Musée de la civilisation de Québec

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Musée de la civilisation de Québec Revue de presse Montréal en date du 9 mars 2015


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Porte ouverte sur l’Afrique 24 octobre 2012 | Le Devoir | Actualités culturelles

Photo: Musée de la civilisation

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À travers quelque 187 objets d’art provenant de 26 collections privées françaises, le Musée de la civilisation invite les visiteurs à plonger au coeur des arts du Nigeria. Avec plus de 155 millions d’habitants et 250 ethnies parsemées sur son territoire, le Nigeria présente une diversité de langues et de coutumes ancestrales que reflète le corpus d’oeuvres triées sur le volet pour l’exposition Arts du Nigeria. Présentées à Québec grâce aux prêts consentis par des collectionneurs privés, plusieurs oeuvres rares seront exposées pour la première fois. La visite s’articule autour d’objets issus de diverses grandes régions du Nigeria, provenant notamment des ethnies yoruba et igbo. Masques, cimiers, sculptures : les objets dévoilés témoignent de la création artistique de l’art du Nigeria sur plusieurs siècles et sont accompagnés des récits de plusieurs collectionneurs passionnés.


Le Devoir Culture, samedi 27 octobre 2012, p. G8

Article

Les musées et la loi - Il faut renforcer les partenariats Une légitimité plus grande est donnée aux établissements muséaux Martine Letarte La Loi sur le patrimoine culturel est entrée en vigueur il y a un peu plus d'une semaine. Pour les musées, c'est une occasion de renforcer leur rôle de partenaire pour valoriser le patrimoine. Avec la Loi sur le patrimoine culturel, la responsabilité de connaître, protéger, mettre en valeur et transmettre le patrimoine confie de nouveaux pouvoirs, rôles et obligations au gouvernement du Québec, aux municipalités et à la population. La définition du patrimoine a aussi été élargie pour inclure entre autres le patrimoine immatériel, les paysages culturels patrimoniaux et le patrimoine archéologique. " L'élargissement de la notion de patrimoine vient donner une légitimité plus grande aux établissements muséaux ", indique d'emblée Francine Lelièvre, directrice générale de Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire. " Les documents, les objets historiques et archéologiques, c'est notre fonds de commerce !, s'exclame-t-elle. Le savoir-faire des gens de métier est aussi reconnu pour la première fois dans la loi grâce à la notion de patrimoine immatériel. " Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation, à Québec, partage son enthousiasme. " Les musées travaillent depuis longtemps sur la question du patrimoine immatériel, précise-t-il. Il y a des parties de ce patrimoine qui se perdent en musique, dans les arts d'interprétation. Il importe pour les musées d'aller au-delà des objets présentés, d'aller voir ce que les gens derrière ont pensé, réalisé. On capte la parole des gens pour la garder en mémoire. Le patrimoine immatériel est une dimension incontournable de la culture, et c'est bien que la loi le confirme. " Il trouve aussi intéressant que la loi place le patrimoine culturel dans une perspective de développement durable. " Le patrimoine n'est pas détaché de la société, il en est le fondement, précise Michel Côté. Le patrimoine fait partie de notre environnement, nous vivons dedans. Il a aussi un effet économique indéniable. La ville de Québec ou encore Paris ne seraient pas fréquentées par autant de touristes si elles n'avaient pas de patrimoine culturel. Le patrimoine culturel traverse les trois piliers du développement durable : l'environnement, la société et l'économie. "


Une responsabilité partagée La nouvelle loi partage aussi la responsabilité du patrimoine culturel entre différents acteurs. Les municipalités ont maintenant des pouvoirs semblables à ceux du gouvernement du Québec. Elles peuvent protéger et mettre en valeur les éléments du patrimoine culturel situés sur leur territoire. Elles sont aussi tenues de déclarer toute découverte archéologique qui serait faite, par exemple, lors de travaux. C'est la même chose pour le citoyen. Il peut aussi présenter des propositions en matière de patrimoine culturel, par exemple, pour la déclaration d'un site patrimonial par le gouvernement. " C'est tout à fait louable de responsabiliser et d'habiliter les municipalités et les citoyens, affirme Francine Lelièvre. Ce sont les gens près du patrimoine qui sont les mieux placés pour le protéger. Plus il y aura de gens sensibilisés à la préservation du patrimoine, plus cela se fera de façon naturelle. " La directrice générale de Pointe-à-Callière se demande toutefois comment les petites municipalités y arriveront. " Elles n'ont pas nécessairement la connaissance de la valeur du patrimoine, affirme-t-elle. Il faut leur donner des outils, les sensibiliser. Il devra y avoir un plan d'action pour appliquer la loi concrètement. " Les musées, des partenaires Francine Lelièvre croit que les musées peuvent être de bons partenaires des autres acteurs de la société en matière de protection du patrimoine. " Nous avons déjà fait une exposition sur la Côte-Nord avec les gouvernements du Québec et du Canada, sur l'épave d'un des bateaux de Phipps venu attaquer Québec en 1690. Plusieurs personnes avaient ramassé des morceaux de l'épave en toute bonne foi et les gardaient chez elles. Il faut faire de la sensibilisation. Aujourd'hui, les gens sur la Côte-Nord font des fouilles archéologiques et sont de grands préservateurs du patrimoine subaquatique, puisqu'ils en ont compris l'importance. " Michel Côté croit aussi qu'il reste un énorme travail de sensibilisation à faire. " Il faut former les gens, dialoguer avec les municipalités, avec les entrepreneurs, précise-t-il. Il faut développer des projets en tenant compte de la société, de l'environnement, des besoins économiques, de la culture. " Mme Lelièvre croit que certaines stratégies de sensibilisation pourront se mettre en oeuvre grâce à la collaboration de musées et du gouvernement du Québec. " Par exemple, plusieurs recherches archéologiques ont eu lieu au Québec et, très souvent, on s'est contenté de déposer les rapports scientifiques sur des tablettes, affirme-t-elle. Pour rendre cette information accessible au grand public, les musées peuvent jouer un rôle de mise en valeur, de diffusion. Nous sommes d'ailleurs en train de discuter avec le gouvernement pour développer quelques synthèses sur des sujets. " Francine Lelièvre croit que l'entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel suscite une plus grande ouverture des différents acteurs pour aller de l'avant avec de tels projets.


Toujours à faire Il y a toutefois des absents dans la définition élargie du patrimoine culturel de cette nouvelle loi. Par exemple, le patrimoine religieux. " C'est un patrimoine extrêmement important, notamment en matière de bâtiments, affirme Michel Côté. Que ferons-nous avec nos églises et nos monastères ? La moyenne d'âge dans les communautés religieuses est très élevée et celles-ci ont souvent un patrimoine exceptionnel. Qu'arrivera-t-il de leurs objets, mais aussi de leurs mémoires ? " Le Musée de la civilisation travaille d'ailleurs en ce moment à recueillir les objets et les pensées des soeurs de la Charité. " Il y a un bout de chemin qui est fait avec cette loi, mais nous aurions souhaité qu'elle se positionne entre autres par rapport au patrimoine religieux et au patrimoine industriel, affirme Francine Lelièvre. Toutefois, je comprends qu'une loi ne peut pas toucher à tout, sinon elle devient une loi fourre-tout. Il faut faire des choix. Il reste que la réflexion sur le patrimoine religieux devra se faire à court et à moyen terme. " Collaboratrice © 2012 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20121027·LE·2012-10-27_362189

news·20121027·LE·2012-10-27_362189 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.


Les musées et la loi - Il faut renforcer les partenariats Une légitimité plus grande est donnée aux établissements muséaux 27 octobre 2012 | Martine Letarte | Actualités culturelles

Photo: Yan Doublet - Le Devoir Les municipalités peuvent dorénavant protéger et mettre en valeur les éléments du patrimoine culturel situés sur leur territoire.

La Loi sur le patrimoine culturel est entrée en vigueur il y a un peu plus d’une semaine. Pour les musées, c’est une occasion de renforcer leur rôle de partenaire pour valoriser le patrimoine. Avec la Loi sur le patrimoine culturel, la responsabilité de connaître, protéger, mettre en valeur et transmettre le patrimoine confie de nouveaux pouvoirs, rôles et obligations au gouvernement du Québec, aux municipalités et à la population. La définition du patrimoine a aussi été élargie pour inclure entre autres le patrimoine immatériel, les paysages culturels patrimoniaux et le patrimoine archéologique. 1 sur 4


« L’élargissement de la notion de patrimoine vient donner une légitimité plus grande aux établissements muséaux », indique d’emblée Francine Lelièvre, directrice générale de Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire. « Les documents, les objets historiques et archéologiques, c’est notre fonds de commerce !, s’exclame-t-elle. Le savoir-faire des gens de métier est aussi reconnu pour la première fois dans la loi grâce à la notion de patrimoine immatériel. » Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation, à Québec, partage son enthousiasme. « Les musées travaillent depuis longtemps sur la question du patrimoine immatériel, précise-t-il. Il y a des parties de ce patrimoine qui se perdent en musique, dans les arts d’interprétation. Il importe pour les musées d’aller au-delà des objets présentés, d’aller voir ce que les gens derrière ont pensé, réalisé. On capte la parole des gens pour la garder en mémoire. Le patrimoine immatériel est une dimension incontournable de la culture, et c’est bien que la loi le confirme. » Il trouve aussi intéressant que la loi place le patrimoine culturel dans une perspective de développement durable. « Le patrimoine n’est pas détaché de la société, il en est le fondement, précise Michel Côté. Le patrimoine fait partie de notre environnement, nous vivons dedans. Il a aussi un effet économique indéniable. La ville de Québec ou encore Paris ne seraient pas fréquentées par autant de touristes si elles n’avaient pas de patrimoine culturel. Le patrimoine culturel traverse les trois piliers du développement durable : l’environnement, la société et l’économie. » Une responsabilité partagée La nouvelle loi partage aussi la responsabilité du patrimoine culturel entre différents acteurs. Les municipalités ont maintenant des pouvoirs semblables à ceux du gouvernement du Québec. Elles peuvent protéger et mettre en valeur les éléments du patrimoine culturel situés sur leur territoire. Elles sont aussi tenues de déclarer toute découverte archéologique qui serait faite, par exemple, lors de travaux. C’est la même chose pour le citoyen. Il peut aussi présenter des propositions en matière de patrimoine culturel, par exemple, pour la déclaration d’un site patrimonial par le gouvernement. « C’est tout à fait louable de responsabiliser et d’habiliter les municipalités et les citoyens, affirme Francine Lelièvre. Ce sont les gens près du patrimoine qui sont les mieux placés pour le protéger. Plus il y aura de gens sensibilisés à la préservation du patrimoine, plus cela se fera de façon naturelle. » 2 sur 4


La directrice générale de Pointe-à-Callière se demande toutefois comment les petites municipalités y arriveront. « Elles n’ont pas nécessairement la connaissance de la valeur du patrimoine, affirme-t-elle. Il faut leur donner des outils, les sensibiliser. Il devra y avoir un plan d’action pour appliquer la loi concrètement. » Les musées, des partenaires Francine Lelièvre croit que les musées peuvent être de bons partenaires des autres acteurs de la société en matière de protection du patrimoine. « Nous avons déjà fait une exposition sur la Côte-Nord avec les gouvernements du Québec et du Canada, sur l’épave d’un des bateaux de Phipps venu attaquer Québec en 1690. Plusieurs personnes avaient ramassé des morceaux de l’épave en toute bonne foi et les gardaient chez elles. Il faut faire de la sensibilisation. Aujourd’hui, les gens sur la Côte-Nord font des fouilles archéologiques et sont de grands préservateurs du patrimoine subaquatique, puisqu’ils en ont compris l’importance. » Michel Côté croit aussi qu’il reste un énorme travail de sensibilisation à faire. « Il faut former les gens, dialoguer avec les municipalités, avec les entrepreneurs, précise-t-il. Il faut développer des projets en tenant compte de la société, de l’environnement, des besoins économiques, de la culture. » Mme Lelièvre croit que certaines stratégies de sensibilisation pourront se mettre en oeuvre grâce à la collaboration de musées et du gouvernement du Québec. « Par exemple, plusieurs recherches archéologiques ont eu lieu au Québec et, très souvent, on s’est contenté de déposer les rapports scientifiques sur des tablettes, affirme-t-elle. Pour rendre cette information accessible au grand public, les musées peuvent jouer un rôle de mise en valeur, de diffusion. Nous sommes d’ailleurs en train de discuter avec le gouvernement pour développer quelques synthèses sur des sujets. » Francine Lelièvre croit que l’entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel suscite une plus grande ouverture des différents acteurs pour aller de l’avant avec de tels projets. Toujours à faire Il y a toutefois des absents dans la définition élargie du patrimoine culturel de cette nouvelle loi. Par exemple, le patrimoine religieux. « C’est un patrimoine extrêmement important, notamment en matière de bâtiments, 3 sur 4


affirme Michel Côté. Que ferons-nous avec nos églises et nos monastères ? La moyenne d’âge dans les communautés religieuses est très élevée et celles-ci ont souvent un patrimoine exceptionnel. Qu’arrivera-t-il de leurs objets, mais aussi de leurs mémoires ? » Le Musée de la civilisation travaille d’ailleurs en ce moment à recueillir les objets et les pensées des soeurs de la Charité. « Il y a un bout de chemin qui est fait avec cette loi, mais nous aurions souhaité qu’elle se positionne entre autres par rapport au patrimoine religieux et au patrimoine industriel, affirme Francine Lelièvre. Toutefois, je comprends qu’une loi ne peut pas toucher à tout, sinon elle devient une loi fourre-tout. Il faut faire des choix. Il reste que la réflexion sur le patrimoine religieux devra se faire à court et à moyen terme. »

Collaboratrice

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REPRISE DE LE SOLEIL Publié le 04 novembre 2012 à 14h00 | Mis à jour le 04 novembre 2012 à 14h00

Musée de la civilisation à Québec: les visages dansent

Photo fournie par le musée.

Josianne Desloges Le Soleil Le Musée de la civilisation propose une saisissante incursion dans l'art du Nigeria, à travers 187 objets en bois, en cuivre et en ivoire. Des objets d'art, de culte, de collection, de tradition, qui regardent les visiteurs dans les yeux, puisqu'il s'agit en grande majorité de masques ou de statues. Expressifs, sauvages, inusités, ces visages dansent et racontent non pas un peuple, mais une quarantaine de peuplades du Nigeria. Alain Lebas, commissaire de l'exposition Arts du Nigeria, a puisé dans les collections privées de 26 collectionneurs français pour rassembler des objets magnifiques provenant de 44 peuplades du Nigeria. Le pays, qui est le plus peuplé d'Afrique, en compte 250.

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«On parcourt des territoires très étendus et des peuples différents qui n'ont pas la même langue, la même culture, les mêmes mythes, explique M. Lebas. Je me fie à ce que je ressens des oeuvres. Ça ne m'intéresse pas de faire une exposition exhaustive, avec un objet qui représenterait chaque ethnie.» Ornés de peau ou de cornes, de patines, de motifs, les objets sont à la fois des représentations animales et anthropomorphes aux traits grossis, déformés ou complètement éclatés. L'exposition, malgré la richesse ethnologique qu'elle comporte, est assurément artistique. Et elle sera probablement, si on l'en croit Michel Côté, directeur général du MCQ, une exclusivité mondiale, puisqu'on ne prévoit pas la présenter ailleurs pour l'instant. Multiples cultes Les objets présentés sont tous associés à des cultes, à des pratiques ancestrales. «Les masques sont en général utilisés pour des cérémonies collectives, dans l'espoir de satisfaire les dieux et les ancêtres. Les masques accueillent l'esprit de l'ancêtre, ce sont un peu des médiateurs entre les morts et les vivants», résume le commissaire. Devant une statue, qui est en fait un ornement de tambour mbembé, M. Lebas explique que c'est sur cet instrument que l'on pouvait entendre à 15 km de distance que les guerriers coupaient la tête des vaincus. On trouve, tout près, des masques utilisés lors des cérémonies funéraires à la dentition acérée et menaçante. Le ton n'est pourtant pas morbide. Une vaste table est consacrée aux représentations d'esprits de l'eau et de la brousse. La faune est bien présente; éléphant, antilope, buffle et le mythique léopard font partie intégrante de l'imagerie nigériane. Plusieurs statues rendent aussi hommage à la maternité, à la famille, aux aïeux. À toutes les étapes et les valeurs de la vie humaine. «Les statues ont des fonctions plus cachées et secrètes, au sein d'une famille ou d'un groupe familial. Certaines étaient vénérées par une population entière, sous l'égide d'un roi», indique M. Lebas. Une colossale statue Igbo de 185 cm aurait été entourée d'une trentaine d'enfants et de serviteurs de bois dans la demeure d'un guérisseur. Arts du Nigeria, jusqu'au 21 avril 2013, au Musée de la civilisation de Québec.

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Le MBAM retourne une tête maorie en terres ancestrales 22 novembre 2012 | Isabelle Paré | Actualités culturelles

Photo: Pierre Longtin Les restes du guerrier à la peau tatouée ont été remis à une délégation de Nouvelle-Zélande, mercredi, lors d'une cérémonie traditionnelle au Musée des beaux-arts de Montréal.

Artefacts anthropologiques ou étalage grossier de restes humains ? En 2012, l’exposition d’ossements humains demeure sujet de controverse dans le milieu muséal. Les revendications de minorités culturelles, combinées au simple respect de la dignité humaine, poussent de plus en plus de musées à sortir les squelettes de leurs placards.


Protégez-vous (site web) Vendredi 16 novembre 2012

Musées, concerts, spectacles, etc. Protégez-Vous Est-il possible d'avoir accès à diverses activités culturelles sans avoir à vider son portefeuille ? La réponse est oui, pour peu qu'on s'informe des événements et activités programmés. Nous avons cette chance au Québec d'avoir accès à une pléthore de festivals offrant de très nombreux spectacles et activités. Si plusieurs activités et spectacles sont payants, beaucoup sont gratuits. Un coup d'oeil aux programmes permet de s'organiser des sorties mémorables sans se ruiner. Pour connaître les festivités et événements gratuits près de chez vous, faites une recherche sur le site www.attractionsevenements.com. Contributions municipales Cinéma, danse, théâtre, concert, expositions?: de nombreuses activités culturelles sont subventionnées par les municipalités - selon leurs moyens - par l'entremise de leur service des loisirs et de la culture. La programmation de ces événements est diffusée dans les médias locaux, dans le bulletin municipal et aussi généralement sur le site Web de la municipalité. À Montréal, ce sont ainsi plus de 2 000 spectacles qui sont offerts dans 60 lieux de diffusion de la métropole: salles de spectacle, bibliothèques, maisons de la culture, parcs, Théâtre de Verdure, musées, etc. Vous trouverez le calendrier complet de la programmation sur le site du Réseau Accès culture. À Québec, on se donne des idées de sorties, payantes ou gratuites, en consultant le site www.ville.quebec.qc.ca/idees_sortie. Billets à prix réduit La Vitrine est un guichet unique - virtuel et physique - d'information, de promotion et de vente des activités culturelles qui se déroulent dans un rayon de 80 km autour de Montréal. Vous y trouverez un calendrier des spectacles (gratuits et payants) et surtout de bons rabais sur les ventes de dernière minute lorsque les spectacles ne sont pas complets. Si vous aimez parler avec votre entourage des derniers spectacles auxquels vous avez assisté, atuvu.ca pourrait vous intéresser. En devenant membre, vous bénéficierez d'un spectacle gratuit par année et de trois spectacles payants à tarif préférentiel. En


contrepartie, atuvu.ca souhaite que vous parliez du spectacle ou de l'artiste autour de vous. Sachez également que certains lieux de diffusion et promoteurs d'événements (La ToHu, le Lion d'Or, Evenko, le Cirque du Soleil, etc.) offrent parfois des rabais aux personnes abonnées à leur liste d'envoi ou à leur page Facebook. La Carte Accès Montréal La Carte Accès Montréal (CAM) coûte 8 $ et permet aux Montréalais d'obtenir d'intéressants rabais sur une multitude d'activités en ville: sports, expositions, spectacles, musées, etc. La carte offre par exemple près de 25 % de rabais sur le prix d'une entrée au Biodôme, ou 20 % de rabais sur l'entrée au Musée McCord ou à Pointe-à-Callière. Pour plus d'information, visitez le site de la ville de Montréal. Musées et oeuvres d'art - Les oeuvres publiques Certains organismes, municipalités et entreprises soutiennent les initiatives artistiques dans les espaces publics afin d'accroître l'accessibilité des citoyens aux arts et à la culture. À Montréal, par exemple, 225 oeuvres de différents artistes sont exposées dans les bibliothèques, les centres communautaires, les parcs, etc. On trouve aussi 125 oeuvres dans les stations de métro, et on peut découvrir les oeuvres publiques de l'Université de Montréal à travers différents parcours proposés sur www.artpourtous.umontreal.ca. À Québec aussi on investit de plus en plus dans l'art public, tant dans les quartiers qu'en banlieue. On peut notamment apprécier dans le parc linéaire de la rivière Saint-Charles les oeuvres en bronze et stylisées de l'artiste Truong Chanh Trung, qui représentent différentes espèces d'oiseaux. - Les musées Qui dit sortie au musée ne dit pas nécessairement activité payante. Plusieurs grands musées de la province vous ouvrent leurs portes tout à fait gratuitement. En voici quelques-uns. À Montréal: L'accès à la collection permanente du Musée des beaux-arts de Montréal est libre en tout temps. On peut y découvrir une vaste collection d'oeuvres d'art allant de l'Antiquité à nos jours. L'accès aux expositions temporaires est à demi-tarif le mercredi soir. Le?Musée McCord?conserve plus d'un million d'objets, d'images et de manuscrits qui témoignent de l'histoire de Montréal, du Québec et du Canada: meubles, vaisselle, jouets, sculptures, costumes et objets d'art populaire. Entrée gratuite les mercredis soir de 17?h à 20?h et les premiers samedis du mois de 10?h à 12 h. Le Musée Redpath expose des fossiles de dinosaures, des minéraux, des animaux naturalisés, une momie égyptienne et une variété d'objets d'intérêt ethnographique, paléontologique et zoologique. Entrée libre.


Le Centre canadien d'architecture présente différentes expositions en design d'intérieur et architecture, des photographies, des estampes et des archives provenant d'un peu partout dans le monde. Gratuit le jeudi soir à compter de 17 h 30. À Québec: Le Musée de la civilisation propose un grand nombre d'expositions thématiques et d'activités abordant des domaines très variés. On y explore l'histoire et la culture des civilisations d'ici et d'ailleurs. Entrée libre tous les mardis du 1er?novembre au 31?mai, ainsi que de 10?h à 12?h les samedis des mois de janvier et de février. La collection permanente du?Musée national des beaux-arts du Québec présente des oeuvres d'art québécoises du 17e siècle à nos jours. Entrée libre. À Gatineau et à Ottawa: Le Musée canadien de l'histoire explore 10 000?ans d'histoire du Canada. Entrée gratuite le jeudi de 16?h à 20?h, ainsi que le jour de la fête du Canada (1er?juillet) et le jour du Souvenir (11?novembre). La collection permanente du Musée des beaux-arts du Canada offre une excellente présentation chronologique de la peinture et de la sculpture canadiennes. Les grands noms de l'art américain et européen sont également bien représentés. Entrée gratuite le jeudi de 17?h à 20 h. -- Les cartes d'accès aux musées Les villes qui comptent plusieurs musées proposent parfois des prix avantageux aux visiteurs qui souhaitent en faire la tournée. Par exemple à Montréal, à Ottawa et à TroisRivières, il existe différents types de cartes d'accès qui permettent de bénéficier de rabais substantiels. Renseignez-vous dans les offices de tourisme. Si vous êtes passionné par un musée en particulier, vous pourriez songer à vous y abonner pour ainsi y avoir un accès illimité pendant un an. Au Musée canadien des civilisations, à Gatineau, le coût de la carte de membre pour un adulte est rentabilisé après la troisième visite. -- Emprunter des oeuvres d'art Vous êtes amateur d'art mais n'avez pas les moyens de vous en offrir? Alors pourquoi ne pas en emprunter ? Renseignez-vous auprès de l'Artothèque de Montréal ou de l'Imageothèque de l'Université Laval. Cinéma À plus de 12 $ le billet (plus quelques dollars pour les films en 3D), l'entrée au cinéma n'est pas donnée, surtout pour une sortie familiale, et ce même si les enfants bénéficient d'une réduction d'environ 25 %. Voici quelques suggestions pour aller voir de bons films à prix réduit.


- Les séances à prix réduit - Les mardis à moitié prix. De nombreuses salles de cinéma offrent l'entrée à moitié prix le mardi. - Certains cinémas offrent une réduction pour les séances de l'après-midi (avant 17?h) et une plus grande encore pour celles de l'avant-midi. - Les samedis matin à 11?h, certains cinémas du réseau Cineplex offrent aux familles un tarif spécial (2,50 $) applicable sur la série «Films en famille». Pour connaître les films à l'affiche et les cinémas participants, consultez www.cineplex.com/famille. - Les cartes d'abonnement ou de fidélité Un peu comme on achète une lisière de billets de métro, acheter plusieurs billets de cinéma à la fois permet d'économiser. Par exemple, avec la Cinécarte du cinéma l'Excentris à Montréal, vous obtenez six entrées pour le prix de quatre au tarif ordinaire. Au cinéma Le Clap, à Québec, vous économisez environ 30 % lorsque vous achetez une carte d'entrée pour neuf films. - Les ciné-clubs Certains cégeps et universités disposent de salles de cinéma qui offrent une programmation ouverte à tous pendant la période scolaire. À Québec, le Ciné-club Spirafilm du Cégep Limoilou met à l'affiche des films d'auteur de septembre à avril (entrée gratuite pour les étudiants du cégep, sinon de 2 à 4 $). À Montréal, renseignez-vous sur la programmation du Ciné-campus de l'Université de Montréal et sur celle de Cinécessaire de l'École Polytechnique. Note(s) : http://www.protegez-vous.ca/affaires-et-societe/guide-depenser-moins/loisirs-famille /cultive/musees-concerts-spectacles-801b1b.html © 2012 Protégez-vous (site web). Tous droits réservés. Numéro de document : news·20121116·PVW·c814b6cf-24d8-41e6-a57f-11fcaed7cbf9

news·20121116·PVW·c814b6cf-24d8-41e6-a57f-11fcaed7cbf9 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.


ORGANIZATION PROFILE Musée de la Civilisation 2014 : une année riche en rebondissements pour le Musée de la civilis...

Un symposium international au Musée de la Civilisation Les musées e...

Au cœur de notre histoire. Les Premiers Peuples du Québec - Au Musée ... More on this organization QUÉBEC, le 20 nov. 2012 /CNW Telbec/ - L'exposition E TŪ AKE - MĀORI DEBOUT, présentée au Musée de la civilisation du 21 novembre 2012 au 8 septembre 2013, propose une incursion captivante dans l'univers du peuple māori, ce peuple indigène de la Nouvelle-Zélande. L'exposition témoigne du courage, de la fierté, de la dignité et des aspirations du peuple māori à travers des trésors ancestraux inestimables (taonga) et des œuvres contemporaines remarquables. E TŪ AKE - Māori debout est une exposition du Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa, présentée au Musée de la civilisation à Québec, du 21 novembre 2012 au 8 septembre 2013. En tout, quelque 155 objets d'un extrême raffinement - dont 68 trésors nationaux rarement vus à ce jour - sont présentés dans cette exposition : proues de pirogues, emblématiques panneaux de maisons de réunion, élégants pendentifs, armes, instruments de musique, parures... Ils sont faits en bois, en pierre, en jade, en coquillages... démontrant à quel point les Māori* vivent en communion avec la nature. « S'il est fondamental d'inscrire nos propres références culturelles à l'intérieur de la programmation du Musée, il l'est tout autant de jeter des ponts avec celles des autres peuples, a souligné le directeur général du Musée de la civilisation, M. Michel Côté. L'exposition E TŪ AKE - Māori debout mise sur la symbolique des objets pour célébrer et faire découvrir la culture de ce peuple légendaire d'Océanie. On ne peut s'empêcher de tracer un parallèle entre les aspirations, les questions identitaires, mais aussi la fierté de ce peuple et celles des nations autochtones du Québec, a-t-il ajouté. L'exposition convie ainsi le visiteur à aller plus loin dans sa vision de notre société et dans sa compréhension de notre monde », a conclu M. Côté. « Te Papa Tongarewa est très heureux de présenter E TŪ AKE - Māori debout au Musée de la civilisation. E TŪ AKE Māori debout, une exposition qui exprime des valeurs profondément ancrées et une vision du monde du peuple Māori d'Aotearoa. C'est une culture qui trouve encore aujourd'hui sa place dans un monde en constante évolution fortement influencé par la technologie et les effets du réchauffement planétaire. Depuis leur première rencontre avec les explorateurs britanniques et la signature du traité de Waitangi, les Māori ont cherché à nouer des relations durables avec la Couronne britannique représentée par le gouvernement colonial et ceux qui ont fait de la Nouvelle-Zélande leur patrie. Cette cohabitation n'a pas toujours été bénéfique et de nombreux défis se sont présentés pour le peuple māori. E TŪ AKE - Māori debout est un récit indigène de la continuité, de la résistance culturelle et de la fierté d'une identité qui a traversé le temps grâce à sa force culturelle et à la diversité artistique non seulement de son patrimoine matérielle, mais aussi des traditions orales et des nombreux efforts pour faire revivre les pratiques traditionnelles », a déclaré Mme Michelle Hippolite, chef māori du Te Papa (Kaihautū). La pensée māori Les thématiques abordées dans l'exposition reflètent la pensée, le mode d'existence, les valeurs et les coutumes des Māori. I Mua I Muri - le passé est devant, l'avenir est derrière -, est l'un des deux concepts majeurs qui sous-tendent l'exposition, rappelant que ce peuple garde au fond de lui la parole des ancêtres. Mais au cœur même de l'exposition se trouve le concept Tino Rangatiratanga (autodétermination), associé au contrôle des Māori sur toute chose māori. Dans l'exposition, les contextes traditionnels et contemporains sont toujours en interrelation, indissociables. Ainsi, les trésors ancestraux māori de Nouvelle-Zélande Aotearoa (appellation qui exprime la reconnaissance du biculturalisme néo-zélandais) côtoient des œuvres contemporaines afin de montrer la profondeur artistique et les aspirations politiques de cette culture autochtone.

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La culture māori en trois temps L'exposition se déploie en trois grands thèmes : Whakapapa (les liens qui unissent - la généalogie), Mana (la façon d'être) et Kaitiakitanga (protection de l'environnement et tutelle). En guise d'introduction, pour faire comprendre les fondements de cette culture au visiteur, les concepts de temps interrelié et de Tino Rangatiratanga (autodétermination) sont expliqués et illustrés à l'aide d'une pierre māori (pierre de jade ou pounamu) - que le public est invité à toucher - d'une bande-son de taonga püoro, de dessins et de textes extraits du traité de Waitangi (déclaration d'indépendance signée en 1840) et des œuvres contemporaines de Reuben Patterson (œuvre vidéographique) et de Saffron Te Ratana (PW1- Tiki Remix). Whakapapa (généalogie) Le Whakapapa est le système formant l'identité culturelle des Māori. Dans la vision māori du monde, tout est interrelié : les personnes, l'environnement naturel et les objets animés et inanimés. La généalogie, les rites, les histoires sont importants pour les māori. Ils s'identifient en fonction du waka, pirogue dans laquelle sont arrivés leurs ancêtres en Nouvelle-Zélande, mais aussi par rapport à leurs ta moko, tatouages symbolisant l'origine de chaque individu. Une whare tupuna, maison communautaire apparue au XXe siècle, est reconstituée. Ce type de maison a pour but d'abriter et de protéger les générations à venir. Dans cette partie de l'exposition, de beaux exemples du savoir-faire et de la pensée māori sont aussi présentés : cénotaphe (présenté dans le hall du Musée en raison de sa dimension), proue (tauihu) et poupe (taurapa) de canot, pagaies (hoe), pendentifs (tiki), boîte aux trésors (waka huia), arme de jade (mere pounamu), moulage de visage du chef Wiremu Te Manewha, herminettes cérémonielles (toki poutangata), pieu de palissade, piliers, poteaux de soutien et panneaux de maisons de réunion. Des œuvres contemporaines de Darryn George (Matapihi #4, #5 et #6), Lisa Reihana (Tukutuku) s'intègrent à l'ensemble. Les expressions du mana (façon d'être) Le mana est l'un des symboles māori. C'est une force que possèdent les êtres vivants (personnes, animaux) et les objets inanimés. Il est transmis grâce au whakapapa et s'acquiert par les réalisations de chacun. Le mana s'exprime s'exprime grâce au taonga raka (trésor personnel), au taonga puoro, (musique traditionnelle), et au te rao māori (langue vernaculaire réapparue au XXe siècle). On aborde également dans cette partie de l'exposition, le rôle important de la femme māori. De nombreux objets illustrent ce volet et nous initient à la culture māori : trésors personnels, instruments et objets illustrant l'art du tatouage, capes, instruments de tissages, ouvrages tissés, pendentifs (tiki), parures, bijoux, ornements, marionnettes (karetao), instruments de musique, textes de loi, objets référant à la Marche Māori pour la Terre de 1975... On retrouve dans cette section des œuvres de Diane Prince (Ngā Pūhihi o ngā Whetū), Robyn Ngai Tyhoe, Darryn George, Diane Prince, Shane Cotton, Robyn Kahukiwa... Kaitiakitanga (protection et tutelle) Le Kaitiakitanga aborde la question environnementale. Dans la vision māori du monde, tous les éléments (vivants ou inanimés) sont liés et descendent des Papatuanuki (Mère-Terre) et de Ranginui (Père-Ciel). Les êtres humains font partie de cet ordre naturel dont ils sont également les gardiens. Selon ce principe, le peuple māori doit protéger et gérer les ressources de son territoire. Les māori ont un rapport à la nature différent du nôtre. La terre et la pêche sont indispensables à leur survie. Cette section aborde aussi la grande marche de 2004 contre la Loi sur le littoral et les fonds marins attribuant leur propriété au gouvernement néo-zélandais. Ici, objets reliés à la pêche et à la chasse, drapeau māori, objets symbolisant le pouvoir, bâtons de combat (taiaha) illustrent les combats pour la protection et la gestion des ressources du territoire māori. Une œuvre numérique forte, Uncle Tasman : The Trembling Current that Scars the Earth de Nathalie Robertson et une autre de Brett Graham, Foreshore and Seabed Defender, y sont présentés. E TŪ AKE - Māori debout est une exposition du Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa, présentée au Musée de la civilisation à Québec, du 21 novembre 2012 au 8 septembre 2013. Cette exposition a été rendue possible grâce à l'appui du Gouvernement de la Nouvelle-Zélande. Alcoa est partenaire de l'ensemble de la programmation du Musée de la civilisation.

* Le Musée de la civilisation utilise la forme invariable du mot Māori et de l'adjectif māori par respect pour la langue vernaculaire. Bas de vignette : "Un tohunga fait la karakia (prière) pour établir un lien avec le taonga (trésor). (Groupe CNW/Musée de la Civilisation)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download /20121120_C9979_PHOTO_FR_20990.jpg Bas de vignette : "Les pou tokomanawa (piliers centraux) sont situés au milieu de la maison de réunion et soutiennent son faîtage. (Groupe CNW/Musée de la Civilisation)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images /download/20121120_C9979_PHOTO_FR_20991.jpg

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SRC Télévision - Le Téléjournal / Le Point Mardi 20 novembre 2012 - 22:00 HNE

Une exposition sur la culture maori au Musée de la civilisation Animateur(s) : CÉLINE GALIPEAU CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : - De la Nouvelle-Zélande à Québec. (Chant maori) CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : La mémoire du peuple maori dévoilée par le biais de trésors ancestraux. Un rendez-vous original à Québec. À venir au Téléjournal, une exposition sur la culture maori au Musée de la civilisation. MICHEL CÔTÉ (DIRECTEUR GÉNÉRAL, MUSÉE DE LA CIVILISATION) : Les Maori sont une culture vivante, présente et fait partie de la Nouvelle-Zélande. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Si vous n'avez pas le luxe de vous offrir un voyage aux Antipodes, vous pouvez maintenant vous rabattre sur Québec. Le Musée de la civilisation nous plonge dans l'univers des Maori, des Autochtones dont la culture est encore bien vivante en NouvelleZélande. Voici un avant-goût de l'exposition avec Valérie Cloutier. (Chant maori) VALÉRIE CLOUTIER (REPORTER) : L'inauguration de l'exposition E Tu Ake : Maori debout, a commencé par une cérémonie de bénédiction avec chants et danses traditionnels maori. MICHEL CÔTÉ (DIRECTEUR GÉNÉRAL, MUSÉE DE LA CIVILISATION) : Pour eux, c'était important parce qu'il y a des objets ici qui sont des objets qui sont considérés comme de véritables trésors nationaux, qui ont une âme. Ils le disent d'ailleurs, nos trésors ont une âme. Et donc, ils communiquent avec leurs ancêtres, avec leur vie, avec leur culture à travers ces objets-là. VALÉRIE CLOUTIER (REPORTER) :


Les Maori, ce peuple indigène de la Nouvelle-Zélande, se dévoile à travers quelque 155 objets : vêtements, canots et parures emblématiques de maison qui ne sont pas sans rappeler la culture des Hurons-Wendat, invités au vernissage. CONRAD SIOUI (GRAND CHEF, NATION HURONNE-WENDATE) : C'est cette volonté qu'on a sentie chez les Maori de ne pas se définir comme victimes du système. Malgré qu'on aurait peut-être toutes les raisons du monde à le faire, on ne le fera jamais. VALÉRIE CLOUTIER (REPORTER) : L'exposition fait plusieurs liens entre le passé et le présent de la culture maori. Ici, on a droit à un tissage vidéo. MICHEL CÔTÉ (DIRECTEUR GÉNÉRAL, MUSÉE DE LA CIVILISATION) : Ce qui est intéressant chez les Maori, c'est que le passé, le présent et le futur sont entremêlés. Les objets qu'on considère comme des objets sacrés et anciens font partie de la vie actuelle. Il n'y a pas la même relation que nous entre le passé et le présent. Eux, c'est beaucoup plus intégré. Et l'expo présente cette vision beaucoup plus intégrée. VALÉRIE CLOUTIER (REPORTER) : L'importance des tatouages, la relation à la mer et la rébellion de 1970 sont quelques-uns des thèmes explorés dans E Tu Ake, une incursion passionnante dans la culture d'un peuple légendaire d'Océanie. Valérie Cloutier, Radio-Canada, Québec. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : À découvrir! © 2012 SRC Télévision - Le Téléjournal / Le Point. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20121120·RV·TE121120013

news·20121120·RV·te121120013 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.





Le MBAM retourne une tête maorie en terres ancestrales 22 novembre 2012 | Isabelle Paré | Actualités culturelles

Photo: Pierre Longtin Les restes du guerrier à la peau tatouée ont été remis à une délégation de Nouvelle-Zélande, mercredi, lors d'une cérémonie traditionnelle au Musée des beaux-arts de Montréal.

Artefacts anthropologiques ou étalage grossier de restes humains ? En 2012, l’exposition d’ossements humains demeure sujet de controverse dans le milieu muséal. Les revendications de minorités culturelles, combinées au simple respect de la dignité humaine, poussent de plus en plus de musées à sortir les squelettes de leurs placards. À l’issue d’une cérémonie empreinte de dignité et marquée par la richesse d’une culture ancestrale, une tête maorie momifiée et tatouée a été remise mardi aux représentants des peuples néo-zélandais et au musée Te Papa Tongarewa de Nouvelle-Zélande par le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). 1 sur 3


Le soin méticuleux porté au retour de cette tête humaine - cachée aux caméras - et la beauté des chants maoris qui ont résonné dans le musée montréalais ont signé la fin d’un héritage honteux, issu d’une époque où la curiosité l’emportait sur la sensibilité à l’égard du caractère sacré des restes humains. Au terme de la cérémonie, Nathalie Bondil, directrice du MBAM et Rahui Papa, maître de ce rituel sacré et spécialiste de la culture maorie, ont échangé un hongi, geste nez à nez symbolisant le respect mutuel et l’échange. « Cette restitution vient avec la prise de conscience des cultures du monde. La curiosité a autrefois ouvert la porte au pillage et au marchandage d’objets sacrés comme les restes humains. On doit changer notre regard sur ces objets pour des raisons sacrées et spirituelles, mais aussi parce que cela touche des valeurs politiques profondes liées à la reconnaissance des minorités culturelles », a insisté mardi Mme Bondil. La tête aujourd’hui honnie, exposée entre 1982 et 1984 au MBAM, reposait dans les réserves du musée depuis son acquisition en 1949 à la Galerie Berkeley de Londres par Cleveland Morgan, conservateur bénévole du musée jusqu’en 1962. Depuis les années 70, les peuples indigènes de Nouvelle-Zélande tentent de rapatrier environ 500 restes et crânes humains, appelés Toi Moko, éparpillés dans des dizaines d’institutions muséales à travers le monde. Dans la culture maorie, la tête, considérée comme le siège de l’esprit, était tatouée et momifiée à la mort. Après avoir été honorée, elle était inhumée ou cachée près du village du défunt. Appuyé par le gouvernement néo-zélandais, le musée Te Papa a multiplié depuis 2004 les demandes de rapatriement auprès des musées occidentaux. « La plupart des Toi moko ont quitté la Nouvelle-Zélande au XIXe siècle. Ils étaient échangés contre toutes sortes de produits. Ces curiosités ont ensuite été données aux musées. Mais ces restes étaient d’abord des gens et le temps de considérer ces têtes comme des objets de musée est dépassé. Elles seront retournées aux tribus qui en disposeront », a indiqué mercredi Mme Michelle Hippolyte, codirectrice du musée Te Papa et chef spirituelle maorie. D’avis que le corps humain ne peut pas être considéré comme « une propriété », le conseil d’administration du MBAM a consenti au retour de la tête maorie. « On ne fait que rendre ce qui leur appartient déjà », a insisté Mme Bondil. Ce Toi moko, cinquième tête momifiée retournée aux peuples maoris par des musées canadiens, s’ajoutera aux 320 restes rapatriés dans 14 pays par le musée néo-zélandais. 2 sur 3


Bisbille au musée Si le retour des têtes sacrées aux tribus de Nouvelle-Zélande s’est amorcé facilement dans les années 90 en Scandinavie et dans la plupart des pays, il se heurte parfois au refus de certaines institutions américaines. En 2011, la restitution des crânes sacrés a fait couler beaucoup d’encre en France, où la loi confère aux collections nationales un caractère inaliénable. « Il a fallu un vote du Sénat en France pour permettre le retour de plusieurs de ces têtes », explique Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec, où est présentée depuis mardi l’exposition E Tù Ake-Màori debout. Ce plongeon unique dans la culture maorie s’effectue au travers de 155 objets, dont un canot de guerre, des proues de pirogues, des panneaux sculptés, des objets rituels et des oeuvres d’art contemporaines. Toutefois, la question de l’éthique liée à l’exposition de restes humains dépasse le seul cas des têtes maories. Elle interpelle de plein fouet plusieurs grands musées du monde où les momies égyptiennes, les Tsantzas - nom donné aux têtes réduites par les Jivaros - ou même de nombreuses reliques religieuses (composées d’os), font courir les foules. Il y a quelques années, la très controversée exposition Bodies, réalisée à partir de cadavres humains soumis à la plastification, a aussi été vertement décriée en raison de la provenance douteuse des corps. Ici, au Québec, l’exposition récente (2009) des os d’Alexis Lapointe, dit Le Trotteur, à Chicoutimi, ou celle du cadavre du géant Beaupré à l’Université de Montréal, se sont toutes deux soldées par l’enterrement de leurs restes en bonne et due forme. « Je suis absolument contre ce type d’exposition de cadavres qui répond à des pulsions voyeuses, a insisté mardi Nathalie Bondil. En France, Bodies a notamment été interdite pour ce type d’arguments. Le corps est “chosifié” et cela n’entre pas dans ma vision de ce qu’un musée doit montrer. »

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Eve Payette dans les bulletins du 22 novembre et du 23 novembre 2012 en fin de journÊe mentionne l'exposition E TU AKE – Maori debout


Daybreak CBC Radio - 26 novembre 2012 Jeanette Kelly parle de l'exposition E TU AKE – Maori debout en ondes


Le Devoir Actualités, samedi 29 novembre 2014, p. G6 Jeune public -­ Émerveillement et divertissement au menu Jacinthe Leblanc Pendant le temps des Fêtes, ce ne sont pas les activités pour les enfants qui manquent à l'appel ! Ceux-­ci seront une fois de plus choyés en divertissement culturel sur l'île de Montréal, ainsi que dans la capitale. Danse, théâtre, marionnettes, musique, spectacles interactifs, activités originales et plus encore. Les petits (et les grands !) seront charmés par tant de diversité et sauront s'émerveiller devant le potentiel créatif des artistes locaux et internationaux.\r\nPlace des arts Deux pièces en anglais et trois pièces en français. Voilà ce qu'offre la Place des Arts aux jeunes de 10 ans ou moins pour le mois de décembre. Pour les spectacles en anglais, Toopy and Binoo Fun and Games sera présenté au Théâtre Maisonneuve le mardi 2 décembre. Le spectacle plaira aux enfants âgés de 1 à 7 ans. Au même endroit, le lundi 22 décembre, les petits pourront voir The Vinyl Cafe Christmas Show. L'activité est animée par Stuart Mclean, conteur et auteur à succès canadien, dont l'émission de radio The Vinyl Cafe est diffusée à CBC depuis 20 ans. Toujours au Théâtre Maisonneuve, ce sera l'occasion pour les 2 à 6 ans de chanter et de bouger avec les musiciens, les comédiens et les chanteurs de Québec Issime, dans le cadre de leur spectacle Le petit Noël de Québec Issime, présenté les 14 et 21 décembre. Lutins, père Noël, fée des étoiles et autres personnages seront au rendez-­vous. À la Cinquième Salle de la Place des Arts, la compagnie québécoise de danse contemporaine Cas Public présente en primeur mondiale Suites curieuses. Ce spectacle, créé par la chorégraphe Hélène Blackburn, revisite le conte du Petit chaperon rouge. Véritable classique, " ce court spectacle porte en lui tout ce qu'il faut pour séduire et conquérir l'imaginaire de tous les publics ", lit-­on dans le communiqué de presse de la troupe. De plus, " après chaque représentation, les artistes se prêteront au jeu de la conversation avec le public " et un panier-­cadeau sera tiré au hasard. Cinq présentations auront lieu en trois jours, soit les 19, 27 et 28 décembre. Le spectacle s'adresse aux 4 ans ou plus. Finalement, du 27 au 30 décembre, au Théâtre Jean-­Duceppe, les 3 ans ou plus sont invités par Les petites tounes à chanter des chansons tirées du répertoire traditionnel du temps des Fêtes et de leurs anciens succès. Le groupe en profitera pour présenter de nouvelles chansons. Pour plus d'informations: www.placedesarts.com ou 514-­842-­2112 *** Et pour la capitale? Québec n'est pas en reste, avec la pièce Le temps des muffins qui revient au Théâtre Les Gros Becs. En effet, l'oeuvre y a déjà été présentée en 2010. Dans l'intimité de sa cuisine, le personnage accueille les enfants et leurs parents et " allie performance d'acteur, marionnettes et théâtre d'objets, tout en suivant la recette de muffins faits avec de vrais ingrédients ", indique le communiqué de presse. La production est réalisée par le Théâtre Magasin et Joël da Silva y assure l'interprétation et la mise en scène. Du 9 au 28 décembre, pour les petits de 4 ans ou plus. Pour plus d'informations : www.lesgrosbecs.qc.ca ou 418-­522-­7880 Le réseau des bibliothèques de la ville de Québec offre également plusieurs activités et spectacles gratuits. La réservation est souvent nécessaire. Pour visiter le répertoire des


activités disponible : www.bibliothequesdequebec.qc.ca. Le Musée national des beaux-­arts du Québec met de l'avant sa thématique " Noël au musée ", du 6 décembre 2014 au 4 janvier 2015. Il offre trois ateliers pour la famille axés sur la culture indienne : un atelier de bricolage, la participation à une oeuvre collective et un atelier de collage. Le tout à partir de 4 ans. Plusieurs spectacles et animations auront également lieu au musée, ainsi qu'une exposition, La chambre aux merveilles, destinée aux familles. Cette dernière est gratuite et sera accessible du 20 décembre au 11 janvier. Pour plus d'informations : www.mnbaq.org/activite/noel-­au-­musee-­193 ou 418-­643-­ 2150. Finalement, pour les enfants qui auront envie de se déguiser, le Musée de la civilisation de Québec présente Il était une fois..., un atelier de costumes destiné aux 3 à 10 ans. Ceux-­ci pourront revêtir les habits des personnages issus des contes de Perrault, d'Andersen et des frères Grimm et explorer différents décors (forêt, salle de bal, donjon, passage secret). Pour plus d'informations : www.mcq.org ou 418-­643-­2158. *** La Maison Théâtre La Maison Théâtre offre cette année trois spectacles pendant le temps des Fêtes. Baobab aura lieu du 29 novembre au 4 janvier 2015, à la salle Chez elle. Cette pièce, mise en scène par Hélène Ducharme et réalisée par le Théâtre Motus et la Troupe Sô, en provenance du Mali, s'adresse aux 3 à 8 ans. Elle donne l'occasion, entre autres, de comprendre la vulnérabilité de notre planète et de s'initier aux légendes africaines. La salle du Prospero, où se déroulent les deux autres spectacles, permet une interaction particulière entre les spectateurs et les artistes, puisqu'elle accueille un petit nombre de personnes. Du 16 au 22 décembre, on pourra y voir Les mécaniques célestes, du Théâtre des Confettis. Visant les enfants âgés de 4 à 8 ans, la pièce allie musique et théâtre. Les enfants sont accueillis par un homme-­oiseau musicien qui leur fera découvrir les saisons et les sensations. On peut également voir au même lieu la pièce POMME, qui s'adresse aux 3 à 6 ans. Cette création, présentée par le Théâtre des petites âmes et la compagnie Garin Trousseboeuf, permet aux enfants d'en apprendre davantage sur la perspective et sur l'acceptation de soi, car POMME voudrait bien être quelqu'un d'autre. Pour plus d'informations : www.maisontheatre.com ou 514-­288-­7211. *** La petite valise Spécialisée dans la production et la création de spectacles pour les enfants âgés de 2 à 7 ans, la compagnie La petite valise suggère deux spectacles interactifs pour le temps des Fêtes. Ceux-­ci se promènent dans les bibliothèques et les centres culturels de la ville de Montréal pendant le mois de décembre. Grosbisou et le chat du père Noël raconte l'histoire du père Noël qui a perdu son chat et qui envoie le lutin Grosbisou à sa recherche. Trois marionnettes et deux chansons rythmées sont à l'honneur dans ce spectacle d'une durée de 45 minutes. L'autre spectacle, Le Noël de Lëon, propose la thématique des inversions : " Oppositions physique, géographique, socio-­affective, dans le langage, dans l'initiation aux lettres et même par la magie ", peut-­on lire dans la description. Dans ces deux spectacles mis en


scène par Julie-­Paule Ferron, les enfants sont invités à bouger, danser, chanter et développer leur imagination. Pour plus d'informations : www.lapetitevalise.com, ou consultez vos bibliothèques et centres culturels de quartier. *** Jeunesses musicales du Canada Deux spectacles sont proposés par Jeunesses musicales du Canada (JMC). Un conte de Noël, inspiré de l'oeuvre de Charles Dickens, raconte l'histoire de Monsieur Scrooge, un vieux grincheux qui déteste Noël. S'adressant aux enfants de plus de 3 ans, la pièce est à l'affiche le 30 novembre au Piano Nobile (Foyer de la salle Wilfrid-­Pelletier) et le 6 décembre au Centre culture de Verdun. Le grand bal de Noël présente trois pingouins musiciens souhaitant participer aux festivités du pôle Nord. Les enfants sont invités à chanter et à participer à la création d'une chanson originale. Du 1er au 7 décembre, la pièce a lieu à la Maison des JMC, avenue du Mont-­Royal. Le 12 décembre, il y aura une représentation au Centre communautaire de l'Est, à Pierrefonds. Pour les 3 ans ou plus. Pour plus d'informations : www.jmcanada.ca ou 514-­845-­4108. *** Espace Verre Ayant pour mission de développer les arts verriers au Québec, Espace VERRE invite petits et grands à souffler leur propre boule de Noël pour la septième année consécutive. Après avoir choisi le modèle et les couleurs, les participants aident un artiste verrier dans la conception de leur boule. Pour les 3 ans ou plus. La réservation est de mise. Il reste encore des places aux dates suivantes : 7, 12, 19, 20 et 21 décembre. Pour plus d'informations : 514-­933-­6849. *** Studio-­théâtre de L'illusion La pièce Pain d'épice revient en force cette année à L'illusion, théâtre de marionnettes. Ce classique, qui en est à sa onzième édition, cible les 3 à 6 ans. Pain d'épice raconte l'histoire d'une pâtissière, interprétée par Claire Voisard, dont le biscuit prend vie. La pièce dure une trentaine de minutes et se déroule le matin, du 2 au 21 décembre. Pour plus d'informations : www.illusiontheatre.com ou 514-­523-­1303. *** Accès culture Montréal Les maisons de la culture de Montréal s'avèrent riches en divertissement. Il ne faut donc pas les négliger ! Elles offrent bien souvent des activités gratuites pour jeune public ou à prix abordable. Consultez le calendrier en ligne dans le site Internet d'Accès culture Montréal pour être à l'affût des événements culturels dans votre quartier. Pour plus d'informations : www.accesculture.com/ contenu/jeunepublic. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141129·LE·2014-­11-­29_425004

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En fin d’émission chaque chroniqueur suggère sa sortie du temps des fêtes et Tristan Malavoix Racine suggère le Musée de la civilisation avec l’exposition E TU AKE – Maori debout pour une sortie culturelle pendant le congé de Noël.


