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Moby Dick Auto

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Crop Steering

Les bons leviers pour guider ses cultures

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Diablo’s Delight XL Auto® de Sweet Seeds® L’autofleurissante parfaite

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Le guide du débutant pour la culture de plantes mères et de boutures de cannabis

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Du Water Hasch six étoiles

Comment réaliser une extraction à partir d’échantillon

BLAZE THE SUMMER HAZE

At Royal Queen Seeds, we’re always pushing for a better future, which is why our breeders never stop creating new, exciting strains. On our website you’ll find a constantly updated selection of our best new strains so you can keep your garden thriving with the freshest genetics.

NEW STRAINS NEW STRAINS NEW STRAINS NEW STRAINS

aLeda : nous sommes ce en quoi nous croyons !

Renato Volonghi et son frère Giorgio ont travaillé dans différents secteurs et entreprises avant de se lancer dans le monde du cannabis et de créer aLeda : la marque

brésilienne leader du papier à rouler.

Renato vient du secteur technologique, tandis que Giorgio vient du secteur commercial. Aujourd’hui, nous découvrons leur création : aLeda, une référence sur le marché latino-américain et au-delà. Giorgio et Renato ont fondé HBT [Handmade Brazilian Tobacco] en 2011, la première entreprise 100 % brésilienne spécialisée dans le tabac à rouler.

Le portefeuille de HBT comprend des marques de tabac (Hi Tobacco, Acrema, Rainbow et Tabaquin), mais aussi des papiers à rouler, des blunts et des accessoires pour fumeurs (aLeda, KING et Budmaster). C’est avec grand honneur que nous accueillons aujourd’hui dans notre journal les propos de Renato, pionnier brésilien de l’industrie du cannabis.

Envie de nous raconter l’histoire de cette marque brésilienne ?

Tout a commencé en 2005, lorsque j’ai découvert pour la première fois un joint roulé avec du papier. L’année suivante, nous avons décidé de transformer cette innovation en entreprise. Nous avons été les pionniers du lancement du premier papier transparent au monde et, dès la première année, nous étions présents dans plus de 50 pays.

Comment êtes-vous devenu si important dans le mode de vie des fumeurs de cannabis au Brésil ?

aLeda a révolutionné la consommation de cannabis en popularisant le papier, qui offre les avantages d’une combustion lente et d’une résistance à l’eau. Ces deux propriétés ren-

dent la consommation polyvalente et idéale pour fumer à la plage ou en plein air. Plus qu’un produit, nous avons créé une expérience, et c’est ce qui a séduit la communauté.

Avec quels artistes avez-vous collaboré tout au long de votre carrière ?

Nous avons eu le privilège de collaborer avec de grands noms de la musique brésilienne, tels que Marcelo D2, Mr. Catra, BNegão et bien d’autres. aLeda apporte un vent de joie brésilienne en Europe.

Quels produits aLeda sont les plus appréciés sur les marchés brésilien et européen ?

Sans aucun doute notre cellulose, livrée en Europe directement depuis notre usine au Brésil. La cellulose est sans conteste notre produit phare, tant au Brésil qu’en Europe. Elle a conquis les fumeurs du monde entier grâce à sa transparence, sa qualité et son expérience unique. Notre papier de cellulose est une icône car il offre une expérience de fumage unique. Outre sa combustion lente et sa résistance à l’eau, il préserve mieux

la saveur originale de la plante, interférant moins avec le papier classique. Sans parler de l’aspect visuel : la transparence sublime la beauté de l’herbe, un aspect très intéressant, notamment pour les cultivateurs.

Ces derniers temps, nous voyons souvent l’équipe d’aLeda sur les principaux salons du cannabis en Europe. Qu’avez-vous appris ces dernières années et comment pensez-vous enrichir le marché du Vieux Continent ?

La plus grande leçon est que ceux qui ne sont pas présents sont vite oubliés. En bons Brésiliens, toujours en quête d’innovation, nous pouvons transformer le marché grâce à des idées créatives et disruptives. C’est ce qui s’est produit avec le papier transparent, communément appelé cellulose, et avec le King Herbal Wrap, fabriqué à partir de feuilles de camomille. Nous continuons d’innover en développant des tabacs RYO spécialement conçus pour les consommateurs récréatifs de cannabis et de haschisch.

Quels sont nos projets pour 2025 ?

Notre objectif pour 2025 est d’être présents sur un maximum de salons et d’événements consacrés au cannabis en Europe et dans le monde, ainsi que d’ouvrir un bureau commercial et logistique en Espagne afin de faciliter l’achat de nos produits pour les clients européens.

Envie d’envoyer un message aux lecteurs de Soft Secrets ?

Partout où se trouvent des personnes ouvertes d’esprit et de cœur, libres de tout préjugé et conscientes de leurs choix, vous nous trouverez à la recherche de liberté et de moments uniques inspirants.

Nous invitons tous les lecteurs de Soft Secrets à découvrir l’univers HBT ! En 2025, nous poursuivrons le développement de notre présence mondiale et serons de nouveau présents sur deux grands salons européens : Mary Jane Berlin, en juin, et Intertabac, en septembre. Ces événements sont d’excellentes occasions de se rencontrer.

Au plaisir de vous voir ! www.aleda.com.br

DÉCOUVRE LA NOUVELLE GAMME VGN D‘ATAMI, IDÉALE POUR LES CULTIVATEURS BIOLOGIQUES !

Les engrais liquides VGN nourrissent tes cultures tout en favorisant les micro-organismes bénéfiques dans le sol. De plus, les produits VGN sont certifiés pour l’agriculture biologique par Control Union. Dans cette gamme, tu trouveras les engrais de base, VGN 5-2-2 et VGN 2-2-4, avec les nutriments nécessaires pour que tes plantes deviennent fortes, saines et productives. Un engrais pour une floraison exubérante, VGN 1-4-4 et un supplément de calcium et de magnésium avec certificat biologique, VGN CALMAG. Combine-les et adapte-les aux besoins de tes plantes, quand tu les auras essayés, tu remarqueras la différence.

info@wilmalg.de - support@wilmalg.de.

SMILLEY VALLEY :

LA COLLAB QUI ROULE ENTRE BEUZ ET RONE1

BEUZ et le graffeur RONE1 s‘associent pour une création explosive : Smilley Valley, un plateau de roulage et un grinder qui fusionnent l‘univers urbain et le style cartoon, avec des couleurs vives et un design décalé. Couleurs saturées, esprit cartoon et clins d’oeil déjantés composent ce visuel original, reflet de la scène street art.

www.panoramiks-pro.com

FIRE-BOARD

aLeda: PAPIER À ROULER

Le papier transparent qui a révolutionné le marché en 2006 et a emmené aLeda dans plus de 50 pays. La raison d’un tel succès ? Tout d‘abord, la transparence. La science et la technologie dans le marché du cannabis ont permis de découvrir de nouvelles variétés, et la cellulose met en valeur la beauté et les couleurs de votre herbe préférée. Ensuite, la combustion lente, uniforme et sans altération du goût. Enfin, il est résistant à l’eau et idéal pour être utilisé dans différents contextes : en plein air lors d’une journée pluvieuse, après l‘entraînement, sous la douche, et partout où votre créativité vous emmène. La cellulose, une invention innovante et révolutionnaire signée aLeda.

www.aleda.com.br

Le tableau officiel de collection pour les briquets CLIPPER® séduit par son élégance discrète et sa fonctionnalité polyvalente. En tant qu’accessoire raffiné, le FIRE-BOARD a été spécialement conçu pour les collectionneurs et transforme toute collection de CLIPPER® en un véritable objet de présentation. Le FIRE-BOARD permet de fixer et d’organiser facilement les briquets selon vos envies. De plus, son pied intégré, sa bande magnétique innovante et son support mural sécurisé offrent de multiples options d’exposition : sur les meubles, les étagères ou directement au mur. Disponible en deux tailles.

www.fire-flow.eu

Sangria - Slapz -Spritzer | GB Strains New Products

Chez GB Strains, nous sélectionnons et créons des variétés qui font la différence depuis des années. En 2025, nous allons encore plus loin en lançant nos génétiques les plus ambitieuses à ce jour. Nous vous présentons Sangria, Slapz et Spritzer, trois joyaux californiens qui combinent puissance, saveur et rendements exceptionnels, sélectionnés pour leur profil organoleptique unique, leur équilibre entre effet et rendement, et leurs excellentes performances en intérieur et en extérieur. La Sangria, douce et puissante, mêle des arômes fruités à un effet profondément relaxant. Slapz rappelle la vieille école avec son arôme terreux et son taux de THC impitoyable. Enfin, Spritzer est la fraîcheur à l‘état pur : goût fruité, esprit alerte et floraison rapide. Essayez-les maintenant et profitez d‘une expérience unique à chaque culture. Découvrez avec GB Strains le meilleur de la côte californienne ! Côte californienne !

www.growbarato.net

Approuvé pour l’agriculture

biologique par Control Union

Nutriments directement assimilables par les plantes

Riche en micro-nutriments

Facilement dégradable dans la nature

Soutient l’économie circulaire

La gamme VGN plonge ses racines dans la philosophie de l’économie circulaire. Nous utilisons des déchets végétaux de grande valeur et nous les transformons en engrais liquide de la meilleure qualité. Ainsi, au lieu de gâcher cette matière de grande valeur, nous la transformons en des solutions bénéfiques pour vos plantes!

Histoire de la variété Barney’s Farm

Green Born Identity G.B.I / Traduction Mister

MOBY DICK AUTO

La célèbre variété de cannabis Moby Dick a entre-temps acquis le statut de néo-classique - bien qu’elle existe depuis 18 ans déjà, elle jouit toujours d’une popularité mondiale intacte. Mais que pouvait-on attendre d’autre qu’une super-variété en mariant White Widow à Haze ?

Barney’s Farm a recréé cette variété qui est originaire d’Espagne en utilisant les génétiques originales de White Widow et leur propre G13 Haze primé, et a ainsi obtenu un résultat exceptionnel. Les éleveurs de Barney’s sont allés encore plus loin par la suite et ont créé une version autofleurissante de Moby Dick en croisant leur BF Super Auto #1 éprouvé. Moby Dick Auto partage les caractéristiques prisées de la variété régulière de Moby Dick : une production généreuse de fleurs allant jusqu’à 550 grammes par mètre carré, une robustesse et une résistance à la moisissure ainsi qu’un effet stimulant très puissant induit par la Sativa.

Les plantes sont plus compactes que celles de la variété régulière de Moby Dick et ne nécessitent que 65 à 70 jours depuis le semis jusqu’à la maturité. Parmi le riche profil terpénique de Moby Dick Auto se distinguent le terpinolène, le β-myrcène, le β-caryophyllène et le limonène, ce qui donne un arôme multifacette avec des notes dominantes de citron et de Haze ainsi que des nuances subtiles de pin, d’encens et de vanille.

Deux baleines automatiques nageant rapidement

Une fois de plus, c’est l’amateur d’auto (au moins en ce qui concerne le cannabis) Ellis D. qui a mené une culture d’essai avec Moby Dick Auto. Il a placé deux baleines automatiques sur la ligne de départ et elles ont nagé rapidement, émergeant de la terre après moins de trois jours seulement. Peu de temps après, les deux Moby Dicks se sont présentées bien nourries et compactes, poussant touffues avec des feuilles vert foncé. La floraison a commencé rapidement chez les deux plantes - après environ 2,5 semaines, Ellis D. a détecté l’apparition précoce de fleurs femelles.

Une usine à fleurs résineuses avec un bouquet complexe

Au cours des semaines suivantes, l’une des Moby Dicks a révélé un allongement de tige plus large et donc un motif de croissance plus ouvert que l’autre. Au fur et à mesure de la floraison, une multitude de gros amas de fleurs dodues ont proliféré à partir des aisselles et des pointes des pousses, se développant en bourgeons durs comme de la pierre et confirmant la réputation de Moby Dick en tant qu’usine à fleurs très productive.

L’accumulation de trichomes a commencé tôt pendant la floraison et a considérablement augmenté de semaine en semaine, jusqu’à ce que les calices et les feuilles sucrées soient fortement cristallins à la fin et brillants de manière correspondante. Bien que les bourgeons des deux plantes aient semblé un peu différents, il n’y avait aucune différence de odeur du tout, avec toutes

deux offrant un bouquet complexe qui, conforme à la description de Barney’s, fusionnait de nombreux aspects aromatiques en un parfum épicé et sucré à en faire venir l’eau à la bouche, comme l’a rapporté Ellis D. : “La G13-Haze domine cette saveur impressionnante qui rappelle vraiment l’encens citronné, mais il y a plus que cela, des composants que je ne peux pas encore spécifier - mais je suis assez sûr que ces notes subtiles se différencieront plus distinctement en séchant. Après 66 et 69 jours respectivement, les deux grandes baleines automatiques de cannabis avaient nagé jusqu’au bout et atteint une hauteur finale de 62 et 79 cm.

Comme

un vieux banc d’église...

Comme il convient à une variété appelée Moby Dick, les deux plantes ont livré dans le département du rendement quelques semaines plus tard : Un très plaisant 88 et 81 grammes ont été obtenus par Ellis D., la plante plus petite et plus compacte étant celle qui a produit sept grammes de plus. Comme prévu, il a maintenant également pu identifier des nuances subtiles de l’arôme des fleurs : “Alors que l’association olfactive d’encens citronné est toujours forte, des notes de fèves de

vanille et de bois de cèdre me viennent également à l’esprit maintenant. Ma petite amie a aussi senti les bourgeons séchés et a dit avec justesse qu’ils ‘sentent comme un vieux banc d’église’ - ce qu’elle a voulu dire de manière positive car elle aime cette odeur typique fortement épicée-sucrée des vieux bancs d’église ou des chaises.”

Moby Dick Auto offre une force dynamisante

Après le séchage et la maturation, le jour de l’échantillonnage était enfin arrivé et Ellis D. a placé un demi-gramme de Moby Dick Auto dans son vaporisateur Crafty+. Aussi las et épuisé qu’il était après une journée de travail exigeant avec des heures supplémentaires, il espérait que l’effet stimulant décrit se réaliserait comme il devait régler certaines choses importantes sur son PC. Et vraiment, après trois bouffées, Moby Dick Auto l’a lancé - ressentant un léger picotement dans sa tête et dans son corps, il est devenu agile et mentalement alerte.

Comme si la baleine automatique l’avait poussé doucement mais résolument avec sa nageoire vers le bureau, il s’est mis au travail là-bas avec

ardeur : “L’herbe a fourni une force dynamisante pendant plus d’une heure et demie. Cependant, cette force n’était pas écrasante, je n’ai pas eu de battements de cœur rapides ou quoi que ce soit, mais je me sentais euphorique et concentré - un type d’effet parfait pour passer de l’abattement à la vivacité et traiter ce genre de tâches administratives.”

Entre-temps, il a pris deux autres bouffées pour maintenir son niveau de stimulation, et le goût fantastique de Moby Dick Auto a également contribué à sa bonne humeur : “Cet herbe auto haut de gamme a presque le même goût que son odeur - une douceur épicée concentrée s’empare longuement du palais, avec des notes délicieuses de réglisse, de bois de pin et de vanille qui y restent après l’expiration.”

