Salon Magazine, édition français, Septembre 2021

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Publications commerciales Postes Canada Enregistrement No. 40011270 365 Evans Avenue, Suite L10 Toronto, ON M8Z 1K2

C OR R E C T ION DE C OU L EU R : DE S S OLU T IONS

L’ É VOLU T ION DE L’ É DUCAT ION V I RT U E L L E E T E N PE R S ON N E

R E TOU R N E R AU T R AVA I L A PR È S L E S C ON F I N E M E N T S

Mise à niveau SEPTEMBRE 2021

salonmagazine.ca/fr



NOUVEAU

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©2021 Henkel Canada Corporation, Mississauga, ON L5N 6C3. CHEVEUX Lisa Dinh PHOTO Carlos & Alyse




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septembre 2021 35 I N S P I R AT I O N

Collections

Robert Eaton ; Callum Standen-May ; Haute Coiffure Française

44 CONFIDENCES

Faire de la place

36 RO B E R T E AT O N , RU S S E L L E AT O N , R . - U .

Voici Lupe Voss — une éducatrice de premier plan en coloration qui, grâce à sa perspective créative, a cocréé sa propre entreprise de coloration.

46 A F FA I R E S

Changement de cap

Comme les confinements ont donné aux stylistes plus de temps pour réévaluer leur carrière, nous avons demandé à des experts en affaires comment faire face à la perte d’employés qui cherchent d’autres débouchés.

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Bienvenue à cette édition

15 QUOI DE NEUF ?

Carrefour beauté

Les produits et outils tout nouveaux et une inspiration ongles pour vous préparer pour l’automne !

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A RTICLE

A RTICLE

Éducation : nouvelles normes

Comme les restrictions de la pandémie ont mis un terme à la plupart des cours en personne, les cours virtuels ont été la seule option pour continuer d’apprendre. Des experts expliquent ce que ça signifie pour l’avenir de l’éducation dans l’industrie, et pourquoi il pourrait y avoir une demande pour les deux types.

(Re)partir

Lors des plus longs confinements au Canada, les propriétaires de salon ont eu le temps de revoir leurs systèmes. Apprenezen davantage sur les changements qu’ils ont mis en œuvre et qui amélioreront leurs activités pour l’avenir.

48 AT M O S P H È R E

Toute une présence

Découvrez comment cette propriétaire de salon de Montréal a créé un espace inclusif en pleine pandémie de COVID-19.

50 GA L E R I E C O N T E S S A

Kathy Simon

Lisez pourquoi cette styliste et éducatrice québécoise aime créer et enseigner, et comment elle trouve l’inspiration auprès des gens qui l’entourent.

SUR LA COUVERTURE : COIFFURE : CALLUM STANDEN-MAY, STANDENMAY, R.-U., MAQUILLAGE : MADDIE AUSTIN, STYLISME MODE : CALLUM STANDEN-MAY, PHOTO : RICHARD MILES salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 11


Salon Magazine ISSN 1489-7059, VOLUME 30, NUMÉRO 7 SALONMAGAZINE.CA/FR RÉDACTRICE EN CHEF (ANGLAIS) Veronica Boodhan veronica@salonmagazine.ca

Bienvenue à cette édition —

DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE Stephanie MacDonald Gallant stephanie@salonmagazine.ca COORDONNATRICE DE LA RÉDACTION Sami Chazonoff sami@salonmagazine.ca COORDONNATRICE MÉDIAS SOCIAUX Shanice Romelus shanice@salonmagazine.ca TRADUCTION ET RÉVISION Nathalie Altman

ÉDITRICE DU GROUPE Laura Dunphy laura@salonmagazine.ca CHARGÉ DE COMPTES PRINCIPAL Jordan Miandro jordan@salonmagazine.ca DIRECTEUR DE PRODUCTION Alan Swinton production@salonmagazine.ca

Des leçons mémorables

Veronica Boodhan Rédactrice en chef (anglais)

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ABONNEMENTS Adrian Holland helpdesk@subscriptions.salon DIRECTEUR GÉNÉRAL Tom Arkell tom@salonmagazine.ca

Salon Magazine 183 Bathurst Street Suite 202, Toronto, ON, M5T 2R7 T. 416.869.3131

Tarifs d’abonnement Canada 1 an (9 numéros) 40,00 $ plus taxes. 1 an (3 exemplaires de chacun des 9 numéros) 60,00 $ TPS comprise. Commandes canadiennes seulement; doivent être envoyées au même endroit. ÉTATS-UNIS 1 an (9 numéros) 50,00 $ US

CHANGEMENT D’ADRESSE Courriel : helpdesk@subscriptions.salon ou faites parvenir votre étiquette et votre nouvelle adresse à : Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K2 Veuillez retourner le courrier non livrable à : Circulation Department, Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K27 Publications commerciales Poste Canada – Enregistrement no. 40011270

PHOTO : DOUG MCMILLAN ; COIFFURE ET MAQUILLAGE : DIANA CARREIRO

Alors que nous vieillissons (et devenons un peu plus sages, espérons-le), il nous revient d’éduquer et de guider ceux qui suivent nos pas. Le partage de notre expérience est l’une des meilleures façons de leur transmettre les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour réussir. Cela dit, les jeunes générations ont des choses à enseigner, elles aussi. De la technologie aux médias sociaux aux dernières tendances et plus encore, ils aident les générations plus âgées à trouver comment peaufiner leur art. Dans ce numéro sur l’éducation, il est très pertinent de se pencher sur la manière dont notre industrie a adopté l’apprentissage virtuel, dans « Éducation : nouvelles normes » (p. 26). Il est peut-être encore trop tôt pour dire ce que ça signifie pour l’éducation en personne, mais nos experts prédisent un modèle hybride pour l’avenir. En parlant de nouvelles réalités, j’ai discuté avec des propriétaires de salon dans « (Re)partir » (p. 32) pour savoir comment ils s’adaptent après les confinements les plus longs au Canada, et les changements qu’ils ont apportés qui demeureront après la pandémie. Au cours des dix-huit derniers mois, on a vu un grand nombre de stylistes quitter les salons pour se lancer à leur compte. Allez lire comment garder votre personnel motivé et fidèle au salon dans « Changement de cap » (p. 46). Alors que les activités ont repris (décidément pas comme d’habitude), on peut dire avec confiance que nous avons appris quelques leçons qui nous aident à nous envisager, nous, nos activités et notre avenir, d’un œil nouveau. N’oublions pas que l’adversité fait naître des possibilités. Faites compter la vôtre !

GESTIONNAIRE DU BUREAU Cathy Donaghy cathy@salonmagazine.ca

Ce magazine peut être

recyclé. Veuillez recycler là paperIMPRIMÉ AU CANADA Printed on recyclable où c’est possible.

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#MACONVICTION

PLACE AUX TEXTURES PARFAITEMENT IMPARFAITES

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La beauté authentique est naturelle et simple. Fini le temps où les cheveux étaient soumis à des conventions rigides et démodées. Aujourd’hui, nous faisons place à des textures fluides et à des styles décontractés. #AuthenticBeautyMovement. ©2021 Henkel Canada Corporation, Mississauga, ON L5N 6C3

Rejoignez le

#AUTHENTICBEAUTYMOVEMENT

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PLUS LISSES. PLUS ROBUSTES. PLUS BRILLANTS. ENCORE MIEUX.

La nouvelle gamme éclaircissante de Goldwell aux technologies révolutionnaires. Puissante performance d‘éclaircissement jusqu‘à 9 niveaux. Une revitalisation inégalable pour les cheveux grâce à la technologie intégrée BondPro+* goldwell.com

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➣ T R È S T E N DA N C E

La marque a ajouté six nouvelles nuances mode (7-140, 7-460, 7-470, 9-140, 9-460 et 9-470) qui offrent la même couverture, jusqu’à 100 pour cent, dans divers types de cheveux (épais, grossiers et résistants) avec une vivacité optimale, ainsi qu’un lustre supérieur et des résultats durables. Igora Royal Absolutes est le portfolio de coloration idéal pour les clients qui veulent dissimuler leurs cheveux gris et blancs. La nouvelle gamme cible les clients à chevelure pâle (niveaux 7 à 9), leur proposant des nuances tendance telles que le beige froid et le cuivre, sans compromettre la couverture. Formulé avec de la siliamine et du collagène, le complexe Pro-Age de la gamme lisse la surface de la cuticule pour un maximum d’éclat. La gamme est également formulée avec une technologie à faible odeur pour une expérience plus agréable pour les clients et les coloristes.

Carrefour Beauté — NOUVELLES

Répondre aux besoins des cheveux mûrs avec de nouvelles nuances Igora Royal Absolutes de Schwarzkopf Professional.

BIEN FORTS

PHOTOS : SCHWARZKOPF PROFESSIONAL, SEBASTIAN PROFESSIONAL, MOROCCANOIL

Renforcez et protégez les cheveux avec No.Breaker de Sebastian Professional. Ce vaporisateur de coiffure renforçateur de liaisons, sans rinçage, est formulé avec de l’acide de pomme, qui crée de nouvelles liaisons, et des polymères coiffants qui pénètrent profondément dans la cuticule. Il est parfait pour les traitements en salon et les services complémentaires, ou pour la maison. Et ce n’est pas tout : No.Breaker ajoute volume et douceur aux cheveux endommagés par l’emploi fréquent d’outils coiffants chauds ou les services chimiques.

Parfum divin

Vos clientes auront bien des compliments cette saison avec la brume parfumée cheveux et corps Brumes du Maroc de Moroccanoil ! Comme beaucoup d’entre nous le savent, les produits Moroccanoil sont reconnus pour leur célèbre parfum. L’odeur est tellement aimée qu’une brume parfumée a été créée et est le produit le plus demandé de la marque ! Voici la brume parfumée cheveux et corps Brumes du Maroc de Moroccanoil, un mélange exotique d’ambre épicé aux notes florales sucrées ainsi que du parfum de marque. La brume parfumée est parfaite pour la saison et un seul pschitt rappellera aux clientes la Méditerranée (elles en rêveront !). Infusé d’huile d’argan hydratante et nourrissante et de vitamine E, le liquide léger contient également un absorbeur de rayons UV pour protéger le cuir chevelu contre le soleil et est le complément parfait de n’importe quelle coiffure (et il peut être vaporisé sur le corps) pour rafraîchir instantanément.

CONSEIL DE PRO SAUTEZ LE REVITALISANT ET EMPLOYEZ-LE DIRECTEMENT DANS LES CHEVEUX LAVÉS SÉCHÉS À LA SERVIETTE POUR OBTENIR UN EFFET MAXIMUM IMMÉDIATEMENT !

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➣ DEUX, C’EST MIEUX

Carrefour Beauté — NOUVELLES

Embellissez vos colorations avec Lumi10 et Colorful, nouveautés Joico. La nouveauté coloration de Joico fait gagner un temps fou ! Lumishine Lumi10 est une coloration permanente en crème idéale pour les clientes et les stylistes occupés. Disponible en 15 nuances, Lumi10 offre les mêmes caractéristiques que la coloration Lumishine de la marque, mais avec des avantages supplémentaires, tels que la couverture du gris à 100 pour cent et deux fois plus d’éclat - en 10 petites minutes ! Et ce n’est pas tout ! Joico a également lancé Colorful, sa plus récente gamme de soins protecteurs de couleur. Infusée d’extrait de grenade et d’huile de camélia, elle comprend un shampoing, un revitalisant et un sérum Glow Beyond antiaffadissement offrant une protection contre les rayons UV et une couleur vibrante jusqu’à huit semaines, pour faire durer les coiffures et nuances préférées des clientes tout l’automne.