Le Devoir Culture, vendredi 28 décembre 2012, p. B1

La fierté maorie L'exposition E Tu Ake - Maori debout du Musée de la civilisation, une leçon de ténacité Jérôme Delgado Plonger dans la culture maorie, c'est plonger dans un monde bien lointain, à l'autre extrême de notre train-train quotidien de Nord-Américain occidentalisé. L'exposition E Tu Ake - Maori debout que présente depuis cet automne le Musée de la civilisation, à Québec, permet cette expédition à coup d'objets d'un raffinement et d'une précision étonnants. Notez que l'établissement reste ouvert le 1er janvier. En cette période de fêtes d'origine chrétienne, de consommation parfois démesurée et de neige abondante, l'exposition E Tu Ake - Maori debout, réalisée par le Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa, ne pouvait mieux tomber. L'impression de voyager au bout du monde n'en sera que plus grande et l'exotisme mis en place au Musée de la civilisation, que plus gratifiant. Le dépaysement vous prend de court dès l'entrée dans la salle d'exposition : le parcours débute par une invitation à toucher une pierre. Si les objets qu'on peut toucher ne sont plus une rareté dans les musées, celui-ci n'a rien du bidule interactif et tout du bijou à protéger. Or cette pierre de la famille du jade, appelée Hine Kaitaka, jouit d'une " force vitale " destinée à tous, êtres vivants ou choses inanimées. On gagne à la caresser, comme on gagnait autrefois à tremper nos doigts dans l'eau bénite à l'entrée de l'église. Peuple indigène d'Aotearoa (Nouvelle-Zélande), les Maoris ont leurs propres rites, leurs propres croyances. L'expo en donne un bon aperçu : masques, parures, pendentifs ; en tout, 155 objets, certains très grands, comme des pirogues ou des panneaux de maison, sont à voir - et non à toucher, finalement. À l'instar de celles de tous les peuples autochtones, la culture maorie entretient avec la nature une communion qui s'exprime par un goût pour la matière, comme la pierre Hine Kaitaka, mais aussi le bois et les coquillages, sur lesquels sont dessinés des motifs d'une grande précision. Identitaire, l'art maori s'exprime par le tatouage - rappelez-vous le film Once Were Warriors (Lee Tamahori, 1994). Chez les communautés du Pacifique oriental, la peau est perforée, puis colorée à l'aide de pigments noirs. Les Maoris travaillent sur le corps humain comme ils le font sur le bois. Une section de l'expo montre que les tatouages sur le visage sont une pratique adoptée particulièrement par les femmes. Les photos réunies ici, sensibles et fidèles à une documentation ethnographique plus


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respectueuse qu'à l'époque des colonies, sont à découvrir à l'ombre de plusieurs exemples de figures humaines peintes sur bois. Les " pou tokomanawa ", piliers centraux de maisons à l'effigie d'ancêtres, ont quelque chose du totem nord-américain, par la verticalité, les formes arrondies et l'expression du regard. Éminents visages Le visage domine dans cette plongée offerte par le Musée de la civilisation. Il a valeur de symbole. Il y en a un en particulier qui est vénéré, celui du chef Wiremu Te Manewha (mort en 1891), dont le moulage du faciès en plâtre, réalisé alors qu'il était encore en vie, fait partie de l'exposition. Te Manewha est reconnu comme un guerrier et un dirigeant hors pair. L'histoire des Maoris en est une de revendications et de luttes pour l'autodétermination. Les principales étapes de ce combat pour la sauvegarde d'une culture et d'une langue rythment la présentation d'E Tu Ake - Maori debout. Documents d'archives, photos, tracts, drapeaux, pancartes retracent tour à tour la Marche maorie pour la terre de 1975, l'occupation de Bastion Point de 1978 et la manifestation pour le littoral et les fonds marins de 2004. Même si ce peuple vit selon l'axiome " le passé est devant, l'avenir est derrière " et cultive la parole des ancêtres, l'art arrive quand même à s'exprimer sous des formes très actuelles, voire novatrices. Plusieurs oeuvres d'artistes maoris de réputation internationale ont été dispersées à travers les différents sous-thèmes. Les animations numériques de Reuben Paterson, la peinture dépouillée et spirituelle de Darryn George ou les personnages tribaux à l'acrylique de Shane Cotton sont parmi les plus remarquables. Si en fin de compte la présentation ne bouscule pas les habitudes des visiteurs de musées occidentaux (la scénographie est du Musée de la civilisation), l'exposition respire l'authenticité d'un bout à l'autre. Rappelons que c'est une équipe néo-zélandaise qui est derrière la conception d'E Tu Ake. Et tous les objets, sauf erreur, proviennent du musée Te Papa. Le Musée du quai Branly avait accueilli l'exposition à Paris à la fin de 2011. Le musée québécois ne reproduit pas ce qui a été fait là-bas, sauf pour la publication. Le catalogue mis en vente ici est celui édité en France. Collaborateur © 2012 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20121228·LE·2012-12-28_367240

news·20121228·LE·2012-12-28_367240 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03


La fierté maorie L’exposition E Tu Ake - Maori debout du Musée de la civilisation, une leçon de ténacité 28 décembre 2012 | Jérôme Delgado | Actualités culturelles

Plonger dans la culture maorie, c’est plonger dans un monde bien lointain, à l’autre extrême de notre train-train quotidien de Nord-Américain occidentalisé. L’exposition E Tu Ake - Maori debout que présente depuis cet automne le Musée de la civilisation, à Québec, permet cette expédition à coup d’objets d’un raffinement et d’une précision étonnants. Notez que l’établissement reste ouvert le 1er janvier. En cette période de fêtes d’origine chrétienne, de consommation parfois démesurée et de neige abondante, l’exposition E Tu Ake - Maori debout, réalisée par le Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa, ne pouvait mieux tomber. L’impression de voyager au bout du monde n’en sera que plus grande et l’exotisme mis en place au Musée de la civilisation, que plus gratifiant. Photo: Annabelle Fouquet, Perspective À gauche : Epa (panneaux), entre 1800 et 1900, d’une tribu inconnue, en bois de totara et coquille d’abalone. À droite : Poupou (poteau de soutien à figure masculine) pour mémorial, 1850, sculpté par Iwikau Te Heuheu T?kino III, tribu Ngati Tuwharetoa, en bois de totara.

Le dépaysement vous prend de court dès l’entrée dans la salle d’exposition : le parcours débute par une invitation à toucher une pierre. Si les objets qu’on peut toucher ne sont plus une rareté dans les musées, celui-ci n’a rien du bidule interactif et tout du bijou à protéger. Or cette pierre de la famille du jade, appelée Hine Kaitaka, jouit d’une « force vitale » destinée à tous, êtres vivants ou choses inanimées. On gagne à la caresser, comme on gagnait autrefois à tremper nos doigts dans l’eau bénite à l’entrée de l’église.

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E TU Ake - Maori debout Musée de la civilisation, 85, rue Dalhousie, Québec, jusqu’au 8 septembre.

Peuple indigène d’Aotearoa (Nouvelle-Zélande), les Maoris ont leurs propres rites, leurs propres croyances. L’expo en donne un bon aperçu : masques, parures, pendentifs ; en tout, 155 objets, certains très grands, comme des pirogues ou des panneaux de maison, sont à voir - et non à toucher, finalement. À l’instar de celles de tous les peuples autochtones, la culture maorie entretient avec la nature une communion qui s’exprime par un goût pour la matière, comme la pierre Hine Kaitaka, mais aussi le bois et les coquillages, sur lesquels sont dessinés des motifs d’une grande précision. Identitaire, l’art maori s’exprime par le tatouage - rappelez-vous le film Once Were Warriors (Lee Tamahori, 1994). Chez les communautés du Pacifique oriental, la peau est perforée, puis colorée à l’aide de pigments noirs. Les Maoris travaillent sur le corps humain comme ils le font sur le bois. Une section de l’expo montre que les tatouages sur le visage sont une pratique adoptée particulièrement par les femmes. Les photos réunies ici, sensibles et fidèles à une documentation ethnographique plus respectueuse qu’à l’époque des colonies, sont à découvrir à l’ombre de plusieurs exemples de figures humaines peintes sur bois. Les « pou tokomanawa », piliers centraux de maisons à l’effigie d’ancêtres, ont quelque chose du totem nord-américain, par la verticalité, les formes arrondies et l’expression du regard. Éminents visages Le visage domine dans cette plongée offerte par le Musée de la civilisation. Il a valeur de symbole. Il y en a un en particulier qui est vénéré, celui du chef Wiremu Te Manewha (mort en 1891), dont le moulage du faciès en plâtre, réalisé alors qu’il était encore en vie, fait partie de l’exposition. Te Manewha est reconnu comme un guerrier et un dirigeant hors pair. L’histoire des Maoris en est une de revendications et de luttes pour l’autodétermination. Les principales étapes de ce combat pour la sauvegarde d’une culture et d’une langue rythment la présentation d’E Tu Ake - Maori debout. Documents d’archives, photos, tracts, drapeaux, pancartes retracent tour à tour la Marche maorie pour la terre de 1975, l’occupation de Bastion Point de 1978 et la manifestation pour le littoral et les fonds marins de 2004. Même si ce peuple vit selon l’axiome « le passé est devant, l’avenir est derrière » et cultive la parole des ancêtres, l’art arrive quand même à s’exprimer sous des formes 2 sur 3


très actuelles, voire novatrices. Plusieurs oeuvres d’artistes maoris de réputation internationale ont été dispersées à travers les différents sous-thèmes. Les animations numériques de Reuben Paterson, la peinture dépouillée et spirituelle de Darryn George ou les personnages tribaux à l’acrylique de Shane Cotton sont parmi les plus remarquables. Si en fin de compte la présentation ne bouscule pas les habitudes des visiteurs de musées occidentaux (la scénographie est du Musée de la civilisation), l’exposition respire l’authenticité d’un bout à l’autre. Rappelons que c’est une équipe néo-zélandaise qui est derrière la conception d’E Tu Ake. Et tous les objets, sauf erreur, proviennent du musée Te Papa. Le Musée du quai Branly avait accueilli l’exposition à Paris à la fin de 2011. Le musée québécois ne reproduit pas ce qui a été fait là-bas, sauf pour la publication. Le catalogue mis en vente ici est celui édité en France. Collaborateur

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Publié le 30 janvier 2013 à 08h33

La bataille du beau selon Michel Dallaire

Grand fan de Tintin, le designer Michel Dallaire s'est offert l'élégante fusée imaginée par Hergé pour célébrer à l'époque l'obtention du projet BIXI. Photo: Olivier Jean, La Presse

Nathalie Petrowski La Presse La plupart des objets dans la vie du designer Michel Dallaire ont une histoire, qu'il les ait conçus ou non. On le constate immédiatement en pénétrant dans son bureau de la rue Peel où, à 70 ans, il se rend encore tous les matins pour cogiter avec les deux jeunes collaborateurs, les seuls effectifs de Michel Dallaire Design Industriel inc. Le long des baies vitrées, une enseigne posée en clin d'oeil nous annonce: «Tout ce qui est fait ici est fait pour la gloire de Dieu et le salut du monde.»

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Dallaire a récupéré l'enseigne chez un vieux forgeron qu'il avait pris en affection et qui demandait cinq dollars de l'heure pour forger à la gloire de Dieu. Plus loin, un buste en résine d'Émile Nelligan rappelle que Dallaire est président de la Fondation Émile-Nelligan et que c'est à ce titre qu'il a fait ériger un bronze du poète au square Saint-Louis. En face du buste, une élégante fusée de Tintin pointe vers le plafond. Grand fan de Tintin, celui qui a étudié à l'Institut des arts appliqués puis à l'École supérieure des arts industriels de Stockholm, et qui connaît personnellement aussi bien Ettore Sottsass que Philippe Starck, s'est offert la fusée pour célébrer le projet BIXI que sa firme venait de remporter devant cinq autres firmes. Histoire familiale Dernier objet incontournable, mais plus personnel, cette fois: la grosse montre Dodane à son poignet, porteuse d'une histoire familiale singulière. Michel Dallaire a en effet longtemps vécu dans l'odeur du vin rouge et de la térébenthine, à l'ombre de son célèbre père, le peintre Jean Dallaire. Mais à 16 ans, coup de théâtre: il apprend que son père n'est pas Dallaire, mais Claude Dodane, celui qui avait partagé l'atelier du peintre à Paris pendant la guerre. Dodane venait d'une riche famille d'industriels qui, depuis 1857, fabriquaient des montres et de l'horlogerie militaire. Michel Dallaire n'a rencontré son père biologique que trois fois, mais il aime croire que c'est à cause de lui s'il a une aussi grande passion pour la précision. Chose certaine, la précision dans son ADN rivalise avec sa conscience aiguë de la beauté des objets et de leur pouvoir de séduction. «Un objet industriel doit être fonctionnel et avoir une qualité technique, mais s'il n'est pas séduisant à regarder, s'il ne fait pas naître le plaisir, les gens n'en voudront pas. Or, avec les clients, tout au long de ma carrière, je n'ai cessé de livrer cette bataille du beau. Les convaincre de l'importance de la beauté même pour un objet banal et quotidien n'a jamais été facile». Sauvée par les Grecs Dallaire se souvient encore de la réaction du maire Jean Drapeau quand, en 1976, il lui a présenté sa torche olympique minimaliste au long manche rouge.

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«Pour le maire, c'était la catastrophe absolue. Il s'attendait à une flûte en argent avec des feuilles ciselées alors que moi, j'avais conçu un objet très simple, sans fioritures, qui était en réalité un outil pour transporter la flamme. Le maire m'a demandé si je n'avais pas autre chose. J'ai dit non, c'est ma meilleure proposition. Il n'était pas de bonne humeur, mais tant pis, on ne dessine pas une torche olympique pour plaire à un maire.» Trois semaines plus tard, la torche olympique de Dallaire fut sauvée des foudres municipales par l'enthousiasme des Grecs, séduits par la fraîcheur et la nouveauté du design. Exposition en 2015 Dans la vie de Michel Dallaire, chaque objet a une histoire et ce sont ces histoires que le Musée de la civilisation de Québec compte bien raconter en accueillant entre ses murs 40 ans d'archives. La proposition du directeur du musée, Michel Côté, de tout rassembler sous un même toit et de sceller l'entente avec un projet d'expo en 2015 ne pouvait pas tomber mieux pour Dallaire. «Je suis rendu à un moment de ma vie où j'ai besoin de m'alléger, et surtout, je voulais libérer mes quatre filles du poids de ces archives afin qu'elles n'aient pas un jour la lourde tâche de devoir trier 40 ans de travail.» Ce que Dallaire espère raconter à travers ces archives, est simple: «Mes archives racontent l'histoire d'un designer québécois qui a qui a passé sa vie à faire du design au service de ses semblables et de leur quotidien.» Le designer espère aussi modestement laisser sa trace: celle d'un homme qui, à l'envers de la dictature de la consommation, a cherché à faire naître la beauté et le plaisir des objets.

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Le Devoir Week-end culture, vendredi 1 février 2013, p. B4

Le designer Michel Dallaire fait son entrée au Musée de la civilisation L'histoire du Québec vue à travers des objets emblématiques Isabelle Paré Bixi, flamme olympique, pots de yogourt stylisés : les objets du designer québécois Michel Dallaire non seulement peuplent le quotidien de monsieur et madame Tout-lemonde, ils ont aussi laissé à leur façon une marque dans la petite histoire du Québec. Après 45 ans de carrière, le père du Bixi a été intronisé jeudi au panthéon du patrimoine matériel et immatériel québécois qu'est le Musée de la civilisation, aux côtés des Michel Tremblay, Claude Gauvreau et autres icônes de la société québécoise, en y versant son fonds d'archives. " Je ne suis pas à la retraite. Je continue, mais allégé de 80 boîtes d'archives, de 1000 dessins et de 130 objets ! ", a souligné Dallaire, qui vient de franchir la barre des 70 ans. Toute une vie en croquis, en prototypes et en modèles qui permettront de lui consacrer, en 2015, une exposition à part entière. Avec sa moue rieuse, ce créateur et conteur intarissable a dans sa poche autant d'anecdotes sur ses créations que de dossiers dans ses cartons. Pour accoucher du Bixi, un succès de design adopté par plus de 20 villes et reproduit à 38 000 exemplaires, Dallaire rappelle que " 80 % de ses efforts " ont été dévolus non pas aux courbes séduisantes du vélo, mais à l'ingénierie invisible de la pièce d'ancrage, protégée par un brevet. Devenu une icône montréalaise, le vélo a été hissé au rang des 50 meilleures inventions de l'année en 2008 et qualifié de " Rolls-Royce " par le maire de Londres pendant les derniers Jeux olympiques. Drôle de retour des choses, puisque c'est la conception de la torche olympique pour les JO de 1976 qui a propulsé la carrière du designer. " Personne ne l'aimait, cette torche. Même pas le maire Drapeau. Il rêvait d'une pièce d'orfèvrerie et moi, je lui présentais un tournevis ! " L'objet tubulaire rouge fera pourtant histoire. Sidéré de voir que la torche de Munich, alimentée au butane, produisait une flamme bleutée presque invisible à l'écran, Michel Dallaire trouvera un carburant crachant une belle langue orangée : de l'huile d'olive ! Un choix qui séduira les Grecs, d'où partait le parcours du flambeau. " L'inspiration m'est venue des torches que l'on faisait quand on était petits en trempant des quenouilles dans des bidons d'essence ! " Choisir ses contrats D'autres objets emblématiques de Dallaire ont laissé une trace dans l'imaginaire collectif, dont la fameuse mallette de plastique moulé Résentel en multiples coloris, vendue à plus


de dix millions d'exemplaires depuis 1984. Autre succès planétaire en 1998 avec Angelcare, l'ange gardien des poupons, qui a depuis donné naissance à 2,6 millions d'angelots électroniques dans 40 pays. Si le fabricant d'Angelcare se déplace en jet privé, la notoriété de l'objet n'a pas rapporté une fortune à son auteur. Pas plus que les fameux pots de yogourt oblongs du yogourt Source de Yoplait, pensés par Dallaire et produits par millions, qui ont fait bondir les ventes de la multinationale. " La première ligne du contrat d'un designer, c'est souvent de consentir à céder ses droits ! ", insiste Dallaire, qui ne touche pas un sou pour chaque nouvelle conquête de Bixi sur la planète. " Je ne le regrette pas, car je choisis mes contrats. Et ce que je fais, ce n'était jamais pour des raisons financières ", dit-il. Le contrat pour Bixi lui a permis de réaliser son mandat le plus ambitieux, qui lui permet aujourd'hui de travailler au développement d'un nouveau vélo électrique. Le crayon de Michel Dallaire a donné sa signature au mobilier anthracite du Quartier international de Montréal, à plusieurs pavillons de l'Expo 67 et au mobilier de la Grande Bibliothèque. Autant de lieux et d'objets aux lignes pures qui font oublier la complexité du métier. " Être designer, c'est comme écrire pour un orchestre symphonique, avec des cordes, des cuivres, des choeurs. Bixi, ç'a été une symphonie de difficultés avec la mécanique, l'informatique, l'électromécanique et une multitude de matériaux. Il y avait une foule de problèmes techniques à résoudre ", rappelle-t-il. Si le designer écrit la partition, la fabrication, par contre, lui échappe. Le résultat final est le plus souvent la somme des compromis réalisés avec les producteurs, les ingénieurs et tous ceux qui participent à la mise au monde d'un objet. " Quand une pièce est mal jouée, ce n'est pas toujours la faute de Mozart. C'est la même chose en design ! ", insiste Dallaire, qui rêverait maintenant de redessiner les autobus de la STM, qu'il trouve " d'une laideur insupportable ". © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130201·LE·2013-02-01_369831

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Le designer Michel Dallaire fait son entrée au Musée de la civilisation L’histoire du Québec vue à travers des objets emblématiques 1 février 2013 | Isabelle Paré | Actualités culturelles

Photo: Annik MH De Carufel - Le Devoir Pour accoucher du Bixi, un succès de design adopté par plus de 20 villes et reproduit à 38 000 exemplaires, Michel Dallaire rappelle que « 80 % de ses efforts » ont été dévolus non pas aux courbes séduisantes du vélo, mais à l’ingénierie invisible de la pièce d’ancrage, protégée par un brevet.

Bixi, flamme olympique, pots de yogourt stylisés : les objets du designer québécois Michel Dallaire non seulement peuplent le quotidien de monsieur et madame Tout-lemonde, ils ont aussi laissé à leur façon une marque dans la petite histoire du Québec. 1 sur 3


Après 45 ans de carrière, le père du Bixi a été intronisé jeudi au panthéon du patrimoine matériel et immatériel québécois qu’est le Musée de la civilisation, aux côtés des Michel Tremblay, Claude Gauvreau et autres icônes de la société québécoise, en y versant son fonds d’archives. « Je ne suis pas à la retraite. Je continue, mais allégé de 80 boîtes d’archives, de 1000 dessins et de 130 objets ! », a souligné Dallaire, qui vient de franchir la barre des 70 ans. Toute une vie en croquis, en prototypes et en modèles qui permettront de lui consacrer, en 2015, une exposition à part entière. Avec sa moue rieuse, ce créateur et conteur intarissable a dans sa poche autant d’anecdotes sur ses créations que de dossiers dans ses cartons. Pour accoucher du Bixi, un succès de design adopté par plus de 20 villes et reproduit à 38 000 exemplaires, Dallaire rappelle que « 80 % de ses efforts » ont été dévolus non pas aux courbes séduisantes du vélo, mais à l’ingénierie invisible de la pièce d’ancrage, protégée par un brevet. Devenu une icône montréalaise, le vélo a été hissé au rang des 50 meilleures inventions de l’année en 2008 et qualifié de « Rolls-Royce » par le maire de Londres pendant les derniers Jeux olympiques. Drôle de retour des choses, puisque c’est la conception de la torche olympique pour les JO de 1976 qui a propulsé la carrière du designer. « Personne ne l’aimait, cette torche. Même pas le maire Drapeau. Il rêvait d’une pièce d’orfèvrerie et moi, je lui présentais un tournevis ! » L’objet tubulaire rouge fera pourtant histoire. Sidéré de voir que la torche de Munich, alimentée au butane, produisait une flamme bleutée presque invisible à l’écran, Michel Dallaire trouvera un carburant crachant une belle langue orangée : de l’huile d’olive ! Un choix qui séduira les Grecs, d’où partait le parcours du flambeau. « L’inspiration m’est venue des torches que l’on faisait quand on était petits en trempant des quenouilles dans des bidons d’essence ! » Choisir ses contrats D’autres objets emblématiques de Dallaire ont laissé une trace dans l’imaginaire collectif, dont la fameuse mallette de plastique moulé Résentel en multiples coloris, vendue à plus de dix millions d’exemplaires depuis 1984. Autre succès planétaire en 1998 avec Angelcare, l’ange gardien des poupons, qui a depuis donné naissance à 2,6 millions d’angelots électroniques dans 40 pays. Si le fabricant d’Angelcare se déplace en jet privé, la notoriété de l’objet n’a pas rapporté une fortune à son auteur. Pas plus que les fameux pots de yogourt oblongs du yogourt Source de Yoplait, pensés par Dallaire et produits par millions, qui ont fait bondir les ventes de la multinationale. « La première ligne du contrat d’un designer, c’est souvent de consentir à céder ses droits ! », insiste Dallaire, qui ne touche pas un 2 sur 3


sou pour chaque nouvelle conquête de Bixi sur la planète. « Je ne le regrette pas, car je choisis mes contrats. Et ce que je fais, ce n’était jamais pour des raisons financières », dit-il. Le contrat pour Bixi lui a permis de réaliser son mandat le plus ambitieux, qui lui permet aujourd’hui de travailler au développement d’un nouveau vélo électrique. Le crayon de Michel Dallaire a donné sa signature au mobilier anthracite du Quartier international de Montréal, à plusieurs pavillons de l’Expo 67 et au mobilier de la Grande Bibliothèque. Autant de lieux et d’objets aux lignes pures qui font oublier la complexité du métier. « Être designer, c’est comme écrire pour un orchestre symphonique, avec des cordes, des cuivres, des choeurs. Bixi, ç’a été une symphonie de difficultés avec la mécanique, l’informatique, l’électromécanique et une multitude de matériaux. Il y avait une foule de problèmes techniques à résoudre », rappelle-t-il. Si le designer écrit la partition, la fabrication, par contre, lui échappe. Le résultat final est le plus souvent la somme des compromis réalisés avec les producteurs, les ingénieurs et tous ceux qui participent à la mise au monde d’un objet. « Quand une pièce est mal jouée, ce n’est pas toujours la faute de Mozart. C’est la même chose en design ! », insiste Dallaire, qui rêverait maintenant de redessiner les autobus de la STM, qu’il trouve « d’une laideur insupportable ».

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Le Devoir Culture, mercredi 13 février 2013, p. B10

Le MNBAQ subit de nouvelles compressions L'ombre des coupes gouvernementales plane aussi sur les deux autres musées nationaux Isabelle Paré; Frédérique Doyon À peine les compressions de l'année en cours sont-elles digérées, que d'autres s'annoncent déjà pour 2013-2014 dans les musées nationaux. Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) subira de nouvelles coupes ponctuelles de près d'un demi-million de dollars en 2013-2014. Une ponction qui s'ajoute à celle de 430 000 $, appliquée à l'exercice financier en cours. " Une réduction du même montant nous est annoncée pour l'année prochaine ", confirme au Devoir Line Ouellet, directrice générale du Musée national des beaux-arts du Québec. Une ombre qui plane sur les autres musées nationaux. Le Musée d'art contemporain de Montréal (MACM) s'attend aussi à de nouvelles diminutions de son enveloppe publique. " On vit un retrait progressif depuis 2008 ", dit Mme Ouellet. Une tendance de fond qui impose de " faire les choses autrement ", d'autant plus qu'elle se conjugue à une autre tendance lourde : le bouleversement de la fréquentation des institutions culturelles dû à la multiplication de l'offre. Le MNBAQ a dû passer ses dépenses au peigne fin. " On regarde tout, dit Mme Ouellet. On essaie d'être équilibré, on n'a pas mis la hache dans une seule chose. Il faut bien continuer à faire des expositions, à conserver les oeuvres de la collection, à offrir des activités culturelles... " L'institution a notamment prolongé l'exposition Les arts en Nouvelle-France. Se serrer la ceinture Programmations révisées, report de dépenses, fonds de réserve grevés et jeux comptables. Les deux autres musées nationaux - Musée d'art contemporain et Musée de la civilisation de Québec - ont aussi dû se serrer la ceinture pour encaisser les coupes du gouvernement Marois annoncées en décembre. La petite saignée s'est traduite par une ponction de 700 000 $ au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), si on inclut le service de la dette, qui s'applique dès maintenant. " Ça représente chez nous des coupes de l'ordre de 400 000 $ dans le budget de fonctionnement actuel, soit environ 3 % de notre budget d'ici à la fin de 2013 ", indique Michel Côté, directeur général du MCQ.

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Pour l'instant, l'institution entend boucler son budget en sabrant la masse salariale des postes occasionnels et à temps partiel, et en révisant à la baisse les dépenses liées à la production culturelle. Les compressions prévues dans ce poste budgétaire, qui comptent pour 25 % du budget de fonctionnement, pourraient se faire sentir dans la programmation des années à venir. Dès 2014, des projets en cours seront reportés, et la durée d'autres expositions, allongée. " C'est un peu la quadrature du cercle, car quand on a une bonne programmation, ça nous permet d'augmenter nos revenus de billetterie. Quand nous n'avons pas une exposition musclée en vue pour l'été, nous risquons d'avoir moins d'entrées et de perdre certains commanditaires ", soutient M. Côté. Le Musée de la civilisation de Québec, doté d'un budget de fonctionnement de 19,2 millions de dollars en 2012, n'a pas suivi l'augmentation du coût de la vie depuis l'enveloppe de 18 millions, en 1989-1990. Il devra faire appel à son fonds d'exploitation et à la Fondation du Musée de la civilisation pour ne pas afficher de déficit à la fin de l'exercice 2013-2014. De 13 à 10 millions Au MACM, la ponction de 312 800 $ équivaut à 3,4 % de la subvention annuelle du ministère de la Culture et des Communications, sur un budget total de 9,7 millions. " Il y a 20 ans, on avait presque 13 millions de budget... ", dit-elle, un soupir dans la voix. " On a coupé un peu dans toutes les directions, explique Paulette Gagnon, directrice de l'institution montréalaise, qui a par exemple récupéré 36 000 $ dans la masse salariale des employés. Ça nous a obligés à puiser [45 500 $] dans les revenus de la Fondation du musée et dans notre fonds d'exposition [dédié aux expositions futures]. On a aussi reporté certains projets ", dont le remaniement des salles de la collection permanente, qui attendra à l'année prochaine. La programmation s'en trouve donc un peu touchée, même si la directrice tient à " sauver la qualité des expositions ". Impossible d'annuler les grandes expositions à venir, déjà bouclées. " Le public ne mérite pas qu'on ferme des salles. On manque déjà d'espace. " Ce qui a notamment sauvé le MACM, c'est la ristourne de 60 000 $ en frais de location de lieux d'entreposage. Mais la manne ne tombera pas du ciel chaque année... © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130213·LE·2013-02-13_370769

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Le MNBAQ subit de nouvelles compressions L’ombre des coupes gouvernementales plane aussi sur les deux autres musées nationaux 13 février 2013 | Isabelle Paré, Frédérique Doyon | Arts visuels

À peine les compressions de l’année en cours sont-elles digérées, que d’autres s’annoncent déjà pour 2013-2014 dans les musées nationaux. Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) subira de nouvelles coupes ponctuelles de près d’un demi-million de dollars en 2013-2014. Une ponction qui s’ajoute à celle de 430 000 $, appliquée à l’exercice financier en cours. « Une réduction du même montant nous est annoncée pour l’année prochaine », confirme au Devoir Line Ouellet, directrice générale du Musée national des beaux-arts du Québec. Une ombre qui plane sur les autres musées nationaux. Le Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) s’attend aussi à de nouvelles diminutions de son enveloppe publique. « On vit un retrait progressif depuis 2008 », dit Mme Ouellet. Une tendance de fond qui impose de « faire les choses autrement », d’autant plus qu’elle se conjugue à une autre tendance lourde : le bouleversement de la fréquentation des institutions culturelles dû à la multiplication de l’offre. Le MNBAQ a dû passer ses dépenses au peigne fin. « On regarde tout, dit Mme Ouellet. On essaie d’être équilibré, on n’a pas mis la hache dans une seule chose. Il faut bien continuer à faire des expositions, à conserver les oeuvres de la collection, à offrir des activités culturelles… » L’institution a notamment prolongé l’exposition Les arts en Nouvelle-France. Se serrer la ceinture Programmations révisées, report de dépenses, fonds de réserve grevés et jeux comptables. Les deux autres musées nationaux - Musée d’art contemporain et Musée 1 sur 3


de la civilisation de Québec - ont aussi dû se serrer la ceinture pour encaisser les coupes du gouvernement Marois annoncées en décembre. La petite saignée s’est traduite par une ponction de 700 000 $ au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), si on inclut le service de la dette, qui s’applique dès maintenant. « Ça représente chez nous des coupes de l’ordre de 400 000 $ dans le budget de fonctionnement actuel, soit environ 3 % de notre budget d’ici à la fin de 2013 », indique Michel Côté, directeur général du MCQ. Pour l’instant, l’institution entend boucler son budget en sabrant la masse salariale des postes occasionnels et à temps partiel, et en révisant à la baisse les dépenses liées à la production culturelle. Les compressions prévues dans ce poste budgétaire, qui comptent pour 25 % du budget de fonctionnement, pourraient se faire sentir dans la programmation des années à venir. Dès 2014, des projets en cours seront reportés, et la durée d’autres expositions, allongée. « C’est un peu la quadrature du cercle, car quand on a une bonne programmation, ça nous permet d’augmenter nos revenus de billetterie. Quand nous n’avons pas une exposition musclée en vue pour l’été, nous risquons d’avoir moins d’entrées et de perdre certains commanditaires », soutient M. Côté. Le Musée de la civilisation de Québec, doté d’un budget de fonctionnement de 19,2 millions de dollars en 2012, n’a pas suivi l’augmentation du coût de la vie depuis l’enveloppe de 18 millions, en 1989-1990. Il devra faire appel à son fonds d’exploitation et à la Fondation du Musée de la civilisation pour ne pas afficher de déficit à la fin de l’exercice 2013-2014. De 13 à 10 millions Au MACM, la ponction de 312 800 $ équivaut à 3,4 % de la subvention annuelle du ministère de la Culture et des Communications, sur un budget total de 9,7 millions. « Il y a 20 ans, on avait presque 13 millions de budget… », dit-elle, un soupir dans la voix. « On a coupé un peu dans toutes les directions, explique Paulette Gagnon, directrice de l’institution montréalaise, qui a par exemple récupéré 36 000 $ dans la masse salariale des employés. Ça nous a obligés à puiser [45 500 $] dans les revenus de la 2 sur 3


Fondation du musée et dans notre fonds d’exposition [dédié aux expositions futures]. On a aussi reporté certains projets », dont le remaniement des salles de la collection permanente, qui attendra à l’année prochaine. La programmation s’en trouve donc un peu touchée, même si la directrice tient à « sauver la qualité des expositions ». Impossible d’annuler les grandes expositions à venir, déjà bouclées. « Le public ne mérite pas qu’on ferme des salles. On manque déjà d’espace. » Ce qui a notamment sauvé le MACM, c’est la ristourne de 60 000 $ en frais de location de lieux d’entreposage. Mais la manne ne tombera pas du ciel chaque année…

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La Presse Voyage, mercredi 20 février 2013, p. VOYAGE6

RELÂCHE SCOLAIRE

Activités pour familles touche-à-tout Frédérique Sauvée Collaboration spéciale La relâche scolaire, c'est le temps de mettre le quotidien de côté et de partager des activités insolites en famille. Curieuse, sportive ou cinéphile, chaque famille jouit d'un large choix de sorties au Québec pour rendre ses vacances mémorables. Familles curieuses Les grands musées du Québec dévoilent une programmation originale et ludique pour inciter les jeunes curieux à découvrir ou redécouvrir leurs expositions lors de la relâche scolaire. Ainsi, le Musée de la civilisation de Québec invite les familles à expérimenter le moko, tatouage traditionnel des Polynésiens. En marge de l'exposition Maori debout, l'atelier Ma famille en Maori invite parents et enfants à créer un portrait de famille à la mode aborigène en ornant de tatouages leur propre photo (prise dans le hall du musée). Une belle initiative pour voyager sans sortir du musée! Les samedis et dimanches à 10 h 30, 13 h et 14 h. Atelier de 45 minutes: 13$ par personne. www.mcq.org Les vétérinaires en herbe sont quant à eux invités à découvrir les coulisses du fascinant Biodôme. Du 2 au 10 mars, les enfants ont la permission de pousser la porte de certaines salles du musée normalement inaccessibles et ainsi découvrir la clinique vétérinaire, la cuisine des animaux ou les laboratoires. Biologistes et soigneurs seront là pour répondre à toutes les questions. Un rallye des coulisses qui déclenchera certainement des vocations! Du 2 au 10 mars. Activité sans supplément. Entrée au musée: 15$ pour les adultes, 7,50$ pour les enfants (5 à 17 ans). espacepourlavie.ca Enfin, pour s'amuser tout en parlant de santé, le musée Armand-Frappier de Laval propose aux enfants de démystifier le contenu de leur boîte à lunch! Grâce à trois ateliers ludiques, les enfants de 6 à 8 ans accompagnés de leurs parents participent à un jeu dans lequel on accumule des points en garnissant sa boîte à lunch d'aliments "santé". Au laboratoire, ils déterminent la quantité de sucre dans leur lait ou leur jus et découvrent, à travers des expérimentations amusantes, les règles à respecter pour éviter les

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intoxications alimentaires. Une fois "La science... de faire son lunch" acquise, il ne restera plus qu'à mettre le tout en pratique dès le retour en classe. Du lundi 4 mars au vendredi 8 mars, de 9 h 30 à 11 h 45. 9$ pour les enfants, 11$ pour les adultes. Réservations obligatoires au 450-686-5641. www.musee-afrappier.qc.ca Familles actives Ballottés à longueur d'année entre la maison et l'école, les bouts de chou raffolent des activités qui brisent la routine et leur permettent de vivre des expériences mémorables en famille. Le Défi nordique, qui a lieu pendant la première fin de semaine de la relâche dans le parc national de la Mauricie, est l'occasion rêvée de tester l'esprit compétitif et sportif de la famille. Course à pied, ski de fond, raquette: les jeunes de 12 ans et plus sont invités à courir aux côtés de leurs aînés dans une bonne humeur communicative. Les plus jeunes peuvent, quant à eux, concourir au Petit nordique, une course à pied festive de 1 km, avec ou sans parents... Le week-end des 2 et 3 mars. Plusieurs distances et types de courses. Petit nordique pour les 3 à 12 ans: 17$ par enfant. www.definordique.com Du côté des parcs de la SEPAQ, une foule d'activités et de randonnées en plein air sont organisées à l'occasion du congé scolaire. Pour les familles qui veulent faire travailler à la fois la tête et les jambes, le parc national de la Jacques-Cartier organise un rallye géocache en raquettes. À l'aide d'un GPS, nos chères petites têtes blondes s'amusent à guider toute la famille dans la forêt enneigée à la recherche d'indices et de trésors... naturels! La journée s'achève sur une note réconfortante avec dégustation de tire sur la neige et contes au coin du feu. Mardi 5 mars, de 10 h à 16 h. La majorité des activités sont gratuites. sepaq.com Enfin, le ski attelé, le poney-luge et la trottinette des neiges font partie des activités amusantes à essayer cet hiver pour ceux qui déborderaient encore d'énergie. Avant que la neige ne fonde, on se dépêche d'essayer la trottinette des neiges au Vieux-Port de Montréal, une tradition scandinave qui permet de glisser sur les sentiers enneigés en traîneau individuel. Les enfants adoreront également cajoler leurs compagnons poilus lors d'une séance de ski attelé ou de poney-luge. Il s'agit de deux sports tractés: le premier s'apparente au ski de fond, le deuxième au traîneau. Plusieurs endroits au Québec se révèlent merveilleux pour une première expérience. Par exemple, chez Escapade Eskimo, en Outaouais, on peut tester le ski attelé en équipe avec un chien; à la ferme l'Auteuilloise, à Laval, on peut essayer le ski attelé avec un cheval et le poney-luge. Chutes et cabrioles amuseront petits et grands! Trottinette des neiges à l'entrée du quai de l'Horloge, dans le Vieux-Port de Montréal, jusqu'au 10 mars (9$/heure); de 60$ à 80$ pour une séance de ski attelé ou de poney-luge. fermelauteuilloise.com escapade-eskimo.com

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Familles cinéphiles Si vous associez l'arrivée de la relâche au plaisir du maïs soufflé dans une salle obscure, profitez d'une journée de grisaille pour rattraper en famille votre retard en matière de septième art. Le Festival international du film pour enfants de Montréal en est à sa 16e présentation et propose un voyage cinématographique à travers 27 pays: Azerbaïdjan, Corée du Sud, Suisse, Inde, Danemark, Afrique du Sud, Pays-Bas... Une soixantaine de films pour toute la famille seront projetés à Montréal, essentiellement au cinéma Beaubien. Du 2 au 10 mars, tous les jours de 10 h à 21 h. Billet: 8,50$ par personne. fifem.com Illustration(s) : Photo fournie par levesquephoto.com À la ferme l'Auteuilloise, à Laval, on peut essayer le ski attelé avec un cheval et le poney-luge. Photo Martin Chamberland, La Presse Un petit singe de Colombie au biodome. -30 # 551638 © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130220·LA·0105

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Publié le 22 février 2013 à 09h41

Activités pour familles touche-à-tout Frédérique Sauvée La Presse (Montréal) La relâche scolaire, c'est le temps de mettre le quotidien de côté et de partager des activités insolites en famille. Curieuse, sportive ou Une visite à refaire chaque année: le Biodôme. cinéphile, Photo: Alain Roberge, Archives La Presse chaque famille jouit d'un large choix de sorties au Québec pour rendre ses vacances mémorables. Familles curieuses Les grands musées du Québec dévoilent une programmation originale et ludique pour inciter les jeunes curieux à découvrir ou redécouvrir leurs expositions lors de la relâche scolaire. Ainsi, le Musée de la civilisation de Québec invite les familles à expérimenter le moko, tatouage traditionnel des Polynésiens. En marge de l'exposition Maori debout, l'atelier Ma famille en Maori invite parents et enfants à créer un portrait de famille à la mode aborigène en ornant de tatouages leur propre photo (prise dans le hall du musée). Une belle initiative pour voyager sans sortir du musée! Les samedis et dimanches à 10 h 30, 13 h et 14 h. Atelier de 45 minutes: 13$ par personne. www.mcq.org (http://www.mcq.org)

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Les vétérinaires en herbe sont quant à eux invités à découvrir les coulisses du fascinant Biodôme. Du 2 au 10 mars, les enfants ont la permission de pousser la porte de certaines salles du musée normalement inaccessibles et ainsi découvrir la clinique vétérinaire, la cuisine des animaux ou les laboratoires. Biologistes et soigneurs seront là pour répondre à toutes les questions. Un rallye des coulisses qui déclenchera certainement des vocations! Du 2 au 10 mars. Activité sans supplément. Entrée au musée: 15$ pour les adultes, 7,50$ pour les enfants (5 à 17 ans). espacepourlavie.ca (http://www.espacepourlavie.ca) Enfin, pour s'amuser tout en parlant de santé, le musée Armand-Frappier de Laval propose aux enfants de démystifier le contenu de leur boîte à lunch! Grâce à trois ateliers ludiques, les enfants de 6 à 8 ans accompagnés de leurs parents participent à un jeu dans lequel on accumule des points en garnissant sa boîte à lunch d'aliments «santé». Au laboratoire, ils déterminent la quantité de sucre dans leur lait ou leur jus et découvrent, à travers des expérimentations amusantes, les règles à respecter pour éviter les intoxications alimentaires. Une fois «La science... de faire son lunch» acquise, il ne restera plus qu'à mettre le tout en pratique dès le retour en classe. Du lundi 4 mars au vendredi 8 mars, de 9 h 30 à 11 h 45. 9$ pour les enfants, 11$ pour les adultes. Réservations obligatoires au 450-686-5641. www.musee-afrappier.qc.ca (http://www.musee-afrappier.qc.ca) Familles actives Ballottés à longueur d'année entre la maison et l'école, les bouts de chou raffolent des activités qui brisent la routine et leur permettent de vivre des expériences mémorables en famille. Le Défi nordique, qui a lieu pendant la première fin de semaine de la relâche dans le parc national de la Mauricie, est l'occasion rêvée de tester l'esprit compétitif et sportif de la famille. Course à pied, ski de fond, raquette: les jeunes de 12 ans et plus sont invités à courir aux côtés de leurs aînés dans une bonne humeur communicative. Les plus jeunes peuvent, quant à eux, concourir au Petit nordique, une course à pied festive de 1 km, avec ou sans parents... Le week-end des 2 et 3 mars. Plusieurs distances et types de courses. Petit nordique pour les 3 à 12 ans: 17$ par enfant. www.definordique.com (http://www.definordique.com) Du côté des parcs de la SEPAQ, une foule d'activités et de randonnées en plein air sont organisées à l'occasion du congé scolaire. Pour les familles qui veulent faire travailler à la fois la tête et les jambes, le parc national de la Jacques-Cartier organise un rallye géocache en raquettes. À l'aide d'un GPS, nos chères petites têtes blondes s'amusent à guider toute la famille dans la forêt enneigée à la recherche d'indices et de trésors...

