infosantésuisse : dossier sondage santé français Nr. 1/2011

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infosantésuisse : Dossier sondage santé



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Sommaire 1 sondage santé 2010 24 Article d’infosantésuisse sur le sondage santé 2009 26 Articles d’infosantésuisse sur le sondage santé 2010 32 Moniteur de la santé 2010 : l’essentiel


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 1

Berne, le 30 août 2010

Résultats de l’enquête nationale sondage santé:

La population est convaincue que les soins intégrés augmentent la qualité des traitements médicaux et permettent d’économiser des coûts 69% des Suisses sont d’avis que les soins intégrés (Managed Care) augmentent la qualité des traitements médicaux et 65% les voient comme une mesure importante pour réduire les coûts de la santé. La population suisse a par ailleurs des connaissances très lacunaires sur le système de santé suisse et le rôle des assureurs-maladie. C’est ce qui ressort de l’enquête nationale sondage santé réalisée en juin et juillet 2010 pour la huitième fois consécutive. Pour aider les assurés à mieux connaître l’assurance-maladie et à se repérer plus facilement dans le système de santé très complexe, santésuisse intensifie ses activités d’information avec la campagne « toujours-avec-vous.ch », prouvant ainsi qu‘elle prend l’obligation légale d’informer très au sérieux. Le sondage santé 2010 révèle que la population est favorable aux soins intégrés (Managed Care). Deux-tiers (65%) en ont déjà entendu parler. Une majorité de sondés est convaincue de ses avantages : 69% pensent que les soins gérés permettent d’améliorer la qualité des traitements médicaux, 65% qu’ils constituent une mesure importante pour économiser des coûts. Seuls 34% craignent de ne pas bénéficier du meilleur traitement avec un tel modèle. Chez les personnes bien informées et les diplômés de l’enseignement secondaire ou supérieur, la notoriété des soins gérés dépasse 70%. Les activités d’information permettent d’augmenter tant la notoriété que l’appréciation des soins gérés de 4 à 8%. Des connaissances très lacunaires L’enquête révèle aussi les lacunes massives de la population en ce qui concerne l’assurancemaladie. Seule la moitié de la population (53%) sait que les assureurs ne sont pas autorisés à faire de bénéfices dans l’assurance de base. Ils ne sont que marginalement plus nombreux (59%) à savoir que les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins (obligation de contracter). Et ils ne sont pas plus de 48% à savoir que l’affirmation « L’assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse » est fausse. L’ignorance concernant les frais administratifs est particulièrement criante. Pas moins de 92,5% des sondés estiment les frais administratifs plus élevés qu’ils ne le sont en réalité. Ils les estiment à 32,8% alors qu’ils ne représentent que 5,7% des dépenses totales. Ces déficits de connaissances empêchent aussi les assurés de profiter directement de certains avantages qui se répercuteraient sur leurs finances. Ainsi, près d’un cinquième des assurés (19%) ne sait pas qu’il existe des possibilités d’économiser des primes avec certains modèles d’assurance actuels, comme par exemple au moyen de franchises à option.

Römerstrasse 20 Case postale 4502 Soleure Tél. 032 625 41 Fax 032 625 41 51 info@santesuisse.ch www.santesuisse.ch


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Campagne d’information « toujours-avec-vous.ch » santésuisse intensifie actuellement ses activités d’information afin d’améliorer les connaissances des assurés concernant l’assurance-maladie et le système de santé. Durant la première phase, la campagne « toujours-avec-vous.ch » s’est adressée directement et ouvertement aux assurés avec des affiches et des annonces contenant des slogans très provocants. La campagne est réalisée en trois langues et dans toute la Suisse. La deuxième phase qui débute à présent vise à répondre de manière brève et concise à des questions de fond importantes qui sont essentielles pour la compréhension du système de santé suisse et du rôle des assureursmaladie. Il est impératif que les assurés connaissent le système pour pouvoir adopter un comportement approprié. sondage santé Mandaté par santésuisse pour la huitième fois consécutive, le sondage santé mis au point et évalué par Neff-Pidoux Wissensmanagement GmbH à Berne a été réalisé par l’Institut d’études de marché DemoSCOPE entre le 7 juin et le 2 juillet 2010 sur la base d’entretiens assistés par ordinateur. L’enquête a été réalisée auprès d’un panel de personnes âgées de 15 à 74 ans issues de toutes les régions de Suisse. 1218 interviews ont eu lieu au total. Les chiffres relevés devraient être représentatifs de l’ensemble de la population avec une probabilité de 95 % et une précision de ± 2,8 %.

Pour tout renseignement: Claude Ruey, président Stefan Kaufmann, directeur

079 210 84 13 079 313 04 54

Ce communiqué de presse et les documents de la conférence de presse peuvent être consultés sur Internet à l’adresse: www.santesuisse.ch

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Rapport sur le sondage santé 2010 Berne, le 30 août 2010

La population est convaincue que les soins intégrés augmentent la qualité des traitements médicaux et permettent d’économiser des coûts 69% des Suisses sont d’avis que les soins intégrés (Managed Care) augmentent la qualité des traitements médicaux et 65% les voient comme une mesure importante pour réduire les coûts de la santé. La population suisse a par ailleurs des connaissances très lacunaires sur le système de santé suisse et le rôle des assureurs-maladie. C’est ce qui ressort de l’enquête nationale sondage santé réalisée en juin et juillet 2010 pour la huitième fois consécutive. Les soins intégrés figurent sur le devant de la scène, d’une part en raison de leur lien avec la quote-part différenciée et, d’autre part, grâce à la prise de conscience croissante de la nécessité d’une meilleure coordination des fournisseurs de prestations médicales. Plutôt que d’analyser la disposition des Suisses à adhérer à un modèle d’assurance offrant des soins intégrés, le sondage santé s’est avant tout concentré sur le degré de notoriété de ces offres. Question: « Il existe des réseaux de santé au sein desquels travaillent divers médecins spécialistes, des hôpitaux et du personnel médical. Certaines caisses-maladie offrent la possibilité dans l’assurance de base de consulter en priorité un tel réseau lorsqu’on tombe malade. En contrepartie, les primes sont moins chères. Avez-vous entendu parler de tels réseaux ? »

65% des sondés ont déjà entendu parler des réseaux au sein desquels des médecins et du personnel médical travaillent en étroite collaboration. Lorsque l’on affine les résultats en fonction des diverses catégories de population, on obtient les résultats suivants: les personnes ayant un bon niveau de formation (73%), celles disposant d’un revenu supérieur à 6000 francs par mois (73%) et les 34-54 ans (72%) connaissent davantage les modèles de soins gérés que la moyenne. Toutes les autres catégories de population affichent des résultats plus bas. Notoriété des soins intégrés Ecole secondaire 6000 et plus 35-54 ans S-romande Campagne 2010 Sans activité 1–6000 15-34 ans Ecole primaire -20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

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Soins intégrés: des avantages évidents Les sondés ont été priés d’évaluer quelques affirmations concernant les avantages et les inconvénients des réseaux de médecins: Question: « Ces réseaux de santé, également dénommés « managed care » ne suscitent pas l’unanimité. Je vous lis à ce sujet quelques déclarations en vous priant de me dire si, à votre avis, elles correspondent à la réalité ou non. - Le fait que des spécialistes soient disponibles à tout instant dans un même lieu pour résoudre toutes sortes de problèmes constitue un avantage certain. - Les soins gérés constituent une mesure importante pour réduire les coûts du secteur de santé. - Grâce à la collaboration de divers spécialistes réunis sous un même toit, la qualité des soins s’améliore, ce qui est un avantage. - Les primes que je paie sont certes moins élevées, mais en contrepartie les délais d’attente sont plus longs dans ces réseaux. - J’ai peur que les traitements proposés dans un tel réseau ne soient pas les meilleurs. - Je préfère choisir moi-même mon médecin quitte à payer des primes plus élevées. » Avis sur les soins intégrés

Vrai :

Pas

Pas de

Oui

Non

d’avis

réponse

%

%

%

%

Disponibilité de spécialistes

77

12

10

1

Mesure pour réduire les coûts

65

17

17

1

Meilleure qualité de soins

69

20

10

1

Primes moins élevées, délais plus longs

27

35

36

1

Moindre qualité de soins

34

51

14

1

Libre choix du médecin

55

38

7

1

Base

1218

L’évaluation des modèles de soins intégrés est dans l’ensemble positive. Près de deux-tiers des sondés sont conscients de la contribution apportée par les modèles de soins gérés à la réduction des coûts de la santé. L’approbation est un peu plus élevée que la moyenne parmi les 3554 ans (71%) et les hauts revenus (70%); les plus de 55 ans (58%) et les personnes sans activité lucrative (57%) sont plus réservés quant aux effets bénéfiques de ces modèles sur les coûts. 17% avouent ne pas pouvoir évaluer cette affirmation, ce qui témoigne clairement de la nécessité d’expliquer encore davantage ces modèles. 69% des sondés estiment même que les soins intégrés améliorent la qualité des soins. L’analyse de cette affirmation jugée globalement très positive est assez uniforme quelles que soient les catégories considérées. Les femmes (67%) en sont un peu moins convaincues que les hommes (71%), les 15-34 ans (65%) moins que les plus de 55 ans (72%). 10% des sondés n’ont pas d’avis sur la question. Seul un tiers des sondés craint de ne pas bénéficier du meilleur traitement dans un tel modèle. Les résultats des différentes catégories ne s’écartent que marginalement de la moyenne. La limitation du libre choix des médecins est un sujet sensible. Il n’est donc pas étonnant que plus de la moitié des sondés préfère payer des primes plus élevées plutôt que d’accepter des restrictions dans ce domaine. L’écart est particulièrement marqué entre les hommes (50%) et les femmes (60%), de même qu’entre les salariés à temps complet (52%) et à temps partiel (62%). Rappelons à cet égard le lien étroit entre le sexe et le taux d’occupation. Les personnes mieux informées sur l’assurance-maladie sont plus nombreuses que la moyenne à avoir déjà entendu parler des réseaux de soins gérés. Elles jugent leurs avantages un peu plus élevés que les autres catégories de sondés, mais se différencient peu lorsqu’il s’agit d’évaluer les inconvénients. Chez les personnes bien informées et celles ayant un niveau de formation plus élevé, la notoriété des soins gérés dépasse 70%. Les activités d’information permettent d’augmenter tant la notoriété que l’appréciation des soins gérés de 4 à 8%. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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Les connaissances sur l’assurance de base restent modestes L’enquête révèle aussi les lacunes massives de la population en ce qui concerne l’assurancemaladie. Seule la moitié de la population (53%) sait que les assureurs ne sont pas autorisés à faire de bénéfices dans l’assurance de base. Ils ne sont que marginalement plus nombreux (59%) à savoir que les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins (obligation de contracter). Et ils ne sont pas plus de 48% à savoir que l’affirmation « L’assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse » est fausse. Question: « Dans la caisse-maladie, on différencie entre l'assurance de base et l'assurance complémentaire. L'assurance de base est obligatoire pour tous. Je vous lis à ce sujet quelques déclarations faites par rapport à l’assurance de base en vous priant de me dire si, à votre avis, elles correspondent à la réalité ou non : - Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base. - L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse. - Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins. - Chaque année je peux changer mon assurance de base. - Dans l’assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice. » Connaissances Prestations identiques

vrai

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

%

%

%

%

%

%

%

%

82

85

83

84

86

86

85

84

49

50

51

55

55

52

54

51

53

57

60

59

Médecin dans toute la CH faux 53

2010

Obligation de contracter

vrai

Changement annuel

vrai

73

81

82

81

Pas de bénéfices

vrai

53

52

50

53

1210

1201

1218

Base

1205

1209

1205

1203

1205

Seules deux caractéristiques de l’assurance de base sont bien connues. Premièrement: tous les assureurs-maladie doivent proposer les mêmes prestations dans l’assurance de base. 84% des sondés affirment que cette affirmation est juste. Deuxièmement: il est possible de changer d’assurance de base chaque année. 81% des sondés répondent correctement à cette question. 84% 85% 86% 86% 84% 83% 85% 82%

Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base.

2009

52% 55% 55% 51% 50% 49%

L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse.

2010

2008 2007 2006 2005 2004

59% 60% 57% 53% 51% 54% 53%

Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins.

2003

81% 82% 81%

Chaque année je peux changer mon assurance de base.

73%

53% 50% 52% 53%

Dans l'assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

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Comme le révèle le graphique, les résultats diffèrent peu d’une année à une autre. Les deux caractéristiques bien connues sont très stables. Une légère amélioration se dessine dans les résponses à la question sur l’obligation de contracter. Les résultats aux questions concernant la couverture des soins médicaux et les bénéfices dans l’assurance de base fluctuent dans une fourchette de 3%.

Les frais administratifs des assureurs-maladie sont largement surestimés L’ignorance concernant les frais administratifs est particulièrement criante. Pas moins de 92,5% des sondés estiment les frais administratifs plus élevés qu’ils ne le sont en réalité. Ils les évaluent en moyenne à 32,8% alors qu’ils ne représentent que 5,7% des dépenses totales. Question: « Les dépenses totales de l’assurance de base concernent deux domaines : 1. les prestations médicales des médecins et des hôpitaux remboursées par les caisses maladie et 2. leurs frais administratifs. A combien estimez-vous la part des frais administratifs (en pour cent)? » Frais administratifs

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

%

%

%

%

%

%

%

%

1-5%

4,5

6,3

4,9

6,8

9,2

6,9

7,3

7,5

6-10%

11,7

10,0

10,3

10,6

9,9

10,2

9,5

9,9

11-15%

4,4

5,0

6,1

5,3

5,5

6,0

5,6

7,1

16-20%

9,3

11,4

10,2

8,6

10,3

10,7

11,4

11,3

21-30%

12,1

13,9

13,4

11,5

12,0

15,7

15,7

15,9

31-50%

12,2

12,9

14,3

13,0

16,3

19,7

19,7

18,2

51-100%

4,3

5,6

6,3

5,0

13,9

12,5

12,7

14,7

35,0

30,8

30,0

35,2

21,4

16,9

16,2

13,8

6,0

3,9

4,6

4,0

1,5

1,5

1,7

7,5

Je ne sais pas Pas de réponse Moyenne

26%

28%

26%

26%

32%

32%

32%

33%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1201

1218

Certes, la part de personnes qui estime les frais administratifs entre 1-5% a augmenté et celle qui les évalue à 6-10% s’est stabilisée. Mais les sondés qui surestiment les frais ont également augmenté. 40,0%

35,0%

30,0% 2003

25,0%

2004 2005

20,0%

2006 2007 2008

15,0%

2009 2010

10,0%

5,0%

0,0% 1-5%

6-10%

11-15%

16-20%

21-30%

31-50%

51-100%

Je ne sais pas

Pas de réponse

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La baisse très nette dans la catégorie « Je ne ne sais pas » à partir de l’année 2007 est imputable au fait que la question a été complétée, comme ci-dessus, par des explications supplémentaires. Mais la moyenne des estimations s’élève même depuis à 33% au lieu de 26% Les évaluations partielles selon des caractéristiques sociales révèlent que le niveau de connaissances est sans doute décisif en la matière. Les personnes avec un niveau de formation peu élevé estiment les frais administratifs encore plus importants que la moyenne (en l’occurrence à 43%). Ces résultats sont, eux aussi, très stables par rapport à l’an passé. Estimation des frais administratifs des caisses-maladie Ecole primaire Femmes 15-34 ans 2010 1–6000

2009

6000 et plus Hommes -15

-10

-5

0

5

10

15

Un cinquième de la population ne connaît aucun moyen permettant d’économiser des primes Les primes de l’assurance de base représentent une part non négligeable des dépenses privées. On pourrait donc s’attendre à ce que les assurés connaissent les différents moyens permettant de réduire leurs primes. Les déficits de connaissance dans ce domaine empêchent les assurés de profiter directement de certains avantages qui se répercuteraient sur leurs finances. Or près d’un cinquième des assurés (19%) ne sait toujours pas qu’il existe des possibilités d’économiser des primes dans l’assurance-maladie, par exemple en augmentant sa franchise. Les personnes n’ayant suivi que l’école obligatoire de même que les Romands et les 15-34 ans sont représentés en très grand nombre dans ce groupe. Question: « Vous avez aussi vous-même diverses possibilités d'économiser sur les primes. Lesquelles vous viennent spontanément à l'esprit? (NE PAS LIRE AU PREALABLE les réponses) » Réduire les primes

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

%

%

%

%

%

%

%

%

Augmenter la franchise

54

54

49

49

52

54

52

53

HMO, modèle du médecin de famille

12

13

12

16

19

24

25

29

5

11

6

11

9

12

12

9

Comparer les primes, ev. changer

2010

Comportement personnel, consultations

9

3

Dans les assurances complémentaires

7

6

Conseils médicaux par téléphone

5

6

5

8

Autres

24

21

27

19

5

20

23

15

Ne sait pas, pas de réponse

26

24

28

26

21

21

20

19

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1201

1218

Base

9

Les assurés sont toutefois de plus en plus nombreux à savoir que les HMO et les modèles du médecin de famille permettent de réduire les primes. 29% des sondés évoquent cette option en plus de l’augmentation de la franchise (53%) qui est la solution la plus citée.

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Le fait de savoir que l’augmentation de la franchise permet d’économiser des primes est stable depuis des années. Le degré de notoriété des HMO et des modèles du médecin de famille a en revanche progressé de manière significative. Cela tient sans doute au fait que de plus en plus d’assureurs-maladie proposent ces options. La fréquence de citation des conseils médicaux par téléphone a également augmenté progressivement, mais régulièrement; cette possibilité est désormais aussi bien connue que la comparaison des primes suivie d’un changement de caisse-maladie. Economiser sur les primes 160%

Je ne sais pas/pas de réponse 140% 20%

19%

21% 120% 24%

26%

19%

21% 24%

27% 11%

5% 60%

13%

12%

15%

26% 28%

100%

80%

Autres

21%

5%

23%

5% 6% 7%

20% 5%

8%

9%

12%

12%

24%

25%

9%

12%

16%

9%

9% 19%

29% Comparer les primes et si nécessaire, changer de caissemaladie

40% 54%

54%

Au niveau des assurances complémentaires Changer d'attitude personnelle

11% 6%

6%

Services de consultation téléphoniques

49%

49%

52%

2005

2006

2007

54%

52%

53%

Opter pour le modèle HMO, choisir le modèle du médecin de famille Augmenter la franchise

20%

0% 2003

2004

2008

2009

2010

L’augmentation des franchises est citée plus que la moyenne par les 35-54 ans (66%), mais seulement par 40% des plus de 55 ans. Ce résultat n’est sans doute pas imputable uniquement à la notoriété de cette option. Car selon l’état de santé et la situation financière, elle n’entre même pas en ligne de compte. Comme en 2009, les personnes avec un faible niveau de formation connaissent moins bien les possibilités de faires des économies: 42% de ce groupe ne répondent pas à la question. De même, seuls 22% des personnes ayant suivi l’école obligatoire mentionnent l’augmentation de la franchise. Augmenter la franchise 35-54 ans 6000 et plus Ecole secondaire 15-34 ans 2010 2009

55 ans et plus 1–6000 S-romande Ecole primaire -30

-20

-10

0

10

20

30

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Les HMO et les modèles du médecin de famille sont cités davantage que la moyenne par les personnes ayant un niveau de formation élevé (35%), un bon revenu (35%), résidant en Suisse alémanique (34%) et âgées de 35-54 ans (33%). A l’inverse, les catégories opposées citent cette possibilité moins souvent: les plus de 55 ans (23%), sans activité lucrative (20%), habitant en Romandie (12%) et ayant seulement suivi l’école obligatoire (10%). Les personnes bien informées et les partisans du système actuel évoquent particulièrement souvent les HMO et les modèles du médecin de famille. HMO ou modèle du médecin de famille Ecole secondaire 6000 et plus S-alémanique 35-54 ans 2010 2009

55 ans et plus Sans activité S-romande Ecole primaire -20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

Des causes multiples pour les augmentations de primes annuelles Une autre question a porté sur les causes des augmentations de primes annuelles. La question posée depuis 2007 - sans lecture de réponses - constitue l’entrée en matière de la discussion avec les sondés. Question: « Selon vous, pour quelles raisons les primes des caisses-maladie augmentent-elles chaque année ? » Causes de la hausse des primes

2007

2008

2009

%

%

%

%

Consultations médicales

36

36

33

33

Vieillissement démographique

8

8

8

8

Etat de santé

2010

5

Consommation excessive

1

Total des causes individuelles

44

44

41

47

Médicaments chers

21

19

28

16

18

15

13

17

Cherté de la médecine de pointe et des appareils Fournisseurs de prestations non disposés à faire des économies

8

4

13

Trop d’hôpitaux

4

4

2

2

Trop de médecins

5

6

2

2

Total des prestations médicales

56

48

58

47

Les coûts augmentent

22

19

16

22

Politique

3

3

3

2

Total des facteurs «externes»

25

22

19

24

Frais administratifs des CM

10

5

5

6

Bénéfices/réserves des CM

8

4

1

2

6

10

Raisons div. assureurs-maladie Total caisses-maladie

10

2 18

9

Autres

9

16

19

15

Je ne sais pas

9

13

12

10

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

7


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 10

Total autres et pas de réponse

18

29

31

25

Base

1205

1210

1201

1218

*Réponses multiples possibles (Total >100%)

Les bénéficiaires de prestations sont désignés comme étant en grande partie responsables des hausses annuelles de primes, notamment à cause des consultations médicales trop fréquentes. Les sondés pensent que l’on va voir le médecin pour n’importe quelle broutille. Le vieilleissement croissant de la population et le recours aux prestations médicales qui en découle sont également cités. Les suppositions concernant l’état de santé de la population vont dans le même sens. Pour la première fois, l’existence éventuelle d’abus éventuels est suggérée. Divers sondés pensent que les étrangers sont responsables de ces hausses. Les réactions à cette question sont influencées par l’actualité et les débats publics. Cela expliquerait pourquoi les coûts des médicaments sont à nouveau moins cités dans le sondage 2010 (16%) par rapport à l’an passé (28%). Les prix des médicaments étaient un sujet de discussion récurrent avant l’enquête de 2009. A l’inverse, la hausse générale des coûts dans le système de santé est évoquée plus souvent. 10% des sondés voient les causes chez les assureurs-maladie (frais administratifs, bénéfices, constitution de réserves).

Baisse surprenante de la charge financière représentée par les primes L’une des courbes les plus importantes du système de santé est la charge financière que représente la prime de l’assurance de base pour les assurés. Question: « Comment estimez-vous personnellement la charge financière de la prime de l’assurance de base? » Prime

2004

2005

2006

2007

2008

%

%

%

%

%

2009

2010

%

%

Trop élevée

34

30

30

26

20

29

21

Trop élevée, mais supportable

42

48

45

50

47

49

50

Pas de problème

22

19

16

18

18

24

16

Autres

5

3

0

1

3

2

1

Je ne sais pas, pas de réponse

0

3

7

4

6

5

6

1209

1205

1203

1205

1210

1201

1218

Base

Charge financière de la prime de l'assurance de base 60%

50%

50% 48%

49%

50%

47% 45%

42% 40%

34% 30%

30%

30%

29% 26% 24%

20%

22% 21%

20%

19%

18%

18%

16%

16%

10%

0% 2004 2005 2006 Pas de problème Trop élevée pour ma situation financière

2007

2008 2009 2010 Trop élevée, mais tout de même supportable

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 11

Compte tenu de la hausse considérable des primes par rapport à l’année précédente, le résultat à ces questions est assez surprenant. Les personnes ayant indiqué que les primes sont trop élevées par rapport à leurs revenus ont baissé de 29% à 21%. A l’inverse, les personnes pour lesquelles les primes de l’assurance de base ne posent pas de problème financier est passée de 16% à 22%. La part des sondés estimant que les primes sont certes élevées, mais encore supportables est demeurée stable. Deux causes peuvent être avancées pour expliquer ces résultats. D’une part, la situation économique semble moins tendue. La Suisse a été épargnée par un effondrement massif de la conjoncture. D’autre part, contrairement à 2009, le sondage a été réalisé avant la parution d’articles de presse sur les hausses de primes de l’année suivante.

Il est urgent de faire des économies dans le domaine de la santé Suite aux précédentes enquêtes réalisées dans le cadre du sondage santé, la disposition des assurés à faire des économies avait été fortement remise en question. Seule une minorité se disait prête à renoncer à des prestations et à subir des pertes de qualité, même en échange de primes plus basses. Une large majorité de la population est toutefois consciente de la nécessité de faire des économies. Question: « Les coûts de la santé ne cessent d’augmenter et partant les primes. Selon vous, à quel point est-il urgent de faire des économies? (très urgent, plutôt urgent, pas trop urgent, pas du tout urgent) »

43%

Très urgent

46% 36%

Plutôt urgent

35%

11%

Pas trop urgent

11% 6%

Pas du tout urgent

4%

4%

Je ne sais pas, pas de réponse

5% 0%

5%

10%

15%

20% 2009

25% 30% 2010

35%

40%

45%

50%

Contrairement à l’an passé, l’urgence d’agir a légèrement décru, ce qui pourrait néanmoins aussi s’expliquer par des fluctuations statistiques. Si l’on compare les moyennes des enquêtes 2009 et 2010 (4 = très urgent, 3 = plutôt urgent, 2 = pas trop urgent, 1= pas du tout urgent), on constate un léger recul de 3,30 à 3,22. Economies très urgentes 55 ans et plus 35-54 ans S-romande

2010 2009

Ecole primaire 15-34 ans -20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 12

L’opinion selon laquelle il est nécessaire de faire des économies est inférieure à la moyenne chez les Romands, les personnes ayant un faible niveau de formation et les 15-34 ans. Ces trois catégories de sondés sont aussi celles qui ont été les plus nombreuses à ne pouvoir citer aucune raison aux hausses annuelles de primes. Où faut-il faire des économies? Puisqu’il est urgent de faire des économies et que la volonté de renoncer personnellement à des prestations est plutôt modérée, il convient de se demander où ces économies doivent être réalisées. Une liste de fournisseurs de prestations, chez lesquels des mesures d’économie peuvent être examinées, a été lue aux sondés. Question: « Selon vous, il est nécessaire de faire des économies dans le secteur de la santé. Mais dans quels domaines précisément? Je vais vous citer quelques possibilités de faire des économies. Veuillez me dire si elles n’entrent absolument pas en compte(1) ou si elles doivent être examinées): - les mesures préventives - les appareils et les méthodes utilisés par la médecine de pointe lors des examens médicaux - les soins médicaux prodigués pour traiter les maladies - la prescription de médicaments - les thérapies de réadaptation - la recherche médicale - les prestations des assureurs-maladie - le nombre de cabinets médicaux - le nombre d’hôpitaux - le nombre d’établissements médico-sociaux - le nombre de pharmacies - les prestations des organisations d’aide et de soins à domicile » 85% 84%

Prescription de médicaments

Prestations des assureurs-maladie

65% 65%

Médecine de pointe

60% 65%

Traitements médicaux

54% 56%

Nombre de pharmacies

53% 58%

Nombre d'hôpitaux

47% 52%

Nombre de cabinets médicaux

47% 53% 45% 46%

Mesures préventives 37%

Thérapies de réadaptation

44% 32% 35%

Recherche médicale

29% 31%

Nombre d'établissements médico-sociaux

23% 24%

Soins à domicile 0%

10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 2009 2010

Les économies au niveau de la prescription de médicaments, des prestations des assureursmaladie ou de la médecine de pointe font visiblement partie des possibilités qui n’entraînent pas d’inconvénients au plan personnel. L’approbation est quasiment identique à l’année passée pour ces trois possibilités. Pour la plupart des autres propositions, la volonté d’envisager des mesures d’économie est inférieure de 2-5% à l’année passée. Au moins la moitié des sondés voient un potentiel d’économie chez les principaux fournisseurs de prestations médicales: les médecins, les hôpiRömerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 13

taux, les pharmacies. La disposition à faire des économies est toutefois plus réduite lorsqu’il s’agit des EMS ou des organisations d’aide et de soins à domicile.

