Brochure épik 2025

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épik 2025

Les oublieux

ANTONIO DA SILVA

Dès 13 ans 14 x 20,5 - 336 pages - 17,80 €

ISBN : 978-2-8126-2691-3

Antonio Da Silva est né en 1967 dans le nord du Portugal, il a atterri en France au moment où les pavés ont cessé de voler. Enfant, il est tombé au fond d’un bibliobus comme si c’était une marmite de potion magique, il en est ressorti avec des histoires plein la tête. Il vit actuellement en région Rhône-Alpes où il explose des livres et écrit des pierres… à moins que ce ne soit l’inverse. Au Rouergue, il est l’auteur de cinq romans dont le dernier, Les Oublieux, paru en mars 2025.

Rosa Bonheur, Molière, Marie Curie, Victor Hugo, Joséphine Baker ou encore La Fontaine comme vous ne les avez jamais imaginés !

Billy a seize ans et il est mort. Coup de couteau. Au milieu des tombes du Père Lachaise, il lâche son dernier souffle. Avant de revenir. Ni vraiment mort, ni vraiment vivant, il va rencontrer les pensionnaires du célèbre lieu. Mirai, une jeune Japonaise à la vie aussi courte que la sienne mais remplie de littérature, va le prendre sous son aile et l’initier au monde des fantômes. À leurs côtés vont voltiger Jim Morrison, Rosa Bonheur, La Fontaine, Molière et bien d’autres. Mais autour du cimetière gronde une menace de plus en plus pressante, les Oublieux. Ils ont faim, faim de souvenirs et les fantômes sont un mets de choix. Jouissif, exubérant et profondément sensible, le nouveau roman d’Antonio Da Silva ressuscite d’illustres fantômes pour un dernier baroud d’honneur !

Les oublieux

Assis sur une tombe, le garçon regardait ses mains. Le sang sur ses doigts paraissait cuivré sous la lumière d’automne. L’image d’un couteau rodait au fond de ses yeux. Cran d’arrêt, lame fuselée, un prénom était gravé sur le manche en os : Côme. Étaitce son prénom ? Le sang était-il le sien ?

Tout était si nuageux dans son esprit. Était-il agresseur ou victime ?

Il ne savait même pas si la douleur dans son ventre était vraiment sienne. Ou si elle avait été volée sur le corps poignardé ? Il ferma les yeux un instant. Quand il regarda à nouveau, ses mains étaient redevenues propres. Le sang, comme sa douleur, avait disparu.

Les tombes, par contre, s’étaient multipliées.

Billy s’aperçut que le cimetière était si grand qu’il ressemblait à une ville. Micocouliers, marronniers, tilleuls, érables, chênes, houx, ifs, leurs ombres recouvraient les sépultures d’une ébauche de forêt. En dessous, les racines disloquaient les caveaux pour étreindre les ossements.

Billy !?

Cette bribe de mémoire accentua son mal de tête. Il sentit une odeur de miel, pourtant les acacias n’étaient plus en fleur. Sous ses fesses, la dalle en pierre perdit sa dureté jusqu’à devenir liquide et chaude. La tombe devint une tasse, le granit un tourbillon de café. Billy coula dans cette eau noire. Il paniqua, agita bras et jambes, avala du liquide, s’étouffa, recracha. Malgré son affolement, il perçut sous l’amertume de l’arabica, une pointe de pollen et de soleil.

On

Barabal Skaw

BENJAMIN DESMARES

Dès 13 ans 14 x 20,5 - 336 pages - 17,80€

ISBN : 978-2-8126-2702-6

Benjamin Desmares est né dans la Manche en 1970 et vit actuellement en Bretagne. Après avoir fait des études d’arts plastiques, il est aujourd’hui encadrant technique dans un chantier d’insertion spécialisé dans l’artisanat des arts et du spectacle. Il est l’auteur de plusieurs romans jeunesse publiés au Rouergue dont Des poings dans le ventre (doado noir, 2017) récompensé par la pépite des romans au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Barabal Skaw est son dernier roman publié au Rouergue.

ne le savait pas encore mais Barabal Skaw est l’héroïne que nous attendions

!

Orpheline, irréductible, cleptomane et pickpocket, Barabal Skaw a tout pour s’attirer les problèmes les plus spectaculaires. Lorsqu’elle dérobe une lettre à un célèbre lord, c’est la goutte de trop. Sa dernière chance s’appelle Mélanos. Une île au beau milieu de la mer Ionienne. Là-bas l’attendent un pensionnat et un enseignement des plus curieux : Visages, Méditation, Hypnose, Bourdonnement. Ces « autres matières » n’ont qu’un seul but, initier les élèves à un savoir ancestral : prendre le contrôle total de la personne que l’on est capable de dessiner. Un savoir qui donne à celui qui le maîtrise un pouvoir monumental et la faculté de modifier la trajectoire de l’Histoire. Barabal va alors être jetée dans un autre monde, un monde secret où nul n’est à l’abri.