➣ BR ILL A NT DUO

Les cheveux de vos clientes ont besoin d’aide ? Le booster d’éclat My Hair. My Canvas. Glow Crazy de Alterna est un gel végétalien très concentré qui donne un « coup d’éclat » durable aux cheveux ternes et secs. Fait d’un mélange d’huile de figue de Barbarie et de caviar botanique végétalien, il garde les cheveux hydratés, souples et plus dociles. Et si vous voulez rendre la chevelure plus docile et préserver sa douceur naturelle, le booster réparateur Jelly Fix est très concentré pour réparer les cheveux endommagés par la pollution, leur redonner leur santé et les protéger contre les cassures. Comprenant également le caviar botanique de la marque et du charbon blanc, il fait vraiment briller les cheveux.

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Violet vibrant Embellissez les têtes d’automne de vos clientes blondes avec Color Fanatic Top Coat + Tone de Pureology. Quelle meilleure façon d’accueillir une nouvelle saison qu’avec une couche de finition violette brillante qui redonne éclat et douceur tout en neutralisant les tons cuivrés ? Grâce à Color Fanatic de Pureology, vous pouvez aider vos clientes à atteindre cet objectif pour un maximum de huit lavages ! Sa formule végétalienne au lait d’avoine et à l’huile de camélia adoucit, revitalise et nourrit, est conçue pour toutes les nuances de blond, et donne des résultats lisses et neutralisés en quelques minutes ! Que vos clientes aient besoin d’un gloss rapide ou souhaitent éliminer les tons jaunes et cuivrés indésirables ou sceller les cuticules pour rendre les cheveux soyeux, Color Fanatic Top Coat + Tone violet les aidera à faire passer leur blond à un niveau supérieur.

PHOTOS : JOICO, PUREOLOGY, ALTERNA

Une chevelure plus docile, plus lustrée avec le booster d’éclat My Hair. My Canvas. Glow Crazy et le booster réparateur Jelly Fix de Alterna.


M A I N T E N A N T D I S PO N I B L E A U CANADA

Une collection exquise d’outils de coiffure haut de gamme qui célèbre la vie de Leandro P. Rizzuto, le fondateur de Conair Corporation, un homme qui était dédié à l’innovation et à la beauté.

le séchoir sensor rootreacher ™ le séchoir midi

crimpcurl™

©2021 BABYLISSPRO

@BaBylissPROCanada


Sprays qui durent

Carrefour Beauté — NOUVELLES

Créez des coiffures plus durables que vos clientes redemanderont avec les nouveaux sprays coiffants de Authentic Beauty Concept. Les trois nouveaux produits coiffants de la marque sont conçus pour créer et rehausser une texture naturelle et touchable. Le Nude Powder Spray, une poudre coiffante fine, donne un mouvement instantané et un look naturel aux cheveux secs et soulève les racines sans effort pour plus de volume. Le Nymph Salt Spray est conçu pour créer aisément des vagues de plage. Infusé de minéraux de sel de mer, il donne une texture digne d’une sirène sans trop assécher ni raidir. Et le Airy Texture Spray est un spray texturisant sec qui crée des looks ébouriffés très texturés et un volume flexible. La nouvelle gamme a été créée avec Hester WernertRijn, défenseuse mondiale de la création de la marque, et les trois produits sont homologués par la Vegan Society.

Lumières, caméras, action

Encore mieux

Après notre remise des prix virtuelle très réussie l’an dernier, cette année, les prix Contessa sont de retour en personne.

La gamme coiffante Infinite Mist de Design.ME Hair ajoute des ingrédients végétaliens et des emballages écologiques.

Le dimanche 7 novembre, au Harbour Castle Conference Centre de Toronto, les prix Contessa de 2022 comprendront des présentations de coiffure éblouissantes, les collections des finalistes, les lauréats et des participants de partout au Canada.

Combinant des ingrédients naturels, une technologie innovante et des emballages durables, la gamme Infinite Mist de Design.ME Hair comprend trois des produits chouchous de la marque : Puff.ME, spray volumisant, Gloss. ME, produit brillance et protection thermique, et Bounce. ME, rehausseur de boucles. Les trois produits coiffants végétaliens et sans cruauté sont maintenant offerts dans des vaporisateurs uniques produisant une brume ultra fine. En plus du beau flacon plus pratique, pour chaque produit, il existe une recharge en boîte de carton faite de 70 pour cent de matériaux renouvelables !

Oui, les rencontres en personne manquent à nombre d’entre nous, et bien que la pandémie ne soit pas terminée, nous pouvons quand même célébrer ! Rassurez-vous, nous suivrons toutes les directives sur la COVID-19 pour que tout le monde se réunisse en sécurité. Rendez-vous sur SalonMagazine.ca/fr/Contessa pour obtenir détails et mises à jour.

N’oubliez pas de vous inscrire ! Date limite : 8 septembre 2021 *Selon les restrictions relatives à la COVID-19

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PHOTOS : AUTHENTIC BEAUTY CONCEPT, DESIGN.ME HAIR, CLAIRE NICOLSON

Les 33e prix Contessa annuels de retour EN PERSONNE* !


NO.BREAKER Jusqu’à 99 % moins de cassures* * vs shampooing à faible revitalisation

© 2021 Wella Operations US LLC , CALABASAS, CA 91302 1-800-935-5273 (É.-U.) 1-800-267-1962 (Canada)


Personnalisez vos routines coiffure avec la nouvelle gamme légendaire signée BaBylissPRO et Conair. Les deux célèbres marques d’appareils ont créé, ensemble, une marque patrimoniale en édition limitée : Leandro Limited. Cette collaboration comprend une collection d’outils coiffants exclusifs inspirés par Leandro Rizzuto, cofondateur de Conair. Ils comprennent le Sensor, séchoir à technologie de réaction à la pression légère pour activer ou suspendre le débit d’air au moindre toucher ; le Midi, séchoir à poignée pistolet entre le modèle de voyage et le modèle pleine taille, à nouveau filtre permettant une circulation d’air et une pression optimales ; le Rootreacher, un lisseur à forme de larme unique pour raidir sans bosses, et le Crimpcurl, une baguette pentagonale pour un look crêpé texturé. Non seulement les outils sont-ils innovateurs, mais leur design élégant et l’emballage vont sûrement faire jaser.

Nouveau leadership La division Kao Salon a nommé Dominic Pratt nouveau président international des marques Goldwell, KMS, Oribe et VARIS. Ancien vice-président, R-D, du volet de la recherche sur les produits pour le visage de Kao, Dominic a été membre de l’équipe de direction principale des salons pendant plusieurs années. Il est engagé envers l’industrie des salons et a une connaissance approfondie des besoins des stylistes. Le 1er septembre 2021, Dominic prendra la relève de Cory Couts, qui, après avoir été le président international de l’entreprise pendant neuf ans, rentrera chez lui aux États-Unis.

Nouveau poste

L’équipe Joico accueille Megan Nevins à titre de nouvelle directrice nationale de l’éducation pour les marques Joico et Zotos. Megan a auparavant occupé le poste de directrice régionale de l’éducation pour l’Ontario, et remplacera Kelly Cook, qui a pris sa retraite en juillet.

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Fer à friser Titanium + Ion de Olivia Garden Professional « C’est un outil de coiffure incroyable qui résout bon nombre des problèmes auxquels les stylistes sont confrontés chaque jour. Le repose-pouce ergonomique, les deux éléments chauffants à la céramique et l’élimination du pied permettent une performance et une qualité inégalées pour une boucle parfaite chaque fois. » — Detra Smith, éducatrice Olivia Garden de l’Alabama

Pince enduite de céramique ionique pour des résultats plus lisses et moins de frisottis

Tube ultra-titane de haute qualité pour tous types de cheveux, très résistant à la chaleur, aux égratignures et à l’usure

Deux éléments haute performance à la céramique chauffant rapidement, à chaleur uniforme

Repose-pouce ergonomique pour une prise et un contrôle plus faciles

Cinq réglages de température jusqu’à 455 °F

S’éteint automatiquement après 30 minutes

Cordon de huit pieds pivotant sur 360º avec anneau pour l’accrocher

PHOTOS : DANNYCO PROFESSIONAL, OLIVIA GARDEN, KAO, JOICO, INSTAGRAM, CND, ARTISTIC NAIL DESIGN, GELISH, OPI, ORLY

Cool, les outils

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Carrefour Beauté — NOUVELLES


V I V E L’AU T O M N E !

LOOKS CÉLÉBR ITÉS

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Artistic Nail Design Vos clientes se feront remarquer cette saison avec Outside the Lines, un bourgogne foncé nacré de la collection Breakout Beauty.

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Gelish On enfreint les règles avec la collection No Boundaries, notamment sa nuance Afternoon Escape, un orange brûlé crémeux délicieux.

Carrefour Beauté — ONGLES

CND Réchauffez-vous avec Books & Beaujolais, un rouge terreux foncé de la collection Wild Romantics.

Des ongles à en rêver Cette saison, inspirez-vous des motifs et couleurs ludiques des vedettes et influenceuses pour embellir les ongles de vos clientes !

OPI Jouez les couleurs sombres cette saison avec Espresso Your Inner Self, un brun décadent de la collection Downtown LA.

ORLY Vous ne passerez jamais inaperçue avec Lion’s Ear, un orange crémeux de la collection Wild Natured.

1 Demi Lovato a déjà adopté les riches tons de l’automne sur ses ongles d’aspect écaille de tortue aux tons bruns et orange chauds. 2 On adore la manucure enjouée de Kerry Washington, ambassadrice de OPI, avec ses pointes de couleur, ses cœurs, ses lunes et ses étoiles. 3 L’actrice Blake Lively a été vue avec une superbe manucure florale de l’artiste Elle Gerstein (@enamelle). 4 Amelie Zilber, star de TikTok, a opté pour des ongles frais à plusieurs motifs et à fleurs roses, blancs et verts. 5 L’artiste ongles des vedettes Eri Ishizu a donné à la seule et unique Lizzo une manucure française royale à pointes dorées. 6 Emily Schuman, auteure et fondatrice

de marque de mode, porte des ongles à damier classiques avec motifs asymétriques blancs et ton chair qui agrémentent parfaitement les tenues d’automne. 7 Qui aurait pu penser que l’orange pouvait être si élégant ? La créatrice de mode et influenceuse Danielle Bernstein a opté pour une manucure française inversée à touche colorée. 8 L’artiste ongles des vedettes Tom Bachik a transformé les ongles de Selena Gomez en œuvres d’art avec des motifs floraux bleus et mauves tendance, parfaits pour la saison. 9 L’auteure-compositeure Ella Mai fait des remous avec une manucure fantaisiste à lignes ondulées bleues et pastel. salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 21


CE QUE LA CLIENTÈLE RECHERCHE EN CE MOMENT QUANT AUX SERVICES SELON DES EXPERTES, ET POURQUOI LA CORRECTION DE COULEUR EST DEVENUE LA NORME.

