RAPPORT DE PFE_Sara Gonzalez

LOGER LES ENFANTS DU PAYS COMMENT HABITER LE PAYS BASQUE, ENTRE ATTRACTIVITÉ DU LITTORAL ET SAISONNALITÉ ?

RAPPORT DE PFE Étudiante : Sara GONZALEZ Directrice d’étude : Geraldine VIELLEPEAU Enseignant représentant : Antoine VIGER-KOHLER DE4 Faire ENSA Paris - Val de Seine Date de soutenance : 4 juillet 2023

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REMERCIEMENTS

Le présent rapport est le fruit de nombreuses heures de travail pour aboutir à un Projet de Fin d’Études. Ce dernier vient donc clôturer 5 années d’enseignement riches en partages et en apprentissages et dont la finalité n’aurait été possible sans l’accompagnement et le soutien que j’ai pu recevoir particulièrement en cette dernière année.

En premier lieu, je tiens à remercier les enseignants qui m’ont suivie, encouragée et n’ont pas hésités à me reprendre pour m’aider à m’améliorer tout au long de cette année.

Mes remerciement s’adressent donc en particulier à Geraldine Viellepeau, pour sa disponibilité, son engagement et les judicieux conseils qu’elle a su nous adresser au cours de ces deux derniers semestres.

Ensuite, je tiens à remercier Antoine Viger-Kohler et Jean-Marc Lanton pour l’investissement dont ils ont su faire preuve en nous aidant et nous conseillant pour avancer au mieux dans notre travail.

Enfin, j’adresse ma reconnaissance particulière à mes amis, ma famille, mes proches, pour leurs efforts et leur aide au quotidien tant physiquement que moralement. C’est en partie grâce à leur soutien que j’ai réussi à mener à terme mon Projet de Fin d’Études.

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INTRODUCTION .............................................................................. 10 - 11 I. HABITER LE LITTORAL BASQUE .......................................... 12 - 17 A. La baie de Saint-Jean-de-Luz, un territoire attractif B. Un parc de logement actuel inadapté

II. SOCOA, UNE SITUATION CARACTÉRISTIQUE ................. 18 - 27 A. Attractivités et dynamiques du quartier B. Les spécificités du bord de mer à Socoa C. Les grands enjeux et stratégies mises en place sur le territoire

III. LA SAISONNALITÉ COMME NOTION INHÉRENTE À LA STRATÉGIE DE PROJET

................. 28 - 37

A. Habitat partagé et flexible B. Optimiser les usages dans la saisonnalité C. La dimension bioclimatique dans le logement

CONCLUSION

.............................................................................. 38 - 39

ANNEXES

.............................................................................. 40 - 63

BIBLIOGRAPHIE .............................................................................. 64 - 67 5

AVANT-PROPOS

« Face à l’ampleur de cette situation, les élus communautaires ont voté un règlement visant à encadrer le développement des meublés de tourisme sur 24 communes : Ahetze, Anglet, Arbonne, Arcangues, Ascain, Bassussarry, Bayonne, Biarritz, Bidart, Biriatou, Boucau, Ciboure, Guéthary, Hendaye, Jatxou, Lahonce, Larressore, Mouguerre, Urrugne, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Pierre d’Irube, Urcuit, Ustaritz, Villefranque.

Ce règlement entre en vigueur le 1er mars 2023, date à partir de laquelle l’autorisation de changement d’usage d’un local d’habitation en meublé de tourisme est soumise au principe de compensation.

La compensation consiste à transformer en logement des locaux non dévolus à l’habitation (bureau, commerce...). Cette compensation permet ainsi de reconstituer la « perte » d’un logement par la création d’un autre logement. Ce local doit être de surface au moins équivalente à celui faisant l’objet d’une location saisonnière et être situé dans la même commune. Une autorisation dite « de changement d’usage » est alors délivrée. » 1

1. Règlement encadrant la location des meublés de tourisme au Pays Basque ; communauté-paysbasque.fr 7

Territoire sous tension immobilière de part son attractivité à la fois économique et touristique, le Pays Basque suscite actuellement de nombreuses interrogations quant à l’accès au logement pour les locaux, ceux que je nomme ici les « enfants du pays ».

La mise en vigueur du décret, cité ci-avant, le 1er mars 2023, vient illustrer s’il le fallait, la nécessité d’engager une réflexion sur la production du logement contemporain, compris comme milieu, cadre de vie et non comme un produit financier de l’industrie touristique.

Originaire du Sud-Ouest, j’ai exploré de nombreuses fois le Pays Basque durant mon enfance.

Ainsi, il m’a semblé pertinent d’investir ce territoire que je connais si bien dans le cadre du PFE. Considérant le projet comme un moyen de compréhension autant qu’un outil de transformation, j’ai voulu me confronter à la contemporanéité des défis que traverse le littoral basque.

Avec humilité mais conviction, j’ai tenté d’y apporter quelques éléments de réponse en m’appuyant autant sur un travail typologique raisonné que sur une analyse approfondie du territoire.

Très rapidement les questions liées à l’attractivité de ce territoire, se sont associées au paradoxe entre habiter à l’année et habiter la saisonnalité d’un lieu. La question d’habiter à l’année pour les enfants du pays convoque des manières de penser le logement à travers la notion universelle de l’habitat, associées à une dimension davantage culturelle et traditionnelle d’habiter au Pays Basque.

D’autre part, j’ai introduit la notion de saisonnalité dans le logement pour en évoquer sa flexibilité et les modes d’habiter plus temporaires qui peuvent exister dans un territoire touristique comme celui qu’est le Pays Basque.

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INTRODUCTION

« Loger les enfants du pays » suppose autant d’engager une réflexion sur la production du logement “pour tous” que d’introduire une réflexion sur une culture locale de l’habiter.

Face à la globalisation et à la normalisation des modes de vie nous faisons l’hypothèse que ces spécificités peuvent continuer d’exister – qui sans doute dépassent le simple constat d’une architecture de climat – et qu’il nous appartient de faire perdurer au travers notamment de la notion élargie de « saisonnalité ».

Habiter la saisonnalité comprend une manière de penser le logement à travers une réponse typologique adéquate, une adaptabilité au climat et aux saisons, mais évoque aussi ce paradoxe entre logement occupé de manière pérenne et logement touristique. Le parcours résidentiel et les temporalités qu’il mobilise participe également à cette dite notion de saisonnalité.

Introduire cette notion associée à la conception du logement est une façon de répondre aux multiples enjeux que suscitent ce territoire.

L’atout que représente la redéfinition d’une taille plus humaines des opérations (une quarantaine de logements dans l’hypothèse sur laquelle nous travaillons) peut selon moi permettre, et d’éviter les écueils du passé, et d’affirmer l’inscription du logement social dans un projet de société́, porteur de valeurs fortes, à la hauteur des principaux enjeux actuels et futurs : la civilité́ et la convivialité d’une part, la durabilité́ et l’écologie d’autre part.

Ainsi, pour répondre à la problématique de loger les enfants du pays dans un contexte social, économique et culturel affirmé, ce rapport traitera dans un premier temps des manières d’habiter le littoral Basque et ses difficultés ; ensuite, nous nous concentrerons donc sur le quartier de Socoa, comme une situation emblématique des problématiques et enjeux à l’échelle du Pays Basque en évoquant les spécificités et enjeux de ce site de projet. Enfin, nous aborderons la notion de saisonnalité comme stratégie de projet dans la conception d’un parc habiter – travailler.

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I. HABITER LE LITTORAL BASQUE

CIBOURE Jardins, landes

Forêts et parcs

Estives

Topographie : courbes de niveau tous les 10m

SAINT JEAN DE LUZ

19,05 Km2 7,44 Km2

6463 hab

14 133 hab

LOCALISATION ET COMPRÉHENSION DU TERRITOIRE 13

A. LA BAIE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ, UN TERRITOIRE ATTRACTIF La baie de Saint-Jean-de-Luz et la zone portuaire emblématique du quartier de Socoa se trouvent être un territoire qui caractérise assez bien les situations à l’échelle du Pays Basque.

