Salon Magazine, édition français, Octobre 2022

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octobre 2022

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QUOI DE NEUF ?

Carrefour beauté

Célébrez le changement de saison et le renouveau avec de nouveaux produits de soin, de coloration, de coiffure et plus. Plus, peaufinez vos compétences en sculpture et rallonges pour ongles et suivez la tendance des tons de cuivre.

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ARTICLE

Apprendre, toujours

Que vous soyez novice ou styliste d’expérience, il y a toujours quelque chose à apprendre ! Découvrez l’incidence de l’éducation à chaque étape de votre carrière, et lisez des conseils sur la façon de tirer le maximum de l’éducation et où trouver les meilleures ressources pour vos besoins.

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ARTICLE

Vue en coupe Vous avez besoin d’astuces pour couper les cheveux courts, longs et de longueur moyenne ? Ne cherchez plus ! Des silhouettes classiques à tendance, des experts nous conseillent.

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INSPIRATION Collections

Maggie Semaan ; Martin Ménard ; Tim Scott-Wright ; Fellowship PROJECT ; SHY & FLO

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GALERIE CONTESSA

Yves Houde

Lisez comment ce styliste de Québec a créé sa collection des prix Contessa, et comment les compétitions le poussent à en apprendre et en faire plus.

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CONFIDENCES

Redécouvrir son art Découvrez les débuts de Philip Wolff, coiffeur des stars et éducateur, et le rôle crucial de l’éducation dans sa carrière.

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AFFAIRES

Repenser l’éducation

Vous avez du mal à offrir une éducation à votre salon ? Voici des conseils sur la façon de garder l’éducation attrayante et efficace.

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ATMOSPHÈRE

Toujours plus haut Coup d’œil sur ce salon de Boisbriand, que les propriétaires ont rénové eux-mêmes pour en faire un espace de rêve.

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HISTOIRES DE SALON

Du travail stellaire

On découvre avec fierté le duo coiffure et maquillage canadien récompensé aux Oscars pour son travail pour Dans les yeux de Tammy Faye.

Bienvenue à cette édition

COUVERTURE : COIFFURE : FELLOWSHIP PROJECT, DIRIGÉ PAR PAUL DENISON, R.-U. MAQUILLAGE : LUCY FLOWERS, PHOTO : RICHARD MILES

MAGGIE SEMAAN, HAUS OF RTISTS BY MAGGIE SEMAAN, LAVAL, QC

Le meilleur de soi-même

Peu importe où vous en êtes dans votre carrière, il y a toujours des moments décisifs qui vous aident à devenir ce que vous êtes. Certains continuent de regarder vers ce qui les attend, mais il est important de prendre note de chaque tournant dans votre cheminement.

Comme bon nombre d’entre nous l’ont appris au cours des deux dernières années, l’éducation joue un rôle de premier plan dans le succès de quelqu’un dans l’industrie. La formation en personne nous a manqué pendant les confinements, mais par contre, l’éducation virtuelle a connu un essor. Dans Apprendre, toujours (p. 20), nous avons demandé à des experts de l’éducation comment continuer d’approfondir ses connaissances, qu’on soit novice ou styliste d’expérience.

C’est l’apprentissage de nouvelles compétences techniques qui stimule nombre d’entre vous qui travaillez dans les salons. Dans Vue en coupe (p. 24), nous détaillons certaines des coupes les plus demandées, avec des trucs et des conseils d’experts pour maîtriser les looks.

Cela dit, il faut se rappeler que l’éducation ne se limite pas aux compétences techniques. Que ce soient les médias sociaux, le commerce électronique, la vente au détail ou le développement des affaires, le fait d’approfondir vos connaissances dans un éventail de domaines peut vous permettre non seulement de vous améliorer, mais aussi ouvrir des portes qui vous avaient peut-être échappé.

Vous rêvez d’être éducateur ou artiste de plateau pour votre marque préférée ? Dans ce cas, la connaissance des produits est primordiale et elle peut vous aider de plus de façons que vous pensez. Aimeriez-vous faire connaître vos créations et les voir en couverture d’un magazine (comme Salon !) ? Alors apprenez à photographier une collection digne d’un magazine.

Et si vous cherchez l’inspiration, ne manquez pas les prix Contessa ! Les finalistes seront annoncés le 11 octobre en direct sur Instagram. Vous pouvez aussi vous prononcer sur les finalistes (et la personne gagnante) dans la catégorie #ContessaStyleLibre2023 en votant pour votre photo préférée sur salonmagazine.ca/ Contessa à partir du 3 octobre !

Il n’est jamais trop tard pour commencer quelque chose de nouveau. Vous pourriez vous surprendre en découvrant un intérêt ou un talent que vous ignoriez. Rappelezvous qu’on n’a jamais fini d’apprendre !

Salon Magazine

ISSN 1489-7059, VOLUME 31, NUMÉRO 8 SALONMAGAZINE.CA/FR

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION Veronica Boodhan veronica@salonmagazine.ca

DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE Stephanie MacDonald Gallant stephanie@salonmagazine.ca

SPÉCIALISTE DES MÉDIAS SOCIAUX Shanice Romelus shanice@salonmagazine.ca

TRADUCTION ET RÉVISION Nathalie Altman

CONTRIBUTRICES Liz Bruckner, Lucy Mazzucco

CHARGÉ DE COMPTES PRINCIPAL Marc Gadbois marc@salonmagazine.ca

COORDONNATRICE, VENTES ET RÉDACTION Lauren Farrugia lauren@salonmagazine.ca

DIRECTEUR DE PRODUCTION Alan Swinton production@salonmagazine.ca

GESTIONNAIRE DU BUREAU Cathy Donaghy cathy@salonmagazine.ca

ABONNEMENTS Adrian Holland helpdesk@subscriptions.salon

DIRECTEUR GÉNÉRAL ET ÉDITEUR Tom Arkell tom@salonmagazine.ca

Salon Magazine 183 Bathurst Street Suite 202, Toronto, ON, M5T 2R7 T. 416.869.3131

Tarifs d’abonnement Canada 1 an (9 numéros) 40,00 $ plus taxes. 1 an (3 exemplaires de chacun des 9 numéros) 60,00 $ TPS comprise. Commandes canadiennes seulement; doivent être envoyées au même endroit. ÉTATS-UNIS 1 an (9 numéros) 50,00 $ US

CHANGEMENT D’ADRESSE Courriel : helpdesk@subscriptions.salon ou faites parvenir votre étiquette et votre nouvelle adresse à : Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K2

Veuillez retourner le courrier non livrable à Circulation Department, Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K27

Publications commerciales Poste Canada – Enregistrement no. 40011270

Ce magazine peut être recyclé. Veuillez recycler là où c’est possible. Printed on recyclable paper

L’éditeur n’est pas responsable du contenu des annonces publicitaires ou de toute garantie ou offre incluse dans lesdites annonces. L’éditeur n’est pas responsable de toute erreur d’impression en dehors de son contrôle et dans un tel cas la responsabilité de l’éditeur ne doit pas excéder la somme demandée par l’éditeur pour la publication de telle publicité. La reproduction en tout ou en partie de cette publication est interdite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur.

À l’occasion, nous faisons parvenir notre liste d’abonnés à certains organismes ou entreprises dont les produits ou services pourraient vous intéresser. Si vous ne voulez pas que vos coordonnées soient divulguées, veuillez communiquer avec nous. Tél. 416.869.3131; téléc. : 416.869.3008; courriel : helpdesk@ subscriptions.salon. Adrian Holland est le responsable de la protection de la vie privée.

Veronica Boodhan Directrice de la rédaction

Nous remercions le gouvernement du Canada pour son appui financier par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques du Patrimoine canadien.

AU CANADA

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PRODUCT GUIDE

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Naturellement nouvelles

Embellissez vos tons naturels cette saison grâce aux nouvelles nuances Koleston Perfect et Shinefinity de Wella Professionals.

Comme il y a une demande croissante de nuances plus naturelles, Wella fait passer les choses au niveau supérieur avec Signature Naturals, de nouvelles nuances infusées de teintes et d’accents passionnants. Pour aider vos clients à accepter leur couleur tout en rendant leurs cheveux plus vibrants, la collection comprend de nouvelles nuances dans les gammes Koleston Perfect et Shinefinity de la marque.

Meilleure tenue

Redécouvrez la gamme Vavoom revue et améliorée de Matrix.

Matrix a rafraîchi sa gamme Vavoom bien-aimée et y a ajouté le spray Triple Freeze Extra Sec, qui o re une tenue durable sans raideur. Sa formule à séchage rapide produit une brume ultra-sèche non collante, et le contenant contient un actionneur tri-di usion qui permet une distribution plus large et uniforme. La marque relance également son spray Vavoom Freezing Spray haute tenue et son spray Vavoom Freezing Spray fixation extra-forte, qui ont un nouveau look et un contenant extra-grand de 15 oz, et un nouvel emballage à description du produit et couleurs claires, pour une expérience conviviale.

Koleston Perfect

Les trois nouvelles nuances permanentes — 5/18, 6/91 et 7/36 — aident à créer des résultats riches, équilibrés et sains. Elles sont formulées avec une technologie de coloration ultra-précise pour cacher jusqu’à 100 % des cheveux gris tout en protégeant des dommages, et conviennent à tous les types de cheveux.

Shinefinity

Les cinq nouvelles teintes non éclaircissantes et sans dommages — Natural Expresso (04/0), Natural Brandy (06/0), Natural Latte (08/0), Cool Chia (04/12) et Cool Mushroom (07/12) — luttent contre les tons cuivrés pour produire une couleur riche et vibrante à l’éclat d’apparence saine. Avec technologie à pH équilibré de la marque pour préserver l’intégrité des cheveux, la gamme permet six semaines de couleur durable et de lustre.

Coi ure inclusive

Élargissez votre portefeuille de produits coi ants avec les nouveautés de KMS, qui conviennent à tous les types de cheveux !

Comme de plus en plus de clients acceptent leur texture naturelle et s’expriment avec leurs cheveux, les stylistes doivent avoir les bons produits sous la main pour les aider. KMS a lancé deux nouveaux produits coiffants conçus pour tout type de cheveu et de texture, des cheveux crépus à raides et fins à grossiers. Le nouveau baume torsades CURLUP est un produit nourrissant qui répond aux besoins de coiffage des cheveux bouclés et crépus. Il hydrate en profondeur pour éliminer les frisottis, et protège de l’humidité tout en nourrissant sans alourdir. De plus, il active les boucles pour fournir une définition et un contrôle tout en réduisant le rétrécissement jusqu’à 70 pour cent ! Contenant jusqu’à 93 pour cent d’ingrédients d’origine naturelle, il est jusqu’à 97 pour cent biodégradable, exempt de silicones, parabènes, huiles minérales, colorants et ingrédients d’origine animale, et son pot comprend 52 pour cent de matériaux recyclés.

La marque présente également le nouveau spray texture sèche HAIRPLAY, un produit polyvalent idéal pour les cheveux raides à bouclés qui permet aux stylistes de terminer le look d’un client avec texture et volume, tout en absorbant l’huile aux racines sans résidu blanc ni sensation de raideur. Il est exempt d’ingrédients d’origine animale, de silicones, de parabènes, d’huiles minérales, de colorants et de PEG, et son contenant est fait de 25 pour cent de matériaux recyclés.

