France
Une sélection de projets français par RSHP Unifiés mais jamais uniformes, nous apportons une pensée hors du commun à des projets de construction de tous types et de toutes envergures.
Une sélection de projets français par RSHP Unifiés mais jamais uniformes, nous apportons une pensée hors du commun à des projets de construction de tous types et de toutes envergures.
Nous apportons une réflexion originale et diversifiée à la conception de tous nos projets, à toutes les échelles et de toute nature.
Aucun site n’est trop contraint, aucune problématique ne présente un défi tel que nous ne puissions en révéler sa valeur sociale et commerciale.
RSHP transforme la complexité en beauté grâce à des solutions élégantes enracinées dans le pragmatisme et une passion pour une conception qui place l’expérience humaine au premier plan. A travers le monde, au fil des décennies, la philosophie de nos équipes est fondée sur une approche à la fois cohérente et en constante évolution, livrant une architecture engagée, transformatrice et inspirante, la volonté de laisser nos villes et notre environnement urbain meilleurs que nous ne les avons trouvés.
Nous préconisons une conception ancrée dans l’analyse, l’ingéniosité et la résolution des problèmes. Nos espaces de vie - People places - répondent aux besoins humains d’interaction, de partage et d’expression de soi, et doivent pouvoir être un jour réhabilités, réutilisés, renouvelés. Au-delà du durable, nous visons la régénération.
Notre constitution nous distingue. La responsabilité sociale est au cœur de RSHP et nos convictions professionnelles sont inscrites dans notre Charte depuis 1990, en particulier la propriété de notre agence par une fiducie de bienfaisance (Charitable Trust) - et non par des particuliers – ainsi qu’un engagement philanthropique continu déterminé par nos salariés.
Quatre décennies d’évolution
1977
L’agence est fondée sous le nom de Richard Rogers Partnership.
2007
L’agence devient Rogers Stirk Harbour + Partners, en reconnaissance des contributions de Graham Stirk, concepteur de l’emblématique Leadenhall Building (notre base londonienne), et Ivan Harbour, concepteur du Maggie’s West London Centre et du Terminal 4 de l’aéroport de Madrid, tous deux récompensés par le Stirling Prize.
Aujourd’hui
Nos équipes talentueuses composées de 180 personnes soutiennent une gamme très diversifiée de projets depuis nos studios de Londres, Paris, Melbourne, Sydney, Shanghai, Shenzhen et New York.
Forte de ses 40 ans d’expérience en France, RSHP a développé une équipe francophone pluridisciplinaire et expérimentée.
RSHP travaille en France depuis les années 1970 sur de grands projets de haute qualité, parmi lesquels le Centre Pompidou (1977), la Cour européenne des droits de l’Homme (1995), le terminal 1 de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry (2018) et le Centre de Conservation du Louvre à Liévin (2019).
L’ensemble de nos projets en France continue de croître et nous collaborons désormais avec des équipes locales sur d’audacieux et passionnants projets. A Paris par exemple, le plan directeur Maine-Montparnasse transformera radicalement ce quartier de la Rive Gauche en augmentant sa perméabilité et en créant de nouvelles routes piétonnes et cyclables. 1 500 nouveaux arbres et 10 000 m² d’espaces verts seront livrés ainsi que des espaces résidentiels et commerciaux, avec une stratégie bas carbone pour l’ensemble de la zone.
Graham Stirk,La France possède une culture vivante et dynamique qui ambitionne et célèbre d’ambitieux projets architecturaux et urbains. Elle apprécie notre approche architecturale et l’ouverture de notre nouvelle agence à Paris confirme cette confiance française en notre philosophie de conception.
RSHP France incarnera la créativité et le dynamisme des agences RSHP à travers le monde, en offrant une présence visible et réactive, non seulement pour nos partenaires et clients français, mais également pour tous nos clients européens.
Nous sommes ravis de nous implanter en France et nous avons hâte de travailler avec vous.
Nos solutions de conception ne sont jamais les mêmes car nous analysons tous les aspects de chaque site, en tenant compte des contextes physique et socio-économique, afin de créer un bâtiment qui soit une réponse à la fois originale et tout à fait appropriée.
Senior Partner
Les rues, les places et les parcs qui constituent l’espace public autour des bâtiments d’une ville influencent à la fois sa forme bâtie et sa qualité civique. L’équilibre entre le domaine public et le domaine privé est au cœur de l’approche conceptuelle de l’agence. Les bâtiments et leurs espaces environnants doivent interagir et se définir les uns les autres, les espaces extérieurs fonctionnant comme des pièces à ciel ouvert.
A l’inverse des temples classiques dans lesquels rien ne doit être ajouté ni supprimé, les bâtiments d’aujourd’hui doivent pouvoir évoluer au gré des changements sociétaux et technologiques. La combinaison de structures ouvertes et adaptables avec de grands plateaux bien desservis et bien éclairés génère des espaces flexibles qui offrent la possibilité d’une grande variété d’utilisations et augmentent ainsi la durée de vie et d’exploitation des bâtiments.
Chez RSHP, nous pensons que les villes constituent le cadre physique de notre société, le générateur de nos valeurs civiques, le moteur de notre économie et le cœur de notre culture. Les villes compactes poly-centrées sont la seule forme de développement urbain écologiquement durable pour les générations futures. Elles constituent un moyen rationnel et économique de créer des foyers de peuplement humain offrant une qualité de vie élevée.
Les pratiques et les habitudes de vie, de travail et de loisir évoluent. Elles doivent pouvoir être interchangeables dans le temps et conduisent alors à la création de bâtiments flexibles et ouverts. La structure des bâtiments définit l’échelle, la forme et le rythme de l’environnement architectural dans lequel le changement et l’improvisation peuvent avoir lieu. L’agence aspire à une architecture subtile entre solidité et légèreté pour créer des séquences d’espaces hiérarchisés. L’œil évolue à travers ces strates superposées où la lumière et l’ombre renforcent l’impression de transparence.
À l’instar de notre éthique en matière de conception, la culture de notre studio célèbre la contribution individuelle, en défendant l’égalité des chances, la collaboration et la responsabilité sociale.
RSHP croit en l’opportunité, la diversité et l’inclusion. Le bien-être, la santé et le bonheur des employés nous sont fondamentaux, et l’accent est mis sur la création d’un environnement productif et amical pour tous. Nous organisons régulièrement des forums de conception ouverts à tous les membres de l’agence afin d’échanger sur des concours et des projets en cours, et de fournir une plate-forme pour la créativité et l’innovation. Nos espaces de travail sont des plateaux ouverts, l’espace de travail d’un Partner étant identique à celui du stagiaire. Cette organisation nous unit en tant que RSHP, dans nos valeurs et notre culture de travail.
Il devient clair que les risques associés au changement climatique poseront de sérieux défis à notre société. Les bâtiments, les quartiers et les villes doivent être conçus de manière à minimiser la pollution et les émissions de carbone. Cela implique non seulement l’utilisation de sources d’énergie renouvelables (y compris le vent, le soleil et l’eau), mais aussi la conception de bâtiments économes en énergie et de plans directeurs encourageant un développement urbain compact et durable intégrant végétation et biodiversité.
RSHP croit en une vision sociale forte comme force motrice d’une main-d’œuvre heureuse et productive, ce qui est essentiel pour le développement d’une société civile durable. Dans cet esprit, l’Agence a produit une Charte/ Constitution qui consacre des idées de communauté, de travail en équipe, d’équité, de collaboration et de responsabilité sociale. De même, l’Agence encourage la collaboration dans tous les projets, au sein du studio de conception comme avec les co-architectes, les consultants, les clients et les spécialistes.`
« Tous les lundis matin, il est passionnant de venir travailler, car on ne sait jamais vraiment ce qui va se passer. Le débat sur l’architecture et l’enthousiasme des gens ici sont contagieux.
»Ivan Harbour, Senior PartnerAfin d’évoluer en permanence en tant que cabinet, nous entretenons une culture d’apprentissage. Nous avons mis en place des systèmes de mentorat et entretenons des liens étroits avec les écoles et les établissements d’enseignement supérieur.
Notre Constitution confère une dimension morale à notre travail, notre cabinet étant la propriété d’une fiducie caritative plutôt que d’individus, et les employés ayant une part des bénéfices du cabinet. En tant que RSHP, nous reversons 20 % de nos bénéfices à des associations caritatives, et ce sont nos salariés qui décident de cette allocation. Au total, plus 20 millions d’euros ont été distribués par l’intermédiaire de l’association caritative du cabinet.
La capacité à concevoir est intrinsèquement liée à celle d’entreprendre. Il va de soi que l’influence du contexte économique est déterminante pour tous les projets et le métier d’architecte est au cœur de ces enjeux. Soucieuse de ces questions, l’agence vise toujours l’élégance et la qualité. Elle pousse l’efficacité des systèmes mis en œuvre, développe des solutions innovantes et modulaires et cherche toujours à faire plus avec moins. L’efficacité des moyens mis en œuvre, le choix pertinent des matériaux et des quantités comme l’optimisation du temps de construction sont synonyme d’économie réelle mais aussi de responsabilité environnementale.
L’Agence defend le principe de l’égalité, tant dans la responsabilité du bien-être de son personnel que dans ses principes de conception. L’Agence n’est pas détenue par une seule personne dirigeante. Chacun possède une part des bénéfices, dont 20% sont redistribués à des œuvres caritatives.