La conscience individuelle des coûts en léger recul Le résultat de la question portant sur les causes des hausses de primes annuelles (consultations médicales) permet de conclure qu’une partie des sondés est tout à fait consciente de son influence directe sur les coûts. La question suivante, inchangée depuis le premier sondage santé, vise à évaluer la disposition de la population à accepter quelques autres mesures susceptibles de faire baisser les coûts. Question: « Maintenant, quelques déclarations sur votre propre comportement face aux coûts. A nouveau, veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes (1) et celles qui ne le sont pas: - Je contrôle toujours d’une manière détaillée les factures du médecin. - Je souhaite que la caisse-maladie contrôle exactement les factures de médecin. - En ce qui concerne le choix de médecins, hôpitaux, etc., je m’en tiendrais aux recommandations de ma caisse-maladie. - Je peux m’imaginer de me renseigner tout d’abord auprès d’un service de consultation si j’ai un problème de santé. (Offres telles que Medi 24 ou Medgate) - Les coûts ne jouent aucun rôle. (Lorsque la santé est en jeu.) »

100%

90%

92%

93%

92%

92% 89%

90%

69%

70%

58%

58%

88%

89%

80% 76% 73% 70%

72%

69%

61%

60% 57%

55% 50%

50% 47% 40%

72%

52%

55% 52%

48%

48%

45%

51%

70% 63%

49%

46% 43% 41%

39%

43%

41%

37%

30%

20%

10%

0% 2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Contrôle des factures du médecin

Caisse-maladie devrait contrôler les factures

Recommandations de la caisse-maladie

Service de consultation téléphonique

2010

Coûts ne jouent aucun rôle

La légère baisse de l’urgence de faire des économies se ressent aussi dans cette question. La tendance à la baisse de l’affirmation «Les coûts ne jouent aucun rôle» s’est interrompue. On constate par ailleurs que la disposition à suivre les recommandations des assureurs-maladie pour le choix des fournisseurs de prestations continue d’augmenter tout comme l’option d’appeler tout d’abord un service de consultation téléphonique en cas de problèmes de santé. Les réponses concernant le contrôle des factures de médecins sont extrêmement stables. Les personnes particulièrement bien informées sur l’assurance-maladie sont prêtes plus que la moyenne à faire appel à ces services de consultation téléphonique. Par ailleurs, moins d’un tiers de cette catégorie affirme que les coûts ne jouent aucun rôle. A l’inverse, seules 57% de personnes s’étant rendues récemment dans un cabinet médical sont prêtes à faire appel à ces services. Une analyse approfondie des évaluations partielles permet également d’expliquer la nouvelle hausse des réponses assez insouciantes que «Les coûts ne jouent aucun rôle». On peu supRömerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 14

poser que des raisons économiques entrent en ligne de compte car les résultats de toutes les catégories de sondés aux revenus plus modestes sont supérieurs à la moyenne: les personnes n’ayant suivi que l’école obligatoire (51%), les 18-34 ans (48%), les Romands (47%) et les personnes sans activité lucrative (47%). Cette explicaiton s’applique aussi aux personnes gagnant moins de 6000 francs par mois (46%) et aux femmes (45%). Les coûts ne jouent aucun rôle Ecole primaire 15-34 ans 2010

S-romande

2009 Ecole secondaire 35-54 ans -20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

Appréciation des questions politiques: oui au dossier électronique du patient Le choix des questions politiques soumises aux sondés est adapté chaque année à l’actualité. Outre les trois propositions inchangées (alignement des prix des médicaments sur la moyenne européenne, paiements de traitements à l’étranger, carte d’assuré), la question a été complétée par la hausse de la quote-part. Le résultat n’est donc que partiellement comparable à ceux des années précédentes. Question: « Je vous lis maintenant une série de revendications politiques. Dites-moi pour chacune d’entre elles si vous êtes certainement pour, plutôt pour, plutôt contre ou certainement contre. - Les prix des médicaments en Suisse devraient correspondre au prix européen moyen. - L’assurance-maladie doit également financer des traitements à l’étranger si les mêmes prestations peuvent y être fournies à des coûts moindres. - Grâce à la nouvelle carte d’assuré, les médecins traitants doivent pouvoir accéder au dossier électronique du patient. - La quote-part des assurés ayant opté pour les soins gérés (HMO, modèle du médecin de famille) doit rester à 10%. Pour tous les autres, elle doit passer au double, soit à 20%. »

La comparaison des moyennes de plusieurs années révèle des opinions très stables. Questions politiques

2004

2005

2006

2007

2008

M

M

M

M

M

3,60 3,14

Prix des médicaments Traitements à l’étranger

3,11

2009

2010

M

M

3,59

3,67

3,60

3,10

3,07

2,99

3,07

3,15

1,85

*2,20

1201

1218

Carte d’assuré Hausse de la quote-part

1,82

1,67

1,80

Base

1209

1205

1203

1205

1210

*2010: hausse de la quote-part sans soins intégrés * M= moyenne

L’approbation des propositions déjà connues comme l’alignement des prix des médicaments sur le niveau européen, le paiement des traitements à l’étranger et la carte d’assuré avec dossier électronique du patient est très nette. Le rejet du doublement de la quote-part est tout aussi clair, en dépit de son association aux soins intégrés. Le graphique ci-après révèle que la situation économique individuelle influe sur les réponses à cette question. Le lien entre la hausse de la quote-part et l’adhésion à un modèle d’assurance avec soins gérés a permis d’augmenter légèrement l’approbation globale dans toutes les catégories de sondés. Mais la comparaison avec l’année précédente montre aussi que les résultats des différentes catégories de sondés

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 15

sont à présent plus diffus, voire qu’ils s’écartent de la moyenne. Cela pourrait laisser supposer que cette question entraînera des réactions controversées. Doubler la quote-part Hommes 55 ans et plus 6000 et plus Ecole secondaire

2010 2009

Ecole primaire Femmes S-romande -0,3

-0,2

-0,1

0

0,1

0,2

0,3

Limitation du libre choix du médecin en échange d’une réduction des primes Que pensent les sondés des alternatives à l’obligation actuelle de contracter? Les assurés accepteraient-ils que les assureurs-maladie choisissent les partenaires contractuels à privilégier, ou préfèreraient-ils que les pouvoirs publics décident de l’admission des médecins? Question: « De nouvelles solutions sont actuellement discutées dans l’assurance de base. Si vous pourriez prendre une décision au jour d’aujourd’hui, que proposeriez-vous? - Les assureurs-maladie doivent choisir eux-mêmes les médecins et les hôpitaux avec lesquels ils souhaitent passer un contrat et collaborer. - Les cantons désignent les médecins qui sont admis à pratiquer dans l’assurance de base. - Les assurés peuvent choisir entre le libre choix du médecin et le choix limité du médecin, dans ce cas là les primes sont plus basses. - En cas de maladie, les assurés doivent tout d’abord consulter le médecin de famille. - Le système ne doit pas être modifié. Des conventions doivent être conclues avec tous les médecins. »

44% 43%

Les assureurs-maladie doivent choisir 36% 37%

Les cantons désignent les médecins Les assurés peuvent choisir

78% 73% 72% 71%

Consulter le médecin de famille 59% 62%

Le système ne doit pas être modifié 0%

10%

20%

30% 40% 50% 2009 2010

60%

70%

80%

90%

Le degré d’approbation de diverses solutions, qui s’excluent pour certaines, est évalué au moyen de cette question. L’option la plus plébisicitée est celle de pouvoir opter entre le libre choix du médecin et un choix limité avec des primes plus basses (78%). Sa popularité a encore augmenté (+5%). Les débats politiques actuels sur la promotion des soins gérés visent à introduire cette possibilité pour tout un chacun. Bien que la population veuille clairement bénéficier d’une telle option, elle opterait, comme nous l’avons vu plus haut, à 55% pour le libre Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 16

choix du médecin en dépit de primes plus élevées. Mais étonnamment, comme nous l’avons également constaté, les sondés ne sont pas prêts à payer une quote-part plus élevée pour bénéficier de ce libre choix. L’approbation également élevée de l’obligation de consulter tout d’abord son médecin de famille en cas de maladie (72%) s’explique sans doute par le fait que la plupart des personnes procèdent déjà ainsi en temps normal même si de plus en plus de personnes se rendent directement aux urgences d’un hôpital. Malgré certains inconvénients, les sondés considèrent que le système actuel d’assurancemaladie offre aussi des avantages. L’un d’entre eux est manifestement le fait que les assureursmaladie sont contraints de conclure des conventions avec tous les médecins. 59% des sondés sont favorables au maintien du système en vigueur. Seuls 44% souhaiteraient en revanche que les caisses-maladie puissent choisir les médecins et pas plus de 36% des sondés souhaitent que les cantons décident de l’admission des médecins.

Les primes en fonction du revenu et de la fortune sont clairement rejetées Faut-il modifier le mode de financement de l’assurance de base? Un système qui fixerait la prime d’assurance sur la base du revenu, des impôts ou de la fortune serait-il plus juste? Question: « Les dépenses de l’assurance de base sont financées par l’intermédiaire des primes des assurés et de l’Etat. L’Etat accorde une réduction de prime aux personnes dont le revenu est modeste. De nouvelles propositions sont régulièrement avancées pour remplacer ce système. Quelle serait votre réponse si vous deviez vous prononcer aujourd’hui en faveur d’un autre système : - Je souhaite garder le système actuel avec les primes des assurés et les réductions de primes accordées aux personnes à faible revenu. - J’aimerais payer la prime d’assurance-maladie par l’intermédiaire d’une déduction en % faite sur le salaire. - J’aimerais que la prime d’assurance-maladie soit fixée en fonction de ma fortune. - Je souhaiterais que l’assurance de base soit financée par l’Etat, via les impôts et d’autres recettes. »

48% 45% 46%

Système actuel

19%

Déduction sur le salaire (en %)

24% 23% 16% 14% 12%

Par l’Etat (impôts)

2010 2009 2008

13% 14% 14%

Sur la fortune

3% 4% 4%

Je ne sais pas

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

La réponse est clairement non aux deux questions posées initialement. Les trois propositions de modification n’ont aucune chance d’être acceptées. L’approbation du système actuel avec les primes par tête et les réductions de primes pour les personnes à faibles revenus a même encore augmenté de 3%. Si l’on considère les résultats des évaluations partielles, on constate que le système actuel est plus largement plébiscité par les personnes de plus de 55 ans (54%) et en Suisse alémanique (53%). En Suisse romande, seuls 37% des sondés sont favorables au système actuel, 23%, souhaitent que l’assurance de base soit financée par le biais des impôts et d’autres recettes voire 17% que les primes soient fixées en fonction de la fortune personnelle. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 17

Système actuel S-alémanique 55 ans et plus Ecole primaire 2010 2009

1–6000 15-34 ans S-romande -20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

Les Suisses font preuve d’une très grande solidarité Quel est le degré de solidarité de la population avec les malades et les personnes de condition économique modeste, jusqu’à quel point le sentiment d’équité se manifeste-t-il? L’aspect financier joue un rôle décisif pour toutes les questions se rapportant à des réformes de l’assurancemaladie. Mais les opinions concernant l’assurance-maladie sociale sont sans doute aussi dictées par des valeurs sociétales. Des affirmations concernant la solidarité devaient permettre de les mettre en évidence. Question: « La loi sur l’assurance-maladie (LAMal) introduite en 1996 devait renforcer la solidarité entre les assurés, c’est-à-dire entre les personnes en bonne santé et les malades, entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les personnes âgées, entre les riches et les pauvres. Veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes et celles qui ne le sont pas. - Seule une assurance-maladie obligatoire est en mesure de garantir la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades. - La solidarité entre les riches et les pauvres est indispensable. C’est le rôle des réductions de primes. - Une assurance-maladie obligatoire n’est pas nécessaire. Chacun assume sa propre responsabilité. - Celui qui néglige sa santé agit de manière non correcte par rapport aux autres payeurs de primes. - Il est normal que les personnes âgées paient des primes plus élevées car elles ont recours à plus de prestations. - En cas d’ennuis de santé, je change la franchise et je paie des primes plus élevées. »

79% 80% 76%

Solidarité entre malades et bien portants

Solidarité entre riches et pauvres grâce aux réductions de primes

88% 87% 87% 14% 15% 17%

Responsabilité individuelle plutôt qu'assurance-maladie

2010 72% 74% 73%

Négliger sa santé est déloyal

2009 2008

26% 26% 27%

Primes plus élevées pour les personnes âgées

36% 35% 38%

Changer la franchise en cas de maladie

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 18

Les réponses aux six affirmations concernant la solidarité sont extrêmement stables. Même les évaluations partielles commentées ci-après ne s’écartent que marginalement des résultats des années précédentes. Les fluctuations sont si minimes qu’il est très délicat de les interpréter. Des primes plus élevées pour les personnes âgées et la suppression de l’obligation de s’assurer sont clairement rejetées. Des écarts significatifs apparaissent entre les différentes catégories d’âge en ce qui concerne la solidarité entre bien portants et malades. Les 15-34 ans l’approuvent à 74%, les plus de 55 ans à 84%. Les mentalités différentes dans les régions du pays n’ont eu aucune influence sur les réponses. Les personnes n’ayant suivi que l’école obligatoire sont en revanche nettement moins nombreuses à l’approuver (70%). L’affirmation « Celui qui néglige sa santé agit de manière non correcte par rapport aux autres payeurs de primes » en appelle au sentiment d’équité. Celui-ci semble aussi très stable. Même les divergences de résultats dans les évaluations partielles sont quasiment identiques à celles de 2009. Négliger sa santé est déloyal 55 ans et plus

15-34 ans 2010 2009

S-romande

Ecole primaire

-20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

Image de la branche: les assureurs-maladie conservent leur place Les assureurs-maladie gardent la troisième place dans le classement de crédibilité de plusieurs branches. Seules les assurances-accidents et les autres assurances sont mieux évaluées. Contrairement à 2009, l’année en cours (jusqu’à fin juin) a été marquée par des perspectives économiques plutôt positives et a été épargnée – à l’exception de l’industrie pétrolière – d’événements majeurs nuisibles pour l’image de marque. La stabilité des réponses n’est donc pas étonnante. On remarque dans le tableau suivant que les pourcentages de réponses «très dignes de confiance» sont partout inférieurs à «plutôt dignes de confiance». Aucune branche ne jouit donc d’une confiance aveugle. Question: « Je vous cite certaines branches d’activité; veuillez me dire si vous trouvez qu’elles sont très dignes de confiance, plutôt dignes de confiance, plutôt pas dignes de confiance ou absolument pas dignes de confiance. » très %

Digne de confiance Pas Pas de plutôt plutôt pas pas du tout d’avis réponse % % % % % Moyenne

Assurances-accidents

22

60

10

2

6

0

Autres assurances

18

61

14

3

3

0

2.98

Caisses-maladie

12

59

23

3

1

0

2.83

Caisses de pension

12

48

28

5

6

1

2.73

Télécommunications

9

44

34

10

3

1

2.53 2.38

Banques

3.09

10

34

35

18

2

1

Industrie pharmaceutique

7

35

40

17

2

1

2.32

Médias

4

33

43

18

2

1

2.24

Base: 1218 personnes interrogées Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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Assurances-accidents

Autres assurances

Caisses-maladie

Caisses de pension

2010 2009 2008

Télécommunications

2007 Banques

Industrie pharmaceutique

Médias

1

1,5

2

2,5

3

3,5

A l’exception des assureurs-maladie, toutes les branches ont enregistré une légère amélioration par rapport à la moyenne. Les banques n’ont toutefois pas encore rattrapé leur effondrement massif dans les années 2008 et 2009. Les caisses de pension ont visiblement réussi à limiter l’atteinte à leur image due à la crise financière internationale. Un examen plus attentif des assureurs-maladie fait apparaître que les résultats des différentes catégories de sondés divergent quelque peu et laissent transparaître les dimensions observées dans d’autres questions. Ainsi, les personnes ayant suivi l’école obligatoire font davantage confiance aux assureurs-maladie que celles ayant un niveau de formation élevé. Les Romands se situent à nouveau largement en-dessous de la moyenne. On constate aussi que les 35-54 ans font un peu moins confiance aux assureurs-maladie que les autres groupes d’âge. Caisses-maladie Ecole primaire Sans activité 55 ans et plus Ecole professionnelle 2010 35-54 ans

2009

Travail à temps partiel Ecole secondaire S-romande -0,3

-0,2

-0,1

0

0,1

0,2

0,3

Comme pour les assureurs-maladie, les esprits semblent aussi divisés en ce qui concerne l’appréciation de la crédibilité de l’industrie pharmaceutique. Là aussi, les personnes avec un niveau de formation bas font plus confiance que la moyenne, tout comme les 15-34 ans. Les taux de confiance sont inférieurs à la moyenne dans les autres catégories d’âge. Nota bene, les Romands accordent davantage leur confiance à l’industrie pharmaceutique que les Suisses alémaniques. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

17


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 20

Industrie pharmaceutique Ecole primaire 15-34 ans S-romande 2010

Sans activité

2009 55 ans et plus Travail à temps partiel 35-54 ans -0,3

-0,2

-0,1

0

0,1

0,2

0,3

Une majorité de la population satisfaite de son propre assureur-maladie 16% des sondés déclarent avoir changé d’assurance-maladie l’an passé. Ce pourcentage correspond à peu de choses près aux changements effectivement enregistrés. La satisfaction à l’égard de la propre assurance-maladie est la raison la plus fréquemment invoquée pour ne pas changer de caisse. Question: « Avez-vous changé d’assureur-maladie au cours de l’année passée? » Changement

2003

2004

%

%

%

%

14

12

11

16

Changé d’assurance-maladie

… 2009

2010

En 2007 et 2008, les questions concernant les raisons pour lesquelles les assurés ont renoncé à changer de caisse ont été posées de manière indirecte. On a demandé à tous les participants du sondage santé pour quelles raisons, selon eux, tant d’assurés ne changent pas de caissemaladie. Ceux qui avaient déclaré ne pas avoir changé de caisse ont été invités à répondre à la question suivante comme en 2009 (pour la première fois): Question: « Vous n’avez pas changé d’assureur-maladie. Pour quelles raisons? » 2003

2004

2005

2009

%

%

%

%

%

Satisfaction à l’encontre de la caisse-maladie

88

90

92

66

68

Travail occasionné par la résiliation

23

32

29

10

14

17

13

Faibles écarts de prix Age, santé

2010

4

L’assurance de base et l’assurance complémentaire doivent être conclues auprès de la même caisse-maladie.

79

81

3

3

Assuré par l’employeur

1

Autres

14

8

Ne sait pas, pas de réponse

4

3

1057

1015

Base

447

551

526

Les résultats des années 2003–2005 ne sont pas comparables à ceux obtenus à partir de 2009 car les questions ont été posées différemment. On peut néanmoins en déduire que la satisfaction à l’égard de la propre assurance-maladie est la principale raison du non changement de caisse. 73% des plus de 55 ans ont indiqué ce motif pour expliquer pourquoi ils avaient renoncé à changer d’assurance-maladie. Comme on pouvait s’y attendre, le résultat est moins élevé chez les sondés de Suisse romande (63%), même s’il est étonamment modéré compte tenu de l’attitude fondamentalement plus critique à l’encontre de l’assurance-maladie. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 21

Ceux qui sont satisfaits du système actuel d’assurance-maladie le sont aussi plus que la moyenne à l’égard de leur propre caisse – ou inversement.

Avantages de l’assurance-maladie: les conseils médicaux par téléphone de plus en plus prisés Quels avantages vous procure votre caisse-maladie ou l’assurance-maladie vaut-elle les primes mensuelles élevées que vous lui versez? Cette question est – comme pour toutes les assurances – hypothétiques et ne fournirait guère de réponses exploitables si elle était posée directement. Par conséquent, une série d’avantages de l’assurance-maladie est présentée aux sondés. Question: « Avez-vous déjà réfléchi sur les avantages que l’assurance-maladie vous apporte? Je vous lis un certain nombre de déclarations à ce sujet et j’aimerais savoir si vous les trouvez exactes ou pas ou si elles vous sont totalement inconnues. - En cas de malacie, la caisse-maladie me protège vis-à-vis de problèmes financiers. - La caisse-maladie contrôle et paie en mon nom les factures des médecins et des hôpitaux, des médicaments et des soins médicaux. - La caisse-maladie met à disposition un service de conseil médical par téléphone ou via l’Internet. - La caisse-maladie donne des conseils et encourage la santé à travers les produits qu’elle propose. - Les assureurs-maladie contribuent à un bon rapport qualité-prix chez les médecins, les hôpitaux et les médicaments. » Avantages de l’assurance-maladie

2008

2009

2010

%

%

%

Protection contre des problèmes financiers

54

51

54

Règlement des factures

82

80

80

Conseil médical par téléphone

55

61

67

Conseils pour la promotion de la santé

69

70

70

Fixation des prix

48

40

41

Base

1210

1201

1218

L’avantage qui récolte le plus de suffrages, à savoir le règlement des factures, ne doit sans doute pas être compris au sens propre du terme (trafic des paiements), mais peut être interprété en ce sens que l’assurance-maladie assume la responsabilité financière vis-à-vis du fournisseur de prestations en lieu et place de l’assuré. Le score plutôt faible concernant le fait que les assureurs-maladie contribuent à un bon rapport qualité-prix chez les fournisseurs de prestations est sûrement à mettre sur le compte d’une mauvaise compréhension de la manière de travailler des assureurs-maladie. Le fait d’évoquer un « bon rapport qualité-prix » semble peut-être aussi assez incongru aux yeux de certains compte tenu de la hausse constante des coûts de la santé.

Règlement des factures

80%

Conseil en matière de promotion de la santé

15%

70%

Service de conseil médical par téléphone

18%

67%

Protection contre des problèmes financiers

Bon rapport qualité-prix

10%

20% Oui

15%

34%

41%

0%

8%

12%

54%

40% Non

50%

60% Non connu

7%

70%

80%

5%

6%

7%

39%

30%

2%3%

5%

13%

90%

100%

Je ne sais pas

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 22

La comparaison des trois années au cours desquelles ces questions sont maintenant posées révèle le début d’une tendance à la hausse en ce qui concerne les services de conseil médical par téléphone. Depuis 2008, l’approbation est passée de 55% à 67%. Cela tient aussi au fait que de plus en plus d’assureurs-maladie proposent de telles prestations dans l’assurance de base. La protection contre des problèmes financiers est davantage ressentie comme un avantage en Suisse alémanique (59%) qu’en Suisse romande (38%). Alors qu’en 2009, l’approbation des personnes avec un faible niveau de formation était très inférieure à la moyenne pour cette question, les résultats ne divergent que légèrement en 2010, hormis pour la Romandie. Protection contre des problèmes financiers S-alémanique

Ecole primaire

2010 2009

S-romande

-20

-15

-10

-5

0

5

10

15

20

Les Romands sont peu enclins à vouloir bénéficier de conseils des assureurs-maladie en matière de promotion de la santé (44%). Les Suisses allemands en revanche en sont très friands (78%). L’approbation des personnes avec un faible niveau de formation est légèrement inférieure à la moyenne. Promotion de la santé 55 ans et plus

15-34 ans 2010 2009

Ecole primaire

S-romande

-30

-20

-10

0

10

20

30

Amélioration de l’état de santé de la population? Dans l’échantillon 2010, 32% de personnes ont suivi un traitement médical depuis la mi-mars. Question: « Passons à quelques questions sur votre état de santé personnel et sur celui de quelques membres de votre famille. - Avez-vous suivi un traitement médical depuis la mi-mars? - Avez-vous reçu un traitement à l'hôpital depuis la mi-mars (ambulatoire ou stationnaire)? - Avez-vous pris régulièrement des médicaments prescrits par le médecin pendant les quatre dernières semaines? - Une personne de votre entourage familier a-t-elle suivi un traitement médical et/ou été traitée à l’hôpital depuis mars 2008 (ambulatoire ou stationnaire? »

Chez le médecin

2003

2004

2005

2006

2007

2008

%

%

%

%

%

%

2009 %

2010 %

38

36

36

40

36

36

37

32

A l’hôpital

13

12

12

12

11

12

12

10

Médicaments

32

30

29

33

34

32

33

32

36

48

40

41

40

40

38

1209

1205

1203

1205

1210

1201

1218

Entourage Base

1205

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

20


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 23

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0% Traitement médical 2003

Traitement à l'hôpital 2004

2005

2006

Médicaments 2007

2008

2009

Personne de l'entourage familial 2010

L’auto-appréciation de la santé s’est-elle améliorée ou l’état de santé de la population est-il réellement meilleur? Ces questions se posent compte tenu du recul de 5% des consultations. Il faut attendre les résultats de l’Enquête suisse sur la santé de 2012 pour y répondre. Ce qui est sûr, c’est qu’en 2007, 18,1% de la population étaient limités dans les activités quotidiennes, 11,7% présentaient une incapacité de travail et 4,2% étaient grabataires selon l’Annuaire statistique de la Suisse 2010 (OFS). 34% de la population totale avaient donc des problèmes de santé; les résultats du sondage santé se situent donc dans le même ordre de grandeur. Il ressort de la même source que l’auto-appréciation de la santé de la population est assez stable depuis 2002.

Détails concernant le sondage santé Il s’agit du huitème sondage santé depuis 2003. Initiée par santésuisse, l’organisation faîtière des assureurs-maladie, cette enquête téléphonique représentative menée auprès de la population permet de répondre à des questions spécifiques aux assureurs-maladie, en complément d’autres études existantes. Le sondage santé, entretien assisté par ordinateur, a été mis au point et évalué par le bureau Neff-Pidoux, Wissensmanagement, à Berne et réalisé par l’Institut d’études de marché DemoSCOPE au cours des semaines 23 à 26 de l'année 2010. La population visée par l’enquête comprend la population de toutes les régions de Suisse âgée de 15 à 74 ans. 1218 interviews ont eu lieu au total. Les chiffres relevés devraient être représentatifs de l’ensemble de la population avec une probabilité de 95 % et une précision de ± 2,8 %.

Pour tout renseignement Felix Schneuwly santésuisse Chef du département Politique et communication Römerstrasse 20, CH-4502 Soleure Téléphone +41 (0)32 625 42 57 Portable +41 (0)79 600 19 12 felix.schneuwly@santesuisse.ch Franz Neff, Sociologie Neff-Pidoux, Wissensmanagement, Berne Téléphone +41 (0)31 310 95 95 fn@neff-pidoux.ch Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 24 Sondage santé : la crise s’invite dans les résultats

La population favorable à des mesures d’économies urgentes Mandaté par santésuisse pour la septième fois consécutive, le sondage santé a été réalisé par l’institut d’études de marché DemoSCOPE. Les résultats reflètent la situation actuelle : prise de conscience de la hausse des coûts et des primes sur fond de crise financière. De fait, 80 % des sondés estiment que des mesures d’économies urgentes doivent être mises en place dans le domaine de la santé. Des économies ? Oui, mais avant tout chez les autres.

Le sondage santé 2009 a été effectué sur la base d’entretiens téléphoniques représentatifs, assistés par ordinateur du 2 juin au 22 juin 2009 par DemoSCOPE. 1201 personnes, âgées de 15 à 74 ans, ont été interrogées dans toute la Suisse. Un élément ressort de l’enquête : la population comprend le rapport de cause à effet qui unit la hausse des coûts et la hausse des primes. santésuisse a décidé d’axer sa communication sur ce point en expliquant objectivement au public l’augmentation des primes. Depuis début août, sa campagne d’information peut être consultée sur la page d’accueil de santésuisse en cliquant sur le bandeau rouge au pansement. Actuellement, 33 % des sondés pensent que les primes augmentent en raison du trop grand nombre de visites chez le médecin. 28 % estiment que la hausse est due aux médicaments. 13 %, contre 4 % en 2008, croient que la hausse des coûts est due à un manque de volonté. Face à l’évolution critique des coûts, 80 % des personnes interrogées jugent urgent de faire des économies dans le domaine de la santé. 80 % des sondés trouvent les primes élevées et 30 % (contre 20 % en 2008) les considèrent même trop éle-

vées. Ils ne sont plus que 16 % (24 % en 2008) à affirmer que les primes ne sont pas un problème. La question reste de savoir où les sondés sont prêts à faire des économies. Economiser, certes, mais d’abord chez les autres

Bien que la population se dise en partie responsable de l’évolution des coûts et des primes, elle préfère d’abord économiser là où elle n’est pas directement impliquée. Elle stigmatise ainsi principalement la prescription de médicaments et les prix des médicaments (84 %), les appareils et méthodes de la médecine de pointe ainsi que les prestations des assureurs-maladie (65 % ), et le nombre de pharmacies (58 %). Les personnes interrogées se montrent en revanche plus réservées lorsqu’il s’agit de remettre en cause leur consommation personnelle. Les diverses solutions proposées pour réguler l’accès aux soins n’ont ainsi pas remporté de franc succès : 39 % sont favorables à la perception d’une taxe de consultation, 47 % pensent qu’une taxe de consultation peut être perçue, sauf si l’on a choisi un modèle de médecin de famille ou une assurance de soins gérés. 52 % pensent que l’on doit payer une taxe si l’on se rend directement à l’hôpital sans avoir consulté au préalable un médecin. Les sondés ne sont pas non plus prêts à voir le choix du médecin limité par les caisses-maladie (seul 43 % l’approuvent), ou par les cantons (37 %). Mais 73 % des sondés accepteraient de limiter de leur propre chef le choix du médecin pour bénéficier d’une prime plus basse. 71 % ne verraient pas non plus d’inconvénient à consulter d’abord leur médecin de famille en cas de maladie. Conserver le système actuel

Malgré la crise économique actuelle et l’évolution peut réjouissante des coûts et des primes, la population ne souhaite pas de remaniement fondamental du système de santé. Ce résultat prouve qu’aucune des réformes jusque là proposées n’a réellement convaincu. Les formes de financement alternatives ne

recueillent que peu de suffrage. Les Suisses se montrent par ailleurs toujours attachés à la solidarité, principe fondateur de la LAMal. 80 % des personnes interrogées estiment que seule une assurance-maladie obligatoire peut garantir la solidarité entre les malades et les bien-portants ; 87 % jugent la solidarité entre les riches et les pauvres indispensable. L’obligation de s’assurer, la prime par tête et les réductions de primes sont elles aussi plébiscitées. L’image des assureurs

L’image des assureurs s’est, elle, quelque peu écornée. 55 % des sondés trouvent les caisses-maladie plutôt crédibles, contre 64 % en 2008. De même, 28 % apprécient la transparence des caissesmaladies, contre 37 % en 2008. Ces résultats sont les plus bas depuis la création du sondage. Divers facteurs expliquent ces chiffres : tout d’abord, la crise qui rend les assurés sensibles aux questions économiques, mais aussi le tapage médiatique qui existe autour de la forte hausse prochaine des primes. Mais au regard des autres branches, la situation n’est pas si dramatique. L’assurance-maladie est toujours dans le palmarès de tête, derrière l’assurance-accidents et les autres assurances en termes de crédibilité, mais devant l’industrie pharmaceutique et les caisses de pension. Les banques et les médias, eux, ferment la marche. Malgré tout, la population semble plutôt convaincue par les prestations des caisses-maladie, puisque 89 % des personnes souhaitent que les caisses contrôlent plus strictement les factures médicales. 90 % approuvent les assurances complémentaires, 79 % sont contentes des remboursements rapides, 70 % sont favorables à la promotion de la santé et 61 % sont satisfaites du service de conseil médical par téléphone ou via l’Internet. Le système de l’assurance de base largement méconnu

Le sondage santé révèle toutefois comme chaque année la méconnaissance du système de l’assurance de base, alors même que l’obligation

16 | Domaine de la santé 8/09


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 25

Economies dans le domaine de la santé

sondage santé 2009 (N: 1201)

Une majorité écrasante de la population estime que les mesures d’économies dans le domaine de la santé sont urgentes.

Economies dans le domaine de la santé

84% 84%

Médicaments Caisses-maladie

65% 65%

Médecin de pointe

65% 65%

Pharmacies

56% 56%

Traitements méd.

53% 53%

Cabinets médicaux

52% 52%

Hôpitaux

46% 46%

Prévention

44% 44%

Réadaptation 35% 35%

Recherche méd.

31% 31%

EMS 24% 24%

Soins à domicile 10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

sondage santé 2009 (N: 1201)

Les personnes interrogées pensent que le plus grand potentiel d’économies réside dans les secteurs suivants : médicaments, assureurs-maladie et médecine de pointe.

Avoir davantage de scrupules

Supprimer la franchise

La population réclame des mesures durables

41% 41%

Taxe premier traitement

39% 39%

Taxe (sauf modèle …)

47% 47%

Taxe (directem. à l’hôpital)

52% 52%

Système actuel

77% 77% 10%

20%

30%

40%

de s’assurer contraint tout un chacun à s’affilier à une caisse-maladie. Par la même occasion, la part représentée par les frais administratifs des assureurs-maladie reste fortement surestimée (32 %), puisqu’elle n’est en réalité que de 5,7 %. Sur 100 francs de recettes de primes, plus de 94 francs sont donc reversés directement aux assurés sous forme de prestations. Pour plus de transparence et à titre d’information, santésuisse a produit un petit film expliquant le fonctionnement du système d’assurance-maladie. Le film peut être visionné sur la page d’accueil de santésuisse. santésuisse a aussi réédité Le B.A.-BA de l’assurancemaladie, une brochure gratuite destinée au grand public qui répond à toutes les questions essentielles sur l’assurance-maladie. L’association faîtière met à la disposition des journalistes et des politiques mais aussi de toute personne qui souhaite approfondir ses connaissances sur le domaine de la politique de santé, Le Tout-A-Savoir, faits et chiffres. Les enseignants peuvent télécharger sur la plateforme www.kiknet.ch des fiches pédagogiques pour expliquer le système de santé suisse aux élèves. santésuisse multiplie et ce, depuis plusieurs années, les initiatives pour améliorer les connaissances de notre système de santé.

50%

60%

70%

80%

90%

100%

La population réclame des mesures garantissant la pérennité d’une assurancemaladie finançable dans le cadre d’une concurrence réglementée. Aussi des réformes durables, favorisant une médecine efficace, doivent-elles être adoptées. La promotion des soins gérés, l’introduction du financement moniste et la concurrence, notamment entre les fournisseurs de prestations, sont au nombre de ces réformes. maud hilaire schenker

sondage santé 2009 (N: 1201)

3

La population est sceptique quant à l’idée de mettre des obstacles aux consultations médicales.

17 | Domaine de la santé 8/09


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 26 Le sondage santé révèle le dilemme auquel les assureurs-maladie sont confrontés depuis des années

Les assurés veulent conserver une bonne qualité et économiser des coûts, sauf lorsque leur propre santé est en jeu Economiser des coûts dans le domaine de la santé sans perte de qualité ni limitation du libre choix des médecins ? Un dilemme qui ne peut être résolu qu’avec de nouvelles approches. Le sondage santé a tenté de savoir si la population serait prête à les accepter.

