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Design d’espace etscénographie

Design d’espace etscénographie Design d’espace etscénographie

L’espace qui nous entoure est un sujet à une réflexion infinie.

Porter la conception et la philosophie à leur apogée lors de l’élaboration de cette architecture, de cet espace.

Magnifier l’abandon _ Passé et présent

Scénographie de mode _ Balade en forêt

Point de vue _ Paysage urbain

Recensement urbain

Rue commune _ Clairière urbaine

École inclusive _ Habiter l’école

École du parfum _ Labo5 026

Le nid _ Darrèra concepcioun 028

Magnifier l’abandon

Le passé et le présent

Église de Mavrovo, Macédoine du Nord

L’église est un lieu de sainteté, où l’on vient se repentir, prier et communier. Aujourd’hui la foi se perd dans notre société, et semble appartenir au passé.

L’être humain rationalise le monde, ce qui est visible aujourd’hui à Mavrovo, où un monument chargé d’histoire a été laissé à l’abandon.

Le niveau de l’eau du lac varie au fil de l’année, rendant l’église tantôt accessible tantôt submergée : une notion d’importance et de valeur du lieu : un lieu historique. On y perçoit l’image d’une nature reprenant ses droits, engloutissant peu à peu cette construction humaine.

Le présent est le témoin de notre passé. Celui-ci peut être vu, compris et interrogé grâce aux traces écrites ou physiques subsistent. Lorsqu’on confronte passé et présent, un choc des générations se produit, source possible de création, d’imagination et de réflexion. Le passé est dernière nous et Le passé est derrière nous, tandis que le présent nous accompagne.

D’une simple image, nous dominons le passé et le contemplons d’en haut. Ce regard porté sur lui est rendu possible par les traces laissées et les aménagements du présent.

Ce regard porté sur lui est rendu possible par les traces laissées et les aménagements du présent ?

Cette proposition architecturale demeure davantage une idée - un concept plutôt qu’un ouvrage prêt à être construit. Dans cette idée du présent au-dessus du passé, une passerelle permet de contempler l’église sous tous ses angles.

Les ballons flottants permettent le maintien de cette passerelle : une flottaison au dessus du passé tout en flottant sur l’eau quel que soit son niveau.

Le orange est un rappel des couleurs de la Macédoine, la reliant à ce lieu.

Cette construction utopique peut être un lieu de rencontre et de partage ; un évènement pour rendre hommage à cette église, un évènement musicale ou de rénovation du lieu

Le passé sur le présent

Cette réunion humaine servirait à sensibiliser contre l’oubli de notre patrimoine et à la protection de la nature, de construire en eurythmie avec celle-ci.

Flottaison

Scénographie de mode Balade en forêt

La collection Artisanal ss24 (maison Margiela) inspire un univers secondaire, d’arrière plan, comme l’évoque John Galliano : «des bas fonds de Paris». L’aspect global des vêtements est brut et lugubre, le plus souvent, très sombre. Les teintes principales qui en ressortent sont généralement comprises dans un camaïeu de marrons et de gris bleutés.

La scénographie prolonge cet imaginaire en proposant une promenade hors du temps, transposant l’errance urbaine vers une immersion en pleine forêt.

La forêt est densément arborée. Sa végétation élancée se fond dans une nuit noire, instaurant une atmosphère lourde et frissonnante. Les repères spatiaux s’effacent : la nuit obscurcit la vue, l’ouïe s’aiguise, captant le

bruissement des feuilles et le souffle des animaux. La structure en bois s’intègre sans altérer l’environnement.

En épousant les arbres, elle disparaît presque dans le paysage. La nuit, en réduisant la visibilité, simplifie la structure de l’espace, déchargeant ainsi le champ visuel du spectateur pour qu’il se concentre sur les modèles et les tenues.

La frontière entre l’élément naturel et l’espace architectural devient floue, quasi imperceptible. Au centre de ce cheminement, une quinconce de panneaux diffuse une lumière subtile, modulée en fonction des tenues, des heures et des conditions de la forêt. Cette lumière changeante accentue l’effet de mystère et d’étrangeté. Ce chemin guide la marche des modèles. Ils déambulent

entre les arbres, la structure et les spectateurs, pris dans un jeu d’ombres et de reflets.

Les miroirs, disséminés dans la construction, créent des illusions spatiales, des décalages, fragmentant l’espace et répercutant les silhouettes et la nature environnante. Ces reflets perturbent la perception du lieu, brouillant les frontières entre ce qui est réel et ce qui est perçu, ajoutant une couche de confusion et d’émerveillement.

