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Inclusion et innovation SAMARITAINS
6 POINT FORT
Accessibilité pour tous, comment faire ?
Le journal de Samaritains Suisse

9 PORTRAIT
Denis Orange nouveau membre du CC
13 EN SAVOIR PLUS Piqûres d’insectes, mesures pour sauver des vies


Aplanir la voie
Chère samaritaine, cher samaritain,
« Les samaritaines et les samaritains sont des personnes empathiques en soi », c’est ainsi que nous perçoit Markus Schley qui, depuis qu’il est atteint de sclérose en plaques, est dépendant de sa chaise roulante. De ce fait, il est confronté à de nombreux obstacles insurmontables, à commencer par des seuils de quelques centimètres. Il souhaite que les personnes porteuses d’un handicap soient entendues par les organisateurs de manifestations ou dans les associations et qu’elles puissent participer à la conception des espaces et équipements utilisés au quotidien. « Si nous faisions plus d’efforts pour aller à la rencontre les uns des autres, bien des choses seraient plus simples (p.10). » Pour cette raison, les simulations grandeur nature du Swiss Center for Design and Health (SCDH) impliquent, dans la mesure du possible, tous les groupes d’usagers, qu’il soit question de construire un hôpital ou d’aménager une chambre pour un malade soigné à domicile ou une infirmerie. L’inclusion promeut l’accessibilité pour toutes et tous (portrait du SCDH en p. 6).
Notre stratégie 2029 aussi doit être accessible à toutes et tous. Elle repose sur trois champs d’activité qui visent l’intensification des collaborations entre samaritaines et samaritains à tous les échelons de l’organisation (local, cantonal, national), et la consolidation de notre image et de notre visibilité vis-à-vis de l’extérieur (dès la page 16). La stratégie a été approuvée par les délégués réunis à Langnau (p. 12) qui ont également élu Denis Orange, le président de Samaritains Fribourg, au Comité central. Il reprend le dicastère de la formation et je me réjouis de collaborer avec lui de façon plus rapprochée. Pour faire sa connaissance et découvrir ses motivations, vous trouverez son portrait en p. 14.
Et bien entendu, nous relatons les activités des sections et des associations (p. 22) sans oublier le programme des prochaines formations (p. 30).
Je vous souhaite une excellente lecture.
INGRID OEHEN
Présidente centrale
Samaritains Suisse

POUR TOUS, COMMENT

Le Swiss Center for Design and Health à Nidau, près de Bienne, travaille avec des méthodes non conventionnelles mais scientifiquement fondées pour un monde meilleur. Des simulations grandeur nature et des collaborations interdisciplinaires lui permettent d’avancer.
IMPRESSUM
nous, samaritains 3/2024
Parution : 28 août 2024
Organisation éditrice
Samaritains Suisse
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Case postale, 4601 Olten
Téléphone 062 286 02 00 redaction@samaritains.ch www.samaritains.ch
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Abonnement individuel pour non-samaritains :
CHF 33.– par an
4 numéros par an
Tirage : 18 000 exemplaires
Rédaction
Anita Simeon Lutz (asi)
Suisse romande : Chantal Lienert (cli)
Suisse italophone : Mara Zanetti Maestrani (m.z.)
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Adresse postale :
Rédaction « nous, samaritains »
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Mise en page, impression et expédition
Stämpfli Communication, 3001 Berne staempfli.com
Photos
Première de couverture et sommaire :
Swiss Center for Design and Health
Éditorial : Linda Pollari

SIMULATION GRANDEUR NATURE POUR AVANCER
En mettant sur pied des collaborations interdisciplinaires et en impliquant toutes les personnes concernées par un projet, le Swiss Center for Design and Health (SCDH) vise l’accessibilité pour toutes et tous. Minou Afzali, directrice de recherche au Centre de compétence technologique à Nidau (BE) qui travaille sur l’interface entre l’humain, la santé, le design et l’architecture, nous explique comment.
TEXTE : Anita Simeon Lutz | cli PHOTOS : SwissCenterforDesignandHealth

Les pièces aménagées pour les tests ressemblent à une grande maison de poupées. Elles permettent d’observer les gestes des personnes qui y évoluent et d’en tenir compte.
lement d’une urgence. Minou Afzali, directrice de recherche au Centre de compétence technologique de Nidau (BE), explique : « La même démarche s’applique aussi pour les groupes en charge de la planification lorsque des architectes, des infirmiers, des anesthésistes, des chirurgiens et d’autres médecins, des ambulanciers ainsi que des personnes en charge de la gestion de l’infrastructure et des équipements simulent les processus dans notre maquette grandeur nature. Lors des simulations, on cherche à impliquer autant que possible tous les groupes d’utilisateurs. Notre tâche est de lancer l’action, de l’observer puis de l’analyser et d’en tirer des feed-back lors d’une discussion commune. »
Le déroulement est écrit à l’avance, de concert avec toutes les parties impliquées. Dans la plupart des cas, trois scénarios sont testés : une situation de routine, une situation à risque et une situation propre à un service donné. Dans le cas de l’hôpital de Bülach, une opération courante de l’épaule a été mise en scène, puis une situation de collapsus de la patiente et, pour finir, nous avons imaginé un scénario logistique qui traite du stockage et de la manipulation de matériel stérile. Minou Afzali : « Pour chaque mise en scène, nous demandons aux acteurs de penser à haute voix. Nous souhaitons qu’ils expriment ce qui les dérange, ce qui leur fait obstacle, pourquoi ils n’empruntent pas le trajet prévu dans le scénario, etc. Ces retours seront ensuite prises en compte lors de la planification, ce qui permet de limiter les erreurs et d’optimiser les processus. »
Conception bénéfique pour la santé
À première vue, le décor suggère un studio de photographe (voir photo en page 4). Des projecteurs et des caméras sont fixés au plafond, des cloisons en carton sont disposées dans l’espace, on aperçoit également une grande maquette, un brancard et une table d’opération. La mise en scène est une simulation grandeur nature d’une nouvelle aile pour l’hôpital de Bülach (ZH) en phase de planification. Les personnes qui visitent le Swiss Center for Design and Health (SCDH) sont priées de se glisser dans la peau d’une patiente, d’une infirmière ou d’un ambulancier et de mimer le dérou-
La démarche s’inscrit dans une approche scientifique et toutes les activités du SCDH tiennent compte de faits établis. Cela s’applique par exemple pour l’aménagement de pièces afin de tester comment soigner à domicile des personnes alitées ou démentes et a permis de mettre en évidence que des cloisons obliques pour le cabinet de toilette des chambres d’hôpital facilitent leur surveillance par le personnel infirmier. La lumière, l’architecture intérieure, le choix des matériaux et la conception détaillée sont décisifs. La simulation permet aussi de tester des innovations proposées par de jeunes développeurs, les couleurs des parois, des plafonds et des sols, des revêtements et des textiles ainsi que d’autres produits de divers fournisseurs. Dans une chambre à deux, des rideaux en textile de diverses couleurs sont mis à l’épreuve pour le moment. Ces
séparateurs ne sont pas opaques sur toute la hauteur et la partie supérieure laisse passer beaucoup de lumière, ce qui adoucit l’atmosphère. Existe-t-il des matériaux qui se prêtent à tous les usages ? Minou Afzali : « C’est précisément pour répondre à cette question que nous constituons une collection de matériaux. Lequel choisir pour quel emploi ? À quel moment un plafond perforé produit-il un effet de moirage ? Quels sont les effets des couleurs et des textures sur le psychisme et le bien-être des patients ? Il a été démontré que l’architecture et le design peuvent avoir un effet bénéfique sur la santé. »
Accessibilité pour toutes et tous
L’inclusion de personnes porteuses d’un handicap est également abordée dans toutes les recherches. « C’est ce que nous nommons des thèmes transversaux », précise la professeure. Une personne qui se présente dans un hôpital souffre en général d’une

Les simulations grandeur nature permettent de détecter rapidement les obstacles auxquels sont confrontées les personnes à mobilité réduite. Mais d’autres handicaps, par exemple des troubles de l’audition ou de la vue, doivent aussi être évalués.

