ur le fond, les contenus répondent à un cahier des charges précis, rien n’est laissé au hasard, tout comme sur la forme, très cadrée.

Cette rigueur, qui participe au succès de KNX, ne vise qu’un seul but : délivrer des certifications qui reflètent précisément et de manière transparente, le niveau de compétences des intégrateurs et des formateurs. Seule, la découverte ou l’initiation à la domotique à travers KNX est libre et ne nécessite pas d’être titulaire d’une quelconque certification. « Prenons le cas d’un lycée technique.

Personne n’empêche l’équipe pédagogique de dispenser des cours de KNX à sa manière », explique François Meyer, responsable formation & technique KNX France. « Nous sommes là, davantage dans le registre de la découverte que de l’enseignement. En revanche, lorsque intervient la notion de certification des apprenants, c’est-à-dire lorsque l’établissement veut certifier ses élèves à l’issu d’un examen dont le contenu et les notes sont approuvés par KNX, il est indispensable que le formateur ait le titre de KNX tuteur, une qualification qui s’obtient à l’issue d’un cursus spécifique de trois formations. »

François Meyer, responsable formation & technique KNX France.

A

recherche un intégrateur KNX dans une région donnée, il le trouvera grâce au site. « C’est la formation a minima indispensable, précise François Meyer, et ce d’autant plus que les CCTP [le cahier des clauses techniques particulières est un document contractuel qui rassemble les clauses techniques d’un marché public. Ndlr] prescrivent de plus en plus le KNX. » La seconde formation, KNX Advanced, nécessite d’avoir suivi avec succès la formation KNX Basic. A ce niveau, on apprend des fonctions métiers déclinées dans KNX (gestion de chauffage, d’éclairage, de volets roulants...).

KNX tuteur, la troisième formation est celle qui valide les compétences pour enseigner soi-même le KNX. Le candidat

formateur sera notamment testé sur ses compétences et sa maîtrise des prérequis pour organiser une formation.

31 centres de formations KNX On notera qu’il existe d’autres formations spécifiques (chauffage, ventilation, climatisation) qui concernent des parties de métiers mais qui ne sont pas forcément sanctionnées par un diplôme. Par ailleurs, il faut savoir que KNX a mis au point un système de qualification des intégrateurs certifiés en fonction des qualifications qu’ils suivent et de leur implication au sein de l’association.

Ainsi, par exemple, plus ils sont assidus aux webinaires, aux formations spécifiques en ligne, etc... plus leur taux de qualification est important.

On compte 31 centres de formations.

Leur classification est fonction de critères précis et incontournables. Certains sont des centres de formation certifiés KNX, d’autres des centres certifiés KNX+ ou encore KNX++. « Un nouveau centre sera certifié KNX jusqu’à ce qu’il ait formé a minima 50 apprenants. A partir de ce moment, il pourra prétendre - à condition de disposer du matériel adéquat dispenser la certification avancée et être certifié KNX+. Afin de pouvoir être certifié KNX++, il faut que le formateur qui dispense les cours ait réussi son examen de tuteur avec une note supérieure à 80%.

C’est une garantie de sa capacité à former lui-même des nouveaux formateurs », conclut François Meyer.

PG

L’ACTUALITÉ KNX - GESTION DE L’ÉNERGIE & IOT

u niveau de l efficacité énergétique, KNX a mis au point des blocs fonctionnels qui permettent l optimisation d une installation électrique. Importés dans le logiciel ETS, ces blocs-métiers pourront prendre en compte l énergie disponible sur des panneaux photovoltaïques, l état de charge de la voiture électrique, les consommations instantanées de chauffage... Le système sera capable, de manière automatique, de créer des algorithmes pour faire en

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sorte, par exemple, qu une voiture soit chargée à une heure définie. Côté IoT, KNX a déjà travaillé sur son protocole afin qu au niveau de la syntaxe, le bus soit prêt pour la gestion des objets connectés. C est-à-dire que dans un futur très proche, il ne sera plus nécessaire de passer par l intermédiaire d un matériel spécifique pour interfacer les objets connectés avec du matériel KNX. www.knx.org/knx-fr

SMART HOME - IoT

IoT - SMART HOME

Rubrique réalisée par Frédéric Monflier

En bref FRITES DE GEEK

La famille Google Nest s’agrandit

Signify fait part de ses lumières

La caméra Nest Cam et la sonnette Nest Doorbell sont toutes les deux équipées d une batterie, ce qui rend leur installation plus pratique.

Ampoules, spots, lampes de tables, plafonniers... Avec ses marques Hue et Wiz, Signify poursuit la diversification de son offre d éclairage connecté.

On l’a maintes fois répété : aujourd’hui, tout se connecte - à plus ou moins bon escient - alors pourquoi pas une friteuse ? Signée Xiaomi, la Mi Smart Air Fryer 3.5L se connecte via Bluetooth à l’application mobile Mi Home, qui permet de régler la température (entre 40 et 200°C), de programmer la cuisson et de consulter des recettes. La circulation d’air chaud est mise à profit pour la cuisson : la consommation d’huile est moindre, ce qui est bien meilleur pour la santé. Etant donné la gamme de température, plusieurs types de cuisson sont possibles, dont la fermentation de yaourts. Le prix conseillé est de 99€. La commercialisation en France n’a pas été officialisée.

RING PLUS SÛR ?

Décrié par le passé pour la cyberprotection insuffisante de ses produits et sa politique laxiste en matière de données personnelles, l’américain Ring vient de renforcer ses mesures de sécurité et de confidentialité. Au menu : le chiffrement vidéo de bout en bout, qui se déploie à l’international (à voir comment cela se passera en France) et dont la clé est stockée sur le smartphone de l’utilisateur ; la prise en charge des applications d’authentification pour la vérification en deux étapes ; la mise en place du Captcha dans l’application mobile Ring ; et bientôt un processus automatisé et sûr pour transférer les données des appareils Ring. #

On apprécie l historique de trois heures inclus gratuitement, qui peut se révéler suffisant la plupart du temps.

mur. Quant à l autonomie, elle serait typiquement de trois mois selon Google, à raison de 9 à 12 évènements enregistrés par jour. Nouveauté appréciable : un historique de trois heures d enregistrement sur le cloud est inclus gratuitement.

L abonnement Nest Aware, à partir de 5 €/mois, pour un allongement à 30 voire 60 jours.

La sonnette Nest Door, pour sa part, se distingue du modèle filaire Nest Doorbell existant par sa batterie, donc, et aussi par sa finition blanche (au lieu du coloris noir). Elle permet d obtenir des vidéos en 960x1280 pixels à 30 images/seconde, avec HDR et vision nocturne d une portée de trois mètres.

Arlo Pro, quatrième du nom Cette quatrième version de la caméra Arlo Pro, intégralement sans fil, a l avantage de fonctionner en Wi-Fi sans passerelle spécifique.

I

l ne se passe pas deux à trois mois sans que l américain Arlo ajoute une nouvelle caméra à son catalogue déjà richement fourni. La dernière annonce en date a trait au lancement de la caméra Arlo Pro 4 qui - on l aurait deviné est une évolution de l Arlo Pro 3. Principal changement : cette caméra ne requiert pas de Smart Hub, la passerelle habituellement livrée avec les caméras Arlo et émettant un réseau Wi-Fi exclusif.

Par conséquent, l Arlo Pro 4 communique avec le réseau Wi-Fi domestique, une particularité que l on retrouve dans la gamme de caméras Essential du même fabricant. Une stratégie qui permet de simplifier l installation et de baisser les prix, pour occuper la plupart des créneaux sur le marché, à partir du milieu de gamme. De fait, selon Arlo, le flash d un QR Code suffit à installer la caméra. La caméra seule est vendue 249 €. Un kit contenant trois caméras est également proposé.

batterie qui a fait la réputation d Arlo. L autonomie oscille entre trois et six mois, selon la fréquence d utilisation. Il s agit toujours d une caméra étanche pouvant être posée à l extérieur.

Le reste des caractéristiques techniques, lui, ne bouge pas, ou presque. Le capteur produit une image 2K (2560x1440 pixels), avec HDR et un champ de vision de 160°en diagonale. L équipement est complété par la vision nocturne en couleur, un détecteur de mouvement, un projecteur, une sirène, l audio bidirectionnelle et la fameuse

Autre nouveauté : le service Arlo Smart devient Arlo Secure. Si la plupart des fonctions et des tarifs sont inchangés, Arlo propose désormais le remplacement gratuit d une caméra - les conditions sont à examiner - et une extension de garantie d un an. L historique gratuit de sept jours ne fait pas son retour, hélas.

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LED AVIDSEN

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ébut août, Google a fait l annonce de nouveaux produits rejoignant sa gamme Nest, dédiée à la maison connectée : la caméra Nest Cam, dont la batterie intégrée est une première chez Google, et la sonnette connectée Nest Doorbell, avec batterie elle aussi.

Ces deux équipements peuvent être raccordés au secteur, cependant, ce qui est une alternative intéressante. Ils sont tous les deux commercialisés depuis fin août au prix de 199,99 €.

Communiquant en Wi-Fi, la Nest Cam reprend l aspect de la Nest Cam Outdoor lancée voici quelques années. A la différence près qu elle est prévue pour opérer à l intérieur comme à l extérieur, grâce à son indice de protection IP54. L équipement est standard pour une caméra de cet acabit : capteur de deux millions de pixels produisant des vidéos 1080p à 30 images/seconde avec HDR, vision de nuit, détecteur de mouvement (indispensable en cas d utilisation sur batterie)...

Cette caméra est livrée avec un socle magnétique qui permet de la poser sur un meuble ou sur un

En bref

Comme ses aînées, cette nouvelle caméra Arlo Pro jouit d une batterie et d un bel équipement, dont un projecteur.

Lumière blanche, colorée et nuancée, rythmée avec l image ou le son : l éclairage devient un vecteur émotionnel.

l occasion de la rentrée, Signify (ex-Philips Lighting) fait le plein de nouveautés pour ses deux marques dédiées à l éclairage connecté : Hue et Wiz (acquise en 2019).