Benjamin Desmares nous plonge dans l’entre-deux guerres aux côtés d’une héroïne aux prises avec une société secrète capable de prendre le contrôle de n’importe qui. À couper le souffle !

Barabal Skaw

Benjamin Desmares

— Pourquoi voles-tu, Barabal ?

— Parce que ça fait trop mal.

— Qu’entends-tu par là ?

— Le monde est vide. Personne ne semble s’en apercevoir, mais il n’y a que la nuit, partout. Même derrière le bleu du ciel.

— Tu pourrais m’en dire plus sur cette sensation de vide ?

Je ne réponds pas tout de suite, préférant laisser mon regard se promener le long du large cadre noir décoré de feuilles de lierre, accroché sur le mur d’en face. Au beau milieu, se trouve mon reflet. Ma longue silhouette se découpe parfaitement sur la panne de velours de la méridienne. D’aussi loin que je me souvienne, il me semble avoir toujours été habillée de la même façon : bottines à lacets, longue jupe noire droite et ajustée à la taille, chemisier vermillon à boutons noirs resserré par un large ceinturon, noir également. Quant à ma tête, je ne l’aime pas. Trop sage, encadrée d’une longue chevelure à la blondeur enfantine, elle ne dit rien de la sauvagerie qui m’habite.

— Vous préféreriez quoi ? reprends-je en tournant la tête vers le médecin. Que je vous raconte une histoire ? Un conte de Noël ?

Quelque chose qui commencerait par « Il était une fois dans un pays merveilleux » ?

Le docteur Melgrew laisse échapper un petit rire.

— Écoute, Barabal…

— Je vole, oui ! Depuis que je suis en âge de le faire. J’ai commencé par cacher des bouts de gâteaux, des croûtons de pain, des épingles à nourrice, des papiers d’emballage ou des rubans. Je vole toutes sortes de choses que j’entrepose dans des cachettes.

En accumulant des objets, je me construis des sanctuaires où je ne suis plus seule. Ce sont comme de petits univers dont je suis la reine. Vous voyez ?

Le sang d’encre - volume 2

NENA LABUSSIÈRE

Dès 14 ans 14 x 20,5 - 624 pages - 22€

ISBN : 978-2-8126-2701-9

Nena Labussière vit en Charente. À côté de son travail de libraire, elle écrit des scénarios pour la bande dessinée. Le sang d’encre, sa série en deux tomes, a gagné le prix Millepages 2024.

Dernier tome du diptyque coup de cœur des libraires, le final de Sang d’encre est à la hauteur des attentes et confirme son statut de révélation de la fantasy francophone !

Le roi est mort, vive le roi !

Saul n’est plus, le prince héritier a renoncé au trône et la cité de Kaalun est plus que jamais ravagée par l’épidémie de sang d’encre. Plus loin dans les terres, des complots se transforment en insurrections et des armées sont levées. Les cinq Royaumes sont au bord du chaos, surtout qu’une autre menace, plus ancienne, a pris racine au plus près du pouvoir. Olga, encore et toujours, semble être le seul espoir, mais cette fois la guérisseuse va être la cible des intrigues et des trahisons.

Véritable surprise de la rentrée fantasy 2024, la série Le sang d’encre souffle un vent rafraîchissant sur le genre, tout en séduisant grands ados et lectorat adulte. Nena Labussière clôt parfaitement et avec brio sa série en explorant plus avant l’extraordinaire galerie de personnages qui fait tout le sel de sa saga.

Le Sang d’encre

volume 2

Annwn avait déjà réinvesti le fauteuil où elle s’étirait, plus langoureuse qu’une chatte. Mais le timbre de sa voix avait perdu de sa légèreté.

« N’ont de remords que ceux qui n’ont jamais vraiment souffert. »

La gaieté l’avait quittée ; son visage était devenu un masque de cuivre, grave et sévère.

« Je suis l’enfant d’un viol, Aloysius. Je suis née avec le désir de vengeance, même s’il n’était pas mien.

— Je l’ignorais.