Une sélection de nos réalisations
Centre Pompidou Paris, France
88 Wood Street Londres, Royaume-Uni
Broadwick House Londres, Royaume-Uni
Lloyd’s of London Londres, Royaume-Uni
Shanghai Masterplan Shanghai, Chine
Amano Research Laboratories Gifu, Japon
Fleetguard Bretagne, France
Patscentre Laboratories Princeton, Etats-Unis
Europier, Heathrow Airport Londres, Royaume-Uni
Terminal 4, Aéroport Barajas Madrid, Espagne
Tribunal Judiciaire de Bordeaux Bordeaux, France
Tribunal d’Anvers Anvers, Belgique
Billingsgate Market Londres, Royaume-Uni
VR Techno Plaza Gifu, Japon
Paddington, Waterside Londres, Royaume-Uni
Reuters Data Centre Londres, Royaume-Uni
-
Kabuki-Cho Tower Tokyo, Japon
Lloyd’s Register of Shipping Londres, Royaume-Uni
-
Tower Bridge House Londres, Royaume-Uni
-
Terminal 5, Aéroport de Heathrow Londres, Royaume-Uni
Montevetro Londres, Royaume-Uni
Ecole primaire Minami Yamashiro Kyoto, Japon
Senedd Cymru, Assemblé Nationale du Pays de Galles Cardiff, Royaume-Uni
Las Arenas Barcelone, Espagne
Chiswick Park Londres, Royaume-Uni
-
Cour européenne des droits de l’homme Strasbourg, France
The Millennium Dome Londres, Royaume-Uni
The Leadenhall Building Londres, Royaume-Uni
GRIPS Tokyo, Japon
Channel 4 HQ Londres, Royaume-Uni
Ashford Designer Retail Outlet Kent, Royaume-Uni
Maggie’s West London Londres, Royaume-Uni
Mossbourne Community Academy Londres, Royaume-Uni
British Museum WCEC Londres, Royaume-Uni
Merano Londres, Royaume-Uni
Grand Pari(s) Paris, France
Burlington Gate Londres, Royaume-Uni
Scandicci Nuovo Centro Civico Scandicci, Italie
The Macallan Distillery and Visitor Experience Speyside, Royaume-Uni
One Park Taipei Taipei, Taïwan
Terminal 1, Aéroport Lyon-Saint-Exupery Lyon, France
Barangaroo South Masterplan Sydney, Australie
Centre Building at the LSE Londres, Royaume-Uni
BBVA Bancomer Tower Mexico City, Mexique
PLACE / Ladywell Londres, Royaume-Uni
Riverlight Londres, Royaume-Uni
Cancer Centre at Guy’s Hospital Londres, Royaume-Uni
International Spy Museum Washington D. C, Etats-Unis
Centre de conservation du Louvre à Liévin Liévin, France
The River ONE Ningbo, Chine
One Monte Carlo Monte Carlo, Monaco
International Towers Sydney Sydney, Australie
The Richard Rogers’ Drawing Gallery Provence, France
Hong Kong-ZhuhaiMacao Bridge Hong Kong Port - Passenger Clearance Building Hong Kong, Chine
Genève Aéroport, Aile Est Genève, Suisse
L’impact environnemental des projets est au cœur de la pratique professionnelle de RSHP. Depuis ses débuts, l’agence se focalise sur l’adaptabilité et le réemploi ainsi que sur l’efficacité et l’économie des matériaux mis en œuvre. RSHP a toujours été à l’avant-garde de l’architecture environnementale, salué pour les principes bioclimatiques novateurs mis en œuvre sur des projets de grande envergure comme l’assemblée nationale du Pays de Galles ou le TGI de Bordeaux. L’ approche holistique de l’agence lui a permis d’obtenir plus récemment de nombreuses certifications du plus haut niveau pour ses bâtiments, comme les labels LEED Platinum ou BREEAM Outstanding. RSHP a également conçu le premier terminal aéroportuaire certifié HQE à Lyon Saint-Exupéry.
RSHP possède une grande expérience dans la réalisation de projets urbains complexes dans des zones protégées à proximité de bâtiments patrimoniaux. Lorsqu’un site présente de fortes contraintes, qu’elles soient physiques ou réglementaires, nous sommes fiers de notre capacité à résoudre ces défis et à innover dans un environnement étroitement régulé afin de libérer tout le potentiel d’un projet. Nous travaillons depuis de nombreuses années sur des projets d’extension et de réhabilitation d’envergure internationale. C’est le cas pour les extensions majeures du British Museum et de la British Library, qui démontrent notre capacité à allier radicalité et sensibilité dans la conservation du patrimoine urbain, qu’il soit historique ou moderne.
Gare de Lyon Daumesnil, Paris, France
Un urbanisme sensible au contexte historique
British Museum WCEC, Londres, Royaume-Uni Extension d’un bâtiment historique
Extension de la British Library, Londres, Royaume-Uni
Un bâtiment récent mais classé
Burlington Gate, Londres, Royaume-Uni Un contexte historique très sensible
Las Arenas, Barcelone, Espagne Transformation des arènes en pôle multi-usages
Billingsgate Market, Londres, Royaume-Uni Réhabilitation discrète de l’ancien marché
Gasholders, Londres, Royaume-Uni Intervention dans des gazomètres du XIXème siècle
Berkeley Hotel, Londres, Royaume-Uni Nouvelle entrée et extension du bâtiment
Dans son architecture, RSHP a toujours mis l’accent sur l’économie de moyens: des structures efficaces; une utilisation appropriée des matériaux; des formes modulaires capables de s’adapter à de futurs usages. Nous accordons une grande importance à la recherche de solutions innovantes afin de créer des bâtiments adaptés, pratiques à construire, faciles à gérer et à entretenir. Notre savoir-faire et notre recherche d’une conception optimisée permettent des économies significatives en termes de coûts, de temps et d’énergie.
Nos nombreux projets faisant appel à la construction hors-site et modulaire ainsi qu’à la préfabrication témoignent d’une grande expertise dans ce domaine.
Chez RSHP, nous pensons que les villes constituent le cadre physique de notre société, le générateur de nos valeurs civiques, le moteur de notre économie et le cœur de notre culture. Anticipant « la ville du quart d’heure », les villes compactes et polycentriques que nous avons proposées dans « Villes Durables pour une Petite Planète » (1995) et à nouveau dans le cadre du Grand Pari(s) (2008) sont la seule forme de développement urbain écologiquement durable pour les générations futures. Elles constituent un moyen humaniste, rationnel et économique de créer des foyers de peuplement humains livrant une qualité de vie élevée et le bien-être dans le cadre de l’intérêt commun.
Le bien-être physique, émotionnel et psychique des personnes est l’objectif ultime d’une bonne architecture. L’accès à la nature, à l’espace et à la lumière sont des ingrédients indispensables à une vie heureuse et épanouissante. La conception de bâtiments sains, attractifs, lumineux et limpides doit être accompagnée d’une approche sociale et environnementale à la fois globale et cohérente pour offrir aux utilisateurs un ouvrage gratifiant à l’usage.
Avec sa grande expérience des maîtrises d’ouvrage publiques et privées, RSHP est devenu une référence dans le domaine de l’architecture Wellness, comme en témoignent nos nombreuses réalisations tertiaires certifiées WELL. L’adaptabilité de nos bâtiments les rend parfaitement adaptables aux bouleversements contemporains dans nos façons de vivre et de travailler.
Liévin
En 2015, RSHP a remporté le concours international pour la conception d’un nouvel établissement dédié à la conservation des collections du Musée du Louvre.
Le Centre de Conservation du Louvre, offrant 18 500 m² d’espace dédiés à la conservation et à la restauration, est situé à Liévin, dans le nord de la France, à côté du LouvreLens, conçu par les architectes Sanaa. Le bâtiment est conçu pour intégrer le stockage et la conservation de plus de 250 000 œuvres d’art qui sont actuellement éparpillées sur 60 sites différents à travers la France. La proposition retenue fait éclore un bâtiment écologiquement sensible, sobre, élégant et résolument contemporain dont les lignes discrètes se muent dans le paysage.
Mettant à profit la pente naturelle du terrain, le bâtiment émerge harmonieusement du paysage, contenu par deux systèmes de doubles murs techniques en béton rappelant l’architecture militaire française de Vauban. Sa toiture végétalisée forme un prolongement visuel légèrement incliné vers le parc du Louvre-Lens et un lien avec l’arc vert du plan guide d’Euralens.
Lieu
Liévin, France
Date
2015 - 2019
Superficie
20 000 m2
Coût des Travaux
35 millions d’euros HT
Maître d’Ouvrage
Musée du Louvre
Région Hauts de France
Architectes Paysagistes
Mutabilis Paysage
Consultant Technique
Egis Bâtiments Nord
Consultant Environnement
Inddigo SAS
Economistes
VPEAS SAS
Les architectes ont réussi à prendre les exigences spécifiques d’accès aux collections et de leur bonne préservation, et les ont transformées en une création architecturale de première classe.
Jean-Luc Martinez, Président Directeur du Musée du Louvre
Cet établissement offre un contraste avec le bâtiment transparent et presque éphémère du musée du Louvre Lens, en explorant le potentiel d’expression de ce qui reste dissimulé et de ce qui est révélé. La façade principale du bâtiment est constituée d’un large mur-rideau de 160 m de long sur 12 m de haut amenant de la lumière au sein des espaces d’étude et des ateliers de restauration. Cette façade vitrée permet des conditions de travail optimales sur les œuvres à étudier et restaurer et offre aussi la possibilité d’entrevoir les rouages internes de cet établissement privé dissimulé derrière un jardin planté en pente douce entre les réserves et la rue. Le système constructif en poteau-poutre sur une trame de 8 par 10 mètres offre une grande flexibilité d’usage et une certaine modularité. Les espaces de travail sont séparés des réserves par une longue et vaste circulation centrale à éclairage zénithal, véritable « boulevard des œuvres » interne au bâtiment.
Sous la superstructure constituée d’environ 900 voutes préfabriquées en béton, une succession de réserves est aménagée sur un seul niveau. Les hauteurs respectives
des espaces diminuent de plus de 8 m à l’ouest jusqu’à 3 m à l’est, afin d’apporter une réponse directe aux besoins et aux formats des différentes collections. Toute la technique est installée dans les doubles murs extérieurs, laissant les espaces de stockage des œuvres complètement libres.
Une technologie de contrôle climatique de pointe fonctionne en tandem avec la masse thermique fournie par l’enveloppe en béton du bâtiment semi-enterré et sa toiture jardin pour assurer des conditions d’hygrométrie et de température extrêmement stables pour le stockage optimal des œuvres d’art tout en limitant l’impact environnemental du bâtiment. La gestion des eaux est aussi entièrement intégrée à la conception paysagère, afin d’optimiser la réutilisation et éviter tous risques d’inondations.
Une aire logistique généreuse permet le chargement et le déchargement des œuvres en toute sécurité en vue de leur acheminement vers les espaces de conservation.
Composant clé de la vision à long-terme de Genève Aéroport, le projet remplace le bâtiment existant « Gros Porteur » construit pour un usage temporaire en 1975 et dont les standards, en termes thermiques et énergétiques et de bien-être des passagers, ne correspondent plus aux exigences et aux attentes d’aujourd’hui.
L’Aile Est renouvelle le campus aéroportuaire : elle incarne les ambitions de développement durable de l’aéroport et répond aux besoins des passagers et des compagnies aériennes. Le bâtiment à haute efficacité énergétique de verre et d’acier sur deux niveaux principaux s’étend sur 520 m de long. L’Aile Est peut accueillir 3 000 passagers par heure au départ et 2 800 à l’arrivée. Elle sert 6 postes avion existants au contact, dont 4 postes MARS, et des postes éloignés.
L’Aile Est est un modèle de durabilité et de sobriété énergétique. Ce projet illustre comment conception passive, énergies renouvelables sur site, systèmes actifs efficients, consommation d’eau responsable, importance accordée au bien-être et « Whole Life Carbon » peuvent livrer ensemble une conception aéroportuaire durable.
Lieu
Genève, Suisse
Date 2011 - 2021
Maîtrise d’ouvrage
Genève Aéroport
Coût Total Secteur Aile Est
CHF 610 millions
Superficie 40 000 m2
Conception: Pool RBI-T
RSHP (architecte)
Atelier d’architecture Jacques Bugna (architecte associé)
Ingérop (ingénierie structure et réseaux)
T-Ingénierie SA (ingénierie structure)
Eclairagiste
Speirs Major
Signalétique
Mijksenaar
Acoustique & Sonorisation
Bien Entendu
Architecture & Acoustique
Ingénierie Enveloppe
Arcora
Sécurité Incendie
Swiss Safety Center Exova & Warringtonfire
Consultant en Facilitation des Flux Passagers Jacobs (CH2M)
Aussi bien par son esthétisme, fruit de l’imagination de l’architecte Graham Stirk et de son équipe, que par la prouesse technique de son exécution, l’Aile Est devient le nouvel emblème de l’aéroport de Genève. Elle est également le symbole de l’aéroport durable de demain.
