Dossier nucléaire

Page 134

Le nombre de réacteurs nucléaires dans le monde augmenterait alors de 60% d'ici 2030, ce qui porterait le nombre de réacteurs commerciaux à près de 70034. Ce qui équivaudrait, selon les dirigeants de Rosatom, à environ 400 nouveaux réacteurs dans le monde, un investissement de plus de 1 000 milliards d'euros.

3.1.3 Limites et éléments à corriger 3.1.3.1 Manque de main d’œuvre Entre les nouveaux projets domestiques et à l'international, et le départ à la retraite des baby-boomers, les besoins de recrutement sont considérables. Si ce phénomène s’applique aux différents membres de l’UE, il est exacerbé en France particulièrement active dans la diffusion de la technologie. Pour EDF, 40 % des ingénieurs vont partir à la retraite d'ici à 2015. Le groupe prévoit ainsi d'embaucher 500 ingénieurs par an pendant au moins cinq ans. Suez compte pour sa part recruter 700 diplômés d'ici à 2010, et Areva 250035. Mais la fermeture de nombreuses formations d'ingénieurs au cours des deux dernières décennies et l'image dégradée du secteur depuis les années 1980 ont asséché le marché. Pour palier à ce déficit et en complément des efforts des différentes écoles, les entreprises elles-mêmes s'investissent. GDF-Suez profite de son implantation en Belgique via Electrabel pour travailler avec l'université de Louvain, afin de développer des modules liés au nucléaire. D’autres comme Enel ou Total mettent en place des participations dans la construction de nouvelles centrales

34

Christophe Magdelaine - 60% de réacteurs nucléaires en plus dans le monde d'ici 2030, dans notre-planete.info du 23 juin 2008

35

Luc Peillon - La filière nucléaire se mobilise pour recruter, dans Le Monde du 7 octobre 2008


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.