Il est urgent de faire des économies

79 % des personnes sondées estiment qu’il est très voire plutôt urgent de faire des économies dans le domaine de la santé. 47 % pensent que les hausses de primes annuelles sont imputables aux

Photo : Prisma

Le sondage annuel représentatif réalisé auprès de la population examine quatre thématiques : la position des assurés sur des questions relevant de la politique de la santé, les avis concernant le système même de l’assurance-maladie, les connaissances du système de santé et la

perception des assureurs-maladie ainsi que les informations concernant la situation personnelle des assurés. Cette étude permet aux assureurs-maladie de connaître le point de vue des assurés et des électeurs dans la mesure où ceux-ci contribuent de manière prépondérante, par leur comportement, mais aussi par leurs votes, à l’organisation future du système de santé suisse.

bénéficiaires de prestations (consultations médicales fréquentes, vieillissement démographique, état de santé). Un pourcentage équivalent estime que les fournisseurs de prestations (prescription de médicaments, médecine de pointe, absence de motivation à faire des économies) en sont responsables. Un quart des personnes interrogées suppose des raisons économiques (renchérissement général) ou politiques. Enfin, un dixième des sondés tient les assureurs-maladie pour responsables des hausses de primes. Où faut-il économiser  ?

Le classement 2009 des objectifs d’économie n’a pas changé. Les personnes sondées économiseraient tout d’abord au niveau de la prescription de médicaments (85 %). Les prestations des assureurs-maladie (65 %) arrivent à la deuxième place et l’utilisation d’appareils et de méthodes de la médecine de pointe (60 %) à la troisième place. Les assurés pensent visiblement que ces domaines recèlent des potentiels d’économie qui n’impliquent pas d’inconvénients à leur niveau personnel. Les propositions suivantes ne sont plus plébiscitées que par la moitié environ des personnes interrogées  : traitements médicaux, nombre de pharmacies, hôpitaux et cabinets médicaux ou mesures de prévention. Seule une minorité de personnes serait encore favorable à des économies au niveau de la réadaptation, de la recherche médicale, des EMS ou des organisations d’aide et de soins à domicile. Les services de consultation par téléphone ont le vent en poupe

Vus à travers une loupe déformante, les frais administratifs supposés des assureurs-maladie sont six fois plus élevés qu’en réalité. Ils atteignent en effet 5,2 % alors que les assurés les estiment à 33 %.

4 | Sous la loupe 7/10

La prise de conscience des coûts a de nouveau perdu un peu de terrain. Pour 41 % (2009 : 37 %) des personnes sondées, les coûts importent peu lorsque la santé est en jeu. La charge financière représentée par les primes a également légèrement baissé. Seuls 21 % (2009 : 29 %) jugent les primes trop élevées. En revanche, 63 % se disent prêtes à appeler tout d’abord un service de conseil téléphonique en cas


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 27 ECONOMIES DANS LE DOMAINE DE LA SANTE PRESCRIPTION DE MEDICAMENTS PRESTATIONS DES ASSUREURS-MALADIE MEDECINE DE POINTE TRAITEMENTS MEDICAUX NOMBRE DE PHARMACIES NOMBRE D'HOPITAUX

de problème de santé, un chiffre en hausse. 49 % (2009 : 43 %) des sondés suivraient les recommandations de leur caisse-maladie pour choisir les médecins, hôpitaux, etc.

NOMBRE DE CABINETS MEDICAUX MESURES PREVENTIVES THERAPIES DE READAPTATION RECHERCHE MEDICALE NOMBRE D'ETABLISSEMENTS MEDICO-SOCIAUX

Connaissez-vous les soins gérés ?

SOINS A DOMICILE 0%

10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 2010

2009

Economiser oui, sauf c’est moi qui est obligé de le faire.

AVANTAGES PERSONNELS DE L'ASSURANCE-MALADIE REGLEMENT DES FACTURES CONSEIL EN MATIERE DE PROMOTION DE LA SANTE SERVICE DE CONSEIL MEDICAL PAR TELEPHONE PROTECTION CONTRE DES PROBLEMES FINANCIERS BON RAPPORT QUALITE-PRIX 0% OUI

NON

10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% ILS ME SONT INCONNUE

JE NE SAIS PAS

Principal avantage: l’assurance-maladie contrôle et paie les factures.

CHARGE FINANCIERE DE LA PRIME DE L'ASSURANCE DE BASE 60% PAS DE PROBLEME

50% 40%

TROP ELEVEE, MAIS TOUT DE MEME SUPPORTABLE

30% 20%

TROP ELEVEE POUR MA SITUATION FINANCIERE

10% 0% 2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

La charge financière représentée par les primes de l’assurance de base a de nouveau légèrement baissé.

5 | Sous la loupe 7/10

Il faut considérer les assurés comme des consommateurs qui réfléchissent en toute autonomie aux prestations qui satisferaient le mieux leurs besoins en cas de problèmes de santé. Les produits doivent correspondre aux habitudes de consommation actuelles : rapidité, disponibilité 24h/24, simplicité et économicité. A l’instar des entreprises de la grande distribution, les fournisseurs de prestations médicales doivent donc d’abord faire connaître et expliquer les nouveaux produits. Les soins gérés ou Managed Care recèlent sans nul doute un potentiel de marché. Leur notoriété est plutôt bonne. 65 % des personnes interrogées ont déjà entendu parler des réseaux dans lesquels des médecins de diverses spécialités, des hôpitaux et des personnels médicaux collaborent. Ils sont tout aussi nombreux à penser que les soins gérés sont une mesure adéquate pour économiser des coûts. Cependant, la notoriété est fortement liée au niveau de formation. Seules 47 % des personnes n’ayant suivi que l’école obligatoire connaissent les soins gérés. Les personnes ayant suivi des études secondaires ou supérieures sont 73 % à en avoir entendu parler. Ces résultats signalent des déficits d’information. Mais ils suggèrent aussi que les réponses aux questions d’appréciation – pour l’exprimer prudemment – ne sont pas toujours faites en pleine connaissance de cause et doivent donc être évaluées avec une certaine réserve. C’est comme si l’on donnait son avis sur les qualités routières d’une nouvelle Jaguar sans avoir jamais roulé avec. Positif : tout est regroupé sous un même toit

Mais contrairement à l’achat d’une Jaguar, tout le monde peut adhérer à un modèle de soins gérés si bien qu’il est néanmoins intéressant, malgré toute


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 28 COMPORTEMENT INDIVIDUEL FACE AUX COUTS 100% 90% 80% 70%

la prudence requise, de connaître l’avis des assurés sur ce point. L’évaluation est dans l’ensemble positive. Le fait qu’il y ait toujours des spécialistes disponibles au sein d’un réseau est jugé positif par 77 % de personnes ; le fait que leur collaboration permette d’améliorer la qualité des soins est également apprécié par 69 % des sondés. A l’inverse, seuls 34 % craignent une baisse de la qualité des soins et 27 % pensent qu’ils paieraient certes des primes moins élevées, mais que les délais d’attente seraient d’autant plus longs.

60% 50% 40% 30% CAISSE-MALADIE DEVRAIT CONTROLER LES FACTURES

20%

Un sujet sensible : le libre choix du médecin

CONTROLE DES FACTURES DU MEDECIN SERVICE DE CONSULTATION TELEPHONIQUE

10%

55 % des consommateurs veulent pouvoir choisir leurs médecins librement et sans restriction quitte à payer des primes plus élevées. Seuls 36 % sont très voire plutôt favorables au fait que la quote-part des assurés n’ayant pas opté pour des soins gérés soit doublée (20 % au lieu de 10 %) dans l’as-

COUTS NE JOUENT AUCUN ROLE RECOMMANDATIONS DE LA CAISSE-MALADIE

0%

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

Acceptation croissante des services de consultation par téléphone.

Enquêtes sur les soins gérés : l’ignorance donne du pouvoir Rappelez-vous : dans le Moniteur de la santé 2010 mandaté par interpharma, 10 % des assurés indiquaient être assurés dans un modèle de soins gérés alors qu’ils sont en réalité 30 % à avoir opté pour cette forme d’assurance1. La comparaison du Moniteur de la santé et du sondage santé révèle également que les soins gérés obtiennent de moins bons résultats dans l’enquête de l’industrie pharmaceutique. Comment cet écart peut-il être expliqué ? « La mauvaise image de la branche n’est pas seulement due au lobby pharmaceutique qui tente d’induire l’opinion en erreur avec ses enquêtes, mais aussi (…) aux caisses-maladie », a commenté la Sonntagszeitung. Le lobby pharmaceutique voudrait faire bonne figure en induisant l’opinion en erreur et les caisses auraient mal vendu les soins intégrés en mettant l’accent sur les économies et non sur le gain de qualité. La NZZ souligne un autre point : « Dans l’enquête de l’industrie pharmaceutique, une majorité de sondés s’est montrée beaucoup plus critique à l’égard des soins gérés que les personnes interviewées dans l’enquête de santésuisse – ce qui prouve que les études débouchent sur des résultats différents selon leur commanditaire et le type de questions posées. » En comparant les deux études, il apparaît effectivement que les soins gérés obtiennent de moins bons résultats dans l’enquête de l’industrie pharmaceutique que dans le sondage santé des caissesmaladie. Il y a deux raisons à cela. Premièrement : le sondage santé met l’accent sur l’organisation dans les réseaux de fournisseurs de prestations par des questions détaillées et explicites. Contrairement au Moniteur de la santé, il ne se concentre pas sur des questions touchant à la dénomination des soins gérés. Deuxièmement : l’évaluation des enquêtes selon des critères sociaux révèle l’existence de déficits d’information. Autrement dit, les personnes interrogées ont répondu aux questions en se laissant guider par leurs émotions et non par les faits. Ces questions doivent donc être appréciées avec une certaine réserve. L’ignorance des sondés donne du pouvoir à ceux qui interprètent leurs réponses.

Le pouvoir des questions suggestives Les questions suggestives sont un instrument puissant pour obtenir les réponses souhaitées. Moniteur de la santé : Il ne faudrait pas punir les malades chroniques par des participations propres plus élevées, mais les convaincre du Managed Care grâce à une bonne qualité. 84 % sont tout à fait ou plutôt d’accord. sondage santé : la quote-part des assurés ayant opté pour les soins gérés (HMO, modèle du médecin de famille) doit rester à 10 %. Pour tous les autres, elle doit passer au double, soit à 20 %. 68 % ne sont pas du tout ou plutôt pas d’accord. La solidarité entre les biens portants et les malades est une valeur largement répandue (79 %). Vu ainsi, cela signifie que peu de gens sont prêts à punir les malades chroniques et répondent à la question en conséquence. Force est de conclure que le rejet est moins drastique dans le sondage santé que dans le Moniteur de la santé compte tenu de la formulation de la question. Questions et résultats similaires Lorsque les questions sont posées de manière similaire, les résultats sont plus semblables : Les soins gérés constituent une mesure importante pour réduire les coûts du secteur de santé (sondage santé) Les modèles de Managed Care sont importants pour la réduction des coûts dans le domaine de la santé (Moniteur de la santé). Dans le cas du Moniteur de la santé, 75 % sont tout à fait ou plutôt d’accord, tandis que 65 % des sondés ont répondu « vrai » dans le sondage santé. Des questions différentes sur un même sujet et des questions concernant divers sujets limitent la comparabilité des enquêtes. La formulation des questions est importante, tout comme ce qui est mis en avant dans la présentation des résultats – l’interprétation révèle si quelqu’un tente ou non d’induire l’opinion en erreur. Silvia Schütz

1

Statistique de l’assurance-maladie obligatoire 2008, OFSP.

6 | Sous la loupe 7/10


surance de base. Cette opinion est encore plus marquée lorsque l’on aborde les alternatives à l’obligation de contracter : 78 % des personnes interrogées veulent décider ellesmêmes si elles acceptent une limitation du libre choix des médecins en échange de primes plus basses. Pas plus le canton (36 %) que les assureurs-maladie (44 %) ne doivent décider avec quels médecins il faut coopérer. Les consommateurs donnent aussi leur avis sur les questions politiques qui sont actualisées chaque année. Il en ressort que les prix des médicaments doivent être alignés sur la moyenne européenne (90 %) car personne n’apprécie que d’autres paient moins. L’assurance de base doit aussi prendre en charge les traitements prodigués à l’étranger s’ils sont moins chers à prestations égales (68 %). Et la nouvelle carte d’assuré avec l’accès des médecins au dossier de patient électronique est plébiscitée par 76 % des personnes sondées. Avantages dus aux assureurs-maladie

Les frais administratifs des assureurs-maladie sont toujours pointés du doigt. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’ils soient surévalués aussi massivement : les sondés les esti- ment à 33 %, soit cinq fois plus qu’en réalité ! On peut en conclure que les consommateurs connaissent sans doute les principales caractéristiques de l’assurance-maladie, mais qu’ils sont mal informés sur son fonctionnement. D’où la question : quels avantages personnels apporte l’assurancemaladie ? 80 % apprécient qu’elle contrôle et paie les factures, 70 % apprécient les conseils en matière de promotion et de prévention de la santé et 67 % pensent que les conseils médicaux par téléphone ou sur Internet sont utiles. Des prestations qui facilitent la vie en somme. Seuls 54 % considèrent toutefois comme un avantage le fait que l’assurance-maladie protège des problèmes financiers en cas de maladie. Et seuls 41 % estiment que les caisses veillent à garantir un bon rapport prix/prestations au niveau des médecins, des hôpitaux et des médicaments. Le dilemme évoqué précédemment pourrait peut-être être surmonté si l’on parvenait à concilier les avantages individuels et les coûts. Franz Neff

Le sondage santé a été réalisé pour la huitième fois consécutive en 2010. Dans le cadre de l’enquête téléphonique représentative menée par l’Institut d’études de marché DemoSCOPE, 1218 personnes ont répondu en juin 2010 à des questions concernant le système de santé et l’assurance-maladie.

Point de mire

infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 29

Christian Beusch

Responsable de la Communication d’entreprise groupe Visana

Le regard sur les assureurs Le dernier sondage santé met en évidence deux aspects : d’une part, il y a beaucoup d’assurées et assurés qui ne comprennent pas comment les assureurs-maladie travaillent. L’étude montre qu’il existe des déficits de savoir qu’il s’agit de combler. Les frais d’administration sont par exemple massivement surestimés. Les résultats montrent d’autre part que beaucoup de personnes adoptent un comportement de consommateur critique aussi bien dans le domaine de la santé qu’au quotidien. Ils examinent avec soin où ils peuvent obtenir la meilleure prestation pour le prix payé. Ils économisent là où ils s’attendent à ne subir que de petits inconvénients. sondage santé prouve que les assurées et assurés sont tout à fait ouverts aux nouveautés, pour autant que celles-ci correspondent à leurs besoins personnels et à leurs habitudes de consommation. La disposition à suivre les recommandations des assureurs-maladie pour le choix des fournisseurs de prestations ou à faire appel à leurs services de conseil est un exemple, l’attitude positive envers les modèles Managed Care en est un autre. Arrêtons-nous encore un instant sur les modèles Managed Care. Les personnes assurées semblent comprendre les avantages qu’elles peuvent en retirer : des interlocuteurs compétents pour différentes questions médicales sous le même toit, une disponibilité élevée, des heures d’ouverture prolongées, un contact rapide et facile avec les médecins spécialistes et les hôpitaux. Nous, les assureurs-maladie, devons mieux expliquer que jusqu’ici que le libre choix de l’interlocuteur médical est également possible dans les modèles Managed Care. Avec le sondage santé réalisé pour la huitième fois, les assureurs-maladie disposent d’une base représentative et indépendante leur permettant de saisir les revendications et les comportements des personnes assurées. Le fait que santésuisse souhaite réduire, par le biais d’une offensive d’information, les déficits de savoir constatés depuis de nombreuses années contribuera, nous l’espérons, à ce que les consommateurs/trices et les citoyens/ nes prennent leurs décisions en connaissance de cause à leur avantage.

7 | Sous la loupe 7/10


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 30 Trois questions à René Allemann, CEO de l’agence Branders

« Apparaître comme un partenaire fiable et convivial » Près de 70 % des assurés apprécient les conseils et les offres des caisses-maladie en matière de promotion de la santé. Presqu’autant affirment que le service de conseil médical est utile. René Allemann, spécialiste en stratégie de marque, confirme que de telles offres sont la bonne solution.

Le sondage santé révèle l’opinion des assurés et des électeurs à l’égard des caisses-maladie. Qu’est-ce qui vient spontanément à l’esprit d’un professionnel des marques tel que vous lorsque l’on évoque les caissesmaladie ?

La proximité avec les clients : il n’existe sans doute guère d’autre domaine où cette proximité revêt une importance aussi capitale. Il faut donner l’impression d’être réellement proche du client et d’être à ses côtés en cas de besoin. La caisse-maladie doit donc apparaître comme un partenaire convivial et fiable. Et cela doit se ressentir à tous les niveaux : sur le site Internet, dans les brochures, dans la correspondance, au téléphone ou lors de contacts personnels avec les collaborateurs. Marque : le caractère unique de la marque doit ressortir clairement. Une caisse-maladie devrait se fixer un thème bien défini et l’investir systématiquement. Si une caisse opte, par exemple, pour le créneau de la famille, cela doit transparaître, idéalement, dans tous les contacts avec la marque. L’offre de produits, la publicité, la présentation, les moyens de communication, les collaborateurs – tout et tous doivent incarner ce thème et contribuer ainsi à une image de marque cohérente et crédible. Interchangeabilité : la plupart des caisses-maladie ne sont pas bien positionnées en tant que marques et n’ont pas un

profil très clair. Elles manquent d’unicité et sont donc interchangeables. Avec une bonne offre de prévention, les caisses-maladie peuvent mieux se positionner en tant que marques et se différencier de la concurrence grâce à leur offre de produits. Prenez par exemple e-balance ou le Parcours Vita. Ces deux méthodes de prévention sont parfaites du point de vue de l’image de marque car elles s’inscrivent dans la durée. Elles permettent de nouer une relation avec le client lorsqu’il est en bonne santé. Personne n’associe le Parcours Vita de Zurich à la maladie, ce qui favorise une vision positive de la marque. Aucune association négative n’entrave le développement d’une relation partenariale. Cela permettrait de contrer l’ambivalence qui fait que les caissesmaladie, comme leur nom l’implique déjà, sont étroitement liées à la maladie, mais doivent simultanément être un partenaire avec lequel on engage une relation confidentielle et sur lequel on doit pouvoir compter en cas de problèmes. Authenticité : elle est de plus en plus demandée et dans le domaine de la santé aussi, une perception authentique et surtout globale de la santé vont gagner en importance. Les attentes en matière de santé et de bien-être ne cessent de croître et les caisses-maladie doivent tenir compte de cette tendance. L’intérêt des consommateurs pour la santé est beaucoup plus important de nos jours qu’il y a quelques années. La santé englobe tout ce qui peut améliorer le bien-être d’un individu. Les caisses-maladie doivent rebondir sur cette attente. Si elles se positionnent comme des marques permettant d’améliorer le bien-être, le développement d’une relation avec le client s’en trouvera facilitée. Simplicité et transparence : votre sondage révèle que les patients ne font pas d’économies lorsque leur propre santé est en jeu et qu’ils ont alors des contacts fréquents avec les caisses-maladie. Il est essentiel que celles-ci les gratifient d’un traitement simple et rapide. Cela renforce la fidélisation

IMAGE DES CAISSES-MALADIE 100%

SONDAGE: SONDAGE SANTÉ 2010

90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% PLUTOT MODERNES 2003

2004

PLUTOT FLEXIBLES 2005

PLUTOT CREDIBLES 2006

2007

PLUTOT TRANSPARENTES 2008

2009

PLUTOT SYMPATHIQUE

PLUTOT CONVIVIALES POUR LES CLIENTS

2010

8 | Sous la loupe 7/10

Plus de la moitié des sondés trouvent les assureurs-maladie plutôt modernes, crédibles, sympathiques et à l’écoute des clients. A la question sur la crédibilité non représentée sur ce graphique, les assureursmaladie sont tombés de la deuxième à la troisième place. Les assureurs-accidents et les autres assurances sont jugés plus dignes de confiance. Les médias occupent la dernière place en terme de crédibilité.


Photo : Gian Marco Castelberg (13 Photo)

infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 31

En 2005, René Allemann a fondé l’agence de conseil en stratégie de marque Branders qui emploie aujourd’hui seize collaborateurs. Parmi ses clients figurent, entre autres, Novartis, la Banque Cantonale de BâleCampagne, la « NZZ » et La Poste Suisse.

des clients à long terme. La transparence est un autre critère décisif car le client doit comprendre le bien-fondé des procédures mises en œuvre. Le modèle tarifaire doit également être simple et une comparaison avec d’autres fournisseurs doit être possible dans le domaine des assurances complémentaires. Un bon exemple qui me vient spontanément à l’esprit est la caisse-maladie Sympany. C’est exactement ce qu’elle véhicule et transmet à ses clients.

mesures durables pour l’image de marque. Un portail de santé proposant, par exemple, un test diététique pourrait peut-être remporter un succès comparable à celui de Parcours Vita ou du portail e-balance.

Une personne sur dix rend les assureurs-maladie responsables des hausses de primes sans savoir que celles-ci ne font que refléter l’inflation des coûts. Comment de telles erreurs d’appréciation sont-elles possibles selon vous et comment peut-on les rectifier ? Qu’est-ce que les caissesmaladie peuvent améliorer à l’avenir au niveau de leur image de marque ?

La fiabilité et la confiance sont ce qu’il y a de plus important. La difficulté pour une caisse-maladie, c’est qu’elle ne gagne jamais totalement la sympathie des clients car ils l’associent inévitablement à la maladie. Pour y remédier, il est indispensable de soigner le contact avec les clients dans les périodes où ils n’ont pas besoin de la caisse. Dans ces périodes, elle peut plus facilement se positionner comme un partenaire fiable, un partenaire qui répond aux questions, qui participe activement à la prévention et qui montre que la santé de ses clients lui tient à cœur. Une confiance durable peut alors s’instaurer et fidéliser le client à la marque. Un autre aspect important dont une caisse devrait également tenir compte est le cycle de vie des clients. Idéalement, la caisse-maladie suit une personne toute sa vie durant. Plus cette personne vieillira, plus elle sollicitera de prestations de sa caisse-maladie. Et meilleures seront les prestations, plus la chance que la caisse soit recommandée au sein de la famille aux générations suivantes sera grande.

S’agissant d’un sujet de société aussi important que le système de santé, 10 % me semblent très peu. L’association a manifestement fait un bon travail d’information jusqu’à présent et devrait le poursuivre. Il n’existe pas de recette miracle, mais les éléments de communication essentiels sont sans nul doute la transparence et la conscience des coûts – par exemple aussi dans le domaine de la publicité. Les caissesmaladie interviennent sur un marché où les mesures destinées à renforcer la marque ou à soigner l’image de marque doivent aussi générer un avantage concret pour les clients. Faute de quoi, elles perdent la confiance de leurs clients et obtiennent l’inverse de ce qu’elles visaient. Par conséquent, j’investirais moins dans la publicité classique que dans des

L’image des assureurs-maladie s’est légèrement améliorée dans divers domaines, comme la fiabilité. Ils occupent la troisième place dans la comparaison entre différentes branches.

Interview : Silvia Schütz

9 | Sous la loupe 7/10


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 32

L’essentiel en bref sur le moniteur de la santé 2010

Réactions ambivalentes aux modèles de soins intégrés

L’équipe: Claude Longchamp, directeur de l’Institut, politologue Matthias Bucher, directeur de projet, psychologue social Stephan Tschöpe, analyste de données/programmeur Silvia Ratelband-Pally, administratrice de projet

1


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 33

L’essentiel en bref sur le Moniteur de la santé 2010 Le Moniteur de la santé est conçu comme système d’information permettant de recueillir des informations fiables indiquant la manière dont les citoyens suisses jugent leur système de santé. Il repose pour l’essentiel sur une enquête annuelle menée chaque année auprès d’au minimum 1200 citoyennes et citoyens représentatifs. Dans leur majeure partie, les questions demeurent constantes pour qu’il soit possible de réaliser des comparaisons dans le temps. Chaque année, l’enquête porte en outre sur un thème prioritaire différent; en 2010, il s’agit de l’attitude à l’égard des modèles de gestion intégrée des soins de santé («Managed Care»), encore appelés soins intégrés. Le Moniteur de la santé est réalisé depuis 1997 par l’Institut de recherches gfs.berne pour le compte d’Interpharma. Il est régulièrement publié.

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 34

Les thèses 1. Soins intégrés Les modèles de soins intégrés discutés jusqu’ici intéressent une minorité, en particulier les jeunes générations et les hommes. Les attentes des milieux politiques et celles des citoyennes et citoyens suisses en matière d’innovation ne se recoupent pas, en particulier lorsqu’il s’agit du libre choix du médecin et de l’établissement hospitalier, ainsi que des conséquences qui en résultent pour les primes des caisses-maladie. Un besoin accru d’information sur les intentions en la matière apparaît indiqué. 2. Critères de valeur généraux La pression concurrentielle sur les prestataires de soins dans le système de santé doit être accrue par des incitations conformes aux lois du marché. On attend qu’une telle contribution au contrôle des coûts puisse être mise en place. La tendance à transférer les coûts vers davantage de responsabilité individuelle subit de plus en plus un coup d’arrêt. 3. Marché de la santé Des limites claires et nettes sont posées à la mondialisation du marché de la santé. Le contrôle des médicaments doit demeurer national: les cantons doivent être les acteurs principaux du système de santé. 4. Santé personnelle L’état de santé subjectif des personnes interrogées s’est à nouveau stabilisé après des années d’aggravation continue. On entame moins souvent un traitement médical: lorsque l’on y recourt néanmoins, on attend le meilleur traitement possible, et non pas le meilleur marché. 5. Pharmaciens Les pharmaciens apparaissent des conseillers très utiles, qui réduisent la nécessité d’aller consulter le médecin. Avec les nouvelles taxes liées à l’activité de conseil, ils sont toutefois de plus en plus considérés sous l’angle des coûts.

1


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 35

6. Médicaments La disposition à payer soi-même les médicaments pour les maladies bénignes est en recul. De manière générale, compte tenu du niveau élevé des primesmaladie, on s’étonne de devoir payer soi-même de plus en plus de prestations médicales. 7. Evolution des primes On continue à penser que les primes des caisses-maladie évolueront vers le haut. L’espoir de les voir se stabiliser a largement disparu. 8. Argent pour les prestataires de soins On fait preuve de nettement plus de prudence lorsqu’il s’agit de mettre plus d’argent à la disposition de tous les prestataires de soins. Les soins à domicile (Spitex) constituent ici le plus souvent une exception. On souhaiterait consacrer moins d’argent à l’administration des assureurs-maladie. 9. Recherche pharmaceutique La disposition à payer des prix plus élevés qu’à l’étranger pour promouvoir la recherche nationale est en recul. Cela touche directement l’un des principaux arguments de l’industrie pharmaceutique. Sa contribution à la qualité de vie, à la prise en charge médicale et à la prospérité économique sont clairement compris. 10. Bilan LAMal Une majorité fluctuante dresse un bilan positif des conséquences de l’introduction de la LAMal. Cela vaut quel que soit le camp politique. Le principal reproche continue à concerner les coûts.

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 36

Thème prioritaire 2010: modèles de gestion intégrée des soins Il est depuis longtemps question des modèles de gestion intégrée des soins en politique de santé. En l’occurrence, l’intégralité d’un traitement faisant intervenir médecins de famille, spécialistes, laboratoires, hôpitaux, physiothérapeutes, etc., est organisée à partir d’une structure unique. Les organismes de gestion intégrée des soins travaillent selon des directives précises et sont coresponsables des frais de maladie. Mais cela suppose aussi que l’on renonce au libre choix du médecin et de l’établissement hospitalier. Ce principe a gagné en actualité du fait du débat parlementaire en cours, lequel devrait aboutir à une décision visant à s’appliquer à l’avenir à tout le secteur ambulatoire du système de santé. (Graphique 1) 1 | Modèle d’assurance des soins intégrés «Est-ce envisageable pour vous d’être assuré dans le cadre d’un modèle de Managed Care?» Pourcentage de votants

ne sait pas / pas de réponse 14%

est déjà assuré dans un modèle de Managed Care 10% oui 18%

non 58%

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

Le principal résultat de l’enquête concerne la diffusion des modèles de soins intégrés: selon leurs propres indications, 10% des citoyennes et des citoyens suisses sont déjà assurés auprès d’un tel modèle. 18% peuvent en outre envisager de se faire assurer auprès de ce type de modèle. Ainsi le potentiel actuel se situe-t-il à près d’un tiers des citoyennes et des citoyens. Le principal déterminant est l’âge: la proportion est en particulier plus élevée chez les 30 à 39 ans, et en particulier inférieure à la moyenne chez les 60 à 69 ans. A cela viennent s’ajouter des différences entre les sexes: ainsi les hommes sont-ils un peu plus

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 37

2 | Affirmations/revendications relatives aux soins intégrés «Au Parlement, on discute actuellement de différents projets pour une extension du Managed Care. Dans le cadre de cette discussion, différentes affirmations et revendications sont formulées. Veuillez me dire pour chacune des affirmations et revendications suivantes si vous êtes entièrement d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas d’accord du tout.» Pourcentage de votants 45

39

11

3 2

«Il ne faudrait pas punir les malades chroniques par des participations propres plus élevées, mais les convaincre du Managed Care grâce à une bonne qualité.» 45

37

9

6

3

«Les assurances-maladie doivent recevoir des incitations à travers une compensation des risques, afin qu’elles proposent du Managed Care orienté qualité y compris pour les malades chroniques.» 46

29

13

9

3

«Les modèles de Managed Care sont importants pour la réduction des coûts dans le domaine de la santé.» 9

12

2

30

47

«Les assurés souhaitant garder le libre choix du médecin et de l’hôpital doivent payer une participation propre plus élevée.» n tout à fait d’accord n plutôt d’accord n ne sait pas / pas de réponse

n plutôt pas d’accord n pas du tout d’accord

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

souvent prêts que les femmes à s’assurer auprès d’un modèle de soins intégrés. Le potentiel est également fonction, dans une mesure limitée, du niveau d’information sur le système de santé et de l’état subjectif de santé. Les personnes interrogées qui qualifient subjectivement de bon leur état de santé peuvent envisager plus souvent que les personnes en moins bonne santé de se faire assurer auprès d’un modèle de soins intégrés. Cela parle en faveur d’un potentiel susceptible de développement, mais qui n’est pour l’instant encore que minoritaire. (Graphique 2) Trois quarts des citoyennes et des citoyens interrogés approuvent l’affirmation selon laquelle les modèles de soins intégrés sont importants pour la réduction des coûts du système de santé. Ainsi les modèles de soins intégrés rencontrentils avant tout l’approbation dans l’optique d’une réduction des coûts. Cela vaut aussi bien au niveau collectif qu’au niveau individuel. Les réserves exprimées dans l’acceptation des modèles de soins intégrés résultent notamment de la priorité accordée à la qualité par les citoyennes et les citoyens. Pour les per-

4

42


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 38

3 | Gestionnaire de soins intégrés «Qui devrait gérer les modèles de Managed Care? Parmi les prestataires de services suivants, veuillez m’indiquer ceux où vous seriez fondamentalement pour ou contre.» Pourcentage de votants 69

10

21

Une organisation indépendante des médecins, des hôpitaux et des caisses-maladie 35

12

53

33

16

51

42

Médecins

Caisses-maladie 21

15

64

Hôpitaux n pour   n indécis   n contre Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

4 | Conditions pour une décision en faveur des soins intégrés «Selon vous, lesquelles des conditions suivantes devraient être remplies obligatoirement pour que vous vous décidiez pour un modèle d’assurance de Managed Care?» Pourcentage de votants pour lesquels un modèle de soins intégrés entre en considération 87

3

10

Ma prime pour l’assurance-maladie baisse.