Barney’s Farm : Toujours digne de confiance

“Encore une fois en mode automatique, Ellis D. aime les autos. Les métalliques ne sont pas spécialement faites pour conduire, il préfère se déplacer à vélo. Barney’s Farm : Toujours digne de confiance”, a conclu Ellis D. avec ravissement.

Born Identity – G.B.I.

Génétique Moby Dick Auto (Moby Dick x BF Super Auto #1)

Cycle autoflo 66 et 69 jours (65/70 en général)

Moyen Soilmix Bionova Bio, pot 15 litres

PH 6,3-6,8

Information pour la culture:

EC 1,2-1,7

Lumière Croissance : 1x Sanlight S4W=140 watts Floraison : 2x Sanlight S4W=280 watts

Température 18-27°

Hydrométrie 40-60%

Arrosage Manuel

Fertilisants Soil supermix Bionova, plus PK13-14 en floraison

Additifs/Stimulants Bionova Silution, The Missing Link, Vitasol et X-cel

Outils Clean Light pro en prévention des moisissures

Hauteur 62 et 79 cm

Rendement 88 + 81 g

Green

Culture

Crop Steering : les bons leviers pour guider ses cultures

Le crop steering est une méthode de culture de précision qui consiste à guider la croissance des plantes en modulant leur environnement. L’objectif : influencer la plante à chaque phase de son cycle. Cette stratégie repose sur une idée simple mais puissante : la croissance peut être stimulée par des stress contrôlés, déclenchant des réponses physiologiques spécifiques. Initialement développée pour des installations de cultures intensives, notamment en fibres de coco ou en laine de roche, cette approche a été pensée pour des environnements entièrement contrôlés. Néanmoins, les principes du crop steering restent transposables à d’autres contextes de culture : en terre tout comme en hydroponie, en fertilisation minérale comme en organique. En comprenant les mécanismes sous-jacents, chaque cultivateur peut adapter cette logique à son propre système pour améliorer rendement, qualité et régularité.

solide : un système racinaire dense, une structure végétative vigoureuse. On applique une phase végétative : environnement stable, faible stress, irrigation fréquente et peu intense, EC modéré, petits drybacks.

Phase 2 – Génératif – Stretch floral (2 premières semaines de floraison) : Induction florale et formation des sites de tête. La plante passe du développement structurel à la reproduction. On

Le crop steering repose sur l’alternance entre deux grandes dynamiques de croissance : la phase végétative, orientée vers le développement de la structure, et la phase générative, axée sur la reproduction, donc la floraison. Ces deux états peuvent être induits ou renforcés selon les signaux que reçoit la plante. En phase végétative, la plante, peu stressée, développe feuilles, tiges et racines dans un environnement humide et stable. En phase générative, des stress contrôlés déclenchent la floraison et concentrent l’énergie sur la formation rapide des têtes. Le crop steering permet ainsi de basculer stratégiquement entre ces deux états, grâce à une gestion de l’environnement et de l’irrigation.

Le crop steering adapte la conduite de culture aux besoins physiologiques de la plante pour chaque étape de son développement. Dans la culture de cannabis, cette approche se décline en quatre phases principales, chacune avec un objectif

spécifique et un type de pilotage dominant. Il est tout d’abord nécessaire de comprendre le pilotage racinaire. Il repose sur une gestion fine du substrat, notamment à travers le volume et la fréquence des arrosages, ainsi que la conductivité électrique (EC).

Un élément important à comprendre dans cette méthode est le concept du dry back : cela consiste à laisser le substrat s’assécher modérément entre deux arrosages. En phase végétative, on privilégie des arrosages fréquents et légers, maintenant une humidité constante dans le substrat. En phase générative, à l’inverse, les arrosages deviennent plus espacés, avec des dryback plus importants, créant les conditions de stress nécessaires pour orienter la plante vers la floraison :

Phase 1 – Végétatif – Croissance végétative (croissance) : Développement racinaire et foliaire. Cette phase vise à construire une base

applique une phase générative : stress modéré (VPD plus élevé, irrigation moins fréquente, drybacks plus marqués), EC plus élevé.

Phase 3 – Végétatif – Grossissement des fleurs (floraison) : Augmentation du volume des têtes. Les sites floraux sont en place, il s’agit maintenant de “remplir” les fleurs. Seconde phase végétative, pour soutenir le gonflement des fleurs : conditions plus douces, irrigation plus régulière, drybacks plus limités.

Phase 4 – Génératif – Maturation (2 dernières semaines) : En fin de cycle, on cherche à pousser la plante à finir sa maturation. Retour à une phase générative à l’aide d’un stress progressif : VPD plus élevé, arrosages espacés, gros dryback. En hydroponie ou coco, ces drybacks importants entraînent une augmentation de l’EC dans le substrat, ce qui ajoute un stress osmotique final favorable à la concentration des composés actifs. En revanche, en culture en terre, on observe plutôt une réduction progressive de la fertilisation, afin d’éviter l’accumulation de sels et de favoriser une maturation plus propre.

Chaque phase doit être calibrée avec précision : une erreur de timing ou d’intensité peut entraîner un déséquilibre, une perte de rendement ou un ralentissement. D’où l’intérêt de suivre des indicateurs fiables à chaque étape.

Le crop steering s’appuie sur la maîtrise de l’irrigation, mais également de son rapport avec le climat ambiant. L’ensemble de ces ajustements doivent être précis, mesurés et cohérents : Le climat de la pièce impacte directement la transpiration, la photosynthèse et l’équilibre hormonal. Et c’est la somme de ces signaux perçus qui détermine la réponse physiologique de la plante.

Voici donc la méthode que nombreux systèmes de cultures en fibres de coco / laine de roche avec supplément de CO2 choisissent d’adapter :

Le crop steering n’est pas une méthode ésotérique réservée aux experts, mais un outil de pilotage précis, fondé sur l’observation et l’ajustement. En apprenant à lire les signaux de chaque plante et à moduler finement son environnement, le cultivateur peut orienter chaque phase du cycle vers un objectif clair : plus de contrôle, plus de qualité, plus de rendement. Et ce n’est qu’un début. Poussée à son plein potentiel, cette approche ouvre la voie à une culture ultra-personnalisée, où chaque phénotype pourrait bénéficier d’un SOP sur mesure. Demain, la plupart des clones seront probablement vendus avec leur protocole de culture dédié, offrant une précision inédite pour exprimer pleinement leur génétique en environnement contrôlé.

Un crop steering efficace nécessite une compréhension accrue de chaque paramètre climatique (photo : Cannabis Vera).

Rapport de culture

CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT DE PLANTER OUTDOORS DURANT LE PRINTEMPS 2025

À l’arrivée du printemps, c’est l’occasion de se lancer dans une culture outdoor. Peu importe qu’il s’agisse de votre toute première tentative de culture en extérieur ou que vous cultiviez depuis des décennies, la culture de plantes de cannabis outdoor peut être une expérience extrêmement enrichissante et un grand défi. Dans cet article, je décompose les facteurs les plus importants à prendre en compte avant de planter vos graines, vous donnant ainsi l’avantage face à tous les prérequis fondamentaux pour obtenir le meilleur résultat possible cette année 2025.

Variétés féminisées photopériodiques

Les variétés photopériodiques dépendent des saisons, ce qui permet aux plantes de pousser de manière abondante et touffue au printemps et en été. Utiliser des graines de cannabis féminisé photopériodique vous simplifiera grandement la vie et vous permettra de produire uniquement des plantes femelles, sans vous soucier du sexage des plantes mâles, tout en optimisant votre espace de culture outdoor.

Variétés féminisées autofleurissantes

Une autre alternative, qui peut potentiellement vous permettre de cultiver des plantes de cannabis de la graine à la récolte tous les 90 à 120 jours, est d’utiliser des graines féminisées autofleurissantes. Les graines autofleurissantes ont connu d’énormes progrès ces dix dernières années et

sont désormais la solution idéale pour les cultivateurs outdoor qui apprécient le côté facile pour l’entretien d’une récolte de cannabis de haute qualité, tout en restant discrets.

Démarrage de vos semis en intérieur Si vous craignez que vos semis de cannabis ne souffrent du froid et d’un climat défavorable, il existe toujours la possibilité de les cultiver indoor. Les graines photopériodiques peuvent bénéficier d’un démarrage en intérieur, dans de petits pots, sous une lampe de faible puissance, tout en restant protégées du vent, de la pluie, des insectes et oiseaux nuisibles qui n’hésiteront pas à dévorer vos précieux semis!

Le meilleur substrat de culture Lorsque vous devez planifier des mois à l’avance,

Il est important de laisser suffisamment d’espace entre vos plantes.

il est judicieux de prendre le temps de choisir le meilleur substrat de culture possible. Un substrat de culture de qualité doit être riche en nutriments pour offrir à vos semis un bon départ dans la vie, être bien aéré, drainé et regorger de micro-organismes, de bactéries et de champignons bénéfiques. Gérez votre budget avec discernement et choisissez le meilleur type de terreau. Pour les plus audacieux d’entre vous, créez un mélange bio personnalisé composé de terre, de fibre de coco, de perlite, de compost et de turriculés de vers. Vous ne pouvez pas vous tromper avec ce mélange: vos semis pousseront en bonne santé et avec une vigueur optimale.

Taille du pot

La taille du pot à choisir au printemps dépend

souvent de l’espace dont vous disposez, de votre budget et de l’intérêt de rempoter vos graines dans des pots plus grands plutôt que de les planter directement dans un grand contenant. Planter des graines de cannabis directement dans un terreau ou dans un contenant en tissu ou en plastique de 50 à 100 litres peut présenter des avantages. Cependant, travailler avec des pots de petite taille, entre 3 et 5 litres, peut être un excellent point de départ pour un cultivateur débutant et lui permettre de surveiller et de contrôler le développement des racines et la fréquence des arrosages.

Quels engrais utiliser?

Le moyen le plus simple de préserver le bien-être de vos plantes et de leur assurer un équilibre

Un parfait exemple de plantes de cannabis féminisées en bonne santé et pleines d’énergie.

parfait de nutriments et de minéraux est d’utiliser un terreau fertile et de les nourrir avec de l’eau pure. À mesure que vos semis se développent et deviennent plus grands et touffus au fil des mois, pensez à leur apporter des engrais liquides qui favorisent l’activité microbienne et un réseau trophique florissant. Un engrais liquide à base de mélasse ou une émulsion de poisson, sont d’excellentes solutions: ils offrent un équilibre nutritionnel idéal et améliorent la qualité du sol.

Insectes et nuisibles

Quelle horreur que de découvrir, la nuit, que des insectes ont dévoré ou massacré vos semis, causant des dommages irréversibles dans votre espace de culture outdoor! Souvent, vous n’avez aucun contrôle sur les dégâts causés par les insectes et, avec un budget serré, vous pouvez perdre des mois de travail. Un excellent moyen d’empêcher les nuisibles de détruire vos semis est de rentrer les pots à l’intérieur pour la nuit, en les protégeant au maximum.

Questions de sécurité

Même si vous pensez qu’une parcelle de semis d’autofleurissantes ou de photopériodiques ne présente aucun danger, soyez prudents et tenez compte des voisins curieux, des chats et des oiseaux. Vous devez faire de votre mieux pour sécuriser au maximum votre culture de cannabis en plein air. Effectuez toutes les vérifications nécessaires et assurez-vous que votre espace de culture extérieur est sécurisé et bien dissimulé.

Serres

Si vous avez la possibilité de démarrer vos semis dans une serre en verre, vous aurez l’esprit tranquille: ils seront à l’abri des insectes, du vent, du froid et de la pluie. Les serres en plastique de petite taille sont un excellent moyen de protéger vos semis vulnérables et sont peu coûteuses.

Erreurs courantes à éviter lors des plantations en extérieur ce printemps Apprendre de ses erreurs est souvent le meilleur moyen de devenir un cultivateur outdoor expérimenté. Cependant, au stade des semis, trop d’erreurs peuvent vous faire perdre un temps

considérable et mettre fin à votre culture en plein air. Voici cinq erreurs courantes à déjouer pour vous éviter d’apprendre à la dure.

1. Acheter le terreau le moins cher possible

Pour démarrer votre projet outdoor au plus vite, une erreur courante consiste à acheter du terreau à la jardinerie du coin dans l’intention de dépenser le moins possible. De ce fait, la qualité du sol sera inférieure à la normale en termes d’aération, de drainage et de nutriments.

2. Planter directement en pleine terre tôt dans la journée

Si vous n’avez jamais cultivé en extérieur, il est facile de supposer qu’une fois vos graines en terre, elles deviendront des monstres de 1,80 mètre en un rien de temps. C’est tout à fait faux et cela peut même stresser les semis et empêcher les racines de s’établir complètement. Au final, cela donne des semis trop petits, rabougris et carencés en nutriments.

3. Arroser excessivement vos semis

Quand vous plantez des semis dans des pots, veillez à ne pas trop les arroser, car un substrat de culture sursaturé détrempe les racines et les rend vulnérables aux basses températures. C’est particulièrement vrai quand on utilise un tuyau d’arrosage ou un arrosoir.

4. Cultiver à l’ombre

Un emplacement exposé plein sud sera toujours la meilleure option et offrira à vos plantes un ensoleillement optimal au fil des mois. Les zones ombragées peuvent refroidir les semis et les empêcher de développer pleinement leur potentiel. Elles peuvent également affecter l’absorption des nutriments et la vitalité des plantes.

5. Autofleurissantes de petite taille

Les autofleurissantes nécessitent un bon démarrage pendant les 4 premières semaines suivant la germination. Un mauvais démarrage d’autofleurissantes féminisées donnera des plantes toutes petites d’environ 30 cm de haut, ce qui sera une perte totale de temps, d’argent et de nutriments.

Meilleures astuces pour planter outdoor au printemps

Au fil des ans, j’ai appris par moi-même ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas pour un cultivateur en plein air. Voici 5 astuces que j’ai expérimentées au fil du temps pour vous aider à

avoir l’avantage et donner à vos cultures de cannabis outdoors le meilleur départ possible.

1. Optez pour des génétiques résistantes et fiables

Toutes les graines de cannabis ne sont pas adaptées à la culture en plein air. Sous les climats froids et rigoureux comme ceux de l’Europe du Nord, il est conseillé de privilégier des plantes résistantes. Les variétés photopériodiques Indica et les variétés autofleurissantes à dominance Indica auront plus de chances de résister aux conditions climatiques les plus difficiles qu’une sativa élancée.

2. Cultures perpétuelles avec des variétés autofleurissantes féminisées

L’avantage des variétés autofleurissantes rapides est que, dans des conditions optimales, elles rendent possibles les cultures perpétuelles et permettent de récolter plusieurs fois entre le printemps et l’été. Un conseil: choisissez les variétés autofleurissantes les plus rapides et récoltez en 75 à 90 jours.

3. Surveillez les dégâts causés par les insectes

Il est essentiel d’inspecter vos semis de cannabis quotidiennement et de vérifier l’absence de dégâts causés par les insectes. Les thrips, les escargots et les limaces peuvent gravement endommager le feuillage et nuire à la croissance. Un conseil: inspectez le dessus et le dessous des feuilles à la recherche de piqûres d’insectes, d’œufs et d’oïdium.

