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Un jour à La Capelle…

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épisode 3 : LA ROSE DU LAVOIR

« Pourvu que… pourvu qu’il n’ait pas rencontré une lavandière de nuit et tordu elle en se penchant sur le jeune homme, dont elle aspergea le visage avec de l’eau fraîche. Il se mit à grogner et elle comprit alors qu’il avait plutôt dû avoir une soirée bien arrosée la veille que fait une mauvaise rencontre dans la nuit.

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chez ses parents donc – pour reprendre ses esprits. C’est ainsi que Francis même jour, et sans le savoir, la connaissance de sa future épouse et de ses futurs beaux­parents (et qu’il put se rendre compte que Mannie avait un sacré caractère et un goût prononcé pour la musique des années 70!).

Unbattoirdelavandière

Finalement, le jeune homme se réveilla, se a les yeux et s’assit précicette jolie fille aux longs cheveux blond vénitien penchée vers lui. Soulagée de le voir vivant (mais empestant l’alcool), elle lui proposa d’aller boire un café chez elle –

Les Lavandieres De Nuit

été plusieurs fois criminelle. » (George ques, 1858).

a terrorisé de nombreuses régions de France, y compris la Thiérache, où, la nuit, on redoutait d’entendre les bruits de battoirs venant des lavoirs et annonciateurs de mort.

Selon cette légende, les Lavandières de la nuit sont des revenantes condamnées à retourner chaque nuit sur terre pour laver le linge de l’enfant qu’elles ont tué. « Les véritables Lavandières sont les âmes des mères infanticides. Elles battent et tordent incessamment quelque chose qui ressemble à du linge mouillé, mais qui, vu de près, n’est qu’un cadavre d’enfant. Chacune a le sien ou les siens, si elle a e légende met ainsi en garde les femmes qui auraient recours à l’avortement clandestin ou à l’infanticide, en leur promettant d’être damnées à perpétuité.

À la différence d’autres personnages des légendes populaires, comme la Dame Blanche qui vient mettre en garde ses descendants contre une « mauvaise mort », les Lavandières de nuit sont des êtres cruels. Quiconque croise leur chemin sera forcé de les aider à tordre leur linge. Si le linge est tordu dans le mauvais sens, elles brisent les os et tuent leur victime, dont le linge devient le linceul.

Une variante de cette légende parle des Fées Lavandières, d’une très grande beauté, qui se contentent, elles, de donner de vigoureux coups de battoir à qui les aurait surprises à se baigner la nuit dans un lavoir !

En Picardie, une légende proche de celle des Lavandières de nuit parle de Marie Grouette, une sorcière qui attirerait, avec sa fourche, les enfants qui s’approchent trop près de l’eau pour les entraîner, sans espoir de retour, dans sa grotte faite de vase et de roseaux.

« Marie Grouette saque chés éfants, au fond éd l'iau, aveuc sin groët, qu'al a toudis dins s'main. »

Aujourd’hui, il n’y a guère que quelques coassements de grenouilles qui puissent encore faire frissonner la nuit à proximité des anciens lavoirs… pour « couvrir » le Prix de l’Assomption à l’Hippodrome de La Capelle. Pris par l’ambiance, il avait parié et gagné une jolie somme, qu’il avait aussitôt dépen­

Quelques Reperes En 1999

• Paris­Turf, créé en 1972, est encore en position de monopole mais commence à souffrir de la concurrence d’autres titres comme Tiercé Magazine, Week­End, Turf Magazine (trimestriel) et les journaux ayant des rubriques hippiques. L’apparition des chaînes Canal+, France 2 et surtout Equidia marqueront le déclin de cette presse papier. Paris­Turf a pris le tournant du numérique et propose maintenant le journal en ligne.

• Les parieurs français du PMU sont au nombre de 6 millions avec 1,1 milliards de tickets validés.

• Dans les 8 145 points de vente, 27,5 milliards de francs de gains ont été reversés.

• 209 gagnants millionnaires contre 160 en 1998.

• Sur les 6 millions de parieurs (14% de la population de plus de 18 ans), 1,6 à 2 millions jouent au moins une fois par semaine.

• 28% sont des femmes. Source : archives du PMU, Sénat.

nouveaux et éphémères amis. Il était incapable d’expliquer comment il était arrivé jusqu’au lavoir… Rose sourit en pensant à la suite : Francis avait regagné Paris, où elle­même retourna à la fin du mois. Après quelques mois d’une liaison follement romantique

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