La coloration postconfinement Depuis la réouverture des salons au Canada après le dernier confinement, selon des expertes, il existe une gamme de réalisations importantes de l’industrie à examiner et à retenir. Entre autres, que l’univers de la coloration est très différent d’avant la pandémie. « Presque tout le monde reçoit une correction de couleur maintenant », explique Reema Jaber, propriétaire de Hair by Reema à Mississauga, en Ontario, et membre de la #SKPCANSquad de Schwarzkopf Profressional. « Les rendez-vous sont plus longs et nous devons facturer davantage, car tout coûte plus cher. Nous sommes aussi plus instruits après toute la formation que nous avons suivie pendant le confinement. Mais la clientèle comprend que ce sont les affaires. » Nous avons parlé à des coloristes de partout au pays pour savoir comment elles maximisent les corrections et services de coloration et ce qu’elles pensent des tendances issues de la pandémie. Donner le ton Certains coloristes peuvent redouter l’idée des corrections de couleur parce qu’elles exigent plus de temps, d’efforts et d’engagement, mais l’expérience n’a pas besoin d’être difficile. « Les corrections de couleur sont tellement

22 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021

amusantes ! J’ai vu des choses folles pendant la pandémie, comme des gens qui avaient utilisé de la coloration de pharmacie et fait leurs propres décolorations et nuançages. C’est difficile à corriger, mais j’adore les défis, affirme Reema. Le plus effrayant en matière de correction de couleur, ce sont les cheveux endommagés. Sinon, tout le reste peut être corrigé. » « Le problème, ce sont les rendez-vous, pas le travail à faire », déclare Nadia Abouwaked, styliste et coloriste chez Effusion Artiste Coiffeur à Montréal et ambassadrice L’Oréal Professionnel. « Il faut du temps pour bien faire une correction de couleur, donc la cliente doit attendre longtemps, sinon il faut la faire en deux rendez-vous. » Pour bien gérer les attentes de votre clientèle, il faut que les détails soient clairs lors de la consultation. « Promettez-en moins et donnez un prix élevé », explique Telesa Brown, spécialiste de la coloration

CONSEIL DE PRO POUR FIXER LE PRIX DES CORRECTIONS DE COULEUR, NADIA ABOUWAKED DIT QUE RÈGLE GÉNÉRALE, IL NE FAUT PAS SEULEMENT TENIR COMPTE DU TEMPS NÉCESSAIRE, MAIS AUSSI DE L’ÉPAISSEUR DES CHEVEUX ET DE LA QUANTITÉ DE PRODUIT UTILISÉ.

TEXTE : VERONICA BOODHAN, PHOTO : COIFFURE : CHRISTOPHE GAILLET, PIGISTE, FRANCE, MAQUILLAGE : IZABELA SZELAGOWSKA, STYLISME MODE : GOSHA KUSPER, PHOTO : WERONIKA KOSINSKA

Carrefour Beauté — COLORATION


PRODUITS DE PRÉDILECTION

BlondeMe de Schwarzkopf Professional Cette gamme de soins et de coloration revampée offre des options polyvalentes pour tous les blonds et s’appuie sur la technologie 3D Bond Creation pour renforcer les cheveux de l’intérieur.

Metal Detox de L’Oréal Professionnel Ce système à trois étapes en salon élimine les particules métalliques des cheveux, pour une couleur plus uniforme et moins de cassures.

Defy Damage ProSeries 1 et 2 de Joico Ce duo renforçateur de liaisons s’emploie avant et après les services de coloration et d’éclaircissement pour réparer et protéger.

et éducatrice Joico de Calgary. « Les stylistes oublient parfois que la clientèle ne comprend pas le processus, donc il importe d’expliquer à quoi s’attendre. Si vous pâlissez les cheveux mieux que prévu, vous serez un héros. Sinon, au moins, c’est ce que la cliente attendait. » Piano, piano En plus de la consultation, un essai sur mèche peut vous aider à évaluer la porosité des cheveux pour voir comment ils vont réagir et à choisir le moment idéal, ce qui peut être utile pour tous les coloristes, quelle que soit leur expérience. Les essais sur mèche sont également essentiels pour les chevelures à plusieurs couleurs qui forment des bandes. Reema suggère d’y aller lentement et doucement et de s’ajuster en travaillant. « Commencez avec de l’oxydant 20 volume, poursuit-elle. Il faudra une deuxième application, mais laissez-le agir. Parfois, pour la repousse, il faut utiliser de l’oxydant 7 volume et pour les pointes 15 ou 30 volume, selon l’importance de l’accumulation. » Tendances à l’horizon D’importantes tendances coloration sont apparues l’an dernier après le premier confinement, mais les choses ont déjà changé. « On voit moins de mèches encadrant le visage, révèle Reema, et plus de couleurs foncées sur le dessus. Les clientes veulent un effet plus subtil à l’avant. » « On fait plus de contours autour du visage et de babylights, ajoute Nadia. Ou de demi-balayages, où on fait l’avant et un peu le dessus de la tête tous les trois mois. » « C’est une période intéressante, parce que tout est permis, affirme Telesa. Les blocs de couleur commencent à revenir, des couleurs vives et des mèches jusqu’au cuir chevelu et des services de blond toutes les six à huit semaines. C’est parfait, parce que ça nous donne plus de travail. »

CONSEIL DE PRO S’IL Y A DES BANDES DANS LA COLORATION, REEMA SUGGÈRE DE SÉPARER LES SECTIONS AVEC DE LA OUATE POUR QUE L’ÉCLAIRCISSANT NE S’ÉTENDE PAS AU RESTE DE LA CHEVELURE.

Objectif soins Conseils pour améliorer la vente de produits de soin. Saisir l’occasion « J’ai l’impression qu’un plus grand nombre de gens voulaient prendre soin d’euxmêmes pendant la pandémie parce qu’ils avaient plus de temps pour les masques capillaires et les traitements, par exemple. Beaucoup de clients qui n’avaient jamais acheté de produits au salon souhaitaient essayer des produits professionnels, car ils ne dépensaient pas d’argent sur les services pendant les confinements. Pour nous, tout commence par une consultation. Ils veulent pouvoir entretenir leur chevelure après être venus au salon ; c’est un investissement. Aussi, la fin du service est le moment idéal, parce qu’à ce moment-là, ils aiment leurs cheveux, sont heureux et vous font confiance. » — Reema Jaber, propriétaire, Hair by Reema, Mississauga, Ontario

Encourager l’entretien « J’ai remarqué que, souvent, les clientes aux cheveux longs ne réalisent pas que leurs cheveux ont huit ans ou plus. Elles les brossent et les coiffent à la chaleur depuis des années, donc si elles n’en prennent pas soin, ils ne deviendront pas sains comme par magie. Il faut les aider à prendre activement soin de leurs cheveux. Pour une correction de couleur, les clientes doivent être conscientes de tous les produits qu’elles doivent acheter pour réhydrater leurs cheveux et les garder en santé. » — Nadia Abouwaked, styliste et coloriste, Effusion Artiste Coiffeur, Montréal

« AVEC TOUTE LA FORMATION EN LIGNE DISPONIBLE, CE QUI COMPTE N’EST PAS D’A PPRENDRE LES FORMULES, MAIS DE COMPRENDRE LE PLACEMENT ET SON RÔLE SUR LA DIMENSION RECHERCHÉE. » — TELESA BROWN, SPÉCIALISTE DE LA COLORATION ET ÉDUCATRICE JOICO, CALGARY

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Le mentorat pour tous Decouvrez comment le programme Mentor.Me ´ ´ ´ de Matrix aide stylistes et etudiants a transformer leur carriere. ´

D

ans une annee ´ ou´ l’education ´ virtuelle est devenue la norme, Matrix porte l’education a ´ de ´ nouveaux sommets. L’entreprise a lance´ Mentor.Me, un nouveau programme de mentorat qui unit les stylistes et les etudiants et deux des principaux ´ educateurs de la marque, Heidi ´ Kenney et Julio Rodriguez. Au printemps, Matrix a demande´ aux stylistes et aux etudiants canadiens d’envoyer ´ un video ´ de trois minutes et des exemples de leur travail. Vingt gagnants (dix stylistes et dix etudiants) ont ete ´ ´ ´ choisis pour participer au programme de mentorat de six mois. « Je cherchais des gens qui avaient une soif d’apprendre et de croitre, dont la carriere ´ ˆ ´ etait etayee ´ ´ par des histoires », raconte Heidi, qui encadre les stylistes. « J’enseigne depuis longtemps et c’est le groupe le plus enthousiaste que j’ai jamais eu ! » « Les etudiants que j’ai choisis ´ sont tres parce qu’ils ont ´ ´ speciaux, un point en commun : la volonte d’apprendre, poursuit Julio. Je veux qu’ils comprennent qu’on ´

peut jouer de nombreux roles au sein de l’industrie, et que, en tant que stylistes professionnels, ils doivent continuer de s’eduquer. » ´ Chaque cours virtuel Mentor.Me styliste et Mentor.Me etudiant ´ est offert tous les mois, et il y a aussi des seances de coaching ´ personnelles virtuelles avec Heidi et Julio, plus des cours avec des invites comme la ´ speciaux, ´ directrice artistique mondiale de Matrix, Michelle O’Connor ! Retour aux bases « Julio et moi avons pu creer ´ le contenu, et nous voulions ramener tout le monde aux bases de la coiffure, explique Heidi. La plupart des gens pensent qu’ils en savent beaucoup, mais quand on se penche sur le pH d’un produit, la composition des cheveux et la raison pour laquelle les choses se produisent, tout le monde semble avoir beaucoup de revelations. » ´ ´ Les stylistes ont pu participer a d’activites ´ ´ a ´ temps ´ une serie limite, ´ dont la retouche des racines et le placement des papillotes, avant de finir la journee ´ en discutant des consultations. Julio a demande ´ aux etudiants ´

Chaque cours virtuel Mentor.Me ´ styliste et Mentor.Me etudiant est offert tous les mois, et il y a ´ aussi des seances de coaching personnelles virtuelles avec Heidi Kenney et Julio Rodriguez, ´ plus des cours avec des invites ´ speciaux, comme la directrice artistique mondiale de Matrix, Michelle O’Connor !

de creer des couleurs primaires, ´ secondaires et tertiaires a ´ l’aide des nuances a ´ colorant direct SoColor Cult de Matrix sur des echantillons blonds. ´ « Lorsqu’ils sont en mesure de comprendre la formulation d’une nuance secondaire ou tertiaire d’une veritable coloration, ils ´ comprennent ce qui la compose, revele-t-il. Certains de mes eleves ´ ´ ´ ´ n’ont pas encore pu faire de coloration, selon l’ecole ou ´ ils ont ´

« Dans l’industrie, si on sait quelque chose, il faut le partager. Plus ses ´ competences ´ ´ sont elevees, plus on peut gagner, et les stylistes peuvent faire ´ carriere, pas seulement avoir un emploi. » — HEIDI ˆ KENNEY, MAITRE COLORISTE NATIONALE ET MENTOR, MATRIX