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naturels! La journée s'achève sur une note réconfortante avec dégustation de tire sur la neige et contes au coin du feu. Mardi 5 mars, de 10 h à 16 h. La majorité des activités sont gratuites. sepaq.com (http://www.sepaq.com) Enfin, le ski attelé, le poney-luge et la trottinette des neiges font partie des activités amusantes à essayer cet hiver pour ceux qui déborderaient encore d'énergie. Avant que la neige ne fonde, on se dépêche d'essayer la trottinette des neiges au Vieux-Port de Montréal, une tradition scandinave qui permet de glisser sur les sentiers enneigés en traîneau individuel. Les enfants adoreront également cajoler leurs compagnons poilus lors d'une séance de ski attelé ou de poney-luge. Il s'agit de deux sports tractés: le premier s'apparente au ski de fond, le deuxième au traîneau. Plusieurs endroits au Québec se révèlent merveilleux pour une première expérience. Par exemple, chez Escapade Eskimo, en Outaouais, on peut tester le ski attelé en équipe avec un chien; à la ferme l'Auteuilloise, à Laval, on peut essayer le ski attelé avec un cheval et le poney-luge. Chutes et cabrioles amuseront petits et grands! Trottinette des neiges à l'entrée du quai de l'Horloge, dans le Vieux-Port de Montréal, jusqu'au 10 mars (9$/heure); de 60$ à 80$ pour une séance de ski attelé ou de poney-luge. fermelauteuilloise.com (http://www.fermelauteuilloise.com) escapade-eskimo.com (http://www.escapade-eskimo.com)

Familles cinéphiles Si vous associez l'arrivée de la relâche au plaisir du maïs soufflé dans une salle obscure, profitez d'une journée de grisaille pour rattraper en famille votre retard en matière de septième art. Le Festival international du film pour enfants de Montréal en est à sa 16e présentation et propose un voyage cinématographique à travers 27 pays: Azerbaïdjan, Corée du Sud, Suisse, Inde, Danemark, Afrique du Sud, Pays-Bas... Une soixantaine de films pour toute la famille seront projetés à Montréal, essentiellement au cinéma Beaubien. Du 2 au 10 mars, tous les jours de 10 h à 21 h. Billet: 8,50$ par personne. fifem.com (http://www.fifem.com)

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La Presse Arts LECTURE, vendredi 8 mars 2013, p. ARTS SPECTACLES4

Nelligan / Le Vaisseau d'or mis en vente à l'encan

Québec veut protéger le manuscrit LA PRESSE CANADIENNE Le ministre de la Culture du Québec a émis mercredi soir un avis pour s'assurer que la copie manuscrite du célèbre poème Le Vaisseau d'or, mise aux enchères sur le site eBay, demeure au Québec et soit "accessible" à la population. Et son vendeur n'est pas fermé à l'idée de suspendre l'encan. L'attaché de presse de Maka Kotto, Marc-André de Blois, a confirmé le dépôt d'un avis d'intention de classement. En faisant ce geste, le Ministère pourra avoir le temps "d'évaluer le dossier rigoureusement, notamment en ce qui concerne l'authenticité du document", a expliqué M. de Blois. Un vendeur anonyme a mis aux enchères lundi l'une des oeuvres les plus marquantes du poète québécois. Le prix de départ de l'encan a été fixé à 50 000$ US, et les acheteurs potentiels ont jusqu'au 11 mars pour y participer - à moins qu'une personne ne se décide à débourser 100 000$ US afin de mettre la main sur la précieuse pièce de collection sur-le-champ. En vertu de l'avis d'intention de classement, le document pourra ainsi être vendu. Il ne pourra toutefois quitter le Québec; il devient, en quelque sorte, un bien patrimonial culturel québécois et doit à ce titre demeurer "accessible" aux citoyens de la province, a précisé le bureau du ministre Kotto. Le relationniste du vendeur, qui préfère conserver l'anonymat, a assuré que son client ne s'était pas engagé dans une opération mercantile en lançant cette vente aux enchères. D'ailleurs, les profits dégagés grâce à cette vente serviraient à financer un souper pour les sans-abri montréalais qui se tiendrait au cours des prochains mois, a précisé Jean-Paul Paloux. Et si le ministre Kotto plaidait qu'en période de compressions budgétaires, la vente devrait être mise en suspens, ledit vendeur serait ouvert à l'idée, a confirmé M. Paloux en entrevue téléphonique, tard mercredi soir. Sauvetage En début de journée, mercredi, deux étudiants s'étaient mobilisés pour tenter d'amasser des fonds afin d'assurer le sauvetage de l'oeuvre. Félix Brabant, étudiant en science politique à l'UQAM, et son collègue Nicolas Groulx, qui fait ses études en arts et lettres au collège Ahuntsic, s'apprêtaient à lancer une campagne

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de financement en ligne sur le site Haricot.ca. L'objectif est d'amasser les fonds minimaux nécessaires pour participer à l'enchère, a expliqué M. Brabant mercredi après-midi. "Le projet très fou serait de racheter cette oeuvre-là au nom d'une fondation qui serait éventuellement créée, de la diffuser et la rendre disponible au public", a exposé l'étudiant de 23 ans. "On aimerait que la fondation qu'on va créer diffuse l'oeuvre dans les musées et les bibliothèques à travers le Québec, pour éviter que ça reste privé étant donné que ça fait partie du patrimoine culturel du Québec", a spécifié Félix Brabant. Si la campagne n'atteignait pas son objectif, les fonds ne seraient pas débités des cartes de crédit des donateurs, assure-t-on sur la page Facebook de la campagne de souscription. Nicolas Groulx a confirmé que son collègue et lui avaient été en contact avec le bureau de Maka Kotto au cours de la journée de mercredi. Exemplaire déjà présenté Selon le vendeur, le poème Le Vaisseau d'or est signé et daté du 4 mars 1912. Il aurait donc été couché sur papier quelques années après la première écriture du poème, qui remonte à 1899. Si la copie en vente est effectivement authentique, il s'agirait de l'exemplaire qui a été présenté au Musée de la civilisation de Québec entre 2008 et 2009 dans le cadre de l'exposition Or des Amériques, a confirmé le responsable des relations de presse de l'institution muséale, Serge Poulin. D'après le Musée de la civilisation de Québec, l'acquisition d'une telle pièce d'histoire relèverait davantage du mandat de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Illustration(s) : PHOTO ARCHIVES, LA PRESSE Le poète montréalais Émile Nelligan a écrit Le Vaisseau d'or en 1899 à l'âge de 20 ans. © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130308·LA·0051

news·20130308·LA·0051 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire.

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Consoles et jeux vidéo recherchés 27 mars 2013 | Le Devoir | Arts visuels

Pour la première fois, le Musée de la civilisation lance un appel à tous pour développer ses collections de jeux et de jouets. Dans sa mire : des consoles comme atari ou super Nintendo et des cartouches de jeux, de Pac Man à Zelda, en passant par des jeux PC comme Myst ou Doom, pour autant que le matériel soit complet et fonctionnel et qu’il figure à la longue liste dressée par le musée (www.mcq.org/ appelatous). Un seul exemplaire de chacun de ces objets sera sélectionné pour la collection nationale. Ils seront conservés à Réserve muséale de la Capitale nationale, aux côtés de quelque 250 000 objets. Les donateurs recevront un reçu d’impôt équivalant à la valeur marchande de l’objet ainsi qu’un laissez-passer pour le musée valide pendant un an. S’ils le souhaitent, leur nom pourra aussi être mentionné lors de toute présentation de l’objet donné.

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Cinéma maori au Musée de la civilisation de Québec 23 mars 2013 | Le Devoir | Cinéma

Du 24 au 31 mars, Antitube s’associe à l’exposition E tu ake - Maori debout du Musée de la civilisation de Québec pour présenter le programme Horizon maori - Cinéma maori contemporain. Trois longs métrages composent la sélection : Mauri relate une quête identitaire sur fond de triangle amoureux (24 mars, 15 h) ; Hotere est un essai documentaire consacré à l’un des artistes les plus importants de la Nouvelle-Zélande (27 mars, 19 h 30) ; Boy s’intéresse au sort d’un gamin fasciné par Michael Jackson dont le père absent reparaît brusquement dans sa vie (31 mars, 15 h). À l’auditorium Roland-Arpin du Musée de la civilisation de Québec. Informations : antitube.ca

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Mardi 26 mars 2013 | Mise en ligne à 14h53 |

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Musée québécois cherche vieux jeux vidéo Avez-vous de vieux jeux ou de vieilles consoles qui dorment dans le sous-sol? Si vous êtes trop paresseux pour les vendre sur eBay, une autre opportunité vient de s’ouvrir. Le Musée de la civilisation de Québec (MCQ) a lancé aujourd’hui un appel à tous (http://www.mcq.org /appelatous/) pour mettre la main sur des exemplaires, idéalement en bonne condition, de copies de certains jeux et de consoles. C’est la première fois que le MCQ procède à un tel appel à tous pour monter une collection. La liste complète des jeux et consoles recherchés est disponible ici (http://www.podcastmcq.org/fr/documents /complexe/appel_a_tous_jeux_consoles.pdf) , en format PDF. Du côté matériel, on y trouve 23 noms, soit à peu près toutes les consoles qui ont un tantinet marqué les esprits. Du côté des jeux, quelqu’un semble avoir très bien fait ses devoirs pour identifier une belle liste de classiques, qui vont de Pac-Man sur Atari à World of Warcraft sur PC, en passant par de très grands jeux comme Zelda : Ocarina of Time et NHL 94. Le MCQ ne vous paiera pas directement pour votre don, mais vous remettra un reçu d’impôt qui tiendra compte de sa valeur, ainsi qu’un laissez-passer valable pour un an. Ce laissez-passer pourra par exemple vous permettre d’assister à l’exposition Une histoire de jeux vidéo, qui sera inaugurée le 24 avril prochain. Un peu étrangement, les objets recueillis dans le cadre de cet appel à tous ne seront pas intégrés à l’exposition. Ils seront conservés pour usage futur.

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La Presse, 29 mars 2014

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Le Devoir Musées, samedi 30 mars 2013, p. G5

Musée de la civilisation - À Québec se trouve le gardien de la collection nationale "Il est important que nos collections soient vues et appréciées par le plus grand nombre de personnes" Thierry Haroun Le Musée de la civilisation de Québec (MCQ) est, depuis sa fondation en 1988, le gardien de la collection nationale qui compte des centaines de milliers d'objets témoignant de notre parcours comme peuple au fil des siècles. Dépoussiérage avec son gardien, Michel Côté, directeur général du MCQ. La collection nationale contient des archives qui couvrent 655 mètres linéaires, dont le Fonds du Séminaire, acquis en 1995 et inscrit au Registre du monde de l'UNESCO, une bibliothèque de livres rares et anciens regroupant 195 000 ouvrages, ainsi que plus de 225 000 objets qui portent en eux le parcours de la société québécoise au fil des siècles et bien au-delà. On notera que les archives et les ouvrages sont conservés au Musée de l'Amérique française, alors que les objets le sont à la Réserve muséale de la Capitale nationale. Le secteur de la conservation et des collections du MCQ mobilise une quarantaine de spécialistes, fait valoir Michel Côté. " On a des responsables des collections autochtones, des collections scientifiques, des collections liées aux arts visuels en général (affiches, etc.). D'autres se consacrent au volet ethnologique, on a des spécialistes des instruments de musique, et ainsi de suite. " Notre histoire Au fond, cette collection nationale raconte-t-elle notre histoire, soit du début de la colonie à nos jours ? " Écoutez, c'est une collection exceptionnelle. Elle raconte notre histoire et bien davantage. Comme vous le savez, les Premières Nations étaient ici bien avant nous ! Nous avons donc une importante collection d'objets sur les Premières Nations. Quant aux objets qui traitent de notre histoire, je pense aux premiers contrats qui ont été signés au début de la colonie, aux cartes dessinées par Samuel de Champlain. Nous avons donc des objets qui témoignent de toutes les étapes de notre histoire. " Et, quand on demande au directeur général du MCQ, Michel Côté, de nommer quelques objets qui lui sont chers, il nous renvoie à un ouvrage - un bel ouvrage, il faut bien le dire - produit par le MCQ, édité par les Éditions de l'Homme et intitulé Objets de référence : 122 témoins de l'histoire. Au hasard des pages, on découvre que cette collection contient

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des objets exceptionnels, tel un daguerréotype (1850), le premier dictionnaire en langue iroquoise, attribué aux jésuites (1660), le journal olographe de Louis Riel (1876-1878), un pistolet à platine (1755), un ostensoir (1731), une tricoteuse à bas (1945) ou encore un buste de Suzor-Côté, comme une oeuvre d'Alfred Laliberté (vers 1935). Les défis Les défis liés à la formation de collections sont multiples, raconte Michel Côté. " Dans un premier temps, il y a la conservation. Notre musée a fait des efforts considérables sur ce plan au cours des dernières années. Nous avons créé des réserves. Notre objectif est de transformer ces réserves nationales en un centre d'études sur les collections. L'idée ici est de l'agrandir [avec le temps]. D'autant qu'on continue à développer tout ce qui touche au patrimoine. Et, concernant le patrimoine, il y a ici un enjeu lié à la conservation. À ce titre, on est en train d'entreprendre un vaste chantier sur les archives qui va durer cinq ans et qui va nous permettre de mieux les conserver. " L'autre défi de la formation de collections repose sur le développement. " Une collection continue toujours à se développer, fait remarquer Michel Côté. Si ça ne s'arrête jamais, il faut tout de même établir des priorités. Par exemple, on sait que le patrimoine religieux est un enjeu important au Québec, du fait que les communautés religieuses sont vieillissantes. Elles ont un riche patrimoine. Donc, les questions qui se posent sont les suivantes : qu'arrivera-t-il à ce patrimoine ? Comment l'intègre-t-on aux collections nationales ? Plus largement, d'autres questions se posent quant au développement : comment actualiser le propos de nos collections ? Comment intégrer l'art amérindien contemporain à nos collections ? " Par ailleurs, la formation de collections ne va pas sans la mise en valeur des oeuvres, note le directeur général du MCQ. " Cet aspect de la mise en valeur se fait non seulement par l'entremise d'expositions, mais aussi par les publications. À cela il faut ajouter le dépôt de nos collections à d'autres établissements. Pour nous, c'est extrêmement important que nos collections soient vues et appréciées par le plus grand nombre de personnes. " Le public Enfin, sans public, point de salut pour les musées, laisse entendre Michel Côté. " On a toujours dit qu'on existait d'abord et avant tout pour les publics. Un musée sans public, ça n'existe pas. Donc, il est important en même temps de sensibiliser le public à l'importance du patrimoine. Dans cette optique, nous avons conduit un vaste programme de consultations à travers tout le Québec pour que les gens reconnaissent l'importance de leur patrimoine. Nous avons, par la même occasion, donné des conseils sur la façon de le conserver. Nous avons fait au moins 400 séances d'information à travers la province. " M. Côté profite d'ailleurs de l'occasion pour " lancer un appel aux citoyens " afin de recueillir les consoles et les jeux vidéo les plus populaires dans les familles québécoises depuis 1970. Cet appel est en lien avec l'exposition intitulée Une histoire de jeux vidéo, qui prendra l'affiche en avril prochain.

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Musée de la civilisation - À Québec se trouve le gardien de la collection nationale «Il est important que nos collections soient vues et appréciées par le plus grand nombre de personnes» 30 mars 2013 | Thierry Haroun | Arts visuels

Photo: Amélie Breton Perspective Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation, lors de la présentation de la donation de Janine Carreau et de Pierre Gauvreau.

Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

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Le Musée de la civilisation de Québec (MCQ) est, depuis sa fondation en 1988, le gardien de la collection nationale qui compte des centaines de


milliers d’objets témoignant de notre parcours comme peuple au fil des siècles. Dépoussiérage avec son gardien, Michel Côté, directeur général du MCQ.

La collection nationale contient des archives qui couvrent 655 mètres linéaires, dont le Fonds du Séminaire, acquis en 1995 et inscrit au Registre du monde de l’UNESCO, une bibliothèque de livres rares et anciens regroupant 195 000 ouvrages, ainsi que plus de 225 000 objets qui portent en eux le parcours de la société québécoise au fil des siècles et bien au-delà. On notera que les archives et les ouvrages sont conservés au Musée de l’Amérique française, alors que les objets le sont à la Réserve muséale de la Capitale nationale. Le secteur de la conservation et des collections du MCQ mobilise une quarantaine de spécialistes, fait valoir Michel Côté. « On a des responsables des collections autochtones, des collections scientifiques, des collections liées aux arts visuels en général (affiches, etc.). D’autres se consacrent au volet ethnologique, on a des spécialistes des instruments de musique, et ainsi de suite. » Notre histoire Au fond, cette collection nationale raconte-t-elle notre histoire, soit du début de la colonie à nos jours ? « Écoutez, c’est une collection exceptionnelle. Elle raconte notre histoire et bien davantage. Comme vous le savez, les Premières Nations étaient ici bien avant nous ! Nous avons donc une importante collection d’objets sur les Premières Nations. Quant aux objets qui traitent de notre histoire, je pense aux premiers contrats qui ont été signés au début de la colonie, aux cartes dessinées par Samuel de Champlain. Nous avons donc des objets qui témoignent de toutes les étapes de notre histoire. » Et, quand on demande au directeur général du MCQ, Michel Côté, de nommer quelques objets qui lui sont chers, il nous renvoie à un ouvrage - un bel ouvrage, il faut bien le dire - produit par le MCQ, édité par les Éditions de l’Homme et intitulé Objets de référence : 122 témoins de l’histoire. Au hasard des pages, on découvre que cette collection contient des objets exceptionnels, tel un daguerréotype (1850), le premier dictionnaire en langue iroquoise, attribué aux jésuites (1660), le journal olographe de Louis Riel (1876-1878), un pistolet à platine (1755), un ostensoir (1731), une tricoteuse à bas (1945) ou encore un buste de Suzor-Côté, comme une oeuvre d’Alfred Laliberté (vers 1935). 2 sur 4


Les défis Les défis liés à la formation de collections sont multiples, raconte Michel Côté. « Dans un premier temps, il y a la conservation. Notre musée a fait des efforts considérables sur ce plan au cours des dernières années. Nous avons créé des réserves. Notre objectif est de transformer ces réserves nationales en un centre d’études sur les collections. L’idée ici est de l’agrandir [avec le temps]. D’autant qu’on continue à développer tout ce qui touche au patrimoine. Et, concernant le patrimoine, il y a ici un enjeu lié à la conservation. À ce titre, on est en train d’entreprendre un vaste chantier sur les archives qui va durer cinq ans et qui va nous permettre de mieux les conserver. » L’autre défi de la formation de collections repose sur le développement. « Une collection continue toujours à se développer, fait remarquer Michel Côté. Si ça ne s’arrête jamais, il faut tout de même établir des priorités. Par exemple, on sait que le patrimoine religieux est un enjeu important au Québec, du fait que les communautés religieuses sont vieillissantes. Elles ont un riche patrimoine. Donc, les questions qui se posent sont les suivantes : qu’arrivera-t-il à ce patrimoine ? Comment l’intègre-t-on aux collections nationales ? Plus largement, d’autres questions se posent quant au développement : comment actualiser le propos de nos collections ? Comment intégrer l’art amérindien contemporain à nos collections ? » Par ailleurs, la formation de collections ne va pas sans la mise en valeur des oeuvres, note le directeur général du MCQ. « Cet aspect de la mise en valeur se fait non seulement par l’entremise d’expositions, mais aussi par les publications. À cela il faut ajouter le dépôt de nos collections à d’autres établissements. Pour nous, c’est extrêmement important que nos collections soient vues et appréciées par le plus grand nombre de personnes. » Le public Enfin, sans public, point de salut pour les musées, laisse entendre Michel Côté. « On a toujours dit qu’on existait d’abord et avant tout pour les publics. Un musée sans public, ça n’existe pas. Donc, il est important en même temps de sensibiliser le public à l’importance du patrimoine. Dans cette optique, nous avons conduit un vaste programme de consultations à travers tout le Québec pour que les gens reconnaissent l’importance de leur patrimoine. Nous avons, par la même occasion, donné des conseils sur la façon de le conserver. Nous avons fait au moins 400 séances d’information à travers la province. » M. Côté profite d’ailleurs de l’occasion pour « lancer un appel aux citoyens » afin de recueillir les consoles et les jeux vidéo les plus populaires dans les familles québécoises 3 sur 4


depuis 1970. Cet appel est en lien avec l’exposition intitulée Une histoire de jeux vidéo, qui prendra l’affiche en avril prochain.

Collaborateur

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Denis Talbot immortalisé avec l’exposition « Une histoire de jeux vidéo » au Musée de la Civilisation!

Denis Talbot (M. Net) a été sélectionné comme expert en matière de jeux vidéo pour faire partie de l’exposition interactive « Une histoire de jeux vidéo » qui se tiendra au Musée de la civilisation de Québec dès le 24 avril. Denis Talbot aura l’occasion de présenter des images de cette exposition unique en direct de l’inauguration, à son émission M. Net le mardi 23 avril à 19h30 en compagnie du Maire de la Ville de Québec Monsieur Régis Labeaume. L’IMPLICATION DE DENIS TALBOT À L’INTÉRIEUR DE L’EXPOSITION On a ajouté un volet québécois à l’exposition qui avait d’abord été présentée en France. Denis, tout comme les compagnies Ubisoft, Beenox et Frimat est inclus dans cette portion du projet. Il en fait partie à titre d’expert, de consultant, comme l’un des principaux acteurs de cette industrie depuis maintenant 15 ans! Son inclusion prendra la forme d’une vidéo. AU SUJET DE L’EXPOSITION Dans un parcours chronologique, « Une histoire de jeux vidéo » retrace l’univers du jeu vidéo et propose une exposition interactive avec des consoles, des jeux… jouables. En tout, 450 artefacts sont proposés aux visiteurs. M. NET ? Unique en son genre et seul dans son créneau à la télévision depuis 1998, Denis Talbot et ses collaborateurs traitent à l’émission M.Net de technologies, jeux vidéo et logiciels. M. Net a surpassé le cap des 2200 émissions et se classe parmi les émissions québécoises avec la plus grande longévité. En novembre dernier, Denis Talbot a été convoqué et a comparu devant le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes à Ottawa pour livrer son expertise à propos d’une étude sur l’industrie canadienne du logiciel de divertissement. Denis Talbot en direct à Québec avec le Maire Régis Labeaume M. Net à MusiquePlus mardi 23 avril à 19 h 30 Suivez l’action : @MNetMP – #MNetMP


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Le Musée de la Civilisation retrace l’histoire des jeux vidéo 23 avril 2013, 19h59

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Article rédigé par Matthieu Dessureault.

Avis aux nostalgiques du graphisme désuet de Pacman ou de Pitfall : le Musée de la Civilisation de Québec retrace l’évolution des jeux vidéo dans un parcours chronologique intitulé « Une histoire de jeux vidéo ». Le Lien MULTIMÉDIA a fait le tour de l’exposition en compagnie de son commissaire, Philippe Dubois, président de l’Association M05.COM, à l’origine du projet.

Philippe Dubois.Photo: Matthieu Dessureault

[ Industrie québécoise du jeu | Expos, salons, foires... | Musée de la civilisation ]

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Publié le 24 avril 2013 à 08h28 | Mis à jour le 24 avril 2013 à 08h28

Le jeu vidéo entre au musée

Jean-François Codère La Presse Dans la plupart des musées, une pièce datant de 1972 peut être considérée comme toute jeune. Dans Une histoire de jeux vidéo, nouvelle exposition du Musée de la civilisation, à Québec, c'est une antiquité. Et elle fonctionne! Pendant près d'un an, jusqu'au 16 mars 2014, le Musée de la civilisation permettra à ses visiteurs d'expérimenter 80 jeux vidéo des 40 dernières années. Presque tous seront présentés sur leur console et avec les manettes d'origine.

Presque tous les jeux vidéo que les visiteurs pourront expérimenter au Musée de la civilisation, à Québec, seront présentés sur leur console et avec les manettes d'origine. Photo: Steve Deschênes, Le Soleil

De l'Atari 2600 à la Wii U, en passant par le Commodore 64 et le premier Nintendo, pour ne nommer qu'eux, la gamme de consoles est complète. Certaines n'ont même à peu près jamais été vues en Amérique du Nord. La collection de jeux est elle aussi constituée de classiques comme Pong, Super Mario Bros., Mega Man, Prince of Persia (l'original), Final Fantasy ou Grand Theft Auto III. Une histoire de jeux est une version adaptée de l'exposition Game Story, qui a été présentée pendant environ deux mois au Grand Palais de Paris, à la fin de 2011.

C'est MO5.com, association française de collectionneurs de jeux vidéo, qui fournit la très grande majorité des consoles, ordinateurs, jeux et autres artéfacts qui sont ainsi rendus accessibles au public. «Il y a deux aspects très rarement vus dans cette exposition, explique Philippe Dubois, président de MO5.com. D'abord, elle est massivement jouable. Ensuite, on joue sur les vraies consoles, pas sur des émulateurs. C'est unique au monde.» C'est d'ailleurs la mission de l'organisme. «Nous avons pris le parti de donner aux gens l'accès aux vraies machines, tant que nous le pourrons.» Sur 80 jeux, il n'y a que 2 exceptions. La première est justement la plus vieille pièce de l'exposition, un jeu de Pong aux allures de table cocktail. La seconde est Les Schtroumpfs au château de Gargamel, jeu publié en 1982 pour la console ColecoVision. «On ne peut y jouer sur les consoles originales parce qu'elles brisent tout le temps, explique M. Dubois. On casserait toutes les ColecoVision du monde à essayer de le faire. Ça tourne donc sur un émulateur, mais avec la manette originale.» Le parcours a été divisé chronologiquement en sept zones. On y couvre d'abord les premières consoles, puis les arrivées de la couleur, du dessin, du pixel art, de la 3D et de la haute définition. On boucle en quelque sorte la boucle en fin de parcours avec quelques jeux sur des plateformes mobiles, notamment l'iPad, «des dispositifs ultramodernes sur lesquels on joue de façon rétro», selon M. Dubois. Aucune limite de temps stricte ne sera imposée aux joueurs. Un employé du musée s'assurera néanmoins qu'il n'y ait pas d'abus et que tous les visiteurs puissent mettre les mains sur une manette. En plus des stations jouables, les visiteurs pourront observer une panoplie d'autres artéfacts liés au jeu, notamment des accessoires et des textes d'époque. Certains extraits de films joués en boucle permettront aussi de retracer les liens entre les deux formes d'art. Des projections d'entrevue avec des créateurs des principaux studios de jeux vidéo de Québec complètent le tableau. «Ce n'est pas une exposition qui se lit, dit M. Dubois. Il y a des textes, mais on voit tout de suite ce qui se passe.» Six classiques dans Une histoire de jeux vidéo > Dance Dance Revolution (1998), borne d'arcade > ColecoVision (1982) > Atari VCS 2600 (1977) > Donkey Kong (1981) > Commodore 64 (1982) > Grand Theft Auto III (2001)

© La Presse, ltée. Tous droits réservés.

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Publié le 25 avril 2013 à 15h05 | Mis à jour le 25 avril 2013 à 15h05

Une exposition sur l'histoire des jeux vidéo à Québec

Photo Musée du jeu vidéo © La Presse, ltée. Tous droits réservés.

Stéphanie Morin La Presse Le Musée des civilisations de Québec inaugure aujourd'hui une toute nouvelle exposition temporaire Du Commodore 64 à la Wii, l'exposition présente consacrée à l'histoire des jeux vidéo. quelque 450 objets et jeux à découvrir... et à essayer. Jusqu'au 16 mars 2014. Tarifs: 15$ par adulte, 5$ pour les 12 à 16 ans, gratuit pour les 11 ans et moins. www.mcq.org (http:// www.mcq.org) >>> Voir la vidéo du Soleil (http://www.lapresse.ca/ videos/201304/24/46-­ 1-­le-­jeu-­video-­entre-­au-­ musee.php/8ccd488cd43a43df8aefb498dc1930f2) (http:// www.mcq.org)


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Par

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anada

Les jeux vidéo exposés au musée

Laurent LaSalle publié le 25 avril 2013 à 15 h 07 6 Tweeter 13

Depuis hier, et ce jusqu’au 16 mars 2014, le Musée de la civilisation présente une exposition consacrée à l’univers du jeu vidéo. Intitulée Une histoire de jeux vidéo, elle retrace le parcours chronologique d’une industrie ayant eu une influence significative sur les générations X et Y.


Considérée aujourd’hui comme une véritable forme d’art, ce divertissement nouveau genre n’en est pas à ses premiers pas au musée. En effet, le Museum of Modern Art de New York (MoMA) révélait en novembre dernier son intention d’intégrer une collection de jeux vidéo à l’exposition Applied design du musée. Tant à New York qu’à Québec, la particularité commune de ces expositions est qu’on peut jouer à une bonne portion des jeux exposés.

Un parcours chronologique L’exposition trace d’abord les balbutiements de ce qui a permis d’aboutir aux premiers jeux vidéo (de 1950 à 1971) avant de présenter les sept grandes périodes correspondant aux innovations techniques et esthétiques. D’abord, la naissance de Pong et ses dérivés (1972 à 1977), ensuite, les premiers jeux en couleurs (1983 à 1989), suivi de l’ère du dessin (1989 à 1994), de l’art du pixel (1994 à 1999), puis, de l’arrivée de la 3D (2000 à 2005), pour finalement conclure avec la haute définition et le retour aux jeux rétro (2006 à aujourd’hui). Cette exposition a été rendue possible grâce à la collaboration de MO5.COM, une association consacrée à la préservation du patrimoine informatique et vidéoludique. « Le jeu vidéo a considérablement changé la face du loisir dans les dernières décennies. Son marché a même dépassé celui du cinéma. C’est dire l’importance du jeu vidéo dans notre culture. Il a, au cours des 25 dernières années, exploré de multiples facettes de la société québécoise à travers quelques-­unes de ses passions : la chanson, les téléromans, le hockey, l’humour. En tant que musée de société, le Musée se devait d’explorer l’univers des jeux vidéo, un phénomène qui a eu un impact énorme sur les plans social et culturel, tant au Québec que dans le monde. » Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation

On trouve au programme près de 450 artefacts, incluant des jeux vidéo, des bornes d’arcades, des accessoires, des affiches, des magazines et des extraits de films ayant inspiré la création de jeux vidéo (et l’inverse aussi, avec souvent un résultat désastreux).

Le jeu vidéo à la télévision Depuis 1998, Denis Talbot fait partager son amour du jeu vidéo et de la technologie sur les ondes de MusiquePlus à la barre de l’émission M. Net (à laquelle je collabore régulièrement). Spécialiste dans le domaine, il a également participé à titre de consultant à l’élaboration de nombreux jeux publiés au cours des dernières années et a comparu devant le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes pour livrer son expertise à propos d’une étude sur l’industrie canadienne du logiciel de divertissement en novembre dernier. L’animateur est immortalisé dans cette exposition, aux côtés des principaux acteurs du jeu vidéo à Québec : Beenox, Sarbakan, Frima et Ubisoft.

Vous désirez contribuer à l’exposition? Le Musée de la civilisation a lancé un appel à tous récemment afin de recueillir des dons de consoles et de jeux qui accumulent peut-­être la poussière dans votre placard, au sous-­sol ou au grenier. Pourvu que l’article se trouve sur la liste des artefacts recherchés, qu’il est en bonne condition et en état de marche, on vous invite à communiquer avec le musée afin d’apporter votre contribution. Une histoire de jeux vidéo est présentée au Musée de la civilisation à Québec jusqu’au 16 mars 2014. Je vous invite à lire le billet de Nadia concernant les trajets des autocars d’Orléans Express, maintenant intégrés à Google Maps, si vous désirez vous rendre dans la Vieille Capitale en transport en commun.


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samedi 4 mai 2013

Qui sommes-nous ? Jérôme Rajot

[Reportage] Une histoire de jeux vidéo : exposition jeux vidéo MO5 à Québec

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Le musée de la civilisation de la ville de Québec accueille l'exposition française "Une histoire de jeux vidéo". Déjà présentée au Grand Palais à Paris, la grande collection consacrée au domaine vidéoludique de MO5 a fait des envieux à travers le monde. C'est donc tout naturellement que la ville de Québec a invité ses responsables à présenter tout cet univers riche en histoire dans son musée local. Philippe Dubois aidé de ses associés a donc fait le déplacement et a apporté avec lui bornes d'arcade, consoles de jeux vidéo retro et actuelles, et bien d'autres surprises...

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Grâce à lui et à de nombreux partenaires dont principalement Ubisoft Québec, ou Beenox, les habitants et les touristes de la nouvelle terre d'accueil du jeu vidéo peuvent découvrir et redécouvrir les vestiges de cette civilisation et revivre l'évolution de sa naissance à aujourd'hui. Tout y est, nous passons des premiers jeux Pongs, aux bornes arcade, aux premières consoles grand public comme l'Atari 2600, la Colecovision, et bien évidemment la NES, Super Nintendo et autres consœurs. De belles pièces de collection sont présentées aussi bien derrière des vitres que branchées à des écrans où le spectateur peut revivre les belles époques manette en main. Ainsi nous avons pu jouer à Metal Gear 2 sur la MSX de Sony, à Metal Slug ou King of Fighters sur Neo Geo, Rayman sur la Jaguar ou encore à la PC-Engine. Si nous sommes en Amérique où les consoles ont toujours tournées à 60 Hz, la collection est en majorité française. Certains design étonnent donc les nords-américains, et ils peuvent enfin comprendre la souffrance qu'ont ressenti les joueurs européens avec la lenteur des jeux de combat pour ne citer que Tekken 3 sur PlayStation... Du côté arcades, Mrs. Pac-Man est présente, une borne Out-Run avec le premier retour de force, une du plus célèbre jeu de danse, Dance Dance Revolution et des plus anciennes comme Space Invaders. Mais il n'y a pas que des jeux, il y a aussi tout ce qui y touche de près et de loin, nous retrouvons des affiches de films, des vieux magazines avec les premières publicités Micromania, une multitude de jouets d'époque... Les parents peuvent donc retomber en enfance, tandis que les nouveaux joueurs peuvent s'instruire et découvrir à quoi ressembler les premiers titres pixelisés. Tout le monde y trouve son compte à l'intérieur de six grandes zones retraçant toutes les époques : Introduction : Les prémices, 1950-1971

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2000-2005, l'image s’affine 2006-2013 : jeux « HD » et rétros. Il y a même une septième zone dans laquelle nous pouvons converser avec des professionnels du domaine situés à Québec (Beenox, Sarbakan, Frima et Ubisoft) durant certaines rencontres programmées. Si vous habitez ou que vous passez des vacances dans la région ou province de Québec, nous ne pouvons que vous conseiller de vous rendre à cette exposition qui sera présente au Musée de la Civilisation de Québec jusqu'au 16 mars 2014.

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Et pour finir la petite boutique :

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GameFocus au Musée de la Civilisation de Québec Une Histoire de Jeux Vidéo Écrit par Steeve Tremblay -­ Rédacteur en chef adjoint Publié le mardi 7 mai 2013 22:22

Consoles | Mobile | Gamecube | Nintendo WiiU | PC | PlayStation 3 | Xbox 360 À l'affiche sur GF TV GameFocus au Musée de la Civilisation de Québec

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C'est dimanche dernier, le 5 mai 2013, que Game-­Focus était invité à parcourir l'exposition ''Une Histoire de Jeux Vidéo'', laquelle se déroule présentement au Musée de la Civilisation de Québec. Depuis le 24 avril, le musée propose donc à tous et à toutes, de visiter cette superbe exposition, dont je vous livre en ces quelques lignes, mes impressions suite à ma visite des lieux.

9.9

9.1

Le tout se divise en sept grandes zones historiques, y allant des prémices du jeu vidéo, jusqu'à la période moderne des jeux d'aujourd'hui. On y découvre donc l'histoire du jeu vidéo, de 1950 à 2013. PlayStation 4 :: LEGO Batman 3: Beyond Gotham Mobile :: Framed PC :: This War of Mine PlayStation 4 :: Grand Theft Auto V Nintendo WiiU :: Super Smash Bros


Xbox One :: Far Cry 4 Plus de critiques Premières impressions

The Crew Lors de son annonce en 2013, plusieurs avaient été étonnés qu’Ubisoft s’associe avec Ivory Tower pour proposer un jeu de course uniquement multijoueur. C’est un pari risqué des développeurs, car il existe peu de jeu de voiture proposant un monde connecté qui a fonctionné ces dernières... Lire suite...

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Plus d'avant-­premières L'exposition est divisée comme ceci : Zone 1 / 1972-­1977 Pong et ses dérivés -­Pong Zone 2 / 1977-­1983 Les premiers jeux en couleur -­Pitfall! -­Tron -­Miss Pacman Zone 3 / 1983-­1989 L'ère du dessin -­Super Mario Bros.


-­Donkey Kong -­Castlevania -­Double Dragon -­Mega Man Zone 4 / 1989-­1994 L'art du pixel (pixel art) -­R-­Type -­Metal Slug -­The Legend of Zelda -­Out Run -­Sonic The Hedgehog Zone 5 / 1994-­1999 L'arrivée de la 3D

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-­Child of Eden Évidemment, je n'ai nommé que quelques jeux que l'on retrouve au musée, puisqu'au final, on y retrouve tout près de 100 jeux différents. Je vous partage en quelques images, ma visite des lieux : Les Blogues de la rédaction Vidéoblogue : Ma courte période Nintendo 64 Cette semaine je souhaite partager avec vous, ma relation amour-­haine avec la Nintendo 64. Un achat à l'automne 1998, une vente à l'été 1999 et ça y était pour la N64. Une console au look original avec ses courbes sinueuses, une manette en forme de trident, des cassettes au lieu des disques et quelques titres intéressants. Lire suite...

Cette jolie borne d'arcade Pong nous accueille à l'entrée!

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Vidéoblogue : Ma liste de cadeaux de Noël 2014 Tout comme l'an passé ici sur GameFocus, j'ai choisi de faire appel au Mini Père No pour acheminer directement au Père Noël, ma liste de cadeaux. Je le reçois donc ici, en studio, dans mon tout nouveau vidéoblogue afin qu'il prenne bien en note, toutes mes demandes geek et


Ce que j'ai préféré de l'exposition? Replonger dans mes souvenirs de jeunesse, découvrir les inspirations de certains jeux, m'amuser sur de vieilles consoles et jouer sur les systèmes Neo Geo et Jaguar. Bref, j'ai adoré ma visite. Je recommande fortement à tous de passer ici à Québec, visiter l'exposition ''Une Histoire de Jeux Vidéo''. Les plus jeunes adoreront essayer les nombreux jeux vidéo sur place, alors que les plus vieux prendront assurément plaisir à se remémorer de merveilleux souvenirs vidéoludiques. Quelques infos sur l'exposition : ''Une Histoire de Jeux Vidéo est une exposition adaptée par le Musée de la civilisation, d'après une idée de MO5.COM, présentée par Ubisoft Québec, avec la collaboration du Bureau de la Capitale-­ Nationale, de MusiquePlus, de Beenox, de Frima et du quotidien Le Soleil. ''L'exposition Une Histoire de Jeux Vidéo propose, pour le plus grand plaisir des visiteurs quelque 450 artefacts, incluant des jeux vidéo, des bornes d'arcade, des accessoires, des affiches, des magazines et des extraits de films ayant inspiré la création de jeux vidéo -­ et l'inverse.''


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samedi 11 mai 2013

Une histoire de jeux vidéo, l'exposition qui se joue!

Comme son nom l'indique, Une histoire de jeux vidéo n'est pas une exposition ordinaire, c'est une exposition qui se joue! Ce ne sont pas moins de 88 jeux jouables sur ordinateurs, consoles ou bornes d’arcade. En plus de cela, des accessoires, posters, magazines et jeux-vidéos en boîte sont judicieusement disposés tout au long du parcours, ce qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur les accessoires disponibles avec les consoles, les produits dérivés, les références, etc. L’exposition est présentée par ordre chronologique et divisée en zones (7 au total). On peut donc choisir de remonter le temps en commençant par les jeux les plus récents, ou alors évoluer au fur et à mesure des innovations de ces 40 dernières années. Voici la liste des zones présentées (par ordre chronologique) : 1972-1977, Pong et ses dérivés 1977-1983, les premiers jeux en couleur 1983-1989, l'ère du dessin 1989-1994, l'art du pixel (pixel art) 1994-1999, l'arrivée de « la 3D » 2000-2005, l'image s’affine 2006-2013, jeux « HD » et rétros.

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Une des zones de l'exposition

En parcourant les différentes zones, on s’émerveille et on redécouvre les jeux de notre enfance avec une grande nostalgie. On se surprend à courir de stand en stand en criant : « Oh, regarde, Mega Man! » « Et là, le premier Metal Gear! » « Ah Street Fighter, je pouvais passer mes après-midi là-dessus! ». On ne sait plus ou donner de la tête entre les jeux qui nous ont marqués, ceux que l’on a jamais eu l’occasion de tester ou les autres qui nous sont inconnus. On prend plaisir à jouer même aux plus anciens, on peut ainsi poser un regard critique sur les jeux et leur support et les apprécier d’autant plus. On se rend compte à quel point certain d’entre eux étaient avant-gardiste de part leur gameplay, leur level-design ou leurs graphismes (Mine Storm sur Vectrex, tellement fluide! Et dire que ce jeu à 30 ans!). Certains ont aussi pris un coup de vieux, en terme de graphismes ou de gameplay. Les jeux 2D vieillissent bien évidemment beaucoup mieux que les jeux en 3D (The Legend of Zelda : A Link to the Past est toujours aussi merveilleux 20 ans après, Tomb Raider premier du nom à quant’à lui un peu plus mal vieilli, notamment au niveau de la maniabilité.).

La Vectrex, sortie en 1982 aux USA

Pour clore le parcours, vous pouvez vous asseoir et regarder une vidéo regroupant des entrevues avec des spécialistes et principaux acteurs du domaine du jeu vidéo à Québec (Beenox, Sarbakan, Frima et Ubisoft).

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Cette exposition s’adresse à tout le monde, aussi bien aux nostalgiques qui pourront rejouer aux jeux mythiques qui ont marqué leur enfance qu'aux plus jeunes qui auront l’occasion de découvrir les ancêtres de Call of Duty et Halo.

Une expo ouverte à tous! :)

Idéalement, il faudrait revenir plusieurs fois pour avoir le temps de tout voir en profondeur, de jouer à tous les jeux et de profiter un maximum de cette merveilleuse exposition. Pour les curieux, le fait de survoler le tout sera sans doute suffisant, mais si vous êtes des passionnés comme nous, deux ou trois visites s’imposent! Il pourrait alors être judicieux de s’abonner. Les seuls petits reproches que l’on pourrait faire, c’est que les systèmes exposés sont des versions PAL (du fait que le matériel présenté est issu de la collection de MO5.COM, une association française). Cela pourrait donc déstabiliser certaines personnes qui ne reconnaîtraient pas le design de leurs consoles. C’est bien entendu très superflu et ça n’enlève rien au plaisir de jouer. Aussi, quelques petites erreurs se sont glissées dans les notes accompagnant les jeux (Metroid Prime est présenté comme étant Metroid Fusion), mais là aussi, rien de bien grave.

C’est donc une exposition que l’on recommande au plus grand nombre. Vous avez jusqu’au 16 Mars 2014, alors pas d’excuses! En plus de l’exposition, des activités sont organisées tout au long de l’année. Le planning complet

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est disponible ici. Pour ceux qui n'auront pas la chance de visiter cette magnifique exposition, vous pouvez parcourir l'album photo du Musée et la notre. Crédits : Une exposition adaptée par le Musée de la civilisation, d’après une idée de MO5.COM, avec la collaboration de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, Paris. Présentée par Ubisoft Québec, avec la collaboration du Secrétariat à la Capitale-Nationale, de MusiquePlus, de Beenox, de Frima et du quotidien Le Soleil. Alcoa est partenaire de l’ensemble de la programmation du Musée de la civilisation.

Publié par Fanny et Vincent à 21:39

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Le Devoir Culture, samedi 11 mai 2013, p. G2

Québec - Alfred Pellan se dévoile au MNBAQ L'histoire du jeu vidéo côtoie le Paris de la Belle Époque Martine Letarte Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) et les Musées de la civilisation, à Québec, ont orchestré de grandes expositions pour attirer les foules cet été. On ira donc de Pellan le peintre à Roberval, fondateur de la première colonie en terre de Nouvelle-France. L'exposition Paris en scène. 1889-1914 donnera des airs de Ville lumière au Musée de la civilisation, cet été, alors qu'Une histoire de jeux vidéo, tout juste inaugurée, fera certainement accourir petits... et grands ! Le peintre Alfred Pellan investira pour sa part le MNBAQ, où les visiteurs pourront découvrir des oeuvres inédites de l'artiste québécois et goûter sa créativité au quotidien. " Depuis 20 ans, il n'y a pas eu de grande exposition consacrée à Pellan ", indique d'emblée Anne Eschapasse, directrice des expositions et des publications scientifiques au MNBAQ. Alfred Pellan. Le grand ateliersera présentée du 13 juin au 15 septembre. La réalisation de l'exposition a été rendue possible grâce au legs de la veuve de Pellan, Madeleine Poliseno-Pelland, décédée en 2010. " Nous avons eu la chance de recevoir environ 1600 pièces qui proviennent du fonds d'atelier du peintre situé à Sainte-Rose[Laval], raconte Mme Eschapasse. On y trouve des oeuvres inédites, des esquisses, des outils, des pinceaux, des objets personnels, de la correspondance, des photographies, etc. " Regard neuf Ces pièces encore jamais diffusées permettent de jeter un regard neuf sur Pellan, d'après la directrice des expositions." On découvre la relation extraordinaire qu'il avait avec sa femme, un amour réciproque absolument extraordinaire qui s'est étalé sur près de quatre décennies, précise-t-elle. Elle a été la muse, mais aussi la force motrice derrière Pellan. " L'artiste avait l'habitude de s'exprimer à travers différents objets du quotidien qu'il colorait, disséquait et recomposait, du couvercle de toilette au tire-bouchon ! " Nous nous sommes beaucoup inspirés de cet état d'esprit pour réaliser la scénographie de l'exposition, qui ne sera pas didactique, mais légère et familiale ", explique Anne Eschapasse. On retrouvera d'ailleurs un espace participatif en plein coeur de l'exposition où les


visiteurs seront invités à réaliser des créations en s'inspirant des oeuvres de Pellan. Le MNBAQ a également obtenu des prêts de grandes réalisations de Pellan par différents musées et collectionneurs privés. Ce sera donc l'occasion de découvrir ou de redécouvrir cet artiste québécois qui a permis au Québec de profiter d'un bagage accumulé en France de 1926 à 1940. " Pellan y a rencontré Picasso, Miró, Braque, Matisse ; il s'est imprégné de cette force vive artistique, puis il est rentré au Québec, où il n'y avait pas cette ouverture,raconte Anne Eschapasse. Il a commencé à enseigner à l'École des beaux-arts de Montréal, qui était pétrie d'académisme. Il a beaucoup apporté à toute une génération d'artistes et il est devenu une figure emblématique de la modernité au Canada. Il a été le premier Canadien à avoir une rétrospective de son vivant au Musée d'art moderne de Paris en 1955. " Le MNBAQ présentera plusieurs conférences et activités autour de l'exposition. Entre autres, les mercredis soirs, les visiteurs pourront observer Sujet d'ambassade sous la lumière ultraviolette, mettant ainsi au jour les pigments fluorescents de cette oeuvre prêtée par le Musée des beaux-arts de Montréal. Verre et céramique Le MNBAQ a aussi choisi de mettre en valeur dès le 16 mai le verre et la céramique avec les expositions avec Kaléidoscope : variations sur le verre, ainsi que Léopold L. Foulem. Singularités. " Nous avons choisi de mettre en valeur ces deux arts du feu qui sont très riches, mais qui n'ont pas leur juste reconnaissance, affirme Anne Eschapasse. On associe souvent le verre et la céramique aux métiers d'art, mais au Québec, ce sont vraiment des arts à part entière. " Il s'agit de la première rétrospective d'envergure consacrée à Léopold L. Foulem, né en 1945 au Nouveau-Brunswick. Il donnera une conférence au MNBAQ pour l'occasion. " C'est un personnage haut en couleur, précise Anne Eschapasse. Il a développé avec la céramique une forme d'expression artistique à part entière qui dépasse le savoir-faire et l'objet fonctionnel. " Paris en scène Le Musée de la civilisation présenteraParis en scène. 1889-1914 dès le 19 juin. On pourra y découvrir l'effervescence de la Belle Époque avec le cirque, la fête foraine, le cinéma, le théâtre, le music-hall. On retrouvera notamment à l'honneur les cabarets Le Chat noir, Le Moulin rouge, ainsi que les pionniers du cinéma Georges Méliès et les frères Lumière. " L'idée derrière cette exposition extrêmement importante pour le Musée est de voir comment on est vraiment passé à cette époque de la culture savante à la culture populaire ", affirme Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation. C'est aussi le moment de l'arrivée de l'automobile, de l'électricité, des expositions


universelles dans le sillage de la transformation de Paris par Haussmann. L'établissement du Vieux-Québec abordera Paris dans cette exposition de façon pluridisciplinaire. " Nous aurons des oeuvres de Rodin, de Bourdelle et nous nous sommes entendus avec le Petit Palais[Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris] pour qu'une immense toile de Léon Lhermitte soit rénovée pour l'occasion. Elle sera par la suite réintégrée à leur exposition permanente,raconte M. Côté. Pour présenter le spectacle et le théâtre, nous aurons plusieurs toiles et tableaux de Sarah Bernhardt. Il y aura beaucoup d'affiches, des éléments sonores et des appareils de projection cinématographique. " Jeux vidéo AvecUne histoire de jeux vidéo, le Musée de la civilisation présente le parcours chronologique de cet univers composé de consoles et de jeux. " Cela fait partie de notre série d'expositions axée sur la création et l'expression, indique Michel Côté. Le jeu vidéo est une réalité contemporaine importante, avec la moitié de la population environ qui joue, que ce soit sur un téléphone intelligent, un iPad ou une console. Les jeux se sont beaucoup développés, par exemple avec les jeux de découverte qui nécessitent une recherche poussée. Nous présentons avec cette exposition une vision du jeu vidéo qui n'est pas réductrice. " Roberval précurseur Le Musée de l'Amérique francophone vient également d'inaugurer La colonie retrouvée. Des fouilles archéologiques sur le promontoire de Cap-Rouge ont permis de découvrir le site de la première colonie française en Amérique du Nord. " On a découvert que la première implantation n'est donc pas de Champlain, mais de Roberval en 1541 ", précise M. Côté. On pourra découvrir cette première colonie jusqu'en 2015. Collaboratrice © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130511·LE·2013-05-11_377686

news·20130511·LE·2013-05-11_377686 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.