Minou Afzali, spécialiste du design et de la conception de produits, a obtenu son doctorat auprès de l’Institut d’anthropologie sociale de l’Université de Berne et a poursuivi ses recherches à la Haute école des arts de Berne où elle a enseigné le design social dans le domaine de la santé. Sa passion pour la recherche interdisciplinaire anime également son travail au Swiss Center for Design and Health (SCDH) et au sein du comité scientifique. Pour plus d’informations : www.scdh.ch
atteinte à sa santé et sa perception ou sa mobilité peuvent être altérées. En général, les patients à mobilité réduite rencontrent les premières difficultés dès l’arrivée. Le comptoir à la réception est trop haut et aucune place n’est prévue pour la personne accompagnante dans ce qui sert de salle d’attente avant la consultation. Cela s’applique aussi pour des infirmeries et des postes sanitaires. Comment les aménager au mieux selon Minou Afzali ? « L’accessibilité pour toutes et tous ne se limite pas à l’aménagement de l’espace. La signalétique est un aspect essentiel. Comment trouve-t-on l’infirmerie ? La signalisation est-elle conçue de telle façon qu’une personne souffrant de difficultés visuelles puisse aussi s’orienter ? Les prospectus, applications et autres moyens de communication sont-ils conçus de façon conviviale et de telle sorte que les

Les mises en scène (ici une chirurgie de l’épaule à l’hôpital de Bülach) sont jouées et analysées avec toutes les personnes impliquées. Cela permet de limiter les erreurs de planification.
informations essentielles sautent aux yeux ? Comment surmonte-t-on les barrières linguistiques ? Y a-t-il des pictogrammes compréhensibles pour tout le monde ? De nombreuses questions se posent et
« Dans la mesure du possible, tous les groupes d’usagers sont impliqués lors des simulations. »
plus on cherche à se glisser dans la peau des patients et des autres en général, mieux on comprend leurs difficultés.Le SCDH recourt aussi à des accessoires d’empathie, par exemple un gilet lesté pour tenter de comprendre les difficultés à se mouvoir des personnes âgées. « Nous faisons de bonnes
expériences avec la simulation grandeur nature, elle nous permet d’avancer. Mais elle a des limites, notamment en ce qui concerne l’inclusion de personnes souffrant de handicaps. Car ce n’est pas la même chose de porter le gilet lesté pendant une ou deux heures ou de se placer dans une chaise roulante en sachant que l’on peut s’en extraire quand on veut que de vivre en permanence avec un handicap. C’est pourquoi des personnes présentant des difficultés réelles devraient être impliquées le plus tôt possible dans la conception et la planification de projets. »
« Les personnes porteuses de handicaps disposent de talents propres »
Markus Schley avait sa propre affaire de menuiserie et de réparation, était instructeur à la protection civile et sanitaire d’entreprise jusqu’à ce qu’il apprenne, à 53 ans, qu’il était atteint de sclérose en plaques. Depuis, sa vie a changé du tout au tout.
Aujourd’hui, il se bat pour faire entendre la voix des personnes en situation de handicap.
INTERVIEW : Anita Simeon Lutz | cli
Vous aviez 53 ans quand vous avez appris que vous étiez atteint de sclérose en plaques. Qu’est-ce que cela a changé dans votre vie ? Ma vie a été complètement chamboulée. J’ai dû abandonner bien des choses à cause de ma maladie : mon métier que j’adorais, des activités de loisir comme les randonnées et les sorties à moto ou à vélo, et, en raison d’atteintes à ma vue, par moments je ne pouvais plus conduire. Les troubles de l’équilibre m’ont contraint au déambulateur, puis, rapidement, à la chaise roulante. Malgré un excellent dossier de candidature, aucune entreprise ne voulait m’embaucher et j’ai flirté avec des idées de suicide finalement rejetées, heureusement.
« Si nous faisions plus d’efforts pour aller à la rencontre les uns des autres, bien des choses seraient plus simples. » •
Comment allez-vous aujourd’hui ?
Entre-temps, j’ai compris que, grâce à ma bonne formation et à mes talents de conduite, je peux attirer l’attention sur la cause des personnes présentant un handicap et m’engager pour faire valoir leurs droits. Chaque jour, cela me donne la force de continuer non pas en dépit, mais grâce à ma maladie. En tant que consultant pour des bâtiments sans obstacle, co-président d’un groupe de patients à risque à
l’égard du coronavirus, membre du comité consultatif des patients de l’Hôpital universitaire de Bâle, membre de la commission du Centre suisse pour une architecture sans obstacle et membre d’un groupe de travail du Forum pour personnes handicapées de Bâle et région, je défends les intérêts des personnes en situation de handicap et fais entendre notre voix.
Chaque handicap a ses spécificités, mais vous intervenez au nom de toutes les personnes porteuses de handicaps. Comment faites-vous pour vous glisser dans la peau des autres ?
Au début de ma maladie, les poussées étaient violentes et j’ai expérimenté toutes sortes de difficultés. Par moments, j’étais presque aveugle et j’ai perdu le sens de l’équilibre qui est souvent déficient chez les personnes malentendantes. Mais cela dit, pour moi comme pour tout le monde, la compréhension commence par l’écoute. Si nous faisions plus d’efforts pour aller à la rencontre les uns des autres, bien des choses seraient plus simples.
Quels sont les obstacles qui vous dérangent le plus au quotidien ?
En tant que personne en chaise roulante, tout seuil sur la voie publique est un obstacle. Parfois, ce sont des vélos ou des trottinettes électriques qui obstruent la route et je dois faire de grands détours. Dans les magasins, les vitrines sont souvent trop hautes pour en voir le contenu. Les rampes d’accès relèvent de bonnes intentions, mais, si à l’arrivée il n’y a pas de plate-forme depuis laquelle on peut ouvrir la porte, c’est peine perdue.

Markus Schley, 61 ans, se déplace en chaise roulante et se bat pour l’inclusion.
Comment réussir l’intégration d’une personne handicapée dans une association ?
Les personnes en situation de handicap disposent de talents propres. Pour ma part, chez les secouristes, je ne pourrais par exemple pas procéder à une réanimation, car je n’en ai tout simplement pas la force, mais sur le plan organisationnel et grâce à ma formation, je pourrais certainement apporter une contribution.
Avez-vous un souhait à l’adresse des samaritaines et des samaritains ?
Les samaritaines et les samaritains sont en soi des personnes empathiques. Souvent, ce sont plutôt les organisateurs qui ne les instruisent pas correctement. Lors d’une fête de rue à Bâle, des toilettes provisoires accessibles en chaise roulante étaient munies d’une sonnette d’alarme. Mais quand j’ai actionné la sonnette pour la tester, il ne s’est strictement rien passé, bien que l’infirmerie fût installée juste en face. Les personnes sur place n’avaient reçu aucune instruction. Mais quoi qu’il en soit, j’estime qu’il est de notre devoir à nous, personnes porteuses de handicaps, d’attirer l’attention sur nos besoins, non pas sur un ton moralisateur ou plaintif, mais en faisant œuvre de sensibilisation et d’information.
INCLUSIVITÉ, MODE D’EMPLOI
Même lorsque la communication est difficile, on parle aux personnes handicapées de la façon la plus directe et la plus décontractée possible et s’adressant à elles, et non pas aux personnes qui les accompagnent. Contrairement à une idée reçue, un trouble de l’élocution ne signifie pas nécessairement une atteinte cognitive. Il convient donc d’être particulièrement attentif aux personnes qui s’expriment avec difficulté.
Règles pour la planification
En respectant trois grands principes lors de la planification de constructions et d’aménagements, on couvre les fondamentaux d’un accès sans obstacle.
1. Règle des roues et des pieds
Le bâtiment et les équipements sont-ils intégralement accessibles et utilisables pour les personnes en chaise roulante et les piétons ? (Valeurs indicatives : seuils max. 2,5 cm ; largeur des corridors 1,20 m ; largeur des portes min. 0,80 m ; surface dégagée à côté de la poignée et de la zone de pivotement, min. 0,60 m ; déclivité de la rampe max. 6 % ; cabine d’ascenseur min. 1,10 × 1,40 m ; dégagement pour pivoter à 180° 1,40 × 1,20 m ; hauteur des commandes 0,85 m)
2. Règle des deux sens
Les informations sont-elles perceptibles par au moins deux sens ? Pour les personnes malvoyantes, un bon contraste entre texte et arrière-plan, l’absence de reflets et un éclairage suffisant sont importants. Les personnes malentendantes ont besoin de conditions acoustiques et de transmissions vocales de qualité. Une limitation du bruit de fond et des indications visuelles complémentaires aux informations vocales sont à mettre en place, particulièrement pour des alarmes en cas d’urgence.
3. Règle KISS
Les informations diffusées obéissent-elles à la règle KISS ? (KISS, pour Keep It Short and Simple, exprime l’idée de la brièveté et la simplicité.) Des pictogrammes sont facilement intelligibles, même sans maîtrise de la langue écrite ou d’une langue nationale.
Pour plus d’informations, consulter : www.architecturesansobstacles.ch
www.procap.ch
www.proinfirmis.ch
www.insieme.ch
Début d’une nouvelle époque
Le 22 juin 2024, des samaritaines et des samaritains de toute la Suisse avaient rendez-vous à Langnau en Emmental pour y tenir la 136 e Assemblée des délégués. Placée sous la devise
« Secourir sans poser de questions », la manifestation a posé des jalons pour l’avenir.
TEXTE : Silvio Rudin, Anita Simeon Lutz | cli
PHOTOS : Linda Pollari