De la même manière, une réelle dichotomie apparait entre la frange littorale attractive (pré-sence du grand port de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure et forte attractivité touristique en haute saison) et l’arrière-pays davantage agricole. Cette installation humaine et donc la topogra-phie naturelle existante ont conditionné les infrastructures du déplacement, qui marquent une frontière claire entre le bâti dense davantage résidentiel et le reste de la ville plus perméable. Les activités commerciales et industrielles sont donc réparties uniquement autour des cours d’eau et des axes majeurs de déplacement, pour des questions de logistique et de transport des marchandises. À propos de la démographie, une population assez vieillissante est installée au Pays Basque.

Cependant, on constate depuis quelques années l’arrivée d’une catégorie de la population qui s’apparente davantage à de jeunes actifs en quête d’un emploi dans cette « Californie française ».

Néanmoins, seul 30% des actifs habitent et travaillent au sein de la baie, favorisant les déplacements pendulaires. Malgré la diversité d’infrastructures du déplacement proposées autour de la baie, 80% de la population se déplace en voiture. Les flux de mobilité sont intenses, qu’ils soient occasionnés par les déplacements domicile/travail ou par les flux touristiques particulièrement en période estivale. L’enjeu est donc à partir de ce constat, de proposer une réponse adaptée : habiter et travailler au même endroit, privilégier les mobilités douces et profiter d’un cadre de vie exceptionnel.

La temporalité du territoire impacte à la fois le tissu économique et les questions d’habiter.

Comme de nombreuses villes du littoral basque, les communes de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure reposent une partie de l’activité économique sur le tourisme, et voient leur densité de population se multiplier par 8 en haute saison, rendant l’accès au logement difficile.

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Réseau viaire : autoroutes et départementales Réseau ferroviaire : Grande ligne TGV

Réseau maritime : navette Le Passeur Réseau de bus

Résidentiel

Equipements sportifs

Commerces et services

Zones industrielles

ENTRE URBANITÉ ET RURALITÉ SUR LA CÔTE : COMMENT S’ORGANISE LE TERRITOIRE ?

15

1 KM

B. UN PARC DE LOGEMENT INADAPTÉ Le parc de logement est d’avantage composé d’appartements que de maisons indi-viduelles.

Parmi l’habitat collectif, il s’agit de distinguer les formes de logements collectifs des logements en résidences de vacances : 26,6% du parc immobilier correspond au logement indi-viduel, 43,3% correspond au logement collectif, et enfin 30,1% aux logements en résidences de vacances, ce qui est un chiffre assez élevé.

Ainsi, on comprend que l’impact du saisonnier sur le parc de logement est important. De plus, si l’on regarde les zones inondables ou soumises aux risques 2, on se rend compte que les formes d’habitat qui se sont installées dans ces zones sont principalement donc les habitats collectifs consacrées aux résidences de vacances, donc occupées temporairement et moins impactées. Les locaux se protègent du risque en se reculant du trait de côte ou du fleuve, mais davantage dans la topographie du site.

D’autre part, il était intéressant de regarder la consommation des sols par ces différentes formes typologiques pour comprendre leur importance sur le territoire mais aussi leurs densités. On comprend donc que l’habitat individuel dans une maison basque traditionnelle représente 56,6% de la consommation des sols alors qu’elle représente une faible part du parc immobilier. C’est donc une forme typologique peu dense, qui a une emprise au sol assez élevé. 3 En parallèle, les logements collectifs hors résidences de vacances occupent seulement 5% des sols malgré sa majorité sur le parc de logement.

En outre, 40% du bâti représente les résidences principales contre 55% de logements se-condaires.

Le parc de logement secondaires a donc un impact dramatique sur le prix du foncier: en seulement 7 ans, le prix au m2 à Ciboure a augmenté de 60%, rendant l’accès au logement pour les locaux de plus en plus difficile.

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2. Voir analyse des risques en annexe p. 50-53 3. Voir analyse des typologies existantes en annexe p. 62

2015

2022

Logements occupés à l’année Logements secondaires

OCCUPATION DES LOGEMENTS 17

1 KM

II. SOCOA, UNE SITUATION CARACTÉRISTIQUE

PHOTOGRAPHIE PERSONNELLE - LE FORT DE SOCOA 19

A. ATTRACTIVITÉS ET DYNAMIQUES DU QUARTIER Le quartier de Socoa caractérise et symbolise les situations à l’échelle de la baie de SaintJean-de-Luz et du Pays Basque.

Les activités industrielles et commerciales s’organisent autour du fleuve de l’Untxin et des deux départementales qui relient Saint-Jean-de-Luz à Hendaye, puis à l’Espagne, et l’A63 à Urrugne.

La ville de Ciboure, connait un taux d’équipement assez élevé, souvent supérieur au taux à l’échelle de la France, proposant donc une attractivité et une bonne qualité de vie. Ce quar-tier de Socoa et son front de mer s’apparentent donc à la ville du 1/4 d’heure de par ses équipements et toutes les commodités à proximité : possibilité de faire ses courses, se res-taurer, apprendre, travailler, pratiquer des loisirs en 20min à pied grand maximum. Les équipements du quartier sont tournés vers différents profils : habitants à l’année avec des écoles, centres de loisirs et lycées pour les jeunes, et résidences séniors et EPHAD pour les plus anciens. De plus, l’offre des moyens de transports est assez diversifiée : départementale évoquée précédemment, vélodyssée, bus 39 et navette maritime permettant de se déplacer dans la baie et de désengorger les grands axes saturés.

Le caractère saisonnier de l’économie du territoire étant tournée vers le tourisme, Socoa fonde également sa dynamique économique sur les questions maritimes grâce au chantier naval, aux activités nautiques, ainsi qu’au centre de plongée et au bateau école, rendant le quartier dynamique par une activité économique implantée et symbolique forte du quartier.

Le centre de mouillage des blocs de béton fait également partie du patrimoine de ce site car il permet la fabrication, mais aussi l’acheminement des blocs de béton contre les digues qui protègent la baie, le tout étant associé à des recherches universitaires.

Le quartier de Socoa, est reconnu et rendu attractif à la fois pour les touristes de par la présence du Fort de Socoa commandé par Vauban et le panel d’activités nautiques centralisées dans ce quartier, mais aussi pour les locaux à travers la sphère économique locale engagée par le chantier naval.

20

1

2

Résidentiel Commerces et services

RDC actifs :

Commerces de proximité et services Restaurants Education :

Centres de loisirs Ecoles maternelles, primaires et collège Lycée professionnel

Equipements sportifs et centres de loisirs Education : écoles maternelles, primaires

Activités industrielles et commerciales :

Chantier naval et fabrication des blocs de béton

Campings Cimetières

ZAC Autres équipements :

EPHAD et résidence séniors

Lieux touristiques importants : 1. Fort de Socoa

Mobilités :

Bus 39

2. Chantier naval et activités nautiques

Le passeur - navette maritime

Réseau viaire : départementale

Isochrone : 10 min à pied

Bus 39

Isochrone : 20 min à pied

Lieux culturels importants :

UN QUARTIER ÉQUIPÉ QUI S’APPARENTE À LA VILLE DU 1/4 D’HEURE

1. Fort de Socoa 2. Fronton

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B. LES SPÉCIFICITÉS DU BORD DE MER À SOCOA Ainsi, l’organisation territoriale évoquée précédemment a donc un impact sur la consommation des sols naturels. On comprend que le territoire est peu artificialisé, principalement au niveau des activités et des infrastructures du déplacement.

60% des sols sont perméables et composés de sols plantés privés, agricoles ou boisés.