4. Protégez les semis du vent

Les vents froids et violents peuvent stresser les semis et entraîner une transpiration excessive du feuillage. Le moyen le plus simple de lutter contre ce fléau est de construire un brise-vent autour de votre espace de culture, de rentrer les pots à l’intérieur pour la nuit ou de les placer dans une serre sécurisée jusqu’au lendemain matin. 5. Tuteurez vos semis avec des tiges de bambou

Un moyen simple de soutenir vos semis et de permettre aux tiges et aux branches latérales de se développer en plantes robustes et résistantes est d’utiliser un tuteur de bambou fin et de le fixer avec du fil de fer. Il vous suffira d’insérer le tuteur dans les pots ou le terreau.

6. Évitez d’utiliser des graines de cannabis sexées classiques

Les plantes mâles ne fleurissent pas et ne produisent pas de têtes, elles prennent de la place et risquent de polliniser toute la récolte. Un bon conseil pour les cultivateurs débutants est de sélectionner uniquement des graines féminisées. Vous pourrez ainsi optimiser l’espace de culture et éviter toute pollinisation involontaire à l’approche de la fin de l’été.

Mes dernières réflexions

En suivant les conseils ci-dessus, vous serez sur la bonne voie et ne rencontrerez que très peu de problèmes. N’oubliez pas que les semis de cannabis sont fragiles et vulnérables au froid, aux vents violents, à la pluie, aux insectes et aux animaux !

Les plantes outdoors ont le potentiel de devenir énormes et de produire de grosses récoltes.

pour faciliter l’absorption des nutriments. Dès la semaine 7, les plantes arboraient de grosses têtes recouvertes d’épaisses couches de trichomes recouvrant à la fois les calices et les feuilles environnantes. Bien que les fleurs des deux plantes que j’ai cultivées n’aient pas développé de teintes violettes, ce trait peut parfois apparaître chez la Diablo’s Delight XL Auto® Les arômes présents dans la chambre de culture étaient tout simplement délicieux, avec des senteurs sucrées et fruitées, agrémentées d’une touche acidulée et terreuse unique. Après la semaine 7, environ 70 % des pistils

étaient oxydés et dès la semaine 8, les plantes avaient atteint leur pleine maturité et ont été récoltées. Un mois après la récolte, j’ai pu profiter de ses effets joyeux et conviviaux avec des amis et nous avons tous convenu que la saveur était vraiment délicieuse et très spéciale.

Je recommande vivement cette merveilleuse variété pour votre prochaine expérience de culture!

Douces fumées, Jaypp

Terpènes

LIMONÈNE : CANNABIS ET AGRUMES

Le limonène est un monoterpène présent dans de nombreuses plantes. On le trouve notamment en grande quantité dans l’écorce des agrumes. C’est également l’un des principaux terpènes du cannabis.

Les terpènes contribuent à l’odeur, au goût et aux effets du cannabis mais ce ne sont pas les seuls composants à occuper ses fonctions. 600 composants ont déjà été identifiés par les scientifiques dans les plants de cannabis.

Plus de 200 terpènes differents ont été découverts dans le cannabis. Parmi les plus communs, on trouve, entre autres, le bêta-caryophyllène, le myrcène, l’alpha-pinène, le bêta-pinène et l’humulène. Le cannabis partage ses terpènes avec de nombreuses espèces de plantes.

Aujourd’hui, nous nous intéressons au limonène. Ce terpène donne le gout citronné à de nombreuses variétés de cannabis. On le retrouve en grande quantité dans l’écorce des agrumes comme le citron, l’orange et le pamplemousse. Le limonène est un monoterpène cyclique avec une structure apolaire. Sa formule brute est C10H16 .C’est une molécule chirale. Un

composé est chiral s’il n’est pas superposable à son image dans un miroir plan. Le limonène possède donc deux énantiomères. L’orange, qui est la principale s source biologique, produit du d-limonène, le plus courant, et l’eucalyptus, du l-limonène. Le d-limonène possède l’odeur caractéristique du citron.

Comme de nombreux terpènes, le limonène est utilisé dans les domaines de la parfumerie, les produits d’hygiène et les produits alimentaires. Il peut aussi être utilisé comme insecticide.

PLANTES QUI CONTIENNENT DU LIMONÈNE

On retrouve le limonène dans de nombreuses huiles essentielles extraites de plantes ou de fruits. Les huiles qui en contiennent le plus sont celles de l’orange (86 à 97 %), de pamplemousse (90 à 97 %), de mandarine verte (65 à 75 %) et de citron (86 à 97 %).

On le retrouve en quantités moindres, entre autres, dans les huiles essentielles de bergamote, de menthe verte, d’aneth, de camomille sauvage, de plusieurs variétés d’eucalyptus, de citronnelle, de poivre noir, de genévrier, de muscade, de verveine, de fenouil, de térébenthine, de pin sylvestre, de myrte rouge, de menthe verte, de romarin, de sauge, de thym ou de lédon du Groenland.

VARIÉTÉS DE CANNABIS DONT LE LIMONÈNE EST LE TERPÈNE DOMINANT

Le limonène fait partie des cinq principaux terpènes du cannabis. Il est le terpène principal dans de nombreuses variétés en particulier sativa. On le trouve notamment dans les variétés Haze et OG.

Parmi les variétés à dominante de limonène, on trouve, entre autres, les Dosidos, Pink Runtz, Runtz 33, Super Lemon Haze, Cookies Kush, Hindu Kush, Watermelon Z, Lemon

Cane, Colombian Gold, Critical Plus, Gelato Cake, OG Chem, Casey Jones, Banana Punch, Lemon Cookies, Lemonatti, Lemon G13, Lemon Royale, Sour Dubb, Liberty Haze, Timewerck, Orange Kush, Sunset Haze, Lemon Walker OG. Dark Side of the Moon, Lemon Berry Cookie, Super Sour Diesel, Gasoline Zest.

UTILISATIONS DU LIMONÈNE

Le limonène est utilisé dans de nombreux domaines. C’est un agent de saveur pour les produits alimentaires. On le retrouve dans les produits d’entretien grâce à son effet dissolvant et son odeur d’agrumes agréable. On l’utilise dans l’industrie comme solvant pour nettoyer des machines. Grâce son effet antiseptique, on l’utilise comme désinfectant atmosphérique.

Il peut être utile pour assainir un appartement ou une maison en période d’épidémie ou pour luter contre les virus hivernaux. Le limonène peut aussi servir d’insecticide, notamment contre les mites ou les mouches blanches. Le limonène est utilisé dans les masques pour les soins du visage. L’effet astringent et tonifiant de la poudre d’orange peut aider à désincruster les pores de la peau.

On trouve du limonène dans des produits de soins capillaires car il présente de nombreux bienfaits. Il est notamment utilisé sous forme de poudre d’orange. Le limonène favorise la santé, la croissance et la réparation des cheveux. Il contribue à l’hydratation des cheveux et au nettoyage du cuir chevelu. Il élimine les micro-organismes responsables des pellicules. Il améliore l’élasticité et la résistance des cheveux. C’est un vasodilatateur qui stimule la circulation sanguine vers le cuir chevelu. Les propriétés anti-oxydantes du limonène protègent les cheveux de la pollution et des rayons UV qui peuvent les rendre secs et cassants.

PROPRIÉTÉS MÉDICALES

DU LIMONÈNE

Le limonène est présent en abondance dans le cannabis et contribue à ses effets. Mais une fois isolé, il ne présente pas d’effets psychoactifs. Le limonène a des propriétés médicales intéressantes.

Le terpène a des effets antioxydants, antiinflammatoires et antiseptiques. Il favorise la digestion. Selon une étude de 2013 de Miller et al., le limonène pourrait freiner l’action de la cycline D1qui favorise la croissance des tumeurs.

De nombreux médicaments contiennent du limonène. Il est possible d’acheter en ligne un isolat sous forme liquide et même sous forme de comprimés.

GELATO MINT

(00 SEEDS)

L’année 2025 démarre fort, puisque 00 Seeds nous offre l’opportunité de cultiver une génétique aux nuances très intéressantes, issue de parents parfaitement développés au fil des ans, donnant naissance à cette brillante GELATO MINT. Le croisement entre Its It et Cookies & Cream F2 donne naissance à cette génétique impressionnante, hautement recommandée pour les extractions manuelles, car les trichomes produits par cette plante offrent un arôme très agréable et un spectre de terpènes très large. Il convient de souligner la qualité et la quantité de THC produite, ainsi que ses nuances mentholées et vanillées. C’est une marijuana très facile à cultiver et à l’effet Indica très prononcé.

La structure de cette plante est plutôt petite en raison de sa tendance Indica. Elle atteint une hauteur de 90 à 110 cm à son apogée, avec des branches très flexibles et robustes. Cette variété est recommandée pour la culture en intérieur et en SOG, exploitant pleinement sa génétique. Les fleurs qu’elle produit sont de très haute qualité et présentent un taux de THC très élevé, environ 28 %, avec une touche de CBD.

GERMINATION

Le paquet, parfaitement scellé, contient 5 unités de Gelato Mint. Comme toujours, nous vérifions que les graines sont bien uniformes et de bonne taille. Nous les faisons germer simultanément, et l’indice de germination est de 5, ce qui en déduit que les graines sont fraîches et saines.

Pour garantir une bonne germination, la germination est effectuée dans un environnement hermétique, exempt de spores et d’agents pathogènes susceptibles d’entraver le cycle germinatif normal des graines de cannabis.

Après les premières 24 heures, et comme pour toutes les graines reçues de 00 Seeds, les premiers cotylédons apparaissent. Dans les 48 heures suivantes, nous observons l’apparition des radicules en quête de lumière, témoignant d’une grande vitalité. Après 72 heures de germination, nous avons choisi de les transplanter directement dans des pots de 7 L. Cela favorisera la reproduction des racines et ouvrira la voie à la croissance des plantes.

Au cours des 72 prochaines heures, les cotylédons atteindront une hauteur considérable, s’étendant légèrement au-dessus de 3 centimètres.

CROISSANCE

Pendant la première semaine de croissance, nous arrosons tous les trois jours avec une solution organique de stimulateur racinaire diluée dans de l’eau osmosée, à raison d’environ 200 ml par pot. C’est la méthode que nous utilisons régulièrement lors de nos tests. L’éclairage utilisé est une LED de 720 W avec variateur. Pour commencer, nous réglons la puissance sur 400 W et plaçons la lampe à

environ 50 cm des plantes. Cela garantit une répartition optimale du spectre lumineux nécessaire à leur développement, sans les stresser.

Au cours de leur première semaine de vie, les plants de cannabis atteignent environ 10 cm de hauteur, montrant l’élargissement de la tige et la croissance des premières feuilles.

DEUXIÈME SEMAINE DE CROISSANCE

Conformément à notre protocole habituel, nous remplaçons à ce stade l’engrais racinaire par un engrais de croissance organique. Ce nutriment facilement assimilable apporte les macro et microéléments essentiels au développement des plantes. Nous commençons par une faible dose, car le système racinaire est encore sous-développé et l’absorption des nutriments doit être progressive.

TROISIÈME SEMAINE DE CROISSANCE

Cette semaine, nous observons une croissance remarquable des plantes. L’étape suivante consiste à s’adapter au nouveau cycle lumineux, en réduisant la durée du jour de 18 à 12 heures les jours suivants. Nous effectuons également une taille légère et augmentons les apports d’engrais et d’eau à 0,5 L par pot. Pour stimuler la recherche de lumière, nous éloignons le luminaire de 10 cm supplémentaires.

DÉBUT DE LA FLORAISON

Après adaptation au nouveau cycle lumineux, les premiers signes de préfloraison apparaissent. Pour assurer un développement optimal, nous préparons une solution contenant un engrais biologique riche en potassium et magnésium, complété par d’autres micro et macroéléments essentiels.

DEUXIÈME SEMAINE DE FLORAISON

À ce stade, les premières fleurs caractéristiques de cette variété commencent à se former. Durant les premières phases de floraison, il est important de souligner l’augmentation des nuances terpéniques, qui commencent à se manifester avec plus d’intensité.

MILIEU DE FLORAISON

À mesure que la floraison progresse, le développement des fleurs s’accélère, gagnant rapidement en poids et en volume. De nouveaux bourgeons apparaissent sur chaque branche, et avec eux, les premiers trichomes. Ces trichomes offrent une large palette d’arômes d’agrumes, sucrés et terreux, rendant cette variété idéale pour les extractions à froid, par méthodes mécaniques ou statiques.

RÉCOLTE

Ces fleurs sont prêtes entre 57 et 63 jours, révélant tout leur potentiel. Comme nous l’observons depuis quelques semaines, les fleurs sont grandes et assez denses, résultat de l’ajout d’eau froide aux derniers stades de la plante.

Exemple de petite plante mère produisant 6 clones à chaque récolte.

Les fabricants d’engrais proposent des nutriments pour la croissance et la floraison. Cependant, pour une plante mère, privilégiez les nutriments pour la croissance végétative.

En général, la plupart des marques proposent un engrais liquide avec un ratio NPK similaire de 5-3-3, qui fonctionnera parfaitement.

Un apport de terre fraîche, de vermicompost et de compost assurera un équilibre optimal entre micro et macro éléments et assurera une bonne nutrition de la plante.

La taille du pot et la lampe de culture

J’ai cultivé des plantes mères au fil des ans dans des pots de 10 litres seulement. Pour les plantes mères plus grandes qui doivent être maintenues en vie pendant des mois,

voire des années, j’opterai pour un pot de 25 litres. Concernant l’éclairage, vous pouvez utiliser une lampe fluorescente compacte, une LED basse puissance ou, si vous cultivez une plante gigantesque capable de produire un grand nombre de clones toutes les 8 à 10 semaines, une lampe de culture HID de 400 à 600 watts fera parfaitement l’affaire.

La température et l’humidité idéales pour une plante mère à long terme

Vous devez lui offrir les mêmes conditions environnementales que pendant la phase de croissance, c’est-à-dire un environnement chaud et humide.

Une température constante entre 22 et 25 °C sera idéale, et une humidité entre 60 et 80 % assurera un taux d’humidité optimal.

Quel est le bon moment pour bouturer?

L’art de maintenir une plante mère saine et dynamique consiste à attendre qu’elle soit suffisamment touffue et résistante pour supporter le stress du bouturage.

Les cultivateurs amateurs qui n’ont besoin que de 6 à 9 clones pour une petite tente peuvent prendre des clones après un mois sans problème, mais devront attendre au moins 6 semaines avant de tenter de prendre plus de clones pour lui permettre de repousser avec plus de sites de croissance et de nœuds.

Les avantages des plantes mères de cannabis

• Inutile de dépenser de l’argent pour des graines de cannabis ou de se pro curer des clones ailleurs.

• Vous évitez les clones potentiellement infectés par des tétranyques ou l’oïdium.

• Le nombre de clones prélevés dépend de votre espace de culture et vous permet d’anticiper.

• La plante mère peut être conservée en vie dans un espace restreint et atteindre la taille souhaitée.