SUPERHÉROS

Protégez la couleur et le lustre en diminuant les cassures avec l’huile Serie Expert Metal Detox de L’Oréal Professional.

Dernière nouveauté dans la gamme Serie Expert Metal Detox de la marque, la nouvelle huile légère et non grasse garde la couleur vive et protège des dépôts de particules métalliques. Sa formule brevetée repulpe les cheveux, réduit les cassures de 97 pour cent, rend la couleur deux fois plus brillante et o re un contrôle des frisottis et une protection contre la chaleur jusqu’à 440 °F.

Vote pour la catégorie #ContessaStylelibre

LE SAVIEZ-VOUS ? Cette année, le public peut voter dans notre catégorie Contessa Style Libre, donc VOUS avez votre mot à dire sur les finalistes et la personne gagnante !

Du 3 au 17 octobre, vous pouvez voter surSalonMagazine.ca/Contessa pour votre photo #ContessaStylelibre2023 préférée. De plus, chaque vote vous donne la chance de gagner deux billets pour le gala des prix Contessa de 2023, le dimanche 20 novembre 2022 !

Un rappel : un seul vote par adresse électronique comptera. Après avoir voté, vous devrez confirmer votre vote en allant dans votre boîte de réception (ou fichier poubelle) pour confirmer votre adresse électronique et e ectivement voter. Remarque : les votes multiples de la même adresse électronique seront éliminés.

Les finalistes de la catégorie Style libre seront annoncés le 23 octobre dans notre infolettre, donc si ce n’est pas déjà fait, assurez-vous de vous abonner à notre liste de di usion pour recevoir les dernières nouvelles sur les Contessas !

Époustouflant

Une puissance haute performance et un séchage plus court grâce au séchoir Lava Pro de CHI.

Ce séchoir révolutionnaire est parfait pour les stylistes qui recherchent un débit puissant pour raccourcir le séchage tout en réduisant la consommation d’électricité. Le séchoir Lava Pro de CHI a une forme élégante qui fournit un jet d’air droit (jusqu’à 110 000 tr/min) et les minéraux de lave et la technologie à la céramique de CHI permettent une chaleur douce et constante causant moins de dommages. Il a un affichage LCD à quatre réglages de chaleur et trois de vitesse, ainsi que trois accessoires aimantés (diffuseur, concentrateur de précision et buse de lissage) et un cordon de 11 pieds, donc il est parfait pour une utilisation en salon. De plus, il pèse moins d’une livre et émet un faible bruit de moins de 80 dB. Mieux encore, il a une fonction d’autonettoyage !

PHOTO (DANS LE SENS HORAIRE) : GAGNANT, STYLE LIBRE, CONTESSAS DE 2022, DANIEL GRIECO, SALON GABOA, WOODBRIDGE, ON, PHOTO GIANCARLO INTINI, GOLDWELL, ORIBE, REDKEN, FAROUK SYSTEMS, L'ORÉAL PROFESSIONNEL

RUÉE VERS L’OR

Goldwell nomme les finalistes canadiennes des Global Creative Awards !

Les Canadiennes visent l’or au concours photo annuel présenté par la Kao Salon Division. Montrant leur créativité dans des catégories techniques et éditoriales, les Canadiennes ont participé à la compétition nationale dans les catégories Nouveau coloriste, Coloration créative et Coupe créative. Les gagnantes du prix Or de chaque catégorie participeront à la compétition internationale en direct, les 2 et 3 octobre à Amsterdam. Félicitations à toutes les finalistes canadiennes, et bonne chance aux gagnantes du prix Or !

Nouveau coloriste de l’année de 2022

Gagnante – Or : Emily Kooistra, Salon Cyan, London, ON

Finaliste – Argent : Robyn Partyka, Edward Carriere Salon, Winnipeg, MB

Finaliste – Bronze : Alyssa Collicutt, Jerome Salon, Calgary, AB

Coloration créative de l’année de 2022

Gagnante – Or : Jagoda Hall, Salon Cyan, London, ON

Finaliste – Argent : Beth Llyod, Calgary, AB

Finaliste – Bronze : Chelsea Dogan, Salon Cyan, London, ON

Coupe créative de l’année de 2022

Gagnante – Or : Denise Meikle, Salon Origins, Vancouver, BC

Bonjour les boucles !

La nouvelle collection AllCurl de Kenra Professional, un régime soin et coiffure supérieur pour les cheveux frisés.

Voici la nouvelle collection AllCurl de Kenra Professionals, qui soigne et coiffe les cheveux frisés en fonction du résultat visé.

Les six nouveaux produits AllCurl sont parfaits pour une vaste gamme de types de boucles et de textures. Clean Rinse est un nettoyant à faible mousse, sans danger pour les cheveux colorés et non asséchant, avec bouchon parfait pour une application ciblée aux racines. Il élimine également l’accumulation de produits, maintient l’humidité et rend les cheveux plus dociles. Rendant également les cheveux plus faciles à coiffer, Balancing Conditioner revitalise et réhydrate pour démêler et définir les boucles, et rend la chevelure plus brillante en retenant l’hydratation pendant 72 heures. Hydrating Leave-In permet d’hydrater et démêler les cheveux et de conserver les boucles et l’humidité. Lightweight Defining Crème aide à mieux définir les boucles tout en offrant une protection thermique et 72 heures de résistance aux frisottis et à l’humidité. Defining Jelly est un gel léger et sans raideur conçu pour améliorer les boucles et contrôler les frisottis, tandis que Sealing Oil Spray emprisonne l’humidité pour fournir une brillance et 72 heures de contrôle des frisottis.

Redken présente le nouvel emballage de ses produits coiffants.

Comprenant les formules bien-aimées de la marque et de nouveaux emballages durables, les produits coiffants de Redken ont des étiquettes modernisées qui présentent les avantages des produits plus visiblement, pour une expérience plus intuitive. Le design audacieux guide les stylistes à l’aide de couleurs ; par exemple, les emballages roses indiquent que les produits résistent à la chaleur. De plus, les contenants sont faits de plastique recyclé post-consommation.

Redken a également lancé Beach Spray, un nouveau spray effet plage léger, sans sel de mer, qui confère texture, mouvement et corps pour créer des vagues style plage mates, volumineuses et sans effort toute l’année.

Liaisons solides

Découvrez les nouveaux produits Olaplex pour nettoyer et protéger les cheveux des clients au salon et à la maison.

Le traitement chélateur à spectre large de la marque est un produit pour le salon. Idéal avant les services chimiques pour améliorer les résultats finaux, ce produit, qui purifie en profondeur, contient de l’extrait de prune de Kakadu remplie de vitamine C et est formulé avec la technologie brevetée de renforcement de liaisons d’Olaplex. Il supprime les résidus dans le cortex sans éliminer l’humidité et les protéines essentielles, pour éclaircir, minimiser la décoloration et restaurer la douceur et la brillance, tout en rafraîchissant et en apaisant le cuir chevelu.

Proposez aux clients qui veulent continuer d’entretenir les liaisons à la maison le shampooing clarifiant Bond Maintenance n° 4C, un nettoyant en profondeur formulé pour éliminer les résidus en surface. Il peut également être utilisé au salon comme nettoyant avant le traitement chélateur à spectre large.

Fer à vagues Jumbo High Tide de amika

« C’est un moyen rapide, facile et efficace de donner de la texture à vos cheveux. On peut l’utiliser pour créer de nombreuses coiffures différentes, d’audacieuses à excentriques, ou des vagues plus classiques. On peut également obtenir plus de volume sans apparence gaufrée. » — Stéphanie Choquette, éducatrice professionnelle régionale pour amika, Montréal

Produit une — chaleur infrarouge lointaine et des ions négatifs pour emprisonner l’hydratation ; scelle la cuticule pour des résultats soyeux.

Réglage

— Bouts restant froids pour éviter les brûlures

— Trois tubes de 32 millimètres, parfaits pour les cheveux longs et tous les types

cheveux

— Avec moule sur mesure, éliminant tout souci de marques

Beau gloss

Des cheveux brillants, nuancés et forts grâce à Color.Me Gloss de Kevin.Murphy.

— Cordon pivotant sur

Avec ingrédients végétaliens, une formule biodégradable et l’activateur Gel.Activator de la marque, Color.Me Gloss de Kevin.Murphy vous aide à obtenir une coloration supérieure tout en restaurant la qualité des cheveux en 20 minutes ou moins. Les gels colorants demi-permanents traitent, reconstruisent et hydratent les cheveux pour les rendre plus forts à chaque service. Comprenant de la vitamine C protectrice de couleur, et la technologie KM.BOND2 de la marque, la gamme Color.Me Gloss a un effet de remplissage, rendant les cheveux 37 pour cent plus épais et 25 pour cent plus forts après une application. Offerte en 30 nuances (dont une transparente), Color.Me Gloss est idéale pour le nuançage, les corrections, la coloration ton sur ton et pastel, et peut être offerte comme traitement.

PHOTOS : OLAPLEX, KEVIN.MURPHY, KENRA PROFESSIONAL, AMIKA TEXTE : LAUREN FARRUGIA, PHOTOS : INSTAGRAM (@JULIEKNAILSNYC), OPI, BIO SCULPTURE, CND

RAFRAÎCHISSEZ VOTRE FORMATION SUR LES ONGLES AVEC DES CONSEILS SUR LA MAÎTRISE DE LA SCULPTURE ET DES RALLONGES. ET DÉCOUVREZ L’IMPORTANCE D’AMÉLIORER VOS COMPÉTENCES POUR RESTER AU COURANT DES TENDANCES ET ACCROÎTRE VOTRE CLIENTÈLE.

L’art de la sculpture et des rallonges

Pour choisir entre la sculpture et les rallonges, il y a de nombreux facteurs à prendre en compte, des désirs et besoins du client aux préférences de la technicienne en pose d’ongles. Dans les deux cas, l’éducation est primordiale pour rester au courant des tendances et garder les ongles de vos clients en bonne santé.

« On commence à revoir les ongles de longueur moyenne à longs », révèle Sarah Melanson, technicienne en pose d’ongles du Nouveau-Brunswick, chef d’équipe de l’éducation et spécialiste des produits Bio Sculpture. « Je ne dirais pas que les rallonges ou la sculpture conviennent mieux pour obtenir ces formes tendance, mais une bonne technicienne peut créer une bonne forme avec les deux, ce qui revient à l’éducation et à la connaissance de vos produits. »

Sculpture

La sculpture est l’utilisation de produits à base d’acrylique ou de gel et d’une forme placée sous l’ongle comme guide. « Il y a deux options pour sculpter avec une forme : les systèmes de gel ou d’acrylique », explique Marie-Ève Roy, éducatrice OPI du Québec et propriétaire de Esthétique/Académie ESM.

« Le gel est plus flexible et l’acrylique est très dur. On décide lequel utiliser selon ce que le client veut et l’état de ses ongles. »

« Sculpter vous donne plus de liberté », affirme MyLan Araujo, ambassadrice de l’éducation de CND et propriétaire de You & Me Nails and Salon à Oakville, en Ontario.

