1700 La poste, Vladimir Velickovic

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CLI ENT:: CLIENT 1700 LA DE POSTE -E VLADIMIR VELICKOVIC J OURS LAT RRE datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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Pour diffusion immédiate Première canadienne : Vladimir Velickovic Du 21 mars au 21 juin 2015 Vladimir Velickovic est né à Belgrade (Yougoslavie) en 1935. Diplômé de l’École d’architecture de Belgrade en 1960, il s’oriente vers la peinture et réalise sa première exposition solo en 1963. Il obtient en 1965 le prix de la Biennale de Paris, ville où il s’installe l’année suivante et où il vit et travaille encore aujourd’hui. Il est révélé au grand public dès 1967 par une exposition à la galerie du Dragon (Paris) et apparaît aussitôt comme un des artistes les plus importants du mouvement de la Figuration narrative. Nommé en 1983 Professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il y enseigne pendant dix-huit années. Membre de l’Académie Serbe des Sciences et des Arts ainsi que de l’Académie des beaux-arts — Institut de France, il est également Commandeur des Arts et des Lettres et Chevalier de la Légion d’Honneur. Vladimir Velickovic a réalisé de nombreuses expositions solo à travers l’Europe, l’Asie et une aux États-Unis (Los Angeles, 1989) et a reçu de prestigieux prix pour le dessin, la peinture et la gravure. Son œuvre comporte plusieurs séries où il réinterprète les motifs de la peinture religieuse, tels la crucifixion et le gisant. D’ailleurs, les références à Grünewald sont récurrentes dans son travail. Un style au travers duquel s’opèrent des correspondances entre une modernité en crise et une expérience du tragique ancrée dans l’Histoire. Marqué par les crimes de la Seconde Guerre mondiale, il


a consacré sa peinture à la représentation du corps. Déchiré, mutilé, souffrant, le corps de l’homme est une source inépuisable d’investigation pour Velickovic, où se mêlent figure humaine et bestiaire (les séries Pitbull, Corbeaux, Rats). Par sa maitrise technique en peinture et la vivacité de son trait en dessin, Vladimir Velickovic se pose en artiste complet, s’inscrivant dans la lignée des grands maîtres. Il s’agit d’une peinture expressionniste figurative d’une extrême lucidité et sans complaisance, qui parle de la condition de l’Homme, de sa solitude, de sa liberté. La question du mal et de la souffrance y est souvent décrite de façon violente. Il y a une sorte de sublimation de la guerre chez Vladimir Velickovic, par sa monstration dans l’art, de la souffrance, des ambiances de guerre, à venir ou passée, laquelle finalement existe toujours quelque part... En exposant le travail récent de l’artiste Vladimir Velickovic, le 1700 La Poste offre une occasion unique de découvrir une production extrêmement féconde et troublante. Études préparatoires, collages, dessins, peintures et sculptures, s’échelonnant sur la dernière décennie, feront l’objet d’une première exposition de cet artiste au Canada, ainsi que d’une première en Amérique du Nord depuis plus de trente ans – sa première exposition de ce côté de l’océan remonte à 1989, à la Mayer-Schwartz Gallery de Los Angeles, aux États-Unis. L’artiste a également exposé, en 1992, à la Chicago Art Fair. Ces œuvres font notamment partie de plusieurs collections publiques dont celle de la Tate Britain (Londres), du Centre Pompidou (Paris), de l’Institute of Contemporary Art (Chicago) et du MoMA (New York). Vladimir Velickovic 1700 La Poste, 1700 Notre-Dame O. H3M 1J3 Du 21 mars au 21 juin 2015. Entrée libre.

Horaire d’ouverture : du mercredi au vendredi de 11h à 18h. Samedi et dimanche de 11h à 17h.

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Contact média: Rosemonde Communications | Rosemonde Gingras rosemonde@rosemondecommunications.com | 514-­‐458-­‐8355








































Une plongée dans le noir Montréal reçoit la première exposition au Canada du peintre et dessinateur Vladimir Velickovic 21 mars 2015 | Paul Bennett - Collaborateur | Arts visuels

Photo: Pedro Ruiz Le Devoir Vladimir Velickovic dit vouloir secouer l’indifférence du spectateur devant l’horreur de la guerre et l’éruption quotidienne de la violence.

Arts visuels Vladimir Velickovic 1700 La Poste (1700, rue

Vladimir Velickovic, peintre et dessinateur français d’origine serbe dont l’oeuvre figurative se démarque par sa violence, sa noirceur sans concession et son extraordinaire


http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/435002... virtuosité, expose pour la première fois au Canada, dans le bel écrin du 1700 La Poste, à Montréal. Une quinzaine de tableaux, dont plusieurs de très grandes dimensions — jusqu’à cinq mètres de largeur par trois de hauteur ! —, autant de grands dessins, une douzaine de collages et quelques sculptures, réalisés entre 2002 et aujourd’hui, permettront au visiteur d’apprécier la production récente de cet artiste de réputation internationale âgéde 79 ans, toujours inspiré et prolifique. Notre-Dame Ouest, Montréal) du 21 mars au 21 juin