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eudie, ´ ´ donc ils sont heureux d’en faire pour la premiere ´ fois. » Comme devoir, Julio demande a un ´ ses mentores ´ de creer ´ cercle chromatique pour pouvoir identifier les couleurs. « Il faut quand meme connaitre la ˆ ˆ theorie des couleurs, mais il faut ´ parfois enfreindre les regles. Il ´ suffit de comprendre pourquoi on les enfreint, ajoute-t-il. Ce qu’ils apprennent a est ´ ´ l’ecole important, mais ils n’apprennent rien sur la coloration, la coupe, la vie au salon et les affaires avant de travailler dans un salon. Heureusement, ce programme en traite. » En plus du cercle chromatique, Heidi demande aux stylistes d’eclaircir une serie d’echantillons ´ ´ ´ jusqu’a ´ un certain niveau. Tous les mentores leur ´ presentent ´ devoir a lors ´ leurs equipes ´ d’une discussion de groupe sur Instagram, ou ´ ils peuvent echanger et travailler ensemble. ´ « Pour garder leur interet, ´ ˆ il faut organiser de petits ateliers et des exercices pour varier, revele ´ ´ Julio. Les gens ne veulent pas rester assis a ´ regarder un ecran ´ d’ordinateur trop longtemps, donc en leur demandant leur opinion, en les faisant constamment participer et en prevoyant ´ un groupe de dix personnes seulement, c’est plus facile. » « Dans les cours numeriques, ´ il peut ˆ etre difficile de garder l’interet, ´ ˆ mais les commentaires ont ete ´ positifs, affirme Heidi. ´ ´ tres J’ai beaucoup a ´ enseigner en six mois, alors j’essaie de fournir

autant d’information que possible dans chaque cours. Je veux que tout le monde craigne de s’eloigner de son ecran, de peur ´ ´ de manquer quelque chose. » Prochaine etape ´ Lors du prochain cours, Julio eduquera les etudiants sur le ´ ´ brun, les formules de coloration et la dissimulation du gris sur des marottes. La semaine avant le cours, Heidi enverra a ´ son groupe une boite ˆ mystere ´ qui comprend tout ce dont il a besoin pour ses devoirs. « Ils ne savent pas ce qui s’en vient, et j’adore ca, s’exclame 5 Heidi. C’est excitant d’ouvrir la boite ˆ et de se demander ce qu’on va faire. » Au cours des six prochains mois, Julio vise a ´ renforcer la confiance de ses etudiants en ´ leurs competences. « Je veux ´ qu’ils n’aient ni craintes ni doutes sur le fait d’etre styliste, expliqueˆ t-il. Ca va etre agreable de les voir ˆ ´ 5 grandir au cours des six prochains ´ la fin du programme, mois. A j’espere seront ´ ´ que les etudiants prets etre ˆ a ´ travailler en salon et a ´ ˆ les meilleurs apprentis possibles. » « Je veux creer ´ des coloristes braves, conclut Heidi. Je veux vraiment qu’ils se sentent plus surs ´ colorer. ˆ de leur capacite ´ a

« On a tous des craintes sur l’avenir de l’industrie, mais ce qui importe, c’est de rester en contact et d’apprendre. Je suis reconnaissant ´ de participer a ce programme, parce que je dois tout ce que je sais sur l’industrie de ´ tous la coiffure a mes mentors. » — JULIO RODRIGUEZ, ˆ MAITRE COLORISTE NATIONAL ET MENTOR, MATRIX

Ca ne veut pas dire qu’ils ne 5 feront jamais d’erreur, mais ils sauront comment les corriger. Il sera question de plus que la coloration, donc j’espere ´ que les competences de tout le monde ´ vont vraiment s’ameliorer. Je veux ´ que les gens aient la confiance et la volonte´ de transmettre ce qu’ils ont appris. J’ai eu de merveilleux mentors et ca a change ´ ma 5 carriere, donc je boucle la boucle ´ en redonnant. »

Le programme Mentor.Me de Matrix est offert jusqu’en janvier 2022.

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Éducationnou :

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PAR SAMI CHAZONOFF

Difficultés virtuelles

La pandémie a entraîné un besoin soudain d’éducation virtuelle, car c’était la seule façon de continuer d’enseigner et d’apprendre pendant les confinements. La plupart des gens se sont adaptés rapidement, mais on ne peut pas dire qu’il n’y a pas eu d’inconvénients, d’une mauvaise connexion Internet à la faible participation. « Il n’y avait pas d’encyclopédie sur l’adaptation à l’éducation virtuelle au début de la pandémie », affirme Terry Ritcey, directeur de l’éducation et des événements, Redken Canada. « Il n’y avait aucune directive sur la façon de maximiser la participation ou de modifier l’enseignement en personne pour cet espace bidimensionnel. L’apprentissage a été difficile, mais la

pandémie nous a appris à accélérer et à nous adapter. Redken a toujours voulu offrir plus d’éducation numérique, mais n’avait jamais pensé être forcée de le faire. Nous avons rapidement réalisé que l’apprentissage virtuel ne convient pas à tout le monde. Même nos meilleurs éducateurs n’étaient pas sûrs de pouvoir offrir (et suivre) une éducation numérique, mais heureusement, certains d’entre eux s’y sont adaptés vite. » Pour certains, il était presque impossible d’obtenir la même énergie et la même participation dans un cours virtuel qu’en personne, mais de nombreuses marques ont finalement trouvé leur rythme. « Nous sommes tous stimulés par les communications et les échanges en personne, donc l’ajustement n’a pas été facile », souligne Terri

PHOTOS: GETTY STOCK

Comme la pandémie a forcé les stylistes et les professionnels de la beauté à s’adapter plus que jamais (en raison des directives et des restrictions), nombre d’entre eux ont opté pour l’apprentissage virtuel assez rapidement. Cela dit, il y en a autant qui ont hâte de reprendre l’éducation en personne. « Les stylistes meurent d’envie de recommencer l’éducation en personne », explique Stephen Moody, directeur nord-américain de l’éducation de Wella Company. « L’apprentissage en ligne ne remplacera jamais l’apprentissage pratique, mais je pense qu’il commencera à compléter l’éducation en personne, donc les cours en personne seront plus productifs. » Alors que l’éducation numérique continue d’être notre nouvelle réalité (du moins pendant la pandémie), nous demandons à des éducateurs de premier plan leur point de vue sur l’éducation dans l’avenir, qui pourrait bien combiner les formats virtuel et en personne.

L’apprentissage numérique étant toujours très populaire, nous avons demandé à certains des principaux éducateurs et marques de l’industrie leurs réflexions sur la montée (et la chute) de l’éducation virtuelle. Et qu’est-ce que ça signifie pour l’avenir des cours en personne dans notre industrie ?


velles normes Schwendemann, directrice de l’éducation et du développement créatif, Oligo Professionnel. « Notre équipe apporte sa passion et son enthousiasme à chaque cours, ce qui, dans un environnement virtuel, est très différent, particulièrement si on ne peut pas voir ou entendre les participants. Nous avons vite appris l’importance de la présence de plusieurs membres de l’équipe pendant nos cours pour les rendre plus dynamiques, et des périodes de questions pour augmenter la participation. » Selon Susan Boccia, gestionnaire de l’éducation de Schwarzkopf Professional Canada, l’éducation virtuelle a présenté quelques inconvénients, le plus important pour son équipe étant l’interaction interpersonnelle, qui ne peut tout simplement pas être captée sur un écran d’ordinateur. « Nous avons dû condenser nos séances éducatives, qui seraient en personne des séminaires d’une journée complète, à environ une heure, et je pense que le coaching pratique, qui se perd dans un cours virtuel, manquait aux stylistes, poursuit-elle. L’avantage, c’est qu’en condensant nos cours, ils étaient beaucoup plus concis, ce qui plaisait à certains stylistes, en

particulier aux jeunes générations, qui veulent simplement des bribes d’information rapides. » Pour John Moroney, directeur mondial de la création, Kao Salon Division, il a été difficile de ne pas pouvoir échanger avec d’autres stylistes en personne. « Nous sommes tous habitués à cette interaction et elle nous nourrit, explique-t-il. Tous les séminaires éducatifs auxquels j’ai participé au cours de ma carrière ont été pratiques ou en personne. Pour les créatifs, il est important d’être sur place. Ce n’est pas seulement visuel ou auditif, c’est kinesthésique. C’est comme ça qu’on apprend, et c’était très difficile pour les stylistes de s’habituer à s’asseoir et regarder quelque chose. Ils n’étaient tout simplement pas habitués à l’éducation virtuelle, mais leur soif d’apprendre et de participer les a aidés à s’adapter et a surmonté tous les défis. » « Le passage à l’éducation virtuelle a en fait été plus facile pour les stylistes que pour les éducateurs, ajoute John. Nos stylistes sont habitués à une éducation intensive, et ils étaient prêts à apprendre à la maison. Le pivot pour nous a été de soudainement devoir enseigner à nos éducateurs à donner un cours virtuel plutôt qu’en personne. »

« L’ÉDUCATION EST ESSENTIELLE. C’EST LE FONDEMENT DE NOTRE INDUSTRIE ; SANS ELLE, NOUS SOMMES DANS LE PÉTRIN. » — TERRY RITCEY, DIRECTEUR DE L’ÉDUCATION ET DES ÉVÉNEMENTS, REDKEN CANADA

L’avenir de l’éducation

Les stylistes veulent de nouveau des cours en personne et les marques veulent en offrir, mais la concentration sur l’éducation virtuelle au cours de la dernière année a fait ressortir certaines des difficultés de l’éducation en personne (temps nécessaire, dépenses supplémentaires, etc.). D’autre part, certains dans l’industrie ont rappelé ses avantages (connexion en personne, meilleure participation de l’auditoire par exemple) et certaines marques ont réfléchi à des façons d’intégrer les deux dans leurs futurs programmes d’études. « La demande d’éducation en personne a récemment augmenté. L’année a été difficile pour nous tous, étant isolés, alors cela ne me surprend pas, parce que les stylistes sont des gens énergiques, sympathiques et actifs qui cherchent des échanges en personne, poursuit Terri. Et après avoir demandé à nos clients leur opinion, nous croyons qu’une combinaison de cours en personne et virtuels est essentielle. Les cours enregistrés sont importants pour tenir compte des horaires chargés ou offrir la formation nécessaire à ceux qui n’ont peut-être pas accès au cours en direct ➤

Oligo Professionnel a l’intention d’offrir une éducation en personne (et d’augmenter le nombre de cours à son académie) très bientôt. Alors qu’elle continue de surveiller les directives concernant la COVID-19, son équipe a commencé à planifier événements et cours et a hâte de retourner sur le terrain.

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Schwarzkopf Professional proposera des cours pratiques et en personne et sur les produits ! La marque continuera d’offrir une formation virtuelle hebdomadaire en français et en anglais partout au Canada, mais elle a hâte de remettre les cours en personne dans son prochain calendrier !