« On peut créer les longueurs et les formes qu'on veut, et on n’est pas limité à ce que la rallonge en plastique permet. On peut également utiliser du gel sculptant pour être plus créatif. »

En plus d’allonger les ongles, la sculpture permet de les réparer et de les renforcer. « La sculpture renforce l’ongle et le résultat ressemble davantage à un ongle naturel que les rallonges, ajoute Marie-Ève. Si un client se ronge les ongles ou que ses ongles se cassent ou se fendent, la sculpture aide à résoudre tout ça. »

Rallonges

Les rallonges – des pointes en plastique ajoutées à l’ongle naturel – peuvent être une bonne option pour les techniciennes en pose d’ongles qui ne sont pas à l’aise de sculpter mais dont certains clients veulent allonger leurs ongles.

« Les rallonges sont une excellente option pour allonger rapidement, et pour les techniciennes qui ont du mal avec les formes, déclare Sarah. Il existe également des options autres que les rallonges traditionnelles (qu’on place sur une partie de l’ongle), comme les rallonges complètes, dont le sommet est fort, ce qui permet une application rapide et parfaite. »

Si vous songez à utiliser des rallonges pour allonger les ongles de votre client, il faut tenir compte de quelques facteurs avant de les recommander. « Les rallonges en plastique accélèrent certainement un service, mais vous devez quand même appliquer un gel ou de l’acrylique dessus », explique Marie-Ève.

« Les rallonges conviennent aux ongles non plats avec une légère dépression, ajoute MyLan. Elles peuvent couvrir la dépression et rendre les ongles plats, et elles tiennent mieux sur les ongles vraiment faibles. Elles sont également une excellente option pour un client qui veut des ongles carrés, parce que bien des rallonges ont déjà cette forme. »

Système au gel Axxium de OPI

Cette base en gel forme des liens puissants avec la kératine de l’ongle pour permettre une application précise, durable et rapide en une seule couche.

Gel de base de Bio Sculpture

Ce gel transparent et flexible primé est un traitement d’amélioration inodore qui renforce et revitalise les ongles naturels et sert de couche de base autonivelante, et sèche en seulement 30 secondes.

PLEXIGEL de CND

Ce système d’amélioration en gel, en flacon avec pinceau, permet de remplir, réparer, façonner et bâtir les ongles, et o re jusqu’à trois semaines de force, de longueur et de forme.

SOYEZ PRÊTS POUR LE ROUX CETTE SAISON GRÂCE AUX CONSEILS D’EXPERTS POUR TRANSFORMER LES CHEVELURES AVEC DES TONS CUIVRÉS.

Tons de feu

Alors que les arbres se métamorphosent et revêtent de magnifiques nuances rouges et oranges, il n’est pas surprenant que les tons de cuivre soient si populaires cette saison.

Cette tendance est apparue plus tôt cette année, mais elle est très forte pour l’automne, car les tons plus chauds sont très demandés en ce moment. « Les tons chauds donnent tellement plus de vie aux cheveux », s’exclame Jeremy Santos, coiffeur torontois et professionnel d’élite de la coloration de Moroccanoil. « Ils sont plus faciles à réaliser et durent plus longtemps, donc ils sont beaucoup plus faciles à porter. »

Comme il y a une demande croissante de tons chauds depuis le début de la pandémie, Jeremy pense qu’ils pourraient être établis. « Étant donné la situation financière des gens, c'est logique d'opter pour des tons chauds, ajoute-t-il. Les gens n’ont pas besoin de venir au salon toutes les trois à six semaines comme ils le feraient pour une couleur cendrée, donc c’est beaucoup plus abordable. »

La consultation

Les clients seront peut-être prêts à adopter cette tendance, mais il est important de trouver le ton qui leur convient le mieux.

« Il faut regarder le teint et la couleur des yeux, explique Jeremy. Si le teint de quelqu’un a beaucoup de rouge, il faut essayer de le compenser, donc ne pas colorer toute la chevelure de ton cuivre. On peut créer un joli cuivre chocolaté ou une nuance qui contient plus d’or

CONSEIL DE PRO COMME IL EXISTE TANT DE NUANCES DE CUIVRE, DES PASTELS AUX TONS FLAMBOYANTS, DEMANDEZ AUX CLIENTS UNE PHOTO DE CE QU’ILS CHERCHENT, ET GROSSISSEZ LA PHOTO POUR VOIR LES TONS EXACTS QU’ILS DÉSIRENT.

TEXTE : VERONICA BOODHAN, PHOTOS : COIFFURE : ELISE ANTOINE, EA HAIR ARTIST, FRANCE, MAQUILLAGE KATARZYNA WRONA, STYLISME MODE PATRYK GAJEWSKI, PHOTOS : WERONIKA KOSINSKA, GETTYSTOCK, JOICO, MOROCCANOIL, KEVIN.MURPHY, PULP RIOT

pour compléter le teint. Si le teint de la personne est vraiment froid, le cuivre peut être un peu plus intense parce qu’il va faire ressortir les traits un peu plus. »

« J’aime dire que les contraires s’attirent », déclare Mathieu Bergeron, propriétaire de HBMB Coiffure et Esthétique à La Baie, au Québec, et membre de l’équipe de coloration Joico. « Les couleurs chaudes conviennent particulièrement à ceux qui ont les yeux bleus et verts. »

Bien que les traits d’un client puissent vous guider vers le bon ton, n’ayez pas peur de faire preuve de créativité et de créer un look personnalisé avec une gamme de nuances différentes.

« J’aime le cuivre parce qu’il est magnifique sur bien des gens différents. Il existe une myriade de types de cuivres, souligne Jeremy. En coloration, c’est tellement agréable de pouvoir faire ressortir ou cacher certains traits, selon les souhaits des gens. La couleur des cheveux a beaucoup d’impact. »

Le côté technique

Que votre client soit à la recherche d’une chevelure entièrement cuivrée ou d’un look plus subtil, le cuivre peut être intégré à bien des services de coloration, du balayage et aux blocs de couleur aux applications complètes.

« J’adore faire un bel éclaircissement dans toute la chevelure et créer un beau cuivre brillant, confie Jeremy. Depuis longtemps, nous créons beaucoup plus de couleurs naturelles, donc c’est vraiment agréable de voir une luminosité partout, et de réaliser un look plus percutant avec un cuivre de niveau

sept, par exemple. »

Si les clients veulent une option moins audacieuse, Jeremy dit qu'on peut faire preuve de créativité pour le placement. « Tout le monde aime un bel effet ombré ou un beau balayage parce qu’il est facile à porter et exige moins d’entretien, affirme-t-il. Pour les tendances d’aujourd’hui, on crée des mèches autour du visage avec une couleur plus foncée à l’extérieur et plus pâle à l’intérieur pour égayer le visage. »

« Pour obtenir des résultats plus multidimensionnels, on peut faire des mèches partout ou juste autour du visage, ajoute Mathieu. Il y a tellement de possibilités de créer de nouveaux looks multidimensionnels. Parfois, je mélange des nuances chaudes pour produire une nouvelle couleur plutôt que de choisir une nuance existante. »

Il faut s’assurer que les clients sont prêts à porter une couleur chaude, surtout s’ils les ont évitées dans le passé. « Si le client n’est pas habitué aux couleurs chaudes, je le ferais très subtilement en ajoutant des mèches foncées puis j’ajouterais progressivement du cuivre, explique Jeremy. Il pourrait s’agir de quelques mèches ou d’un effet de voile (une couleur plus pâle sur le dessus de la chevelure, avec un effet transparent de sorte que la nuance plus foncée en dessous soit visible). C’est très léger et percutant pour quelqu’un qui n’en a peut-être pas l’habitude. Ça peut sembler être peu, mais ça offre à quelqu’un qui n’y est pas habitué un beau changement sans avoir à s’y engager pleinement. »

Produits de choix

Lumishine de Joico

La gamme de colorations permanentes et demi-permanentes, à technologie ArgiPlex de la marque, produit une couleur et une brillance supérieures et des résultats d’apparence saine.

Mélangeur de couleurs pures de Moroccanoil

Personnalisez votre coloration permanente ou demi-permanente avec cet additif pigmentaire pur pour ajouter une touche intense de rouge à vos formules de cuivre.

Color.Me Copper.Intense de Kevin.Murphy

Ces trois nuances sans ammoniaque, cuivre blond foncé, cuivre blond pâle et cuivre platine, o rent jusqu’à trois nuances d’éclaircissement et cachent le gris.

Faction8 de Pulp Riot

Avec des nuances de cuivre vibrantes et de rouge audacieux, cette gamme de coloration permanente dissimule entièrement les cheveux gris.

Cheveux texturés

N’oubliez pas de recommander les tons de cuivre à vos clients aux cheveux frisés ! Même si vous avez tendance à choisir un ton de brun ou de blond, le cuivre est une manière futée d’intégrer les tons chauds qui se trouvent déjà dans la chevelure. « Le cuivre, avec ses multiples nuances, est une couleur qui convient vraiment à tout le monde, a rme Jeremy. On peut le personnaliser et c’est très joli, parce qu’il met les boucles plus en évidence, selon qu’il soit pâle ou foncé. Si vous créez un cuivre pâle, on verra plus les boucles, et elles auront l’air plus saines et plus lustrées, parce qu’il y aura beaucoup de pigment. Dans les chevelures plus denses et plus frisées, il y aura beaucoup plus de mouvement. »

APPRENDRE, TOUJOURS

Peu importe où vous en êtes dans votre carrière en coiffure, il y a toujours de nouvelles techniques et tendances à découvrir. Nous avons demandé à des experts en éducation pourquoi l’apprentissage est si important à toutes les étapes d’une carrière, et leurs conseils pour continuer de peaufiner ses compétences.

PAR LAUREN FARRUGIA

Quand on travaille dans l’industrie de la beauté, il semble y avoir de l’éducation partout. Les types de cours varient, allant des séminaires virtuels aux tutoriels en ligne, aux cours et événements en personne, et même aux messages ou vidéos sur les médias sociaux, mais l’accessibilité de l’éducation la rend non négociable pour les stylistes, quel que soit leur degré de compétence ou l’étape

de leur carrière, et porte à se demander si on ne cesse jamais d’apprendre.

« L’éducation est essentielle à la croissance et à notre avenir dans l’industrie », déclare Terry Ritcey, directeur de l’éducation et des événements de Redken. « Si une personne a obtenu une certification quelconque, c’est rassurant de savoir qu’elle a maintenu ses compétences.