Corine Moinat
Présidente du Conseil d’administration
Le bâtiment répond aux multiples contraintes du site, physiques et aéronautiques : ses façades inclinées répondent à des retraits imposés et protègent contre le rayonnement solaire direct côté tarmac, sa conception aérienne permet d’abriter la route de service. Les noyaux de circulation et techniques tous les 80 m soulignent la clarté du diagramme espace servi / espaces servants. L’Aile Est est conçue pour être un bâtiment à énergie positive. Elle bénéficie notamment de 7 020 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture, 110 sondes géothermiques, des façades vitrées à haute performance, un éclairage 100% LED.
L’Aile Est possède une clarté d’intention prodigieuse : une ligne droite singulière qui transporte le passager et souligne les montagnes en arrière-plan. Structure primaire et technologies à faible consommation d’énergie sont orchestrées et célébrées en une expression simple et audacieuse. Chaque composant est fabriqué avec soin, à la manière d’une belle montre suisse. Ces pièces élémentaires sont mises en valeur par un spectre de couleurs offrant une grande lisibilité ainsi qu’une expérience joyeuse et mémorable à tous les voyageurs.
Le campus existant de l’aéroport possède un langage structurel et architectural très prononcé aussi bien en terme de forme que de couleur. Cet « ADN » détermine le caractère de la nouvelle proposition
Graham Stirk, Senior Partner - RSHPLe cahier des charges du projet était complexe : prolonger un groupe distinct de bâtiments du Terminal existant, améliorer les installations passagères et créer des postes avions supplémentaires. Il était important également pour RSHP de créer une nouvelle identité aéroportuaire respectant l’architecture originelle et en harmonie avec la gare TGV voisine, conçue par Santiago Calatrava.
RSHP a remporté le concours de conception grâce à un projet présentant un bâtiment circulaire composé d’éléments structuraux simples et élégants qui complètent l’aéroport et lui confèrent un nouvel élan tout en offrant une flexibilité pour le futur, un potentiel d’adaptabilité et de croissance. La proposition double la superficie de l’aéroport et permet ainsi d’accueillir cinq millions de passagers supplémentaires par an.
Se connectant directement au Terminal 1 existant, la forme incurvée se déploie en un nouveau terminal circulaire qui abrite toutes les fonctions opérationnelles passagers d’une aérogare, offre une nouvelle entrée spacieuse clairement définie, une importante zone de commerces et au centre, un jardin suspendu, enrichissant ainsi l’expérience des voyageurs.
L’inclinaison des façades permet aux passagers de profiter de la lumière naturelle et du panorama sur les jardins paysagers et l’aérodrome, tout en procurant ombrage et protection contre les gains solaires. Une approche modulaire de la conception et de la construction du bâtiment ont permis de répondre aux contraintes budgétaires du programme et ont permis d’exploiter qualité et vitesse de construction, des aspects intrinsèques aux techniques de la préfabrication.
Lieu
Lyon, France
Date
2013 - 2018
Maître d’Ouvrage
Aéroports de Lyon
Coût total du Projet €140 millions
Superficie du Chantier 70 000 m2
Architecte Associé Chabanne & Partenaires
Ingénierie Structure
Bouygues Bâtiment Sud Est
Ingénierie Services Techniques WSP
Ingénieur Électrique CAP Ingelec
Direction de Projet Bouygues Bâtiment Sud Est
Développement Durable et HQE
Inddigo
Provence
La Richard Rogers’ Drawing Gallery consiste en un rectangle orthogonal très simple de 120 m², 4 m de haut et 5m de large. A l’exception des parois vitrées du sol au plafond situées à ses deux extrémités, la galerie est opaque et concentre le regard du visiteur vers des vues sublimes et inattendues. La galerie est située au sein d’un site de 200 hectares, Château La Coste, mélange unique d’art contemporain, d’architecture et de vinification (130 hectares sont consacrés à la vigne), reliés entre eux par de sinueux sentiers.
Jury du Dezeen Awards 2022
Lieu
Provence, France
Date 2017 - 2020
Client
SCEA Château La Coste Superficie 120 m2
Co-Architecte
Demaria Architecture
Ingénieur Structure
LANG Engineering Consultancy, ATES
Ingénieur Spécialisé
Hasson Engineering Solutions
Fabrication et Installation Structure Acier
Bysteel
Enveloppe du Bâtiment
Setanta Construction
Aménagement Intérieur
SCEA Château La Coste, IDME France, ACM France
Project Manager
Rainey&Best
Ce projet est magique tant dans la simplicité de son concept que dans la complexité de son exécution. La clarté de sa conception a su être retranscrite à la quasi perfection lors de sa construction grâce à une ingénierie technique extraordinaire. C’est ce genre de bâtiments qui vous donne l’envie d’étudier l’architecture lorsque vous êtes jeune.
Après avoir discuté du projet pendant plusieurs années, Richard Rogers a visité le site avec son propriétaire en 2017 et a choisi un emplacement pour la galerie. Le site sélectionné est une zone isolée, pentue et fortement boisée située au bord d’un sentier de terre reculé. Pourtant, situé à un point culminant du domaine, il offre un panorama spectaculaire unique à la fois sur le Château La Coste et la Provence environnante. Avec le souci de porter atteinte le moins possible au paysage naturel et au caractère pentu du site, il a été décidé que le bâtiment ne devrait toucher que très légèrement le sol. La conception est rapidement devenue celle d’une structure simple qui surgit de l’entrée en porte-à-faux, de façon spectaculaire, au-dessus de la couronne végétale.
L’accès à la galerie se fait par une passerelle légère discrètement rivée au sol et sensible au mouvement : l’intention étant que le visiteur quitte le sol solide pour une structure plus dynamique. A l’extrémité se trouve une terrasse extérieure où le visiteur arrive de nouveau face à face avec la nature. L’espace de la galerie est bordé de murs et de plafonds blancs, et la disposition ouverte est conçue de manière flexible pour accueillir une série de futures expositions temporaires. La climatisation introduite par le bas se fait via un plénum au sol. L’extraction se fait par le haut, mais les deux conduits d’air primaire sont à l’extérieur, sous la galerie, vers une installation discrètement établie dans un bâtiment séparé. En raison de sa situation isolée, la conception exigeait que chacun des éléments du bâtiment soit de taille limitée afin de pouvoir être transporté sur le site. La structure principale extérieure visible a donc été conçue pour mettre en valeur les connexions et l’articulation du cadre de la structure dynamique. Rehaussée par une couleur orange remarquable, la structure contraste avec la simplicité de la « boîte » recouverte d’acier inoxydable contenue à l’intérieur.
RSHP est mandataire de l’équipe lauréate de ce concours piloté par la Ville de Paris et lancé en tandem avec les copropriétaires du site (l’EITMM) pour ce site de plus de 9 hectares encadrant la Gare et la Tour Montparnasse. Le projet vise à renouveler ce quartier en dynamisant un lieu aujourd’hui introverti et difficile d’accès.
Le projet privilégie les mobilités douces et prévoit la plantation de plus de 1 000 arbres et la création de 10 000 m² d’espaces verts, dans une vision ambitieuse de qualification bas carbone pour ce pôle parisien emblématique. Une stratégie de diversification progressive des usages - des programmes résidentiels et tertiaires, des équipements culturels et sportifssert à renforcer la résilience et la mixité du quartier. Le socle du centre commercial est ouvert et rendu plus accessible, l’offre redéployée en commerces de rue à l’air libre accompagnant le croisement de flux piétons.
Un phasage pragmatique sauvegarde l’évolutivité des propositions, tenant en compte des contraintes d’exploitation et facilite une transformation sensible et progressive de cette zone en mutation.
Notre proposition est fondée sur une interprétation contemporaine d’un dessin urbain haussmannien construit par ascendance, reflétant le mouvement des personnes suivant les parcours les plus courts et les plus directs, les ‘desire lines’, avec l’objectif de livrer un quartier à la fois dynamique et humain.
Anne Hidalgo, Maire de Paris a dit de ce projet:
“Notre défi est de transformer l’urbanisme moderniste des années 50 et 70, de recomposer et reconstituer le paysage en cohérence avec le tissu parisien et avec nos engagements sur le climat”.
Lieu Paris, France
Date 2019 - En cours
Client Ville de Paris/ l’EITMM
Périmètre 9 ha
Superficie 40 - 60 000 m2 SDP
Co-Architecte
Lina Ghotmeh Architectes
Paysagiste
Michel Desvignes
Développement Durable
Franck Boutté Consultants
Programmation Urbaine
Une Fabrique de la Ville
Conseil juridique SCET
Évaluation immobilière CEI
Ingénierie
Ingérop
Mobilité et Flux Systematica
Partant des parcours les plus courts et directs qui traversent le site, nous proposons un plan urbain dynamique, une nouvelle forme contemporaine de Haussmann, générée par le mouvement des gens.
Stephen Barrett, Partner - RSHP
Lieu
Paris, France
Date
2014 - En cours
Client
Espaces Ferroviaires
Emprise du site
6 hectares
Programme
100 000 m² de logements, de bureaux et une école
Co-Architectes
Tolila + Gilliland Atelier d’Architecture
Ingénierie Urbaine
Ingérop
Paysagiste
Michel Desvigne Paysagiste
Développement Durable
Frank Boutté Consultants
Notre Plan Guide pour l’opération
Gare de Lyon - Daumesnil propose la création de transitions douces entre le faisceau ferroviaire surélevé et la ville, offrant un nouveau quartier mixte au droit d’une des gares les plus fréquentées d’Europe. Il crée un nouveau jardin qui unifie le quartier, qui se connecte au maillage urbain existant, et qui profite du spectacle dynamique du va-et-vient des trains.
Stephen Barrett, Partner - RSHP
Situé dans le 12ème arrondissement de Paris, le secteur Gare de Lyon - Daumesnil longe la Gare de Lyon et la Gare de Bercy et est délimité par les rues de Rambouillet et du Charolais, le Boulevard de Bercy et l’artère ferroviaire Paris Sud-Est.
Le site s’étend sur 6 hectares et accueille de nombreuses fonctions ferroviaires : certaines seront conservées, réhabilitées et déplacées, d’autres seront entièrement supprimées. La Société Nationale Espaces Ferroviaires souhaite développer la surface libérée par la rationalisation des opérations ferroviaires afin de fonder un nouveau quartier à mixité d’usage profitant de la situation privilégiée du site.