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d’être devant un écran d’ordinateur. La communication est unidirectionnelle et c’est difficile. » Si l’éducation virtuelle est essentielle pour rapidement joindre le plus grand nombre de stylistes, John souligne que même s’il a certains avantages, l’apprentissage en personne a des inconvénients tels que les déplacements et les dépenses, les conflits d’horaire et plus encore. « Peu importe les défis ou les coûts que pose l’éducation en personne, les stylistes veulent y retourner, quoi qu’il arrive,

L’engagement de Kao envers l’éducation créative et le développement des compétences en personne est plus fort que jamais, grâce à la réouverture de la Kao Salon Academy à Toronto en août 2021. Bien que les programmes en personne soient très recherchés, Kao continuera d’offrir une formation en ligne aux étudiants qui préfèrent une expérience d’apprentissage virtuelle.

ajoute-t-il. Les coiffeurs sont intrépides et dès qu’ils seront autorisés à revenir, ils seront là. En toute sécurité et en suivant les protocoles, mais ils seront là. » Stephen convient que l’éducation virtuelle est plus pratique, car elle peut

— STEPHEN MOODY, DIRECTEUR NORD-AMÉRICAIN DE L’ÉDUCATION, WELLA COMPANY être planifiée sans avoir à tenir compte des voyages et des fuseaux horaires et est généralement moins coûteuse à la fois pour ceux qui l’offrent et ceux qui la reçoivent, mais il pense que les stylistes en ont assez. « Je pense que les stylistes ont regardé tous les vidéos sur YouTube et Instagram et assisté à tous les cours virtuels et séances sur Zoom possibles et ont même commencé à faire d’autres choses en les regardant. Ils sont devenus complètement désintéressés, dit-il. Il n’y a rien comme d’être aux côtés d’un styliste pour faire une consultation ; c’est la conversation entre le client, le styliste et moi. Discuter d’une coupe, d’une coloration ou d’une mise en plis étape par étape. Ça ne se remplace tout simplement pas. » « Nous entendons beaucoup de “ OK, ça suffit ”, confirme Terry. Nous savons que l’apprentissage numérique a sa place et est là pour rester dans ➤

PHOTOS : STEPHEN MOODY

prévu. Notre objectif est de répondre à tous les besoins en matière d’éducation, qu’elle soit en personne ou virtuelle. » L’éducation en personne n’est pas aussi cruciale pour la connaissance des produits ou la théorie de la coloration, mais pour l’éducation et les techniques créatives, il est essentiel de participer. Selon Susan, il n’y a rien comme l’éducation en personne. « À moins que le styliste n’ait une marotte ou un mannequin devant lui et qu’il expérimente avec la coloration, fasse une coupe ou emploie une technique de coiffure en même temps, ce type d’éducation n’est pas vraiment aussi faisable virtuellement, dit-elle. Je pense aussi que l’interaction entre les êtres humains, le contact du point de vue d’un éducateur, est incomparable. Ce n’est pas la même chose d’entendre les commentaires et la réaction du public lorsque vous êtes en classe ou sur scène lors d’un spectacle en direct que

« NOUS SOMMES DES GENS QUI ÉCHANGENT AVEC DES GENS, ET MÊME SI L’ÉDUCATION VIRTUELLE EST FANTASTIQUE, LES STYLISTES MEURENT D’ENVIE DE RENCONTRER DES GENS ET DE REVOIR LEURS ÉDUCATEURS ET COLLÈGUES EN PERSONNE. »


INTRODUCTION DE

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une certaine mesure, mais pour ce type d’apprentissage, on ne peut pas vraiment dépasser trois heures. C’est long pour quelqu’un d’être assis à son ordinateur, même s’il participe beaucoup. Pour un cours en personne, on s’exerce à une technique sur une marotte, on applique une coloration, et la journée passe vite et les stylistes adorent ça. Quelque chose comme l’éducation sur la coloration est difficile en ligne — il faut la voir, la toucher, la sentir, tandis que l’éducation sur les affaires se prête mieux à une plateforme numérique. Il peut y avoir de la place pour les deux. »

Continuer d’apprendre

Peu importe comment les stylistes préfèrent apprendre ou accéder à l’éducation, tous les leaders de l’éducation conviennent que tant qu’ils la reçoivent sous une forme ou une autre, ils sont comblés. « Il ne faut jamais cesser d’apprendre ou d’investir du temps dans votre éducation, déclare Terri. Même si je connais beaucoup de choses dans un domaine, je continue d’assister à des cours ou d’apprendre et d’écouter les autres. Les cours et le fait de s’entourer d’autres personnes de l’industrie et de rester informé entretiennent la passion et alimentent la créativité. » « Si vous cessez d’apprendre, vous êtes aussi bien quitter le métier, ajoute John. Je pense que la meilleure chose à propos de l’éducation est d’être dans un environnement sûr où vous pouvez expérimenter et faire des erreurs et en tirer leçon. Que vous coupiez ou coloriez les cheveux, vous devez être dans un endroit

Allez au but ! Stephen Moody souligne que les stylistes préfèrent « faire » plutôt que d’écouter et de regarder. Bien avant la pandémie, avant d’aller enseigner quelque part, Stephen téléphonait aux stylistes et essayait de régler autant de choses que possible afin qu’une fois réunis, ils puissent passer à l’apprentissage pratique immédiatement et éliminer la partie d’écoute et d’observation. Il dit que les stylistes tirent beaucoup plus d’une séance lorsqu’ils peuvent s’exercer, et c’est un bon moyen de combiner les apprentissages virtuels et en personne (et d’en tirer des avantages).

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PHOTOS : OLIGO PROFESSIONNEL

À compter de janvier 2022, les séminaires éducatifs en personne reprendront au Wella Studio de Toronto. Le studio proposera entre autres des séminaires sur la coupe et la coloration. L’éducation numérique reprendra dans ses classes virtuelles, sur les médias sociaux et sur la plateforme en ligne Wella Studio.

où vous échouez à quelques reprises, pour apprendre à ne pas recommencer. » Selon Susan, comme les produits, les désirs et besoins des clients, la technologie et les tendances changent constamment dans l’industrie, il est important pour les stylistes de se tenir à jour et de continuer d’apprendre, sinon ils risquent de perdre leurs clients existants et potentiels. « Notre confiance en notre statut de styliste bien équilibré vient de l’apprentissage et de la croissance continus, dit-elle. Le jour où j’arrêterai d’apprendre, je devrai probablement examiner mon cheminement de carrière ou me remotiver d’une façon ou d’une autre. » En tant que chef de file en éducation, Stephen sait combien il est important de continuer d’apprendre tout au long de sa carrière, de suivre les tendances et de toujours être prêt. « Une chose est sûre en coiffure : aujourd’hui, la journée sera différente d’hier, poursuit-il. Les stylistes le plus prospères ont une chose en commun : ils sont accros à l’éducation. » L’apprentissage continu est une façon de vous assurer d’avoir des clients qui veulent s’asseoir sur votre fauteuil demain. « L’éducation est primordiale, conclut Terry. Même l’éducation sur les affaires est cruciale ; enseigner à quelqu’un comment prendre les rendez-vous adéquatement, tout cela est bénéfique. Qu’elle soit technique ou sur les affaires, l’éducation permet de renforcer les stylistes et les professionnels de salon et de faire en sorte qu’ils fassent autant de profits que possible. »

« L’ÉDUCATION EST COMME LES RELATIONS PUBLIQUES DE NOTRE INDUSTRIE. ELLE CONQUIERT LE CŒUR ET L’ESPRIT DES STYLISTES : ILS ONT UNE SOIF ET UN DÉSIR ABSOLUS D’A PPRENDRE ET DE VIVRE CONSTAMMENT DE NOUVELLES CHOSES. » — JOHN MORONEY, DIRECTEUR MONDIAL DE LA CRÉATION, DIVISION KAO SALON


READER’S CHOICE AWARDS

WINNER 2021

Élue MEILLEURE MARQUE VERTE DE 2021 Merci à tous les professionnels de salon qui ont voté pour AUTHENTIC BEAUTY CONCEPT à titre de MARQUE VERTE dans le cadre des Prix des lecteurs Salon Magazine 2021.

Rejoignez l’univers

#AUTHENTICBEAUTYMOVEMENT

#AuthenticBeautyMovement ©2021 Henkel Canada Corporation, Mississauga, ON L5N 6C3

@authenticbeautyconcept.ca Authenticbeautyconcept.ca


(RE)PARTIR Après avoir vécu les plus longs confinements au pays, nous avons discuté avec des propriétaires de salon du Québec et de l’Ontario pour savoir comment ils ont traversé la pandémie et quels changements permanents ils ont apportés à leurs activités.

Les confinements de la pandémie ont évidemment eu des répercussions partout au Canada, mais l’Ontario et le Québec ont été le plus durement touchés. Les salons de Toronto et de la région de Peel ont été fermés de la fin novembre 2020 à juin 2021, et ceux de Québec, Gatineau et Lévis ont fait face à plusieurs confinements depuis le début de la pandémie. « Nous avons dû fermer trois fois », raconte Marie-Josée Dupuis, propriétaire de Coiffure Cut In à Québec. « La première fermeture, qui a duré deux mois et demi, a été la plus difficile pour mon équipe, mais les deux autres réouvertures ont été beaucoup plus faciles. Mais mon équipe était plus fatiguée en raison de l’achalandage constant. » Les nouvelles de réouverture tant attendues ont permis aux propriétaires

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de pousser un soupir de soulagement, mais il reste beaucoup de travail à faire. « Notre industrie est en ruine en ce moment. Certaines personnes ne s’en remettront pas », explique John Donato, propriétaire du Donato Salon + Spa à Toronto, Etobicoke et Mississauga. « Avec tous les changements, les propriétaires de salon et les stylistes font beaucoup moins de profits, alors les stylistes doivent commencer à penser comme des gens d’affaires. »

Bons choix financiers

Bien que certains propriétaires aient pu profiter des subventions aux entreprises du gouvernement fédéral, de nombreux travailleurs de salon ont dû se fier à l’assurance-emploi ou à la Prestation canadienne d’urgence, qui, en réalité, ne représentent qu’une fraction de ce que de nombreux stylistes gagnent. Martin Ménard a pris la difficile décision de fermer son salon, Les Impolis, situé sur la rue Saint-Joseph à Québec, en novembre 2020. « Nous avons fermé juste avant le deuxième confinement, évitant le

troisième, révèle Martin. Nous avons décidé de fermer parce que notre salon était situé en plein centre-ville et comme tant de gens travaillent à la maison, c’était difficile pour nous. Nous avons vu un autre confinement arriver, alors c’était la bonne chose à faire. » Martin travaille maintenant à Le Kollectiv, un salon de cinq personnes de Québec, où il loue un fauteuil. « Ce que j’aime dans le salon, c’est que nous sommes une équipe [comme un salon traditionnel], sauf que nous louons tous des fauteuils, dit-il. Je suis autonome depuis 10 ans et j’ai une famille. Depuis le début de la pandémie, j’ai réalisé que je n’étais pas homme d’affaires — ce n’est pas la vie que je veux en ce moment pour ma famille. Je veux plus de flexibilité pour participer à plus de compétitions, de salons et enseigner davantage. » « Je crois que j’ai enfin trouvé un équilibre dans ma carrière, ajoute-t-il. Je suis toujours mon propre patron, mais je travaille avec des gens qui vivent la même réalité. Mon horaire est complet, mais je sais que mes clients verront les fauteuils d’autres stylistes au

PHOTOS : GETTY STOCK

PAR VERONICA BOODHAN


« J’A I APPRIS À QUEL POINT BEAUCOUP DE NOS CLIENTS NOUS APPRÉCIENT. ILS ONT BESOIN DE NOUS ! C’EST COMME QUAND ON PERD UNE CHOSE ; ELLE DEVIENT PLUS PRÉCIEUSE POUR NOUS. » — MARTIN MÉNARD, COIFFEUR, LE KOLLECTIV, QUÉBEC salon. Nous devons collaborer pour que tout fonctionne. » Si Martin a été en mesure de trouver une nouvelle façon de travailler dans l’industrie, les propriétaires de salon reconnaissent que c’est difficile pour beaucoup. « Notre industrie a déjà perdu beaucoup de gens au profit d’autres industries, parce qu’ils se rendent compte qu’ils peuvent coiffer à temps partiel à la maison et poursuivre une autre carrière, confie John. Si les gens avaient des doutes sur leur carrière dans l’industrie, la pandémie a tranché la question. »

John Donato, dont les salons sont situés dans certains des plus grands centres commerciaux du pays, n’a pas pu y entrer pendant le confinement. Il était en train de déménager son salon de Mississauga au centre commercial Square One, mais la construction non essentielle a cessé pendant le confinement.