Dans l’industrie de la coiffure, l’éducation est une constante et est essentielle à l’évolution. »

Continuer sur sa lancée L’éducation varie selon l’étape de la carrière d’un styliste, mais elle joue un rôle crucial dans la croissance de l’industrie de la coiffure en général. « Les stylistes doivent s’adapter à l’évolution

des tendances », explique Deanna Spielman, directrice canadienne de l’éducation de Wella Company. « Dans notre industrie, que vous soyez styliste depuis 2, 10 ou 30 ans, vous êtes en constante évolution et c’est pour ça que l’éducation est si importante. »

« J’ai toujours cru en la formation et l’apprentissage continus, peu importe l’âge ou l’étape de la carrière », affirme Terri Schwendemann, directrice de l’éducation et du développement créatif de Oligo Professionnel. « Dans notre carrière, il y a des tournants où il faut réévaluer sa situation, son cheminement et ses objectifs. »

Bien que l’éducation soit plus naturelle pour ceux qui commencent dans l’industrie, tous les stylistes doivent rester ouverts et prêts à apprendre des autres (même s’ils sont plus jeunes ou moins expérimentés) et se rendre compte qu’il y a des tendances ou techniques qu’ils ne connaissent pas. « L’éducation offre aux stylistes une satisfaction et une passion pour leur carrière qui les portent à se dépasser », déclare Kathy Reilly, directrice adjointe de l’éducation de Kao. « Elle leur permet aussi de continuer de connaître le succès dans ce qu’ils créent et sur le plan financier, car l’éducation est la principale justification de l’augmentation des prix, parce que votre éducation et vos connaissances appuient vos prix. »

Leçons pour les nouveaux stylistes

On peut penser que la formation des nouveaux stylistes est à jour, mais il est essentiel qu’ils continuent d’améliorer leurs compétences et d’approfondir leurs connaissances. « À mon avis, le véritable apprentissage commence après les études, et non pas quand on les entreprend, souligne Terry. Je me souviens que ce n’est que lorsque j’ai commencé à travailler que j’ai vu combien il me restait à apprendre. »

« À l’école, on acquiert un excellent fondement technique, mais quand on arrive dans un salon, on travaille avec des clients qui ont divers besoins et sont dans diverses situations, donc la formation continue permet de renforcer ses connaissances grâce à des compétences plus réalistes qui vous permettent de vous adapter aux besoins de chaque client, ajoute Kathy. Ce n’est pas une industrie “ taille unique ” où on apprend un seul ensemble de connaissances qu’on applique à tous les clients. Il faut différentes compétences,

MANIÈRE-LÀ, VOTRE PARCOURS ÉDUCATIF NE PREND JAMAIS FIN ET VOUS TIREREZ LE MEILLEUR PARTI DE VOTRE CARRIÈRE.

— KATHY REILLY, DIRECTRICE ADJOINTE DE L’ÉDUCATION, KAO

et la formation continue aide vraiment à les obtenir. »

Si les nouveaux stylistes veulent acquérir des compétences plus techniques, ils peuvent essayer diverses méthodes d’apprentissage pour cerner ce qui leur convient. « Bien des marques offrent une formation virtuelle et en personne, donc tout d’abord, déterminez quel type d’apprenant vous êtes, fait remarquer Deanna. Ensuite, trouvez la formation que vous voulez. Vous pouvez consulter l’éducateur d’une marque pour qu’il vous dirige vers la meilleure éducation, et établir un plan de croissance qui détermine où vous en serez dans cinq ans et vous aide à y parvenir. »

Comme il y a beaucoup d’éducation accessible d’un simple clic, il peut être intimidant pour les nouveaux stylistes de savoir où se diriger et à qui en parler. « Regardez tout d’abord ce qu’offrent les fabricants, dit Terri. Cela comprend la formation en ligne, les académies,

les événements et ce qu’offrent leurs distributeurs et leurs conseillers en vente. »

Les nouveaux stylistes ne sauront peut-être pas où commencer, à part par ce qui les intéresse, donc il est important qu’ils soient à l’aise de poser des questions au propriétaire de salon ou à un styliste ou collègue plus expérimenté, qui les aiguillera dans la bonne direction.

« En plus d’améliorer leurs compétences techniques, les nouveaux stylistes doivent aussi prioriser l’apprentissage de l’offre d’un excellent service à la clientèle au salon, ajoute Kathy. Les compétences ne vaudront pas grand-chose si vous ne savez pas comment offrir une merveilleuse expérience au salon à vos clients. »

Le coût supplémentaire des cours en personne ou virtuels peut être un facteur qui limite le nombre de cours que les nouveaux stylistes prennent, mais il existe une myriade d’options gratuites qui peuvent être un bon point de départ.

« LA PREMIÈRE CHOSE QUE LES NOUVEAUX STYLISTES DOIVENT RÉALISER EST QU’ON NE CESSE JAMAIS D’APPRENDRE. QUAND VOUS ENVISAGEZ L’ÉDUCATION DE CETTE

Il y a aussi des choses que les nouveaux stylistes peuvent faire dans leurs temps libres pour continuer de peaufiner leurs compétences. « J’estime qu’il est toujours sage d’investir dans une marotte, affirme Terry. Utilisez-la pour vos essais. Vous pouvez faire plusieurs couches de coloration, les cacher, puis

Éducation pour les stylistes intermédiaires

À mesure que les stylistes avancent dans leur carrière et acquièrent de plus en plus de confiance et d’expérience, ils commencent à croire qu’ils ne sont plus obligés de poursuivre leur éducation. Cependant, selon les experts,

l’apprentissage à cette étape de votre carrière est plus important que jamais.

« L’éducation est encore plus importante à cette étape-là de la carrière d’un styliste, parce que les gens deviennent confortables, souligne Terry. Parfois, un client aime vraiment ce que le styliste fait, mais celui-ci ne lui suggère jamais rien de nouveau. C’est très facile pour un client d’aller voir un autre styliste pour obtenir une coiffure aperçue sur Instagram. Si les stylistes intermédiaires ne poursuivent pas leur éducation, ça donne l’occasion aux clients d’aller voir ailleurs pour obtenir quelque chose de nouveau et trouver une personne qui, elle, continue son apprentissage. »

« Il est très important de comprendre

que vous ne saurez jamais tout, ajoute Terri. L’éducation vous permet de découvrir les nouvelles tendances et techniques pour pouvoir continuer d’évoluer comme styliste. Elle garde les stylistes inspirés et motivés derrière le fauteuil, ce qui peut être difficile physiquement et mentalement, et elle permet de faire durer leur carrière. »

Souvent, à ce moment-là de sa carrière, un styliste peut être prêt à relever un nouveau défi et décide qu’il est temps de lancer sa propre entreprise. « L’une des choses qu’on n’enseigne pas dans les écoles de coiffure est l’aspect affaires, comme les principes de la consultation, les stratégies de communication, les revenus issus de la vente au détail, les médias sociaux, les compétences en leadership et d’autres éléments administratifs comme les impôts, déclare Terry. À cette étape d’une carrière, l’éducation créative et technique est bien sûr incontournable, mais l’éducation en affaires l’est également. »

La plupart des stylistes intermédiaires ont suivi des cours tout au long de leur carrière, donc ça pourrait être le moment d’essayer d’autres formes d’éducation. « En ce moment, nous sommes saturés par la visibilité de nombreux artistes différents, explique Terri. Le cyberespace est plein de stylistes à qui on s’identifie et qui fournissent de l’information appréciée et pertinente, et il donne beaucoup de possibilités d’éducation offerte par votre fabricant et de

l’extérieur. L’exposition à ces possibilités est une excellente ressource. »

« Je vois beaucoup de stylistes intermédiaires participer à des cours qui leur permettent de perfectionner leurs compétences de base, poursuit Kathy. Mais j’en ai également vu beaucoup suivre des cours en fonction des demandes actuelles des consommateurs afin de pouvoir rester au courant des demandes de leurs clients et des nouvelles tendances de l’industrie. »

« L’essentiel, à ce stade de votre carrière, est d’avoir l’esprit ouvert, ajoute Terri. Il est important d’être prêt à apprendre de nouvelles choses et de nouvelles façons de faire les choses. Je suggérerais également de choisir une veine d’éducation que vous allez approfondir. Vous pouvez apprendre un peu de tout, mais si vous n’approfondissez pas et ne comprenez pas vraiment l’éducation complète sur l’une de ces choses, vous allez avoir des morceaux de tout, mais vous ne comprendrez pas complètement ce programme. »

Apprentissage avancé pour les stylistes expérimentés

Même après avoir passé une décennie (ou plus) derrière le fauteuil, les stylistes expérimentés peuvent poursuivre leur éducation en restant au fait des tendances dans l’industrie et trouver d’autres types de formation avancée qui peuvent les aider à repousser leurs limites. « À ce stade-là, l’éducation est essentielle pour rester inspiré et enthousiaste et trouver quelque chose de nouveau et de différent afin de pouvoir continuer d’évoluer, dit Terri. On ne peut jamais dire qu’on sait absolument tout, parce qu’il y a toujours de nouvelles tendances, et il est important d’avoir une perspective qui nous garde jeunes et pertinents dans l’industrie. Il y a toujours une nouvelle façon de voir les choses et de se rendre compte qu’on suit un parcours qui ne prend jamais fin et qui donne d’innombrables possibilités de croissance. »

Selon le moment où un styliste arrive dans l’industrie, la norme ou les attentes d’un styliste peuvent changer selon la demande croissante de nouvelles techniques et tendances. « C’est parce que les attentes au moment où ces stylistes sont arrivés dans l’industrie étaient différentes, explique Deanna. En tant que styliste expérimenté, il faut suivre les tendances en constante

Power of the Collective

Élargissez vos compétences quant aux cheveux texturés avec ce nouveau programme d’éducation en ligne (gratuit !).

Un environnement inclusif pour les stylistes et les clients est une priorité pour l’industrie de la beauté. Power of the Collective (POTC) est un programme d’éducation en ligne gratuit qui aide les stylistes à améliorer leurs compétences quant aux cheveux texturés et offre une formation sur la diversité et l’inclusion.

POTC a été créé pour soutenir les stylistes qui veulent améliorer leurs compétences et techniques de coupe et de coloration pour tous les types de cheveux. Ce nouveau programme du groupe L’Oréal est offert à tous les stylistes canadiens, peu importe la marque avec laquelle ils travaillent.

La première année, le programme POTC comprendra des modules sur la coupe. On y enseignera des techniques pour les cheveux de types 1A à 4C, et les cours seront donnés par des artistes internationaux, chacun spécialisé dans un type de cheveu, notamment James Valiant (1A-1C), Rodrigo Araneda (2A-2C), Jamal Edmonds (3A-3C) et Michelle O’Connor (4A-4C).

« Nous sommes fortement engagés envers la diversité dans l’industrie et voulons aider les coiffeurs à diversifier et enrichir leur expertise. Comme l’objectif est de former plus de 10 000 stylistes au Canada, la portée potentielle du programme est importante, et ensemble, nous pouvons apporter un réel changement à l’industrie canadienne de la coiffure », a déclaré Stephan Arsenault, président, Division des produits professionnels de L’Oréal Canada.

Le programme se termine par un événement exclusif en direct avec le coiffeur de vedettes primé Philip Wolff, qui comprendra des techniques pratiques et une période de questions. En s’inscrivant, les stylistes auront accès à des leçons et sont avisés par message texte lorsqu’une nouvelle leçon est disponible.

En plus des leçons de chaque artiste international, on offrira aux membres du POTC d’autres ressources, y compris une introduction aux consultations et aux techniques et termes fondamentaux. Après la première année du programme, les participants seront certifiés en tant qu’alliés et recevront un autocollant qui indique leur réussite du programme.