D’autre part, le résidentiel occupe une part importante des sols : 66% du territoire est consommé par le parc immobilier, 7,2% par les activités et 21,1 par les espaces plantés.

Il s’agit alors de s’intéresser aux sols déjà imperméabilisés pour s’implanter et limiter l’artificialisation des sols, d’où l’intérêt pour ce site en plus de tous les atouts et problématiques évoquées précédemment. Un peu plus de 10% du territoire construit est impacté par les questions de risques, soit assez peu grâce aux ouvrages mis en place comme les digues par exemple. Seule la zone allouée au parking est impactée par les risques de submersion marines car il a été construit à partir de remblais sur l’ancienne plage.4 La question du risque est aujourd’hui évoquée car elle limitera les interventions dans le projet, mais n’en sera pas l’enjeu majeur de par les interventions déjà mises en place.

Une fois avoir constaté que le sol était très imperméable, il s’agissait d’en comprendre la nature et les usages préexistants autour de ce site.

On constate alors 3 zones pour 3 usages : les mobilités douces et les sols perméables sont alors inexistants au détriment de sols très artificialisés limités à un usage plus industrialisé de ce front de mer.

4. Voir évolution photographique en annexe p. 63 22

5

1 4

3

2

A. ZONE DE CIRCULATION AUTOMOBILE : CHAUSSÉE DES ROUTES 1

B. ZONE D’ACTIVITÉ : CIRCULATION D’AUTOMOBILES ET DE PIÉTONS 3

4

Sol perméable Sol artificialisé Sol planté public (loisirs, sentiers, ...)

C. ZONES PIÉTONNES

2

5

Sol planté privé (jardins, campings) Sol planté type jachères, espaces plantés libres Sol planté agricole Sol planté boisé

SOLS ET QUALITÉS PAYASAGÈRES - AFFECTATION DES SOLS IMPERMÉABLES 23

En effet, les objets architecturaux qui composent le site renseignent en partie sur les différents usages actuels, mais montrent néanmoins un réel déficit d’espaces publics dans ce site à caractère exceptionnel.5 Prenons l’exemple du fronton, élément fort dans la culture basque où l’on y joue à la pelote, et qui correspond à un objet architectural culturel important, chaque village traditionnel possède un fronton en son centre et souvent il est accompagné d’une place entourée de tro-quets. Il dynamise le cœur de ville et l’espace public. Or, ici le fronton est délaissé, enfermé entre des hangars et le centre de loisirs, sans être valorisé.

D’autre part, le climat, élément important de compréhension dans la réponse de projet, est principalement de type océanique, caractérisé par des étés doux et des hivers relativement doux également. La proximité de l’océan Atlantique, en particulier la mer Cantabrique, a une influence significative sur le climat de la région permettant d’atténuer les hivers rigoureux et d’adoucir les canicules estivales. Les brises marines permettent également de rafraichir les températures ambiantes, provoquant cependant un certain taux d’humidité.

Les hivers au Pays Basque sont doux par rapport à d’autres régions de climat océanique. Les températures moyennes en hiver varient généralement entre 8°C et 12°C. Les précipitations sont assez fréquentes pendant cette saison, avec des averses régulières.

Ainsi, ce type de climat est assez propice au développement d’une végétation abondante et donc à la diversité écologique de la région, encore actuellement délaissé par ces sols trop imperméabilisés.

24

5. Voir annexe p. 58-65, où chaque fiche signalétique comprend les usages de l’objet, l’emprise qu’il occupe, sa matérialité et le type d’intervention qu’il va susciter ou non.

PHOTOGRAPHIE PERSONNELLE - LE FRONTON DE SOCOA 25

C. LES GRANDS ENJEUX ET STRATÉGIES MISES EN PLACE L’impact du logement saisonnier créant un territoire sous tension immobilière, pousse alors à réfléchir à de nouvelles formes d’habiter la saisonnalité. De plus, comment habiter ce front de mer sur un site très imperméable et où l’on a pu constater un réel déficit d’espaces publics ?

Pour cela, il s’agira de penser dans un premier temps les moyens mis en place pour habiter ce nouveau front de mer tout en revalorisant une activité économique déjà implantée et révéler un savoir-faire local. Penser un parc habiter-travailler pourrait donc être une réponse adaptée à un mode de vie local, désengorgeant les flux actuels et permettant de s’appuyer sur la sphère économique locale. En y proposant une mixité d’usages, l’objectif est de reconnecter le site au reste de la ville en créant de nouvelles traversées et en renforçant l’activité existante. Il était donc nécessaire de comprendre les usages préexistants du site et de s’en saisir pour faire projet.

De la même manière, à travers l’enjeu de loger les locaux, il était important pour moi d’analyser et de comprendre l’Etxe, la maison basque traditionnelle : sa composition, la manière dont elle est construite et comment on y vit.

Ainsi, l’intérêt est de comprendre l’Etxe comme un objet traditionnel et de se questionner sur les modes d’habiter contemporains qui peuvent répondre à ce modèle.

L’habitat intergénérationnel ou coopératif peut être une forme de stratégie à adapter au contexte et qui permet de répondre aux enjeux de loger les locaux et d’habiter la saisonnalité. À propos de la matérialité, la construction traditionnellement en bois s’accompagne souvent de la pierre. Ainsi, je me suis intéressée aux filières bois disponibles dans le secteur, et la plus proche se situe dans les Landes. De la même manière, il était nécessaire de regarder la présence de carrières, qui offrent des ressources disponibles à proximité du site.

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1 FAMILLE VIT AU SEIN DE LA MÊME MAISON

PENSER LES MODES D’HABITER

R? TE I AB

PLAN CARRÉ OU EN LONGUEUR

MODES D’HABITER PARTAGÉS

HABITAT

TRIPARTITION DU PLAN

ESKARATZ : ORDONNE ET

DISTRIBUE LES ESPACES

FLEXIBLE

ORG AN ISA

INDIVIDUELS ET

MA T É LIT IA ÉR

QUELL ES M AN IÈR ES D

HABITAT COOPÉRATIIF PENSER DES

’H

CONTEMPORAINS :

TIALE SPA N TIO

STRUCTURE BOIS

DANS LE CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL

TOITS À FAIBLE PENTE

LES FAMILLES

+ BATIMENTS LARGES

LORIO :

ET TRAVAILLEURS SAISONNIERS

DANS LA RÉGION AQUITAINE : 40%

BORDEAUX

BIARRITZ

- FORÊT DES LANDES

PORCHE QUI PIERRE

CONSTRUCTION PIERRE DANS LA RÉGION :

SAISONNALITÉ : CHERCHEURS

DES ENTREPRISES DE CONSTRUCTION

INDIQUE L’ACCÈS

HABITER LA

LOGER LES ÉTUDIANTS,

- TAUX DE BOISEMENT > 45% - PART DE LA CONSTRUCTION BOIS

TOITURES EN TUILE CREUSE :

LOGER LES LOCAUX : LES JEUNES ACTIFS,

CONSTRUCTION BOIS DANS LA RÉGION :

CHAUX

PIÈCES DE VIES AU RDC

- CARRIÈRE LAPLACE - PIERRE D’ARUDY

ESPACES INTIMES À L’ÉTAGE

UNE GRANDE MAISON AU CENTRE DE LA PARCELLE

- LES GRANDES CARRIÈRES DE GRÈS DE LA RHUNE

BORDEAUX

BIARRITZ

HABITAT INTERGÉNÉRATIONNEL

C’est donc le sujet universel de l’habitat qui sera questionné en y associant deux critères importants : la temporalité et la saisonnalité dans le logement, ainsi que l’héritage culturel et architectural fort du Pays Basque pour loger les enfants du pays.

L’objectif étant de s’affranchir du logement éparse que représente la maison basque traditionnelle en consommant beaucoup de sols et de proposer de nouvelles formes d’habiter qui s’adaptent à la temporalité du lieu.