• Les plantes mères peuvent être conservées en extérieur au printemps et les clones utilisés pour la culture en intérieur.

En conclusion

Une fois l’environnement idéal créé, le but est de ne rien modifier et de simplement laisser les plantes mères continuer à pousser à l’abri des insectes et à vivre une vie sereine.

Les plantes mères peuvent éviter au cultivateur d’acheter de nouvelles graines et lui donner un contrôle total sur le nombre de plantes qu’il peut cultiver et planifier à l’avance.

Fairs

Adios, Spannabis Barcelona!

Du 14 au 16 mars dernier, le monde du cannabis a inauguré pour la dernière fois le printemps avec la Spannabis de Barcelone. La foire du cannabis la plus célèbre d‘Europe se déplacera à Bilbao dès l‘année prochaine.

Les deux atouts majeurs du Spannabis ont toujours été la ville et le moment choisi pour l‘organiser. Depuis quelques années, Barcelone rivalise avec Amsterdam comme capitale européenne du cannabis. En raison de ses quelques 250 clubs sociaux de cannabis, bien sûr, mais aussi du grand nombre d‘entreprises de cannabis dans la région.

Barcelone est une ville fantastique: l‘architecture Art nouveau, le quartier gothique, les milliers de terrasses, de restaurants et de cafés, l‘église emblématique Sagrada Familia, la mer... À la mi-mars, les premiers arbres sont déjà en fleurs et le temps est presque toujours agréable. C‘est aussi le moment où les cultivateurs en plein air commencent à acheter des graines. De toutes les foires du cannabis, la Spannabis est celle qui a le mieux choisi son moment.

Depuis sa première édition en 2002, la foire n‘a cessé de croître. Cette année, la Spannabis a attiré plus de 25.000 visiteurs de 50 pays différents et comptait plus de 500 exposants. Le nombre d‘événements parallèles a également continué à augmenter. Pendant la semaine du Spannabis, on rencontre l‘ensemble du monde du cannabis à Barcelone. La question est de savoir s‘il en sera toujours ainsi lorsque la foire se déplacera à Bilbao l‘année prochaine pendant le troisième week-end d‘avril. La raison: la Fira de Cornellá, le bâtiment de la foire qui accueille Spannabis depuis sa deuxième édition, est en cours de démolition.

Dans les cannabis social clubs, le départ du Spannabis a frappé fort. Ils vont perdre beaucoup de chiffre d‘affaires et certains propriétaires de clubs pensent que le gouvernement local va aller de l‘avant et fermer les clubs dès maintenant. Il faut espérer qu‘ils n‘auront pas raison.

Feuilles de cannabis sur le célèbre Colon de Barcelone, la statue de Christophe Colomb au bout des Ramblas.
Pluie à l’entrée vendredi.
La plus grande foule le samedi après-midi.
La Spannabis bombarde tous les sens.
Canna est toujours un habitué du Spannabis.
Texte et photographie : Derrick Bergman

Spécial Water Hash

sudestfam@protonmail.com

LES VARIÉTÉS WATER HASH

Comment choisir les variétés les mieux adaptées?

Toutes les variétés de cannabis ne conviennent pas à l’extraction de hasch à l’eau. De nombreuses variétés, idéales à fumer, ne donnent pas toujours de bons résultats au lavage. Les extractions WPFF (water hasch de cannabis frais congelé) à partir de fleurs fraîches et congelées méritent une attention particulière. En effet, la résine encore vivante se comporte différemment de sa version séchée, beaucoup plus facile à travailler et à récolter.

Si vous décidez de laver une nouvelle variété dont les caractéristiques sont inconnues, comme le rendement et la qualité, il est important de l’évaluer soigneusement avant de commettre des erreurs irréparables. Certaines variétés offrent un rendement si faible qu’il ne justifie pas l’effort, risquant de gaspiller des récoltes entières. Quelles sont les caractéristiques à évaluer et les tests à réaliser pour choisir la variété la mieux adaptée?

TAUX DE RENDEMENT

Pour être considérée comme adaptée à la production de water hasch, une variété de cannabis doit offrir un rendement minimum de 4 %. Le pourcentage de rendement indique la quantité de haschisch obtenu à partir d’un lot d’inflorescences donné et se calcule facilement grâce à la formule suivante: (poids en grammes de haschisch/poids en grammes de cannabis) x 100 = % Exemple: (150 g de haschisch/3.200 g de marijuana) x 100 = 4,68 %

Les meilleures variétés offrent un rendement supérieur à 5 %, voire 8 % pour les variétés les plus exceptionnelles. Le rendement est souvent associé à une bonne qualité du produit final. Les variétés dont le rendement est d’environ 3 % ne garantissent guère un retour sur investissement comparé à la valeur qu’auraient eue les fleurs séchées.

STRUCTURE DES TRICHOMES

Le hasch de la meilleure qualité est composé exclusivement de têtes de trichomes. Les plantes de cannabis en possèdent différents types. Les trichomes à tige capitée sont ceux qui intéressent les fabricants de hasch. Leur forme est similaire à celle d’un champignon, caractérisée par une grosse tête soutenue par un pied fin. La tête des trichomes est la partie qui contient la majorité des cannabinoïdes et des terpènes. Les trichomes dont la connexion entre la tête et le pied est faible sont parfaits, car ils se détachent plus facilement.

Il est essentiel que la cuticule des trichomes, une couche cireuse qui entoure la tête, soit suffisamment épaisse et résistante. Les trichomes dont la cuticule est faible se cassent facilement au lavage, libérant des huiles dans l’eau, ce qui les rend difficiles à laver. L’observation des in-

florescences au microscope avant la récolte est très utile pour identifier les meilleures variétés. La meilleure résine brille comme un diamant.

DENSITÉ DES TRICHOMES

Les plantes dont la surface des fleurs est entièrement recouverte de trichomes, sans espace entre les structures, pourraient être idéales pour la production de water hasch. Certaines plantes sont si denses en trichomes qu’elles leur donnent un aspect blanchâtre et givré. Dans le jargon, les fleurs de cannabis présentant cette caractéristique sont appelées “têtes givrées”.

ODEUR

Il est très important de choisir des variétés de cannabis au parfum très prononcé. La quantité de terpènes présente dans la résine influence grandement la qualité du water hasch. En sentant les plantes, vous pourrez déterminer celles qui dégagent l’odeur la plus forte et celles que vous préférez.

TEST DU DOIGT

Ce type de test n’est pas fiable à 100 %, mais il fournit des informations utiles pour choisir la variété de cannabis idéale. Frottez une inflorescence avec vos doigts pour prélever un peu de résine et évaluer sa consistance. La meilleure résine a une consistance granuleuse et ne se perd pas au toucher, contrairement aux résines plus grasses qui disparaissent rapidement. Un autre test consiste à presser la résine entre deux doigts et à observer sa réaction à leur ouverture. Une bonne résine s’allonge en créant des microfilaments entre les doigts.

TEST DU POT

Le test du pot en verre est utile pour se faire une idée de la quantité et de la qualité du water hasch qui pourrait en sortir. Pour réaliser le test du pot, vous aurez besoin d’environ 30 grammes d’inflorescences fraîchement récoltées, de quelques glaçons et d’un pot en verre de 500 ml.

Voici comment procéder:

1. Récupérez le cannabis et congelez-le.

2. Attendez au moins 6 heures que les inflorescences soient complètement gelées.

3. Remplissez le bocal en verre à moitié.

4. Ajoutez 4 à 5 glaçons.

5. Ajoutez les inflorescences congelées.

6. Agitez le contenu pendant 10 minutes.

7. Attendez 30 minutes que la résine se dépose au fond du bocal.

L’observation de la résine accumulée au fond du bocal est très utile pour décider s’il faut laver un lot entier de cannabis. Pour obtenir une image plus complète, vous pouvez effectuer un test supplémentaire. Filtrez le contenu du bocal avec des mini-sacs à Bubble hasch, récupérez la résine des sacs et séchez-la pour évaluer le résultat.

La méthode la plus efficace pour évaluer une nouvelle variété est sans aucun doute d’effectuer l’ensemble du processus d’extraction avec de petites quantités de cannabis. Un lot d’environ 500 grammes suffit pour obtenir des résultats précis.

Test en bocal.
Résine déposée au fond du bocal.
Trichomes individuels en suspension dans l’eau.

SEASON 2

CANNABIS EXPERT VS BEGINNER IN EIGHT EPISODES

Interview

Michael Kravitz : ancien combattant américain et partisan mondial du cannabis

Michael Kravitz est un ancien combattant handicapé de l’armée de l’air américaine, historien de la prohibition, membre du Cannabis Embassy et militant pour la restauration du cannabis au sein de la société moderne. Son principal engagement au cours des 20 dernières années a été de diriger un groupe de bénévoles d’anciens combattants, les « Vétérans pour l’accès au cannabis médical », qui, en 2010, a négocié l’accès au cannabis avec le ministère des Anciens Combattants. Nous sommes honorés d’accueillir Michael dans notre journal aujourd’hui, à l’occasion de notre série d’entretiens sur le centenaire de la Prohibition.

Tout d’abord, pourquoi ce travail avec le ministère des Anciens Combattants était-il si important ?

La politique sur le cannabis au sein du ministère des Anciens Combattants a été la toute première fois que nous avons obtenu un changement de politique du gouver -

nement fédéral. Même si l’accord avec les anciens combattants était une petite chose, il s’est avéré important car, encore une fois, c’est la toute première chose que nous avons fait avancer. Et puis, grâce à l’action du gouvernement, nous avons joué un rôle déterminant pour que les États, tous les États, reconnaissent le stress post-traumatique comme une affecti -

on admissible au cannabis médical. Pour revenir un peu plus loin, j’ai été bénévole pour la toute première loi d’État sur le cannabis médical, la Proposition 215 de Californie, et tout ce que nous avons appris, nous l’avons appris à partir de là.

Combien de patients avezvous suivis au fil des ans ?

Nous avons commencé avec 10 000 patients en Californie, nous avons appris d’eux et essayé d’adapter les politiques à l’échelle nationale. J’ai dirigé un groupe d’anciens combattants bénévoles et j’ai fait adopter des dizaines de lois d’État pour que le stress post-traumatique soit une affection admissible au cannabis médical. Puis, dans le contexte de la COVID-19, en 2020, nous avons lancé une nouvelle initiative bénévole.

De quoi s’agit-il ?

Il s’appelle Veterans Action Council et est encore plus unique que Vétérans pour l’accès au cannabis médical, car il s’agit d’un groupe de vétérans qui se rassemblent pour agir, sans chef, sans argent, sans compte bancaire, rien du tout, uniquement des vétérans, mais tous égaux. Le Veterans Action Council a pris une dimension internationale en travaillant depuis deux ans au sein de la Commission des stupéfiants à Vienne. Pour la toute première fois, nous avons organisé une table ronde à l’ONU, avec des blocs de chanvre et tout le reste.

En quoi cette organisation est-elle différente de beaucoup d’autres ?

Parce que nous développons un consensus entre nous et nous le mettons en œuvre. Et cela nous distingue de ce que j’appelle le « Grass top movement », davantage financé et dirigé par un individu ou un groupe d’individus. Ceux qui détiennent les fonds décident leur destination et leur utilité. Nous n’utilisons aucun financement. Par conséquent, nous ne pouvons être manipulés et cela fait de nous une force très puissante, même si nous sommes très petits.

Combien d’anciens combattants font partie de l’association ?

Eh bien, nous sommes des centaines et nous travaillons avec un quorum flottant. C’est vraiment intéressant de voir comment les gens se manifestent de manière très naturelle. Nous avons accueilli des anciens combattants de presque tous les États et d’autres pays. Et c’est une autre particularité : nous ne sommes liés à aucun pays. Nous ne sommes pas le Conseil d’action des anciens combattants des États-Unis, mais le Conseil

des anciens combattants de tous les pays. Nous avons des membres réguliers de Grande-Bretagne et d’Australie, et même d’Ukraine, qui se sont montrés très intéressés. Les anciens combattants sont toujours très peu nombreux, mais ils semblent correspondre à la démographie de la population générale. Il y a donc généralement au moins une femme pour représenter le point de vue des femmes. Dans l’armée, il n’y a pas beaucoup de femmes, mais il y a des femmes dans l’armée : noires, brunes, blanches ou quelle que soit la couleur de notre peau, nous sommes toutes de couleur vert militaire à nos yeux.

Vous avez dit que le segment des anciens combattants est bien représentatif du reste du pays. Cela s’applique-t-il également aux affections traitées par le cannabis médical ?

Les anciens combattants vivent des choses que vivent d’autres patients. Il s’agit certainement d’une population importante de patients souffrant de douleurs chroniques, de stress post-traumatique, voire de troubles d’exposition, de cancers et de problèmes liés à l’exposition à des produits chimiques toxiques, etc. Nous sommes plus susceptibles que le grand public de souffrir de ces affections. Souvent, nous nous retrouvons comme le canari dans la mine de charbon. Vous savez, nous sommes les premiers à y accéder.

En fait, presque tous les anciens combattants avec lesquels j’ai travaillé m’ont dit que leur principal objectif était de garantir l’accès de tous. Si un ancien combattant peut accéder à quelque chose, il doit faire tomber les barrières pour accéder à quelque chose de formidable, pas seulement pour les anciens combattants, mais pour tous les patients.

Pouvez-vous nous raconter comment votre état de santé a été le point de départ de votre travail de militante pour le cannabis ?

J’ai été blessé dans un accident de moto à Guam, dans les années 1980, en rentrant du travail. Je me suis cassé la hanche, j’ai perdu la rate, j’ai eu une avarie au bras gauche, ce qu’on appelle un polytraumatisme, et j’ai

subi de nombreuses interventions chirurgicales. En 1998, j’ai atteint un tournant décisif, lorsque j’ai pris la parole à l’ONU pour la toute première fois. Je me suis présenté comme un cas, car je revenais tout juste de Hollande. Comme j’étais un vétéran handicapé, je devais parler à un médecin pour constituer un dossier, afin qu’il puisse être informé de ma situation en cas d’urgence en Europe. J’ai donc constaté que le médecin Dr. Peter Van Kanten d’Amsterdam, s’est avéré être une personne clé dans l’expérience juridique du cannabis médical aux Pays-Bas.

Qu’est-ce qu’il vous a dit ?

Il m’a demandé : « Qu’est-ce que vous consommez actuellement ? » Je lui ai donc dit que je prenais des comprimés d’oxycodone. Il m’a répondu que le cannabis était bénéfique et que, si je pouvais consommer plus de cannabis et moins d’oxycodone, ce serait parfait. Il m’a prescrit une ordonnance pour consommer plus de cannabis et moins de comprimés. De retour aux États-Unis, à New York, je suis intervenu à l’ONU. J’ai été frappé par les propos de deux médecins : j’en avais un aux États-Unis, à l’hôpital des anciens combattants, qui me disait exactement le contraire. Elle me disait qu’il y avait une pharmacie avec tout ce qu’on pouvait désirer, du moment qu’on évitait le cannabis.

Je suis donc allé à l’ONU et je leur ai suggéré que l’un de ces médecins avait forcément tort, car ils me donnaient des conseils opposés. Ce n’est pas seulement que ces deux conseils ne sont pas identiques, ce sont des conseils opposés : l’un d’eux avait forcément tort.