Quelques dizaines de nouveaux produits font leur apparition entre septembre et octobre. Le tube lumineux Hue Play Gradient Light Tube (à partir de 179,99 €) se place parmi les annonces les plus marquantes. Il s agit d un nouvel équipement dans cette gamme née l année dernière avec un bandeau lumineux. La technologie Gradient, pour rappel, permet de mélanger plusieurs nuances de couleurs au sein d un même point lumineux. D autre part, les ampoules LED de la gamme Filament, à l aspect vintage, accueillent des modèles « White », produisant une lumière blanche plus ou moins chaude selon le réglage choisi. Des versions à 1100 et 1600 lumens sont disponibles, ce qui permet d éclairer une pièce.A noter également : les plafonniers Hue Surimu (269,99 €), rectangulaires ou carrés, Hue Enrave (à partir de 99,99 €), qui existent en version suspendue, et Hue Devere (à partir de 169,99 €), pour la salle de bains.

La HDMI Sync Box sera mise à jour cet automne pour prendre en charge les taux de rafraîchissement de 120 Hz apportés par les nouvelles consoles de jeu. Ajoutons l intégration de Spotify à l application Hue, pour que l éclairage et la musique s alignent sur un même rythme. En ce qui concerne Wiz, la lampe de table portable Wiz Hero (49,99 €) sert à la lecture ou de veilleuse pour les enfants. La lampe Wiz Squire (54,99 €) est quant à elle dotée d une double source lumineuse. Plusieurs plafonniers et spots rejoignent aussi la marque.

Leroy-Merlin signe deux packs d’alarme

Sous la marque Lexman, ces deux packs d alarme se destinent l un à la maison, l autre à l appartement, et sont centrés sur la box domotique Enki.

L

eroy-Merlin continue d enrichir sa gamme Enki, consacrée au Smart Home, en commercialisant depuis l été le pack d alarme Lexman.

Cette marque a été inaugurée voici un an, avec l arrivée des ampoules connectées Lexman. Deux versions coexistent, l une pour une maison, l autre pour un appartement. La distinction se joue sur les équipements fournis autour de la box Enki, qui officie alors comme centrale d alarme.

Outre la box Enki, le pack pour la maison est livré avec deux détecteurs d ouverture, deux détecteurs de mouvement, deux télécommandes, une sirène intérieure (85 dB à 1 mètre), une sirène extérieure (95 dB à 1 mètre) et une prise connectée de 10 ampères. Tous ces accessoires communiquent sans fil selon un protocole radio qui n est pas identifié, si ce n est la fréquence à 2,4 GHz. Quoi qu il en soit, la box Enki prend en charge plusieurs protocoles - Wi-Fi, Bluetooth, Dio, ZigBee, Enocean voire RTS avec une clé USB spécifique - ce qui est là

Axé sur la box Enki, ce pack d alarme Lexman peut impliquer d autres objets connectés, utilisés pour le chauffage ou l éclairage.

l une de ses grandes qualités. Le prix est de 349,90 €.

Le pack pour l appartement est logiquement moins garni et aussi moins cher (249,90 €). La box Enki est ici entourée d un détecteur d ouverture, d un détecteur de mouvement, de deux télécommandes, d une sirène intérieure et d une prise connectée de 10 ampères.

Ces deux packs se configurent et se pilotent grâce à l application mobile Enki ou aux télécommandes fournies. La commande vocale vient en sus, grâce à la compatibilité Alexa/Google. Leroy-Merlin promeut aussi la grande ouverture de la box Enki - 450 objets de 25 marques (Sauter, Somfy, Legrand...) pour souligner la possibilité de créer de nombreux scénarios, de sécurité ou non, impliquant l éclairage, le chauffage, etc. Un bémol toutefois : la box Enki n est pas équipée d une batterie ou d une liaison de secours, ce que des systèmes d alarme concurrents proposent de plus en plus.

Le français Avidsen lance une nouvelle gamme de LED connectées, nommée Homelight.

Trois références sont disponibles, se distinguant par leur format et leur culot : culot E27 avec forme classique hémisphérique, culot E14 au format flamme et culot GU-10 de type spot. Toutes ces ampoules se connectent au Wi-Fi et émettent une lumière blanche ou colorée.

Elles sont pilotées par l’application mobile Avidsen Home, qui offre des fonctions de programmation et de créations de scénarios, incluant d’autres objets Avidsen. La commande vocale est possible via Alexa ou Google Assistant.

Prix : 9,90 € l’unité.

MATTER EN 2022

Matter, que nous avions déjà évoqué sommairement dans ces pages, a été repoussé en 2022. Pour rappel, ce protocole domotique, connu auparavant sous le nom de « projet Chip », est une tentative (une de plus) de proposer un langage standardisé et unifié, visant l’interopérabilité de tous les objets connectés, nouveaux comme anciens (après mise à jour quand c’est possible).

Cette initiative est à mettre au crédit de Google, Amazon, Signify ou encore Somfy. Ce retard a été annoncé par la Connectivity Standard Alliance (CSA). Les spécifications techniques devraient néanmoins être publiées ces prochains mois, avant la mise à disposition du kit de développement en 2022.

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SMART HOME - IoT

IoT - SMART HOME

Rubrique réalisée par Frédéric Monflier

En bref FRITES DE GEEK

La famille Google Nest s’agrandit

Signify fait part de ses lumières

La caméra Nest Cam et la sonnette Nest Doorbell sont toutes les deux équipées d une batterie, ce qui rend leur installation plus pratique.

Ampoules, spots, lampes de tables, plafonniers... Avec ses marques Hue et Wiz, Signify poursuit la diversification de son offre d éclairage connecté.

On l’a maintes fois répété : aujourd’hui, tout se connecte - à plus ou moins bon escient - alors pourquoi pas une friteuse ? Signée Xiaomi, la Mi Smart Air Fryer 3.5L se connecte via Bluetooth à l’application mobile Mi Home, qui permet de régler la température (entre 40 et 200°C), de programmer la cuisson et de consulter des recettes. La circulation d’air chaud est mise à profit pour la cuisson : la consommation d’huile est moindre, ce qui est bien meilleur pour la santé. Etant donné la gamme de température, plusieurs types de cuisson sont possibles, dont la fermentation de yaourts. Le prix conseillé est de 99€. La commercialisation en France n’a pas été officialisée.

RING PLUS SÛR ?

Décrié par le passé pour la cyberprotection insuffisante de ses produits et sa politique laxiste en matière de données personnelles, l’américain Ring vient de renforcer ses mesures de sécurité et de confidentialité. Au menu : le chiffrement vidéo de bout en bout, qui se déploie à l’international (à voir comment cela se passera en France) et dont la clé est stockée sur le smartphone de l’utilisateur ; la prise en charge des applications d’authentification pour la vérification en deux étapes ; la mise en place du Captcha dans l’application mobile Ring ; et bientôt un processus automatisé et sûr pour transférer les données des appareils Ring. #

On apprécie l historique de trois heures inclus gratuitement, qui peut se révéler suffisant la plupart du temps.

mur. Quant à l autonomie, elle serait typiquement de trois mois selon Google, à raison de 9 à 12 évènements enregistrés par jour. Nouveauté appréciable : un historique de trois heures d enregistrement sur le cloud est inclus gratuitement.

L abonnement Nest Aware, à partir de 5 €/mois, pour un allongement à 30 voire 60 jours.

La sonnette Nest Door, pour sa part, se distingue du modèle filaire Nest Doorbell existant par sa batterie, donc, et aussi par sa finition blanche (au lieu du coloris noir). Elle permet d obtenir des vidéos en 960x1280 pixels à 30 images/seconde, avec HDR et vision nocturne d une portée de trois mètres.

Arlo Pro, quatrième du nom Cette quatrième version de la caméra Arlo Pro, intégralement sans fil, a l avantage de fonctionner en Wi-Fi sans passerelle spécifique.

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l ne se passe pas deux à trois mois sans que l américain Arlo ajoute une nouvelle caméra à son catalogue déjà richement fourni. La dernière annonce en date a trait au lancement de la caméra Arlo Pro 4 qui - on l aurait deviné est une évolution de l Arlo Pro 3. Principal changement : cette caméra ne requiert pas de Smart Hub, la passerelle habituellement livrée avec les caméras Arlo et émettant un réseau Wi-Fi exclusif.

Par conséquent, l Arlo Pro 4 communique avec le réseau Wi-Fi domestique, une particularité que l on retrouve dans la gamme de caméras Essential du même fabricant. Une stratégie qui permet de simplifier l installation et de baisser les prix, pour occuper la plupart des créneaux sur le marché, à partir du milieu de gamme. De fait, selon Arlo, le flash d un QR Code suffit à installer la caméra. La caméra seule est vendue 249 €. Un kit contenant trois caméras est également proposé.

batterie qui a fait la réputation d Arlo. L autonomie oscille entre trois et six mois, selon la fréquence d utilisation. Il s agit toujours d une caméra étanche pouvant être posée à l extérieur.

Le reste des caractéristiques techniques, lui, ne bouge pas, ou presque. Le capteur produit une image 2K (2560x1440 pixels), avec HDR et un champ de vision de 160°en diagonale. L équipement est complété par la vision nocturne en couleur, un détecteur de mouvement, un projecteur, une sirène, l audio bidirectionnelle et la fameuse

Autre nouveauté : le service Arlo Smart devient Arlo Secure. Si la plupart des fonctions et des tarifs sont inchangés, Arlo propose désormais le remplacement gratuit d une caméra - les conditions sont à examiner - et une extension de garantie d un an. L historique gratuit de sept jours ne fait pas son retour, hélas.

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ébut août, Google a fait l annonce de nouveaux produits rejoignant sa gamme Nest, dédiée à la maison connectée : la caméra Nest Cam, dont la batterie intégrée est une première chez Google, et la sonnette connectée Nest Doorbell, avec batterie elle aussi.

Ces deux équipements peuvent être raccordés au secteur, cependant, ce qui est une alternative intéressante. Ils sont tous les deux commercialisés depuis fin août au prix de 199,99 €.

Communiquant en Wi-Fi, la Nest Cam reprend l aspect de la Nest Cam Outdoor lancée voici quelques années. A la différence près qu elle est prévue pour opérer à l intérieur comme à l extérieur, grâce à son indice de protection IP54. L équipement est standard pour une caméra de cet acabit : capteur de deux millions de pixels produisant des vidéos 1080p à 30 images/seconde avec HDR, vision de nuit, détecteur de mouvement (indispensable en cas d utilisation sur batterie)...

