Le phénomène de la périurbanisation apparu en France dans les années 1960 se poursuit (Bauer & Roux 1979 , Touati & Alii 2015). Il s’est accompagné d’un développement par juxtaposition, souvent stérile, d’entités urbaines, souvent mono-fonctionnelles. Les grands ensembles, le pavillonnaire et les zones d’activités constituent trois formes dominantes du phénomène de périurbanisation. Cette trilogie n’est pas exclusive d’autres composantes de la ville périurbaine susceptibles de renouvellement et de densification, comme les zones commerciales, les zones d’équipements ou les campus universitaires, mais
elle caractérise un continuum urbain, entre le noyau central et la lisière (Sieverts 2004).
Le tissu pavillonnaire, soumis à un projet de densification qui tend à limiter l’étalement urbain, nous fait penser qu’il est nécessaire de réfléchir, c’est-à-dire observer, étudier et certainement mettre en projet, le rapport qu’entretient, ou devrait entretenir, l’homme (l’habitant) à l’espace public.