Un rêve américain

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Ros emonde

CLI ENT:: CLIENT LES PRODUCTIONS EURÊKA - UN RÊVE AMÉRICAIN J OURS DELATERRE datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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Communiqué Pour diffusion immédiate

UN RÊVE AMÉRICAIN DE BRUNO BOULIANNE ET DE CLAUDE GODBOUT PREND LA ROUTE DES SALLES DE CINÉMA QUÉBÉCOIS Montréal, 2 avril 2014. C’est avec un co-pilote des plus détendus et attachant que le film UN RÊVE AMÉRICAIN sera présenté dans la région Montréalaise dès le 2 mai prochain au cinéma BEAUBIEN. Le chanteur franco-ontarien, Damien Robitaille, au volant d’une bagnole qui aura fait plus de kilomètres que prévu, amène les spectateurs avec lui à la découverte d’un fait ignoré par l’Histoire, celle de l’immigration des Québécois vers les États- Unis qui ont contribué de façon dense et riche à l’épanouissement de ce pays dans le dernier siècle. Un sac de sport, une guitare, son passeport et sa voiture, c’est tout ce qu’il faut au musicien Damien Robitaille pour nous convaincre de le suivre là où les racines Québécoises ont fait des petits, bien plus loin qu’en Nouvelle Angleterre. Avec la complicité du cinéaste Bruno Boulianne (Bull’s Eye, un peintre à l’affût, Le chant de la brousse) – cette aventure singulière fait découvrir les communautés d’origine francophone des États-Unis, souvent inconnues des Québécois. De Waterville dans le Maine à Saint Louis, au Missouri, en passant par Détroit, la côte Ouest ou les rives du Mississippi dans l’Illinois, Damien Robitaille y évoque avec simplicité les principaux épisodes de l’Histoire de cet exode, mais rencontre aussi avec chaleur et bonhomie ceux qui composent cette diaspora canadiennefrançaise, vieille de trois siècles et qui compte ces jours-ci pas moins de 12 millions de personnes aux États-Unis. Un immense territoire parsemé encore de nos jours de preuves toujours vivantes de l’immigration québécoise et qui constituent UN RÊVE AMÉRICAIN... Le rêve américain. La maison de production Eurêka !, qui est à l’origine du film, annoncera sous peu les suites de ce voyage initiatique. À suivre... Page Facebook : https://www.facebook.com/UnReveAmericain -30-

Médias Rosemonde Communications 514-458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.com


Un rêve américain - Régie du cinéma

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Un rêve américain

En savoir plus Visa général Le film peut être vu, loué ou acheté sans risque par des personnes de tout âge. Voir tous les classements Motifs de classement D’un bout à l’autre des États-Unis, des millions d’Américains sont issus de familles canadiennes-françaises. Sobre, ce film nous présente des témoignages de gens qui sont fiers de leurs origines même si plusieurs d’entre eux ne maîtrisent plus le français. Date de classement : 10 mars 2014 Fiche de film Horaires Distributeurs Statistiques

Québec - 2013 Documentaire 92 minutes - Couleur - v.o. : français

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Un rêve américain - Régie du cinéma

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No film: 385112 Version(s): français / français s.-t. français Support(s): DVD / Fichier numérique Réalisation:BOULIANNE, BRUNO Production:France Choquette / Jean Roy / Claude God

Interprètes: Doublage: Synopsis Damien Robitaille, musicien franco-ontarien, veut partager son amour de la langue française en parcourant les États-Unis, d’est en ouest, à la recherche de communautés francophones. Un cinéaste le suit dans cette aventure qui montre l’existence d’une importante diaspora canadienne-française, vieille de trois siècles.

Pied de page Base de données mise à jour quotidiennement

© Gouvernement du Québec, 2002-2014

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UN RÊVE AMÉRICAIN Un sac de sport, une guitare, son passeport et sa voiture, c’est tout ce qu’il faut au musicien Damien Robitaille pour embarquer dans cette aventure singulière : découvrir les descendants de Canadiens français qui ont quitté par milliers le Québec de 1850 à 1930 pour prendre le chemin de l’exil vers les États-­‐Unis. Ils s’engageaient comme journaliers dans les usines de la Nouvelle-­‐ Angleterre, comme bûcherons dans la région des Grands Lacs ou bien s’achetaient des terres dans les plaines du Midwest. Les plus téméraires devenaient cowboys ou chercheurs d’or dans l’Ouest américain. Que sont-­‐ils devenus? Où sont-­‐ils aujourd’hui ? Se souviennent-­‐ils de leurs origines ? Aux côtés de Damien Robitaille, ce Franco-­‐Ontarien amoureux de la langue française, le voyage se fait historique, sociologique, géographique, mais aussi tendre et généreux. De Waterville dans le Maine à Saint Louis, au Missouri, en passant par Détroit, l’Ouest américain ou les rives du Mississippi, Damien Robitaille décrit avec émotion les principaux épisodes de leur exode, mais fait aussi plusieurs rencontres inoubliables avec ceux qui composent cette diaspora canadienne-­‐française, vieille de trois siècles, souvent métissée, qui aujourd’hui comprend pas moins de 12 millions de personnes. Un rêve américain est un conte moderne sur la richesse et la beauté de notre mémoire collective. DAMIEN ROBITAILLE Auteur-­‐compositeur-­‐interprète Franco-­‐Ontarien installé au Québec depuis 2003, ce diplômé de l’École Nationale de la chanson de Granby se fait remarquer alors qu’il remporte les Francouvertes (2005). En dix ans de carrière il enregistre 3 albums L’homme qui me ressemble (2006) Homme autonome (2009) Omniprésent (2012), présente plus de 500 spectacles à travers le Canada, l’Europe et l’Amérique latine, tout en récoltant bon nombre de prix. Multi-­‐instrumentiste, touche à tout, Damien anime à la radio d’Espace musique Jamais trop tard pour les standards, joue au cinéma et participe à plusieurs émissions de télévisions en tant que compositeur et présentateur. En 2014 dans le film Un rêve américain, Damien part en voiture à la rencontre des communautés d’origine francophone aux États-­‐ Unis. Son voyage sur les routes américaines lui inspire la musique originale de ce long métrage documentaire. BRUNO BOULIANNE Formé en architecture et en communication, participant à La Course Europe-­‐Asie, Bruno Boulianne remporte le Prix du meilleur espoir aux Rendez-­‐vous du cinéma québécois ’94, avec le film Un cirque sur le fleuve. Particulièrement intéressé par la relation entre l’humain et son territoire, il a signé une quinzaine de réalisations documentaires qui ont obtenu plusieurs distinctions. Son long métrage documentaire, Bull’s eye, un peintre à l’affût remporte le Prix tremplin pour le monde ARTV, au Festival international du film sur l’art de Montréal 2010 et Le chant de la brousse se mérite le Prix ONF/ACIQ du meilleur film canadien au Festival Vues d’Afrique 2012. Réalisé en collaboration avec Claude Godbout, Un rêve américain, son plus récent documentaire, sera présenté en primeur mondiale aux Rendez-­‐vous du cinéma québécois 2014. CLAUDE GODBOUT Claude Godbout a d’abord été comédien. Durant les années soixante, il est l’assistant de Jean-­‐Pierre Ronfard, au Théâtre de l’Égrégore. En 1964, il interprète le rôle de Claude dans un grand classique de notre cinéma Le chat dans le sac de Gilles Groulx. Par la suite, il est réalisateur (Profession : Écrivain) et cofondateur des Productions Prisma (Les ordres de Michel Brault -­‐ Cannes 1974 -­‐ Prix de la mise en scène -­‐ Les bons débarras de Francis Mankiewicz-­‐ Compétition Berlin 1980). Pendant quatre décennies, il produit de nombreuses séries dramatiques et émissions jeunesses. Dernièrement, il a oeuvré aux séries documentaires René Lévesque et Cinéma Québécois. Après avoir réalisé le documentaire La génération 101 en 2008, il signe cette année le scénario et la production du long métrage documentaire Un rêve américain.

EURÊKA! PRODUCTIONS Fondée par France Choquette et Jean Roy en 1999, Eurêka! Productions est une compagnie dont la mission est de produire des documentaires de qualité qui visitent des domaines variés tels que la société, les arts, l’histoire, la science. Bref, tous les domaines de l’activité humaine. Depuis 15 ans France Choquette et Jean Roy ont produit plusieurs films et séries documentaires tels From Montréal (Prix Gémeaux du meilleur documentaire : culture, 2013), La tête contre le mur (Mention spéciale du jury pour le Prix Pierre et Yolande Perreault aux Rendez-­‐vous du cinéma québécois, 2011), La génération 101, ainsi que les séries Cinéma Québécois, Sexe autour du monde et Des écoles pas comme les autres. Ils ont récemment produit le long métrage documentaire Un rêve américain. Page Facebook: Un rêve américain

LES PRODUCTIONS EURÊKA! Présentent UN RÊVE AMÉRICAIN Un film de BRUNO BOULIANNE ET CLAUDE GODBOUT Avec DAMIEN ROBITAILLE Réalisation : BRUNO BOULIANNE Scénarisation : CLAUDE GODBOUT Recherche : CLAUDE GODBOUT ET SARAH MISRAHI Direction de la photographie : FRANÇOIS MESSIER-­‐RHEAULT Montage : VINCENT GUIGNARD Musique originale : DAMIEN ROBITAILLE Montage sonore et mixage : JAMES DUHAMEL Animation : TOMMY CARON Productrice adjointe : MARIE-­‐JUSTINE FOURNIER Producteurs : FRANCE CHOQUETTE, CLAUDE GODBOUT ET JEAN ROY

Long métrage documentaire Durée du film : 92 minutes Année de production : 2013 Langues : Français et Anglais, avec S.T.F. Format de tournage : XDCAM HD DISTRIBUTION Les Productions Eurêka! – France Choquette 7275, rue St-­‐Urbain, bureau 302 Montréal (Québec) H2R 2Y5 T (514) 272-­‐3500 F (514) 272-­‐9452 info@eureka-­‐tv.com www.eureka-­‐tv.com RELATIONS DE PRESSE Rosemonde Gingras 1872, rue Notre-­‐Dame Ouest, Bureau 100 Montréal (Québec) H3J 1M6 T (514) 458-­‐8355 rosemonde@rosemondecommunications.com Le Centre de la francophonie des Amériques / partenaire officiel d’Un rêve américain 2, Côte de la Fabrique Case postale 110, Succ. Haute-­‐Ville Québec (Québec) G1R 4M8 www.francophoniedesameriques.com


ImprimĂŠs


www.lapresse.ca/cinema M O N T R É A L S A M E D I 2 2 F É V R I E R 2014

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LES OSCARS

UN RÊVE AMÉRICAIN

NEUF CANDIDATS À LA RÉCOMPENSE SUPRÊME

SUR LA ROUTE... DE LA RÉUSSITE

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CINEMA

FIFEM

AUX VUES AVEC LES PETITS ! PAGE 3

MIRACULUM Visionnez la bande-annonce du film Miraculum à lapresse.ca/miraculum

Édith Cochrane et Éric Tessier, porte-parole du FIFEM

MIRACULUM

MARCHER AU BORD DE L’ABÎME Ils sont sept, hommes et femmes, à marcher au bord de l’abîme. Ils vivent tous avec une forme de dépendance. Alors que certains prennent de graves décisions dans l’espoir de modifier la courbe de leur existence, d’autres marchent la tête haute dans la même direction. Sachant que leur finalité sera, comme pour nous tous, la même, ils regardent leur destin dans le blanc des yeux. En soi, ils accomplissent de petits miracles. Voici Miraculum, nouveau film de Podz d’après un scénario de Gabriel Sabourin. > UN DOSSIER D’ANDRÉ DUCHESNE À LIRE EN PAGES 6 ET 7 > MARC CASSIVI : LE CHARME DU BROUILLARD, EN PAGE 12

Daniel Grou (Podz), le réalisateur de « Miraculum », Marilyn Castonguay et Gabriel Sabourin

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

CHARLAINE HARRIS Mort à jamais Enfin ! Le tome 13 de la saga qui a inspiré LISEZ LE 1er CHAPITRE

flammarion.qc.ca

TRUE BLOOD


12 C I N É M A

LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 22 FÉVRIER 2014

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CINÉMA

Le charme du brouillard MARC CASSIVI CHRONIQUE

O

n se laisse porter par Miraculum, le très attendu nouveau film de Daniel Grou (Podz), qui a ouvert jeudi les 32es Rendezvous du cinéma québécois avant de prendre l’affiche vendredi prochain. La gra m maire cinématographique de Podz est envoûtante. Le rythme indolent du montage, les mouvements fluides de caméra, les gros plans sur les visages, les cadrages bien symétriques. La musique atmosphérique (de Rye notamment) est à l’avenant. Si bien que l’on a l’impression de flotter dans un rêve, ou plutôt un cauchemar mélancolique. Même si l’intrigue se veut très réaliste. Le cinéaste des 7 Jours du talion, de 10 ½ et de L’affaire Dumont sait créer des univers, des ambiances qui lui sont propres. Il l’a fait aussi à la télévision, grâce aux grandes séries que sont Minuit, le soir et 19-2. Sa griffe de cinéaste ne lui fait pas défaut dans ce film choral mettant en scène quantité de personnages à la dérive, dans leurs derniers retranchements, défendus par autant d’acteurs formidables,

(Jean-Nicolas Verreault). Dès le départ, un avion s’écrase, et l’on se demande lesquels, parmi ses âmes en détresse, se trouvaient à bord. D a n s le rôle pr i nc ipa l , Marilyn Castonguay, découverte dans L’affaire Dumont du même Podz, est particulièrement convaincante en infirmière Témoin de Jéhovah, qui se heurte au doute, aux limites de sa foi, à son désir d’aider, voire de sauver son prochain. Comment rester impassible lorsqu’un patient risque de mourir sans son aide ? Que fait-on lorsque son amoureux (Xavier Dolan), atteint de leucémie, préfère mourir plutôt que de recevoir une transfusion sanguine (qui le rendrait « impur » selon les préceptes de sa religion) ? Ces questions d’éthique, ces dilemmes moraux sur la foi, la mort, l’amour, la tentation, sont l’assise du scénario ambitieux de l’auteur et comédien Gabriel Sabou rin. Terreau fertile, exploité sous tous ses angles, parfois même à l’excès. Miraculum est un film séduisant. Mais sa trame, riche et fascinante, m’a semblé par moments trop appuyée. Dans

« Miraculum » est un film séduisant. Mais sa trame, riche et fascinante, m’a semblé par moments trop appuyée.

au sommet de leur forme. De Gilbert Sicotte, dans un petit rôle de mari dont la femme (Louise Turcot) a redécouvert la passion auprès d’un collègue de travail (Julien Poulin), à Ro bi n A u b e r t e t A n ne Dorval, qui forment un couple bourgeois éteint, trouvant refuge dans le jeu, l’alcool et la drogue. L e désespoi r se lit tout autant sur le visage de Gabriel Sabourin, exilé au Venezuela depuis trois ans, qui rentre au pays chargé de drogue, pour l’a nniversaire de sa nièce, au grand dam de son frère

ce chassé-croisé de personnages, certains moins doués pou r le bon heu r ou plu s ca ricatu rau x que d’autres, de s dét a i l s m ’ont s emblé superflus : une réplique trop explicite, une émotion trop soulignée, une zone d’ombre trop éclairée, des boîtes que l’on renverse deux fois plutôt qu’une à la pharmacie... Je me trompe peut-être, mais j’y devine une intention. Une volonté de faire en sorte que le spectateur saisisse bien toutes les nuances de l’intrigue, tous les enjeux, tous les déchirements dans les choix

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Podz sait créer des univers, des ambiances qui lui sont propres. Sa griffe ne lui fait pas défaut dans Miraculum.

fa its pa r les person nages . Guidée par une crainte que le public ne se perde dans le labyrinthe, si on ne lui fournit pas assez d’indices. Le cinéma est un art de la suggestion. Il est préférable parfois qu’il en dévoile moins que plus, quitte à nous laisser dans le brouillard.

Tout le monde en parle Plusieurs se sont demandé, d a n s la fou lé e du c om ing out très médiatisé de la Canadienne Ellen Page, si cette jeune comédienne, révélée par Juno de Jason Reitman, au rait plus de difficulté à obtenir des rôles au cinéma, maintenant qu’elle affiche son homosexualité. L a question est per tinente , t a nt l ’homophobie reste présente – et trop souvent tolérée – en ce début de XXIe siècle. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil à Sotchi pour s’en convaincre. Le simple fait que l’« aveu » (le terme est toujours utilisé dans les médias) de l’actrice fasse autant de vagues en dit d’ailleurs long sur le chemin qu’il reste à pa rcou r i r pou r combat t re l’homophobie.

Heureusement pour elle, Ellen Page n’est pas russe. Elle a 26 ans, elle est brillante, et elle travaille dans un milieu que l’on peut qualifier de progressiste. Il reste que les rôles de lesbiennes sont rares au cinéma américain et qu’il est légitime de craindre que des producteurs proposent plus spontanément un rôle d’hétérosexuelle à une actrice qui ne se déclare pas publiquement homosexuelle. A fficher son orientation sexuelle, est-ce toujours prêter flanc à ce type de discrimination ? Sans aucun doute. Ce n’est pas pour rien que l’on souligne toujours le courage, bien réel, des artistes et athlètes qui font leur coming out. L e s s i g n e s d ’o u ve r t u r e provenant de Hollywood et du public nord-a mér ica i n (notamment sur les réseaux sociaux) sont à tout le moins encourageants. On sous-estime parfois l’influence de la culture populaire sur les mouvements sociaux. Le mariage gai fait largement consensus aux ÉtatsUnis, même à droite, alors qu’il s’en trouve des milliers en France pour manifester fièrement contre ce droit à l’égalité. Pourquoi ce schisme culturel ? Peut-être en partie parce

qu’à la télévision et au cinéma américain, on trouve depuis plusieurs années des personnages homosexuels dans des séries aussi consensuelles que Will and Grace et Modern Family. Ce qui n’est pas le cas en France. Neil Patrick Harris, le Docteur Doogie des années 80, joue les séducteurs à la télé, dans la série How I Met Your Mother, alors qu’il est ouvertement homosexuel, sans que personne ne s’en formalise (du moins publiquement). Le combat pour l’égalité des droits des homosexuels est pourtant loin d’être gagné. Certains trouvent que Dany T urcotte parle trop de son homosexualité à Tout le monde en parle ? Je suis convaincu que grâce à lui et à la tribune dont il se sert pour contrer l’homophobie, bien des jeunes homosexuels craignent moins aujourd’hui d’être ostracisés qu’il y a 10 ans. Plus on en pa rle, moins c’est marginal. Le jour où une actrice hollywoodienne dira qu’elle est homosexuelle sans que tout le monde en parle, on pourra parler d’égalité.