42

84

4

12

Je peux garder mon médecin de famille actuel. 63

21

16

La qualité du traitement doit être au centre, et non pas les coûts bas. 52

24

24

Ma participation propre est inférieure par rapport au libre choix du médecin et de l’hôpital. n doit être impérativement remplie

n indécis

n ne doit pas être remplie

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 205)

sonnes interrogées, celle-ci est encore plus importante que la priorité accordée aux coûts: des majorités importantes approuvent ainsi la revendication selon laquelle les malades chroniques devraient avant tout être acquis aux modèles de soins intégrés en raison de la qualité proposée, et que les assureurs-maladie

5


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 39

5 | Répartition des moyens des caisses-maladie «Laquelle des deux opinions suivantes est selon vous la plus juste?» Opinion A: «Les caisses-maladie doivent répartir leurs moyens de façon équilibrée sur tous les groupes de patients parmi leurs assurés » ou Opinion B: «Les caisses-maladie ont le droit de payer plus pour certains groupes de patients ayant des problèmes spécifiques que pour les autres.» Pourcentage de votants

opinion B 20%

ne sait pas / pas de réponse 5%

opinion A 75%

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

devraient recevoir – via une compensation des risques – des incitations à proposer aussi aux malades chroniques des modèles de soins intégrés axés sur la qualité. La priorité donnée aux coûts par les citoyennes et les citoyens ne va pas non plus jusqu’à leur faire accepter de payer des quotes-parts plus élevées s’ils pouvaient conserver le libre choix du médecin et de l’établissement hospitalier dans le modèle de soins intégrés: 77% des personnes interrogées refusent une telle limitation du libre choix du médecin et de l’établissement hospitalier. Sur le plan organisationnel, il est souhaité de manière générale que les modèles de soins intégrés soient indépendants des prestataires de soins, tels que les médecins ou les hôpitaux, mais également des caisses-maladie. Des dépendances unilatérales sont majoritairement refusées. Le refus le plus marqué concerne les hôpitaux, suivis des caisses-maladie et des médecins. (Graphique 3) Pour les 18% de personnes interrogées qui pourraient en principe envisager de se faire assurer auprès d’un modèle de soins intégrés, la condition fondamentale indispensable est la réduction des primes des caisses-maladie: 87% posent cette condition avant d’envisager de se décider en faveur d’un modèle de soins intégrés. Une majorité (63 %) réclame également que ce soit la qualité du traitement et non les faibles coûts du traitement qui figurent en l’occurrence au premier plan. Et la

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 40

6 | Décision relative à la prise en charge des traitements coûteux «Qui devrait décider si un traitement très cher ne doit pas être payé par les caisses-maladie en raison d’un rapport coûts-utilité défavorable?» Pourcentage de votants 75

4

21

Les médecins et les patients ensemble

42

68

5

27

Les patients et les patientes 49

9

42

Les médecins 43

12

45

Un institut d’experts indépendant (p. ex. médecins et économistes de la santé) 33

24

43

Une commission composée de représentants de toutes les personnes concernées 23

20

57

La Conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé 16

24

60

Les caisses de maladie 14

23

63

La direction de l’hôpital 13

29

58

l’Office fédéral de la santé publique n décider

n ne sait pas / pas de réponse

n ne pas décider

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

plupart (84 %) des personnes interrogées veulent se voir garantir qu’elles pourront conserver leur médecin de famille habituel. (Graphique 4) L’opinion générale est qu’à l’avenir les assureurs-maladie devront aussi répartir équitablement leurs moyens entre tous les groupes de patientes et de patients. Trois quarts des personnes interrogées soutiennent ce point de vue. Un cinquième peut s’imaginer que les assureurs pourraient traiter spécifiquement certains groupes de patients. Lorsque l’on soutient la position de la minorité, on peut envisager que cela s’applique aux personnes souffrant de diabète ou de cancer, ou à toutes les situations mettant le pronostic vital en jeu, en particulier aussi s’il s’agit de patients ayant des enfants. (Graphique 5)

7


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 41

7 | Revendications relatives à la suppression de la prise en charge des traitements coûteux «Il existe des revendications selon lesquelles les traitements très coûteux avec un rapport coût-utilité peu favorable ne devraient plus à l’avenir être payés par les caisses-maladie. Selon vous, dans quels domaines peut-on imaginer une suppression de prestations médicales?» Pourcentage de votants 21

23

56

Psychothérapies 16

42 18

66

Thérapies très chères pour des maladies rares 15 22 Nouvelles méthodes de traitement 10

63

14

76

Utilisation d’appareils techniques à l’hôpital 10

6

84

Interventions chirurgicales auprès de patients à partir de 80 ans 8

3

89

Interventions chirurgicales en général 3 2

95

Médecine de pointe (p. ex. chirurgie cardiaque) 2 3

95

Traitement de maladies chroniques comme p. ex. diabète 12

97

Traitements du cancer n suppression concevable

n refus de répondre

n suppression inconcevable

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

Lorsque certaines prestations ne doivent plus être payées, trois quarts des assurés considèrent que les patientes et les patients doivent en décider conjointement avec leurs médecins. Pour deux tiers, la décision devrait même revenir aux seuls patients. Des organismes plus complexes sont à peine acceptés. (Graphique 6) Aucune des autorités centrales dans le domaine de la santé publique ne semble suffisamment légitimée pour pouvoir prendre des décisions contraignantes adéquates. Cela vaut tout particulièrement pour l’OFSP, dans une certaine mesure aussi pour la Conférence des directeurs cantonaux de la santé.

8


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 42

8 | Etat de santé personnel «Comment vous sentez-vous actuellement sur le plan de la santé?» Pourcentage de votants 1/1

0/0 5

10

0 7

0 13

16 19 54

47

33

24

27 26

25

42 25

26

13

44

41 20

41

1986

1994

16

n ne sait pas / pas de réponse

n mal

2002 n assez bien

n bien

2010 n très bien

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

9 | Problème continuel ou occasionnel: primes des caisses-maladie «Dites-moi, s.v.p., pour chacune des catégories de dépenses ménagères suivantes si celles-ci constituent pour vous un problème continuel ou occasionnel, quelles sont les dépenses que vous estimez élevées, mais supportables, ou quelles sont les dépenses qui ne représentent pour vous aucun problème?» Pourcentage de votants

60 50 40

24

30

13

35

26

20 10

20

0

1997

16 2002

25

2006

18 2010

n problème occasionnel    n problème continuel Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

9


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 43

La revendication selon laquelle les caisses-maladie ne devraient absolument plus payer les traitements très coûteux ayant un rapport coûts-bénéfices défavorable est exclue par une majorité des personnes interrogées. L’opposition la plus nette concerne la radiation des traitements anticancéreux. Ce que l’on pourrait encore le mieux envisager, ce serait une radiation des psychothérapies. (Graphique 7) Perception personnelle de l’état de santé 87% des personnes interrogées (+1 point) se sentaient plus ou moins en bonne santé au moment de l’enquête. Cette valeur est sensiblement constante depuis 2005, alors qu’auparavant elle avait diminué pendant longtemps de manière assez continue. (Graphique 8) Ce faisant, tout comme lors de précédentes enquêtes, la perception de l’état de santé est manifestement fonction de l’âge et du sexe ainsi que du statut social. De manière inchangée, les visites chez le médecin pour cause de traitement de maladies, mais également dans un but de prévention, sont en régression. On se rend moins rapidement chez le médecin, de sorte que – pour une même perception de l’état de santé – la probabilité diminue que l’on soit en cours de traitement dans le cadre d’une année. L’assurance-maladie personnelle La charge ressentie que représentent les primes des caisses-maladie est restée largement la même en 2009 par comparaison avec les années précédentes. Une bonne moitié des personnes interrogées déclarent avoir un problème permanent ou occasionnel pour payer la prime de caisse-maladie. En l’occurrence, la proportion varie en premier lieu en fonction du niveau de ressources: celui ou celle qui gagne moins connaît davantage de problèmes. (Graphique 9) La charge financière subie sous le régime de la LAMal a eu pour effet de limiter la mobilité des assurés entre les caisses. Un cinquième des personnes interrogées indiquent à l’heure actuelle avoir changé au moins une fois d’assureur-­ maladie au cours des 5 dernières années. Il y a 5 ans, elles n’étaient que 14%. Les primes sont la raison essentielle du changement: dans certains cas, cela peut se combiner avec certaines prestations. (Graphique 10)

10


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 44

10 | Changement de caisse-maladie «Songez-vous sérieusement à changer de caisse-maladie, ou avez-vous récemment réfléchi à une telle éventualité, ou alors n’est-ce pas du tout le cas? En avez-vous changé au cours des 5 dernières années ou n’êtes-vous concerné(e) par aucun de ces cas?» Pourcentage de votants 6

4 1

5 1

13

13

2002

2004

n réfléchit à une telle éventualité n y songe sérieusement

2

4 2

19

17

2006

2008

2 1

21

2010

n a changé au cours des 5 dernières années

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

11 | Réactions relatives aux responsables de l’augmentation des primes des caisses-maladie «Voici une liste comportant diverses causes de l’augmentation des primes des caisses-maladie Quelle est à votre avis la raison principale de cette augmentation, et quelle raison placeriez-vous en second?» Pourcentage de votants 21 19 14 13

18

8 6

2000

2002

15

15

11

11

10/5 5 2004

n les caisses-maladie elles-mêmes n le nombre croissant de personnes âgées n les coûts d’administration

8

17 16 10/8

7

17/17 12

10/10

3 2006

2008

2010

n le manque d’efficacité dans l’ensemble du secteur de la santé n l’industrie pharmaceutique

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

11


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 45

Environ les deux tiers des assurés ont une assurance complémentaire en plus de l’assurance de base. La proportion a progressé jusqu’en 2006 et reste largement constante depuis lors. Celui ou celle qui n’a pas d’assurance complémentaire n’en ressent pas non plus le besoin. Les préoccupations précédemment observées, liées au fait de ne pas pouvoir se le permettre, ont régressé au cours des 10 dernières années. S’agissant de l’augmentation des primes, la critique en rend clairement responsable la bureaucratie. Cela concerne le manque d’efficacité du système de santé en général, et les coûts d’administration des prestataires de soins en particulier. (Graphique 11) L’espoir – encore présent de 2006 à 2008 – de voir les primes des caissesmaladie se stabiliser a largement disparu. On ne compte plus aujourd’hui ni sur une diminution ni sur une stabilisation du niveau des primes. Au contraire, 85% des personnes interrogées considèrent que les dépenses consacrées aux assureurs-maladie continueront à augmenter. (Graphique 12)

12


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 46

12 | Réactions relatives aux primes des caisses-maladie «Laquelle des propositions suivantes est-elle, selon vous, la plus juste? » Pourcentage de votants 4/1 14

81

2004

n n n n

2/2

3/2

7 22

89

73

2006

2008

3/2 10

85

2010

ne sait pas / pas de réponse Les primes d’assurance-maladie vont diminuer Les primes d’assurance-maladie peuvent être stabilisées Les primes d’assurance-maladie vont continuer d’augmenter

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = 1200)

13 | Attitude vis-à-vis du catalogue de prestations «De manière générale, s’agissant du catalogue de prestations couvert par l’assurance de base, êtesvous pour une extension, pour la conservation à l’état actuel ou pour une limitation? Pourcentage de votants 13 7

46

34 2001

n ne sait pas / pas de réponse n pour une suppression

8 12

5 2

6 5

58 68

62

35 18 2004

2007

21 2010

n pour la conservation à l’état actuel n pour une extension

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

13


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 47

Cela a des répercussions limitées sur l’appréciation du catalogue des prestations de l’assurance de base. Pour une majorité claire et nette de 68%, il devrait être maintenu dans son état actuel. 21% souhaitent un élargissement général, 5% une limitation. Ces valeurs sont à peu près stables depuis deux ans. On observe toutefois des différences selon les régions linguistiques. En Suisse romande, les attentes concernant un élargissement et celles portant sur un statu quo sont sensiblement identiques, alors qu’en Suisse alémanique, c’est le statu quo qui domine. Nulle part, les demandes de réduction ne l’emportent sur les demandes d’élargissement. (Graphique 13) Si l’on considère les mesures individuelles qui devraient être remboursées, les troubles liés au stress sont mis sous pression. La disposition à pouvoir facturer leur traitement aux caisses-maladie est en recul et ne recueille actuellement plus de majorité. Elément nouveau désormais nettement majoritaire: l’approbation du remboursement par les caisses de mesures en cas de grossesse non désirée et de toxicomanie. (Graphique 14) On observe aujourd’hui une nette opposition aux tendances visant à moins rembourser en cas de coûts en légère augmentation. C’est ainsi que seuls 32% sont encore d’accord pour que les caisses ne prennent plus en charge les médicaments visant à traiter les maladies bénignes. 65% sont de l’avis inverse. Pour la première fois, les personnes interrogées qui sont contre sont plus nombreuses que celles qui sont pour. La tendance a commencé à se manifester il y a environ deux ans et connaît maintenant une accélération. Les indicateurs de tendance indiquent également la même direction en ce qui concerne l’opposition aux systèmes de bonus en matière d’assurance. Une majorité continue certes à s’exprimer en faveur des assurances avec bonus, mais la tendance s’inverse à partir de 2008. (Graphique 15) La LAMal et le système de santé idéal Au cours de ces dernières années, le bilan dressé à propos de la LAMal s’est avéré très fluctuant, mais il évolue globalement dans une direction positive. L’un dans l’autre, 66% des personnes interrogées ont actuellement une impression très positive ou plutôt positive, contre 30 pour cent qui ont une impression négative. Chez les partisans de tous les partis politiques, il existe des majorités du côté positif. (Graphique 16)

14


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 48

14 | Réactions relatives aux prestations payées par soi-même/ prestations des caisses-maladie (prise en charge par les caisses) «Je vais vous citer par la suite quelques situations où des prestations doivent être indemnisées. Veuillez me dire pour laquelle à votre avis la personne concernée devrait s’acquitter elle-même des prestations et dans quels cas vous êtes d’avis que les caisses les prennent en charge?» Pourcentage de votants 68 66 64

87

81 66

76/73

47

93

89

84

40

77 66

73

61

49

29

43

62 56

27 1997

2001

2004

n invalidité d’un membre de la famille n troubles psychiques n infection du sida

2007 n toxicomanie n remise d’héroïne par ordonnance du médecin

47 47

50/48

43

46 34

34

42 41 40

56 50 48 46

60

59 34 28 25 20 20

2010

38

33

26

32/28/26 1997 n n n

2001

stérilité non désirée mesures de prévention des problèmes de santé problèmes dus au stress

2004

2007 n n n

pilule contraceptive problèmes liés au poids problèmes de santé ou l’alcool

2010

dus

au

tabac

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

15


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 49

15 | Revendications relatives aux caisses-maladie: médicaments pour maladies bénignes «Les médicaments pour bagatelles ne doivent plus être payés par les caisses-maladie» Pourcentage de votants 12

18

19

19

21

6

26

8

35

14

12

21

25

3 39

24

37 26

7

4

28

16

5

34

28

31

3 21

28

25

27

23

22

22

2004

2005

2006

2007

2008

2009

n pas du tout d’accord n plutôt pas d’accord

n ne sait pas/pas de réponse

11 2010

n plutôt d’accord n tout à fait d’accord

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = environ 1200 par sondage)

16 | Bilan LAMal «Si vous faites le bilan de la situation de la santé publique après 13 ans de LAMal, comment est votre impression sur le système de santé suisse?» Pourcentage de votants 9 29

6 23 15

15

7

7

29

33

12

3 30

3 19 10

11

7

5

31

25 4

9

13 48

36

42

37

11

14

15

2003

2004

2005

42 5 2006

11 2007

n très négative n ne se souvient plus / n plutôt négative ne souhaite pas répondre

20 2008 n plutôt positive n très positive

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

16

45 43

45

10 2009

21 2010

kann


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 50

17 | Répartition des finances «Admettons un instant que vous deviez décider de la répartition des finances du secteur de la santé. Pour quels domaines investiriez-vous moins d’argent, autant, ou plutôt plus qu’aujourd’hui? investir plus

Pourcentage de votants 46 38 34

40

37 35/29

29

36

38

30

24/24

26

28 16 16

27/25

24/23

23 21/19

15 1997

2001

n naturopathes n soins à domicile

2004

2007

n recherche pharmaceutique n hôpitaux publics

2010

n médecine intensive

investir moins 60 53 48 48 37 36

23 1997 n n n n

68 59

59

41

43/42/40

42/40

37/34/30

36/34/30/27

2004

2007

38/35/31/28 20 2001

administration des caisses-maladie hôpitaux privés pharmacies médecins spécialistes

63 49 41 34 31 24 20 2010

n médecins généralistes n médicaments n prestations des caisses-maladie

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Cela ne signifie pas pour autant que l’on trouve positifs les coûts engagés pour le système de santé. On continue à considérer ici qu’il revient à la Confédération de prendre des mesures actives de réduction des coûts. La Confédération arrive ici nettement en tête devant les caisses et les médecins. Le taux de réponse à cette question est toutefois en recul depuis quelques années. Cela montre aussi qu’il existe une perplexité croissante et largement répandue concernant cette question.

17


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 51

18 | Préférences concernant le système de santé en Suisse «Je vous demanderais cette fois de me dire quel système de santé publique vous souhaiteriez avoir en Suisse. Si vous êtes d’accord avec la première partie de la proposition, sélectionnez ‹1› ou un chiffre proche de ‹1›. Si vous êtes d’accord avec la seconde partie de la proposition, sélectionnez ‹6› ou un chiffre proche de ‹6›.» moyens 3.8 3.8 3.3

3.5/3.5 3.2

2.8 2.1 2.0 2003

1.9 1.9 2004

3.7/3.5

3.6

3.6/3.5

3.4/3.1

3.5/3.5 2.9

3.2

2.5

2.6

2.1

2.8

1.9 2.2

2005

2006

3.0 2.7

2.3

2.1

2.1

3.7/3.5/3.4

1.9 2007

n r esponsabilité collective vs responsabilité individuelle n couvre les risques vs couvre toutes les prestations n cantons vs Confédération

n n n n

2.1

3.6/3.5

Qu

3.4/3.1

3.2

3.0

2.8

2.8

2.5 2.2

Qu

Ma

2.7 2.2

Ka

2.2

2.1

Ge

1.9 2008

2009

de

2010

marché vs Etat quantité des prestations vs coûts qualité des prestations vs coûts libre choix du médecin vs choix imposé

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = environ 1200 par sondage)

On considère le plus souvent comme financièrement surdotées les structures administratives des assureurs-maladie d’une part, et les pharmacies d’autre part. Ce dernier point est nouveau, alors que le premier est régulièrement mentionné. Lorsque l’on évoque un besoin de rattrapage financier, on le situe le plus souvent au niveau des soins à domicile (Spitex). Mais ce ne sont, là encore, que des minorités qui pensent ainsi. Ce qui frappe avant tout, c’est que la disposition à ouvrir de nouvelles écluses pour financer les coûts du système de santé reste limitée. (Graphique 17) Le système de santé idéal en Suisse offre en principe la liberté de choix, garantit la qualité des prestations et maintient leur quantité à un niveau élevé. S’agissant de ces principes fondamentaux, le consensus reste pratiquement inchangé du point de vue de la population. (Graphique 18) On observe depuis longtemps une nette progression de la part de la population qui se prononce en faveur d’une orientation plus claire des prestataires de soins vers une économie de marché. S’ils n’étaient que 39% en 2003, ils sont aujourd’hui passés à 75%. Est en revanche en recul la proportion de ceux qui

18

fre

3.8 3.5 3.7 3.5 3.6 3.7 3.5 3.1

3.3 3.2 3.1 2.9 2.8 3 2.8 2.8

3.8 3.5 3.4 3.5 3.2 3.4 3.2 3


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 52

19 | Préférences concernant le système de santé publique en Suisse «Je vous demanderais cette fois de me dire quel système de santé publique vous souhaiteriez avoir en Suisse. Si vous êtes d’accord avec la première partie de la proposition, sélectionnez ‹1› ou un chiffre proche de ‹1›. Si vous êtes d’accord avec la seconde partie de la proposition, sélectionnez ‹6› ou un chiffre proche de ‹6›.» «Souhaitez-vous avoir en Suisse un système de santé publique où le marché a plus d’influence que l’Etat ou où l’Etat a plus d’influence que le marché?» Pourcentage de votants 15 15 20 11

10 8

11

13

13

12

12

28

17 13

10

15

7

5

6 8 10

9 11 4 24

30

18 17

25

30

6 11 14 7 23

26

9

14

19

14

17

13

2003

2004

2005

2006

2007

2008

4 7 12 6

2 6 10 7

30

34

29

32

12 2009

9 2010

n l’Etat    n 5    n 4    n ni l’un ni l’autre    n 3    n 2    n le marché

«Souhaitez-vous avoir en Suisse un système de santé publique où la responsabilité collective est plus importante que la responsabilité individuelle ou plutôt un système où la responsabilité individuelle est plus importante que la responsabilité collective?» Pourcentage de votants 23 20 11 3

15

16

14

16

17

12

16

16

17

19

17

17

16

19 4

16

22

15

13

6 19 16

10 18 18

2

3

12 4

20

21

24

19

18

21

8 2007

6 2008

7 2009

17

12

15

10

14

2003

2004

2005

2006

2

5 12 15 2 29

24 29 8 2010

n responsabilité individuelle  n 5  n 4  n ni l’un ni l’autre  n 3  n 2  n responsabilité collective Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = environ 1200 par sondage)

19


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 53

soutiennent la responsabilité à l’échelle de l’individu. 32% des personnes interrogées répondent ici positivement au questionnaire: il y a deux ans, elles étaient encore environ la moitié. 66% se prononcent aujourd’hui plutôt en faveur de la responsabilité collective. (Graphique 19) Le jugement porté sur le marché des médicaments Selon une majorité des personnes interrogées, ce sont les fabricants, les grossistes et les pharmaciens qui doivent tirer profit de la remise des médicaments. Les avis sont en revanche partagés en ce qui concerne les médecins et les expéditionnaires. Considéré dans le temps, la compréhension pour les grossistes augmente depuis 2007, alors qu’à de rares exceptions près les fabricants et les pharmaciens se situent à des niveaux d’approbation pratiquement stables. (Graphique 20) Les pharmaciens sont en particulier bien perçus comme interfaces dans le marché des médicaments. 95% des personnes interrogées les considèrent comme utiles, parce que l’on peut ainsi éviter d’aller chez le médecin et parce que l’on reçoit des conseils. Considéré dans le temps, on ne note aucun changement. Malgré tout, deux tiers des personnes interrogées considèrent ici aussi que, sans cette fonction de conseiller, les pharmaciens seraient des intermédiaires plutôt chers. C’est encore davantage le cas pour les médecins: 78% – chiffre en augmentation – soutiennent l’affirmation selon laquelle les médecins trouveraient un intérêt à prescrire des médicaments plus coûteux lorsqu’ils y gagnent. Cela se poursuit par un regard aigu porté sur l’industrie pharmaceutique, l’approbation à l’affirmation étant toutefois pondérée par le fait que des prix de médicaments élevés seraient justifiés lorsqu’une grande partie en est consacrée à la recherche de meilleurs médicaments: cette opinion est actuellement partagée par exactement la moitié des personnes interrogées. En 2001, point culminant, la proportion était des trois quarts. (Graphique 21) En progression, la disposition des citoyennes et des citoyens à ce que les caisses puissent négocier les prix des médicaments avec les fabricants, ce qui reflète l’attente que les prestataires de soins soient exposés aux lois du marché. A l’heure actuelle, 69% des personnes interrogées sont en faveur de négociations, ce qui constitue en l’occurrence le taux le plus élevé jamais atteint dans toutes les enquêtes du Moniteur de la santé. (Graphique 22)

20


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 54

20 | Réactions Gain sur les médicaments «Qui selon vous devrait gagner quelque chose sur la vente des médicaments, et qui ne devrait rien toucher? Si l’un des groupes suivants vous est inconnu, dites-le moi s.v.p.» Pourcentage de votants 81

76

66

68 48

48 27

32

27

2001

24 2004

n le fabricant de produits pharmaceutiques n le pharmacien n le pharmacien grossiste

77

82/73

75 67 43 31

40

M

Är

Ph

Ap

He

29 16 2007

2010

n le médecin n le distributeur de médicaments (par poste)

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

21 | Arguments en faveur du gain sur les médicaments (tout à fait ou plutôt d’accord) «Voici plusieurs opinions sur la question de savoir qui devrait toucher quelque chose sur la vente des médicaments. Dites-moi s.v.p. à chaque fois si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas ou absolument pas d’accord avec chacune de ces opinions.» Pourcentage de votants 90 75 67

89

91

68

66

78

Ho

67

54

67

Be

2001

50

36 2004

2007

2010

n «Les conseils du pharmacien sont utiles, ils évitent de devoir se rendre chez le médecin pour chaque problème de santé.» n «Le prix élevé des médicaments ne se justifie que si une grande partie des rentrées est réinvestie dans la recherche sur les médicaments.» n «Tant que les médecins touchent quelque chose sur la vente des médicaments, ils ont tout intérêt à prescrire des médicaments chers.» n «Les pharmaciens sont des intermédiaires supplémentaires, ils ne font que renchérir le prix des médicaments.» Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Ap

Pr

46 32

95

21


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 55

22 | Réactions Négociations sur les médicaments «Voici deux opinions: à laquelle des deux vous identifiez-vous plutôt?» Pourcentage de votants

51

40

38

38

5

7

2

53

55

60

55

2002

2004

2006

2008

8

41

2000

n « Les médicaments constituent parfois des produits de toute première nécessité, raison pour laquelle des tarifs maximaux légaux devraient être fixés.» n ne sait pas / pas de réponse

40

28

3 5 69

2010

n «Les caisses-maladie devraient pouvoir parlementer avec les fabricants de produits pharmaceutiques sur les prix des médicaments.»

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Les génériques, lesquels contiennent le même principe actif que les produits originaux, sont acceptés par près des trois quarts des personnes interrogées. On observe une certaine saturation dans ce domaine, car, depuis environ 2005, l’acceptation n’évolue pratiquement plus. Elle présente, dans une certaine mesure, des caractéristiques spécifiques des régions linguistiques, en ce sens que l’approbation de l’affirmation est plus faible en Suisse romande. Cela vaut en particulier pour les cantons de Genève, de Vaud, de Fribourg et du Valais. (Graphique 23) Dans l’esprit de nos concitoyennes et de nos concitoyens, la structure du marché des médicaments demeure clairement nationale. La proportion de ceux qui préfèrent acheter les médicaments en Suisse plutôt qu’à l’étranger est même en progression. Elle est actuellement de 79%. Dans les années 90 du XX e siècle, nous observions des taux situés entre 50 et 60%. (Graphique 24)

22


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 56

23 | Réactions Médicament original/Médicament générique «Si vous aviez le choix, achèteriez-vous plutôt le médicament original ou le médicament générique?» Pourcentage de votants 25

29

18

9

57

62

2002

2004

42

22

24

5

3

70

73

73

2006

2008

2010

24 6

14

44

2000

n médicament original

n ne sait pas / pas de réponse

n médicament générique

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

24 | Réactions Achat de médicaments à l’étranger ou en Suisse «Lorsque vous avez le choix, achetez-vous vos médicaments plutôt à l’étranger ou plutôt en Suisse?» Pourcentage de votants 22 42 5

29 8

73 51

n à l’étranger

19

4

3

77

78

79

2006

2008

2010

7

5

7

1997

14

19 35

2000

63

60

2002

2004

n ne sait pas / pas de réponse

n en Suisse

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

23


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 57

Les acteurs du système de santé Pour la première fois, les pharmaciens sont les prestataires de soins les plus crédibles du système de santé. Sur une échelle de 10, ils obtiennent en moyenne la note de 7.6 points en termes de compétence. Les médecins, qui étaient jusque-là en tête, reculent à 7.4 points, tandis que l’industrie pharmaceutique se situe à 7.2 points. Les plus grands perdants en la matière sont les scientifiques ainsi que les caisses-maladie. Pour les premiers, cela pourrait être une réaction au débat sur la grippe porcine durant la période sous revue. Cela ressort aussi du fait que l’OFSP obtient à nouveau des notes plus mauvaises pour la première fois depuis longtemps. Le vainqueur est le Conseil fédéral, qui avait obtenu sa note la plus basse en 2008. Depuis lors, ses notes remontent: cela s’est encore confirmé depuis que le conseiller fédéral Didier Burkhalter a succédé au conseiller fédéral Pascal Couchepin à la tête du DFI. On n’observe en revanche rien d’équivalent chez les spécialistes de la politique de santé, dont la compétence est à nouveau plus mal notée. Ce qui frappe, c’est le faible niveau d’évaluation attribué lorsqu’il s’agit pour les personnes interrogées de juger leur propre niveau de compétence, puisque l’évaluation est en baisse et obtient la très faible note moyenne de 5.2. Cela peut être interprété comme la preuve que les citoyennes et les citoyens se sentent souvent dépassés pour ce qui concerne les questions de politique de santé. (Graphique 25)

24


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 58

25 | Compétence des acteurs «En matière de santé, divers groupes ou organisations prennent ouvertement position. Nous serions intéressés de connaître votre opinion à ce sujet. Dites-moi, s.v.p., en vous servant pour cela de l’échelle suivante, quel degré de compétence vous donnez aux organisations ou groupes suivants compétents dans le domaine de la santé? ‹0› signifie que ces organisations ou groupes n’ont pas de compétence, ‹10› signifie beaucoup de compétence. Les valeurs intermédiaires vous permettent de nuancer votre jugement. Si vous ne connaissez pas une de ces organisations, veuillez me le signaler aussi.» moyens 7.9

8.3 7.7

7.3

8.3 7.6

7.7

7.6 7.4 7.2

7.2

7.1

7.4 7.3

2001

2004

2007

6.7 1997 n médecins

n pharmaciens / p harmaciennes

7.4 6.7 6.3 5.3

4.8 1997

7 6.9

n industrie pharmaceutique

6.9 6.9 6.9

6.8 6.7 6.6

6.8 6.6

2004

2007

6.5 6.3 6.3 2001

6.3 6.2

2010

n organisations des consommateurs n offices fédéraux

6.3

6.2

6.3 6.3

6.3 5.9

5.2

5.4 1997

7 6.8 6.8

7.1

n scientifiques n caisses-maladie n Conseil fédéral

5.8

2010

2001

2004

n organisations de patients n politiciens chargés des questions de la santé

2007

6.1 6.0 5.2 2010

n des gens comme vous et moi

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

25


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 59

26 | Importance des branches «Selon vous, quelle est l’influence des secteurs suivants sur la force économique de la Suisse en tant que site d’implantation? Est-elle de grande importance, assez importante, ça va, négligeable, sans importance?» Pourcentage de votants 50

46

31

Energie 66

26

7

1

Banques 59

33

6 11

Industrie chimique/pharmaceutique 39

53

7

1

Assurances 57

34

7

2

Tourisme 38

46

13

21

15

2

Informatique et télécommunications 27

56

Bâtiment 24

52

22

2

Industrie mécanique 23

44

30

3

Fabricants de produits alimentaires 19

44

32

4 1

Agriculture

80

19

30

41

9

1

Médias

70 60 50 40 30 20

17

27

44

11

1

Industrie textile n de grande importance n assez importante

n ça va n sans importance

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = environ 1200 par sondage)

26

n négligeable n ne sait pas / pas de réponse

10

0 Textilindustrie Nahrungsmittelher Medien Landwirtschaft Maschinenin Informatik Baug u


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 60

27 | Déclarations relatives à l’industrie pharmaceutique (correspond tout à fait et plutôt) «Nous avons recueilli différentes déclarations relatives à la recherche pharmaceutique correspondant à des opinions répandues en Suisse. Je vous demanderais de bien vouloir me dire à chaque fois si, d’après vos connaissances, elles sont parfaitement exactes, plutôt exactes, plutôt fausses ou totalement fausses.» Pourcentage de votants

92 84

76

86 80

90 80

93

95

91 87

91 88

63

58

44 2002 n n n n

2004

2006

2008

2010

«La contribution de la recherche est fondamentale pour la qualité du système sanitaire suisse.» «La recherche médicale est importante pour la qualité de vie en Suisse.» «L’utilisation de nouveaux médicaments permettrait d’accélérer le processus de guérison.» «L’utilisation de nouveaux médicaments permettrait de réduire les coûts d’hospitalisation et de consultation.»