2025 est un anniversaire malheureux, car il marque le centenaire de la prohibition mondiale. Qu’en pensezvous ?

Du point de vue des États-Unis, je trouve cela très intéressant, car l’hypothèse avancée par un autre vétéran militaire, Jack Herer, et sa théorie, étaient que la guerre contre le cannabis remontait à la Seconde Guerre mondiale, et qu’il s’agissait essentiellement d’une lutte entre les fibres synthétiques et les produits chimiques de synthèse, qui étaient le butin de guerre, contre les fibres naturelles. Il y avait en fait, de manière assez

évidente, un conflit entre le marché de ces fibres naturelles et celui des fibres synthétiques, qui comprenaient les textiles, les tapis et les moquettes, ainsi que les drogues, les médicaments et les produits chimiques. La théorie de Jack Herer est donc la suivante : cette puissante initiative de l’après-Seconde Guerre mondiale, menée par un seul homme, Harry Anslinger, qui est, en quelque sorte, le chef de la police américaine contre le cannabis, a joué un rôle déterminant dans l’illégalité du cannabis, et les États-Unis, en tant que puissance coloniale, l’ont propagée à travers le monde.

Que pensez-vous de cette théorie ?

Cette théorie présente de nombreux problèmes majeurs, compte tenu des preuves que nous avons recueillies. Ce que nous avons découvert à la bibliothèque de l’Organisation mondiale de la santé et à celle de la Société des Nations était en réalité une toute autre histoire. Cela remonte à l’Égypte des années 1920. La police égyptienne se plaignait auprès du gouvernement de la découverte, dans les rues, de produits contenant du cannabis et de multiples substances dangereuses. Ce n’était pas comme du haschisch. C’était plutôt un médicament contre la toux américain, en fait, des médicaments brevetés qui contenaient de la strychnine, de la morphine et de l’héroïne. Parce que cela nuisait à la population égyptienne, le gouvernement égyptien a abordé le sujet. À ce moment-là, l’Inde a déclaré : « Nous mâchons des feuilles et fabriquons des bangs depuis des siècles.

Nous n’avons eu aucun problème. » Le processus de négociation du traité était donc le suivant : nous avons ces produits dangereux, et de l’autre côté, nous avons des produits très sûrs. Ainsi, en 1925, des produits sûrs à base de feuilles et de graines pouvaient encore être utilisés, et les produits dangereux fabriqués à partir de cannabis étaient placés sous contrôle. C’était dix ans avant les débuts d’Anslinger. C’était dix ans avant les brevets sur les fibres synthétiques. La théorie de Jack est donc erronée dès le départ. Pour être plus précis, elle est correcte, mais elle ne raconte pas toute l’histoire de la prohibition du cannabis. Pour connaître toute l’histoire, il faut remonter à l’Égypte et à la Société des Nations en 1925.

Cultivez

LES TÉTRANYQUES

Les tétranyques (également appelés tétranyques à deux points) sont les parasites les plus courants sur les plantes d’intérieur et ceux qui causent les dégâts les plus importants. Les tétranyques, contrairement aux insectes, ont 8 pattes et sont classés parmi les acariens. Ces minuscules tétranyques sucent les fluides vitaux par le dessous des feuilles. Ils sont difficiles à voir avec un œil non averti. Les tétranyques apparaissent sous forme de petites taches sur le dessous des feuilles, mais les signes de leur alimentation - points blancs et jaunâtres formant des pointillés - sur le dessus des feuilles se voient plus facilement.

À mesure que l’infestation se propagent, une inspection minutieuse révèle de petites toiles d’araignées sur les tiges et sous les feuilles, qui peuvent être facilement visibles quand elles sont vaporisées d’eau. Une loupe ou un microscope à faible grossissement (10-30X) peut vous aider à distinguer les acariens jaune-blanc, bruns à deux points ou rouges et leurs œufs translucides. Le tétranyque à deux points est le plus courant. Après un seul accouplement, les femelles sont fécondées à vie et produisent environ 75 % d’œufs femelles et 25 % d’œufs mâles. Les femelles pondent environ 100 œufs.

Ces acariens sucent la sève vitale des plantes, ce qui entraîne une diminution de sa vigueur et un retard de croissance. Des marques de trous de succion sont visibles sur les feuilles et l’absence de chlorophylle les fait jaunir. Elles perdent une partie ou la totalité de leur fonction, les feuilles jaunissent et tombent.

Quand une plante est attaquée par des tétranyques, l’infestation se développe rapidement. Les cas graves entraînent la mort de la plante. Le nettoyage est le moyen le plus simple de lutter contre les tétranyques. Gardez la salle de culture et les outils propres et désinfectés. Les tétranyques sont généralement observés sur les plantes mères.

Pulvérisez régulièrement les mères avec des acaricides, y compris trois jours avant de prendre des boutures. Lors du repiquage, trempez le clone entier dans une solution acaricide. Si les infestations d’acariens deviennent incontrôlables, toute la salle de culture doit être nettoyée et désinfectée à l’aide d’un pesticide et d’une solution d’eau de Javel à 5 %. La désinfection à la vapeur est également une option, même si cela demande beaucoup de travail.

Les tétranyques se développent dans un climat sec de 21 à 27 °C et se reproduisent tous les 5 jours à des températures supérieures à 27 °C. Créez une atmosphère hostile en diminuant la température à 15 degrés et en pulvérisant le feuillage, en particulier sous les feuilles, avec un jet d’eau froide. La pulvérisation les élimine efficacement

du feuillage tout en augmentant l’humidité. Leur cycle de reproduction sera stoppé et vous aurez la possibilité de les éliminer avant qu’ils ne causent des dégâts importants. L’éradication manuelle est efficace pour les petites populations. Écrasez tous les acariens visible entre le pouce et l’index, ou lavez chaque feuille individuellement entre deux éponges. Pour prévenir la transmission de maladies, lavez-vous les mains et les éponges infectées avec des désinfectants.

Retirez les feuilles endommagées à plus de 50 % et jetez-les en veillant à ce que les acariens et les œufs ne puissent pas retourner pas dans le jardin. Si les acariens n’ont infesté qu’une ou deux plantes, isolez-les et traitez-les individuellement. Lors de la taille du feuillage, veillez à ne pas transférer les acariens aux plantes voisines. Les plantes gravement endommagées doivent être soigneusement retirées du jardin et détruites. Appliquez du Tanglefoot™ sur les bords des pots et à la base des tiges pour empêcher les tétranyques d’y pénétrer. Cela aidera à les isoler sur des plantes spécifiques.

Pour éviter les tétranyques, mettez du Tanglefoot™ aux deux extrémités des cordes à linge avant d’y suspendre les fleurs. Les acariens se déplacent le long de ces lignes de séchage à la recherche de feuillage vivant contenant de la sève fraîche après la mort du feuillage.

Les deux déprédateurs les plus répandus et les plus efficaces sont le Neoseiulus (Amblyseius) californicus et le Mesoseiulus (Phytoseiulus) longipes. Les déprédateurs commercialement accessibles sont le Phytoseiulus persimilis, le Neoseiulus (Amblyseius) fallacius, le Galendromus (Metaseiulus) occidentalis et le Galendromus (Typhlodromus) pyri. Le champignon Hirsutella thompsonii, parfois connu sous le nom de Mycar®, tue également les tétranyques.

Quand ils sont utilisés et entretenus correctement, les acariens déprédateurs sont assez efficaces. Il faut maîtriser certaines connaissances pour les utiliser efficacement. Les déprédateurs peuvent manger un nombre limité d’acariens par jour ; le déprédateur moyen peut consommer 20 œufs ou 5

adultes. Quand la source de nourriture des déprédateurs disparaît, certains meurent de faim, tandis que d’autres survivent grâce à d’autres insectes ou au pollen. Consultez les fournisseurs pour avoir les instructions pour le lâchage de chaque espèce. Une dose de base de 20 déprédateurs par plante est un bon point de départ.

Les acariens déprédateurs ont du mal à se déplacer d’une plante à l’autre, il faut donc les placer sur chaque plante. Vérifiez auprès des fournisseurs quelles sont les températures et l’humidité idéales pour les espèces d’acariens déprédateurs que vous prévoyez de lâcher.

Quand les tétranyques infestent un jardin, les acariens déprédateurs ne peuvent pas toujours les consommer assez rapidement pour éliminer le problème. Les déprédateurs ne reproduisent pas quand il y a peu de proies. Introduisez les déprédateurs dès que les tétranyques sont visibles sur la croissance végétative, puis relâchez-en une fois par mois par la suite. Cela permet aux déprédateurs de suivre les tétranyques.

Repérer les “pointillés” blancs/jaunâtres sur les feuilles de cannabis.

On peut voir les œufs de tétranyques au dos des feuilles avec un microscope portatif.

Avant de libérer les déprédateurs, rincez soigneusement les plantes pour éliminer tous les résidus de pulvérisation, de dangereux pesticides et fongicides.

Les sprays faits maison sont souvent inefficaces pour éliminer les infestations, mais ils ont un effet dissuasif et répulsif. Le savon Dr. Bonner, l’ail, le piment, l’huile d’agrumes et les algues liquides sont des combinaisons de sprays faits maison très populaires. Si ces sprays n’éliminent pas les tétranyques après 4 à 5 applications, essayez un spray plus fort comme l’huile de neem, les pyréthrines,

l’huile horticole, le sulfate de nicotine ou le cannelle aldéhyde. Un savon insecticide peut faire un bon travail pour contrôler les tétranyques. En général, deux ou trois applications à intervalles de 5 à 10 jours suffisent. L’huile horticole étouffe les œufs et peut être combinée avec des pyréthrines et des sprays faits maison pour faciliter leur élimination. Les pyréthrines (aérosol) sont un excellent acaricide naturel. Appliquer 2 à 3 applications à intervalles de 5 à 10 jours.

Les pyréthrines sont les plus efficaces pour lutter contre les tétranyques. Les tétrany -

Vous pouvez voir ici des tétranyques à deux points et leurs œufs.

ques doivent être éliminés après 2 à 3 applications espacées de 5 à 10 jours, en supposant que des mesures sanitaires préventives sont maintenues. Les œufs d’acariens éclosent en 5 à 10 jours. La deuxième pulvérisation détruira à la fois les œufs nouvellement éclos et les adultes survivants.

La troisième pulvérisation et les suivantes élimineront tous les nouveaux tétranyques. Si les tétranyques deviennent résistants aux pyréthrines synthétiques, recourez à l’huile de neem.

Il existe également des acaricides chimiques très puissants, mais ils ne doivent pas être utilisés sur des plantes destinées à la consommation humaine. Si vous utilisez un acaricide chimique, assurez-vous qu’il s’agit d’une toxine de contact plutôt que d’une toxine systémique.

Utilisez du StirrupM®, comme expliqué ci-dessous, pour augmenter les taux de mortalité des tétranyques. Le Cinna aldéhyde dérivé de Cinnamone zeylanicum tue les acariens, tandis que l’hormone synthétique attire les tétranyques et a été utilisée avec succès pour améliorer l’efficacité des acaricides.

Les producteurs ont utilisé des niveaux élevés de CO2 (12.000 ppm pendant une heure) pour tuer les tétranyques en réduisant la quantité d’oxygène et en la remplaçant par du CO2. Les tétranyques sont étouffés et il

ne reste aucun résidu toxique sur les plantes ou l’équipement. Il faut une pièce scellée pour que le CO2 remplace l’oxygène dans l’atmosphère.

Prudence! Des niveaux de CO2 supérieurs à 5.000 ppm sont nocifs pour l’homme. N’entrez pas dans la pièce quand le niveau de CO2 dépasse 5.000 ppm!

Avant d’entrer, aérez la pièce. Pour éviter d’être exposé à de grandes quantités de CO2, vous devez utiliser des ventilateurs d’extraction télécommandés ou les régler sur une minuterie. Répétez l’ensemble du processus cinq jours plus tard pour éliminer les tétranyques survivants.

Je n’aime pas utiliser du CO2 pour tuer les acariens et je ne le recommande pas. Ces informations sont fournies à titre informatif uniquement.

Les insecticides et acaricides chimiques, dont l’abamectine (Avid®), sont produits par les champignons du sol de l’espèce Streptomyces, tandis que le diénochlore (Pentac®) est un tueur d’acariens à action lente mais sélectif.

N’UTILISEZ PAS d’insecticides systémiques, qui comprennent, sans s’y limiter les noms commerciaux des produits chimiques tels que aldicarbe (Temik®), méthomyl (Subdue®), dicofol (Kelthane®), acéphate (Orthene®) et Eagle 20®.

Cet article est renforcé par la Cannabis Encyclopedia, ¡¡GRATUITE!! En onze (11) langues – tchèque, néerlandais, anglais, français, italien, japonais, allemand, portugais, russe, espagnol et ukrainien sur www.marijuanagrowing.com.

Cultivez

LES AVANTAGES DE CULTIVER DES PLANTES DE CANNABIS

AUTOFLEURISSANTES

De plus en plus de cultivateurs amateurs choisissent les variétés autofleurissantes car elles nécessitent peu d’entretien, sont faciles à cultiver et constituent un excellent point de départ pour les débutants. Dans cet article, j’explique les avantages de la culture des autofleurissantes en intérieur et en extérieur, ainsi que tout ce que vous devez savoir à leur sujet.

CULTIVER DES AUTOFLEURISSANTES

INDOOR: POINTS À PRENDRE EN COMPTE

Pour ceux qui cultivent exclusivement du cannabis en intérieur, voici une liste de tous les éléments qui vous permettront d’obtenir une récolte de qualité optimale et d’excellents résultats, ainsi que des têtes chatoyantes de haute qualité.

Maintenir le même programme d’éclairage

Aucun programme d’éclairage n’est immuable. Cependant, si vous réglez votre minuterie sur 18/6 ou 20/4 de la graine à la récolte, vous constaterez que les autofleurissantes répondent extrêmement bien, atteignent une taille maximale et vous offrent des rendements plus abondants.

Utiliser de grands pots

Pour cultiver des autofleurissantes atteignant entre 80 et 120 cm de haut et une croissance touffue, il est préférable d’utiliser des pots de 10 litres et plus. Évitez les petits pots afin de favoriser une zone racinaire plus étendue et plus prolifique et éviter ainsi les autofleurissantes à faible rendement.

Maintenir une distance proche de la lumière

La distance idéale pour placer votre lampe de culture HPS ou LED est d’environ 40 à 50 cm du sommet de la canopée. Cela permettra

d’obtenir les niveaux idéaux de lumière et de P.A.R. À mesure que les plantes grandissent, soyez prêt à éclairer davantage, mais veillez à maintenir une distance constante et à surveiller la température et l’humidité.

Les bons nutriments à utiliser

Les plantes autofleurissantes restent en phase végétative pendant les 28 premiers jours, puis fleurissent automatiquement pendant les 6 à 9 semaines suivantes, selon leur génétique. Nourrissez simplement les plantes avec un engrais conçu pour la période végétative pendant les 4 premières semaines, puis utilisez les engrais conçus pour la floraison, associés à des boosters.