La stratégie élaborée par l’équipe menée par RSHP vise à créer une transition douce entre le faisceau ferroviaire et la ville – actuellement sectionnés par une différence de niveau notable. Le schéma connecte ce nouveau quartier au maillage existant et offre un nouvel espace public généreux, une coulée verte, le long de laquelle s’organisent de nouveaux logements et bureaux. Au lieu de tourner le dos à l’infrastructure environnante, le projet met en exergue le spectacle dynamique des chemins de fer qui animent une des artères ferroviaires les plus importantes de France.
Le nouveau jardin intensifie la biodiversité du quartier et la perméabilité du sol, aujourd’hui entièrement minéral. Il établit une interface fluide entre la gare et le boulevard de Bercy au sud, enrichissant l’offre actuelle de transports en commun de cette partie de la ville avec des connexions piétonnes et cyclables. Ce nouvel espace public offre de nombreuses activités le long de ce nouveau couloir vert, encourageant l’échange social ainsi que la biodiversité en écho à la Promenade Plantée toute proche.
Le parc constitue aussi une zone tampon entre les deux phases de livraison du projet, déployées pour assurer la continuité des opérations de maintenance des trains de l’une des gares les plus fréquentées d’Europe.
Le quartier est conçu selon une série de séquences urbaines :
• La partie située au nord du site, plutôt tournée vers des activités de commerces et bureaux, associe une programmation intense à la proximité de la Gare de Lyon (réseau urbain, suburbain, national et international). Elle est axée autour d’espaces urbains ceints par des bâtiments industriels restaurés et réinventés, célébrant de ce fait l’histoire du site et préservant son patrimoine architectural.
• Plus au sud, la deuxième séquence propose un accotement perméable bordant le faisceau ferré et peuplé de logements dont les formes de bâtis varient le long de celui-ci. Le gabarit urbain est délibérément composé de vides et de pleins, afin d’optimiser l’ensoleillement des espaces publics tout en créant un filtre contre l’exposition au bruit et aux vents dominants. Ceci permet d’anticiper les transformations futures de la trame urbaine et de s’assurer que les riverains actuels sont traités avec égard. Les typologies de bâtis ouvertes sur la plateforme ferroviaire apportent des vues lointaines sur un vaste vide au cœur du tissu urbain dense du centre parisien.
Le projet Parcs en Scène consiste en un plan directeur et un développement à mixité d’usage situés sur un site contraignant à proximité de l’aéroport d’Orly à Paris. Sélectionné à l’issue d’un concours dans le cadre de l’initiative « Inventons la Métropole » en 2017, le plan directeur proposé est structuré par un tracé de feuillages linéaires qui suivent l’empreinte des voies ferrées désaffectées traversant le site, dont beaucoup ont été reconquises par la végétation.
Dans le secteur 1, dont RSHP est l’architecte principal pour la conception, le projet comprend 130 000 m² de développement à usage mixte, principalement composés de logements, de logements étudiants et de logements sociaux, d’hôtels et d’auberges de jeunesse, et d’une école. En outre, un nouveau hub numérique comprenant une arène e-sport de 2500 places ancrera l’offre de loisirs dans le site.
Ce nouvel auditorium accueille de manière flexible des événements à différentes échelles, pour former l’élément clé d’un « cluster » d’industries numériques, virtuelles et créatives: espaces de formation et d’enseignement, espaces locatifs pour start-ups, hôtel, restaurants et commerces, ainsi qu’un mur d’escalade et une arcade de réalité virtuelle, sont intégrés dans ce bâtiment unique, stratégiquement situé sur une artère piétonne clé qui relie la station de métro Pont de Rungis au centre commercial Belle Épine. Le bâtiment de la « Scène Digitale » signale également la présence du nouveau quartier, et circonscrit une nouvelle place à l’extrémité de l’axe vert qui structure le plan directeur.
Avec le prolongement de la ligne 14 du métro parisien et la construction de la ligne Grand Paris Express, le nouveau quartier sera exceptionnellement bien desservi par les transports en commun, à seulement 20 minutes du centre de Paris. La conception du quartier privilégie la marche et le vélo, la circulation automobile étant exclue du grand espace public qui constitue le cœur du quartier.
Après avoir exploré l’évolution des modes de vie urbains et semi-urbains, le plan directeur met l’accent sur le bienêtre de ses résidents, offrant un accès immédiat à une grande variété d’espaces extérieurs publics et privés. De grandes étendues de verdure imprègnent le quartier, favorisant partout continuité visuelle et biodiversité. Les nouveaux « habitats » proposés encouragent la participation et l’utilisation partagée de l’espace commun.
Le plan directeur vise à fournir un cadre cohérent pour les bâtiments qui émergeront sur le site. Un langage commun et une palette simple de matériaux sont proposés, unissant le quartier. Pourtant, chaque bâtiment est différent en taille, en volume et en proportion. Les hauteurs de bâtiment varient à travers le site, générant des transitions qui offrent une variété de situations selon l’environnement immédiat, l’orientation et la relation avec l’espace ouvert. Les bâtiments réagissent à la façon dont le soleil traverse le quartier, en offrant de l’ombre là où nécessaire, tout en optimisant la lumière du jour offerte aux jardins et aux résidents. On trouve ainsi une diversité d’expériences à travers un développement dont l’échelle est significative.
Actuellement occupé par des entrepôts dispersés et difficilement franchissables à pied, le projet Parcs en Scène à Thiais représente donc non seulement un défi, mais aussi une formidable opportunité : le plan directeur transforme un site autrefois dominé par des infrastructures lourdes en un quartier verdoyant, bien connecté, perméable et intime.
Structuré par un réseau de trames vertes suivant le tracé des voies ferrées désaffectées qui traversent le site, le projet de Parcs en Scène transformera une zone dédiée à la logistique et aux infrastructures en un quartier ouvert, verdoyant et agréable à habiter.
StephenBarrett, Partner – RSHP
Lieu Paris, France
Client
Linkcity Ile-de-France
Superficie
300 000 m²
Date 2017 –
Co-Architecte
Tolila+Gilliland
Paysagiste
BASELAND
Programmation
Cultiver La Ville
A la suite d’un concours et d’un appel d’offres, RSHP a été sélectionné en 2010 par la ville de Paris pour élaborer un plan guide de 64 hectares sur le secteur de Bercy Charenton.
Ce vaste périmètre est occupé en grande partie par le faisceau ferré desservant les gares de Lyon et de Bercy, par des équipements de logistique et de maintenance des trains et par l’échangeur connectant l’autoroute A4 au périphérique. Le secteur de Bercy Charenton est ainsi marqué par un paysage d’infrastructures lourdes.
L’objectif principal de ce schéma directeur est de développer une vision stratégique pour l’ensemble du site et d’en dégager ses potentiels.
RSHP a rassemblé une équipe pluridisciplinaire afin d’explorer les possibilités d’aménager un programme mixte d’un million de mètres carrés. La population résidente est estimée à 15 000 habitants mais atteint 50 000 lorsque les individus se rendant sur leur lieu de travail sont pris en compte. L’équipe de maîtrise d’oeuvre regroupe 3 agences d’architectes-urbanistes, des ingénieurs spécialistes des infrastructures ferroviaires et de la mobilité, des experts en développement durable, des paysagistes et des spécialistes en ingénierie foncière.
Lieu Paris, France
Date
2009 - 2016
Maître d’ouvrage
Ville de Paris, Direction de l’urbanisme
Co-Architecte
Ateliers Jean Nouvel
Co-Architecte
TVK
Ingénierie ferroviaire
AREP
Ingénierie mobilités et réseaux
Ingérop
Paysagiste
Michel Desvignes
Consultant durabilité
Franck Boutté Consultants
Ingénierie structures
RFR
L’enjeu majeur de ce site est de développer une véritable continuité urbaine entre Bercy et Charenton actuellement déconnectés l’un de l’autre du fait des infrastructures ferroviaires et routières. Il s’agit ainsi de transformer un paysage industriel en un nouveau morceau de ville.
RSHP est le mandataire du groupement de maîtrise d’oeuvre.
La conception de ce plan guide s’intègre dans une démarche de concertation avec les différents acteurs publics et privés impliqués dans la transformation du quartier et dans une démarche de consultation avec le public. Le secteur de Bercy Charenton sera le reflet d’un consensus commun entre les différents acteurs politiques, il sera techniquement viable et économiquement optimisé dans ses phases de développement.
Ce vaste projet - l’ un des plus stratégiques de Pariscomporte également des enjeux métropolitains et prend en compte les objectifs de gouvernance et les visions urbaines à une échelle plus large que celle des limites administratives de la Ville de Paris.
L’aménagement durable est également une priorité pour le développement de ce quartier avec un accent sur les connexions vertes, les voies piétonnes, les pistes cyclables et la création de nouveaux espaces publics. Des équipements de logistiques et de services urbainscentre de tri et fret ferroviaire urbain - seront également incorporés.
Le projet Routes du Futur du Grand Paris examine la transformation des autoroutes en un réseau de parcs linéaires et multifonctionnels afin de complèter et renforcer les infrastructures de transports publics existantes intégrant des aménagements multi-usages et en favorisant des transports mutualisés, ainsi que la marche et le vélo.
Commandée par le Forum Métropolitain du Grand Paris, l’étude comporte deux horizons de temps - 2030 et 2050 - et propose de transformer les autoroutes en corridors connectés d’infrastructure publique. Elle explore les opportunités offertes par l’évolution des technologies et de la mobilité autonome; des évolutions qui pourraient contribuer à la génération des villes urbaines plus durables, plus productives et plus résilientes à l’ère de « l’intelligence ». Cette transformation créerait des parcs linéaires servant également d’armatures flexibles et abritant des énergies renouvelables, la biodiversité et la collecte de l’eau dans l’intérêt du bien commun.
Les scénarios pour 2030 extrapolent les tendances actuelles des transports et de l’urbanisme, réexaminant la prédominance actuelle de la voiture privée, la piétonnisation de segments clés de la chaussée et la végétalisation de la ville grâce à une politique de plantation d’arbres extensive.
Fondées sur l’évolution des mobilités électriques et autonomes partagées, les transformations les plus radicales pour 2050 prennent deux formes : pour l’une, un système intelligent « high-tech » fondé sur les évolutions technologiques et l’intelligence artificielle ; pour l’autre, un réseau simple et résilient « low-tech » privilégiant les formes urbaines compactes, la marche et le vélo. Ces deux approches ne sont pas mutuellement exclusives mais plutôt complémentaires.
L’infrastructure autoroutière transformée constitue un réseau d’utilité partagé ou « SUN » (Shared Utility Network), un nouveau système métropolitain qui contribuerait à la qualité de vie, la durabilité et le bien-être au sein de la ville. Ces plateformes adaptables offrent un mécanisme qui aide à relever les défis du changement climatique, et livrer un avenir sobre en ressources et en énergie. En privilégiant la mobilité des citoyens actuellement privés de transports publics viables à proximité, ces réseaux visent également à réduire les inégalités dans l’offre de transport, caractéristiques des grandes villes et qui perpétuent l’usage des véhicules privés.