— Les gens sont des ignorants, et prétendent tout savoir, vous comme les autres. »

Elle ne lui avait jamais parlé avec tant de sérieux. Malgré son teint parfait et sa bonne humeur un peu feinte, Aloysius devinait sa fatigue. Il avait devant lui une femme toujours avide mais diminuée, et qui repliait au creux de sa main un petit doigt amputé d’une phalange.

« Oui, les gens croient tout savoir, et pourtant ils ignorent jusqu’à la véritable histoire de Wantille. Saviez-vous quel âge avait ma mère lorsqu’on l’enferma dans la glace et les roches ? Quinze ans. Et savez-vous pourquoi une fillette s’était mise soudain à tout dévaster autour d’elle ? Non, bien sûr, vous l’ignorez, puisque les hommes ont délibérément oublié que Wantille, endormie par poison, fut abusée par un groupe d’hommes, une nuit, par défi, presque par jeu. Eh non, Aloysius, aucun de vos ancêtres archivistes n’a pensé relater cette partie-là de l’histoire. Les fatas et leur descendance ont bon dos, à porter tous les maux de la terre. Eh bien, que l’on donne raison aux hommes : s’ils nous veulent mauvaises, nous le serons. »

Vortex - tome 3

L’amour qui a tout déclenché

ANNA BENNING

Dès 12 ans

14 x 20,5 - 560 pages - 22,50 €

ISBN : 978-2-8126-2731-6

Anna Benning est née en Allemagne en 1988. Après avoir étudié la littérature puis été critique et libraire, elle commence à travailler dans une maison d’édition en 2013. La trilogie Vortex est son premier ouvrage publié. Elle vit actuellement à Würzburg.

Dans ce dernier volet de la trilogie, Anna Benning noue tous les fils de son intrigue pour un final explosif !

Après avoir vu Bale passer sous l’emprise de l’ennemi, tout s’écroule pour Elaine. Elle a perdu celui qu’elle aime, et n’arrive plus à créer ni maîtriser les vortex… Pourtant, elle n’a jamais autant eu besoin de ses pouvoirs : menés par Varus Hawthorne, les Amalgamés de La Tornade Rouge étendent leur empire et font tomber les mégalopoles les unes après les autres. Pour les arrêter, Elaine et ses compagnons font reposer leurs derniers espoirs sur Juliana Canto, curatrice en chef de São Paulo, dernière ville à résister. Et surtout sur Bale, qu’il faut retrouver et ramener à la raison. Car Elaine n’a plus le choix : ce n’est qu’avec lui qu’elle parviendra à retourner en 2020 pour protéger le Vortex originel. Ce n’est qu’avec lui qu’elle parviendra à remonter le temps. Là où tout a commencé.

L’amour qui a tout déclenché

Je n’avais jamais vu un vortex comme celui-là.

Il rassemblait une infinité de mondes. En lui, chaque traînée d’énergie menait d’un endroit à un autre, chaque vrombissement portait en lui un autre écho : le sifflement des vents arctiques, le cri d’une baleine, le frémissement d’un arbre, la rumeur de la grande ville. L’énergie qu’il émettait me coupait le souffle, m’attirait avec une puissance telle qu’il me fallait enfoncer mes bottes dans le sol pour ne pas me laisser emporter.

Malgré tout son pouvoir destructeur, ce vortex était magnifique.

Plus puissant que tout ce que j’avais ressenti jusqu’alors. Et il m’appelait à lui, car j’étais la seule à pouvoir le maîtriser.

C’est alors qu’une main m’a saisie.

Comme toujours, il avait été si rapide que je ne l’avais pas vu venir. Il s’est campé devant moi, résolu.

– Non.

C’était un simple mot, mais il contenait tout. Tout ce qui nous avait conduits, lui et moi, à ce moment. Ses yeux me fixaient, tandis que le tressaillement commençait déjà à nous envelopper.

J’avais encore tant de choses à lui dire. Mille et une choses. Mais on n’avait plus le temps.

D’un seul coup, tout en moi est devenu calme. Toutes les pertes qu’on avait subies sont passées au second plan. La peur qui m’avait paralysée ces dernières heures s’est évanouie.

J’ai pris son visage entre mes mains et je l’ai embrassé.

Son souffle chaud me caressait la peau, ses doigts ont enserré le tissu de mon uniforme dans un dernier effort désespéré pour me garder auprès de lui. Dans ce baiser, j’ai mis tout ce que je ressentais pour lui.