Le son accompagne cette déambulation, avec des cris d’animaux, des bruits de grotte et de forêt. Le spectateur se trouve pris dans une expérience totale où l’architecture, la lumière, le son et le mouvement des modèles s’entrelacent, le plongeant dans un autre monde, à la fois étrange et fascinant.

Point de vue Paysage urbain

900 Bd. Wilshire, Los Angeles, États-Unis

Et si un lieu avec un fort caractère n’était pas en pleine montagne ni en forêt, mais devant nous ; au coeur du béton et de l’acier. Le paysage urbain manque de végétal, d’espaces personnels car tout se mélange : travail, restauration, éducation, bruit, pollution, humains et machines.

Peut-on s’accorder un retrait solitaire, une pause mentale, en étant dans un milieu si dense ?

Il est essentiel de se fondre dans l’environnement, d’avoir une relation visuelle fusionnelle avec le paysage urbain : cela nous place hors du temps.

Cette fusion permet d’accéder une autre temporalité, dans une spatialité différente pour se recentrer sur notre introspection intellectuelle - psychologique - mentale, tout en étant ancré dans le paysage urbain, dans la réalité présente.

En étant sur le toit du gratteciel, on domine la ville ; on laisse tous les signes et informations continus en bas. Se détacher de ces stimuli nous recentre sur nousmême. On se retrouve coupé du monde extérieur tout en continuant de l’observer. Cette contemplation devient alors un outil pour nourrir pour nourrir notre retrait intellectuel - psychologique - mental.

Une fois au sommet l’habitat s’offre à nous. Il est possible d’en faire le tour depuis la plateforme pour admirer le paysage urbain environnant. La structure est recouverte d’échafaudages pour se fondre dans le paysage urbain, et ainsi passer inaperçu aux yeux du monde. C’est un lieu de repos quelle que soit l’heure.

Planter des fleurs, des plantes grimpantes que la structure et l’échafaudage peuvent accueillir, semer des graines, cultiver des légumes, des fruits ou des herbes aromatiques, et rester au sec à l’intérieur ou profiter du soleil en extérieur : c’est cet entretien de la nature qui va nous permettre de rester en lien avec celle-ci et aussi en amener tous les bienfaits dans ce milieu urbanisé.

Plan 1 - Rez-de-chaussez

1 passerelle

2 bureau

3 espace de repos et d’observation

4 puits de passage

5 sanitaire

Plan 2 - Niveau

1 puits de passage

2 jardin intérieur

3 jardin extérieur - terrasse Plan 1 _ Rez-de-chaussez

Plan 2 _ Niveau

Recensement urbain

Ce projet explore l’urbain comme un ensemble en mutation, où bâti et vivant coexistent. Il révèle ce qui échappe aux tracés rigides : les temporalités, les frictions et la mémoire en mouvement des espaces partagés.

Ce projet expérimental explore la ville à travers trois phases complémentaires : la première analyse le mouvement urbain en capturant photographiquement les trajectoires et gestes, révélant les flux invisibles et les dynamiques spatiales qui régissent l’urbanité.

La deuxième phase se concentre sur la matière et les présences humaines, en recensant les textures du bâti et les corps dans la ville, mettant en lumière les interactions entre le brut du construit et la fugacité des individus. Enfin, la troisième phase est une cartographie abstraite, intégrant ces observations pour réinterpréter l’espace urbain à travers une grille dynamique, où les flux, les textures et les temporalités s’entrelacent pour offrir une lecture sensible de la ville en constante mutation.

Rue commune Clairière urbaine

Rue biscarra, Nice, France

Cette allée verte devient un catalyseur de renouveau pour le quartier.

En intégrant une végétation abondante, elle atténue les effets des îlots de chaleur urbains tout en favorisant une oasis climatique bienfaisante. Les structures drapées blanches, viennent en contraste avec la rigidité austère du béton, apportant un dynamisme visuel.

Conçu comme un espace de déconnexion et de sérénité, ce passage offre aux usagers un moment de pause au milieu de l’agitation urbaine. Les draps, par leur légèreté et leur verdure, confèrent une dimension aérienne et apaisante à l’ensemble.

Élévation sud
Élévation nord

École inclusive Habiter l’école

11 Av. Brès, Nice, France

Ce projet réinvente l’espace d’apprentissage en transformant la salle de classe traditionnelle en un lieu évolutif et collaboratif.