Lieu
Paris, France
Dates
2018 - 2019
Client
Forum métropolitain du Grand Paris
La Mairie de Paris, la Région Île-de-France et l’Etat
Cette étude qui aborde en principe les problématiques de mobilité et d’infrastructure pose également des questions fondamentales sur notre avenir collectif, la pérennité de nos modes de vie actuels, la forme de nos villes, la gouvernance et les choix que nous faisons en tant qu’individus.
Stephen Barrett, Partner - RSHP
Lieu Monte Carlo, Monaco
Date
2008 – 2019
Maître d’Ouvrage
Société des Bains de Mer de Monaco
Superficie du site
5 067 m²
Surface de Plancher Brute 74 595 m²
Coût
250 millions d’euros
Architecte Local
Alexandre Giraldi Architecte D.P.L.G.
Économiste
Thorne and Wheatley
Ingénierie Structure
Tractebel Engineering S.A.
Ingénierie services
environnementaux
EDEIS
Ingénierie façade
Arcora
Paysagiste
Jean Mus & Compagnie
Concept Éclairage
TG Lighting Design
Acoustique
Capri Acoustique
Le projet constitue un large réaménagement urbain qui agrandit le domaine public et redéfinit le caractère de ce lieu historique près de la Place du Casino.
Ce projet à usage mixte est un réaménagement du site préalablement occupé par le bâtiment du Sporting d’Hiver, situé en plein cœur de Monte Carlo près de la Place du Casino. Délimité par l’Hôtel de Paris, l’Hôtel Hermitage et le parc La Petite Afrique avoisinant, l’ancien bâtiment dominait le paysage mais offrait peu d’accès au public à travers le site. RSHP a conceptualisé une série de pavillons à usage mixte créant ainsi un nouveau quartier urbain qui présente des logements résidentiels haut de gamme, des espaces commerciaux, un immeuble de bureaux, des salles de conférences et une galerie d’art ancrés dans un domaine public paysagé. Ce lieu clé de Monte Carlo réaffirme son rôle historique au sein du développement économique, social et culturel de la Principauté.
La rue centrale nouvellement créée relie l’Hôtel de Paris au parc La Petite Afrique établissant un sentiment accru d’appartenance. Ayant pour but d’intégrer le caractère informel du parc dans le projet même, la nouvelle rue s’anime en paysages riches, avec des sièges pour le public et une végétalisation verticale sur les façades des immeubles résidentiels.
L’organisation des immeubles résidentiels élégamment courbés est modulaire et flexible, offrant la possibilité d’un large éventail d’options pour l’aménagement intérieur des résidences. Un système de façades rétractables permet aux espaces de vie intérieurs de chaque appartement de se transformer en un espace de vie extérieur, maximisant les vues spectaculaires sur la ville, sur la mer et sur la montagne. Des noyaux en verre profondément encastrés entre chaque paire d’immeubles atténuent l’impact des pavillons du point de vue de leurs volumes. Des puits de lumière entre les pavillons laissent entrer la lumière naturelle dans les cours intérieures paysagées adjacentes aux espaces conférenciers en sous-sol.
La Salle des Arts du bâtiment d’origine, renommée dans les environs, a été réintégrée au cœur des installations conférencières. Ces installations sont composées d’une série de salles polyvalentes proposant ainsi dans un lieu central un aménagement à mixité d’usage. La nouvelle galerie d’art, positionnée sous les jardins de La Petite Afrique, peut y être raccordée pour agrandir davantage les installations, mais elle fonctionne comme une galerie indépendante la plus grande partie de l’année.
6m x 6m
Variés
Lieu Variés, France
Date 2013 - 2015
Superficie interne brute 44 m2
Client Galerie Patrick Seguin
En modernisant la conception pour pouvoir l’utiliser comme une maison de vacances, RSHP a adapté les plans d’origine avec l’ajout d’une salle de bain et d’une cuisine extérieures, ainsi qu’une série de chariots de service fournissant eau chaude et électricité solaire.
La Galerie Patrick Seguin a mandaté RSHP pour adapter la conception de la « maison démontable 6m x 6m » de l’architecte et designer autodidacte français Jean Prouvé, en la modernisant et en l’utilisant comme maison de vacances.
La maison 6x6 est un exemple important de la « Philosophie constructive » de Prouvé, en faveur d’une architecture fondée sur une esthétique de la fonctionnalité et de la fabrication. Entièrement constituée de bois et de métal, elle peut être transportée et démontée facilement et fut d’abord construite pour reloger les victimes de la guerre en Lorraine en 1944. Les composants étaient expédiés directement vers les villages dévastés par les bombes, où ils pouvaient être assemblés par deux personnes en une journée pour fournir le refuge nécessaire aux sans-abris.
L’adaptation par RSHP propose des installations intégrées dans deux capsules externes (salle de bain et cuisine) ainsi que des charriots de service fournissant eau potable, chauffage et électricité grâce à l’énergie solaire. L’ajout des capsules au périmètre du bâtiment d’origine permet de maintenir et respecter la flexibilité de l’aménagement
interne d’origine. Et les chariots garantissent un approvisionnement indépendant en eau et en énergie afin que la maison puisse être autonome dans n’importe quel environnement.
La conception de RSHP remplace six des panneaux en bois d’origine pour fournir un pont de liaison vers chaque capsule, ainsi qu’une entrée composée de quatre panneaux vitrés éclairant l’espace de vie et ouvrant sur une nouvelle plate-forme extérieure en terrasse. La terrasse est contrôlée par un système de contrepoids pouvant être abaissé pour servir d’espace extérieur ou relevé pour agir comme un volet. Dans l’esprit de la conception originale, tous les composants peuvent être facilement assemblés et démontés manuellement sur site. Et différents panneaux peuvent être configurés pour convenir à des endroits spécifiques.
L’adaptation RSHP a été conçue pour être présentée lors de la foire artistique Art Basel 2015, avant d’être transférée dans un lieu en extérieur. Conçue comme un nouveau lieu de refuge pour les vacances, la maison présente aussi le potentiel de devenir un prototype, transportable et démontable, pour loger des réfugiés, dans l’esprit de la vision originale de Prouvé.
Boulogne Billancourt
Lieu Boulogne Billancourt, France
Date 2019 -
Client
DBS - Hines
Coût de Construction
50 millions euros
Superficie 21,000 m² SdP
Étages 9
Ingénierie Structure Terrell
Ingénierie Services
Ingérop
Ingénierie Façade
Arcora
Paysagiste
Mutabilis
Economiste Construction
AE75
Conseil Environment
Artelia
Consultant Ascenseurs
Ascaudit
Le projet se situe au centre de l’Ile Seguin, sur la Seine, à l’ouest du centre de Paris. Abritant autrefois l’usine principale de Renault, l’Ile est actuellement en cours de réaménagement et destinée à combiner une mixité d’usages : espaces de travail, équipements culturels et de loisirs. Le bâtiment D se trouve au centre du développement principal composé de 6 nouveaux bâtiments commandés par DBS, planifiés par François Leclerc et dirigés par l’architecte coordonnateur Christian de Portzamparc (2Portzamparc).
Il abrite 20 750 m² de bureaux, avec des espaces de travail aux niveaux supérieurs et 4 commerces en rez-dechaussée et en mezzanine. Il y a 8 niveaux au-dessus du sol, ainsi qu’un rez-de-chaussée inférieur et un soussol sous le rez-de-chaussée. Le bâtiment donne sur la nouvelle rue centrale au nord et sur un vaste et nouveau parc le long de la rivière au sud. 2Portzamparc a établi un plan de masse et proposé l’utilisation de balcons comme élément de conception fédérateur entre les 3 bâtiments qui font face au parc.
Avec ces prérequis, RSHP a conçu un bâtiment élégant et adaptable qui reflète le contexte environnant et vise à définir une nouvelle référence en matière de performance environnementale, tout en répondant pleinement à l’évolution des besoins dans un nouvel espace de travail paysagé. Une façade de haute précision s’adapte aux différentes expositions climatiques pour contrôler les gains solaires, tout en permettant l’apport de lumière et le panorama sur l’extérieur. Combinée à un système de refroidissement hybride innovant, la consommation d’énergie est quasiment divisée par deux comparativement à celle d’un bâtiment standard.
Les intérieurs sont conçus pour être aussi ouverts que possible, avec de hauts plafonds, pour une flexibilité totale tout en utilisant des matériaux recyclés et à faible teneur en carbone. La végétation abondante sur les façades intérieures, sur les balcons, dans les 3 grands patios et en toiture terrasse, permet au bâtiment de s’intégrer dans le parc. Une finition métallique réfléchissante sur les balcons et les bords de dalles permet de refléter la végétation et de colorer le bâtiment, changeant tout au long de l’année.
RSHP a conçu un bâtiment élégant et adaptable qui reflète le contexte environnant.
Hamish
Levallois-Perret
Ce projet porte sur l’extension et la restructuration de l’Hôpital franco-britannique, consolidant en un bâtiment des services actuellement dispersés sur trois sites distincts.
Situé dans un quartier dense à dominante résidentielle, le bâtiment existant est implanté au centre d’une parcelle irrégulière, en retrait des rues avoisinantes. En complément des défis techniques, dont l’exiguité du site, un PLU contraignant, un phasage complexifié par des travaux en site occupé et le maintien en tout temps du capacitaire de l’hôpital, le projet soulève les questions essentielles de l’identité de l’hôpital, sa relation avec la ville ainsi que la place des patients, visiteurs, soignants et personnels.
A l’opposé de l’hôpital pavillonaire replié sur lui-même, notre proposition architecturale et urbaine est un hôpital ouvert sur son quartier, liant étroitement deux mondesdedans et dehors, malades et bien-portants -, offrant une vue hors du périmètre de l’hôpital depuis toutes les chambres.
L’approche urbaine a dicté l’emplacement de l’entrée principale de l’hôpital, à l’angle sud-est du site, en relation directe avec le centre-ville, bénéficiant d’un nouveau parvis, ouvert sur la rue à vocation piétonne qui le borde, rendu possible par une rationalisation des flux (logistique, malades).
Que ce soit à l’extérieur, depuis le parvis, ou à l’intérieur, depuis le hall d’entrée généreux, chalereux et baigné de lumière naturelle, ou depuis les circulations générales, l’organisation est claire et lisible : le bâtiment s’articule en deux ailes parallèles reliées par un noyau central desservant efficacement tous les services et séparées par un jardin accessible en toiture du bloc opératoire.
Le bâtiment s’intègre au quartier par sa stratification horizontale (soubassement, corps de bâti, attique), sa palette des matériaux et des couleurs, l’échelle des modules de ses façades. Le projet revisite la typologie hospitalière et offre une vision durable de ce que peut être l’hôpital de demain.
Lieu Levallois-Perret, France
Date 2022 -Concours
Maître d’ouvrage
Fondation Cognacq-Jay
Superficie 29 000 m2
Budget
78 000 000 € HT
Architecte associé B+B Architectes
Architecte Paysagiste Mutabilis Paysage
Ingénierie TCE Egis Bâtiments
Economiste Egis
Signalétique Mijksenaar
Un hôpital contemporain et durable ouvert sur la ville.