Cette caméra est livrée avec un socle magnétique qui permet de la poser sur un meuble ou sur un

En bref

Comme ses aînées, cette nouvelle caméra Arlo Pro jouit d une batterie et d un bel équipement, dont un projecteur.

Lumière blanche, colorée et nuancée, rythmée avec l image ou le son : l éclairage devient un vecteur émotionnel.

l occasion de la rentrée, Signify (ex-Philips Lighting) fait le plein de nouveautés pour ses deux marques dédiées à l éclairage connecté : Hue et Wiz (acquise en 2019).

Quelques dizaines de nouveaux produits font leur apparition entre septembre et octobre. Le tube lumineux Hue Play Gradient Light Tube (à partir de 179,99 €) se place parmi les annonces les plus marquantes. Il s agit d un nouvel équipement dans cette gamme née l année dernière avec un bandeau lumineux. La technologie Gradient, pour rappel, permet de mélanger plusieurs nuances de couleurs au sein d un même point lumineux. D autre part, les ampoules LED de la gamme Filament, à l aspect vintage, accueillent des modèles « White », produisant une lumière blanche plus ou moins chaude selon le réglage choisi. Des versions à 1100 et 1600 lumens sont disponibles, ce qui permet d éclairer une pièce.A noter également : les plafonniers Hue Surimu (269,99 €), rectangulaires ou carrés, Hue Enrave (à partir de 99,99 €), qui existent en version suspendue, et Hue Devere (à partir de 169,99 €), pour la salle de bains.

La HDMI Sync Box sera mise à jour cet automne pour prendre en charge les taux de rafraîchissement de 120 Hz apportés par les nouvelles consoles de jeu. Ajoutons l intégration de Spotify à l application Hue, pour que l éclairage et la musique s alignent sur un même rythme. En ce qui concerne Wiz, la lampe de table portable Wiz Hero (49,99 €) sert à la lecture ou de veilleuse pour les enfants. La lampe Wiz Squire (54,99 €) est quant à elle dotée d une double source lumineuse. Plusieurs plafonniers et spots rejoignent aussi la marque.

Leroy-Merlin signe deux packs d’alarme

Sous la marque Lexman, ces deux packs d alarme se destinent l un à la maison, l autre à l appartement, et sont centrés sur la box domotique Enki.

L

eroy-Merlin continue d enrichir sa gamme Enki, consacrée au Smart Home, en commercialisant depuis l été le pack d alarme Lexman.

Cette marque a été inaugurée voici un an, avec l arrivée des ampoules connectées Lexman. Deux versions coexistent, l une pour une maison, l autre pour un appartement. La distinction se joue sur les équipements fournis autour de la box Enki, qui officie alors comme centrale d alarme.

Outre la box Enki, le pack pour la maison est livré avec deux détecteurs d ouverture, deux détecteurs de mouvement, deux télécommandes, une sirène intérieure (85 dB à 1 mètre), une sirène extérieure (95 dB à 1 mètre) et une prise connectée de 10 ampères. Tous ces accessoires communiquent sans fil selon un protocole radio qui n est pas identifié, si ce n est la fréquence à 2,4 GHz. Quoi qu il en soit, la box Enki prend en charge plusieurs protocoles - Wi-Fi, Bluetooth, Dio, ZigBee, Enocean voire RTS avec une clé USB spécifique - ce qui est là

Axé sur la box Enki, ce pack d alarme Lexman peut impliquer d autres objets connectés, utilisés pour le chauffage ou l éclairage.

l une de ses grandes qualités. Le prix est de 349,90 €.

Le pack pour l appartement est logiquement moins garni et aussi moins cher (249,90 €). La box Enki est ici entourée d un détecteur d ouverture, d un détecteur de mouvement, de deux télécommandes, d une sirène intérieure et d une prise connectée de 10 ampères.

Ces deux packs se configurent et se pilotent grâce à l application mobile Enki ou aux télécommandes fournies. La commande vocale vient en sus, grâce à la compatibilité Alexa/Google. Leroy-Merlin promeut aussi la grande ouverture de la box Enki - 450 objets de 25 marques (Sauter, Somfy, Legrand...) pour souligner la possibilité de créer de nombreux scénarios, de sécurité ou non, impliquant l éclairage, le chauffage, etc. Un bémol toutefois : la box Enki n est pas équipée d une batterie ou d une liaison de secours, ce que des systèmes d alarme concurrents proposent de plus en plus.

Le français Avidsen lance une nouvelle gamme de LED connectées, nommée Homelight.

Trois références sont disponibles, se distinguant par leur format et leur culot : culot E27 avec forme classique hémisphérique, culot E14 au format flamme et culot GU-10 de type spot. Toutes ces ampoules se connectent au Wi-Fi et émettent une lumière blanche ou colorée.

Elles sont pilotées par l’application mobile Avidsen Home, qui offre des fonctions de programmation et de créations de scénarios, incluant d’autres objets Avidsen. La commande vocale est possible via Alexa ou Google Assistant.

Prix : 9,90 € l’unité.

MATTER EN 2022

Matter, que nous avions déjà évoqué sommairement dans ces pages, a été repoussé en 2022. Pour rappel, ce protocole domotique, connu auparavant sous le nom de « projet Chip », est une tentative (une de plus) de proposer un langage standardisé et unifié, visant l’interopérabilité de tous les objets connectés, nouveaux comme anciens (après mise à jour quand c’est possible).

Cette initiative est à mettre au crédit de Google, Amazon, Signify ou encore Somfy. Ce retard a été annoncé par la Connectivity Standard Alliance (CSA). Les spécifications techniques devraient néanmoins être publiées ces prochains mois, avant la mise à disposition du kit de développement en 2022.

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

55 #

SMART BUILDING

Photo à gauche : L’Hotel Paradiso mk2 est devenu un lieu incontournable pour tous les cinéphiles en manque de salle obscure ou en recherche d’intimité.

Photo ci-dessus : Lit confortable, grand écran et son multicanal !

Photo à droite : Même les petites chambres bénéficient d’un système Home Cinema haut de gamme.

HÔTEL PARADISO

Home Cinema et sVOD à tous les étages Exploitant atypique de salles de cinéma, le Groupe mk2 a lancé à Paris un concept original permettant d organiser des séances de projection intimes dans un hôtel dont les chambres et suites sont équipées de solutions haut de gamme. Un pari réussi qui mise sur un son et une image de qualité accompagnés d une automation avancée.

A

u 135 boulevard Diderot, dans le 12ème arrondissement de Paris, se situe l’Hôtel Paradiso, un concept original et inédit présenté comme le tout premier cinémahôtel. Ce projet, mûri pendant plus de 6 ans, se dresse au-dessus du cinéma mk2 Nation, bâtiment contemporain coincé entre deux immeubles haussmanniens de 6 étages et comportant initialement 2 niveaux de sous-sols et 3 en superstructure, avec 4 salles de projection dont #

une nichée au cœur de la parcelle voisine.

L’Agence DVVD a pris en charge la rénovation du complexe cinématographique, a rajouté une cinquième salle et conçu des chambres d’hôtels dans le volume libre pour aboutir à un ensemble R+7, couronné par un jardin sur toiture et des zones végétalisées en périphérie qui agrémentent l’îlot de sa biodiversité. Au final, un « lieu unique au monde qui bouleverse les codes de l’hôtellerie et du cinéma tout en portant les valeurs

56 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

de mk2 : le partage, la découverte, l’accessibilité, et une programmation où l’humain est au cœur de l’expérience ».

L’endroit qui allie confort, cinéphilie et convivialité, est, pour Nathanaël et Elisha Karmitz, les deux frères aujourd’hui à la tête de mk2, l’un des moyens de prolonger l’ambition de leur père, Marin Karmitz, fondateur du groupe en 1974 : offrir une autre idée du cinéma.

Présenté comme un lieu « expérientiel », l’Hotel Paradiso décline le cinéma dans

Photo Romain Ricard

Photo Romain Ricard

Photo : Fred Lahache

smart building (réalisation)

ses 34 chambres et 2 suites, toutes spécialement conçues pour visionner un film.

Hôtes cinéphiles Chacune d’elles est équipée d’un vidéoprojecteur laser, d’une toile d’au moins 3 mètres de large, ou d’un mur blanc spécialement traité et d’un système de diffusion sonore dignes des plus belles salles de cinéma privées. Le client bénéficie d’une assistance numérique par le biais d’une tablette qui lui donne un accès illimité à une programmation hebdomadaire de films et de séries et aux plateformes de VOD sélectionnées privilégiant le cinéma d’auteur (mk2 Curiosity , Mubi, Vidéo Club Carlotta Films que complètent les offres d’Arte, Netflix, MyCanal ou Disney+). La tablette Samsung mise à disposition permet aussi de piloter le lancement des playlists musicales et des films, de régler le niveau sonore et l’intensité de la lumière, et donne accès aux services de l’hôtel comme la commande et la livraison en chambre de plats et menus. Les clients ont aussi accès à une médiathèque de 2000 DVD et Blu-ray, des catalogues mk2, Arte, Ciné Tamaris, Carlotta Films, Potemkine ou Criterion qu’ils peuvent emprunter et lire en

chambre, ainsi qu’aux 6 salles du mk2 Nation, situées au rez-de-chaussée, et même au toit-terrasse qui se transforme le soir en cinéma de plein air avec écran de 4 mètres de large.

« Offrir une autre idée du cinéma », telle était l’ambition de Marin Karmitz, fondateur du groupe mk2.

Comme chez soi Pour tenir la promesse d’un véritable home cinema dans chacune des chambres, ont été sélectionnés non seulement des appareils de qualité mais aussi des technologies audiovisuelles dans l’air du temps à savoir une résolution 4K et HDR pour la projection vidéo et du Dolby Atmos pour le son, avec un niveau plafonné selon les standards CST pratiqués dans les salles obscures. Les chambres sont équipées de vidéoprojecteurs laser Optoma ZU506Te capables d’afficher des images de 3 mètres de large sur de véritables écrans toilés motorisés tandis que l’audio est prise en charge par des barres Yamaha MusicCast YSP-5600 positionnées en hauteur et dont les 34 haut-parleurs restituent une ambiophonie directe et indirecte simulant le 7.1.2. Les deux suites ont

bénéficié d’un traitement spécial avec une vraie cabine insonorisée contenant un projecteur DLP Barco DCI Cinema DP2K-6E et un processeur audio Dolby CP950 distribuant 6 canaux (5+1) vers des enceintes de type line array du fabricant italien K-Array, le tout intégré par Cinemeccanica France, entreprise de référence dans l’univers du 7ème art. Il est à noter que les installations des deux suites sont connectées aux mêmes serveurs que les 6 salles du MK2 Nation ce qui permet à leurs clients d’accéder aux mêmes fichiers DCP par l’intermédiaire d’un « streamer » contrôlé par tablette.