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2010 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Quant à l’industrie pharmaceutique, elle continue presque sans changement à être considérée comme importante, notamment sous l’angle économique. 92% des personnes interrogées considèrent qu’elle joue un rôle important. Elle se place ainsi au 3e rang, pratiquement au même niveau que les assurances et les banques. L’importance économique du secteur de l’énergie progresse par ailleurs pour la première fois dans le classement. (Graphique 26) Pour les personnes interrogées, la recherche pharmaceutique contribue dans une mesure importante à la qualité de vie en Suisse, à la recherche menée sur les maladies et à leur guérison. Tel est le cas pour plus de 9 personnes interrogées sur 10. Ce qui est plus controversé, c’est toutefois la contribution qu’elle apporte à la réduction des coûts. Dans l’opinion publique, les valeurs obtenues à cet égard sont clairement inférieures, et même en léger recul depuis deux ans. (Graphique 27)

27


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 61

La base de données de la série actuelle d’enquêtes Les résultats du travail relatif au Moniteur de la santé reposent sur une enquête représentative menée auprès de 1200 citoyennes et citoyens de toute la Suisse et menée par l’Institut gfs.berne à la demande d’Interpharma. Cette enquête a été réalisée entre le 7 avril et le 8 mai 2010 à l’aide d’entretiens personnels. L’erreur statistique respective d’échantillonnage pour les groupes recensés est la suivante: Tableau 1 Sélection d’erreur statistique d’échantillonnage selon la taille de l’échantillon et la distribution initiale Taux d’erreur distribution initiale

Taux d’erreur distribution initiale

Taille de l’échantillon

50:50

20:80

N = 1200

2.9%

2.3%

N = 1000

3.2%

2.5%

N = 100

10.0%

8.1%

50

14.0%

11.5%

N =

Exemple de lecture: chez environ 1200 personnes interrogées et pour une valeur chiffrée de 50%, la valeur effective se situe à 50 % ± 2.9 points avec une probabilité de 95 %: pour une valeur de base de 20%, elle se situe à 20% ± 2.3 points. Pour réduire à un minimum les risques d’erreurs d’interprétation, nous ne procédons à aucune analyse de sous-groupes inférieure à 50 cas.

28


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 62

L’équipe gfs.berne Claude Longchamp Politologue, directeur de l’Institut, conseiller d’administration gfs.berne. Pôles de compétence: votations, élections, partis, culture politique, communication politique, lobbying, opinion publique, racisme, politique de santé et politique financière. Matthias Bucher Psychologue social, directeur de projet. Pôles de compétence: analyse des attitudes, questions de société, votations, élections, études ad hoc, méthodes quantitatives Stephan Tschöpe Analyste de données/programmeur. Pôles de compétence: analyse complexe des données, programmations informatiques et programmations d’enquêtes, extrapolations, baromètre des partis politiques, visualisation. Silvia-Maria Ratelband-Pally Administratrice. Pôles de compétence: publication assistée par ordinateur, visualisations, administration de projets, administration des conférences.

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 63

Interpharma Petersgraben 35, case postale CH-4003 Bâle Téléphone +41 (0)61 264 34 00 +41 (0)61 264 34 01 Téléfax info@interpharma.ch www.interpharma.ch

30


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 1

OBSAN DOSSIER 15

15

International Health Policy Survey 2010 des Commonwealth Fund Auswertungen der Schweizer Ergebnisse für das Bundesamt für Gesundheit (BAG) Laila Burla

Das Schweizerische Gesundheitsobservatorium (Obsan) ist eine gemeinsame Institution von Bund und Kantonen. L’Observatoire suisse de la santé (Obsan) est une institution commune de la Confédération et des cantons. L’Osservatorio svizzero della salute (Obsan) è un’istituzione comune della Confederazione e dei Cantoni.


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 2

Das Schweizerische Gesundheitsobservatorium (Obsan) ist eine von Bund und ­Kantonen getragene Institution. Das Gesundheitsobservatorium analysiert die ­vorhandenen Gesundheitsinformationen in der Schweiz. Es unterstützt Bund, ­Kantone und weitere Institutionen im Gesundheitswesen bei ihrer Planung, ihrer Entscheidfindung und in ihrem Handeln. Weitere Informationen sind zu finden auf www.obsan.ch. In der Reihe «Obsan Dossier» erscheinen Forschungsberichte, welche ­Fachleuten im Gesundheitswesen als Arbeitsgrundlage dienen sollen. Die Berichte werden vom Schweizerischen Gesundheitsobservatorium bei externen Experten in Auftrag ­gegeben oder intern erarbeitet. Der Inhalt der Obsan Dossiers unterliegt der redaktionellen Verantwortung der Autorinnen und Autoren. Obsan Dossiers liegen in der Regel ­ausschliesslich in elektronischer Form (PDF) vor.

Impressum Herausgeber Bundesamt für Gesundheit (BAG) und Schweizerisches Gesundheitsobservatorium (Obsan) Auftraggeber Bundesamt für Gesundheit (BAG) Autorin Laila Burla (Obsan) Reviewboard - Markus Weber (BAG) - Monika Diebold (Leiterin Obsan) - Isabelle Sturny (Obsan) Reihe und Nummer Obsan Dossier 15 Zitierweise Burla, L. (2011). International Health Policy Survey 2010 des Commonwealth Fund. Auswertungen der Schweizer Ergebnisse für das Bundesamt für Gesundheit (BAG) (Obsan Dossier 15). Neuchâtel: Schweizerisches Gesundheitsobservatorium. Auskünfte/Informationen Schweizerisches Gesundheitsobservatorium Bundesamt für Statistik Espace de l’Europe 10 CH-2010 Neuchâtel Tel. 032 713 60 45 E-Mail: obsan@bfs.admin.ch Internet: www.obsan.ch Titelgrafik Roland Hirter, Bern Download PDF www.obsan.ch > Publikationen (eine gedruckte Fassung ist nicht erhältlich) Publikationsnummer 1037-1101-05 ISBN 978-3-907872-92-5 © Obsan 2011


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 3

International Health Policy Survey 2010 des Commonwealth Fund Auswertungen der Schweizer Ergebnisse für das Bundesamt für Gesundheit (BAG)

Laila Burla

Obsan Dossier 15 Neuchâtel, 2011


infosantĂŠsuisse : dossier sondage santĂŠ 1/2011 4


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 5

Inhaltsverzeichnis Zusammenfassung der wichtigsten Ergebnisse...................................................................................... 5 Résumé des principaux résultats ............................................................................................................ 7

I

Einführung .................................................................................................................... 9

II

Ergebnisse.................................................................................................................. 13

1

Meinung zum Gesundheitssystem (Q905).................................................................................. 13

2

Zuversicht, die beste Behandlung zu erhalten/sich leisten zu können (Q911_1/Q911_2) ......... 15

3

Barrieren für Behandlungen/Arztkonsultationen (Q1106_1 bis Q1106_4) ................................ 17

4

Langes Warten auf Diagnose (Q1106_5) ................................................................................... 21

5

Medizinische Betreuung am Abend/Wochenende/an Feiertagen (Q1115) ................................ 23

6

Erfahrungen mit medizinischer Versorgung (Q1126_1 bis Q1126_3) ....................................... 25

7

Benutzung von E-Mail (Q1160/Q1162) ....................................................................................... 28

8

Interaktion mit gewohntem/r Arzt/Ärztin bzw. medizinischem Personal (Q1166_2 bis Q1166_5).................................................................................................................................... 30

9

Koordination zwischen gewohntem/r Arzt/Ärztin und weiteren Ärzten/innen oder Einrichtungen (Q1170, Q1261_1/Q1261_2).......................................................................................... 34

10

Beurteilung der erhaltenen medizinischen Betreuung durch gewohnte/n Arzt/Ärztin (Q1190) .......................................................................................................................................37

11

Erfahrungen bei stationären Spitalaufenthalten (Q1325/Q1330/1340)....................................... 39

12

Für Beschwerden auf der Notfallstation gewesen, die durch gewohnte/n Arzt/Ärztin hätten behandelt werden können (Q1360) ............................................................................................ 42

13

Koordination von Folgeuntersuchungen durch Spital (Q1335)................................................... 43

14

Koordination Spital – gewohnte/r Arzt/Ärztin (Q1345/Q1385) .................................................... 44

15

Gefühl, bei der Inanspruchnahme von Gesundheitsdienstleistungen Zeit vergeudet zu haben (Q1393_1 bis Q1393_3) .................................................................................................. 46

16

Selbst bezahlte Gesundheitsausgaben (Q1505) ........................................................................ 49

17

Medizinischer Fehler (Q1710)..................................................................................................... 51

18

Selbsteingeschätzter Gesundheitszustand (Q1805)................................................................... 52

19

Erhaltene Diagnosen (Q1811_1 bis Q1811_8)........................................................................... 54

20

Ärztliche Kontrolle des Blutdrucks (Q1815) ................................................................................ 58

21

Benutzung Telefon-Hotline für Gesundheitsfragen (Q1905/Q1910)........................................... 60

International Health Policy Survey 2010

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infosantĂŠsuisse : dossier sondage santĂŠ 1/2011 6


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 7 Zusammenfassung

Zusammenfassung der wichtigsten Ergebnisse Der vorliegende Bericht präsentiert die Ergebnisse von 25 ausgewählten Fragen des International Health Policy Survey 2010 des Commonwealth Fund, bei dem die Allgemeinbevölkerung von 11 Ländern befragt wurde. Die Schweiz hat 2010 zum ersten Mal an dieser Erhebung teilgenommen. Dabei wurden mit 1306 Personen (18-Jährige und Ältere) aus dem deutschen, französischen und italienischen Sprachraum telefonische Interviews geführt. Die ausgewerteten Fragen umfassen ein breites Themenspektrum. Es reicht von allgemeinen Ansichten zum Gesundheitswesen und gemachte Erfahrungen, den Gesundheitsausgaben bis zum Gesundheitszustand. Eine zusammenfassende Darstellung der Ergebnisse ist deshalb nur schwer möglich, dennoch können folgende zwei allgemeine Aussagen gemacht werden:  Generell fallen die Ergebnisse über alle untersuchten Themen hinweg für die Schweiz im internationalen Vergleich relativ positiv aus: Die Schweiz ist häufig (ca. bei über der Hälfte der untersuchten Fragen) in der Gruppe der 3 bis 4 Länder mit dem ’positivsten’ Ergebnis.  Im internationalen Vergleich fällt weiter auf, dass die Ergebnisse von Grossbritannien fast über alle Themen hinweg positiv sind: Häufig belegt Grossbritannien den ersten Rang. Schweden ist dagegen bei vielen Fragen eines der Länder mit dem höchsten Anteil ‚negativer’ Antworten. Die Vereinigten Staaten befinden sich ebenfalls oft im letzten Drittel.

Im Folgenden wird ein kurzer Überblick über weitere Ergebnisse für die Schweiz gegeben, wobei auch immer auf die Positionierung der Schweiz im internationalen Vergleich eingegangen wird. Diese Zusammenfassung schliesst die wichtigsten Ergebnisse von 11 der insgesamt 21 Themen ein, die im vorliegenden Bericht dargestellt werden.  Schweizerinnen und Schweizer sind mit dem Gesundheitssystem allgemein relativ zufrieden: 47% der Befragten sind der Meinung, dass das Schweizer Gesundheitssystem recht gut funktioniert: Nur in Grossbritannien und den Niederlanden ist dieser Anteil höher. (Kapitel 1)  Die Zuversicht, im Krankheitsfall die beste Behandlung zu erhalten und sich diese auch leisten zu können, ist unter Schweizerinnen und Schweizern ebenfalls hoch. Auch hier gehört die Schweiz mit Grossbritannien und den Niederlanden zu den Ländern mit den höchsten Anteilen zuversichtlicher Personen. (Kapitel 2)  Gut drei Viertel der befragten Personen in der Schweiz bewerten die vom gewohnten Arzt bzw. von der gewohnten Ärztin erhaltene Betreuung als sehr gut. Dieser Anteil ist nach Kanada und Neuseeland der dritthöchste. (Kapitel 10)  Die Schweizer Ergebnisse zur Interaktion mit dem gewohnten Arzt und der gewohnten Ärztin bzw. dem medizinischen Personal sind ebenfalls positiv: So berichten beispielsweise 90% der Befragten, dass sie in der Entscheidungsfindung miteinbezogen werden. Auch bei diesen Fragen liegt die Schweiz jeweils auf den Plätzen 1 bis 3. (Kapitel 8)  7% der Schweizerinnen und Schweizer geben an, dass sie in den 12 Monaten vor der Befragung aus Kostengründen auf einen Arztbesuch verzichtet haben. Damit liegt die Schweiz – wohl etwas überraschend – hinter Frankreich nur im Mittelfeld. (Kapitel 3)  Ebenfalls im Mittelfeld liegt die Schweiz bezüglich der Koordination zwischen der gewohnten Ärzteschaft und den Spezialistinnen und Spezialisten bzw. anderen Einrichtungen: Beispielsweise berichten 25% der Befragten, dass ihr gewohnter Arzt bzw. ihre gewohnte Ärztin nicht durch den Spezialisten/die Spezialistin über den neusten Stand der Behandlung informiert wurde. (Kapitel 9)  Von den befragten Personen in der Schweiz geben 12% an, dass sie in den zwei Jahren vor der Befragung schon das Gefühl hatten, ein ärztlich angeordneter Test sei überflüssig. Damit hat die Schweiz den vierthöchsten Anteil (hinter FR, US und DE). (Kapitel 6)  Im internationalen Vergleich ebenfalls relativ hoch ist der Anteil der Schweizerinnen und Schweizer, die glauben, dass in den zwei Jahren vor der Befragung ein medizinischer Fehler in ihrer Behandlung/Betreuung gemacht wurde (8%). Damit hat die Schweiz auch hier den vierthöchsten Anteil. (Kapitel 17)

International Health Policy Survey 2010

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 8 Zusammenfassung

 In der Schweiz geben weniger als 10% der Befragten an, Zeit vergeudet zu haben, weil es viel Zeit brauchte um einen Termin zu vereinbaren (für Test/Facharztkonsultation) oder weil ihre Behandlung schlecht organisiert/koordiniert war. Bei beiden Teilfragen weist die Schweiz den geringsten Anteil aller 11 untersuchten Länder auf. Betreffend Zeitvergeudung aufgrund langen Wartens im Wartezimmer befindet sich die Schweiz mit 71% im Mittelfeld. (Kapitel 15)  Der internationale Vergleich zeigt, dass Telemedizin in der Schweiz noch nicht sehr verbreitet ist: So haben lediglich 3% der Befragten schon einmal eine E-Mail mit medizinischen Fragen an ihre gewohnte Arztpraxis gesendet und 9% haben in den zwei Jahren vor der Befragung eine TelefonHotline für medizinische oder Gesundheitsberatung angerufen. Bei diesen Fragen nimmt die Schweiz Platz 8 respektive 6 ein. (Kapitel 7 und 21)

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International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 9 Résumé

Résumé des principaux résultats Le présent rapport contient les résultats d'un échantillon de 25 questions posées dans le cadre de la "International Health Policy Survey" 2010 du Commonwealth Fund, réalisée auprès des populations de 11 pays. La Suisse a participé pour la première fois à cette enquête en 2010. Celle-ci a été réalisée sous la forme d'interviews téléphoniques auprès de 1306 personnes âgées de 18 ans ou plus habitant en Suisse alémanique, en Suisse romande ou au Tessin. Les questions abordées couvrent une vaste palette de thèmes, qui vont de la perception du système de santé et de ses prestations à l'état de santé des personnes interrogées, en passant par les dépenses de santé. S'il est difficile, compte tenu de cette diversité, de présenter une synthèse des résultats, on peut toutefois en tirer deux enseignements de portée générale:  La Suisse affiche globalement des résultats plutôt positifs en comparaison internationale, et ce pour l'ensemble des thèmes considérés. Elle se situe souvent (c'est-à-dire pour plus de la moitié des questions analysées) dans le groupe des 3 ou 4 pays présentant les résultats "les plus positifs".  En comparaison internationale, la population de Grande-Bretagne, pays souvent classé premier, se montre très positive sur presque tous les thèmes abordés. La Suède figure à l'inverse parmi les pays qui affichent les plus fortes parts d'avis négatifs. Les Etats-Unis occupent eux aussi dans bien des cas le dernier tiers du classement.

Voici un résumé des principaux résultats pour la Suisse, dont la position est également présentée dans une perspective internationale. Il a été réalisé sur la base des résultats obtenus dans 11 des 21 domaines analysés dans le présent rapport.  De manière générale, les Suisses et les Suissesses sont plutôt satisfaits de leur système de santé, qui fonctionne assez bien selon 47% des personnes interrogées. Seuls les Britanniques et les Néerlandais affichent des taux de satisfaction plus élevés. (Chapitre 1)  Une proportion importante de la population suisse se déclare également convaincue de recevoir le traitement le plus efficace et d'avoir les moyens de le financer. Là encore, la Suisse côtoie la Grande-Bretagne et les Pays-Bas parmi les pays les mieux notés. (Chapitre 2)  Un peu plus de trois quarts des Suisses et des Suissesses jugent très bons les soins médicaux qu'ils ont reçus de leur médecin habituel. La Suisse arrive ici en troisième position, après le Canada et la Nouvelle-Zélande. (Chapitre 10)  Les résultats de la Suisse relatifs aux interactions entre le patient et son médecin habituel ou le personnel médical sont également positifs: à titre d'exemple, 90% des personnes interrogées indiquent ainsi avoir été associées aux décisions concernant les soins ou le traitement. Pour toutes les questions liées à ce thème, la Suisse se situe également dans le trio de tête. (Chapitre 8)  La Suisse ne se place qu'en milieu de classement, derrière la France, pour le pourcentage des personnes indiquant avoir renoncé pour des raisons de coût à consulter un médecin au cours des 12 derniers mois (7%). (Chapitre 3)  Notre pays occupe également le milieu du classement en ce qui concerne la coordination entre le corps médical habituel, d'une part, et les intervenants spécialisés, d'autre part. A titre d'exemple, 25% des personnes interrogées indiquent que leur médecin habituel n'a pas reçu du spécialiste les dernières informations sur les soins dispensés par ce dernier. (Chapitre 9)  12% des personnes interrogées en Suisse déclarent avoir jugé inutile un test prescrit par leur médecin, au cours des deux années ayant précédé l'enquête. La Suisse arrive à cet égard au quatrième rang (derrière la France, les Etats-Unis et l'Allemagne). (Chapitre 6)  Un taux également relativement élevé (8%) de Suisses et de Suissesses estime qu'une erreur médicale a été commise dans le cadre d'un traitement ou des soins dispensés au cours des deux années ayant précédé l'enquête. La Suisse occupe ici le quatrième rang des pays ayant participé à l'enquête. (Chapitre 17)

International Health Policy Survey 2010

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infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 10 Résumé

 Moins de 10% des personnes interrogées en Suisse indiquent avoir eu le sentiment d'avoir perdu du temps parce qu'elles ont dû attendre longtemps avant d'obtenir un rendez-vous (pour des tests ou avec un spécialiste) ou parce que les soins étaient mal organisés ou mal coordonnés. Dans ces deux cas, la Suisse présente le pourcentage le plus faible parmi les 11 pays considérés. Notre pays occupe toutefois le milieu du classement (71%) pour ce qui est de l'impression d'avoir perdu du temps en salle d'attente. (Chapitre 15)  En comparaison internationale, la télémédecine n'est pas encore très répandue en Suisse. Seulement 3% des personnes interrogées ont, au cours des deux années précédant l'enquête, déjà envoyé un courriel de questions médicales à leur cabinet médical habituel et 9% se sont déjà adressés à un centre de consultation ou de conseils par téléphone. Pour ces deux questions, la Suisse e e occupe respectivement les 8 et 6 places du classement. (Chapitres 7 et 21)

8

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 11 I Einführung

I A

Einführung Die Erhebung „International Health Policy Survey“

Mit dem International Health Policy Survey führt die amerikanische Stiftung “Commonwealth Fund” (www.commonwealthfund.org) seit 1998 eine international vergleichende, gesundheitspolitische Befragung durch, wobei der Fokus jedes Jahr wechselt (grundsätzlich im Dreijahresturnus: Allgemeinbevölkerung, kranke Erwachsene, Grundversorger/innen). Im Jahr 2010 hat die Schweiz zum ersten Mal an dieser Befragung teilgenommen, bei welcher die Allgemeinbevölkerung telefonisch befragt wurde. Nebst der Schweiz nahmen folgende zehn Staaten teil: USA, Deutschland, Niederlande, Kanada, Grossbritannien, Frankreich, Australien, Norwegen, Schweden, Neuseeland. Die Erhebung wurde für die Schweiz durch M.I.S. Trend Lausanne durchgeführt. Befragt wurden Personen ab 18 Jahren in den drei Sprachregionen Deutschschweiz, Romandie und Tessin, welche in Privathaushalten leben und über einen Telefonanschluss verfügen. Die Stichprobe wurde vom Bundesamt für Statistik gezogen. Der Fragebogen des International Health Policy Survey 2010 umfasst Fragen zu folgenden Themenblöcken: • • • • • • • • •

Allgemeine Ansichten zum Gesundheitssystem Zugang zu Gesundheitsdienstleistungen/medizinische Grundversorgung Facharztkonsultationen Hospitalisationen (inkl. Notfallstationen) Krankenversicherungsdeckung Gesundheitsausgaben Verschriebene Medikamente Medizinische Fehler Gesundheitszustand/präventive Massnahmen

Der Commonwealth Fund nimmt eine vergleichende Analyse vor und publiziert jeweils im November an einem Symposium in Washington die Ergebnisse. Das Bundesamt für Gesundheit (BAG) hat 2010 an diesem Symposium teilgenommen und in diesem Rahmen auf der Grundlage des vorliegenden, beim Schweizerischen Gesundheitsobservatorium (Obsan) in Auftrag gegebenen Berichtes, erste Ergebnisse für die Schweiz vorgestellt.

B

Aufbau Bericht

Im vorliegenden Bericht werden die Ergebnisse von 25 ausgewählten Fragen des International Health Policy Survey präsentiert (Der Fragebogen enthält rund 70 Hauptfragen). Die Auswahl der Fragen erfolgte nach inhaltlichen Kriterien: So fokussiert der Bericht insbesondere auf Themen, die von anderen Erhebungen nicht abgedeckt werden, wie etwa die Erfahrungen der befragten Personen im Gesundheitswesen. Die Struktur des Ergebnisteils folgt mehrheitlich der Reihenfolge der Fragen im Fragebogen. Im jeweiligen Untertitel wird der Inhalt der behandelten Fragen kurz wiedergegeben, in Klammer ist die Nummer der Frage im Fragebogen aufgeführt. Der genaue Wortlaut der Frage ist jeweils zu Beginn in einem grau hinterlegten Kasten wiedergegeben (Sprache an mündliche Mundart angepasst).

International Health Policy Survey 2010

9


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 12 I Einführung

Die ausgewählten Fragen werden wenn möglich immer nach Geschlecht und Alter analysiert. Bei einigen Fragen erfolgt auch eine Analyse nach weiteren Variablen (z.B. Bildung, Gesundheitszustand, Sprachregion). Diese Aufschlüsselung kann jedoch z.T. aufgrund zu kleiner Fallzahlen nicht realisiert werden. Die Ergebnisse werden weiter auch im internationalen Vergleich gezeigt. Die Darstellung der Ergebnisse erfolgt jeweils in Tabellenform. Die zentralsten Ergebnisse werden kurz beschrieben. Bedeutsame und interessante Ergebnisse auf Schweizer Ebene sowie die Resultate des internationalen Vergleichs werden zudem als Grafik präsentiert. Bei den Grafiken zum internationalen Vergleich sind die Länder in eine Rangfolge gebracht, in der Regel von links nach rechts mit den je schlechteren Werten, wobei diese Bewertung des "besser/schlechter" nicht immer eindeutig und adäquat ist. Die Schweizer Werte sind in den Grafiken zum internationalen Vergleich farblich abgehoben. Beim internationalen Vergleich wird jeweils zusätzlich der Länderdurchschnitt (INT) angegeben. Dabei handelt es sich um einen ungewichteten Mittelwert der Anteile der 11 untersuchten Länder. In diesem Zusammenhang ist zu beachten, dass es sich bei diesem Länderdurchschnitt um den Mittelwert der jeweiligen Anteile der 11 Länder handelt und nicht um den Durchschnitt über alle Befragte in diesen 11 Ländern. Weitere Ergebnisse finden sich in den vier Ergebnisbänden, die im Auftrag des Commonwealth Fund von Harris Interactive1 erstellt wurden. Diese Dateien umfassen folgende Ergebnisse: Ergebnisband 1: Ergebnisse aller Fragen für alle beteiligten Länder (Total) Ergebnisband 2: Ergebnisse aller Fragen für alle beteiligten Länder nach Einkommensklassen Ergebnisband 3: Ergebnisse aller Fragen für die Schweiz nach Geschlecht, Alter, Versicherungsstatus, Einkommensniveau, Anzahl Arztbesuche, chronischer Erkrankung und allgemeiner Einschätzung des Gesundheitssystems Ergebnisband 4: Ergebnisse aller Fragen für die Schweiz nach Bildung, Einschätzung der Qualität der Hausarztbetreuung, allgemeinem Gesundheitszustand, Sprachregion, Haushaltsgrösse und Urbanisierungsgrad

Diese Bände sind im BAG-Intranet aufgeschaltet (begrenzter Zugriff) oder können über forschung@bag.admin.ch bestellt werden (Fachstelle Evaluation und Forschung, Direktionsbereich Gesundheitspolitik).

C

Methodische Erläuterungen zum Bericht

Die Analysen im vorliegenden Bericht sind deskriptiver Art. Die aufgeführten Tabellen und Abbildungen basieren auf Häufigkeitsverteilungen der jeweiligen Variable. Für jede Abbildung und Tabelle ist die Anzahl Befragte für die Schweiz ausgewiesen, die den jeweiligen Auswertungen zu Grunde liegt. Für die anderen Länder wird auf das Aufführen der n-Zahl unter den Tabellen und Abbildungen verzichtet, die realisierte Stichprobengrösse für alle Ländern kann jedoch aus Tabelle C.1 entnommen werden. Aus Tabelle C.2 geht die Anzahl bzw. der (ungewichtete)

1

10

Harris Interactive hat den technischen Teil der Umfrage für den Commonwealth Fund durchgeführt: www.harrisinteractive.com

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 13 I Einführung

Anteil der befragten Personen in der Schweiz nach Geschlecht, Alter, Bildung und Sprachregion hervor. Im Bericht werden keine Ergebnisse präsentiert, welche auf Angaben von weniger als 10 Personen beruhen. Diese werden mit einem Punkt gekennzeichnet. Ein Kurzstrich wurde in den Tabellen verwendet, wenn die Analysen aufgrund zu kleiner Fallzahlen nicht möglich waren. Werte, welche auf Antworten von 10 bis 29 Befragten beruhen, stehen in Tabellen und Abbildungen in Klammern. Diese haben aufgrund der kleinen Fallzahlen eine eingeschränkte statistische Aussagekraft und müssen mit Vorsicht interpretiert werden. Die Analysen werden mit den gewichteten Daten durchgeführt – dadurch können Verzerrungen aufgrund des Verfahrens der Stichprobenziehung reduziert werden. Für die Analysen werden die Antworten „nicht zutreffend“, „weiss nicht“ und „Antwort verweigert“ als Missings deklariert. Einzig bei der Frage Q1162 (Benutzung von E-Mail, Kap. 7) werden die Antwortkategorien „kein E-Mail oder Computer“ sowie „weiss nicht“ aus inhaltlichen Gründen unterschieden.

Tab. C.1 Anzahl Befragte pro Land Land

Abkürzung

n-Zahl

Schweiz

CH

1306

Australien

AU

3552

Kanada

CA

3302

Neuseeland

NZ

1000

Grossbritannien

GB

1511

Vereinigte Staaten von Amerika

US

2501

Deutschland

DE

1005

Niederlande

NL

1001

Frankreich

FR

1402

Norwegen

NO

1058

Schweden

SW

2100

Tab. C.2 Realisierte Stichprobe der Schweiz nach Geschlecht, Alter, Bildung und Sprachregion

Geschlecht Altersgruppen

Bildung

Sprachregion

n

Anteil (in %)

Männer

559

42.8

Frauen

747

57.2

18-29 J

95

7.3

30-49 J

434

33.2

50-64 J

334

25.6

65+ J

443

33.9

obligatorische Schule

180

13.9

Sekundarstufe II

788

60.7

Tertiärstufe

331

25.5

D-CH

668

51.2

F-CH

334

25.6

I-CH

304

23.3

Missings -

-

7

-

n=1306

International Health Policy Survey 2010

11


infosantĂŠsuisse : dossier sondage santĂŠ 1/2011 14


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 15 II Ergebnisse

II

Ergebnisse

1

Meinung zum Gesundheitssystem (Q905)

Wortlaut der Frage: Welche von den folgenden Aussagen kommt Ihrer allgemeinen Meinung über das Gesundheitssystem in der Schweiz am nächsten? 1. Im Grossen und Ganzen funktioniert das System recht gut und es sind nur kleine Änderungen nötig, dass es besser funktioniert. 2. Es gibt Sachen in unserem Gesundheitssystem wo gut sind, aber es braucht grundsätzliche Änderungen, dass es besser funktioniert. 3. In unserem Gesundheitssystem läuft so vieles falsch, dass wir es komplett neu aufbauen müssen.

Tab. 1.1

Meinung zum Gesundheitssystem (in %) Nur kleine Änderungen nötig

Grundsätzliche Änderungen nötig

Komplett neu aufbauen

47.1

44.4

8.5

Männer

46.1

44.1

9.8

Frauen

48.1

44.7

7.2

D-CH

46.5

44.3

9.2

F-CH

44.8

47.7

(7.5)

Total

Internationaler Vergleich

Schweiz

Geschlecht Sprachregion

I-CH

55.6

38.2

(6.2)

CH

47.1

44.4

8.5

AU

24.3

55.3

20.4

CA

38.1

52.1

9.8

NZ

37.5

51.2

11.3

GB

62.7

33.8

3.5

US

29.8

42.6

27.6

DE

37.9

48.3

13.8

NL

51.8

41.0

7.1

FR

42.4

46.9

10.7

NO

40.7

46.8

12.5

SE

45.1

46.8

8.1

INT

41.6

46.3

12.1

Fallzahl für die Schweiz: n=1287 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Fast die Hälfte der befragten Schweizer Personen (47,1%) sind der Meinung, dass das Schweizer Gesundheitssystem recht gut funktioniere und dass nur kleine Änderungen nötig seien. 44,4% finden, es brauche grundsätzliche Änderungen und 8,5% erachten einen komplett neuen Aufbau des Gesundheitssystem für notwendig. Zwischen den Geschlechtern gibt es kaum Unterschiede. Der Sprachraumvergleich zeigt, dass die Bewertung des Schweizer Gesundheitssystems in der italienischen Schweiz positiver ausfällt als in der Deutschschweiz und französischen Schweiz. Die Meinung zum Gesundheitssystem unterscheidet sich stark nach Land: In Grossbritannien und den Niederlanden sind über die Hälfte der Befragten der Meinung, dass das Gesundheitssystem in ihrem Land recht gut funktioniere. In den USA und in Australien sind es rund 30% (US) bzw. 24% (AU). In diesen beiden Ländern ist auch der Anteil Personen, die einen komplett neuen Aufbau des Gesundheitssystem für notwendig halten, am höchsten (US: 27,6%; AU: 20,4%). Die Befragten in Grossbri-

International Health Policy Survey 2010

13


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 16 II Ergebnisse

tannien haben die deutlich positivste Meinung zum Gesundheitssystem: nur 3,5% denken, das Gesundheitssystem müsste komplett neu aufgebaut werden.

