LaruedelaFontaineen1918

Des indices trouvés dans res et des renseignements glanés auprès d’anciens Capellois les avaient guidés jusqu’à lle d’Arthur et Annie. Celle­ci leur apprit que son père était décédé depuis quelques années déjà mais que

TANT QU’IL Y AURA DU LINGE A LAVER…

Repères chronologiques :

• À la fin du XVIIIe siècle : Les machines à laver, en France comme en Angleterre, se limitent au traitement industriel des textiles.

• 1876 : Emile Zola publie « L’Assommoir », roman social mettant en scène Gervaise, jeune ouvrière blanchisseuse qui élève seule ses deux enfants, et sombre dans la misère et l’alcool.

• À la fin du XIXe siècle, l’emploi de lessiveuses se généralise, ainsi que l’utilisation de cristaux de soude et de lessives composées, qui assurent une saponification plus complète que les cendres de bois.

• En 1920, la première machine à laver électrique française, de marque Speed, est présentée à la Foire de Paris.

• En 1972, la lavandière normande Jeanne­Marie Le Calvé, dite la Mère Denis, devient une icône pour 80% des Français en prêtant son image à la marque de machines à laver Vedette. La même année, Charles Trenet chante « Le bateau­lavoir »

• En 1963, 30% des foyers français possédaient un lave­linge. Ils sont 97% en 2020 (Source : INSEE)

Après leur départ, Rose regarda avec émotion les photos de ses parents et d’elle­même, bébé puis enfant. Ses parents s’étaient rencontrés en 1971, le jour du Grand Prix de La Capelle, et elle était née en 1975. Après sa naissance, ses parents s’étaient installés dans une jolie maison rue de la Fontaine, à deux pas du lavoir. Rose avait fréquenté l’école puis le collège de la commune, avant d’aller poursuivre ses études au lycée d’Hirson. Grande lectrice, passionnée d’Histoire, elle était ensuite partie à Paris, pour passer un diplôme d’archiviste à l’Ecole des Chartes.

Lavoirs en Thiérache par Naty BéjinGarcia et Martine Allonsius.

En 2004, Naty Béjin ­ Garcia et Martine Allonsius ont répertorié dans cet ouvrage la plupart des lavoirs de Thiérache : emplacement, description (lavoir appentis, lavoir halle, lavoir à voûte, fermé…) et caractéristiques. Les lavoirs furent, au XIXe et au début du XXe siècle, « l'un des rares lieux réservés aux femmes », voué sans doute parfois « aux commérages et aux règlements de comptes », mais surtout « à l'entraide et à la solidarité féminines ».

Ce livre retrace également l’histoire des lavoirs en France et les conditions de vie des lavandières, ainsi que les légendes liées à cet édifice.

Ce livre est disponible à la Bibliothèque municipale et dans le réseau MéThiCe.

Un métier : archiviste

L’archiviste est chargé de réunir l’ensemble des documents qui retracent l’histoire d’une ville, d’une collectivité, d’une entreprise, d’une association… Il recherche et repère les documents, les collecte, puis les classe. Des listes détaillées et descriptives sont établies, avant d’indexer, protéger et ranger les archives.

L’archiviste est aussi un médiateur qui met à disposition du public ces « trésors », l’aide à chercher et déchiffrer les documents anciens (par exemple, des actes d’état­civil anciens lors de recherches généalogiques). Il peut être aussi amené à diriger un service d’archives.

Les archives ne sont pas que de vieux papiers et registres poussiéreux, comme on l’imagine souvent : il y a aussi les archives audiovisuelles, télévisuelles, les photos numériques, les logiciels, tous les documents en ligne…

L’archiviste travaille souvent en collaboration avec le documentaliste