Là où les Tigres du club local tirent leurs buts, 127 déléguées et délégués des 24 associations du pays se sont retrouvés en un samedi pluvieux pour prendre des décisions déterminantes pour l’avenir. Les oratrices et orateurs qui ont ouvert la manifestation ne se sont pas privés d’allusions au hockey, car finalement, Samaritains Suisse aussi est une équipe qui doit jouer collectif pour atteindre le but commun. « Faire la
différence ensemble », c’est ainsi qu’Ingrid Oehen a exprimé sa vision dans son allocution inaugurale. Thomas Zeltner, président de la Croix-Rouge suisse, est même allé un peu plus loin : « Sans le travail des samaritains, la Suisse serait moins bonne qu’elle ne l’est. Le monde a connu des jours meilleurs, c’est pourquoi nous avons besoin des samaritains. » Ainsi, les déléguées et délégués présents ont reçu un
très cordial remerciement au nom de toutes celles et de tous ceux qui s’engagent pour la cause samaritaine avant de passer aux affaires à proprement parler.
Comptes approuvés, protection des données renforcée
Des décisions importantes sur les plans financiers et organisationnels étaient à l’ordre du jour. L’assemblée a approuvé les comptes et le rapport de gestion de l’année 2023 ainsi que le budget et le programme d’activités 2024. En outre, les statuts ont été adaptés à la législation actuelle sur la protection des données et décharge a été donnée au Comité central pour l’exercice écoulé. Pour la première fois cette année, les votations ont eu lieu par voie électronique. Il n’a donc pas été nécessaire d’élire des scrutateurs et en l’espace de quelques secondes, les résultats étaient connus. Le cliquetis des touches a remplacé le bruissement du papier. Le système a fait ses preuves et sera dorénavant utilisé pour les prochaines assemblées.
Nouvelle stratégie pour un avenir dynamique
Les délégués ont donné leur feu vert et adopté la stratégie 2029. Ainsi, l’organisation est prête à relever les défis auxquels la confronte la société actuelle et à répondre aux besoins de demain. La stratégie aborde trois champs d’action prioritaires : renforcement de l’identité et de la culture, développement de l’organisation et élargissement de l’offre de prestations. Des informations complémentaires à ce sujet et la formulation telle que proposée par le groupe qui a planché sur la question se trouvent en page 16.
Un autre moment fort a été l’élection de Denis Orange au Comité central. Secouriste engagé et formateur expérimenté,

Thomas Zeltner, président de la Croix-Rouge suisse : « Ensemble, pour les personnes vulnérables dans la société ! »
il préside l’association fribourgeoise depuis 2020. Il reprend le dicastère de la formation et y apportera son expertise et de nouvelles impulsions. Pour en savoir plus sur sa personne et ses motivations, lire en page 14.
Motions des associations cantonales
Outre les points à l’ordre du jour, les objets soumis par les associations cantonales ont fait l’objet de délibérations. Le canton de Schaffhouse avait demandé d’établir le nombre de délégués en fonction des habitants d’un canton, et non pas selon le nombre de membres actifs. Cette proposition, de même que celle du Comité central de réduire le nombre de délégués, a été refusée. Le nombre de délégués demeure donc inchangé. Le canton de Schwytz avait soumis trois autres propositions dans les délais. Premièrement, il demandait de refuser la modification statutaire concernant le processus budgétaire, ce qui a été accepté. En second lieu, il souhaitait que la somme relevant de la compétence du Comité central soit rendue publique, ce qui est en fait le cas. Cette demande a donc été retirée lors de l’Assemblée des délégués. Il a encore été question du mandat confié à la Commission de contrôle de gestion lui demandant d’investiguer les raisons du fort taux de rotation au secrétariat central. Après plusieurs prises de parole à ce sujet, il a été décidé de clore ce dossier.

Pour la première fois, les votations se sont faites par voie électronique.
Afin que l’attention des délégués ne faiblisse pas, l’association hôte avait distribué des biscuits Kambly et d’autres douceurs et des spécialités régionales ont été servies à midi. La manifestation, impeccablement organisée par les samaritains bernois placés sous la conduite de Doris Wolf, leur présidente, s’est déroulée comme sur des roulettes et les délégués ont eu amplement le loisir d’échanger. La 137e Assemblée des délégués de Samaritains Suisse est fixée au 21 juin 2025 et aura lieu à Lenzerheide, dans les Grisons.
Denis Orange, un expert de la formation au service du terrain
Le 22 juin dernier, dans la ville bernoise de Langnau, les délégués des vingt-quatre associations de samaritains du pays ont élu Denis Orange, 47 ans, membre du Comité central. Deuxième représentant francophone au sein de ce cénacle, il reprend le dicastère de la formation.
TEXTE : Chantal Lienert
PHOTO : Linda Pollari
Papa de quatre enfants âgés entre 19 et bientôt 4 ans, employé à plein temps par l’armée dont il est officier avec le grade de lieutenant-colonel, conseiller communal, président des samaritains fribourgeois et instructeur, qu’est-ce qui a bien pu inciter Denis Orange à briguer un poste au Comité central de Samaritains Suisse ? Sachant que le dicastère de la formation allait se libérer et en dépit d’un emploi du temps déjà bien occupé, il n’a pas hésité longtemps avant d’envoyer son dossier de candidature, car la formation est une de ses passions.
« L’organisation centrale doit être une facilitatrice pour les associations cantonales. »
Se former soi-même et former les autres, les deux aspects du domaine lui sont familiers. Au cours de ses études en histoire économique et administration publique couronnées de deux masters de l’Université de Genève, il a été remplaçant dans une école genevoise et a sérieusement envisagé de devenir enseignant. Mais pour finir, c’est sur l’armée qu’il a jeté son dévolu. Sa carrière
militaire l’a mené de l’École hôpital 41 de Moudon où il a officié comme chef des cours de cadres de médecine, à l’École de guerre de Paris, puis dans des fonctions d’état-major à Berne. Depuis le début de l’année, il travaille à Sion, au Commandement de la police militaire.
Vocation tardive
Bien qu’il ait accompli son école de recrues dans les troupes sanitaires, c’est n’est que sur le tard que Denis Orange est venu au secourisme. En 2013, lors de la Fête des musiques à Rue (FR), il a été conquis par les samaritains et a rejoint la section du lieu. Fort de son parcours à l’armée et de son expérience de la formation d’adultes, il a rapidement accédé à la fonction de moniteur, puis d’instructeur. En 2020, il a été élu à la présidence cantonale par les samaritains fribourgeois. Dans cette responsabilité, il a pu non seulement déployer ses compétences de conduite et de la gestion de projets, mais également ses connaissances de l’allemand.
Personnalité hyperactive, Denis Orange est quelqu’un de très organisé. Lève-tôt, il sait tirer profit de chaque instant et ne connaît pas les temps morts. Trois fois par semaine,
Denis Orange reprend le dicastère de la formation au Comité central. Il reste cependant président de Samaritains Fribourg et garde le contact avec les secouristes sur le terrain.
il quitte son domicile de Chavannes-lesForts (FR), dans le district de la Glâne, pour se rendre dans le chef-lieu valaisan et met à profit les trajets pour échafauder des projets et penser à mille et une choses.
À l’écoute du terrain
Quant à sa mission au Comité central, le quadragénaire se réjouit de participer à la réflexion sur la formation des formateurs et au développement du mouvement samaritain. Selon lui, le rôle de l’organisation centrale est avant tout de faciliter la vie des associations cantonales et de leur fournir une boîte à outils, ces dernières étant le mieux à même de déterminer ce dont elles ont réellement besoin en fonction de leur contexte particulier. Homme de contact, il entend rester proche du terrain et relayer les questionnements et demandes des sections et des associations auprès de l’organisation centrale. Le flux des échanges dans les deux sens lui tient à cœur.
Hormis sa prédilection pour la formation, une autre motivation alimente l’engagement de Denis Orange auprès des samaritains : la rencontre de personnes extraordinaires. Il l’a déclaré en toutes lettres dans son dossier de candidature. C’est donc au service de ces personnes extraordinaires que cet extraverti, au caractère direct, souhaite privilégier la recherche de solutions.

Avancer ensemble


Lors de l’Assemblée des délégués du 22 juin, la stratégie 2029, qui était un des points à l’ordre du jour, a été approuvée.
Dans ce qui suit, vous lirez à quoi s’emploieront les samaritains dans les cinq ans à venir.
TEXTE : Anita Simeon Lutz | cli
PHOTO
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Linda Polari, ILLUSTRATIONS : Samaritains Suisse
À l’instar de la stratégie 2024, la stratégie 2029 se fonde sur la vision et la mission de Samaritains Suisse et tient compte des trois champs d’activité de l’organisation (voir illustrations et encadré). La stratégie redéfinit les trois champs d’activité appelés à être renforcés aux trois échelons de l’organisation au cours des cinq ans à venir. L’objectif est de consolider le positionnement de Samaritains Suisse sur le marché des premiers secours et de promouvoir une image positive pour l’organisation dans son ensemble. En outre, les collaborations doivent être renforcées, que ce soit au niveau local, cantonal ou national.
Champ d’action nº 1 : identité et culture
À l’avenir, les samaritains continueront à être des volontaires, qu’ils s’engagent à titre bénévole ou rémunéré (voir camembert ci-dessus). Cependant, les trois domaines seront mieux différenciés et mieux cernés. En tant que contribution importante pour la société, l’engagement volontaire doit être particulièrement encouragé et apprécié. Ce qui a fait ses preuves, que ce soit sous l’égide du bénévolat ou celle des activités commerciales, sera conservé. De nouvelles formes de collaboration doivent être développées et consolidées.