Un bâtiment public tendant les bras au quartier qui l’abrite. Un geste simple et clair : deux ailes articulées autour d’un jardin et un hall généreux. Un hôpital étendu et renouvelé, accueillant et chaleureux, offrant un environnement de soins calme et serein.
A cheval sur la frontière franco-suisse, l’Euroairport occupe une position unique desservant 3 villes-régions - Bâle, Mulhouse et Fribourg - dans 3 pays différents. La transformation proposée visait à agrandir l’aéroport existant, qui accueille actuellement 8 millions de passagers par an avec des installations offrant des niveaux élevés de service pour des capacités accrues de 12 millions, puis de 15 millions de passagers.
Budgétée à 180M d’Euros, cette proposition d’expansion en deux étapes devait être réalisée pendant que l’aéroport restait pleinement opérationnel, une contrainte de conception clé.
Le terminal existant est composé d’une agrégation chronologique de strates de bâtiments autour d’un noyau historique. Tout en respectant ces interventions précédentes, notre approche proposait de loger les fonctions nouvelles et existantes sous une canopée unique et architecturalement cohérente. Notre proposition livrait une nouvelle enveloppe généreuse qui offre de la flexibilité, capable de s’adapter à la croissance future, tout en maintenant l’échelle humaine, l’efficacité et l’intimité d’un aéroport « fast-track ».
Nos propositions ont permis de définir des itinéraires de circulation raccourcis, clairs et intuitifs ainsi que la création de nouvelles installations de sécurité, de commerce et de zones d’embarquement importantes. Une nouvelle jetée non-Schengen intègre un circuit de qualité pour les passagers à l’Arrivée. L’aménagement optimisé des stands d’avion et les infrastructures bagages modernisées contribuent également à fournir les capacités accrues recherchées par l’aéroport.
Côté ville, un grand hall d’entrée accueille les voyageurs, reliant l’aéroport à un nouveau pôle de transports en commun.
C iblant la certification BREEAM Excellent, la structure modulaire en bois du toit symbolise les ambitions environnementales de l’aéroport tout en apportant la chaleur et les qualités tactiles si souvent absentes des bâtiments aéroportuaires.
Ayant franchi la dernière étape d’un processus exigeant durant plus de deux années, la crise COVID de 2020 a entraîné l’annulation de ce projet avant qu’un lauréat ne soit déterminé.
Notre proposition livrait une nouvelle enveloppe généreuse qui offre de la flexibilité, capable de s’adapter à la croissance future, tout en maintenant l’échelle humaine, l’efficacité et l’intimité d’un aéroport « fast-track »
Stephen Barrett, Partner - RSHP
Lieu
Saint-Louis, France
Date
2018-2020 - Concours
Client EuroAirport
Coût total du projet
180 million d’Euros
Superficie
100, 000m2
Co-architecte
Patriarche
Programmation aéroportuaire
OTC
Spécialiste BHS
BNP Associates
Ingénierie
OTE Ingénierie
Structure
T-Ingénierie
Expertise commerces
Leslie Jones Architects
Développement durable
Amstein + Walthert
Economiste
OTE Ingénierie
Nice
Ce projet porte sur la conception et la réalisation de la Promenade du Paillon Phase II à Nice, en prolongement du parc existant, créant ainsi une coulée verte de plus de 2km de long entre la mer et le Palais des Congrès Nice Acropolis. La conception globale de ces espaces publics regroupe également la réhabilitation des équipements situés dans le parc, notamment l’ensemble architectural formé par le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) et la bibliothèque Louis Nucéra, ainsi que la requalification de toutes les voiries et espaces publics attenants.
Cette conception radicale d’un parc au 21ème siècle anticipe les défis d’un climat changeant en recréant un environnement « naturel » en ville, la poésie d’un fleuve retrouvé. Dotée d’intelligence et de bon sens, sobre dans sa consommation d’eau, elle est également pleine de joie et de générosité, une célébration de la biodiversité et de la Méditerranée.
Lieu
Nice, France
Date 2022 - Concours
Client Ville de Nice
Superficie du site
9,8 ha
Budget
63 000 000 € HT
Paysagiste-Mandataire
Michel Desvigne Paysagiste
Ingénierie
Ingérop Conseil & Ingénierie
Muséographie
Atelier Brückner GMBH FL & CO
Eclairage
8’18’’
Signalétique
Des Signes Graphiques
Suivant les méandres du fleuve, des cheminements tracent des clairières à travers une nouvelle forêt urbaine, écho du cours du fleuve qu’elle recouvre. Ce traitement paysager exemplaire, sobre en consommation d’eau, anticipe le changement climatique et célèbre la flore et la biodiversité méditerranéennes de la Région. Le ruban d’espace vert irrigue et qualifie les quartiers qu’il traverse, sert à générer de l’ombre, à rafraichir le tissu urbain et à contrer les effets d’ilots de chaleur.
Notre proposition architecturale traite les bâtiments existants sur le site avec discrétion, respect et sensibilité mais retravaille de manière radicale la circulation au sein du musée. A l’échelle urbaine, notre proposition maintient une traversée du site à l’air libre au niveau de la rue depuis la Place Garibaldi, ainsi qu’une traversée sur l’axe longitudinal de la promenade au niveau du Parc. La nouvelle circulation du musée mène le visiteur au niveau de la toiture du MAMAC, aménagée en place belvédère sur la ville, avant de parcourir une spirale descendante reliant les espaces du musée autour d’un volume central. La Place Yves Klein transformée reste ouverte mais protégée, animée par le mouvement des visiteurs du musée, un oculus bleu cadrant la voûte du ciel. Les bâtiments possèdent les caractéristiques d’objets géométriques purs posés dans le fil naturel du lit du fleuve, leur palette faisant référence au langage méditerranéen et aux couleurs primaires, notamment le bleu Yves Klein.
Pour sa part, la bibliothèque enterrée est éclairée grâce à des lucarnes disposées comme des gouttes de pluie après l’averse, livrant à l’espace une lumière naturelle diffuse telle l’ombre sous un arbre.
Lieu Toulon, France
Date 2019 - Concours
Client
Métropole Toulon Provence
Méditerranée
Superficie du site 44 ha
Superficie construite 120 000 m²
Programmation
Une Fabrique de la Ville
Ingénierie
Ingérop
Paysagiste
Michel Desvignes Paysagiste
Développement durable Zefco
Expertise mobilité
Transitec
Expertise juridique et commerciale
Fidal
A l’interface de la ville et du port de Toulon, cette étude urbaine et paysagère proposait une transformation à la fois radicale et sensible d’une métropole qui bénéficie d’une situation géographique et naturelle exceptionnelle. Composant une vision guidant l’aménagement d’un secteur de 2 km de long situé entre le Stade Felix Mayol et l’ancien Môle des torpilles de Pipady, notre proposition, structurée par un nouveau réseau d’espaces (ou)verts publics, s’étend d’un côté sur la mer et de l’autre côté vers le quartier du Mourillon. Les nouvelles liaisons proposées offriraient aux Toulonnais une promenade ininterrompue au bord de l’eau, dotée de vues extraordinaires sur la Rade.
Une stratégie de mobilité intelligente, durable et innovante, déployée à la fois sur la mer et la terre, met fin à l’omniprésence de la voiture, proposant une nouvelle répartition de l’espace libre privilégiant les modes doux et les transports en commun.
Une programmation ambitieuse et innovante organisée sur trois pôles principaux envisage de mettre en valeur l’histoire et le paysage extraordinaire de ce territoire, de stimuler le développement économique sur des filières de pointe et de développer l’attractivité résidentielle, changeant l’image de la ville, élargissant ses vocations et renforçant son identité touristique. Un nouveau musée célébrant l’écologie et le patrimoine naturel de la Méditerranée offre une nouvelle destination aux visiteurs. Son positionnement est conçu en cohérence avec une nouvelle stratégie d’ensemble pour les visites de bateaux de croisière, et met en scène leur présence tout en gérant leur impact sur la ville.
Le projet positionne la Métropole de Toulon au cœur de la transition écologique avec l’ambition de changer le rapport entre la ville, la mer, la terre et le climat. Les traitements architecturaux et paysagers exemplaires proposés anticipent le changement climatique et l’évolution du niveau de la mer, irrigant le tissu urbain par des liaisons vertes qui encouragent la biodiversité marine et terrestre sur un secteur aujourd’hui largement minéral, renforçant le caractère distinct et essentiellement méditerranéen de la ville.
Dans un cadre naturel et historique exceptionnel, ce projet restaure et renforce le dialogue entre le cœur de la ville et la mer. Anticipant un avenir plus durable, un nouveau réseau piéton relie des espaces et des équipements qui célèbrent la Méditerranée sous toutes ses formes.
Stephen1. Restructurer la gouvernance métropolitaine de l’Île-de- France
Nous proposons trois scénarios qui cherchent à rééquilibrer la structure de la gouvernance en Île-deFrance, à rendre possible un mode de gouvernance à la fois coordonné et global pour la Métropole. Il faut s’assurer que les voix de la Région Métropolitaine en dehors du centre sont entendues.
2. Construire Paris sur Paris
La compacité est la première règle de l’urbanisme contemporain. La proximité génère l’efficacité, l’interaction et l’échange. Il faut construire la villeet la vie - sur la ville par une stratégie liant insertions ciblées et intensifications coordonnées.
3. Compléter le réseau de transport de la métropole
Nous proposons de compléter le réseau radioconcentrique par un réseau circonférentiel qui relie les pôles et les populations de la première couronne pour refléter les mouvements réels de population. Cette proposition de mobilité durable sera complétée par une nouvelle liaison TGV à l’Ouest de la Métropole ainsi que par une approche stratégique pour les véhicules privés.
4. Créer un Paris Métropole polycentrique
Nous proposons un polycentrisme compact qui concentre la croissance sur les nœuds qui existent déjà au sein de la Petite Couronne. La croissance et la densification seront concentrées sur ces pôles situés aux échangeurs clés d’un réseau de transport renforcé et équilibré par des liaisons directes en banlieue.
5. Construire des quartiers équilibrés
Les disparités sociales de Paris Métropole sont un handicap majeur pour la Région et pour la France. Nous proposons un plan social d’actions concertées, des interventions et des investissements coordonnés dans les zones les plus démunies de la Métropole.
6. Rééquilibrer l’économie régionale
Pour rester compétitif, maintenir la productivité et s’assurer que l’égalité des chances est respectée, Paris Métropole doit investir dans l’éducation, attirer une main d’œuvre diverse, jeune et internationale. Nous proposons un plan d’action économique promouvant des nouvelles technologies durables pour équilibrer l’économie régionale.
7. Franchir les barrières physiques de la ville
Les ruptures physiques renforcent les divisions sociales et administratives. Il faut créer un tissu urbain ouvert en effaçant la barrière physique que représente le Périphérique et en intervenant sur les territoires sous-optimisés actuellement occupés par les voies ferrées.
