Salon Magazine, édition français, Novembre/Décembre 2022

Page 1

La nouvelle génération LES ARTISTES ÉMERGENTS ET QUI EXCELLENT L’ART DE LA FINITION LES FINALISTES DES 34 e PRIX CONTESSA ! Publications commerciales Postes Canada Enregistrement No. 40011270 365 Evans Avenue, Suite L10 Toronto, ON M8Z 1K2 NOVEMBRE+DÉCEMBRE 2022 salonmagazine.ca/fr
nouveau STRENGTH RECOVERY POUR LES CHEVEUX ABÎMÉS Infusé avec du squalène végane pour des cheveux 3x plus forts après une seule utilisation.* DÉCOUVREZ UNE RÉPARATION QUI PREND SOIN DE VOUS le nouveau Strength Recovery de Biolage renforce les cheveux faibles et fragiles pour réduire les cassures et améliorer la maniabilité. avant STRENGTH RECOVERY après STRENGTH RECOVERY *système composé des shampooing, revitalisant et spray réparateur Strength Recovery par rapport à un shampooing non revitalisant. **sans ingrédients d’origine animale. BOUTEILLE RECYCLÉE*** *** excluant le bouchon SANS CRUAUTÉ FORMULE VÉGANE**
AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA NOTRE ENGAGEMENT EST ENVERS VOUS ET VOTRE ART. ©2022 Henkel Canada Corporation schwarzkopf-professional.ca AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA AU SERVICE DE LA

Comme tous les artistes vous le diront, l’art est un long processus. Celui d’une croissance personnelle et professionnelle, rempli d’apprentissages, de raffinement et de dépassement de soi. Au Canada, Schwarzkopf Professional® accompagne le coiffeur depuis plus de 60 ans, et nous serons toujours engagés envers vous, votre processus et votre art. Nous sommes donc heureux de vous faire part des prochaines étapes ensemble.

Dès le 1  janvier 2023, Schwarzkopf Professional® sera disponible pour vous au Québec et en Ontario grâce à notre équipe de vente directe Schwarzkopf Professional®. Permettez-moi de vous faire part des avantages de travailler avec notre équipe de vente directe.

En effectuant des achats par l‘entremise de notre entreprise de vente directe, le salon a un accès immédiat au fabricant. Cela signifie plus de ressources afin de vous permettre de faire croître votre commerce, notamment avec :

• Accès complet à tous les programmes et outils éducatifs

• Meilleur conseiller en vente direct qui vous offre la possibilité de travailler avec ous et de vous former sur la gamme complète de produits Schwarzkopf Professional et Alterna Haircare

• Maximiser la valeur de nos programmes de fidélisation pour renforcer les ventes en salon De plus, Schwarzkopf Professional® continuera d’être disponible au Québec et en Ontario par l’intermédiaire d’un réseau de magasins de distribution approuvé et dans le reste du Canada par l’entremise de distributeurs partenaires approuvés offrant des services complets. Ces canaux joueront un rôle tout aussi important puisqu’ils vous offriront un soutien et un service continus pour tous vos besoins en matière de produits.

Nous vous tiendrons au courant des étapes de cette transition. Entre-temps, nous demandons à nos clients du Québec et de l’Ontario de continuer à faire des achats auprès de leur distributeur local jusqu’à la fin de l’année. Dès le 1er novembre 2022, les clients pourront prévoir un appel téléphonique ou une visite de votre conseiller des ventes spécialisé ou d’un représentant des ventes internes pour configurer votre compte et discuter de la transition des ventes et des livraisons effectuées après le 1er janvier 2023. Au nom de Schwarzkopf Professional® Canada, nous vous remercions de votre soutien continu et de votre fidélité.

COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE COIFFURE
John Franco Fortunato @SchwarzkopfCAN @SchwarzkopfCAN @SchwarzkopfProfessionalCanada Schwarzkopf Professional Canada
spg.salonmagazine.ca GUIDE PRODUITS Recherche par catégorie de produit ou mot-clé. Également, une liste complète de fabricants canadiens et distributeurs. On vous aide à optimiser votre recherche.

Bienvenue à cette édition

ARTICLE

La nouvelle vague de talent

QUOI DE NEUF ? Carrefour beauté

Les nouveaux produits de soin, coiffure, coloration, pour ongles et bien plus !

Des artistes nouveaux à expérimentés, découvrez comment ces stylistes et propriétaires de salon ont fait leurs débuts en coiffure et les changements qu’ils apportent pour laisser leur marque.

ARTICLE

Pour bien finir

Vous n’êtes pas sûr de vouloir consacrer plus de temps à la finition d’une coiffure ? Lisez pourquoi, selon nos experts la finition est si importante. Plus, des trucs pour la finition des looks populaires.

GALERIE CONTESSA

Frédérick Lévesque

Découvrez comment ce styliste montréalais a créé sa collection de finaliste pour la catégorie Styliste émergent des prix Contessa de 2022 et ce qu’il a appris.

Les finalistes des prix Contessa de 2023 !

INSPIRATION

Collections

Haute Coiffure Française ; Moods Hair Salon ; Frank Dicintio ; Eva González et José Salvador ; Anne Veck

AFFAIRES Sang neuf

Voulez-vous élargir votre équipe et développer le nouveau talent ? Des conseils d’experts sur la manière de les aider à peaufiner leur art, ce qui peut être très avantageux pour vos affaires.

ATMOSPHÈRE Couleur passion

Ce duo de Griffintown a ouvert un salon de beauté au décor unique, sans expérience comme propriétaires de salon. Et quel beau résultat !

QU’ESTCE QUI SE PASSE ? Événements

novembre+décembre 2022 10
11
20
25
30
COIFFURE : EVA GONZÁLEZ ET JOSÉ SALVADOR, MAKEOVER LOGROÑO, ESPAGNE MAQUILLAGE : EVA QUÍLEZ, STYLISME MODE : MIKOTO, PHOTO : DAVID ARNAL
38
ANNE VECK, ANNE VECK SALONS, R.-U.
42
43
44
46
48
salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 9

Combler l’écart entre les générations

Est-ce que je me trompe, ou bien est-ce que plus on vieillit, plus l’écart avec les jeunes générations s’élargit ?

Même si je suis moi-même millénariale, je sens le fossé s’élargir. Mais en plus me donner le sentiment d’être « vieille », il permet de voir les choses sous un nouvel angle.

Comme les médias sociaux nous l’ont appris, les tendances évoluent rapidement et les jeunes sont souvent les influenceurs. Bien qu’ils nous enseignent souvent ce qui n’est plus cool, ils sont également une excellente source d’inspiration pour savoir comment faire les choses plus efficacement. Après tout, ils sont nés à l’ère des médias sociaux et de la technologie.

Cela dit, l’inclusion de nouveaux talents au salon peut également profiter aux affaires. En plus d’apporter de nouvelles idées, ils permettent à votre personnel expérimenté de confier des invités à des stylistes débutants, ce qui peut vous aider à élargir votre clientèle et à augmenter vos revenus. Dans Sang neuf (p. 44), nous avons consulté des experts pour obtenir leurs conseils sur la façon de développer les talents des nouveaux stylistes.

Nous avons également rencontré des artistes émergents et qui excellent dans La nouvelle vague de talent (p. 20) pour savoir comment ils ont fait leurs débuts et comment ils ont trouvé leur créneau dans l’industrie.

Un défi commun pour les stylistes nouveaux et expérimentés est la finition d’une coiffure. Que ce soit à cause de compétences inadéquates ou tout simplement d’un manque de temps, la finition des cheveux est souvent un art perdu dans la vie quotidienne du salon. Dans Pour bien finir (p. 25), nous donnons des trucs et astuces pour terminer efficacement certaines des coiffures les plus populaires d’aujourd’hui.

Un événement où on est sûr de trouver des stylistes qui affichent leurs prouesses en finition est les prix Contessa ! Les finalistes ont été officiellement annoncés (p. 43) et nous les félicitons tous et remercions tous ceux qui ont participé cette année. Les Contessas sont un moment fort pour toute notre équipe, et c’est vraiment impressionnant de voir une telle créativité année après année.

Nous sommes impatients de célébrer avec vous tous lors du gala des prix Contessa ! Lisez Compte à rebours des Contessas (p. 14) pour avoir un aperçu de la soirée. C’est à ne pas manquer !

Salon Magazine

ISSN 1489-7059, VOLUME 31, NUMÉRO 9 SALONMAGAZINE.CA/FR

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION Veronica Boodhan veronica@salonmagazine.ca

DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE Stephanie MacDonald Gallant stephanie@salonmagazine.ca

SPÉCIALISTE DES MÉDIAS SOCIAUX Shanice Romelus shanice@salonmagazine.ca

TRADUCTION ET RÉVISION Nathalie Altman

CONTRIBUTRICES Sami Chazonoff, Lucy Mazzucco

CHARGÉ DE COMPTES PRINCIPAL Marc Gadbois marc@salonmagazine.ca

COORDONNATRICE, VENTES ET RÉDACTION Lauren Farrugia lauren@salonmagazine.ca

DIRECTEUR DE PRODUCTION Alan Swinton production@salonmagazine.ca

GESTIONNAIRE DU BUREAU Cathy Donaghy cathy@salonmagazine.ca

ABONNEMENTS Adrian Holland helpdesk@subscriptions.salon

DIRECTEUR GÉNÉRAL ET ÉDITEUR Tom Arkell tom@salonmagazine.ca

Salon Magazine 183 Bathurst Street Suite 202, Toronto, ON, M5T 2R7 T. 416.869.3131

Tarifs d’abonnement Canada 1 an (9 numéros) 40,00 $ plus taxes. 1 an (3 exemplaires de chacun des 9 numéros) 60,00 $ TPS comprise. Commandes canadiennes seulement; doivent être envoyées au même endroit. ÉTATS-UNIS 1 an (9 numéros) 50,00 $ US

CHANGEMENT D’ADRESSE Courriel : helpdesk@subscriptions.salon ou faites parvenir votre étiquette et votre nouvelle adresse à : Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K2

Veuillez retourner

Department, Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K27

Publications commerciales Poste Canada – Enregistrement no. 40011270

IMPRIMÉ AU CANADA

L’éditeur n’est pas responsable du contenu des annonces publicitaires ou de toute garantie ou offre incluse dans lesdites annonces. L’éditeur n’est pas responsable de toute erreur d’impression en dehors de son contrôle et dans un tel cas la responsabilité de l’éditeur ne doit pas excéder la somme demandée par l’éditeur pour la publication de telle publicité. La reproduction en tout ou en partie de cette publication est interdite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur.

À l’occasion, nous faisons parvenir notre liste d’abonnés à certains organismes ou entreprises dont les produits ou services pourraient vous intéresser. Si vous ne voulez pas que vos coordonnées soient divulguées, veuillez communiquer avec nous. Tél. 416.869.3131; téléc. : 416.869.3008; courriel : helpdesk@ subscriptions.salon. Adrian Holland est le responsable de la protection de la vie privée.

Nous remercions le gouvernement du Canada pour son appui financier par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques du Patrimoine

Bienvenue à cette édition — Ce magazine peut être recyclé. Veuillez recycler là où c’est possible. Printed on recyclable paper
canadien.
PHOTO DOUG MCMILLAN ; COIFFURE ET MAQUILLAGE : DIANA CARREIRO
le courrier non livrable à Circulation
10 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Deux fois mieux

Avez-vous déjà souhaité que vos produits soient plus polyvalents ? La crème légère mains et cheveux de Authentic Beauty Concept nourrit la peau et les cheveux, les rendant doux et souples et les cheveux plus dociles. Formulée avec du bakuchiol et exempte d’huile minérale, de silicones et de parabènes, elle pénètre rapidement sans laisser de résidus. En prime : le tube contient 95 pour cent d’aluminium recyclé !

AUTHENTIC BEAUTY CONCEPT OFFRE SA CRÈME

LÉGÈRE MAINS ET CHEVEUX DANS TROIS DE SES BOÎTESCADEAUX DES FÊTES DE 2022, AVEC UN NETTOYANT ET UN REVITALISANT DE SES GAMMES DE SOIN.

Ça frise la perfection !

Colorez les cheveux bouclés sans les endommager avec Coil Color de Matrix.

Grâce à la technologie Oil Distribution System et à la formule contenant plus de 60 % d’huiles (dont l’huile de noix de coco) qui garde les boucles définies, vous pouvez colorer les cheveux frisés sans craindre d’endommager ou de modifier les motifs de boucle. Cette coloration permanente, une huile qui devient une crème, est o erte en 16 nuances froides et chaudes qui protègent et saturent uniformément les boucles. De plus, sa formule sans ammoniaque est inodore.

➣ Propre et frais

Aidez vos clients à entretenir leur couleur avec le shampoing et le soin nuanceurs de couleur Dualsenses Color Revive de Goldwell.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’HUILE DE NOIX DE COCO FAVORISE

L’ÉLASTICITÉ TOUT EN GARDANT LES BOUCLES DÉFINIES ET DONNE UNE DIMENSION AUX BASES CHAUDES.

LAISSER AGIR DE DEUX À CINQ

MINUTES AVANT DE RINCER POUR

PERSONNALISER

L’INTENSITÉ DE LA COULEUR.

S’ajoutant au portefeuille de coloration de Goldwell, le shampoing et le soin nuanceurs de couleur Dualsenses Color Revive sont formulés avec le complexe microPROtec de la marque, une technologie à colorants directs qui permet une distribution rapide et uniforme, ainsi que Luminescine, qui produit des couleurs brillantes. Maintenant offerts en Cool Blonde, Cool Red, Copper et Cool Brunette, les shampoings sont parfaits pour nettoyer les cheveux tout en rafraîchissant la couleur, car ils aident à remplacer les colorants perdus à chaque lavage. Les soins sont indiqués pour les clients qui ont besoin de revitalisation et de couleur. Les soins blonds ont été reformulés avec plus d’ingrédients de soin et de colorants directs pour illuminer la couleur.