Vladimir Velickovic voit, peint et dessine la vie en noir. Son enfance sous les bombardements nazis à Belgrade durant la Deuxième Guerre mondiale, avec ses cortèges de pendus aux réverbères et de cadavres mutilés dans les rues, marquera à jamais son oeuvre à venir. Corbeaux à l’affût de restes humains, pitbulls traquant des fuyards, corps décapités, têtes arrachées et convulsées, potences, gibets, paysages calcinés : les motifs de ses plus récents tableaux ne font que prolonger ceux, tout aussi macabres, des décennies précédentes — rats et rapaces, crochets auxquels pendent ou non des cadavres sanguinolents et sans tête, coureurs sautant dans le vide. L’oeuvre puissante de Velickovic est inexorablement noire, à la limite du supportable. Elle peut séduire et envoûter par sa démesure, sa lucidité et sa grandeur tragique, mais aussi agresser, offenser ou même rebuter du fait de ses corps torturés, de ses visions dantesques et de sesmises en scène brutales d’atrocités. Au risque d’ailleurs d’une certaine complaisance dans l’horreur et d’un ressassement obsessionnel des mêmes motifs. En entrevue au Devoir, Velickovic dit vouloir secouer l’indifférence du spectateur devant l’horreur de la guerre et l’éruption quotidienne de la violence. « Ma peinture a un côté dénonciation. Ce n’est pas une apologie de la violence, mais un constat de l’état du monde. Et je me sens une obligation de réagir à ce qui se passe », que ce soit à Srebenica dans la Yougoslavie agonisante des années 1990, ou à Abou Ghraïb ou Alep aujourd’hui. Ses oeuvres, jamais anecdotiques, témoignent de la permanence de la barbarie. Le choix du noir Velickovic explique qu’il a fait depuis longtemps « le choix du noir », car l’artiste ne peut pas tout faire, il doit choisir. « Le noir, c’est la plus belle couleur qui existe », affirme-t-il, et celle qui traduit le mieux ce qu’il tente d’exprimer. « Le noir est une façon de dire les choses le plus directement possible, de la manière la plus simple et la


plus efficace. » Non pas que la couleur ne puisse pas exprimer l’angoisse ou la terreur, comme chez Van Gogh. Mais après une parenthèse d’explosion de couleurs dans sa peinture après son installation à Paris en 1966, Velickovic s’est aperçu que la couleur ne fonctionnait pas pour lui. « J’ai très vite refermé ma boîte à couleurs pour aller à l’essentiel. » Il travaille toujours le côté brut, rugueux, de la toile, comme en un combat avec elle, souvent avec la paume de la main. Dans ses toiles récentes, le rouge des brasiers ou des blessures et le bleu de certains fonds permettent toutefois à l’oeil de respirer. Car les tableaux narratifs de Velickovic ne sont pas des scènes ou des paysages à contempler, mais des espaces inventés qui vous happent, vous « avalent », dirait Réjean Ducharme. Et si les dessins et les collages, assemblages un peu chaotiques de tous les motifs de l’artiste, sont moins dérangeants que ses tableaux, ils se révèlent tout aussi intrigants. La présentation de l’exposition est attrayante et plutôt réussie, compte tenu de la contrainte imposée par les grandes dimensions de certains tableaux. Le recul nécessaire à l’observation des grandes toiles est plutôt satisfaisant. En vous rendant au 1700 La Poste, préparez-vous donc à vivre une expérience stimulante, mais troublante : une plongée dans le noir, dans une nuit émaillée d’inquiétantes lueurs rouge sang, comme des éclairs striant le néant.
























Vladimir Velickovic : un grand nom de la peinture européenne à Montréal Publié le juin 17, 2015

Si vous ne l’avez pas encore vue c’est le moment! Jusqu’au 21 juin, le 1700 La Poste offre une exceptionnelle exposition solo de l’artiste Vladimir Velickovic.

Vladimir Velickovic, 80 ans pétillants. Double source de joie pour les amoureux d’art contemporain à Montréal : d’abord, cette exposition confirme l’entrée en scène d’un nouvel acteur majeur de la diffusion des arts visuels à Montréal, à vocation aussi bien québécoise qu’internationale. Sous la dynamique impulsion de sa mécène-créatrice Isabelle de Mévius, le 1700 La Poste est en passe d’acquérir une notoriété comparable à celle de la Fondation DHC. De tels lieux ne sont pas légion à Montréal et il faut s’en réjouir!


Vladimir Velickovic ensuite qui a répondu à l’invitation. Certains critiques rattachent son nom au mouvement de la figuration narrative mais l’artiste s’en défend absolument. Figuratif certes, narratif et engagé, contemporain d’Arroyo, Rancillac, Télémaque et les autres il se revendique libre de toute étiquette ou attache d’école. Velikovic ne cache pas sa satisfaction d’avoir sa grande rétrospective à Paris à l’automne prochain, après son copain Jacques Monory.


Une exposition mûrement réfléchie et préparée avec Isabelle de Mevius qui s’est déplacée à plusieurs reprises à l’atelier de l’artiste serbe, installé à Paris. Francis Bacon, Jacques Callot? Le présage de la guerre et ses images de mort. Des corps et des corneilles. Des chiens violents. Un sens inné de la texture et de la profondeur.


Nous militons pour la qualité des catalogues : mission accomplie dans ce domaine avec un magnifique travail auto-édité par Isabelle de Mévius et vendu sur place. En renfort de ce catalogue, une section Internet de toute beauté est également consacrée à l’exposition.


Vladimir Velickovic au 1700, La Poste, jusqu’au 21 juin 2015.


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