Abb. 1.1 Meinung zum Gesundheitssystem nach Geschlecht und Sprachregion, Schweiz 100%

7.2

9.2

(7.5)

44.7

44.3

47.7

46.1

48.1

46.5

44.8

Männer

Frauen

D-CH

F-CH

8.5

9.8

44.4

44.1

47.1

Total

(6.2)

80%

38.2

60%

40%

20%

55.6

0%

Geschlecht gut, kleine Änderungen

I-CH

Sprachregion

grundsätzliche Änderungen nötig

komplett neu aufbauen

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 1.2 Meinung zum Gesundheitssystem, internationaler Vergleich 100%

3.5

7.1

8.5

8.1

10.7

12.5

9.8

13.8

11.3 27.6

80%

20.4

33.8 41.0

44.4

46.8

46.9

60%

46.8

52.1

48.3

51.2 42.6

55.3

29.8

24.3

US

AU

40% 62.7 51.8 20%

47.1

45.1

42.4

40.7

38.1

37.9

37.5

0% GB

NL

CH

gut, kleine Änderungen

14

SE

FR

NO

CA

grundsätzliche Änderungen nötig

DE

NZ

komplett neu aufbauen

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 17 II Ergebnisse

2

Zuversicht, die beste Behandlung zu erhalten/sich leisten zu können (Q911_1/Q911_2)

Wortlaut der Fragen: Wie zuversichtlich sind Sie, dass Sie, wenn Sie einmal wirklich krank werden… … die beste Behandlung bekommen, inklusive Medikamente und diagnostischer Tests? (Q911_1) … sich die Behandlung, die Sie benötigen, leisten können? (Q911_2) Antwortkategorien: sehr zuversichtlich; zuversichtlich; nicht sehr zuversichtlich; überhaupt nicht zuversichtlich; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 2.1 Zuversicht, die beste Behandlung zu erhalten/sich leisten zu können (in %) Zuversicht, beste Behandlung zu erhalten

Zuversicht, sich beste Behandlung leisten zu können

(sehr) zu- nicht sehr/gar nicht (sehr) zu- nicht sehr/gar nicht zuversichtlich versichtlich zuversichtlich versichtlich 90.5

9.5

79.0

21.0

Männer

90.4

9.6

79.6

20.4

Frauen

90.6

9.4

78.5

21.5

18-29 J

-

-

72.2

(27.8)

30-49 J

-

-

80.1

19.9

50-64 J

-

-

79.4

20.6

65+ J

-

-

82.3

17.7

oblig. Schule

88.5

(11.5)

76.8

23.2

Sek’stufe II

90.8

9.2

79.2

20.8

Tertiärstufe

93.1

6.9

82.0

18.0

D-CH

92.0

8.0

84.5

15.5

F-CH

86.6

13.4

65.9

34.1

I-CH

89.1

(10.9)

70.5

29.5

CH

90.5

9.5

79.0

21.0

AU

76.3

23.7

65.1

34.9

CA

76.9

23.1

70.1

29.9

NZ

84.9

15.1

76.6

23.4

GB

92.4

7.6

92.2

7.8

US

71.0

29.0

59.4

40.6

DE

83.1

16.9

71.5

28.5

NL

88.5

11.5

81.6

18.4

FR

84.7

15.3

73.1

26.9

NO

70.8

29.2

71.9

28.1

SE

67.9

32.1

71.7

28.3

INT

80.6

19.4

73.8

26.2

Total

Schweiz

Geschlecht

Altersgruppen

Bildung

Internationaler Vergleich

Sprachregion

Fallzahlen für die Schweiz: Q911_1: n= 1290; Q911_2: n=1281 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

90,5% der Befragten in der Schweiz sind zuversichtlich oder sogar sehr zuversichtlich, dass sie – wenn sie mal wirklich krank werden – die beste Behandlung erhalten werden und 79,0% sind (sehr) zuversichtlich, dass sie sich diese auch leisten werden können. Während zwischen den Geschlechter diesbezüglich keine Unterschiede feststellbar sind, zeigt sich, dass die Zuversicht mit steigender Bildung zunimmt – sowohl was die Zuversicht, die beste Behandlung zu bekommen als auch sich diese Behandlung leisten zu können, betrifft.

International Health Policy Survey 2010

15


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 18 II Ergebnisse

Der Sprachraumvergleich ergibt ebenfalls Unterschiede: Befragte aus der Deutschschweiz weisen bei beiden Fragen den höchsten Anteil von (sehr) Zuversichtlichen (92,0% resp. 84,5%) auf, die französische Schweiz den tiefsten (86,8% resp. 65,9%). Der internationale Vergleich zeigt, dass die Befragten in Grossbritannien bei beiden Fragen den höchsten Anteil (sehr) Zufriedener aufweisen. Die USA hat dagegen mit 40,6% einen hohen Anteil Personen, die wenig oder gar nicht zuversichtlich sind, dass sie sich die benötigte Behandlung leisten werden können.

Abb. 2.1 Zuversicht, die beste Behandlung zu erhalten, internationaler Vergleich 100%

7.6

9.5

11.5

15.1

15.3

16.9

23.1

23.7

76.9

CA

29.0

29.2

32.1

76.3

71.0

70.8

67.9

AU

US

NO

SE

80%

60% 92.4 40%

90.5

88.5

84.9

84.7

83.1

20%

0% GB

CH

NL

NZ

FR

(sehr) zuversichtlich

DE

nicht sehr/überhaupt nicht zuversichtlich

Abb. 2.2 Zuversicht, sich die beste Behandlung leisten zu können, internationaler Vergleich 100%

7.8

18.4

21.0

23.4

26.9

28.1

28.3

28.5

29.9

71.5

70.1

80%

34.9

40.6

60% 92.2 40%

81.6

79.0

76.6

73.1

71.9

71.7

65.1

59.4

20%

0% GB

NL

CH

NZ

(sehr) zuversichtlich

16

FR

NO

SE

DE

CA

AU

US

nicht sehr/überhaupt nicht zuversichtlich

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 19 II Ergebnisse

3

Barrieren für Behandlungen/Arztkonsultationen (Q1106_1 bis Q1106_4)

Wortlaut der Fragen: Während der letzten 12 Monate, haben Sie da… … ein medizinisches Problem gehabt, aber wegen der Kosten sind Sie nicht zum Doktor gegangen? (Q1106_1) … wegen der Kosten einen medizinischen Test, eine Behandlung oder Nachuntersuchung, wo vom Doktor empfohlen wurde, nicht gemacht? (Q1106_2) … wegen der Kosten eine verschriebenes Medikament nicht abgeholt, oder Dosen von Ihrem Medikament ausgelassen? (Q1106_3) … wegen Transportschwierigkeiten einen Arzttermin nicht wahrgenommen (Zum Beispiel wegen der Distanz oder weil Sie keine Transportmöglichkeit hatten.)? (Q1106_4) Antwortkategorien: ja, nein, nicht zutreffend; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 3.1 Verzicht auf Arztkonsultation/medizinische Behandlung aus Kostengründen (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %) Wegen Kosten… …med. Test, Behand…verschriebenes …nicht zum Arzt/zur lung/Nachuntersuchung Medikamente nicht Ärztin gegangen nicht gemacht genommen ja

Schweiz

ja

nein

6.5

93.5

4.7

95.3

4.0

96.0

94.5

(4.6)

95.4

(3.3)

96.7

Frauen

7.4

92.6

(4.8)

95.2

(4.6)

95.4

Sekundarstufe II Tertiärstufe

Internationaler Vergleich

nein

(5.5)

oblig. Schule Bildung

ja

Männer

Total Geschlecht

nein

(9.8)

90.2

-

-

-

-

5.4

94.6

-

-

-

-

(6.3)

93.7

-

-

-

-

CH

6.5

93.5

4.7

95.3

4.0

96.0

AU

13.1

86.9

13.9

86.1

12.7

87.3

CA

4.4

95.6

5.3

94.7

10.2

89.8

NZ

9.4

90.6

8.4

91.6

7.2

92.8

GB

2.5

97.5

3.0

97.0

2.0

98.0

US

22.3

77.7

21.9

78.1

21.4

78.6

DE

16.7

83.3

9.7

90.3

6.1

93.9

NL

(1.9)

98.1

(2.8)

97.2

(3.0)

97.0

FR

6.0

94.0

6.2

93.8

7.2

92.8

NO

5.6

94.4

5.5

94.5

5.7

94.3

SE

4.9

95.1

3.9

96.1

7.6

92.4

INT

8.5

91.5

7.8

92.2

7.9

92.1

Fallzahlen für die Schweiz: Q1106_1: n=1253; Q1106_2: n=1242; Q1106_3: n=1232 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

6,5% der befragten Personen in der Schweiz geben an, dass sie in den 12 Monaten vor der Befragung aufgrund der Kosten nicht zum Arzt/zur Ärztin gegangen sind. Personen ohne nachobligatorische Bildung geben häufiger an, auf einen Arztbesuch verzichtet zu haben als Personen mit einem Abschluss auf Sekundarstufe II oder Tertiärstufe. Die Resultate zur Bildung müssen aber mit Vorsicht interpretiert werden, da sie auf Fallzahlen unter 30 beruhen.

International Health Policy Survey 2010

17


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 20 II Ergebnisse

Ebenfalls aus Kostengründen haben 4,7% der Schweizerinnen und Schweizer in den 12 Monaten vor der Befragung auf einen medizinischen Test, eine Behandlung oder eine Nachuntersuchung verzichtet, obwohl dies ärztlich empfohlen wurde. Etwas weniger (4,0%) geben an, dass sie wegen den Kosten ein verschriebenes Medikament nicht abgeholt oder Dosen eines Medikamentes ausgelassen haben. Transportschwierigkeiten waren dagegen nur bei 2,0% der Schweizer Befragten ein Grund, weshalb sie in den 12 Monaten vor der Befragung einen Arzttermin nicht wahrnehmen konnten (Tab. 3.2). Beim internationalen Vergleich fällt auf, dass Grossbritannien jeweils die geringsten Anteile Personen aufweist, die aus Kostengründen auf einen Arztbesuch oder eine Behandlung/Test/Medikament verzichtet haben. In den USA sind die Anteile mit je über 20% die höchsten. Die Schweiz weist mit 2,0% den geringsten Anteil Personen auf, die angeben, wegen Transportschwierigkeiten einen Arzttermin nicht wahrgenommen zu haben. In Australien und den USA sind es mit 9,5% bzw. 9,3% deutlich mehr.

Tab. 3.2 Transportschwierigkeiten im internationalen Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %)

Internationaler Vergleich

Wegen Transportschwierigkeiten Arzttermin nicht wahrgenommen ja

nein

CH

2.0

98.0

AU

9.5

90.5

CA

6.4

93.6

NZ

3.9

96.1

GB

5.0

95.0

US

9.3

90.7

DE

4.4

95.6

NL

(2.8)

97.2

FR

4.6

95.4

NO

5.8

94.2

SE

4.3

95.7

INT

5.3

94.7

Fallzahl für die Schweiz: Q1106_4: n=1269 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

18

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 21 II Ergebnisse

Abb. 3.1 Verzicht auf Arztbesuch aus Kostengründen, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

(1.9)

2.5

4.4

4.9

5.6

6.0

6.5

9.4

13.1

16.7

22.3

80%

60% 98.1

97.5

95.6

95.1

94.4

94.0

93.5

90.6

40%

86.9

83.3

77.7

20%

0% NL

GB

CA

SE

NO

FR

CH

nein

NZ

AU

DE

US

ja

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 3.2 Verzicht auf Test/Behandlung/Nachuntersuchung aus Kostengründen, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100% (2.8)

3.0

3.9

4.7

5.3

5.5

6.2

8.4

9.7

13.9

21.9

80%

60% 97.2

97.0

96.1

95.3

94.7

94.5

93.8

91.6

90.3

40%

86.1

78.1

20%

0% NL

GB

SE

CH

CA nein

NO

FR

NZ

DE

AU

US

ja

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

International Health Policy Survey 2010

19


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 22 II Ergebnisse

Abb. 3.3 Verzicht auf verschriebenes Medikament aus Kostengründen, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100% 2.0

(3.0)

4.0

5.7

6.1

7.2

7.2

7.6

10.2

12.7 21.4

80%

60% 98.0

97.0

96.0

94.3

93.9

92.8

92.8

92.4

89.8

40%

87.3 78.6

20%

0% GB

NL

CH

NO

DE

FR

nein

NZ

SE

CA

AU

US

ja

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 3.4 Wegen Transportschwierigkeiten Arzttermin nicht wahrgenommen, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

3.9

4.3

4.4

4.6

5.0

5.8

6.4

9.3

9.5

97.2

96.1

95.7

95.6

95.4

95.0

94.2

93.6

90.7

90.5

NL

NZ

SE

DE

FR

GB

NO

CA

US

AU

2.0

(2.8)

98.0

CH

80%

60%

40%

20%

0% nein

ja

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

20

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 23 II Ergebnisse

4

Langes Warten auf Diagnose (Q1106_5)

Wortlaut der Frage: Während der letzten 12 Monate, haben Sie da ein medizinisches Problem gehabt, wo Sie beunruhigt hat aber es hat sehr lange gedauert bis Sie eine Diagnose bekommen haben? (Q1106_5) Antwortkategorien: ja, nein, nicht zutreffend; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 4.1 Langes Warten auf Diagnose bei beunruhigendem medizinischen Problem (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %) ja

nein

9.6

90.4

Männer

8.1

91.9

Frauen

11.0

89.0

(10.7)

89.3

8.8

91.2

11.3

88.7

5.0

95.0

Total

Schweiz

Geschlecht Bildung

obligatorische Schule Sekundarstufe II Tertiärstufe

Internationaler Vergleich

Gesundheitszustand

sehr gut gut

12.9

87.1

mittelmässig/schlecht

20.0

80.0

CH

9.6

90.4

AU

16.7

83.3

CA

21.0

79.0

NZ

14.7

85.3

GB

8.5

91.5

US

17.2

82.8

DE

15.5

84.5

NL

12.2

87.8

FR

14.5

85.5

NO

23.5

76.5

SE

19.1

80.9

INT

15.7

84.3

Fallzahl für die Schweiz: n=1240 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

9,6% der Befragten in der Schweiz geben an, dass sie in den 12 Monaten vor der Befragung ein medizinisches Problem hatten, welches sie beunruhigt hat, es aber sehr lange dauerte, bis sie die Diagnose erhalten haben. Personen mit einem schlechteren selbst eingeschätzten Gesundheitszustand sind deutlich häufiger davon betroffen. Im internationalen Vergleich sind es Grossbritannien (8,5%) und die Schweiz (9,6%), die den kleinsten Anteil Befragter aufweisen, die bei einem beunruhigenden medizinischen Problem lange auf die Diagnose warten müssen. Norwegen und Kanada verfügen mit über 20% die höchsten Anteile.

International Health Policy Survey 2010

21


infosantĂŠsuisse : dossier sondage santĂŠ 1/2011 24 II Ergebnisse

Abb. 4.1 Langes Warten auf Diagnose bei beunruhigendem medizinischem Problem, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100% 8.5

9.6

12.2

14.5

14.7

15.5

85.3

84.5

16.7

17.2

19.1

21.0

23.5

83.3

82.8

80.9

79.0

76.5

AU

US

SE

CA

NO

80%

60%

91.5

90.4

87.8

40%

85.5

20%

0% GB

CH

NL

FR

NZ

DE nein

22

ja

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 25 II Ergebnisse

5

Medizinische Betreuung am Abend/Wochenende/an Feiertagen (Q1115)

Wortlaut der Frage: Wie einfach oder schwer ist es, medizinische Betreuung am Abend, am Wochenende oder an Feiertagen zu bekommen, ohne in die Notaufnahme des Spitals zu gehen? Antwortkategorien: sehr einfach; ziemlich einfach; ziemlich schwer; sehr schwer; hat nie Betreuung am Abend, Wochenende oder Feiertag gebraucht; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 5.1 Schwierigkeit, medizinische Betreuung am Abend/Wochenende/an Feiertagen zu erhalten (in %)

Total Geschlecht

Schweiz

Altersgruppen

Internationaler Vergleich

Sprachregion

Männer

sehr/ziemlich einfach

ziemlich/sehr schwer

57.2

42.8

58.9

41.1

Frauen

55.3

44.7

18-29 J

46.9

53.1

30-49 J

54.2

45.8

50-64 J

66.1

33.9

65+ J

64.3

35.7

D-CH

60.8

39.2

F-CH

43.7

56.3

I-CH

56.4

43.6

CH

57.2

42.8

AU

41.4

58.6

CA

34.9

65.1

NZ

62.3

37.7

GB

61.8

38.2

US

37.1

62.9

DE

43.2

56.8

NL

66.5

33.5

FR

37.3

62.7

NO

55.4

44.6

SE

31.8

68.2

INT

48.1

51.9

Fallzahlen für die Schweiz: n=900 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30)

Fast 43% der befragten Schweizerinnen und Schweizer finden es ziemlich/sehr schwierig, am Abend, am Wochenende oder an Feiertagen medizinische Betreuung zu erhalten ohne in die Notaufnahme des Spitals zu gehen. Es zeigen sich deutliche Unterschiede nach Sprachregion: In der französischen Schweiz (56,3%) ist der Anteil derjenigen, die es sehr/ziemlich schwierig finden, deutlich höher als in der Deutschschweiz (39,2%) oder in der italienischen Schweiz (43,6%). Grössere Unterschiede sind ebenfalls zwischen den Ländern beobachtbar: So stufen in Kanada, den USA, Frankreich und Schweden über 60% der Befragten es als schwierig ein, medizinische Betreuung am Abend/Wochenende oder an Feiertagen zu erhalten. In Neuseeland, Grossbritannien und den Niederlanden sind es unter 40%.

International Health Policy Survey 2010

23


infosantĂŠsuisse : dossier sondage santĂŠ 1/2011 26 II Ergebnisse

Abb. 5.1 Schwierigkeit, medizinische Betreuung am Abend/Wochenende/an Feiertagen zu erhalten nach Sprachregion, Schweiz 100% 39.2

80%

43.6

56.3 60% 40% 60.8

56.4

43.7

20% 0% D-CH

F-CH

I-CH

Sprachraum sehr / ziemlich einfach

ziemlich / sehr schw er

Abb. 5.2 Schwierigkeit, medizinische Betreuung am Abend/Wochenende/an Feiertagen zu erhalten, internationaler Vergleich 100%

80%

33.5

37.7

38.2

42.8

44.6 56.8

58.6

62.7

62.9

65.1

68.2

37.3

37.1

34.9

31.8

FR

US

CA

SE

60%

40% 66.5

62.3

61.8

57.2

55.4

20%

43.2

41.4

0% NL

NZ

GB

CH

NO

sehr / ziemlich einfach

24

DE

AU

ziemlich / sehr schw er

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 27 II Ergebnisse

6

Erfahrungen mit medizinischer Versorgung (Q1126_1 bis Q1126_3)

Wortlaut der Fragen: Wenn Sie jetzt an die letzten 2 Jahre denken, wenn Sie dort Betreuung für ein medizinisches Problem bekommen haben, ist es da vorgekommen, dass… …die Testresultate oder die medizinischen Unterlagen im Moment von Ihrem vorgesehenen Behandlungstermin noch nicht bereit gewesen sind? (Q1126_1) …Sie widersprüchliche Angaben von verschiedenen Ärzten oder von medizinischem Personal bekommen haben? (Q1126_2) …Sie das Gefühl gehabt haben, dass ein medizinischer Test, wo die Ärzte angeordnet haben, überflüssig ist weil er schon gemacht worden ist? (Q1126_3) Antwortkategorien: ja; nein; nicht zutreffend; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 6.1 Erfahrung mit erhaltener medizinischer Versorgung (in den 2 Jahren vor der Befragung, in %) Testresultate/medizin. Unterlagen noch nicht bereit

Schweiz

Altersgruppen

ja

nein

ja

nein

ja

nein

92.2

17.2

82.8

11.5

88.5

Männer

7.5

92.5

15.9

84.1

12.3

87.7

Frauen

8.0

92.0

18.4

81.6

10.8

89.2

18-29 J

-

-

(26.9)

73.1

-

-

30-49 J

-

-

18.5

81.5

-

-

50-64 J

-

-

12.2

87.8

-

-

65+ J

Internationaler Vergleich

Überflüssiger medizinischer Test

7.8

Total Geschlecht

Widersprüchliche Angaben von Ärzten/medizin. Personal

-

-

11.4

88.6

-

-

CH

7.8

92.2

17.2

82.8

11.5

88.5

AU

11.4

88.6

20.8

79.2

10.1

89.9

CA

12.0

88.0

20.8

79.2

8.3

91.7

NZ

9.6

90.4

18.6

81.4

5.3

94.7

GB

9.2

90.8

10.2

89.8

7.1

92.9

US

15.9

84.1

23.8

76.2

17.9

82.1

DE

8.0

92.0

17.5

82.5

20.6

79.4

NL

9.1

90.9

16.8

83.2

4.8

95.2

FR

7.8

92.2

17.0

83.0

14.3

85.7

NO

10.8

89.2

25.1

74.9

9.3

90.7

SE

10.2

89.8

20.1

79.9

5.7

94.3

INT

10.2

89.8

18.9

81.1

10.4

89.6

Fallzahlen für die Schweiz: Q1126_1: n=1208; Q1126_2: n=1201; Q1126_3: n=1219 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30)

Circa 8% der befragten Schweizerinnen und Schweizer geben an, in den zwei Jahren vor der Befragung schon erlebt zu haben, dass die Testresultate/medizinischen Unterlagen zum Zeitpunkt des vorgesehenen Behandlungstermins nicht bereit gewesen waren. Die USA hat mit fast 16% den höchsten, die Schweiz und Frankreich mit je 7,8% den tiefsten Anteil von Personen, die diese Erfahrung gemacht haben. Widersprüchliche Angaben von Ärzten/Ärztinnen oder vom medizinischen Personal werden von 17,2% der Befragten berichtet, wobei die Frauen (18,4%) diese etwas häufiger schildern als Männer (15,9%). Mit dem Alter sinkt der Anteil Personen, die solche widersprüchliche Angaben erhalten. In

International Health Policy Survey 2010

25


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 28 II Ergebnisse

den USA und in Norwegen geben am meisten, in Grossbritannien, den Niederlanden, Frankreich und der Schweiz am wenigsten Personen an, widersprüchliche Angaben von Ärzten/Ärztinnen oder vom medizinischen Personal erhalten zu haben. In der Schweiz geben 11,5% der befragten Personen an, dass sie in den 2 Jahren vor der Befragung schon das Gefühl hatten, ein ärztlich angeordneter medizinischer Test sei überflüssig, weil er schon gemacht wurde. Dieser Anteil ist in Deutschland (20,6%) und den USA (17,9%) deutlich höher, in den Niederlanden (4,8%), Neuseeland (5,3%) sowie Schweden (5,7%) dagegen deutlich tiefer. Abb. 6.1 Testresultate/medizinische Unterlagen zum Behandlungstermin noch nicht bereit, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

7.8

7.8

8.0

9.1

9.2

9.6

10.2

10.8

11.4

12.0

15.9

92.2

92.2

92.0

90.9

90.8

90.4

89.8

89.2

88.6

88.0

84.1

CH

FR

DE

NL

GB

NZ

SE

NO

AU

CA

US

80%

60%

40%

20%

0% nein

ja

Abb. 6.2 Widersprüchliche Angaben von ärztlichem bzw. medizinischem Personal, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

10.2

16.8

17.0

17.2

17.5

18.6

20.1

20.8

20.8

23.8

25.1

83.2

83.0

82.8

82.5

81.4

79.9

79.2

79.2

76.2

74.9

NL

FR

CH

DE

NZ

SE

AU

CA

US

NO

80%

60%

40%

89.8

20%

0% GB

nein

26

ja

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 29 II Ergebnisse

Abb. 6.3 Überflüssiger ärztlich angeordneter medizinischer Test, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

4.8

5.3

5.7

7.1

9.3

8.3

10.1

11.5

14.3

17.9

20.6

88.5

85.7

82.1

79.4

CH

FR

US

DE

80%

60% 95.2

94.7

94.3

92.9

91.7

90.7

89.9

40%

20%

0% NL

NZ

SE

GB

CA

NO nein

International Health Policy Survey 2010

AU ja

27


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 30 II Ergebnisse

7

Benutzung von E-Mail (Q1160/Q1162)

Wortlaut der Fragen: Q1160: Innerhalb der letzten zwei Jahre, haben Sie da Ihrer gewohnten Arztpraxis ein E-Mail mit medizinischen Fragen geschickt? Antwortkategorien: ja; nein; hat kein E-Mail oder Computer; nicht zutreffend; Antwort verweigert Q1162: Können Sie mit der Praxis, wo Sie normalerweise betreut werden, einen Arzttermin per E-Mail oder Webseite machen? Antwortkategorien: ja; nein; kann man nicht; nein, ich habe kein E-Mail oder Computer; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 7.1

Benutzung von E-Mail (in den 2 Jahren vor der Befragung, in %) E-Mail mit medizin. Frage an Hausarztpraxis gesendet ja

nein

ja

nein

kein EMail/PC

weiss nicht

3.0

97.0

13.5

18.8

12.1

55.6

Männer

(3.2)

96.8

15.8

19.2

8.5

56.5

Frauen

(2.8)

97.2

11.3

18.4

15.5

54.8

D-CH

-

-

16.2

16.6

11.1

56.1

F-CH

-

-

(7.0)

27.6

12.2

53.2

Total Schweiz

Geschlecht Sprachregion

I-CH

Internationaler Vergleich

Möglichkeit, Termin per E-Mail festzulegen (in Hausarztpraxis)

-

-

(8.4)

15.4

18.9

57.3

CH

3.0

97.0

13.5

18.8

12.1

55.6

AU

2.6

97.4

6.6

32.7

15.3

45.4

CA

3.7

96.3

5.9

42.7

14.1

37.3

NZ

4.5

95.5

9.4

40.6

7.9

42.1

GB

10.6

89.4

25.5

25.0

13.6

35.9

US

6.4

93.6

15.1

35.8

17.2

31.9

DE

7.8

92.2

60.4

32.0

4.1

3.5

NL

2.4

97.6

10.1

23.6

7.1

59.2

FR

2.7

97.3

9.2

60.0

18.9

11.8

NO

4.5

95.5

23.3

30.3

4.1

42.3

SE

6.4

93.6

13.3

17.3

15.2

54.2

INT

5.0

95.0

17.5

32.6

11.8

38.1

Fallzahlen für die Schweiz: Q1160: n=1056; Q1162: n=1209 (Filterfrage: nur Personen, die eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben) Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30)

In der Schweiz haben nur 3,0% der Befragten in den zwei Jahren vor der Erhebung ein E-Mail mit medizinischen Fragen an ihre gewohnte Arztpraxis gesendet. Der Anteil Personen, der ein E-Mail mit medizinischen Fragen gesendet hat, ist in Grossbritannien mit 10,6% am höchsten. Die Schweiz reiht sich mit ihren 3% in die Liste jener Länder mit den tiefsten Anteilen ein. Für die Analyse der Frage, ob in der gewohnten Praxis ein Arzttermin per E-Mail oder Webseite gemacht werden kann (Q1162), wurden die Antwortkategorien „nicht zutreffend“ (in diesem Fall kein EMail/PC zur Verfügung haben) und „weiss nicht“ für einmal nicht als Missing deklariert. Damit wird ersichtlich, dass ca. 12% der Befragten in der Schweiz angeben kein E-Mail oder keinen Computer zu haben und dass über die Hälfte der Befragten (55,6%) – und somit nicht nur diejenigen Personen, die über keine E-Mail oder keinen PC verfügen – angeben, dass sie nicht wissen, ob die Vereinbarung eines Arzttermins per Internet möglich sei oder nicht. Frauen geben fast doppelt so häufig an, über kein E-Mail bzw. keinen Computer zu verfügen als Männer (15,5% vs. 8,5%). In der italienischen

28

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 31 II Ergebnisse

Schweiz ist dieser Anteil ebenfalls höher als in der Deutschschweiz oder in der französischen Schweiz. Der internationale Vergleich zeigt grosse Unterschiede: Auffallend ist, dass in Deutschland 60% der Befragten einen Arzttermin per E-Mail oder Webseite machen können, in den USA und in Norwegen sind es mit um die 25% ebenfalls relativ viele. In Deutschland ist der Anteil Personen, die nicht wissen, ob dies möglich sei, mit 3,5% sehr klein – in den meisten anderen untersuchten Ländern liegt dieser Anteil zwischen 32% und 59%. Die USA weisen mit 17,2% den grössten Anteil Personen auf, die angeben, kein E-Mail/keinen PC zur Verfügung zu haben – in Norwegen und Deutschland ist dieser Anteil mit je 4,1% am kleinsten. Abb. 7.1 E-Mail mit medizinischer Frage an Hausarztpraxis gesendet, internationaler Vergleich 100%

80%

60%

89.4

92.2

93.6

93.6

95.5

95.5

96.3

97.0

10.6

7.8

6.4

6.4

4.5

4.5

3.7

3.0

GB

DE

US

SE

NZ

CA

CH

97.3

97.4

97.6

2.7

2.6

2.4

FR

AU

NL

40%

20%

0%

NO ja

nein

Abb. 7.2 Möglichkeit, Termin per E-Mail festzulegen (in Hausarztpraxis), internationaler Vergleich 100%

80%

3.5 4.1

11.8 35.9

32.0

60%

31.9 42.3

42.1 55.6

13.6

4.1

54.2

18.9

45.4

37.3

59.2

17.2

14.1

7.9 15.3

40%

25.0

30.3

12.1

15.2

35.8

60.4 20% 25.5

23.3

15.1

60.0

7.1 40.6

32.7

17.3

23.6

13.5

13.3

10.1

9.4

9.2

6.6

5.9

CH

SE

NL

NZ

FR

AU

CA

0% DE

GB

NO ja

International Health Policy Survey 2010

US nein

42.7

18.8

keine Email oder PC

w eiss nicht

29


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 32 II Ergebnisse

8

Interaktion mit gewohntem/r Arzt/Ärztin bzw. medizinischem Personal (Q1166_2 bis Q1166_5)

Wortlaut der Fragen: Wenn Sie Betreuung oder eine Behandlung brauchen, wie häufig kommt es vor, dass der Arzt oder das medizinische Personal, wo Sie normalerweise konsultieren… …Ihnen die Gelegenheit gibt, Fragen über die empfohlene Behandlung zu stellen (Q1166_2) …genügend Zeit für Sie aufbringt (Q1166_3) …Sie wie Sie es möchten in die Entscheidungen über die Betreuung und Behandlung miteinbezieht (Q1166_4) …Ihnen Sachen auf einfach verständliche Weise erklärt (Q1166_5) Antwortkategorien: immer; häufig; manchmal; selten oder nie; nicht zutreffend; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 8.1

Interaktion mit gewohntem/r Arzt/Ärztin oder medizinischem Personal (in %) Gelegenheit, Fragen zu stellen immer/ häufig

Schweiz

Erklärt verständlich

manchmal manchmal manchmal manchmal immer/ immer/ immer/ /selten /selten /selten /selten häufig häufig häufig oder nie oder nie oder nie oder nie 5.3