Grâce aux parpaings en plastique recyclé, chaque élève participe à la conception de son environnement : des espaces flexibles, adaptés aux besoins individuels et collectifs.

La classe devient un microcosme communautaire, un espace vivant où la créativité et l’autonomie se mêlent.

Cette approche, en valorisant le recyclage, sensibilise les élèves à l’importance de la durabilité et du respect de l’environnement, tout en encourageant leur capacité à co-créer.

École du parfum Labo5

18

Bd. du jeu du ballon, Grasse, France

Ce projet d’école du parfum explore l’univers du laboratoire à travers une architecture sobre, écologique et maîtrisée. Conçue en bois avec une isolation en paille, la structure affirme un engagement environnemental fort, tout en proposant une architecture contemporaine. Les matériaux bois et aluminium en parement incarnent un équilibre entre

naturel et technicité, entre chaleur artisanale et rigueur scientifique.

Le projet adopte des lignes minimales, précises, pour refléter le sérieux et le professionnalisme du monde de la parfumerie. Cette sobriété volontaire, loin d’être neutre, participe à la création d’un espace clair, lisible et apaisé, propice

à la concentration et à l’expérimentation.

Pensée comme un lieu de recherche, d’expériences sensibles et de pédagogie, l’école met en scène une simplicité spatiale intelligente.

Le projet consiste à réhabiliter une villa niçoise, située dans le quartier de la Madeleine, en un espace de coworking destiné aux alumni de l’École de Condé Nice. L’ensemble du jardin et de l’intérieur a été entièrement déconstruit. Seuls les quatre murs porteurs ont été conservés. Le projet repose sur une idée de lien, de partage, et de contiguïté entre les espaces de travail, les disciplines, et les différents

profils qui gravitent autour de l’école du design.

La nouvelle structure est intégralement construite en bois. Elle est assemblée par un système de tenonmortaise, sans colle ni vis, dans une logique de construction respectueuse de l’environnement. L’isolation est réalisée en paille, et reste volontairement visible à certains endroits pour donner

à lire la matérialité du projet et affirmer son engagement écologique. Ces deux choix structurels permettent de proposer une architecture plus responsable, tout en conservant une expression contemporaine. Les planchers à voûtains introduisent une référence plus classique, en lien avec l’architecture locale et ses techniques traditionnelles.

L’organisation intérieure regroupe plusieurs espaces de travail : un atelier de mode, un fablab, un laboratoire, un atelier de graphisme, une salle de documentation et une salle de réunion. Tous les espaces sont séparés par des portes accordéon. Ce dispositif permet de moduler les usages selon les besoins : travailler dans des zones fermées, cloisonnées, ou bien ouvrir les espaces pour favoriser les échanges, les

rencontres, les discussions croisées. Le projet repose sur cette souplesse constante, entre autonomie des ateliers et porosité des pratiques.

Le jardin est entièrement repensé. Il devient un espace végétal méditerranéen, sec et généreux, ponctué d’arbres fruitiers (citronniers, orangers). Un théâtre de verdure prend place à l’arrière du jardin. Il permet d’accueillir des expositions, des conférences

en plein air, ou des temps de pause informels.

L’ensemble du projet est pensé comme un lieu commun. Il s’appuie sur une structure lisible, franche, adaptable. L’architecture ne s’impose pas : elle accompagne les usages, laisse place à l’appropriation, et rend possibles des pratiques multiples dans un cadre à la fois ouvert et cohérent.

Annexes

Google Earth

Topoexport

Autocad

Sketchup

D5 Render

Lightroom

Photoshop

Illustrator

Logiciels

Magnifier l’abandon _ Passé et présent (nov.-déc. 2023)

Scénographie de mode _ Balade en forêt (mars 2025)

Projet réalisé avec Marvin Ventugol

Point de vue _ Paysage urbain (déc.-jan.-fév. 2023-2024)

Recensement urbain (2024-2025)

Rue commune _ Clairière urbaine (nov.-déc. 2024)

Projet réalisé avec Marvin Ventugol École inclusive _ Habiter l’école (nov.-déc.-jan. 2024-2025)

Projet réalisé avec Clara Valor École du parfum _ Labo5 (jan.-mars-avr. 2025)

Projet réalisé avec Margaux Manuello - Marvin Ventugol - Chloé Dubreuil Le nid _ Darrera concèpcioun (avr.-mai-juin. 2025)

Chronologie

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