PHOTO (SENS HORAIRE) : AUTHENTIC BEAUTY CONCEPT, GOLDWELL, MATRIX
Dorlotez vos clients avec la crème légère mains et cheveux de Authentic Beauty Concept.
➣ Carrefour Beauté — NOUVELLES salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 11

Tout doux

Nourrir et démêler avec le traitement sans rinçage All Soft Moisture Restore de Redken.

Formulé avec de l’acide hyaluronique pour fournir une hydratation instantanée, le nouveau traitement sans rinçage All Soft Moisture Restore combat le déséquilibre de porosité et protège contre les dommages causés par la chaleur chimique (jusqu’à 450 ° F). Le traitement scelle et restaure l’humidité pour hydrater jusqu’à 72 heures, apaiser les pointes fourchues et revitaliser, rendant les cheveux 10 fois plus lisses.

Pour donner à la communauté une inspiration authentique afin de motiver les salons de coiffure et de barbier et leurs clients à s’affirmer, STMNT Grooming Goods collabore avec des artistes de différentes industries. Son premier partenariat est avec Defer, un artiste de rue estimé de Los Angeles, pour créer une édition limitée de son All-in-One Cleanser. La nouvelle version présente le style signature de Defer, qui combine graffiti, typographie et beaux-arts, dans une conception qui englobe sa personnalité et l’éthos de STMNT par son audace. Mieux encore, le produit en édition limitée ornera joliment vos postes de coupe et de coiffure cette saison !

Encore plus forts

Renforcez les cheveux fragilisés avec la gamme Strength Recovery de Biolage.

Que les cheveux soient affaiblis par les outils chauffants, les traitements de coloration, le brossage ou même la météo, ce quatuor est formulé avec du squalane végétalien actif d’origine naturelle, qui restaure la fibre capillaire et réduit les cassures de l’intérieur, tout en augmentant la brillance et la douceur et en protégeant la surface des cheveux.

Le shampoing Strength Recovery nettoie doucement et élimine l’accumulation de produits tout en adoucissant, et la crème revitalisante Strength Recovery nourrit les cheveux et réduit les cassures de 73 pour cent, rendant les cheveux trois fois plus lisses. De plus, elle contient 97 pour cent d’ingrédients d’origine naturelle et est biodégradable à 99 pour cent ! Le spray réparateur de force Strength Recovery, un traitement léger, renforce les cheveux tout en les protégeant contre la chaleur, les rendant 82 pour cent plus dociles. Si les cheveux ont besoin d’un peu plus de soins, le masque soin profond Strength Recovery peut être utilisé chaque semaine pour des cheveux 92 pour cent plus revitalisés, sans signe visible de dommages.

Carrefour Beauté — NOUVELLES
BIEN EN VUE
STMNT Grooming Goods s’associe
à l’artiste de rue Defer pour une édition spéciale de son All-in-One Cleanser.
➣ ➣
PHOTO
(SENS
HORAIRE)
:
REDKEN, BIOLAGE,
L'ORÉAL
PROFESSIONNEL, #MYIDENTY, ALTERNA, STMNT GROOMING GOODS
12 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Un petit plus

Élargissez votre palette grâce aux Dia Light Boosters de L’Oréal Professionnel.

Les six nouvelles nuances, bleu, mauve, vert, jaune, orange et rouge, peuvent être ajoutées pour enrichir, rafraîchir ou rééquilibrer la couleur. En plus de nuancer après un service d’éclaircissage, ces produits peuvent servir créer des formules chaudes ou froides pour ajuster ou améliorer la visibilité, ou des cocktails pastel pour créer de nouvelles formules uniques juste pour vos clients. Le plus ? Un temps de pause de 5 à 20 minutes selon le service.

De l’intérieur

Renewing Scalp Care de Alterna, pour renouveler le cuir chevelu et renforcer les liaisons.

Comme plus de clients se lavent moins souvent les cheveux et comptent sur le shampoing sec entre les lavages, leur cuir chevelu a besoin de soins supplémentaires. Pour réduire la sécheresse et éliminer les produits accumulés, la nouvelle collection Renewing Scalp Care de Alterna propose des produits végétaliens pour nettoyer, exfolier, hydrater et apaiser le cuir chevelu. La gamme comprend le Renewing Scalp Care Scrub to Foam, exfoliant et shampoing nettoyant en douceur pour éliminer gras, saleté, peau morte et produits accumulés. Le Renewing Scalp Care Hemp Leave On Treatment est un traitement léger et à absorption rapide qui hydrate et apaise le cuir chevelu. Le Renewing Scalp Care Peppermint Leave On Treatment, également léger et pénétrant rapidement, est conçu pour maintenir l’humidité et l’équilibre du cuir chevelu tout en réduisant la sécheresse et la desquamation.

On se protège

Réparez et protégez les cheveux contre la chaleur grâce au #MyHero Collagen Shield Spray de #mydentity.

Contenant du collagène hydrolysé, du keramatch V, de l’aloès et de l’extrait d’algues, ce revitalisant sans rinçage léger, pour toute chevelure, offre une protection thermique jusqu’à 450 °F. De plus, il facilite le coiffage, donc on peut démêler les cheveux sans les endommager tout en les rendant plus brillants.

Carrefour Beauté — NOUVELLES
➣ ➣
➣ salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 13

De retour en personne !

Nous sommes ravis de revenir à un événement en personne en direct cette année, le dimanche 20 novembre 2022 au Westin Harbour Castle de Toronto. Vous nous avez tous manqué et nous sommes impatients de vous revoir.

Compte àrebours des Contessas

17 h à 18 h 45 Cocktail

19 h à 22 h 15

Remise des prix, présentations et souper 22 h 30 à 1 h 30 Club Afterglow — After-party des prix Contessa de 2023 au Westin Harbour Castle

Tout à fait brillant

Cette année, l’after-party officiel des Contessas de 2023 aura lieu sur place au Westin Harbour Castle. Club Afterglow, commandité par Schwarzkopf Professional, est une fête lumineuse avec un DJ, des meubles et un décor phosphorescents, une piste de danse à DEL, des activations amusantes et plus. L’admission est gratuite et exclusive aux détenteurs de billets des Contessas.

En primeur

Tous unis

Dana Lyseng du Supernova Salon de North Vancouver, artiste principale Wella et gagnante de plusieurs Contessas, dirigera la présentation de Wella sur le passage de l’obscurité à un monde où règnent unité, positivité, amour et respect.

La beauté de l’inclusivité

Pour la deuxième année de suite, Rodrigo Araneda, de Olab par Rodrigo à Montréal, directeur artistique canadien de Matrix plusieurs fois gagnant de prix Contessa, dirige la présentation dynamique et colorée de Matrix, qui célèbre l’inclusivité.

Cette année, à notre grand bonheur, le spectacle d’ouverture exclusif est donné par un gagnant de plusieurs Contessas, Norm Wright de Taz Hair Co. à Toronto ! Si vous suivez Norm sur Instagram, vous saurez qu’il prépare un projet très spécial combinant la soudure, l’ingénierie, la robotique et plus encore. Tout ce que nous pouvions révéler, c’est que c’est un spectacle à ne pas manquer ! Le spectacle commence à 19 h HNE précises, alors soyez dans la salle réservée aux Contessas à l’heure !

Carrefour Beauté — NOUVELLES
Prenez une photo de vous tenant le numéro de novembre-décembre de Salon et identifiez-nous sur Instagram (@salonmagazine) pour avoir la chance de gagner deux billets pour le gala des Contessas à Toronto (plus l’hébergement au Westin Harbour Castle) !
14 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Tout un cinéma

Des festivals du film aux prix Emmy, nous avons rassemblé nos looks ongles préférés des tapis rouges pour inspirer vos looks des Fêtes.

1 La manucure des vedettes Thuy Nguyen a créé, pour Mindy Kaling, des ongles jaunes assortis à sa robe pour les prix Emmy, à l’aide des rallonges Après Gel-X et de Gel Couleur.

2 L’artiste ongles de Los Angeles Shigeko Taylor a mélangé des nuances roses et mauve pour créer une couleur personnalisée pour la Canadienne Sandra Oh pour les prix Emmy.

3 Aux prix Emmy, Kerry Washington portait d’élégants ongles de couleur crème transparente brillante, à pétales blancs peints à la main embellis d’argent, signés par l’artiste ongles de Los Angeles Kim Truong.

4 Sydney Sweeney arborait, aux prix Emmy, des ongles argent ombrés créés par l’artiste ongles de Los Angeles Zola Ganzorigt avec les vernis-gels et Chrome Effects de OPI.

5 L’artiste ongles Eri Ishizu a créé les griffes audacieuses de Lizzo, chanteuse récompensée aux prix Emmy, avec du vernis rouge de OPI assorti à sa robe.

6 Pour le Tribeca Film Festival, Lily Allen arborait des ongles rose pâle et noirs à pois créés par l’artiste ongles new-yorkaise Naomi Yasuda.

Gelish

Pour la sortie de I Wanna Dance With Somebody, la collection I Wanna Dance, inspirée par Whitney Houston, comme Belt It Out, une nuance holographique violette.

OPI

Épatez votre clientèle cette saison avec Charmed, I’m Sure, un fuchsia scintillant riche de la collection Jewel Be Bold.

Solide, la base

Gelish agrandit sa famille de bases en y ajoutant la base en caoutchouc adhérant pour ongles Foundation Flex. Avec quatre nuances qui servent de couche de base à adhésion fiable, le gel peut être utilisé pour donner du volume aux ongles inégaux, dissimuler les ongles décolorés et remplir les stries. Fabriqué avec la Rubber Base Technology souple et o rant l’adhésion avancée Foundation Base de la marque pour enrober les ongles de son système de gel caoutchouté, le produit contient un agent de liaison de source biologique activé par la lumière pour rendre les ongles souples et prévenir les cassures.

La nouvelle base en caoutchouc adhérant pour ongles Foundation Flex, en flacon avec pinceau, a une formule végétalienne et sans cruauté avec vitamine A et biotine. Les quatre nuances sont Clear, un transparent idéal pour les ongles naturels, Light Pink, pour raviver les ongles pâles, Light Nude, un neutre doux pour estomper les imperfections, et Cover Beige, un beige semi-opaque pour dissimuler toutes les imperfections.

ORLY Industrial Playground, de la collection Futurism, est un mauve irisé qui volera la vedette à toutes les réunions des Fêtes.

CND

Préparez les clients pour leurs sorties avec Feel the Flutter, un mauve petits fruits foncé de la collection Painted Love.

Artistic Nail Design

Que votre clientèle soit dans les bonnes grâces du père Noël ou non, elle se démarquera cette saison grâce à Naughty but Nice, un bleu-mauve nacré de la collection Totally Tinseled.

LA VIE EN MAUVE 1 4 2 5 3 6 ONGLES DE GALA
salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 15

DU WET MOP AUX COUPES PAPILLON ET PIEUVRE, NOUS AVONS DEMANDÉ À TROIS EXPERTS DE NOUS PARLER DES LOOKS TENDANCE LES PLUS RÉCENTS SUR LES MÉDIAS SOCIAUX QUI INCITENT LES CLIENTS À SORTIR DES SENTIERS BATTUS CETTE SAISON.

En tête de file

La nostalgie joue encore un grand rôle dans les dernières tendances en coiffure, comme l’illustrent les interprétations modernes fortement influencées par les icônes des années 70, 80 et 90. Et les tendances actuelles sur les médias sociaux, comme les coupes wet mop, papillon et pieuvre, ont une chose en commun : elles marient des éléments du passé pour créer des coiffures nostalgiques mais tout à fait actuelles.

Ces trois coupes, qui font beaucoup parler d’elles en ligne, font maintenant leur apparition dans les salons, étant de plus en plus demandées par les clients.

« Les tendances ne sont plus saisonnières ; maintenant, elles sont presque hebdomadaires ou mensuelles », affirme Rino Balzano, copropriétaire de Taz Hair Co. à Toronto ainsi qu’ambassadeur et éducateur Goldwell. « Ces coiffures ont une forte influence sur les millénariaux et les clients de la jeune génération. »

Même si ces tendances interpellent tout à fait la jeune clientèle, qui choisit habituellement des coupes et des tendances audacieuses, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas trouver des façons d’intégrer certains de leurs éléments dans une coupe.

La coupe papillon

L’une des raisons pour lesquelles la coupe papillon est si populaire, c’est que bien que ce soit une coupe qui exige

MAZZUCCO,

SEVDA DURUKAN, THE STUDIO BY SEVDA, BELGIQUE,

: GIEL DOMEN ET KENNETH VANDEVELDE.

COIFFURE

JAMIE BLANSHARD

MURRAY ET KATRINA KELLY, ÉQUIPE DE DESIGN EUROPÉENNE DE JOICO, STYLISME MODE KATIE MOORE,

YVONNE NUSSDORFER, STYLISME MODE JULIA MULLER,

«
Les médias sociaux sont une source d’inspiration pour que les gens puissent repousser leurs limites, et ils permettent aux clients de mieux connaître les tendances coiffure.
» —
PATRICK HUPÉ, ÉDUCATEUR JOICO ET PROPRIÉTAIRE, GREAT LENGTHS HAIR GALLERY, MARKHAM, ONTARIO
Carrefour Beauté — RACCOURCIS
CONSEIL DE PRO EN CRÉANT LE DÉGRADÉ, GARDEZ LA COUCHE SUPÉRIEURE SÉPARÉE DU BAS POUR CRÉER UN EFFET DE PLUME RAPPELANT LES AILES DE PAPILLON.
TEXTE : LUCY
PHOTOS : COIFFURE DAVID
PHOTO :
;
:
MAQUILLAGE :
PHOTO
16 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

généralement peu d’entretien, elle permet aussi aux clients d’essayer un look dégradé et à plumes sans s’engager à porter une frange.