Le meilleur plan d’aménagement

Pour obtenir les meilleurs rendements dans votre espace de culture et optimiser vos factures d’électricité, essayez de planter 6 à 9 plantes ensemble en sea of green. Cela produira une canopée uniforme, permettant à chaque plante de produire des têtes uniformes et de produire les meilleurs rendements.

Les autofleurissantes sont idéales pour les petits espaces de culture

Si vous ne disposez pas d’un grand espace de culture et que vous avez aménagé un placard ou une armoire, les autofleurissantes sont parfaites. Elles sont très pratiques pour les petits espaces ou les petites tentes de culture, et vous n’aurez pas à vous soucier d’une phase d’étirement trop importante, car elles

restent généralement de taille moyenne et relativement petites et trapues.

CULTURE DES AUTOFLEURISSANTES

OUTDOOR: POINTS À PRENDRE EN COMPTE

Pour planter des autofleurissantes en plein air, quelques facteurs sont à prendre en compte pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Voici une courte liste de points à connaître pour en tirer le meilleur parti.

Assurez-vous qu’elles bénéficient d’un ensoleillement optimal

Ceci est particulièrement important pendant les 4 à 5 premières semaines et jouera un rôle majeur dans la structure de la croissance, la hauteur et le rendement. Les autofleurissantes peuvent rester petites après la floraison si elles ne reçoivent pas suffisamment de soleil direct.

Récoltes perpétuelles

La meilleure période pour planter des autofleurissantes en plein air est de fin avril à début septembre. Si le climat de votre région est chaud et ensoleillé, vous pourrez enchaîner les récoltes.

Les autofleurissantes sont résilientes et faciles à cultiver

L’un des principaux avantages des autofleurissantes en plein air est leur robustesse et

leur résilience dans tous les types de climats. Bien sûr, les conditions chaudes et ensoleillées sont optimales, mais vous pouvez également obtenir des résultats impressionnants en extérieur en Europe du Nord.

Les avantages de la culture de cannabis autofleurissant

• Les autofleurissantes conviennent parfaitement aux cultivateurs débutants.

• Elles nécessitent peu d’entretien.

• Elles sont parfaites pour les cultures de petite taille.

• Les autofleurissantes se cultivent facilement en Sea of Green.

• Elles produisent d’excellents résultats et des fleurs de qualité supérieure.

• En extérieur, il est possible de réaliser plusieurs récoltes par an.

• Les autofleurissantes sont discrètes et plus faciles à dissimuler que les photopériodiques.

• Les cultivateurs ont le choix parmi une grande variété de génétiques autofleurissantes.

• Les autofleurissantes s’adaptent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

MA CONCLUSION

Pour un cultivateur débutant, les autofleurissantes sont un excellent moyen d’apprendre la culture du cannabis. Elles sont faciles, directes et extrêmement pratiques. Il suffit de planter la graine dans un grand pot, de régler la minuterie sur 18 ou 20 heures de lumière, d’arroser avec une solution nutritive et de garder la lampe de culture à proximité.

Préparez-vous à cultiver plusieurs variétés autofleurissantes simultanément et découvrez celles qui vous conviennent le mieux!

Un champ en Jamaïque de petites autofleurissantes qui atteindront près de 50 cm de haut à la récolte.
Une plante féminisée de la variété Amaretto Tarmac de Seed Stockers.
Stoney Tark

Actualités cannabiques françaises

L’ACADÉMIE DE MÉDECINE TOUJOURS

OPPOSÉE À LA

LÉGALISATION DU CANNABIS RÉCRÉATIF

Dans un communiqué publié le 9 avril dernier, l’Académie de médecine se positionne à nouveau contre la légalisation du cannabis récréatif comme elle l’avait déjà fait en 2021 et en 2023.

Selon l’Académie, « la légalisation de l’usage récréatif du cannabis causerait de graves problèmes en termes de santé publique. » Le communiqué met en avant certaines études défavorables à la légalisation mais ne mentionne pas les nombreuses publications qui mettent en avant un bilan positif.

Selon une étude de JAMA Health Forum publiée en en 2023, l’hospitalisation des enfants de 0 à 9 ans intoxiqués après avoir ingéré du cannabis aurait été multiplié par 3 au Canada.

Depuis le début de la légalisation au Canada, Le nombre de personnes positives au cannabis et hospitalisés après un accident de la route aurait été multiplié par 2. Mais les personnes hospitalisés ne sont pas forcément responsables de l’accident. L’Académie de Médecine s’inquiète de l’augmentation du nombre de personnes psychotiques depuis la légalisation. « La proportion de nouveaux cas de schizophrénie associés à un

usage de cannabis est passée de 3,7 % avant la légalisation à 10,3 % après la légalisation. »

Les académiciens pensent que la légalisation mène à l’augmentation de la consommation. Elle aurait été multiplié par 20 aux USA entre 1992 et le début de la légalisation passant de 0,9 millions à 17,7 millions d’usagers. L’Académie recommande donc « de maintenir l’interdiction en France de la vente et de la consommation du cannabis, compte tenu de tous ses effets toxiques. »

DES ÉTUDES SUR LE

L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique qui touche environ 10 % des femmes. Le THC et le CBD permettent de diminuer les douleurs liées à la maladie

L’endométriose est un trouble inflammatoire qui provoque de fortes douleurs pendant les règles et les rapports sexuels, des nausées et parfois de la dépression et de l’anxiété. Chez les femmes atteintes d’endométriose, on trouve des cellules similaires à celles de la muqueuse utérine ailleurs dans le corps.

Une étude de 2024 a montré qu’un important pourcentage de femmes souffrant d’endométriose utilisait le cannabis en automédication. Plus de 900 patientes germanophones résidant en Alle-

magne, en Autriche et en Suisse ont été interrogées. Plus de 75 % des patientes ont déclaré avoir essayé l’automédication durant les 6 derniers mois et le cannabis est considéré comme le plus efficace pour atténuer les symptômes de la maladie.

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contre l’endométriose. Une marque de CBD propose un coffret endométriose avec un baume au CBD , de l’huile CBD et une infusion de chanvre.

Une autre étude publié le mois dernier a été réalisée en France par Markinoïde. « Dans un contexte où la recherche sur l’endométriose et l’usage des phytocannabinoïdes en France est limitée, cette enquête offre un aperçu unique sur les pratiques d’autogestion des patientes » nous expliquent les auteurs de cette étude. 48 personnes seulement ont participé à l’étude. 76 % des patientes interrogées ont déjà utilisé du CBD et 40 % du cannabis « classique » . Parmi les patientes qui consomment du cannabis, 6 personnes sur 10 fument des fleurs et 3 sur 10 préfèrent les infusions.

Les produits les plus utilisés pour soigner les symptômes de l’endométriose en automédication sont l’huile de CBD suivi des applications topicales. 43 % des participantes ont reporté des effets indésirables après avoir consommé du CBD.

« Cette enquête met en lumière un potentiel prometteur des phytocannabinoïdes dans la gestion des symptômes de l’endométriose, tout en soulignant l’importance d’un encadrement rigoureux et de recherches approfondies pour valider leur efficacité thérapeutique » concluent les auteurs.

PRÉPARATION

Dans la procédure suivante, 2 kg d’inflorescences de cannabis fraîches et congelées ont été utilisés, tandis que la quantité de glace utilisée était d’environ 14 kg. Pour réaliser toutes les opérations dans les délais impartis et de manière correcte, deux personnes sont nécessaires.

La première étape consiste à allumer le lyophilisateur et à préparer les plateaux en recouvrant la surface de papier sulfurisé. Humidifiez légèrement les sacs à Bubble hasch pour les rendre plus souples et plus faciles à manipuler. Placez le sac de 220 microns dans l’un des deux seaux de 100 litres de manière à ce qu’il adhère aux parois. Le bord du sac sortant doit être replié vers l’extérieur du bord du seau. Dans le second seau, les autres sacs seront placés dans l’ordre suivant: 45-90-140-160-190 microns. Le sac de 45 microns doit être inséré en premier dans le seau, puis tous les autres dans l’ordre indiqué.

Remplissez le seau contenant le sac de 220 microns d’eau osmosée jusqu’à environ 1/3 de son volume et ajoutez 6 kg de glace pour refroidir l’eau. Pour abaisser la température de l’eau à environ 1-2 °C, comptez au moins 20 minutes. Utilisez le thermomètre laser pour vérifier la température.

Quand l’eau est suffisamment froide, ajoutez le cannabis à laver et recouvrez-le d’environ 2 kg de glace. Fermez le sac de 220 microns contenant la glace et le cannabis en faisant un nœud au niveau du col et immergez-le complètement dans l’eau.

Un poids est nécessaire pour maintenir le sac immergé, sinon il flottera. Cette phase de pré-trempage dure environ 20 minutes et est nécessaire pour préparer les trichomes glandulaires à se détacher proprement des fleurs de cannabis sans libérer de chlorophylle. Pendant ce temps, préparez le pulvérisateur à pression avec de l’eau osmosée et de la glace

pour le tenir prêt en cas de besoin. Une fois le pré-trempage terminé, ouvrez le sac de 220 microns, replacez ses bords autour du seau et commencez le lavage.

CYCLE # 1

Tout d’abord, réglez un chronomètre sur votre téléphone pour la durée souhaitée, dans ce cas 10 minutes. À l’aide de la pagaïe, commencez à mélanger le cannabis dans l’eau en effectuant très délicatement des mouvements alternatifs

et retournez les bords en les tirant vers le bas pour le maintenir tendu. À l’aide du pulvérisateur, vaporisez de l’eau froide sur la surface intérieure du sac afin de récupérer toute la résine du fond et continuez à vaporiser sans hésiter pour éliminer toute contamination, un détail très important.

À l’aide de la cuillère, récupérez la résine au fond avec un peu d’eau, transférez-la sur les plateaux du lyophilisateur et répartissez-la uniformément sur toute la surface afin de former

de va-et-vient, la pagaïe bien immergée et sans écraser les inflorescences contre les parois. Veillez à ne pas trop forcer pour éviter que la matière végétale ne s’effrite et ne libère des polluants.

Quand la minuterie sonne, il est temps d’arrêter et de laisser reposer la potion magique pendant 2 minutes afin que les trichomes glandulaires se déposent au fond du seau. Retirez ensuite le sac de 220 microns et laissez l’eau s’écouler dans le seau. Le sac peut être placé dans un seau plus petit jusqu’à sa réutilisation pour le deuxième lavage. L’eau restante du seau de 100 litres doit être versée dans les sacs placés dans le deuxième seau. Retirez tous les sacs en même temps ; l’eau filtrée restera dans le seau et sera utilisée pour le deuxième cycle de lavage. Remettez le sac de 220 microns contenant de la glace et de la marijuana dans le seau rempli d’eau et recommencez à remuer avec la pagaïe pendant 10 minutes supplémentaires.

PHASE DE COLLECTE CYCLE N°1

Pendant le deuxième lavage, il est nécessaire de collecter la résine contenue dans chaque sac et obtenue lors du premier cycle. Sortez un sac à la fois du seau, rincez-le à la surface avec le pulvérisateur, en le maintenant surélevé par rapport aux autres sacs afin que l’eau s’écoule à l’intérieur. Une fois cette opération terminée, commencez à collecter la résine contenue au fond de chaque sac, en commençant par le sac de 45 microns. Remettez le sac dans le seau

Placez le sac de 25 microns dans le seau de 100 litres disponible et versez l’eau contenue dans l’autre seau. Filtrez l’eau à travers le sac de 25 microns et procédez à la collecte.

LYOPHILISATEUR

une fine couche ne dépassant pas 5 millimètres d’épaisseur, sans quoi le séchage risque de ne pas être optimal. Placez immédiatement le plateau dans le lyophilisateur pour commencer la phase de pré-refroidissement. Répétez la procédure avec tous les sacs jusqu’à atteindre celui de 190 microns.

CYCLE N°2 ET N°3

Les deuxième et troisième lavages doivent être effectués en suivant scrupuleusement les instructions du premier cycle. Entre chaque cycle, récupérez la résine contenue dans chaque sac et placez-la dans le lyophilisateur comme décrit pour le lavage n°1.

SPECTRE COMPLET

Les deux derniers lavages sont destinés à la production d’une qualité inférieure, appelée spectre complet. Le sac de 90 microns est supprimé et la procédure est identique à celle des autres lavages déjà effectués. Augmenter la force en mélangeant et la durée du cycle jusqu’à un maximum de 20 minutes pourrait favoriser la séparation des plus petits trichomes glandulaires.

25 MICRONS

De nombreux fabricants de haschisch terminent leur travail par la collecte du spectre complet, mais en dernier lieu, il est possible de récupérer encore plus de résine restante dans l’eau utilisée lors des lavages précédents.

Le séchage du water hasch au lyophilisateur garantit l’intégrité et la séparation des trichomes glandulaires. De plus, l’aspect et les qualités organoleptiques sont considérablement préservés par rapport au séchage à l’air libre.

STOCKAGE

Une fois le cycle programmé terminé, il est temps de sortir le lyophilisateur.

Placez une feuille de papier sulfurisé sur la table pour créer une surface propre. Sortez les plateaux du lyophilisateur, un par un, en suivant l’ordre prédéfini. Les feuilles doivent être concassées en petits morceaux et tamisées sur le papier sulfurisé à l’aide d’une passoire fine pour les transformer en poudre. La poudre déposée sur le papier sulfurisé doit être placée dans des bocaux en verre et conservée au congélateur jusqu’à son utilisation.

La meilleure qualité est sans conteste celle contenue dans le sac de 90 microns obtenu après le premier et le deuxième lavage. C’est là que se cache un véritable lyophilisé 6 étoiles. La qualité dite “spectre complet” est quant à elle plus adaptée à la production d’une excellente rosin.

Dans le prochain numéro, nous analyserons certains aspects fondamentaux de la post-récolte et des techniques de maturation des lyophilisés.

Pour plus d’informations sur la lyophilisation, vous pouvez consulter l’article « Lyophilisation » publié prochainement dans Soft Secrets.

Sacs remplis de water hash en attente de récolte.
Avec l’aimable autorisation de @highsession.bcn.
Macrophotographie de water hash 6 étoiles, Dulce de uva x Zkittlez.

Éclairage supplémentaire positionné sous la canopée (éclairage sous-canopée).

l’éclairage sous la canopée, les luminaires sont placés sous la canopée et brillent vers le haut, illuminant ainsi les plantes dans la direction opposée par rapport à l’éclairage supérieur conventionnel. Cette méthode peut améliorer l’uniformité de la répartition de la lumière dans les parties inférieures de la plante. Cependant, cela nécessite souvent des solutions techniques plus complexes, notamment en raison des systèmes d’irrigation et de l’espace limité. L’éclairage sous canopée est particulièrement adapté aux canopées très denses (comme dans les configurations ScrOG), où il peut pénétrer plus profondément dans le feuillage.