27

III. LA SAISONNALITÉ COMME NOTION INHÉRENTE À LA STRATÉGIE DE PROJET

ENJEUX LIÉS À L’ HABITAT 25 % DE

5 % DE

70 % DE

LOGEMENT

LOGEMENT

RÉSIDENCES

LOGEMENT

SECONDAIRE

VACANT

DE VACANCES

30,1 % DE 43,3 % DE LOGEMENTS COLLECTIFS

PRINCIPAL

26,6 % DE LOGEMENTS INDIVIDUELS

42% DE RETRAITÉS 46% D’ACTIFS

J EN

CENTRES DE LOISIRS

EU

X LOGER LES

OFFRE DIVERSIFIÉE

LOGER LES

DE RESTAURANTS

TOURISTES ET LES

UE

S

EMPLOYÉS SAISONNIERS

TIQ

ACTIVITÉS NAUTIQUES

ENJEUX LIÉS À

CHANTIER NAVAL

L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

POPULATION

R

VIEILLISSANTE

ST

MA PROBLE

MAISON DU LITTORAL

ENFANTS DU PAYS

IE ÉG AT R

S

ÉVÉLER ET METTRE EN AVANT LES PÔLES

PORTUAIRES ET NAUTIQUES POUR REPENSER L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE SAISONNIER ET REDYNAMISER LA SPHÈRE ÉCONOMIQUE LOCALE

PEU D’ACTIFS RÉSIDENT ET TRAVAILLENT À CIBOURE

RÉINTRODUIRE ÉTUDIANTS ET JEUNES

ACTIFS EN PROPOSANT ENSEIGNEMENT, LOGEMENT ET EMPLOI DANS LE SECTEUR

PENSER LA MUTABILITÉ DU LOGEMENT

CAMPINGS

POUR RÉPONDRE À LA DEMMANDE DES LOCAUX

TEMPORALITÉ DES

MAIS AUSSI LOGER LES TOURISTES

ACTIVITÉS NAUTIQUES

DENSIFIER LES SOLS DÉJÀ ARTIFICIALISÉS ET PENSER DES STRATÉGIES D’OPTIMISATION DU FONCIER À PARTIR DE L’EXISTANT

CENTRE DE PLONGÉE

VÉLODYSSÉE

RÉPONSE PROGRAMMATIQUE PENSER UN HABITAT GROUPÉ, QUI CONSOMME MOINS DE SOL COMPRENDRE ET CARACTÉRISER LE LOGEMENT SAISONNIER : LOGEMENTS FLEXIBLES POUR LES ÉTUDIANTS/ CHERCHEURS PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE, MUTABLES EN LOGEMENTS POUR LES TOURISTES ET LES EMPLOYÉS SAISONNIERS

ÉCONOMIE TOURNÉE VERS LE TOURISME

QUESTION DE LA

FORT DE SOCOA

SAISONNALITÉ DE L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE EN HAUTE SAISON

RENFORCER L’ATICTIVITÉ EXISTANTE EN PROPOSANT : UN CENTRE DE RECHERCHE ET DE FORMATION EN COLLABORATION AVEC

LE CENTRE DE MOUILLAGE DES BLOCS DE BÉTON, AUTOUR DES QUESTIONS MARITIMES ET PORTUAIRES

UN LIEU D’EXPOSITION LIÉ AU CHANTIER NAVAL, AU CENTRE DE MOUILLAGE

ENJEUX

DES BLOCS POUR RÉVÉLER L’ACTIVITÉ

TOURISTIQUES

Questionner le sujet universel de l’habitat en y associant la notion de saisonnalité et de temporalité dans le projet permet d’introduire les questions de flexibilité, de scénarios d’usage ainsi que d’adaptabilité bioclimatique dans le logement. Ce principe de saisonnalité s’exprime donc à travers différentes intentions comme réponse aux enjeux.

D’autre part, la saisonnalité comprend ici évidemment la dimension touristique du territoire et toutes les tensions qui y sont associées. Ainsi, comment penser la saisonnalité du logement à travers la flexibilité des espaces ? Comment penser l’adaptabilité du logement saisonnier tout en facilitant l’accès aux logements pour les locaux ?

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A. HABITAT PARTAGÉ ET FLEXIBLE Tout d’abord, penser un habitat partagé et flexible donne lieu à une typologie d’habiter mutable selon les saisons, les fréquentations et la demande en matière de logement. Afin de proposer une réponse typologique le plus adaptée, il était intéressent d’établir les profils types des locaux susceptibles de vivre sur ce site. Entre jeunes actifs en quête d’un emploi dans le secteur et jeunes retraités, se glisse une population plus temporaire, comme les étudiants en alternance sur le site et les travailleurs saisonniers et/ou touristes en pé-riode scolaire. Chaque profil requiert des besoins qui lui sont propre, selon leur mode de vie.

En prenant en compte cela, nous nous appuierons sur l’analyse réalisée de la maison basque traditionnelle pour proposer des logements qualitatifs, répondant à un maximum de critères pour loger ces enfants du pays.

De ce fait, il a été nécessaire d’établir des critères répondant à ces enjeux :

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Un accès individuel, par l’extérieur comme pour la maison basque traditionnelle

Une vue dégagée

Au moins 1 extérieur

Des espaces de stockages intérieurs et extérieurs

Au moins deux orientations

Le + : un studio ou une pièce annexe

Un logement traversant

Des espaces communs

Le plus de ces logements repose donc sur cette pièce annexe, cet espace en plus avec un accès à la fois indépendant mais aussi relié au logement principal. Ce module permet donc d’accueillir un étudiant lors de sa période scolaire et un travailleur saisonnier ou un touriste lors des vacances scolaires. Cette pièce en plus permet de penser un logement saisonnier rattaché à un logement occupé à l’année, ainsi qu’un complément de revenu aux propriétaires.

Cette solution permet de libérer les logements saisonniers aujourd’hui vacants, puisque utilisés même en saison basse. De plus, ce module flexible, peut aussi accueillir un espace de travail indépendant du logement principal avec donc la possibilité de recevoir un public extérieur en préservant l’intimité de l’habitat familial.

La recherche d’individualité dans le collectif repose également sur les échelles intermédiaires de sociabilité, à savoir la notion de seuil et d’accès au logement. L’intention est donc de proposer aux enfants du Pays une typologie d’habitat proche du modèle de la maison basque traditionnelle de part un accès par l’extérieur, individuel avec un espace de stockage associé, comme seuil ou limite entre l’espace du commun (la cour ou la coursive partagée), et l’intimité du logement.

Cette réponse cherche donc à répondre à la problématique liée au mitage qu’engendre la maison basque traditionnelle, par une nouvelle densité bâtie et une nouvelle offre résidentielle, entre le commun et l’individuel.

31

B. OPTIMISER LES USAGES Dans un premier temps, quant à l’implantation sur site deux parcours sont alors proposés dans le souci de temporalité du cheminement : l’un plus direct vient accompagner les rails existants depuis la départementale au Sud de la parcelle vers le front de mer existant, le Fort de Socoa et le point de départ de la navette maritime. La présence de la navette maritime est également un moyen de transport à promouvoir en facilitant son accès par cette promenade qui longe les rails.

Le second parcours, qui se veut être un parcours plus long de déambulation, vient accompagner le bord de l’Untxin par la mise en place de programmes comme des ateliers révélant l’artisanat local, un bar autour du fronton et des espaces plantés.

Les modes de déplacements sur le site sont alors pensés comme un lieu majoritairement piéton, néanmoins l’accès aux véhicules doit être maintenu pour le chantier naval ainsi que vers le front de mer existant et pour l’accès au parking.

L’idée est donc de désimperméabiliser les sols aujourd’hui goudronnés en proposant une seule matérialité qui peut se décliner selon les usages : des pavés en pierre naturelle issue des carrières à proximité d’une teinte pour tous les espaces piétons et les mêmes pavés d’une autre gamme colorée pour les zones accessibles par les véhicules, dans le but de distinguer les usages des sols via la matérialité.