H, mort ou vif

PASCALE QUIVIGER

Jeunes adultes et grands ados 14 x 20,5 - 640 pages - 21,80 €

ISBN : 978-2-8126-2754-5

Pascale Quiviger est née à Montréal (Canada). Après, elle s’est établie en Italie où elle a enseignée le dessin et la peinture pendant dix ans. En 2008, Pascale s’est installée à Nottingham en Angleterre où elle vit avec son mari et leur fille. Elle partage son temps entre l’écriture, la méditation, le jardinage et l’hypnothérapie. Au Rouergue, elle a publié la série Le Royaume de Pierre d’Angle en quatre tomes et La dernière saison de Selim.

Plongez au cœur d’une enquête haletante sous forme d’une course contre la montre de douze jours dans un univers fantasy.

Le roi Fénélon est mort, laissant derrière lui un royaume criblé de conflits et un étrange testament : sa couronne doit revenir à son héritier. Or, ce dernier n’existe pas… il est mort à la naissance en même temps que sa mère. Et il ne reste de lui qu’une seule lettre, « H ». Esmée et Mercenaire, spécialistes des causes perdues, espions et aventuriers, vendent leurs services aux plus offrants. Mandatés pour être les exécuteurs testamentaires, ils auront douze jours pour accomplir la dernière volonté du roi. Douze jours pour réaliser l’impossible. Douze jours pendant lesquels les autres prétendants au trône pourront tout tenter. Avec finesse ou la plus grande des brutalités. Pascale Quiviger offre une seconde mission à son duo flamboyant et mêle, avec tout le talent qu’on lui connaît, enquête et fantasy.

H, mort ou vif

Pascale Quiviger

Arash ne répondit pas. À la façon dont il se lissait un sourcil, elle le savait plongé dans les dédales d’une réflexion complexe, de celles qu’il menait sous le pseudonyme de Mercenaire. Ce décès royal lui lançait un défi dont il devinait déjà les contours, mais pas encore la substance.

En principe, ils faisaient route vers Bergerac parce que le roi Fénélon les avait invités en vacances dans un vignoble où le vin nouveau, sec et pétillant, se buvait avec des châtaignes grillées, où on dansait tard dans la nuit autour des feux de l’émondage et où les pommes tombaient glacées des arbres. Mercenaire ne buvait pas. Les danses folkloriques lui parlaient peu. En revanche, il aimait les pommes et, surtout, Fénélon avait conclu sa lettre de manière énigmatique : Je vous réserve aussi une surprise impossible à coucher sur papier. Un cadeau, cher Mercenaire, en remerciement pour services rendus.

Bonnes ou mauvaises, Mercenaire appréciait les surprises, surtout celles qu’on n’ose pas coucher sur papier. D’ailleurs Fénélon l’avait déjà largement rémunéré pour services rendus et savait ne rien lui devoir… sinon en échange d’un nouveau service. C’était irrésistible. Son invitation ne pouvait pas mieux tomber puisque Esmée se languissait du « fouet du givre » et de la « claque des neiges » des hivers de chez elle. Bergerac servirait donc d’escale sur la route de Pierre d’Angle, au large de la mer du Nord.

Prisonniers de la nuit

EMMANUEL LANGLADE

ILLUSTRÉ PAR SARAH MARCHAND

À partir de 12 ans

15,3 x 21,5 - 176 pages - 14,80 €

ISBN : 978-2-8126-2753-8

En librairie le 3 septembre 2025

Emmanuel Langlade est professeur de français à Paris. Prisonniers de la nuit est son premier roman jeunesse.

Née en région parisienne, Sarah Marchand étudie la philosophie, la communication et l’enseignement tout en étant animée par les arts graphiques et l’écriture. Professeure des écoles au Havre, elle nourrit aussi son imagination au contact des enfants, trouvant dans leur spontanéité une source inépuisable d’inspiration.

Un roman graphique en noir et blanc à couper le souffle qui fait rencontrer la dystopie d’Orwell et le postapocalyptique de McCarthy !

Elle s’appelle Saccage Bam-Bam et son frère Mine-de-Rien. Comme tous les autres enfants de leur âge, leurs parents ont obéi aux écrans gris et les ont abandonnés. Comme tous les autres enfants de leur âge, ils sont montés à bord d’un bus vers une destination inconnue, à travers un pays ravagé. Mais comme tous les autres enfants de leur âge, Saccage Bam-Bam et Mine-deRien n’aiment pas obéir aveuglément, n’ont pas totalement confiance dans les adultes et portent en eux deux petites graines : la révolte et l’espoir. Séparés, brutalisés, ils vont chacun découvrir un monde différent : celui de la surface, ravagé et sauvage, pour Mine-de-Rien et celui souterrain, froid et mécanique pour Saccage Bam-Bam. Chacun à leur manière, ils vont grandir, changer, résister et peut-être se libérer.