L’identité commune, l’éthique et la marque « samaritains » doivent être mieux soutenues et l’importance des premiers secours et le fait de savoir sauver des vies doivent être communiqués à un public aussi large que possible.
La société et le marché évoluent à un rythme effréné. Cela implique de l’agilité dans l’action tout en préservant les valeurs samaritaines. Samaritains Suisse réunit des représentants de diverses générations qui collaborent et participent aux processus de décision de façon équivalente. Des possibilités de carrière structurées sont proposées à toutes et à tous. La population est sensibilisée aux mesures de prévention dans des situations particulières et sortant de l’ordinaire. C’est possible notamment grâce à une culture informationnelle et communicationnelle transparente, active et placée sous le signe de la mutualité ainsi qu’une présentation unifiée dans l’ensemble des médias et canaux de communication – que
Camembert samaritain À l’avenir, les samaritains continueront à être des volontaires, qu’ils s’engagent à titre bénévole ou rémunéré. Cependant, les trois domaines seront mieux différenciés et mieux cernés.
La vision de Samaritains Suisse est d’ensemble, sauver des vies et donner les premiers secours. Pour ce faire, des structures appropriées doivent être à disposition.
ce soit au niveau local, cantonal ou national. L’unité dans la présentation permet d’être reconnu comme une organisation unifiée à l’échelle du pays.
Champ d’action nº 2 : organisation et développement
Samaritains Suisse fournit les bases pour que les samaritains puissent être engagés et collaborer à l’échelle des communes, des cantons et du pays. Les tâches, les compétences et les responsabilités sont définies, des processus simples et clairs sont garantis. La recherche de consensus et les prises de décisions sont conçues de façon efficace et dynamique, le recours à des outils numériques en fait partie. Des synergies sont mises à profit pour l’acquisition de nouveaux membres, par exemple des campagnes de recrutement ou de fidélisation. Différentes catégories d’affiliation sont à l’étude. Les
« Ensemble, sauver des vies et donner les premiers secours. »

Organisations de sauvetage CRS



Organisation & finances

personnes qui endossent des responsabilités sont conscientes de leur rôle et se conforment aux prescriptions légales en tant qu’employeur. Un guide des droits et obligations de l’employeur est établi.
Samaritains Suisse travaille activement avec les forces d’intervention en cas de catastrophe dans la perspective d’établir des contrats de prestations. Afin de consolider les objectifs de Samaritains Suisse, des partenariats avec diverses organisations et institutions sont recherchés. Le développement du sponsoring et de la collecte de fonds fait partie de la stratégie. Aujourd’hui, l’autosuffisance financière de Samaritains Suisse est assurée et fait l’objet d’un suivi permanent à l’aide d’indicateurs clés. Le système de financement de Samaritains Suisse est équilibré. Il repose sur les cotisations des membres, le produit de mandats commerciaux, des contrats de prestations, du sponsoring et des collectes de fonds. L’indemnisation des prestations commerciales et bénévoles est régie par des règlements financiers et de frais.
Champ d’action nº 3 : offre de prestations
La gestion de la qualité est mise en œuvre à tous les niveaux (local, cantonal et national) et des instruments pour en assurer les exigences sont à disposition. Samaritains Suisse crée les conditions pour que les samaritains accèdent aux certifications nécessaires et puissent les conserver (IAS, SRC, EduQua et ZEWO). Des prestations adaptées individuellement sont proposées à des publics cibles externes clairement circonscrits. Samaritains Suisse sensibilise le plus grand nombre possible de secouristes spontanés à l’importance des premiers secours et les forme en conséquence. Au sein de l’organisation, des prestations adaptées à la demande sont fournies et les conditions sont créées afin que les secouristes spontanés puissent exercer leur activité de façon compétente et avec assurance, dans un environnement attrayant et moderne.
Groupe de travail stratégie 2029
Ingrid Oehen, présidente centrale et cheffe du groupe de travail ; Barbara Rüttimann, directrice ; Frieda Müller, présidente cantonale Schwyz ; Denis Orange, président cantonal Fribourg ; Christian Thörig, président cantonal Appenzell ; Werner Bader, instructeur association cantonale zurichoise ; Theresia Imgrüth Nachbur, représentante du Comité cantonal ; Benjamin Kuoni, directeur adjoint
NOTRE MISSION
Les samaritains sauvent des vies, donnent les premiers secours et apportent leur soutien dans des situations particulières.
• Nous portons spontanément secours en cas d’urgence et dans des situations particulières.
• Nous collaborons avec les autres organisations d’intervention et de secours.
• Nous planifions et réalisons des services médico-sanitaires.
Les samaritains informent sur la conduite à tenir en cas d’urgence et dans des situations particulières.
• Nous sommes des ambassadeurs des premiers secours.
• Nous lançons des campagnes.
• Nous utilisons des canaux de communication différenciés de façon ciblée.
Les samaritains assurent la formation aux premiers secours.
• Nous organisons la formation dans le domaine du sauvetage et des premiers secours.
• Nous adaptons les formations aux premiers secours selon les besoins des clients.
• Nous assurons la formation et le perfectionnement des samaritains et des formateurs.
Les samaritains ont tous les âges.
• Nous nous engageons à tout âge.
• Nous offrons des engagements divers aux volontaires.
• Nous nous concentrons sur nos compétences et nos valeurs.
Les samaritains sont une organisation de sauvetage de la CRS.
• Nous sommes membres de la Croix-Rouge suisse et profitons activement des synergies.
• Nous agissons ensemble selon les principes de la Croix-Rouge.
• Nous collaborons avec les autres organisations de sauvetage de la Croix-Rouge.
Les samaritains sont autonomes.
• Nous proposons des prestations sur les plans local, cantonal et national.
• Nous générons nos moyens financiers avec des cours, des dispositifs médico-sanitaires, des cotisations de membres et d’autres prestations.
• Nous concluons des partenariats et collaborons avec des sponsors.
Les factures QR sont efficaces, mais...
La méthode de paiement par code QR, sûre et efficace, s’est imposée en Suisse. Mais s’il vous plaît, ne modifiez pas le montant, l’expéditeur, le destinataire ou le numéro de référence. André Schmied, directeur des finances et du controlling chez Samaritains Suisse explique pourquoi.
Interview : Susanne Brenner | cli
Les codes QR (pour Quick Response = réponse rapide) sont des codes-barres en deux dimensions. Les codes QR que l’on utilise aujourd’hui pour la facturation regroupent toutes les informations nécessaires pour le règlement. Ils peuvent être scannés par des appareils mobiles afin de procéder rapidement et simplement au paiement.
Quelle est la différence entre les factures QR et les anciens bulletins de versement ?
André Schmied : La facture QR est une forme standardisée de facturation. Depuis le 1er octobre 2022, elle a remplacé définitivement tous les bulletins de versement utilisés en Suisse. Elle permet de procéder au paiement par voie électronique, ce qui simplifie le processus pour les émetteurs des factures ainsi que pour les personnes qui la règlent. Comparé aux anciens bulletins de versement, toutes les informations pertinentes sont contenues dans le code QR, ce qui permet d’éviter les erreurs et accélère le traitement.
La facture QR présente-t-elle des avantages comparé à d’autres méthodes de paiement électronique ?
Le traitement des factures QR est plus rapide, car le code regroupe toutes les informations utiles. Comme elles sont scannées directement, cela évite les erreurs qui peuvent survenir lors de la saisie manuelle. En outre, le processus de paiement est plus sûr, car il repose sur des protocoles standardisés et des technologies de cryptage. Les paiements automatisés et numérisés permettent un gain de productivité.
Y a-t-il des inconvénients avec la facture QR ?
Les seuls inconvénients qui peuvent apparaître résultent d’une mauvaise utilisation. Actuellement, nous observons de plus en plus fréquemment des modifications de montants, de noms d’expéditeurs ou de destinataires ainsi que de références de paiement faites à la main. Ce qui était possible avec les anciens bulletins de versement crée des
André Schmied est à la tête du Service des finances et du controlling chez Samaritains Suisse depuis 2016. Il apprécie les factures QR en raison de leur simplicité, leur efficacité et la sécurité. Elles occuppent de plus en place de place dans les transactions financières. Il conseille vivement de se familiariser avec cette technique et de profiter de ses avantages.