L’expérience que Lisa Dinh, propriétaire de Lisa Dinh Hair Studio à Toronto, a acquise lors du premier confinement a été essentielle pour elle et son personnel lorsqu’il a fallu prendre des décisions financières éclairées. « J’ai appris à m’assurer qu’il y ait un budget de réserve pour le salon, raconte-t-elle. La deuxième fois, nous étions mieux préparés. Financièrement, nous avons eu la chance de pouvoir tout soutenir — nous nous sommes assurés d’obtenir tous les prêts et subventions possibles pour rester à flot. La décision de garder des fonds supplémentaires au cas où cela se reproduise, ce qui a été le cas, a été avantageuse pour nous, et je vais continuer à le faire. »

Mise à jour des services

De la prolongation des heures d’ouverture à la modification des menus, des prix et plus encore, les propriétaires de salon ont été forcés d’examiner leur entreprise de près et d’identifier les occasions d’être plus rentables, dans l’espoir de récupérer le plus possible leurs revenus perdus. « Nous avons beaucoup plus de clients, maintenant, révèle MarieJosée. Depuis la réouverture, j’ai dû réduire l’équipe de 22 à 17 personnes pour respecter la distanciation sociale. Nous avons dû augmenter nos prix —

raisonnablement. Et nous avons décidé de prioriser les services techniques, comme la coloration, et de placer les services plus petits entre les services techniques. » Certains propriétaires d’entreprise ont trouvé des façons créatives d’être rentables, même malgré la capacité réduite et d’autres restrictions. « Avec les limites de capacité, il est difficile de savoir combien de personnes sont autorisées dans le salon, alors chacun de nous accueille un seul client à la fois en ce moment, poursuit Lisa. Il n’y a plus de quarts de travail ; chaque styliste travaille une journée complète, et nous avons prolongé nos services de coloration à cinq heures pour avoir suffisamment de temps avant le client suivant. »

Comme de nombreux propriétaires, l’an dernier, Lisa Dinh a mis en place des frais pour compenser les coûts supplémentaires pour l’EPI et la désinfection. Elle les a depuis supprimés, car elle considère que l’EPI et les fournitures de nettoyage supplémentaires sont une nouvelle norme dans l’industrie.

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CONSEIL DE PRO EN PLUS D’AVOIR AUGMENTÉ SES PRIX, JOHN DONATO EXIGE UN DÉPÔT DE 50 $ LORS DE LA RÉSERVATION POUR DISSUADER LES CLIENTS DE NE PAS SE PRÉSENTER.

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chose de différent, mais ce qu’ils ne réalisent pas en ce moment, c’est qu’il n’y a pas de concurrence. Il y a une pénurie de coiffeurs et une énorme pénurie d’excellents salons, alors mon conseil est d’améliorer votre salon et de facturer selon sa valeur. »

Trouver l’équilibre

Après les fermetures de trois mois l’an dernier, le confinement le plus récent a apporté une nouvelle série de défis.

PHOTOS : GETTY STOCK ; CARTE DE CRÉDIT PAR CUPUTO DE THE NOUN PROJECT

Alors que les salons tâchent de rattraper leur retard dans les rendezvous, John a remarqué un gros problème : l’augmentation du nombre de clients qui ne se présentent pas ou annulent à la dernière minute. « C’est pire que jamais, confirme Martin. Certaines personnes prennent un rendez-vous juste pour en avoir un — récemment, une cliente n’est pas venue à son rendez-vous pour un balayage. Et si on essaie de les appeler, elles ne répondent pas. » « De nombreux clients ne sont pas loyaux — ils appellent cinq salons pour voir où ils peuvent obtenir un rendezvous le plus tôt, mais ne viennent pas au rendez-vous, ajoute John. Je surveille la situation de près et j’envisage sérieusement de demander que le prix total du service soit payé d’avance. Bien des stylistes ont peur de faire quelque

« Il a eu plus de répercussions sur nous et ça a forcé beaucoup de propriétaires de salon à se concentrer davantage sur leur santé mentale globale, révèle Lisa. Bon nombre des propriétaires de salon à qui j’ai parlé se concentrent sur les défis constants d’une fermeture si longue. » Par contre, ce confinement a été la première pause prolongée depuis des années pour de nombreux propriétaires de salon et stylistes et a encouragé les gens à envisager leur vie professionnelle d’un œil neuf. Par exemple, les réservations doubles ont été déconseillées pendant la pandémie, ce qui a allégé l’horaire des stylistes. « Le bon côté de tout cela, c’est qu’on a pu prendre soin de nous-mêmes et de nos clients sans s’épuiser, ce qui est un énorme problème dans notre industrie, poursuit Lisa. En recevant un client à la fois, le styliste ménage son énergie et préserve son travail pour le client, parce qu’il a plus de temps pour refaire le plein. » « Ce que j’ai appris de tout cela, c’est qu’il faut avoir une base solide pour les imprévus, conclut Marie-Josée. J’ai une équipe loyale et nous avons vécu beaucoup de grands moments de bonheur ensemble, mais aussi de grandes épreuves [en plus des confinements], comme de voir l’un de nos fidèles coéquipiers être emporté par le cancer l’an dernier. Mais ensemble, on est forts. »


CO LLE CTIO NS

Septembre

Un éventail inspirant de coiffures qui vous inciteront à vous dépasser. salonmagazine.ca / July/August 2018 35


Collections — HARMONY

Cette collection britannique, inspirée par la beauté moderne authentique qui représente la diversité, mise sur la simplicité avec ses techniques classiques.

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COIFFURE Robert Eaton, Russell Eaton, R.-U. MAQUILLAGE Lucy Flower STYLISME MODE Clare Frith PHOTOS Richard Miles


salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 37


Collections — THE DOLLS

Inspirées par l’ambiance décontractée des années 70, les coiffures puissantes de cette collection britannique rendent hommage aux icônes de l’époque.

38 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021


COIFFURE ET STYLISME MODE Callum Standen-May, StandenMay, R.-U. MAQUILLAGE Maddie Austin Callum Standen-May PHOTOS Richard Miles salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 39


Collections — PARISIENNE

Des formes uniques, des coupes complexes, des franges épaisses et des boucles modernes distinguent vraiment cette collection d’inspiration parisienne.

40 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021


COIFFURE Équipe artistique de Haute Coiffure Française MAQUILLAGE Izabela Szelagowska STYLISME MODE Paula Dudziak PHOTOS Kamil Cichon et Pawel Wylag salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 41


#PrixContessa

G AG N A NTE, CATÉGO R I E ST Y LI STE ÉD ITO R IA L, C O NTES SAS 202 1 : D O ROTH Y TSA N G , B LU S H ES , OT TAWA

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DATE LIMITE : 8 SEPTEMBRE 2021 GALA : 7 NOVEMBRE 2021 Westin Harbour Castle Conference Centre, Toronto

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Découvrez les débuts de cette célèbre éducatrice en coloration de Redland, en Californie, et pourquoi, à son avis, l’éducation est si importante. PAR SAMI CHAZONOFF

Chronologie de la carrière de Lupe 1982

Diplôme d’école de cosmétologie

1988

Ouverture du salon Julian August

1998

Formatrice coloration de Aveda

2003

Lancement de Hair Color Magic (programme éducatif)

2003-2019 Mentor « Purefessional » de Aveda

2019

Directrice artistique Amérique du Nord de Aveda

2021

Cofondation de Color Space

44 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021

Racontez-nous vos débuts dans l’industrie. Je suis styliste depuis environ 38 ans, mais je n’ai jamais pensé travailler en coiffure. Je voulais être pilote dans l’armée de l’air, mais mon père ne voulait pas que j’aille à l’école militaire. Je viens d’une famille de stylistes, donc je me suis retrouvée à l’école de cosmétologie en attendant de découvrir ce que je voulais réellement faire, mais au bout du compte, j’ai absolument adoré ça. Je me souviens d’avoir été captivée par le côté chimie. Le jour, j’allais à l’école, et le soir, je travaillais au laboratoire à mélanger la coloration, et je suis vraiment tombée amoureuse du côté chimie. Je me souviens aussi du moment où je suis devenue amoureuse de l’industrie dans son ensemble. Quand j’ai accueilli mon premier client, même si j’avais peur de toucher, de couper et de colorer les cheveux d’une personne à l’époque, je savais que ça changerait sa vie. Peut-être pour une heure ou même une journée, mais il y a une magie dans le rapport entre les stylistes et leurs clients, et je me suis dite : « Je suis vraiment capable de faire ça. » L’éducation que vous offrez a fait votre réputation, et il est évident que ça vous passionne. Comment et quand avezvous commencé ? En 1988, mon mari et moi avons ouvert notre salon, Julian August (qui a fermé pendant la pandémie) et à l’époque, je ne trouvais pas d’éducation qui convenait à mon équipe alors j’ai commencé à lui enseigner moi-même et j’ai vraiment aimé ça — je voyais que ça changeait leur vie. Je ne voulais pas seulement enseigner — il y a bien des façons d’apprendre, donc je voulais étudier les différentes façons de communiquer correctement avec les gens. Pendant mes études, mes cours m’ont appris à faire un placement en couleur ou une coupe, mais pas ce dont j’avais besoin pour évoluer. Il n’y avait pas de système ou quoi que ce soit derrière

ces techniques. C’est l’une des raisons pour lesquelles je voulais me lancer en éducation : je voulais créer un système pour mon équipe et j’ai fini par vraiment aimer ça. Voir quelqu’un grandir dans son métier est super gratifiant. Je suis devenue formatrice chez Aveda et j’ai eu des occasions de monter sur scène, et la marque m’a suffisamment fait confiance pour que je sois mentor de son équipe d’éducateurs « Purefessionals ». J’ai finalement lancé Hair Color Magic, un programme éducatif. J’ai remarqué qu’il y avait une grande lacune dans notre industrie. Lorsqu’un fabricant de coloration envoie une personne donner une formation sur ses produits, elle enseigne comment utiliser ses produits, et l’école de cosmétologie enseigne à réussir [les tests d’octroi de licence], mais les gens n’apprennent pas le métier ; ils ne comprennent pas pourquoi les produits fonctionnent ni la chimie qui les soustend. Mais quand on le comprend, on sait comment ajuster un produit soi-même. J’ai commencé à voir que les gens ne savaient pas comment formuler. Ensuite, je n’ai tout simplement pas pu arrêter : j’ai continué à trouver des lacunes dans l’éducation dont nous avions besoin en tant qu’industrie et à essayer de trouver des façons de les combler. La pandémie a causé beaucoup de changements dans l’industrie ; l’un des plus importants a été le passage à l’éducation virtuelle. Pensez-vous qu’il y a une place pour l’éducation virtuelle et pour l’éducation en personne dans l’industrie ? J’avais l’impression [avec l’essor des médias sociaux et depuis le début de la pandémie] que l’éducation virtuelle perdurerait, mais je pense vraiment que