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Pour joindre notre chroniqueur : mcassivi@lapresse.ca

BRUNO BOULIANNE / Un rêve américain

Sur la route... de la réussite raison de sa propre histoire. Franco-ontarien, Robitaille s’était éloigné de sa langue maternelle avant de la retrouver par la voie musicale. Boulianne et Godbout voulaient que Robitaille conserve une partie de naïveté durant le tournage. « On a dit à Damien de se documenter, mais pas de devenir un expert de la

ANDRÉ DUCHESNE

Pour des raisons méconnues, l’histoire a conservé de la m ig r a t ion de s C a n a d ie n s français aux États-Unis un côté sombre et misérable. Or, quelques générations plus tard, force est de constater que leurs descendants ont obtenu leur part du gâteau du rêve américain. S’il y a une chose à retenir du documentaire Un rêve américain de Bruno Boulianne et de Claude Godbout, c’est bien celle-là. Les descendants des Ca nadiens fra nçais se sont complètement intégrés au grand melting-pot états-unien. « Je voulais raconter quelque chose d’un peu connu, mais sous un autre angle, indique Bruno Boulianne. Je voulais dire : “Hé ! On a participé à ce continent-là. On n’a pas juste trimé dur dans les usines de la Nouvelle-Angleterre.” » En compagnie du chanteur Damien Robitaille, qui sert de guide-na rrateu r- découvreur dans le film, on part à la rencontre d’Américains de souche canadienne-française éparpillés aux quatre coins de l’A mér ique, du M a i ne au M issou ri , en pa ssa nt par le Montana et même la Californie. Les artisans ont exclu la Louisiane qui a sa propre histoire avec les Acadiens. À chaque arrêt, on découvre des gens dont les familles ont à la fois fait leur place et conservé des traces de leurs origines. Plusieurs des personnes rencontrées parlent

« Je voulais dire : “Hé ! On a participé à ce continent-là. On n’a pas juste trimé dur dans les usines de la NouvelleAngleterre.” » — Bruno Boulianne

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

Le réalisateur Bruno Boulianne, que l’on voit ici chez lui à Montréal, indique que le scénariste et producteur Claude Godbout avait vu son film Bull’s Eye – un peintre à l’affût sur Marc Séguin et l’avait apprécié.

encore quelques mots, voire un très bon français. C ’e s t l e c a s d e R o b e r t B ob Roy, de la NouvelleA ngleterre. Non seulement parle-t-il français, non seulement a-t-il réussi en affaires, mais sa mentalité fait aussi d ava n t a ge p e n s e r à c el le d’un Texan. « Robert est un businessman, un winner et il vote républicain, lance Bruno Boulianne. Il est fier de ses

or ig i nes . I l d it lu i-même qu’il y a eu exploitation des Canadiens français dans les filatures. Mais il vient rappeler que les Canadiens-français passés au x États-Unis ont aussi conquis quelque chose. »

Faire parler le monde Bruno Boulianne rappelle que c’est Claude Godbout qui a eu l’idée du film. « C’est son bébé, dit-il. Claude avait vu

mon film Bull’s Eye – un peintre à l’affût (sur Marc Séguin) et avait apprécié. Quant à moi, je connaissais son travail. Il a fait de belles choses, comme la produc tion du fil m Les bons débarras, etc. Il a été très généreux avec moi dans ce projet. » G odbout , qu i a éc r it le scénario, et Boulianne ont eu l’idée de solliciter Robitaille comme personnage central en

question, dit M. Boulianne. On voulait qu’il soit comme un vrai voyageur qui part sur la route et découvre quelque chose. On lui a dit : “ Fais parler le monde. ” » Évidemment, Robitaille a ajouté une dimension musicale, une note country-folk, à ce road movie très émouvant.

Le film est présenté demain, à 18 h, à l’auditorium de la Grande Bibliothèque dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois. Il sera suivi d’un spectacle de Damien Robitaille, à 20 h, à la Cinémathèque québécoise.










6 ARTS

LA PRESSE MONTRÉAL JEUDI 6 FÉVRIER 2014

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ARTS

Non, rien de rien... MARC CASSIVI CHRONIQUE

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ieudon né ne regrette rien. « Soyons clairs : je n’ai absolument aucun remords », déclare l’humoriste dans une rare entrevue, publiée hier par le magazine français Causeur. La polémique entourant son plus récent spectacle, Le mur, interdit de diffusion parce qu’il multipliait les allusions antisémites, ne semble pas avoir éveillé chez lui le moindre scrupule. Il nie être antisémite. Il l’a encore dit à ma collègue Michèle Ouimet la semaine dernière, dans un bref entretien arraché en marge de son spectacle, rebaptisé Asu Zoa, qu’il a édulcoré pour satisfaire aux exigences des autorités. « Je n’ai absolument aucune haine particulière vis-à-vis du peuple juif, mais aucune attirance non plus », dit-il à Causeur, équivoque, cultivant l’a mbiguïté, moteu r de sa démarche artistique depuis une dizaine d’années.

martyr du politiquement correct qu’il cultive à dessein depuis des années. « Je ne donne jamais d’entrevues », a-t-il la semaine dernière à Michèle Ouimet, qui ne l’a pas laissé se défiler facilement. Voilà qu’il décide de parler de son plein gré. Non pas pour dissiper des malentendus, mais bien pour entretenir le doute. « Le seul problème de la France est le mensonge, dont le sion isme est l’u ne des expressions les plus f la mboyantes », clame-t-il, après avoi r o f fe r t u n e r é p o n s e évasive sur l’authenticité de l’Holocauste (« Je ne suis pas spécialiste de ces choses-là ») et laissé entendre que l’on confond son antisionisme avec l’antisémitisme. Depuis 10 ans, sur scène et surtout sur la place publique, son discours n’a cessé de se radicaliser. Dieudonné s’est piégé lu i-même da ns u ne

Dieudonné s’est piégé lui-même dans une spirale de ressentiment, s’est emmuré dans la paranoïa, convaincu d’être la cible d’un complot politico-médiatique, fomenté par l’intelligentsia juive.

Ni ha ine ni attira nce, mais une obsession qu’il ne prend même plus la peine de démentir. « Heurter, choquer, c’est notre métier », se défend Dieudon né, qu i mu ltipl ie depuis des années les déclarations à teneur antisémite, polluant son discours de silences complices et de dérapages en règle (qui lui ont valu plusieurs condamnations). « Si certains ont été heurtés [...] par certains de mes propos, je m’en excuse le plus sincèrement du monde », dit-il. On se souvient que Mes excuses était le titre, ironique, de l’un de ses spectacles. Pour la sincérité, on repassera. L’humoriste n’avait pas parlé aux médias depuis le début de la polémique. Depuis que le gouvernement français, tentant de le censurer de manière aussi cavalière que maladroite, avait renforcé involontairement l’image de héraut de la liberté d’expression et de

spirale de ressentiment, s’est em muré da ns la pa ra noïa , convaincu d’être la cible d’un complot politico-médiatique, fomenté par l’intelligentsia juive. Pour mieux se poser en victime non seulement du système judiciaire, mais des médias français qui, prétendil, le diabolisent. Il est accusé d’évasion fiscale, et la police française a saisi chez lui la semaine dernière 650 0 0 0 euros et 15 000 $ en argent comptant. Lu nd i , i l a été i nterd it d’entrée en Grande-Bretagne, où il voulait se rendre afin de soutenir son ami Nicolas A nel ka , suspendu de son équipe de soccer pour avoir c é lé b r é u n bu t ave c u n e « quenelle » (geste popularisé par l’humoriste, que certains qua l i f ient de « sa lut na z i inversé »). À chaque rebuffade, son statut de trublion, de fou du roi anti-establishment – dont

GAGNEZ L’UN DES 100 LAISSEZ-PASSER DOUBLES POUR ASSISTER À LA PREMIÈRE DU FILM EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR PHILIPPE CLAUDEL

PHOTO MICHEL EULER, ASSOCIATED PRESS

Dieudonné a donné une conférence de presse dans un théâtre de Paris, le 11 janvier, pour annoncer qu’il abandonnait la tournée de son spectacle intitulé Le mur.

il se fait une fierté – est plus fort. Ses billets se vendent com me des pa i ns chauds . Les rangs de ses admirateurs grossissent à vue d’œil. Ses alliés sont de toutes allégeances (il fraye avec l’extrême droite et le Front national, contre qui il militait ouvertement à l’époque où il formait un duo avec Elie Semoun). Dieudonné prétend faire rire en défiant l’ordre établi et

AUTEUIL KRISTIN

SCOTT TH THOMAS LEÏLA

BEKHTI RICHARD

BERRY

Au cœur de la programmation des RVCQ, on retrouve tous les films québécois sortis en salle l’année précédente. Mais on compte aussi cette année six longs métrages de fiction présentés en première mondiale ou canadienne. On pourra voir Miraculum de Podz (en ouverture), Miron : un homme revenu d’en dehors du monde de Simon Beaulieu (en clôture), 3 histoires d’Indiens de Robert Morin, L’angegardien de Jean-Sébastien Lord, Bunker de Patrick Boivin et Olivier Laberge et Que ta joie demeure de Denis Côté. métrages 2 Longs documentaires

UN FILM DE

PHILIPPE

CLAUDEL

LE MARDI 18 FÉVRIER À 19H AU CINÉMA EXCENTRIS (3536, boul. St-Laurent)

POUR PARTICIPER, VISITEZ LE concoursmetropolefilms.com La promotion aura lieu sur le site web du du 6 au 10 février inclusivement et le tirage se fera le 11 février 2014. 100 gagnants recevront par la poste une invitation pour deux personnes. Règlements disponibles chez Annexe Communications.

AU CINÉMA LE 7 MARS

scène quand il ne se campe pas en victime, aveuglé par l’amertume et la rancœur. Ses spectacles de plus en plus revanchards et de moins en moins drôles. Ne seraitce que pour cette seule raison, il devrait éprouver des remords.

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Pour joindre notre chroniqueur : marc. cassivi@lapresse.ca

Les Rendez-vous du cinéma québécois en cinq tableaux 1 Soirées tapis bleu

DANIEL

en repoussant les limites de la liberté d’expression. Il distille surtout un humour douteux, jetant constamment de l’huile sur le feu, nourrissant les braises de l’intolérance, en enflammant les foules et en encourageant les discours haineux. Quand on joue avec le feu... Le constat est désolant. Un humoriste au talent exceptionnel, réglant ses comptes sur

Des 69 documentaires présentés aux RVCQ, 33 sont des longs métrages. Plusieurs œuvres ont fait parler d’elles au cours des derniers mois. Mais on compte aussi plusieurs nouveautés. Ainsi, Un rêve américain de Bruno Boulianne (première mondiale) nous amène à la rencontre des Franco-Américains

en compagnie de Damien Robitaille. À noter aussi Ron Turcotte, jockey légendaire de Phil Comeau ou encore Il ventait devant ma porte, film de Rénald Bellemare consacré au cinéaste Pierre Goupil. Courts 3 métrages

On les néglige trop souvent, ces courts métrages qui constituent pourtant la porte d’entrée de bien des cinéastes. Envie d’audace ? Plongez dans la programmation du festival qui propose 113 courts, dont Collisions, film de Charles Gervais avec Niels Schneider. Le porte-parole des RVCQ, Antoine Bertrand, dit avoir envie de se gorger de courts durant le festival. « Ces films-là, on les regarde trop souvent sur nos ordinateurs. Cette fois, on a l’occasion de les voir au grand écran », se réjouit-il. de 4 Coup chapeau

La réalisatrice et comédienne Micheline Lanctôt fera beaucoup parler d’elle en 2014. À l’heure actuelle, elle est en train de

tourner son prochain long métrage, intitulé Autrui. En parallèle, elle est la marraine du Prix collégial du cinéma québécois. Le 23 mars, elle recevra le Jutra-hommage saluant l’ensemble de sa carrière. Aux RVCQ, on lui donne un coup de chapeau avec la présentation de son film Sonatine, 30 ans après sa sortie (et son Lion d’argent) à Venise. Événements 5 spéciaux

En matière d’événements spéciaux, les RVCQ proposeront des rencontres entre artisans et public, la populaire soirée de RadioCanada où, cette année, on présentera en primeur un épisode de Série noire, ou encore Les Rendez-vous sur quatre écrans qui permettront de voir certains films à la télé et sur le web. Le samedi 1er mars, à compter de 23 h, rendez-vous rue Émery devant le cinéma Quartier latin pour le Elvis Gratton Picture Show, une projection-spectacle pour faire vivre le King, la Linda ou l’Américain en vous. — André Duchesne


Internet


Un Rêve américain

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Un Rêve américain Un Rêve américain

Résumé Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille parcourt les États-Unis d'Est en Ouest, à la recherche des communautés francophones qui y ont survécu depuis l'immigration de milliers de Canadiens Français au cours des trois derniers siècles.

DÉTAILS Date de sortie : 2014-05-02 Classement : Général Pays : Canada Distributeur : n/d Date de sortie en DVD : n.d. Genre : Documentaire Durée : 92 min. Année : 2014 Site officiel

GÉNÉRIQUE

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Un Rêve américain

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Réalisation : Bruno Boulianne Montage : Vincent Guignard Scénario : Claude Godbout Production : Claude Godbout,France Choquette,Jean Roy Photographie : François Messier-Rheault Musique : Damien Robitaille

ACTEURS Publié le 01 mai 2014 à 23h00

Un rêve américain : les descendants

André Duchesne Après un passage qu'il souhaite sans doute vouloir effacer dans un très mauvais film de fiction dont nous tairons le nom par charité chrétienne, Damien Robitaille aurait très bien pu retraiter dans ses terres chansonnières, s'y enfermer pour toujours et jeter la clé aux oubliettes. Or, l'auteur-compositeur-interprète franco-ontarien revient au septième art, empruntant cette fois la porte d'un documentaire dont il est le personnage central. Grand bien nous fasse! Car Un rêve américain, oeuvre de Bruno Boulianne et Claude Godbout, est une réussite à plusieurs points de vue et, mieux encore, un de ces films qu'on aura plaisir à revoir. Les descendants d'immigrés canadiens-français aux États-Unis, les Francos comme on les appelait, constituent l'essence de ce documentaire dont la première qualité est de raconter leur histoire d'un point de vue différent. Au lieu de nous servir une énième oeuvre sur les misères, la pauvreté et l'espèce de repli sur soi qui ont marqué les premières décennies de cette vague d'immigration amorcée au 19e siècle, Boulianne et Godbout abordent leur sujet sous un angle ancré dans le présent. Or, ce présent est marqué par l'assimilation des Francos dans le grand melting pot américain dont ils ont pris tous les plis. Mais aussi par la volonté de plusieurs d'entre eux de conserver un contact, un lien, ne serait-ce que nostalgique, avec le passé. L'assimilation n'est pas une tare dans ce film. Boulianne et Godbout exposent tout simplement les faits. Ils ne condamnent pas. Ils ne se réjouissent pas. Le spectateur n'a qu'à se laisser porter par de (belles) découvertes. C'est à travers Damien Robitaille, qui se promène en voiture sur les routes du continent, que nous allons à la rencontre des familles. Robitaille a juste ce qu'il faut de curiosité, de sagesse, de candeur pour servir de lien. Il nous prend par la main et nous lâche au moment opportun pour mieux nous laisser découvrir ses interlocuteurs, dont les noms ont encore une couleur francophone. Ses quelques interventions musicales bonifient toute l'américanité de la photographie de François Messier-Rheault. À notre avis, Bull's Eye, un peintre à l'affût demeure à ce jour le meilleur film de Bruno Boulianne. Mais Un rêve américain est à inscrire dans ses belles réussites. Le réalisateur, dont nous suivons et apprécions le travail depuis quelques années, est en grande forme. * * * 1/2 Un rêve américain. Documentaire de Bruno Boulianne et Claude Godbout. Avec Damien Robitaille. 1h32. © La Presse, ltée. Tous droits réservés.

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Québec, USA - La Presse+

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Édition du 2 mai 2014

TION

OPINION EN VIDÉO

Q U É B EC , U S A

QUÉBEC, USA CHRISTIAN MERCIARI LA PRESSE Pour Bruno Boulianne, le réalisateur du film Un rêve américain , la contribution du Québec dans l’histoire des États-Unis est remarquable et mérite d’être soulignée. Il en a d’ailleurs fait un documentaire dans lequel, il nous fait découvrir le rôle central des communautés québécoises francophones aux États-Unis et l’apport important de cette diaspora dans le façonnement du rêve américain. Un rêve américain prend l’affiche aujourd’hui au cinéma Beaubien.

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Les racines québécoises de l’Amérique | Le Devoir

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Les racines québécoises de l’Amérique Bruno Boulianne présente en première Un rêve américain aux 32es RVCQ 22 février 2014 | Odile Tremblay | Cinéma

Photo: Rendez-vous du cinéma québécois Le documentaire de Bruno Boulianne Un rêve américain fait rouler le musicien-chanteur franco-ontarien Damien Robitaille (sur la photo) de la Nouvelle-Angleterre à la Californie.