Québec - Alfred Pellan se dévoile au MNBAQ L’histoire du jeu vidéo côtoie le Paris de la Belle Époque 11 mai 2013 | Martine Letarte | Arts visuels

Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) et les Musées de la civilisation, à Québec, ont orchestré de grandes expositions pour attirer les foules cet été. On ira donc de Pellan le peintre à Roberval, fondateur de la première colonie en terre de Nouvelle-France. L’exposition Paris en scène. 1889-1914 donnera des airs de Ville lumière au Musée de la civilisation, cet été, alors qu’Une histoire de jeux vidéo, tout juste inaugurée, fera certainement accourir petits… et grands ! Le peintre Alfred Pellan investira pour sa part le MNBAQ, où les visiteurs pourront découvrir des oeuvres inédites de l’artiste québécois et goûter sa créativité au quotidien. Photo: MNBAQ Alfred Pellan, Masque 44, 1971, acrylique sur masque de plastique 21,7 x 17 x 11 cm. Collection MNBAQ. Legs Madeleine Poliseno-Pelland.

« Depuis 20 ans, il n’y a pas eu de grande exposition consacrée à Pellan », indique d’emblée Anne Eschapasse, directrice des expositions et des publications scientifiques au Ce texte fait partie d'un cahier spécial. MNBAQ.

Alfred Pellan. Le grand ateliersera présentée du 13 juin au 15 septembre. La réalisation de l’exposition a été rendue possible grâce au legs de la veuve de Pellan, Madeleine Poliseno-Pelland, décédée en 2010. « Nous avons eu la chance de recevoir environ 1600 pièces qui proviennent du fonds d’atelier du peintre situé à Sainte-Rose[Laval], raconte Mme Eschapasse. On y trouve des oeuvres inédites, des esquisses, des outils, des pinceaux, 1 sur 4


des objets personnels, de la correspondance, des photographies, etc. » Regard neuf Ces pièces encore jamais diffusées permettent de jeter un regard neuf sur Pellan, d’après la directrice des expositions.« On découvre la relation extraordinaire qu’il avait avec sa femme, un amour réciproque absolument extraordinaire qui s’est étalé sur près de quatre décennies, précise-t-elle. Elle a été la muse, mais aussi la force motrice derrière Pellan. » L’artiste avait l’habitude de s’exprimer à travers différents objets du quotidien qu’il colorait, disséquait et recomposait, du couvercle de toilette au tire-bouchon ! « Nous nous sommes beaucoup inspirés de cet état d’esprit pour réaliser la scénographie de l’exposition, qui ne sera pas didactique, mais légère et familiale », explique Anne Eschapasse. On retrouvera d’ailleurs un espace participatif en plein coeur de l’exposition où les visiteurs seront invités à réaliser des créations en s’inspirant des oeuvres de Pellan. Le MNBAQ a également obtenu des prêts de grandes réalisations de Pellan par différents musées et collectionneurs privés. Ce sera donc l’occasion de découvrir ou de redécouvrir cet artiste québécois qui a permis au Québec de profiter d’un bagage accumulé en France de 1926 à 1940. « Pellan y a rencontré Picasso, Miró, Braque, Matisse ; il s’est imprégné de cette force vive artistique, puis il est rentré au Québec, où il n’y avait pas cette ouverture,raconte Anne Eschapasse. Il a commencé à enseigner à l’École des beaux-arts de Montréal, qui était pétrie d’académisme. Il a beaucoup apporté à toute une génération d’artistes et il est devenu une figure emblématique de la modernité au Canada. Il a été le premier Canadien à avoir une rétrospective de son vivant au Musée d’art moderne de Paris en 1955. » Le MNBAQ présentera plusieurs conférences et activités autour de l’exposition. Entre autres, les mercredis soirs, les visiteurs pourront observer Sujet d’ambassade sous la lumière ultraviolette, mettant ainsi au jour les pigments fluorescents de cette oeuvre prêtée par le Musée des beaux-arts de Montréal. Verre et céramique Le MNBAQ a aussi choisi de mettre en valeur dès le 16 mai le verre et la céramique avec les expositions avec Kaléidoscope : variations sur le verre, ainsi que Léopold L. 2 sur 4


Foulem. Singularités. « Nous avons choisi de mettre en valeur ces deux arts du feu qui sont très riches, mais qui n’ont pas leur juste reconnaissance, affirme Anne Eschapasse. On associe souvent le verre et la céramique aux métiers d’art, mais au Québec, ce sont vraiment des arts à part entière. » Il s’agit de la première rétrospective d’envergure consacrée à Léopold L. Foulem, né en 1945 au Nouveau-Brunswick. Il donnera une conférence au MNBAQ pour l’occasion. « C’est un personnage haut en couleur, précise Anne Eschapasse. Il a développé avec la céramique une forme d’expression artistique à part entière qui dépasse le savoir-faire et l’objet fonctionnel. » Paris en scène Le Musée de la civilisation présenteraParis en scène. 1889-1914 dès le 19 juin. On pourra y découvrir l’effervescence de la Belle Époque avec le cirque, la fête foraine, le cinéma, le théâtre, le music-hall. On retrouvera notamment à l’honneur les cabarets Le Chat noir, Le Moulin rouge, ainsi que les pionniers du cinéma Georges Méliès et les frères Lumière. « L’idée derrière cette exposition extrêmement importante pour le Musée est de voir comment on est vraiment passé à cette époque de la culture savante à la culture populaire », affirme Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation. C’est aussi le moment de l’arrivée de l’automobile, de l’électricité, des expositions universelles dans le sillage de la transformation de Paris par Haussmann. L’établissement du Vieux-Québec abordera Paris dans cette exposition de façon pluridisciplinaire. « Nous aurons des oeuvres de Rodin, de Bourdelle et nous nous sommes entendus avec le Petit Palais[Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris] pour qu’une immense toile de Léon Lhermitte soit rénovée pour l’occasion. Elle sera par la suite réintégrée à leur exposition permanente,raconte M. Côté. Pour présenter le spectacle et le théâtre, nous aurons plusieurs toiles et tableaux de Sarah Bernhardt. Il y aura beaucoup d’affiches, des éléments sonores et des appareils de projection cinématographique. » Jeux vidéo AvecUne histoire de jeux vidéo, le Musée de la civilisation présente le parcours chronologique de cet univers composé de consoles et de jeux. 3 sur 4


« Cela fait partie de notre série d’expositions axée sur la création et l’expression, indique Michel Côté. Le jeu vidéo est une réalité contemporaine importante, avec la moitié de la population environ qui joue, que ce soit sur un téléphone intelligent, un iPad ou une console. Les jeux se sont beaucoup développés, par exemple avec les jeux de découverte qui nécessitent une recherche poussée. Nous présentons avec cette exposition une vision du jeu vidéo qui n’est pas réductrice. » Roberval précurseur Le Musée de l’Amérique francophone vient également d’inaugurer La colonie retrouvée. Des fouilles archéologiques sur le promontoire de Cap-Rouge ont permis de découvrir le site de la première colonie française en Amérique du Nord. « On a découvert que la première implantation n’est donc pas de Champlain, mais de Roberval en 1541 », précise M. Côté. On pourra découvrir cette première colonie jusqu’en 2015.

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La Presse Voyage, mercredi 5 juin 2013, p. VOYAGE2,3

QUÉBEC

Cinq musées surprenants du Québec Marie-Eve Morasse La route des vacances est souvent ponctuée de visites dans des petits musées aux quatre coins du Québec. Pour des escales surprenantes, de Sainte-Rose-du-Nord à SaintFortunat, voici cinq musées qui sortent de l'ordinaire. MUSÉE DE LA MATCHITECTURE La matchitecture, c'est le terme inventé par Roland Quinton pour décrire sa passion: la fabrication de modèles réduits à partir d'allumettes. C'est également devenu le nom d'un jeu de construction qu'il a créé, aujourd'hui commercialisé par Bojeux et vendu depuis peu jusque chez FAO Schwartz à New York, l'immense magasin de jouets de la 5e Avenue. Finies les vraies allumettes dont il devait enlever le soufre à la main! Des "micromadriers" sont maintenant utilisés pour créer des oeuvres comme le Taj Mahal, la tour Eiffel ou le pont de Québec en formats miniatures. Dans son musée de SaintFortunat, plusieurs des structures qu'il expose sont originales, comme cette cathédrale sortie de son imagination qui fait plus de trois mètres de haut et qui a nécessité près de 1 million de petits bâtons. Ouvert depuis quatre ans, le musée est situé dans une ancienne grange. Ouvert tous les jours, sauf le lundi. Coût d'entrée: 12$ pour les adultes, 10$ pour les enfants. Comprend une visite guidée. 218, rue Principale, SaintFortunat, 819-344-5508, www.matchitecture.com SITE HISTORIQUE MARITIME DE LA POINTE-AU-PÈRE Il n'y a qu'un endroit au Canada où on peut monter à bord d'un sous-marin et il est situé à Pointe-au-Père, tout près de Rimouski. Mis en service en 1967, l'Onondaga est en cale sèche dans le Bas-Saint-Laurent depuis 2008. Une visite audioguidée de 45 minutes permet aux visiteurs de déambuler dans le mastodonte des mers. Ceux qui ne craignent pas les espaces clos peuvent choisir de dormir à bord du sous-marin, non sans avoir suivi au préalable une formation de sous-marinier. Profitez d'un passage à Pointe-au-Père pour en apprendre davantage sur l'Empress of Ireland et son naufrage, et pour monter tout en haut du phare. Ouvert à partir du 8 juin, de 9h à 18h. Coût d'entrée: toutes les visites sont

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gratuites pour les enfants de moins de 7 ans. Pour les autres, les tarifs varient selon l'attraction visitée. 1000, rue du Phare, Rimouski, www.shmp.qc.ca, 418-724-6214 MUSÉE DE LA NATURE Peu de gens peuvent se targuer d'avoir deux requins dans leur maison, mais c'est pourtant le cas d'Agnès Villeneuve, qui a ouvert avec son mari en 1972 le Musée de la nature de Sainte-Rose-du-Nord. C'est dans le salon de la maison qu'était au début situé le musée, mais peu à peu les salles se sont ajoutées et la maison a dû être agrandie deux fois! Vous trouverez dans ce musée "tout ce qui a rapport à la nature", dit Agnès Villeneuve. Bien des objets ont été amassés au fil des années avec le concours de la famille ou des travailleurs forestiers de la région. Du blanchon au coyote empaillé en passant par les sculptures sur bois, vous aurez peut-être la chance d'être guidé dans les six salles par Agnès Villeneuve qui, à 82 ans, accueille encore les touristes dans son musée! Ouvert tous les jours, de 8h30 à 20h30. Coût d'entrée: 7$ pour les adultes, 2$ pour les enfants. 199, rue de la Montagne, Sainte-Rose-du-Nord, 418-675-2348, www.museedelanature.com iMUSÉE Le Musée de la Civilisation de Québec présente cet été une exposition consacrée aux jeux vidéo, mais c'est dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve qu'est situé le seul musée permanent consacré à l'informatique et aux jeux vidéo. Si vous vous rappelez avec nostalgie de votre Commodore 64 et du temps où il fallait souffler dans les cartouches de jeux vidéo, vous aurez du plaisir à arpenter les cinq salles du musée, qui loge où se trouvaient avant les studios de radio de CIBL. Sur place, un guide vous accompagnera dans les salles et pourra répondre aux questions de ceux qui regarderont avec interrogation certains "artefacts" exposés. En plus des expositions permanentes, les visiteurs pourront voir dès juillet une exposition sur l'histoire du système d'exploitation Windows. Ouvert du vendredi au dimanche, de 10h à 17h. Coût d'entrée: 5$ pour les adultes, 2$ pour les 12-18 ans, étudiants et aînés, gratuit pour les moins de 12 ans. 1691, boulevard Pie-IX, Montréal, 514-569-4488, www.imusee.net LA VIEILLE PRISON DE TROIS-RIVIÈRES Située tout juste à côté du Musée québécois de la culture populaire, la vieille prison de Trois-Rivières a fermé ses portes en 1986, mais accueille maintenant des visiteurs qui viennent découvrir les conditions dans lesquelles y résidaient les prisonniers. Qualifiée de "bouleversante", la visite n'est toutefois pas recommandée aux enfants de moins de 12 ans, qui pourraient ne pas apprécier entrer dans les cachots, une expérience qui peut s'avérer "angoissante pour certaines personnes" ! Il est également possible de passer la nuit dans la prison, mais mieux vaut savoir que l'expérience n'a rien d'une nuit à l'hôtel!

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À compter du 24 juin, ouvert tous les jours de 10h à 18h. Coût d'entrée: 10$ pour les adultes, 6$ pour les enfants de 5 à 17 ans. Gratuit pour les 4 ans et moins. 200, rue Laviolette, Trois-Rivières, 819-372-0406, www.culturepop.qc.ca Illustration(s) : PHOTO FOURNIE PAR LE SITE HISTORIQUE MARITIME DE LA POINTE-AU-PÈRE PHOTO FOURNIE PAR LE MUSÉE DE LA NATURE PHOTO FOURNIE PAR LE MUSÉE DE LA MATCHITECTURE PHOTOS FOURNIES PAR LE iMUSÉE Apple 11e (1983) PHOTOS FOURNIES PAR LE iMUSÉE IBM 5100 (1975) PHOTOS FOURNIES PAR LE iMUSÉE ALTAIR 8800 (1975) PHOTO FOURNIE PAR LA VIEILLE PRISON DE TROIS-RIVIÈRES (1) MUSÉE DE LA MATCHITECTURE ; (2) SITE HISTORIQUE MARITIME DE LA POINTEAU-PÈRE ; (3) MUSÉE DE LA NATURE ; (4) iMUSÉE ; (5) LA VIEILLE PRISON DE TROISRIVIÈRES © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130605·LA·0105

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Publié le 07 juin 2013 à 12h00 | Mis à jour le 07 juin 2013 à 12h00

Surprises au musée

PHOTO FOURNIE PAR LE MUSÉE DE LA MATCHITECTURE

Marie-Eve Morasse La Presse La route des vacances est souvent ponctuée de visites dans des petits musées aux quatre coins du Québec. Pour des escales surprenantes, de Sainte-Rose-du-Nord à Saint-Fortunat, voici cinq musées qui sortent de l'ordinaire. Musée de la Matchitecture La matchitecture, c'est le terme inventé par Roland Quinton pour décrire sa passion: la fabrication de modèles réduits à partir d'allumettes. C'est également devenu le nom d'un jeu de construction qu'il a créé, aujourd'hui commercialisé par Bojeux et vendu depuis peu jusque chez FAO Schwartz à New York, l'immense magasin de jouets de la 5e Avenue. Finies les vraies allumettes dont il devait enlever le soufre à la main! Des

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«micromadriers» sont maintenant utilisés pour créer des oeuvres comme le Taj Mahal, la tour Eiffel ou le pont de Québec en formats miniatures. Dans son musée de SaintFortunat, plusieurs des structures qu'il expose sont originales, comme cette cathédrale sortie de son imagination qui fait plus de trois mètres de haut et qui a nécessité près de 1 million de petits bâtons. Ouvert depuis quatre ans, le musée est situé dans une ancienne grange. Ouvert tous les jours, sauf le lundi. Coût d'entrée: 12 $ pour les adultes, 10 $ pour les enfants. Comprend une visite guidée. 218, rue Principale, Saint-Fortunat, 819-344-5508, www.matchitecture.com (../../business /www.matchitecture.com)

Site historique maritime de la Pointeau-Père Il n'y a qu'un endroit au PHOTO FOURNIE PAR LE SITE HISTORIQUE MARITIME DE LA POINTECanada où AU-PÈRE on peut monter à bord d'un sous-marin et il est situé à Pointe-au-Père, tout près de Rimouski. Mis en service en 1967, l'Onondaga est en cale sèche dans le Bas-Saint-Laurent depuis 2008. Une visite audioguidée de 45 minutes permet aux visiteurs de déambuler dans le mastodonte des mers. Ceux qui ne craignent pas les espaces clos peuvent choisir de dormir à bord du sous-marin, non sans avoir suivi au préalable une formation de sous-marinier. Profitez d'un passage à Pointe-au-Père pour en apprendre davantage sur l'Empress of Ireland et son naufrage, et pour monter tout en haut du phare. Ouvert à partir du 8 juin, de 9 h à 18 h. Coût d'entrée: toutes les visites sont gratuites pour les enfants de moins de 7 ans. Pour les autres, les tarifs varient selon l'attraction visitée. 1000, rue du Phare, Rimouski, www.shmp.qc.ca (http://www.shmp.qc.ca) , 418-724-6214 Musée de la Nature

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Peu de gens peuvent se targuer d'avoir deux requins dans leur maison, mais c'est pourtant le cas d'Agnès Villeneuve, qui a ouvert avec son mari en 1972 le Musée de la nature de Sainte-Rose-du-Nord. C'est dans le salon de la maison qu'était au début situé le musée, mais peu à peu les salles se sont ajoutées et la maison a dû être agrandie deux fois! Vous trouverez dans ce musée «tout ce qui a rapport à la nature», dit Agnès Villeneuve. Bien des objets ont été amassés au fil des années avec le concours de la famille ou des travailleurs forestiers de la région. Du blanchon au coyote empaillé en passant par les sculptures sur bois, vous aurez peut-être la chance d'être guidé dans les six salles par Agnès Villeneuve qui, à 82 ans, accueille encore les touristes dans son musée! Ouvert tous les jours, de 8 h 30 à 20 h 30. Coût d'entrée: 7 $ pour les adultes, 2 $ pour les enfants. 199, rue de la Montagne, Sainte-Rose-du-Nord, 418-675-2348, www.museedelanature.com (http://www.museedelanature.com) iMusée Le Musée de la Civilisation de Québec présente cet été une exposition consacrée aux jeux vidéo, mais c'est dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve qu'est situé le seul musée permanent consacré à l'informatique et aux jeux vidéo. Si vous vous rappelez avec nostalgie de votre Commodore 64 et du temps où il fallait souffler dans les cartouches de jeux vidéo, vous aurez du plaisir à arpenter les cinq salles du musée, qui loge où se trouvaient avant les studios de radio de CIBL. Sur place, un guide vous accompagnera dans les salles et pourra répondre aux questions de ceux qui regarderont avec interrogation certains «artefacts» exposés. En plus des expositions permanentes, les visiteurs pourront voir dès juillet une exposition sur l'histoire du système d'exploitation Windows. Ouvert du vendredi au dimanche, de 10 h à 17 h. Coût d'entrée: 5 $ pour les adultes, 2 $ pour les 12-18 ans, étudiants et aînés, gratuit pour les moins de 12 ans. 1691, boulevard Pie-IX, Montréal, 514-569-4488, www.imusee.net (http://www.imusee.net) La Vieille Prison de Trois-Rivières Située tout juste à côté du Musée québécois de la culture populaire, la vieille prison de Trois-Rivières a fermé ses portes en 1986, mais accueille maintenant des visiteurs qui viennent découvrir les conditions dans lesquelles y résidaient les prisonniers. Qualifiée de

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«bouleversante», la visite n'est toutefois pas recommandée aux enfants de moins de 12 ans, qui pourraient ne pas apprécier entrer dans les cachots, une expérience qui peut s'avérer «angoissante pour certaines personnes» ! Il est également possible de passer la nuit dans la prison, mais mieux vaut savoir que l'expérience n'a rien d'une nuit à l'hôtel! À compter du 24 juin, ouvert tous les jours de 10 h à 18 h. Coût d'entrée: 10 $ pour les adultes, 6 $ pour les enfants de 5 à 17 ans. Gratuit pour les 4 ans et moins. 200, rue Laviolette, Trois-Rivières, 819-372-0406, www.culturepop.qc.ca (http://www.culturepop.qc.ca)

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Le Devoir Culture, mercredi 12 juin 2013, p. B7

Ville de Québec - Le Musée de la civilisation dévoile un trésor du XIXe siècle Isabelle Porter Québec -- Le Musée de la civilisation a déterré un gigantesque et magnifique tableau de Léon Lhermitte pour son exposition Paris en scène 1889-1914. La toile qui fait 4 mètres de haut et 6 de large dormait dans les réserves du Petit Palais depuis près de 80 ans. C'est en fouillant dans les collections pour constituer son expo que le musée québécois a songé à le faire restaurer. Intitulée Les Halles, l'oeuvre décrit tout le chaos et la vitalité des marchés urbains de l'époque avec les carcasses d'animaux, les charrettes et les commerçants qui hurlent à tous les vents. " C'est le portrait de ce que [Émile] Zola appelait le " ventre de Paris " ", a résumé mardi le directeur du musée Michel Côté lors du dévoilement du tableau. Peinte en 1895 à la demande de la Ville de Paris, la toile a longtemps été collée aux murs de l'hôtel de ville et était donc en piteux état quand on l'en a retirée au cours des années 1930. Pour lui redonner son panache d'antan, il a fallu quatre mois de travail et 50 000 $ de fonds en provenance du Marché international de Rungis, un marché public propriété de l'État français et situé au sud de Paris. L'exposition Paris en scène sera officiellement lancée le 19 juin et s'étirera jusqu'en février. Elle découle d'un partenariat avec Le Petit Palais, le Carnavalet et également Orsay. Outre le tableau de Lhermitte, on y présente le Portrait de Sarah Bernhardt par Georges Clairin, des photos, des affiches et des publicités. En pleine effervescence Le parcours vise à reconstituer l'intensité de cette époque sur tous les plans, a expliqué M. Côté. " On s'est toujours intéressés aux moments de passage dans une société. C'est une époque de changement radical pour Paris. " Éducation gratuite, transformation du monde rural, reconfiguration de toute la ville par Haussman, innovation technologique : le Paris de l'époque était en ébullition. Surtout, les arts de la scène étaient en pleine effervescence, qu'il s'agisse de la musique, du théâtre ou du cirque. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le musée a choisi de confier la direction artistique de l'exposition au directeur du Cirque Éloize, Jeannot Painchaud. Selon M. Côté, le grand tableau de Lhermitte regagnera le Petit Palais de façon


permanente après l'exposition à Québec. Il dit aussi s'attendre à ce que les musées de Paris s'inspirent du parcours muséal conçu dans la capitale pour remettre en valeur leurs oeuvres. © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130612·LE·2013-06-12_380501

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Ville de Québec - Le Musée de la civilisation dévoile un trésor du XIXe siècle 12 juin 2013 | Isabelle Porter | Arts visuels

Photo: Musée de la civilisation de Québec L’œuvre de Léon Lhermitte décrit le chaos et la vitalité des marchés de Paris à la fin du XIXe siècle.

Québec — Le Musée de la civilisation a déterré un gigantesque et magnifique tableau de Léon Lhermitte pour son exposition Paris en scène 1889-1914. La toile qui fait 4 mètres de haut et 6 de large dormait dans les réserves du Petit Palais depuis près de 80 ans. C’est en fouillant dans les collections pour constituer son expo que le musée québécois a songé à le faire restaurer. 1 sur 2


Intitulée Les Halles, l’oeuvre décrit tout le chaos et la vitalité des marchés urbains de l’époque avec les carcasses d’animaux, les charrettes et les commerçants qui hurlent à tous les vents. « C’est le portrait de ce que [Émile] Zola appelait le « ventre de Paris » », a résumé mardi le directeur du musée Michel Côté lors du dévoilement du tableau. Peinte en 1895 à la demande de la Ville de Paris, la toile a longtemps été collée aux murs de l’hôtel de ville et était donc en piteux état quand on l’en a retirée au cours des années 1930. Pour lui redonner son panache d’antan, il a fallu quatre mois de travail et 50 000 $ de fonds en provenance du Marché international de Rungis, un marché public propriété de l’État français et situé au sud de Paris. L’exposition Paris en scène sera officiellement lancée le 19 juin et s’étirera jusqu’en février. Elle découle d’un partenariat avec Le Petit Palais, le Carnavalet et également Orsay. Outre le tableau de Lhermitte, on y présente le Portrait de Sarah Bernhardt par Georges Clairin, des photos, des affiches et des publicités. En pleine effervescence Le parcours vise à reconstituer l’intensité de cette époque sur tous les plans, a expliqué M. Côté. « On s’est toujours intéressés aux moments de passage dans une société. C’est une époque de changement radical pour Paris. » Éducation gratuite, transformation du monde rural, reconfiguration de toute la ville par Haussman, innovation technologique : le Paris de l’époque était en ébullition. Surtout, les arts de la scène étaient en pleine effervescence, qu’il s’agisse de la musique, du théâtre ou du cirque. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le musée a choisi de confier la direction artistique de l’exposition au directeur du Cirque Éloize, Jeannot Painchaud. Selon M. Côté, le grand tableau de Lhermitte regagnera le Petit Palais de façon permanente après l’exposition à Québec. Il dit aussi s’attendre à ce que les musées de Paris s’inspirent du parcours muséal conçu dans la capitale pour remettre en valeur leurs oeuvres.

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Le Musée de la civilisation de Québec présente Paris en scène

Le Musée de la civilisation de Québec frappe un grand coup avec sa dernière exposition. Paris en scène réunit effectivement un amalgame d’œuvres de collection provenant de différents musées européens. Représentant toute l’effervescence du Paris de la Belle Époque, le cinéma, les cabarets, le pavillon de l’Alma, le salon des artistes, le cirque et bien d’autres thèmes encore se voient ainsi réunis pour le plaisir des plus petits et des plus grands. La visite débute avec l’œuvre presque oubliée de Léon Lhermitte; Les halles. Cette pièce fut restaurée pour l’exposition après de nombreuses négociations, puisque depuis déjà plus de soixante-dix ans la toile était défraichie et cachée dans une réserve. Des anecdotes du genre, il y en a des dizaines cachées dans l’histoire des pièces de la collection. Plusieurs œuvres très rares de Jean Béraud, Abel Truchet, Toulouse-Lautrec, Rodin et de Claudel, pour ne nommer que ceux-là, sont présentes sur place. Il s’agit de la première rétrospective en territoire québécois pour plusieurs de ces pièces et c’est aussi la première fois, et probablement la dernière, qu’elles seront réunies.


L’exposition a été créée en collaboration avec Jeannot Painchaud, le directeur de la troupe du Cirque Éloize. « J’ai accepté cette collaboration en tant qu’amoureux de Paris », explique celui-ci, et cet amour, on le retrouve tout au long de la visite. En déambulant dans les nombreux corridors autour du grand boulevard principal, il est difficile de ne pas se croire transporté dans le temps, grâce aux différentes ambiances recréées. Chacune des sections est exploitée avec des œuvres minutieusement sélectionnées afin de représenter une époque fabuleuse dans son ensemble, mais sans pour autant être surchargées. Tout en découvrant différentes scènes de la vie et habitudes, le spectateur est invité à découvrir un Paris autant culturel que moderne. En plus d’être d’une qualité visuelle exceptionnelle, la visite est accompagnée d’audioguides qui, à l’entrée de chaque nouvelle section, emplissent automatiquement les oreilles du visiteur d’une musique et de bruits d’ambiance du Paris de l’époque. C’est donc au son des musiques de grands compositeurs, tel Érik Satie, que l’immersion se complète.

La fin de l’exposition est un réel coup de théâtre qui tranche avec le reste des œuvres. La commande passée auprès de Christian Robert de Massy emplit toute une salle et allie à la fois modernité et passé dans une toile à couper le souffle. L’attraction visuelle, comme se plaît bien à dire monsieur Painchaud, « représente bien l’envie de grandiose de l’époque ». L’exposition Paris en scène est présentée au Musée de la civilisation de Québec jusqu’au 23 février 2014 et propose un circuit spécialisé pour les plus jeunes. En plus, les expositions sur Michel Tremblay, les Maoris et les jeux vidéo sont également en cours, et donc une occasion d’admirer le travail exceptionnel réalisé par l’équipe du musée sur différentes thématiques. Pour plus de détails, vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante : http://www.mcq.org/index_fr.php Photos disponibles dans notre Galerie photos et sur Facebook. Par Miriam Vézina Crédit photos : Justine Montminy


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ÉMISSION CAP SUR L'ÉTÉ




MEDIUM LARGE Les meilleurs moments Émission du vendredi 2 juin 2 Le lavage de la semaine avec Francine Pelletier et Vincent Marissal Francine Pelletier, documentariste et chroniqueuse au journal Le Devoir, met dans le tordeur la Cour d'appel du Québec pour avoir infirmé la décision de la Cour supérieure qui autorisait le Québec à conserver les données du registre fédéral des armes à feu. Vincent Marissal, chroniqueur politique à La Presse, décerne la tache de la semaine à Alexandre Duplessis, le maire suppléant de la Ville de Laval, qui aurait porté plainte contre deux escortes. Tous deux s'entendent pour dire que Nelson Mandela est l'un des derniers héros vivants. Vincent Marissal et Francine Pelletier « En 1991, quand le registre des armes à feu a été créé après la tuerie à l'École polytechnique de Montréal, les drames conjugaux ont baissé de 69 %, alors que 72 % des homicides entre conjoints sont © Radio-­Canada/Sophie Laforest

commis avec des armes d'épaule. Il y a vraiment un lien de cause à effet ici, mais c'est quelque chose que ni la Cour d'appel ni le gouvernement fédéral ne semblent vouloir voir », se désole Francine Pelletier. « À Laval, plus rien de m'étonne, peut-­être que quelqu'un lui a envoyé les escortes, peut-­être que quelqu'un cherche à régler des comptes », signale Vincent Marissal. AUDIO FILLe lavage de la semaine avec Francine Pelletier et Vincent Marissal

Arts et culture

Paris en scène au Musée de la civilisation de Québec Pour fêter ses 25 ans, le Musée de la civilisation de Québec s'offre et nous offre une incursion dans le Paris de la Belle Époque avec l'exposition Paris en scène. Isabelle Craig reçoit le directeur général du Musée, M. Michel Côté, pour en parler. La Belle Époque a été une période de transformations sociales importantes en Europe au tournant du 19e siècle. L'aménagement urbain et le développement technologique ont fait partie des grands changements de cette époque. « C'est également l'époque des grands salons de peinture, par milliers, Michel Côté, directeur général du les peintres exposent et s'emparent des parcs et des espaces publics. Ces salons attirent aussi des Musée de la civilisation de Québec © Canadiens et des Québécois, on croit qu'au moins 200 d'entre eux y auraient participé. Ils auraient, Radio-­Canada/Sophie Laforest pendant quelques années, vécu et appris leur métier à Paris », rapporte M. Côté. Le Musée de la civilisation s'intéresse aux liens entre le Québec et les autres sociétés. C'est dans cet esprit qu'a été mise sur pied une série d'expositions sur les villes. Il y a eu Rome, Paris, et bientôt, ce sera au tour de Londres. AUDIO FILEntrevue avec Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec EN COMPLÉMENTHYPERLIEN -­ Paris en scène au Musée de la civilisation de Québec










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Jean-Philippe

*Premier texte de Jean-Philippe Pouliot, bibliothécaire à l'Université du Québec à Chicoutimi. Il est passionné des jeux vidéo depuis le jour où il reçut son premier Nintendo. En dehors de sa bien aimée PlayStation 3, il s’intéresse particulièrement aux jeux indépendants et aux jeux vidéo rétro.

Jouer au musée En mai dernier, je me suis payé une petite tournée à Québec, question d’aller voir la toute nouvelle exposition présentée au Musée de la civilisation de Québec, intitulée « Une histoire de jeux vidéo ». Mes attentes étaient élevées. Geek fini, l’idée d’aller voir une exposition sur le jeu vidéo m’emballait. Je n’avais pas lu beaucoup sur l’exposition, alors je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Je dois vous dire que… je n’ai pas été déçu. L’exposition est divisée en sept époques, où l’on retrace les principales étapes de l’évolution des jeux vidéos, de leur création jusqu’à aujourd’hui, en passant par la naissance des géants (Atari, Nintendo, Sony et cie), l’implantation du 3D et le perfectionnement de l’image.

« L’exposition vous invite à vivre l’évolution des jeux vidéo »

L’exposition vous invite à vivre l’évolution des jeux vidéo. - Jean-Philippe Pouliot Chacune des époques possède sont lot de consoles, qui vous permettront de découvrir des chefs-d’œuvre choisis de toutes les époques en y jouant. De courts descriptifs de chacun des jeux choisis sont disponibles à chacune des bornes, ce qui vous permettra de mettre en contexte le jeu et son impact dans l’Histoire du jeu vidéo.

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Un exemple de jeu qui vieillit bien : Bubble Bobble


Le choix des jeux jouables est franchement excellent. Megaman, Super Mario Bros, Final Fantasy, The Legend of Zelda, Sonic, Warcraft, Tomb Raider, Doom, GoldenEye, Half Life, Halo, Resident Evil et j’en passe. Les principaux y sont tous, ou presque. La visite se termine par un court documentaire portant sur l’industrie du jeu vidéo. Je me confesse : je n’ai pas l’habitude d’écouter ce genre de documentaire. Sachant que j’allais écrire une chronique sur l’exposition, j’ai changé mes habitudes, et j’ai apprécié. Le documentaire résume très bien ce qu’est l’industrie du jeu vidéo en 2013. Disons que ça termine bien la tournée.

Ce que j’ai aimé Le choix des jeux : Même si certains classiques manquent, j’ai toujours trouvé une raison qui me permettait d’expliquer le choix de tel jeu au profit d’un autre. Certains jeux ont été choisis non pas parce qu’ils ont connu une forte popularité, mais parce qu’ils sont uniques en leur genre (ex. Donkey Konga). L’ambiance : l’exposition semble rendre tout le monde heureux, les jeunes comme les moins jeunes. C’est toujours touchant de voir quelqu’un renouer avec des souvenirs d’enfance agréables. J’ai vu notamment un père jouer avec son fils à Pong, et leur plaisir de jouer était beau à voir. L’esthétique : l’exposition est colorée et belle. Le design choisi correspond bien à l’image des jeux vidéo.

Ce que j’ai moins aimé Le nombre limité d’arcades : les arcades ont occupé une place importante dans l’évolution des jeux vidéo. Or, mis à part quelques spécimens pratiquement toujours occupés par des visiteurs, l’exposition se résume essentiellement aux consoles de salon. Il aurait été intéressant d’y voir davantage d’arcades. L’absence d’artéfacts et/ou de capsules documentaires sur les acteurs principaux du jeu vidéo : il aurait été intéressant d’entendre parler davantage du père de Mario Bros et de Zelda, des principaux compositeurs de musique, des lignes de temps qui retracent l’évolution des principales franchises (Zelda, Final Fantasy, Resident Evil), etc.

Quelques suggestions 1. Arrivez tôt : je suis arrivé aux heures d’ouverture du musée, et il y avait déjà plein de monde à l’entrée. Il faut dire que la température était très mauvaise dehors, mais la saison touristique n’était pas encore vraiment commencée. J’ai l’impression que c’est le genre d’exposition dont le plaisir dépend fortement du nombre de personnes présentes…! 2. Jouez avant, lisez après : faites le tour une première fois, et lorsque vous verrez que les jeux qui vous intéressent sont libres, profitez-en, car vous risquez peut-être de ne plus pouvoir y jouer… Lorsque vous aurez joué à tout ce dont vous vouliez, explorez les époques, lisez les descriptifs des jeux, et profitez-en pour en découvrir d’autres! 3. Prévoyez au maximum deux heures : ma visite m’aura duré 1 h 30 -1h45, et j’ai pris mon temps. J’ai fait le tour deux fois et j’ai écouté le petit documentaire en entier. J’ai été comblé par ma visite. L’initiative est innovatrice et réussie. Si vous prévoyez une visite à Québec, le détour est incontournable. Vous aurez du plaisir! L’exposition se déroule au Musée de la civilisation à Québec jusqu’au 16 mars 2014. Pour plus d’informations, visitez le site de l’exposition.

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Exposition « Une histoire de jeux vidéo » au Musée de la Civilisation à Québec Par Martin Picard et Dominic Arsenault, le 21 août 2013 à 10:53.


Au Musée de la Civilisation à Québec se tient du 24 avril 2013 au 16 mars 2014 l’exposition « Une histoire de jeux vidéo ». Première exposition de ce genre au Québec, elle est en fait une reprise de l’exposition « Game Story : une histoire du jeu vidéo » qui a eu lieu au Grand Palais à Paris en France (voir le catalogue « Game Story ») et organisé par MO5.com, une association à but non lucratif dédiée à la préservation et la diffusion au public du patrimoine numérique. En privilégiant une approche culturelle et esthétique, l’exposition retrace de manière pertinente les 40 ans (et plus) de l’évolution du jeu vidéo, de 1972 (sortie de PONG) à aujourd’hui, l’espace étant divisé en sept sections. Pour citer le site du Musée :


La thématique de l’exposition se déploie sur 7 grandes zones historiques, correspondant à autant d’innovations techniques, esthétiques ou de «révolutions graphiques» : 1972-­1977 – Pong et ses dérivés;; 1977-­1983 – les premiers jeux en couleurs;; 1983-­1989 – l’ère du dessin;; 1989-­1994 – le Pixel art;; 1994-­1999 – l’arrivée de la 3D;; 2000-­2005 – l’image s’affine;; 2006-­2013 – jeux HD et jeux rétros [sic]

La principale force de l’exposition tient au fait que les jeux, consoles et bornes d’arcade en montre sont presque tous jouables, à l’exception de certaines machines trop fragiles telles que PONG et la Colecovision, remplacés par des émulateurs, mais avec les manettes originales.


Une autre force est d’avoir mis le jeu vidéo en lien avec d’autres phénomènes culturels. On a ainsi des bandes dessinées, des manuels et figurines de jeux de rôle, des affiches de


films, et d’autres objets accompagnés de textes pertinents.

Même si l’exposition dans son ensemble est selon nous une réussite, il y a inévitablement quelques critiques à faire. Premièrement, le titre nous semble discutable. Pourquoi avoir choisi « Une histoire de jeux vidéo »? Alors qu’en France le sous-­titre semblait plus adéquat, « une histoire du jeu vidéo », le singulier venant témoigner du jeu vidéo comme média plutôt que de se limiter simplement aux « softwares » ou produits. De fait, l’exposition semble abandonner la promesse de faire une histoire (parmi d’autres possibles) du jeu vidéo comme média pris dans son entièreté, et se rabattre sur une histoire (parmi d’autres) de certains objets-­jeux vidéo (parmi d’autres). Ce type d’exposition ne peut pas bien entendu présenter tous les jeux vidéo. La sélection est plutôt bien choisie avec une bonne dose de classiques ou d’incontournables (PONG,


Super Mario Bros., WarCraft, et désormais Angry Birds) et de jeux cultes ou rares (Metal Gear 2 : Solid Snake sur MSX2 de Sony, jeu bien différent du port sur console [Snake’s Revenge] pour lequel le créateur de la série Hideo Kojima ne fut pas impliqué). La majorité des consoles marquantes sont aussi présentes, de la Magnavox Odyssey (l’exposition présente toute une pièce : une réplique du prototype « Brown Box », reconstruit et signé par Ralph Baer lui-­même!) à la Wii U, en passant par quelques plateformes moins connues en Amérique (outre le MSX2, la PC-­Engine Core-­Grafx). Cependant, il y a selon nous un absent de marque au niveau des consoles : la Family Computer (ou Famicom) de Nintendo. Même si, on le comprend, les commissaires n’ont choisi qu’une seule console peu importe les différences régionales (qu’elles soient nord-­ américaines [NES/SNES], ou plutôt européennes – on y revient – ou japonaises [il y avait d’ailleurs 2 consoles PC-­Engine Core-­Grafx en démonstration, avec les jeux R-­Type et Bomberman 94]), la Famicom aurait mérité d’y être du simple fait qu’elle est une console complètement différente de la Nintendo Entertainment System (NES), non seulement au niveau de son nom, mais aussi de ses capacités techniques (en plus d’un microphone sur la deuxième manette et de l’important accessoire Famicom Disk System), et surtout de son design et de sa librairie de jeux : environ 60% de la ludographie est exclusive à la Famicom japonaise. Enfin, détail de taille : sa localisation nord-­américaine sous la forme de la NES vient 2 ans plus tard, et il faut attendre encore un an pour l’Europe, ce qui représente des délais non-­négligeables dans cette industrie. Peut-­on dire que c’est la même console?


D’autant plus qu’historiquement, s’il est vrai, comme il l’est mentionné dans l’exposition, que la NES est la console qui « a sauvé » l’industrie nord-­américaine du jeu vidéo (après le crash de 1983-­1984), c’est en majeure partie grâce à l’énorme succès de la Famicom sur son territoire d’origine. C’est parce que la console, sortie le 15 juillet 1983 au Japon (elle vient tout juste de célébrer ses 30 ans!), est devenue un phénomène culturel sur la terre nippone que Hiroshi Yamauchi, président de Nintendo de l’époque, eut l’idée d’exporter la console sur le continent nord-­américain (voir à ce sujet l’Histoire de Nintendo, vol. 3 de Florent Gorges). Au début, Yamauchi souhaitait qu’Atari s’occupe de la mise en marché sur le sol nord-­américain, mais, à cause du crash, Atari s’est désistée. Nintendo fut alors contraint, par l’intermédiaire de Nintendo of America, de sortir elle-­même la console, mais en modifiant son design et sa stratégie de mise en marché (entre autres pour s’éloigner du terme « console de jeux vidéo ») , faisant donc de la NES une console bien différente de l’original) (voir également l’ouvrage de David Sheff, Game Over). Ne serait-­ce que pour ces quelques raisons (et outre le fait que son catalogue de jeux soit aussi bien différent), elle aurait dû avoir sa place dans l’exposition. D’autant plus que ce n’est certainement pas pour des raisons de rareté de la machine, la Famicom, de par son nombre d’unités vendues (plus de 19 millions), est probablement la console rétro la plus facile à se procurer au Japon et en import (avec peut-­être la Super Famicom), et à prix abordable (autour de 40$), du moins beaucoup plus que la PC-­Engine Core-­Grafx ou le MSX2. Il est très improbable que l’association MO5.com n’en possède pas au moins une. Bref, même si son absence est sûrement justifiable, il aurait été bien de donner l’opportunité aux visiteurs de voir et d’essayer cette console mythique. Dernière critique : puisque le Musée de la civilisation a repris l’exposition française, les consoles, les jeux et les paratextes nous proviennent tous de l’Hexagone. Cette différence peut paraître banale, mais elle est composée d’un grand nombre de petites choses qui peuvent avoir des ramifications plus sérieuses…malheureusement impossibles à réaliser pour une équipe sans expert du jeu vidéo nord-­américain à bord. Ainsi, vous ne trouverez pas la Sega Genesis, mais la Sega Mega Drive. Pour une exposition qui accorde autant de place à l’importance des graphismes et de l’esthétique visuelle, c’est un peu regrettable puisque la Genesis avait la mention « High Definition Graphics » gravée directement sur la console – témoignage comme un autre d’à quel point les arguments de vente étaient


centrés sur cet aspect! De plus, si vous voulez essayer les excellents jeux de PC Doom, WarCraft ou TIE Fighter, vous devrez apprendre à composer avec les claviers AZERTY qui sont mis à votre disposition. Et il y a fort à parier que vous ne reconnaîtrez pas la Super Nintendo, du moins telle qu’elle a été adaptée pour l’Amérique du Nord :

Si ces multiples détails ne concernent encore que les aspects périphériques au jeu, il y a une différence importante dans l’expérience de jeu elle-­même quand on arrive sur la NES. Puisque les consoles sont au standard vidéo PAL européen, plutôt qu’au standard NTSC en vigueur en Amérique du nord et au Japon, la différence de vitesse d’affichage (25


images par seconde en PAL au lieu de 30 en NTSC) signifie qu’aux yeux et aux oreilles d’un nord-­américain ou d’un japonais, les jeux sur consoles européennes sont ralentis de 16.7%. Une illustration de ce rythme léthargique, qui a apparemment constitué le standard pour nos cousins français, avec Castlevania :

Évidemment, la situation n’est plus la même aujourd’hui;; ces jeux « lentifiés » étaient en fait le résultat de localisations faites à la va-­vite, pour un marché que Nintendo considérait comme mineur. On produit dorénavant des versions adaptées (quand ce ne sont pas les consoles PAL elles-­mêmes qui permettent de jouer « à la vitesse NTSC ») pour offrir aux joueurs du Vieux Continent la même expérience. Pour terminer sur le sujet, il faut citer l’étrange cas de l’iconique Super Mario Bros. Vous le verrez au Musée jouer, et à la bonne vitesse…mais avec la trame sonore accélérée! Car figurez-­vous que la version PAL, d’abord plus lente comme tous les jeux NES, a connu une deuxième sortie ultérieure où la cadence a été accélérée pour se conformer au standard NTSC…sauf que ce faisant, la musique s’est retrouvée doublement accélérée! Les


visiteurs ont donc droit à cette drôle de version où la musique régulière ressemble davantage à la musique accélérée lorsqu’on manque de temps qu’à celle de leurs souvenirs…ou qu’ils écoutent, voire qu’ils jouent eux-­mêmes sur leur instrument favori. Il y a de quoi mélanger même les spécialistes…

Un dernier aspect déroutant : l’omniprésence des jeux en français. Pas que l’on soit contre, évidemment, un minimum de respect pour la langue de Molière;; mais ce détail, comme tous les autres, nous amène à ne nous reconnaître qu’à moitié dans cette exposition. Car le jeu vidéo, surtout si on le traite comme phénomène culturel, est issu de deux pôles majeurs : les États-­Unis et le Japon. Si le Québec est à la croisée de l’Amérique et de l’Europe, il reste qu’en ce domaine, la position géographique du Canada est telle que notre mémoire collective et les résonances culturelles du jeu vidéo nous sont familières bien davantage à partir du cadre américain qu’européen. Les souvenirs qu’auront sans doute plusieurs visiteurs leur seront présentés, mais dans une version alternative, comme s’ils se laissaient décrire par le regard d’un autre. C’est sans doute le grand reproche qu’on peut formuler à cette exposition : l’histoire de jeux vidéo qu’elle présente, ce n’est pas tout à fait la nôtre.


En conclusion, nous vous recommandons fortement d’y aller. Malgré les bémols que nous avons posés ici, c’est une expérience amusante et enrichissante, qui présente une belle sélection d’objets et témoigne d’un réel souci de traiter le jeu vidéo en tant que phénomène de culture. Prochain événement à Québec au Musée de la Civilisation : le Warpzone 6. Un événement grand public où les visiteurs pourront essayer de nombreuses consoles et jeux, et lors duquel une série de conférences d’études du jeu vidéo seront données, entre autres par des collaborateurs de Kinephanos. À ne pas manquer samedi le 14 septembre 2013!



SORTIES ET TROUVAILLES

ESCAPADE

CHANTER COMME LES BALEINES Nos enfants sont fascinés par les baleines? Il faut leur montrer le Centre d’interprétation des mammifères marins, à Tadoussac. Ils pourront y manipuler des fanons et des ossements, admirer un squelette de cachalot de 13 m de longueur, apprendre plein de choses par le biais de jeux, de légendes et de documentaires, et suivre sur grand écran les images captées et commentées par les chercheurs du centre. Ensuite, ils apprendront à chanter comme les baleines, en compagnie des animateurs du centre ou du conteur Simon Gauthier, à l’aide de baleinophones (instrument unique, création du conteur). Ces ateliers sont proposés gratuitement, plusieurs fois par jour. Entrée: 10,50 $ (ad.), gratuit (17 ans et moins). Infos: baleinesendirect.org/gremm. NDG

FLÂNER DANS

LES RUES DE PARIS C’est à cette expérience immersive unique que le Musée de la civilisation de Québec nous invite dans le cadre de son exposition Paris en scène 1889-1914. Armée d’un audioguide, on déambule dans le Paris de la Belle Époque, au son d’un orchestre de rue ou au pied de la tour Eiffel. Un parcours envoûtant, serti de quelque 250 toiles, affiches (Toulouse-Lautrec, Mucha), sculptures (Rodin, Camille Claudel), souvenirs, costumes, photos, etc., mis en scène par Jeannot Painchaud, directeur artistique du Cirque Éloize. Jusqu’au 23 février 2014. Infos: mcq.org. Michael Thornton

18  COUPDEPOUCE.COM août 2013

Pour épater notre amoureux, on l’emmène pique-niquer... en hélicoptère! C’est un des deux forfaits romantiques proposés par la compagnie Héli-Charlevoix. L’autre est un souper gastronomique. Ils débutent tous deux par un vol d’une dizaine de minutes au-dessus de la région. Dans le premier cas, on nous dépose sur une plage de sable fin, quasi inaccessible autrement, avec vue sur le fleuve et l’île aux Coudres. On convient d’une heure de retour avec le pilote, puis on savoure en tête-àtête le contenu de notre panier, garni de spécialités charlevoisiennes. Le second forfait, la Romance aérienne, nous emmène en hélico (retour par la route) jusqu’à l’Auberge L’Estampille pour un repas de 4 services, avec bouteille de vin. Coût: 199 $/pers. (minimum de 2 personnes) pour l’un ou l’autre des forfaits. Départ de Baie-Saint-Paul. Infos: heli-charlevoix. com. NDG .

PHOTO: LISE GAGNON © GREMM (CENTRE D’INTERPRÉTATION).