Gestation collaborative L’élaboration du projet a pris son temps.

Placé sous la responsabilité du directeur du département technique du groupe mk2, Jean-Marie Gris, et de Thibault Jacques, responsable de l’innovation, il a nécessité la rédaction de cahiers des charges précis et la sélection rigoureuse de partenaires choisis sur la base de leurs compétences, de leurs références et de l’acceptation d’une intime collabora-

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SMART BUILDING

Photo à gauche : L’Hotel Paradiso mk2 est devenu un lieu incontournable pour tous les cinéphiles en manque de salle obscure ou en recherche d’intimité.

Photo ci-dessus : Lit confortable, grand écran et son multicanal !

Photo à droite : Même les petites chambres bénéficient d’un système Home Cinema haut de gamme.

HÔTEL PARADISO

Home Cinema et sVOD à tous les étages Exploitant atypique de salles de cinéma, le Groupe mk2 a lancé à Paris un concept original permettant d organiser des séances de projection intimes dans un hôtel dont les chambres et suites sont équipées de solutions haut de gamme. Un pari réussi qui mise sur un son et une image de qualité accompagnés d une automation avancée.

A

u 135 boulevard Diderot, dans le 12ème arrondissement de Paris, se situe l’Hôtel Paradiso, un concept original et inédit présenté comme le tout premier cinémahôtel. Ce projet, mûri pendant plus de 6 ans, se dresse au-dessus du cinéma mk2 Nation, bâtiment contemporain coincé entre deux immeubles haussmanniens de 6 étages et comportant initialement 2 niveaux de sous-sols et 3 en superstructure, avec 4 salles de projection dont #

une nichée au cœur de la parcelle voisine.

L’Agence DVVD a pris en charge la rénovation du complexe cinématographique, a rajouté une cinquième salle et conçu des chambres d’hôtels dans le volume libre pour aboutir à un ensemble R+7, couronné par un jardin sur toiture et des zones végétalisées en périphérie qui agrémentent l’îlot de sa biodiversité. Au final, un « lieu unique au monde qui bouleverse les codes de l’hôtellerie et du cinéma tout en portant les valeurs

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de mk2 : le partage, la découverte, l’accessibilité, et une programmation où l’humain est au cœur de l’expérience ».

L’endroit qui allie confort, cinéphilie et convivialité, est, pour Nathanaël et Elisha Karmitz, les deux frères aujourd’hui à la tête de mk2, l’un des moyens de prolonger l’ambition de leur père, Marin Karmitz, fondateur du groupe en 1974 : offrir une autre idée du cinéma.

Présenté comme un lieu « expérientiel », l’Hotel Paradiso décline le cinéma dans

Photo Romain Ricard

Photo Romain Ricard

Photo : Fred Lahache

smart building (réalisation)

ses 34 chambres et 2 suites, toutes spécialement conçues pour visionner un film.

Hôtes cinéphiles Chacune d’elles est équipée d’un vidéoprojecteur laser, d’une toile d’au moins 3 mètres de large, ou d’un mur blanc spécialement traité et d’un système de diffusion sonore dignes des plus belles salles de cinéma privées. Le client bénéficie d’une assistance numérique par le biais d’une tablette qui lui donne un accès illimité à une programmation hebdomadaire de films et de séries et aux plateformes de VOD sélectionnées privilégiant le cinéma d’auteur (mk2 Curiosity , Mubi, Vidéo Club Carlotta Films que complètent les offres d’Arte, Netflix, MyCanal ou Disney+). La tablette Samsung mise à disposition permet aussi de piloter le lancement des playlists musicales et des films, de régler le niveau sonore et l’intensité de la lumière, et donne accès aux services de l’hôtel comme la commande et la livraison en chambre de plats et menus. Les clients ont aussi accès à une médiathèque de 2000 DVD et Blu-ray, des catalogues mk2, Arte, Ciné Tamaris, Carlotta Films, Potemkine ou Criterion qu’ils peuvent emprunter et lire en

chambre, ainsi qu’aux 6 salles du mk2 Nation, situées au rez-de-chaussée, et même au toit-terrasse qui se transforme le soir en cinéma de plein air avec écran de 4 mètres de large.

« Offrir une autre idée du cinéma », telle était l’ambition de Marin Karmitz, fondateur du groupe mk2.

Comme chez soi Pour tenir la promesse d’un véritable home cinema dans chacune des chambres, ont été sélectionnés non seulement des appareils de qualité mais aussi des technologies audiovisuelles dans l’air du temps à savoir une résolution 4K et HDR pour la projection vidéo et du Dolby Atmos pour le son, avec un niveau plafonné selon les standards CST pratiqués dans les salles obscures. Les chambres sont équipées de vidéoprojecteurs laser Optoma ZU506Te capables d’afficher des images de 3 mètres de large sur de véritables écrans toilés motorisés tandis que l’audio est prise en charge par des barres Yamaha MusicCast YSP-5600 positionnées en hauteur et dont les 34 haut-parleurs restituent une ambiophonie directe et indirecte simulant le 7.1.2. Les deux suites ont

bénéficié d’un traitement spécial avec une vraie cabine insonorisée contenant un projecteur DLP Barco DCI Cinema DP2K-6E et un processeur audio Dolby CP950 distribuant 6 canaux (5+1) vers des enceintes de type line array du fabricant italien K-Array, le tout intégré par Cinemeccanica France, entreprise de référence dans l’univers du 7ème art. Il est à noter que les installations des deux suites sont connectées aux mêmes serveurs que les 6 salles du MK2 Nation ce qui permet à leurs clients d’accéder aux mêmes fichiers DCP par l’intermédiaire d’un « streamer » contrôlé par tablette.

Gestation collaborative L’élaboration du projet a pris son temps.

Placé sous la responsabilité du directeur du département technique du groupe mk2, Jean-Marie Gris, et de Thibault Jacques, responsable de l’innovation, il a nécessité la rédaction de cahiers des charges précis et la sélection rigoureuse de partenaires choisis sur la base de leurs compétences, de leurs références et de l’acceptation d’une intime collabora-

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smart building (réalisation) tion entre eux sous la direction de mk2. « Notre volonté de garder la main sur tout le processus nous a amenés à ne pas retenir de grands spécialistes de l’automation Home Cinema qui, de fait, imposaient des modèles pré-établis bien trop rigides, explique Thibault Jacques ».

Bowo, concepteur d’interface utilisateur, et Wifirst, opérateur de réseau Wi-Fi professionnel, sont reconnus dans le milieu hôtelier, tandis que la start-up mySmartJarvis a développé un « majordome électronique » qui compte plusieurs belles références de palaces parisiens. Ces trois entreprises qui ne se connaissaient pas auparavant ont accepté de collaborer avec l’équipe projet de mk2 pour développer son concept technique puis l’éprouver en le peaufinant durant de longs mois dans deux chambres prototypes.

Majordome domotique Le cœur de l’automation des chambres et suites se trouve dans le tableau électrique de chacune d’elles. Dénommé mySmartJarvis - une allusion à l’assistant vocal Just A Rather Very Intelligent System (J.A.R.V.I.S.) de Tony Stark, alias Iron Man, l’un des Avengers créés par Marvel ce produit encore peu connu a été développé par la start-up éponyme basée aux Mureaux (Yvelines). Il est défini non pas comme une centrale domotique mais comme un Majordome associé à un automate multi-protocoles doté de capacités d’apprentissage donc d’intelligence artificielle. Son fonctionnement est indépendant d’internet et son pilotage s’effectue au travers d’une application mobile mais aussi d’une interface graphique reproduisant le plan du lieu sur l’écran d’une tablette tactile ou par la voix, hors ligne avec l’assistant développé par l’entreprise, ou via les incontournables Google Home et Amazon Alexa.

L’appareil équipant l’Hôtel Paradiso est le modèle Jarvis Pro, au standard DIN, doté d’une version logicielle spécialement adaptée aux besoins particuliers du site mk2. L’interface de pilotage Paradiso a été développée par la société Bowo, spécialiste des solutions numériques multi-services dédiées au secteur hôtelier.

Le cœur de l’automation des chambres et suites se trouve dans le tableau électrique de chacune d’elles, avec mySmartJarvis.

ment gérer son installation audiovisuelle (pilotage de la barre de son, de l’écran motorisé), sélectionner une source parmi celles disponibles (contenus sVOD sur les plateformes sélectionnées ou films à l’affiche dans les 5 salles pour les deux suites), piloter l’éclairage via un Room Controler Legrand (asservi ici au mySmartJarvis suite à un accord de collaboration) et au chauffage/climatisation Daikin VRV (via une passerelle IP/ BacNet interfacée avec mySmartJarvis).

Des scénarios sont aussi programmés pour accompagner le début et la fin d’une projection. Toutes les commandes émanant de l’automate mySmartJarvis sont transmises par liaison RS232 ou via IP. Les chambres comme les parties communes de l’hôtel sont connectées à une infrastructure à haut débit déployée et gérée par l’opérateur Wifirst qui dessert des points d’accès capables de délivrer des flux de streaming répondant aux critères de qualité exigés par mk2.

Chromecast managé L’interconnexion des différents services déployés dans l’hôtel a été l’un des défis relevés par Wifirst qui a mis en œuvre son concept de Room-AreaNetwork (RAN) pour créer des VLANs performants, bulles radio parfaitement isolées les unes des autres et totalement sécurisées. Pour ce faire, des switches

En voir plus sur

Cisco Meraki PoE, connectés à une dorsale optique et gérés dans le cloud, desservent des points d’accès Ruckus R320 travaillant dans les bandes 2,4 et 5 GHz (802.11ac Wave 2, Mu-MiMo, 3 à 4 flux simultanés de 870 MHz de bande passante). Les contenus audiovisuels fournis par les plateformes répertoriées dans l’offre Hotel Paradiso transitent également par le réseau Wi-Fi de l’opérateur Wifirst qui maîtrise parfaitement la technologie du streaming et du casting via une adaptation de la solution de Google qui, originellement, n’est pas compatible avec les infrastructures hôtelières. Dénommée justement « stream & cast », cette solution repose en particulier sur le concept RAN précité qui assure une diffusion de contenu totalement privée et sécurisée.

