Guadeloupe
Compte-Rendu de la CAPD du 23 Mai 2012 Le SE-UNSA Guadeloupe s’est prononcé contre la validation du projet de mouvement 2012, suite au traitement inacceptable et inéquitable des enseignants en situation de mesure de carte scolaire (MCS). Comment accepter que des collègues en MCS, ayant respecté les règles de la circulaire et saisi des vœux géographiques dans leur zone concerné, restent sans poste à l’issue de ce premier mouvement ? Le SE-UNSA Guadeloupe a dénoncé cet état de fait et demandé que ces collègues bénéficient d’une attention particulière lors de la phase d’ajustement du mois de juin 2012. Nous exigeons de l’Administration une gestion bien plus humaine ! Cette année, 1077 enseignants ont participé au mouvement intra-départemental. Seuls 454, soit 45% ont été mutés en obtenant satisfaction sur l’un de leurs vœux. 191 enseignants restent sans affectation, dont 21 qui était en mesure de carte scolaire. Lors de sa déclaration liminaire (cf. ci-dessous), le SE-UNSA Guadeloupe a fermement exprimé son indignation au Directeur Académique Adjoint. En questions diverses, nous avons notamment interpellé l’Administration sur la politique de l’ASH et départs en stages nationaux, sur les Contrats Aidés liés à la direction d’école, sur la réorganisation des circonscriptions et la réaffectation des TR et sur la situation de l’école Aristide Girard du Moule.
Déclaration Liminaire du SE-UNSA Guadeloupe - CAPD du 23 Mai 2012 Monsieur Le Président de séance, Directeur Académique Adjoint au Recteur, La tenue de cette CAPD de validation du projet du mouvement intra-départemental se déroule cette année dans un contexte particulièrement difficile, où la mobilité des enseignants du 1er degré de notre académie a été fortement amputée par les mesures de suppression de postes. 45% de participants mutés et 19% de participants sans poste sont des chiffres éloquents ! La chasse budgétaire qui a été menée dans tous les services de l’éducation, s’est traduite dès la rentrée de septembre 2011 par des suppressions abusives de classes et des fermetures de postes qui ont créé tension et consternation dans les établissements scolaires. En effet, les équipes pédagogiques ont dû se reconstituer à la dernière minute et les enseignants victimes de mesures de carte scolaire se sont retrouvés déstabilisés. La Carte Scolaire 2012, avec plus de 150 fermetures de postes pour notre académie, n’a pas respecté les principes avancés dans la circulaire n°2003-104 du 03 juillet 2003. Celle-ci stipule que « les modalités d’élaboration de la carte scolaire dans le premier degré doivent garantir, aux niveaux national, académique, départemental et local, l’équité, la transparence et la concertation que l’on est en droit d’attendre d’un grand service public. Pour être comprises et acceptées, les mesures de carte scolaire doivent être fondées sur des critères précis, qui auront donné lieu à toutes les clarifications souhaitables auprès de l’ensemble des partenaires. Les décisions prises à tout niveau doivent donc être précédées d’une analyse, d’une réflexion et de débats approfondis, impliquant effectivement tous les acteurs concernés, s’appuyant sur une vision prospective de l’école, tenant compte également des évolutions passées… ». Votre décision unilatérale de faire passer en force cette carte scolaire 2012 en a tout occulté ! Actuellement, les mesures de fermeture ou de transformation de postes se découvrent avec toutes leurs conséquences sur le fonctionnement du service public d’éducation et avec à la clé, une nouvelle dégradation des conditions de travail de l’ensemble des personnels, mais aussi des élèves qui nous sont confiés.