Sur les routes américaines, entre chemins de terre et autoroutes, défile une autre carte des États-Unis. Celle des toponymes francophones qui la parsèment (5000 noms de lieux), alors que des descendants de Québécois installés là-bas depuis plusieurs générations, aux patronymes parfois déformés ou traduits — Boisvert en Greenwood, Lévesque en Bishop —, plus ou moins assimilés, sont encore là, comme chênes plantés. 1 sur 3


Les racines québécoises de l’Amérique | Le Devoir

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Projeté en première ce dimanche aux Rendez-vous du cinéma québécois à la Cinémathèque avec soirée chantée dite Le bouillon à Damien, le documentaire de Bruno Boulianne Un rêve américain fait rouler le musicien-chanteur franco-ontarien Damien Robitaille de la Nouvelle-Angleterre à la Californie, en quête des racines francophones du pays. Dans le film, le terme « Québécois » n’est pas utilisé, mais celui plus générique de « Canadien français ». « Tous mes films ont un rapport avec le territoire, mais c’est mon premier road movie », déclare Bruno Boulianne. Le documentariste d’Un cirque sur le fleuve, à travers un film comme Bull’s Eye, un peintre à l’affût, sur le peintre chasseur Marc Séguin, avec caméra en forêt, interrogeait la terre qui parle. L’initiative est celle du scénariste Claude Godbout, connu aussi pour sa carrière de producteur, monteur, acteur (il campa le héros masculin du Chat dans le sac de Gilles Groulx, en 1964). « Claude avait cette volonté d’explorer l’américanité au sens large du terme », explique le cinéaste. Leur choix du conducteur s’est porté sur Damien Robitaille : « Parce qu’il est franco-ontarien et a failli perdre son français. On cherchait aussi quelqu’un qui apprenne à travers son parcours. » En filigrane se découpent les vagues successives d’immigrants québécois, l’exode jusqu’aux années 1930 vers les filatures de coton en Nouvelle-Angleterre, précédé des ruées vers l’or, plus loin encore de l’occupation du pays par les francophones avant l’arrivée des Britanniques. Si l’héritage amérindien est trop escamoté dans le film, malgré les origines métissses de Damien Robitaille et de plusieurs Franco-Américains qu’il interviewe, ces rencontres passionnantes, ici et là répétitives, de personnes, âgées en général, jeunes parfois, qui parlent encore ou pas la langue de leurs ancêtres, mais utilisent un four à pain, ou connaissent leur généalogie par coeur, élargissent nos frontières. On découvre que Paul Bunyan, héros américain bûcheron et fort comme un boeuf, trônant en statue avec chemise à carreaux, est inspiré d’un Québécois baraqué devenu patron de chantier dans l’Oregon. « Et son nom déformé viendrait de “ Bon Jean ” ou du patois “ bonyenne ”. » Le cinéaste craint que le film soit perçu comme une métaphore de la perte du français en Amérique. « Le français est déjà à peu près disparu aux États-Unis. Nous cherchions plutôt les traces d’une culture. » Mais là où il croyait ne trouver que des descendants de Québécois exploités, d’autres avaient fait fortune ou furent de fiers cow-boys, d’heureux chercheurs d’or ou de grands coureurs des bois. 2 sur 3


Les racines québécoises de l’Amérique | Le Devoir

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« À ma surprise, j’ai découvert que de façon symbolique, on a participé à quelque chose de plus grand que nous : la construction réelle du continent d’Amérique du Nord », conclut Bruno Boulianne. Cliquez sur l'image pour consulter la bande-annonce d'Un rêve américain

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TÉLÉVISION À LA UNE

Damien en Amérique 24 mai 2014 | Philippe Orfali | Télévision

Les racines franco-ontariennes de Damien Robitaille, on était au courant. Mais que sait-on réellement de celles des millions d’Américains revendiquant des origines canadiennes-françaises et dont certains parlent toujours la langue de chez nous ? C’est le point de départ d’Un rêve américain, documentaire de Bruno Boulianne, qui fait rouler le musicienchanteur franco-ontarien du nord au sud du pays d’en bas, à la recherche de l’Amérique française. Un rêve américain Canal D, le dimanche 25 mai à 19 h

Son passeport en poche, sa guitare et son sac de sport au dos, Damien Robitaille part en road trip, nous amenant avec lui à la découverte des Franco-Américains. Comme lui, on amorce le voyage avec nos propres perceptions et attentes. Plusieurs d’entre elles seront déboulonnées en cours de route. Planche de salut On connaît bien l’émigration québécoise vers la Nouvelle-Angleterre, principalement à partir de 1840 et jusqu’au milieu des années 1930, période pendant laquelle près d’un million de Canadiens français, pour la plupart empêtrés dans la misère, prirent la route des États-Unis, ou encore le train, à la poursuite de l’« American Dream ». Le secteur textile en pleine effervescence du New Hampshire et des États avoisinants apparaissaient alors comme une planche de salut pour ces milliers de travailleurs pour la plupart agricoles, qui amenèrent avec eux langue, traditions et institutions — écoles, paroisses et caisses populaires comprises. Mais la Nouvelle-Angleterre n’a pas été la seule terre d’accueil — ou d’exil, c’est selon — de ces milliers de Québécois, Franco-Ontariens et autres francophones du pays à avoir quitté la mère patrie dans l’espoir d’une vie plus prospère au sud, apprend-on au même rythme que le sympathique chanteur. Une fois les États de la Nouvelle-Angleterre arpentés, le jeune homme originaire de Lafontaine, sur les berges de la baie Georgienne, nous trimballe avec lui dans son fascinant voyage en zigzags, de Laporte à Ranchette, de Coeur d’Alene à Los Angeles, de Detroit à la Louisiane en passant par le Wyoming, armé comme toujours de sa guitare et de son verbe. Trésors Partout, le chanteur franco-ontarien s’improvise — le mot est juste — intervieweur, partant à la rencontre des Lévesque, Longchamps et Robitaille du Sud et parvenant, avec sa bonhomie habituelle, à nous captiver pour ce périple qui aurait pu être fataliste. Partout, on découvre, en grattant un tout petit peu la peinture, des trésors de patrimoine francophone et de vie française. Quelques irréductibles qui refusent de mourir sans livrer bataille. Mais surtout des tonnes


d’exemples d’influences et de saveurs canadiennes-françaises dans cet immense melting pot américain. Près de 12 millions de résidants des États-Unis revendiquent aujourd’hui des origines françaises ou canadiennesfrançaises. L’exercice aurait pu être fastidieux, professoral. On s’est visiblement efforcé de ne pas l’être. Peut-être aurait-on dû s’y contraindre un peu moins. Mais au-delà des données démographiques et du folklore, ce sont les personnages fascinants dénichés par Bruno Boulianne, Claude Godbout et Damien Robitaille qui séduisent par leurs histoires et leur attachement manifeste à leurs racines canadiennes-françaises. À la dernière minute Des entretiens qui donnent envie de partir à la rencontre de ces groupes qui font toujours vivre langue et culture françaises aux États-Unis, sans trop tomber dans le jovialisme. « Je me voyais sur le bord du précipice, où j’aurais pu laisser tomber le français pour toujours. C’est comme si, à la dernière minute, je me suis dit “non” », relate ainsi Adèle Saint-Pierre, francophone de Jay, dans le Maine, aujourd’hui professeure de français dans un collège de New York. « J’ai cru un moment qu’on pouvait faire revivre le français en Nouvelle-Angleterre, parce que moi je le voulais. […] Une langue doit être utile. Dès qu’elle ne l’est plus, on la laisse tomber comme un sac de roches. » Tout au long du film, Damien Robitaille dresse certains parallèles entre la lente extinction des FrancoAméricains et son expérience personnelle. Adolescents, par désintérêt, ses frères et soeurs et lui auraient pu, eux aussi, abandonner leur identité franco-ontarienne, explique-t-il. Ce qu’ils n’ont pas fait. « Pour moi [ce voyage], ça m’a ouvert les yeux. Et je pense que ce sera une révélation chez nous également », affirme-t-il alors que le film tire à sa fin, en intense discussion avec un certain Art Robitaille, motard californien, lointain cousin. Il a bien raison.

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Damien Robitaille sur la piste des descendants des Canadiens français aux États-Unis Mise à jour le jeudi 20 février 2014 à 9 h 20 HNE

À la découverte des francophones

Quelle place occupe aujourd'hui le français aux États-Unis, plus de 150 ans après le début de la grande émigration canadienne-française? Damien Robitaille tente de répondre à cette question dans le documentaire Un rêve américain. Au 19e siècle, des dizaines de milliers de francophones ont franchi la frontière pour trouver du travail aux États-Unis, nommément dans les usines de textile. « Partir aux États [à cette époque], c'était une question de survie. On s'engageait dans les usines

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en se jurant de revenir un jour au pays », explique l'auteur-compositeur-interprète Damien Robitaille dans le documentaire. Le musicien franco-ontarien et le réalisateur Bruno Bouliane ont voulu aller constater la vitalité du français aujourd'hui dans plusieurs États américains, notamment au Michigan, en Illinois et en Californie.

Damien Robitaille sur la plage de Santa Monica en Californie Photo : Eurêka productions

Avec le regard frais d'un jeune de 32 ans, Damien Robitaille avoue que l'existence même des francophones américains a été une révélation, ou presque. « Ça m'a surpris de découvrir qu'il y avait encore des gens qui parlaient français. Avant de participer au projet, je croyais qu'il n'y en avait plus. » Aux États-Unis, 5000 lieux portent un nom d'origine française, un rappel que nombre de francophones se sont déplacés plus à l'ouest dans une Amérique naissante. À Détroit par exemple, il y avait toute une communauté française regroupée autour de la paroisse Sainte-Anne. Aujourd'hui par contre, les francophones ont été remplacés par des LatinoAméricains. Et plus on s'enfonce dans l'Ouest américain, plus la présence francophone diminue. « Tu sais, il n'y a presque plus personne qui parle le français, alors ils sont devenus comme des

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fossiles. On voit ce que le français a déjà été. » Le documentaire Un rêve américain sera présenté le 23 février à la Grande bibliothèque de Montréal lors des Rendez-vous du cinéma québécois et au Musée de l'Amérique française à Québec le 16 mars, à l'occasion de la Semaine nationale de la francophonie. La bande-annonce d'Un rêve américain :

Un rêve américain avec Damien Robitaille Film · 974 J’aime · 13 janvier ·

Profil

Damien Robitaille, un musicien franco-ontarien, décide de partir sur les traces de la grande immigration des Canadiens Français aux États-Unis. De la Nouvelle-Angleterre à la Californie, il renoue le dialogue avec une société unique, quasi mythique, toujours présente après trois siècles. Un grand voyage au cœur de l’Amérique, là où les descendants des Canadiens Français, encore plus nombreux qu’au Canada, ont ouvert les frontières au rêve américain. J’aime · Commenter · Partager ·

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Jean Bernard J'ai bien aimé ce reportage, authentique et vrai... Très attachant ce Damien Robitaille et bon communicateur bravo. Je l'ai vu a la télévision de Radio-Canada je crois. Maintenant depuis ce temps je fais des pieds et des mains pour tenter de me procurer les chansons qu'il a faut dans ce documentaire. Je veut les diffusé a mes amis sur ma radio web mais j'ai beau chercher et jeune les trouves pas. Dommage alors si jamais Damien une personne dans ton entourage peut me dire comment me les... » plus

Jean Bernard J'ai bien aimé ce reportage, authentique et vrai... Très attachant ce Damien Robitaille et bon communicateur bravo. Je l'ai vu a la télévision de Radio-Canada je crois. Maintenant depuis ce temps je fais des pieds et des mains pour tenter de me procurer les chansons qu'il a faut dans ce documentaire. Je veut les diffusé a mes amis sur ma radio web mais j'ai beau chercher et jeune les trouves pas. Dommage alors si jamais Damien une personne dans ton entourage peut me dire comment me les... » plus

Tommy Leblanc Où peut-on le réécouter?

Julien Menard Une des raisons que les Canadiens-Français ont émigré massivement aux États-Unis et non dans l'Ouest Canadien, est qu'un billet pour Londre à l'ouest Canadien (Via le chemin de fer + Bateau) coûtait beaucoup moins cher que de Montréal à l'ouest Canadien.

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Guillaume Fournier Effectivement Michel, on parle d'un départ de près de 2 millions de francophones. C'Est l'un des exodes les plus massifs en terme de proportion des 150 dernières années pour un peuple, et nous y sommes toujours. Et les autres? majoritairement assimilés. Et nous le deviendrons si nous ne faisons pas attention...

Michel Fauteux Quelle excellente idée de réaliser un documentaire du genre. Ayant étudié cet exode massif qui fait partie de notre histoire, une question m'intéresse. Quand on dit que la moitié de la province c'est vidée, la question devient: quel serait le poids démographique du Québec au sein du Canada si tous ces Québecois seraient restés en place. Evidemment pour des raisons de survie et aussi de religion, les Québecois ont fondés d'énormes famille et les générations se succèdent au 20 ans. Il serait... » plus

Alex Gauthier @Michel Fauteux Je me souviens d'un professeur d'histoire qui m'avait parlé de 12 millions de Canadiens-Français uniquement au Québec en l'an 2000, en excluant tous les apports d'immigrants arrivés au Québec à la fin du XIX et au début du XXe qui viendraient s'ajouter à la population totale. Nous serions très certainement plus populeux que l'Ontario à l'heure actuelle.

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SPECTACLES | CINÉMA documentaire | Un rêve américain

Damien Robitaille dans un road movie Journal de Montréal, Publié le: dimanche 17 mars 2013, 17H25 | Mise à jour: dimanche 17 mars 2013, 17H31

PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PIERRE-PAUL POULIN

Damien Robitaille sera le personnage principal d’un long métrage documentaire présenté sur les ondes de Canal D à l’automne.

L’auteur-compositeur-interprète Damien Robitaille sera la vedette d’un long métrage documentaire de 90 minutes qui sera diffusé sur les ondes de Canal D, cet automne.


Intitulé Un rêve américain, ce projet du scénariste Claude Godbout (il a entre autres réalisé le documentaire La génération 101) permettra au public de découvrir les racines canadiennes-françaises de nos voisins du Sud. «Je voulais faire un film sur les Franco-Américains. Il y a environ un demi-million de Canadiens français qui se sont installés aux États-Unis entre 1850 et 1930, a expliqué Claude Godbout, qui s’est associé à la boîte Eurêka! Productions (Le sexe autour du monde). Finalement, j’ai décidé d’en faire un road movie. Nous suivons un personnage qui, en voiture, va à la rencontre des descendants de ces anciens immigrants.» Plusieurs voyages Réalisé par Bruno Boulianne (Le chant de la brousse, Bull’s eye, un peintre à l'affût), le projet se devait de mettre en vedette quelqu’un qui possédait un «vécu» proche de celui des Franco-Américains. «C’est à ce moment que nous avons pensé à Damien Robitaille. Il est Franco-Ontarien, mais il peut puiser dans son expérience de minoritaire, au Canada, pour entrer en contact avec les gens qu’il rencontre aux États-Unis.» Le tournage d’Un rêve américain a demandé à ses artisans d’effectuer plusieurs voyages au sud de la frontière. Après avoir visité la Nouvelle-Angleterre, ils se sont ensuite rendus au Michigan, au Missouri, au Wyoming, au Montana et en Californie. «Nous avons amorcé le tournage en avril et ç’a été un peu compliqué, puisque je travaillais sur mon album Omniprésent, a expliqué Damien Robitaille, qui a présenté son disque en octobre. Par contre, je suis heureux d’avoir participé à l’aventure. J’ai trouvé ça tripant d’aller à la rencontre des gens. Ça me sort de ma routine habituelle. Et puis, qui ne rêve pas de tourner aux États-Unis?» Certains des intervenants interviewés parlaient encore le français alors que d’autres découvraient carrément leur héritage franco-canadien. À la fin de l’aventure (il reste encore un tournage à réaliser à Washington, au mois d’avril), l’équipe aura rencontré une vingtaine de personnes dans douze communautés. «L’héritage culturel est vraiment très fort, a expliqué Claude Godbout. Nous avons rencontré toutes sortes de personnes: des enfants de bûcherons au Michigan, de tisserands en Nouvelle-Angleterre, de mineurs dans la région de Saint-Louis, de chercheurs d’or au Montana et même de cowboys au Wyoming.» Un peu de sérieux Damien Robitaille, qui est reconnu pour sa personnalité colorée et son sens de l’humour, dit avoir fait beaucoup d’efforts afin de paraître crédible à la caméra. «J’ai pris la chose au sérieux. J’ai dû apprendre à diriger des entrevues. Je me suis préparé. Savais-tu que deux des premiers maires de Los Angeles étaient Montréalais? Moi, je ne le savais pas. Je trouve ça hyper intéressant.» «Ce qui nous a plu, c’est que Damien a fait de ce projet une quête personnelle. C’est devenu sérieux, pour lui, a affirmé Claude Godbout. Il y a un côté sensible, chez lui, qui se révèle à travers le voyage qu’il fait. Ça ne l’empêche pas d’être amusant. Il faut dire qu’il entre en contact tellement facilement avec les gens. Il n’est pas un animateur classique.» Un rêve américain n’est pas le premier long-métrage auquel participe Damien Robitaille. Le chanteur a tenu un petit rôle dans le film La sacrée, paru en septembre 2011. «C’était la première comédie grand public franco-ontarienne, a-t-il affirmé avec le sourire. C’était un film de bière. Il a été détruit par les critiques, ici. Moi, je l’avais trouvé assez sympathique (rires).»

• Damien Robitaille présentera son spectacle Omniprésent en première montréalaise le 4 avril, au Métropolis. Toutes ses dates de tournée sur damienrobitaille.com


La Belle Province en Amérique | Damien Robitaille | Actualité ...

WEEKEND | ACTUALITÉ

DAMIEN ROBITAILLE

La Belle Province en Amérique RAPHAËL GENDRON-MARTIN @

JOURNAL DE MONTRÉAL, PUBLIÉ LE: MERCREDI 23 AVRIL 2014, 22H13 | MISE À JOUR: VENDREDI 25 AVRIL 2014, 12H45

COUP D'OEIL SUR CET ARTICLE Le chanteur franco-ontarien s’est improvisé intervieweur dans le documentaire Un rêve américain, qui retrace les descendants québécois qui se sont établis au sud de la frontière.

AUSSI DANS CET ARTICLE 1 - Serpents et échelles - Damien Robitaille 2 - Omniprésent - Damien Robitaille 3 - Au pays de la liberté - Damien Robitaille 4 - Exotique ! - Damien Robitaille 5 - Quelles sont les chances ? Damien Robitaille 6 - Nos traces sur la plage Damien Robitaille 7 - Ta maman m'amadoue Damien Robitaille 8 - Mambo métissé - Damien Robitaille 9 - La danse du drapeau - Damien Robitaille 10 - Sors de mon corps - Damien Robitaille robitaille

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http://journalmetro.com/culture 30 avril 2014

Le Rêve américain de Damien Robitaille (http://journalmetro.com/author/martingignac/)Par Martin Gignac (http://journalmetro.com/author/martingignac/) Métro

Damien Robitaille, héros d’Un rêve américain

Yves Provencher/Métro

Damien Robitaille part à la recherche des vestiges de la langue et de la culture française aux États-Unis dans Un rêve américain, un documentaire où musique et histoire font bon ménage. Un road trip aux quatre coins des États-Unis, Damien Robitaille en rêvait. Le Franco-Ontarien a pu imiter Jack Kerouac grâce au cinéaste Bruno Boulianne (Bull’s Eye, un peintre à l’affût) en devenant le guide d’Un rêve américain. En plus d’offrir une trame sonore teintée de country, de folk et d’americana, le musicien a pris le pouls du fait français et ce qui en reste, notamment dans le Maine, le Missouri et la Californie. «En faisant ce film, j’ai pu voir tous ces villages, raconte le chaleureux auteur-compositeur-interprète rencontré dans un café de la Rive-Sud de Montréal. Les Canadiens français, on était partout aux États-Unis. Il y avait plus de 500 ou 5 000 noms de villes, de rivières. Plein de noms qui sont francophones, mais les gens ne parlent plus français aujourd’hui. C’est comme des fossiles.» Cette réalité est bien évidemment triste. Surtout à l’écoute des nombreux témoignages d’une population souvent vieillissante qui multiplie les anecdotes sur la discrimination que subissaient ceux et celles qui parlaient la langue de Molière. On ne sent pourtant pas trop d’amertume dans cet essai qui se plaît à déterrer de vieilles légendes sur des cowboys, des chercheurs d’or et des hommes forts. «On ne voulait pas miser sur le côté tragique, ce qui se fait souvent, explique le chanteur, qui retourne au septième art après avoir frayé avec la fiction dans le film La sacrée. On voulait plus célébrer le fait qu’on était présents. On a tout bâti ça, les ÉtatsUnis. Nous aussi, on a fait partie de ce#e histoire qu’est l’Amérique. On parle souvent des Italiens, des Grecs, des Russes, mais on ne parle jamais des Canadiens français. Pourtant, on a contribué énormément à ouvrir le pays, d’est en ouest. On était des aventuriers, les explorateurs par excellence. Et c’est quelque chose que je ne connaissais pas.»