Pour les deux types d’éclairage, il est recommandé d’utiliser des luminaires avec une imperméabilité d’au moins IP65, garantissant un fonctionnement sûr dans les environnements humides. De plus, l’éclairage d’appoint ne doit pas provoquer de stress thermique aux plantes et doit offrir un spectre lumineux approprié. L’éclairage à spectre complet s’avère généralement le plus adapté. En revanche, les sources lumineuses contenant une proportion élevée de longueurs d’onde rouges peuvent provoquer un blanchiment des fleurs dans les zones les plus proches de la source.

Augmentations réelles du rendement

Le rendement peut-il réellement être augmenté de plusieurs dizaines de pour cent simplement en redirigeant le PAR du sommet de la canopée vers les sections inférieures de la plante? Très probablement pas, du moins pas si votre configuration d’éclairage et votre climatisation sont déjà bien optimisées. Une augmentation spectaculaire du rendement de 50% ou plus n’est réalisable que dans les cultures qui souffrent de lacunes

importantes dans l’intensité et la distribution de l’éclairage de surface, souvent associées à des déséquilibres nutritionnels ou environnementaux. Dans de tels cas, nous parlons en réalité d’une optimisation globale du cycle de croissance, plutôt que d’une amélioration du rendement strictement due à la redistribution de la lumière. Pour les cultivateurs amateurs, investir dans un éclairage intra-canopée ou sous-canopée ne représente généralement qu’un coût modeste et une augmentation acceptable de la consommation d’énergie. En utilisant les bons appareils, vous améliorerez presque certainement la qualité des têtes inférieures. Il est toutefois difficile de dire si l’efficacité globale, c’est-à-dire le rendement par watt, s’améliorera réellement. Les conditions de culture à domicile sont si variées et spécifiques que l’estimation des augmentations de rendement est toujours un peu un jeu de devinettes. Cela dit, si vous cherchez à améliorer votre espace de culture et à améliorer la qualité des têtes inférieures, l’éclairage intra-canopée ou sous-canopée est une décision intelligente.

Dans les opérations commerciales à grande échelle, la question de la mise en œuvre d’un éclairage intra-canopée ou sous-canopée dépend de la configuration actuelle. Le coût de l’installation et de l’équipement doit être justifié. Avant d’installer un éclairage supplémentaire dans la canopée inférieure, je voudrais être sûr que tout a déjà été optimisé en termes d’efficacité d’éclairage maximale, de contrôle climatique et de nutrition des plantes. Si tel est le cas, l’ajout d’éclairage à la canopée inférieure pourrait être la prochaine étape vers une efficacité encore plus grande, d’autant plus que les fleurs inférieures de meilleure qualité peuvent augmenter directement le rendement financier par mètre carré de canopée.

L’EXPÉRIENCE NÉERLANDAISE SUR LE CANNABIS LÉGAL ENTRE DANS UNE NOUVELLE

PHASE CRUCIALE

L’expérience néerlandaise sur le cannabis, le “Wietproef”, entre dans une nouvelle phase cruciale. À partir du 7 avril 2025, tous les coffee shops de dix municipalités néerlandaises ne vendront plus que du cannabis cultivé légalement. Il s’agit d’Almere, Arnhem, Breda, Groningen, Heerlen, Hellevoetsluis, Maastricht, Nimègue, Tilbourg et Zaanstad.

Cela signifie que les coffee shops de ces villes ne seront plus autorisés à acheter auprès de cultivateurs clandestions par des moyens détournés, comme cela a été toléré pendant des décennies.

Désormais, les près de 80 coffee shops ne pourront s’approvisionner qu’auprès d’un groupe restreint de cultivateurs participant à cette expérience officielle. Une étape historique, selon les propriétaires de coffee shops et les cultivateurs, car elle met fin à la tristement célèbre “Gedoogbeleid”, la politique de tolérance.

À terme, ils espèrent une légalisation complète du cannabis, comme c’est déjà le cas dans de nombreux autres pays. Selon les coffee shops, le cannabis légal est bien accueilli par les consommateurs. Cependant, les participants s’inquiètent pour la fluidité de la transition. Les variétés de cannabis les plus populaires ne sont pas toujours disponibles. Le haschisch est quasiment introuvable, alors qu’il est largement consommé. Les coffee shops ont récemment tiré la sonnette d’alarme à ce sujet.

À la dernière minute, le gouvernement néerlandais a décidé d’autoriser la vente de haschisch illégal, principalement marocain, pendant quelques mois supplémentaires, dans l’espoir que l’offre légale augmente également.

Selon le gouvernement, il y a suffisamment de cannabis, mais pas assez de haschisch de qualité. La crainte d’une pénurie de cannabis légal s’explique également par le

fait que tous les cultivateurs ne sont pas encore actifs. Sur les dix cultivateurs agréés par l’État, seule la moitié sont pleinement opérationnels. Les autres sont en phase de démarrage ou n’ont même pas encore démarré.

Toutes les entreprises n’ont pas réussi à trouver un emplacement approprié à temps, la recherche et la sélection des investisseurs ont pris plus de temps que prévu et certains cultivateurs ont eu des difficultés à ouvrir un compte bancaire. Par conséquent, la production de cannabis légal reste inférieure aux prévisions pour le moment.

“L’objectif était d’ouvrir cette nouvelle phase avec davantage de producteurs, je comprends donc les inquiétudes des coffee shops”, explique Rick Bakker, directeur commercial de Hollandse Hoogtes, l’un des dix producteurs légaux. Il y a six mois, l’entreprise a démarré avec 15 employés; aujourd’hui, 140 personnes travaillent dans les halles de culture de Bemmel.

Environ 200 kilos d’herbe sont expédiés chaque semaine. “Ce n’est pas suffisant pour approvisionner tous les coffee shops, nous devons donc parfois refuser des commandes”, explique Bakker. Mais les coffee shops peuvent aussi se tourner vers d’autres fournisseurs. “Je pense que la production totale est largement suffisante.” Selon lui, le choix sera toujours suffisant quand tous les cultivateurs seront opérationnels.

Hollandse Hoogtes prélève chaque semaine 3.000 boutures de plantes mères de 45 variétés de cannabis différentes, qui seront cultivées en quelques mois pour devenir des plantes prêtes à être récoltés. L’objectif est d’avoir toujours une récolte prête, afin de pouvoir assurer des livraisons régulières.

Les consommateurs devront s’habituer aux nouvelles variétés de cannabis, explique le cultivateur Benjamin Selma. Il cultive du cannabis aux États-Unis depuis des années

et travaille désormais pour Hollandse Hoogtes.

“Le marché noir s’est développé pendant plus de 40 ans, de sorte que de nombreuses variétés de cannabis sont vendues partout. Nous n’exerçons notre activité que depuis 6 mois, nous ne pouvons donc pas tout produire immédiatement.” Selon Selma, cela est compensé par le fait que les consommateurs bénéficient désormais d’un cannabis plus propre et de meilleure qualité. “À terme, l’offre sera également beaucoup plus diversifiée qu’actuellement. La vente entièrement légale durera au moins 4 ans. L’expérience sera ensuite évaluée par le gouvernement néerlandais pour déterminer sa pérennité.

Avec le “Wiet Proef “, le gouvernement néerlandais souhaite tester la production et la vente réglementées de cannabis aux Pays-Bas. Outre la qualité, l’impact sur la criminalité et la santé publique sera également mesuré. Dix entreprises enregistrées aux Pays-Bas sont autorisées à fournir du cannabis aux coffee shops de dix municipalités pilotes. Les premiers préparatifs ont débuté en 2017, mais ce n’est que fin 2023 que le cannabis légal est devenu disponible pour la première fois. L’année dernière, les coffee shops des dix villes étaient également autorisés à vendre du cannabis cultivé illégalement, mais ce ne sera plus le cas désormais. Certains coffee shops ont déjà presque entièrement adopté le cannabis légal, d’autres ne l’ont pas encore fait.

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www.marijuanagrowing.com/grow-cannabis-book

Co-Authors

Chief Scientific Officer, Dr. Gary Yates

Stefan Meyer

Table of Contents

• Cannabis Botany

• Life Cycle of Cannabis

• Cannabis Seeds & Seedlings

• Plan Your Garden

• Grow Room Setup

• Twelve-week Garden

• Harvest, Manicuring, Drying, Curing & Storage

• Diseases, Pests & Problems

JORGE CERVANTES

Author Marijuana Horticulture.

Legendary Jorge Cervantes, published in eight languages sold over a million copies worldwide.

LUTAN FYAH

Dans cette rubrique, nous interviewons des artistes et des personnalités qui consomment ou cultivent du cannabis. Lutan Fyah est un chanteur et musicien jamaïcain très prolifique qui a sorti de nombreux albums. Chronixx, Queen Omega et Akae Beka, le groupe fondé par des membres de Midnite, sont les invités sur son nouvel album, Strength and Resilience. Durant sa carrière, Lutan Fyah a enregistré plusieurs ganja tunes comme Weed Oooooh et l’excellent Spliff Tail.

À quel âge et dans quelles circonstances as-tu fumé ton premier joint ?

Ah, le premier spliff, c‘était vers 12 ans. Mes amis m‘ont donné de la weed et je l‘ai fumée. Et ton denier joint ?

Le dernier, c’était aujourd‘hui.

Tu préfères le haschisch ou la marijuana ?

Eh bien, j‘aime le haschisch parce que je n‘en consomme pas beaucoup. Donc, quand je suis en France, par exemple, je choisis le haschisch, car quand je retourne en Jamaïque, il n‘y en a pas. Donc, j‘aime la marijuana mais le haschisch, je le choisis quand je suis en France.

Tu est plutôt indica ou sativa ?

Je préfère la sativa.

Quel type de papier utilises-tu ?

J’utilise les feuilles de la marque Raw.

Es-tu déjà allé dans un magasin de cannabis aux Etats-Unis ?

Je vais directement dans des fermes de cannabis en Californie. On va en Californie et on trouve les bons cultivateurs

As-tu déjà essayé le CBD ?

Oui et ça me donne mal à la tête. J‘étais en tournée avec Max Romeo et on n‘arrivait pas à se procurer de weed. Alors, on a essayé le CBD. Mais j‘étais le seul à en fumer. Personne d‘autre n‘en voulait !

Tu préfères l’herbe cultivée en intérieur ou en extérieur ?

Eh bien, à l‘origine, l‘herbe est cultivée en extérieur, tu vois ? Et quand c‘est en intérieur, il y a plein de technologies différentes qu‘ils utilisent pour gérer la croissance de l‘herbe. Et je ne pense pas que ce soit naturel. Je préfère planter un arbre, le fertiliser avec de l‘engrais naturel, le faire pousser et fumer l‘herbe naturelle.

Dans quel pays penses-tu qu‘on trouve la meilleure herbe ?

Pour moi, c’est en Jamaïque.

Que penses-tu de la dépénalisation du cannabis en en Jamaïque ? Est-ce que ça a changé quelque chose pour toi ?

Eh bien, en tant que rastafaris, nous chantons toujours pour la libre consommation de la marijuana dans le monde entier. C‘est notre truc. Donc, la légalisation du cannabis, ça ne nous concerne pas vraiment. On veut juste être libres avec du cannabis pour notre sacrement.

Combien de ganja tunes as-tu enregistré jusqu‘à présent ?

J‘ai sorti une quinzaine de chansons sur la ganja jusqu‘à présent. La dernière était Ganja Fi Bun.

En dehors de tes morceaux, quel est ta ganja tune préféré ?

« Legalize it and we’ll promote it » C‘est Peter Tosh ! Oui, absolument.

De quel artiste ou groupe te sens-tu le plus proche musicalement ?

J‘aime beaucoup Akae Beka. Je trouve qu‘avec Akae Beka., l‘ambiance est pure et originale. C‘est le top !

Comment décrirais-tu ton nouvel album Strength and Resilience ?

Je dirais original et authentique Avec l‘inspiration et mon travail acharné, je pense que vous ressentirez l‘énergie de mon esprit. J‘essaie d‘intégrer mon esprit à l‘atmosphère musicale.

J‘essaie de ne pas ressembler à qui que ce soit, même si j‘apprends de chacun.

Ce n‘est pas une prescription, c‘est une description. Je décris ce que je vois. Et es gens qui ont la même expérience peuvent être attirés par ma musique.

Tu as enregistré une magnifique ganja tune intitulée Spliff Tail (NDR : queue de spliff). Est-ce que tu fumes toi-même des queues de spliff le matin comme dans la chanson ?

Oui, bien sûr. J‘ai unn cendrier chez moi où je mets des queues de spliff. En Jamaïque, on les appelle ganja butts. Quand je n‘ai pas ma weed, une peu d‘herbe à fumer tout au long de la journée, je me prépare au moins dix queues de spliff différentes et c‘est un gros spliff.

Ce spliff favorise ta méditation. Le spliff tail est le spliff le plus hard. Parce qu‘il contient différents types de butts et on les mélange tous ensemble pour en faire un gros. Je suis un fan de queues de spliff. Oui, pour de vrai.

Tu es actuellement en tournée européenne, notamment en France. Que penses-tu du public français ?

J‘aime beaucoup le public français. Le public français me fait ressentir ce que je ressens la plupart du temps en Jamaïque. Et je suis vraiment reconnaissant de faire partie de cette tournée en France. Je pense que la France apprécie vraiment le reggae d‘une manière différente des autres pays européens. Je vois ce pays comme une plaque tournante du reggae, vraiment.

à Max Iwelcome et à Damalistik.

Merci
Olivier F
Lutan Fyah (photo : F Blanquin).

Voyage

Mexique : un cannabis club à Oaxaca

Au Mexique, le cannabis a été dépénalisé par la Cour Suprême en 2021. Le cannabis club Rosa Maria a été créé par des membres de la communauté indigène d’Oaxaca. Rencontre avec Daniel Ramirez Lopez, un des fondateurs du cannabis club, et Giacobazzi Yanez..

SSFR : Daniel, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Pourquoi êtes-vous impliqué dans l’activisme autour du cannabis et du chanvre ?

Daniel Ramirez Lopez : Je suis originaire de San Gabriel Mixtepec, sur la côte oaxaquienne. Je suis chercheur en cannabis et je me consacre principalement à aider les producteurs des communautés autochtones à cultiver, produire et transformer du cannabis à des fins médicinales.

Après mes premières années d’études dans mon État natal, Oaxaca, j’ai émigré au Yucatán où j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur agronome. Plus tard, j’ai postulé pour une bourse de troisième cycle à l’École polytechnique de Zurich, en Suisse, où j’ai effectué mon stage et travaillé dans des serres dans des pays comme l’Allemagne et l’Autriche.

Après avoir découvert les processus de transformation de l’herbe, je suis retourné à Oaxaca pour entreprendre plusieurs projets visant à diffuser les connaissances sur les médicaments dérivés du cannabis à des fins de développement médical, technologique, scientifique et industriel.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de devenir activiste. Dès le début, j’ai considéré qu’il était essentiel d’aborder les questions liées à la consommation du cannabis dans différents domaines, notamment ses applications scientifiques, son rôle dans la lutte contre la

dégradation de l’environnement et ses propriétés nutritionnelles via la consommation des graines.

À Oaxaca de Juárez, la consommation en public a été autorisée par le maire en

2022. Quelle est la situation actuelle au Mexique ?

Daniel : Au Mexique, nous travaillons toujours à la légalisation complète. À ce jour, un permis spécial est nécessaire pour en consommer individuellement à des fins récréatives.