difficultés avec les bordereaux à code QR. La reconnaissance automatique des informations n’est alors plus possible et il faut attribuer le paiement manuellement. Pour une petite association, c’est peut-être envisageable, mais pour une organisation comme Samaritains Suisse qui compte près de mille sections et un important trafic de paiements, il n’est très souvent plus possible de retrouver de quoi il s’agit. Quel message souhaitez-vous adresser aux personnes qui nous lisent ?
S’il vous plaît, ne modifiez pas les codes QR à la main. Si quelque chose n’est pas correct, demandez que l’on vous renvoie une facture QR rectifiée.
Fatales allergies
Pour la plupart des gens, une piqûre d’insecte est désagréable. Mais pour les personnes allergiques, la piqûre d’une abeille ou d’une guêpe peut être mortelle. Quels sont les causes et les symptômes d’une allergie au venin d’insectes ? Et que peuvent faire les personnes concernées ? La Fondation aha !, Centre d’allergie suisse répond.
TEXTE : aha ! Centre d’allergie suisse
Il fait beau, le jardin invite à la détente, puis soudain, une vive douleur au bras perturbe la quiétude. Une guêpe a piqué. L’endroit où elle a planté son dard gonfle, il est chaud et pulsatile. « Une enflure jusqu’à dix centimètres est normale. Elle disparaît en l’espace de quelques heures, voire de quelques jours. Si l’enflure est plus étendue et se prolonge au-delà de 24 heures, on parle d’une réaction locale sévère », explique Nadia Ramseier, experte chez aha ! Centre d’allergie suisse. Il ne s’agit cependant pas d’une réaction allergique et normalement, elle ne présente aucun risque.
Venins mortels
Pour les personnes allergiques au venin d’insectes, la piqûre d’une guêpe ou d’une abeille peut en revanche être mortelle. Dans les quelques minutes, voire l’heure qui suit la piqûre, une réaction des anticorps peut se traduire par des symptômes tels que démangeaisons sur tout le corps, urticaire, gonflements, douleurs abdominales, vomissements, voire difficultés respiratoires et tachycardie. Des réactions allergiques sévères sont également possibles en réponse au venin d’insectes. Elles se manifestent par une chute de tension, un évanouissement, un arrêt respiratoire ou même un arrêt cardio-respiratoire. « Cette forte réaction allergique peut être mortelle : il s’agit d’un choc anaphylactique », prévient Nadia Ramseier.
Chaque seconde compte
Après une piqûre, il faut donc agir immédiatement. « Pendant la saison chaude, les personnes souffrant d’une allergie au venin d’insectes ont intérêt à avoir toujours sur elles une trousse de secours que leur médecin leur aura prescrite. » Tel est le principal conseil de Nadia Ramseier. Si l’on s’est fait piquer par une abeille, il faut commencer par retirer le dard avec précaution. Ensuite – peu importe s’il s’agit d’une piqûre d’abeille ou de guêpe – il faut prendre immédiatement les médicaments prescrits par le médecin, par exemple

NOTRE INTERLOCUTRICE
Nadia Ramseier est l’experte des allergies chez aha ! Centre d’allergie suisse. Elle a notamment étudié la diététique et la nutrition à la Haute école de santé bernoise.
un antihistaminique, sans attendre l’apparition de symptômes. L’adrénaline injectable présente dans la trousse de secours est utilisée lorsque des symptômes d’allergie apparaissent. Cependant, les personnes qui ont déjà présenté une réaction anaphylactique après une piqûre d’insecte
recourront sans hésiter à l’adrénaline injectable. Ensuite, il convient d’appeler l’ambulance sans tarder. L’étape suivante consiste à prendre les autres médicaments présents dans la trousse de secours. Et en l’absence de trousse ? « Gardez votre sangfroid et contactez immédiatement les urgences sanitaires : Suisse 144, Europe 112 », répond Nadia Ramseier. En Suisse, on enregistre chaque année trois à quatre décès dus à une piqûre d’insecte. Il s’agit souvent de personnes qui savaient qu’elles étaient allergiques au venin d’insectes, mais qui n’avaient pas de trousse de secours sur elles.
La désensibilisation apporte un soulagement

Ne pas boire au goulot ou à même une canette. Les boissons sucrées et la bière attirent les guêpes.
Les personnes allergiques au venin d’insectes peuvent suivre un traitement par immunothérapie. Les chances de succès sont bonnes : « La désensibilisation augmente la protection contre une réaction dangereuse chez plus de 95 % des personnes allergiques au venin de guêpes et chez environ 85 % de celles qui sont allergiques au venin d’abeilles », précise la spécialiste. Le traitement est prescrit et commencé par un allergologue puis peut être poursuivi par le médecin de famille et dure de trois à cinq ans. En Suisse, environ 3,5 % de la population souffrent d’une allergie aux venins d’insectes. Celle-ci peut se développer à tout moment, mais elle n’est pas héréditaire. En outre, si l’on subit plusieurs piqûres de façon rapprochée, le risque de développer une allergie augmente. C’est par exemple le cas des apicultrices et apiculteurs.
COMMENT ÉVITER LES PIQÛRES D’ABEILLES ET DE GUÊPES
• Ne pas faire de mouvements brusques.
• Ne jamais marcher pieds nus : les abeilles raffolent du trèfle. Beaucoup de guêpes et de bourdons font leur nid sur le sol.
• La sueur attire les insectes piqueurs : soyez prudents en faisant du sport et lors d’activités en plein air.
• Les aliments attirent les guêpes. Éviter autant que possible de manger en plein air.
• Ne pas boire au goulot ou à même une canette. Les boissons sucrées et la bière attirent les guêpes.
• Ne faire de la moto qu’avec la visière rabattue ; à vélo, garder la bouche fermée.
• Renoncer aux parfums et aux laques pour cheveux.
• IMPORTANT : appeler le service du feu ou un apiculteur pour faire enlever les nids situés à proximité de zones d’habitation et de travail
aha ! Centre d’allergie suisse
Infoline 031 359 90 50, lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h 30, l’équipe d’experts répond volontiers à vos questions. Informations complémentaires sur www.aha.ch
QUE FAIRE EN CAS DE RÉACTION ALLERGIQUE
1. Retirer le dard avec précaution
2. Administrer de l’adrénaline injectable prête à l’emploi
3. Appeler les secours : Suisse 144, Europe 112
4. Prendre d’autres médicaments d’urgence : antihistaminiques et éventuellement préparation à base de cortisone
5. En cas de difficultés respiratoires, utiliser l’inhalateur (si disponible) : plusieurs pulvérisations possibles, jusqu’à ce que la respiration s’améliore.
6. Si une aide extérieure est disponible, installer confortablement la personne concernée
– en cas de détresse respiratoire : surélever le buste
– en cas de vertiges/choc circulatoire : la coucher sur le dos, surélever ses jambes
– en cas de perte de connaissance et de présence de respiration : position latérale de sécurité
7. Si aucune amélioration n’est constatée cinq minutes après l’administration de la première injection d’adrénaline, une deuxième injection peut être effectuée.
8. En cas de détresse respiratoire, activer plusieurs fois l’inhalateur jusqu’à ce que la respiration s’améliore.
Important : les personnes allergiques devraient toujours avoir leur trousse de secours sur elles.
SAMARITAINS VAUD, L’AUDACE DE LA MODERNITÉ
Formations continues et remises à niveau régulières afin de conserver les certifications permettant de se maintenir sur le marché, les samaritaines et les samaritains en ont pris le pli et savent qu’elles sont incontournables. Cependant aujourd’hui, pour rester dans la course, il s’agit aussi de ne pas se laisser dépasser sur le plan de la communication. Samaritains Vaud s’est donné les moyens de se maintenir à la page.
TEXTE : Chantal Lienert
PHOTOS : Samaritains Vaud