Ludovic Jan, propriétaire du Opus Salon de Vancouver et de Kelowna, en Colombie-Britannique, et artiste et éducateur Redken, révèle que la coupe papillon ramène l’industrie dans les années 90 avec sa texture très effilée. « C’est un peu une évolution de la frange rideau, poursuit-il. La coupe papillon convient aux personnes qui veulent un peu plus de volume à l’avant sans avoir à porter de frange. »

« La coupe papillon est une superbe façon de montrer où il y a encore une courbe dans les cheveux, mais de plus en plus lâche », explique Patrick Hupé, propriétaire de Great Lengths Hair Gallery à Markham, en Ontario, et éducateur Joico. « Je vois actuellement beaucoup de texture. Auparavant, on voyait beaucoup de vagues séduisantes, mais maintenant, dans l’industrie de la mode, tout est un peu plus lâche. »

Pour la coupe, nos experts conseillent d’utiliser un rasoir, très utile pour créer cette texture effilée. « Le rasoir fait un retour, non seulement pour couper les cheveux, mais pour les raser, explique Rino. Les rasoirs sont conçus pour créer une forme, donc on obtient une texture plus douce. »

« Il faut surtout comprendre comment les cheveux tombent et l’élévation qu’il faut pour obtenir cet effet-là, ajoute Ludovic. Une coupe papillon est plus lourde au bas, donc le rasoir est vraiment utile pour créer toute cette texture. »

La coupe pieuvre

Si on ne s'y connaît pas, il est facile de confondre la coupe pieuvre et la wolf cut ; les différences sont le volume et la quantité de mèches effilées, sans shag ni mulet.

« J’ai un faible pour la coupe pieuvre, qui me rappelle l’époque punk et un peu le rock’n’roll, confie Ludovic. Une coupe pieuvre est résolument plus texturée, donc les sections et l’élévation sont importantes, ainsi que la façon de peigner et de travailler autour de la tête. Et la finition, elle aussi, est très importante. »

Bien que cette coupe soit très dégradée, elle est également censée être très douce, pour un look plus moderne. « Quand je pense à une pieuvre, je vois les tentacules, donc il faut les suggérer un peu dans la coupe, dit Patrick. C’est une coupe très dégradée et très douce, mais elle est un peu plus d’actualité. La couche du dessus doit être un peu arrondie. »

« Je travaille beaucoup plus à l’intérieur qu’à l’extérieur en coupant, ajoute Rino. Je travaille avec la rondeur de la tête, et par quadrants, chacun séparément. Qu’on donne une forme concave à une couche autour d’une autre ou qu’elle ait un bord

plus droit, il y a beaucoup de déconnexion dans ces quadrants, donc on crée une forme dans la coupe pour créer la forme extérieure. »

Le wet mop

Les coupes n’ont pas de genre, mais il semble que la coupe wet mop (une coupe au bol modifiée qui rappelle la vadrouille mouillée) interpelle davantage les hommes.

Plus longue, la coupe wet mop a plus de texture et de volume sur le dessus de la tête. Elle est particulièrement recherchée par les jeunes clients qui ont laissé leurs cheveux pousser pendant la pandémie et ont fini par aimer ce look exigeant moins d’entretien.

« La coupe wet mop est la coupe la plus demandée en ce moment, révèle Patrick. Comme elle est un peu plus longue, elle est décidément plus populaire chez les hommes qui laissent pousser leurs cheveux un peu plus en ce moment. Pendant un certain temps, on voyait un genre de pompadour, mais maintenant la coupe a changé et évolué. »

« Cette coupe me rappelle les boy bands des années 90, comme les Backstreet Boys », déclare Ludovic, qui ajoute que ce n’est pas sa coiffure préférée, mais qu’elle est demandée et a sa place. « Je me considère comme un designer, donc rien n’est plus difficile pour moi maintenant. Je peux personnaliser chaque coupe pour ma clientèle, ce qui est un avantage indéniable pour tout le monde. »

À titre d’éducateur Goldwell, Rino offre Genesis Cutting Evolution et Genesis Cutting Inception, des programmes de deux jours sur les bases de la coupe des cheveux courts à moyens et moyens à longs. « Nous travaillons avec la forme de la tête et par quadrants — les séparations universelles et à l’équateur. Comme en géographie : on travaille selon la longitude et la latitude et c’est un système de modélisation, donc j’enseigne non seulement la coupe, mais comment séparer les diverses zones de la tête. »

CONSEIL DE PRO PENDANT LA CONSULTATION, PARLEZ DE LA ROUTINE DE COIFFURE. DONNEZ DES TRUCS À LA PERSONNE POUR QU’ELLE PUISSE RÉALISER LA COIFFURE ELLEMÊME.

salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 17

CONSEILS ET LES TRUCS DES

POUR FACILEMENT

ADOPTER LE BRONDE

VOS

SAISON.

Le meilleur des deux mondes

Malgré le temps frais, les clients recherchent toujours des looks d’aspect naturel faciles à entretenir.

Le bronde (imaginez un blond noisette ou champignon) est très tendance, et comme ce beau mariage de blond et de brun fait des vagues cette saison, c’est le moment rêvé de commencer à parler de changement de couleur avec vos clients. La combinaison des nuances blondes et brunes est un bon moyen de métamorphoser les chevelures blondes avec des nuances foncées chaudes pour la saison froide, ou d’éclaircir et d’illuminer les couleurs foncées.

« En ce moment, tout le monde veut un look harmonieux, personnalisable et naturel, facile à entretenir », affirme Maral Poladian Marin, propriétaire de Danny’s Coiffure Unisex à Montréal et membre du #SKPCANSquad de Schwarzkopf Professional. « Nous remarquons un passage des balayages et des looks très travaillés à la simplicité et à l’intégrité de la chevelure. »

« L’automne et l’hiver, une chevelure lumineuse est une bonne façon de faire briller les gens », déclare Fanny Villeneuve, maître coloriste de SaintJérôme, au Québec, et artiste de portfolio de L’Oréal Professionnel. « Pour le blond

CONSEIL DE PRO MARAL RECOMMANDE DE DEMANDER AUX CLIENTS S’ILS VEULENT ÊTRE CONSIDÉRÉS COMME BLONDS OU COMME BRUNS. S’ILS VEULENT ÊTRE CONSIDÉRÉS COMME BLONDS, GARDEZ LA COULEUR FONCÉE À L’ARRIÈRE ET VIVE AUTOUR DU VISAGE.

et le brun, c’est le moment de jouer avec la dimension, la lumière et les ombres. »

Une bonne discussion

Avant de passer au service de coloration, il faut discuter avec les clients de leurs attentes, de leurs habitudes et du temps et de l’entretien qu’ils sont prêts à accorder à leur nouvelle nuance.

« Je demande tout d’abord aux clients quel type d’entretien ils veulent pour leur coloration, révèle Fanny. S’ils ne veulent pas venir au salon trop souvent, je place l’effet de lumière de sorte qu’il reste beau lorsque les cheveux poussent, sans exiger trop de retouches. Ensuite, je leur demande s’ils sont prêts à investir dans des produits capillaires de qualité, parce qu’ils permettent de garder la couleur vive et les cheveux très forts. »

Alors que Fanny commence par demander aux clients quels sont leurs buts et leurs attentes quant au service, Maral sort sa collection de perruques pour voir elle-même la vision de ses clients.

« Les perruques montrent quelle couleur s’agence à leur teint et à la couleur de leurs yeux, explique-t-elle. Nous choisissons la couleur ensemble pour créer leur chevelure rêvée. »

Pour commencer Qu’il s’agisse de rendre la couleur plus foncée ou plus pâle pour créer la nuance bronde parfaite, chaque coloriste a ses propres trucs et techniques pour y parvenir.

« Pour rendre le blond plus foncé, ma technique préférée est une combinaison

Carrefour Beauté — COLORATION
LES
EXPERTES
FAIRE
À
CLIENTS CETTE
TEXTE : SAMI CHAZONOFF, PHOTOS : COIFFURE 2021 CLUBSTAR ARTISTIC TEAM, R.-U., MAQUILLAGE JO SUGAR, STYLISME MODE : BERNARD CONNOLLY, PHOTO AYO BANTON
18 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Dans votre bar à coloration

DIA Light de L’Oréal Professionnel

Cette coloration ton sur ton sans ammoniaque peut servir à nuancer, lustrer ou rafraîchir, pour des cheveux brillants et revitalisés.

BlondMe de Schwarzkopf Professional

Comprenant la technologie Fibre Bond de la marque, ce système complet, avec produits éclaircissants et nuanceurs pour le salon et soins pour la maison, protège les cheveux pendant l’éclaircissement et la coloration.

Masques Bonding Color Chroma ID de Schwarzkopf Professional

Metal Detox de L’Oréal Professionnel

Ce système à cinq produits prévient les cassures et la décoloration en éliminant les particules de métal dans les cheveux.

O erte en neuf nuances (dont beige, granit et chocolat), cette coloration semipermanente peut être personnalisée pour faciliter l’entretien à la maison.

CONSEIL DE PRO

POUR FONCER LES CHEVELURES BLONDES POUR

de l’effet repousse et du balayage inversé, qui ajoutent de la profondeur et de la dimension tout en gardant la chevelure blonde, confie Fanny. Pour le brun, je fais un peu de balayage pour foncer les racines et garder la profondeur. J’évite le dessus de la tête pour que l’effet soit naturel. »

« Si un client brun ne veut pas se sentir complètement blond, on peut obtenir la couleur parfaite en faisant un peu de balayage ou de contour, et la meilleure manière de créer un effet naturel est d’utiliser une couleur ton sur ton, d’un ou deux niveaux plus pâles, ajoute-t-elle. Pour le blond, j’aime jouer avec un effet de repousse ou de dégradé aux racines

L’AUTOMNE, SÉPAREZ LES CHEVEUX PAR TRANCHES POUR AJOUTER DES SECTIONS PLUS FONCÉES PLUTÔT QUE D’ISOLER DES MÈCHES FINES. LES TRANCHES SONT PLUS FACILES À RECOLORER EN BLOND QUE LES MÈCHES FINES ISOLÉES.

avec une coloration sans ammoniaque. Comme pour le brun, je suggère une couleur de deux niveaux plus foncée au maximum, et j’effectue un balayage inverse pour que le blond soit texturé, avec beaucoup de dimension. »

Pour le placement, Maral aime utiliser une nuance pâle là où la lumière toucherait la chevelure, pour créer un effet ensoleillé. Elle suggère des mèches encadrant le visage ou des blocs de couleur pour combiner les nuances

blondes et brunes. Pour un look plus doux, elle recommande une technique de fondu de couleurs.

« Le secret du bronde est de donner de la dimension et de la profondeur à la couleur, souligne-t-elle. Ajoutez plusieurs nuances et utilisez divers oxydants pour obtenir une dimension maximum. On peut créer des mèches vives autour du visage en appliquant la coloration ou l’éclaircissant à main levée. »

« LE
BRONDE EST TRÈS DEMANDÉ EN CE MOMENT PARCE QUE LES GENS NE VEULENT PLUS DE LOOKS TRÈS TRAVAILLÉS ET DE BALAYAGES, QUI EXIGENT BEAUCOUP D’ENTRETIEN. ILS VISENT LA SIMPLICITÉ ET L’INTÉGRITÉ. »
— MARAL POLADIAN MARIN, PROPRIÉTAIRE, DANNY’S COIFFURE UNISEX, MONTRÉAL
COIFFURE : SALLY BROOKS, BROOKS & BROOKS, R.-U., MAQUILLAGE : VIOLET ZENG, PHOTO : DENIS ROBINSON, L'ORÉAL PROFESSIONNEL, SCHWARZKOPF PROFESSIONAL. IMAGES : GETTY salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 19

LA NOUVELLE VAGUE DE TALENT

H stylistes émergents

Emily Kooistra

Salon Cyan, London, Ontario 26 ans • Pronoms : Elle/Elle

Emily Kooistra a découvert très tôt qu’elle aimait coiffer. « J’ai toujours aimé jouer avec les cheveux, et j’avais l’habitude de supplier ma sœur cadette de me laisser jouer avec ses cheveux, raconte-t-elle. Je n’étais pas sûre de ce que je voulais faire après le secondaire, alors ma mère m’a suggéré de faire des études en coiffure. »

Après avoir obtenu son diplôme à l’automne 2017, Emily a travaillé dans un salon pendant cinq mois, puis est passée au Salon Cyan à London, en Ontario, où elle a été assistante pendant quatre ans avant de travailler comme styliste.

« J’ai vraiment aimé l’école de coiffure, mais le travail au salon est très différent, révèle-t-elle. Peu importe quand on commence à travailler comme styliste, il y a toujours une période de stress. L’attente a été longue, mais je suis heureuse d’avoir été assistante pendant tant d’années. »

Emily dit en devoir beaucoup à ses mentors au salon, la propriétaire

Jagoda Hall et la styliste senior Kristina Hryclik. « J’ai aidé Kristina pendant quatre ans, et elle a beaucoup investi en moi, révèle Emily. Elle essayait constamment de m’aider à m’améliorer et elle voulait me voir réussir. Elle m’encourageait beaucoup et répondait à mes questions. Je suis très reconnaissante d’avoir pu aider quelqu’un qui aime autant enseigner. »

« Jagoda a créé un environnement axé sur l’enseignement, ce que je n’avais jamais vécu, ajoute-t-elle. Elle encourage et appuie toujours ses stylistes, s’assurant que tout le monde se sente à l’aise et ait une bonne expérience de travail. »

Emily et Jagoda ont découvert leur passion commune pour les compétitions, participant récemment aux Global Creative Awards de Kao. Elles sont allées à Amsterdam pour la compétition en direct, où Emily a été gagné le prix Argent dans la catégorie Nouveau coloriste.