PHOTOS : COLOR SPACE

Confidences — LUPE VOSS

Faire de la place


du volet éducation et de la croissance d’une équipe et de la compréhension de la chimie. Il compte sur moi pour tout ce qui a à voir avec la formation et l’éducation sur les produits, et je lui fais entièrement confiance du côté des affaires — nos forces se complètent vraiment. Il y a un excellent équilibre entre ce que chacun fait et nous avons beaucoup de respect l’un pour l’autre. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui vient de commencer dans l’industrie et qui espère avoir un impact ? N’arrêtez jamais d’apprendre. La compétence de quelqu’un se mesure à sa dernière coloration. C’est comme ça que je vois les choses. Quand vous travaillez à une coloration, même si elle est magnifique, demandez-vous ce que vous pouvez faire la prochaine fois pour l’améliorer encore plus.

les deux (l’éducation en personne et virtuelle) vont demeurer. Lorsque j’étudiais la façon dont les gens apprennent, j’ai découvert qu’il y a différents types d’apprenants. Certaines personnes sont des apprenants visuels et auditifs qui peuvent voir et entendre, puis aller utiliser la technique ; elles comprennent les formules très rapidement. Mais il y a des types d’apprenants qui doivent faire les choses physiquement, apprendre de leurs erreurs et s’ajuster, puis réagir rapidement ; ils peuvent regarder et écouter à nouveau, mais seulement après avoir mis les choses en pratique d’abord. Les deux plateformes sont importantes pour notre industrie et s’adressent à différents types d’apprenants. Tant que nous pratiquons notre métier, je pense qu’il y a une place pour tous les types d’éducation ! Vous avez récemment collaboré avec Ray Civello et lancé Color Space, une nouvelle gamme de coloration. Parleznous-en un peu plus et dites-nous pourquoi l’éducation joue un si grand rôle dans l’histoire de l’entreprise.

Nous voulions révolutionner notre industrie. Nous sortons d’une très mauvaise période [en raison de la pandémie] et nous voulons donner plus d’espoir aux gens de notre industrie et les aider à retrouver leur passion. Leur donner quelque chose de nouveau et d’innovateur. La création de quelque chose de nouveau est au cœur de Color Space. Il ne s’agit pas seulement d’éduquer sur les produits. Bien sûr, toute coloration est belle lorsqu’elle est utilisée correctement, et elle a des nuances différentes et peut être employée de bien des manières, mais ce que nous voulons enseigner est encore plus profond : la chimie de la coloration, comment elle fonctionne, et comment nous percevons la couleur. Il ne s’agit pas seulement d’informer l’industrie, mais de lui enseigner l’art, aussi. C’est pour ça que l’éducation joue un rôle si important dans ce que nous faisons. Ray a une base très solide dans les affaires et ce qui est vraiment intéressant à son sujet et au sujet de tous les gens avec qui nous travaillons, c’est qu’ils sont tous stylistes et tous dans l’industrie. Ray est très bien entouré et son intuition pour les affaires est aigüe. Je m’occupe

À votre avis, pourquoi la formation continue est-elle si importante pour les stylistes à toutes les étapes de leur carrière ? Notre industrie est remplie d’artisans. Un artisan doit s’exercer et se tenir au courant des nouveautés. Au fil des ans, la coloration n’a pas vraiment changé, mais maintenant, il y a beaucoup de nouvelles molécules de coloration et de nouveaux produits. Si nous ne nous tenons pas au courant de la chimie qui appuie ces changements, et des innovations, nous ne grandirons pas en tant qu’industrie. C’est un métier et il faut s’exercer si on veut continuer d’être inspiré. Il y a une différence entre la motivation et l’inspiration. On peut être motivé à faire quelque chose, mais si on est fatigué, la motivation fournit l’élan nécessaire pour faire quelque chose. L’inspiration nous change spirituellement. Quelque chose se produit et change une habitude, change la façon de voir les choses, change un paradigme, mène à un niveau supérieur, mais on ne peut pas l’enseigner à quelqu’un. Le fait de continuer d’apprendre tout au long de sa carrière aide à rester inspiré. Qu’est-ce qu’on peut attendre d’autre de vous ? Je veux faire plus de photos. Je veux que l’entreprise croisse et que nos produits soient toujours innovateurs. J’adore faire du travail sur scène. Je vais toujours enseigner, que ce soit en ligne ou dans une salle de classe. salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 45


Affaires —

Changement de cap Comment composer avec les employés qui vont travailler dans un autre salon, deviennent pigistes, louent un salon suite ou même travaillent au noir ? Voici les conseils d’experts.

Le départ du personnel de salon n’est pas un phénomène nouveau issu de la pandémie ; il y a toujours eu un roulement de stylistes qui cherchent constamment de nouvelles possibilités. Mais ce phénomène a été aggravé par les confinements, et les propriétaires cherchent des façons de freiner et prévenir ces départs. « Aussi longtemps que je me souvienne, les entrepreneurs indépendants ont fait partie de notre industrie », révèle Peter Mahoney, président du Salon Resource Group, à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. « Par contre, je pense que leur nombre augmente et que le modèle des suites, de plus en plus populaire depuis quelques années, s’est répandu encore plus à cause de la pandémie. »

Il est important que les propriétaires de salon créent un environnement attrayant pour que leur personnel veuille rester, mais il importe aussi de savoir et de comprendre pourquoi ils partent. Cela permet de résoudre tout problème, afin, espérons-le, d’éviter que d’autres départs dans l’avenir. « Si un styliste quitte son salon pour aller dans un autre milieu de travail, ça veut dire que l’environnement du salon n’était pas assez intéressant. Certains stylistes partent parce qu’ils croient qu’il existe de meilleurs débouchés ou qu’ils gagneront plus d’argent (en se lançant à leur compte), mais ce n’est habituellement pas le cas. Les stylistes indépendants ne sont pas exposés aux mêmes débouchés éducatifs et ils prennent du retard. » — Lance Nielsen, copropriétaire, Element Hair, Waterloo, Ontario

« FINALEMENT, IL FAUT STRUCTURER SON ENTREPRISE DE SORTE QUE LES GENS SE DISENT QU’ILS SONT FOUS DE NE PAS TRAVAILLER POUR VOUS. C’EST L’ÉQUIPE ET LA CULTURE QUI COMPTENT. EN CRÉANT ET EN CONSERVANT VOTRE PERSONNEL, VOTRE ENTREPRISE CROÎTRA. » — ROBERT CROMEANS, DIRECTEUR ARTISTIQUE ET DE DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES INTERNATIONAL, JOHN PAUL MITCHELL SYSTEMS, ET PROPRIÉTAIRE, ROBERT CROMEANS SALONS, SAN DIEGO, CALIFORNIE 46 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021

« Avant la pandémie, les employés quittaient les salons en raison du manque de souplesse et parce qu’ils ne savaient pas comment obtenir une augmentation de salaire. Nombre de stylistes qui travaillent dans des salons traditionnels à la commission ont du mal à augmenter leurs revenus, parce que bien des salons indépendants ne sont pas structurés. Mais la pandémie a compliqué les choses. À mon avis, bien des employés des grands salons comptant de 20 à 30 fournisseurs de services dans un espace fermé ont repensé à leur environnement. Nous avons commencé à voir une migration vers un concept plus simple, comme une suite où les stylistes n’ont qu’à se soucier d’eux-mêmes, ou un salon plus petit à lumière naturelle, entrée sur la rue et d’autres facteurs synonymes de liberté. » — Peter Mahoney, président, Salon Resource Group, Dartmouth, Nouvelle-Écosse

Changer de vitesse Il peut être difficile de voir partir les employés, mais la pandémie a entraîné une grande incertitude chez plusieurs, tant dans leur vie professionnelle que personnelle. Que les stylistes quittent le salon pour travailler au noir ou devenir indépendants, les propriétaires doivent réexaminer leur modèle de gestion et faire du salon un environnement attrayant pour leur personnel.

TEXTE : SAMI CHAZONOFF, PHOTO : GETTY STOCK ; BRANCHE PAR RICHARD SLATER, CHANGEUR DE VITESSE PAR MELLO, GROUPE PAR ADRIEN COQUET, STRUCTURE PAR VIRAL FAISALOVERS, CARRÉ TRANSPARENT PAR LEIF MICHELSEN, RESSORT PAR ADBA ICONS, PONT PAR DANIELE CATALANOTTO, TOUS DE THE NOUN PROJECT

Aller voir ailleurs


« La pandémie a créé une nouvelle dynamique dans l’industrie, donnant aux stylistes beaucoup de temps libre pour réfléchir à leur situation. Elle a également créé une économie clandestine, qui n’est pas avantageuse pour notre industrie. Maintenant, les salons doivent créer un environnement dynamique, encourageant et éducatif pour que les gens ne songent pas à s’en aller. Ils doivent examiner leurs activités et se rendre attrayants pour que le personnel veuille venir et rester. Les revenus sont importants, mais aussi les rapports avec le personnel et le fait de les aider à devenir confiants et de continuer d’offrir une éducation. » — Lance Nielsen, copropriétaire, Element Hair, Waterloo, Ontario « Les milléniaux et la génération Z sont des entrepreneurs. Ils ne veulent pas travailler pour quelqu’un, mais avec quelqu’un. Ils veulent faire plus que travailler ; ils veulent faire partie de quelque chose, défendre une cause et avoir un but. De nos jours, si un salon n’a pas de passion ou de vision, il n’intéressera pas les jeunes très longtemps. Souvent, les salons traditionnels à la commission ne sont pas dirigés, mais gérés. Il y a des règles à suivre, il n’y a pas assez de souplesse, et ça ne marche pas, aujourd’hui. » — Peter Mahoney, président, Salon Resource Group, Dartmouth, Nouvelle-Écosse « Certains stylistes ne sont pas retournés dans un salon après les confinements parce qu’ils étaient plus à l’aise de coiffer chez eux ou se sont habitués à la souplesse. La plupart des employés que nous perdons deviennent pigistes, parce qu’ils cherchent cette indépendance-là. Le départ d’un styliste n’a pas seulement des répercussions sur l’équipe, mais sur l’habitude d’avoir une clientèle. Pendant des années, les stylistes ont couru pour coiffer tout le monde, mais la pandémie nous a appris à ralentir et à passer du temps de qualité avec les clients. Les ventes ont augmenté et le personnel est plus heureux. Les stylistes sont plus aimables quand ils travaillent avec moins de gens. Ce changement forcé n’a fait que des gagnants. » — Robert Cromeans, directeur artistique et de développement des affaires international, John Paul Mitchell Systems, et propriétaire, Robert Cromeans Salons, San Diego, Californie