L’homme qui me resse mb le Damien Robitaille possède cette rare faculté d’approcher facilement les individus afin de les faire parler et de les amener à se confier. Surtout qu’il comprend la réalité de ces «ancêtres» qui ont conservé des traces de leurs origines, venant lui-même d’un village (Lafontaine en Ontario) dont la culture et la langue française sont en déclin. «Je me sentais proche de ces gens-là, explique celui qui travaille actuellement à son prochain disque, qui devrait voir le jour en 2015. On avait tous cette dualité culturelle. Dans le fond, j’ai réalisé que j’étais plus Américain que je le croyais. Je me suis toujours dit francophone, mais là, je suis Américain au fond. Je suis comme un Franco-Américain. On parle de tout le continent. Je dis tout le temps qu’il faut enlever les frontières. On est tous métissés, de la même place. On est tous francophones. C’est une grande famille.»

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24 février 2014

Damien Robitaille sur la piste des descendants des Canadiens français aux États-Unis RCQC | Publication: 20/02/2014 09:20 EST | Mis à jour: 20/02/2014 09:31 EST

Quelle place occupe aujourd'hui le français aux États-Unis, plus de 150 ans après le début de la grande émigration canadienne-française? Damien Robitaille tente de répondre à cette question dans le documentaire Un rêve américain. Au 19e siècle, des dizaines de milliers de francophones ont franchi la frontière pour trouver du travail aux États-Unis, nommément dans les usines de textile. « Partir aux États [à cette époque], c'était une question de survie. On s'engageait dans les usines en se jurant de revenir un jour au pays », explique l'auteur-compositeur-interprète Damien Robitaille dans le documentaire. Le musicien franco-ontarien et le réalisateur Bruno Bouliane ont voulu aller constater la vitalité du français aujourd'hui dans plusieurs États américains, notamment au Michigan, en Illinois et en Californie. Avec le regard frais d'un jeune de 32 ans, Damien Robitaille avoue que l'existence même des francophones américains a été une révélation, ou presque. « Ça m'a surpris de découvrir qu'il y avait encore des gens qui parlaient français. Avant de participer au projet, je croyais qu'il n'y en avait plus. » Aux États-Unis, 5000 lieux portent un nom d'origine française, un rappel que nombre de francophones se sont déplacés plus à l'ouest dans une Amérique naissante. À Détroit par exemple, il y avait toute une communauté française regroupée autour de la paroisse Sainte-Anne. Aujourd'hui par contre, les francophones ont été remplacés par des Latino-Américains. Et plus on s'enfonce dans l'Ouest américain, plus la présence francophone diminue. « Tu sais, il n'y a presque plus personne qui parle le français, alors ils sont devenus comme des fossiles. On voit ce que le français a déjà été. » Le documentaire Un rêve américain sera présenté le 23 février à la Grande bibliothèque de Montréal lors des Rendez-vous du cinéma québécois et au Musée de l'Amérique française à Québec le 16 mars, à l'occasion de la Semaine nationale de la francophonie. La bande-annonce d'Un rêve américain : Basculer


TV Hebdo - Docu-D: un rêve américain

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Damien Robitaille © Canal D Docu-D: un rêve américain Dimanche 25 mai 19 h, Canal D Annie Hogue / TV Hebdo - 2014-05-15 14:51:42 La culture francophone fait intimement partie de la vie du musicien franco-ontarien Damien Robitaille. Voulant découvrir si le français est présent de l’autre côté de la frontière, il effectue un long périple à travers les États-Unis, à la recherche de communautés francophones ou de ce qu’il en reste. De la Nouvelle-Angleterre à Los Angeles en passant par New York, il fait des rencontres marquantes.

Au tournant du XXe siècle, alors qu’une crise importante frappe le Canada, des centaines de milliers de Québécois et de Franco-Canadiens quittent leur terre natale pour émigrer aux États-Unis, où les perspectives d’emploi font rêver. Certains optent pour les usines de la Nouvelle-Angleterre, d’autres pour le travail du bois dans la région du Michigan, et certains se rendent plus loin dans l’Ouest, où ils espèrent trouver de l’or. Les hommes, des agriculteurs pour la plupart, sont habitués au travail manuel; leur force et leur savoir-faire sont impressionnants.

La langue anglaise Ils ne sont pas les premiers à émigrer aux États-Unis: d’autres Québécois et Franco-Ontariens ont franchi la frontière, des années auparavant. Certains s’en sortent très bien, mais d’autres, qui ne s’expriment pas en anglais, ont plus de difficultés. On les croit simples d’esprit, alors qu’ils ne comprennent tout simplement pas leurs interlocuteurs. Alors que les immigrants s’installent avec leurs familles, des communautés francophones se forment autour d’écoles et d’églises. C’est pourquoi il existe aux États-Unis bien des villes et des villages dont les habitants portent des noms français.

Une histoire à découvrir Damien Robitaille, un amant de la langue de Molière, est né et a grandi en Ontario. Il parle anglais, mais a choisi de vivre et de travailler principalement en français. Il connaît bien l’histoire de cette langue au Canada, mais il ignore comment elle a évolué aux États-Unis. Le chanteur et musicien sait que plus d’un million de francophones se sont établis chez nos voisins du Sud à la

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fin des années 1800 et au début des années 1900, parce qu’ils n’arrivaient plus à nourrir leurs familles. Quelle est leur histoire? Peut-on encore trouver leur trace? Damien a envie de le découvrir et de vivre, à sa façon, son «rêve américain».

D’est en ouest, du nord au sud Seul avec ses documents de voyage, ses cartes routières et sa guitare, Damien Robitaille monte dans sa voiture. Il s’arrête d’abord à Waterville, dans le Maine. En regardant les noms inscrits sur les affiches des commerçants, on constate que la culture francophone y a joué un rôle important. Des nombreux Québécois qui y sont venus, certains sont retournés au Canada, mais d’autres sont restés. Comme l’explique un petit groupe à Damien, les gens de la région qui parlent encore français sont presque exclusivement des personnes âgées, et ils constituent fort probablement la dernière génération de francophones. Leurs enfants portent des noms comme Poulin ou Tardif, mais leur langue est l’anglais. Tout au long de sa route, Damien Robitaille trouvera de tels noms.

La langue française L’empreinte francophone est même encore plus importante qu’on le pense puisque, comme l’explique Kent Bone, un historien rencontré en Haute-Louisiane, des noms français ont été anglicisés. Lui-même est un Beaulne, devenu Bone. Même le plus célèbre des propriétaires de ranchs du Wyoming, un certain Thomas Beausoleil, a changé son nom en Tom Sun. En Californie, Damien rencontre un groupe qui n’a pas changé son nom: Arthur Robitaille et sa famille ne parlent pas français, mais ils sont fiers de porter ce nom.

Onze millions de descendants Tout au long de ce road trip palpitant où se mélangent histoire, culture, langue et chansons, on constate que le français n’est plus que très peu parlé aux États-Unis, mais qu’il subsiste toujours. La culture francophone a laissé sa marque, et on estime à plus de 11 millions le nombre de descendants de ces Québécois et autres francophones qui ont traversé la frontière dans l’espoir de trouver un monde meilleur.

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En salle

Un rêve américain 1er mai 2014 / Aucun commentaire

Semaine du 2 au 8 mai 2014

Sortie : Vendredi 2 mai 2014 V.o. : Anglais, Français, S.-t.f. [ DOCUMENTAIRE ] Origine : Canada [Québec] – Année : 2013 – Durée : 1 h 32 – Réal. : Bruno Boulianne – Avec : Damien Robitaille – Dist./Contact : Eurêka ! | Horaires/ Versions/Classement : Beaubien En quelques mots L’affiche donne le ton de ce documentaire. Les lignes du drapeau américain sont remplacées par celles du tissu carreauté des chemises de bûcheron canadien-français et les étoiles par des fleurs de lys. C’est donc à un voyage aux États-Unis dans les lieux, rivières et montagnes nommés par les francophones et où habitent leurs descendants que nous mène le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille. Du Maine à la Californie, le périple s’arrête à de nombreux endroits pour y rencontrer des personnes qui parlent plus ou moins bien le français et se souviennent des liens que leurs ancêtres

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ou leurs régions ont entretenus de manière quelquefois distendue avec le Québec ou la France. La bande son aurait pu, à cause de la présence de Robitaille, offrir plus de moments musicaux, mais son entregent rajoute à la complicité créée par Bruno Boulianne dans sa mise en scène fluide. Ce long métrage rappelle quelques faits importants sur cette marche vers l’ouest qui fut longtemps aussi le fait de Canadiens-français. Il amènera peut-être plusieurs vers la série des Remarquables oubliés de Serge Bouchard encore dans les archives de Radio-Canada ou à la lecture de Voyages et rencontres en Franco-Amérique de Dean Louder.

Texte : Luc Chaput Cote : ★★★ MISE AUX POINTS ★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 0 (Nul) 1/2 (Entre-cotes) — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Bande-annonce 2009 © SÉQUENCES - La revue de cinéma

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Carnet de Dean Louder Voyages et rencontres en Franco-Amérique

« Un rêve américain » en projection à Québec 18 mars 2014

Commentaire circonstanciel, Opinion littéraire

Le dimanche 16 mars, j’ai eu l’occasion de visionner, en présence de son scénariste (Claude Godbout) et de son réalisateur (Bruno Boulianne), leur nouveau documentaire, « Un rêve américain » qui rappelle, pour ceux et celles qui l’auraient oubliée, la dimension continentale de la civilisation canadienne-française.

Je l’avais déjà vu, en octobre dernier, mais dans une petite salle stérile (Benoît-Pelletier) du Centre de la francophonie des Amériques, en compagnie d’un petit groupe de « spécialistes » de l’Amérique française—ou comme je préfère dire—de la Franco-Amérique. Il était bien meilleur la deuxième fois! J’ai demandé à Claude

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Godbout pourquoi et ce cinéaste de grande renommée (Les Ordres, Les Bons Débarras) m’a répondu en toute simplicité que c’était avant tout à cause de l’effet de la salle et du public, car nous étions dimanche 175 cinéphiles dans ce qui est peut-être la plus belle salle de spectacle de la ville de Québec, l’ancienne chapelle du Petit Séminaire. « Un rêve américain » est un « road movie » mettant en vedette le musicien originaire de Lafontaine, en Ontario, Damien Robitaille, qui part de Montréal à la rencontre des Franco d’Amérique—un peu comme j’ai fait en 2003 pour entamer la production d’un petit livre intitulé Voyages et rencontres en Franco-Amérique, mais lui, appuyé par une modeste équipe cinématographique de haut calibre. Son chemin est pas mal différent du mien, mais il y a quand même des croisements importants, notamment au Missouri où celui qui figure sur la page couverture de notre livre Franco-Amérique, Kent Beaulne, occupe une place de choix dans le film.

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Kent Bone/Beaulne chez lui à la Vieille Mine, au Missouri Robitaille, assumant un air plutôt naïf, quitte Montréal par une belle journée d’automne. Après avoir traversé un plan d’eau important—j’ai dû mal à comprendre lequel car il n’y en a pas dans la direction qu’il emprunte —arrive à Waterville, dans le Maine, où il rencontre un groupe de Franco-Américains d’un certain âge réunis pour parler français. Ils lui racontent leurs histoires de famille. De là, il se rend à Lewiston, destination de prédilection pour des milliers et milliers de Beaucerons à l’époque de l’exode. Dans une usine de filature abandonnée, il jase avec Bob Roy qui représente la génération en perte de la langue française. Monsieur Roy, un homme d’affaires, relate, tantôt en anglais, tantôt en français, non pas autant la misère et les épreuves des Franco-Américains en sol américain que les défis auxquels ils ont eu à faire face et leurs réussites. À Boston, Damien raconte quelqu’un de son âge, Adèle Saint-Pierre, qui parle couramment français, mieux de son propre aveu que Damien qui, dans son adolescence, a failli abandonner sa langue maternelle et s’assimiler tout simplement! Du nord-est des États-Unis, le voyageur dirige ses pas vers le Mid-west, vers le Michigan, où l’héritage canadien-français est partout inscrit au paysage. Ce patrimoine saute aux yeux! La rencontre à Détroit, avec Suzanne Boivin-Sommerville et Gail Moreau-Desharnais, toutes deux de la Detroit Historical Society, est particulièrement poignante. Elles ont la carte du Québec en tête et situent avec précision les lieux d’origine de leurs ancêtres. J’aurais donc aimé que ces deux-là assistent à ma conférence prononcée à Détroit le 4 octobre der-

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nier, mais il paraît que le mot ne s’était pas donné!

Suzanne et Gail, avec Damien C’est au Michigan, près de la rivière au Sable, parmi les « lumberjacks » que Damien entendra parler de Paul Bunyan et fera de lui son Saint-Christophe, installant son effigie sur le « dash » de son « char ». Pour les fins de ce documentaire, cette figure mythique prend son origine chez les bucherons canadiens-français de la région. C’est une théorie, Damien le dit bien. « Bunyan », il s’agirait là d’une vulgarisation réductrice des deux mots « bon Jean ». Notez bien que l’on m’a déjà dit que cela venait plutôt, à cause des mœurs de ce géant, de « bon à rien »! Peu importe, la légende de Paul Bunyan, que celui-ci soit Canadien français ou Suédois, comme le prétendent les bons citoyens d’origine suédoise à Bemidji, au Minnesota, où se trouve une autre énorme statue du bonhomme, s’est propagée partout aux États-Unis. Elle se prête bien à la quête de Damien Robitaille. Le voyageur des temps modernes, accompagné de Philip Marchand, auteur de Ghost Empire : How the French Almost Conquered North America, fait une saucette à Chicago, fondée par Jean-Baptiste Pointe du Sable, et passe ensuite à travers le pays des Illinois, aboutissant à Sainte-Geneviève, sur le Mississippi, sans nous montrer les plus beaux exemples d’architecture coloniale française aux États-Unis qui s’y trouvent.

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Au piedmont des montagnes aux Arcs (Ozarks), à une centaine de kilomètres au nord-ouest, à la Vieille Mine, c’est la fête, un « bouillon » chez la famille de Kent Beaulne qui montrera à Damien les fours à pain de sa propre fabrication. La construction est basée sur ses observations réalisées à l’Ange-Gardienne et à Château Richer, autrement dit sur le Chemin royal entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré. En faisant écouter à son visiteur la guignolée chantée par Natalie Villmer et en lui montrant les pierres tombales au cimetière de la Vieille Mine, Kent répondra à la question tant de fois lui posée : « pourquoi parles-tu encore français?» Laconiquement: « Parce que je fais l’effort ». Il pourrait ajouter « parce qu’elle est mienne »!

Pierre tombales (Pashia=Pagé, Degonia=Desgagnés, Osia=Auger, Courtaway=Courtois) Poussée vers l’Ouest. Le Wyoming : découverte des Robitaille dans le bottin téléphonique de Casper. Le Montana, gouverné tout récemment (1993 à 2001) par Marc Racicot : rencontre avec les Lozeau, couple métis, qui explique la présence de Canayens dans la région lors de la ruée vers l’or, et une autre au Palais de justice de Missoula avec le juge Robert « Dusty » Deschamps. Celui-ci dévoile son arbre généalogique bien garni de patronymes d’ici. Après le Montana, je m’attendais à ce que Damien traverse les Cascades afin d’explorer l’Orégon si riche en patrimoine canadien-français, et de renouer avec les Pambrun, Jetté et Gervais, mais hélas le budget du film commençait à s’effriter. Il fallait bien le terminer et ils ont choisi pour le faire la Californie, qui, elle aussi, possède un passé marqué indélébilement par les Français et Canadiens français. Après s’être baigné dans les eaux du Pacifique à Santa Monica, c’est sur le sommet du Mont Rubidoux, près de Riverside, que Damien Robitaille rencontrera Art Robitaille et sa famille de motards. Originaires de Putnam, au Connecticut, ceux-ci

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ont, à leur façon, réalisé le « rêve américain ».

En philosophe…en parlant des racines communes des Robitaille d’Amérique, Art exprime la satisfaction d’avoir « created something to be proud of ». De leur côté, Claude Godbout et Bruno Boulianne peuvent être fiers de ce film qu’ils ont créé. À mon avis, les Québécois qui l’auront vu ne pourront plus jamais voyager en Amérique du Nord de la même façon. Ils devront obligatoirement mieux saisir l’ampleur et l’importance des gens de la Vallée du Saint-Laurent dans l’histoire et le peuplement de ce continent! Je l’ai souvent dit, le Québec est une mère patrie pour une population deux fois et demie plus grande que la sienne. Nous en rendons-nous compte? Comprenons-nous la portée d’une telle affirmation? *

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Petit velours personnel: dimanche après la projection, Martin Morneau et sa conjointe se sont présentés à moi en se disant fidèles lecteurs de ce blogue. Merci à vous deux! Merci à vous tous, où que vous soyez, qui me lisez

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Une réflexion au sujet de « « Un rêve américain » en projection à Québec » Gaston Deschênes21 mars 2014 à 10 h 42 min J’étais à la projection mais je suis arrivé tard et je devais partir dès la fin, alors je n’ai pu aller te saluer. Comme je suis lecteur assez fidèle de celui qu’on a qualifié de « pape » des études franco-américaines, si j’ai bien compris, je n’ai pas appris grand chose du film mais j’ai bien aimé et j’espère qu’il sera diffusé auprès des jeunes. Si on peut avoir un cours d’histoire obligatoire au cégep, ça remplirait bien un période de cours. Comme toi, j’ai regretté l’oubli de l’Orégon, où se sont distingués mes compatriotes, dont Pambrun (né « accidentellement ») à L’Islet et les Mgrs Blanchet. Enfin, on ne pouvait tout couvrir.