« J’ai décidé de participer à la compétition pour faire quelque chose dont j’étais fière, dit-elle. Je pense que j’ai perdu connaissance pendant une seconde. Je ne m’y attendais pas du tout. C’était une merveilleuse surprise et une façon excitante de commencer ma carrière. »

Bien que la participation à un concours mondial où on gagne un prix ne soit pas typique pour les nouveaux stylistes, Emily dit qu’il faut renforcer sa confiance et se faire connaître.

« Ne soyez pas si dur envers vousmême, souligne-t-elle. C’est bien d’avoir des attentes, mais ne mettez pas la barre trop haut. Réalisez qu’il y aura beaucoup d’erreurs et d’échecs au cours de la première année de votre carrière. Je veux juste peaufiner mes compétences et devenir plus confiante. Je veux bâtir mon portefeuille et faire plus de compétitions — elles sont vraiment amusantes. Je suis encore très nouvelle, donc j’ai beaucoup de choses devant moi, mais ça m’emballe. »

PHOTOS
Des stylistes émergents qui commencent tout juste leur carrière aux stylistes qui excellent et sont en voie de devenir les prochains leaders, et même ceux qui se trouvent entre les deux, nous avons parlé avec eux pour en savoir plus sur leur parcours et la marque qu’ils veulent laisser.
PAR VERONICA BOODHAN ET LAUREN FARRUGIA
TOUS LES DÉTAILS SUR LE LOOK GAGNANT D’EMILY KOOISTRA SUR SALONMAGAZINE.CA.
20 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Sharday Walker

Hairology Studio, Winnipeg

Ayant obtenu son diplôme de l’Institut Aveda de Winnipeg cette année, Sharday Walker prend d’assaut l’industrie des salons et les médias sociaux.

« J’ai pris une année de congé de l’école secondaire, puis la pandémie a commencé, alors j’ai dû prendre une autre année de congé, explique-t-elle. Je ne savais pas ce que je voulais faire, mais ma mère savait que j’aimais coiffer quand j’étais enfant, parce que je coiffais des perruques et je tressais les cheveux de mes amies, et c’était l’une des seules choses qui me passionnaient vraiment. Mais je savais que je voulais être mon propre patron dans l’industrie de la coiffure, et ça me faisait hésiter. J’ai réalisé que la seule façon d’y arriver était d’être responsable de mon propre succès, alors je me suis lancée et c’est l’une des

Kelly Héroux

La coiffure a toujours été une vocation pour Kelly Héroux. « J’ai su dès l’école primaire que je voulais être styliste, confie-t-elle. Je me souviens d’avoir dit à mes parents, très jeune, que c’était mon rêve. C’est ce dont je suis le plus fière : je me suis écoutée dès le début. »

Kelly aime le fait que ça bouge beaucoup en coiffure. « Et il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, ajoute-t-elle. Il y a toujours des défis pour les jeunes stylistes, mais c’est ce qui me pousse. Il faut toujours que j’en fasse un peu plus que les autres pour prouver ma valeur comme styliste. »

Tout au long de sa carrière, Kelly a travaillé au Salon Espace C et affirme que travailler avec une équipe a été un grand avantage pour elle. « L’équipe est tout simplement merveilleuse, dit-elle. Tout le monde s’entraide, et même pendant la pandémie on est restés en contact, ce qui nous a rendus encore plus forts. C’est une grosse et

meilleures décisions que j’ai prises, parce que j’adore ça. »

Pendant ses études en coiffure, Sharday a remarqué un manque d’éducation sur les cheveux texturés, ce sur quoi elle voulait se concentrer. « C’est important pour moi, parce que j’ai les cheveux frisés et dans mon enfance, je les détestais, raconte-t-elle. J’ai encore du mal avec ça, mais j’ai réalisé que la beauté est dans l’œil du spectateur et qu’il suffit vraiment d’accepter ce qu’on a. Une fois que j’ai commencé à accepter mes propres cheveux, j’ai voulu aider les autres à acquérir cette confiance et les rendre heureux. Il est important d’intégrer la texture dans le programme des écoles de coiffure. Je veux vraiment normaliser les cheveux bouclés et faire savoir aux gens qu’ils peuvent faire n’importe quoi avec leurs cheveux bouclés. Je veux que les gens soient à l’aise avec leurs cheveux naturels, et c’était mon objectif lorsque j’ai choisi de me concentrer là-dessus. »

En tant que styliste de la génération Z, Sharday a adopté les médias sociaux et les utilise comme plate-forme pour faire connaître son travail. « C’est là que je

peux montrer mon talent, et cela m’aide vraiment à bâtir ma clientèle, dit-elle. Les clients potentiels peuvent voir ce que je peux faire, comment j’enseigne et comment je coupe et je coiffe. Ça m’a beaucoup aidée à attirer des clients. » Sharday confie qu’en plus des médias sociaux, qui l’ont aidée à trouver environ 85 pour cent de sa clientèle, son travail au Hairology Studio a eu un grand impact sur sa carrière. « Le travail au salon m’a vraiment donné le désir de bâtir une clientèle et m’a aidé à le faire. Si je travaillais seule, je pense qu’il serait plus difficile d’obtenir ces clients en tant qu’apprentie parce que je pense que les clients aiment venir au salon pour obtenir une expérience complète, ditelle. Travailler pour quelqu’un comme Josie Vilay m’a aussi aidé, parce qu’elle me pousse toujours à en apprendre davantage. Elle envoie constamment à l’équipe des annonces de cours à prix réduit, nous permet de regarder des vidéos éducatives et s’assure d’avoir le temps de nous aider. Tout cela est super important et je ne serais pas où j’en suis sans elle. Tant que je suis prête à faire un effort, elle est prête à m’aider à réussir. »

belle équipe. Ann-Marie Goupil et Kathleen Landry [copropriétaires du salon] sont les meilleures personnes avec qui j’aurais pu apprendre. Elles sont toujours là pour m’aider, et je les en remercie. Les choses peuvent être difficiles au début parce qu’on n’a aucune expérience, alors c’est apprécié de travailler avec des personnes qui nous aident à avancer. »

Kelly a toujours su qu’elle voulait faire de la compétition, avant même d’aller à l’école de coiffure. « J’ai toujours été compétitive, surtout envers moi-même, alors il me fallait quelque chose pour repousser mes limites, révèle-t-elle. Quand je suis arrivée au Salon Espace C, j’étais super contente de savoir qu’ils participaient à des compétitions, ce qui m’a encore plus motivée à vouloir en faire. »

Bien que les compétitions puissent être difficiles pour les jeunes stylistes, Kelly dit que ses mentors l’ont aidée dans son parcours. « Ann-Marie et son frère Pete m’ont beaucoup aidée dans

mon processus créatif de compétition, ajoutet-elle. Ils m’ont tout appris, et j’ai hâte d’en savoir encore plus et de continuer à compétitionner. »

Même si la carrière de Kelly ne fait que commencer, elle a déjà beaucoup appris. « À plusieurs reprises, j’ai douté de moi-même et j’ai voulu abandonner, mais je ne l’ai pas fait, et maintenant je suis plus que fière de moi-même, dit-elle. Ç’a l’air un peu cliché, mais si je pouvais donner un conseil à d’autres jeunes stylistes, ce serait de ne jamais abandonner. Je sais qu’au début, c’est difficile, mais dans la vie, on ne peut pas tout avoir en claquant des doigts. Évidemment, c’est plus facile pour certaines personnes, mais l’objectif est d’aller le plus loin possible, pas d’être le plus rapide. »

« La nouvelle génération de stylistes est très prometteuse, confie-t-elle. Ceux qui entrent dans le monde de la coiffure maintenant sont motivés, veulent toujours apprendre et n’ont pas peur de pousser leurs limites. »

salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 21

H stylistes prometteurs

Breanne Gershon

Vous connaissez peut-être Breanne Gershon comme artiste maquillage (et finaliste aux prix Contessa), mais elle a fait ses débuts en coiffure.

Elle se souvient encore d’avoir essayé de trouver sa place en tant que jeune étudiante à l’école secondaire. « Je ne faisais pas de sport d’équipe et rien ne me passionnait vraiment, confiet-elle. Même si j’aimais la musique et la photographie, je ne savais pas exactement ce que je voulais faire. Plus tard, j’ai commencé à expérimenter avec le maquillage et c’était une chose que je pouvais faire à mon propre rythme et y travailler aussi longtemps que je voulais pour m’améliorer. Au secondaire, j’ai rencontré mon professeur de cosmétologie, qui m’a aidé à réaliser que

Chelsea Wiebe

Le parcours de la styliste Chelsea Wiebe de Winnipeg dans l’industrie capillaire a commencé par une décision spontanée, mais maintenant, elle est copropriétaire de studio, membre de la #SKPCANSquad de Schwarzkopf Professional et propriétaire d’une petite entreprise. « Je savais que je voulais une carrière créative et je pensais que l’école de coiffure serait amusante, alors j’ai décidé d’essayer pour voir, de dire Chelsea. J’ai fini par aimer le métier de styliste, que j’exerce maintenant depuis près de huit ans. »

Bien que Chelsea n’ait jamais rêvé d’être propriétaire de salon, l’ouverture d’un studio semblait une bonne idée sur le coup. « Je suis copropriétaire d’un studio privé avec un styliste avec qui j’ai travaillé auparavant. Nous voulions tous deux gérer nos propres entreprises dans un studio partagé, explique-t-elle. Nous avons ouvert un espace seulement pour nous deux et c’est génial. C’est agréable

c’était ce que je voulais faire. Je n’ai jamais oublié sa discipline et ses normes élevées. »

Le programme de cosmétologie comprenait le maquillage et l’esthétique, mais l’accent était sur la coiffure, qui est devenue le point de mire de Breanne. « Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai fait mon apprentissage dans un salon et j’ai commencé à coiffer, ditelle. Il fallait beaucoup de dévouement pour s’améliorer, donc je me suis concentrée sur la coiffure pendant cinq ans. J’étais satisfaite de mon travail, mais j’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose, alors j’ai commencé à envisager les compétitions. Je voulais commencer à faire des séances photo, mais j’avais l’impression que mes compétences en coiffure n’étaient pas tout à fait suffisantes. Mes compétences en maquillage étaient plus solides ; le maquillage a toujours été très facile pour moi. J’ai décidé de commencer

par participer [aux Contessas] comme maquilleuse, et cette année, je participe pour la première fois comme styliste. » Excellente décision, car Breanne est finaliste dans les catégories Artiste maquillage et Styliste Alberta aux Contessas de 2023 !

En plus d’être propriétaire de sa propre entreprise, Breanne enseigne au MC College de Calgary. « L’enseignement m’a donné une perspective différente, révèle-t-elle. Les médias sociaux sont devenus de plus en plus importants au cours de mes dix années en coiffure, et maintenant ils sont omniprésents ! Les étudiants actuels sont une génération de stylistes très différente, et j’ai dû ajuster mon point de vue pour la comprendre. »

« Nous vivons à une époque de gratification instantanée, en particulier pour la nouvelle génération, avec les médias sociaux et la vitesse à laquelle tout se passe, ajoute-t-elle. Mais je ne pense pas que ça définisse notre industrie. Il faut beaucoup de temps et de dévouement. C’est une industrie incroyable, mais il faut travailler. Et on récolte tout ce qu’on y sème. »

d’avoir notre propre espace de travail et ç’a été amusant de pouvoir créer l’ambiance parfaite pour nous. C’est venu très naturellement et ça n’a jamais été mon plan. C’est arrivé presque par hasard. ».

« J’ai beaucoup appris. Il faut travailler dur et j’ai l’impression d’avoir beaucoup appris sur la gestion des affaires. La gestion de ma propre entreprise a été une courbe d’apprentissage, mais ç’a été gratifiant de réaliser que je suis très capable de le faire moi-même, révèle-t-elle. J’encourage les stylistes qui songent à lancer leur propre entreprise à ne jamais perdre leur passion pour leur métier. Il peut être difficile pour un propriétaire de salon de jongler avec tous ces nouveaux rôles et responsabilités, mais si vous êtes passionné par la coiffure, continuez de coiffer aussi souvent que possible. »

Grâce à son expérience et au temps qu’elle a passé dans l’industrie des salons, Chelsea a pu bâtir sa clientèle de rêve, mais ça n’a pas toujours été le

cas. « Quand j’ai commencé, je devais savoir faire un peu de tout pour bâtir une clientèle, confie-t-elle.

C’était difficile parce que je devais souvent réaliser des coiffures qui n’étaient pas mon style ou ma vision, mais au fil des ans, au fur et à mesure qu’on crée sa marque, on bâtit sa clientèle idéale. »

« Ces années passées à accepter tous les clients, à faire des erreurs et à apprendre à les corriger m’ont vraiment menée là où j’en suis maintenant. Je n’ai pas un seul client avec lequel je ne veux pas travailler. Chacun de mes clients rend le travail vraiment agréable. Le fait d’être dans un environnement où on voit beaucoup de gens tous les jours, dont on peut prendre des nouvelles et voir grandir, est incroyable, ajoutet-elle. J’aime aussi l’aspect créatif de mon travail. Mes journées sont toujours différentes, et je pense que je ne pourrais jamais travailler dans un bureau. J’aime pouvoir créer de l’art et c’est ce que la coiffure est devenue pour moi. »

22 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022
PHOTO BREANNE GERSHON, CHELSEA WIEBE, LORENZO HECHTER, MJ DEZIEL

Hstylistes d’excellence

Lorenzo Hechter

Chef d’équipe et gestionnaire coiffure et maquillage, SSENSE, et styliste chez Orbite, Outremont, Québec 26 ans • Pronoms : Il/Lui

Issu d’une famille pleine de stylistes, de coloristes et de maquilleurs, le styliste québécois Lorenzo Hechter connaissait bien l’industrie des salons lorsqu’il a commencé à y travailler à l’âge de seulement 13 ans.