91.5

8.5

89.8

10.2

95.2

4.8

Männer

95.2

(4.8)

92.6

7.4

Frauen

94.3

5.7

90.6

9.4

93.2

6.8

95.8

(4.2)

86.6

13.4

94.6

(5.4)

Gesundheits-

sehr gut

-

-

92.8

7.2

93.1

6.9

-

-

zustand

gut

-

-

90.5

9.5

87.9

12.1

-

-

Sprachregion

mittel/schlecht

-

-

89.1

(10.9)

80.8

(19.2)

-

-

D-CH

-

-

92.5

7.5

91.2

8.8

-

-

F-CH

-

-

88.0

12.0

87.4

12.6

-

-

I-CH

Internationaler Vergleich

Miteinbezug in Entscheidungen

94.7

Total Geschlecht

Bringt genügt Zeit auf

-

-

92.2

(7.8)

85.7

14.3

-

-

CH

94.7

5.3

91.5

8.5

89.8

10.2

95.2

4.8

AU

88.9

11.1

85.4

14.6

87.5

12.5

91.1

8.9

CA

88.0

12.0

80.9

19.1

85.4

14.6

89.5

10.5

NZ

92.3

7.7

90.1

9.9

92.2

7.8

92.6

7.4

GB

92.4

7.6

88.8

11.2

90.8

9.2

89.7

10.3

US

87.8

12.2

82.2

17.8

87.2

12.8

89.7

10.3

DE

93.7

6.3

92.0

8.0

87.6

12.4

94.7

5.3

NL

92.7

7.3

91.6

8.4

89.3

10.7

96.0

4.0

FR

82.7

17.3

85.2

14.8

82.8

17.2

88.9

11.1

NO

83.1

16.9

78.0

22.0

85.4

14.6

88.8

11.2

SE

76.2

23.8

74.7

25.3

74.5

25.5

81.7

18.3

INT

88.4

11.6

85.5

14.5

86.6

13.4

90.7

9.3

Fallzahlen für die Schweiz: Q1166A_2: n=1169; Q1166A_3: n=1186; Q1166A_4: n=1127; Q1166A_5: n=1191 (Filterfragen: nur Personen, die eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben) . Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Tabelle 8.1 zeigt Ergebnisse für verschiedene Aspekte der Interaktion zwischen Patienten/innen und Ärzten/innen bzw. medizinischem Personal. Die Mehrheit der Befragten in der Schweiz gibt an, dass sie bei Konsultationen für Betreuung oder Behandlungen Gelegenheit erhalten, um Fragen zu stellen (94,7%), sie in Entscheidungen einbezogen werden (89,8%), der Arzt/die Ärztin bzw. das medizini-

30

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 33 II Ergebnisse

sche Personal genügend Zeit für sie aufbringt (91,5%) und diese auch Dinge auf verständliche Weise erklären (95,2%). Personen mit einem mittel bis schlechten selbst eingeschätzten Gesundheitszustand (80,8%) geben seltener an, immer/häufig in Entscheidungen miteinbezogen zu werden als Personen mit einem guten bis sehr guten Gesundheitszustand (87,9% bzw. 93,1%). Der Sprachraumvergleich zeigt, dass Personen aus der französischen Schweiz seltener angeben, dass der Arzt/die Ärztin/das medizinische Personal immer oder häufig genügend Zeit aufbringt. Die italienische Schweiz weist den kleinsten Anteil Personen auf, die angeben, immer oder häufig in Entscheidungen miteinbezogen zu werden. Auffallend beim internationalen Vergleich ist, dass Schweden in allen Teilfragen den tiefsten Anteil Personen aufweist, die „immer/häufig“ als Antwort gegeben haben. Die Schweiz gehört dagegen bei allen Teilfragen zu den Ländern mit den höchsten Anteilen. Abb. 8.1 Miteinbezug in Entscheidungen nach Geschlecht und Gesundheitszustand, Schweiz 100%

6.8

13.4

6.9

12.1

19.2

80% 60% 93.2 40%

86.6

93.1

87.9

sehr gut

gut

80.8

20% 0% Männer

Frauen Geschlecht immer/häufig

mittel/schlecht

Gesundheitszustand manchmal/ selten oder nie

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

International Health Policy Survey 2010

31


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 34 II Ergebnisse

Abb. 8.2 Miteinbezug in Entscheidungen, internationaler Vergleich 100%

7.8

9.2

10.2

10.7

12.4

12.5

12.8

14.6

14.6

17.2

25.5

80%

60% 92.2

90.8

89.8

40%

89.3

87.6

87.5

87.2

85.4

85.4

82.8

74.5

20%

0% NZ

GB

CH

NL

DE

AU

immer/häufig

US

NO

CA

FR

SE

manchmal/selten oder nie

Abb. 8.3 Gelegenheit, Fragen zu stellen, internationaler Vergleich 100%

5.3

6.3

7.3

7.6

7.7

11.1

12.0

12.2

16.9

17.3

83.1

82.7

NO

FR

23.8

80%

60% 94.7

93.7

92.7

92.4

92.3

40%

88.9

88.0

87.8

76.2

20%

0% CH

DE

NL

GB immer/häufig

32

NZ

AU

CA

US

SE

manchmal/selten oder nie

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 35 II Ergebnisse

Abb. 8.4 Arzt/Ärztin bzw. medizinisches Personal bringt genügend Zeit auf, internationaler Vergleich 100%

8.0

8.4

8.5

9.9

11.2

14.6

14.8

17.8

19.1

22.0

25.3

80%

60% 92.0

91.6

91.5

90.1

40%

88.8

85.4

85.2

82.2

80.9

78.0

74.7

AU

FR

US

CA

NO

SE

20%

0% DE

NL

CH

NZ

GB

immer/häufig

manchmal/selten oder nie

Abb. 8.5 Verständliche Erklärungen durch Arzt/Ärztin bzw. medizinisches Personal, internationaler Vergleich 100%

4.0

4.8

5.3

7.4

8.9

10.3

10.3

10.5

11.1

11.2

92.6

91.1

89.7

89.7

89.5

88.9

88.8

NZ

AU

GB

US

CA

FR

NO

18.3

80%

60% 96.0

95.2

94.7

40%

81.7

20%

0% NL

CH

DE

immer/häufig

International Health Policy Survey 2010

SE

manchmal/selten oder nie

33


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 36 II Ergebnisse

9

Koordination zwischen gewohntem/r Arzt/Ärztin und weiteren Ärzten/innen oder Einrichtungen (Q1170, Q1261_1/Q1261_2)

Wortlaut der Fragen: Q1170: Wie häufig koordinieren oder organisieren Ihr gewohnter Arzt oder sein Personal Behandlungen, wo Sie von anderen Ärzten oder Einrichtungen bekommen (Koordination kann heissen, Hilfe zum Termine machen, dafür sorgen dass Sie die empfohlene Behandlung bekommen und sicherstellen, dass andere Ärzte wichtige Informationen bekommen.)? Antwortkategorien: immer; häufig; manchmal; selten oder nie; weiss nicht/nicht zutreffend; war nie bei einem anderen Arzt/Praxis; Antwort verweigert Q1261: In den letzten zwei Jahren, haben Sie da die folgenden Erfahrungen gemacht, wenn Sie einen Spezialisten konsultiert haben: 1. Der Spezialist hat von Ihrem Arzt/von der Einrichtung, wo Sie normalerweise für medizinische Betreuung hingehen grundlegende medizinische Informationen über den Grund von Ihrem Besuch oder Ihre Testresultate nicht bekommen. (Q1261_1) 2. Nachdem Sie den Spezialisten konsultiert hatten ist der Arzt, wo Sie normalerweise hingehen/ihr Arzt anscheinend nicht informiert und auf dem neusten Stand über Ihre Behandlung beim Spezialisten gewesen. (Q1261_2) Antwortkategorien: ja; nein; nie einen Spezialisten gesehen; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 9.1 Koordination/Organisation von Behandlungen durch gewohnte/n Arzt/Ärztin (in %) immer/häufig

manchmal/selten oder nie

76.1

23.9

Männer

74.1

25.9

Frauen

77.9

22.1

18-29 J

71.2

(28.8)

30-49 J

71.2

28.8

50-64 J

82.0

18.0

Total

Internationaler Vergleich

Schweiz

Geschlecht Altersgruppen

65+ J

82.2

17.8

CH

76.1

23.9

AU

77.1

22.9

CA

76.5

23.5

NZ

81.9

18.1

GB

79.3

20.7

US

77.2

22.8

DE

75.3

24.7

NL

57.5

42.5

FR

59.7

40.3

NO

69.6

30.4

SE

53.7

46.3

INT

71.3

28.7

Fallzahl für die Schweiz: Q1170: n=894 (Filterfrage: nur Personen, die eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben) Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Über drei Viertel (76,1%) der befragten Personen geben an, dass ihr Arzt/ihre Ärztin immer oder häufig Behandlungen, welche andere Ärzte/Ärztinnen bzw. Einrichtungen durchführen, organisiert und koordiniert.

34

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 37 II Ergebnisse

Der Wert der Schweiz von 76,1% liegt beim internationalen Vergleich im Mittelfeld: Schweden, die Niederlande und Frankreich haben deutlich tiefere Werte, Neuseeland und Grossbritannien höhere.

Tab. 9.2 Koordination zwischen gewohnter/m Arzt/Ärztin und Spezialist/in (in %) Spezialist/in hat von gewohntem/r Spezialist/in hat gewohnter/m Arzt/Ärztin grundlegende mediz. Arzt/Ärztin anscheinend nicht Informationen nicht bekommen informiert über neusten Stand ja

nein

ja

nein

15.1

84.9

24.8

75.2

Männer

13.6

86.4

24.5

75.5

Frauen

16.6

83.4

25.2

74.8

18-29 J

-

-

(37.0)

63.0

30-49 J

-

-

22.9

77.1

50-64 J

-

-

20.9

79.1

65+ J

-

-

24.0

76.0

CH

15.1

84.9

24.8

75.2

AU

11.6

88.4

17.2

82.8

CA

13.4

86.6

23.3

76.7

NZ

22.1

77.9

31.7

68.3

GB

14.5

85.5

16.7

83.3

US

16.9

83.1

24.0

76.0

DE

17.7

82.3

17.6

82.4

Total

Internationaler Vergleich

Schweiz

Geschlecht Altersgruppen

NL

11.7

88.3

18.8

81.2

FR

10.0

90.0

20.5

79.5

NO

12.1

87.9

38.3

61.7

SE

28.4

71.6

35.3

64.7

INT

84.2

15.8

24.4

75.6

Fallzahlen für die Schweiz: Q1261_1: n=594; Q1261_2: n=590 (Filterfragen: nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung eine/n Spezialisten/Spezialistin aufgesucht haben und eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben) Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Die Befragten in der Schweiz geben häufiger an, dass ihr Arzt/ihre Ärztin nicht vom Spezialisten oder der Spezialistin informiert wurde als umgekehrt (24,8% vs. 15,1%). Dieser Unterschied zeigt sich auch bei den anderen Ländern – die Ausnahme bildet Deutschland, wo die Anteile von beiden Teilfragen etwa gleich hoch sind. In Schweden und Neuseeland geben – verglichen mit den anderen Ländern – am häufigsten Personen an, dass der Spezialist/die Spezialistin nicht durch den Arzt/die Ärztin informiert worden ist, in Frankreich, Australien und den Niederlanden ist dieser Anteil am geringsten. Die fehlende Informierung des Arztes/der Ärztin durch den Spezialisten/die Spezialistin wird am häufigsten in Norwegen, Neuseeland und Schweden genannt, am seltensten in Grossbritannien, Deutschland und Australien.

International Health Policy Survey 2010

35


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 38 II Ergebnisse

Abb. 9.1 Koordination/Organisation von Behandlungen durch Arzt/Ärztin, internationaler Vergleich 100% 18.1

20.7

22.8

22.9

80%

23.5

23.9

24.7

30.4

40.3

42.5

46.3

59.7

57.5

53.7

FR

NL

SE

60% 40%

81.9

79.3

77.2

77.1

76.5

76.1

75.3

69.6

20% 0% NZ

GB

US

AU

CA

CH

immer/häufig

DE

NO

manchmal/selten oder nie

Abb. 9.2 Spezialist/in wurde von gewohntem/r Arzt/Ärztin nicht informiert, internationaler Vergleich 100%

10.0

11.6

11.7

12.1

13.4

14.5

15.1

16.9

17.7

22.1

83.1

82.3

77.9

US

DE

NZ

80%

28.4

60%

40%

90.0

88.4

88.3

87.9

86.6

85.5

84.9

71.6

20%

0% FR

AU

NL

NO

CA nein

GB

CH ja

SE

Abb. 9.3 Gewohnte/r Arzt/Ärztin wurde von Spezialist/in nicht informiert, internationaler Vergleich 100% 16.7

17.2

17.6

18.8

20.5

23.3

24.0

24.8

80%

31.7

35.3

38.3

68.3

64.7

61.7

NZ

SE

NO

60% 40%

83.3

82.8

82.4

81.2

79.5

76.7

76.0

75.2

20% 0% GB

AU

DE

NL

FR

CA nein

36

US

CH

ja

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 39 II Ergebnisse

10

Beurteilung der erhaltenen medizinischen Betreuung durch gewohnte/n Arzt/Ärztin (Q1190)

Wortlaut der Frage: Insgesamt, wie bewerten Sie die medizinische Betreuung, wo Sie in der Praxis oder Klinik von Ihrem gewohnten Arzt in den letzten 12 Monaten bekommen haben? Antwortkategorien: ausgezeichnet; sehr gut; gut; mittelmässig; schlecht

Tab. 10.1 Beurteilung der erhaltenen medizinischen Betreuung durch gewohnte/n Arzt/Ärztin (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %) ausgezeichnet/ sehr gut

gut

mittelmässig/ schlecht

72.2

23.9

4.0

Männer

76.5

20.5

(3.1)

Frauen

68.0

27.2

(4.8)

sehr gut

80.0

17.8

(2.2)

gut

68.4

27.0

(4.6)

mittelmässig/schlecht

47.6

42.3

(10.1)

CH

72.2

23.9

4.0

AU

76.2

17.0

6.8

CA

75.7

16.9

7.4

NZ

84.3

11.9

3.8

GB

79.7

18.1

(2.1)

US

75.0

16.6

8.3

DE

49.5

45.0

5.4

NL

57.2

35.9

6.9

FR

68.8

24.2

7.0

NO

63.7

24.1

12.2

SE

51.1

33.3

15.6

INT

68.5

24.3

7.2

Internationaler Vergleich

Schweiz

Total Geschlecht Gesundheitszustand

Fallzahl für die Schweiz: n=1161 (Filterfrage: nur Personen, die eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben) Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Fast drei Viertel (72,2%) der befragten Personen bewerten die Betreuung, die sie von ihrem gewohnten Arzt oder ihrer gewohnten Ärztin in den 12 Monaten vor der Befragung erhalten haben, als sehr gut bis ausgezeichnet, ein weiteres Viertel (23,9%) erachten sie als gut und lediglich 4,0% als mittelmässig bis schlecht. Frauen bewerten die erhaltene Betreuung als etwas weniger positiv als Männer. Weiter zeigt sich deutlich, dass Personen mit einem mittelmässig bis schlechten selbst eingeschätzten Gesundheitszustand die erhaltene Betreuung kritischer beurteilen als Personen mit einem guten oder sehr guten Gesundheitszustand. Der internationale Vergleich zeigt, dass die erhaltene Betreuung insbesondere in Schweden kritisch beurteilt wird: 15,6% der Schwedinnen und Schweden bewerten die Betreuung als mittelmässig bis schlecht. In Grossbritannien und Neuseeland wird die Betreuung dagegen am positivsten bewertet: dort haben nur zwischen 2–4% der Befragten die erhaltene Betreuung als mittelmässig oder schlecht eingestuft.

International Health Policy Survey 2010

37


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 40 II Ergebnisse

Abb. 10.1 Beurteilung der erhaltenen medizinischen Betreuung durch gewohnte/n Arzt/Ärztin nach Geschlecht und Gesundheitszustand (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

(4.8)

(3.1)

(2.2)

(4.6)

(10.1)

17.8

20.5

27.2

80%

27.0 42.3

60% 40%

76.5

80.0

68.0

68.4 47.6

20% 0% Männer

Frauen

sehr gut

Geschlecht

gut

mittel/schlecht

Gesundheitszustand

ausgezeichnet/sehr gut

gut

mittelmässig/schlecht

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 10.2 Beurteilung der erhaltenen medizinischen Betreuung durch gewohnte/n Arzt/Ärztin, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

3.8 11.9

(2.1) 18.1

6.8

7.4

8.3

4.0

17.0

16.9

16.6

23.9

80%

7.0

12.2

6.9

5.4 15.6

24.2 24.1

35.9 33.3

45.0

60%

40%

84.3

79.7

76.2

75.7

75.0

72.2

68.8

63.7

57.2

51.1

49.5

SE

DE

20%

0% NZ

GB

AU

CA

ausgezeichnet/sehr gut

US

CH

FR

gut

NO

NL

mittelmässig/schlecht

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

38

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 41 II Ergebnisse

11

Erfahrungen bei stationären Spitalaufenthalten (Q1325/Q1330/1340)

Wortlaut der Fragen: Q1325: Nachdem Sie entlassen worden sind, haben Sie wegen Komplikationen nochmals ins Spital müssen eingewiesen werden, oder in die Notaufnahme gehen müssen? Antwortkategorien: ja, ich bin nochmals ins Spital eingewiesen worden; ja, ich habe in die Notaufnahme gehen müssen; ja, beides, nein; hatte keine Komplikationen; weiss nicht; Antwort verweigert Q1330: Als Sie aus dem Spital entlassen worden sind, hat Ihnen da jemand erklärt, warum Sie jedes von Ihren Medikamenten einnehmen müssen? Antwortkategorien: ja; nein; habe keine Medikamente genommen; weiss nicht; Antwort verweigert Q1340: Als Sie aus dem Spital entlassen worden sind, haben Sie schriftliche Informationen bekommen, was Sie machen müssen wenn Sie nach Hause kommen und auf welche Symptome Sie achten müssen? Antwortkategorien: ja; nein; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 11.1 Nochmalige Einweisung ins Spital (inkl. Notaufnahme) nach Spitalentlassung (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %) Nochmalige Einweisung Informierung über ins Spital (inkl. Notauf- Gründe der einzunehnahme) nach Spitalent- menden Medikamente lassung durch Spital

CH

Total Geschlecht

Männer

Internationaler Vergleich

Frauen

Informationen vom Spital erhalten, was zu machen ist/auf welche Symptome zu achten ist

ja

nein

ja

nein

ja

nein

(6.5)

93.5

89.0

11.0

54.6

45.4

-

-

-

-

51.0

49.0

-

-

-

-

57.0

43.0

CH

(6.5)

93.5

89.0

11.0

54.6

45.4

AU

16.2

83.8

85.4

14.6

76.6

23.4

CA

14.4

85.6

76.1

23.9

71.4

28.6

NZ

18.8

81.2

87.7

(12.3)

82.7

17.3

GB

36.5

63.5

83.4

(16.6)

68.5

31.5

US

16.8

83.2

94.6

5.4

94.3

(5.7)

DE

(17.5)

82.5

76.8

(23.2)

59.4

(40.6)

NL

(20.4)

79.6

81.5

(18.5)

62.9

37.1

FR

9.3

90.7

64.8

35.2

64.7

35.3

NO

(12.0)

88.0

62.5

37.5

43.9

56.1

SE

21.1

78.9

79.8

20.2

53.9

46.1

INT

17.2

82.8

80.1

19.9

66.6

33.4

Fallzahlen für die Schweiz: Q1325: n=261; Q1330: n=266; Q1340: n=286 (Filterfragen: nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung über Nacht hospitalisiert wurden) Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

In der Schweiz geben etwa 7% der Befragten an, dass sie nach einer Spitalentlassung wegen Komplikationen nochmals ins Spital eingewiesen werden mussten. In Grossbritannien sind dies mit 36,5% bedeutend mehr. Die Schweiz weist im Vergleich mit den anderen untersuchten Ländern den kleinsten Anteil Personen auf, die wegen Komplikationen nochmals ins Spital eingewiesen werden mussten. In der Schweiz berichten 11,0% der Personen, dass sie vom Spital nicht informiert wurden, weshalb sie die angeordneten Medikamente einnehmen müssen. Dieser Anteil ist in Norwegen (37,5%) und in Frankreich (35,2%) am höchsten und in den USA mit 5,4% am kleinsten.

International Health Policy Survey 2010

39


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 42 II Ergebnisse

Weiter gibt über die Hälfte (54,6%) der Schweizerinnen und Schweizer an, bei der Spitalentlassung schriftliche Informationen erhalten zu haben, was sie zu Hause machen und auf welche Symptome sie achten müssen. Bei den betrachteten Ländern variiert dieser Anteil zwischen 43,9% (Norwegen) und 94,3% (USA). Abb. 11.1 Nochmalige Spitaleinweisung wegen Komplikationen nach Spitalentlassung, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

(6.5)

9.3

(12.0)

14.4

16.2

16.8

(17.5)

18.8

(20.4)

21.1 36.5

80%

60% 93.5

90.7

40%

88.0

85.6

83.8

83.2

82.5

81.2

79.6

78.9 63.5

20%

0% CH

FR

NO

CA

AU

US nein

DE

NZ

NL

SE

GB

ja

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 11.2 Informierung über Gründe der einzunehmenden Medikamente durch Spital, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

5.4

11.0

(12.3)

14.6

(16.6)

(18.5)

20.2

(23.2)

23.9

80%

35.2

37.5

64.8

62.5

FR

NO

60% 94.6

89.0

40%

87.7

85.4

83.4

81.5

79.8

76.8

76.1

20%

0% US

CH

NZ

AU

GB ja

NL

SE

DE

CA

nein

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

40

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 43 II Ergebnisse

Abb. 11.3 Erhalt von Informationen, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

(5.7) 17.3

23.4

28.6

80%

31.5

35.3

37.1

(40.6)

45.4

46.1 56.1

60% 94.3 82.7

40%

76.6

71.4

68.5

64.7

62.9

59.4

54.6

53.9 43.9

20%

0% US

NZ

AU

CA

GB

FR ja

NL

DE

CH

SE

NO

nein

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

International Health Policy Survey 2010

41


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 44 II Ergebnisse

12

Für Beschwerden auf der Notfallstation gewesen, die durch gewohnte/n Arzt/Ärztin hätten behandelt werden können (Q1360)

Wortlaut der Frage: Wo Sie das letzte Mal in der Notaufnahme gewesen sind, ist dies für Beschwerden gewesen, wo Ihrer Meinung nach auch von den Ärzten oder dem Personal in der Praxis wo Sie normalerweise hingehen, hätte behandelt werden können, wenn diese verfügbar gewesen wären? Antwortkategorien: ja; nein; weiss nicht; Antwort verweigert

ja

nein

45.8

54.2

Männer

44.0

56.0

Frauen

47.7

52.3

CH

45.8

54.2

AU

33.5

66.5

CA

46.5

53.5

NZ

31.1

68.9

GB

39.9

60.1

US

50.3

49.7

DE

25.1

74.9

NL

40.0

60.0

FR

22.4

77.6

NO

32.9

67.1

SE

37.6

62.4

INT

36.8

63.2

Total Geschlecht

Internationaler Vergleich

CH

Tab. 12.1 Für Beschwerden auf der Notfallstation gewesen, die durch gewohnte/n Arzt/Ärztin hätten behandelt werden können (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %)

Fallzahl für die Schweiz: n=260 (Filterfrage: nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung auf der Notaufnahme waren und eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben)

Fast 46% der Personen in der Schweiz, die in den zwei Jahren vor der Befragung in der Notaufnahme waren, sind der Meinung, dass sie auch vom gewohnten Arzt/der gewohnten Ärztin hätten behandelt werden können, wenn diese/r verfügbar gewesen wäre. In den USA ist sogar die Hälfte der Befragten (50,3%) dieser Meinung, in Deutschland sind es ein Viertel (25,1%) und in Frankreich lediglich 22,4%. Abb. 12.1 Für Beschwerden auf der Notfallstation gewesen, die durch gewohnte/n Arzt/Ärztin hätten behandelt werden können, internationaler Vergleich 100% 80%

49.7

53.5

54.2

60.0

60.1

62.4

66.5

67.1

68.9

74.9

77.6

39.9

37.6

33.5

32.9

31.1

25.1

22.4

AU

NO

NZ

DE

FR

60% 40% 20%

50.3

46.5

45.8

40.0

0% US

CA

CH

NL

GB

SE ja

42

nein

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 45 II Ergebnisse

13

Koordination von Folgeuntersuchungen durch Spital (Q1335)

Wortlaut der Frage: Als Sie aus dem Spital entlassen worden sind, hat das Spital Folgeuntersuchungen mit einem Arzt oder anderem medizinischen Betreuungspersonen organisiert, oder kontrolliert, dass diese gemacht wurden? Antwortkategorien: ja; nein; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 13.1 Koordination von Folgeuntersuchungen durch Spital (in %) ja Männer

Geschlecht

Internationaler Vergleich

CH

Total

nein

72.3

27.7

80.9

(19.1)

Frauen

66.4

33.6

CH

72.3

27.7

AU

76.3

23.7

CA

70.7

29.3

NZ

80.2

19.8

GB

80.8

19.2

US

83.2

16.8

DE

70.7

(29.3)

NL

83.8

33.6

FR

52.9

47.1

NO

58.7

41.3

SE

67.4

32.6

INT

72.4

27.6

Fallzahl für die Schweiz: n=289 (Filterfrage: nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung über Nacht hospitalisiert wurden); Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Von den Schweizerinnen und Schweizern, die in den 2 Jahren vor der Befragung über Nacht hospitalisiert wurden, geben 72,3% an, dass das Spital bei der Entlassung Folgeuntersuchungen organisiert hat bzw. kontrolliert hat, dass diese gemacht werden. Bei den Frauen (66,4%) ist dieser Anteil deutlich tiefer als bei den Männern (80,9%). Der internationale Vergleich zeigt, dass Frankreich mit 52,9% den tiefsten, die Niederlande und die USA mit über 83% den höchsten Anteil Personen aufweist, die angeben, dass Folgeuntersuchungen durch das Spital organisiert wurden. Abb. 13.1 Koordination von Folgeuntersuchungen durch Spital, internationaler Vergleich 100% 16.2

16.8

19.2

19.8

23.7

27.7

80%

(29.3)

29.3

32.6

41.3

47.1

58.7

52.9

NO

FR

60% 40%

83.8

83.2

80.8

80.2

76.3

72.3

70.7

70.7

67.4

20% 0% NL

US

GB

NZ

AU

CH ja

DE

CA

SE

nein

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30)

International Health Policy Survey 2010

43


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 46 II Ergebnisse

14

Koordination Spital – gewohnte/r Arzt/Ärztin (Q1345/Q1385)

Wortlaut der Fragen: Q1345: Als Sie aus dem Spital entlassen worden sind, haben Sie das Gefühl gehabt, dass die Ärzte oder das Personal in der Praxis, wo Sie normalerweise hingehen, informiert und auf dem letzten Stand gewesen sind über die Behandlung, wo Sie im Spital bekommen haben? Antwortkategorien: ja; nein; ich habe nach dem Verlassen des Spitals meinen Arzt/Hausarzt nicht gesehen/keinen Arzt gesehen; weiss nicht; Antwort verweigert Q1385: Nachdem Sie in der Notaufnahme gewesen sind, haben Sie das Gefühl gehabt, dass die Ärzte oder das Personal in der Praxis, wo Sie normalerweise hingehen, informiert und auf dem letzten Stand gewesen sind über die Behandlung, wo Sie in der Notaufnahme bekommen haben? Antwortkategorien: ja; nein; hat gewohnten Arzt nach Notfall nicht gesehen; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 14.1 Koordination Spital – gewohnte/r Arzt/Ärztin (in %) Informierung des gewohnten ArzInformierung des gewohnten tes/der gewohnten Ärztin über Be- Arztes/der gewohnten Ärztin handlung nach stationären Aufent- über Behandlung in Notfallaufhalt im Spital nahme durch Spital

CH

Total Geschlecht

Männer

Internationaler Vergleich

Frauen

ja

nein

ja

nein

87.8

(12.2)

76.2

23.8

-

-

75.3

(24.7)

-

-

77.2

22.8

CH

87.8

(12.2)

76.2

23.8

AU

81.8

18.2

69.3

30.7

CA

77.9

22.1

64.7

35.3

NZ

79.7

(20.3)

75.6

24.4

GB

81.9

(18.1)

69.0

31.0

US

89.8

10.2

71.0

29.0

DE

86.9

.

65.1

34.9

NL

88.7

(11.3)

69.3

30.7

FR

82.5

17.5

54.5

45.5

NO

75.6

24.4

59.6

40.4

SE

65.0

35.0

51.9

48.1

INT

81.6

18.4

66.0

34.0

Fallzahlen für die Schweiz: Q1345: n=267 (Filterfrage: nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung über Nacht hospitalisiert wurden und eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben); Q1385: n=243 (Filterfrage: nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung auf der Notaufnahme waren und eine/n gewohnte/n Arzt/Ärztin haben) . Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

In Tabelle 14.1 sind Ergebnisse zur Koordination zwischen dem Spital und dem gewohnten Arzt/der gewohnten Ärztin dargstellt. Bei 87,8% der befragten Schweizerinnen und Schweizer, die in den 2 Jahren vor der Befragung über Nacht hospitalisiert wurden, war der gewohnte Arzt/die gewohnte Ärztin über die Behandlung im Spital informiert. In den USA (89,8%) und Niederlanden (88,7%) sowie Deutschland (86,9%) ist dieser Anteil etwas höher, in Schweden (65,0%) und Norwegen (75,6%) deutlich tiefer. Von den Personen in der Schweiz, die in den 2 Jahren vor der Befragung auf einer Notfallstation waren, geben gut drei Viertel (76,2%) an, das der gewohnte Arzt/die gewohnte Ärztin über die Behandlung auf der Notfallstation informiert war. Damit weist die Schweiz im internationalen Vergleich den höchsten Anteil auf – in Schweden (51,9%) und Frankreich (54,5%) ist dieser Anteil am geringsten.

44

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 47 II Ergebnisse

Abb. 14.1 Gewohnte/r Arzt/Ärztin war über Behandlung im Spital informiert, internationaler Vergleich 100%

10.2

(11.3)

(12.2)

.