L’inscription est gratuite jusqu’au 1er décembre 2022. Toute l’information sur powerofthecollective.ca

évolution, rester à jour, puis commencer à penser aux autres domaines qu’on peut approfondir. Par exemple, on peut avoir besoin d’une éducation sur la manière de développer les médias sociaux. »

Bien que certains cours avancés ou de maître soient ouverts à tout le monde dans l’industrie, les stylistes expérimentés sont plus susceptibles d’avoir les connaissances de base nécessaires pour tirer le meilleur parti de ce type d’éducation et la transmettre à d’autres, ce qui contribue à la croissance de l’industrie. « Je remarque qu’à ce niveau de leur carrière, ils veulent suivre des cours qui leur permettent d’acquérir des compétences en mentorat, révèle Kathy. Il revient aux stylistes expérimentés d’encadrer la jeune génération et de lui montrer que l’éducation se poursuit tout au long de leur carrière. Nous devons montrer et rappeler aux nouveaux stylistes la carrière incroyable qu’ils peuvent avoir, et comment la faire progresser en restant éduqué. »

En plus de suivre des cours pour poursuivre leur propre développement, les stylistes expérimentés devraient

également sortir des sentiers battus pour trouver la bonne éducation pour eux et leurs équipes. « Faites venir un éducateur ou un artiste de haut niveau à votre salon et organisez un événement éducatif ou un cours, car vous allez pouvoir l’adapter à vos besoins, explique Terry. Vous apprendrez en même temps que votre équipe, ce qui renforcera l’esprit d’équipe, et rien n’est plus nécessaire que ça, aujourd’hui. »

En plus de créer des expériences d’apprentissage au salon qui renforcent l’équipe, les stylistes expérimentés peuvent mettre leurs compétences à l’épreuve en participant à des compétitions (comme les prix Contessa !). « Je mets au défi les stylistes expérimentés de commencer à créer et à compétitionner s’ils ne le font pas déjà, déclare Terri. Les séances photo, la création de collections et les compétitions peuvent les aider à aller plus loin. Quand on sort de sa zone de confort, on s’éduque quand même ; c’est juste une autre façon d’apprendre, qui permet aux stylistes intermédiaires d’apprendre d’eux-mêmes tout en étant inspirés par les autres. »

Vue en coupe

Maîtrisez la coupe cet automne grâce à des explications détaillées sur les formes et les coiffures les plus demandées pour toutes les longueurs et tous les genres.

PAR VERONICA BOODHAN

D’élaborées à courtes, longues et texturées, nous avons vu une myriade de coupes cette année. Qu’il s’agisse du retour de tendances rétro comme la coupe au bol, le shag ou le mulet, ou de nouvelles tendances comme la frange rideau et la coupe pieuvre, les clients se tournent vers vous, l’expert, pour personnaliser ces looks selon leurs traits et leur style de vie.

« Si un client veut un changement, le plus grand impact sera toujours autour du visage », affirme Mark Chamberlain, artiste Essential Looks de Schwarzkopf et propriétaire de Tonic Hair Studio à Peterborough, en Ontario.

« Au salon, on dit toujours : “ On coupe l’arrière pour les amis d’un client et l’avant pour lui ”. » Si on veut vraiment faire quelque chose de différent qui a un impact, il faut que ce soit à l’avant.

Aux yeux de nombreux clients, les vedettes sont celles qui aident à populariser certaines de ces coupes, mais ce sont les semaines de la mode qui inspirent souvent les stylistes. Peu importe où les tendances naissent, il est essentiel que les stylistes soient capables de transformer les looks que les clients recherchent en options conviviales.

La collection mi-saison 2022 de Sassoon combine des formes classiques et des techniques de texturisation qui créent des looks à dégradés doux, bords biseautés et intérieurs déconnectés, pour un fini résolument moderne.

Les bons outils

Comment choisit-on les bons ciseaux ? Nous avons demandé à ces experts en coupe leurs conseils.

Court

Des undercuts soignés et des fades précis aux coupes pixie et aux carrés texturés, les coupes courtes peuvent superbement accentuer les traits d’un client. Même si vous ne considérez pas ces coupes comme un moyen de bâtir les affaires au salon, elles peuvent être plus polyvalentes que vous ne le pensez.

« Nous voyons plus de pixies et créons des franges plus douces avec des mèches plus longues. Même si c’est un pixie, les cheveux ne sont pas de la même longueur. »

— Lorraine McAndrew, directrice création principale, Sassoon Toronto

« Les carrés courts ont été une grande tendance sur les podiums, tombant audessus de la mâchoire, juste sous l’oreille. Nous y créons beaucoup de texture avec des undercuts et voyons plus de

formes géométriques, et des triangles très texturés autour de la zone occipitale, donc la finition est arrondie mais plate à la nuque. »

— Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

« Il y a eu une forte demande de carrés plus texturés. Les lignes sont toujours nettes, mais au lieu de formes graphiques, nous faisons plus de piquetage pour que ce soit plus naturel. Ils ont un peu plus de dégradés et de mouvement. »

— Mark Chamberlain, artiste Essential Looks de

CONSEIL DE PRO SONGEZ À ÉVITER LES CISEAUX COURTS SI VOUS UTILISEZ UN MIROIR POUR LA COUPE, CAR VOTRE MAIN PEUT BLOQUER LA VUE, SUGGÈRE MARK.

« La longueur des ciseaux est extrêmement importante. Et ils doivent être confortables dans la main. Par exemple, je ne peux pas utiliser des ciseaux droits — il faut que j’utilise des ciseaux à branches décalées. J’adore les ciseaux longs. Si je coupe un carré, j’utilise un long peigne et de longs ciseaux, que j’envisage comme deux règles ; je peux tracer une ligne plus longue et plus droite si mon outil crée une ligne plus longue et plus droite. Je peux imiter des ciseaux de cinq pouces avec des ciseaux de six pouces, mais pas l’inverse. » — Mark Chamberlain, artiste Essential Looks de Schwarzkopf et propriétaire, Tonic Hair Studio, Peterborough, Ontario

« Quand je fais des coupes courtes ou des lignes nettes dans les cheveux courts ou longs, j’utilise toujours des ciseaux à pouce pivotant pour que mon poignet soit dans la bonne position. Les poignets doivent être aussi droits que possible et les coudes près du corps. On a beaucoup plus de contrôle sur la coupe si on est à l’aise. J’aime utiliser des ciseaux courts quand je crée de la texture, pour faire de petites ouvertures dans les cheveux. Pour les dégradés dans les cheveux longs, j’utilise toujours des ciseaux de sept pouces, et pour la coupe peigne-ciseaux, je préfère les ciseaux plus longs, entre six et sept pouces et demi. » — Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

« J’utilise de petits ciseaux (cinq à six pouces et demi) pour une coupe plus précise. Je choisis des ciseaux de sept pouces pour la coupe peigne-ciseaux, la formation d’un afro, etc. J’ai même des ciseaux de neuf pouces des Philippines, que j’utilise pour les barbes ! »

— Scott Ramos, éducateur Andis, Winnipeg

« Chez Sassoon, nous n’utilisons pas de ciseaux super longs. J’utilise généralement des ciseaux de cinq pouces ou cinq pouces et demi. Nous utilisons les mêmes ciseaux pour toutes les longueurs. Je sais que certains salons utilisent des ciseaux de six pouces pour la coupe peigne-ciseaux par exemple, mais je préfère les ciseaux plus petits pour créer plus de détails et peaufiner la coupe. On a plus de contrôle. »

— Lorraine McAndrew, directrice création principale, Sassoon Toronto

Schwarzkopf et propriétaire, Tonic Hair Studio, Peterborough, Ontario

« Nous réalisons également des carrés avec un léger undercut, des sections pas complètement rasées, juste déconnectées pour créer un peu plus de mouvement et de texture dans la chevelure. »

— Lorraine McAndrew, directrice création principale, Sassoon Toronto

« Pour les hommes, on voit des fades avec diverses longueurs sur le dessus, telles que la boule à zéro, ou les cheveux plus longs sur le dessus qui retombent un peu, et ce look est vraiment soigné. Les cheveux courts texturés portés vers l’avant sont également populaires et sont parfaits pour ceux qui veulent cacher leur crâne dégarni. »

— Scott Ramos, éducateur Andis, Winnipeg

RÉTRO, IL FAUT

Moyen

Des coupes au bol aux carrés longs, les coupes pour cheveux de longueur moyenne peuvent être flatteuses pour bien des formes de visage.

« Les coupes à l’épaule sont très jolies ; les cheveux ont un peu de longueur et sont très polyvalents. Nous travaillons également avec formes dégradées à deux niveaux et des formes de bol. »

— Lorraine McAndrew, directrice création principale, Sassoon Toronto

« Les franges mulet sont un autre look aperçu sur les podiums. C’est comme deux coupes en une, comme un carré et une coupe plus longue en même temps. »

— Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

« Pour les cheveux de longueur moyenne pour les hommes, il faut garder une certaine longueur sur les côtés pour un look soigné, intemporel, net et sexy. »

— Scott Ramos, éducateur Andis, Winnipeg

« J’ai beaucoup de clients aux cheveux à la mâchoire ou même aux épaules, alors nous ajoutons des dégradés pour plus de définition et de polyvalence. »

— Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

COIFFURE LAURA SCOTT ET BAYLEIGH PEACE, MARK LEESON, R.-U., MAQUILLAGE

LAUREN MATHIS, STYLISME MODE BERNARD CONNOLLY, PHOTO : RICHARD MILES, SASSON GLOBAL, SCHWARZKOPF PROFESSIONAL

ÉVOLUÉ, MAIS LA COUPE DOIT

JE NE DIS PAS QU’IL NE FAUT

AJOUTER UN PEU DE PANACHE, MAIS LA COUPE

TROP, CE N’EST PLUS RÉTRO.

SCOTT RAMOS, ÉDUCATEUR ANDIS, WINNIPEG

Long

Des shags aux coupes pieuvre, les coupes longues mettent le visage plus en évidence avec des dégradés et des franges.

« Pour les cheveux longs, nous voyons des franges rideaux et des coupes encadrant le visage, un peu déconnectées du contour, comme un shag modifié. »

— Lorraine McAndrew, directrice création principale, Sassoon Toronto

« Pour les franges rideau, je coupe toujours une petite section du milieu autour de la voûte du nez, qui est ma ligne directrice. Ensuite, et j’effile les deux autres sections/ triangles au rasoir ou aux ciseaux pour qu’elles soient plus déconstruites. »

— Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

« Pour ceux qui portent leurs cheveux raides, je texturise davantage en coupant par piquetage et avec une lame texturisante. Pour une finition polie, je travaille plus les pointes, par piquetage et avec une lame texturisante. S’ils portent leurs cheveux détachés avec beaucoup de mouvement, je travaille à main levée en coupant par effilage et à l’intérieur de la chevelure pour produire un effet plus lâche. »

— Mark Chamberlain, artiste Essential Looks de Schwarzkopf et propriétaire, Tonic Hair Studio, Peterborough, Ontario

« Pour les femmes, ce sont les cheveux qui vont du milieu au bas du dos, très dégradés, encadrant le visage. Les hommes aiment aussi le shag. C’est agréable de voir plus d’hommes aux cheveux longs ! »

— Scott Ramos, éducateur Andis, Winnipeg

Texture

Lorsque vous travaillez avec la texture naturelle de votre client, il y a plusieurs facteurs à considérer avant la coupe.