« Mon père possède un salon depuis très longtemps, et j’ai commencé à y travailler juste pour balayer et plier les serviettes. À 16 ou 17 ans, j’ai commencé à prendre les choses plus au sérieux, déclare-t-il. J’ai obtenu mon diplôme universitaire, puis je suis entré dans l’industrie de la coiffure en tant que styliste junior à temps plein au salon de mon père. Ensuite, j’ai décidé d’acquérir de l’expérience dans quelques chaînes de salon, puis j’ai commencé

MJ Déziel

APART Studio, Montréal 30 ans • Pronoms : Iel/Iels

Le parcours de MJ Déziel, propriétaire de studio de Montréal et styliste depuis 10 ans, dans l’industrie de la coiffure, a été plein de leçons qui l’ont amené là où iel est maintenant.

« J’en suis à un moment de ma carrière où j’ai beaucoup appris et je peux maintenant essayer de développer mon côté entrepreneur tout en faisant les choses que j’aime, de dire MJ. Je pense que c’est ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est la liberté qu’il me donne. Je peux faire du travail éditorial, je peux voyager, je peux enseigner, et je peux vraiment faire ce que je veux. »

Bien que MJ soit dans l’industrie depuis un certain temps, iel révèle avoir appris beaucoup de leçons précieuses plus tard dans sa carrière. « Quand j’ai commencé, je voulais toujours aller beaucoup plus vite que je ne pouvais. J’avais de grands rêves et je voulais les réaliser le plus tôt possible. Je travaillais

à travailler davantage du côté mode, éditorial et affaires, et je travaille en ce moment pour SSENSE, une entreprise de mode de Montréal. » Lorenzo est maintenant chef d’équipe et

aussi avec des gens qui n’avaient pas la même vision que moi et c’était très difficile, poursuit MJ. Je commence tout juste à réaliser que j’ai accompli beaucoup de choses et que j’ai un assez bon CV, donc je vis plus dans le présent. »

Ayant beaucoup d’heures de travail à son actif, MJ a récemment travaillé dans les coulisses de la Semaine de la mode de Paris. « C’était un grand honneur de pouvoir réaliser des coiffures pour de grandes marques comme VETEMENTS ou Balenciaga. Je ne savais même pas que je pouvais atteindre cet objectif.

C’était très inaccessible à mon avis, mais je pense que le réseautage et le fait de m’entourer des bonnes personnes m’ont vraiment aidé, souligne MJ. Ç’a été une expérience très intense, et c’était très intéressant de comprendre la hiérarchie et où se placer quand on est nouveau dans cette industrie. Je suis une recrue et j’ai hâte de continuer ce voyage. »

gestionnaire coiffure et maquillage cinq jours par semaine, et travaille un jour par semaine au salon de son père, Orbite.

Le fait de grandir dans une famille qui travaille dans l’industrie de la coiffure a montré à Lorenzo ce qu’elle pouvait offrir à un styliste, mais il ne s’est jamais senti obligé de suivre les traces de sa famille. « J’ai toujours été vraiment attiré par l’industrie de la coiffure parce qu’elle offre plus que de tout simplement travailler derrière le fauteuil. Mon père est un styliste assez bien connu, ma mère est maquilleuse et ma belle-mère est coloriste, donc j’ai toujours été exposé à l’industrie, dit-il. Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours su que je devrais choisir entre l’armée et la coiffure, et ce qui m’attirait vraiment dans l’industrie de la coiffure, c’était l’aspect commercial. »

« Je pense que parce que mes parents avaient une formation artistique, je voulais essayer. L’armée serait toujours là, mais je savais que pour être un bon styliste, il faut 10 à 15 ans d’expérience à son actif, alors je voulais me lancer et commencer jeune, et je n’ai jamais regardé en arrière, ajoute-t-il. Je pense qu’en fait, j’aurais dû commencer plus tôt. Je suis reconnaissant d’être là où j’en suis, mais quand j’étais adolescent, je m’amusais et je ne prenais pas la coiffure aussi au sérieux que maintenant. Je ne savais pas si je voulais y faire carrière, et si je pouvais revenir en arrière et me dire de sauter dans le bateau plus tôt, j’aurais eu plus de temps pour perfectionner mon art et j’aurais eu plus d’expérience. » Lorenzo révèle qu’il a appris des leçons très précieuses de sa famille. « Je pense que toute ma famille m’a appris à travailler dur. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu un mode de vie très confortable en grandissant et j’ai vu mes parents travailler jour après jour, dit-il. Ma mère possède son propre comptoir de maquillage, mon père travaille cinq jours par semaine, et l’importance de l’équilibre travail-vie personnelle ainsi que le fait que les efforts portent des fruits sont les plus importantes leçons que j’ai apprises d’eux. »

salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 23
« RESTEZ FORT, CONTINUEZ DE POUSSER ET DONNEZ LE MEILLEUR DE VOUS-MÊME. VOUS SEREZ HEUREUX ET LES GENS VOUS VERRONT COMME VOUS ÊTES. »

Marie-Anne Labrie

Pinklablonde Club, Montréal

27 ans • Pronoms : Elle/Elle

Connue sous le nom de @pinklablonde sur Instagram, Marie-Anne Labrie est un tour de force dans le monde de la coloration capillaire. Pourtant, elle ne pensait pas se retrouver sur cette voie-là.

« Quelques membres de ma famille sont dans l’industrie de la coiffure et j’ai toujours aimé coiffer tous mes amis à l’école secondaire, mais je n’imaginais

pas être styliste ou coloriste, déclare-telle. À l’origine, j’ai étudié les ressources humaines à l’université. Je détestais ça. Mes amis m’ont encouragé à étudier la coiffure parce que j’y excellais, alors j’ai décidé d’essayer. »

Une fois ses études en coiffure commencées, Marie-Anne a trouvé sa passion et voulait essayer de devenir « la meilleure coloriste du monde ».

Habitant maintenant à Montréal, Marie-Anne est originaire de Shawinigan, au Québec, où elle a commencé sa carrière.

« J’ai commencé à travailler dans un salon très cool, mais très petit, racontet-elle. Dans les petites villes, on n’a

pas toujours l’occasion d’être apprenti dans un grand salon. Bien que les filles aient été très utiles, j’ai principalement appris à coiffer par moi-même grâce à l’éducation en ligne. J’étais prête à travailler et à suivre toute l’éducation dont j’avais besoin pour évoluer. »

Reconnaissant les défis liés à l’éducation pour les nouveaux stylistes de l’industrie, Marie-Anne a décidé de lancer la Pinklablonde Academy. À partir de janvier 2023, l’académie enseignera la coloration et la coupe aux nouveaux stylistes.

« Il y a trois ans, j’ai commencé à enseigner partout au Canada, dit-elle. Dès le début, j’ai su que je voulais changer la façon dont les gens voient l’industrie de la coiffure, et ça commence par l’éducation. Les cours visent les nouveaux talents et les personnes qui ont commencé leur éducation mais n’ont pas encore la confiance de travailler derrière un fauteuil. »

Propulsée par L’Oréal Professionnel, l’académie utilisera les produits et outils de coloration de la marque. « Nous avons présenté notre plan d’affaires à l’entreprise, qui nous a conseillées, dit-elle. C’est un excellent partenariat, et je suis fière d’être soutenue par une si grande marque. »

ANECDOTE : LE NOM PINKLABLONDE VIENT DE LA COULEUR PRÉFÉRÉE DE MARIE-ANNE (ROSE), DE SON SURNOM (LAB, DE SON NOM DE FAMILLE, LABRIE) ET DE SON OBSESSION POUR LA COLORATION (LE BLOND EN PARTICULIER). « CE N’ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE MON NOM D’ARTISTE ; J’AI LE MÊME NOM DEPUIS L’ÉCOLE SECONDAIRE, DIT-ELLE. QUAND J’AI COMMENCÉ À PUBLIER MON TRAVAIL SUR INSTAGRAM IL Y A 10 ANS, LES GENS PRENAIENT RENDEZ-VOUS ET M’APPELAIENT PAR MON PSEUDONYME INSTAGRAM ET OUBLIAIENT MON VRAI NOM. MAINTENANT, MES AMIS M’APPELLENT COMME ÇA AUSSI ! »

24 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Pour bien

fi nir

Dans une industrie remplie de stylistes créatifs et talentueux, comment pouvezvous vous distinguer tout en créant une signature visuelle que vos clients peuvent montrer au monde entier (et à vos clients potentiels) ? La réponse est probablement par vos compétences en finition.

Bien que certains stylistes ne pensent pas que la finition soit encore importante, nous avons jasé avec des experts qui disent tous prendre la finition très au sérieux.

« Tout est dans les détails », affirme Dan Nguyen, propriétaire du Lure Salon de Vancouver et éducateur Oribe. « La coiffure consiste à créer la base, puis la forme de votre look final, tandis que la finition comprend les touches finales qui améliorent le look. La finition peut être aussi simple que de perfectionner la raie, de brosser les cheveux mis en plis avec des rouleaux ou de peaufiner la forme extérieure. C’est ce qu’il faut pour élever la coiffure et c’est

toujours important. »

Une autre idée fausse sur la finition est que ce n’est pas le moyen le plus efficace de développer les affaires au salon. « Lorsque je fais la finition d’une coiffure, j’explique le processus au client et je lui dis quels produits j’utilise et pourquoi », explique Kirsten Klontz, styliste de Toronto et ambassadrice de marque Hot Tools. « Ça m’aide à vendre des produits, parce que les clients les voient à l’œuvre. »

« La finition est également votre marque, ajoute-t-elle. Quand vos clients ou vous affichez une photo du look créé pour eux, vous vous faites connaître. Et lorsque la finition d’un look est parfaite, vous montrez aux clients potentiels ce que vous pouvez faire. »

Bien que la finition de certaines coiffures exige plus d’efforts, il est essentiel que les stylistes sachent comment faire la finition de toute coiffure demandée. Voici quelques conseils.

La finition peut être un facteur déterminant dans vos créations et faire la différence entre une belle coiffure et une coiffure magnifique. Nous demandons à des experts en coiffure leurs conseils et leurs techniques pour la finition des looks les plus tendance.
CONSEIL DE PRO POUR LA VENTE DES PRODUITS QUE VOUS EMPLOYEZ, KIRSTEN RECOMMANDE DE D’ABORD FINIR UN CÔTÉ DE LA CHEVELURE DU CLIENT POUR QU’IL VOIE LA DIFFÉRENCE QUE FONT CES PRODUITS.
➤PHOTOS : COIFFURE RAQUEL SAIZ, SALÓN BLUE BY RAQUEL SAIZ, ESPAGNE, MAQUILLAGE MANUELA GIMÉNEZ, STYLISME MODE : RAQUEL SAIZ, PHOTO : ESTEBAN ROCA salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 25

Vagues

Des beach waves aux vagues hollywoodiennes, de plus en plus de clients demandent plus de courbes dans leur chevelure, qu’elle soit naturellement ondulée ou non. Bien que les looks défaits et naturels aient encore la cote, ça ne veut pas dire qu’ils sont faciles à réaliser.

« Si le client a les cheveux courts, j’utilise un fer à friser d’un pouce, mais si les cheveux sont plus longs et qu’il veut un look très lâche, j’opte pour un lisseur, que je glisse le long des mèches pour créer les vagues. Je tiens également compte de ce que le client aime utiliser pour pouvoir lui expliquer comment faire. J’emploie des produits texturisants et une cire secs, parce que j’adore la définition qu’ils créent aux pointes des cheveux, et j’essaie toujours d’éviter les laques trop fortes, parce que je vise un résultat un peu défait et échevelé. » — Kirsten Klontz, styliste de Toronto et ambassadrice, Hot Tools

« Le plus important est de travailler rapidement, d’employer un produit pour les outils chauffants et d’opter pour un produit de fixation très doux au départ. Après avoir fait une variante des boucles au fer à friser et des vagues au

lisseur, mélangez les deux pour garder une bonne combinaison de textures ; vous pouvez finir avec un produit texturé, comme un spray au sel ou une argile. J’aime mettre de ces produits sur le bout de mes doigts et en enduire les cheveux. »

— Anthony Crosfield, propriétaire, Union Salon, Vancouver

« Commencez toujours par un produit qui protège contre la chaleur mais qui donne du lustre aux cheveux. Une fois les vagues plage créées et la coiffure fixée, j’aime employer un produit texturisant et un tout petit peu de shampoing sec aux racines. Cette combinaison de produits permet d’obtenir un fini qui n’est pas trop mat. Après avoir appliqué ces produits-là, j’aime finir le look avec un peu d’air froid du séchoir, ce qui me permet de fixer le produit tout en créant un peu de volume. »

— David D’Amours, styliste de Montréal, propriétaire, PRIVÉ par David D’Amours, et directeur éditorial canadien, Kérastase Paris

« Un spray fixation souple fait toute la différence quand on brosse les cheveux, parce qu’il aide vraiment à maintenir le look. »

— Dan Nguyen, propriétaire, Lure Salon, Vancouver, et éducateur Oribe

« SI
VOUS NE FINISSEZ PAS UN LOOK, VOUS N’Y LAISSEZ PAS VOTRE SIGNATURE. BIEN DES STYLISTES PEUVENT FAIRE LA MÊME COUPE QUE VOUS, MAIS EN FINISSANT UN LOOK ET EN CRÉANT VOTRE PROPRE FAÇON DE FINIR UNE COIFFURE, LE LOOK DEVIENT LE VÔTRE.
» —
DAREK WIERZBICKI, PROPRIÉTAIRE, STUDIO 237, BELLEVILLE, ONTARIO, ET ARTISTE INVITÉ, MATRIX
PHOTOS
:
ÉQUIPE ARTISTIQUE JOSEPH FERRARO, JOSEPH FERRARO HAIR, R.-U.,
MAQUILLAGE :
GRACE HAYWARD, STYLISME MODE
:
RUBINA MARCHIORI, PHOTO : JAMIE BLANSHARD
1.
26 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Cheveux droits

Les cheveux bien lisses sont une coiffure classique qu’on voit dans bien des types de chevelures, mais pour réussir un fini vraiment élégant, il faut plus qu’un lisseur.

