Le cimetière est perçu comme un lieu hostile. Il créer une rupture dans le tissu urbain et devient un territoire enclavé dans la ville. Pourtant, les cimetières se distinguent dans le paysage urbain de manière très franche par leurs hauts murs d’enceinte et par la place imposante qu’ils occupent.
Or, au vu des évolutions sociétales et ce qu’elles ont pu engendrer, on peut s’interroger leur place au sein de la ville et se demander s’ils sont insérés judicieusement dans le tissu urbain. La dynamique de densification pour lutter contre l’étalement urbain mène à une remise en question leur intégration au sein du tissu urbain de ces espaces.
Les rites funéraires ont évolué et ont ainsi modifié et diversifié les lieux d’accueil des sépultures et es évolutions impactent directement les cimetières qui doivent s’adapter.
Ils pourraient s’ouvrir d’avantage sur la ville et devenir des zones de respiration en créant des vues, des transparences, des perspectives, des traversées et pouvant proposer de nouveaux usages.