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Ciné-rencontre Un rêve américain : Musée de la civilisation - Ve...

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« Activités culturelles

Ciné-rencontre Un rêve américain Dimanche 16 mars Musée de l'Amérique Francophone Dans le cadre de la Semaine nationale de la Francophonie [Réal. Bruno Boulianne. Québec, 2014, 92 min. Avec Damien Robitaille. Production : Claude Godbout, France Choquette, Jean Roy; Eurêka Productions] Un sac de sport, une guitare, son passeport et sa voiture, c’est tout ce qu’il faut au musicien Damien Robitaille pour embarquer – et nous avec lui, avec la complicité du cinéaste Bruno Boulianne (Bull’s Eye, un peintre à l’affût, Le chant de la brousse) – dans cette aventure singulière : découvrir les communautés francophones des États-Unis. De Waterville dans le Maine à Saint Louis, au Missouri, en passant par Détroit, l’Ouest ou les rives du Mississippi dans l’Illinois, Damien Robitaille y évoque avec passion les principaux épisodes de cette histoire d’un exode, mais rencontre aussi avec chaleur et bonhommie ceux qui composent cette diaspora canadienne-française, vieille de trois siècles et qui aujourd’hui compte pas moins de 12 millions de personnes. Une discussion suivra la projection. Avec Denis Desgagné, président-directeur général du Centre de la Francophonie des Amériques, partenaire officiel d’Un rêve américain, Bruno Boulianne, réalisateur et Claude Godbout, scénariste. Une occasion de visiter ou de redécouvrir l'exposition Partir sur la route des francophones. Cette activité requiert une réservation. Pour réserver ou obtenir des renseignements, composez le (418) 643-2158. • Chapelle du Musée de l’Amérique francophone • À 14 h • Coût : 7 $ ; Abonnés des Musées et étudiants : 5 $; Gratuit avec droit d’entrée du Musée de l'Amérique francophone • Réservations au 418 643-2158

Québec : 418 643-2158 Sans frais : 1 866 710-8031 Courriel : mcqweb@mcq.org

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RVCQ – Le bouillon à Damien

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Le nombre d'invités est limité : une fois cette limite atteinte, les inscriptions seront fermées. 30 invités maximum. Il existe une date limite pour les inscriptions : après cette date les inscriptions seront fermées. Date limite : 2014-02-23

Description

Événement vu 36 fois

Venez célébrer au festival les Rendez-vous du cinéma québécois, une excellente façon de faire des rencontres et de s’initier à la culture québécoise. Une consommation gratuite sera remis aux 10 premiers PVTistes sur les lieux. Rendez-vous à 19h30, à l’entrée principale de la Cinémathèque, 335 Maisonneuve Est, en plein coeur du Quartier Latin! Pour plus d’information sur le festival : http://www.rvcq.com /festival-32e/ La première du documentaire Un rêve américain de Bruno Boulianne sera le prétexte d’une soirée atypique signée Damien Robitaille. Prenez part à ce que les francophones de l’Illinois appelaient un « bouillon », sorte de jam musical festif où amis et famille partagent… un bon bouillon de poulet. Avec Damien Robitaille et Sunny Duval En collaboration avec Urbania Cet évènement sera précédé de la projection du film Un rêve américain.

Par Sebged le 14 février 2014

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PREMIÈRES VUES - MAtv Montréal - Mes émissions | MAtv.ca PREMIÈRES VUES L'ÉMISSION

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Premières vues est la seule émission entièrement consacrée au court métrage, à la télésérie et au cinéma d’ici au Québec. Chaque semaine, Frédéric Corbet propose des rencontres uniques entre des cinéastes, des réalisateurs et des scénaristes de la nouvelle génération et des personnalités bien établies du milieu cinématographique. Tourné au Centre PHI, ce magazine culturel unique présente aussi les événements majeurs de l’industrie. Premières vues, le magazine incontournable des passionnés de cinéma québécois!

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La formule revampée de l’émission propose de nouveaux segments. D’abord, une table ronde ou un forum, articulé autour de grands sujets reliés au 7e art, qui permet des analyses, questionnements, débats, échanges sur la réalité du cinéma québécois. Un second segment nous permet de mieux connaître les artisans de l'ombre. Par exemple, un réalisateur pourrait nous présenter un artisan avec qui il collabore régulièrement (directeur photo, premier assistant, monteur, directeur

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RVCQ : une 32e édition et plus de 300 films québécois – Actualités – Cinéma – Voir.ca

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RVCQ : une 32e édition et plus de 300 films québécois

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5 FÉVRIER 2014

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Bunker du duo Patrick Boivin et Olivier Roberge, avec Martin Dubreuil et Patrice Robitaille, sera présenté en première aux RVCQ.

Québec Cinéma dévoilait ce matin la programmation de la 32e édition des Rendez­vous du cinéma québécois, qui se tiendra du 20 février au 1er mars. Plus de 300 films y seront présentés, incluant quelque 100 premières. Les films d’ouverture et de clôture avaient déjà été dévoilés cet automne et le public pourra découvrir le plus récent film de Podz, Miraculum, en ouverture, ainsi que le troisième documentaire signé Simon Beaulieu, Miron: un homme revenu d’en dehors du monde. 25 événements gratuits permettront également aux festivaliers de célébrer le cinéma québécois, de jour comme de nuit. De grandes premières Les grandes premières du festival sont présentées en deux séries, soit les Soirées Tapis bleu et les Grandes primeurs documentaires. Les Soirées Tapis bleu proposent au public un accès privilégié aux longs métrages à venir et à leurs créateurs. En ouverture du festival, on retrouve le plus récent film de Podz, Miraculum, mettant en vedette Robin Aubert, Marilyn Castonguay, Xavier Dolan, Anne Dorval, Julien Poulin, Gilbert Sicotte, Louise Turcot, Jean­Nicolas Verreault et Gabriel Sabourin, qui signe également le scénario. Cette soirée, présentée en collaboration avec Vision Globale, débutera avec la projection en primeur de Collisions, un court métrage de Charles Gervais. Miron: un homme revenu d’en dehors du monde, troisièmedocumentaire signé Simon Beaulieu, sera pour sa part présenté en clôture du festival, en collaboration avec Loto­Québec. Deux films sélectionnés à la Berlinale 2014, 3 histoires d’Indiens de Robert Morin (récipiendaire du prix Albert­Tessier en 2013) et Que ta joie demeure de Denis Côté (troisième année consécutive à Berlin pour Côté), sont aussi du nombre. L’ange gardien de Jean­Sébastien Lord, avec Guy http://voir.ca/nouvelles/actualite-cinematographique/2014/02/05/rvcq-une-32e-edition-et-plus-de-300-films-quebecois/

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RVCQ : une 32e édition et plus de 300 films québécois – Actualités – Cinéma – Voir.ca

Nadon et Marilyn Castonguay, et Bunker du tandem Patrick Boivin et Olivier Roberge, avec Martin Dubreuil et Patrice Robitaille, complètent la liste. Présentées par Télé­Québec, les Grandes primeurs documentaires proposent cette année 14 documentaires québécois incontournables – courts, moyens et longs, dont Ron Turcotte jockey légendaire (Phil Comeau); Hors combat (François Méthé); Il ventait devant ma porte (Rénald Bellemare et Pierre Goupil); Un rêve américain (Bruno Boulianne) et Avec la gauche (Félix Rose). Les longs métrages marquants de la dernière année Animée par Rebecca Makonnen et la coanimatrice de la 16e Soirée des Jutra, Pénélope McQuade, la série Rendez­vous avec les Jutra permettra aux cinéphiles de découvrir les cinq films finalistes pour le Jutra 2014 du Meilleur long métrage de fiction et d’échanger avec leurs artisans. Une incursion privilégiée au cœur de notre cinéma en vue du gala, le 23 mars prochain. À voir ou à revoir, Catimini (Nathalie Saint­Pierre); Le démantèlement (Sébastien Pilote); Diego Star (Frédérick Pelletier); Gabrielle (Louise Archambault) et Louis Cyr : l’homme le plus fort du monde (Daniel Roby). Cette série est présentée par le Cineplex Odeon Quartier Latin et Radio­Canada. Une sélection diversifiée d’œuvres incontournables s’ajoute à ces longs métrages ayant marqué 2013, dont Chasse au Godard d’Abbittibbi (Éric Morin); Discopathe (Renaud Gauthier); Les manèges humains (Martin Laroche); Sarah préfère la course (Chloé Robichaud); Standstill (Majdi El­Omari); Three Night Stand (Pat Kiely) et Vic + Flo ont vu un ours (Denis Côté). Rayon documentaires, on note Absences (Carole Laganière); Alex marche à l’amour (Dominic Leclerc); Bagarreurs inc. (Sophie Lambert);Bà nôi (Khoa Lê);Laylou (Philippe Lesage);Le prix des mots (Julien Fréchette) et Québékoisie(Mélanie Carrier et Olivier Higgins), ces deux derniers étant également finalistes pour le Jutra du Meilleur documentaire. Le public pourra profiter d’une rare occasion de discuter avec les artistes et artisans après chaque projection. Du court pour tous Les cinéastes de demain, grands noms de l’animation, adeptes du cinéma expérimental ou de vidéo d’art proposent une panoplie de courts métrages, présentés par TV5, répartis en 28 programmes aux titres évocateurs, comme Humeurs, Engagés, Danse Danse, Different Views ou les Choix du chef. Le festival accueille entre autres en première canadienne La coupe de Geneviève Dulude­Decelles, lauréat du Grand Prix du jury, catégorie courts métrages internationaux au plus récent festival de Sundance. À l’affiche également, des courts de fiction et d’animation qui connaissent une belle carrière en festival et qui sont en nomination pour un prix Jutra : Le courant faible de la rivière (Joël Vaudreuil); Gloria Victoria (Theodore Ushev); Le jour nous écoute (Félix Dufour­Laperrière); Mémorable moi (Jean­François Asselin); L’ouragan fuck you tabarnak! (Ara Ball) et Quelqu’un d’extraordinaire (Monia Chokri). Présentés par le Journal Métro, plusieurs films d’étudiants seront aussi à découvrir. Une série hommage La série Hommage souligne cette année l’œuvre de plusieurs grands noms de notre cinéma, dont celle d’Arthur Lamothe, disparu à l’automne 2013, avec la projection de Mémoire battante, film­phare du cinéaste qui témoigne de son engagement indéfectible à l’égard de la culture amérindienne. Les Rendez­vous tenaient ainsi à saluer l’immense carrière du plus québécois des cinéastes gascons. Il y a 30 ans, Micheline Lanctôt recevait à Venise un Lion d’argent pour son deuxième long métrage, Sonatine. Il s’agit de l’un des plus prestigieux prix remporté par un film québécois dans un festival international. Pour accompagner l’hommage qui sera rendu à la réalisatrice à la prochaine Soirée des Jutra, les Rendez­vous projettent sur grand écran ce film intimiste qui nous avait révélé Pascale Bussières (son premier film) dans un superbe duo avec Marcia Pilote, et lui dédient un de ses 5 à 7 en compagnie de ses plus proches collaborateurs. Soulignant l’apport d’un autre grand du cinéma d’ici, disparu en 2013, le festival consacre une de ses Nuits à Michel Brault avec notamment une performance audiovisuelle du collectif Groop Index et des extraits sonores d’une entrevue inédite réalisée par Jennifer Alleyn. Une série de courts métrages conçus spécialement en hommage au pionnier du direct sera également projetée lors de cette soirée, présentée par la Boîte Noire. C’est gratuit! http://voir.ca/nouvelles/actualite-cinematographique/2014/02/05/rvcq-une-32e-edition-et-plus-de-300-films-quebecois/

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RVCQ : une 32e édition et plus de 300 films québécois – Actualités – Cinéma – Voir.ca

Pour bien célébrer notre cinéma, plus de 25 événements gratuits permettront aux festivaliers d’être aux Rendez­vous, jusqu’aux petites heures. Animés depuis six ans par Marie­Louise Arsenault, les 5 À 7 font place aux créateurs, artisans et professionnels, avec des discussions autour de sujets liés au cinéma. Ces rencontres seront retransmises simultanément sur les sites Internet du festival et de Radio­Canada, permettant à tous d’interagir avec les invités via Twitter (#5a7RVCQ). Au nombre des sujets de discussion, on note le Prix collégial du cinéma québécois (avec Sébastien Pilote, Denis Côté, Frédérick Pelletier, Kim McCraw et Simon Gervais); le Court métrage dans tous ses états (avec Maxime Giroux, Gabrielle Tougas­ Fréchette, Ian Gailer et Mathieu Grondin); Pourquoi s’auto­produire?(avec Renaud Gauthier, Marie­Claire Lalonde, Jimmy Larouche, Éric Falardeau et Philippe Lesage) et Prélude : 1987 de Ricardo Trogi (avec Ricardo Trogi, Jean­Carl Boucher et Nicole Robert). Une présentation de la Régie du cinéma en collaboration avec Radio­Canada. Carrefour animé du cinéma, de la musique, de l’art numérique et du spectacle, les Nuits des Rendez­vous apportent chaleur sur février. Environnement propice à se délier les neurones, les jambes et le coude, les festivaliers ne manqueront pas le 11e gala Prends ça court!, animé par l’artiste touche­à­tout Émile Proulx­Cloutier. À ne pas manquer aussi, la soirée Discopathe avec le légendaire DJ Robert Ouimet,parrain du disco montréalaiset ex­résident du mythique club Limelight(suite à la projection du film de Renaud Gauthier, en collaboration avec Pop Montréal); le Bouillon à Damien avec Damien Robitaille et Sunny Duval (suite à la projection du film Un rêve américain de Bruno Boulianne, en collaboration avec Urbania); Détroit vs Montréal avec Les Boys (en présence de Rémy Girard, Pierre Lebeau et plusieurs autres); Carte Blanche à Antoine Bertrand avec Les Breastfeeders (suite à la projection du film Chasse aux Godard d’Abbittibbi d’Éric Morin, en collaboration avec le FME); Je suis dans trois bands avec Monogrenade, Jesuslesfilles et Les momies de Palerme (suite à la projection du film Je suis dans un band de Thomas Griffin, en collaboration avec M pour Montréal) et Nuit blanche aux Rendez­vous avec les électrisants We Are Wolves. Le Grand Rendez­vous télé Radio­Canada présentera en primeur le septième épisode de Série Noire, en présence d’artisans et de comédiens de la télésérie, dont François Létourneau, Jean­François Rivard, Vincent­Guillaume Otis, Marc Beaupré, Anne­ Élisabeth Bossé, Caroline Bouchard, Martin Drainville et la productrice Joanne Forgues. Ce visionnement sera suivi d’une discussion animée par Marie­Louise Arsenault, que les internautes pourront aussi suivre en direct sur les sites Internet du festival et de Radio­Canada. Nuit blanche : Le Elvis Gratton Picture Show Fans d’Elvis Gratton, férus de satire sociopolitique et amateurs d’humour (de 2e ou de 12e degré), tous convergeront rue Émery, le 1er mars à 23 h à l’occasion de la Nuit blanche à Montréal, pour une projection­spectacle extérieure gratuite du film culte de Pierre Falardeau et Julien Poulin, Elvis Gratton : Le king des kings. Ce happening fort prometteur à la Rocky Horror Picture Show sera l’occasion parfaite de pousser des répliques en chœur et de vivre une expérience cinématographique hors du commun. Conçu et mis en scène par Louis Tremblay, cet événement est présenté par Bell en collaboration avec l’UQAM, la Nuit blanche à Montréal et le Quartier des spectacles.

Du 20 février au 1er mars, 320 films, dont 40 longs métrages de fiction, 69 documentaires, 113 courts métrages de fiction, 41 films d’art et expérimentation, 19 films d’animation, 37 films étudiants, 1 projection­spectacle, seront offerts au public des RVCQ. Les projections des Rendez­vous auront lieu à la Cinémathèque québécoise, au Cineplex Odeon Quartier Latin, à la Grande Bibliothèque, au pavillon Judith­Jasmin Annexe (ancien cinéma ONF) ainsi qu’au Cinéma lmpérial. Le Bistro SAQ, traditionnellement situé dans la salle Norman­McLaren de la Cinémathèque québécoise, sera l’épicentre des rencontres et des soirées animées. Grande première cette année, une sélection d’œuvres sera également disponible à la télévision, sur internet et sur plateformes mobiles.

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+ SUR LE MÊME SUJET : Martin Dubreuil, Olivier Roberge, Patrice Robitaille, Patrick Boivin, Podz

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Du 20 février au 1er mars : Rencontrez votre cinéma ! - CTVM....

Les rubriques Page d'accueil Répertoire CTVM des productions québécoises Le Who’s Who des CTVM québécois À propos de... Le blogue de CTVM Les Nouvelles [Archives CTVM] In The News Les événements L’album photos CTVM CTVM Flash Info Les nouvelles du jour Plan du site

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Du 20 février au 1er mars : Rencontrez votre cinéma ! DÉVOILEMENT DE LA PROGRAMMATION DE LA 32e ÉDITION DES RENDEZ-VOUS DU CINÉMA QUÉBÉCOIS

DATSIT Studios inc. recherche CONTRÔLEUR CORPORATIF

DATSIT Studios inc. recherche CONTRÔLEUR CORPORATIF Remstar Films recherche TECHNICIEN(NE) COMPTABILITÉ ET ADMINISTRATION

Les dossiers CTVM ACCT - Québec Alliance Films APCCQ APFTQ ARRQ ARTV ARTV Associations Astral Media Banff World Media Festival / Banff Television Festival Banff World Television Festival BCTQ Box office Budgets gouvernementaux Carrousel du film de Rimouski Cinéma : Les distributeurs québécois Cinéma : Les producteurs québécois Cinéma d’animation Cinéma Parallèle Cinéma québécois CINEMANIA Cinémathèque québécoise

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“Sweet 16” Documentary Announces World Market Premiere Screening at Cannes Market May 18 [...]

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The National Film Board of Canada is seeking MARKETING MANAGER [...]

Les annonces CTVM / La bourse de l’emploi

Québec Cinéma recherche COORDONNATEUR(TRICE), PROGRAMMATION ET DIFFUSION

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Les Nouvelles [Archives CTVM]

Montréal, 5 février 2014 [CTVM.info] - Québec Cinéma dévoile aujourd’hui la programmation de la 32e édition des Rendez-vous du cinéma québécois, le plus grand événement consacré au cinéma d’ici.

CBC/Radio-Canada is seeking OFFICER EVALUATION AND PROGRAMMING (General Television Youth and Family) - MON03204 [...]