« La préparation des cheveux joue un grand rôle ici. J’aime utiliser un produit hydratant pour avoir du contrôle lors de la mise en plis, pour que les cheveux ne s’assèchent pas ou n’aient pas l’air mats. Je n’emploie pas de produits collants, parce que je veux que les cheveux bougent, donc je termine avec un spray brillance pour obtenir un look lustré et élégant. » — Anthony Crosfield, propriétaire, Union Salon, Vancouver

« Le secret de la finition est de ne pas laisser la chevelure transpirer et d’utiliser un produit qui protège contre la chaleur. Il ne faut pas créer de volume intérieur pendant

la mise en plis, donc il faut donner du volume au bas. Pour terminer, une huile est essentielle, parce qu’elle reste sur les cheveux et leur donne du lustre. » — Darek Wierzbicki, propriétaire, Studio 237, Belleville, Ontario, et artiste invité, Matrix

« Après avoir fait la mise en plis et utilisé le lisseur, j’aime mettre de la laque aux racines, puis terminer à l’air froid au séchoir sur les racines pour qu’il n’y ait pas de mèches rebelles. » — David D’Amours, styliste de Montréal, propriétaire, PRIVÉ par David D’Amours, et directeur éditorial canadien, Kérastase Paris

Finition pour tous les types de cheveux

Besoin d’aide pour la finition dans divers types et textures de cheveux ? Voici les trucs de nos experts.

« Il faut absolument analyser la texture, la densité et la porosité des cheveux avant la coi ure ou la finition pour choisir les produits à employer. Il ne faut jamais utiliser de produits épais et qui alourdissent dans les cheveux fins, et dans les cheveux grossiers ou épais, on peut utiliser des produits beaucoup plus riches. »

— Dan Nguyen, propriétaire, Lure Salon, Vancouver, et éducateur Oribe

« Pour les chevelures minces ou fines, j’utilise tout ce qui donne du volume aux cheveux ou les fait gonfler, comme les poudres, les sérums ou les hydratants à l’eau. La sélection des produits est tout aussi importante pour les cheveux épais ou grossiers. Si le client a les cheveux épais et raides, j’utilise des sérums et je fais des retouches au fer, mais s’il a les cheveux épais et frisés, il faut les rendre plus lisses pour éviter les frisottis. »

— Darek Wierzbicki, propriétaire, Studio 237, Belleville, Ontario, et artiste invité, Matrix

« Pour les cheveux raides, je choisis une mousse volumisante brillante, qui donne un lustre et une élasticité donc du corps. Pour les cheveux ondulés, j’ai un gros peigne à dents larges et j’emploie des produits avec un peu d’élasticité et de mémoire pour une tenue souple. Pour les cheveux frisés, j’aime mélanger les produits, comme un revitalisant sans rinçage et un produit qui définit les boucles, pour avoir plus de flexibilité. »

— Anthony Crosfield, propriétaire, Union Salon, Vancouver

« Si les boucles sont naturellement très serrées, je n’utilise pas de produit texturé, parce que c’est trop. Le mot d’ordre est l’huile ! Dans le cas des cheveux frisés, il faut garder en tête que la finition commence avec la coupe. Tâchez d’obtenir la bonne forme au périmètre pour que la finition soit la meilleure possible. »

— Darek Wierzbicki, propriétaire, Studio 237, Belleville, Ontario, et artiste invité, Matrix

« Pour les chevelures naturellement frisées, j’utilise une crème pour cheveux frisés et je travaille les boucles avec mes doigts, puis je sèche au di useur. Si je veux créer des boucles qui ne sont pas naturelles, j’utilise un petit fer à friser, puis je travaille avec mes doigts et j’ajoute un spray texturisant pour donner l’impression que la personne a beaucoup de cheveux. Rappelez-vous que pour les cheveux frisés, l’hydratation est essentielle, donc il est important de d’abord employer un shampoing et un revitalisant hydratants. »

— David D’Amours, styliste de Montréal, propriétaire, PRIVÉ par David D’Amours, et directeur éditorial canadien, Kérastase Paris

2.
salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 27

Coiffures hautes

L’ajout de touches de finition à une coiffure haute, qu’elle soit bien serrée et élégante ou lâche et décontractée, peut faire toute la différence pour la garder en place.

« J’utilise de la mousse, pour donner plus de corps aux cheveux et les rendre plus dociles. Idéalement, je réalise la coiffure haute avec des cheveux pas trop propres, mais s’il faut que je les lave, j’applique du shampoing sec et un peu de spray texturisant pour leur donner plus d’adhésion. » — David D’Amours, styliste de Montréal, propriétaire, PRIVÉ par David D’Amours, et directeur éditorial canadien, Kérastase Paris

« Il faut se demander si la cliente va être capable de porter la coiffure haute confortablement. Ça dépend de la personne, mais bien des gens ne veulent pas avoir l’air de sortir d’un cours de ballet. J’utilise des produits coiffants doux, puis des produits collants à la fin pour tout faire tenir en place. » — Anthony Crosfield, propriétaire, Union Salon, Vancouver

« Les racines doivent avoir une certaine texture pour pouvoir tenir les pinces à cheveux, donc j’y utilise un spray en poudre. Le spray à effet plage peut aussi donner une bonne texture, donc j’en sature les racines et je les sèche au séchoir avant de friser. J’éviterais de finir la coiffure avec des produits qui donnent une apparence très lustrée ou une texture de silicone, comme ça, tout reste beaucoup mieux en place. » — Kirsten Klontz, styliste de Toronto et ambassadrice, Hot Tools

PHOTOS
: COIFFURE GONZALO ZARAUZA ET ZIORTZA ZARAUZA, CENTRO BETA, ESPAGNE, MAQUILLAGE
:
CENTRO BETA, STYLISME MODE VISORI FASHIONART, PHOTO DAVID ARNAL, COIFFURE RAQUEL SAIZ, SALÓN BLUE BY RAQUEL SAIZ, ESPAGNE,
MAQUILLAGE :
MANUELA GIMÉNEZ, STYLISME MODE
:
RAQUEL SAIZ, PHOTO : ESTEBAN
ROCA
« LA FINITION, CE SONT LES TOUCHES FINALES QU’ON APPORTE, ET C’EST UN ASPECT TRÈS IMPORTANT DE LA COIFFURE. ON PEUT FAIRE UNE SUPERBE MISE EN PLIS, MAIS IL FAUT LA FINIR EN EMPLOYANT LA TECHNIQUE OU LE PRODUIT ADÉQUAT POUR L’EMBELLIR ENCORE PLUS. » — DAVID D’AMOURS, STYLISTE DE MONTRÉAL, PROPRIÉTAIRE, PRIVÉ PAR DAVID D’AMOURS, ET DIRECTEUR ÉDITORIAL CANADIEN, KÉRASTASE PARIS 3. 28 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

Vagues au peigne et « wet look »

Bien que les vagues au peigne et le wet look ne soient pas très demandés tous les jours, il peut être utile d’apprendre ces techniques pour les utiliser dans d’autres coiffures pour les clientes qui veulent essayer un nouveau look pour une sortie.

« Pour le wet look, l’utilisation d’un gel sans brosser les cheveux permet d’obtenir un effet mouillé sans que la chevelure soit en fait mouillée. J’utilise un produit texturisant sec au milieu de la longueur et une cire sèche aux pointes, en évitant les produits trop brillants. Pour les vagues au peigne, une lotion ou une mousse dont on peut mettre une grande quantité dans les cheveux avant de créer les vagues au peigne ou avec les doigts est parfaite. J’attends que le produit sèche pour garantir l’effet mouillé. Je ne brosse pas les cheveux, mais

si le client ne veut pas d’effet mouillé, je brosse. » — Kirsten Klontz, styliste de Toronto et ambassadrice, Hot Tools

« Je réussis bien quand je mélange des produits. Je combine par exemple un gel épais et une crème ou même de l’huile, ce qui crée un produit plus épais. Ensuite, je l’applique sur les cheveux mouillés, je crée la forme que je veux et je laisse la chevelure sécher en l’enveloppant d’un filet ou d’une serviette pour que les cheveux ne cassent pas. » — Darek Wierzbicki, propriétaire, Studio 237, Belleville, Ontario, et artiste invité, Matrix

« L’un de mes trucs préférés est de coller du ruban de barbier aux tempes et à l’arrière de la tête pour que les cheveux restent bien à plat sur la tête. Pour les vagues au peigne, je choisis des produits à tenue forte qui donnent beaucoup de brillance. » — Dan Nguyen, propriétaire, Lure Salon, Vancouver, et éducateur Oribe

« Ce genre de texture-là peut être ajoutée à bien des coiffures. Par exemple, on peut avoir un look lisse d’apparence mouillée d’un côté de la chevelure et des cascades de l’autre. L’une des parties essentielles du wet look est de superposer des produits qui seront très brillants une fois secs. L’application doit être rapide et délibérée, parce que lorsque les produits sont secs, c’est difficile de changer quoi que ce soit. Souvent, j’utilise un filet et je sèche au séchoir, pour garder les cheveux en place. Je finis toujours avec un spray lustré. Rappelezvous de travailler rapidement avec les produits et de faire preuve de délicatesse avec les pinces. » — Anthony Crosfield, propriétaire, Union Salon, Vancouver

4.
CONSEIL DE PRO POUR ÉVITER LES PLIS EN UTILISANT LES PINCES, ANTHONY PLACE SES CARTES PROFESSIONNELLES ENTRE LES PINCES ET LES CHEVEUX.
salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 29
30 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 Collections — I LOVE YOU PARIS En hommage au style parisien, cette collection française marie les coupes décontractées et éditoriales dans un éventail de looks haute mode.
COIFFURE Haute Coiffure Française MAQUILLAGE Martyna Molenda STYLISME MODE Katarzyna Jablonska PHOTOS Maciej Swistek

Collections — D AME NATURE

Les tons de

et les formes

vie dans la

de cette équipe de

32 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 FINALISTE, PRIX CONTESSA
DE 2022,
ÉQUIPE
SALON Moods Hair Salon, Vancouver
MAQUILLAGE
Wendy Mao STYLISME MODE Erin Godden PHOTOS Phillip Chin
joyaux
sculptées prennent
collection
Vancouver.

Collections — BELLE ÉLÉGANCE

Des coiffures haute mode, finies de main de maître, sont en vedette dans cette collection canadienne.

34 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022
FINALISTE, PRIX CONTESSA DE 2022, STYLISTE CANADIEN Frank Dicintio, Salon Gaboa, Woodbridge, Ontario MAQUILLAGE Rosana Toscano STYLISME MODE ET PHOTOS Giancarlo Intini
36 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022
COIFFURE Eva González et José Salvador, Makeover Logroño, Espagne MAQUILLAGE Eva Quílez STYLISME MODE MIKOTO PHOTOS David Arnal
Collections — SEVENTY Les coiffures rétro et l’énergie urbaine se côtoient dans cette collection d’Espagne.
salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 37

Infusant des looks victoriens d’un panache moderne, cette collection britannique illustre l’amour de la nature avec ses coiffures féminines captivantes.

38 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 Collections — A MURDER OF CROWS
COIFFURE Anne Veck, Anne Veck Salons, R.-U. MAQUILLAGE Maria McKenna STYLISME MODE ET PHOTOS Magic Owen
À VOUS DE BRILLER PRÉSENTATIONS OR Dimanche 20 novembre 2022 Westin Harbour Castle, Toronto COCKTAIL | 17 h - 18 h 45 HNE REMISE DES PRIX ET GALA | 19 h HNE AFTER-PARTY | 22 h 30 HNE PRÉSENTÉ PAR
DANA LYSENG Artiste principale Wella ARGENT COMMANDITAIRE DE L'AFTER-PARTY Présentations spéciales par Ne manquez pas la plus importante célébration en beauté professionnelle au Canada ! RODRIGO ARANEDA Directeur artistique Matrix Canada

Frédérick Lévesque

Bien qu’il travaille dans l’industrie depuis moins longtemps que certains de ses collègues, le styliste montréalais Frédérick Lévesque adore les compétitions et continue de suivre sa passion pour l’art même s’il a dû faire une pause pendant la pandémie.