Savoir s’adapter Il peut être bouleversant de perdre du personnel qui choisit d’autres débouchés dans l’industrie, mais les propriétaires de salon trouvent des moyens de s’adapter. « J’encourage les propriétaires de salon à communiquer avec d’autres propriétaires. Nous l’avons fait avec plusieurs autres salons. Nous nous réunissons et discutons de ce qui se passe dans l’industrie — des changements quant au personnel et d’autres sujets. Les gens apprennent des choses et ça leur donne des idées et de l’inspiration, puis ils mettent en pratique ce qu’ils ont appris. » — Lance Nielsen, copropriétaire, Element Hair, Waterloo, Ontario

« Les stylistes ont diverses raisons de partir. Je dis aux propriétaires de salon que désormais, il faudra constamment recruter. C’est triste de voir des employés partir, mais ça fait partie des affaires et il faut se protéger et se préparer ; faites des entrevues numériques, de la publicité. Un de mes amis a perdu 73 employés pendant la pandémie. C’est triste, mais ça arrive. Le roulement est plus fort dans les grands salons, et pour y remédier, ils recrutent encore plus, et je pense que nous devrions faire de même. » — Robert Cromeans, directeur artistique et de développement des affaires international, John Paul Mitchell Systems, et propriétaire, Robert Cromeans Salons, San Diego, Californie

Conseils pour conserver le personnel Il est primordial de rendre votre salon attrayant et de comprendre les besoins de votre personnel pour le conserver. La structure : essentielle « Nous avons créé un environnement positif et encourageant tout en fournissant un soutien, des systèmes et une structure. Certains salons n’ont pas suffisamment de structure, et bien des jeunes veulent une structure, qui les aide à bâtir leur confiance. Les stylistes ont surtout besoin d’un environnement positif et d’être constamment exposés à des possibilités d’éducation. » — Lance Nielsen, copropriétaire, Element Hair, Waterloo, Ontario Être transparent « Si on veut bâtir un salon à la commission aujourd’hui, il faut être complètement transparent avec les employés et leur révéler les chiffres et la vision. Nous aimons dire que nos activités ne sont pas la coupe et la coloration, mais bien la croissance des gens. » — Peter Mahoney, président, Salon Resource Group, Dartmouth, Nouvelle-Écosse

Offrir une souplesse « Montrez votre souplesse aux employés. Mon salon compte plus d’employés à temps partiel que jamais et tout le monde a une clé. Si un client a besoin d’un service tard le soir ou tôt le matin, pas de problème. Les gens veulent profiter des avantages d’être employé, mais surtout, ils veulent une liberté. S’ils ont les deux, c’est comme ça qu’on les garde ! » — Robert Cromeans, directeur artistique et de développement des affaires international, John Paul Mitchell Systems, et propriétaire, Robert Cromeans Salons, San Diego, Californie Construire des ponts « Ne montrez pas seulement à vos employés que votre salon est un bon endroit pour commencer leur carrière, mais aussi pour la finir. Montrez aux stylistes tous les débouchés qui s’offrent à eux. Le cheminement de carrière vat-il au-delà du travail derrière le fauteuil ? Comment peut-on faire partie de l’équipe de direction ? Tous ces éléments sont essentiels aujourd’hui. » — Peter Mahoney, président, Salon Resource Group, Dartmouth, Nouvelle-Écosse

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Atmosphère — GOSSIMO ATELIER DE BEAUTÉ

Toute une présence ! Ce salon de 5 000 pieds carrés, sis en plein cœur de Montréal, a ouvert ses portes pendant la troisième vague de la pandémie.

Certains salons ont dû fermer leurs portes ou remercier leur personnel en raison des incertitudes et des difficultés financières de la pandémie, mais d’autres ont eu plus de chance. Tout en fermant la succursale précédente de son salon, sur Côte-deLiesse, Monia Fratangelo en a ouvert une nouvelle, Gossimo Atelier de Beauté, sur la rue Jean-Talon, en avril dernier. « J’ai commencé à travailler dans ce domaine il y a 20 ans et mes clients viennent de partout, de l’est, du nord et de l’ouest de la ville, parce que c’est une destination, affirme-t-elle. Je voulais rester dans ce quartier pour cette raison. » Un objectif clair Alors que certains propriétaires luttaient pour maintenir leur entreprise à flot ou 48 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021

étaient forcés de réduire leurs effectifs, Monia voyait plus grand. Son nouveau salon est trois fois plus grand que l’emplacement précédent. Bien qu’elle se sente chanceuse d’avoir pu améliorer son espace, elle ne considère toujours pas qu’il s’agissait d’un « rêve ». « Quand quelque chose est un rêve, ça reste un rêve, dit-elle. Ce n’était pas un rêve, c’était un de mes objectifs. Je rêve d’avoir un yacht un jour, mais je n’en aurai peut-être jamais un. C’était mon objectif et je savais que je devais y parvenir. » Pour la conception de l’espace, Monia voulait créer un environnement inclusif qui attirerait tout le monde. « Je ne voulais pas créer un “ salon pour femmes ” ou un “ salon pour hommes ”, explique-t-elle. Je ne voulais pas qu’il ait l’air d’avoir été conçu pour

un genre précis. Mon salon est un terrain neutre. Il sert tous les sexes, tant dans les services que dans sa conception. Je sers tout le monde dans mon travail et je voulais que ce soit la même chose dans la conception. » Comme l’édifice était complètement vide (et non un salon précédent) quand elle a emménagé, Monia a dû créer le salon à partir de zéro, en collaborant avec Lanvain Design pour l’aménagement de l’espace. « J’ai fait tout le reste et j’ai choisi les meubles moi-même, raconte-t-elle. Les gens disent qu’ils n’ont jamais vu un salon comme celui-ci. » Monia décrit son salon comme ayant une « ambiance new-yorkaise ». Elle a réchauffé l’espace avec des accents dorés, mais on y voit également des touches

PHOTOS : PATRICK HUOT

PAR SAMI CHAZONOFF


DÉTAILS Ouverture en avril 2021 CONCEPTION Lanvain (aménagement) + Monia Fratangelo (décor) SUPERFICIE 5 400 pieds carrés ÉQUIPE 17 personnes MARQUES Goldwell Pai-Shau Wella Professionals INSTAGRAM @gossimobeautyworkshop SITE WEB gossimo.ca

argentées, blanches et noires, pour que la palette de couleurs neutres et l’esthétique correspondent à la marque. « Il n’y a pas que l’apparence qui importe, mais aussi l’ambiance, souligne-t-elle. Ce qu’on ressent en entrant au salon, la musique que nous faisons jouer — ce qui importe, c’est l’ambiance. C’est très accueillant. » Chaleureux Bien que le salon soit très spacieux et lumineux, Monia dit qu’il a une ambiance confortable. « L’éclairage et le bar à coloration sont uniques : ce sont deux choses qui nous distinguent et suscitent toujours des compliments, poursuit-elle. Lorsque les clients arrivent à l’avant, ils sont épatés, mais ils sont encore plus impressionnés lorsqu’ils voient la zone arrière et la vision que j’ai créées. Ils ne voient pas l’arrière avant d’arriver à mi-chemin, donc ils ne se rendent pas compte de la taille. Ils ne s’attendent pas non plus à la séparation visuelle que j’ai créée (sans fermer l’espace avec des murs), donc ils sont à l’aise dès leur première visite et ne sont pas tout de suite dépassés par sa magnificence. »

salonmagazine.ca/fr / septembre 2021 49


Pour cette styliste et éducatrice primée de Montréal, les compétitions de coiffure sont une évasion créative. « J’essaie de faire un ou deux photoshoots par année, parce que ça me permet de m’amuser tout en repoussant mes limites, explique Kathy. J’aime travailler et créer en équipe, aussi. Les séances photos créent une belle camaraderie. Quand elles sont finies et que les photos ont été examinées, si j’aime le look et l’ambiance, je les inscris (à une compétition). Nous travaillons fort pour produire du travail de qualité et des images dont nous sommes fiers, donc quelle meilleure récompense que de voir son dur labeur en vedette aux Contessas ? » Audace féminine Kathy était finaliste aux 32e prix Contessa dans la catégorie Styliste Québec. Elle a choisi une collection en noir et blanc pour créer une ambiance plus « sombre » que certaines de ses créations antérieures. Elle voulait aussi que les looks aient l’air très naturels et dans le moment présent. « J’avais prévu de photographier deux 50 salonmagazine.ca/fr / septembre 2021

séries de looks pour une collection. Une séance photo principale, planifiée et basée sur un concept, et une autre séance, après la séance principale, raconte Kathy. Nous avons demandé aux mannequins de remettre leurs vêtements de rue et de poser pour quelques prises de plus. Elles ne savaient pas que nous allions prendre d’autres photos, mais c’est exactement ce que nous voulions : la spontanéité ! » La collection de Kathy présente des looks branchés et des coupes courtes, ce qui est très logique, car elle a tendance à créer des coiffures courtes mais aime les formes fortes, tant les formes élégantes que celles qui ont du mouvement. « Pour cette collection, je voulais illustrer divers niveaux de féminité, révèle-t-elle. J’ai employé des formes très classiques et intégré des sections rasées intrépides, et j’ai exagéré les contours des coupes. Je recherchais des formes classiques, mais un peu différentes, plus audacieuses. »

Passion pour l’éducation Kathy trouve l’inspiration dans son travail créatif, mais l’éducation est l’une de ses plus grandes passions. Elle a créé et mis au point le système éducatif Mekka, créé pour aider les stylistes à améliorer leurs compétences techniques en leur enseignant l’art et la science de la conception structurale des coiffures. « Le système Mekka enseigne des principes de géométrie et de conception simples et les applique à la coiffure, explique-t-elle. Nous enseignons aux stylistes comment employer les angles de coupe avec précision et créer plus d’ordre dans leurs techniques. L’éducation est primordiale dans notre industrie. Nous employons certaines techniques pour obtenir les looks que nous créons, et l’efficacité de ces techniques dépend de notre exécution. »

TEXTE : SAMI CHAZONOFF, COIFFURE : KATHY SIMON, MEKKA, MONTRÉAL, MAQUILLAGE : OLIVIER VINET ET VANESSA BOILY, STYLISME MODE : KATHLEEN LARONDE, PHOTOS : JUSTINE LATOUR

Galerie Contessa — FINALISTE DE 2021, STYLISTE QUÉBEC

Kathy Simon

« J’aime observer les gens, surtout les groupes. Chaque personne du groupe a ses propres goûts en mode, en musique, ses propres opinions, etc. Ça m’inspire d’observer de l’extérieur et d’extrapoler mes idées selon ce que je vois. »


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