« Je fais beaucoup de coupe par effilage et à main levée. J’aime utiliser la gravité et je me base sur la position naturelle des cheveux. Il s’agit surtout de personnaliser ; je prends du recul et je regarde la forme, mais je n’essaie pas seulement de créer une forme. Je crée une forme personnalisée selon la position naturelle des cheveux. » — Mark Chamberlain, artiste Essential Looks de Schwarzkopf et propriétaire, Tonic Hair Studio, Peterborough, Ontario

« Quand on coupe les cheveux bouclés, une fois la tension créée par vos doigts relâchée, les cheveux reprennent leur forme. Ne coupez pas trop. Moins, c’est plus ! Selon la coupe recherchée et le type de boucle, peignez bien les cheveux avec un démêloir avant de les couper. »

— Scott Ramos, éducateur Andis, Winnipeg

« Qu’il s’agisse d’une coupe très texturée ou d’une coupe pleine longueur (sans dégradés), je crée toujours une certaine texture aux pointes pour que la coupe ait un certain mouvement. Cela dit, il est préférable de laisser les cheveux un peu plus longs en coupant ; vous pouvez toujours les raccourcir si nécessaire. »

— Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

« J’ai fait une coupe shag dans une chevelure texturée en la lissant avant de ramener la vague, puis en vérifiant la coupe. On voit également

beaucoup de coupes au bol en ce moment, en particulier avec les cheveux bouclés.

Très “ années 70 ”, elles sont idéales pour les cheveux frisés, parce qu’elles leur donnent plus de volume. »

— Lorraine McAndrew, directrice création principale, Sassoon Toronto

« Attention de ne pas trop texturiser les cheveux, ce qui peut créer plus de cheveux rebelles. Je coupe les cheveux bouclés et texturés aussi droit que possible. Je texturise un peu, mais certains stylistes choisissent de texturiser tout de suite et dans ce cas-là, on a moins de contrôle sur la finition de la boucle. »

— Edouard Martin, styliste chez Orbite à Montréal et artiste L’Oréal Professionnel

CONSEIL DE PRO MARK SOULIGNE QU’IL EST IMPORTANT DE RÉGULIÈREMENT DISCUTER DE LA FAÇON DONT LES CLIENTS TRAVAILLENT LEUR TEXTURE NATURELLE. « SI JE CRÉE BEAUCOUP DE MOUVEMENT DE TEXTURE EN COUPANT UNE CHEVELURE ONDULÉE, ELLE SERA PLUS DIFFICILE À RAIDIR. »

PHOTOS : COIFFURE GEORGE SMITH, TONI&GUY, R.-U., MAQUILLAGE

MADDIE AUSTIN, STYLISME MODE : RUBINA MARCHIORI, PHOTOS

ALEX BARRON HOUGH, SCHWARZKOPF PROFESSIONAL

La collection Essential Looks automne-hiver 2022 de Schwarzkopf Professional marie les coiffures d’inspiration grunge à des looks expressifs audacieux et des techniques classiques.

Un éventail inspirant de coiffures qui vous inciteront à vous dépasser.

Inspirée par l’architecture de Dubaï, cette collection québécoise illustre la maîtrise de la coloration dans des coupes et coiffures sculptées.

PARTICIPANTE, CONTESSAS DE 2022, STYLISTE CANADIEN Maggie Semaan, Haus of Rtists by Maggie Semaan, Laval, QC MAQUILLAGE Ria Jaini STYLISME MODE Amato Couture PHOTOS John Rawson

Collections — PLA CE À LA COULEUR

Une collection québécoise qui en met plein la vue avec ses coupes, ses techniques de coiffure et ses placements de couleur créatifs.

PARTICIPANT, CONTESSAS DE 2022, STYLISTE CANADIEN Martin Ménard, Le Kollectiv, Québec MAQUILLAGE Laurie-Anne Serafini STYLISME MODE Josianne Bourque PHOTOS Alain Comtois

S’inspirant de l’énergie et du style des ados japonais, une collection british fantaisiste qui célèbre la liberté d’expression.

COIFFURE Tim Scott-Wright, Tim Scott-Wright at the Hair Surgery, R.-U. MAQUILLAGE Kirsten B STYLISME MODE Clare Frith PHOTOS Michael Young

Collections — TOKYO LOVE BOOTH

Une collection britannique qui marie les tons riches et les coupes et coiffures faciles à porter, pour des looks prêts pour le salon.

COIFFURE Fellowship PROJECT, dirigé par Paul Denison, R.-U. MAQUILLAGE Lucy Flowers PHOTOS Richard Miles

—

Collections — NEO MODS

Des coupes frappantes et des coi ures d’inspiration mod donnent à cette collection pour hommes un panache moderne qui illustre la puissance de l’expression de soi.

COIFFURE Shyana & Florian Knittel, SHY + FLO, Switzerland MAQUILLAGE Nicola Fischer STYLISME MODE Edgar Balseca PHOTOS John Rawson

« L’approche créative des grands stylistes de l’industrie a attisé ma passion pour la compétition. »

Yves Houde

Comptant plus de 35 ans d’expérience en tant que propriétaire de salon, styliste et maquilleur, Yves Houde a créé Renaissance Moderne, une collection qui met en valeur ses talents en coiffure, en beauté et même en stylisme mode.

« Les compétitions m’ont appris à accroître ma passion et à sortir de ma zone de confort, confie-t-il. Et à aller chercher des ressources dans diverses sphères de l’industrie pour ajouter des techniques spécifiques à mes connaissances actuelles. »

Touche-à-tout

Au fil des ans, Yves a travaillé à des projets allant des compétitions de coiffure aux défilés de mode. « Mon parcours en compétition a commencé il y a plus de 10 ans. La passion et le plaisir de participer m’apportent le dépassement, la valorisation de soi et des mentions et prix par l’industrie », dit-il, ajoutant que la reconnaissance de ses pairs est gratifiante et motivante.

« Laissez-vous inspirer par les grands noms de notre industrie, suivez des

programmes spécialisés pour développer votre art et aventurez-vous pour faire votre séance photo de rêve. »

Pour sa collection de 2022 dans la catégorie Styliste Québec, Yves a non seulement créé les coiffures, mais il a également réalisé le maquillage et sélectionné la garde-robe. « J’ai travaillé avec le photographe et le designer graphique pour que les couleurs et les textures puissent apparaître grâce à l’éclairage, et pour personnaliser la collection, explique-t-il. Mon conjoint a une formation de designer, donc mon approche du stylisme était basée sur son expertise, car il m’a appris l’importance de choisir un thème, des couleurs, des formes et des matières. »

Renaissance

« Ma collection est inspirée par la renaissance, la pureté, le minimalisme ; cet art apporte à la femme le modernisme, révèle-t-il. Je n’ai utilisé aucune coloration, seulement des postiches choisis selon leur texture et leur couleur. »

Yves aime beaucoup travailler avec des matières inhabituelles, pour leur « redonner un autre sens ».

« Par exemple, pour cette collection, j’ai déconstruit un balai industriel et utilisé les brins afin de créer de fines baguettes pour donner un effet architectural et minimaliste », poursuit-il.

L’importance de l’éducation En tant que propriétaire de salon, Yves souligne l’importance de l’éducation aux novices comme aux experts. « Je reste à l’affût des nouvelles techniques et tendances. C’est le levier de mon développement créatif et de mon savoir-faire comme styliste, dit-il. S’investir dans la formation permet de développer et de maîtriser sa façon de faire son travail et ça apporte un plus dans nos salons. »

Yves a justement créé un programme pour les stylistes, Le prisme de l’éducation, où il offre des services en tant que consultant artistique et formateur, ainsi que des outils éducatifs.

Contessa

COIFFURE YVES HOUDE, ATELIER MEGA COIFFURE, QUÉBEC, PHOTO : SYLVAIN PRIMEAU

AIDER LES FEMMES ATTEINTES DE CANCER À SE SENTIR DE NOUVEAU ELLES-MÊMES

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With 1 in 2 women facing a cancer diagnosis in their lifetime, you can help the women in your life through the Look Good Feel Better workshop.

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Our complimentary workshops help women learn to manage the appearance-related impact of cancer treatment. Topics include skincare, cosmetics, hair alternatives and breast care.

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Nos ateliers gratuits en soins de soutien aident les femmes à gérer les effets du cancer et de son traitment sur leur apparence. Les sujets abordés sont les soins de la peau, les cosmétiques, les alternatives capillaires et les soins des seins.

Even more, the small-group format allows for connection and sharing between women going through a similar experience.

L’environnement convivial des ateliers permet aux femmes qui vivent une expérience similaire de faire connaissance et de partager leur histoire.

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Tell a woman you love about the LGFB supportive care workshop – available in-person and online. For more information, visit lgfb.ca .

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Redécouvrir son art

De son apprentissage au Maryland à la coi ure des vedettes de Beverly Hills, Philip Wol raconte avec candeur son parcours en coi ure et révèle comment l’éducation a été essentielle pour rester inspiré – même en tant qu’éducateur.

PAR VERONICA BOODHAN

C’est apparemment votre mère qui vous a suggéré de vous faire carrière en coi ure, mais comment avez-vous fait vos débuts dans l’industrie ?

À la fin des années 90, je suis allé à l’université pendant quelque temps, mais ce n’était pas pour moi. Mon père voulait que je devienne militaire, mais ce n’était pas pour moi non plus. Je voulais travailler avec mes mains. Je travaillais en fabrication d’ordinateurs, mais j’ai été mis à pied. Donc, après toutes les années où ma mère m’avait dit que je devrais envisager de me lancer dans le secteur de la beauté, j’ai commencé à chercher un emploi. J’ai trouvé un apprentissage dans un salon conceptuel Toni&Guy [dans le Maryland]. J’ai parlé avec le propriétaire, et il m’a demandé où j’avais étudié, alors j’ai immédiatement pensé que je n’allais pas obtenir l’emploi, mais nous avions un bon rapport. Je n’ai pas eu de nouvelles, alors une semaine plus tard, je l’ai appelé, et il m’a demandé de le rencontrer au salon, où je l’ai regardé finir une coupe pixie. Je ne l’oublierai jamais : c’était la chose la plus extraordinaire que j’avais vu de ma vie. Bref, il m’a embauché et m’a demandé de revenir au salon un lundi matin. Je me suis présenté et le salon était fermé. Puis, la voiture du propriétaire arrive à mes côtés et il me dit de monter. Il m’a dit que si je voulais vraiment savoir ce qu’était cette industrie, j’avais de la chance parce que c’était le dernier jour d’un congrès de coiffure en ville. Donc, nous y sommes allés et ç’a vraiment solidifié les choses pour moi parce que j’ai vu un monde dont je ne connaissais

même pas l’existence. Je ne connaissais pas l’aspect mode de la coiffure. J’ai rencontré bien des gens cool, donc c’est comme ça que tout a vraiment commencé.

Vous avez dit avoir été intrigué par les compétences en coupe du propriétaire, ce que vous faites maintenant — inspirer les gens avec vos compétences en coupe — donc ça boucle la boucle.

Tout à fait. Quand je suis fasciné par quelque chose que je ne comprends pas, il faut que je m’informe à son sujet. Je suis avide de connaissances, et c’est pourquoi je pense que l’éducation est tellement importante.