Du 20 février 14 au 1er mars, plus de 300 films de tous genres seront présentés, incluant quelque 100 premières. 25 événements gratuits permettront également aux festivaliers de célébrer le cinéma québécois, de jour comme de nuit. Avec comme porte-parole l’acteur Antoine Bertrand et plus de 400 artistes, artisans et professionnels invités d’ici et d’ailleurs, cette nouvelle édition, présentée par la SAQ en collaboration avec Radio-Canada, sera le lieu de toutes les rencontres. Venez rencontrer votre cinéma !

The National Film Board of Canada is seeking EXECUTIVE PRODUCER, REGIONS STUDIO [...]

Les projections des Rendez-vous auront lieu à la Cinémathèque québécoise, au Cineplex Odeon Quartier Latin, à la Grande Bibliothèque, au pavillon Judith-Jasmin Annexe (ancien cinéma ONF)ainsi qu’au Cinéma lmpérial. Le Bistro SAQ, traditionnellement situé dans la salle Norman-McLaren de la Cinémathèque québécoise, sera l’épicentre des rencontres et des soirées animées. Grande première cette année, une sélection d’œuvres sera également disponible à la télévision, sur internet et sur plateformes mobilesgrâce à Bell, partenaire Rôle principal du festival, en collaboration avec l’ONF.

Apartment 11 Productions is seeking COORDINATOR, BUSINESS AND LEGAL AFFAIRS [...]

« Pour une 14e année, la SAQ présente les Rendez-vous du cinéma québécois et contribue ainsi à célébrer le 7e art d’ici », a déclaré Michèle Cloutier, directrice - Communication d’entreprise à la SAQ. « Les Rendez-vous mettent en lumière l’immensité du talent de nos cinéastes et la cuvée 2014 s’annonce des plus excitantes. On ne peut que se réjouir de la diversité de notre cinéma et de la créativité de ses artisans ! », a-t-elle conclu. « Dans le cadre des 32es Rendez-vous du cinéma québécois, toutes nos plateformes de diffusion se mobilisent dans la poursuite de notre programme d’appui au cinéma d’ici et notre association avec les RVCQ s’inscrit tout naturellement dans cette mission », affirme Marc Pichette, directeur des Relations publiques, Promotions et Partenariats Radio-Canada.

DES PREMIÈRES ATTENDUES Les grandes premières du festival sont présentées en deux séries, soit les Soirées Tapis bleu et les Grandes primeurs documentaires . Présentées par Bell, les Soirées Tapis bleu proposent au public un accès privilégié aux longs métrages à venir et à leurs créateurs. En ouverture du festival, on retrouve le plus récent film de Podz, Miraculum, mettant en vedette Robin Aubert, Marilyn Castonguay, Xavier Dolan, Anne Dorval, Julien Poulin, Gilbert Sicotte, Louise Turcot, Jean-Nicolas Verreault et Gabriel Sabourin, qui signe également le scénario. Cette soirée, présentée en collaboration avec Vision Globale, débutera avec la projection en primeur de Collisions, un court métrage de Charles Gervais. Miron : un homme revenu d’en dehors du monde, troisièmedocumentaire signé Simon Beaulieu, sera pour sa part présenté en clôture du festival, en collaboration avec Loto-Québec. Deux films sélectionnés à la Berlinale 2014, 3 histoires d’Indiens de Robert Morin (récipiendaire du

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Du 20 février au 1er mars : Rencontrez votre cinéma ! - CTVM....

Compagnies de distribution Compagnies québécoises Conservation / Dépôt légal Courts métrages québécois CRTC Digimart Distributeurs québécois Diversité culturelle Doublage Évasion télé FCTNM FCVQ / Festival de cinéma de la Ville de Québec Festival COMEDIA Festival de Cannes Festival de Cannes 2008 Festival de Cannes 2013 Festival de Toronto / TIFF Festival du film de l’Outaouais Festival du film de Namur / FIFF Festival du film de Tremblant Festival du nouveau cinéma / FNC Festival environnement de Portneuf Festival Fantasia Festival Vues d’Afrique Festivals / Marchés / Événements Festivals québécois FFM / Festival des films du monde FICFA FIFA FIFEM Films canadiens Films québécois Financement Cinéma Québécois FIP / Fonds indépendant de production Fonds Bell Fonds canadien de télévision Fonds Cogeco Fonds Quebecor GCR / Guilde canadienne des réalisateurs Grève des membres de l’ACTRA Hot Docs L’inis La section « People » Laflaque Les Gémeaux Les Jutra Lionsgate Maple Pictures Maurie Alioff MIPTV Nuit Blanche Numix ONF / Office national du film du Canada Patrimoine canadien Présence Autochtone Prix - Distinctions Nominations Prix Génie Quebecor Radio-Canada Réalisatrices équitables Régie du cinéma du Québec RFAVQ RIDM - Rencontres du documentaire RPM RVCQ / Les Rendez-vous du cinéma québécois Séries dramatiques québécoises SGF / Société générale de financement du Québec SODEC Stéréoscopie / 3D Télé-Québec Télédiversité Téléfilm Canada Télévision / Chaînes Télévision Québécoise : Saison automnale 2007 TFO TIFF - Toronto Film Festival

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prix Albert-Tessier en 2013) et Que ta joie demeure de Denis Côté (troisième année consécutive à Berlin pour Côté), sont aussi du nombre. L’ange gardien de Jean-Sébastien Lord, avec Guy Nadon et Marilyn Castonguay, et Bunker du tandem Patrick Boivin et Olivier Roberge, avec Martin Dubreuil et Patrice Robitaille, complètent la liste. Présentées par Télé-Québec, les Grandes primeurs documentaires proposent cette année 14 documentaires québécois incontournables - courts, moyens et longs, dont Ron Turcotte jockey légendaire (Phil Comeau) ; Hors combat (François Méthé) ; Il ventait devant ma porte (Rénald Bellemare et Pierre Goupil) ; Un rêve américain (Bruno Boulianne) et Avec la gauche (Félix Rose).

LES LONGS MÉTRAGES DE L’ANNÉE Animée par Rebecca Makonnen et la coanimatrice de la 16e Soirée des Jutra, Pénélope McQuade, la série Rendez-vous avec les Jutra permettra aux cinéphiles de découvrir les cinq films finalistes pour le Jutra 2014 du Meilleur long métrage de fiction et d’échanger avec leurs artisans. Une incursion privilégiée au cœur de notre cinéma en vue du gala, le 23 mars prochain. À voir ou à revoir, Catimini(Nathalie Saint-Pierre) ; Le démantèlement (Sébastien Pilote) ; Diego Star (Frédérick Pelletier) ; Gabrielle(Louise Archambault) et Louis Cyr : l’homme le plus fort du monde (Daniel Roby). Cette série est présentée par le Cineplex Odeon Quartier Latin et Radio-Canada. Une sélection diversifiée d’œuvres incontournables s’ajoute à ces longs métrages ayant marqué 2013, dont Chasse au Godard d’Abbittibbi (Éric Morin) ; Discopathe (Renaud Gauthier) ; Les manèges humains (Martin Laroche) ; Sarah préfère la course (Chloé Robichaud) ; Standstill (Majdi El-Omari) ; Three Night Stand (Pat Kiely) et Vic + Flo ont vu un ours (Denis Côté). Rayon documentaires, on note Absences (Carole Laganière) ; Alex marche à l’amour (Dominic Leclerc) ; Bagarreurs inc. (Sophie Lambert) ;Bà nôi (Khoa Lê) ;Laylou (Philippe Lesage) ;Le prix des mots (Julien Fréchette) et Québékoisie(Mélanie Carrier et Olivier Higgins), ces deux derniers étant également finalistes pour le Jutra du Meilleur documentaire. Le public pourra profiter d’une rare occasion de discuter avec les artistes et artisans après chaque projection.

DES COURTS MÉTRAGES À PROFUSION Les cinéastes de demain, grands noms de l’animation, adeptes du cinéma expérimental ou de vidéo d’art proposent une panoplie de courts métrages, présentés par TV5, répartis en 28 programmes aux titres évocateurs, comme Humeurs, Engagés, Danse Danse, Different Views ou les Choix du chef. Le festival accueille entre autres en première canadienne La coupe de Geneviève Dulude-Decelles, lauréat du Grand Prix du jury, catégorie courts métrages internationaux au plus récent festival de Sundance. À l’affiche également, des courts de fiction et d’animation qui connaissent une belle carrière en festival et qui sont en nomination pour un prix Jutra : Le courant faible de la rivière (Joël Vaudreuil) ; Gloria Victoria (Theodore Ushev) ; Le jour nous écoute (Félix Dufour-Laperrière) ; Mémorable moi (Jean-François Asselin) ; L’ouragan fuck you tabarnak ! (Ara Ball) et Quelqu’un d’extraordinaire (Monia Chokri). Présentés par le Journal Métro, plusieurs films d’étudiants seront aussi à découvrir.

Festival and LGMA to launch the first ever U.S. multilingual Format competition [...]

TIFF Celebrates The Year’s Finest Canadian Features and Shorts Car Salesman, Bank Robber, Genius and Hobo Crack Canada’s Top Ten List [...]

TIFF ANNOUNCES LlNEUP OF CANADIAN FEATURES [...]

Northern Llghts Shine Bright On First-Time Filmmakers In « Canada First ! » [...]

TIFF 2011 : SHORT CUTS CANADA LlNEUP [...]

NFB names Roddy McManus to head its Oscar-winning Animation Studio [...]

ID announces distribution deal for home invasion biopic at Cannes Film Market [...]

HOMMAGE À DES GÉANTS DE NOTRE CINÉMA All the News La série Hommage souligne cette année l’œuvre de plusieurs grands noms de notre cinéma, dont celle d’Arthur Lamothe, disparu à l’automne 2013, avec la projection de Mémoire battante, film-phare du cinéaste qui témoigne de son engagement indéfectible à l’égard de la culture amérindienne. Les Rendez-vous tenaient ainsi à saluer l’immense carrière du plus québécois des cinéastes gascons. Il y a 30 ans, Micheline Lanctôt recevait à Venise un Lion d’argent pour son deuxième long métrage, Sonatine. Il s’agit de l’un des plus prestigieux prix remporté par un film québécois dans un festival international. Pour accompagner l’hommage qui sera rendu à la réalisatrice à la prochaine Soirée des Jutra, les Rendez-vous projettent sur grand écran ce film intimiste qui nous avait révélé Pascale Bussières (son premier film) dans un superbe duo avec Marcia Pilote, et lui dédient un de ses 5 à 7 en compagnie de ses plus proches collaborateurs. Soulignant l’apport d’un autre grand du cinéma d’ici, disparu en 2013, le festival consacre une de ses Nuits à Michel Brault avec notamment une performance audiovisuelle du collectif Groop Index et des extraits sonores d’une entrevue inédite réalisée par Jennifer Alleyn. Une série de courts métrages conçus spécialement en hommage au pionnier du direct sera également projetée lors de cette soirée, présentée par la Boîte Noire.

DES ÉVÉNEMENTS GRATUITS INSPIRÉS ET INSPIRANTS Pour bien célébrer notre cinéma, plus de 25 événements gratuits permettront aux festivaliers d’être aux Rendez-vous, jusqu’aux petites heures. Animés depuis six ans par Marie-Louise Arsenault, les 5 À 7 font place aux créateurs, artisans et professionnels, avec des discussions autour de sujets liés au cinéma. Ces rencontres seront retransmises simultanément sur les sites Internet du festival et de Radio-Canada (ICI.Radio-Canada.ca/rvcq2014), permettant à tous d’interagir avec les invités via Twitter (#5a7RVCQ). Au nombre des sujets de discussion, on note le Prix collégial du cinéma québécois (avec Sébastien Pilote, Denis Côté, Frédérick Pelletier, Kim McCraw et Simon Gervais) ; le Court métrage dans tous ses états (avec Maxime Giroux, Gabrielle Tougas-Fréchette, Ian Gailer et Mathieu Grondin) ; Pourquoi s’auto-produire ?(avec Renaud Gauthier, Marie-Claire Lalonde, Jimmy Larouche, Éric Falardeau et Philippe Lesage) et Prélude : 1987 de Ricardo Trogi (avec Ricardo Trogi, Jean-Carl Boucher et Nicole Robert). Une présentation de la Régie du cinéma en collaboration avec Radio-Canada. Carrefour animé du cinéma, de la musique, de l’art numérique et du spectacle, les Nuits des Rendez-vous apportent chaleur sur février. Environnement propice à se délier les neurones, les jambes et le coude, les festivaliers ne manqueront pas le 11e gala Prends ça court !, animé par l’artiste touche-à-tout Émile Proulx-Cloutier. À ne pas manquer aussi, la soirée Discopathe avec le légendaire DJ Robert Ouimet,parrain du disco montréalaiset ex-résident du mythique club Limelight(suite à la projection du film de Renaud Gauthier, en collaboration avec Pop Montréal) ; le


Du 20 février au 1er mars : Rencontrez votre cinéma ! - CTVM....

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Bouillon à Damien avec Damien Robitaille et Sunny Duval (suite à la projection du film Un rêve américain de Bruno Boulianne, en collaboration avec Urbania) ; Détroit vs Montréal avec Les Boys (en présence de Rémy Girard, Pierre Lebeau et plusieurs autres) ; Carte Blanche à Antoine Bertrand avec Les Breastfeeders (suite à la projection du film Chasse aux Godard d’Abbittibbi d’Éric Morin, en collaboration avec le FME) ; Je suis dans trois bands avec Monogrenade, Jesuslesfilles et Les momies de Palerme (suite à la projection du film Je suis dans un band de Thomas Griffin, en collaboration avec M pour Montréal) et Nuit blanche aux Rendez-vous avec les électrisants We Are Wolves. Le Grand Rendez-vous télé Radio-Canada présentera en primeur le septième épisode de Série Noire, en présence d’artisans et de comédiens de la télésérie, dont François Létourneau, Jean-François Rivard, Vincent-Guillaume Otis, Marc Beaupré, Anne-Élisabeth Bossé, Caroline Bouchard, Martin Drainville et laproductrice Joanne Forgues. Ce visionnement sera suivi d’une discussion animée par Marie-Louise Arsenault, que les internautes pourront aussi suivre en direct sur les sites Internet du festival et de Radio-Canada (ICI.Radio-Canada.ca/rvcq2014).

GRAND ÉVÉNEMENT NUIT BLANCHE : LE ELVIS GRATTON PICTURE SHOW Fans d’Elvis Gratton, férus de satire sociopolitique et amateurs d’humour (de 2e ou de 12e degré), tous convergeront rue Émery, le 1er mars à 23 h à l’occasion de la Nuit blanche à Montréal, pour une projection-spectacle extérieure gratuite du film culte de Pierre Falardeau et Julien Poulin, Elvis Gratton : Le king des kings. Ce happening fort prometteur à la Rocky Horror Picture Show sera l’occasion parfaite de pousser des répliques en chœur et de vivre une expérience cinématographique hors du commun. Conçu et mis en scène par Louis Tremblay, cet événement est présenté par Bell en collaboration avec l’UQAM, la Nuit blanche à Montréal et le Quartier des spectacles.

LE RENDEZ-VOUS PRO : DU CINÉMA EN ACTION Nos partenaires > CTVM info (ctvm) on Twitter

Syndication RSS Tenez-vous informé!

La deuxième édition du Rendez-vous Pro aura lieu du 26 au 28 février. À la fois forum de discussions sur les grands enjeux de l’industrie cinématographique québécoise et vitrine sur notre cinéma pour les distributeurs, vendeurs et programmateurs de festivals internationaux, le Rendez-vous Pro est une occasion unique d’échanges entre les professionnels d’ici et de l’étranger, et permet d’explorer des pistes de réflexion sur quelques recommandations du rapport du Groupe de travail sur les enjeux du cinéma. En collaboration avec la SODEC, Téléfilm Canada, le Secrétariat à la région métropolitaine, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, Europa Distribution, Vision-in-Motion, Tourisme Montréal, le Saint-Sulpice Hôtel Montréal et Le Devoir. D

’AUTRES PREMIÈRES AUX RENDEZ-VOUS : UN FESTIVAL « 4 ÉCRANS » ET UN PLAN VERT Nouveauté cette année, les cinéphiles pourront profiter d’une programmation 4 écrans, que ce soit en salle, à la télévision, sur internet ou sur plateformes mobiles. À la télévision, les clients de Bell Télé Fibe pourront voir des films (longs et courts métrages de fiction ou documentaires) sur demande et les clients de Bell Télé Satellite, à la carte aux chaînes 881 (HD) ou 171. Les internautes visiteront quant à eux le site de l’Office national du film du Canada (www.onf.ca) pour découvrir des productions de l’année, ou encore le site www.sympatico.ca (Web et mobile) pour accéder à des courts métrages et bandes-annonces. Ils sont aussi invités à prendre part aux discussions sur Twitter (#5a7RVCQ), et à se rendre sur le site Web du festival pour être sur le bon écran, au bon moment. Les Rendez-vous consolident de plus cette année leurs actions environnementales avec l’utilisation de voitures 100% électriques et hybrides pour le transport de leurs invités grâce à un partenariat avec Communauto (grande première dans le panorama festivalier québécois), une plus grande valorisation du transport en commun avec la STM ainsi que l’usage de verres réutilisables Ecocup et la mise en valeur de produits du Québec au Bistro SAQ.

DES CHIFFRES 32e édition. Du 20 février au 1er mars (10 jours). 400 invités (Québec/international). 320 films, dont 40 longs métrages de fiction, 69 documentaires, 113 courts métrages de fiction, 41 films d’art et expérimentation, 19 films d’animation, 37 films étudiants, 1 projection-spectacle. 97 premières. 25 événements gratuits.

BILLETTERIE ET PROGRAMMATION EN LIGNE Les Rendez-vous du cinéma québécois invitent les cinéphiles à se procurer dès aujourd’hui leurs billets sans aucuns frais de service via sa nouvelle billetterie propulsée par Beavertix au www.quebeccinema.ca ou à La Vitrine (www.lavitrine.com). La programmation du festival peut être consultée en ligne, sur iPhone et iPad grâce à l’application mobile ou en se procurant le guide-horaire du festival. Le catalogue complet est aussi disponible en ligne et à la Cinémathèque québécoise, pour seulement 5$. Suivez le festival d’heure en heure, sur la page Facebook et le profil Twitter de Québec Cinéma (@Qc_Cinema / #RVCQ).