Le développement foudroyant de l’informatique et des techniques de communication a non seulement transformé le monde du travail, il a également métamorphosé la vie quotidienne des individus et leurs interactions sociales. Il y a une vingtaine d’années, la nouveauté était de se doter d’un site web. Aujourd’hui, pour de nombreuses personnes, les
réseaux sociaux sont devenus un lieu d’échange essentiel et une importante source d’information. Par conséquent, il est indispensable d’y être présent si l’on souhaite être visible pour cette population.
Vivre avec son temps
Samaritains Vaud a décidé d’empoigner sa communication à bras le corps et de solliciter les services de professionnels. Depuis le mois de mars de cette année, Sébastien Filipe, un jeune médiamaticien qui a déjà roulé sa bosse chez plusieurs employeurs, a reçu pour mission d’assurer une communication régulière et de qualité pour Samaritains Vaud et les sections affiliées. Il est secondé par Loïc Gex, apprenti de troisième année. Un des objectifs premiers est de renforcer l’image des secouristes auprès de la population et des entreprises et de profiler Samaritains Vaud comme une prestataire de service et une organisation formatrice professionnelle, qui n’a rien à envier à la concurrence.
Nouveau métier
Mais que fait un médiamaticien ? Ce métier a émergé avec la place grandissante prise par l’informatique dans le monde des arts graphiques et l’explosion des applications de communication multimédia via l’internet. Au cours de leur formation, les médiamaticiens se familiarisent avec les bases du code informatique et des programmes de développement de pages web ainsi qu’avec les outils de création d’images et audiovisuelle. Ils acquièrent en outre des notions de marketing et apprennent à gérer des projets. À l’arrivée, ils disposent d’un savoir-faire généraliste leur permettant de produire des contenus destinés à la mise en ligne tout en maîtrisant également les techniques de réalisation des moyens de communication conventionnels. Ils sont également capables de résoudre de nombreux problèmes et difficultés auxquels les utilisateurs d’ordinateurs modernes peuvent être confrontés.
Cadence hebdomadaire
Dans un premier temps, Sébastien et Loïc se concentrent sur les réseaux Facebook et Instagram. Vidéos et visuels présentant les samaritains et leurs activités et contenus à valeur ajoutée, revêtant un caractère informatif ou didactique – p. ex. comment reconnaître les signes d’un AVC – y sont diffusés. L’ambition est de réaliser une à deux publications – posts dans le jargon des réseaux sociaux – par semaine. La porte est également ouverte aux suggestions des sections. La présence sur TikTok et YouTube shorts fait partie des développements à venir, de même que des approches plus promotionnelles dans une perspective de recrutement, ces dernières impliquant également d’autres canaux de diffusion.
Échos positifs
Afin de mesurer l’audience des posts mis en ligne, les platesformes fournissent des analyses de performance. Nombre de vues et nombre d’abonnés ainsi qu’indicateurs d’engagement – c’est ainsi que l’on désigne les actions et interactions des internautes – tels que les likes, les commentaires, les partages et les messages permettent de jauger la popularité des contenus mis en ligne et de les ajuster. Les réseaux sociaux sont des médias de l’immédiateté, susceptibles d’évoluer rapidement en fonction des modulations opérées
Le montage professionnel d’une vidéo exige rigueur et précision.
par les plates-formes elles-mêmes. Il est encore tôt pour évaluer l’impact de la prise en main par Sébastien et Loïc. Cependant, le nombre de vues et le cercle des abonnés aux divers réseaux sont en hausse et les échos reçus de la part de samaritains sur le terrain ne sont que positifs. D’ailleurs, non contents de prêcher la bonne parole, les deux jeunes gens se sont formés aux premiers secours et ont acquis le niveau IAS 1. Gageons qu’en comprenant bien de quoi ils parlent, ils gagneront encore en efficacité.
LE SECRÉTARIAT DE SAMARITAINS VAUD
Actuellement, l’association vaudoise des samaritains emploie une équipe de six personnes : un directeur associatif, deux personnes en charge de la coordination des cours et de l’enseignement, deux collaboratrices administratives et un médiamaticien. Elle forme également une apprentie de commerce et un apprenti médiamaticien. Le secrétariat est installé dans des locaux au Mont-sur-Lausanne. Les activités de formation constituent sa principale source de financement.

COMITÉ CANTONAL CONSOLIDÉ EN PRÉVISION
DES 70 ANS DE L’ASSOCIATION TESSINOISE
Massagno et sa section de samaritains qui célèbre son 80 e anniversaire ont reçu la 69e Assemblée de l’Association des sections de samaritains du Tessin et du Moesano (ASSTM). Celle-ci a rajeuni son image. Elle se présente avec un nouveau site internet et a relancé des publications sur les réseaux sociaux. En 2025, elle fêtera le 70 e anniversaire de sa fondation.
TEXTE : Mara Zanetti Maestrani | cli PHOTOS : ldd
L’assemblée cantonale a eu lieu le dimanche 28 avril à Massagno en présence de 42 délégués représentant 27 sections et sept membres d’honneur. Elle était l’hôte de la section locale qui célèbre ses 80 ans d’activités. Le président cantonal Fabio Poncioni, en charge depuis septembre 2022, secondé par une bonne partie du comité, a conduit l’assemblée et s’est félicité de l’excellent travail accompli par le nouveau comité qui ne craint pas l’effort et a fait preuve d’efficacité. Divers projets ont pu avancer et d’anciens serpents de mer ont été liquidés. « Après la période de restriction due à la pandémie, le nombre d’événements et de manifestations pour lesquels nous apportons une assistance médico-sanitaire sont revenus au niveau prépandémie et les sections ont à nouveau été sollicitées », a-t-il déclaré.
Collaborations entre associations
Concernant les relations avec les autres associations cantonales et avec le secrétariat d’Olten, le président a rappelé qu’en 2024, deux rencontres du groupement des associations de samaritains de Suisse centrale, auquel l’association du Tessin et du Moesano s’est jointe l’année dernière, sont au programme. Elles permettront des échanges et un enrichissant partage d’idées et d’expériences.
Concernant les cours dispensés en 2023, le président a indiqué que les formations pour entreprises avaient repris et que le nombre de certificats relatifs au cours de sauveteur (27 ont été donnés en 2023) était semblable à celui d’avant la pandémie. Au cours de l’année, sur un total de 136 cours auxquels ont assisté 963 participants, l’essentiel concerne les formations pour entreprises.
On cherche des instructeurs
Au fil de l’assemblée et de la lecture des divers rapports, la commission d’encadrement a déploré le manque de relève du côté des instructeurs prêts à se mettre à disposition pour former des moniteurs et renforcer les rangs de la commission. L’association lance un appel aux personnes intéressées qui disposent d’une expérience en qualité de moniteur First Aid de niveau 2 et les prie de bien vouloir s’annoncer. « Le moment est propice pour mettre vos compétences au service de l’association et contribuer ainsi à son développement et à sa consolidation. » Les instructeurs samaritains jouent un rôle décisif pour la formation des moniteurs des sections. Pour conclure, Beatrice Luiselli, la présidente de la commission d’encadrement, a annoncé la démission de l’instructrice Roberta Zarro (en fonction depuis 2017). Micol Valli (monitrice de la section de Chiasso) a commencé sa formation pour lui succéder. Le comité et l’assemblée ont chaleureusement applaudi la démissionnaire et souhaité la bienvenue à sa successeuse.

Le comité de la section de Massagno et le gâteau d’anniversaire pour fêter les 80 ans de la section.


Présence en ligne rajeunie
L’association tessinoise a également évolué sur le front du marketing et de sa présence en ligne et sur les réseaux sociaux. Le site internet (www.samaritaniticino.ch) a été entièrement remanié et la présence sur Facebook et Instagram a été réactivée. En outre, quatre nouveaux dépliants présentant les cours publics ont vu le jour. Chaque section a reçu gratuitement une cinquantaine de chaque version. Pour finir, le président a annoncé la cessation d’activités de deux sections de la Levantine : Ambrì et Prato-Dalpe, ce qui porte à 40 le nombre actuel de sociétés de samaritains de la Suisse italophone.
Les participants à l’assemblée cantonale, qui a eu l’honneur d’accueillir Barbara Rüttimann, directrice de Samaritains Suisse, ont été reçus par Anita Breda, présidente de la section hôte qui a fait les honneurs de la maison. La syndique de Massagno, Simona Rusconi, a apporté le salut des autorités politiques en soulignant le rôle important joué par les samaritains en faveur de la communauté. Filippo Bolla, président de la Croix-Rouge tessinoise, ainsi que Katia Vicenzi et Alessandra Rossi, représentantes du Centre de transfusion, figuraient parmi les invités.
En 2025, l’assemblée aura lieu à Cadro pour célébrer le jubilé de la section locale et les 70 ans de l’Association des sections de samaritains du Tessin et du Moesano, que d’évènements en perspective pour l’an prochain !
Médailles Henry Dunant
Comme le veut la tradition, les samaritains méritants ont reçu les honneurs de l’assemblée. Barbara Rüttimann, directrice de Samaritains Suisse, et Fabio Poncioni, président cantonal, ont remis les médailles Henry Dunant à Esther Papale, section d’Agno ; Fiorella Filipponi, section de Bassa Vallemaggia ; section de Chiasso : Annamaria Gerosa, Giuseppe Lonati, Liviana Valli-Ostinelli (absente) et Vitale Valli ; section de Loco : Fiorella Candolfi et Paolo Fornera ; section Tenero-Contra : Manuela Baranzini-Pederoni (absente), Deborah Mazzoni (absente) et Emilio Marandola. Félicitations à toutes et à tous !

MALHEUR À SPIEZ
Deux personnes frigorifiées attendent sur le ponton. Le bateau du sauvetage du lac de Thoune a accosté et on aperçoit des éclats de verre au fond de l’eau.
TEXTE : Brigitte
Wiederkehr|cli
PHOTOS : Joël
Cerf
À la fin mai, environ 45 samaritaines et samaritains avaient rendez-vous sur la plage de Spiez (BE), au bord du lac de Thoune, auxquels se sont joints trois représentants du sauvetage lacustre pour un entraînement commun. Traditionnellement, une section de la vallée de la Kander organise un grand exercice une fois par an et cette fois, c’était le tour de celle de Spiez. Les membres et invités des sections de Spiez, Reichenbach et depuis quelques années celle de Wimmis dans le Simmental s’étaient déplacés. L’exercice était organisé par Martin Marti, Angelika Steiner et Christian Kammermann.
Sur deux postes, le savoir-faire des secouristes était demandé. Il s’agissait d’évaluer l’état des patients et de leur donner les soins qui s’imposaient. Que faire, si des éclats de verre sont restés plantés dans le pied ? Comment évaluer l’état d’une personne frigorifiée ? Comment détecter l’hypother -

mie ? Les participants se sont acquittés de leurs missions avec brio. Ils ont su opter pour le bon matériel et ont souvent ajouté leurs propres vêtements pour réchauffer les victimes sans oublier d’appeler l’ambulance et les proches des patients. Sur un troisième poste, Roger Baumann, Rolf Uebersax et Nico Kreb ont expliqué les tâches et l’organisation du sauvetage lacustre en collaboration avec la police du lac et les ambulanciers de l’hôpital de Thoune. Il a d’ailleurs fallu secourir une personne en détresse (mannequin) dans une eau à 13 degrés qui s’accrochait à une bouée. La manœuvre n’a pas posé de difficultés, mais au large et en cas d’orage, la tâche est sans doute plus difficile. C’est par des applaudissements nourris que les participants ont remercié les sauveteurs du lac, les personnes en charge de l’exercice et les figurants. Comme de coutume, la manifestation s’est conclue par un moment de convivialité sur la plage de Spiez.