PARCOURS DIRECT DÉAMBULATION

PARCOURS DIRECT DÉAMBULATION

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De plus, dans la même logique de désimperméabilisation des sols, la végétalisation du parking était un sujet important à traiter. Cependant, ce dernier étant rajouté et construit sur des remblais directement sur la mer, la question de l’aménagement paysagé de ce lieu a nécessité de penser un système adéquat. La première idée étant de créer une noue paysagère filtrante et drainante fut rapidement mise de côté car la présence d’eau de mer salée en sous-sol aurait entraîné une salinisation du sol, phénomène à éviter.

Ainsi, au lieu de creuser dans ce sol et de penser un système de tuyau évacuant dans la mer, l’idée a été de créer des butes sableuses / granuleuses drainantes de 50cm à 1m de hauteur, qui permettent de retenir l’eau et d’éviter les remontées salées, tout en végétalisant ce sol.

La recherche de plantes vivaces et arbustes qui poussent dans ce type de sol complètent ce travail, comme par exemple le tamarix, les choux marins, le saule blanc ou encore l’elaeagnus.

5m

3m

Zone de stationnement en pavés végétalisés

5m Zone de stationnement en pavés végétalisés

Bute sableuse drainante

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Enfin, le paradoxe entre saisonnalité et temporalité de l’espace public s’exprime à travers la chronotopie d’un lieu. L’espace aujourd’hui simplement dédié au parking se transforme en une nouvelle place qui peut accueillir différents usages face au front de mer existant.

En basse saison, le parcours direct aboutit sur une place comme un simple lieu de passage, où l’on s’arrête on contemple la vue, on attend la navette, on discute, on observe l’activité. Puis, selon la saison, la place se transforme en espace forain, où l’on peut y accueillir des marchés de produits locaux, d’artisanats, marché nocturne en période estivale ou autres marchés en période hivernale par exemple.

Le parking et le front de mer peuvent alors se transformer en un lieu du divertissement où sont organisés concerts, spectacles de force basque, représentations théâtrales, …

Optimiser les usages ne s’adresse pas uniquement aux usages de l’espace public, mais également aux éléments de compositions des modules habités.

Différentes épaisseurs habitables sont mobilisées, comme la figure du patio qui permet à la fois une ventilation importante des logements et de les penser majoritairement traversants. La figure du patio comme élément central vient dans le prolongement du logement intérieur vers l’extérieur. On parle de « la pièce du dehors ».

En outre, le climat humide du Pays Basque requiert donc une certaine adaptabilité des modes constructifs mais aussi des matériaux utilisés pour répondre à l’ambiguïté entre un climat humide, mais aussi très chaud en période estivale.

34

35

C. LA DIMENSION BIOCLIMATIQUE DANS LE LOGEMENT

L’enjeu est donc de proposer à la fois une gestion climatique au sein du logement par l’usage de matériaux au temps de déphasage long, et une paroi froide régulant les flux thermiques.

L’utilisation de la pierre de taille naturelle fut une première piste de réflexion, néanmoins les questions de l’économie de nos ressources naturelles et du réemploi des matériaux étaient au coeur de la réflexion architecturale. Pour compenser cela, rappelons que la destruction des hangars présents sur le site permettent de faire appel à une entreprise située dans les landes (et donc à proximité du site) qui propose deux bétons verts en circuit court : l’un en argile crue issue de ressources locale, l’autre produit à partir des déblais de chantier. L’utilisation de ce béton bas carbone permet donc un recyclage des matériaux de construction et recourir à une économie circulaire afin de minimiser l’utilisation des ressources minérales primaires et naturelles. De plus, cette solution constructive permet de réinvestir dans le projet, les hangars existants par la matérialité, mais aussi de souligner le centre de fabrication des blocs de béton en utilisant le même matériau.

D’autre part, le béton de granulat obtenu à partir de béton de démolition et / ou de concassage de roches massives propose une grande capacité thermique : plus la capacité thermique massive est importante, plus le matériau aura de l’inertie. Pour comparaison, la capacité thermique du béton de granulat se situe à 600 wh/m3, °C contre 505 wh/m3, °C pour la pierre, ou encore 300 wh/m3, °C pour le bois.

36

Pour cela, l’intention architecturale est donc d’associer un socle et une paroi froide en béton, donc une structure lourde, à un système de construction plus léger de poteaux-poutres en bois issu d’une forêt éco gérée et donc d’une filière bois locale. En effet, le pin maritime des landes est un bois de classe 3 qui offre des performances thermiques et une bonne résistance mécanique. Ce type de bois peut être soumis aux intempéries ou à une humidification fréquente grâce à son traitement par autoclave.

Pour le remplissage des murs entre ces poteaux bois, le choix d’un bon isolant est primordial et se tournerai donc vers des panneaux de fibres de bois, meilleur isolant en matière de déphasage puisqu’il propose un déphasage en 14h, assurant un confort estival au sein du logement. Pour ce qui est des finitions intérieures et extérieures, c’est l’enduit à la chaux qui a été retenu pour ses qualités à la fois de perméabilité à la vapeur d’eau, le bon isolant thermique et acoustique qu’il crée et donc au confort intérieur qu’il confère.

Ainsi, penser le confort climatique au sein du logement est une des réponses fondamentales à la notion de saisonnalité. Ce projet vise donc à construire local en réinvestissant l’existant et l’héritage de ce site et en utilisant des matériaux locaux, le tout en s’adaptant à la fois aux questions climatiques mais aussi aux modes de vie de ces enfants du pays en quête de l’habitat idéal.

37

CONCLUSION

L’attractivité du Pays Basque pour son réseau de transport diversifié, ses opportunités économiques, son climat et simplement pour son cadre de vie, en fait un territoire sous tension.

La question du logement se pose avec l’arrivée de jeunes actifs attirés par la dynamique économique du territoire. Le parc de logements, composé en partie d’appartements secondaires et de résidences de vacances, est fortement impacté par la saisonnalité touristique, ce qui rend l’accès au logement plus difficile pour les locaux. De plus, la tension immobilière engendrée et l’augmentation des prix du foncier posent des défis supplémentaires pour ces enfants du pays désireux de rester vivre sur ses terres natales.

L’enjeu à travers les intentions de projet est donc de proposer des solutions adaptées pour favoriser l’habitat et le travail au même endroit, ainsi que l’utilisation des mobilités douces.

La notion de saisonnalité nait alors, et s’articule autour de la figure du patio. Cet élément de réponse va nous permettre de penser une diversité programmatique et d’adapter une réponse climatique à la conception du logement. L’enjeu lié à la densité va permettre de régler les épaisseurs du bâti, autour de l’élément central qu’est le patio, réelle « pièce du dehors » et lieu de sociabilité.

En somme, ce rapport met en lumière les défis et les opportunités liés à l’habitat et à l’activité économique du Pays Basque. Il souligne la nécessité de trouver des solutions adaptées pour répondre aux besoins des résidents locaux tout en préservant l’identité et les atouts du territoire.

La prise en compte des aspects environnementaux, économiques et socioculturels sera essentielle pour assurer un développement durable et équilibré de ce Projet de Fin d’Études.