Prisonniers de la nuit

Emmanuel Langlade

Les combats sont d’une violence inouïe et tous ceux qui sont encore debout savent qu’ils ne luttent pas pour leur liberté ou pour rétablir l’ordre. Chacun combat sauvagement pour sauver sa peau.

Et tous les coups sont permis. Les portes des dortoirs cèdent facilement. Les surveillants, débordés, piétinés, ont pris la fuite, les lits sont retournés, renversés et, retrouvant leur instinct d’enfant, tous cèdent à l’envie folle, libératrice de se jeter dans la plus grande bataille d’oreillers jamais rêvée. Les rectangles blancs crèvent les uns après les autres. Les rires, les défis fusent, les pieds nus, maculés de suie et de sang, rebondissent sur les matelas, et les corps s’envolent dans une infinie chute de flocons. Les respirations s’accélèrent, les mains retrouvent le sens du jeu et, au coin de bouches fendues de véritables sourires, on devine la présence immaculée d’authentiques anges. Et les plumes, sous les souffles avides, tourbillonnent dans les airs.

Visuel de couverture à venir

Eroline Martot

Grande Prêtresse de l’Étrange

À partir de 12 ans

14 x 20,5 - 224 pages - 16,80 €

ISBN : 978-2-8126-2770-5

En librairie le 1er octobre 2025

Aurélie Magnin est née en 1980 en Suisse. Après ses études de philosophie, elle travaille dans les domaines de la justice et de la police comme spécialiste en éthique. Elle devient maman en 2012. L’envie de se donner une chance comme autrice la pousse à freiner ses mandats en 2019. Dès 2021, elle écrit à plein temps. Elle a publié Nifle et ReNifle (deux tomes) aux Éditions du Rouergue.

Fantômes et salle de classe, vie scolaire et caprices d’ectoplasmes, ça y est, la jungle du collège est définitivement paranormale !

Son nom évoque une folle aux chats dans un manoir hanté. Elle déteste la lumière du soleil.

Dans la cour, elle parle toute seule. Sa mère peint des squelettes de chat. Et sa maison est aussi flippante qu’un manoir hanté.

Oui, Eroline Martot n’est pas comme les autres. Peut-être parce qu’elle a la faculté de voir les morts. Et de converser régulièrement avec eux.

Ce sont d’ailleurs ses seuls amis : Nancy (une célèbre empoisonneuse), Maryline (qui a peur de tout), Haidar (le plus jeune dompteur de lion, mais pas le plus doué) et son chat Lupin, ça fait du monde et du bruit. Difficile de paraître normale et de sociabiliser avec les vivants... Alors quand Jackie débarque dans sa classe et semble trouver Eroline absolument parfaite, c’est tout son univers qui bascule (du bon côté pour une fois).

Et quand Jackie devient la cible de harcèlement, toute la tribu se mobilise !

Eroline Martot Grande Prêtresse de l’Étrange Aurélie

Magnin

Mes baskets dépareillées accélèrent sur les pavés, dévalent les escaliers, traversent le gazon à moitié grillé. J’ai une bonne raison d’être pressée, la meilleure au monde : je vis une journée pleine de promesses. C’est la rentrée et les nouveaux ont profité des vacances pour pousser comme des champignons. Et moi, Eroline Martot, j’adore le concept de « nouveaux ». Vu qu’ils ne me connaissent pas encore, je peux essayer de leur faire une impression divine avant que la meute se charge de saper mon image de marque avec des : « elle, c’est la Marteau, glauuuuque ! », « non, mais regarde… » (au choix) :

… ses fringues : je suis un régal de mélange des tendances les plus improbables dont le résultat briserait les miroirs si je prenais la peine de m’y confronter.

… ses cheveux : perdre du temps à coiffer ma merveilleuse chevelure qui ne connaît pas le concept de gravité ? Très peu pour moi, mon agenda est suffisamment chargé.

… son nez : il est moche, mais zéro complexe. J’ai très vite appris à « vivre avec » des éléments perturbateurs, alors mon nez, tant qu’il ne braque pas un flingue dans ma direction, je gère.

… sa maison : aïe, là ça fait mal parce que c’est vrai que de l’extérieur elle fiche la trouille (et de l’intérieur, on a juste confirmation que c’est bien flippant).

… ses yeux : non, personne ne mentionne jamais mes yeux. Ils sont tops, alors tout le monde fait comme s’ils n’existaient pas. Donc après cette journée, je vais hypothétiquement passer du stade « la fille qui se parle toute seule dans la cour » à « la fille aux deux amis » (il y a deux nouveaux, alors autant voir grand).

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