ACTION CHEZ LES SAMARITAINS –EXERCICE RÉGIONAL À FISLISBACH
Les sections argoviennes de Fislisbach, Mellingen et Rohrdorf et environs organisent chaque année un exercice régional. Cette fois, c’était le tour de Fislisbach. Pour la première fois, la section de Bremgarten s’était jointe à l’équipe. Le mardi 18 juin, 60 samaritaines et samaritains se sont retrouvés par une météo radieuse à proximité du bâtiment des pompiers. Répartis en groupe de quatre, ils reçurent les dernières instructions. Daniela Mahler et Brigitte
Lötscher avaient imaginé un jeu de piste numérique à travers le village. Comme toujours, elles avaient fait preuve de créativité, d’innovation et d’humour. Il fallait trouver plusieurs lieux à Fislisbach et d’y accomplir des exercices techniques ou de répondre à des questions médicales. Restituer les connaissances acquises régulièrement lors des exercices mensuels exigeait de la mémoire, par exemple quand il a fallu trier les organes selon leur poids.

Jasmine Goldinger, l’instructrice cantonale OC, était également de la partie et a suivi l’entreprise avec attention tout en y participant. À 21 h, tout le monde était de retour au point de ralliement pour partager le verre de l’amitié et échanger ses impressions.
ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS DES SAMARITAINS BERNOIS À INNERTKIRCHEN
Parmi les 114 sections de samaritains du canton de Berne, 84 avaient envoyé des représentantes et des représentants dûment salués par la présidente Doris Wolf. L’année dernière, les 1913 samaritaines et samaritains ont suivi 30 704 heures de formation. Dans son rapport, la présidente a relevé : « De nombreux changements sont intervenus la première année après la dissolution des associations régionales et je sais que tout le monde n’est pas très heureux que tout passe désormais par l’association bernoise. » À une grande majorité, les personnes présentes ont approuvé tous les points à l’ordre du jour.
Honneurs
Ingrid Oehen, présidente de Samaritains Suisse, a apporté les salutations du Comité central et du secrétariat et a souligné : « Votre engagement est une authentique expression de solidarité et d’humanité, vos actes laissent des traces qui signifient empathie et soutien. » Elle s’est réjouie que l’année dernière, l’Interassociation de sauvetage (IAS) ait reconduit la certification de Samaritains Suisse ainsi que du renouvellement du label eduQua. Tous deux attestent de la qualité de la formation donnée par les secouristes suisses. Vingtdeux personnes ont été récompensées par la médaille Henry Dunant pour leur fidélité à la cause samaritaine. Dans son éloge, Doris Wolf a cité la description d’une réanimation dans un ouvrage publié en 1898. « Même si la technique a beaucoup évolué au fil du temps, l’essentiel, hier comme aujourd’hui, est de ne pas détourner le regard mais de porter secours. »
Le duo de yodleurs Koni Huggler et Sämi Zumbrunn ont apporté une touche musicale et l’assemblée s’est achevée autour du repas de midi dans une ambiance cordiale et détendue.

Les récipiendaires de la médaille Henry Dunant : SV Bolligen, Daniela Hofer ; SV Brienz et environs, Vreni Marti ; SV Gottstatt, Erika Dällenbach, Tanja Hermann, Beatrice Niggeler, Monika Rey ; SV Grossaffoltern, Katharina Ulrich ; SV Grünenmatt, Daniela Bühlmann ; SV Guttannen, Linda Schläppi ; SV Hasliberg, Ruth Zenger ; SV Hindelbank, Andrea Wenger ; SV Konolfingen, Peter Seiler ; SV Laupen, Cornelia Kläy ; SV Lützelflüh-Goldbach, Roland Nyffeler, Vreni Rüfenacht ; SV Rapperswil, Karin Hämmerli ; SV Rüschegg, Franziska Zbinden ; SV Schüpfen, Irène Jaggi ; SV Walkringen, Franziska Zürcher ; SV Wichtrach, Judith Blatter ; SV Zweisimmen, Peter Gempeler ; Help Worben, Dominik Wenger.
UN JUBILÉ ENCHANTEUR
Cette année, les cinquante-deux membres de la section genevoise des Trois-Chêne célèbrent leur jubilé. À la mi-juin, ils avaient convié de nombreux invités à une soirée festive placée sous le signe de l’amitié.
TEXTE et PHOTOS : Chantal Lienert
Pour la section genevoise des samaritains des Trois-Chêne, 2024 est une année pas tout à fait comme les autres. Depuis de longs mois, une équipe inventive et efficace, réunie autour de Célia Castella, présidente, et Raymonde Ozainne, instructrice et membre fondateur, a préparé un programme serti de quelques pépites pour marquer le jubilé de la section. La soirée festive du 15 juin en fait partie. Elle a été l’occasion d’évoquer le chemin parcouru et de partager le bonheur d’être ensemble avec un large cercle d’invités.
« Sauver des vies, c’est pas de la magie ! » En guise de mise en bouche, les invités ont assisté à un spectacle de réanimation cardio-pulmonaire savamment chorégraphié sous ce thème. Une ribambelle de secouristes, vêtus de t-shirts rouge écarlate, se sont relayés par paires pour prodiguer un massage cardiaque bien rythmé à une impressionnante famille de mannequins, enfant, adulte ou nourrisson.
Radio sama

Au centre, de g. à d., les speakerines Raymonde
Au cours d’une émission de Radio sama , les speakerines Ozainne et Castella ont rendu hommage aux personnalités qui se sont beaucoup engagées pour la section et ont rappelé les événements marquants qui ont jalonné les derniers cinquante ans : par exemple le concours européen de pre -
Les samaritains trois chênois ont fait une démonstration de réanimation cardio-pulmonaire parfaitement cadencée.

miers secours en Norvège en 1995, la collaboration avec la Croix-Rouge arménienne au début des années 2000 ou encore la co-organisation du Marathon de réanimation en 2017 (voir nous, samaritains 11-12/2017 ), etc. Très tôt, la section a développé des collaborations avec les divers partenaires des secours et en début d’année, une journée avec l’École supérieure de soins ambulanciers de Genève a donné le coup d’envoi des célébrations du jubilé.
Magicien facétieux
Subrepticement, la magie s’est tout de même insinuée dans la soirée du mois de juin. Au fil du repas, le sémillant prestidigitateur Gianfranco a passé de table en table et épaté les convives avec des tours de passe-passe facétieux avant de finir en beauté par un spectacle ébouriffant, pendant lequel il a fait léviter une samaritaine et virevolter un guéridon dans les airs. Nombre de spectatrices et de spectateurs en sont restés pantois.
Même si les secouristes ne sont pas des magiciens, leurs interventions font parfois des miracles. Depuis cinquante ans, les samaritains des Trois-Chêne en ont certainement accompli plus d’un. Le 14 septembre prochain, à l’occasion de la journée mondiale des premiers secours, le public aura l’occasion de les rencontrer et de découvrir leurs activités. Pour les détails, il suffit de se rendre sur le site à l’adresse https://www.samatc.ch.