EN HÉLICO


Une programmation d’exception pour le 25e du Musée de la civilisation à Québec Luc Bertrand

Tout au long de la saison automnale qui souligne son 25 e anniversaire, le Musée de la civilisation revisite cinq grands thèmes qui lui sont chers à travers des expositions exceptionnelles, une programmation culturelle à la fois réflexive et festive et une série de cahiers thématiques sur les productions et les réalisations du Musée depuis un quart de siècle. Et, en guise de remerciement à son fidèle public, le Musée de la civilisation offre des activités sous le signe de la fête : journées portes ouvertes, La Folle Soirée, ateliers famille, visites d’expositions signées par des spécialistes, visites des coulisses du Musée, encan bénéfice et le retour, pour une fin de semaine, après cinq ans d’absence, du populaire programme Le Patrimoine à domicile. La programmation du 25 e est une présentation de la Fondation du Musée de la civilisation et de l’Office du tourisme de Québec, en reconnaissance de l’apport exceptionnel des Musées de la civilisation à l’industrie touristique de la région de Québec, en collaboration avec le Hilton Québec, hôtel officiel des activités culturelles, et Radio-Canada. Alcoa est partenaire de l’ensemble de la programmation du Musée de 25e du Musée de la civilisation à Québec la civilisation. L’installation Géométrie des espaces a reçu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que de la mesure d’aide de Première Ovation de la Ville de Québec et du ministère de la Culture et des Communications. « Le Musée de la civilisation veut rendre compte de la réalité du monde complexe dans lequel nous vivons. La programmation exceptionnelle, que nous offrons pour cette saison automnale à l’occasion de notre 25 e anniversaire, témoigne de notre histoire et de notre relation au territoire, du rôle fondamental des femmes, des multiples formes d’expressions et de créations, des cultures du monde et de diversité culturelle mais aussi de fascinantes questions en matière de science, d’éthique et de société », a commenté le directeur général des Musées de la civilisation, M. Michel Côté. THÉMATIQUE – TERRITOIRES ET HISTOIRE DU QUÉBEC Une grande exposition de synthèse et de référence C’est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXI e siècle, dès le 27 novembre 2013 Réalisée en étroite collaboration avec les onze nations autochtones du Québec – les Atikamekw Nehirowisiwok, les Waban-Aki (Abénaquis), les Anishinabeg (Algonquins), les Innus (Montagnais), les Kanien’kehá:ka (Mohawks), les Hurons-Wendat, les Wolastoqiyik (Malécites), les Eeyou (Cris), les Mi’gmaq, les Naskapis et les Inuit –, la nouvelle exposition permanente, de synthèse et de référence C’est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXI e siècle propose une réflexion sur ce que signifie être autochtone de nos jours. Elle permettra de faire connaître les cultures autochtones du Québec, leurs visions du monde et les relations qu’elles entretiennent avec celui-ci, ainsi que les modes d’affirmation culturelle. Elle contribuera à faire comprendre les réalités actuelles des Premières Nations et des

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Inuit et les enjeux auxquels ces nations doivent faire face, poursuivant ainsi l’objectif de contribuer à réduire les préjugés à l’égard des Autochtones. Elle mettra également en scène les expressions contemporaines de la réalité autochtone, à la fois par les propos recueillis lors de la préparation de l’exposition, mais également grâce aux expressions artistiques contemporaines, tout en mettant en scène plus de 400 objets porteurs du patrimoine autochtone. Une présentation d’Hydro-Québec. * Le Musée met de l’avant les ethnonymes autochtones par respect pour les langues vernaculaires. Les activités Sur la trace des Filles du Roy – Concert commenté Par l’Ensemble Terra Nova Le 22 septembre, à 14 h Chapelle – Musée de l’Amérique francophone Concert commenté à l’occasion du 350e anniversaire de l’arrivée des premières Filles du Roy en Nouvelle-France par l’Ensemble Terra-Nova. Lors de ce concert, plusieurs extraits du disque éponyme de l’Ensemble seront interprétés. Coûts : 15 $; AbonnéEs du Musée et étudiants : 10 $. Réservations : 418 643-2158 Le territoire, où en sommes-nous? – Table ronde Le 29 septembre, à 14 h Auditorium Roland-Arpin – Musée de la civilisation L’historien, éditeur et ex-ministre des Affaires culturelles du Québec sous René Lévesque, Denis Vaugeois, et deux passionnés de géographie, Henri Dorion et Pierre Cazalis, parlent de notre relation au territoire dans une perspective historique. Coûts : 9 $; AbonnéEs du Musée et étudiants : 6 $. Réservations : 418 643-2158 THÉMATIQUE – FEMMES Les activités Le monde vu par… Micheline Lanctôt – Entretien Le 9 septembre, à 19 h 30 Animé par Françoise Guénette, journaliste Hall – Musée de la civilisation La série Le monde vu par… où de remarquables contemporains livrent leur vision du monde, de l’évolution de l’humain et de la culture propose pour la rentrée une rencontre avec une femme remarquable : la comédienne et cinéaste Micheline Lanctôt. Coûts : 8 $; AbonnéEs du Musée et étudiants : 4 $. Réservations : 418 643-2158. En collaboration avec ICI Radio-Canada Première, Le Soleil, l’Université Laval et le Hilton Québec Que reste-t-il de nos désirs? – Table ronde Le 16 septembre, à 19 h 30 Animée par Françoise Guénette, journaliste

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Hall – Musée de la civilisation Francine Pelletier, Xenia Chernyshova et Marie-Ève Lang, quatre femmes de 25 à 60 ans, discutent librement de sexualité, de plaisir et de déplaisir. Coûts : 6 $; AbonnéEs du Musée et étudiants : 4 $. Réservations : 418 643-2158 Écrire au féminin – Série Les Amériques littéraires Le 19 novembre, à 19 h Animé par Bernard Gilbert Chapelle – Musée de l’Amérique francophone Cette série est produite en collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques et l’Hôtel Château Laurier. Coûts : 8 $; AbonnéEs du Musée et étudiants : 6 $. Réservations : 418 643-2158. THÉMATIQUE – CRÉATIONS ET EXPRESSIONS Un triptyque d’expositions en hommage à Pierre Gauvreau Pierre Gauvreau. J’espérais vous voir ici, dès le 16 octobre 2013 Signataire de Refus global, peintre d’avant-garde, auteur et réalisateur, Pierre Gauvreau marque sans conteste l’histoire du 20e siècle par ses idées et sa vision du monde dont il imprègne avec force tout geste créateur. À travers quatre thématiques, l’exposition évoque les convictions profondes qui ont guidé l’artiste tout au long de sa vie. Regards d’avant-garde met l’accent sur les premières décennies, par le biais de tableaux majeurs empruntés à de grandes collections. À partir des œuvres inédites de 1941 qui ont séduit Borduas jusqu’au retour lumineux de 1976, l’affirmation de l’unicité de Pierre Gauvreau, dit le peintre-né, est constante. L’Atelier des possibles est un lieu investi par Gauvreau pour peindre sans retenue, mais aussi pour écrire une trilogie téléromanesque marquante. On y retrouve des traces de combats, sa fascination pour le cosmos, et bien autre chose. Au sein de l’Observatoire lyrique, une rotonde asymétrique, on trouve, en primeur, le testament plastique et psychique de Pierre Gauvreau. Sa série Les insoumis, 1999-2010, représente treize hommages à des êtres héroïques souvent occultés par l’Histoire, dont deux signataires de Refus global. Les jardins infinis nous montrent l’humaniste dans ses liens infrangibles… Nicole Leblanc, Serge Lemoyne. Une riche et abondante sélection d’œuvres, artefacts et photographies exprime judicieusement les propos thématiques évoqués et couvre 70 années de création. Dans toutes les aires, plusieurs tableaux sont inédits tel son ultime tableau, peint un mois avant son départ, sur l’élan donné par la venue de cette exposition. Des films, réalisés par le cinéaste Charles Binamé, l’éternel ami des Gauvreau-Carreau, s’intègrent à chacune des thématiques. Avec des témoignages de Françoise Sullivan et Pascale Montpetit, de courts extraits de productions télévisuelles, et la parole de Pierre Gauvreau vivant, ils nous donnent sa vision et sa pensée. Pierre Gauvreau. J’espérais vous voir ici : une rencontre profonde et véritable avec un homme d’exception! Une présentation de Loto-Québec. La collection Loto-Québec (œuvres de Pierre Gauvreau et Janine Carreau), dès le 16 octobre En complément de l’exposition Pierre Gauvreau. J’espérais vous voir ici, le Musée présente les œuvres de Pierre Gauvreau et les cadavres exquis faits avec Janine Carreau qui font partie de La collection Loto-Québec. Des œuvres exclusives, hautes en couleurs. Esprits libres, dès le 16 octobre 2013 Pierre Gauvreau affectionnait particulièrement l’art populaire. Avec son épouse Janine Carreau, ils ont acquis au fil des ans plusieurs œuvres d’artistes autodidactes. La vision humaniste que Gauvreau portait sur ceux-ci devient

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prétexte pour s’interroger sur les frontières de l’art et du non-art. L’exposition d’artistes indisciplinés présente, en quatre thématiques (création, liberté, indiscipline et tradition revisitée), deux grands tableaux de Pierre Gauvreau bien à leur place ici, des œuvres étonnantes d’artistes populaires (Edmond Châtigny, Albert Deroy, Marie-Anna Voisine, Bruno Champagne…) provenant de la donation de Janine Carreau au Musée de la civilisation en 2011. À ces pièces, s’ajoutent une œuvre peinte par le cinéaste Charles Binamé et Pierre Gauvreau, des œuvres du collectif Les Impatients, des créations récentes de l’artiste Bruno Champagne, des artefacts de la collection d’art populaire des Musées de la civilisation, des images d’archives et des photographies. Une installation Géométrie des espaces Par Carolyne Bolduc Du 31 août au 29 septembre Sur les toits du Musée de la civilisation Une jeune artiste de Québec et employée du Musée de la civilisation, Carolyne Bolduc, a réalisé ce projet artistique sur les toits du Musée. L’œuvre propose un dialogue entre poèmes, installations et documents d’archives où l’architecture du lieu devient une métaphore de nos espaces intérieurs. Géométrie des espaces a reçu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que de la mesure d’aide de Première Ovation de la Ville de Québec et du ministère de la Culture et des Communications. Des activités Expressions et créations – Table ronde 23 octobre, 19 h 30 Auditorium Roland-Arpin – Musée de la civilisation En collaboration avec la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval. Coûts : 6 $ ; AbonnéEs et étudiants : 4 $. Réservations : 418 643-2158 Instantanés d’architecture – Conférence 21 novembre, 17 h 30 Hall – Musée de la civilisation Moshe Safdie, l’architecte de renommée internationale parle de son métier, de ses projets et du Musée de la civilisation dont il a été le maître d’œuvre. Gratuit La Balade du chat noir Par le Chœur du Musée de la civilisation Les 16, 17, 23 et 24 novembre Chapelle – Musée de l’Amérique francophone Un concert du Chœur du Musée qui offre un répertoire éclectique de la vie musicale de Paris à la Belle Époque, à l’occasion de la présentation de l’exposition Paris en scène. 1889-1914.

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Coûts : 25 $; enfants de 12 ans et moins : 12 $. Réservations : 418 643-2158 CULTURES DU MONDE En prélude à l’exposition Haïti, in extremis Haïti pour les enfants – Spectacle 2 novembre, à 13 h 30 Auditorium Roland-Arpin – Musée de la civilisation Lecture chantée du conte illustré de Dany Laferrière La fête des Morts. Avec Marie Yanick Dutelly. Coûts : Parents : 3 $; AbonnéEs : 2 $; enfants : gratuit. Réservations: 418 643-2158 Atelier de réalisation 2 novembre, de 11 h à 12 h et de 15 h à 15 h 30. Gratuit ! Musée de la civilisation Fabrication de masques inspirés de la culture haïtienne. Places limitées. Réservations: 418 643-2158 Une exposition Haïti, in extremis, dès le 6 novembre 2013 Basée sur une exposition du Fowler Museum de Los Angeles, Haïti, in extremis explore les liens entre les catastrophes vécues par Haïti – tremblement de terre, ouragans, bouleversements politiques… – et l’art développé par ses artistes au 21e siècle, notamment des sculptures réalisées avec des matériaux de récupération. Les quelque 90 œuvres – sculptures, peintures, textiles perlés, vidéos, photographies, et œuvres multimédias – interprètent les épreuves du pays avec une lucidité et une imagination surprenantes. En représentant la dure réalité de la condition haïtienne, elles invoquent Bawon Samedi, l’esprit vaudou qui règle la mort, la sexualité et la renaissance des êtres, et ses enfants, les Gede, des esprits chéris par le peuple haïtien. Une exposition-choc! Une exposition adaptée par le Musée de la civilisation à Québec, d’après une idée du Fowler Museum à UCLA. … ET DES ACTIVITÉS SOUS LE SIGNE DE LA FÊTE ! Pour marquer le 25 e anniversaire et remercier son public fidèle, le Musée de la civilisation a inscrit à sa programmation une série d’activités sous le signe de la fête qui seront principalement présentées pendant le mois d’anniversaire du Musée, soit en octobre. L’un des moments forts des festivités demeure La Folle Soirée du 25 e anniversaire du Musée, le 12 octobre. Journée portes ouvertes au Musée de la civilisation Le 12 octobre, de 10 h à 17 h – Gratuit Le public aura accès gratuitement à toutes les expositions et activités du Musée de la civilisation. En soirée, le hall du Musée devient le lieu de rassemblement, de 17 h à minuit, et l’accès au Musée est tout aussi gratuit! La Folle Soirée du 25 e anniversaire du Musée de la civilisation Le 12 octobre, de 17 h à minuit – Gratuit Hall – Musée de la civilisation

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Au cours de cette soirée étonnante et festive, des artistes investissent les salles d’expositions et les espaces publics du Musée pour y présenter des performances originales. Des numéros s’enchaînent dans un cabaret artistique drôle et sensible. Également au programme de cette soirée mouvementée : des projections, du cirque… La direction artistique de cette soirée haute en couleurs a été confiée à une créatrice accomplie, la comédienne et metteure en scène Nancy Bernier, qui a, entre autres, signé Vertiges sur les toits du Musée en 2009 et tout récemment la Maison de l’horreur à Expo Québec! Journée portes ouvertes au Musée de l’Amérique francophone et au Musée de la place Royale Le 19 octobre, de 10 h à 17 h – Gratuit Le public aura accès gratuitement à toutes les expositions et activités du Musée de l’Amérique francophone et du Musée de la place Royale, deux des cinq composantes des Musées de la civilisation. Le Patrimoine à domicile 27 octobre, 10 h à 16 h Gratuit Le 26 octobre, activité réservé aux AbonnéEs du Musée Chapelle – Musée de l’Amérique francophone Retour de l’activité phare après plus de 5 ans d’absence! Pour aider à identifier, conserver, protéger et documenter votre patrimoine tout en favorisant sa transmission au sein des familles, l’équipe des conservateurs du musée propose une expertise qualitative et historique de vos objets patrimoniaux. Maximum 4 objets par participant. Au cœur du Musée 2 novembre, 10 h à 13 h – Gratuit Sous-sol – Musée de la civilisation Une visite captivante de l’envers du décor au Musée de la civilisation. Accès privilégié aux ateliers de fabrication et aux ateliers techniques du sous-sol du Musée. Réservation : 418 643-2158 © Copyright 2014 — Info-Culture.biz. Tous droits réservés Politiques de confidentialité, normes journalistiques et termes d'utilisation.

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Musée de la civilisation de Québec - Retour sur les lignes de force du dernier quart de siècle 5 septembre 2013 | Isabelle Paré | Arts visuels

Photo: © Gauvreau / SODRAC 2005 Le déjeuner sur l'herbe no 4, Pierre Gauvreau, 1991, acrylique sur toile.

Pour ses 25 ans, le Musée de la civilisation de Québec (MCQ) couronne son dernier quart de siècle en proposant des incursions dans l’univers féministe, dans celui de l’artiste Pierre Gauvreau et dans les réalités contemporaines d’Haïti et des Premières Nations. Cette année charnière sera soulignée tout au long de l’automne par diverses activités. 1 sur 2


Le 12 octobre très exactement, l’institution soulignera son anniversaire de fondation par une journée portes ouvertes, puis lors d’une « Folle soirée » au cours de laquelle des artistes offriront des performances dans différentes salles du musée. La fête se poursuivra le 27 octobre lors de la journée Patrimoine à domicile, où les citoyens sont invités à fouiller leurs greniers pour obtenir des experts muséaux des conseils afin d’identifier et de protéger leurs trésors de famille. Enfin, le 2 novembre, les curieux seront invités à explorer « l’envers du décor », en s’immisçant dans les voûtes et sous-sols du MCQ. Côté programmation, les expositions revisiteront de grands thèmes comme le féminisme, le territoire, l’histoire du Québec, les cultures du monde et la création artistique québécoise. Dès le 16 octobre, le monde de l’écrivain, artiste et signataire du Refus global sera relaté dans Pierre Gauvreau. J’espérais vous voir ici, regroupant des tableaux majeurs empruntés à de grandes collections et certains tirés de la collection personnelle de Pierre Gauvreau et sa conjointe Janine Carreau. Dès le 5 novembre, Haïti, in extremis dévoilera le regard porté par les artistes haïtiens du XXIe siècle sur les récentes crises politiques et humanitaires. Enfin, C’est notre histoire reverra l’histoire du Québec à travers la lorgnette de 11 nations autochtones, renouvelant l’exposition permanente autrefois dédiée aux peuples premiers. Quant à la thématique féministe, elle sera explorée par le biais d’une série de conférences et de tables rondes. *** Ce texte a été modifié après publication.

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La Presse Arts, vendredi 6 septembre 2013, p. ARTS SPECTACLES9

À BAnQ, une année Création Daniel Lemay Arts visuels et danse, théâtre et littérature, histoire et société: voilà autant de champs que Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) entend cultiver durant la prochaine année, alors que sa programmation se consacrera à la création et à ses motifs. Avec des conférences, des ateliers, des lectures publiques et des films, la Grande Bibliothèque se lance dans l'exploration de toutes les formes de création sous lesquelles les artistes québécois nous font connaître leur art et leur oeuvre. Comme pièces de résistance, cinq expositions, dont deux consacrées à des artistes visuels: le "continentaliste" René Derouin, infatigable promoteur des échanges entre les artistes des trois Amériques, et Louis-Pierre Bougie, figure de proue internationale du livre d'artiste. En avril, les usagers de la Grande Bibliothèque pourront plonger dans L'univers de Michel Tremblay en visitant cette expo qu'a présentée jusqu'en août dernier le Musée de la civilisation de Québec. Dans l'univers de Tremblay, on le sait, convergent théâtre, roman et nouvelle, opéra et musique aussi. En 1990, Tremblay s'était joint au compositeur André Gagnon pour l'opéra Nelligan; le duo lance ces jours-ci Lettres de madame Roy à sa fille Gabrielle (Audiogram). Pour souligner, par ailleurs, le 30e anniversaire de la mort de Gabrielle Roy, la GB présente le 29 septembre Le vieillard et l'enfant, le film de Claude Grenier (ONF, 1985) tiré du roman de la Manitobaine La route d'Altamont. Cette année Création s'affiche comme un prolongement direct de la thématique précédente, nous dira la directrice de la programmation culturelle, Nicole Vallières, en évoquant l'année Philosophie de 2012-2013, pari audacieux qui, sous le leadership du philosophe Georges Leroux, avait culminé avec cette magistrale exposition consacrée à la bibliothèque de Raymond Klibansky, le philosophe de la tolérance. "Tout naturellement, rappelle Mme Vallières, la philosophie nous a amenés à réfléchir sur la création, ses conditions et l'immense énergie créatrice des artistes québécois à qui nous consacrons notre nouvelle programmation." Certains artistes, des vedettes, y apparaissent en tant que participants. Ainsi la très populaire série La bibliothèque de... qu'anime Guy Berthiaume, le PDG de BAnQ, s'annonce de haut niveau avec les confidences littéraires de l'animatrice radio-canadienne

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Monique Giroux (23 octobre), des humoristes Boucar Diouf et Louis-José Houde, de Michel Tremblay et de Denise Bombardier. Réservez votre place... Parmi les nouveautés, mentionnons la série D'un art à l'autre sur la création multidisciplinaire qu'animera Catherine Pogonat, et Québec-USA, sur l'américanité québécoise. Des anniversaires importants seront aussi soulignés, comme les 50 ans du rapport Parent sur le système québécois d'éducation et les 50 ans de la Place des Arts, ouverte dans la polémique à l'automne de 1963 après 30 ans de... polémiques. Illustration(s) : PHOTO FOURNIE PAR BANQ BAnQ consacrera des expositions à l'oeuvre de René Derouin (à gauche) et de LouisPierre Bougie, présentés hier au public de la Grande Bibliothèque par la comédienne Sophie Cadieux. © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130906·LA·0091

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Publié le 06 septembre 2013 à 13h48 | Mis à jour le 06 septembre 2013 à 13h48

À BAnQ, une année Création

BAnQ consacrera des expositions à l'oeuvre de René Derouin (à gauche) et de Louis-Pierre Bougie, présentés hier au public de la Grand Bibliothèque par la comédienne Sophie Cadieux. PHOTO FOURNIE PAR BANQ

Daniel Lemay La Presse Arts visuels et danse, théâtre et littérature, histoire et société: voilà autant de champs que Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) entend cultiver durant la

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prochaine année, alors que sa programmation se consacrera à la création et à ses motifs. Avec des conférences, des ateliers, des lectures publiques et des films, la Grande Bibliothèque se lance dans l'exploration de toutes les formes de création sous lesquelles les artistes québécois nous font connaître leur art et leur oeuvre. Comme pièces de résistance, cinq expositions, dont deux consacrées à des artistes visuels: le «continentaliste» René Derouin, infatigable promoteur des échanges entre les artistes des trois Amériques, et Louis-Pierre Bougie, figure de proue internationale du livre d'artiste. En avril, les usagers de la Grande Bibliothèque pourront plonger dans L'univers de Michel Tremblay en visitant cette expo qu'a présentée jusqu'en août dernier le Musée de la civilisation de Québec. Dans l'univers de Tremblay, on le sait, convergent théâtre, roman et nouvelle, opéra et musique aussi. En 1990, Tremblay s'était joint au compositeur André Gagnon pour l'opéra Nelligan; le duo lance ces jours-ci Lettres de madame Roy à sa fille Gabrielle (Audiogram). Pour souligner, par ailleurs, le 30e anniversaire de la mort de Gabrielle Roy, la GB présente le 29 septembre Le vieillard et l'enfant, le film de Claude Grenier (ONF, 1985) tiré du roman de la Manitobaine La route d'Altamont. Cette année Création s'affiche comme un prolongement direct de la thématique précédente, nous dira la directrice de la programmation culturelle, Nicole Vallières, en évoquant l'année Philosophie de 2012-2013, pari audacieux qui, sous le leadership du philosophe Georges Leroux, avait culminé avec cette magistrale exposition consacrée à la bibliothèque de Raymond Klibansky, le philosophe de la tolérance. «Tout naturellement, rappelle Mme Vallières, la philosophie nous a amenés à réfléchir sur la création, ses conditions et l'immense énergie créatrice des artistes québécois à qui nous consacrons notre nouvelle programmation.» Certains artistes, des vedettes, y apparaissent en tant que participants. Ainsi la très populaire série La bibliothèque de... qu'anime Guy Berthiaume, le PDG de BAnQ, s'annonce de haut niveau avec les confidences littéraires de l'animatrice radiocanadienne Monique Giroux (23 octobre), des humoristes Boucar Diouf et Louis-José Houde, de Michel Tremblay et de Denise Bombardier. Réservez votre place... Parmi les nouveautés, mentionnons la série D'un art à l'autre sur la création multidisciplinaire qu'animera Catherine Pogonat, et Québec-USA, sur l'américanité québécoise. Des anniversaires importants seront aussi soulignés, comme les 50 ans du rapport Parent sur le système québécois d'éducation et les 50 ans de la Place des Arts, ouverte dans la polémique à l'automne de 1963 après 30 ans de... polémiques.

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Le Devoir Livres, samedi 7 septembre 2013, p. F1

Création tous azimuts à BAnQ Isabelle Paré L'année s'amorce sous le signe de la création à BAnQ, avec une programmation éclatée où résonneront musique, danse, arts visuels, poésie et une nouvelle série de rencontres avec des artistes de tout acabit. La salle d'exposition de la Grande Bibliothèque saluera dès octobre l'oeuvre de l'artiste céramiste et graveur avec Fleuve-René Derouin, alors que le Centre d'archives de Montréal lèvera son chapeau aux livres d'artistes lors de l'expo Louis-Pierre Bougie. 30 ans de livres d'artistes. En avril, l'exposition L'univers de Michel Tremblay, produite par le Musée de la civilisation de Québec, ouvrira toute grande la porte sur la création de l'un de nos plus prolifiques dramaturges. En novembre, la danse fera trois petits tours à la BAnQ lors de l'exposition Pas de deux... du conte au ballet, qui embrassera l'imaginaire de quatre productions populaires des Grands Ballets : Casse-Noisettes, La Scouine, Gisèle et Cendrillon. Des photos de Roland Lorente proposeront un rendez-vous en 3D avec les personnages du conte de Noël CasseNoisettes. Rencontres et conférences Au rayon rencontres et conférences, BAnQ lance notamment la nouvelle série d'Un art à l'autre, conversation intimiste animée par Catherine Pogonat avec des artistes qui osent briser les barrières entre disciplines. Marc Séguin et Mara Tremblay se prêteront notamment au jeu. En novembre, la Grande Bibliothèque se met au diapason de l'art lyrique avec Place à l'art vocal, deux concerts-causeries proposés en compagnie de chanteurs de l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal. De retour, la populaire série dans la Bibliothèque de... fouillera cette année les bouquins de Monique Giroux, Boucar Diouf, Louis-José Houde, Denise Bombardier et Michel Tremblay, alors que Dominique Poirier reprend le collier avec les conférences Histoires d'immigration. Le 19 septembre, la série Poésie et jazz se met à l'heure d'automne avec le trio Daniel Lessard et les poètes Tania Poggione, Danielle Fournier, Ian Ferrier et Robert Berrouet-Oriol. Le mois de novembre sera celui de la généalogie dans tous les centres d'archives du Québec. On pourra y explorer les archives utilisées pour produire l'émission Qui êtes-vous ? que Radio-Canada diffusera le même mois sur les origines de personnalités du petit écran. Enfin, 70 ans du Petit Prince obligent, les enfants auront du

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Prévert et du Saint-Exupéry à se mettre sous la dent lors des spectacles Contes pour enfants. © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20130907·LE·2013-09-07_386733

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Création tous azimuts à BAnQ 7 septembre 2013 | Isabelle Paré | Livres

Pour obtenir plus d'informations sur les activités.

L’année s’amorce sous le signe de la création à BAnQ, avec une programmation éclatée où résonneront musique, danse, arts visuels, poésie et une nouvelle série de rencontres avec des

artistes de tout acabit. La salle d’exposition de la Grande Bibliothèque saluera dès octobre l’oeuvre de l’artiste céramiste et graveur avec Fleuve-René Derouin, alors que le Centre d’archives de Montréal lèvera son chapeau aux livres d’artistes lors de l’expo Louis-Pierre Bougie. 30 ans de livres d’artistes. En avril, l’exposition L’univers de Michel Tremblay, produite par le Musée de la civilisation de Québec, ouvrira toute grande la porte sur la création de l’un de nos plus prolifiques dramaturges. En novembre, la danse fera trois petits tours à la BAnQ lors de l’exposition Pas de deux… du conte au ballet, qui embrassera l’imaginaire de quatre productions populaires des Grands Ballets : Casse-Noisettes, La Scouine, Gisèle et Cendrillon. Des photos de Roland Lorente proposeront un rendez-vous en 3D avec les personnages du conte de Noël Casse-Noisettes. Rencontres et conférences Au rayon rencontres et conférences, BAnQ lance notamment la nouvelle série d’Un art à l’autre, conversation intimiste animée par Catherine Pogonat avec des artistes qui osent briser les barrières entre disciplines. Marc Séguin et Mara Tremblay se prêteront notamment au jeu. En novembre, la Grande Bibliothèque se met au diapason de l’art lyrique avec Place à l’art vocal, deux concerts-causeries proposés en compagnie de chanteurs de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. 1 sur 2


De retour, la populaire série dans la Bibliothèque de… fouillera cette année les bouquins de Monique Giroux, Boucar Diouf, Louis-José Houde, Denise Bombardier et Michel Tremblay, alors que Dominique Poirier reprend le collier avec les conférences Histoires d’immigration. Le 19 septembre, la série Poésie et jazz se met à l’heure d’automne avec le trio Daniel Lessard et les poètes Tania Poggione, Danielle Fournier, Ian Ferrier et Robert Berrouet-Oriol. Le mois de novembre sera celui de la généalogie dans tous les centres d’archives du Québec. On pourra y explorer les archives utilisées pour produire l’émission Qui êtes-vous ? que Radio-Canada diffusera le même mois sur les origines de personnalités du petit écran. Enfin, 70 ans du Petit Prince obligent, les enfants auront du Prévert et du Saint-Exupéry à se mettre sous la dent lors des spectacles Contes pour enfants.

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L’esprit de la Corriveau refait surface 2 octobre 2013 | Louise-Maude Rioux Soucy | Actualités culturelles

Photo: Yan Doublet - Le Devoir L’exosquelette de la Corriveau se trouve pour deux ans aux Musées de la civilisation, à Québec.

Condamnée à mort en 1763 pour avoir tué son mari, la Corriveau a pris une aura surnaturelle dans l’imaginaire québécois. Cette Barbe bleue au féminin se présente pourtant sous un tout autre jour...



Le Devoir Week-end, vendredi 11 octobre 2013, p. B1

Ici et là - 11 octobre 2013 Geneviève Tremblay Occupy patinoire Si vous ne connaissez pas encore les irréductibles de la compagnie montréalaise Le Patin libre qui revendiquent le droit à la danse dans les arénas, sachez qu'ils reprennent du service dès samedi soir dans le Mile-End. Sous les pulsions de DJs enflammés, des artistes d'ici et d'ailleurs danseront de petites démos avant d'inviter les patineurs sur la glace (" maladroits et experts ") pour une initiation à la danse à dos de patins. En fin de soirée, les frigorifiés pourront retrouver la chaleur avec l'after-party... à la taverne du coin. Et ce n'est pas fini : la pièce Patineurs anonymes, une " satire symbolique " du patinage artistique, revient à Montréal pour trois soirs en novembre, après une tournée en Europe. Soirées patins : les samedis 12, 19 et 26 octobre de 19 h 30 à 22 h. 8-10 $. Patineurs anonymes : les samedis 2, 9 et 16 novembre à 20 h 30. 15 $ ou plus. À l'aréna SaintLouis, 5633, rue Saint- Dominique. Syrie en cour(t)s C'est un autre regard, artistique celui-là, sur un pays dévasté par la guerre que propose Syrie en cour(t)s, un programme de courts-métrages présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma. Premier arrêt : la performance Home Within (vendredi soir), où seront déclinées les émotions nées de la révolution chez un artiste et un musicien syriens. Second arrêt : deux sessions cinéma de 90 minutes chacune entre politique, urgence et liberté (samedi et dimanche), suivies d'une table ronde entre penseurs et réalisateurs sur le rôle du cinéma en temps de crise, notamment pour raconter l'histoire (en français et en anglais). Jusqu'à dimanche à Montréal. Horaires, tarifs et lieux: Festival du nouveau cinéma, Syrie en cour(t)s Party au musée Une Folle soirée : c'est ce que s'offre pour son 25e anniversaire le Musée de la civilisation de Québec. Le programme est chargé : en journée, l'entrée est gratuite pour les expositions en cours, en avant-première et en montage (!), et des ateliers éparpillés sont organisés pour les bambins. En soirée, des prestations musicales (dont Florence K. et The Lost Fingers), des projections et un cabaret de cirque, danse, théâtre et slam poétique

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prendra d'assaut le hall et les salles d'exposition. Ouf ? Samedi de 10 h à minuit au Musée de la civilisation, 85 rue Dalhousie à Québec. Gratuit. © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131011·LE·2013-10-11_389705

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Ici et là - 11 octobre 2013 11 octobre 2013 | Geneviève Tremblay | Loisirs

Occupy patinoire Si vous ne connaissez pas encore les irréductibles de la compagnie montréalaise Le Patin libre qui revendiquent le droit à la danse dans les arénas, sachez qu’ils reprennent du service dès samedi soir dans le Mile-End. Sous les pulsions de DJs enflammés, des artistes d’ici et d’ailleurs danseront de petites démos avant d’inviter les patineurs sur la glace (« maladroits et experts ») pour une initiation à la danse à dos de patins. En fin de soirée, les frigorifiés pourront retrouver la chaleur avec l’afterparty… à la taverne du coin. Et ce n’est pas fini : la pièce Patineurs anonymes, une « satire symbolique » du patinage artistique, revient à Montréal pour trois soirs en novembre, après une tournée en Europe. Soirées patins : les samedis 12, 19 et 26 octobre de 19 h 30 à 22 h. 8-10 $. Patineurs anonymes : les samedis 2, 9 et 16 novembre à 20 h 30. 15 $ ou plus. À l’aréna SaintLouis, 5633, rue Saint- Dominique. Syrie en cour(t)s C’est un autre regard, artistique celui-là, sur un pays dévasté par la guerre que propose Syrie en cour(t)s, un programme de courts-métrages présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma. Premier arrêt : la performance Home Within (vendredi soir), où seront déclinées les émotions nées de la révolution chez un artiste et un musicien syriens. Second arrêt : deux sessions cinéma de 90 minutes chacune entre politique, urgence et liberté (samedi et dimanche), suivies d’une table ronde entre penseurs et réalisateurs sur le rôle du cinéma en temps de crise, notamment pour raconter l’histoire (en français et en anglais). Jusqu’à dimanche à Montréal. Horaires, tarifs et lieux: Festival du nouveau cinéma, Syrie en cour(t)s Party au musée Une Folle soirée : c’est ce que s’offre pour son 25e anniversaire le Musée de la civilisation de Québec. Le programme est chargé : en journée, l’entrée est gratuite 1 sur 2


pour les expositions en cours, en avant-première et en montage (!), et des ateliers éparpillés sont organisés pour les bambins. En soirée, des prestations musicales (dont Florence K. et The Lost Fingers), des projections et un cabaret de cirque, danse, théâtre et slam poétique prendra d’assaut le hall et les salles d’exposition. Ouf ? Samedi de 10 h à minuit au Musée de la civilisation, 85 rue Dalhousie à Québec. Gratuit.

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Gauvreau, l'expo-égrégore Hommage au «passeur de modernité», peintre, scénariste, réalisateur et producteur disparu en 2011 12 octobre 2013 | Stéphane Baillargeon | Arts visuels

Photo: Succession Pierre Gauvreau/Sodrac 2013. photo Daniel Roussel Pierre Gauvreau, Le tarot des mésanges, 1979. Tryptique, techniques mixtes sur panneau de bois.

L’art de l’inclusion Le catalogue d’une exposition demeure souvent l’outil

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Tiens, un Roch Plante. Le collage hétéroclite de petits objets banals du quotidien, surtout des cossins en plastique, apparaît à la toute fin du parcours de l’exposition consacrée à Pierre Gauvreau qui sera inaugurée cette semaine au


intellectuel essentiel pour approfondir le sens d’une exposition. Les textes du catalogue qui accompagne le triptyque (J’espérais vous voir ici, Esprits libres et Pierre Gauvreau dans la collection Loto-Québec) oscillent entre les témoignages de proches et d’intimes (Françoise Sullivan, Janine Carreau, Charles Binamé, Victor-Lévy Beaulieu), de fins connaisseurs (dont la biographe Jeannette M. Biondi), de savants (Ray Ellenwood, Monique BrunetWeinmann, Gilles Lapointe) ou de journalistes (dont le texte de Stéphane Baillargeon publié dans Le Devoir le lendemain de la mort du peintre-scénariste). L’ouvrage abondamment illustré reproduit beaucoup d’œuvres présentées au musée pour une année et plus, mais aussi des documents historiques, dont plusieurs photos du temps de la jeunesse automatiste. Pierre Gauvreau, passeur de modernité Collectif, Musée de la civilisation Fides Montréal, 2013, 252 pages

Musée de la civilisation de Québec. Un Roch Plante, c’est-à-dire un Réjean Ducharme, puisque le dramaturge-écrivain utilisait ce nom quand il s’adonnait aux arts plastiques, au milieu des années 1990.

La peintre Janine Carreau, qui sert de guide depuis plus de deux heures à travers les oeuvres de l’exposition baptisée J’espérais vous voir ici,explique qu’elle a acheté celle-là chez le créateur le plus secret du Québec. La fin de l’année approchait. Elle souhaitait offrir un cadeau à son homme, son compagnon, son amour. « Nous nous sommes toujours donné des oeuvres ou des objets d’art à Noël, explique-t-elle. J’ai réussi à entrer en contact avec Claire Richard, la femme de Réjean Ducharme, qui a accepté de me recevoir rue Saint-Antoine, où le couple habitait. En entrant dans l’appartement, j’ai vu des bottes d’homme à côté de la fournaise. Réjean était donc là, mais je ne l’ai pas vu. Je ne l’ai d’ailleurs jamais rencontré. Je suis passée dans une pièce où il y avait des dizaines d’oeuvres de Roch Plante accrochées aux murs. J’étais tellement émue que je me suis mise à pleurer. »

Au bout d’un assez long temps, Janine Carreau réussit à concentrer son désir sur un seul collage d’objets trouvés. Claire Richard lui a demandé de sortir de l’appartement et d’attendre le verdict de l’artiste. « Je gelais dans mon gros camion. Il faisait très froid. Claire est revenue me chercher au bout de quelques minutes. Elle m’a dit que c’était d’accord, que je pouvais acheter une oeuvre. » Elle a payé le cadeau 400 $. Les pièces ont décollé au bout de quelques jours et Ducharme-Plante les a réorganisées en plus de rebaptiser l’oeuvre Épormyable, en hommage à la pièce éponyme du poète-dramaturge Claude Gauvreau, frère de Pierre. Épormyable fait partie de la donation de Janine Carreau et Pierre Gauvreau au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), qui comprend une centaine d’oeuvres, dont treize tableaux de l’artiste échelonnés sur 67 ans de production, des toiles et des dessins du frère, une très rare décalcomanie (1945) de Riopelle, mais aussi une cinquantaine de 2 sur 5


créations d’artistes populaires (Edmond Chatigny, Albert Deroy, Mme Voisine, Bruno Champagne…). Cette riche matière sert de base au déploiement muséal avec des prêts en provenance d’une multitude de collections privées et publiques, surtout privées en fait puisque Pierre Gauvreau a presque toujours été boudé par les musées avant le grand hommage posthume. Le MCQ propose en fait trois expositions en une : une section consacrée aux sculptures « folk art » ; un déploiement minime autour d’une dizaine d’oeuvres de Gauvreau tirées de la collection Loto-Québec ; une expo plus imposante où s’entremêlent les productions et la collection personnelle du créateur protéiforme. Un sismographe Pierre Gauvreau au musée, donc, mais pas dans un musée d’art. Le directeur de l’établissement s’explique dans un court texte introductif du catalogue. « Le Musée de la civilisation explore les modes de fonctionnement des sociétés en analysant leurs structures, leurs modes d’échange et leurs recherches d’innovation, écrit Michel Côté. Il désire décoder la complexité du réel et son dynamisme : il est donc très sensible aux moments de passage et de transformation de notre vie collective. Pierre Gauvreau a porté dans sa vie et dans son oeuvre une vision inspirante du monde touchant à l’ensemble des thèmes de notre projet culturel. Il a été un formidable décrypteur de notre monde et un acteur-clé de son évolution. » Pierre Gauvreau est décédé le 7 avril 2011, à 88 ans, après de longues souffrances. Né à Montréal dans une famille atypique de libres-penseurs, il décroche du système scolaire à 15 ans, commence à peindre, s’engage dans l’armée en 1943 et signe le manifeste Refus global en 1948 avec son frère cadet et une quinzaine d’avant-gardistes regroupés autour de Paul-Émile Borduas, dont Françoise Sullivan, sa première compagne, et Madeleine Arbour, sa première épouse. Il se tourne ensuite vers les télécommunications. Il devient d’abord annonceur à la radio grâce à sa belle voix chaude, puis réalisateur à la section jeunesse, administrateur à Télé-Québec, à l’Office national du film, puis encore scénariste de grandes sagas télévisuelles : Le temps d’une paix (136 épisodes), Cormoran (78 épisodes) et Le volcan tranquille (arrêté après 66 des 78 prises prévues). « Loin d’être accessoire ou purement alimentaire, l’implication de Pierre Gauvreau à la télévision est essentielle, pour lui comme pour nous, juge la critique d’art Monique Brunet-Weinmann dans son texte du catalogue. […] Tous les aspects de cette expérience visuelle du réalisateur enrichissent, aiguisent la vision du peintre, lui 3 sur 5


conférant une nature-culture originale, un point de vue qui n’appartient qu’à lui. » Un homme libre La liberté, totale, impériale, s’affirme comme la notion centrale de cette vie, de cette oeuvre. Le volet consacré aux fabuleux artistes patenteux s’intitule Esprits libres. Pierre Gauvreau lui-même a pris goût à l’autonomie, à l’indépendance, à l’affranchissement, pour ainsi dire dès le berceau et dans la bibliothèque familiale. Il a ensuite assumé cette pulsion dans ses toiles abstraites. Sa série des Insoumis concentre cette volonté. La première des treize toiles rend hommage à l’arrière-arrière-grand-père, Julien Gagnon, patriote rebelle de 1837. Les autres peintures à l’acrylique saluent la philosophe Hypatie (370-415), son ami le médecin Bruno Cormier ou l’imprimeur Fleury Mesplet (1734-1794), premier diffuseur des Lumières au Canada. « À terme, cette lignée de médecins, physiciens, philosophes, imprimeurs, psychanalystes et artistes qui forment le cercle des Insoumis est motivée moins par l’idée d’insubordination que par leur volonté de défendre à tout prix la faculté de penser et celle qui permet à la raison d’établir des rapports vrais avec le monde », résume le professeur Gilles Lapointe dans son texte du catalogue. « De tout temps, les Insoumis se sont opposés à la prétention insatiable des sociétés à tout percevoir et juger à partir d’elles-mêmes. » Une femme liée La mise à distance critique fait franchement défaut dans le travail de la société muséologique. L’exposition a été certes préparée avec l’aide des professionnels du MCQ, mais sous la gouverne de Janine Carreau, invitée comme commissaire. La compagne de Pierre Gauvreau pendant quatre décennies avait-elle le recul nécessaire pour ne pas sombrer dans l’hagiographie ou la complaisance, y compris en exposant ses propres oeuvres ? Surtout que le travail muséologique a été amorcé quelques mois avant la disparition du créateur, avec tout le poids que suppose cette promesse. « C’est sûr que je ne suis pas objective : je suis sa femme », répond Mme Carreau, qui ajoute avoir concocté patiemment un témoignage plutôt qu’un hommage. « On a donné carte blanche à Janine d’une certaine façon en lui disant qu’elle était commissaire de l’exposition, poursuit franchement Valérie Laforge, conservatrice du musée. On ne l’a pas fait souvent dans les années passées, mais c’était la personneressource et, de toute façon, on ne pouvait pas l’éviter. On l’a fait, on a imposé un 4 sur 5


certain nombre de choix avec lesquels elle n’était pas d’accord, au nom de la rigueur professionnelle. » La conservatrice donne l’exemple des entrevues avec des personnes qui ont connu Gauvreau mais que l’épouse aurait préféré ne pas voir dans le catalogue. Elle ajoute à la blague que, si elle avait écouté la commissaire, il y aurait des tableaux accrochés au plafond. Déjà que le parcours très serré ne souffrirait aucun ajout. Son collègue Christian Denis, qui a négocié la donation, rappelle que les règles professionnelles ont été scrupuleusement respectées à cette étape préliminaire. « Les choix de l’acquisition ont été discutés par des professionnels et approuvés à leur juste valeur par la Commission canadienne d’examen, dit-il. Maintenant, l’exposition, c’est autre chose. C’est un hommage pour la donation, avec comme objectif de rendre compte du travail de l’artiste dans sa globalité, sans que ce soit une rétrospective. Je pense que la distance critique viendra avec le temps, avec d’autres projets d’exposition. » On pourrait le dire autrement : voici une exposition égrégore. « J’appelle égrégore le groupe humain doté d’une personnalité différente de celle des individus qui le forment, explique dans le catalogue de l’exposition un texte reproduit du médecin et auteur surréaliste français Pierre Mabile, à qui Paul-Émile Borduas a emprunté ce terme déjà. L’égrégore le plus simple se crée entre un homme et une femme… »

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Le Musée de la civilisation célèbre ses 25 ans Mise à jour le mercredi 16 octobre 2013 à 10 h 29 HAE 2

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Le Musée de la civilisation célèbre cette année son 25e anniversaire. Jetez un coup d’œil sur cette institution muséale à travers nos différentes entrevues, nouvelles et reportages diffusés au cours de l’année. Nous vous proposons également une série de capsules explorant les coulisses du Musée de la civilisation : sa réserve muséale, ses archives, les défis de montage des expositions. Par ailleurs, le vendredi 11 octobre dernier, l'émission de radio Radio-­Canada cet après-­midi a proposé une émission spéciale en direct sur les 25 ans du musée.


Le Musée de la civilisation célèbre ses 25 ans

Exposition : autour de Pierre Gauvreau Mise à jour le mercredi 16 octobre 2013 à 10 h 29 HAE

L'exposition Pierre Gauvreau. J'espérais vous voir ici L'exposition Pierre Gauvreau. J'espérais vous voir ici, prend l'affiche au Musée de la civilisation. À travers un triptyque d'expositions, le Musée rend hommage à ce créateur et son univers. Le scénariste québécois, auteur de la trilogie des téléromans Le temps d'une paix, Cormoran et Le Volcan tranquille, mais aussi artiste peintre, signataire du Refus global, producteur et collectionneur


est rassemblé dans ce portrait. Janine Carreau, qui a été la compagne de vie de Pierre Gauvreau durant les 35 dernières années de sa vie, est la commissaire de cette exposition. Elle explique le concept du triptyque autour de Pierre Gauvreau. « Pendant des années, il y a eu plusieurs Pierre Gauvreau, particulièrement deux : le peintre et l'homme de télévision et dans la tête des gens, ça ne se rencontrait pas, c'était deux personnes différentes. Donc, on a travaillé plusieurs années à essayer de focaliser les deux et ici, on focalise tous les Pierre Gauvreau, c'était mon souhait, c'était le souhait de Michel Côté [directeur général du Musée de la civilisation] et pour Michel Côté existait aussi le penseur, le philosophe qu'on connaît beaucoup moins, mais Pierre, c'est un humaniste », souligne Mme Carreau. L'exposition rassemble correspondance, tableaux peints, photographies, témoignages et films réalisés par son ami Charles Binamé, pour comprendre l'univers de ce créateur qui avait approuvé l'exposition avant son décès, en 2011. L'exposition Pierre Gauvreau. J'espérais vous voir ici est présentée du 16 octobre 2013 au 28 septembre 2014 au Musée de la civilisation.

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DU MERCREDI 16 OCTOBRE 2013 -­ 20H

Le jeu vidéo à l’honneur

Le jeu vidéo à l’honneur Une histoire de jeux vidéos, c’est une exposition venue de France, qui a fait un malheur au Grand Palais d avant de venir s’installer à Québec, au Musée de la civilisation. D’un côté, on y retrace l’histoire du jeu vidéo, des débuts à aujourd’hui. D’un autre, on permet aux visiteurs d’essayer les jeux qui composent cette histoire, en les regroupant selon certains thèmes, tels que films d’aventure, combat, conquête spatiale, etc Un régal pour les pros de la manette.


REPRISE DE LE SOLEIL


REPRISE DE LE SOLEIL




REPRISE DE LE SOLEIL Publié le 17 octobre 2013 à 08h39

Entrer dans le jardin des idées de Pierre Gauvreau

L'exposition de Pierre Gauvreau se décline en quatre volets, dont un consacré aux insoumis de l'histoire, tels que perçus par l'artiste. Photo: Jean-Marie Villeneuve, Le Soleil

Josianne Desloges Le Soleil (Québec) Peintre, auteur, réalisateur, jardinier et penseur, Pierre Gauvreau a marqué l'imaginaire des Québécois par ses téléromans (Cormoran, Le temps d'une paix, Le volcan tranquille), mais a surtout entraîné dans son sillage tout un cercle d'amis inspirés, anti-conformistes et audacieux. À travers l'exposition imaginée par sa compagne Janine Carreau, présentée au Musée de la civilisation du Québec jusqu'au 28 septembre 2014, c'est l'univers de l'artiste dans tout son foisonnement qui nous est dévoilé.