J’atteignais des jalons dans ma carrière et puis, au bout de 10 ou 15 ans, je me demandais vraiment si j’avais encore ma place. J’ai pensé avoir suivi la bonne voie, qui était de déménager dans la grande ville, de travailler avec des vedettes (ce que je fais toujours) et d’obtenir une certaine notoriété. Même si c’était amusant et que je gagnais bien ma vie, c’était routinier. Les artistes veulent de la variété. J’avais l’impression de commencer à perdre la main, et ma raison de m’être lancé dans l’industrie. Alors je me suis demandé ce qui me passionnait. J’ai réexaminé mon parcours dans l’industrie et ça m’a ramené à l’éducation. J’ai commencé à en parler à un copain et nous avons décidé de lancer notre propre éducation. Nous avons décidé de donner quelques cours et de voir ce qui se passerait. Au premier cours, il y avait trois personnes et le mois suivant six. Le mois suivant, il y en avait 10, puis 20, puis d’autres villes ont commencé à demander des cours et ça a grandi. En fin de compte, c’est ce qui m’a réinspiré. Cela a fini par me nourrir encore plus que jamais. C’est une chose de découvrir quelque chose, mais c’en est une autre de la redécouvrir, parce que la redécouverte est encore plus puissante. Du moins pour moi.

Et maintenant, vous êtes artiste et éducateur chez Matrix. Qu’est-ce que vous aimez le plus à ce sujet ?

C’est ma cinquième année avec Matrix, et ce que j’aime le plus dans mon travail avec eux, c’est qu’ils sont ce qu’ils disent qu’ils sont : inclusifs et diversifiés. Je suis arrivé à un moment intéressant dans l’évolution de la marque. Je l’ai vue se produire en temps réel — le lancement de la nouvelle image de marque, le travail avec l’équipe ; je fais également partie de l’équipe mondiale, donc j’ai beaucoup voyagé, ce qui a été incroyable. Je travaille avec DMI depuis longtemps ; j’aime que l’entreprise fasse participer les artistes, pas seulement nous dans l’équipe, mais ceux qui utilisent les produits, et nous informe des développements, parce que c’est très important.

Vous participez également au programme Mentor.Me for All de Matrix, qui offre un mentorat et une éducation à tous les stylistes. Pourquoi le mentorat est-il si important dans notre industrie ?

J’ai eu de nombreux mentors et j’en ai toujours ; c’est toujours important d’en avoir. Et il n’est pas toujours nécessaire que ce soit quelqu’un qui fait exactement ce que vous faites. Évidemment, au début de votre carrière, c’est ce que vous voulez, mais il y a d’autres choses

à apprendre dans la vie, comme les affaires. C’est une industrie intéressante parce qu’il n’y a pas de salaire fixe. Elle est ce qu’on en fait : on récolte ce qu’on y sème. Rien n’est facile, mais en même temps, il n’y a pas de limites.

Il y a aussi un nouveau programme [Power of the Collective, qui offre une éducation gratuite sur la texture à tous les stylistes] où on veut se concentrer non seulement sur les produits, mais sur l’industrie, et renforcer les artistes. Quand j’ai commencé à coiffer, on obtenait son permis, et c’était tout. Il fallait créer quelque chose à partir de rien. Maintenant, il y a des programmes éducatifs et des ressources plus accessibles qui donnent une vision plus claire du cheminement de carrière.

Comment décririez-vous votre style d’enseignement ? Avez-vous des conseils sur la façon de rendre l’éducation plus accessible ?

J’aime tout mélanger, des techniques classiques, adaptées au salon et pratiques à des choses plus tendance ou plus audacieuses et amusantes.

Il est toujours bon, quelle que soit votre expérience, de rafraîchir ces formes classiques. Bien sûr, les looks d’aujourd’hui peuvent convenir à la clientèle que vous souhaitez attirer, ou même à un nouveau client, donc il faut être bien informé sur les

tendances. Comme on sait, les médias sociaux peuvent être inspirants, mais également intimidants. Tout peut être simplifié pour être compréhensible. Je ne m’attends pas à ce que les gens se souviennent de tout, mais même s’ils se souviennent d’une seule chose, c’est tout ce qui compte pour moi. Et quand ils seront prêts, ils en ajouteront d’autres.

Quelle que soit l’évolution des coiffures et des tendances, il faut viser la simplicité. Et l’efficacité. Je pense que les choses peuvent être simplifiées, puis l’artiste peut faire ce qu’il veut. Si on peut expliquer les choses pour qu’elles soient comprises rapidement, les gens savent déjà comment les modifier à leur goût. Mais si les choses sont complexes, ils les oublient parce qu’ils se concentrent sur la mauvaise chose. Il faut simplifier : forme de la tête, élévation, etc. On comprend les mots simples dès le début, et tout ce que je fais est de rafraîchir les connaissances ; certains imaginent facilement ces choses-là et les comprennent tout de suite. Les gens apprennent soit de manière auditive ou visuelle. Vous êtes votre meilleur professeur, et lorsque vous faites quelque chose vous-même, vous ne l’oublierez jamais, puis vous allez l’enseigner à quelqu’un d’autre.

Pour lire toute l’entrevue avec Philip Wolff, y compris son point de vue sur les tendances de coupe et les médias sociaux, allez sur SalonMagazine.ca.

Repenser l’éducation

Comme de plus en plus d’académies physiques ferment leurs portes, comment les propriétaires de salon continuent-ils d’offrir une éducation qui interpelle, inspire et encourage leur personnel, tout en faisant grandir leur entreprise ?

directrice, et le styliste rencontre l’apprenti au moins une fois par semaine. Le gouvernement indemnise l’apprenti et le salon obtient un crédit d’impôt, donc ça fonctionne très bien. »

Bien que l’approche de chaque propriétaire de salon en matière d’éducation varie et dépende d’un éventail de facteurs, la plupart conviennent que l’apprentissage en personne peut également être une excellente expérience pour renforcer les liens au sein de l’équipe.

Au cours des deux dernières années de confinements à répétition au pays, de plus en plus de formations sont devenues virtuelles pour que l’industrie puisse continuer d’offrir une éducation.

Certaines académies physiques ont donc fermé leurs portes, forçant de nombreux propriétaires de salon à chercher d’autres moyens d’offrir une éducation directement dans leurs salons et à faire preuve d’innovation pour garder leur personnel intéressé par la formation continue.

« L’éducation virtuelle est avantageuse et importante pour l’industrie, mais elle ne remplacera jamais les cours et séminaires en personne », déclare JeanSébastien Lacombe, propriétaire du Studio Bob & Pine à Rouyn-Noranda, au Québec, et maître éducateur de Mekka System. « La présence d’un éducateur accélère le processus d’apprentissage,

garantit que toute l’information est assimilée et évite de retomber dans des habitudes qui n’aident plus le styliste. »

L’expérience complète

En gardant à l’esprit les avantages de l’apprentissage pratique et la commodité de l’éducation virtuelle, certains propriétaires de salon adoptent une approche hybride.

Ray Civello, propriétaire de Civello Salon & Spa à Toronto, Oakville et Vancouver, et fondateur de Color Space, est en train d’élaborer un programme de formation qui aidera les stylistes à tous les niveaux de leur carrière.

« Nous avons récemment demandé à tous les membres de notre équipe ce qu’ils aimeraient apprendre et où ils aimeraient apprendre, pour que notre approche soit inclusive, raconte-t-il. Pour ce faire, nous déterminons qui devrait faire quoi. Notre groupe a différents niveaux de compétence et d’expérience, ce qui permet aux gens de participer avec enthousiasme. Si vous leur dites tout simplement ce que vous faites, ça n’aide pas vraiment beaucoup. »

La pandémie a inspiré Claudia Iacono, propriétaire du Salon Deauville de Montréal, à ouvrir une académie pour les stylistes de tous les niveaux, en plus du système éducatif actuel du salon. « En ce moment, deux de mes stylistes expérimentés enseignent au personnel, et nous participons au programme du gouvernement du Québec où les stylistes qui ont plus de 10 ans d’expérience peuvent avoir un apprenti, révèle-telle. Le programme donne une ligne

« Notre programme de formation est assez structuré et intensif et à la fin, aussi difficile que cela ait été, il unit vraiment tout le monde », affirme Michelle Harrison, directrice de l’éducation de Suki’s en ColombieBritannique. « On sait que tous ceux avec qui on travaille ont vécu la même chose, donc l’expérience et la compréhension sont communes. Et on se sent très proche d’eux, ce qui aide à créer la culture du salon. »

Sortir des sentiers battus En plus d’apprendre d’autres membres du personnel, l’inspiration qu’apportent des experts de l’extérieur est également bénéfique et peut garder votre équipe intéressée à l’éducation.

« J’enseigne régulièrement aux membres de mon équipe et à des stylistes d’autres salons, et j’offre un programme de compagnonnage pour ceux qui veulent me suivre pendant une journée de travail », explique Jean-Sébastien, qui a été éducateur international pendant plus de 18 ans. « Nous avons également fait venir d’autres éducateurs au salon pour continuer d’approfondir les connaissances et les compétences de notre personnel. »

Ray espère offrir un certificat en balayage dans ses salons et est

CONSEIL DE PRO RAY DEMANDE À SON ÉQUIPE DE PARTICIPER À AU MOINS DEUX COURS PAR AN, CONDITION INCLUSE DANS LE PROCESSUS D’EMBAUCHE AFIN QUE LES NOUVEAUX STYLISTES LE SACHENT DÈS LE DÉBUT.

activement à la recherche de talents extérieurs pour inspirer son équipe. « Nos stylistes sont excellents en balayage, mais c’est toujours avantageux d’inviter quelqu’un qui a une bonne technique », affirme Ray, ajoutant qu’il tâche de ne pas inviter des gens qui donnent seulement une inspiration.

« L’inspiration, c’est bien, mais il faut une structure et une véritable éducation qu’on peut utiliser au salon. Une excellente éducation, c’est vraiment ça, à mon avis. ».

Ray s’est également concentré sur un nouveau projet, le programme YTS (Yonge Talent Salon), qui vise à permettre une formation continue grâce à une formation pratique et à l’encadrement de leaders de l’industrie.

Bande à part

Tout en gardant à l’esprit les nouveaux stylistes, il est indéniable qu’il y a eu une augmentation de stylistes qui ont décidé d’abandonner l’expérience de salon traditionnelle (ou d’y renoncer) et de travailler seuls.

Malgré leur décision de ne pas travailler traditionnellement dans un salon, Claudia dit qu’il est important que l’éducation soit inclusive afin d’aider à faire croître l’industrie. « Je n’ai pas peur d’enseigner à quelqu’un qui va juste commencer à offrir des services à domicile, avoue-t-elle. Mon opinion à ce sujet ne m’empêchera pas d’enseigner. »

« Notre industrie est en constante évolution, ajoute Michelle. Peu importe où vous en êtes dans votre parcours, que vous commenciez ou soyez dans le métier depuis plus de 25 ans, ou vos compétences, vous pouvez toujours vous améliorer. N’allez jamais croire que vous savez tout. Même si vous êtes le meilleur en ville une année, vous ne serez personne l’année suivante si vous ne vous tenez pas au courant. »

Ray estime que malgré l’expérience, la « maîtrise du métier » est un parcours continu essentiel dans l’industrie.

« Bien des gens apprennent les bases, et cela fait, ils comprennent qu’il faut des éléments de base. C’est là qu’on constate la puissance de l’éducation, dit-il. En fin de compte, ce qu’il faut, c’est de maîtriser le métier,

CONSEIL DE PRO MICHELLE RECOMMANDE AUX PROPRIÉTAIRES DE SALON DE SUGGÉRER DES COURS SPÉCIFIQUES AUX STYLISTES, SELON LEURS COMPÉTENCES, ET EN CERNANT CE QUI POURRAIT LEUR ÊTRE LE PLUS BÉNÉFIQUE.