De précieuses collaborations Les Rendez-vous du cinéma québécois remercient chaleureusement leur partenaire présentateur la SAQ, leur partenaire coprésentateur Radio-Canada, leur partenaire Rôle principal Bell, leurs partenaires Premiers rôles Vision Globale, Loto-Québec, l’Association des propriétaires de cinémas du Québec (APCQ) et la Cinémathèque québécoise. Également leurs partenaires publics et gouvernementaux, particulièrement le gouvernement du Québec, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le ministère de la Culture et des Communications, le Secrétariat à la région métropolitaine (SRM), Tourisme Québec, le Secrétariat aux affaires intergouvernementales

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Du 20 février au 1er mars : Rencontrez votre cinéma ! - CTVM....

canadiennes (SAIC) et la Régie du cinéma. Merci aussi à Téléfilm Canada, le Conseil des arts du Canada, la Ville de Montréal, Tourisme Montréal et le Conseil des arts de Montréal.

À propos des Rendez-vous du cinéma québécois En proposant la plus grande diversité possible de genres et d’approches cinématographiques, les Rendez-vous du cinéma québécois s’avèrent depuis 32 ans une véritable pépinière de talents et un lieu de retrouvailles unique. Pendant 10 jours, quelque 400 artistes, artisans et professionnels de l’industrie se joignent aux cinéphiles et au grand public pour célébrer le cinéma québécois d’aujourd’hui et de demain. Avec une sélection de près de 300 films, dont une centaine de premières, et toute une pléiade d’activités gratuites invitant à la réflexion et à la fête, les Rendez-vous sont un incontournable dans le panorama cinématographique et festivalier québécois.

À propos de Québec Cinéma Québec Cinéma a pour mission de promouvoir le cinéma québécois, ses artistes, artisans et professionnels, et de contribuer au développement de notre cinématographie nationale. Accès aux oeuvres, éducation et sensibilisation sont au cœur des préoccupations de l’organisme, qui rejoint annuellement plus d’un million de personnes ici et ailleurs dans le monde. Québec Cinéma produit notamment les Jutra, la Tournée et les Rendez-vous du cinéma québécois, en plus d’offrir une riche programmation scolaire. 5 février 2014

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RVCQ: une programmation costaude

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RVCQ: une programmation costaude

Antoine Bertrand, Damien Robitaille, Alexandre Landry, Benoît Gouin, Louise Portal, Marilyn Castonguay et Podz lors du dévoilement de la programmation de la 32e édition des Rendez-vous du cinéma québécois. Photo Pascale Lévesque / Agence QMI

Guillaume Picard 05-02-2014 | 12h55 Dernière mise à jour: 06-02-2014 | 15h44

Ça prenait un homme fort pour tenir à bout de bras la costaude programmation des Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ), dont la 32e édition proposera 320 films du 20 février au 1er mars à Montréal. Louis Cyr luimême, Antoine Bertrand, est porte-parole de l'événement cette année, dans la foulée de l'interprétation convaincante qu'il a rendue du mythique personnage au cinéma en 2013. Une centaine de premières feront vibrer le Quartier des spectacles, notamment lors des Soirées tapis bleu. Miraculum, un film choral de Podz, donnera le ton en ouverture avec sa distribution cinq étoiles incluant Robin Aubert, Marilyn Castonguay, Xavier Dolan, Anne Dorval, Julien Poulin, Gilbert Sicotte, Louise Turcot, JeanNicolas Verreault et Gabriel Sabourin, qui signe également le scénario. Le court-métrage Collisions de Charles Gervais précédera «Miraculum», donnant le coup de départ au marathon cinématographique de 10 jours. Les autres premières à souligner sont 3 histoires d'Indiens de Robert Morin (lauréat du prix Albert-Tessier 2013) et Que ta joie demeure de Denis Côté, tous deux sélectionnés à Berlin cette année. Il y a aussi L'ange gardien de Jean-Sébastien Lord, avec Guy Nadon et Marilyn Castonguay, et Bunker de Patrick Boivin et Olivier Roberge , avec Martin Dubreuil et Patrice Robitaille. HTT /#/RELEASE

CA

Dans la section Grandes primeurs documentaires, 14 productions d'ici atterriront en salle, dont Ron Turcotte jockey légendaire, Frédérick Back: Grandeur nature, Hors combat, Il ventait devant ma porte, Un rêve américain et Avec la gauche. Québec Cinéma, qui chapeaute les RVCQ et la Soirée des Jutra, permettra de découvrir ou de redécouvrir les cinq longs métrages en lice pour le prix du meilleur film lors de la cérémonie du 23 mars, soit Catimini de Nathalie Saint-Pierre, Le démantèlement de Sébastien Pilote, Diego Star de Frédérick Pelletier, Gabrielle de Louise Archambault et Louis Cyr: l'homme le plus fort du monde de Daniel Roby. Comme 2013 est encore fraîche à nos mémoires, les œuvres marquantes de l'an dernier seront en vedette aux RVCQ. On pense entre autres à Chasse au Godard d'Abbittibbi d'Éric Morin, Les manèges humains de Martin Laroche, Sarah préfère la course de Chloé Robichaud et Vic + Flo ont vu un ours de Denis Côté. 27 programmes pour le court-métrage

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27 PROGRAMMES POUR LE COURT-MÉTRAGE Le court-métrage aura la part belle pendant les RVCQ dans le cadre de 27 programmes. Parmi tous les titres attendus, le festival a programmé «La coupe» de Geneviève Dulude-Decelles, film lauréat du Grand prix du jury, catégorie courts-métrages internationaux à Sundance le mois dernier. Il faut aussi compter sur des productions en lice pour un Jutra: Le courant faible de la rivière de Joël Vaudreuil, Gloria Victoria de Theodore Ushev, Le jour nous écoute de Félix Dufour-Laperrière, Mémorable moi de Jean-François Asselin, L'ouragan fuck you tabarnak! d'Ara Ball et Quelqu'un d'extraordinaire de Monia Chokri. Parmi les 25 événements gratuits, on souligne le Elvis Gratton Picture Show, qui, le 1er mars à 23 h, lors de la Nuit blanche à Montréal, consistera en une projection-spectacle extérieure gratuite du film Elvis Gratton: le King des Kingsde Pierre Falardeau et Julien Poulin. Il y aura aussi les 5 à 7 animés depuis six ans par MarieLouise Arsenault pour des discussions vouées au septième art. Les billets pour assister aux différentes projections sont déjà en vente en ligne (quebeccinema.ca, lavitrine.com). DES HOMMAGES Les RVCQ rendront hommage à trois cinéastes québécois, dont deux disparus l'an dernier, Arthur Lamothe et Michel Brault. Les projecteurs seront aussi braqués sur Micheline Lanctôt à la veille de la Soirée des Jutra où on soulignera l'ensemble de sa carrière. Dans le cadre de la série «Hommage», on projettera Mémoire battante d'Arthur Lamothe, qui illustre à lui seul tout l'intérêt que portait Arthur Lamothe envers la culture amérindienne. Le film Sonatine se retrouvera à nouveau au grand écran le temps de saluer le parcours de Micheline Lanctôt. Il y a trois décennies, pour ce long métrage, son deuxième en carrière, Mme Lanctôt avait mérité le Lion d'argent à Venise. Pascale Bussières jouait alors dans son premier film. Enfin, une nuit du festival sera consacrée à Michel Brault. Une prestation audiovisuelle du collectif Groop Index, des extraits sonores d'une entrevue inédite réalisée par Jennifer Alleyn et quelques courts-métrages figureront au menu. LA 32e ÉDITION DES RVCQ EN CHIFFRES 32e édition, du 20 février au 1er mars (10 jours) 400 invités du Québec et de l'extérieur 320 films, dont: 40 longs métrages de fiction 69 documentaires 113 courts métrages de fiction 41 films d'art et expérimentation 19 films d'animation 37 films étudiants 1 projection-spectacle 97 premières 25 événements gratuits

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février 19, 2014

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Au diable la déprime saisonnière. Allez donc rocker votre cinéma québécois du 20 février au 1er mars! Ce n’est d’ailleurs pas les activités et les projections qui manquent encore cette année. Au menu de cette 32e édition, on retrouve 320 films, dont 100 en première.

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On compte d’ailleurs en nouveauté le très attendu Miraculum de Podz, en ouverture ce jeudi, ainsi que le film de clôture Miron : un homme revenu d’en dehors du monde de Simon Beaulieu (Godin). Et puis bien sûr quelques fantaisies qui incluent 25 événements gratuits, pour rencontrer vos artisans préférés de la scène québécoise, dont le porte-parole du festival cette année : Antoine « Louis Cyr » Bertrand. Voici un aperçu des événements et projections qui pourraient se retrouver sur la liste des moments forts des premières journées des Rendez-vous du cinéma québécois: Vendredi 21 février : 1. Que ta joie demeure, la nouvelle œuvre de Denis Côté. Le film a été présenté à Berlin dernièrement et porte un regard sur le travail à la chaine et ses travailleurs. 2. 11e gala Prends ça court. Émile Proulx-Cloutier sera à l’animation et DJs Sunny et Victoria Lord à la musique. C’est toujours un événement bien divertissant qui nous fait découvrir de nouveaux créateurs qui bûchent fort.

À LIRE

Samedi 22 février : 3. Hommage à Micheline Lanctôt. Elle recevra d’ailleurs un Jutra-Hommage bien mérité cette année. Une occasion en or pour aller lui dire que vous l’aimez. L’hommage sera suivi de la projection du film Sonatine, réalisé par l’interprète d’Élise dans Unité 9 en 1984. On souhaite d’ailleurs voir son

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nouveau long métrage, intitulé Autrui, en 2014 sur nos écrans. C’est son 10 en carrière comme réalisatrice. Il mettra en vedette Robin Aubert et Brigitte Pogonat. Le tournage a commencé à la fin janvier. 4. De 19 h à 21 h, au Bistro SAQ de la Cinémathèque québécoise, sont conviés les admirateurs de l’émission Série noire. Vous aurez la chance de voir, deux jours avant sa diffusion, le nouvel épisode de la série mettant en vedette François Létourneaux et Guillaume-Vincent Otis et rencontrer l’équipe pour une discussion, après la projection. Attention, peut-être que Marc Arcand y sera. Tous aux abris! 5. Avec la gauche de Félix Rose. Ce documentaire retrace l’expérience de l’engagement politique de Vincent Lemay-Thivierge, frère de Guillaume, en 2012, contre Jacques Duchesneau à SaintJérôme. Premier long métrage de Félix Rose, qui est le digne héritier de son père, l’ancien membre de la célèbre cellule « Chénier » Paul Rose, décédé il y a près d’un an.

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6. Vous détestez le disco? Les RVCQ ont le film pour vous! Discopathe, réalisé par Renaud Gauthier (Inspecteur Bronco) vous amène à suivre Duane, un jeune homme qui déteste le disco jusqu’à en perdre la raison. À noter que les images sont signées par le photographe John Londono. Moumoute frisée et pantalon à pattes d’éléphant fluo à proscrire, sauf lors de l’événement qui suivra le film, à 23 h, au Bistro SAQ où Robert Ouimet, parrain du disco à Montréal, vous fera danser.

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Les Méconnus 19 juillet, 12:35

Dimanche 23 février : 7. La direction d’acteur vous intéresse? On a pensé à vous! C’est lors du 5 à 7 au Bistro SAQ de la Cinémathèque québécoise que vous pourrez en discuter avec Chloé Robichaud et Ève Duranceau, Anne Émond et Catherine de Léan ainsi que Sophie Dupuis et Constance Massicotte.

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8. Un bouillon de poulet avec Damien Robitaille? Oh que oui! Afin de présenter, en première, le documentaire Un rêve américain du réalisateur Bruno Boulianne, le chanteur franco-ontarien vous invite à un jam musical en compagnie de son ami Sunny Duval.

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Radio


'Un rêve américain' | Samedi et rien d'autre | ICI Radio-Canada ...

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Cinéma

Un rêve américain Le samedi 12 avril 2014

Très bientôt, on pourra voir au cinéma Beaubien, à Montréal, Un rêve américain, un documentaire qui nous fait découvrir comment les Canadiens français ont fortement contribué au développement réel et imaginaire des États-Unis. Le scénariste Claude Godbout et le réalisateur Bruno Boulianne ont voulu mettre en lumière cette histoire méconnue. On pourra voir à l'écran le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille voyager à la rencontre de ces Américains d'origine canadienne-française. Pour en parler, nous recevons ce matin le réalisateur Bruno Boulianne et le chanteur Damien Robitaille. Dès le 2 mai au cinéma Beaubien 1 sur 2


'Un rêve américain' | Samedi et rien d'autre | ICI Radio-Canada ...

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AUDIO FILEntrevue : Bruno Boulianne et Damien Robitaille pour le documentaire Un rêve

américain

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Documentaire : Un rêve américain | Grands Lacs café | ICI Rad...

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Cinéma

Documentaire : Un rêve américain Le samedi 5 avril 2014

En tournage à Wolverine, au Michigan

Photo : Eurêka productions

Le réalisateur Bruno Boulianne vient de produire « Un rêve américain » qui met en scène Damien Robitaille à la recherche des communautés francophones un peu partout aux États-Unis. AUDIO FILSociété : Un rêve américain

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Arts et culture

Ce qu'il reste de la francophonie aux États-­Unis Le lundi 31 mars 2014

Image tirée du film Un rêve américain de Bruno Boulianne Photo : Eurêka! Productions

Le musicien Damien Robitaille, avec la complicité du cinéaste Bruno Boulianne, est parti à la découverte des communautés francophones des États Unis. Le long métrage documentaire Un rêve américain, un voyage à la fois historique, sociologique et géographique, fait partie de la tournée des Rendez--vous du cinéma québécois (RVCQ). Patrick Masbourian reçoit le réalisateur Bruno Boulianne, le scénariste Sous la forme d'un road movie, le film part à la découverte, d'est en ouest, des communautés d'origine canadienne-­française. Le chanteur franco-­ontarien Damien Robitaille était tout désigné pour devenir un guide de voyage et agit à titre d'animateur. Le film lui permet de réaliser un rêve qu'il caresse depuis longtemps, « partir en voiture et parcourir le pays au complet ». 1 sur 2


À l'origine du documentaire, Claude Godbout, voulait raconter l'histoire des Canadiens français qui sont partis du Québec vers les États-­Unis. Ils sont non seulement installés en Nouvelle-­ Angleterre, mais disséminés dans tout le pays. Pour lui, il était important de porter un nouveau regard, de s'éloigner du drame en mettant l'accent sur la contribution de ces immigrants au rêve américain. « La route permet justement d'élaborer ce récit sur le succès des Canadiens français aux États-­Unis. » Comme tous les immigrants, ils se sont mariés au pays. Selon Claude Godbout, la Deuxième Guerre a permis une totale intégration. Vus comme les nègres de nord, ils ont longtemps caché leurs origines. Bruno Boulianne mentionne toutefois que les gens de souche francophone, particulièrement les jeunes, redécouvrent leurs racines et ressentent un nouvel attrait pour l'apprentissage du français. Un rêve américain sera présenté le 6 avril au festival Zoom sur le cinéma québécois, à Saint-­ André-­Avelin, dans la région de l'Outaouais. Il prendra l'affiche au Cinéma Beaubien, à Montréal, à partir du 2 mai. Il sera présenté dans différentes villes canadiennes au cours de la prochaine année. La bande-­annonce du film Un rêve américain sur Vimeo >>

AUDIO FILDiscussion sur le film documentaire Le rêve américain

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Cas et Dylan v.f. (Cas & Dylan – v.o.a.) Canada – Comédie – 1h30 Date de sortie : 2 mai 2014 Réalisateur(s) : Jason Priestley Distributeur(s) : TVA Films Acteur(s) : Richard Dreyfuss, Tatiana Maslany, Aaron Poole À 61 ans, Cas se sent condamné par sa santé défaillante et il est toujours attristé par la mort de sa femme. Le médecin décide de se rendre jusqu'à son ancienne demeure familiale qui lui rappelle tant de souvenirs. Sur la route, il s'arrête pour reconduire chez elle Dylan, une jeune femme de 22 ans qui rêve de devenir écrivaine. Mais après un malheureux délit de fuite, Cas et Dylan se sentent obligés de demeurer ensemble. Se côtoyer constamment ne sera pas de tout repos pour ces deux êtres aux caractères diamétralement opposés.

La danse de la réalité v.o.esp.s.-t.f. (The Dance of Reality – v.o.esp.s.-t.a.) France, Chili – Divers – 2h10 Date de sortie : 2 mai 2014 Réalisateur(s) : Alejandro Jodorowsky Distributeur(s) : Funfilm Distribution Acteur(s) : Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits Dans la petite ville de Tocopilla, au Chili, le petit Alejandro vit auprès de sa mère, qui ne s'exprime qu'en

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chantant, et de son père, Jaime, un communiste dédié qui l'élève sévèrement et violemment et un grand admirateur de Staline. Alors que le jeune enfant grandit, aidé par le vieillard qu'il est devenu, Jaime se met dans la tête d'assassiner le dictateur tyrannique qui règne sur le pays en s'occupant d'abord de son cheval adoré. Les choses ne se passent pourtant pas comme prévu et Jaime est frappé d'une révélation qui bouleverse ses perceptions.

L'extraordinaire Spider-Man 2 v.f. (The Amazing Spider-Man 2 – v.o.a.) États-Unis – Action/Aventure, Science-fiction/Fantastique – 2h22 Date de sortie : 2 mai 2014 Réalisateur(s) : Marc Webb Distributeur(s) : Sony Pictures Acteur(s) : Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx Spider-Man continue de combattre le crime à New York avec la même énergie, même si Peter Parker, obsédé par la disparition de ses parents lorsqu'il était enfant, conjugue difficilement cette vie de justicier et son amour pour Gwen Stacy. Ils décident donc de se séparer. À la mort de Norman Osborn, son fils Harry, un ami d'enfance de Peter, prend le contrôle d'OsCorp afin de se sauver d'une maladie génétique. Pendant ce temps, un employés d'OsCorp, Max Dillon, est transformé en monstre capable de contrôler l'électricité suite à un accident. C'est Spider-Man qui doit affronter ces deux forces qui menacent la ville.

Un rêve américain v.o.f. Québec – Documentaire – 1h32 Date de sortie : 2 mai 2014 Réalisateur(s) : Bruno Boulianne Distributeur(s) : Eurêka! Productions Acteur(s) : Damien Robitaille Le musicien franco-ontarien Damien Robitaille visite plusieurs régions des États-Unis à la recherche de communautés francophones. Il rencontre des gens d'âges différents qui parlent à peine la langue de Molière et d'autres qui conversent plus aisément en français et qui ont de nombreuses anecdotes à raconter sur leurs ancêtres. Si les gens qui s'expriment dans cette langue ont longtemps été victimes de discrimination, de nombreuses légendes de cowboys, d'hommes forts et de chercheurs d'or émanent. Des individus qui ont forgé l'histoire de ce pays en l'explorant d'est en ouest et qui y ont apporté leur culture et leur savoir-faire.