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Beaucoup d'oeuvres, de couleurs, d'intéressantes références culturelles et de documents d'archives se côtoient dans l'exposition Pierre Gauvreau. J'espérais vous voir ici. Mais le tout est agencé et organisé avec style, si bien qu'on a l'impression agréable d'entrer dans un grand jardin de peinture et d'idées. Et le signataire du Refus Global, frère de Claude Gauvreau, ami de Jean-Paul Riopelle et de tant d'autres, avait l'imagination fertile et les idées nombreuses. Les amis présents Lors de la visite de presse, le réalisateur Charles Binamé, les comédiens Jacques L'Heureux et Nicole Leblanc, ainsi que la peintre Françoise Sullivan, premier amour et amie de Pierre Gauvreau, parcouraient l'exposition avec les yeux brillants. Dans des collages, des «curriculum vitae», les visages amis apparaissent en mosaïque. Gauvreau a donné son autorisation pour réaliser l'exposition quelques temps avant sa mort, survenue en 2011, et sa complice des 35 dernières années, Janine Carreau, elle-même artiste, s'est imposée tout naturellement comme commissaire. «J'ai toujours refusé de nous voir comme des collectionneurs. Mais avec 104 pièces données au Musée de la civilisation, dont 50 d'art populaire et 54 d'art contemporain, je n'ai plus trop le choix d'accepter l'étiquette», indique Mme Carreau, visiblement émue. Beaucoup de prêts complètent cette donation. La pensée de Gauvreau imprègne l'exposition, notamment grâce à plusieurs documents vidéos réalisés par Charles Binamé qui contiennent des images d'archives, des témoignages inédits et des extraits de ses téléromans. «Il [Pierre Gauvreau] a aidé à donner des lettres de noblesse à un genre dévalué», note Mme Carreau. «C'était un démocrate, dans le vrai sens du terme. Il voulait donner la plus grande qualité possible au plus grand nombre.» L'exposition est en quatre volets, explique la conservatrice Valérie Laforge. On entre dans Regards d'avant-garde, qui met de l'avant des oeuvres réalisées par des amis et artistes importants et qui nous plonge dans le contexte créatif survolté de l'époque du Refus Global. Puis la zone L'atelier des possibles nous transporte dans l'atelier du peintre, lieu où Gauvreau écrivait également ses téléromans. L'observatoire lyrique dévoile, dans un espace circulaire, 13 tableaux de la série Les insoumis, consacrés à des êtres héroïques ostracisés par l'Église ou occultés par l'Histoire. Le tout s'ouvre sur Jardins infinis, où se trouve un des derniers tableaux réalisé par l'artiste, intitulé Passe-partout pour l'insondé, et son colossal journal imagé: 384 jours, un carré coloré pour chacun. Et des oeuvres d'amis, dont une sculpture de Roch Plante

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(Réjean Ducharme), puisque visiblement Gauvreau cultivait les amitiés comme il entretenait amoureusement son vaste jardin. C'est une très belle plongée dans l'univers d'un artiste lumineux, aussi rassembleur que contestataire, que nous offre le MCQ.

© La Presse, ltée. Tous droits réservés.

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Pour que les musées remplissent leur mission 19 octobre 2013 | Etienne Plamondon Emond | Arts visuels

Photo: Pedro Ruiz - Le Devoir Le milieu des musées est calme et pondéré. Mais, devant la crise qui le secoue, il n’a pas hésité à tirer la sonnette d’alarme publiquement.

Mémoires de NouvelleFrance Le jeudi 10 octobre dernier, durant le congrès de la SMQ, le portail numérique Mémoires

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Les musées du Québec ont franchi le cap des 13 millions de visiteurs en 2012, selon les données compilées par l’Observatoire de la culture et des communications du Québec. Un record. Malgré cette affluence, les musées traversent des années de vache maigre. Alors qu’ils stimulent le tourisme, ces


Amérique française a été inauguré. Ce site, pour lequel la SMQ a participé en tant que « maître d’œuvre pour la partie québécoise », est avant tout la création de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs et met en valeur des objets de collection du Québec et de la France reliés à la Nouvelle-France. « C’est un portail qui, au cours des ans, va s’enrichir, explique Michel Perron. C’est une très belle initiative, car on sait que, pour les contenus francophones dans Internet, il y a encore énormément de travail à faire simplement pour être présent à notre juste valeur », souligne-t-il.

établissements sont parmi ceux qui en reçoivent le moins de retombées. Un malheureux paradoxe que soulève Michel Perron, directeur général de la Société des musées québécois (SMQ). La question du succès était au coeur des discussions lors du Congrès de la Société des musées québécois (SMQ), qui s’est déroulé du 8 au 10 octobre dernier au Musée de la civilisation de Québec. Les stratégies, les impacts recherchés, la bonne utilisation d’une exposition blockbuster, l’équilibre entre la mission d’un musée et les risques à prendre, par exemple, étaient parmi les sujets mis sur la table. Des enjeux, en soi, rarement soulevés dans ce milieu.

Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

« La concurrence a augmenté. Aujourd’hui, les gens en demandent beaucoup plus des établissements qu’ils visitent », observe Michel Perron, directeur de la SMQ. D’autant plus que les visiteurs fréquentent de plus en plus les musées pour plusieurs raisons : pour les expositions, évidemment, mais également pour les activités d’action culturelle. « Cette idée de performance, il faut la maintenir. Mais, pour la maintenir, il faut être épaulé. Et il y a un moment où ça prend des sous. » Dans une entrevue téléphonique accordée au Devoir quelques jours après la clôture du congrès, M. Perron assure que la cohésion et la solidarité entre les établissements muséaux étaient palpables durant l’événement. Mais cette bonne nouvelle en cache aussi une moins bonne, selon lui. « Il faut bien voir que cette situation, c’est aussi un peu un cri du coeur, parce que le milieu en arrache, dit-il. Si on a tant besoin de travailler de façon concertée, c’est aussi parce qu’on manque de moyens. La situation est devenue extrêmement complexe dans les musées. On a besoin de travailler ensemble, en comprenant également que le monde associatif ne pourra pas répondre aux difficultés de chaque établissement. C’est très important. » Le 9 octobre dernier, la SMQ a fait une sortie pour montrer son impatience. Dans un communiqué, elle a demandé à Maka Kotto, ministre de la Culture, de dévoiler « dans les meilleurs délais ses engagements et les actions qu’il entend mettre en oeuvre pour dénouer la crise actuelle ». « Le milieu des musées, c’est un milieu calme et pondéré, rappelle M. Perron. Alors, 2 sur 3


quand ce milieu-là signale qu’il en a marre, c’est vraiment parce qu’on est rendu loin. » Le 8 mai dernier, M. Kotto a annoncé la mise sur pied d’un groupe de travail, présidé par Claude Corbo, dont l’objectif est de se pencher sur l’avenir et le rôle du réseau muséal du Québec. Ce groupe devrait entre autres formuler des recommandations au sujet du financement. Après les états généraux des musées du Québec, qui se sont conclus en 2011 et ont débouché sur 73 recommandations, Michel Perron croit qu’« on n’est plus au temps des études ou des diagnostics. La table est mise. Maintenant, il faut que, de part et d’autre, on établisse des solutions à court, moyen et long terme. » Michel Perron souligne que « ça fait très longtemps que les budgets stagnent ou presque. Là, il faut réinvestir dans un milieu en perte de vitesse. » Il ajoute que, dans le réseau muséal, « il y a des pertes d’emploi. Il y a des musées qui ferment. On ne blague pas. » Or mettre des sous dans les musées constitue un investissement qui rapporte à toute la société, soutient M. Perron. « On ne passe pas le chapeau. On ne quête pas. Il y a un rendement de l’investissement, parce qu’il y a toute une économie autour des établissements muséaux. » Musée et tourisme L’exemple le plus éloquent est celui de l’impact des musées sur le tourisme. Ces lieux attirent bon nombre de visiteurs étrangers et sont considérés comme des incontournables dans les guides ou les sites web de voyages. Pourtant, « lorsque des autobus arrêtent dans un établissement muséal, l’entité qui est la moins bien servie économiquement, c’est le musée lui-même, soulève M. Perron. Parce que le prix du billet d’entrée, que ce soit pour un touriste ou un visiteur local, c’est le même. En plus, la plupart du temps, il y a un rabais pour les groupes. Par ailleurs, le visiteur va être hébergé, va prendre des repas, va dépenser à plusieurs endroits dans la ville. Mais le dernier qui va avoir un rendement de l’investissement, c’est l’établissement muséal. » Selon lui, il s’agit d’un exemple frappant du paradoxe dans lequel se retrouvent les musées du Québec. « On demande simplement que ces éléments soient pris en compte pour que les musées puissent avoir les moyens de jouer leur rôle correctement, parce qu’ils sont d’importants vecteurs pour le tourisme », dit-il.

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Journal Métro – 21 octobre 2013


Le Devoir Culture, mercredi 6 novembre 2013, p. B8

Exposition - Haïti, l'art et la mort Isabelle Porter Violence urbaine, inondations, séisme, épidémie de choléra... On nous a montré des centaines de photos et de reportages sur les catastrophes qui ont secoué Haïti ces dernières années. Or voilà que le Musée de la civilisation à Québec invite à voir ce que le désastre a pu inspirer à ses artistes. Les oeuvres sont saisissantes. Qu'on aime ou pas. Les têtes de mort abondent, tout comme ces croix noires de la tradition vaudou qu'on plante à l'entrée des cimetières. L'artiste Denis Maksaens explique que ce sont des sortes de " téléphones " entre la vie et la mort. La mort est partout dans les oeuvres, mais c'est une mort souvent moqueuse, incarnée par des personnages colorés. L'art contemporain haïtien est en pleine ébullition selon le professeur Donald J. Consentino de l'Université de Californie, un expert du genre qui a agi comme conservateur pour l'expo. " Tandis que les choses empiraient, leur art devenait de plus en plus riche et étonnant, faisait-il remarquer mardi lors de l'inauguration de l'exposition à Québec. Pires sont les circonstances, plus l'expression artistique devient impressionnante. " Créé par le Musée Fowler de l'Université de Californie (UCLA), Haïti, in extremis était en préparation depuis deux ans quand le séisme est survenu, en 2010, faisant 250 000 morts. Étant donné les nombreux liens entre le Québec et Haïti, le Musée de la civilisation a " adapté " l'exposition en y insérant des artistes haïtiens d'ici (Manuel Matthieu, MarieHélène Cauvin et Killy). Généreux, les textes de présentation expliquent bien l'univers complètement déjanté des " Guédés ", ces esprits vaudou de la mort qui habitent presque toutes les oeuvres. Personnifiés par des squelettes, les Guédés sont représentés comme des décadents, souvent avec des phallus énormes, des costumes colorés et un cigare au bec. " On n'est pas dans la mort triste, d'expliquer Denis Maksaens. On joue entre la vie et la mort. " Le musée a aussi la bonne idée d'intégrer des citations d'auteurs de la diaspora haïtienne, comme Dany Laferrière ou Jan Dominique. On en trouve aussi une très belle de Jean


Armoce Dugé, qui se décline ainsi : " Pourquoi il existe dans mon pays des jours pour les Guédés ? Parce que c'est le seul pays où l'on compte plus de morts que de vivants. " M. Maksaens précise que les Haïtiens " ne vivent pas dans cette esthétique toute l'année ", mais qu'on célèbre ces esprits surtout en novembre. Lors de fêtes, des gens se costument en Guédés, comme on peut le voir dans un habile reportage photo. Ils se barbouillent le visage de blanc, s'habillent en mauve ou en noir, ont les yeux hagards. Femmes ou hommes, jeunes ou vieux, les Guédés peuvent apparemment s'incarner chez n'importe qui. Lorsqu'on demande à M. Maksaens s'il croit à ces esprits, il s'étonne. " Il n'y a pas à y croire ou ne pas y croire. Ils sont là ", lance-t-il en riant. M. Maksaens donnera une visite guidée jeudi midi. L'exposition sera quant à elle présentée jusqu'au 17 août. © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131106·LE·2013-11-06_391889

news·20131106·LE·2013-11-06_391889 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.


Exposition - Haïti, l’art et la mort 6 novembre 2013 | Isabelle Porter | Arts visuels

Violence urbaine, inondations, séisme, épidémie de choléra… On nous a montré des centaines de photos et de reportages sur les catastrophes qui ont secoué Haïti ces dernières années. Or voilà que le Musée de la civilisation à Québec invite à voir ce que le désastre a pu inspirer à ses artistes. Les oeuvres sont saisissantes. Qu’on aime ou pas. Les têtes de mort abondent, tout comme ces croix noires de la tradition vaudou qu’on plante à l’entrée des cimetières. L’artiste Maksaens Denis explique que ce sont des sortes de « téléphones » entre la vie et la mort. La mort est partout dans les oeuvres, mais c’est une mort souvent moqueuse, incarnée par des personnages colorés. L’art contemporain haïtien est en pleine ébullition Photo: Musée de la civilisation selon le professeur Donald J. Consentino de Ce squelette de l’artiste Jean Hérard l’Université de Californie, un expert du genre qui a Celeur (début du XXIe siècle. métal, techniques mixtes) représente un agi comme conservateur pour l’expo. « Tandis que Guédé, esprit vaudou associé à la mort, les choses empiraient, leur art devenait de plus en à la sexualité et à la régénération. plus riche et étonnant, faisait-il remarquer mardi lors de l’inauguration de l’exposition à Québec. Pires sont les circonstances, plus l’expression artistique devient impressionnante. » Créé par le Musée Fowler de l’Université de Californie (UCLA), Haïti, in extremis était en préparation depuis deux ans quand le séisme est survenu, en 2010, faisant 250 000 morts. 1 sur 2


Étant donné les nombreux liens entre le Québec et Haïti, le Musée de la civilisation a « adapté » l’exposition en y insérant des artistes haïtiens d’ici (Manuel Matthieu, MarieHélène Cauvin et Killy). Généreux, les textes de présentation expliquent bien l’univers complètement déjanté des « Guédés », ces esprits vaudou de la mort qui habitent presque toutes les oeuvres. Personnifiés par des squelettes, les Guédés sont représentés comme des décadents, souvent avec des phallus énormes, des costumes colorés et un cigare au bec. « On n’est pas dans la mort triste, d’expliquer Maksaens Denis. On joue entre la vie et la mort. » Le musée a aussi la bonne idée d’intégrer des citations d’auteurs de la diaspora haïtienne, comme Dany Laferrière ou Jan Dominique. On en trouve aussi une très belle de Jean Armoce Dugé, qui se décline ainsi : « Pourquoi il existe dans mon pays des jours pour les Guédés ? Parce que c’est le seul pays où l’on compte plus de morts que de vivants. » M. Denis précise que les Haïtiens « ne vivent pas dans cette esthétique toute l’année », mais qu’on célèbre ces esprits surtout en novembre. Lors de fêtes, des gens se costument en Guédés, comme on peut le voir dans un habile reportage photo. Ils se barbouillent le visage de blanc, s’habillent en mauve ou en noir, ont les yeux hagards. Femmes ou hommes, jeunes ou vieux, les Guédés peuvent apparemment s’incarner chez n’importe qui. Lorsqu’on demande à M. Denis s’il croit à ces esprits, il s’étonne. « Il n’y a pas à y croire ou ne pas y croire. Ils sont là », lance-t-il en riant. M. Denis donnera une visite guidée jeudi midi. L’exposition sera quant à elle présentée jusqu’au 17 août. *** Ce texte a été modifié après publication.

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Vitrine sur l'art contemporain haïtien Mise à jour le mercredi 6 novembre 2013 à 9 h 45 HNE

L'exposition Haïti, in extremis du Musée de la civilisation

Le Musée de la civilisation à Québec lance son exposition Haïti, in extremis, mort et vie dans l'art haïtien du 21e siècle. À travers une centaine d'oeuvres, les artistes haïtiens contemporains offrent un regard sur leur univers marqué notamment par des catastrophes naturelles. « La prémisse de l'exposition, c'est de démontrer que plus les conditions de vie sont rudes, plus l'art est étonnant, saisissant en Haïti », mentionne Lydia Bouchard, conservatrice. Les oeuvres regroupées dans l'exposition font appel à une diversité de médiums. Les artistes proposent des œuvres multimédiatiques, toiles, œuvres de récupération, œuvres en métal coupé. L'exposition fait découvrir entre autres des sculptures réalisées avec des matériaux de récupération par le collectif Atis Rezistans (artistes résistants). La technique du perlage, aussi présente dans l'exposition, est une forme d'art très importante en Haïti, mentionne Mme Bouchard. « C'est une forme d'art que certains artistes font reconnaître à part entière, qui puise sa source dans la tradition des drapeaux cérémoniels vaudou. À l'origine, on avait des drapeaux de petite taille qui ornaient les temples, des drapeaux avec un motif central bordé d'un motif géométrique. Aujourd'hui, on a des compositions très élaborées, très colorées avec beaucoup de motifs », fait savoir Mme Bouchard. Le Musée de la civilisation a aussi intégré à l'exposition des oeuvres des artistes québécois d'origine haïtienne : Marie-Hélène Cauvin, Manuel Mathieu et Killy. L'exposition Haïti, in extremis, mort et vie dans l'art haïtien du 21e siècle est présentée au Musée de la civilisation du 6 novembre au 17 août 2014.

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Le Devoir Culture, jeudi 7 novembre 2013, p. B8

Un rapport "imposant" La SMQ juge un peu mince le rattrapage financier que propose le Groupe de travail sur l'avenir du réseau muséal Frédérique Doyon Le milieu muséal salue dans l'ensemble le travail abattu par le groupe d'experts qui s'est penché sur l'avenir de son réseau d'institutions. La Société des musées québécois juge toutefois le redressement financier timide pour 2014-2015, dans le contexte de crise qui secoue le réseau. " C'est un travail imposant, qui comprend de nouvelles avenues ", affirme Michel Perron, le président de la Société des musées québécois, qui représente quelque 400 institutions du Québec excluant les trois musées nationaux - Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d'art contemporain de Montréal, Musée de la civilisation (MDC) - et le Musée des beaux-arts de Montréal. Déposé mardi, le rapport de 61 recommandations du Groupe de travail sur l'avenir du réseau muséal invite d'abord le gouvernement à un rattrapage financier de 2,1 millions de dollars dès 2014, puis à une bonification de 8 millions du programme Aide au fonctionnement des institutions muséales reconnues. Lors des états généraux sur les musées, le milieu avait conclu qu'il manquait 18 millions seulement en rattrapage d'indexations. " Notre plus gros bémol porte sur l'année 2014-2015, indique M. Perron, qui trouve minimaux les 2,1 millions octroyés alors qu'il y a crise dans le milieu. Et on comprend que le rattrapage de l'indexation concerne les musées qui recevaient déjà des sommes. Ça occulte une partie du problème à régler : les institutions reconnues mais non soutenues. " Le président y va de prudence, puisqu'il comprend que les échéances sont liées aux systèmes d'agrément enchâssés dans une loi que le rapport suggère aussi d'instaurer. Il estime que l'ampleur des remaniements institutionnels proposés demande d'ailleurs plus de temps d'analyse. Un pas en avant " On a un document qui nous permet de réfléchir et d'aller plus loin, juge le directeur général du MDC, Michel Côté. Il pose de bonnes questions : comment le milieu doit se structurer, se professionnaliser. " Si la question du financement demeure centrale puisque la crise secoue aussi les musées


nationaux - " on a la même subvention depuis 25ans ", dit-il -, ceux-ci se montrent toutefois plus satisfaits de l'injection de 8 millions de dollars proposée dans leur cas. M. Côté se réjouit des diverses mesures financières qui s'y greffent, comme la création d'un fonds pour les expositions d'envergure internationale et la révision du pacte fiscal. " Ça nous permettrait de faire un pas en avant en matière de consolidation, souligne-t-il à ce dernier titre. Les taxes municipales, c'est un gros enjeu. Ça représente 14 % de notre subvention. " Reste à voircomment le ministère de la Culture et des Communications traduira ces propositions en priorité. Dès le dépôt du rapport mardi, le ministre Maka Kotto promettait d'y donner suite " rapidement ". Correction(s) : Rectificatif Le Devoir La Société des musées québécois compte parmi ses membres 300 établissements muséaux, et non 400 comme nous l'avons écrit par erreur dans l'article " Un rapport imposant ", publié le mercredi 6 novembre en page B 8. Ses membres comprennent les trois musées nationaux et le Musée des beaux-arts de Montréal. Et Michel Perron est le directeur général de l'organisme, la présidence étant assurée par Pierre Landry. Nos excuses. © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131107·LE·2013-11-07_391976

news·20131107·LE·2013-11-07_391976 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-03 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.


Un rapport «imposant» La SMQ juge un peu mince le rattrapage financier que propose le Groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal 7 novembre 2013 | Frédérique Doyon | Actualités culturelles

Photo: Renaud Philippe - Le Devoir «On a un document qui nous permet de réfléchir et d’aller plus loin, juge le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté. Il pose de bonnes questions: comment le milieu doit se structurer, se professionnaliser. »

Le milieu muséal salue dans l’ensemble le travail abattu par le groupe d’experts qui s’est penché sur l’avenir de son réseau d’institutions. La Société des musées québécois juge toutefois le redressement financier timide pour 2014-2015, dans le contexte de 1 sur 3


crise qui secoue le réseau. « C’est un travail imposant, qui comprend de nouvelles avenues », affirme Michel Perron, le président de la Société des musées québécois, qui représente quelque 400 institutions du Québec excluant les trois musées nationaux - Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d’art contemporain de Montréal, Musée de la civilisation (MDC) - et le Musée des beaux-arts de Montréal. Déposé mardi, le rapport de 61 recommandations du Groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal invite d’abord le gouvernement à un rattrapage financier de 2,1 millions de dollars dès 2014, puis à une bonification de 8 millions du programme Aide au fonctionnement des institutions muséales reconnues. Lors des états généraux sur les musées, le milieu avait conclu qu’il manquait 18 millions seulement en rattrapage d’indexations. « Notre plus gros bémol porte sur l’année 2014-2015, indique M. Perron, qui trouve minimaux les 2,1 millions octroyés alors qu’il y a crise dans le milieu. Et on comprend que le rattrapage de l’indexation concerne les musées qui recevaient déjà des sommes. Ça occulte une partie du problème à régler : les institutions reconnues mais non soutenues. » Le président y va de prudence, puisqu’il comprend que les échéances sont liées aux systèmes d’agrément enchâssés dans une loi que le rapport suggère aussi d’instaurer. Il estime que l’ampleur des remaniements institutionnels proposés demande d’ailleurs plus de temps d’analyse. Un pas en avant « On a un document qui nous permet de réfléchir et d’aller plus loin, juge le directeur général du MDC, Michel Côté. Il pose de bonnes questions : comment le milieu doit se structurer, se professionnaliser. » Si la question du financement demeure centrale puisque la crise secoue aussi les musées nationaux - « on a la même subvention depuis 25ans », dit-il -, ceux-ci se montrent toutefois plus satisfaits de l’injection de 8 millions de dollars proposée dans leur cas. M. Côté se réjouit des diverses mesures financières qui s’y greffent, comme la création d’un fonds pour les expositions d’envergure internationale et la révision du pacte fiscal. « Ça nous permettrait de faire un pas en avant en matière de consolidation, souligne-t-il à ce dernier titre. Les taxes municipales, c’est un gros enjeu. Ça 2 sur 3


représente 14 % de notre subvention. » Reste à voircomment le ministère de la Culture et des Communications traduira ces propositions en priorité. Dès le dépôt du rapport mardi, le ministre Maka Kotto promettait d’y donner suite « rapidement ».

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Manuel Mathieu

Photo : Radio-Canada/Marie-Sandrine Auger

Ses oeuvres font partie des collections privées de la joueuse de tennis Venus Williams et du compositeur Luc Plamondon. Malgré son début de carrière fulgurant, Manuel Mathieu est retourné à l'université pour faire une maîtrise au Goldsmiths College à Londres. Ses études lui permettent de s'interroger sur son travail et de s'entourer de personnes qui poussent ses limites. Ces jours-ci, l'artiste haïtien fait l'école buissonnière le temps d'un passage à Montréal pour l'inauguration de l'exposition Haïti, in extremis au Musée de la civilisation de Québec.


Manuel Mathieu pousse ses limites | Médium large | I...

http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2...

AUDIO FILEntrevue avec l'artiste haïtien Manuel Mathieu EN COMPLÉMENTHYPERLIEN - Musée de la civilisation de Québec

HYPERLIEN - Manuel Mathieu




La Presse+ EXPOSITION, lundi 11 novembre 2013

Baron Samedi Superstar Chantal Guy « Entre le royaume des vivants et des morts », chante Régine Chassagne sur la pièce Reflektor du dernier album d'Arcade Fire. Voilà qui pourrait définir la nouvelle exposition consacrée à l'art haïtien, présentée au Musée de la civilisation de Québec jusqu'au 17 août 2014. Cette phrase pourrait aussi définir l'art haïtien en général, fortement imprégné de cette dualité, voire de ce combat extrême entre la vie et la mort, qui n'est jamais mieux représenté que dans la religion vaudou, dont on se fait malheureusement une image trop souvent caricaturale. Il faut savoir que le vaudou est une expression essentielle de la culture haïtienne, dont il rythme le quotidien, un héritage incontournable de ses tragiques origines, transporté par les esclaves africains et transformé au contact de la religion chrétienne. Le vaudou aurait d'ailleurs joué un rôle crucial dans la révolte ayant mené à l'indépendance d'Haïti. Haïti, in extremis est une exposition adaptée d'une idée du Fowler Museum de l'Université de Californie, à Los Angeles. Une centaine d'oeuvres créées par une quarantaine d'artistes sont exposées dans une muséographie en forme de spirale qui nous mène au coeur des grands thèmes de l'art haïtien. « Nous avons refait le design, explique Agnès Dufour. Nous avons voulu montrer le grand tourbillon dans lequel est le peuple haïtien. Un tourbillon de problèmes, mais aussi de créativité. » Le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté, l'affirme : « Nous ne sortons pas indemnes de cette exposition, car nous faisons face à des vérités fondamentales. » La figure Bawon Samdi (Baron Samedi), le père des Gede (les esprits divins vaudou) surplombe l'ensemble, impressionnant. Car, oui, c'est bien le vaudou, qui donne un caractère si particulier aux oeuvres, cette « inquiétante étrangeté » qui naît du mélange de grotesque, d'humour, de sexualité, de beauté et de laideur, dans un foisonnement étonnant, d'une grande richesse. Les toiles multicolores côtoient les tapisseries d'art perlé, les installations vidéo et les sculptures faites de débris et même d'ossements humains - les artistes haïtiens sont des as du recyclage...

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Des artistes établis et des artistes montants partagent l'espace, auquel on a intégré des artistes haïtiens du Québec. « Nous avons voulu créer un volet Haïti-Québec compte tenu de nos liens, souligne la conservatrice Lydia Bouchard. Mais il y a un engouement pour l'art haïtien un peu partout dans le monde. » En effet, plusieurs de ces oeuvres ont été présentées à la Biennale de Venise, en 2011. ART ENGAGÉ L'exposition s'ouvre sur Bagay La, qui veut dire « La chose », le surnom donné par les Haïtiens au tremblement de terre de 2010. Dès le départ, une immense tapisserie perlée de Myrlande Constant montre le chaos marquant ce jour funeste. La deuxième zone, intitulée Le cimetière, surprendra le visiteur avec un squelette qui nous ouvre les bras, créé par Jean Hérard Celeur, un des fondateurs du collectif Atis Rezistans (les Artistes de la Grand Rue). Le parcours se poursuit avec Bawon Samdi et sa famille, puis les Gede sur la scène mondiale, et enfin les créations des Artistes de la Grand Rue, dont on peut mieux comprendre le travail par des documents vidéo de Leah Gordon. Encore une fois, Jean Hérard Celeur frappe l'imagination avec un triptyque sculptural représentant les tragédies liées au sida, à l'oppression politique et à la pauvreté. L'art haïtien est un art engagé dans un corps à corps avec nos plus grandes peurs, comme nos plus grandes espérances, d'où son côté universel. « Il n'y a pas de vie sans la mort, et il n'y a pas de mort sans la vie », résume le peintre et sculpteur Killy, qui s'intéresse dans son travail « à la réalité de l'homme solitaire, tragique et douloureux ». Pourquoi insiste-t-on sur le côté naïf de la peinture haïtienne alors qu'il nous remue à ce point ? © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131111·LAA·043

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La Presse Arts, lundi 11 novembre 2013, p. ARTS SPECTACLES2

EXPOSITION / Haïti, in extremis

Baron Samedi Superstar Chantal Guy «Entre le royaume des vivants et des morts», chante Régine Chassagne sur la pièce Reflektor du dernier album d'Arcade Fire. Voilà qui pourrait définir la nouvelle exposition consacrée à l'art haïtien, présentée au Musée de la civilisation de Québec jusqu'au 17 août 2014. Cette phrase pourrait aussi définir l'art haïtien en général, fortement imprégné de cette dualité, voire de ce combat extrême entre la vie et la mort, qui n'est jamais mieux représenté que dans la religion vaudou, dont on se fait malheureusement une image trop souvent caricaturale. Il faut savoir que le vaudou est une expression essentielle de la culture haïtienne, dont il rythme le quotidien, un héritage incontournable de ses tragiques origines, transporté par les esclaves africains et transformé au contact de la religion chrétienne. Le vaudou aurait d'ailleurs joué un rôle crucial dans la révolte ayant mené à l'indépendance d'Haïti. Haïti, in extremis est une exposition adaptée d'une idée du Fowler Museum de l'Université de Californie, à Los Angeles. Une centaine d'oeuvres créées par une quarantaine d'artistes sont exposées dans une muséographie en forme de spirale qui nous mène au coeur des grands thèmes de l'art haïtien. «Nous avons refait le design, explique Agnès Dufour. Nous avons voulu montrer le grand tourbillon dans lequel est le peuple haïtien. Un tourbillon de problèmes, mais aussi de créativité.» Le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté, l'affirme: «Nous ne sortons pas indemnes de cette exposition, car nous faisons face à des vérités fondamentales.» La figure Bawon Samdi (Baron Samedi), le père des Gede (les esprits divins vaudou) surplombe l'ensemble, impressionnant. Car, oui, c'est bien le vaudou qui donne un caractère si particulier aux oeuvres, cette «inquiétante étrangeté» qui naît du mélange de grotesque, d'humour, de sexualité, de beauté et de laideur, dans un foisonnement étonnant, d'une grande richesse. Les toiles multicolores côtoient les tapisseries d'art perlé, les installations vidéo et les sculptures faites de débris et même d'ossements humains - les artistes haïtiens sont des as du recyclage...

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Des artistes établis et des artistes montants partagent l'espace, auquel on a intégré des artistes haïtiens du Québec. «Nous avons voulu créer un volet Haïti-Québec compte tenu de nos liens, souligne la conservatrice Lydia Bouchard. Mais il y a un engouement pour l'art haïtien un peu partout dans le monde.» En effet, plusieurs de ces oeuvres ont été présentées à la Biennale de Venise, en 2011. Art engagé L'exposition s'ouvre sur Bagay La, qui veut dire «La chose», le surnom donné par les Haïtiens au tremblement de terre de 2010. Dès le départ, une immense tapisserie perlée de Myrlande Constant montre le chaos marquant ce jour funeste. La deuxième zone, intitulée Le cimetière, surprendra le visiteur avec un squelette qui nous ouvre les bras, créé par Jean Hérard Celeur, un des fondateurs du collectif Atis Rezistans (les Artistes de la Grand Rue). Le parcours se poursuit avec Bawon Samdi et sa famille, puis les Gede sur la scène mondiale, et enfin les créations des Artistes de la Grand Rue, dont on peut mieux comprendre le travail par des documents vidéo de Leah Gordon. Encore une fois, Jean Hérard Celeur frappe l'imagination avec un triptyque sculptural représentant les tragédies liées au sida, à l'oppression politique et à la pauvreté. L'art haïtien est un art engagé dans un corps à corps avec nos plus grandes peurs, comme nos plus grandes espérances, d'où son côté universel. «Il n'y a pas de vie sans la mort, et il n'y a pas de mort sans la vie», résume le peintre et sculpteur Killy, qui s'intéresse dans son travail «à la réalité de l'homme solitaire, tragique et douloureux». Pourquoi insiste-t-on sur le côté naïf de la peinture haïtienne alors qu'il nous remue à ce point? Encadré(s) : PETIT LEXIQUE VAUDOU LWA Esprits divins du panthéon vaudou. Avant de devenir esprits, ils ont pu être animal, personne célèbre, ancêtre ou bien élément naturel tel que tempête, tonnerre, pluie... Ils peuvent interagir avec les êtres et les choses. Chaque Lwa a son tempérament, son domaine d'activité et son vèvè (dessin symbolique sacré). BAWON SAMDI C'est un des multiples Lwa du panthéon vaudou. Sa conjointe se nomme Grann Brijit (Maman Brigitte). Ensemble, le couple a donné naissance à une joyeuse ribambelle d'enfants que l'on appelle les Gede; c'est pourquoi Bawon s'appelle aussi Papa Gede. Bawon est reconnaissable à sa redingote, son haut-de-forme, sa cravate ou son noeud papillon et ses lunettes de soleil.

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GEDE Esprits divins aimés des Haïtiens, les Gede sont les enfants de Bawon Samdi et de Grann Brijit. Les Gede sont joyeux et transgressent avec bonheur l'ordre établi. La sensualité et l'érotisme sont intrinsèques à leur représentation. - Chantal Guy Haiti madi 12 janvye 2010, de Myrlande ConstantPHOTOS FOURNIES PAR LE MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC Illustration(s) : PHOTOS FOURNIES PAR LE MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC Sans titre, de Jean Hérard Celeur PHOTOS FOURNIES PAR LE MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC Spooky l'enfant d'Haïti, de Manuel Mathieu PHOTOS FOURNIES PAR LE MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC Diptyque sans titre, de Patrick Ganthier, dit Killy © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131111·LA·0047

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La Presse Arts, lundi 11 novembre 2013, p. ARTS SPECTACLES1

Haïti

Le séisme culturel Près de quatre ans après le tremblement de terre meurtrier de 2010, Haïti est plus vivant que jamais, tandis que sa culture fascine de plus en plus au-delà de ses frontières. Une nouvelle exposition, Haïti, in extremis, présentée par le Musée de la civilisation à Québec, rend hommage à cette régénération perpétuelle du peuple haïtien par l'art, en dépit de tous les obstacles. © 2013 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131111·LA·0045

news·20131111·LA·0045 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-06 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.

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radio-canada.ca QUÉBEC Lundi 11 novembre 2013 7h56 ARTS ET DIVERTISSEMENT

Blitz numérique au Musée de la civilisation La technologie numérique était à l'honneur au Musée de la civilisation cette fin de semaine à l'occasion du premier Muséomix, un événement qui a pour but d'explorer de nouvelles façons d'utiliser le numérique dans un contexte muséal. Au total, quelque 200 passionnés de culture et de technologies ont pris part à ce grand bouillonnement de créativité. Il s'agissait d'une première pour Muséomix au Québec, l'idée étant née à Paris en 2011. Valérie Cloutier est allée à la rencontre des passionnés de technologies.

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Publié le 12 novembre 2013 à 11h05

Haïti: le séisme culturel

Haiti madi 12 janvye 2010, de Myrlande Constant Photo: fournie par le Musée de la civilisation de Québec

Chantal Guy La Presse «Entre le royaume des vivants et des morts», chante Régine Chassagne sur la pièce Reflektor du dernier album d'Arcade Fire. Voilà qui pourrait définir la nouvelle exposition consacrée à l'art haïtien, présentée au Musée de la civilisation de Québec jusqu'au 17 août 2014. Cette phrase pourrait aussi définir l'art haïtien en général, fortement imprégné de cette dualité, voire de ce combat extrême entre la vie et la mort, qui n'est jamais mieux représenté que dans la religion vaudou, dont on se fait malheureusement une image trop souvent caricaturale.

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Il faut savoir que le vaudou est une expression essentielle de la culture haïtienne, dont il rythme le quotidien, un héritage incontournable de ses tragiques origines, transporté par les esclaves africains et transformé au contact de la religion chrétienne. Le vaudou aurait d'ailleurs joué un rôle crucial dans la révolte ayant mené à l'indépendance d'Haïti. Haïti, in extremis est une exposition adaptée d'une idée du Fowler Museum de l'Université de Californie, à Los Angeles. Une centaine d'oeuvres créées par une quarantaine d'artistes sont exposées dans une muséographie en forme de spirale qui nous mène au coeur des grands thèmes de l'art haïtien. «Nous avons refait le design, explique Agnès Dufour. Nous avons voulu montrer le grand tourbillon dans lequel est le peuple haïtien. Un tourbillon de problèmes, mais aussi de créativité.» Le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté, l'affirme: «Nous ne sortons pas indemnes de cette exposition, car nous faisons face à des vérités fondamentales.» La figure Bawon Samdi (Baron Samedi), le père des Gede (les esprits divins vaudou) surplombe l'ensemble, impressionnant. Car, oui, c'est bien le vaudou qui donne un caractère si particulier aux oeuvres, cette «inquiétante étrangeté» qui naît du mélange de grotesque, d'humour, de sexualité, de beauté et de laideur, dans un foisonnement étonnant, d'une grande richesse. Les toiles multicolores côtoient les tapisseries d'art perlé, les installations vidéo et les sculptures faites de débris et même d'ossements humains - les artistes haïtiens sont des as du recyclage... Des artistes établis et des artistes montants partagent l'espace, auquel on a intégré des artistes haïtiens du Québec. «Nous avons voulu créer un volet Haïti-Québec compte tenu de nos liens, souligne la conservatrice Lydia Bouchard. Mais il y a un engouement pour l'art haïtien un peu partout dans le monde.» En effet, plusieurs de ces oeuvres ont été présentées à la Biennale de Venise, en 2011. Art engagé

Sans titre, de Jean Hérard Celeur

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L'exposition s'ouvre sur Bagay La, qui veut dire «La chose», le surnom


Photo: fournie par le Musée de la civilisation de Québec

donné par les Haïtiens au tremblement de terre de 2010. Dès le départ, une immense tapisserie perlée de Myrlande Constant montre le chaos marquant ce jour funeste. La deuxième zone, intitulée Le cimetière, surprendra le visiteur avec un squelette qui nous ouvre les bras, créé par Jean Hérard Celeur, un des fondateurs du collectif Atis Rezistans (les Artistes de la Grand Rue). Le parcours se poursuit avec Bawon Samdi et sa famille, puis les Gede sur la scène mondiale, et enfin les créations des Artistes de la Grand Rue, dont on peut mieux comprendre le travail par des documents vidéo de Leah Gordon. Encore une fois, Jean Hérard Celeur frappe l'imagination avec un triptyque sculptural représentant les tragédies liées au sida, à l'oppression politique et à la pauvreté. L'art haïtien est un art engagé dans un corps à corps avec nos plus grandes peurs, comme nos plus grandes espérances, d'où son côté universel. «Il n'y a pas de vie sans la mort, et il n'y a pas de mort sans la vie», résume le peintre et sculpteur Killy, qui s'intéresse dans son travail «à la réalité de l'homme solitaire, tragique et douloureux». Pourquoi insiste-t-on sur le côté naïf de la peinture haïtienne alors qu'il nous remue à ce point? Pourquoi Haïti? Haïti est sous les projecteurs par les temps qui Spooky l'enfant d'Haïti, de Manuel Mathieu courent, et Photo: fournie par le Musée de la civilisation de Québec pour les bonnes raisons. En effet, Haïti sera le premier pays invité d'honneur au Salon du livre de Montréal (du 20 au 25 novembre), où sera lancé le collectif Bonjour Voisine publié chez Mémoire d'encrier, un recueil de textes réunissant une cinquantaine d'auteurs québécois et haïtiens.

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L'exposition Vodou au Musée canadien des civilisations, à Gatineau, se poursuit jusqu'au 23 février. Les membres du groupe Arcade Fire ont multiplié les références à Haïti dans leurs entrevues, lors de la sortie de l'album Reflektor, encensé par la critique. «Aller en Haïti pour la première fois avec Régine a été le début d'un changement majeur dans ma façon de penser le monde», a confié Win Butler au magazine Rolling Stone. Pourquoi cet engouement, qui dépasse maintenant la simple compassion pour le «pays le plus pauvre des Amériques», selon la formule qu'on radote chaque fois qu'il est question d'Haïti? Cela ne surprend pas Dany Laferrière, qui nous avait dit, au lendemain du séisme de 2010: «Quand tout tombe, il reste la culture». Une phrase qui a été reprise dans tous les médias par la suite et sur laquelle il revient aujourd'hui. «La culture, c'est ce qu'Haïti a produit de plus impérissable depuis 200 ans. Toutes les autres cultures agricoles ont disparu et tout ce qui reste, ce sont les gens et cette manière élégante qui est un art de vivre par temps de catastrophes. Et cela touche toutes les couches de la société. Et tous les arts possibles. Les sources sont profondes et elles se réfèrent à l'histoire comme à la religion ou à langue. «Au moment où l'Occident s'épuise dans les débats sur l'identité, une identité qu'il cherche en vain dans le nationalisme, Haïti semble vivre un trop-plein d'identité, la seule chose qu'elle possède d'ailleurs en surabondance. D'où cet art joyeux qui semble fleurir au bout des doigts des peintres primitifs, même au coeur des rites angoissants de Baron Samedi.» Le journaliste Étienne Côté-Paluck habite depuis quelques années en Haïti et travaille souvent avec les médias étrangers de passage. Il trouve très intéressant que le Québec s'intéresse de plus près à Haïti. «Je pense qu'on oublie souvent toute la richesse culturelle haïtienne et comment elle influence plus que jamais la culture populaire occidentale, dit-il. Les Haïtiens sont vraiment surpris, règle générale, quand je leur parle du phénomène du zombie dans les films et les séries télé, même dans les marches populaires, à l'étranger, poursuit Étienne Côté-Paluck. Ils ne savent pas que la figure du zombie haïtien est devenue une icône de la culture populaire occidentale.» Étienne Côté-Paluck a récemment aidé le réalisateur Philippe Desrosiers pour un reportage sur le vaudou qui sera présenté dans la nouvelle émission Corps et Monde qu'on pourra voir en janvier sur TV5. Desrosiers a trouvé l'expérience impressionnante. «J'ai trouvé ça incroyablement riche. Il y a beaucoup de codes et de rituels, tout a une signification, et c'est super «scripté». Ça m'a rendu plus prudent dans mes interprétations, car nous arrivons souvent là-bas avec des stéréotypes. Ça mérite d'être connu.» Petit lexique vaudou

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LWA Esprits divins du panthéon vaudou. Avant de devenir Diptyque sans titre, de Patrick Ganthier, dit Killy esprits, ils Photo: fournie par le Musée de la civilisation de Québec ont pu être animal, personne célèbre, ancêtre ou bien élément naturel tel que tempête, tonnerre, pluie... Ils peuvent interagir avec les êtres et les choses. Chaque Lwa a son tempérament, son domaine d'activité et son vèvè (dessin symbolique sacré). BAWON SAMDI C'est un des multiples Lwa du panthéon vaudou. Sa conjointe se nomme Grann Brijit (Maman Brigitte). Ensemble, le couple a donné naissance à une joyeuse ribambelle d'enfants que l'on appelle les Gede; c'est pourquoi Bawon s'appelle aussi Papa Gede. Bawon est reconnaissable à sa redingote, son haut-de-forme, sa cravate ou son noeud papillon et ses lunettes de soleil. GEDE Esprits divins aimés des Haïtiens, les Gede sont les enfants de Bawon Samdi et de Grann Brijit. Les Gede sont joyeux et transgressent avec bonheur l'ordre établi. La sensualité et l'érotisme sont intrinsèques à leur représentation.

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Le Devoir Culture, samedi 14 décembre 2013, p. E6

Autoportraits autochtones Les Premières Nations se racontent à travers un récit muséal au "nous" au Musée de la civilisation Paul Bennett Québec -- Le titre de la nouvelle exposition permanente du Musée de la civilisation sur les peuples autochtones, C'est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXIe siècle, est sans équivoque : le point de vue adopté par les concepteurs est celui des principaux intéressés, soit les 11 nations autochtones du Québec, et le propos se veut résolument actuel, allant du mouvement Idle No More aux retombées du Plan Nord en passant par les séquelles des pensionnats. Comme l'expliquent au Devoir le directeur général du musée, Michel Côté, et l'une des deux coordonnatrices du projet, Caroline Lantagne, l'objectif est de montrer que les cultures autochtones sont bien vivantes et leur histoire, loin d'être finie. D'où la démarche entreprise il y a trois ans déjà par le musée pour sonder les reins et les coeurs des communautés autochtones sur la façon dont elles désiraient être représentées dans cette nouvelle vitrine de leur réalité. Une assemblée consultative rassemblant des représentants de toutes les Premières Nations a alors été mise sur pied pour aider l'équipe scientifique du musée à élaborer le concept, puis aller à la rencontre de 18 communautés autochtones dispersées à travers le Québec et recueillir leurs suggestions. Cette tournée a permis de récolter sur vidéo les témoignages, drôles, émouvants ou percutants, de dizaines d'Amérindiens et Inuits " ordinaires ", qui font le sel de ce récit muséal raconté au " nous ". Tout le parcours de l'exposition est par ailleurs accompagné par la voix enregistrée de l'auteure innue Naomi Fontaine, qui relate à sa façon l'histoire et les aspirations des Premières Nations. L'exposition est divisée en trois grandes zones (présent, passé, avenir) autour d'une aire centrale circulaire et combine projections sur grand écran, documents audiovisuels, écrans interactifs et plus de 400 artefacts traditionnels et oeuvres d'art contemporaines dans un espace aéré et chaleureux. Oeuvres contemporaines Dès l'entrée, le regard du visiteur est attiré par une très belle oeuvre contemporaine, L'envolée d'Hannah Claus, qui évoque un nuage et ses innombrables gouttelettes. Tout le parcours de l'exposition est ainsi ponctué d'oeuvres récentes d'artistes autochtones,


notamment Nadya Myre, France Trépanier et Virginia Bordeleau ; trois oeuvres ont même été créées spécialement pour l'exposition. Le visiteur ne sera pas " privé " pour autant des objets traditionnels témoignant du mode de vie des Premières Nations, d'hier à aujourd'hui : tambours, couteaux croches, mocassins, hochets de cérémonie, porte-bébés, wampum, tout y est mis en scène pour appuyer chacun des thèmes. Les artefacts les plus impressionnants ne sont pas nécessairement les plus anciens, tel ce manteau inuit (amati) en peau de canard orné de perles de verre et de douilles de fusil, où affleure discrètement dans la capuche un peu de Phentex, signe comme un autre de modernité ! Tout n'est pas heureux dans cette exposition, par exemple l'utilisation de téléphones rouges suspendus au plafond pour permettre d'écouter des histoires traditionnelles ou ce banal " chemin de raquettes " symbolisant le caractère nomade des Premières Nations. Mais ces incongruités et ces facilités n'enlèvent rien à la pertinence et à l'ingéniosité de l'ensemble. À voir ! Collaborateur © 2013 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20131214·LE·2013-12-14_395067

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Autoportraits autochtones Les Premières Nations se racontent à travers un récit muséal au «nous» au Musée de la civilisation 14 décembre 2013 | Paul Bennett | Actualités culturelles

Québec — Le titre de la nouvelle exposition permanente du Musée de la civilisation sur les peuples autochtones, C’est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXIe siècle, est sans équivoque : le point de vue adopté par les concepteurs est celui des principaux intéressés, soit les 11 nations autochtones du Québec, et le propos se veut résolument actuel, allant du mouvement Idle No More aux retombées du Plan Nord en passant par les séquelles des pensionnats.

Photo: Jessy Bernier Ka uapatak, de l’Innue Lydia Mestokosho-Paradis, témoigne d’une hybridation entre les savoir-faire autochtones et les arts contemporains.

Comme l’expliquent au Devoir le directeur général du musée, Michel Côté, et l’une des deux coordonnatrices du projet, Caroline Lantagne, l’objectif est de montrer que les cultures autochtones sont bien vivantes et leur histoire, loin d’être finie. D’où la démarche entreprise il y a trois ans déjà par le musée pour sonder les reins et les coeurs des communautés autochtones sur la façon dont elles désiraient être représentées dans cette nouvelle vitrine de leur réalité.

C’est notre histoire Au Musée de la civilisation de Québec, du mardi au dimanche.

Une assemblée consultative rassemblant des représentants de toutes les Premières Nations a alors été mise sur pied pour aider l’équipe scientifique du musée à élaborer le concept, puis aller à la rencontre de 18 communautés autochtones dispersées à 1 sur 2


travers le Québec et recueillir leurs suggestions. Cette tournée a permis de récolter sur vidéo les témoignages, drôles, émouvants ou percutants, de dizaines d’Amérindiens et Inuits « ordinaires », qui font le sel de ce récit muséal raconté au « nous ». Tout le parcours de l’exposition est par ailleurs accompagné par la voix enregistrée de l’auteure innue Naomi Fontaine, qui relate à sa façon l’histoire et les aspirations des Premières Nations. L’exposition est divisée en trois grandes zones (présent, passé, avenir) autour d’une aire centrale circulaire et combine projections sur grand écran, documents audiovisuels, écrans interactifs et plus de 400 artefacts traditionnels et oeuvres d’art contemporaines dans un espace aéré et chaleureux. Oeuvres contemporaines Dès l’entrée, le regard du visiteur est attiré par une très belle oeuvre contemporaine, L’envolée d’Hannah Claus, qui évoque un nuage et ses innombrables gouttelettes. Tout le parcours de l’exposition est ainsi ponctué d’oeuvres récentes d’artistes autochtones, notamment Nadya Myre, France Trépanier et Virginia Bordeleau ; trois oeuvres ont même été créées spécialement pour l’exposition. Le visiteur ne sera pas « privé » pour autant des objets traditionnels témoignant du mode de vie des Premières Nations, d’hier à aujourd’hui : tambours, couteaux croches, mocassins, hochets de cérémonie, porte-bébés, wampum, tout y est mis en scène pour appuyer chacun des thèmes. Les artefacts les plus impressionnants ne sont pas nécessairement les plus anciens, tel ce manteau inuit (amati) en peau de canard orné de perles de verre et de douilles de fusil, où affleure discrètement dans la capuche un peu de Phentex, signe comme un autre de modernité ! Tout n’est pas heureux dans cette exposition, par exemple l’utilisation de téléphones rouges suspendus au plafond pour permettre d’écouter des histoires traditionnelles ou ce banal « chemin de raquettes » symbolisant le caractère nomade des Premières Nations. Mais ces incongruités et ces facilités n’enlèvent rien à la pertinence et à l’ingéniosité de l’ensemble. À voir !