Ouvert en pleine pandémie, dès la fin du confinement, l’Hôtel Paradiso a connu une fréquentation importante allant bien au-delà de la simple curiosité. « Le succès a dépassé nos prévisions et a balayé les appréhensions pessimistes suscitées par la période de crise sanitaire », commente Jean-Marie Gris, directeur du département technique du groupe mk2. Le concept est donc validé et pourrait être décliné ailleurs en France ou même à l’étranger puisque le groupe est déjà implanté en Espagne.

Philippe Pélaprat

LES ÉQUIPEMENTS DE L’HÔTEL PARADISO MK2 Audiovisuel Dans les chambres Optoma ZU506Te

Ce projecteur utilise une technologie DLP (Digital Light Processing de Texas Instruments) et une source lumineuse laser DuraCore longue durée jusqu à 30 000 heures selon le constructeur produisant un flux de 5500 lumens Ansi. Limage

a une résolution 4K, associée à une gamme dynamique HDR, capable de s afficher sur un écran de 3 mètres de large. Le bloc optique à zoom x1,6, conforme au standard IEC 60529, possède un indice de résistance à la poussière IP5X qui, combiné à sa bonne luminosité, lui assure une excellente longévité, « primordiale pour un fonctionnement 24/7 sans maintenance » assure Optoma. Dorigine, le ZU506Te est doté de fonctionnalités de contrôle HDBaseT et Crestron.

Services et divertissements Depuis l’interface Bowo affichée sur sa tablette Samsung, l’hôte peut non seule#

58 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

Yamaha MusicCast YSP-5600,

Cette barre de son ne compte pas moins de 34 haut-parleurs qui permettent de reproduire un son 3D en 7.1.2 grâce aux rebonds sur les murs en béton. Compatible Dolby Atmos, l appareil est conçu pour créer des canaux en hauteur grâce à 12 haut-parleurs inclinés en 2 lignes à chaque extrémité. La compatibilité DTS:X s ajoute via une mise à jour logicielle. La MusiCast YSP-5600 dispose de quatre modes d écoute pour s adapter aux besoins de l auditoire, des fonctions dialogue lift et Clear Voice pour mieux entendre la parole et d une sortie Subwoofer.

Barco DP2K-6E

Ce vidéoprojecteur, conçu pour les salles obscures de petites dimensions, est un appareil de cinéma numérique compact et compatible DCI, très intégré grâce à son module Barco Alchemy Series 3 associant les fonctions de serveur et de traitement d image.

Il est économique, facile à maintenir, dispose de deux lampes UHP (dont une de secours) et fonctionne de façon silencieuse. Il utilise un imageur DLP à composants DMD scellés pour la protection contre la poussière.

Dolby CP950

Ce processeur audio prend en charge les formats sonores Dolby 5.1, 7.1 et Dolby Atmos grâce à une extension. Simple à utiliser, à installer et à entretenir selon Dolby, il dispose d une interface de pilotage intuitive et de nombreuses fonctionnalités comme un répartiteur de haut-parleurs internes, un égaliseur multi-débit haute résolution et 16 canaux de sortie analogique.

K-Array

K-Array

La mise en œuvre d un système Line Array de K-Array (généralement utilisé en spectacle et concert), adapté par Cinemeccanica France, permet de répondre aux normes cinéma en absence de haut-parleurs derrière l écran. Le fabricant italien utilise le principe du « line array » via ses technologies PAT (Pure Array Technology) et SAT (Slim Array Technology).

Les produits se caractérisent par leur enceinte métallique compacte, au design élégant et de transducteurs magnétiques en néodyme, à large bande, déployés linéairement.

Jarvis Pro de mySmartJarvis

La solution mySmartJarvis s appuie sur un

serveur local, appelé JarvisPro, un boîtier noir à la norme physique DIN d une longueur de 6 modules. Fourni avec une alimentation, il dispose d un port RJ45 et de 4 ports USB. Ses performances sont gardées confidentielles mais il tourne sur un processeur à quatre cœurs cadencés jusqu à 1,5 GHz associé à 4Go de mémoire. Le système d exploitation est vraisemblablement une distribution Linux propriétaire. Lappareil fonctionne indépendamment d un serveur cloud (sauf pour le pilotage depuis l extérieur) et dialogue par réseau IP avec l ensemble des équipements tiers compatibles, à la façon d un superviseur.

La programmation s effectue depuis une interface web et peut être configurée ou modifiée à distance par l intégrateur. Lutilisateur n a pas accès à cette interface mais peut ajouter quelques objets connectés grâce à son application mobile. Jarvis Pro est compatible avec plusieurs protocoles dont BacNet, KNX, EnOcean, avec Google et Amazon, divers systèmes propriétaires comme MyHome et Celiane with Netatmo (Legrand), Philips Hue, Nest et produits audio (Bose, Yamaha, Sonos), etc. via IP, passerelle ou cloud.

Bowo

Dolby CP950

Domotique Optoma ZU506Te

Yamaha MusicCast YSP-5600

Dans les suites Barco DP2K-6E

SMART BUILDING

www.smartintegrationsmag.com

Jarvis Pro de mySmartJarvis

Cette application Web sans téléchargement préalable est disponible sur tous types de support (téléphone, tablette, ordinateur), et donne accès au catalogue de services défini par l exploitant hôtelier : réservation, enregistrement (check-in en ligne), communication par chat avec la conciergerie, découverte et réservation d activités locales, demande d un taxi, etc. Arrivée dans l établissement, l application du client évolue pour donner accès à d autres services comme gérer la température de la chambre, streamer du contenu multimédia sur la TV ou l enceinte connectée, commander le petit déjeuner, ou planifier l accès au spa. Après le séjour, l application reste disponible pour inviter le voyageur à donner son avis, recevoir des sollicitations pour de prochains séjours, ou simplement garder contact. Lapplication est configurée sur mesure aux codes graphiques et au standing et concept des établissements.

Elle évolue en fonction du statut du client et de ses préférences, sur la base de séjours précédents dans le respect du RGPD.

Legrand

Legrand

Un accord de collaboration annoncé à l occasion du CES 2020 officialise un partenariat entre l équipementier électrique et mySmartJarvis qui permet une interaction entre la gamme d interfaces tactiles murales n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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smart building (réalisation) tion entre eux sous la direction de mk2. « Notre volonté de garder la main sur tout le processus nous a amenés à ne pas retenir de grands spécialistes de l’automation Home Cinema qui, de fait, imposaient des modèles pré-établis bien trop rigides, explique Thibault Jacques ».

Bowo, concepteur d’interface utilisateur, et Wifirst, opérateur de réseau Wi-Fi professionnel, sont reconnus dans le milieu hôtelier, tandis que la start-up mySmartJarvis a développé un « majordome électronique » qui compte plusieurs belles références de palaces parisiens. Ces trois entreprises qui ne se connaissaient pas auparavant ont accepté de collaborer avec l’équipe projet de mk2 pour développer son concept technique puis l’éprouver en le peaufinant durant de longs mois dans deux chambres prototypes.

Majordome domotique Le cœur de l’automation des chambres et suites se trouve dans le tableau électrique de chacune d’elles. Dénommé mySmartJarvis - une allusion à l’assistant vocal Just A Rather Very Intelligent System (J.A.R.V.I.S.) de Tony Stark, alias Iron Man, l’un des Avengers créés par Marvel ce produit encore peu connu a été développé par la start-up éponyme basée aux Mureaux (Yvelines). Il est défini non pas comme une centrale domotique mais comme un Majordome associé à un automate multi-protocoles doté de capacités d’apprentissage donc d’intelligence artificielle. Son fonctionnement est indépendant d’internet et son pilotage s’effectue au travers d’une application mobile mais aussi d’une interface graphique reproduisant le plan du lieu sur l’écran d’une tablette tactile ou par la voix, hors ligne avec l’assistant développé par l’entreprise, ou via les incontournables Google Home et Amazon Alexa.

L’appareil équipant l’Hôtel Paradiso est le modèle Jarvis Pro, au standard DIN, doté d’une version logicielle spécialement adaptée aux besoins particuliers du site mk2. L’interface de pilotage Paradiso a été développée par la société Bowo, spécialiste des solutions numériques multi-services dédiées au secteur hôtelier.

Le cœur de l’automation des chambres et suites se trouve dans le tableau électrique de chacune d’elles, avec mySmartJarvis.

ment gérer son installation audiovisuelle (pilotage de la barre de son, de l’écran motorisé), sélectionner une source parmi celles disponibles (contenus sVOD sur les plateformes sélectionnées ou films à l’affiche dans les 5 salles pour les deux suites), piloter l’éclairage via un Room Controler Legrand (asservi ici au mySmartJarvis suite à un accord de collaboration) et au chauffage/climatisation Daikin VRV (via une passerelle IP/ BacNet interfacée avec mySmartJarvis).

Des scénarios sont aussi programmés pour accompagner le début et la fin d’une projection. Toutes les commandes émanant de l’automate mySmartJarvis sont transmises par liaison RS232 ou via IP. Les chambres comme les parties communes de l’hôtel sont connectées à une infrastructure à haut débit déployée et gérée par l’opérateur Wifirst qui dessert des points d’accès capables de délivrer des flux de streaming répondant aux critères de qualité exigés par mk2.