39

ANNEXES

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ECHELLE DU PAYS BASQUE

............................................................................. 46 - 47

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ECHELLE DE LA FRANGE LITTORALE

............................................................................. 48 - 49

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ECHELLE DE LA BAIE

............................................................................. 50 - 53

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE DU RISQUE

............................................................................. 54 - 57

LES OBJETS ARCHITECTURAUX

............................................................................. 58 - 65

TYPOLGIES EXISTANTES

............................................................................. 66 - 67

ÉVOLUTION DU PARKING

............................................................................. 66 - 67

41

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ECHELLE DU PAYS BASQUE D947 D817

BIARRITZ

D810

BAYONNE A64

ORTHEZ D28

ST JEAN DE LUZ HENDAYE

A63

ESPELETTE

D810

D918

AP-8

D918 D933

STJEAN PIED DE PORT

ESPAGNE

Densités urbaines baties Réseau hydrographique

Topographie : courbes de niveau tous les 20m Réseau viaire : autoroutes et départementales

Réseau ferroviaire : Grandes lignes TGV et TER Aéroports

Navettes maritimes

Activité maritime liée aux ports de pêche, ports de plaisance, présence d’activité nautique, etc

Pôles aéronautiques : Technocité, Dassault aviation

Technopôles : nouvelles technologies, éco-construction, industrie de la glisse

Activité touristique

Plateforme logistique : Centre européen de FRET

Zones d’activités commerciales (ZAC) et Zones Industrielles (ZI)

Pôles aéronautiques : Technocité, Dassault aviation

Technopôles : nouvelles technologies, éco-construction, industrie de la glisse

Activité touristique

Plateforme logistique : Centre européen de FRET

Zones d’activités commerciales (ZAC) et Zones Industrielles (ZI)

Agroalimentaire : fermes et exploitations agricoles

ATTRACTIVITÉ ET DYNAMIQUE DU TISSU ÉCONOMIQUE À L’ÉCHELLE DU PAYS BASQUE 42

5 KM

Activité maritime liée aux ports de pêche, ports de plaisance, présence d’activité nautique, etc

Agroalimentaire

D947 D817

BIARRITZ

D810

BAYONNE A64

ORTHEZ D28

ST JEAN DE LUZ HENDAYE

A63

ESPELETTE

D810

D918

AP-8

D918 D933

STJEAN PIED DE PORT

ESPAGNE

Densités urbaines baties

Topographie : courbes de niveau tous les 20m

Réseau ferroviaire : Grandes lignes TGV et TER

Réseau hydrographique

Réseau viaire : autoroutes et départementales

Aéroports

5 KM

Navettes maritimes

INFRASTRUCTURES DU DÉPLACEMENT 43

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ECHELLE DE LA FRANGE LITTORALE

ANGLET BAYONNE

BIARRITZ

MOUGUERRE

STJEAN DE LUZ

HENDAYE CAMBO LES BAINS

ESPELETTE

ASCAIN

ESPAGNE

Densités urbaines baties

Topographie : courbes de niveau tous les 20m

Réseau ferroviaire : Grandes lignes TGV et TER

Réseau hydrographique

Réseau viaire : autoroutes et départementales

Aéroports

INFRASTRUCTURES DU DÉPLACEMENT 44

Navettes maritimes

ESPAGNE

Densités urbaines baties

Topographie : courbes de niveau tous les 20m

Réseau ferroviaire : Grandes lignes TGV et TER

Résidentiel

Equipements sportifs

Réseau hydrographique

Réseau viaire : autoroutes et départementales

Aéroports

Commerces et services

Zones industrielles

Navettes maritimes

ATTRACTIVITÉ DU LITTORAL 45

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ECHELLE DE LA BAIE

Réseau viaire : autoroutes et départementales

Réseau maritime : navette Le Passeur

Réseau ferroviaire : Grande ligne TGV

Réseau de bus

RÉSEAU DE TRANSPORTS 46

1 KM

Logements occupés à l’année Logements secondaires

OCCUPATION DES LOGEMENTS 47

1 KM

Habitat collectif Habitat individuel

LE PARC IMMOBILIER 48

1 KM

Brunisols : sols argilo-limonieux, landes littorales sur flyschs

Fluviosols : sols bruns alluviaux sableux, vallées de la Nive et de la Nivelle

Brunisols : sols peu épais des versants à pente forte agricoles et forestiers sur flyschs

Colluviosols : sols majoritairement hydromophes, parfois calcaires

Néoluvisols : sols sableux à sablo-limoneux, fortement urbanisés

COMPOSITION DES SOLS 49

1 KM

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE DU RISQUE

s lignes TGV et TER

Submersion marine

Crue rapide

Navettes maritimes

Crue lente

Crue torrentielle

PPRI À L’ÉCHELLE DE LA BAIE 50

1 KM

SECTEUR 3

SECTEUR 2

SECTEUR 1

FORT DE SOCOA ET ROUTE DE LA CORNICHE

BAIE DE SAINT-JEANDE-LUZ / CIBOURE

SAINT-JEAN-DE-LUZ NORD

SAINT-JEAN-DE-LUZ NORD

ÉROSION

QUI EST IMPACTÉ ?

QUELS ENJEUX ?

QUELLES STRATÉGIES ?

Les phénomènes d’érosion et de recul du trait de côte impactent les biens privés et les activités économiques qui caractérisent ce secteur :

Les risques de glissement de terrains et du recul du trait de côte mobilisent plusieurs enjeux :

Ces risques nécessitent de penser à une stratégie de confortement des falaises et de relocalisation

ENJEUX LIÉS À L’HABITAT EXISTANT

- VILLAS PRIVÉES - CAMPINGS - RESTAURANTS - ESPACE NATUREL REMARQUABLE DE LA COLLINE

ENJEUX LIÉS AUX VOIRIES ET ESPACES PUBLICS

DE CENITZ

ENJEUX ÉCONOMIQUES ENJEUX LIÉS AU PATRIMOINE CULTUREL ENJEUX LIÉS AU PATRIMOINE

- Repli ou relocalisation des activités économiques - Préservation et confortement des ouvrages d’assainissement collectif, et des voieries communales concernées - Enrochement pour fixer l’embouchure du Baldareta au niveau de la colline du Cenitz

NATUREL

BAIE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ / CIBOURE / SOCOA

SUBMERSION MARINE

QUI EST IMPACTÉ ?

QUELS ENJEUX ?

QUELLES STRATÉGIES ?

Le phénomène de submersion marine a menacé la baie pendant de longues années jusqu’à la mise en place des digues.

La pointe rocheuse fortement soumise à l’érosion abrite les infrastructures du port et du fort de Socoa

Les risques de glissement de terrains et du recul du trait de côte mobilisent plusieurs enjeux :

Ces risques nécessitent de penser à une stratégie de lutte active à travers différentes interventions :

ENJEUX LIÉS À L’HABITAT EXISTANT ENJEUX LIÉS AUX VOIRIES ET ESPACES PUBLICS

- CENTRES HISTORIQUES DE SAINT-JEAN-DE-LUZ ET CIBOURE

ENJEUX ÉCONOMIQUES

- PORTS DE SAINT-JEAN-DE-LUZ/CIBOURE ET SOCOA

ENJEUX LIÉS AU PATRIMOINE

- VILLAS PRIVÉES - RESTAURANTS - FORT DE SOCOA

CULTUREL

LA CORNICHE BASQUE

- Reprise et/ou réalisation d’ouvrages de protection (digues, enrochements, brises-lames, épis, ...)

- Rechargement en sable de la Grande Plage - Maintien des ouvrages de confortement existants afin de de pérenniser l’accès au fort et au port de Socoa.

ÉROSION

QUI EST IMPACTÉ ?

QUELS ENJEUX ?

QUELLES STRATÉGIES ?

Le recul de la falaise menace à court terme l’intégrité de la route de la Corniche, longue de 6km qui relie le fort de Socoa à la pointe Sainte Anne d’Hendaye, d’intérêt majeur pour le territoire, ainsi que les vastes espaces naturels et agricoles préservés.