17.5

(18.1)

18.2

(20.3)

22.1

24.4

80%

35.0

60%

40%

89.8

88.7

87.8

86.9

82.5

81.9

81.8

79.7

77.9

75.6

65.0

20%

0% US

NL

CH

DE

FR

GB ja

AU

NZ

CA

NO

SE

nein

. Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 14.2 Gewohnte/r Arzt/Ärztin war über Behandlung in Notaufnahme informiert, internationaler Vergleich 100% 23.8

24.4

29.0

80%

30.7

30.7

31.0

34.9

35.3

40.4

45.5

48.1

54.5

51.9

FR

SE

60%

40%

76.2

75.6

71.0

69.3

69.3

69.0

65.1

64.7

59.6

20%

0% CH

NZ

US

NL

AU

GB ja

International Health Policy Survey 2010

DE

CA

NO

nein

45


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 48 II Ergebnisse

15

Gefühl, bei der Inanspruchnahme von Gesundheitsdienstleistungen Zeit vergeudet zu haben (Q1393_1 bis Q1393_3)

Wortlaut der Fragen: In den letzten 2 Jahren, haben Sie da je das Gefühl gehabt, dass Sie Ihre Zeit vergeuden, weil… … es Sie viel Zeit gekostet hat, Termine mit Spezialisten oder Termine für Tests abzumachen? (Q1393_1) … Sie lange im Wartezimmer haben warten müssen, um den Arzt bei einem abgemachten Termin zu sehen? (Q1393_2) …Ihre Behandlung schlecht organisiert oder schlecht koordiniert gewesen ist? (Q1393_3) Antwortkategorien: ja; nein; nicht zutreffend/hat in den letzten 2 Jahren keine Betreuung gebraucht; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 15.1 Gefühl, bei der Inanspruchnahme von Gesundheitsdienstleistungen Zeit vergeudet zu haben (in den 2 Jahren vor der Befragung, in %) In den letzten 2 Jahren Gefühl gehabt, Zeit zu vergeuden, da… …viel Zeit gekostet um Ter- …lange im War- …Behandlung schlecht min mit Spezialist/in oder tezimmer war- organisiert/koordiniert für Test zu vereinbaren ten müssen war

Schweiz Internationaler Vergleich

nein

ja

nein

ja

nein

9.8

90.2

28.6

71.4

7.1

92.9

Männer

8.2

91.8

31.6

68.4

(6.4)

93.6

Frauen

Total Geschlecht

ja

11.3

88.7

25.8

74.2

7.7

92.3

Altersgruppen 18-29 J

-

-

53.7

46.3

-

-

30-49 J

-

-

28.3

71.7

-

-

50-64 J

-

-

18.6

81.4

-

-

65+ J

-

-

18.0

82.0

-

-

CH

9.8

90.2

28.6

71.4

7.1

92.9

AU

21.4

78.6

35.3

64.7

18.1

81.9

CA

28.1

71.9

34.0

66.0

19.8

80.2

NZ

16.6

83.4

25.6

74.4

12.6

87.4

GB

13.3

86.7

18.4

81.6

10.6

89.4

US

18.1

81.9

29.3

70.7

18.7

81.3

DE

18.0

82.0

31.3

68.7

11.2

88.8

NL

13.5

86.5

21.3

78.7

11.6

88.4

FR

21.4

78.6

26.2

73.8

8.9

91.1

NO

24.2

75.8

29.0

71.0

17.0

83.0

SE

17.6

82.4

19.4

80.6

20.6

79.4

INT

18.4

81.6

27.1

72.9

14.2

85.8

Fallzahlen für die Schweiz: Q1393_1: n=1166; Q1393_2: n=1244; Q1393_3: n=1205 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Lange im Wartezimmer warten müssen (28,6%) ist der wichtigste Grund, weshalb die befragten Schweizerinnen und Schweizer das Gefühl hatten, in den letzten zwei Jahren Zeit vergeudet zu haben. Fast 10% geben an, dass es ihnen viel Zeit gekostet hat, einen Termin mit einem/r Spezialisten/in oder für einen Test zu vereinbaren, 7,1% berichten, dass sie ihrer Meinung nach Zeit vergeudet haben, weil die Behandlung schlecht organisiert/koodiniert war.

46

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 49 II Ergebnisse

Der Geschlechtervergleich zeigt, dass Männer häufiger angeben, lange im Wartezimmer warten zu müssen als Frauen. Bei den anderen beiden Fragen sind die Unterschiede nicht gross. Die Ergebnisse des internationalen Vergleichs lassen sich aufgrund der unterschiedlichen Ergebnisse pro Teilfrage nur schwer zusammenfassend beschreiben. Generell ist erkennbar, dass die Befragten in Grossbritannien, der Schweiz und den Niederlanden vergleichsweise eher selten angeben, Zeit vergeudet zu haben, während in Kanada und Australien diese Anteile eher hoch sind.

Abb. 15.1 Zeit vergeudet, da viel Zeit gekostet um Termin mit Spezialisten/für Test zu vereinbaren, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

9.8

13.3

13.5

16.6

17.6

18.0

18.1

21.4

21.4

24.2

28.1

83.4

82.4

82.0

81.9

78.6

78.6

75.8

71.9

NZ

SE

DE

US

FR

AU

NO

CA

80% 60%

40%

90.2

86.7

86.5

20%

0% CH

GB

NL

nein

ja

Abb. 15.2 Zeit vergeudet aufgrund langen Wartens im Wartezimmer, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100% 18.4

19.4

21.3

25.6

26.2

28.6

29.0

29.3

31.3

34.0

35.3

74.4

73.8

71.4

71.0

70.7

68.7

66.0

64.7

NZ

FR

CH

NO

US

DE

CA

AU

80%

60% 40%

81.6

80.6

78.7

20% 0% GB

SE

NL

nein

International Health Policy Survey 2010

ja

47


infosantĂŠsuisse : dossier sondage santĂŠ 1/2011 50 II Ergebnisse

Abb. 15.3 Zeit vergeudet aufgrund schlecht organisierter/koordinierter Behandlung, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

7.1

8.9

10.6

11.2

11.6

12.6

17.0

18.1

18.7

19.8

20.6

91.1

89.4

88.8

88.4

87.4

83.0

81.9

81.3

80.2

79.4

FR

GB

DE

NL

NZ

NO

AU

US

CA

SE

80%

60% 92.9 40%

20%

0% CH

nein

48

ja

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 51 II Ergebnisse

16

Selbst bezahlte Gesundheitsausgaben (Q1505)

Wortlaut der Frage: In den letzten 12 Monaten, wie viel haben Sie und Ihre Familie für Gesundheitsausgaben aus dem eigenen Sack bezahlt, d.h. Ausgaben, wo nicht von der obligatorischen Grundversicherung oder einer Zusatzversicherung gedeckt gewesen sind? Das beinhaltet Kosten für verschriebene Medikamente und medizinische Behandlungen oder Tests bei einem Arzt (oder einem anderen Angehörigen eines Gesundheitsberufes). Zählen Sie auch dazu, was Sie als Selbstbehalt oder Franchise bezahlen mussten. Bitte zählen Sie aber die Ausgaben für die Krankenkassenprämien nicht dazu.

Tab. 16.1 Selbst bezahlte Gesundheitsausgaben in den letzten 12 Monaten (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %) O CHF

1-300 CHF

301-1001 CHF

1001-2501 CHF

2500+ CHF

11.0

15.6

28.6

15.7

29.1

Männer

11.9

16.8

27.4

16.7

27.2

Frauen

10.1

14.5

29.8

14.7

30.9

18-29 J

.

(14.1)

(29.1)

(10.4)

35.0

30-49 J

7.6

16.8

32.3

19.4

23.9

50-64 J

14.5

17.8

26.6

16.5

24.7

65+ J

13.9

12.1

22.7

11.4

40.0

sehr gut

14.0

18.9

31.4

11.6

24.2

Total Geschlecht

Schweiz

Altersgruppen

Gesundheitszustand

gut

8.8

12.7

26.5

20.9

31.1

(4.4)

(11.2)

23.3

(16.9)

44.3

D-CH

8.4

17.3

30.0

16.8

27.6

F-CH

13.8

12.7

27.1

14.3

32.1

I-CH

21.6

11.2

23.0

11.3

32.9

mittel/schlecht Sprachregion

Fallzahl für die Schweiz: n=1306 . Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Gut jede zehnte Person in der Schweiz (11,0%) hat gemäss ihren eigenen Angaben in den 12 Monaten vor der Befragung keine selbstgetragenen Gesundheitsausgaben, fast 30% geben an, dass sie 2500 Franken oder mehr ausgegeben haben, was bedeutet, dass diese mehr selbst bezahlt haben als die höchste in der Schweiz wählbare Franchise. Frauen und Männer unterscheiden sich bezüglich der selbstbezahlten Gesundheitsausgaben nicht gross. Auch nach Alter lassen sich keine klaren Unterschiede identifizieren. In Bezug zum Gesundheitszustand kann festgestellt werden, dass Personen mit einem guten oder sehr guten selbst eingeschätzten Gesundheitszustand häufiger tiefere Gesundheitsausgaben (0-300 CHF) haben, Personen mit einem mittelmässigen bis schlechten Gesundheitszustand weisen deutlich häufiger sehr hohe selbstgetragene Kosten aus (2500 CHF und mehr). Wegen der Unterschiedlichkeit der Systeme und der Währungseinheiten wird auf den internationalen Vergleich nicht eingegangen.

International Health Policy Survey 2010

49


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 52 II Ergebnisse

Abb. 16.1 Selbst bezahlte Gesundheitsausgaben nach Sprachregion und Gesundheitszustand (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

27.6 80%

32.1

24.2

31.1

32.9

44.3 11.6

60%

16.8

14.3

1001-2501 CHF

11.3

20.9 31.4

40%

30.0

27.1

301-1001 CHF (16.9)

23.0 26.5 11.2

20%

17.3 8.4

12.7

1-300 CHF O CHF

23.3

18.9 12.7

13.8

21.6

(11.2)

14.0

8.8

0% D-CH

2500+ CHF

F-CH

I-CH

Sprachregion

sehr gut

gut

(4.4) mittel/schlecht

Gesundheitszustand

Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

50

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 53 II Ergebnisse

17

Medizinischer Fehler (Q1710)

Wortlaut der Frage: In den letzten zwei Jahren, hat es da Momente gegeben, wo Sie gedacht haben, dass ein medizinischer Fehler in Ihrer Behandlung oder Betreuung gemacht worden ist? Antwortkategorien: ja; nein; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 17.1 Medizinischer Fehler erlebt in Behandlung/Betreuung (in den 2 Jahren vor der Befragung, in %)

Männer

Geschlecht

Internationaler Vergleich

CH

Total

ja

nein

8.0

92.0

8.1

91.9

Frauen

7.9

92.1

CH

8.0

92.0

AU

8.3

91.7

CA

7.7

92.3

NZ

5.6

94.4

GB

3.2

96.8

US

9.7

90.3

DE

5.9

94.1

NL

4.8

95.2

FR

5.9

94.1

NO

10.8

89.2

SE

6.1

93.9

INT

6.9

93.1

Fallzahl für die Schweiz: n=1296

8,0% der Befragten in der Schweiz geben an, dass es in den 2 Jahren vor der Befragung Momente gab, in denen sie dachten, dass ein medizinischer Fehler in ihrer Behandlung/Betreuung gemacht wurde. Norwegen (10,8%) und die USA (9,7%) weisen diesbezüglich die höchsten Anteile auf, in Grossbritannien geben dagegen nur 3,2% der Befragten an zu glauben, dass ein medizinischer Fehler gemacht wurde. Abb. 17.1 Medizinischer Fehler erlebt, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

3.2

4.8

5.6

5.9

5.9

6.1

7.7

8.0

8.3

9.7

10.8

96.8

95.2

94.4

94.1

94.1

93.9

92.3

92.0

91.7

90.3

89.2

GB

NL

NZ

FR

DE

SE

CA

CH

AU

US

NO

80%

60%

40%

20%

0% nein

International Health Policy Survey 2010

ja

51


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 54 II Ergebnisse

18

Selbsteingeschätzter Gesundheitszustand (Q1805)

Wortlaut der Frage: Wie würden Sie Ihre Gesundheit im Allgemeinen beschreiben? Antwortkategorien: ausgezeichnet; sehr gut; gut; mittelmässig; schlecht; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 18.1 Selbsteingeschätzter Gesundheitszustand (in %)

Schweiz Internationaler Vergleich

gut

mittelmässig/schlecht

51.3

39.0

9.6

Männer

54.9

37.3

7.8

Frauen

Total Geschlecht

ausgezeichnet/sehr gut

48.0

40.7

11.3

Altersgruppen 18-29 J

71.7

27.1

.

30-49 J

54.1

38.6

(7.3)

50-64 J

50.2

39.3

10.6

65+ J

29.3

49.9

20.8

CH

51.3

39.0

9.6

AU

58.4

27.5

14.1

CA

60.8

27.8

11.4

NZ

68.7

24.0

7.3

GB

66.4

24.6

9.0

US

53.2

29.5

17.3

DE

39.0

47.0

13.9

NL

40.0

40.8

19.2

FR

38.3

42.5

19.2

NO

51.7

26.2

22.1

SE

47.2

33.9

18.9

INT

52.3

33.0

14.7

Fallzahl für die Schweiz: n=1300 . Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Über die Hälfte der befragten Schweizerinnen und Schweizer bezeichnen ihre Gesundheit als ausgezeichnet oder sehr gut, weitere 39,0% als gut und 9,6% als mittelmässig oder schlecht. Männer stufen ihre Gesundheit häufiger als ausgezeichnet/sehr gut und seltener als mittelmässig/schlecht ein als Frauen. Mit dem Alter wird die Gesundheit schlechter eingeschätzt: Während über 70% der 18- bis 29-Jährigen ihre Gesundheit als ausgezeichnet/sehr gut bezeichnen, sind es bei den 65-Jährigen und Älteren noch knapp 30%. Diese Ergebnisse können mit den Werten aus der Schweizerischen Gesundheitsbefragung (SGB) von 2007 verglichen werden. Die Anteil Personen, die sich gut bis ausgezeichnet fühlen, ist im International Health Policy Survey 2010 mit 90,3% etwas höher als die 86,7% bei der Schweizerischen Gesundheitsbefragung. Der internationale Vergleich zeigt ebenfalls grosse Unterschiede: Norwegen (22,1%), die Niederlande (19,2%) und Frankreich (19,2%) weisen den höchsten Anteil Befragter mit einem mittelmässigen/schlechten Gesundheitszustand auf. Neuseeland und Grossbritannien mit 7,3% bzw. 9,0% den geringsten.

52

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 55 II Ergebnisse

Abb. 18.1 Selbsteingeschätzter Gesundheitszustand nach Geschlecht und Alter 100%

.

7.8

9.6

(7.3)

11.3

10.6 20.8

27.1 80% 37.3

39.0

38.6

39.3

40.7

60% 49.9 40%

71.7 54.9

51.3

54.1

48.0

20%

50.2 29.3

0% Total

Männer

Frauen

18-29 J

30-49 J

Geschlecht

50-64 J

65+ J

Altersgruppen

ausgezeichnet/sehr gut

gut

mittelmässig/schlecht

. Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Abb. 18.2 Selbsteingeschätzter Gesundheitszustand, internationaler Vergleich 100%

80%

7.3

24.0

9.0

24.6

11.4

27.8

14.1

27.5

17.3

29.5

9.6 22.1

18.9

19.2

13.9

19.2

39.0 26.2

33.9

60%

40.8

47.0

40.0

39.0

38.3

NL

DE

FR

42.5

40% 68.7

66.4

60.8

58.4

53.2

51.7

51.3

20%

47.2

0% NZ

GB

CA

AU

US

ausgezeichnet/sehr gut

International Health Policy Survey 2010

NO

CH gut

SE

mittelmässig/schlecht

53


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 56 II Ergebnisse

19

Erhaltene Diagnosen (Q1811_1 bis Q1811_8)

Wortlaut der Fragen: Ist Ihnen schon einmal von einem Arzt gesagt worden dass Sie… … Arthritis haben? … Asthma oder eine chronische Lungenkrankheit wie chronische Bronchitis, ein Emphysem oder chronisch-obstruktive Atemwegserkrankung haben? … Krebs haben? … eine Depression, Angstzustände oder andere pschische Störungen haben? … Diabetes haben? … Herzkrankheiten haben, Herzinfarkt eingeschlossen? … Hypertonie, auch Bluthochdruck genannt, haben? … Hohe Cholesterinwerte haben? Antwortkategorien: ja, wurde mir gesagt; nein, wurde mir nicht gesagt; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 19.1 Erhaltene Diagnosen: Arthritis, Krebs, Herzkrankheit, Bluthochdruck und hohe Cholesterinwerte (in %) Arthritis ja Schweiz

ja

nein

ja

nein

ja

nein

Hohe Cholesterinwerte ja

nein

7.0

93.0

5.2

94.8

7.3

92.7

21.2

78.8

18.5

81.5

6.7

93.3

5.0

95.0

7.3

92.7

21.3

78.7

23.0

77.0

Frauen

7.2

92.8

5.5

94.5

7.2

92.8

21.1

78.9

14.3

85.7

18-49 J

(1.7)

98.3

(2.6)

97.4

(2.0) 98.0

9.2

90.8

8.4

91.6

14.5

85.5

8.9

91.1

14.8

85.2

38.2

61.8

32.9

67.1

CH

7.0

93.0

5.2

94.8

7.3

92.7

21.2

78.8

18.5

81.5

AU

27.0

73.0

9.3

90.7

8.8

91.2

27.7

72.3

24.5

75.5

CA

21.6

78.4

6.2

93.8

7.0

93.0

23.0

77.0

21.0

79.0

NZ

22.3

77.7

8.6

91.4

10.0

90.0

26.1

73.9

23.3

76.7

GB

10.8

89.2

5.1

94.9

6.3

93.7

18.3

81.7

15.7

84.3

US

25.0

75.0

8.7

91.3

10.7

89.3

30.0

70.0

31.7

68.3

DE

9.6

90.4

6.1

93.9

9.0

91.0

24.9

75.1

19.6

80.4

NL

7.9

92.1

5.8

94.2

8.4

91.6

25.4

74.6

18.5

81.5

FR

10.2

89.8

5.6

94.4

9.7

90.3

23.9

76.1

20.9

79.1

NO

15.0

85.0

7.8

92.2

10.3

89.7

24.7

75.3

21.9

78.1

SE

13.7

86.3

6.8

93.2

9.0

91.0

26.0

74.0

18.2

81.8

INT

15.5

84.5

6.8

93.2

8.8

91.2

24.7

75.3

21.2

78.8

Total

Internationaler Vergleich

nein

Bluthochdruck

Herzkrankheit

Krebs

Geschlecht

Männer

Altersgruppen

50+ J

Fallzahlen für die Schweiz: Arthritis: n=1298; Krebs: n=1301; Herzkrankheit: n=1300; Bluthochdruck: n=1303; hohe Cholesterinwerte: n=1299 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

In der Schweiz geben ca. 5% der befragten Personen an, dass bei ihnen schon einmal Krebs bzw. Diabetes diagnostiziert wurde, je etwa 7% haben schon einmal die Diagnose Arthritis bzw. Herzkrankheit erhalten, bei etwa 10% wurde schon Asthma oder eine andere chronische Lungenkrankheit bzw. eine psychische Störung (z.B. Depression oder Angstzustände) diagnostiziert. Und ca. 20% der Befragten Schweizerinnen und Schweizer wurde durch ihren Arzt bzw. ihre Ärztin informiert, an Bluthochdruck bzw. hohen Cholesterinwerte zu leiden.

54

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 57 II Ergebnisse

Deutliche Geschlechterunterschiede zeigen sich bei hohen Cholesterinwerten und Diabetes, bei welchen Männer häufiger betroffen sind sowie bei der Diagnose von psychischen Störungen, welche von Frauen häufiger genannt wird. Bei Arthritis, Krebs, Herzkrankheiten, Bluthochdruck, hohen Cholesterinwerten und Diabetes zeigen sich wie zu erwarten war, deutliche Unterschiede nach Alter: Diese Diagnosen werden von älteren Personen deutlich häufiger genannt. Beim internationalen Vergleich lässt sich zusammenfassend sagen, dass die Schweiz bei allen Diagnosen zu denjenigen Ländern gehört, die den geringsten Anteil haben. Grossbritannien weist ebenfalls bei vielen Diagnosen tiefe Anteile auf. Australien, Neuseeland und die USA gehören zu denjenigen Ländern, die bei vielen der erfragten Gesundheitsprobleme den höchsten Anteil Befragten aufweist, die die entsprechenden Diagnosen schon einmal erhalten haben. Auffallend ist, dass die Diagnosen Diabetes, Herzkrankheit, Bluthochdruck und hohe Cholesterinwerte – typische Lebensstilkrankheiten und eng mit Übergewicht assoziiert – zum Teil deutlich am häufigsten in den USA genannt werden. Ein Vergleich mit anderen Zahlen, z.B. mit Zahlen der OECD, wurde im Rahmen dieses Berichtes nicht gemacht.

Tab. 19.2 Erhaltene Diagnosen: Chronisches Lungenleiden, psychische Störung und Diabetes (in %) Asthma/chron. Lungenleiden

Schweiz Internationaler Vergleich

Altersgruppen

Diabetes

ja

nein

ja

nein

ja

nein

9.9

90.1

11.5

88.5

4.9

95.1

8.9

91.1

8.9

91.1

6.3

93.7

Frauen

10.8

89.2

13.8

86.2

3.5

96.5

18-34 J

(6.5)

93.5

(7.4)

92.6

-

-

35-64 J

10.8

89.2

12.5

87.5

-

-

65+ J

11.8

88.2

14.0

86.0

-

-

CH

9.9

90.1

11.5

88.5

4.9

95.1

AU

15.8

84.2

20.7

79.3

9.0

91.0

CA

12.9

87.1

15.6

84.4

7.7

92.3

NZ

14.5

85.5

15.2

84.8

6.7

93.3

GB

6.3

93.7

7.6

92.4

9.8

90.2

US

12.5

87.5

18.9

81.1

11.0

89.0

DE

8.1

91.9

8.0

92.0

9.0

91.0

NL

12.0

88.0

18.2

81.8

7.3

92.7

FR

14.0

86.0

20.6

79.4

6.7

93.3

NO

16.9

83.1

16.0

84.0

7.4

92.6

SE

12.4

87.6

16.8

83.2

7.6

92.4

INT

12.3

87.7

15.4

84.6

7.9

92.1

Total Geschlecht

Depression/Angstzustände/psych. Störung

Männer

Fallzahlen für die Schweiz: Chronische Lungenkrankheit: n=1304; psychische Störung: n=1302; Diabetes: n=1302 Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

International Health Policy Survey 2010

55


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 58 II Ergebnisse

Abb. 19.1 Erhaltene Diagnosen: Arthritis, chronische Lungenerkrankung, psychische Erkrankung, und Krebs, internationaler Vergleich

Krebs

Depression/Angstzustände/andere psychische Störung

chron. Lungenkrankheit

Arthritis

0%

56

US SE CA NZ NL CH NO DE GB FR AU

DE AU FR CH NZ US GB NL NO SE CA

AU FR US NL SE NO CA NZ CH DE GB

AU US NZ NO SE CA DE NL FR CH GB

5%

10%

15%

20%

25%

30% 27.0

25.0 22.3 21.6 15.0 13.7 10.8 10.2 9.6 7.9 7.0

16.9 15.8 14.5 14.0 12.9 12.5 12.4 12.0 9.9 8.1 6.3

20.7 20.6 18.9 18.2 16.8 16.0 15.6 15.2 11.5 8.0 7.6

9.3 8.7 8.6 7.8 6.8 6.2 6.1 5.8 5.6 5.2 5.1

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 59 II Ergebnisse

Abb. 19.2 Erhaltene Diagnosen: Diabetes, Herzkrankheit, Bluthochdruck und hohe Cholesterinwerte, internationaler Vergleich

hohe Cholesterinwerte

Bluthochdruck

Herzkrankheit

Diabetes

0%

US GB AU DE CA SE NO NL NZ FR CH

US NO NZ FR DE SE AU NL CH CA GB

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

11.0 9.8 9.0 9.0 7.7 7.6 7.4 7.3 6.7 6.7 4.9

10.7 10.3 10.0 9.7 9.0 9.0 8.8 8.4 7.3 7.0 6.3

30.0

US AU NZ SE NL DE NO FR CA CH GB

US AU NZ NO CA FR DE NL CH SE GB

International Health Policy Survey 2010

27.7 26.1 26.0 25.4 24.9 24.7 23.9 23.0 21.2 18.3

31.7

15.7

24.5 23.3 21.9 21.0 20.9 19.6 18.5 18.5 18.2

57


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 60 II Ergebnisse

20

Ärztliche Kontrolle des Blutdrucks (Q1815)

Wortlaut der Frage: Ist Ihnen in den letzten 12 Monaten Ihr Blutdruck von einem Arzt oder einer Krankenschwester kontrolliert worden? Antwortkategorien: ja; nein; weiss nicht; Antwort verweigert

Tab. 20.1 Blutdruckkontrolle durch Arzt/Ärztin bzw. Pflegefachperson (in den 12 Monaten vor der Befragung, in %) ja

nein

73.1

26.9

Männer

72.4

27.6

Frauen

73.8

26.2

18-29 J

62.7

37.3

30-49 J

67.3

32.7

50-64 J

78.4

21.6

Total

Altersgruppen

Internationaler Vergleich

Schweiz

Geschlecht

65+ J

88.6

11.4

CH

73.1

26.9

AU

86.2

13.8

CA

82.6

17.4

NZ

84.9

15.1

GB

55.2

44.8

US

88.7

11.3

DE

72.9

27.1

NL

58.3

41.7

FR

94.9

5.1

NO

71.1

28.9

SE

67.2

32.8

INT

75.9

24.1

Fallzahl für die Schweiz: n=1301

Fast drei Viertel der befragten Personen in der Schweiz geben an, dass ihr Blutdruck in den 12 Monaten vor der Befragung ärztlich kontrolliert wurde. Frauen und Männer geben etwa gleich häufig an, ihren Blutdruck kontrolliert zu haben. Mit dem Alter steigt der Anteil Personen, deren Blutdruck kontrolliert wurde, an: So sind es bei den 18- bis 29-Jährigen 62,7%, bei den 65-Jährigen und Älteren 88,6%. Es zeigen sich grosse Unterschiede nach Land: In Frankreich geben 94,9% und in den USA 88,7% der Befragten an, dass ihr Blutdruck in den 12 Monaten vor der Befragung kontrolliert wurde, in Grossbritannien und den Niederlanden sind es mit 55,2% bzw. 58,3% deutlich weniger.

58

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 61 II Ergebnisse

Abb. 20.1 Blutdruckkontrolle durch Arzt/Ärztin bzw. Pflegefachperson nach Geschlecht und Alter (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100% 80%

26.9

27.6

26.2

73.1

72.4

73.8

Total

Männer

Frauen

21.6

37.3

32.7

62.7

67.3

18-29 J

30-49 J

11.4

60% 40%

78.4

88.6

20% 0% Geschlecht

50-64 J

65+ J

Altersgruppen ja

nein

Abb. 20.2 Blutdruckkontrolle durch Arzt/Ärztin bzw. Pflegefachperson, internationaler Vergleich (in den 12 Monaten vor der Befragung) 100%

5.1

11.3

13.8

15.1

17.4 26.9

27.1

28.9

80%

32.8

41.7

44.8

58.3

55.2

NL

GB

60% 94.9 40%

88.7

86.2

84.9

82.6 73.1

72.9

71.1

67.2

20%

0% FR

US

AU

NZ

CA

CH ja

International Health Policy Survey 2010

DE

NO

SE

nein

59


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 62 II Ergebnisse

21

Benutzung Telefon-Hotline für Gesundheitsfragen (Q1905/Q1910)

Wortlaut der Frage: Q1905: Haben Sie in den letzten 2 Jahren einer Telefon-Hotline für medizinische- oder Gesundheitsberatung angerufen? Antwortkategorien: Ja; nein; weiss nicht; Antwort verweigert Q1910: Haben Sie die Beratung oder Information, wo Sie gebraucht haben, bekommen? Antwortkategorien: Ja, vollständig; ja, einigermassen; nein; weiss nicht; Antwort verweigert Tab. 21.1 Benützung einer Telefon-Hotline für Gesundheitsfragen (in den 2 Jahren vor der Befragung, in %)

Total Männer

Internationaler Vergleich

Geschlecht

ja

nein

8.7

91.3

8.4

91.6

Frauen

8.9

91.1

CH

8.7

91.3

AU

11.9

88.1

CA

21.1

78.9

NZ

8.6

91.4

GB

11.1

88.9

US

9.5

90.5

DE

6.4

93.6

NL

5.5

94.5

FR

4.0

96.0

NO

4.0

96.0

SE

37.7

62.3

INT

11.7

88.3

Fallzahl für die Schweiz: Q1905: n=1303

Tab. 21.2 Beurteilung der erhaltenen Beratung von Telefon-Hotline (in den 2 Jahren vor der Befragung, in %) Beratung oder Information erhalten, welche gebraucht wurde ja, vollständig

Internationaler Vergleich

CH

Total Geschlecht

Männer

ja, einigermassen

nein

65.3

28.5

.

(64.7)

(30.8)

.

Frauen

65.8

(26.5)

.

CH

65.3

28.5

.

AU

66.5

26.0

7.5

CA

65.5

26.9

7.7

NZ

56.5

(29.5)

.

GB

70.5

26.7

.

US

66.4

24.5

(9.1)

DE

61.5

(24.8)

.

NL

70.4

(24.1)

.

FR

59.8

(35.1)

.

NO

68.3

(28.0)

.

SE

66.5

26.8

6.7

INT

65.2

27.4

7.5

Fallzahl für die Schweiz: n=105 (nur Personen, die in den 2 Jahren vor der Befragung einem eine Telefon-Hotline für medizinische- oder Gesundheitsberatung angerufen haben)

60

International Health Policy Survey 2010


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 63 II Ergebnisse

. Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

Von den befragten Schweizerinnen und Schweizern haben 8,7% in den 2 Jahren vor der Befragung eine Telefon-Hotline für eine Gesundheitsberatung bzw. medizinische Beratung angerufen. In Schweden (37,7%) und Kanada (21,1%) ist dieser Anteil deutlich höher. In Frankreich und Norwegen haben mit je 4,0% am wenigsten Personen von einer solchen Telefon-Hotline Gebrauch gemacht. Von denjenigen Schweizerinnen und Schweizern, die in den 2 Jahren vor der Befragung eine TelefonHotline für eine medizinische oder gesundheitliche Beratung angerufen haben, geben 65,3% an, dass sie vollständig und weitere 28,5%, dass sie einigermassen die Information oder Beratung erhalten haben, die sie gebraucht haben. In Grossbritannien und den Niederlanden sind die Befragten am zufriedensten mit der erhaltenen Beratung: etwa 70% geben an, dass sie vollständig die Beratung erhalten haben, die sie gebraucht haben. In Neuseeland ist dieser Anteil mit 56,5% am geringsten. Abb. 21.1 Benützung einer Telefon-Hotline für Gesundheitsfragen, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

80% 62.3 78.9

60%

88.1

88.9

90.5

91.3

91.4

93.6

94.5

96.0

96.0

11.9

11.1

9.5

8.7

8.6

6.4

5.5

4.0

4.0

AU

GB

US

CH

NZ

DE

NL

NO

FR

40%

20%

37.7 21.1

0% SE

CA

ja

nein

Abb. 21.2 Beratung von Telefon-Hotline erhalten, welche gebraucht wurde, internationaler Vergleich (in den 2 Jahren vor der Befragung) 100%

80%

. 26.7

.

.

(24.1)

(28.0)

6.7

7.5

(9.1)

7.7

.

26.8

26.0

24.5

26.9

28.5

.

(24.8)

.

.

(35.1) (29.5)

60%

40%

70.5

70.4

68.3

66.5

66.5

SE

AU

66.4

65.5

65.3

US

CA

CH

61.5

59.8

56.5

DE

FR

NZ

20%

0% GB

NL

NO

ja, vollständig

ja, einigermassen

nein

. Antworten von <10 Personen. Zahlen in Klammer haben eingeschränkte statistische Aussagekraft (10≤n<30).

International Health Policy Survey 2010

61


infosantésuisse : dossier sondage santé 1/2011 64

OBSAN DOSSIER 15

15

International Health Policy Survey 2010 des Commonwealth Fund Auswertungen der Schweizer Ergebnisse für das Bundesamt für Gesundheit (BAG) Laila Burla

Das Schweizerische Gesundheitsobservatorium (Obsan) ist eine gemeinsame Institution von Bund und Kantonen. L’Observatoire suisse de la santé (Obsan) est une institution commune de la Confédération et des cantons. L’Osservatorio svizzero della salute (Obsan) è un’istituzione comune della Confederazione e dei Cantoni.


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