Chromecast managé L’interconnexion des différents services déployés dans l’hôtel a été l’un des défis relevés par Wifirst qui a mis en œuvre son concept de Room-AreaNetwork (RAN) pour créer des VLANs performants, bulles radio parfaitement isolées les unes des autres et totalement sécurisées. Pour ce faire, des switches

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Cisco Meraki PoE, connectés à une dorsale optique et gérés dans le cloud, desservent des points d’accès Ruckus R320 travaillant dans les bandes 2,4 et 5 GHz (802.11ac Wave 2, Mu-MiMo, 3 à 4 flux simultanés de 870 MHz de bande passante). Les contenus audiovisuels fournis par les plateformes répertoriées dans l’offre Hotel Paradiso transitent également par le réseau Wi-Fi de l’opérateur Wifirst qui maîtrise parfaitement la technologie du streaming et du casting via une adaptation de la solution de Google qui, originellement, n’est pas compatible avec les infrastructures hôtelières. Dénommée justement « stream & cast », cette solution repose en particulier sur le concept RAN précité qui assure une diffusion de contenu totalement privée et sécurisée.

Ouvert en pleine pandémie, dès la fin du confinement, l’Hôtel Paradiso a connu une fréquentation importante allant bien au-delà de la simple curiosité. « Le succès a dépassé nos prévisions et a balayé les appréhensions pessimistes suscitées par la période de crise sanitaire », commente Jean-Marie Gris, directeur du département technique du groupe mk2. Le concept est donc validé et pourrait être décliné ailleurs en France ou même à l’étranger puisque le groupe est déjà implanté en Espagne.

Philippe Pélaprat

LES ÉQUIPEMENTS DE L’HÔTEL PARADISO MK2 Audiovisuel Dans les chambres Optoma ZU506Te

Ce projecteur utilise une technologie DLP (Digital Light Processing de Texas Instruments) et une source lumineuse laser DuraCore longue durée jusqu à 30 000 heures selon le constructeur produisant un flux de 5500 lumens Ansi. Limage

a une résolution 4K, associée à une gamme dynamique HDR, capable de s afficher sur un écran de 3 mètres de large. Le bloc optique à zoom x1,6, conforme au standard IEC 60529, possède un indice de résistance à la poussière IP5X qui, combiné à sa bonne luminosité, lui assure une excellente longévité, « primordiale pour un fonctionnement 24/7 sans maintenance » assure Optoma. Dorigine, le ZU506Te est doté de fonctionnalités de contrôle HDBaseT et Crestron.

Services et divertissements Depuis l’interface Bowo affichée sur sa tablette Samsung, l’hôte peut non seule#

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Yamaha MusicCast YSP-5600,

Cette barre de son ne compte pas moins de 34 haut-parleurs qui permettent de reproduire un son 3D en 7.1.2 grâce aux rebonds sur les murs en béton. Compatible Dolby Atmos, l appareil est conçu pour créer des canaux en hauteur grâce à 12 haut-parleurs inclinés en 2 lignes à chaque extrémité. La compatibilité DTS:X s ajoute via une mise à jour logicielle. La MusiCast YSP-5600 dispose de quatre modes d écoute pour s adapter aux besoins de l auditoire, des fonctions dialogue lift et Clear Voice pour mieux entendre la parole et d une sortie Subwoofer.

Barco DP2K-6E

Ce vidéoprojecteur, conçu pour les salles obscures de petites dimensions, est un appareil de cinéma numérique compact et compatible DCI, très intégré grâce à son module Barco Alchemy Series 3 associant les fonctions de serveur et de traitement d image.

Il est économique, facile à maintenir, dispose de deux lampes UHP (dont une de secours) et fonctionne de façon silencieuse. Il utilise un imageur DLP à composants DMD scellés pour la protection contre la poussière.

Dolby CP950

Ce processeur audio prend en charge les formats sonores Dolby 5.1, 7.1 et Dolby Atmos grâce à une extension. Simple à utiliser, à installer et à entretenir selon Dolby, il dispose d une interface de pilotage intuitive et de nombreuses fonctionnalités comme un répartiteur de haut-parleurs internes, un égaliseur multi-débit haute résolution et 16 canaux de sortie analogique.

K-Array

K-Array

La mise en œuvre d un système Line Array de K-Array (généralement utilisé en spectacle et concert), adapté par Cinemeccanica France, permet de répondre aux normes cinéma en absence de haut-parleurs derrière l écran. Le fabricant italien utilise le principe du « line array » via ses technologies PAT (Pure Array Technology) et SAT (Slim Array Technology).

Les produits se caractérisent par leur enceinte métallique compacte, au design élégant et de transducteurs magnétiques en néodyme, à large bande, déployés linéairement.

Jarvis Pro de mySmartJarvis

La solution mySmartJarvis s appuie sur un

serveur local, appelé JarvisPro, un boîtier noir à la norme physique DIN d une longueur de 6 modules. Fourni avec une alimentation, il dispose d un port RJ45 et de 4 ports USB. Ses performances sont gardées confidentielles mais il tourne sur un processeur à quatre cœurs cadencés jusqu à 1,5 GHz associé à 4Go de mémoire. Le système d exploitation est vraisemblablement une distribution Linux propriétaire. Lappareil fonctionne indépendamment d un serveur cloud (sauf pour le pilotage depuis l extérieur) et dialogue par réseau IP avec l ensemble des équipements tiers compatibles, à la façon d un superviseur.

La programmation s effectue depuis une interface web et peut être configurée ou modifiée à distance par l intégrateur. Lutilisateur n a pas accès à cette interface mais peut ajouter quelques objets connectés grâce à son application mobile. Jarvis Pro est compatible avec plusieurs protocoles dont BacNet, KNX, EnOcean, avec Google et Amazon, divers systèmes propriétaires comme MyHome et Celiane with Netatmo (Legrand), Philips Hue, Nest et produits audio (Bose, Yamaha, Sonos), etc. via IP, passerelle ou cloud.

Bowo

Dolby CP950

Domotique Optoma ZU506Te

Yamaha MusicCast YSP-5600

Dans les suites Barco DP2K-6E

SMART BUILDING

www.smartintegrationsmag.com

Jarvis Pro de mySmartJarvis

Cette application Web sans téléchargement préalable est disponible sur tous types de support (téléphone, tablette, ordinateur), et donne accès au catalogue de services défini par l exploitant hôtelier : réservation, enregistrement (check-in en ligne), communication par chat avec la conciergerie, découverte et réservation d activités locales, demande d un taxi, etc. Arrivée dans l établissement, l application du client évolue pour donner accès à d autres services comme gérer la température de la chambre, streamer du contenu multimédia sur la TV ou l enceinte connectée, commander le petit déjeuner, ou planifier l accès au spa. Après le séjour, l application reste disponible pour inviter le voyageur à donner son avis, recevoir des sollicitations pour de prochains séjours, ou simplement garder contact. Lapplication est configurée sur mesure aux codes graphiques et au standing et concept des établissements.

Elle évolue en fonction du statut du client et de ses préférences, sur la base de séjours précédents dans le respect du RGPD.

Legrand

Legrand

Un accord de collaboration annoncé à l occasion du CES 2020 officialise un partenariat entre l équipementier électrique et mySmartJarvis qui permet une interaction entre la gamme d interfaces tactiles murales n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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SMART BUILDING

smart building (réalisation) UX Touch dédiée spécifiquement à l hôtellerie et le majordome numérique. A l Hôtel Paradiso, cette collaboration technique passe par un Room Controler Legrand, modulaire et multi-applications, incorporant le protocole IP/BacNet, acceptant plusieurs entrées auxiliaires configurables et sorties binaires pour commander ou moduler l éclairage, activer les ouvrants, etc. Ce contrôleur gère aussi la présence (VirtualKeycard) en associant l information de détecteurs de mouvement et le contact de porte pour déterminer l occupation de la chambre.

la solution mySmart Jarvis Pro faisant le lien entre le thermostat UX Touch Legrand et la climatisation Daikin. La passerelle IP/BacNet de Daikin assure l interconnexion transparente de la commande intégrée des systèmes VRV Daikin avec les produits mySmartJarvis.

Réseau Cisco Meraki

Les commutateurs (switches) Cisco Meraki sont disponibles en 8 / 24 / 48 ports, avec ou sans alimentation PoE, et certains modèles sont empilables avec une fonction « Stacking Virtuel » pour configurer des centaines de ports en quelques clics. Les équipements Meraki embarquent de nombreuses fonctions avancées et sont administrables via une interface web dans le cloud.

Daikin

Daikin

Le système de climatisation VRV développé par Daikin dès 1982 se caractérise par la commande de volume variable de réfrigérant.

Ce principe ne fait circuler que la quantité nécessaire de fluide demandée pour une phase précise de chauffage ou de rafraîchissement. Connectées à une ou plusieurs unités extérieures, les équipements intérieurs fonctionnent de façon similaire à un système Multi-Split, chacun d eux déterminant la puissance dont il a besoin en fonction de la température requise. Chaque utilisateur commande donc sa zone de climatisation en fonction de ses besoins grâce à un pilotage précis de l installation au niveau de chaque chambre,

Le point d accès ultra compact Ruckus R320 déploie un réseau radio 802.11ac Wave 2 à l intérieur des bâtiments. Il est doté d antennes adaptatives BeamFlex qui réduisent les interférences sans pénaliser les performances grâce à 64 diagrammes directionnels prédéfinis et à sa gestion dynamique de canaux ChannelFly qui utilise l apprentissage automatique pour trouver les moins congestionnés.

Ruckus

Solution ouverte et polyvalente Créée en 2016 par Davy Ramos et Jérôme Bourguignon, la solution mySmartJarvis se positionne non pas comme une simple offre Smart Home mais comme un système basé sur le concept de majordome associé à un bouquet de services agrégés en fonction de la demande.

P

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rapide à l’environnement et au comportement des utilisateurs, ce qui veut dire optimisation de la prise en charge par l’apprentissage, donc l’intelligence artificielle, afin d’anticiper les besoins et d’enclencher des scénarios plus ou moins complexes.

Intelligence artificielle On notera que cette IA ne repose pas sur un serveur cloud mais serait gérée en interne, façon Edge. La solution mySmartJarvis est présentée comme ouverte mais, a contrario d’un concurrent comme Jeedom qui mise volontiers sur la contribution de développeurs, tout est développé en interne. « Nous maîtri-

60 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

JarvisScreen, l’interface de pilotage tactile de mySmartJarvis : la cartographie du lieu d’implantation dispose d’icônes actives pour lancer des actions.

Ruckus

Cisco Meraki

MYSMARTJARVIS

eu connue à ce jour, la société mySmartJarvis est basée dans les Yvelines (78), aux Mureaux.