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Des vedettes en visite et une célébration des collections 11 janvier 2014 | Marie-Ève Charron | Arts visuels

Photo: Jack et Dinos Chapman et White Cube Jack et Dinos Chapman, When the world ends, there’ll be no more air [...], 2012

Les musées feront dans les valeurs sûres, avec des premières nord-américaines de grosses pointures étrangères et par la célébration de leurs collections. Si la confirmation semble prendre le pas sur la prospection, c’est toutefois avec la promesse d’offrir des regards inédits sur des productions déjà consacrées par l’histoire ou le marché de l’art. 1 sur 3


Grande visite La saison sera lancée le 25 janvier avec l’exposition Peter Doig. Nulle terre étrangère que le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a organisée en collaboration avec la National Gallery of Scotland à Edimbourg. Cette exposition d’envergure retrace le travail du peintre d’origine écossaise depuis le tournant des années 2000, marqué par son arrivée à Trinidad, où il vit toujours. Une quarantaine de toiles imposantes donneront à voir les paysages aux couleurs acidulées et flamboyantes pour lesquels Peter Doig, héritier de Matisse, est connu. Sans en rester au jeu de séduction qu’une telle peinture opère, l’exposition ira plus loin en révélant le processus de travail de l’artiste à partir d’esquisses préparatoires et d’autres documents. Dans un registre opposé, le Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) ouvrira le 6 février la première exposition monographique au Canada consacrée au travail de l’artiste albanais Adrian Paci, vu régulièrement ces dernières années dans les événements prestigieux, comme la Biennale de Venise. Cette exposition, autre fruit d’une collaboration avec le Jeu de Paume à Paris, à l’instigation de l’ex-conservatrice en chef Marie Fraser, remonte aux oeuvres de la fin des années 1990 et inclut une vidéo tournée pour l’occasion. Multidisciplinaire, l’oeuvre de Paci tire son ferment de la culture et des événements historico-politiques de l’Europe de l’Est, d’où il vient. Avec une intelligence poignante, l’artiste met en scène des histoires où s’entrecroisent l’imaginaire et le réel faisant de l’image un lieu d’expérience et de réflexion autour de la mémoire, de l’identité et de l’exil. Le MACM mettra aussi à l’affiche le film-fleuve The Clock, de Christian Marclay, un succès déjà assuré. La DHC/Art rouvrira quant à elle ses portes en avril avec la première exposition solo nord-américaine des frères britanniques Jack et DinosChapman, connus pour leurs oeuvres sombres et obscènes. Autour des collections Au Musée national des beaux-arts du Québec, quatre artistes du siècle dernier verront leurs oeuvres redéployées dans les salles, dans des expositions distinctes misant sur le parcours personnel. Il y en aura ainsi pour tous les goûts, en peinture, avec l’univers surréaliste d’Alfred Pellan, les paysages existentiels de Jean Paul Lemieux, les abstractions géométriques de Fernand Leduc et, finalement, les abstractions gestuelles de Jean-Paul Riopelle. À partir du 20 février. 2 sur 3


Toujours à Québec, le Musée de la civilisation puisera dans les trésors des collections gréco-romaines de Berlin. L’exposition grand public articulée autour de douze divinités de l’Olympe sera lancée le 23 avril. La peinture ne sera pas en reste au Musée régional de Rimouski, qui, en mars, exposera ses nouvelles acquisitions en la matière, couvrant les balbutiements de l’abstraction (Marcel Barbeau) à ses plus récentes actualisations (Stéphane La Rue). À l’occasion du cinquantième anniversaire du MACM, le MBAM présentera 1 +1 = 1, qui mettra en dialogue les oeuvres des collections respectives des deux institutions. Cette première dans l’histoire veut « affirmer les liens d’amitié » et « révéler une des belles collections d’art contemporain du Canada : celle de la métropole montréalaise », selon le communiqué. Souhaitons que l’entreprise, qui a de quoi surprendre, permette comme il est annoncé de réfléchir aux axes de développement des collections de chaque musée. Un tableau de la collection de la Vancouver Art Gallery du peintre Thomas Couture sera quant à lui le prétexte d’une exposition présentée, à partir du 31 janvier, au Musée des beaux-arts du Canada. Elle s’intéressera autant aux secrets d’atelier qu’au processus de restauration à laquelle l’oeuvre a été soumise. C’est dans la collection du Musée McCord que l’artiste contemporain d’origine anglo-irlandaise et crie Kent Monkman a fait incursion, suivant une formule de résidence qui a fait mouche par le passé, pour réaliser un projet inédit qui sera dévoilé le 30 janvier prochain.

Collaboratrice

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C'est leur histoire Laurent Jérôme est allé à la rencontre des autochtones pour préparer la nouvelle exposition qui leur est consacrée au Musée de la civilisation. Par Marie-Claude Bourdon 17 JANVIER 2014 À 11H28

Dans les musées, on a longtemps proposé une vision quelque peu romantique et ahistorique des autochtones. Au moment de renouveler son exposition permanente consacrée aux autochtones du Québec, en 2009-2010, le Musée de la civilisation a voulu faire les choses différemment. C'est dans cet esprit que Laurent Jérôme, qui terminait alors son doctorat en anthropologie à l'Université Laval, a été recruté. Celui qui est aujourd'hui professeur au Département de sciences des religions de l'UQAM a agi comme agent de recherche responsable du contenu scientifique de la nouvelle exposition permanente lancée en novembre dernier et Une sculpture de la collection du Musée de la civilisation. Photo: Jessy Bernier

intitulée C'est notre histoire. Premières nations et Inuit du XXIe siècle. Il a aussi, et

surtout, servi de trait d'union entre le Musée et les communautés. «L'approche collaborative était très importante pour le musée, affirme le professeur. Nous avons donc mis en place un comité scientifique composé de chercheurs autochtones et non autochtones. En parallèle, nous avons constitué une assemblée consultative, nommée Mamo-Ensemble, qui réunissait des représentants de chacune des Premières Nations et des Inuit du Québec.» Laurent Jérôme a travaillé en étroite collaboration avec Elisabeth Caine, professeure au Département des arts et lettres de l'Université du Québec à Chicoutimi, elle-même huronne-wendat et directrice de la Boîte rouge vif, une entreprise de création et de design autochtone qui a participé de près à la conception de l'exposition. Ensemble, ils sont partis à la rencontre des Premières Nations dans l'ensemble du Québec. Passant plusieurs jours dans 18 communautés, ils ont rencontré quelque 600 personnes, recueilli 5000 pages de transcriptions d'entrevues, 10 000 photos et 250 heures de film documentant tous les aspects de la vie des autochtones, leur vision du monde, leurs aspirations. «Comment voulez-vous être représentés dans un musée?» En gros, c'est la question que les chercheurs ont posé aux autochtones rencontrés. «L'un des buts de l'exposition est de faire voir ce que c'est que d'être autochtone aujourd'hui, explique Laurent Jérôme. Ce n'est pas nécessairement évident à montrer, mais l'exposition y parvient, entre autres, grâce à des œuvres d'artistes contemporains des Premières Nations.» L'exposition permet aussi d'admirer de nombreux objets appartenant à la collection du musée (costumes de cérémonie, vêtements, paniers décoratifs, tambours, sculptures, kayak et rabaska). Lors de la recherche dans les communautés, les chercheurs ont organisé des ateliers avec les autochtones autour des objets et ils préparent un article sur leur mise en valeur. Un autre article sera consacré au processus même de collaboration avec les

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communautés. Si une section de l'exposition est dédiée à l'histoire et à la paléohistoire des peuples qui ont occupé le territoire québécois, elle s'attarde davantage, dans l'ensemble, à la compréhension des enjeux qui sont au cœur de la réalité autochtone actuelle. Une section est ainsi consacrée à la colonisation, une autre, intitulée «La décolonisation – La guérison», fait la lumière sur les luttes des peuples autochtones pour leur reconnaissance et une dernière s'interroge sur les rêves d'avenir des communautés. Des vidéos réalisées par la Boîte rouge vif dans les communautés et diffusées dans le cadre de l'exposition permettent de montrer de façon percutante la richesse et la singularité de chacune des cultures, affirme Laurent Jérôme. «Il existe évidemment des éléments communs à l'histoire des peuples autochtones, dit le professeur, mais cette exposition permet de faire ressortir la diversité incroyable de ces cultures, bien vivantes et dynamiques.» CAT É GO R IE S

S C IE N C E S H UMA IN E S

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PROF E SSE URS

R EC H E RC H E E T C R É AT ION


Prix Samuel de Champlain: Michel Côté honoré Mise à jour le lundi 21 janvier 2013 à 17 h 12 HNE Après le cinéaste Denys Arcand, le créateur Robert Lepage, le journaliste Louis-­Bernard Robitaille et l'homme de cirque Jeannot Painchaud, l'institut France-­Québec décerne le Prix Samuel de Champlain 2012 au directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté. Ce dernier a reçu la précieuse distinction lundi, à Paris. Membre de l'équipe de direction du Musée de la civilisation, dès la fin des années 1980, premier et seul Québécois à avoir dirigé une institution muséale majeure en France, au fil des années, Michel Côté s'est taillé une solide réputation au pays et sur la scène internationale. Par son travail, il a grandement contribué à la diffusion de la culture québécoise. Avant de reprendre la direction du Musée de la civilisation, en 2010, Michel Côté a été président de la Société des musées québécois, président d'ICOM Canada et membre du Conseil international des musées à Paris. Aujourd'hui, il est engagé dans divers comités scientifiques.

Photo : Amélie Breton, Perspective

Le prix Samuel de Champlain est remis chaque année, depuis 1997, à deux lauréats, un Canadien et un Français, qui contribuent à la mise en valeur de l'histoire et de l'art, français au Canada et canadien en France. Michel Côté (à la droite), directeur général du Musée de la civilisation, a reçu le Prix Samuel de Champlain 2012 décerné par l'institut France-­ Canada, des mains de l'Ambassadeur Alfred Siefer-­Gaillardin, président de France Amériques et de l'Institut France-­Canada. Photo : Serge Wits


Ici et là – 31 janvier 2014 31 janvier 2014 | Geneviève Tremblay | Loisirs

Wikiféminisme S’appuyant sur une étude de la Wikimedia Foundation (2010) selon laquelle moins de 13 % des contributeurs de Wikipédia seraient des femmes, un quatuor d’artistes new-yorkais a lancé l’intrigant « Art + Féminisme Wikipedia Edit-a-thon ». Le but ? Nourrir collectivement, un après-midi durant, les articles de l’encyclopédie en ligne là où subsistent des lacunes autour des femmes — en histoire, en art, en féminisme. Ça se passe samedi dans une panoplie d’universités et d’écoles d’art de grandes villes du monde dont Montréal, où l’« edit-a-thon » ouvre ses portes à tous les sexes et les âges pouvant traîner leur ordinateur sur place. Pas le temps de participer ? Suivez le projet en ligne. Samedi de 12 h à 18 h à l’Eastern Bloc Lab, 7240, rue Clark. Entrée libre. Pluie de contes Possibilité d’un doublé conté ce samedi : après Triumvirat, une réunion entre vieux amis à la Maison Saint-Gabriel où l’on causera funérailles et feux-follets (19 h 30, 2146, place Dublin, 15 $. Réservation : 514 935-8136), on finit la soirée au Lion d’Or avec Rock’n’conte, où Jean-Marc Massie et ses invités iront de contes improvisés sur fond de musiques épileptiques (20 h, 1676, rue Ontario Est. 15-20 $). Blanche nuit Histoire de bien entamer le Carnaval de Québec, qui allume ses moteurs jusqu’au 16 février, on met le cap sur la Nuit blanche : avec ses spectacles ambulants dans les « rues carnavalesques », sa nuitée trad ($), son parquet dansant pour fêtards ($) et son musée gratuit, le quartier Petit-Champlain prend vie jusqu’à l’aube. Samedi dès 18 h, de la place Royale au Musée de la civilisation. Vers les étoiles Rien de trop beau pour voir les étoiles. Comme les sentiers du Parc national du Mont-Mégantic ont retrouvé leurs flambeaux d’hiver, les sportifs du soir seront 1 sur 2


heureux d’enfiler les raquettes pour monter voir les étoiles à l’ASTROLab. Les samedis jusqu’au 29 mars au 189, route du Parc, Notre-Dame-des-Bois. 1 800 665-6527. $ Ciné-bazar, action Dernier appel pour les cinéphiles : Médiafilm tient samedi son bazar annuel du cinéma au profit du programme CinÉcole, ralliant pour cela, à la même heure et au même poste, quelque 60 exposants qui déploient pour vous les entrailles de leurs stocks : affiches, magazines, DVD, bobines, figurines… alouette. Samedi de 9 h à 16 h au Centre du Plateau, 2275 St-Joseph Est. Entrée : 2 $. Lectures d’écrivains Que lisent ceux qui ne vivent justement que pour les mots ? Dans quelles oeuvres ont-ils puisé l’inspiration ? Réponse en quatre dialogues à l’occasion de la rencontre Dans la bibliothèque des écrivains, qui mettra en tête à tête des plumes comme Catherine Mavrikakis, Élise Turcotte, Suzanne Jacob et notre collègue Catherine Lalonde, poète à ses heures. Samedi et dimanche de 13 h à 15 h à la Maison des écrivains, 3492 rue Laval. Entrée libre.

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Le Musée de la civilisation de Québec présente Pierre Gauvreau : J’espérais vous voir ici, une exposition qui permet de mesurer l’importance de l’artiste disparu en 2011.

« Le peintre-­né. » C’est le surnom que lui donne Paul-­Émile Borduas en voyant un de ses premiers tableaux. Nous sommes alors tout au début des années 1940, une décennie qui verra le jeune Pierre Gauvreau se rapprocher beaucoup du maître automatiste et des autres cosignataires de Refus global, dont il sera. Le Musée de la civilisation de Québec présente Pierre Gauvreau : J’espérais vous voir ici, une exposition qui permet de mesurer l’importance de l’artiste disparu en 2011. S’il s’agit d’abord d’un rendez-­vous avec ses tableaux, on y retrouvera aussi le Gauvreau jardinier, qui composait ses platebandes avec autant de sérieux que ses toiles, le Gauvreau ami et amoureux — sa compagne, Janine Carreau, est commissaire de l’expo, et plusieurs proches copains, dont Charles Binamé, y témoignent de leur complicité avec lui — et bien sûr le Gauvreau homme d’écriture et de télévision, auteur de téléromans qui ont fait du genre un art à part entière. Le temps d’une paix, on l’oublie souvent, c’était lui… (Jusqu’au 28 septembre.)


L'Actualité, no. Vol: 39 No: 2 1 février 2014, p. 56,57

Arts et culture

Evelyne aux semelles de vent Tristan Malavoy-Racine Fin 2013, elle défendait sur les planches de l'Usine C, aux côtés de James Hyndman, une adaptation de son roman La concordance des temps. À compter du 5 mars, Espace GO présente L'architecture de la paix, un spectacle de dansethéâtre dont elle signe le texte. Ainsi va la vie d'Evelyne de la Chenelière, qui semble ne jamais toucher terre. Incursion dans un espace de création néanmoins bien arrimé à la réalité. Une vingtaine de pièces en 15 ans, de nombreux rôles au théâtre et à l'écran, un roman... Si on ajoute à l'équation la vie familiale remplie qui est la sienne, on se dit qu'Evelyne de la Chenelière ne peut être qu'un monstre d'énergie et de discipline. Va pour l'énergie. La discipline ? Hum ! pas si simple. Quand on lui demande si l'écriture obéit chez elle à un rituel, ou à tout le moins à des habitudes précises, la dramaturge répond dans un éclat de rire : «Ce serait plutôt le contraire !» Oubliez le bureau coupé du monde, où elle s'enfermerait seule avec l'oeuvre à faire. Oubliez le calepin Moleskine ou la plume fétiche entretenue avec un soin maniaque. Celle qui a imaginé Bashir Lazhar griffonne de-ci de-là, derrière une liste d'épicerie ou dans un cahier d'écolier usagé chipé à sa fille. «La seule condition, c'est que ce soit à la main. L'écran d'ordinateur, pour moi, appartient à la communication, pas à la création.» À la maison, il y a bien sûr un bureau, mais on est loin de l'antre secret. Partagée avec son conjoint, Daniel Brière (le comédien, pas le no 48 du Canadien), la pièce fait aussi fonction de salle de musique familiale - le clan, recomposé, compte quatre enfants. «De toute façon, je ne peux pas rester assise longtemps, j'ai la bougeotte ! Un bloc d'écriture de deux heures, c'est déjà énorme pour moi», confie celle qui s'étonne d'avoir achevé, dans la syncope d'une pratique rythmée par le quotidien, entre deux couches ou entre deux courses, un aussi grand nombre de textes. Parmi lesquels Des fraises en janvier, Aphrodite en 04, L'imposture et bien sûr Bashir Lazhar, devenu entre les mains du cinéaste Philippe Falardeau le mondialement encensé Monsieur Lazhar. «Il y a là quelque chose de très mystérieux pour moi. Force est de constater que j'ai écrit, et beaucoup, mais je ne m'en suis pas vraiment rendu compte !» Le bureau mobile

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Quand elle sort de l'espace ménager, c'est pour se réfugier chez Vito, non loin de chez elle, exigu et charmant café-buanderie du quartier de la Petite Italie, à Montréal, où elle débarque avec ses carnets, parvenant sans problème à écrire dans le bruit des conversations, de la machine à espresso et... des sécheuses où culbutent les jeans et les chaussettes. «Passé un certain point, le bruit ressemble à du silence.» Si le besoin d'une véritable solitude se fait sentir, Evelyne de la Chenelière s'engage dans une allée du parc Jarry, à deux pas, et travaille un long moment «dans sa tête». Sans doute est-ce en partie là qu'elle a pensé L'architecture de la paix, une création menée en tandem avec la chorégraphe et metteure en scène Paula de Vasconcelos, autour de ces architectes qui construisent sur des ruines, une fois la paix revenue dans une région éprouvée par la guerre. Autour surtout, et voilà qui nous touchera tous de près ou de loin, de la difficulté de rebâtir une relation sur les ruines de nos amours passées. «C'est un projet passionnant, qui implique pour moi de faire beaucoup de recherches, et en même temps très particulier, parce que je ne sais même pas ce qui va être conservé en bout de ligne. Paula fragmente le texte selon ce que le spectacle exige, et ça me convient très bien. Il va peut-être rester un tiers de ce que j'ai écrit !» Quand on n'est jamais à court d'idées, pourquoi diable être avare de ses mots ? Pierre Gauvreau, peintre global «Le peintre-né.» C'est le surnom que lui donne Paul-Émile Borduas en voyant un de ses premiers tableaux. Nous sommes alors tout au début des années 1940, une décennie qui verra le jeune Pierre Gauvreau se rapprocher beaucoup du maître automatiste et des autres cosignataires de Refus global, dont il sera. Le Musée de la civilisation de Québec présente Pierre Gauvreau : J'espérais vous voir ici, une exposition qui permet de mesurer l'importance de l'artiste disparu en 2011. S'il s'agit d'abord d'un rendez-vous avec ses tableaux, on y retrouvera aussi le Gauvreau jardinier, qui composait ses platebandes avec autant de sérieux que ses toiles, le Gauvreau ami et amoureux - sa compagne, Janine Carreau, est commissaire de l'expo, et plusieurs proches copains, dont Charles Binamé, y témoignent de leur complicité avec lui - et bien sûr le Gauvreau homme d'écriture et de télévision, auteur de téléromans qui ont fait du genre un art à part entière. Le temps d'une paix, on l'oublie souvent, c'était lui... (Jusqu'au 28 septembre.) Les cartes gagnantes de Robert Lepage Quand on met 52 cartes entre les mains de Robert Lepage, il faut s'attendre à des combinaisons étonnantes. La preuve a pour titre Jeux de cartes, une tétralogie dont la Tohu présente coup sur coup les deux premiers volets, créés en 2012 mais encore jamais joués au Québec : Pique (deux heures 30 sans entracte) et Coeur (trois heures 30 mais, merci, avec entracte). À partir d'un texte à plusieurs mains (huit auteurs, dont lui-même), Lepage nous y entretient des tensions entre l'Orient et l'Occident, des parallèles possibles entre un désert d'Irak et celui du Nevada, et plus généralement du bien et du mal, de la chute et de la rédemption. Le tout dans une scénographie circulaire d'une grande précision qui a fait dire à plusieurs critiques européens que le metteur en

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scène avait, une fois encore, sorti ses atouts. (Pique, du 14 au 25 janvier ; Coeur, du 30 janvier au 9 février.) Lumières sur Montréal Il n'y a pas encore de quoi disputer à Paris son titre de Ville lumière, mais depuis 15 ans, pendant une dizaine de jours, le festival Montréal en lumière fait briller fort la métropole enneigée. La cuvée anniversaire s'adresse à tous les sens - on connaît l'importance du volet gastronomique de ce rendez-vous -, mais aussi à tous les publics. Entre la série de trois concerts «autour» du Voyage d'hiver, de Schubert (qui vont de la version intégrale à la relecture hardie), DJ Champion accompagné à la fois de ses G-Strings et de l'orchestre I Musici, une soirée où l'académicien Dany Laferrière entremêlera des extraits de son oeuvre et de classiques haïtiens, sans oublier les centaines d'activités de la toujours électrique Nuit blanche, le 1er mars, chacun trouvera de quoi réchauffer son hiver. (Du 20 février au 2 mars.) ZONE INTERNATIONALE Marseille : une année capitale Depuis le 1er janvier, Marseille n'est plus capitale européenne de la culture, le titre revenant en 2014 à Umeå, en Suède, et à Riga, en Lettonie. La bonne nouvelle, c'est que cet honneur a laissé des traces, à commencer par le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM), petite ville en soi et désormais étape incontournable pour quiconque est de passage dans la cité phocéenne. Le site de 40 000 m2 se veut le rendez-vous de toutes les cultures du bassin méditerranéen. Souhaitons maintenant à Marseille de recréer l'unité chez ses propres résidants, de nombreuses voix ayant critiqué en 2013 le peu d'effort et d'argent investis pour que les quartiers «difficiles» - et la ville française en compte quelques-uns - se sentent invités à la fête. Encadré(s) : C'est elle qui le dit «Ce qui guette les artistes, aujourd'hui, c'est de glisser dans l'autopromotion permanente. Moi, ça me terrifie. Ma lutte principale, pour pratiquer l'écriture comme je le veux, c'est de me protéger de ça. Ne cherchez pas ma page Facebook !» Illustration(s) : RAPHAËL OUELLET POUR L'ACTUALITÉ EVELYNE DE LA CHENELIÈRE © COLL. PARTICULIÈRE / MCQ / SODRAC 2014 LES MILLE CHATS DE LA NUIT, 1978 ÉRICK LABBÉ LES JEUX DE CARTES - PIQUE

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FRÉDÉRIQUE MÉNARD-AUBIN MONTRÉAL EN LUMIÈRE MR. MEGAPIXEL / ALAMY MARSEILLE © 2014 L'Actualité. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140201·TU·0048

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Quebec City charm the real deal Auteur: JULIE KIRSH, QMI AGENCY Section: Travel Page: 54

My short visit to charming Quebec City begins and ends at the unique Auberge Saint-­ Antoine, directly opposite the majestic St. Lawrence River in the historic Lower Town. The rustic-­chic boutique hotel has the prestigious Relais and Chateaux designation-­-­one of only 13 properties in Canada-­-­as well as numerous other accolades. Its 95 rooms offer luxurious comfort for business travellers, a romantic getaway for couples or a comfortable convenient base for families exploring all that Quebec City has to offer. The nearby Musee de la Civilisation includes entertaining exhibitions, including Game Story, a hands-­on exhibit about the history of video games that runs through April 6. Also not to be missed is the creative Paris on Stage show, which continues until Feb. 23. This special exhibition describes Paris in the Belle Epoque era through art, artifacts, videos, music and sound bites from the time. Those staying at the Auberge can also walk to several other nearby attractions. A fabulous farmers'market-­-­the Marche du Vieux-­Port -­-­ features locally produced foods, wine and souvenirs. In addition, many bistros, cafes, art galleries and antique stores are located along the area's cobblestone streets. These include Cafe Baguette & Cie, which is a good place to stop for soup and a sandwich on fresh bread baked daily. At Rue du Petit Champlain, a 64-­metre cliffside funicular transports you to the Upper Town and the city's great aerial lookout point. Whether you stay at Auberge Saint-­Antoine or elsewhere, don't miss the opportunity to dine at Panache Restaurant (reservations recommended). Under the direction of head chef Louis Pacquelin -­-­renowned for his creative French cuisine-­-­this is a five-­star culinary experience with flawless service that doesn't disappoint. This superb restaurant occupies a beautiful space with rustic wooden beams, a large welcoming fireplace and red velvet couches. For lunch I ordered a sampler plate of locally produced Quebec cheeses and a glass of good wine suggested by a friendly sommelier. Cafe Artefact, a more casual lounge close to the hotel lobby, is a good meeting spot with an informal atmosphere. -­ -­ -­


MORE INFORMATION * For Auberge Saint-­Antoine, see saint-­antoine.com/en/. * For the Musee de la Civilisation, see mcq.org. * For travel information, contact bonjourquebec.comor quebecregion.com. Illustration: photo by Simon Clark /QMI Agency Files Quebec City's Panache Restaurant serves up beautiful French food in equally beautiful surroundings. ID: 225902865

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Au royaume des ouvrages interdits Bienvenue dans la section Enfer de la bibliothèque du Séminaire de Québec 5 février 2014 | Frédérique Doyon | Livres

Photo: Renaud Philippe - Le Devoir Cette bible de 1565 préfacée par le réformiste Jean Calvin est l’une des premières publiées en français.

Se moquer de la censure Auteurs et éditeurs n'ont pas manqué d'imagination pour contourner la censure. Ils allaient publier sous des cieux plus 1 sur 3

Québec — On pourra les reluquer et parfois même les tâter un peu — avec des gants. Des contes érotiques de La Fontaine à l’Encyclopédie de Diderot, les livres frappés d’interdit de la bibliothèque du Séminaire de


cléments, comme Amsterdam ou Genève. Ou ils inventaient des maisons d'édition aux noms loufoques, comme Claude Prosper Jolyot de Crébillon dans son roman libertin Tanzaï et Néadarné: histoire japonaise, publié à Pékin Chez Lou-ChouChu-la, imprimeur de Sa Majesté chinoise en 1758. En revanche, les censeurs avaient leurs polices qui traquaient les preuves typographicolégales pour retrouver les fauteurs...

Québec font l’objet d’une visite intimiste au Musée de l’Amérique francophone, du 6 au 9 février.

Le premier ouvrage interdit saute aux yeux. Non seulement par son aspect massif, mais aussi par les restes d’un ancien loquet à moitié arraché, comme un secret éventré. C’est une bible de 1565, à la reliure qui suinte l’histoire. Mais préfacée par le réformiste Jean Calvin, le livre sacré est passé moribond, relégué aux oubliettes de l’histoire, sur les rayons de la bibliothèque ecclésiastique de la colonie canadienne-française. Un oubli qui lui a probablement permis d’exister encore aujourd’hui. « Cette bible est fascinante pour plusieurs raisons, en commençant par sa facture, explique avec passion Pierrette Lafond, archiviste aux Musées de la civilisation et spécialiste des livres anciens. La cote Index apparaît, et elle fait partie de la première génération de bibles publiées en français. » Car à l’époque, le latin domine encore. L’Église catholique l’exige, notamment pour prémunir le commun des mortels des passages moralement dégradants. « Il n’y a pas plus érotique que l’Ancien Testament », note Mme Lafond. Mais surtout, cette bible est imprimée par Henri Étienne, « qui appartient à une dynastie exceptionnelle d’imprimeurs français », indique-t-elle. Érudit, formé par le même précepteur que le roi Henri II, l’imprimeur avait embrassé la religion protestante alors naissante. « Il a eu des démêlés épouvantables avec la Faculté de théologie de l’Université de Paris, qui était à l’époque responsable d’imposer la censure sur le territoire français. » C’est que la publication de cette bible survient en pleine chasse aux protestants, dix ans après le concile de Trente, qui les déclarait hérétiques. C’est pour mener cette lutte que le pape met en place la congrégation de l’Index, chargée d’examiner les livres et de dresser la liste des titres proscrits, l’Index Librorum Prohibitorum. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, même au Québec « il y a eu des censures punitives extrêmement violentes », note l’archiviste. C’est le concile Vatican II, dans les années 1960, qui a aboli l’Index. « Mais la censure ecclésiastique est encore présente. Et que dire de la censure économique, technologique, de l’autocensure du politically correct ? Hypothétiquement, notre société contemporaine permet la liberté d’expression, mais celle-ci a certaines limites. » 2 sur 3


Rare corpus Une dizaine de livres (et deux tableaux également interdits) ont ainsi été sélectionnés pour une incursion intimiste dans l’Enfer, cette section de la bibliothèque ancienne du Séminaire de Québec qui réunit les livres mis au secret de l’histoire. Cette collection constitue un des rares corpus de livres censurés qui existent encore dans une bibliothèque au Québec. Elle compte au total près d’un millier de documents (livres, brochures, mandements), datant du XVIe au XXe siècle. Aux ouvrages religieux s’ajoute la censure des ouvrages scientifiques comme l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, dont la bibliothèque du Séminaire détient les 17 volumes de textes et 11 volumes de planches de la toute première édition. « Diderot, qui a voulu recenser tout le savoir humain (l’art, la technique, la science et les métiers), s’inscrit en rupture totale avec les modes de pensée de l’époque, qui répondaient aux dogmes, souligne Mme Lafond. Ici, c’est la raison qui le guide. » Plus rares, les romans à caractère érotique font aussi partie du lot secret, comme les Contes de Jean de La Fontaine, « où la cigale et la fourmi ne font pas que chanter tout l’été ». Tous portent les traces du censeur : affublés d’une cote de l’Index, certains livres sont annotés afin d’en « corriger » le contenu, d’autres sont carrément caviardés, voire excisés. La visite se fait par petits groupes dans la salle de consultation de la bibliothèque et dure 40 minutes, sous l’égide de l’archiviste Juliette Delrieu et de Pierrette Lafond. « L’enfer, c’est elle ! », plaisante Michel Côté, le directeur général des Musées de la civilisation au sujet de cette dernière. Entrée pour la première fois dans la bibliothèque ancienne en 1995, elle avait demandé à la blague où était la section Enfer au prêtre du Séminaire. Elle l’a trouvée, et en est depuis « absolument fascinée ».

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Publié le 21 février 2014 à 06h48

Budget Marceau: des projections fragiles

Le ministre des Finances Nicolas Marceau. PHOTO REUTERS

Rudy Le Cours La Presse ANALYSE - Malgré l'embellie économique légère observée ces derniers mois, le ministre des Finances Nicolas Marceau révise de nouveau à la baisse ses prévisions de revenus autonomes pour 2014-2015. Il l'avait fait une première fois en novembre. Il vise toujours le retour à l'équilibre en 2015-2016, objectif fixé l'automne dernier. Cette diminution d'une centaine de millions de dollars pour le prochain exercice et de quelque 200 millions pour 2015-2016 est toutefois largement compensée par une augmentation de plus d'un demi-milliard des transferts fédéraux pour chacun des deux exercices.

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Les revenus budgétaires sont estimés à 71,58 milliards, comparativement à 71,47 milliards en novembre, selon le cadre financier présenté hier. Le ministre maintient néanmoins son objectif d'un déficit de 1,75 milliard, soit 750 millions de moins que celui de 2013-2014, projeté en novembre. Pour ce faire, il demande un nouvel effort de 150 millions aux organismes publics, ce qui équivaut à 1 % environ des dépenses de cette cinquantaine d'entités de tout genre, depuis l'Agence du revenu jusqu'au Musée de la civilisation en passant par Héma-Québec et la Régie du cinéma. Le ministre Marceau compte empocher 37 millions dans sa lutte contre l'évasion fiscale et bénéficie d'une économie de 78 millions au service de la lourde dette brute qui va atteindre 198,5 milliards à la fin de l'exercice. Il octroie 15 millions pour la mise en place du Rapport du groupe d'experts pour un financement axé sur les patients, dont les recommandations sont susceptibles d'optimiser les dépenses en santé. Le ministre alloue toutefois le gros de la petite manne fédérale (430 millions) en 2014-2015 au Fonds de financement des établissements de santé et des services sociaux (FINESSS), qui souffre d'un manque à gagner répété découlant de la réforme de la taxe sur la santé qu'avait mise en place son prédécesseur Raymond Bachand. Le ministre fait le pari audacieux que ce sous-financement sera non récurrent, ce qui limite en théorie à 530 millions l'écart néanmoins considérable à résorber pour revenir enfin à l'équilibre budgétaire en 2015-2016. C'est la même année où il est prévu qu'Ottawa nagera dans les surplus. Pour les deux prochains exercices, Québec projette une augmentation de ses revenus autonomes de 3,6 % et de 4,0 %, soit un dixième de plus que son hypothèse de croissance de la taille de l'économie exprimée en dollars courants (le produit intérieur brut nominal), qui reste le meilleur baromètre de l'assiette fiscale. Cet écart est faible, selon l'expérience passée. Cette prudence s'impose sans doute, compte tenu des révisions que le ministre a dû faire depuis la présentation de son premier budget en novembre 2012. Malgré le chèque additionnel d'environ un demi-milliard en péréquation, il est à noter que les paiements de transferts fédéraux diminuent de 1 % en 2014-2015 par rapport à ceux de l'exercice qui prend fin le 31 mars. L'année suivante, en revanche, ils augmenteront de 5,2 % pour atteindre 17,3 milliards.

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Du côté des dépenses, à l'exclusion du service de la dette, le ministre table sur une augmentation de 2,5 % cette année, de 2,0 % en 2015-2016 et de 1,8 % seulement en 2016-2017. Fait à signaler, cette hausse postule qu'il n'y aura pas de contribution au FINESSS puisée à même les transferts fédéraux comme en 2014-2015. En ce qui concerne le service de la dette, il augmente de 1,1 % seulement en 2014-2015, même si les emprunts accumulés augmentent de près de 7 milliards. Ces emprunts gonfleront d'autant en 2015 pour atteindre 205,6 milliards, ce qui correspondra à 54,4 % de la taille de l'économie estimée. C'est de loin la dette brute la plus lourde au Canada. Ce n'est qu'à partir de 2016 que son poids relatif diminuera légèrement, selon le plan budgétaire. Si le service de la dette n'augmente pas davantage en 2014-2015 et en 2015-2016, c'est en raison d'une diminution de 239 millions des intérêts sur le passif des régimes de retraite dont la solvabilité s'est nettement améliorée en 2013. Les besoins d'emprunts pour le prochain exercice sont fixés à 15,4 milliards, compte tenu des 4,4 milliards déjà récoltés en préfinancement. Si le plan budgétaire était respecté en substance, les besoins d'emprunts seraient un peu moins élevés pour les deux années suivantes, malgré l'augmentation continue de la dette.

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PLAN D’ACTION POUR LES MUSÉES

Tel que promis 3 mars 2014 | Josée Boileau | Actualités culturelles

Il est entendu qu’une campagne électorale est le meilleur moment dans la vie politique pour ne pas, ou si peu, causer culture. Mieux vaut donc sévir avant son déclenchement en y allant de plus avec des fleurs que Maka Kotto, ministre de la Culture si souvent soupçonné de traîner les pieds, mérite bel et bien. M. Kotto a dévoilé jeudi un plan d’action pour les musées du Québec : une annonce importante pour un des milieux les plus discrets du champ culturel et pourtant des plus structurants puisque s’y arriment éducation et tourisme. Ce plan marque surtout l’aboutissement de plusieurs années de préoccupations. La muséologie québécoise a été caractérisée par l’effervescence durant les années 1990, qu’illustrent à eux seuls le Musée de la civilisation à Québec, le Biodôme ou le musée Pointe-à-Callière à Montréal. L’époque s’est conclue par une politique muséale adoptée en 2000, sous le gouvernement de Lucien Bouchard. Dix ans plus tard, c’était la crise. « Le réseau muséal québécois était reconnu pour son avant-gardisme. Aujourd’hui, on ne vit plus que sur notre réputation et nos cartes de crédit », disait alors Michel Perron, directeur général de la Société des musées québécois. Furent donc tenus, en 2011, des États généraux des musées du Québec. Sous-financement, structure du réseau, les collections, tout était sur la table. La suite appartenait au politique. Rien ne bougea. Jusqu’à l’entrée en scène de Maka Kotto qui constitua, en mai 2013, un Groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal québécois, présidé par l’ancien recteur de l’Université du Québec à Montréal, Claude Corbo. Son mandat : se situer dans la lignée des États généraux. Son délai : travailler rondement. Le rapport remis en novembre fut à la hauteur des attentes, plaidant certes pour 1 sur 2


l’absolue nécessité, « impérativement et sans délai », de hausser le financement des musées, mais faisant bien davantage en demandant que la question muséale devienne une priorité gouvernementale, en poussant pour une meilleure coordination du réseau, en causant bénévoles, partenariats, technologies… Il y en avait pour 61 recommandations. Jeudi, on a appris que, hormis l’argent, toujours l’argent, elles ne sont pas restées lettre morte : nouveau mécanisme d’agrément, projet de loi à venir, réforme de l’aide au fonctionnement. Et chantier pour consolider les musées en région et favoriser entre elles la collaboration qui sera présidé… par Claude Corbo lui-même. C’était là la meilleure preuve que l’éloquent rapport de 180 pages, loin de s’empoussiérer, resterait en vie et que le milieu n’avait pas été consulté en vain. Un engagement tenu, c’est quand même inspirant en cette veille de tam-tam électoral…

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Le Journal de Montréal, 19 mars 2014, page 57

De l'art transporté

cornrndeio

BERLIN I Pour le Musée de la civilisation, importer de Berlin des dieux et des déesses de l'Antiquité représente une opération très complexe, entraînant des mesures de sécurité extrêmes qui nécessitent le nolisement non pas d'un, mais de deux avions-cargos. Au cas où...

«On ne peut pas prendre de risques avec des objets d'une telle valeur. S'il devait arriver un malheur à un avion, au moins on ne perdrait pas tout», explique au Journal de Québec, Hélène Beaudoin, chargée de projet de l'exposition Les maîtres de l'Olympe. Trésors des collections gréco-romaines de Berlin, qui prendra l'affiche le 22 avril prochain. Le Musée de la civilisation a réussi à emprunter pour un an 160 trésors de la prestigieuse collection d'antiquités des Musées nationaux à Berlin qui proviennent notamment de fouilles archéologiques menées au 19e et au début du 20e siècle en Grèce et en Asie Mineure. STRICTES CONDITIONS

La direction du musée de Berlin a choisi elle-même les 160 précieuses

pièces, qui sont prêtées - gracieusement - sous de strictes conditions. Les Allemands y trouvent leur compte en profitant d'une visibilité internationale. En plus, ils ont exigé que le musée de Québec assume les frais de restauration par des artisans de leur choix de deux des pièces majeures prêtées. De plus, le Musée de la civilisation doit assumer tous les frais d'emballage et d'expédition. Hasenkamp, une entreprise allemande spécialisée, se charge du long processus d'emballage. Des forgerons sont requis pour créer des structures de fer sur mesure visant à accueillir les oeuvres les plus lourdes, qui seront ficelées dans des boîtes de bois super-isolées, où tout mouvement devient impossible. Il faut même prévoir des contenants réfrigérés pour le transport des bronzes. GARDER L'OEIL

Le contrat stipule que quatre techniciens allemands ne quitteront pas les oeuvres des yeux ; au cours des prochains jours, ils voyageront dans les

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

mêmes avions-cargos, puis dans les mêmes camions, qui ramèneront les oeuvres, depuis les aéroports de Toronto, et de Montréal. Ils assisteront au déballage des boîtes, et resteront témoins jusqu'à leur installation sur des socles créés sur mesure à Québec. Les gens du Musée de la civilisation ne pourront en aucun moment toucher à une seule oeuvre sans l'autorisation de Berlin. L'équipe allemande reviendra à Québec dans un an pour assister au retour des oeuvres, qui comprennent des dieux et des déesses de l'Antiquité, qui peuvent peser jusqu'à 800 kilos. LES ASSURANCES?

Et les assurances ? Le musée allemand a requis une caution financière du gouvernement du Canada. «S'il devait arriver un malheur à une oeuvre, il faudrait alors négocier avec nos partenaires allemands», explique la chargée de projet. Ces oeuvres immortelles ont un prix... celui fixé par le musée de Berlin pour chacune des pièces. Le Musée de la civilisation a toutefois requis une contreévaluation d'un spécialiste ontarien pour arriver à une juste valeur. Et combien peuvent valoir ces fameuses statues ? Ça, ça reste dans le secret des dieux... pierre.nadeau equebecormedia.com

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Le Devoir, 19 mars 2014, page A1

Afghanistan: les derniers soldats

Bouchard quitte la direction de Couche-Tard Page B

sont rentrés au pays Page A 7 • www.lcdevoir.com •

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19 MARS 2014

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Pontine enlève la Crimée à l'Ukraine La crise a fait ses premières victimes en Crimée à la suite d'une fusillade le Russie, faisant suite au référendum de dimanche, au cours duquel 95,5% des citoyens out

conscience des gens, la Crimée était et reste une plivis re intégrante de la Rasais ❑ suffit de sommes histoire de la Crimée, de savoir ee que he Rassie sign(AepearlaCriméeetlaCriiméepourlaRussise, lit 3 dit crise en Crée faisait ses premières victimes ainsi que parka pays de PlJmoneuropéenne et de Des mots qui n'ont pas trouvé éden auprès des Dans rime salle autrefois utilisée par ks tsars l'Amérique du Nord, pour qui le référendum du leaders occidentaux et ukrainiens, qui ont déde Russie et sous le regard dm parlementaires v ]endeetiOégal etiaégidme nonce d'une seule varia signature du Irai* et anMO UMM.. IA PRESSE CANADIENNE et gouvemeurerusses, Vladimir Pouline a atgné II s'agit là d'un juste retour del1risto've, aailim FIMante km de la présentation de son dernier lla traité qui rattache officiellement la Crimée a firme le président Pontine. •Dans le tear et la VOIR PAGE A10: POUTINE budget, te 11 février dernier. PHILIPPE URPALI

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ertmes frontières de l'Europe ont loi redes, vo té pour l'annexion de cette région de l'Ukraine C ®ées par unvladimir Pontine imperméable nia fédération. aria menaces de l'Occident, mardi, alors que la Le geste a immédiatement été rejeté par Kiev

OTTAWA

Flaherty a-t-il été l'objet d'un désaveu ?

1}IILLARY CLINTON FAIT UN TABAC A MONTRÉAL

Le ministre des Finances tire sa révérence, mais restera député pour l'instant HÉLENE BP22a TI

.. Correspondante parlementaire d Ottawa l a été le seul ministre des Finances que Ste phen Harper ait connu et aujourd'hui, le premier ministre doit le remplacer. ]tan Flaherty tire sa révérence après avoir présidé pendard huit ans los finances du e..4, déposé sept budgets déscitaireset ajouté l6g^ards9edddollarsdette oo0 commandes du pays. LB

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aveclenue nnore.2015. r ' elggnll le promet, n^nt tr *Je vais maintenant me concentrer sur la oie après la politique puisque je retourne dans k secteur priah, écrit M. Flaherty dama le déclaration qu'il a Falk parvenir amt médias en fin de journée mardi sf0 crois que j'ai servi mon par, ma pro' et ma mettants de wbileOshawa on lna iieearr de oses mpéknar, et je les muscle ercie de k menée etdeéogpaidont ils ontfm't preuve pendant presque dent dis ies.n M. Flaherty ajoute que la rare maladie depeau qu'il combat depuis un an est en vois d'être vaincue nia dérision de quitter la poli n'esta d'onciale manière a rovg sana Cette ' décision été prise Nara que c'est k bonerpear

L'ex-première aime d!s Étatiiànle et ancienne secrétaire d'État a conquis son public montréalais mardi soir, parlant de la place des femmes dans la société, mais répondant également à des questions sur racGrelité internationale, dont évidemment la crise en Crimée. Hillary Clinton était l'invitée de La Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Page A 4

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Devenu la cible, Couillard sort de ses gonds

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Le Monde Marge: 1000* ont pris d'assaut l'enclave Melilla.... ' espagnoled 500 ont réussi à entrer, filage B 7 A t t& ■ L'oléoduc Égorge Est servira d'abord à exporter le pétrole des sables butummeiu, disent des groupes envirormementawt Page A 7

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Les dieux se font beaux pour Québec PRÉDÉRIque DOYON

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© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

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2014


Le Devoir, 19 mars 2014, page A1-10

Les dieux se font beaux pour Québec La collection d'antiquités des musées nationaux de Berlin figure parmi les plus prestigieuses au monde. Quelque 160 de ses artefacts prennent le chemin des Musées de la civilisation de Québec (MCQ) où elles formeront l'exposition Maîtres de l'Olympe dès le 23 avril. Visite guidée des grandes maisons berlinoises, des voûtes muséales aux ateliers de restauration et d'emballage. maier, conservatrice des collecFRÉDÉRIQUE DOYON tions de métaux précieux et à Berlin conseillère scientifique. Généreux prêteurs à l'échelle ci n'entre pas qui veut. Fermé à double mondiale, les musées nationaux detour et logé au sous-sol de l'Altes Mu- mandent en échange aux instituseum, l'entrepôt de céramiques de l'Antihôtes de contribuer à la restaukensammlung, la collection nationale des tions ration des oeuvres. Les MCQ l'ont antiquités de Berlin, regorge de 8000 fait pour marbres: un relief pièces et fragments en terre cuite. Les ar- d'un hérosdeux de Discure: Castor ou moires vitrées s'alignent — chacune comporte Pollux, datant de la période sa clé — offrant au regard privilégié de votre riale, et un autre relief décoré impéd'une journaliste vases, amphores, assiettes creuses Victoire sacrifiant un taureau, qui datant du IIIe siècle avant Jésus-Christ jusqu'au date du Ier siècle av. J.-C. Ce dernier We de notre ère. De l'autre côté de l'allée, d'au- était cassé en deux morceaux. tres rayonnages dévoilent des milliers de frag«La restauratrice l'a nettoyé à la ments en attente d'être reconstitués, exposés, vapeur puis assemblé avec un mordocumentés ou étudiés par les chercheurs. tier composé d'acrylique», explique « Ces pièces représentent tout le monde an- Wolfgang Massman, restaurateur tique de toutes les périodes et régions. Ce n'est en chef et conservateur des marpas juste concentré sur les Grecs, la période bres, à propos du relief de 350 kilos attique ou l'Italie du Sud. Mais auquel on a aussi ajouté un renforces oeuvres viennent aussi de Ruscement en acier. Il est maintenant sie, d'Asie Mineure, de Toscane. prêt à être emballé méticuleuseJe crois que c'est ce qui fait sa riment — comme tous les autres archesse », s'émerveille encore, tefacts de l'exposition —, d'abord après plus de 35 ans de travail, dans un «moule» de styromousse Ursula Karstner, conservatrice découpé sur mesure, puis dans une deg céramiques de la collection. double boîte coussinée de polyproA l'étage supérieur, dans l'atelier pylène pour absorber les chocs. de restauration, les céramiques A leur arrivée, un conservateur destinées à l'exposition de Québec berlinois veillera à leur dépouillesont réparties sur une table après ment, avec l'aide des techniciens et avoir été examinées ou restaurées: experts du musée québécois. L'exvase pour mélanger l'eau au vin, position fera la part belle aux 12 verre plat pour le boire, tous élédieux de l'Olympe, dans une scénogamment peints de scènes dont les graphie toute conçue à Québec. héros sont tantôt Zeus, Aphrodite ou Dionysos. Les sections abîmées Quatre siècles d'histoire sont parfois minutieusement et paLa collection d'antiquités berlitiemment repeintes en plusieurs noises a près de quatre siècles couches de... gouache. « C'est pour d'histoire. Des cabinets de curiosila réversibilité», signale le restauratés des nobles brandebourgeois du «La phiteur Bernd Zimmermann. début XVIIe, elle prend du coffre losophie de restauration veut qu'on notamment grâce au roi de Prusse puisse toujours retrouver l'état dans Frédéric II qui multiplie les acquilequel l'artefact est arrivé jusqu'à sitions. Premier musée public, nous», précise Agnès SchwarzAltes Museum ouvre ses portes en © Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

LE I)EV(lIB


1830. Les fouilles archéologiques du XIXe et du début du Me siècle finiront par en faire une collection avec laquelle seuls le Louvre et le British Museum peuvent rivaliser. Qu'est-ce qui explique cette soif archéologique chez les Allemands? Trois choses, répond Andreas Scho ll, le directeur de l'Antikensammlung: leur riche éducation hellénistique, l'impérialisme de l'époque et le fait que les trouvailles rejoignaient le goût néobaroque du jour. «Les Allemands sentaient proches des Grecs», dit iL Au point où Berlin se faisait surnommer Athènes-onthe-Spree.. . Le Devoir Notre journaliste séjourne en Allemagne à l'invitation des Musées de la civilisation, à Québec, et de l'Altes Museum de Berlin, en collaboration avec le Bureau du Québec à Berlin.