« L’ÉPOQUE OÙ LE STYLISTE POSSÉDAIT TOUTE L’INFORMATION EST RÉVOLUE. IL FAUT S’ASSURER D’ÊTRE MIEUX INFORMÉ QUE

LES CLIENTS. »

—MICHELLE HARRISON, DIRECTRICE DE L’ÉDUCATION, SUKI’S, BC

d’être capable d’utiliser de nouvelles techniques, puis de vraiment pouvoir considérer un être humain comme un individu et de créer un look personnalisé. Si on ne grandit pas, on n’évolue pas. »

La réalité

Bien que de nombreux stylistes aiment suivre des cours, certains stylistes expérimentés hésitent à le faire parce qu’ils pensent qu’ils connaîtraient déjà la matière. Pour d’autres, c’est une question de finances ou de temps.

« Je pense que bien des stylistes veulent que l’éducation soit gratuite, souligne Claudia. L’éducation est une expérience complètement différente maintenant. Il ne s’agit pas seulement de savoir faire une bonne coupe. La personnalité compte beaucoup ; la manière dont vous vous présentez, dont vous parlez au client, etc. »

CONSEIL DE PRO SONGEZ À ENVOYER UN SONDAGE À VOTRE ÉQUIPE POUR CONNAÎTRE SES DÉSIRS OU BESOINS ET L’ENCOURAGER À S’ÉDUQUER EN L’INCLUANT DANS VOTRE PRISE DE DÉCISION. PAR EXEMPLE, DEMANDEZ-LUI QUELS ÉDUCATEURS ELLE VEUT VOIR POUR QU’IL S’AGISSE D’UN PARTENARIAT PLUTÔT QUE LES DIRECTIVES DU PROPRIÉTAIRE.

« Il est essentiel de parler de ses expériences en éducation ou dans les congrès de coiffure pour motiver le personnel plus jeune ou les stylistes qui ne sont pas aussi engagés que vous quant à l’éducation, ajoute Jean-Sébastien. Tout le monde dans l’industrie veut être connecté, faire partie de quelque chose de plus important, et les cours ou les congrès sont la meilleure façon de le faire. »

Toujours plus haut

Découvrez le parcours de ces deux propriétaires de salon de Boisbriand, qui ont eux-mêmes rénové leur espace et continuent de l’améliorer pour qu’il soit toujours chaleureux.

PAR LAUREN FARRUGIA

Même s’ils n’avaient aucune expérience comme propriétaires de salon, Julie Renaud et Manuel Lopez, stylistes et conjoints, ont acheté leur premier salon, Mikada, et ont dû apprendre comment gérer une entreprise tout en essayant de rénover l’espace eux-mêmes.

« Une de mes clientes avait un salon à vendre et m’a demandé si je voulais l’acheter, raconte Julie. Au bout d’une semaine, je l’ai acheté ; nous avons ouvert le salon sans expérience en tant que propriétaires. Nous avons appris des choses tous les jours, et nous en apprenons encore aujourd’hui. »

Fini le bleu

Après avoir acheté l’espace, le couple a dû commencer à réfléchir à la façon de le rénover ; le salon d’origine, tout bleu du plancher au plafond, n’était pas le look qu’ils avaient en tête.

« En plus d'être désuet, ce local exigeait des rénovations majeures mais beaucoup trop coûteuses pour nous à l’époque, raconte Julie. Notre plan de départ devait s’échelonner sur plusieurs années. Nous avons d’abord repeint les murs blancs et changé les fauteuils bleus pour des modèles noir et blanc. Il manquait d'espace de lavabo donc

l'espace maquillage a été transformé en deuxième section de lavabo. Nous avons continué de faire les travaux nousmêmes, et les planchers de céramique bleue ont fini par disparaître sous une couche de ciment et d'époxy. »

Bien que Julie et Manuel aient eu beaucoup d’aide de leurs amis, de leur famille et de leur personnel au fil des ans, en 2019, ils ont décidé de travailler avec un designer, Jean-Éric Lapierre du Plateau Mobilier. « Nous avons reconfiguré tout l'espace réception en intégrant nos meubles de revente, avec tout le rangement pensé pour nos besoins, un espace promo et une nouvelle salle d'attente, poursuit Julie. La même année, nous avons enlevé les éléments bleus qui restaient, en remplaçant les plafonds suspendus et les luminaires par des plaques à DEL, qui sont beaucoup mieux pour les stylistes. »

Comme chez soi

Julie voulait vraiment créer une ambiance chaleureuse au salon et c’est ce qui a inspiré la conception. « Beaucoup de salons à l’époque étaient très neutres et blancs, et je voulais que le salon soit propre, mais également accueillant. Je voulais que les clients se sentent à l’aise dans l’espace et sentent qu’ils font partie de la famille, dit-elle. Je cherchais un design rustique parce que

le salon se trouve dans une grande zone commerciale ; tous les bâtiments se ressemblent et ne sont pas chaleureux. Les clients aiment que le salon ait l’air propre, mais il est confortable et ils n’ont pas peur de venir, de s’asseoir et de toucher. »

Comme toute maison, Mikada a quelques éléments uniques. « Il y a du bois et de l’herbe au salon parce que je voulais un espace qui inclut

l’environnement », révèle-t-elle, ajoutant que son élément de conception préféré est les photos affichées au salon. « Toutes les images montrent notre travail. Elles sont un peu des souvenirs des gens qui travaillent ici, et elles me rappellent beaucoup de souvenirs chaque fois que je les regarde. »

Julie et Manuel aiment décorer et faire des changements dans leur espace, et selon Julie, le processus de rénovation

et de conception sera toujours en évolution. « Quand on travaille dans le même espace tous les jours, on voit ce qui manque et ce qui peut être changé, donc je pense que nous n’aurons jamais fini de transformer le salon, conclut-elle. Nous aimons ajouter de nouvelles décorations en vendant nos choses et en en achetant d’autres, parce que nos clients aiment venir voir les changements. »

histoires de salon

Du travail stellaire

Les Canadiennes Stephanie Ingram, styliste à la télévision et au cinéma, et Linda Dowds, artiste maquillage à la télévision et au cinéma, racontent leur travail sur le plateau de Dans les yeux de Tammy Faye, et leur réaction à l’Oscar qui a récompensé leur travail.

Racontez-nous vos débuts dans vos domaines respectifs, et comment vous avez commencé à travailler dans l’industrie du cinéma et de la télévision ?

> Stephanie Ingram : Mon père a été styliste pendant plus de 48 ans, alors j’ai passé beaucoup de temps au salon dans mon enfance et j’ai commencé à laver les cheveux l’été. Mon père avait aussi une école de coiffure à Grand Falls, à TerreNeuve, où j’ai grandi, alors j’ai fréquenté l’école et j’ai ensuite repris les clients de mon père.

L’un de mes amis, qui travaillait dans l’industrie cinématographique en tant que maquilleur et styliste, avait besoin d’une assistante, alors j’ai commencé à travailler à une émission. J’adore travailler dans l’industrie cinématographique parce que cela apporte toujours beaucoup de défis, et j’aime vraiment résoudre les problèmes. Cela m’apporte beaucoup de joie.

> Linda Dowds : Je suis allée voir un de mes amis, qui travaillait pour un spectacle et j’ai discuté avec certains des artistes maquillage et des stylistes sur le plateau. Je suis née et j’ai grandi à Toronto, alors j’ai étudié au Seneca College. J’ai tellement aimé ça que j’ai commencé à suivre des cours particuliers avec quelqu’un qui réalisait les maquillages à la Canadian Opera Company. J’y ai travaillé pendant deux saisons et j’y ai rencontré une maquilleuse employée par Citytv et j’ai fini par y faire du travail. J’ai suivi une formation avec un artiste maquillage qui œuvrait dans l’industrie cinématographique, je me suis inscrite sur la liste du syndicat et je suis partie de là.

J’ai traversé plusieurs étapes avant de cerner ce que je voulais faire. Ç’a fini par être la création des personnages au

cinéma et à la télévision, et c’est ce que je voulais faire.

Félicitations pour votre Oscar, qui récompense votre travail pour Dans les yeux de Tammy Faye. Parlez-nous de votre expérience et de votre réaction quand vous avez réalisé que vous aviez gagné.

> Stephanie Ingram : C’était incroyable ! Après 32 ans dans l’industrie cinématographique, gagner un Oscar a été le meilleur moment de ma carrière. Quand ils ont mentionné nos noms, je me suis levée mais j’étais paralysée et c’était un moment très surréaliste. C’est extraordinaire de gagner un Oscar, et je me sens très chanceuse, mais ça ne change pas qui je suis. Je travaille dur, j’aime être mise au défi et je me donne à mille pour cent dans tout ce que je fais.

> Linda Dowds : J’adore le cinéma, et j’ai toujours regardé les Oscars. Évidemment, c’est l’une des reconnaissances les plus prestigieuses qu’on peut recevoir, et je ne peux toujours pas croire que j’ai gagné. Je suis très reconnaissante et je suis vraiment fière du travail que j’ai fait au fil des ans et, bien sûr, de mon travail pour Dans les yeux de Tammy Faye

C’est un peu le summum de tout. Pas seulement dans ma carrière, mais pour ceux qui ont la chance de gagner un Oscar dans n’importe quel département ou métier. Je pense que ça m’a ouverte à beaucoup plus de gens dans le monde. J’aime les connexions qui sont nées de cela, qui sont précieuses pour moi. J’ai aussi aimé gagner pour ma mère, parce que ça signifiait beaucoup pour elle. Elle est très fière de moi et je lui dois une grande partie de ce que je suis, donc c’était génial qu’elle puisse être avec moi quand j’ai gagné.

Quels conseils donneriez-vous aux stylistes et aux maquilleurs qui souhaitent travailler dans l’industrie du cinéma et de la télévision ?

> Stephanie Ingram : C’est un domaine difficile et il faut comprendre que ce n’est pas comme au salon. Les journées sont longues, mais si vous avez l’œil et gardez l’esprit ouvert quant à ce que vous essayez de créer, vous réussirez. Il suffit d’avoir l’énergie, l’endurance et l’œil pour voir les petites choses qui doivent toujours être ajustées ou corrigées.

> Linda Dowds : Faites tout ce que vous pouvez ; faites des choses peu coûteuses et amusantes, exposez-vous à autant de travail et de personnes que possible, et trouvez quel domaine de travail vous interpelle. Trouvez ce qui vous apporte le plus de joie et partez de là. Pour le travail cinématographique, obtenez de l’information des syndicats, et travaillez sur les plateaux autant que vous le pouvez. Observez et écoutez, et quand vous avez l’occasion de travailler avec des gens de métier, regardez comment ils travaillent sur le plateau. Prêtez attention à tout le monde sur le plateau et à leur travail, afin de pouvoir apprendre de tout.

LISEZ NOTRE ENTREVUE COMPLÈTE

AVEC STEPHANIE INGRAM ET LINDA DOWDS SUR SALONMAGAZINE.CA

TEXTE

LAUREN FARRUGIA, PHOTOS : DANIEL C. MCFADDEN, GRACIEUSETÉ DE SEARCHLIGHT PICTURES. © 2021 20TH CENTURY STUDIOS TOUS DROITS RÉSERVÉS, STEPHANIE INGRAM, LINDA DOWDS

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