Les risques de glissement de terrains et du recul du trait de côte mobilisent plusieurs enjeux :

Ces risques nécessitent de penser à une stratégie de confortement des falaises et de repli

ENJEUX LIÉS À L’HABITAT EXISTANT

- Repli modéré des infrastructures

ENJEUX LIÉS AUX VOIRIES ET

- Enrochement et confortement des falaises

ESPACES PUBLICS

- ROUTE DE LA CORNICHE - ESPACES NATURELS PRÉSERVÉS - CAMPINGS - VILLAS PRIVÉES

ENJEUX ÉCONOMIQUES

ENJEUX LIÉS AU PATRIMOINE NATUREL

Côte rocheuse

Brunisols : sols argilo-limonieux, Patrimoine culturel landes littorales sur flyschs

Fluviosols : sols bruns alluviaux sableux, vallées de la Nive et de la Nivelle

Côte sableuse

Brunisols : sols peu épais des Patrimoine versants à pente forte agricoles et naturel forestiers sur flyschs

Colluviosols : sols majoritairement hydromophes, parfois calcaires

Néoluvisols : sols sableux à sablo-limoneux, fortement urbanisés

COMPRÉHENSION DES RISQUES ET STRATÉGIES MISES EN PLACE

1 KM

51

PHOTOGRAPHIES HISTORIQUES DES DIGUES 52

Tempête qui balaie plus d’un quart de la ville, reconstruction du mur.

1600

Amélioration du fort sous Vauban, aspect militaire (13ans)

Début des travaux pour la digue de l’Artha (25ans, 250m de long)

1749

1627 1686 Début de la construction du fort demandé par Louis 13

Ouragan destruction des Ursulines, reconstruction du mur.

Construction d’un mur comme rempart

1707

1700

1864 1782

Tempête, le mur s’écroule

1822

1800

Fin des travaux des digues

1873

1867

1893

Début des travaux de la digue de Soccoa (12ans, 325m de long) Début des travaux de la digue de Sainte-Barbe (10ans, 180m de long)

LES OUVRAGES QUI LUTTENT CONTRE LE RISQUE DE SUBMERSION DE LA BAIE

53

OBJETS ARCHITECTURAUX 1

HANGARS 8

7

6

4

5

2

3

1

Usages :

Stockage, bateau école, centre de plongée, fabrication des blocs de béton, entreprise de vinification

Superficie au sol : 1440 m2 + 160 m2 Matérialité et construction :

- structure en parpaing + crépi extérieur - charpente en bois + couverture en tuiles Détruire et réutiliser les matériaux

Centre de plongée

Odyssée Bleue

BATEAU ECOLE Ecole de plongée

20 m

31,5 m

88 m

1 HANGARS - STOCKAGE, BATEAU ÉCOLE, CENTRE DE PLONGÉE, FABRICATION DES BLOCS DE BÉTON PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS 54

1880

6m

36,5 m

21

FRONTON 8

7

6

4

5

2

Centre de plongée

Odyssée Bleue

3

1

BATEAU ECOLE

Ecole de plongée

2

31,5 m Usages :

Mur contre lequel on joue à la pelote basque, traditionnel dans tous les villages basques

1 HANGARS - STOCKAGE, BATEAU ÉCOLE, CENTRE DE PLONGÉE, FABRICATION DES BLOCS DE BÉTON Conserver tel quel et requalifier l’espace public autour

1880

6m

10 m PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS

2 FRONTON - MUR CONTRE LEQUEL ON JOUE À LA PELOTE BASQUE, TRADITIONNEL DANS TOUS LES VILLAG 55

1 3

RAILS 8

7

6

4

5

2

36,5 m

3

1

Usages :

Permet l’acheminement des blocs de béton depuis le lieu de fabrication jusqu’aux digues Conserver tel quel et revaloriser dans l’espace public

1,8 m

POUR L’ACHEMINEMENT DES BLOCS DE BÉTON JUSQU’AUX DIGUES PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS 56

Centre de plongée

Odyssée Bleue

BATEAU ECOLE Ecole de plongée

20 m

31,5 m

88 m

- STOCKAGE, BATEAU ÉCOLE, CENTRE DE PLONGÉE, FABRICATION DES BLOCS DE BÉTON 141 HANGARS CENTRE DE LOISIRS 8

7

6 1880

4

5

6m

2

3

1

10 m

Usages :

Accueil des enfants de la ville en période scolaire

, TRADITIONNEL DANS TOUS LES VILLAGES S : 566 m 2 FRONTON - MUR CONTRE LEQUEL ON JOUE À LA PELOTE BASQUE uperficie au sol

2

Matérialité et construction :

- structure en parpaing + crépi extérieur - charpente en bois + couverture en tuiles Conserver tel quel

34,5 m

4 CENTRE DE LOISIRS

PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS 57

1 5

MAISON DU LITTORAL 8

20 m

36,5 m

88 m

7

6

4

5

2

3

1

Usages :

Accueil de jeunes pour des séjours découverte

Superficie au sol : 600 m2

AGES

3

Matérialité et construction :

1,8 m

- structure en parpaing + crépi extérieur

RAILS - POUR L’ACHEMINEMENT DES BLOCS DE BÉTON JUSQU’AUX DIGUES - charpente en bois + couverture en tuiles Conserver tel quel

43 m

5

PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS MAISON DU LITTORAL - ACCUEIL DE JEUNES POUR DES SÉJOURS DÉCOUVERTE 58

1880

1 6 4

CHANTIER NAVAL

6m

10 m 8

2 FRONTON - MUR CONTRE LEQUEL ON JOUE À LA PELOTE BASQUE, TRADITIONNEL DANS TOUS LES VILLAGES

3

7

6

4

5

2

3

1

Usages :

Services complets de manutention, entretien, réparation, aménagement et peinture de bateaux au Pays Basque 34,5 m

4 CENTRE DE LOISIRS

Superficie au sol : 1300 m2

5

Matérialité et construction :

- structure en parpaing + crépi extérieur - charpente en bois + couverture en tuiles Conserver et revaloriser l’activité

HONDA

CHANTIER NAVAL DE SOCOA

20 m

marine

14,5 m

PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS

6 CHANTIER NAVAL

59

7

E BÉTON

1 7

ANCIEN COUVENT 8

7

1,8 m

OUS LES VILLAGES

3 RAILS - POUR L’ACHEMINEMENT DES BLOCS DE BÉTON JUSQU’AUX DIGUES

6

4

5

2

3

1

Usages :

Aujourd’hui abandonné

Superficie au sol : 690 m2 Matérialité et construction : 43 m

- structure en parpaing + crépi extérieur - charpente en bois + couverture en tuiles

5 MAISON DU LITTORAL - ACCUEIL DE JEUNES POUR DES SÉJOURS DÉCOUVERTE

Soumis à un projet de réhabilitation pour la création de 12 logements sociaux

41 m

60

PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS 7 ANCIEN COUVENT - SOUMIS À UN PROJET DE RÉHABILITATION POUR LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS

1880

6m

10 m

1 8 2 FRONTON - MUR CONTRE LEQUEL ON JOUE À LA PELOTE BASQUE, TRADITIONNEL DANS TOUS LES VILLAGES FRONT DE MER

1,8 m

3 RAILS - POUR L’ACHEMINEMENT DES BLOCS DE BÉTON JUSQU’AUX DIGUES 8

7

6

5

4

2 34,5 m

43 m

4 CENTRE DE LOISIRS

DE JEUNES POUR DES SÉJOURS DÉCOUVERTE 1 5 MAISON DU LITTORAL3 - ACCUEIL

Usages :

HONDA

Logements + restaurants et commerce au rez-de-ville

marine

CHANTIER NAVAL DE SOCOA

Superficie au sol : 1470 m2 Matérialité et construction : 20 m

- structure en parpaing + crépi extérieur 41 m - charpente en bois + couverture en tuiles

14,5 m

6 CHANTIER NAVAL

COUVENT - SOUMIS À UN PROJET DE RÉHABILITATION POUR LA CONSTRUCTION DE LOGEME 7 ANCIEN Conservé tel quel - requalification de l’espace public

