un look impressionnant à l’avant. Les superbes jantes 13” chromées à trois branches hélicoïdales proviennent aussi du même Aprilia. Quoi qu’il en soit, cet Aerox est léché dans les moindres détails, comme le prouve le tablier portant fièrement les ouvertures de radiateur de la face d’origine. La peinture aussi est un « must » en termes de look. Ce magnifique effet marbré noir et or est d’une rare perfection, tant dans la qualité de réalisation que dans l’aspect luxueux qui en émane. D’ailleurs, cette peinture s’est étendue sur bon nombre de parties mécaniques. Partie cycle d’Aprilia Aera Si l’esthétique est démoniaque sur ce scooter, il en est de même concernant sa technicité. D’emblée, il est difficile de passer à côté du monobras qui remplace judicieusement la fourche d’origine. D’ailleurs, en scrutant bien dans mes souvenirs, je pense n’avoir encore jamais vu une telle fourche sur un Aerox ou même un Nitro. L’opération ne fut pas simple dixit Erwin, car la fourche de l’Aprilia Aera demande des modifications au niveau de la colonne de direction de l’Aerox. En revanche, une fois montée, le système affiche un look exclusif et une tenue de route imperturbable. Mais il n’en est pas resté là, puisque l’amortisseur a été raccourci de sorte à rabaisser l’avant, puis l’étrier de frein à 4 pistons provient d’une Yamaha R1. Noter la patte de fixation de l’étrier qui a été réalisée sur mesure. Autre trait de génie, Erwin a également greffé le bloc-moteur de l’Aprilia Aera, qui a la particularité de fixer l’amortisseur en position horizontale à l’avant. Complètement basculé sur l’avant, cet Aerox prend ainsi
des airs de dragster ! En revanche, plus haut, le poste de pilotage est passé logiquement en version « naked » à l’aide d’une potence TNT. Les maîtres-cylindres de frein sont issus quant à eux du même Aprilia Aera. Bref, l’Aerox Art Core est armé jusqu’aux dents et place la barre très haute en termes de tuning. Gonflé Le bloc-moteur provient donc de l’Aprilia Aera. Outre le fait qu’il place l’amortisseur différemment, les carters de ce bloc restent identiques à celui de l’Aerox ou du Nitro. Donc pas de souci côté pièces adaptables, il y en a à revendre. Et justement, le scoot d’Erwin roule en course de « run » et se doit d’être gorgé de watt pour tenir la face ! Le programme de mise en forme de ce moteur tout de chrome vêtu commence par un bloc thermique en alu plus puissant dont l’alésage atteint 47,6 mm de diamètre. Ensuite, un allumage Italkit à rotor interne assure une explosion dans la culasse impeccable selon le régime moteur. Pour plus de sûreté, Erwin a préféré changer son vilebrequin d’origine contre un modèle renforcé. Ensuite, un Yasuni C30 Racing a pris la place de l’échappement, d’une part pour ses performances à haut régime, mais aussi pour sa finition chromée et sa cartouche en carbone/Kevlar de très belle facture. Au rayon biberon, le gros carbu Koso à boisseau plat envoie la sauce via une boîte à clapets V Force 3. Enfin, la transmission finale a été rallongée pour gagner en allonge, tandis qu’un kit variation Malossi Over Range permet de régler l’accélération. Au final, Erwin peut être fier de son Aerox unique au monde. Grande classe !