Cependant, l’obtention de ce permis est complexe. Cela prend beaucoup de temps, principalement en raison de plusieurs obstacles bureaucratiques qui compliquent son obtention.

Pour les applications médicales et industrielles, une loi autorise les produits dont la concentration en THC est inférieure à 1 %. Cependant, l’exercice de ce droit est soumis à une série de procédures complexes qui prennent beaucoup de temps pour les prestataires de soins de santé et les entreprises.

Le gouvernement est encore en train de promulguer des lois secondaires, mais cela a pris des années. C’est nous, la société civile, qui avons fait tomber les barrières grâce à des litiges stratégiques et à la sensibilisation du public aux bienfaits de la Rosa Maria (cannabis). C’est ainsi que nous avons réalisé les plus grands progrès.

Dans l’État d’Oaxaca, nous avons un historique de lois promulguées par les gouverneurs qui réglementaient l’administration du cannabis uniquement en pharmacie depuis 1882 par le général Porfirio Diaz, et avec d’autres substances en 1922 par le général Manuel Garcia Vigil.

Depuis cette époque, la consommation de Rosa Maria, d’opium, de morphine et d’héroine était autorisée à Oaxaca. Le Congrès de l’État a approuvé la Loi qui autorisait l’utilisation et la vente de diverses substances à des fins médicales. Cette loi a été appliquée dans le droit des États pendant 100 ans et (elle a été abrogée en 2023), même si, dans le système fédéral mexicain, la plante était interdite sous la pression des États-Unis.

À ce jour, nous avons progressé de manière soutenue et constante grâce à des stratégies juridiques. Nous avons réalisé des progrès significatifs à Oaxaca par rapport aux autres États. Cependant, nous attendons toujours que le gouvernement fédéral publie et détaille les procédures et les formulaires nécessaires à une application rapide de la loi.

Quelles sont les différentes tribus indigènes à Oaxaca ?

Daniel ; L’État d’Oaxaca est l’un des États du Mexique présentant la plus grande diversité ethnique. On y trouve notamment les Zapotèques, les Mixtèques, les Mixtes, les Chontales et les Mazatèques. Cela est dû en partie aux

Daniel Ramirez.
Regina Hernandez applique la lutte intégrée contre les ravageurs dans sa serre.

Interview

La nouvelle scène du cannabis au Mexique

Le Mexique a longtemps été le principal fournisseur de marijuana aux Etats-Unis. L’herbe était principalement exportée sous forme de « briques ». L’arrivée de la légalisation dans de nombreux États américains et de la dépénalisation au Mexique a changé les choses et une nouvelle scène a fait son apparition. Entretien avec Steve DeAngelo, le célèbre activiste américain, ancien dealer devenu entrepreneur, et ambassadeur du cannabis club Rosa Maria à Oaxaca.

SSFR : Trouve t-on actuellement du cannabis de qualité au Mexique ?

Steve DeAngelo : ll y a toujours eu du cannabis vraiment extraordinaire au Mexique. J’ai passé des années à voyager dans la Sierra mexicaine et à parcourir le pays pour acheter du cannabis afin de l’expédier vers le nord. Et il y avait de l’herbe excellente.. Mais le processus d’emballage et de transport sur 5 000 ou 6000 kilomètres à travers des environnements désertiques hostiles a en quelque sorte détruit l’herbe. Il fallait d’abord la presser., la compacter en petites briques pour pouvoir l’insérer dans les panneaux de porte, les réservoirs d’essence… etc. C’est la contrebande qui a tout gâché.

Parfois, on les transportait dans d’énormes camions-citernes ou dans les grands réservoirs d’essence des camping-cars. Et souvent, ces réservoirs contenaient des vapeurs de pétrole résiduelles, qui étaient absorbées par le cannabis. Le tout premier cannabis que j’ai acheté était du cannabis mexicain, cultivé sur la côte est des États-Unis. C’était vraiment l’une des pires herbes que j’aie jamais vues. Mais dans les années 1980 et 1990, quand je montais dans les montagnes, je trouvais de l’herbe vraiment excellente…

Et depuis l’avènement d’internet, une autre scène s’est développée au Mexique : une scène jeune, non pas de contrebandiers professionnels mais de gens qui aiment vraiment la plante. Ils cultivent donc du cannabis de manière beaucoup plus sophistiquée, avec une attention beaucoup plus grande portée aux détails génétiques. Et le produit est excellent. Il est parfois aussi bon que ce qu’on trouve en Californie.

Quand on parle du Mexique, on pense souvent aux narco trafiquants et à la cocaïne. Des trafiquants de drogue sont-ils présents dans la région d’Oaxaca et interagissent-ils avec les cultivateurs de marijuana ?

Oaxaca est l’État du Mexique où la prévalence des cartels est la plus faible. Deux raisons expliquent cela. La première est la force des institutions et de la gouvernance locales. Les cartels prospèrent dans un vide de pouvoir et, dans une grande partie du Mexique, le gouvernement central n’est pas vraiment en mesure d’exercer une autorité effective.

Ainsi, de petits fiefs se créent au Mexique, avec des hommes forts locaux dans chaque région,

et les cartels peuvent alors collaborer avec ces hommes forts.. Mais ce n’est pas possible à Oaxaca, car les trois quarts du territoire sont régis par le droit indigène, par ce qu’on appelle les « usos y costumbres », et non par le droit fédéral mexicain. Cela a créé un réseau de relations villageoises et locales, un système d’autogouvernance, et les cartels n’ont donc pas vraiment de prise pour s’immiscer et entamer leur processus de corruption.

L’autre raison est simplement liée à la géographie. C’est le deuxième État le plus au sud du Mexique et il est très montagneux, ce qui le rend peu propice aux pistes d’atterrissage ou aux infrastructures. Il ne possède pas de grands ports et n’est donc pas devenu un point de transbordement majeur de cocaïne.

Vous allez organiser des visites guidées dasn la région d’Oaxaca. A quoi peuvent s’attendre les visiteurs ?

Ce que j’apprécie plus que tout, c’est de passer du temps avec d’autres passionnés de cannabis. J’aimerais vraiment passer du temps à Oaxaca avec d’autres personnes qui aiment le cannabis

autant que moi et leur montrer pourquoi, selon moi, Oaxaca est l’un des endroits les plus fascinants, intéressants et accueillants qu’un véritable connaisseur de cannabis puisse découvrir.

Nous aimerions emmener les gens dans la Sierra et leur montrer les fabricants de haschisch et les différentes méthodes de fabrication et les emmener dans les villages indigènes qui utilisent le cannabis pour se soigner avec succès. J’aimerais vraiment les emmener dans la magnifique ville de montagne de San Juan del Pacifico, une de ces villes où beaucoup de routards hippies ont débarqué. Il y règne une sorte de culture mondiale des champignons.Au mois d’août, les champignons à psilocybine poussent spontanément sur les collines d’Oaxaca.

Combien côute un gramme de marijuana au Mexique ?

D’un côté, il y a probablement encore de l’herbe de contrebande produite et vendue en contrebande aux quelques Américains qui en achètent encore. Et là, c’est 25 à 50 centimes par gramme, à la livre ou à la tonne. Mais à l’autre bout de l’échelle, on peut payer 25 à 35 dollars pour un gramme d’herbe californienne de très haute

qualité, introduite clandestinement au Mexique depuis la Californie et livrée par l’un des services de livraison instantanée de cannabis à Mexico.

Et il y a toutes sortes de nuances entre les deux. Il existe tellement de façons de se procurer du cannabis au Mexique aujourd’hui, et tellement de variétés de cannabis sont disponibles. C’est probablement l’une des fourchettes de prix les plus larges au monde. Comme toujours, dans le monde du cannabis, cela dépend beaucoup de vos relations et de vos connaissances.

Comment voyez-vous le futur du cannabis à Oaxaca ?

L’économie future du cannabis à Oaxaca consistera à tirer parti des microclimats et de la latitude uniques de l’État. Dans la plupart des régions du monde, la culture de sativas à longue maturation est très coûteuse et, à ma connaissance, impossible à réaliser en intérieur de manière rentable. Mais grâce à sa proximité avec l’équateur, à l’altitude de ses montagnes, à la puissance de son soleil et à la longueur de sa saison de croissance, Oaxaca est idéalement placé pour cultiver des variétés comme la Neville’s Original Haze et toutes ses variantes.

Steve DeAngelo avec des membres du cannabis club Rosa Maria.

SOFT SECRETS SELECTION

LES 50 ANS DE MÉTAL HURLANT

LE LÉGENDAIRE MAGAZINE DE BD

Métal Hurlant est un magazine de bandes dessinées français créé en 1975 par Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Mœbius et Bernard Farkas. Le magazine est dédié à la science fiction, à la culture rock et à l’humour en bande dessinées. Métal Hurlant est publié par la Maison d’Editions Les Humanoïdes Associés.

Au fil des années, Métal Hurlant a publié tous les meilleurs dessinateurs et scénaristes de bandes dessinées français comme Gotlib, Hugo Pratt, Enki Bilal, Loustal, Jacques Tardi, Alejandro Jodorowski, Richard Corben, René Pétillon, Frank Margerin, Serge Clerc, Denis Sire, Yves Chaland, Tramber et Jano, Dodo et Ben Radis, Pierre Ouin et beaucoup d’autres.

L’univers des bandes dessinées de science fiction et de fantastique publiées par Métal Hurlant a inspiré plusieurs films comme Mad Max, Alien, Blade Runner…

Après plusieurs interruptions, le journal a été relancé en 2021 grâce à un financement participatif qui a rassemblè plus de 3000 personnes. Métal Hurlant est désormais publié tous les trois mois sous la forme d’un « mook » (entre le livre et le magazine) de presque 300 pages, vendu dans les librairies.

A l’occasion de son 50eme anniversaire, Métal Hurlant publie un numéro spécial que les amateurs de bandes dessinées devraient lire absolument. « Si ce numéro anniversaire revient sur nos origines, il n’est pas seulement un hommage et encore moins une pierre tombale, mais bien une vitrine sur l’espace que tous ces nouveaux artistes contemporains explorent ces dernières années. Métal Hurlant est vivant comme jamais et bien que l’on se tourne brièvement vers le passé, nous continuons de regarder vers l’avenir avec passion, toujours épris de liberté. »

En plus du magazine, une exposition intitulé « Métal Hurlant, 50 ans et déjà immortel » est organisée pour les 50 ans à la Maison Folie Hospice d’Havré à Tourcoing, la ville du célèbre ministre de la justice, du 24 avril au 27 septembre 2025.

Métal Hurlant spécial 50 ans, 288 pages, 22 €

CERRONE : DISCO SYMPHONY

LE NOUVEL ALBUM DU KING OF DISCO

Batteur, compositeur et producteur français, Cerrone a sorti 17 albums. Au total, il a vendu 30 millions d’albums. A une époque où le disco le plus commercial était souvent de basse qualité, Cerrone produisait au contraire un son innovant et sophistiqué. Il a fait partie des pionniers de la musique électronique avec un style disco inspiré par la soul, le funk, le rock et

la pop. Son premier groupe Kongas a été fondé en 1972 avec des musiciens venus du Club Med. Le célèbre producteur de disques Eddie Barclay avait engagé le groupe au Papagayo à Saint-Tropez. Son premier album sous son nom, Love in C Minor, est sorti en 1976. Le morceau titre dure 15 minutes et inclut un extrait sonore d’un film pornographique. Cerrone est également connu pour ses pochettes provocatrices et sexy.

Il est ensuite parti vivre à New York où il a connu tous les excès de la période disco, comme le sexe et la cocaïne. Après avoir connu le succès dans les années 70, Cerrone a continué de composer et de sortir des albums de grande qualité et à se produire en live avec des chanteurs, chanteuses et musiciens. Dans les années 90/2000, il a été samplé et remixé par des artistes de la French touch comme Bob Sinclar.

En 2024, son morceau Supernature a été diffusé pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, ce qui l’a fait connaître d’un nouveau public.

Le symphonique n’est pas vraiment une nouveauté pour Cerrone qui a dès le départ enregistré des orchestres de cordes ou de cuivre pour ses albums. Les orchestres symphoniques ont été intégrés dans le disco grâce à des précurseurs comme Barry White qui était à la fois chanteur et chef d’orchestre. Pour son nouvel album, Disco Symphony, disponible en double vinyle ou double CD, Cerrone a enregistré des nouvelles versions de 21 titres, dont ses principaux tubes, avec l’orchestre symphonique de Cannes, dirigé par Randy Kerber.

CHAOS:

THE MANSON MURDERS UN DOCUMENTAIRE SUR CHARLES MANSON

« CHAOS: The Manson Murders » est un documentaire américain réalisé par Errol Morris en

2025. C’est une adaptation d’un livre écrit par Tom O’Neill et Dan Piepenbring et publié en 2019, « CHAOS: Charles Manson, the CIA, and the Secret History of the Sixties » Après une avant-première au Museum of Modern Art de New York, le film documentaire est maintenant disponible sur Netflix.

Cerrone : Disco Symphony (Malligator Preference)

Charles Manson était le célèbre gourou d’une communauté hippie californienne à la fin des années 60. Il a été le commanditaire de plusieurs meurtres dont celui de Sharon Tate, la femme du celèbre réalisateur Roman Polanski, en 1969. Cette série de crimes horribles a beaucoup marqué l’Amérique. De nombreux documentaires sur le sujet ont été réalisés et des livres ont été publiés. Mais dans ce nouveau documentaire, l’histoire officielle est remise en question.

CHAOS: The Manson Murders, disponible sur Netflix

Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV, Bruistensingel 400 5232 AG ‘s Hertogenbosch, Pays-Bas

Tél: +31 (0)6 13 00 65 33

E-mail: info@softsecrets.nl

Web: www.softsecrets.com

Rédaction en chef: Cliff Cremer

Ont collaboré a ce numéro : Jorge Cervantes, Ed Rosenthal, Olivier F, Stoney Tark, Fabrizio Dentini, Hortizan, Mr José, Derrick Bergman/Gonzo Media, G.B.I. (Green Born Identity), Matth et autres

Adresse rédaction:

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Soft Secrets is printed by Coldset Printing Partners, Paal-Beringen, Belgium www.coldsetprintingpartners.be

Préface de l’editeur

Soft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili. Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l’usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives. Plusieurs

pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande. D’autres pays ont légalisé l’usage médicinal du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel. L’éditeur soutient ce processus de normalisation de l’usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu’il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicitement des déclarations ou images qui pourraient donner l’impression qu’il approuve et encourage la consommation et/ou la production de cannabis.

Ni les publications ni des extraits de celles-ci peuvent être copies ou reproduites, quel qu’en soit le format, sans l’autorisation préalable de l’éditeur ou d’autres détenteurs des droits. L’éditeur ne peut être tenu pour responsable du contenu et/ou des points de vue exprimés dans les annonces. Il ne peut pas non plus être tenu responsable des contributions non sollicitées.

L’éditeur s’engage à joindre tous les détenteurs des copyright des photos et/ou images. Ceux-ci qui pensent cependant en être les détenteurs peuvent contacter l’éditeur à tout moment.

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