8. Intégrer la nature à la métropole grâce à un réseau d’espaces ouverts
Nous proposons une ceinture verte pour limiter l’expansion physique sauvage de la Métropole, un réseau de couloirs écologiques reliant les espaces naturels importants de la Région ainsi que des artères vertes qui mènent au centre de la ville et créent ainsi des connexions radiales entre le centre et la périphérie. Dans Paris, la transformation des boulevards en voies vertes completéra ce réseau d’espaces ouverts.
Lieu Paris, France
Date 2008 - 2013
Maître d’Ouvrage
Ministère de la Culture, France Équipe London School of Economics
Arup
De nouvelles « Armatures Métropolitaines » sont créées et abritent des nouveaux centres d’énergies renouvelables, une nouvelle infrastructure, le recyclage et la logistique, de nouveaux équipements publics, intégrés en sous face par de nouveaux parcs linéaires qui irriguent et qui connectent la ville.
9. Réduire l’empreinte environnementale de Paris Métropole
Il est nécessaire de développer une nouvelle approche vis-à-vis des circuits de consommation et de production de la Métropole, en remplaçant les circuits linéaires existants par des circuits métaboliques qui limitent les pertes et le gaspillage. Il faut réduire, réutiliser et recycler dans le cadre d’une nouvelle culture d’utilisation intelligente des ressources. Les deux pôles de cette approche sont la diversification du bouquet énergétique et la réduction de la demande en énergie.
10. Investir dans la qualité
La qualité de la conception et de l’exécution dans le dessein de l’environnement est d’une importance fondamentale : elle détermine en dernière instance la réussite de l’urbain. Des espaces publics bien conçus et bien entretenus doivent être au cœur de toute collectivité. Ils forment les fondements de l’interaction publique et de l’intégration sociale.
Projet de synthèse - Les « Armatures Métropolitaines »
Nous proposons des armatures à l’échelle de l’agglomération qui intègrent l’ensemble des 10 objectifs que nous avons identifiés pour Paris Métropole. Des interventions urbaines pour préparer la ville à l’ère de l’après-Kyoto, ces armatures sous forme de parcs linéaires polyvalents et multiconnectés abriteront l’infrastructure nécessaire à un avenir sobre en ressources. De nouveaux équipements seront placés le long d’axes urbains qui lient le cœur de Paris aux frontières de la Métropole.
...en ce qui concerne la fonctionnalité et la qualité esthétique de l’ouvrage, je confirme que ce bâtiment est un grand succès. C’est un ouvrage remarquable qui fait plaisir à voir: il s’acquitte de ses responsabilités envers la rue et ses passants qui le côtoient comme le décor de leur itinéraire quotidien.
Mr Eladari, Chef des Acquisitions, Ministère de la Justice, Bordeaux.
RSHP (anciennement Richard Rogers Partnership) a remporté le concours international de conception d’un nouveau tribunal pour la ville historique de Bordeaux en 1992. Le projet présenté envisageait un bâtiment pouvant, grâce à une impression de transparence et d’ouverture, créer une perception positive du caractère accessible du système judiciaire français. Le cahier des charges était complexe et exigeait la séparation totale de la circulation publique et judiciaire. En rassemblant le bâtiment selon ses parties constitutives, la transparence qui en résulte encourage l’orientation et rend plus accessible une institution historiquement imposante.
Parmi les principaux éléments du projet, citons la création d’un espace public et l’intégration avec le paysage urbain actuel. L’entrée publique du bâtiment se fait par un escalier placé sur le côté, qui mène à la “salle des pas perdus” au centre du bâtiment, où les avocats, leurs clients et le public se rencontrent.
Les sept salles du tribunal sont bardées de cèdre et sont surélevées par des pilotis au-dessus du socle en pierre calcaire à l’intérieur d’un grand mur de verre sous un toit ondulé en cuivre. L’accès aux bureaux administratifs se fait par des passerelles qui enjambent l’atrium - la clarté du plan permet de maintenir différents itinéraires sécurisés pour le public comme pour les magistrats.
Grâce à la présence de formes irrégulières et de matériaux naturels, le bâtiment met en valeur son cadre sensible, notamment une section des murailles médiévales de la ville. Les systèmes de contrôle passifs sont très largement utilisés. Les salles sont ombrées par le vaste toit alors que des fenêtres brise-soleil manuelles le long de la façade ouest réduisent le gain solaire. Les volumes en forme de bouteille permettent à la lumière naturelle de pénétrer profondément dans les salles du tribunal alors que leur hauteur assure un bon contrôle de la température grâce à la stratification. La boîte en verre qui enveloppe les salles (ses systèmes d’ombrage et de ventilation étant intégrés dans la toiture) fonctionne comme un volume de respiration. De plus, le podium et les bureaux sont construits en béton, matériau très efficace pour le contrôle thermique passif.
Lieu
Bordeaux, France
Date
1992 - 1998
Maître d’Ouvrage
Tribunal de Grande Instance
Coût
27 millions de livres sterling
Superficie Interne Brute
25 000 m²
Ingénierie Structure et Services Techniques
Ove Arup & Partners/OtH
Sud-Ouest
Économiste
Interfaces, Ingérop
Consultant en Acoustique
Sound Research Laboratories
Consultant Parement
Rice Francis Ritchie
Architecte-Paysagiste
Dan Kiley/Edward Hutchison/ Branch Associates
Consultant en Éclairage
Lighting Design Partnership
Entrepreneur Principal Spie Citra Midi Atlantique
Direction de Chantier
OtH Sud-Ouest
Strasbourg
La Cour européenne des droits de l’homme est un jalon symbolique de la ‘Nouvelle Europe’. Le site se trouve assez loin du centre historique de la ville mais proche de la rivière.
D’après le cahier des charges du Maître d’Ouvrage, et de par la nature du rôle de la Cour, ses locaux devaient absolument éviter d’être intimidants ou de ressembler à une forteresse. Ils devaient au contraire être accueillants et humains, tout en conservant une dignité de rigueur. Protéger et améliorer la qualité du site était un autre objectif essentiel, et un fonctionnement économique dans un environnement “naturel” était pratiquement tout aussi important.
Le diagramme de base du projet a été mis à l’épreuve pendant le processus de conception. En effet, l’effondrement du bloc communiste vers la fin des années 80/ début des années 90 a sensiblement élargi la “famille” européenne et en conséquence, la zone de bureaux disponibles a dû augmenter de quelque 50 pour cent et les espaces publics de 25 pour cent.
HK Rokham, Conseil de L’Europe
Les deux principaux services de la Cour européenne, la Cour elle-même et la Commission, occupent deux chambres circulaires recouvertes d’acier inoxydable à la tête du bâtiment, alors que des éléments structurels secondaires ressortent en rouge vif. Le hall d’entrée est baigné de lumière et offre une vue splendide sur la rivière. La “queue” du bâtiment est divisée en deux parties et contient des bureaux, des locaux administratifs et les cabinets des juges. Les fonctions sont clairement lisibles.
Seuls les espaces publics principaux, organisés autour d’une rotonde pavée, sont climatisés (à l’aide d’un système économique d’échange de chaleur).
Le reste du bâtiment utilise la ventilation et la lumière naturelles avec des fenêtres ouvrantes.
Lieu
Strasbourg, France
Date
1989 - 1995
Maître d’ouvrage
Conseil de l’Europe
Coût
35 millions de livres sterling
Superficie
28 000 m²
Coût/m²
117 livres sterling
Co-Architecte
Atelier d’Architecture
Claude Bucher
Ingénierie Structure
Ove Arup & Partners
Omnium Technique Européen
Ingénierie Services techniques
Ove Arup & Partners
Omnium Technique Européen
Economiste
Thorne Wheatley Associates
Entrepreneur Principal
Campenon Bernard SGE
Consultant en Éclairage
Lighting Design Partnership
Architecte-Paysagiste
David Jarvis Associates
Dan Kiley
Consultant en Acoustique
Sound Research Laboratories
Prix Remportés
2015
Architecture contemporaine remarquable
Le bâtiment représente une architecture remarquable qui contribue à l’identité de la Cour Européenne des Droits de l’Homme
L’aéroport de Marseille Provence est situé entre Marseille et Aix en Provence au bord d’un lac qui a vu le premier hydravion s’envoler. Pendant plus de 30 ans, cet aéroport a connu une expansion fragmentée pour répondre à des besoins sur le court terme. En 1988, avec 4 millions de passagers par an, la projection de l’évolution du trafic aérien était telle, qu’une stratégie d’expansion basée sur le long terme s’est imposée. Conjointement avec Atelier 9/ETA, RSHP a entrepris une étude pour permettre une expansion de 16,000 m² permettant d’accueillir jusqu’à 15 millions de passagers par an. La première phase de ce projet a été achevée en 1992. RSHP et Atelier 9/ETA ont occupé ensemble un bureau à Marseille pendant la durée du projet.
Ce projet propose une redéfinition radicale des aménagements aéroportuaires traditionnels, offrant une clarté d’orientation grâce à des espaces généreux et lumineux conférant un véritable sentiment d’appartenance.
Lieu Marseille, France
Date
1989 - 1992
Maitrise d’Ouvrage
Aéroport Marseille Provence
Coût
142.5 millions d’Euros
Superficie 16 000 m²
Ingénieur Structure Waterman Partnership
Ingénieur Mécanique Hulley & Kirkwood Consulting Engineers
Ingénieur Acoustique Sandy Brown Associates
Rédaction des Spécifications Schumann Smith
Gestion de la Construction Bovis Construction Ltd.
Le programme exigeait que les flux des arrivées et des départs soient séparés côté piste et qu’il y ait la capacité d’intégrer le contrôle des bagages allant en soute à l’avenir.
Les architectes ont créé une image forte à travers laquelle l’aéroport pouvait être nouvellement identifié. Ils ont assuré une clarté et une bonne visibilité des fonctions tout en offrant une flexibilité pour le futur développement et en ne créant que très peu de perturbations pendant les phases de construction.
A l’arrivée, les passagers ont l’opportunité de se familiariser avec ce nouveau milieu grâce aux vues sur l’aéroport et les collines alentour lorsqu’ils cheminent dans « le tube », avant de descendre au rez-de-chaussée pour récupérer leurs bagages.
Au centre de l’édifice se trouve le cœur de l’aéroport, recouvert par des structures légères en parasol qui semblent flotter au-dessus du bâtiment.
Situé à St. Herblain, à quelques kilomètres de Nantes, en Bretagne, ce bâtiment à la forte identité pourrait être exploité sur deux sites différents, avec une construction réalisée en parallèle. Le cahier des charges demandait également une lisibilité à distance, ainsi que des délais de construction raccourcis et un petit budget. Le bâtiment a une superficie brute de 21 000 m² répartis sur deux étages, ayant chacun une hauteur d’étage de 6,5 m.
Le bâtiment de deux étages est positionné au milieu du site, au sud d’une petite colline. L’accès à l’entrée principale se fait par une passerelle métallique faisant la liaison avec une place publique. Le bâtiment est desservi par une route le longeant à l’arrière et sur les côtés. L’entrée principale se trouve au niveau du premier étage, et passe à travers un grand mur vitré pour pénétrer dans un hall d’entrée de double hauteur et un espace comportant deux escaliers mécaniques desservant les deux niveaux.
