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Voyage spécial du SAS Lausanne en Israël
Le mariage d’Alix en présence de 440 invités Le mariage d’Alix de Courten, présidente du SAS Lausanne de 2004 à 2007, avec Jonathan Jaglom le 14 octobre 2007 en Israël fut un événement hors du commun pour lequel de nombreux membres du club n’hésitèrent pas à faire le déplacement.
Sandro Jelmini, Benjamin Guyot, Emanuele Ravano (de gauche à droite).
Un petit groupe s’est d’abord retrouvé au bord de la mer morte pour un bain/peeling, suivi d’une soirée bédouin terminée tard dans la nuit. Les invités les plus envahissants furent perdus le lendemain lors de la visite de Jérusalem. Dans le rythme d’un road trip conforme au tempérament de la mariée, le groupe s’est ensuite déplacé à Césarée, sur les berges de la méditerranée, pour un dîner de shabbat. C’est dans cette région idyllique que s’est ensuite déroulée la cérémonie avec ses 440 invités. S’il vaut la peine de relater cet événement, ce n’est pas seulement car la fête fut d’anthologie ou que le SAS aime à chavirer dans les mondanités, mais car une grande première a eu lieu: la naissance d’un nouveau genre de membre. Après le fameux «Premier chien» (qui ne connaît pas Destin?), voici le «Premier homme» du SAS. Certains férus de droit des statuts du SAS diront qu’il n’est pas formellement un «membre», mais plutôt un «cousin». Quoi qu’il en soit, comme Kubrick l’avait déjà fait peu avant l’année érotique, un film a été tourné pour témoigner de cette odyssée. Gageons que le «Premier homme du SAS Lausanne», à l’instar de ses semblables féminines avant lui, saura lutter pour la cause de son genre au(x) sein(s) du club. Il
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Alix de Courten et Jonathan Jaglom se sont mariés en Israël. Sandro Jelmini
y a d’ailleurs fort à faire dans ce sens, puisque la proportion de «vrais SASlers» par rapport aux femmes n’a fait que diminuer depuis quelques années! Cette dérive vers une féminisation du club ne saurait perdurer et nous savons pouvoir compter sur les fidèles attachés à nos chères traditions pour créer un comité de résistance. Ces honorables membres ont, par leur clairvoyance, déjà décrit les pires scénarios qui risquent de détruire notre cher club dans les années à venir. Une motion a notamment été émise afin de se prévenir contre les SAS-leuses qui profiteraient du partenariat enregistré pour se faire accompagner d’une cousine et accélérer ainsi la féminisation du club. Le comité des résistants a très justement précisé que cette pratique serait, à n’en pas douter, absolument contraire à l’esprit du
club qui a toujours préféré aux soirées tupperwares les après-skis entre hommes dans le sauna du Badrutts Palace. Hors de tout conflit politique et symbolique qui sépare les vieux amis du SAS Lausanne ces derniers temps, les soussignés, parlant au nom de tous les membres, adressent toutes leurs félicitations aux jeunes mariés et leurs meilleurs vœux de bonheur. Longue vie au SAS, longue vie aux mariés…