Elle emploie une dizaine de collaborateurs et dispose de bureaux à Paris, Lausanne (Suisse), Hong-Kong (Chine), Lisbonne (Portugal) et prochainement à Constantine (Algérie) ce qui en dit long sur les ambitions des fondateurs.

La société revendique déjà une centaine de projets réalisés dans l’habitat neuf ou rénové, dans le tertiaire et en particulier dans l’hôtellerie (dont l’Hôtel de Sers et l’Hôtel Edouard VII à Paris, ou l’Hôtel Campanile de Suresnes, sans parler évidemment de l’Hôtel Paradiso mk2).

Qui dit Majordome dit adaptation

La centrale Jarvis Pro est longue comme 6 modules DIN et comprend un petit écran d’affichage.

mySmartJarvis, un Majordome doté d’IA et d’interopérabilité.

sons 100% du code, indique Davy Ramos, ainsi aucun module extérieur ne peut venir perturber le fonctionnement de la centrale JarvisPro. Nous sommes cependant très à l’écoute de nos intégrateurs et nous ajoutons de nouveaux produits et protocoles dès que l’on nous en fait la demande ».

Le rôle des intégrateurs La société mySmartJarvis s’appuie sur un réseau d’intégrateurs spécialement formés et intervient même directement dans un cycle de formation de domoticiens dans un établissement technique des Yvelines. Une fois l’installation réalisée, le professionnel peut créer des

règles de fonctionnement depuis une interface web dédiée à son client, et tirer profit du puissant potentiel d’interopérabilité de la solution : un interrupteur KNX peut piloter une ampoule Philips Hue, un appareil Céliane With Netamo peut éteindre les éclairages mais aussi, en même temps, activer l’alarme Sepio d’Hager et baisser le thermostat Nest, indique-t-on. « Il n’y a quasiment plus aucun frein à l’interopérabilité » se réjouit Davy Ramos. La préconisation faite aux installateurs est de câbler, si possible, pour créer la colonne vertébrale du bâtiment et commander les fonctions majeures, toutes les autres pouvant passer par des objets connectés en radio dont on pourra augmenter le nombre à volonté en fonction des besoins.

cations sous forme de liste. Une solution JarvisAccess a aussi été développée pour le maintien à domicile. Elle met en œuvre une enceinte connectée propriétaire (JarvisHome) qui sert également de concentrateur pour les objets connectés (capteurs, prises connectées, détecteur de fumée, badge avec détection de chute, etc...) déployés dans le logement de la personne. L’intelligence embarquée, similaire à celle d’un JarvisPro, permet de créer les scénarios d’alerte appropriés et d’informer famille et aidants via l’application JarvisFamily.

Ce développement a été fait en partenariat avec E-Tonomy, accélérateur d’Invie, l’agence interdépartementale des Yvelines et Hauts-de-Seine sur le maintien à domicile.

Version assistance La centrale JarvisPro peut être complétée par l’écran tactile de 10” JarvisScreen, intégrant LEDs, caméra et affichant un plan interactif qui est une alternative très séduisante par rapport aux appli-

MySmartJarvis s’entoure d’un certain secret mais est confronté à des manifestations d’intérêt - comme celle d’Apple qui sont certes flatteuses mais potentiellement prédatrices.

Philippe Pélaprat

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SIM48

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la solution mySmart Jarvis Pro faisant le lien entre le thermostat UX Touch Legrand et la climatisation Daikin. La passerelle IP/BacNet de Daikin assure l interconnexion transparente de la commande intégrée des systèmes VRV Daikin avec les produits mySmartJarvis.

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Les commutateurs (switches) Cisco Meraki sont disponibles en 8 / 24 / 48 ports, avec ou sans alimentation PoE, et certains modèles sont empilables avec une fonction « Stacking Virtuel » pour configurer des centaines de ports en quelques clics. Les équipements Meraki embarquent de nombreuses fonctions avancées et sont administrables via une interface web dans le cloud.

Daikin

Daikin

Le système de climatisation VRV développé par Daikin dès 1982 se caractérise par la commande de volume variable de réfrigérant.

Ce principe ne fait circuler que la quantité nécessaire de fluide demandée pour une phase précise de chauffage ou de rafraîchissement. Connectées à une ou plusieurs unités extérieures, les équipements intérieurs fonctionnent de façon similaire à un système Multi-Split, chacun d eux déterminant la puissance dont il a besoin en fonction de la température requise. Chaque utilisateur commande donc sa zone de climatisation en fonction de ses besoins grâce à un pilotage précis de l installation au niveau de chaque chambre,

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Solution ouverte et polyvalente Créée en 2016 par Davy Ramos et Jérôme Bourguignon, la solution mySmartJarvis se positionne non pas comme une simple offre Smart Home mais comme un système basé sur le concept de majordome associé à un bouquet de services agrégés en fonction de la demande.

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JarvisScreen, l’interface de pilotage tactile de mySmartJarvis : la cartographie du lieu d’implantation dispose d’icônes actives pour lancer des actions.

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Cisco Meraki

MYSMARTJARVIS

eu connue à ce jour, la société mySmartJarvis est basée dans les Yvelines (78), aux Mureaux.

Elle emploie une dizaine de collaborateurs et dispose de bureaux à Paris, Lausanne (Suisse), Hong-Kong (Chine), Lisbonne (Portugal) et prochainement à Constantine (Algérie) ce qui en dit long sur les ambitions des fondateurs.

La société revendique déjà une centaine de projets réalisés dans l’habitat neuf ou rénové, dans le tertiaire et en particulier dans l’hôtellerie (dont l’Hôtel de Sers et l’Hôtel Edouard VII à Paris, ou l’Hôtel Campanile de Suresnes, sans parler évidemment de l’Hôtel Paradiso mk2).

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ACTUALITE Métier et distribution

CLUB SIM Live & Replay

AGENDA des Salons et évènements

METIERS / DISTRIBUTION L actualité des métiers et de la distribution «courant faible»

Brèves

SERVICES NUMERIQUES

DISTECH CONTROLS Reprise de l émission DC TV

SPIE ICS s’installe à Inovallée

Distech Controls donne rendezvous aux intégrateurs, en direct, tous les 2èmes mardis du mois pour son émission DC TV. Pour son programme de rentrée, l’expert des solutions connectées pour la gestion des bâtiments a retenu le sujet d’actualité « la Transition environnementale et numérique des bâtiments » avec un focus pour cette 1ère partie d’émission sur « Des solutions innovantes pour des enjeux fondamentaux ».

L’accent a notamment été mis sur la réglementation pour la transition énergétique du tertiaire et le plan de relance qui prévoit 4 milliards d’euros pour les bâtiments publics.

Le replay est disponible sur YouTube. www.distech-controls.com

SPIE ICS, filiale française de services numériques du groupe SPIE, installe son nouveau centre de services managés national au cœur du parc technologique Inovallée (38).

D une superficie de près de 2 000 m2, ces nouveaux locaux officiellement inaugurés cet automne, accueillent le cockpit de supervision du centre de services et d expertise de SPIE ICS qui permet de veiller en temps réel sur les 80 500 points de contrôle des clients du centre, depuis un mur d écrans de 10 mètres d ouverture. « Ces écrans offrent une vue synthétique des systèmes de nos clients et permettent aux équipes de SPIE ICS de surveiller l ensemble des infrastructures informatiques des clients, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », indique Raphaël

IOT Sigfox et Coral s associent

Mermond, directeur du centre de services et d expertise de SPIE ICS à Grenoble.

Le nouveau site accueille également un datacenter permettant de stocker les données en interne. Un espace réservé aux activités sensibles ultra-sécurisées et une salle dédiée pour maquetter les infrastructures de production des clients complètent l ensemble. « En tant qu acteur de proximité, être situé au cœur de la vallée de l innovation grenobloise

est une vraie valeur » ajoute Arnaud Lombard, responsable de l agence ICT & Bâtiment intelligent de SPIE ICS. Le centre d expertise de la filiale affiche aujourd hui une croissance de 10% par an, une tendance qui devrait se maintenir sur les 3 prochaines années, et ces nouveaux locaux permettent de réunir près d une centaine de collaborateurs du centre de services et d expertises et près d une cinquantaine de l agence des Alpes.

ANNIVERSAIRE

TR Nion souffle ses 100 bougies Début septembre, Sigfox et Coral, la plateforme de Google dédiée à l’Edge AI, ont annoncé leur partenariat.

Désormais, grâce à la technologie de Coral, basée sur l’intelligence artificielle en périphérie, les entreprises pourront mieux exploiter les données de leurs dispositifs IoT tandis que le réseau 0G de Sigfox assurera un envoi rapide et à très faible coût vers les plateformes de ces entreprises. Ce partenariat va non seulement favoriser l’innovation mais il sera également applicable à de nombreux cas d’usages allant du Smart Building à la détection d’anomalies.

L’annonce de cette collaboration intervient alors qu’un nombre grandissant de secteurs intègrent des dispositifs IoT à leurs activités ce qui fait bondir les quantités de données collectées.

Lorsqu en 1921, Raymond Nion, compagnon du devoir, crée une entreprise de couverture à son nom à Angers (Maine-et-Loire), il n imaginait sans doute pas que ses descendants en célèbreraient le centenaire. Et pourtant, c est bien l évènement auquel Jean-Michel et Matthieu Nion, respectivement petit-fils et arrière-petit-fils du fondateur, convient leurs collaborateurs, partenaires et amis le 29 septembre 2021. Il s en est passé des choses en un siècle !

Quarante ans après sa création, c est Michel Nion, le fils, qui reprend la direction de l entreprise. C est une époque durant laquelle elle se diversifie dans le chauffage et la plomberie. Avec l arrivée de la

télévision dans les années 1950, une nouvelle activité voit le jour, celle de l installation des antennes indispensables à sa réception. Rien de plus naturel en somme pour un couvreur, habitué à monter sur les toits, que de s intéresser à ce marché naissant.