L’utilisation d’un mât pour la structure du toit permet d’éliminer au maximum les supports internes. Les magasins sont répartis sur deux niveaux et les gaines techniques sont en évidence et peintes en couleurs vives. Ce projet évocateur du Centre Pompidou applique au monde de la distribution une imagerie pénétrante et une attention aux plus infimes détails.
Lieu
Nantes, France
Date
1986 - 1987
Maître d’Ouvrage GC
Superficie
21 000 m²
Coût / m²
300 Livres Sterling
Ingénierie Structure
Ove Arup & Partners, Rice Francis Ritchie, OTH Rhône-Alpes
Ingénierie Services Techniques
Ove Arup & Partners/OTH
Economiste
Thorne Wheatley Associates, Paris
Architecte-Paysagiste
David Jarvis Associates
Dan Kiley
Co-Architecte
Atelier Claude Bucher
Architecture d’Intérieur B & FL, Paris
Conception de l’ Éclairage
Lighting Design Partnership
Prix remportés
1988
Concours des Plus Beaux Ouvrages de Construction Métallique
Nous avons imaginé une structure externe simple, lisible, mise en valeur par des couleurs vives. Malgré un budget modeste, la passerelle d’entrée démontre une approche accueillante
Prix remportés
1986 Prix Constructa d’excellence générale dans le domaine de l’architecture
1982
Concours des Plus Beaux Ouvrages de Construction Métallique
Située dans une nouvelle zone industrielle à quelques kilomètres de Quimper en Bretagne, à côté d’une route principale, le site offre des vues magnifiques sur la campagne vers Quimper et la côte sud de la Bretagne.
Fleetguard se spécialise dans la fabrication de filtres moteur diesel et la nouvelle usine de Quimper devait héberger des chaînes de production pour des filtres à air, à essence et à huile, des installations de stockage et des bureaux administratifs sur un total de 8 750 m2 , avec également un agrandissement potentiel pour atteindre 40 000 m2 prévu sur 15 ans. Ce bâtiment extrêmement adaptable, capable de répondre à des fonctions et des besoins changeants, a permis à l’entreprise de s’établir en Europe continentale.
La conception cherche à minimiser l’impact de l’usine sur le paysage. La terre de déblai excédentaire a été utilisée pour créer un aménagement paysager soigneusement contrôlé, en reléguant les voies d’accès au périmètre du site et en séparant le trafic industriel du trafic des employés. Une structure dynamique suspendue réduit la portée et la profondeur structurelle du toit, et diminue ainsi la masse globale du bâtiment. La structure extérieure libère la zone intérieure du toit pour la distribution flexible des services, sans être gênée par la longueur structurelle excessive d’une charpente conventionnelle de portée similaire. La cage d’escalier est placée dans une enceinte de verre pour devenir le point focal, reliant à la fois physiquement et visuellement les zones de production et d’administration.
La structure principale se compose d’éléments très simples à fabriquer, qui peuvent être assemblés facilement. Les connexions structurelles nécessaires pour agrandir le bâtiment peuvent être réalisées sans retirer le parement en place, ce qui évite de perturber l’exploitation. Le poids total de l’acier est de 47 kg/m², inférieur d’environ 17 % aux structures conventionnelles présentant une taille de segment comparable. Le parement est clairement articulé à partir de la charpente structurelle pour faciliter les extensions segment par segment sans perturber les activités de l’usine. Il est séparé de la zone de toiture par une bande continue de vitrage de haut niveau, qui apporte de la lumière naturelle dans toutes les zones du bâtiment.
Lieu Bretagne, France
Date
1979 - 1981
Maître d’Ouvrage
Cummins Engine Company/ Ville de Quimper
Superficie 8 750 m²
Ingénierie Structure
Ove Arup & Partners
Économiste
Northcroft Neighbour and Nicholson
Direction de Projet
Fleetguard International Corporation
La structure de tension, qui utilise 15% d’acier de moins qu’une conception traditionnelle, donne au bâtiment une expression lisible, aérée et dynamique qui se développe à partir du principe clé de base d’un effort minimal pour un retour maximal.
L’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) est un centre spécialisé dans la recherche musicale et les expérimentations de pointe, le domaine du grand génie de la musique française moderne, Pierre Boulez. Des scientifiques et des musiciens y effectuent des recherches dans les disciplines de la psycho-acoustique, l’électronique, l’informatique, l’intelligence artificielle, la neuropsychologie, la linguistique et la sociologie, en plus des domaines musicaux plus traditionnels.
Bien qu’il soit ouvert au public, l’IRCAM ne s’est pas facilement intégré au Centre Pompidou. Il fallait en particulier un haut niveau d’insonorisation pour éliminer le bruit extérieur et permettre le déroulement simultané d’un large éventail de concerts et de répétitions. La flexibilité des espaces dans le Centre n’était ni possible, ni souhaitable. En conséquence, les locaux de l’IRCAM furent creusés en sous-sol. Le bâtiment souterrain muni de tous les services se trouve en dessous de la Place Igor Stravinsky, à côté de Beaubourg. L’accès aux salles de concert et aux studios se fait par une «cascade» d’escaliers, la réplique en creux des escaliers mécaniques qui zigzaguent sur la façade du Centre Pompidou.
L’IRCAM comprend quatre départements principaux: instrument et voix, électroacoustique, informatique et recherche acoustique générale et coordination, chacun possédant ses propres bureaux, laboratoires et studios. Le bâtiment est divisé en compartiments qui hébergent des studios suspendus et des enveloppes acoustiques internes haute performance, dans lesquelles se déroulent les principales activités expérimentales et de recherche. Le choix des types de studio et de leurs propriétés variables permet une excellente flexibilité acoustique. Le principal produit du bâtiment – le son –peut être canalisé n’importe où. Toutes les combinaisons d’espaces, d’auditeurs et d’entrées phoniques peuvent être interconnectées en une unité participative, ce qui donne une flexibilité acoustique pratiquement totale dans le bâtiment. Le studio principal est une installation expérimentale extrêmement bien équipée, suspendue dans la structure principale et donc isolée du son aérien et des vibrations extérieures. D’une hauteur de 18 mètres, il peut accueillir 400 personnes et bénéficie d’un plafond acoustiquement variable et verticalement mobile composé de trois éléments, programmables par ordinateur.
Bien que l’IRCAM d’origine ait été très satisfaisant, l’ajout d’une extension en surface conçue par Renzo Piano (1989), en harmonie avec l’architecture de brique du 19ème siècle qui l’entoure, lui a donné une présence bien appréciée au niveau de la rue.
Lieu
Paris, France
Date
1971 - 1977
Maître d’Ouvrage
Ministère des Affaires
Culturelles/Ministère de l’Education Nationale
Coût
4 750 000 livres sterling
Superficie
6 000 m²
Architecte
Piano + Rogers
Ingénierie Structure
Ove Arup & Partners
Nous avons conçu un espace capable de moduler le son et ainsi créé une salle de concert qui peut elle-même accompagner la musique générée à l’intérieur – l’espace devient un instrument musical à part entière.
Lieu
Paris, France
Date 1971 - 1977
Maître d’ouvrage
Ministère des Affaires Culturelles, Ministère de l’Education Nationale
Architecte Piano + Rogers
Coût
58 millions de livres sterling
Superficie Interne Brute 100 000 m²
Ingénierie Structure et Services Ove Arup & Partners
Ingénierie services Techniques et Superstructure
Laurie Abbott et Shunji Ishida, Hiroshi Naruse, Hiroyuki Takahashi
Ingénierie Mécanique
Walter Zbinden et Hans-Peter
Bysaeth, Johanna Lohse, Peter Merz, Philippe Dupont
Architecte d’Intérieur
Gianfranco Franchini
Le Centre Pompidou rassemble les thèmes qui caractérisent l’architecture de Richard Rogers depuis le milieu des années 1960 - enveloppe et structure, technologie et flexibilité, mouvement et anti-monumentalisme.
Le bâtiment était envisagé comme un croisement entre un « Times Square informatisé et orienté sur l’information d’une part et le British Museum, d’autre part » - un lieu démocratique accueillant tous les visiteurs, joyau d’un quartier parisien renouvelé.
La moitié de la superficie disponible totale a été réservée à une place publique - la piazza. Il fallait donc un nombre d’étages suffisant pour obtenir une superficie de 90 000 m². La décision d’exposer à l’extérieur de l’enveloppe la structure portante et les gaines techniques était motivée par l’exigence de flexibilité interne, afin de créer de vastes espaces ininterrompus sur de gigantesques étages décloisonnés - ces espaces intérieurs, une fois débarrassés des gaines techniques et escaliers, sont d’une envergure impressionnante.
Le système portant consiste en une superstructure renforcée, apparente en acier, avec des sols en béton armé. Les gaines techniques à l’extérieur donnent une certaine monumentalité aux façades et les ponctuent, tandis que les ascenseurs et escalators célèbrent le mouvement tout en donnant accès à l’intérieur. On obtient ainsi un bâtiment très expressif et fortement articulé, aujourd’hui considéré comme l’un des grands monuments de Paris.
Pour autant, la réussite de Beaubourg est non seulement architecturale mais aussi urbaine. Le bâtiment et la grande place devaient redonner vie à un quartier de Paris en déclin. Le quartier voisin du Marais, où règne aujourd’hui une atmosphère multiculturelle vibrante, témoigne du succès du Centre Pompidou en tant que catalyseur du renouvellement urbain.
Le radicalisme du Centre Pompidou reste frappant et il attire un vaste public : plus de sept millions de personnes le visitent chaque année. Le bâtiment et son contenu extraordinaire sont aujourd’hui aussi populaires que jamais, alors que les foules s’amassent sur la place autour de musiciens, d’acrobates et de cracheurs de feu. Beaubourg - à l’intérieur comme à l’extérieur - a conservé tout son magnétisme.
Le centre Pompidou a révolutionné les musées, transformant ce qui fut pendant un temps des monuments élitistes en des lieux populaires, d’échanges culturels et sociaux, ancrés dans le cœur de la ville.
Jury du Pritzker Prize
Centre de Conservation du Louvre
Genève Aéroport, Aile Est
Aéroport de Lyon-Saint Exupéry, Terminal 1
The Richard Rogers’ Drawing Gallery
Maine Montparnasse
Gare de Lyon - Daumesnil
Parcs en Scène, Thiais
Bercy Charenton
Les routes du futur du Grand Paris
One Monte-Carlo
Jean Prouvé Maison démontable 6m x 6m
Ile Seguin
Hôpital franco-britannique
EuroAirport Projet MIT
La Promenade du Paillon II
La Rade de Toulon de Mayol à Pipady
Grand Paris
Tribunal de Bordeaux
Cour européenne des droits de l’homme
Aéroport Marseille Provence
Centre Commercial St. Herblain
Usine de Fleetguard
IRCAM
Centre Pompidou