Uvanga v.o.inter.s.-t.f. (Uvanga – v.o.inter.s.-t.a.) Canada, Québec – Drame – 1h27 Date de sortie : 2 mai 2014 Réalisateur(s) : Marie-Hélène Cousineau, Madeline Piujuq Ivalu Distributeur(s) :Métropole Films Distribution Acteur(s) : Marianne Farley, Lukasi Forrest, Travis Kunnuk Anna décide qu'il est temps que son fils Tomas connaisse la famille de son père, décédé il y a de nombreuses années dans des circonstances étranges. Elle se rend donc jusqu'à Igloolik, une petite communauté de l'Arctique canadien, pour présenter à Tomas ses grands-parents, ses oncles et ses tantes, des gens qui sont pour lui de véritables étrangers. Tomas se lie rapidement d'amitié avec Travis, son demi-frère qu'il n'avait jamais rencontré avant ce voyage. Les deux adolescents tentent de découvrir les véritables circonstances entourant la mort de leur père. Anna aussi aimerait bien savoir ce qui est arrivé à l'homme qu'elle a un jour aimé. © Cinoche.com

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Télévision


ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal mercredi 19 février 2014 - 22:00 HNE Damien Robitaille sur les traces de ces francophones qui ont choisi de vivre aux États-Unis Animateur(s) : CÉLINE GALIPEAU CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : - Une langue en exil. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : - Quelle place le français occupe ici, à Détroit, aujourd'hui? - Rien. - Rien. - Il n'y a plus rien. - Non. (Elle chante) Rien, rien de rien... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Damien Robitaille sur les traces de ces francophones qui ont choisi de vivre aux États-Unis. Ils ont contribué à l'essor des États-Unis, mais ils y ont bien souvent laissé leur langue. Après la pause au Téléjournal, Maxence Bilodeau nous parle d'un documentaire sur l'histoire méconnue des francophones américains. Oh mon père est canadien, amérindien, francophone... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : On connaît Damien Robitaille, le chanteur, mais le jeune Franco-Ontarien s'intéresse également au cinéma. Il figure dans un documentaire dans lequel il part à la découverte des francophones des ÉtatsUnis. La production sera présentée à compter de demain aux Rendez-vous du cinéma québécois. Maxence Bilodeau nous en parle. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Damien Robitaille part sur la route avec le regard frais d'un jeune de 32 ans qui sait qu'il a tout à apprendre sur les francophones américains. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : Voir s'il y en a toujours. Voir qu'est-ce qui reste. Yahoo! "USA"! MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Premier arrêt juste l'autre côté de la frontière, au Maine, là où se sont installés tant de CanadiensFrançais à l'époque.


EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : - Lucille, O.K. Et vos noms de famille, vous autres, c'est...? - Moi, j'étais une Cyr. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Aujourd'hui, il reste du français chez quelques aînés. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : - Mes enfants parlent pas français. - Non! - C'est la première bataille que j'ai eue avec mon mari parce que moi, je voulais leur enseigner le français. Puis lui, il voulait pas parce qu'il a eu trop de discrimination. - Oui, oui, oui, la discrimination, oui. - Oui. Et comme ça, c'est lui qui a gagné. - Partir aux États, c'était une question de survie. On s'engageait dans les usines en se jurant de revenir un jour au pays. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Au 19e siècle, des dizaines de milliers de francophones ont traversé la frontière pour trouver aux ÉtatsUnis du travail, nommément dans les usines de textile. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : À terre, tu vois tous les... tout ce qui reste, tu vois juste la peinture qui représentait les stations de travail de chaque travailleur. Là, je peux juste imaginer dans le temps, ça a dû être comme 95 pour cent... en français. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Damien Robitaille et le réalisateur Bruno Bouliane sont allés cinq fois aux États-Unis pour le tournage du documentaire. Pour Damien Robitaille, ça a été une révélation que de découvrir l'existence même des francophones américains. DAMIEN ROBITAILLE : Moi, ça m'a surpris de découvrir qu'il y en avait encore qui parlaient français. Moi, avant de participer au projet, je croyais pas qu'il y avait des gens qui parlaient français. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Des francophones qui ont payé le prix de leur immigration. Mais c'était une honte à l'époque d'être Français. BRUNO BOULIANE (RÉALISATEUR, UN RÊVE AMÉRICAIN) : Oui, tout à fait, tout à fait. Pour des raisons économiques, des raisons d'ostracisation; vous êtes moins éduqués, vous êtes moins brillants, vous ne pouvez pas travailler. Donc oui, il y avait ça.


MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Il y a aux États-Unis 5000 noms de lieux d'origine française. Ce qui nous rappelle que plusieurs francophones se sont déplacés plus à l'ouest dans cette Amérique naissante. À Détroit, il y avait toute une communauté française regroupée autour de la paroisse Sainte-Anne. (Espagnol) MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Aujourd'hui, les francophones ont été remplacés par les Latino-Américains. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : Quelle place le français occupe ici à Détroit aujourd'hui? - Rien. - Rien. - Il n'y a plus rien? - Non. - (Elle chante) Rien, rien de rien... MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Et plus on s'enfonce dans l'Ouest américain, plus la présence francophone s'efface. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : - (Traduction) Parliez-vous français à la maison? - (Traduction) Un peu, oui, mais on l'a perdu. - Ça, c'est le vrai pain français. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Il y a quelques rares cas de réapprentissage de la langue comme pour ce passionné de généalogie. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : - J'ai décidé d'apprendre un mot par jour. Boyer est le plus populaire nom ici. - Ah oui? MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Boyer, "Boyer", pas de changement, mais qu'était ce nom à l'origine?


EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : (À l'écran) DeGonia. - Desgagné! - Desgagné. - Comme les grands bateaux sur le fleuve Saint-Laurent. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Et Beaulne, b-e-a-u-l-n-e, est devenu Bone. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : - Si tu parles français à l'école, "smack"! - Ah oui... - "Smack", chaque fois. MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : La disparition d'une langue, tout un éveil pour Damien Robitaille. DAMIEN ROBITAILLE : Tu sais, il y a plus de gens qui parlent le français, alors c'est devenu comme des fossiles. On voit que ça a déjà été là, le français, mais là... c'est comme des fantômes. Puis, je ne veux pas que mon village devienne une ville fantôme francophone, tu sais. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : (Traduction) Elle s'intitule Le chanteur canadien... MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Le documentaire a ses faiblesses, manque à l'occasion de profondeur. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : Je chante pour les demoiselles... MAXENCE BILODEAU (REPORTER) : Damien Robitaille a par contre toute la fraîcheur voulue pour rendre accessible aux jeunes d'aujourd'hui une page importante de l'histoire des francophones d'Amérique. EXTRAIT (UN RÊVE AMÉRICAIN) : (Applaudissements) (Traduction) C'est un classique canadien-français! © 2014 Société Radio-Canada. Tous droits réservés.


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Ajoutée le 27 févr. 2014 Demandez le programme : c'est le rendez-vous culture du 64 minutes. Spectacle, musique, livre, expositions : Estelle Martin et Jean-Baptiste Urbain reviennent sur les temps forts de l'actualité culturelle francophone. Une chronique quotidienne en direct. Retrouvez-vous sur Facebook : https://www.facebook.com

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Cinéma - À l'affiche 2 mai 2014 | Mediafilm | Cinéma

Uvanga Canada, 2013, 87 minutes. Drame de Marie-Hélène Cousineau et Madeline Piujuq Ivalu avec Marianne Farley, Lukasi Forrest, Travis Kunnuk. Une Montréalaise revient dans la communauté inuite l’ayant adoptée 15 ans plus tôt avec son fils adolescent. Tandis que leur présence ravive quelques tensions, le garçon s’acclimate en se liant d’amitié avec son demi-frère. V.O. : Forum. V.O., s.-t.f. : Beaubien La danse de la réalité (La Danza de la Realidad) Chili, 2013, 130 minutes. Comédie dramatique de Alejandro Jodorowsky avec Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits. Chili, début des années 1930. Émigré juif russe au tempérament autoritaire, Jaime Jodorowsky quitte son épouse et son fils pour aller assassiner le président du pays. V.O. s.-t.f. : Excentris. V.O. s.-t.a. : Cinéma du Parc Un rêve américain Canada, 2014, 92 minutes. Documentaire de Bruno Boulianne. Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille parcourt les États-Unis d’est en ouest, à la recherche des communautés francophones qui y ont survécu depuis l’immigration de milliers de Canadiens français au cours des trois derniers siècles. V.O. : Beaubien Cas & Dylan Canada, 2013, 90 minutes. Comédie dramatique de Jason Priestley avec Richard Dreyfuss, Tatiana Maslany, Aaron Poole. Se sachant condamné par une tumeur, un médecin sexagénaire traverse en voiture l’Ouest canadien en compagnie d’une écrivaine en herbe délurée. Au cours du périple, les deux voyageurs aux personnalités opposées se lient d’amitié. V.O. : Forum, Spheretech. V.F. : Quartier latin Anticosti — La chasse au pétrole extrême Canada, 2014, 82 minutes. Documentaire de Dominic Champagne et Pierre-Étienne Lessard. Militant de la première heure contre l’industrie des gaz de schiste au Québec, le metteur en scène Dominic 1 sur 2 14-07-21 Champagne se questionne sur le bien-fondé de la décision du gouvernement de la province d’exploiter le 09:37 pétrole de schiste à l’île d’Anticosti.


http://www.ledevoir.com/culture/television/408945/un-reve-ame...

23 MAI 2014

Nos choix ce soir - Virée franco aux états 23 mai 2014 | Amélie Gaudreau | Télévision

Le chanteur Damien Robitaille et le cinéaste Bruno Boulianne sont partis à la recherche des derniers Américains qui vivent (ou vivaient) en français. Portrait d’une espèce en voie d’extinction. Un rêve américain, Canal D, dimanche 19 h

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Un rêve américain DATE Vendredi 2 mai 2014 Toute la journée LIEU Cinéma Beaubien 2396, rue Beaubien Est Montréal, QC Canada H2G 1N2 514 721-6060 Site Web | Itinéraire et carte CATÉGORIES GROUPES La Vitrine culturelle SOURCE

juillet 2014 L

Tous les jours à 12 :20, 18 :50. Un sac de sport, une guitare, son passeport et sa voiture, c’est tout ce qu’il faut au musicien Damien Robitaille pour embarquer – et nous avec lui, avec la complicité du cinéaste Bruno Boulianne (Bull’s Eye, un peintre à l’affût, Le chant de la brousse) – dans cette aventure singulière : découvrir les communautés francophones des États-Unis. Aux côtés de ce Franco-Ontarien amoureux de la langue française, le voyage se fait historique, sociologique, géographique mais aussi tendre et généreux. De Waterville dans le Maine à Saint Louis, au Missouri, en passant par Detroit, l’Ouest ou les rives du Mississippi dans l’Illinois, Damien Robitaille y évoque avec passion les principaux épisodes de cette histoire d’un exode, mais rencontre aussi avec chaleur et bonhommie ceux qui composent cette diaspora canadienne-française, vieille de trois siècles et qui aujourd’hui compte pas moins de 12 millions de personnes.

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Documentaire, Québec, 2014, 92 minutes Réalisé par Bruno Boulianne Avec Damien Robitaille

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Projection du film Un rêve américain NOS CHAMPS D’INTERVENTION Culture Congrès mondial acadien 2014

Un sac de sport, une guitare, son passeport et sa voiture, c’est tout ce qu’il faut au musicien Damien Robitaille pour embarquer – et nous avec lui – dans cette aventure singulière : découvrir les communautés francophones des États-Unis. Aux côtés de ce Franco-Ontarien amoureux de la langue française, le voyage se fait historique, sociologique, géographique, mais aussi tendre et généreux. De Waterville dans le Maine à Saint Louis, au Missouri, en passant par Detroit, l’Ouest ou les rives du Mississippi dans l’Illinois, Damien Robitaille y évoque avec passion les principaux épisodes de cette histoire d’un exode, mais rencontre aussi avec chaleur et bonhommie ceux qui composent cette diaspora canadienne-française, vieille de trois siècles et qui aujourd’hui compte pas moins de 11 millions de personnes.

Un rêve américain a été scénarisé par Claude Godbout et réalisé par Bruno Boulianne. Cette projection était suivie de la Nuit : Le Bouillon à Damien. Une soirée atypique signée Damien Robitaille. Prenez part à ce que les francophones de l’Illinois appelaient un «bouillon», sorte de jam musical festif où amis et famille partagent... un bon bouillon de poulet. Avec Damien Robitaille et Sunny Duval http://www.rvcq.com/festival-32e/programmation/films/1574/un-reve-americain

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Un rêve américain Movie Times | Montreal Movies

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greater-montreal Movie Times Un rêve américain

Score:

/ 10

Released: May 2, 2014 Director: Producer: Studio:

Eurêka! Productions

Cast: Genre:

Documentary

Length:

92 minutes

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Un rêve américain Overview Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille parcourt les États-Unis d'Est en Ouest, à la recherche des communautés francophones qui y ont survécu depuis l'immigration de milliers de Canadiens Français au cours des trois derniers siècles. source : mediafilm.ca

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en version française : Un rêve américain Pays Année Sortie Durée Genre Classement Réalisateur

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Canada 2014 2 mai 2014 92 min. Documentaire Général Bruno Boulianne

Sommaire Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille parcourt les États-Unis d'Est en Ouest, à la recherche des communautés francophones qui y ont survécu depuis l'immigration de milliers de Canadiens Français au cours des trois derniers siècles.

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ACPQ > Fiche-film > UN RÊVE AMÉRICAIN

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Fiche-film UN RÊVE AMÉRICAIN RÉALISATION : Bruno Boulianne PAYS : Canada (Québec) ANNÉE : 2014 DURÉE : 92 min Documentaire avec Damien Robitaille VISA : Général RÉSUMÉ Damien Robitaille part sur les traces de la grande immigration des Canadiens Français aux États-Unis, de la Nouvelle-Angleterre à la Californie. Un sac de sport, une guitare, son passeport et sa voiture, c’est tout ce qu’il faut au musicien Damien Robitaille pour embarquer – et nous avec lui, avec la complicité du cinéaste Bruno Boulianne (Bull’s Eye, un peintre à l’affût, Le chant de la brousse) – dans cette aventure singulière : découvrir les communautés d’origine francophone des États-Unis. Aux côtés de ce Franco-Ontarien amoureux de la langue française, le voyage se fait historique, sociologique, géographique mais aussi tendre et généreux. De Waterville dans le Maine à Saint Louis, au Missouri, en passant par Detroit, l’Ouest ou les rives du Mississippi dans l’Illinois, Damien Robitaille y évoque avec passion les principaux épisodes de cette histoire d’un exode, mais rencontre aussi avec chaleur et bonhommie ceux qui composent cette diaspora canadienne-française, vieille de trois siècles et qui aujourd’hui compte pas moins de 12 millions de personnes. POINT DE VUE « Évidemment, Robitaille a ajouté une dimension musicale, une note country-folk, à ce road movie très émouvant. » André Duchesne, La Presse PAGE FACEBOOK DU FILM

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Un rêve américain | Un rêve américain Showtimes | Movie Listings

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Un rêve américain Rate this movie Release Date: May 2, 2014 Studio: Eurêka! Productions Genre: Documentary Running Time: 92 minutes invite a friend | write a review | read reviews

Un rêve américain Synopsis Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille parcourt les États-Unis d'Est en Ouest, à la recherche des communautés francophones qui y ont survécu depuis l'immigration de milliers de Canadiens Français au cours des trois derniers siècles. source : mediafilm.ca

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Un rêve américain résumé

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Fiche du Film

Un rêve américain An American Dream Date de Sortie: vendredi 2 mai 2014 Genre: Documentaire Réalisateur: Bruno Boulianne Producteur: Claude Godbout, France Choquette, Jean Roy Scénario: Claude Godbout Studio: Eurêka! Productions Durée: 92 min.

Résumé: Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille parcourt les États-Unis d'Est en Ouest, à la recherche des communautés francophones qui y ont survécu depuis l'immigration de milliers de Canadiens Français au cours des trois derniers siècles.

En vedette: Damien Robitaille

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UN RÊVE AMÉRICAIN (2014) | Film | Cinoche.com

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DURÉE

1h32

ACTEURS Damien Robitaille

GENRE

Documentaire ORIGINE © Eurêka Productions

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Bruno Boulianne

SCÉNARISTES Claude Godbout

2 mai 2014 SYNOPSIS

Bande-annonce en français

RÉALISATEUR

Le musicien franco-ontarien Damien Robitaille visite plusieurs régions des États-Unis à la recherche de communautés francophones. Il rencontre des gens d'âges différents qui parlent à peine la langue de Molière et d'autres qui conversent plus aisément en français et qui ont de nombreuses anecdotes à raconter sur leurs ancêtres. Si les gens qui s'expriment dans cette langue ont longtemps été victimes de discrimination, de nombreuses légendes de cowboys, d'hommes forts et de chercheurs d'or émanent. Des individus qui ont forgé l'histoire de ce pays en l'explorant d'est en ouest et qui y ont apporté leur culture et leur savoir-faire.

PRODUCTEURS Claude Godbout France Choquette Jean Roy

STUDIO DE PRODUCTION Eurêka! Productions

DISTRIBUTEUR AU QUÉBEC Eurêka! Productions

LIENS Fiche RCQ

Synopsis © Cinoche.com

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Un rêve américain - Émissions - Canal D

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Un rêve américain Le musicien franco-ontarien Damien Robitaille nous fait découvrir l'histoire extraordinaire des Canadiens français vivant aux quatre coins des États-Unis. De New York à Los Angeles, en passant par la Nouvelle-Angleterre, le Michigan, le Midwest et l'ouest mythique, il nous fait revivre les grands épisodes de leur exode. Il découvre une société paradoxale, presque irréelle qui, malgré qu'elle se soit dissoute dans la société américaine, demeure bien vivante. Grâce à des rencontres attachantes et à des lieux empreints d'histoire, Damien nous fait découvrir les multiples facettes d'une diaspora canadienne-française vieille de trois siècles. Comptant aujourd'hui plus de 11 millions de personnes, ce "peuple" est constitué du plus grand nombre de descendants canadiens-français de l'ensemble du Canada.

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Un rêve américain Revue de presse en date du 24 juillet 2014

Relations de presse Rosemonde Communications Service des relations publiques et de presse rosemonde@rosemondecommunications.com (514) 458-8355 1872, Notre-Dame Ouest Bureau 100 Montréal, Québec H3J 1M6 Canada


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