« J’ai dû arrêter la coiffure à temps plein pour des raisons de santé, mais je continue quand même de coiffer quelques jours par mois, car je suis un grand passionné, dit-il. Je ne pourrai jamais arrêter, peu importe dans quel métier je serai. C’est un monde extraordinaire, plein de création et à l’affût des nouvelles tendances. »

Pendant ses études en coiffure, Frédérick a été assistant chez Coiffure CUT IN à Québec, où il a beaucoup appris et a commencé à coiffer très rapidement. « J’adore la mode, les cheveux et rendre les gens beaux, déclare-t-il. Ce métier me donne la chance de faire tout ce que j’aime. »

Lorsqu’il a commencé à travailler dans l’industrie comme styliste, sa passion pour les compétitions et la participation

aux Contessas a rapidement grandi. « J’aime vraiment les étapes de la compétition, le petit stress avant l’annonce des semi-finalistes et des finalistes, poursuit-il. Ce que j’aime le plus, c’est de savoir que je me mesure aux plus grands stylistes canadiens. »

Glamour et douceur C’est la mode qui a inspiré la collection de Frédérick pour la catégorie Styliste émergent de 2022. « Ce qui m’a vraiment donné des idées pour les cheveux, les couleurs et les vêtements de ma collection, ce sont plusieurs défilés de mode dans le monde entier, révèle-t-il. Ma collection n’a pas de titre, mais en la regardant je pense à Glamour et douceur. »

Pour les couleurs de sa collection, Frédérick a gardé ses nuances préférées en tête. « J’adore tous les tons de rose et les couleurs naturelles et j’ai voulu les mélanger pour cette collection-ci », dit-il, ajoutant qu’il a employé des colorations permanentes et semi-permanentes.

Pour la coiffure, Frédérick recherchait

différentes textures. « Pour le premier look, j’ai travaillé la texture des cheveux tout simplement avec mes doigts, pour un look un peu plus décoiffé, révèle-til. Pour le deuxième, j’ai travaillé avec un gel pour définir le plus possible les cheveux ; pour le troisième look, j’ai utilisé une crème coiffante pour cheveux frisés et un diffuseur. »

Des leçons précieuses À titre de nouveau styliste, Frédérick admet que la pandémie a été difficile pour lui, mais elle a également été une grande période de réflexion et de changement. Son expérience de travail et des compétitions lui ont apporté de nombreuses leçons importantes. « J’ai appris à me faire confiance. Quand on se fait confiance, on a tout, affirme-t-il. Mon conseil pour les nouveaux stylistes qui songent à compétitionner pour la première fois est : Allez-y ! Foncez ! C’est l’une des meilleures expériences que vous vivrez dans votre carrière ! Même si vous ne gagnez pas, le processus en vaut la peine. Vous ne le regretterez pas ! »

42 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022
Galerie Contessa — FINALISTE, PRIX CONTESSA DE 2022, STYLISTE ÉMERGENT
TEXTE : LAUREN FARRUGIA, COIFFURE FRÉDÉRICK LÉVESQUE,
COIFFURE CUT IN, MONTRÉAL, MAQUILLAGE
:
JOSIANNE BOURQUE, STYLISME MODE MARIE-JOSÉE DUPUIS, PHOTO : ALAIN COMTOIS
« Les compétitions donnent beaucoup de visibilité. Elles aident vraiment les stylistes qui commencent, parce qu’elles attirent des clients. »

LES FINALISTES DES CONTESSAS DE 2023 !

Styliste canadien de l’année

James Abu-Ulba, Spa Utopia & Salon, Langley, BC

Rodrigo Araneda, Olab par Rodrigo, Montréal, QC

Robynn Graham, Suzette’s, Innisfil, ON

Daniel Grieco, Salon Gaboa, Woodbridge, ON

Ken Hung, Salon Era, Richmond, BC

Suzanne Maurice, Changing of the Garnet, Orillia, ON

Nicole Pede, InStyle Salon & Spa, Aylmer, ON

Tony Ricci, Ricci Hair Co., Edmonton, AB

Josie Vilay, Hairology Studio, Winnipeg, MB

Julie Vriesinga, Salon Entrenous, London, ON

Coloriste canadien

Rodrigo Araneda, Olab par Rodrigo, Montréal, QC

Danielle Degraaf, Creative Images Hair Studio, Woodstock, ON

Quinn Enright, pigiste, Edmonton, AB

Daniel Grieco, Salon Gaboa, Woodbridge, ON

Ken Hung, Salon Era, Richmond, BC

Alicia Langille, Alicia Langille Hair Art, Halifax, NS

Carm Manno, Tinted Love Hair Studio, Barrie, ON

Jessica McColm, Mekka, Edmonton, AB

Chelsea Sutherland, Chelsea Laine Salon and Colour Bar, New Glasgow, NS

Julie Vriesinga, Salon Entrenous, London, ON

Équipe salon de l’année

Evolve Hair Studio, Toronto, ON local B, Montréal, QC

Salon Cyan, London, ON Salon Espace K, Saint-Jean-sur-Richelieu, QC

The Order – Hall of Hair, St. Thomas, ON Thom, Vancouver, BC

Tinted Love Hair Studio, Barrie, ON Valentini Hair Design, Guelph, ON Vanity House, London, ON Zinc Hair, Vancouver, BC

Maître styliste élite

Frank Cini, Taz Hair Co., Toronto, ON

Anica Iordache, Modmop Hairdressing, Ottawa, ON Michelle Pargee, indépendante, Sechelt, BC

Tony Ricci, Ricci Hair Co., Edmonton, AB

Jason Williams, Salon Espace K, Saint-Jean-sur-Richelieu, QC

Maître coloriste

Rossa Jurenas, Studio Rossa, Tillsonburg, ON Dana Lyseng, Supernova Salon, North Vancouver, BC Joan Novak, JoNo Hair, Whistler, BC

Chelsea Sutherland, Chelsea Laine Salon and Colour Bar, New Glasgow, NS

Styliste éditorial

Anica Iordache, Modmop Hairdressing, Ottawa, ON Mathieu Mainville, Salon Sans Bon Sens, Montréal, QC Suzanne Maurice, Changing of the Garnet, Orillia, ON Kathy Simon, Mekka, Montréal, QC

Darek Wierzbicki, Studio 237, Belleville, ON

Collaboration

Angie Hunt, Abigail Arenas, Sonal Dodiya et Jonah Espiritu

Michelle Oliver et Quinn Enright

Michelle Pargee, Connor Lange et Denise Meikle Marlo Steenman, Tristyn Feist et Tony Ricci Isabel Wilson et Robynn Graham

Styliste avant-garde

Rodrigo Araneda, Olab par Rodrigo, Montréal, QC Martin Menard, Salon La Loge, Québec, QC Lisa Schoor, InStages Salon, Winnipeg, MB Michael Shire, Taz Hair Co., Toronto, ON Darek Wierzbicki, Studio 237, Belleville, ON

Styliste émergent

Emma Cox, Blanche MacDonald, Vancouver, BC Noure Manchakian, Au Premier Coiffure Spa, Montréal, QC Jessica Purmal, Moods Hair Salon, Vancouver, BC Alix Taylor, Supernova Salon, North Vancouver, BC Sharday Walker, Hairology Studio, Winnipeg, MB

Styliste hommes

Ben Barkworth, JustB Salon, Toronto, ON Aran Beattie, Vanity House, London, ON Éric Charpentier, Coiffure Blunt, Montréal, QC Ken Hung, Salon Era, Richmond, BC Vanessa Secondino, Salon Deauville, Montréal, QC

Styliste international

Christopher Byrne, Sloans of Lane Cove, Nouvelle-Galles du Sud, Australie

Mario Fioravanti, MF Salon Priveé, North Adelaide, Australie Jordan Hone, Sloans of North Sydney, Nouvelle-Galles du Sud, Australie

Manuel Mon, Manuel Mon Estilistas, Oviedo, Espagne Rick Roberts, Rick Roberts Salon, Beverley, R.-U.

Styliste multiculturel

Frank Cini, Taz Hair Co., Toronto, ON Johanna Libbey, Moods Hair Salon, Vancouver, BC Michelle Oliver, pigiste, Edmonton, AB Lukas Press, Lukas Press Hair Studio, Toronto, ON Michael Shire, Taz Hair Co., Toronto, ON

Styliste texture

Donna Dolphy, Donna Dolphy Hair, Toronto, ON Robin LaChance, Tinted Love Hair Studio, Barrie, ON Michelle Oliver, pigiste, Edmonton, AB Lukas Press, Lukas Press Hair Studio, Toronto, ON Isabel Wilson, Izzy’s Salon, St. Thomas, ON

Styliste Colombie-Britannique

James Abu-Ulba, Spa Utopia & Salon, Langley Ken Hung, Salon Era, Richmond Johanna Libbey, Moods Hair Salon, Vancouver Denise Meikle, Salon Origins, Vancouver Michelle Pargee, indépendante, Sechelt

Styliste Alberta

Lisa Crawford, Crawford Master Stylists Ltd., Sherwood Park Jenna Engel, Plush Salon & Spa, Medicine Hat Breanne Gershon, Glam Breanne, Calgary Jessica McColm, Mekka, Edmonton Lauren Wilde, Rose and Onyx Hair Company, St. Albert

Styliste Saskatchewan/Manitoba

Baillie Fyfe, Hair-O-Glyphics, Winnipeg, MB

Rachel Kilgour, Verde Salon, Winnipeg, MB

Colleen Lamirande, Verde Salon, Winnipeg, MB

Ashley Ruecker, Salon Haze, Regina, SK

Lisa Schoor, InStages Salon, Winnipeg, MB

Styliste Ontario

Ben Barkworth, JustB Salon, Toronto

Erin Fernandes, ED Hair and Tattoo, London

Suzanne Maurice, Changing of the Garnet, Orillia Lukas Press, Lukas Press Hair Studio, Toronto Isabel Wilson, Izzy’s Salon, St. Thomas

Styliste Québec

Véronique Beaupré, local B, Montréal

Annie Blanchette, Guylaine Martel par Espace K, Mont-Saint-Hilaire

Francis Bouchard, Sans Bon Sens, Montréal Michael Dubuc, Salon Style M, Drummondville Martin Menard, Salon La Loge, Québec

Styliste Provinces atlantiques

Melissa Duguay, The Savvy Shop, Dieppe, NB Amanda Hodgson, Spirit Spa, Halifax, NS

Heidi Kenney, Heidi Kenney Hair Studio, Yarmouth, NS Alicia Langille, Alicia Langille Hair Art, Halifax, NS Sharon LeClair, Shades of Bedford, Bedford, NS

Artiste beauté des ongles

Anik Pouliot, Pose d’ongles Anik Pouliot, Lévis, QC Amy Suri, Nailvenom, Brampton, ON Cathy Torres, Amicis, Kelowna, BC

Artiste maquillage

Josianne Bourque, Salon La Loge, Québec, QC Natalia Farahmand, Desiderio Beauty, Penetanguishene, ON Breanne Gershon, Glam Breanne, Calgary, AB

Design de salon Coiffure Blunt, Montréal, QC LEONETTI+co Salon, Toronto, ON Medulla & Co., Toronto, ON One 11 Beauty Bar, Innisfil, ON Salon Olivine, Lethbridge, AB

Prix John Steinberg du service à la communauté Connect Hair Studio, Barrie, ON Jonni’s Styling Studio, Kamloops, BC Salon Maxime, Québec, QC

Allez sur salonmagazine.ca/contessa pour voir les finalistes Style libre et les collections des finalistes et acheter des billets pour le gala des 34 e prix Contessa, le 20 novembre 2022 à Toronto! salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 43

Sang neuf

Comme la diminution du nombre de nouveaux stylistes dans l’industrie inquiète de plus en plus, nous avons parlé avec des propriétaires et des gérants de salon de l’importance du développement des talents, ce qui peut aider les salons et l’industrie.

Comme on le dit, l’union fait la force, et dans les salons aussi. Qu’il s’agisse de répondre au téléphone, de passer le balai ou de faire des shampoings et des mises en plis, les salons ont souvent besoin de plus de gens pour les tâches quotidiennes.

Bien que les nouveaux stylistes soient impatients de travailler, les programmes d’apprentissage et de mentorat qui donnent une expérience pratique peuvent aider ces stylistes novices à devenir plus confiants et à faire évoluer leur carrière plus rapidement, ce qui profite aux propriétaires de salon et à leurs équipes.

« Un programme d’apprentissage et l’encadrement du jeune talent sont plus efficaces, d’au moins 50 pour cent, que l’embauche de gens de l’extérieur pour élargir l’équipe, et les gens restent plus longtemps », affirme Bruce Peters, propriétaire de Zazou Salon & Academy à North Vancouver.

« Il est important de toujours avoir de nouveaux employés », ajoute Spenser Tsinokas, directrice du Valentino’s Grande Salon à Whitby, en Ontario.

« Il y a toujours des gens qui partent, sont en congé de maternité ou décident de travailler à temps partiel, donc du point de vue des affaires, il faut toujours chercher à maintenir les activités et s’assurer d’avoir du personnel pour s’occuper des clients. »

On en parle

Sur le plan de l’encouragement des nouveaux talents à se lancer dans l’industrie, Bruce révèle qu’il est difficile de trouver des étudiants pour son académie.

Il estime donc que les salons (et l’industrie en général) devraient éduquer les communautés sur les avantages du fait d’être styliste.

Pour cette raison, son entreprise a

participé à plusieurs salons de l’emploi pour mettre la coiffure en vedette et expliquer à la jeune génération ce que ça signifie de travailler dans l’industrie. « Certains pensent encore qu’une personne qui se lance en coiffure n’est pas très intelligente, mais je pense que nous avons éliminé ce stigmatelà, explique Bruce. On peut gagner beaucoup d’argent dans cette industrie ; par exemple, on peut gagner 100 000 $ par année et prendre six semaines de vacances tout en travaillant seulement quatre jours par semaine. Nous devons retourner dans les écoles secondaires. Nous devons retourner aux racines et commencer à en parler dans plus d’écoles et dans nos communautés locales. »

Il est bien sûr avantageux pour

l’industrie d’éduquer le public sur une carrière en coiffure selon Spenser, et elle a remarqué que plus d’enseignants suggèrent aux élèves d’apprendre un métier.