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La nouvelle formation d’instructeur samaritain
La formation d’instructrice ou d’instructeur samaritain s’adresse à des monitrices et à des moniteurs samaritains ainsi qu’à des instructrices et instructeurs First Aid 2 qui souhaitent assumer des tâches d’assistance et de qualification dans leur association et qui sont attachés à la qualité des offres de formation.
TEXTE : Stefan Franzen | cli
Les instructrices et les instructeurs font partie de l’encadrement samaritain. Ils représentent l’organisation Samaritains Suisse et mettent en œuvre sa stratégie. Au sein de leur association, ce sont les personnes de référence pour les questions de formation et elles font le lien entre les sections et le ou la responsable de la formation et du perfectionnement. Les instructrices et les instructeurs suivent et accompagnent les candidats au monitorat pendant leur préparation et leur formation. Ils effectuent des visites sur site, vérifient le transfert de la théorie à la pratique, évaluent les formateurs de leur association et s’assurent qu’ils s’acquittent des perfectionnements obligatoires selon les exigences des instances de certification et du secrétariat de Samaritains Suisse. En cas de besoin, ils développent et réalisent des formations internes afin de garantir la qualité de l’offre de formation.
Les prérequis
Vous aimez les contacts, vous vous identifiez avec l’organisation Samaritains Suisse et vous vous intéressez au développement des formateurs. Entregent, aisance dans l’expression verbale, résistance au stress et ténacité font partie de vos forces et vous savez prendre du recul par rapport à vous-même. En outre, vous êtes à l’aise avec les outils informatiques. Les personnes intéressées doivent avoir 18 ans révolus, être membre actif d’une section de samaritains et disposer d’un certificat de moniteur ou de monitrice samaritaine ou d’instructeur ou d’instructrice First Aid 2 valable. L’admission par le biais d’une validation des acquis est également possible.
Les contenus
Les participants acquièrent des bases de la conduite et apprennent à mener des entretiens difficiles ainsi qu’à gérer des conflits. Ils se familiarisent avec le système de formation de Samaritains Suisse. À l’issue de la formation, ils sont en mesure de mener un entretien d’évaluation structuré, d’apprécier les membres des sections et de recruter de futurs formateurs. Au fil de la formation, les principes de conduite,
la gestion de conflit et les procédures de qualification et de recrutement sont étudiés à l’aide de diverses méthodes. Des exercices pratiques permettent de mettre l’enseignement théorique à l’épreuve. La formation permet également de nombreux échanges et d’explorer une grande diversité méthodologique afin de pouvoir s’adapter aux différentes typologies de personnes apprenantes. Sur le plan méthodologique et didactique, entraînement des compétences pratiques, e-learning, apprentissage mixte et enseignement frontal sont mis en œuvre.
Le budget temps
La formation d’instructeur ou d’instructrice samaritaine (module SI_M01) comprend deux jours d’enseignement présentiel (14 heures) et il faut prévoir environ 16 heures pour la préparation et le bilan de compétence. Le cursus dure donc environ 30 heures au total.
Les certificats
L’attestation de suivi du module SI_M01 est valable une année. Le bilan de compétence doit avoir lieu au cours de cette année. Le certificat IAS est valable deux ans, celui qui est établi par la SGS quatre ans. La validité du certificat SRC est acquise en donnant un minimum de quatre cours BLS et en participant à six heures de formation en méthodologie/didactique et douze heures de technique. Les exigences de l’IAS prévoient sept heures de perfectionnement en méthodologie/didactique et quatorze heures de technique conformément aux exigences de la SGS. En outre, dès 2025, il sera possible de suivre le module Kids et d’approfondir la technique dans le cadre de plusieurs modules individuels (voir portail de Samaritains Suisse).
Formations et modules
Le secrétariat de Samaritains Suisse propose diverses formations et modules dont une sélection figure ci-après. L’offre complète est publiée sur le portail (https://portal.samariter.ch) accessible au moyen d’un mot de passe. Les inscriptions se font directement sur le portail. Pour les formations et formations continues du service « Formation », vous recevrez les indications sur le lieu exact où elles auront lieu dans la confirmation d’inscription (TBA*, To Be Announced). Tous les modules du soutien aux associations ont lieu à la Martin-Disteli-Strasse 27, 4601 Olten, ou en ligne. En cas de questions, veuillez contacter info@samariter.ch.
BLS-AED-SRC Generic Instructor

Passerelles
(Pour les moniteurs/monitrices samaritains qui ont terminé leur formation entre 2022 et 2023)
Moniteurs et instructeurs samaritains
Maquillage
Gestion associative – cours de base
Le cours de base offre aux nouveaux membres du comité la possibilité de découvrir toutes les facettes de la vie associative et du comité. Les différents modules couvrent des thèmes actuels et futurs. Pour terminer le cours, les quatre modules doivent être suivis. On peut commencer à chaque module.
Module
Module 4, planification, controlling, pilotage
Gestion associative – approfondissements
Les modules d’approfondissement sont proposés sous forme de cours du soir en ligne de trois heures chacun afin d’approfondir un thème particulier.

Module Date Langue Lieu
Coopération au sein du conseil d’administration
Gestion des crises et des conflits
Plateformes OMS-IAS
Planification d’événements et de projets
Organiser des réunions d’associations
Gestion associative – coach associatif
10.9.2024
Allemand en ligne
24.9.2024 Allemand en ligne
25.9.2024 Allemand en ligne
20.11.2024
25.11.2024
Le coach de section est à la disposition des membres du comité des sections de samaritains pour les conseiller sur les questions de gestion et de développement. La tâche du coach est d'accompagner et d'assister les sections dans une perspective d'avenir et de coordonner les besoins de formation continue des comités. Pour être admis à la formation, le cours de base doit être suivi dans son intégralité.
Module Date
Journée de formation 1
Journée de formation 2
Journée de formation 3
14.9.2024
Allemand en ligne
Allemand en ligne
Langue Lieu
Allemand Olten
15.9.2024 Allemand Olten
16.9.2024
Allemand Olten
MOT CACHÉ
SUDOKU
FACILE MOYEN
Reconnaissance et remerciements

Le site Samariter.shop a récemment reçu la récompense Top Rated Company 2024. Un entretien au sujet de l’offre et de la demande avec Angela Grämiger, directrice marketing et cheffe de projet pour Samariter.shop.
Interview : Anita Simeon Lutz | cli
Madame Grämiger, qu’est-ce que signifie la distinction Top Rated Company 2024 pour vous ?
Cette récompense est décernée chaque année à des sites commerciaux en fonction des évaluations des clients. Il s’agit de 200 sites en ligne qui ont été évalués au moins 100 fois en l’espace d’une année. Le produit et l’ensemble des prestations sont appréciés. Nous sommes bien sûr fiers d’avoir reçu la récompense. Elle nous distingue au sein du marché suisse et motive toute notre équipe.
Le site samariter.shop a été lancé au cours de 2021. Quelle a été l’évolution de la demande depuis lors ?
La première année, l’affluence était grande. La clientèle avait le besoin de se rattraper, après la période de suspension des cours à cause de la pandémie. Elle a acheté du matériel de formation et regarni ses stocks. Dès le début, nous avons développé le service après-vente et pouvons garantir aujourd’hui des prestations de premier plan dans trois langues nationales. Notre chiffre d’affaires continue de croître, mais pas de façon aussi rapide que la première année.
Selon quels critères décidez-vous de prendre un produit dans votre assortiment ?
Nous disposons d’une longue expertise dans notre domaine et pouvons compter sur un important réseau de producteurs et de fournisseurs dans le monde entier. Lors du référencement d’un produit et de son homologation, il est de plus en plus important qu’il soit conforme à l’ordonnance sur les dispositifs médicaux. Les appareils électroniques complexes, mais également le matériel qui semble anodin comme des bandages doivent correspondre aux normes de certification légales. En outre, l’assortiment doit répondre aux standards de formation modernes et aux besoins des samaritains.
Qu’en est-il des échanges avec les sections de samaritains ?
Cela fait des années que nous collaborons avec Samaritains Suisse. Notre clientèle nous fait part directement de ses besoins et nous apprécions particulièrement les contacts personnels. C’est la raison pour laquelle nous avons déve -

Angela Grämiger est directrice du marketing chez Tinovamed et cheffe de projet pour la boutique Samariter.shop.
loppé le service à la clientèle ici en Suisse plutôt que de l’externaliser à l’étranger ou de le confier à une intelligence artificielle. Nous remercions d’ailleurs les samaritaines et les samaritains qui nous donnent des feed-back et nous signalent quand quelque chose ne va pas. Leurs remarques nous incitent parfois à faire des changements. Par exemple, pour des raisons de coûts, le logo samaritain était d’abord imprimé plutôt que brodé sur les vêtements. Mais nous avons compris que la clientèle préférait la solution brodée et qu’elle était prête à payer un peu plus cher pour ça. D’ailleurs, à Gerlafingen, nous disposons de locaux où l’on peut essayer les vêtements et tester les matériaux.
Quels sont vos bestsellers ?
Le matériel d’entraînement comme les mannequins, des bandages ou la documentation des divers cours sont demandés. Nous recevons aussi souvent des commandes pour des vêtements et des produits de premiers secours pour des dispositifs médico-sanitaires.
Quels sont les liens entre Tinovamed.shop et Samariter.shop ?
Tinovamed gère les deux boutiques séparément, mais bien entendu, il existe un échange de savoir-faire et, quand c’est possible, nous procédons à des achats groupés et profitons de synergies logistiques.
Contact
Rédaction « nous, samaritains », Case postale, 4601 Olten redaction@samaritains.ch
LES PROCHAINS NUMÉROS
Numéro Clôture rédactionnelle Parution 4/2024 1.10.2024 20.11.2024
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Nous nous réjouissons de vous entendre.

Abonnement à prix préférentiel
Le saviez-vous ? Les sections peuvent offrir un abonnement à nous, samaritains aux donateurs, membres passifs et autres personnes intéressées au prix de seulement 11 francs par an (au lieu de 33 francs)
Pour passer commande, il suffit d’envoyer un message à redaction@samaritains ch
JEUX : SOLUTIONS DE LA PAGE 32

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Marion, 31 ans
Infirmière et samaritaine
Ensemble, nous sauvons des vies et prodiguons les premiers secours.

Allie travail et temps libre pour les activités de sa section.