RESTAURANT ISPEGUY RESTAURANT ARRAINA CHEZ PANXUA

11,5 m

10 m

8 FRONT DE MER - RESTAURANTS ET LOGEMENTS

RESTAURANT

9,5 m

CHEZ MARGOT

15 m

7m

10 m

63 m

PHOTOGRAPHIES ET DESSINS PERSONNELS 61

TYPOLOGIES EXISTANTES

L’HABITAT L’HABITAT INDIVIDUEL INDIVIDUEL

L’HABITAT COLLECTIF

L’HABITAT INDIVIDUEL

L’HABITAT L’HABITAT COLLECTIF COLLECTIF :: PLOT PLOT INDIVIDUEL INDIVIDUEL OU OU MITOYEN MITOYEN

LA LA MAISON MAISON BASQUE BASQUE TRADITIONNELLE TRADITIONNELLE COS moyen = 0,3

COS moyen = 0,3 LA MAISON BASQUE TRADITIONNELLE COS moyen = 0,3

Une Unegrande grandemaison maisonau aucentre centre de delalaparcelle, parcelle,en enretrait retraitpar par rapport à la rue rapport à la rue

COS moyen = 1 COS moyen = 1

Habitat collectif adressé sur rue,

COS Habitat collectif adressé sur rue, COSmoyen moyen==1,3 L’HABITAT COLLECTIF : PLOT INDIVIDUEL OU1,3MITOYEN avec avecou ousans sanscommerce commerce COS moyen = 1,3

Une grande maison au centre de la parcelle, en retrait par rapport à la rue

en enRDC RDC 3-4 étages maximum étages maximum Habitat3-4 collectif adressé sur rue, avec ou sans commerce en RDC 3-4 étages maximum

L’HABITAT L’HABITAT COLLECTIF COLLECTIF :: BARRE BARRE

LA LA MAISON MAISON EN EN BANDE BANDE COS moyen = 1 LA MAISON EN BANDE

L’HABITAT L’HABITAT COLLECTIF COLLECTIF

Parcelles Parcellesmitoyennes mitoyennesplus plus petites petiteset etplus plusdenses densesque quelala maison basque traditionnelle maison basque traditionnelle Léger retrait lalarue, de Léger retraitsur sur rue,l’arrière l’arrière de mitoyennes plus lalaParcelles parcelle est jardin parcelle estlaissé laisséau au jardin petites et plus denses que la maison basque traditionnelle Léger retrait sur la rue, l’arrière de la parcelle est laissé au jardin

moyen L’HABITATCOS COLLECTIF COS moyen==0,9 0,9: BARRE

Une Unebarre barreau aucentre centre de delalaparcelle, parcelle,reculée reculéede delalarue rue

COS moyen = 0,9

Une barre au centre de la parcelle, reculée de la rue

LES LES RÉSIDENCES RÉSIDENCES DE DE VACANCES VACANCES COS COSmoyen moyen==1,5 1,5

Plusieurs Plusieursplots plotsorganisés organisés sur surlalaparcelle parcelleautour autourd’une d’uneactivité activité (piscines, équipements (piscines, équipementssportifs) sportifs)

COS moyen = 1,5

Plusieurs plots organisés sur la parcelle autour d’une activité (piscines, équipements sportifs)

LES RÉSIDENCES DE VACANCES

DESSINS PERSONNELS 62

ÉVOLUTION DU PARKING

1938

1952

1961

1968

1973

1989

DESSINS PERSONNELS 63

BIBLIOGRAPHIE

ARTICLES DE PRESSE - ETCHEBURU, Alain. 21 juillet 2018. « Digues de la Baie de Socoa : mouillage de blocs de béton ».

Disponible à l’adresse suivante : <https://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/euskal-herria/7632-diguesde-la-baie-de-socoa-mouillage-de-blocs-de-beton.html> - Métropolitiques, MOSCONI, Léa. 02 juillet 2021. « Vers une nouvelle place du vivant dans les projets architecturaux et urbains ».

Disponible à l’adresse suivante : <https://metropolitiques.eu/Vers-une-nouvelle-place-du-vivant-dans-les-projets-architecturaux-et-urbains.html>

RAPPORTS, ETUDES, DOSSIER DE PRESSE - Communauté d’Agglomération du Pays Basque Ville de Saint-Jean-de-Luz. Janvier 2020. « Rapport de présentation Tome 1 » in Plan Local d’Urbanisme de Saint-Jean-de-Luz. 345p.

Disponible à l’adresse suivante : < https://www.saintjeandeluz.fr/wp-content/uploads/2020/03/1.1-rapport-de-presentation-tome-1-compresse.pdf> - Communauté d’Agglomération du Pays Basque. Février 2020. « Rapport de diagnostic » in Programme Local de l’Habitat Pays Basque 2020-2025. 218p.

Disponible à l’adresse suivante : <https://www.communaute-paysbasque.fr/fileadmin/user_upload/mediatheque/Habitat_et_urba/OJ_05_PLH_Pays_Basque_2020-2025-Orientations_Programme_d_action-Doc_d_arret.pdf> - DUTHEIL, Pauline, RABATE, Samuel. Aout 2021. Nos logements, des lieux à ménager. Étude sur la qualité d’usage des

logements collectifs construits en Île-de-France entre 2000 et 2020. IDHEAL Recherches, 86p.

Disponible à l’adresse suivante : <https://idheal.fr/media/pages/etudes-actions/nos-logements-des-lieux-a-menager/3731e77d91-1634809494/nos-logements-des-lieux-a-menager.pdf>

65

- GIROMETTI Laurent, LECLERCQ François. Septembre 2021. Référentiel du logement de qualité, Rapport de la mission sur la qualité du logement, 90p.

Disponible à l’adresse suivante : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Rapport%20Mission%20Logement%20 210904.pdf> - Pavillon de l’Arsenal. Mars 2023. « Conserver, adapter, transmettre ». Dossier de presse, 17p. Disponible à l’adresse suivante : <https://www.pavillon-arsenal.com/data/expositions_fbcdd/fiche/11317/dp_cat_e20c0.pdf> SITES INTERNET - Communauté d’Agglomération du Pays Basque. Mars 2023. « Règlement encadrant la location des meublés de tourisme au Pays Basque ».

Disponible à l’adresse suivante : <https://www.communaute-paysbasque.fr/vivre-ici/cadre-de-vie/lhabitat/louer-unmeuble-de-tourisme-au-pays-basque> - Digak, « Les ouvrages de protection de la baie ». Disponible à l’adresse suivante : <https://www.saint-jean-de-luz. com/visites-et-patrimoine/saint-jean-de-luz-et-ciboure-le-pays-dart-et-dhistoire/les-ouvrages-de-protection-de-la-baie/> Région Nouvelle-Aquitaine. « Diagnostic territorial du Pays Basque ». Document stratégique.

Disponible à l’adresse suivante : <https://territoires.nouvelle-aquitaine.fr/documents-strategiques/diagnostic-territorial-du-pays-basque> TRAVAUX ETUDIANTS NOBRE, Charlotte. 2013. « ANNEXES : Le logement collectif à patio ». Travail récapitulatif étudiant. Luminy, Marseille : ENSA Marseille.

66

67

Sara GONZALEZ

DE4 Faire

Rapport de PFE

ENSA Paris - Val de Seine

Territoire attractif, le Pays Basque attire de nombreux jeunes actifs en raison de ses opportunités économiques et de son cadre de vie. Cependant, la question du logement est un défi majeur depuis l’emprise majeure des résidences secondaires sur le parc de logement. Ce dernier, impacté par le tourisme saisonnier, crée une tension quand à l’accès au logement pour les habitants locaux et pose donc la question de la saisonnalité et de la temporalité d’un lieu.

Le site de Socoa, avec son port et ses activités maritimes, nécessite une préservation des espaces naturels et une centralisation des activités maritimes pour dynamiser l’économie locale.

Le rapport souligne l’importance de répondre aux besoins des enfants du pays tout en préservant l’identité et les atouts du territoire, en tenant compte des aspects environnementaux, économiques et socioculturels.