En 1981, c est Jean-Michel Nion, 3ème génération, qui reprend les rênes de l entreprise et l oriente vers les réseaux de communication. Son fils, Matthieu arrivé au sein de l entreprise en 2006, en prend la direction en 2017. TR Nion, c est aujourd hui une équipe de dix-sept professionnels (photo) installés à Saint-Barthélemy-d Anjou. La conception et le déploiement de réseaux de communication (courants faibles) dans les immeubles résidentiels et tertiaires, les collectivités et l habitat individuel sont au cœur de son métier. Lentreprise est notamment experte en interphonie, en contrôle d accès et en vidéosurveillance. Elle intervient également dans les domaines de la domotique, de l alarme et de la téléphonie d entreprise. str-nion.fr

n°48 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 #

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agenda des salons 2021 EQUIP’BAIE

Dates : du 21 au 24/09/2021 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles - Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.equipbaie.com

SIdO Lyon, le showroom de l’Intelligence des Objets

Dates : du 22 au 23/09/2021 Lieu : Cité Internationale de Lyon Organisateur : CObees Site web : www.sido-event.com

ARCHITECT@WORK PARIS

Dates : du 23 au 24/09/2021 Lieu : Parc des Expositions Paris Porte de Versailles Organisateur : Expo Conseil Site web : www.architectatwork.eu

TROPHÉES DE LA SÉCURITE*

Date : 27/09/2021 Lieu : Théâtre de la Madeleine - Paris Organisateur : MDC Site web : www.tropheesdelasecurite.fr

PREVENTICA NORD DE FRANCE*

Dates : du 28 au 30/09/2020 Lieu : Grand Palais - Lille Organisateur : Communica Organisation Site web : www.preventica.com

PARIS RETAIL WEEK

Dates : du 28 au 30/09/2021 Lieu : Parc des Expositions - Paris Organisateur : Comexposium Site web : www.parisretailweek.com

CONGRES HLM / H’EXPO*

Suite aux décisions gouvernementales, en France et à l étranger, en cette période de Covid-19, certains salons sont susceptibles d être reportés voire annulés après la parution de ce magazine.

MPV Popai Marketing Point de vente

Dates : du 5 au 7/10/2021 Lieu : Paris - Porte de Versailles Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.mpv-paris.com

WORKSPACE EXPO

Dates : du 5 au 7/10/2021 Lieu : Paris - Porte de Versailles Organisateur : WeYou Group Site web : www.workspace-expo.com

SALON DES SENIORS

Dates : du 6 au 9/10/2021 Lieu : Paris - Porte de Versailles Organisateur : PG organisation Site web : www.salondesseniors.com

NAB SHOW

Dates : du 9 au 13/10/2021 Lieu : Las Vegas Convention Center Organisateur : NAB Site web : www.nabshow.com

AUTONOMIC PARIS

Dates : du 12 au 14/10/2021 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : ADES Site web : www.autonomic-expo.com

IBS*

Dates : du 20 au 21/10/2021 Lieu : Porte de Versailles de Paris Organisateur : IBS Events Site web : www.ibs-event.com

PARIS AUDIO VIDEO SHOW

Dates : du 23 au 24/10/2021 Lieu : Novotel Paris Tour Eiffel Organisateur : Paris Audio Video Show Site web : www.ParisAudioVideoShow.com

INFOCOMM

Dates : du 28 au 30/09/2021 Lieu : Parc des Expositions - Bordeaux Organisateur : Union Sociale pour l’Habitat Site web : www.union-habitat.org/ le-congres/infos-pratiques

Dates : du 23 au 29/10/2021 Lieu : Orange County Convention Center in Orlando, Florida - USA Organisateur : Avixa Site web : www.infocommshow.org

EXPOPROTECTION SÉCURITÉ*

SALON DE LA COPROPRIÉTÉ *

Dates : du 28 au 30/09/2021 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles - Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.expoprotection.com

IT PARTNERS *

Dates : du 29 au 30/09/2021 Lieu : Disneyland Resort - Paris Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.itpartners.fr

DIGITAL SIGNAGE SUMMIT EUROPE 2021

Dates : du 29 au 30/09/2021 Lieu : Hotel Hilton Munich Airport Organisateur : ISE et Invidis Site web : www.digitalsignagesummit.org/europe/

CYBERNIGHT* Les trophées de l’innovation

Dates : 4/10/2021 Lieu : Théâtre de la Madeleine - Paris Organisateur : MDC Site web : www.republikgroup-it.fr/cybernight

FOOD HOTEL TECH NICE

Dates : du 5 au 6/10/2021 Lieu : Paris Event Center Organisateur : Harp Communication Site web : www.food-hotel-tech.com/

MtoM ET IoT WORLD

Dates : du 5 au 6/10/2021 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : InfoExpo Site web : www.iot-world.fr #

Dates : du 3 au 4/11/2021 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : Comexposium Site web : www.saloncopropriete.com

SANTEXPO

Dates : du 8 au 10/11/2021 Lieu : Parc des Expositions Paris Organisateur : PG Promotion Site web : www.santexpo.com

SATIS

Dates : du 9 au 10/11/2021 Lieu : Docks de Paris Expo Center Organisateur : Génération Numérique Site web : www.satis-expo.com

MOBILITY FOR BUSINESS

Dates : du 9 au 10/11/2021 Lieu : Paris Expo Porte de Versailles - Paris Organisateur : Mobility for Business Site web : www.mobility-for-business.com

SIDO PARIS, le showroom de l’Intelligence des Objets

Dates : du 9 au 10/11/2021 Lieu : Palais des Congrès de Paris Organisateur : CObees Site web : www.sido-event.com

FOOD HOTEL TECH PARIS

Dates : du 9 au 10/11/2021 Lieu : Paris Event Center Organisateur : Harp Communication Site web : www.food-hotel-tech.com/

66 # SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 - n°48

SALON DES MAIRES ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES*

Dates : du 16 au 18/11/2021 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : Groupe Moniteur Site web : www.salondesmaires.com

SICUREZZA INTERNATIONAL SECURITY AND FIRE EXHIBITION Dates : du 22 au 24/11/2021 Lieu : Fiera Milano (Italie) Organisateur : Fiera Milano Site web : www.sicurezza.it

SILVER ECONOMY Expo - Hybride

Dates : du 23 au 24/11/2021 Lieu : Viparis + online Organisateur : Reed Expositions France Site web : www.silver-economy-expo.com

DISRUPTIV’SUMMIT* Le sommet de la disruption numérique Dates : du 24 au 25/11/2021 Lieu : Hotel du Golf - Deauville Organisateur : MDC Site web : www.disruptiv-summit.fr

EDUCATEC - EDUCATICE*

Dates : du 24 au 26/11/2021 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : WeYou Group Site web : www.educatec-educatice.com

PREVENTICA PARIS*

Dates : du 30/11 au 2/12/2021 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : Communica Organisation Site web : www.preventica.com

ARCHITECT@WORK BORDEAUX

Dates : du 2 au 3/12/2021 Lieu : Parc des Expositions de Bordeaux Organisateur : Expo Conseil Site web : www.architectatwork.eu

IBC

Dates : du 3 au 6/12/2021 Lieu : RAI - Amsterdam - Pays-Bas Organisateur : IBC - Site web : www.ibc.org

SIMI - le Salon de l’Immobilier d’entreprise

Dates : du 8 au 10/12/2021 Lieu : Palais des congrès - Paris Organisateur : Infopro Digital Site web : www.salonsimi.com/

BE POSITIVE

Dates : du 14 au 16/12/2021 Lieu : Eurexpo - Lyon Organisateur : GL Events Site web : www.bepositive-events.com/

2022 CES - Hybride

Dates : du 5 au 8/01/2022 Lieu : Las Vegas Organisateur : Consumer Technology Association Site web : ces.tech

INTERSEC

Dates : du 16 au 18/01/2022 Lieu : Dubaï - UEA Organisateur : Messe Frankfurt Site web : www.intersec.ae.messefrankfurt. com/dubai/en.html *SMART INTEGRATIONS MAG est partenaire des évènements et salons où figure un astérisque.

NRF 2022 RETAIL’S BIG SHOW

Dates : du 16 au 18/01/2022 Lieu : New York City Organisateur : NRF Site web : nrfbigshow.nrf.com/

PREVENTICA TOULOUSE*

Dates : du 18 au 20/01/2022 Lieu : Parc des Expositions de Toulouse Organisateur : Communica Organisation Site web : www.preventica.com

7E UNIVERSITÉS DE L’AN2V*

Dates : du 27 au 28/01/2022 Lieu : Lyon Espace Tête d’Or Organisateur : AN2V Site web : www.an2v.org

SMART BUILDING CONFERENCE *

Dates : du 31/01/2022 Lieu : Gran Via-Fira Barcelona Organisateur : Cedia - Infocomm Site web : www.smartbuildingconference.com/

ISE - Integrated Systems Europe *

Dates : du 1 au 4/02/2022 Lieu : Gran Via-Fira Barcelona Organisateur : Cedia - Infocomm Site web : www.iseurope.org

MWC - Mobile World Congress

Dates : du 28/02 au 3/03/2022 Lieu : Barcelone Organisateur : Mobile World Capital Site web : www.mwcbarcelona.com

ACCESSECURITY

Dates : du 9 au 10/03/2022 Lieu : Parc Chanot - Marseille Organisateur : Safim Site web : www.accessecurity.fr/

LIGHT + BUILDING

Dates : du 13 au 18/03/2022 Lieu : Francfort (Allemagne) Organisateur : Messe Frankfurt GmbH Site web : www.light-building.messefrankfurt.com

AUTONOMIC ATLANTIQUE

Dates : du 23 au 24/03/2022 Lieu : Parc des Expositions de Bordeaux Organisateur : ADES Site web : www.autonomic-expo.com

BIMWORLD

Dates : du 5 au 6/04/2022 Lieu : Paris - Porte de Versailles Organisateur : Beyond Event Site web : https://bim-w.com/

THE SECURITY EVENT

Dates : du 5 au 7/04/2022 Lieu : NEC Birmingham - UK Organisateur : Nineteen Group Site web : www.thesecurityevent.co.uk/

FOIRE DE PARIS

Dates : du 28/04 au 9/05/2022 Lieu : Parc des Expositions de Paris Organisateur : Comexposium Site web : www.foiredeparis.fr

ANGACOM

Dates : du 10 au 12/05/2022 Lieu : Congress Center de Cologne (Allemagne) Organisateur : Anga Services Site web : www.angacom.de

ARCHITECT@WORK LYON

Dates : du 11 au 12/05/2022 Lieu : Parc des Expositions de Lyon Organisateur : Expo Conseil Site web : www.architectatwork.eu