« L’industrie a beaucoup changé, je pense, en ce qui concerne le métier de styliste, et c’est merveilleux, confie-t-elle. Nous avons personnellement remarqué qu’un plus grand nombre d’écoles offrent un programme de coiffure à partir du secondaire, et nous avons remarqué une grande différence parce que bien des gens peuvent savoir que les stylistes sont passionnés pour la coiffure dès leur jeune âge, donc nous collaborons beaucoup avec les écoles de coiffure de notre région. Nous y envoyons nos stylistes, qui donnent des cours pour éduquer les apprentis et les stylistes nouveaux. »

44 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 Affaires
TEXTE : LUCY MAZZUCCO, PHOTOS : GETTYSTOCK

Plus vite Souvent, les gens qui veulent participer à des programmes d’apprentissage sont découragés par l’idée que la formation ne sera pas pratique.

C’est pour cette raison que Bruce estime qu’il est important de laisser les apprentis plonger dans l’expérience d’apprentissage et de commencer à coiffer après quelques semaines de présence au salon. « Il faut qu’ils aient les mains dans les cheveux au bout de quelques semaines plutôt que d’attendre plus longtemps, affirme Bruce. Et quand je dis “ les mains dans les cheveux ”, je veux dire plus que de faire des shampoings. Il faut qu’ils colorent et apprennent à couper davantage. »

« Il est vraiment important qu’ils acquièrent une expérience pratique, donc notre salon offre aussi un programme d’assistant-styliste, souligne Spenser. Nous pouvons commencer à former les étudiants des écoles de coiffure ou toute personne qui songe à faire des études en coiffure ; ils peuvent s’inscrire comme apprentis avant même de commencer leurs études. Comme ça, ils apprennent à appliquer les nuanceurs, à faire des shampoings et s’informent sur les formules avant même d’étudier. J’ai constaté que ça fait une différence énorme. Ils semblent absorber beaucoup plus d’information parce qu’ils ont travaillé dans un salon et ont une expérience pratique quotidienne, donc ça fait une énorme différence chez les gens qui commencent leur apprentissage. »

« Nous adorons voir des gens qui ont commencé comme nouveaux talents dans notre programme de formation et qui sont devenus stylistes séniors ou maîtres-stylistes, ajoute-t-elle. Ça rend tout le monde très fier. Comme ils ont commencé très jeunes ou au bas de l’échelle, ils sont vraiment fiers de leur travail lorsqu’ils arrivent à ces hauts niveaux-là. »

S’il est avantageux pour le personnel et les clients qu’il y ait des apprentis au salon, Bruce révèle qu’ils peuvent aussi améliorer les activités du salon à long terme parce qu’ils peuvent accélérer le processus d’embauche lorsqu’il y a un poste à combler. Le fait de permettre aux apprentis de tout de suite apprendre la routine donne aux propriétaires de salon l’option d’embaucher quelqu’un à l’interne avec qui ils ont déjà établi un répertoire. « Quand on embauche des diplômés d’une école agréée, c’est

Aller au fond des choses

Bruce estime que les stylistes qui décident de quitter les salons pour devenir pigistes ou indépendants ne comprennent pas complètement ce que ça signifie d’être son propre patron et de tout gérer soi-même.

« Bon nombre d’entre eux ne possèdent pas les compétences nécessaires pour exploiter une entreprise, qu’ils soient gérants, propriétaires de leur propre espace, louent un fauteuil ou lancent une entreprise, affirme-t-il. Ils n’ont ni la volonté ni la détermination qu’il faut. »

En plus de communiquer clairement avec ses stylistes qui veulent devenir pigistes, Bruce se sert des projections et des calculs de la paie pour leur faire voir ce que ça signifie d’être indépendant. Cette stratégie les aide également à voir si leur revenu va augmenter en quittant le salon.

fantastique de les voir sortir de cet environnement-là, arriver au salon sans grande confiance et éventuellement acquérir une confiance énorme en travaillant, dit Bruce. Ils brillent vraiment au bout d’un certain temps, parce qu’ils comprennent ce qu’il faut faire grâce à des compétences personnelles et techniques. »

Comme les tendances et les exigences changent constamment en coiffure, il est important de motiver suffisamment les apprentis et les nouveaux talents afin qu’ils continuent d’améliorer leurs compétences. « Les tendances changent

constamment dans l’industrie, donc il faut absolument poursuivre son éducation. Non seulement les jeunes stylistes, mais aussi les stylistes séniors et les maîtres-stylistes, souligne Spenser. Ça attise la passion et ça garde motivé à apprendre de nouvelles choses pour ne jamais sentir qu’on stagne. »

Bien que l’apprentissage donne une expérience pratique aux jeunes stylistes, selon Spenser et Bruce, c’est une relation qui profite à tout le monde.

« Notre salon ne pourrait pas fonctionner sans les apprentis, avoue Spenser. Ce sont nos assistants ; ils permettent de rendre l’expérience de chaque client excellente et aident les stylistes à respecter l’horaire en les aidant dans différents domaines. »

« Nous ne pouvons nous passer de nos apprentis, un élément essentiel de l’entreprise, ajoute Bruce. Ça va dans les deux sens. Les stylistes accueillent les gens, mais s’ils ont un assistant efficace, leur revenu peut augmenter de 30 à 50 pour cent. Tous les stylistes devraient en avoir un si possible. »

salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 45
« UN INVESTISSEMENT ET UNE ÉDUCATION POUR UN NOUVEAU STYLISTE AUGMENTENT ÉNORMÉMENT LA CONFIANCE ET L’ENGAGEMENT À VOTRE SALON ET AU SEIN DE VOTRE ÉQUIPE. CET INVESTISSEMENT MONTRE AU NOUVEAU STYLISTE QUE VOUS L’APPRÉCIEZ, ET C’EST LE FONDEMENT SOLIDE D’UNE RELATION QUI, ESPÉRONS-LE, VA DURER. »
—SPENSER TSINOKAS, DIRECTRICE, VALENTINO’S GRANDE SALON, WHITBY, ONTARIO

Atmosphère — LE HIDEOUT

Couleur passion

Le parcours d’un duo de Griffintown qui a aidé à concevoir un espace unique à superbes touches de couleur — sans expérience à titre de propriétaires.

Martine Richer et Charlotte Filiatrault ont fait connaissance à titre d’artiste ongles et de cliente. Des années plus tard, ces deux amies sont propriétaires de leur propre salon, Le Hideout, à Montréal.

« Charlotte faisait mes ongles au salon où elle travaillait à l’époque, et nous sommes devenues amies proches même si elle est beaucoup plus jeune que moi, raconte Martine. Au bout de quelques années, elle m’a confié qu’elle allait ouvrir son propre salon, et comme je suis artiste maquillage, elle m’a demandé de venir travailler avec elle. »

Après s’être rendu compte de l’ampleur du projet, Charlotte a demandé à Martine si elle voulait être sa partenaire d’affaires. « Nous avons trouvé un local, commencé à travailler avec un designer et entamé le processus d’ouvrir notre propre salon sans expérience, poursuit Martine. Nous étions deux femmes qui voulaient avoir quelque chose de plus dans la vie et croyaient qu’elles pouvaient y arriver ensemble, et nous avons réussi. »

La conception Après avoir trouvé un espace vide dans Griffintown, à Montréal, le duo a décidé de collaborer avec un designer pour bâtir son salon idéal. « Charlotte connaissait Guillaume Ménard, designer et copropriétaire de Ménard Dworkind Architecture & Design (MRDK). Le plan de Guillaume pour l’espace était exactement ce que nous recherchions, explique Martine. Nous lui avons dit ce que nous voulions et ce qu’il nous fallait, et il a tout concrétisé. »

Comme il s’agit d’un salon de beauté qui offre des services de manucure, de pédicure et d’esthétique ainsi que de maquillage, les deux amies voulaient qu’il comprenne certains éléments pour être fonctionnel. « Nous voulions deux lavabos de pédicure, quatre fauteuils

de manucure et un espace pour que je réalise les maquillages, révèle Martine. Nous voulions également deux pièces privées pour nos services d’esthétique. »

Pour la conception, Martine et Charlotte se sont inspirées de ce qu’elles n’aimaient pas. « Nous sommes toutes les deux allées dans bien des salons, et nous nous sommes inspirées d’autres salons pour le design, dit Martine. Nous avons cerné les conceptions et les éléments que nous n’aimions pas, ce qui nous a vraiment aidées à décider ce que nous voulions et à quoi nous voulions que l’espace ressemble. »

« Nous voulions un espace qui ne soit

pas trop féminin, où tous les clients se sentiraient à l’aise, ajoute-t-elle. Pour cette raison, nous voulions des éléments en bois, en ciment et en métal pour rendre l’espace plus unique. » Les deux amies sentaient également que l’espace avait besoin de couleur, et après avoir examiné les suggestions de Guillaume, elles ont pensé qu’un ton de pêche complèterait bien l’espace.

Des touches uniques Le Hideout comprend une structure faite sur mesure qui occupe le centre de l’espace, non seulement pour le plaisir des yeux, mais également pour servir d’étalage pour le vernis à ongles et d’autres fournitures. « Je la décris comme un arbre, de dire Martine. Cet élément magnifique est ma partie préférée du salon, parce qu’il est aussi le

46 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022

de l’espace. »

Quant à Charlotte, sa partie préférée du salon est un autre élément fait sur mesure, les fauteuils de pédicure, parce qu’ils ne sont résolument pas traditionnels. « Les fauteuils de pédicure sont en fait un canapé acheté chez Structube, que Guillaume a reconstruit pour en faire deux fauteuils, explique Martine. Nous avons acheté d’autres éléments du salon comme les lavabos de pédicure. Nous ne voulions pas de lavabos typiques, mais quelque chose de

plus petit et de plus mignon. Nous avons cherché partout, et c’est chez IKEA que nous avons trouvé les lavabos parfaits. »

Un rêve se réalise

Les deux amies avouent que lorsque les travaux ont été terminés, elles étaient fières d’avoir concrétisé leur rêve. « Ç’a été un moment émotif pour nous deux, confie Martine. Le rêve de Charlotte est devenu le mien, et bien des gens doutaient de nous. Mais lorsque le salon a été terminé, nous avons prouvé qu’ils

avaient tort et nous étions toutes deux comblées. »

« Nous voulions créer un espace sans jugement, accessible et chaleureux, de sorte qu’à leur arrivée, les gens se sentent à l’aise et détendus, ajoute-t-elle. Pendant le processus, nous avons appris à être patientes et indépendantes. En plus d’être deux femmes propriétaires d’entreprise, si quelque chose se brise au salon, nous le réparons nous-mêmes. Ç’a été une expérience vraiment habilitante pour nous deux. »

salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 47 PHOTOS : LE HIDEOUT (DAVID DWORKIND), (MÉNARD DWORKIND ARCHITECTURE & DESIGN) DÉTAILS Ouverture en 2018 SUPERFICIE 1 052 pieds carrés ÉQUIPE 12 personnes MARQUES OPI Footlogix Anesi Soleil des îles SITE WEB lehideout.ca RÉSEAUX SOCIAUX @le.hideout cœur

Du talent inspirant au Salon Global Experience de 2022 de Kao

Après des événements virtuels au cours des deux dernières années, Kao a tenu l’événement en personne cette année, au centre des congrès RAI d’Amsterdam, aux Pays-Bas.

Quand et où : 2 et 3 octobre, Amsterdam

Les lauréats des prix Or, Argent et Bronze ont été annoncés lors du gala des Global Creative Awards de Kao, animé par John Moroney, viceprésident création et communications et directeur création international de la Kao Salon Division.

Des artistes et ambassadeurs du monde entier sont montés sur scène pour les séances des artistes, qui mettaient en vedette Frank Cini et Daniel Naumovski de Taz Hair Co. à Toronto !

48 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022 Événements — PHOTOS: KAO

Parmi les participants de la compétition en direct, on comptait Denise Meikle du Salon Origins de Vancouver, finaliste, coupe créative ; Jagoda Hall du Salon Cyan de London, Ontario, finaliste, coloration créative, et Emily Kooistra du Salon Cyan de London, Ontario, gagnante du prix Argent dans la catégorie Nouveau coloriste ! Mike Parsons, directeur général, Kao Canada Salon Division, et Michael Shire de Taz Hair Co. à Toronto, finaliste dans la catégorie Styliste avant-garde, étaient aussi présents.

— Dominic Pratt, président de la Kao Salon Division, a expliqué certains des objectifs de l’entreprise et raconté des histoires de réussite.

La soirée comprenait également des présentations spectaculaires par Angelo Seminara et Mario Krankl, ambassadeurs Goldwell internationaux.

|

Plus de mille dossiers ont été reçus pour ce concours photo où les gagnants des prix Or de chaque pays participant sont venus à Amsterdam s’affronter en direct.

Événement Kevin.Murphy de Beauté Star

50 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2022
Beauté Star a accueilli une cinquantaine de stylistes pour le lancement de Color.Me Gloss de Kevin.Murphy, ainsi que de la collection coupe et coloration La, LaLa de la marque. Quand et où : 18 septembre, Montréal Événements — | L’événement avait lieu au studio de tournage et de photographie Studio Giovanelli. — Le maître coloriste/styliste nord-américain Leland Olson et la coloriste Diamant Patricia Ajani, de Kevin.Murphy, étaient appuyés par Stéphanie Aubette, artiste coloration Platine et coiffure Or, lors de la démonstration sur scène. PHOTOS : MEGANE TESSIER VIGNEAULT Le trio a créé des looks pour présenter Color.Me Gloss, qui vient d’être lancé, et la collection coupe et coloration La, LaLa. |
SalonMag salonmagazinefr salonmagazine salonmagazine PLUS À DÉCOUVRIR –À PORTÉE DE LA MAIN BÂTIR UNE CARRIÈRE GRATIFIANTE LES DERNIÈRES NOUVELLES DE L’INDUSTRIE DES COLLECTIONS SPECTACULAIRES LES CONSEILS TECHNIQUES QU’IL VOUS FAUT salonmagazine.ca/fr

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.