Voir aussi ) Des photos d'artéfacts destinés à l'exposition de Québec.

La collection d'antiquités des musées de Berlin Répartie dans trois musées: l'Altes Museum, le Pergomonmuseum et Neues Museum. 9000 bronzes anciens 6000 céramiques 3000 sculptures 15000 bijoux

FRÉDÉRIQUE DOYON LE DEVOIR

Détail du relief de marbre décoré d'une Victoire sacrifiant un taureau que les Musées de la civilisation de Québec ont contribué à restaurer en collaboration avec les musées nationaux de Berlin.

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Les dieux se font beaux pour Québec 19 mars 2014 | Frédérique Doyon | Arts visuels

La collection d’antiquités des musées nationaux de Berlin figure parmi les plus prestigieuses au monde. Quelque 160 de ses artefacts prennent le chemin des Musées de la civilisation de Québec (MCQ) où elles formeront l’exposition Maîtres de l’Olympe dès le 23 avril. Visite guidée des grandes maisons berlinoises, des voûtes muséales aux ateliers de restauration et d’emballage. Berlin — Ici n’entre pas qui veut. Fermé à double tour et logé au sous-sol de l’Altes Museum, l’entrepôt de céramiques de l’Antikensammlung, la collection nationale des antiquités de Berlin, regorge de 8000 pièces et fragments en terre cuite. Les armoires Photo: Frédérique Doyon - Le Devoir vitrées s’alignent — chacune comporte sa clé — Ici deux Hermès du centre offrant au regard privilégié de votre journaliste archéologique en route vers Québec. vases, amphores, assiettes creuses datant du IIIe siècle La collection d’antiquités des musées de Berlin avant Jésus-Christ jusqu’au IVe de notre ère. De l’autre côté de Répartie dans trois musées: l’Altes Museum, le Pergomonmuseum et Neues Museum. l’allée, d’autres rayonnages dévoilent des milliers de 9000 bronzes anciens fragments en attente d’être 6000 céramiques reconstitués, exposés, 3000 sculptures 15 000 bijoux documentés ou étudiés par les chercheurs. « Ces pièces représentent tout le monde antique de toutes les périodes et régions. Ce n’est pas juste concentré sur les Grecs, la période attique ou l’Italie du Sud. Mais ces 1 sur 3


oeuvres viennent aussi de Russie, d’Asie Mineure, de Toscane. Je crois que c’est ce qui fait sa richesse », s’émerveille encore, après plus de 35 ans de travail, Ursula Kärstner, conservatrice des céramiques de la collection. À l’étage supérieur, dans l’atelier de restauration, les céramiques destinées à l’exposition de Québec sont réparties sur une table après avoir été examinées ou restaurées : vase pour mélanger l’eau au vin, verre plat pour le boire, tous élégamment peints de scènes dont les héros sont tantôt Zeus, Aphrodite ou Dionysos. Les sections abîmées sont parfois minutieusement et patiemment repeintes en plusieurs couches de… gouache. « C’est pour la réversibilité », signale le restaurateur Bernd Zimmermann.« La philosophie de restauration veut qu’on puisse toujours retrouver l’état dans lequel l’artefact est arrivé jusqu’à nous », précise Agnès Schwarzmaier, conservatrice des collections de métaux précieux et conseillère scientifique. Généreux prêteurs à l’échelle mondiale, les musées nationaux demandent en échange aux institutions hôtes de contribuer à la restauration des oeuvres. Les MCQ l’ont fait pour deux marbres : un relief d’un héros de Discure : Castor ou Pollux, datant de la période impériale, et un autre relief décoré d’une Victoire sacrifiant un taureau, qui date du Ier siècle av. J.-C. Ce dernier était cassé en deux morceaux. « La restauratrice l’a nettoyé à la vapeur puis assemblé avec un mortier composé d’acrylique », explique Wolfgang Massman, restaurateur en chef et conservateur des marbres, à propos du relief de 350 kilos auquel on a aussi ajouté un renforcement en acier. Il est maintenant prêt à être emballé méticuleusement — comme tous les autres artefacts de l’exposition —, d’abord dans un « moule » de styromousse découpé sur mesure, puis dans une double boîte coussinée de polypropylène pour absorber les chocs. À leur arrivée, un conservateur berlinois veillera à leur dépouillement, avec l’aide des techniciens et experts du musée québécois. L’exposition fera la part belle aux 12 dieux de l’Olympe, dans une scénographie toute conçue à Québec. Quatre siècles d’histoire La collection d’antiquités berlinoises a près de quatre siècles d’histoire. Des cabinets de curiosités des nobles brandebourgeois du début XVIIe, elle prend du coffre notamment grâce au roi de Prusse Frédéric II qui multiplie les acquisitions. Premier musée public, Altes Museum ouvre ses portes en 1830. Les fouilles archéologiques du XIXe et du début du XXe siècle finiront par en faire une collection avec laquelle seuls le Louvre et le British Museum peuvent rivaliser. 2 sur 3


Qu’est-ce qui explique cette soif archéologique chez les Allemands ? Trois choses, répond Andreas Scholl, le directeur de l’Antikensammlung : leur riche éducation hellénistique, l’impérialisme de l’époque et le fait que les trouvailles rejoignaient le goût néobaroque du jour. « Les Allemands se sentaient proches des Grecs »,dit-il. Au point où Berlin se faisait surnommer Athènes-on-the-Spree…

Notre journaliste séjourne en Allemagne à l’invitation des Musées de la civilisation, à Québec, et de l’Altes Museum de Berlin, en collaboration avec le Bureau du Québec à Berlin.

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La Presse, 21 mars 2014, page PROMO2

HOTELS FAIRMONT

Si LES MURS POUVAIENT PARLER RENCONTRES AU SOMMET, VISITES DE CHEFS D'ÉTAT ET D'ARTISTES CÉLÈBRES... LES ÉTABLISSEMENTS DE LA CHAÎNE HÔTELIÈRE SONT LES TÉMOINS DE NOMBREUX GRANDS MOMENTS QUI ONT CHANGÉ LE COURS DE L'HISTOIRE ET MARQUÉ L'IMAGINAIRE COLLECTIF.

Ces réunions rappellent aussi l'importance des rencontres faceà-face, à l'heure où la technologie a parfois tendance à prendre le pas sur les relations en personne.

William Lyon Mackenzie King discutent de leur engagement dans la Seconde Guerre mondiale qui sévit en Europe. Une réunion qui a changé le cours de l'histoire.

La suite 1742 au Fairmont Le Reine Elizabeth reste associée à John Lennon et Yoko Ono, qui y ont tenu leur bed-in pour la paix en mai 1969. Elle résonne encore des accords de guitare et des voix des deux artistes qui y ont composé et enregistré la chanson Give Peace a Chance.

Ronald Reagan, François Mitterrand, Pierre Trudeau et Margaret Thatcher... Tels sont quelques-uns des noms prestigieux qui figuraient sur la liste des invités du Sommet économique international de 1981, au Château Montebello. En 2007, le sommet annuel des chefs de gouvernements nord-américains amenait d'autres chefs d'État dans le célèbre hôtel de bois rond. Ce n'est pas un hasard si les hôtels Fairmont attirent des rencontres exceptionnelles, des plus officielles aux plus glamour. Ils

Au Château Frontenac, c'est le sort du monde occidental qui s'est joué en août 1943. Lors de la Conférence de Québec, Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill et

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ont développé au fil des ans une expertise unique dans l'accueil de personnalités de premier plan et d'événements internationaux de grande ampleur, un domaine où le prestige des lieux, la qualité du service, la sécurité et la confidentialité sont des aspects essentiels. Un savoir-faire dont bénéficie chaque jour la clientèle.


POUR SE SIMPLIFIER LA VIE Une réunion dans la chapelle du musée de l'Amérique française près du Château Frontenac ? Une soirée meurtre et mystère au Manoir Richelieu ? Une activité sous le thème du Grand Prix au Reine Elizabeth ? Les entreprises qui veulent motiver leurs troupes en sortant des sentiers battus ont le choix parmi une panoplie d'activités originales. L'idée : leur simplifier la vie tout en offrant un service qui met en vedette les produits locaux. Il faut dire que la chaîne propose le nec plus ultra dans ce domaine en associant gastronomie créative et aliments fins du Québec. Le service traiteur de l'hôtel Fairrnont Le Reine Elizabeth, RE Le Traiteur, s'est d'ailleurs distingué en remportant deux fois de suite le prix du meilleur événement réalisé par le service traiteur d'un hôtel pour le Bal de la Jonquille 2012 et 2013 au profit de la Société canadienne du cancer.

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BERLIN

Une île, des musées, une polémique 21 mars 2014 | Frédérique Doyon | Actualités culturelles

Avec ses cinq institutions en voie d’être rénovées, le Museumsinsel de Berlin offre une concentration muséale et culturelle probablement inégalée dans le monde. Un masterplan pose l’ultime geste de réunification des collections nationales, mais divise profondément les Allemands. Cinq musées plus majestueux les uns que les autres couvrent la quasi-intégralité de la petite île au milieu de la rivière Spree qui traverse la capitale allemande. Le Museumsinsel, sacré patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999, prendra encore du galon d’ici 2025, notamment avec la reconstruction contestée du Schloss, l’ancien palais royal de Berlin. Photo: Agence France-Presse (photo) Michael Kappeler Le plan conçu pour la cité muséale vise d’abord la rénovation majeure de tous les musées du Museumsinsel. Au Bode Museum, les travaux sont maintenant terminés.

Le retour contesté du Schloss

Le masterplan (ou plan directeur) conçu pour la cité muséale vise d’abord la rénovation majeure de tous les musées, ainsi que la création de passages sous-terrains pour relier par une promenade archéologique les institutions qui mettent en valeur la spectaculaire collection d’oeuvres antiques.

Aux cinq institutions actuelles de l’Île aux musées s’ajoutera le Humboltd-Forum, dont l’architecture extérieure reprendra à l’identique celle du Schloss, l’ancien château prussien. L’intérieur sera moderne et accueillera non seulement le contenu de deux autres musées nationaux actuellement hors

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« L’idée est de combiner les cinq édifices des musées historiques pour y déployer pour l’essentiel de l’archéologie du monde méditerranéen, avec


de l’île (les collections d’ethnologie et d’art asiatique), mais aussi une bibliothèque et un café. Dès le début du projet, les critiques ont afflué. À la première pelletée de terre en 2013, les manifestations ont pris le relais. Car le budget de cette seule reconstruction s’élève à près de 500 millions d’euros (850 millions de dollars). Et pour le réaliser, il a fallu démolir le bâtiment existant, qui abritait l’ex-parlement est-allemand. Lui-même fut érigé sur les cendres de l’ancien Schloss, détruit délibérément par le gouvernement de la RDA de l’époque… Un geste plus politique et idéologique que culturel que plusieurs Berlinois déplorent.

les cultures non européennes », explique Andreas Scholl, le directeur de la collection d’antiquités des musées nationaux de Berlin, dont 160 pièces choisies feront d’ailleurs l’objet d’une exposition aux Musées de la civilisation à Québec dès le 23 avril.

La rénovation du Bode Museum (art byzantin et de la Renaissance), du Neues Museum (antiquités égyptiennes, préhistoire et protohistoire) et de l’Alte Nationalgalerie (art européen) est complétée. Restent à finir l’Altes Museum (art antique) et du Pergamonmuseum, ou Musée de Pergame (architecture antique). Celui-ci s’enrichira d’une quatrième aile. Un nouveau pavillon d’accueil est également en cours de construction. Berlin compte 14 musées nationaux au total. Plusieurs nouveaux bâtiments s’ajoutent aussi à ces rénovations : un Centre d’archéologie (déjà en activité), un nouveau pavillon d’accueil (en construction), et le Humbolt-Forum — le Schloss, l’ancien palais, aussi en train de sortir de terre. Plan de rêve ou mégaloprojet ? Le projet massif est estimé au total à un milliard d’euros (1,5 milliard de dollars), le tout soutenu à 100 % par l’État allemand. Un plan de rêve ? Plutôt un mégaloprojet qui a polarisé la division entre les Berlinois les plus conservateurs, attachés à un passé révolu, et ceux qui en ont marre de traîner le boulet de l’histoire. Car le Museumsinsel (ou Île aux musées) du XXIe siècle accapare les budgets culturels, à l’heure où Berlin frôle la faillite. Le segment de rénovation des institutions est moins critiqué. « Les édifices étaient encore très endommagés par la guerre. Tellement que le Neues Museum [ou nouveau musée, par opposition à l’ancien] a été laissé en ruines jusqu’en 2003 », explique Andreas Scholl. Vingt-cinq ans après la chute du Mur, Berlin poursuit donc le processus de réunification de ses infrastructures muséales, et de leurs collections, à travers ce plan directeur. Car l’Île aux musées faisait partie de Berlin-Est. Et malgré les efforts de reconstruction consentis par le gouvernement est-allemand après la guerre, « sa faiblesse économique, à partir des années 1970, n’a pas permis d’entretenir les 2 sur 4


équipements électriques, la tuyauterie, etc., qui datent des années 1920 », indique M. Scholl. Le travail de mise à niveau est donc colossal. Le seul déménagement des oeuvres mobiles du Musée de Pergame, l’an dernier, afin d’entamer les rénovations, a demandé un an de travail. Une charge énorme — 600 tonnes d’objets — dont le directeur, qui a orchestré le grand remue-ménage, est bien sûr honoré. Car sans la réunification, cet expert n’aurait probablement pas pu exercer son métier sur l’Île aux musées… « C’est un miracle que je travaille ici, c’est un cadeau de l’histoire », confie M. Scholl qui, même dans ses rêves les plus fous, ne croyait pas voir un jour l’Allemagne réunifiée et les portes de ses institutions grandes ouvertes. Les collections d’objets anciens qu’abritent quatre de ces musées portent aussi en elles les épopées du peuple allemand. Amorcée comme cabinets de curiosités des nobles brandebourgeois, la collection se consolide au milieu du XVIIIe sous le règne de Frédéric II, roi de Prusse, qui fait des acquisitions majeures. La victoire contre la France en 1871 marque le début de fin de la Prusse (dissoute par les alliés à la fin de la IIe Guerre mondiale) et la naissance du deuxième Reich. « Berlin veut se hisser au même rang que Paris et Londres », dit M. Scholl. Une ambition qui se concrétisera notamment à travers les grands chantiers d’excavations archéologiques au cours du XIXe et du début du XXe siècle, en Grèce, puis dans l’Empire ottoman. L’impérialisme culturel de Berlin se poursuit, en brandissant au monde ses riches collections réunies au Museumsinsel, dans un périmètre plus petit que le Quartier des spectacles. Au risque de se mettre à dos une fraction de ses propres citoyens. Cinq musées dans l’histoire 1830 L’Altes Museum constitue le tout premier musée public berlinois, écrin néoclassique signé Karl Friedrich Schinkel, qui abrite une bonne part de la collection d’oeuvres antiques (terre cuite, sculptures de bronze et de marbre, bijoux). Endommagé par l’explosion d’un tank lors de la Deuxième Guerre mondiale, il a été rénové en 1955. 1855 Le Neues Museum se consacre à la préhistoire, à la protohistoire et sert la collection égyptienne, dont le fameux buste de la princesse Néfertiti — la Joconde de Berlin. Il a été si endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale qu’il n’a été 3 sur 4


reconstruit qu’en 2003, par l’architecte David Chipperfield, selon les principes de l’architecture archéologique, respectant ses géométries originales. Il a rouvert en 2009. 1876 L’Alte Nationalgalerie est la seule qui ne sera pas reliée aux autres en sous-terrain, car elle abrite l’art allemand du XIXe siècle et des impressionnistes français. Touché par les raids aériens, il est partiellement rouvert en 1949, reconstruit en 1969 et complètement rénové de 1998 à 2001. 1904 Ouverture du Boda Museum, consacré à l’art byzantin et à l’art de la Renaissance. Il a été graduellement remis en état après la guerre, et subit une rénovation majeure pour rouvrir ses portes en 2006. 1930 Aussitôt ouvert et presque aussitôt soumis aux bombardements : le Pergamonmuseum exhibe une étonnante collection d’architectures complètes et monumentales, dont le très visité l’autel de Pergame, qui lui a donné son nom, trouvé en milliers de morceaux lors de fouilles archéologiques. Le temple presque complètement reconstitué arbore une frise représentant le combat des dieux et des géants. Il abrite aussi les collections d’art islamique et méditerranéen.

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Culture club Le samedi de 14 h à 16 h (rediffusion à 22 h) René Homier-Roy




Publié le 31 mars 2014 à 13h12

Grandes expositions : les musées d'ici ne sont pas en reste

Bleu stoïque, rubans et tralala, 1978. Musée de la civilisation, Jean-Marie Villeneuve

Andrée Lebel La Presse Plusieurs expositions à l'affiche cette année un peu partout dans les musées du monde valent le déplacement et justifient même un voyage. Certaines sont de véritables événements qui feront accourir les foules. Les musées du pays ne sont pas en reste, car ils proposent aussi un bouquet d'expositions d'artistes d'ici et de renommée internationale qui valent largement le détour.

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Peter Doig - Nulle terre étrangère Musée des beaux-arts de Montréal C'est une exposition exceptionnelle qui rend hommage à l'un des grands noms de la scène artistique internationale. D'origine écossaise, Peter Doig a passé son adolescence à Montréal et vit maintenant à Trinité. Ses immenses tableaux, représentant des scènes quotidiennes ou des paysages tropicaux, sont dotés d'une lumière incomparable. À partir de ses photos, le peintre travaille souvent plusieurs années sur un même sujet et réalise quantité de peintures préparatoires. Les oeuvres de Peter Doig atteignent des prix vertigineux. MBAM, jusqu'au 4 mai 2014 www.mbam.qc.ca (http://www.mbam.qc.ca) Alex Colville Musée des beaux-arts de l'Ontario (AGO), Toronto La plus importante exposition jamais consacrée au peintre canadien Alex Colville (1920-2013) regroupera plus de 100 oeuvres illustrant toutes les étapes de sa carrière. Elle mettra en lumière l'influence de l'artiste dans différentes sphères de la culture populaire (film, littérature, musique, etc.). Les oeuvres, dont certaines n'ont jamais été exposées, proviennent de plusieurs musées et collections privées du Canada. Natif de Toronto, Colville s'inspirait de son environnement pour créer des images réalistes et saisissantes. AGO, du 23 août 2014 à janvier 2015 www.ago.net (http://www.ago.net) La Cité interdite. À la cour des empereurs de Chine Musée royal de l'Ontario (ROM), Toronto Présentée en première nord-américaine, l'expo s'intéresse à la vie des empereurs et de leur cour derrière les remparts de la Cité interdite. Cet immense complexe a été la résidence officielle des empereurs Ming (1368-1644) et des empereurs Qing (1644-1911) avant de devenir un musée en 1925. Quelque 250 objets ainsi que des peintures et des textiles, prêtés par le Palais impérial, seront à Toronto. Musée royal de l'Ontario, jusqu'au 1er septembre 2014 www.rom.on.ca (http://www.rom.on.ca)

Pierre Gauvreau. J'espérais vous voir ici Musée de la civilisation, Québec 2 sur 3


La production artistique et télévisuelle de Pierre Gauvreau (1922-2011) a laissé une trace indélébile dans la culture québécoise. L'exposition relate le parcours de cet artiste, signataire de Refus global, peintre d'avant-garde, auteur et réalisateur. Une abondante sélection d'oeuvres, de documents, de photographies et de films témoigne des 70 ans de création de ce Québécois remarquable. Musée de la civilisation, jusqu'au 28 septembre 2014 www.mcq.org (http://www.mcq.org) De Van Gogh et Gauguin à Kirchner et Kandinsky Musée des beaux-arts de Montréal Au début du XXe siècle, les artistes d'avant-garde de la France ont eu plusieurs échanges artistiques et esthétiques avec les artistes de l'Allemagne. Ces influences ont nourri l'expressionnisme, un mouvement maintenant reconnu comme allemand. L'expo compte une centaine de peintures majeures d'artistes renommés, dont Cézanne, Gauguin et Van Gogh, du côté français; Kirchner, Kandinsky et Nolde du côté allemand. Musée des beaux-arts de Montréal, du 11 octobre 2014 au 25 janvier 2015 www.mbam.qc.ca (http://www.mbam.qc.ca)

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Le Journal de Montréal, 3 avril 2014, page 45

L'exode des cinéastes fait mal Denys Arcand croit que la crise du cinéma québécois est un «phénomène temporaire», attribuable au départ pour les États-Unis au cours des dernières années de «nos meilleurs cinéastes».

«Philippe Falardeau, Denis Villeneuve, Jean-Marc Vallée, Ken Scott sont partis. Moi, je ne travaillais pas. Emile Gaudreault non plus. Si vous enlevez les cinq meilleurs joueurs du Canadien, ils vont avoir de la misère à faire les séries», a dit Denys Arcand, hier soir, lors d'une activité publique au Musée de la Civilisation de Québec. «Nous sommes un petit milieu. On ne peut pas fournir d'autres cinéastes. Si on envoie les meilleurs à l'extérieur, il va y avoir un trou avant que la relève ne prenne la place», a-t-il ajouté. Le réalisateur de 72 ans, gagnant d'un Oscar en 2004 avec Les invasions barbares, a prédit que les Villeneuve et Vallée ne reviendront pas tourner au Québec. Par contre, «Philippe va revenir.» Du reste, il ne se dit pas trop in-

quiet des difficultés des films «Le mixage n'est pas fait et je québécois à attirer le public dans n'ai pas de musique encore. Je ne les salles depuis deux ans. sais pas si nous serons prêts à «C'est simplement que les films temps. Je ne peux tirer sur les présentés étaient plus difficiles et notes de mon musicien.» moins populaires», a soumis le ci- «UNE SCÈNE TRÈS HOT» néaste. De ce Règne de la beauté, qui RETROUVAILLES AVEC CROZE sortira entre le 5 et le 25 mai, Sept ans après L'âge des ténè- Denys Arcand a dit que de tous bres, Denys Arcand fera finale- ses films, «c'est certainement cement son retour au cinéma en lui qui la moins grande dimension mai avec Le règne de la beauté, sociale». Le cinéaste a aussi révélé avoir qui met en vedette Eric Bruneau, Mélanie Thierry et Marie-Josée tourné pour la première fois une Croze, qu'il retrouve dix ans scène d'amour. «La comédienne Melanie après Les invasions barbares et le prix d'interprétation remporté à Merkosky m'a envoyé une lettre dans laquelle elle me disait Cannes par l'actrice québécoise. «C'était formidable de la retrou- qu'elle avait envie d'aller le plus ver, un bonheur. C'est une comé- loin possible dans la scène dienne fantastique et on s'entend d'amour qu'elle devait jouer extrêmement bien tous les deux», parce qu'elle avait confiance en moi. C'est la première fois que je a-t-il dit. recevais une lettre comme ça. PRÊT POUR CANNES? Vous allez donc voir une scène Est-ce que Arcand et Croze gra- très, très hot.» viront de nouveau ensemble les 418.683.1573 cedric.belanger marches du Palais des festivals, à 2272 @quebeconnedia.com Cannes, en mai? De nombreux médias européens croient que Le règne de la beauté fera sà première sur la Croisette. Sauf qu'à deux semaines de l'annonce de la sélection du 67e Festival de Cannes, rien n'est certain puisque le film n'est pas terminé, a expliqué Denys Arcand.

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Vues d’Afrique trentenaire 3 avril 2014 | Odile Tremblay | Cinéma

Photo: Pedro Ruiz - Le Devoir L’animateur Philippe Fehmiu et l’humoriste Dorothy Rhau parrainent le festival Vues d’Afrique, qui est une vitrine pour des films africains et créoles ou abordant des thématiques correspondantes.

Ce trentième anniversaire d’une manifestation dont la longévité aura confondu les sceptiques des premières éditions est l’occasion de rappeler que Vues d’Afrique constitue le rendez-vous le plus important du genre hors du continent noir et de nouer plus fort les liens qu’il entretient avec le FESPACO (Festival panafricain de cinéma à Ouagadougou au Burkina Faso.) Du 28 avril au 2 mai, à Montréal, sous le parrainage de l’humoriste Dorothy Rhau et de 1 sur 2


l’animateur Philippe Fehmiu, ce festival de films africains et créoles ou abordant des thématiques correspondantes met une centaine d’oeuvres à son menu, issues d’une trentaine de pays, réparties dans six catégories compétitives. Ajoutons une dizaine de colloques, des « coups de coeur » de personnalités du milieu, etc. L’ouverture se veut inspirante, le vendredi 25 avril à 19 h au Cinéma Impérial : Aya de Yopougon de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, d’après les BD du même nom, en présence d’Aïssa Maïga, l’actrice principale. Celle-ci recevra un hommage. Présidée par Baba Hama, ministre de la Culture du Burkina Faso, la soirée, avec chansons et performances, sera animée par Eric M’Boua. Parmi les films de fiction en compétition, citons : C’est eux, les chiens du Marocain Hicham Lasri, Millefeuille du Tunisien Nouri Bouzid, O Grande Kilapy de Zézé Gamboa, d’Angola. Dans le champ du documentaire, le grand cinéaste haïtien Raoul Peck, à travers Assistance mortelle, remet en question les mécanismes de l’aide internationale après le séisme de 2010 en son pays. Tango Negro de Dom Pedro retrouve l’origine africaine du tango argentin, Le chant des tortues de Jawad Rhalib retrace le mouvement marocain du 20 février. La section Afrique Connexion, consacrée au cinéma indépendant et populaire, propose des oeuvres comme Dakar trottoirs d’Hubert Laba Ndao sur les amours d’enfants des rues, et Le règne de l’impunité d’Arnold Antonin sur le procès de Jean-Claude Duvalier à Port-au-Prince. Des cinéastes québécois sont de la fête dans « Regards d’ici ». Le 3 mai se déroulera la première de Rachel : la star aux pieds nus sur le parcours de Rachel Mwanza, l’actrice multiprimée de Rebelle de Kim Nguyen. Parmi les événements spéciaux : La journée du développement durable du 30 avril avec projections-débats. Pour la première fois, le 28 avril, les festivaliers se déplacent à Québec avec grande soirée au Musée de la civilisation, où une programmation sera offerte là-bas jusqu’au 2 mai.

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La Presse+ QUÉBEC, samedi 5 avril 2014

Dernière chance pour cinq expositions Stéphanie Morin QUÉBEC Musée de la civilisation L'exposition Une histoire de jeux vidéo propose un parcours ludique et chronologique dans l'univers des jeux numériques. À voir (et à manipuler) : des consoles à foison, des bornes d'arcade, des jeux à tester, des magazines spécialisés. Jusqu'à demain. MONTRÉAL Centre canadien d'architecture Deux villes - l'une au Maroc, l'autre en Inde - sont au coeur d'une exposition au nom-fleuve : Comment les architectes, les experts, les politiciens, les agences internationales et les citoyens négocient l'urbanisme moderne : Casablanca Chandigarh. L'histoire de l'urbanisme y est présentée à travers la lunette de ces deux villes laboratoires, dont le développement a impliqué de nombreux architectes de renom. Jusqu'au 20 avril. Musée d'art contemporain Acclamée par la critique (et récompensée lors de la prestigieuse Biennale de Venise), l'oeuvre vidéo The Clock regroupe, sur 24 heures, des milliers d'extraits de films et de séries télévisées. Sous la houlette de l'artiste Christian Marclay, le mélange disparate se transforme en un tout cohérent pour évoquer le temps qui passe. Jusqu'au 20 avril. Musée McCord Jouets - Mission Cosmos, exposition destinée aux 3 à 9 ans, présente quelque 200 jouets de toutes les époques, provenant de la collection du musée. Les petits visiteurs doivent en outre accomplir une mission, avec papiers et crayons : aider le professeur Copernoc à faire décoller son aéronef. Jusqu'au 21 avril. Musée des beaux-arts L'oeuvre de Peter Doig est imprégnée de la lumière et de la chaleur de Trinidad, petit

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bout des tropiques que le peintre couche sur toile depuis 10 ans. L'exposition Nulle terre étrangère, présentée en exclusivité nord-américaine, rassemble une centaine de ses peintures et dessins. Jusqu'au 4 mai. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140405·LAA·039

news·20140405·LAA·039 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-04 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-04-08

04:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 15:09:00 QUÉBEC - LES CRÉATEURS DE SPIDERMAN LANCENT UNE OFFENSIVE EN VUE DE LA SORTIE PROCHAINE DU NOUVEAU FILM. À QUÉBEC, ÇA DONNE DU TRAVAIL À BEENOX QUI A PARTICIPÉ À LA CRÉATION DU JEU VIDÉO. MENTION: L'EXPOSITION "UNE HISTOIRE DE JEUX VIDÉO". Intervenant(s): INTERVENANT N.I. / JEUNES N.I.

Émission TELE : ARGENT MAINTENANT Station: ARGENT, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: LYNN ST-LAURENT Journaliste: N.I. Durée: 00:01:30 Date: 2014-04-07 Code nouvelle: 1-ARG5-505315

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- COMMUNICATION DEMO - Liste des résumés des médias électroniques -

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La Presse Plus, 18 avril 2014, page NA

ARTS

D'une bibiiothèqueà l'autre

Daniel LemayLa Presse

Lundi, une semaine après la victoire libérale au Québec, la ministre du Patrimoine canadien annonçait les nominations de deux personnages importants de la scène culturelle montréalaise et québécoise. Un flamboyant et un discret. Chacun verra ce qu'il voudra dans le timing, mais il reste que les nominations de Simon Brault à la direction du Conseil des arts du Canada et de Guy Berthiaume à Bibliothèque et Archives Canada sont importantes du point de vue des relations culturelles intergouvernementales, en plus du vieil axe Ottawa-Montréal souvent occulté. Nomination importante du point de vue « politique » aussi dans le cas de Brault : il s'en va diriger un organisme qui, selon différentes modalités dont des jurys de pairs, distribue annuellement plus de 150 millions de subventions directes et de bourses aux organismes et créateurs du Canada. « Je suis un homme public et je vais le rester », a déclaré à notre collègue Mario Cloutier l'ancien v.-p. du CAC et ancien président « apolitique » du lobby citoyen Culture Montréal. Pas de doute là-dessus : Simon Brault raffole des podiums et des micros, mais il faudra voir comment il réussira à concilier la vaste mission culturelle du CAC avec le cheminement d'un gouvernement surnommé « Art Peur » qui, dans un passé récent et hier encore devant Radio-Canada, a été la source et la cible de la plupart des manifs de rue des groupes culturels à Montréal. Le cas de Guy Berthiaume est différent. Cet universitaire discret et sans attaches politiques a été nommé à la tête de Bibliothèque et Archives nationales du Québec en 2009 par Christine St-Pierre, alors ministre de la Culture sous Jean Charest. Si le


ministère de la Culture avait voulu renouveler son mandat, il aurait dû l'en avertir six mois avant la fin, ce qui n'a pas été le cas. De quels aspects de son quinquennat à BAnQ tire-t-il le plus de fierté ? « De notre ouverture à toutes les formes de culture », répond ce spécialiste de la Grèce antique qui a présidé à la conception ou à la réalisation de grandes expositions, allant de la bibliothèque du philosophe Raymond Klibanski – une initiative de sa prédécesseure Lise Bissonnette – aux mangas japonais en passant par la spectaculaire exposition Fleuve de l'artiste multidisciplinaire René Derouin, qui vient de se terminer. Une exposition sur Michel Tremblay, déjà présentée au Musée de la civilisation de Québec, s'ouvrira à la Grande Bibliothèque le 29 avril. «Nous voulions éviter de donner l'image d'une institution élitiste, dira encore l'ancien vice-recteur à la recherche et à la création de l'UQAM. BAnQ s'est aussi rapprochée des gens en collaborant à des projets comme Qui êtes vous ? (l'émission généalogique de Radio-Canada) et en recevant des personnalités de tous les milieux pour la série La -

bibliothèque de....» Dans l'amphithéâtre de la Grande Bibliothèque, Guy Berthiaume a parlé livres avec, entre autres, le cinéaste Denys Arcand et l'ancienne gouverneure générale Michaëlle Jean, Normand Brathwaite et Nathalie Bondil, conservatrice en chef du Musée des beauxarts qui vient de succéder à Simon Brault à la vice-présidence du CAC. Quel aspect se pose comme le plus grand défi du nouveau PDG de Bibliothèque et Archives Canada ? «Nous allons orienter l'institution vers les besoins de la clientèle. Une des missions premières de BAC est la conservation des collections, mais on doit aussi mettre ces collections à la disposition du plus grand nombre. La priorité est à l'accessibilité. » Précisons ici que BAC, contrairement à la Grande Bibliothèque à Montréal – 2,3 millions de visiteurs en 2013 –, n'est pas une bibliothèque de prêt ouverte au public. Des regrets, Guy Berthiaume ? « Un seul : celui de ne pas avoir fait avancer le projet de la bibliothèque des jeunes, de ne pas avoir suscité de volonté politique pour le mettre en marche. » Le terrain est toujours là du côté nord de la G.B., Berri et Ontario, en face de l'îlot Voyageur. Qui sait ? La bibliothèque des jeunes de Montréal verra peut-être le jour sous les auspices de ce PCPCC que plusieurs attendent : le Partenariat culturel public CoderreCouillard...

À L'AGENDA EBUZZ — Le compositeur-pédagogue John Young de la Montfort University de Leicester, en Grande-Bretagne, est l'invité de la faculté de musique de l'Université de Montréal pour ses journées numériques qui se tiendront à la salle Claude-Champagne de mardi à vendredi prochains. Spécialiste mondialement reconnu de la musique acousmatique, John Young favorise « l'interaction entre les sources sonores naturelles et les matériaux traités par ordinateur ». Entrée gratuite (musique.umontreal.ca).


DANSE — Louise Lecavalier a dévoilé hier sa Trace chorégraphique, « emblème » de la troisième semaine Québec Danse. A compter de mardi, une centaine de pas de sa pièceSo Blue pourront être analysés/décodés sur le plancher de l'Espace G.-É.-Lapalme de la PdA. Pour ceux et celles qui voudraient s'essayer... Voir quebecdanse.org pour les autres activités. DENSE — Dans le cadre de son colloque international sur l'imaginaire contemporain (colloque2014figura.ugam.ca), le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire de l'UQAM présente mercredi à la salle Alizé (900, rue Ontario Est) la soirée Figures & stylesoù une quinzaine d'artistes – Danny Plourde, le Duo Camaro, etc. – présenteront des lectures-performances. « Style éclaté »...


Publié le 19 avril 2014 à 10h00 |

D'une bibliothèque à l'autre

Guy Berthiaume, le président et directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), a été nommé lundi au même poste à Bibliothèque et Archives du Canada. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Daniel Lemay La Presse Lundi, une semaine après la victoire libérale au Québec, la ministre du Patrimoine canadien annonçait les nominations de deux personnages importants de la scène culturelle montréalaise et québécoise. Un flamboyant et un discret. Chacun verra ce qu'il voudra dans le timing, mais il reste que les nominations de Simon Brault à la direction du Conseil des arts du Canada et de Guy Berthiaume à Bibliothèque et Archives Canada sont importantes du point de vue des relations culturelles intergouvernementales, en plus du vieil axe Ottawa-Montréal souvent occulté.

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Nomination importante du point de vue « politique » aussi dans le cas de Brault: il s'en va diriger un organisme qui, selon différentes modalités dont des jurys de pairs, distribue annuellement plus de 150 millions de subventions directes et de bourses aux organismes et créateurs du Canada. « Je suis un homme public et je vais le rester », a déclaré à notre collègue Mario Cloutier l'ancien v.-p. du CAC et ancien président « apolitique » du lobby citoyen Culture Montréal. Pas de doute là-dessus: Simon Brault raffole des podiums et des micros, mais il faudra voir comment il réussira à concilier la vaste mission culturelle du CAC avec le cheminement d'un gouvernement surnommé « Art Peur » qui, dans un passé récent et hier encore devant Radio-Canada, a été la source et la cible de la plupart des manifs de rue des groupes culturels à Montréal. Le cas de Guy Berthiaume est différent. Cet universitaire discret et sans attaches politiques a été nommé à la tête de Bibliothèque et Archives nationales du Québec en 2009 par Christine St-Pierre, alors ministre de la Culture sous Jean Charest. Si le ministère de la Culture avait voulu renouveler son mandat, il aurait dû l'en avertir six mois avant la fin, ce qui n'a pas été le cas. De quels aspects de son quinquennat à BAnQ tire-t-il le plus de fierté? « De notre ouverture à toutes les formes de culture », répond ce spécialiste de la Grèce antique qui a présidé à la conception ou à la réalisation de grandes expositions, allant de la bibliothèque du philosophe Raymond Klibanski - une initiative de sa prédécesseure Lise Bissonnette - aux mangas japonais en passant par la spectaculaire exposition Fleuve de l'artiste multidisciplinaire René Derouin, qui vient de se terminer. Une exposition sur Michel Tremblay, déjà présentée au Musée de la civilisation de Québec, s'ouvrira à la Grande Bibliothèque le 29 avril. « Nous voulions éviter de donner l'image d'une institution élitiste, dira encore l'ancien vice-recteur à la recherche et à la création de l'UQAM. BAnQ s'est aussi rapprochée des gens en collaborant à des projets comme Qui êtes-vous? (l'émission généalogique de Radio-Canada) et en recevant des personnalités de tous les milieux pour la série La bibliothèque de... . » Dans l'amphithéâtre de la Grande Bibliothèque, Guy Berthiaume a parlé livres avec, entre autres, le cinéaste Denys Arcand et l'ancienne gouverneure générale Michaëlle Jean, Normand Brathwaite et Nathalie Bondil, conservatrice en chef du Musée des beaux-arts qui vient de succéder à Simon Brault à la vice-présidence du CAC. Quel aspect se pose comme le plus grand défi du nouveau PDG de Bibliothèque et Archives Canada? « Nous allons orienter l'institution vers les besoins de la clientèle. Une des missions premières de BAC est la conservation des collections, mais on doit aussi

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mettre ces collections à la disposition du plus grand nombre. La priorité est à l'accessibilité. » Précisons ici que BAC, contrairement à la Grande Bibliothèque à Montréal - 2,3 millions de visiteurs en 2013 -, n'est pas une bibliothèque de prêt ouverte au public. Des regrets, Guy Berthiaume? « Un seul: celui de ne pas avoir fait avancer le projet de la bibliothèque des jeunes, de ne pas avoir suscité de volonté politique pour le mettre en marche. » Le terrain est toujours là du côté nord de la G.B., Berri et Ontario, en face de l'îlot Voyageur. Qui sait ? La bibliothèque des jeunes de Montréal verra peut-être le jour sous les auspices de ce PCPCC que plusieurs attendent: le Partenariat culturel public CoderreCouillard...

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Le Devoir, 19 avril 2014, page E3

Quand l'Olympe descend à Québec

Côté, directeur général des MCQ dans l'entretien qui ouvre le catalogue de l'exposition.

Homère et Hésiode

Pour faire le pont entre les dieux et les contemporains, le MCQ a convoqué Homère et Hésiode, qui ont donné vie écrite à ces figures tutélaires. Passeurs d'hier à aujourd'hui, les poètes racontent aux visiteurs les pouvoirs, fonctions et cultes divins associés aux divinités, tout en révélant les faits historiques de l'époque par le truchement des audioguides — et la voix des acteurs Jacques Robitaille et Hugues Frenette. «Ils ont mis en place la géCe sont les premiers superhéros de l'humanité, au fondement même des mythes de l'Occident. néalogie des dieux, donc on D'Athéna à Zeus, les douze dieux olympiens (de première et deuxième générations) forment le trouvait important qu'il fasse coeur de l'exposition Les maîtres de l'Olympe, présentée jusqu'en décembre dans la capitale. partie de l'exposition», indique tés, notamment sur les vases ment à la restauration de deux M"1e Beaudoin. FRÉDÉRIQUE DOYON peints. «Ce sont des objets utili- pièces, dont le massif Relief L'équipe des musées a aussi n a déjà fait part taires, mais éducatifs aussi, ex- d'une Victoire sacrifiant un développé un design d'exposides préparatifs de pliquait Thérèse Beaudoin, taureau, qui date du I er siècle tion élaboré, ponctué d'expéleur voyage depuis chargée de projet de l'exposi- avant Jésus-Christ. riences multimédia immer«On aborde beaucoup les sacri- sives, articulé autour de trois les riches collec- fion, lors de notre passage dans tions nationales de l'atelier de restauration de céra- fices dans l'exposition et on n'en éléments — ciel, terre, eau — Berlin jusqu'à la capitale qué- miques antiques de Berlin. On avait pas de représentation», et qui évoque la lente ascension bécoise. Voici maintenant les enseignait l'histoire avec les explique Mme Beaudoin pour des dieux vers le mont Olympe. justifier le choix de cet artéfact 160 artéfacts soigneusement scènes qui y sont dépeintes. » C'est la première fois que les En tout, l'exposition compte qui attendait d'être restauré collections d'antiquités de Berdéballés et mis en espace par l'équipe du Musée de la civili- quelque 90 objets de bronze et dans les entrepôts berlinois. lin, qui comptent parmi les plus L'exposition témoigne ainsi importantes au monde — comsation à Québec (MCQ) en de terra cotta (vases, asvue de l'exposition qui s'ouvre siettes, etc.), 10 bijoux et une des relations qu'entretenaient parables à celles du Louvre et soixantaine de marbres. Les les dieux entre eux et avec les du British Museum —, voyace mercredi. Acteurs d'exploits de toutes douze dieux ont leur buste ou humains. Elle rappelle du gent en Amérique du Nord. sortes, objets d'innombrables leur statue, sauf Hadès qui, de coup les influences de cette Avant que l'exposition s'achève cultes, les dieux de l'Olympe toute manière, sort peu des culture grecque, fondatrice en à Québec en mars, une autre, bonne part de notre civilisa- majeure, s'amorcera en décem(les préférés des Grecs!) entrailles de la terre. On y trouvera notamment fion. Les douze travaux ont été bre à Montréal grâce à des racontent les origines du monde, comme les Titans les déesses de l'amour et de la ceux d'Héraclès avant de met- prêts issus des collections des Rhéa et Cronos dont ils sont chasse, Aphrodite et Artémis, tre Astérix au défi. Le com- musées grecs. Pour une année nés. C'est à travers leurs ré- le dieu du vin Dionysos et plu- plexe d'OEdipe théorisé par à saveur hellénistique. cits que les humains appren- sieurs représentations de Freud repose sur le mythe de Le Devoir nent à mieux comprendre ce Zeus, maître suprême qui tua ce héros grec qui tua son père monde, aussi puissant et fé- son père après avoir libéré ses et épousa sa mère, comme le cond que rancunier et ven- frères et soeurs. Volage, il racontera Sophocle. «Le musée étudie la société geur. D'où leur association au s'unira avec certaines d'entre savoir, à la connaissance, aux elles pour enfanter d'autres dans son sens le plus large, il est arts, aux rituels comme aux dieux, demi-dieux et héros. donc important de retourner aux Pour honorer le prêt des ceu- sources pour construire des décisions politiques. Leur histoire se retrouve en vres par les musées de Berlin, repères et décoder le monde concentré dans les objets prê- le MCQ a participé financière- contemporain», explique Michel

Premiers superhéros de l'humanité, les divinités grecques s'exposent au Musée de la civilisation

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Authentiques... et légales En vertu de traités, dès la fin du XIXe siècle, l'expertise archéologique des Allemands a en quelque sorte été monnayée en dons d'artéfacts, ce qui leur a permis de constituer leurs riches collections d'antiquités. «Le Parlement grec était si content qu'il a donné 800 artefacts à l'Allemagne en guise de cadeaux, de petits objets à des statues complètes», raconte Andreas Scholl , directeur du Musée des antiquités de Berlin (MAB). Entente impensable aujourd'hui, qui prête flanc à des demandes de restitution d'objets qu'on juge sortis illégalement de leur pays d'origine. Comme l'Egypte l'a fait en 2011 pour le buste de Néfertiti qu'on peut voir au Neues Museum de Berlin. «C'est un problème récurrent, très utilisé en politique intérieure», note M. Scho ll en assurant que «99 % de [leur] collection est parfaitement légale. Les cas qui soulèvent des doutes datent surtout de l'époque où les pays ont changé leurs législations, au début du XXQ siècle, et ont tous été restitués ou sont en voie de l'être. » Pour cette raison, le MCQ doit s'assurer que les pièces prêtées sont munies de certificats d'insaisissabilité. Deux bijoux d'Aphrodite, originaires d'Iran (mais à Berlin depuis longtemps), ont été retenus quelques heures aux douanes canadiennes et ont requis des authentifications. Une formalité vite réglée pour les conservateurs berlinois...

Les douze dieux en visite Aphrodite, déesse de l'amour et de la sexualité Apollon, dieu des purifications Artémis, déesse de la chasse Asclépios, dieu de la médecine Athéna, déesse de la guerre et protectrice du savoir Déméter, déesse de l'agriculture Dionysos, dieu du vin Hadès, maître du royaume des morts Héra, déesse du mariage, de la fécondité et des femmes Hermès, messager des dieux Poséidon, maître des eaux Zeus, roi des Olympiens A GAUCHE: TETE D'ATHENA PROVENANCE INCONNUE, IIe SIÈCLE APRÈS JESLS-CHRIST. COLLECTION MUSE EN ZU BERLIN.

LES MAÎTRES DE L'OLYMPE TRÉSORS DES COLLECTIONS GRÉCO-ROMAINES DE BERLIN

Du 23 avril 2014 au 15 mars 2015 au Musée de la civilisation à Québec Plus d'oeuvres tirées des Maîtres de l'Olympe. ledevoir. corn/ cultures/arts- visuels Voir }

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De haut en bas: des têtes de Zeus, Héra et Hermès, toutes tirées des collections berlinoises.


PHOTOS SOURCE MCQ

Aphrodite, marbre, Italie, IIe siècle apr. J.-C. La pose de la déesse ainsi que ses gestes de pudeur rappellent les sculptures des époques classique et hellénistique, comme l'Aphrodite de Cnide et la Vénus Capitoline. La tête est une addition ultérieure.

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Le Devoir, 19 avril 2014, page C6

Trente ans de Vues d'Afrique Entretien avec le président fondateur, Gérard Le Chêne gon de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, inspiré de la ifficile, quand on met au bande dessinée, et un hommonde un festival mont- mage à l'actrice Aïssa Maïga, réalais avec les moyens du avec chansons et performances. Des témoignages d'estime bord, de s'imaginer qu'il aura un jour 30 ans. Et puis, d'étin- lui viennent de partout en cet celles en inquiétudes, d'ascen- anniversaire. «Il faut pelleter sions en turbulences, au fil du bien des nuages pour arriver à temps, ça y est. Gérard Le voir le soleil», aime-t-il répéter. Chêne, le président fondateur Ce qui a commencé par une de Vues d'Afrique, dont la Semaine du cinéma africain à trentième édition sera sur ses la Cinémathèque québécoise rails du 25 avril au 4 mai, re- attirait une population montgarde le chemin parcouru: réalaise venue par ouverture «Vues d'Afrique est né dans un d'esprit pour voir, pour connaîdésert absolu d'information cul- tre, évoque-t-il, en soulignant turelle sur le continent et ses l'enthousiasme des jeunes, «toutes couleurs unies, comme diasporas», résume-t-il. La manifestation orchestre datas la pub de Benetton». Précisons qu'également docudes événements toute l'année, mais son volet cinématogra- mentariste, Gérard Le Chêne phique, comportant aussi des avait été correspondant pour films créoles, est le plus consi- l'A>sociated Press en Afrique et quil connaissait le terrain. Dedérable hors Afrique. Une centaine de productions pus 2010, c'est sa fille Géraldine sont au menu de cette tren- Le Chêne qui assume la directième cuvée. En ouverture: le tion générale de Vues d'Afrique, film d'animation Aya de Yopou- mais le fondateur de la manifestaton demeure responsable du voht international. Son festival a affronté bien des orages. «En ODILE TREMBLAY

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contributions annuelles fédérales, on a perdu 200 000 $. » Des organismes comme l'ACDI, qui les subventionnaient, sont carrément disparus. La matière première posa aussi problème: «Longtemps en Afrique, même les grands réalisateurs, le Tunisien Férid Boughedir, le Sénégalais Ousmane Sembene, faisaient un film de temps en temps, en général pour les festivals internationaux, et leurs compatriotes leur reprochaient de ne pas s'adresser à eux. Les chefs opérateurs étaient Européens et les cinéastes passaient l'essentiel de leur temps en quête de financement en coproductions. Il y eut bien sûr de beaux films, ceux d'Abderrahmane Sissako, entre autres. » Ce cinéaste mauritanien (derrière En attendant le bonheur et Bamako), sera en compétition au prochain Festival de Cannes avec Tombouctou. Le fondateur de Vues d'Afrique salue l'avènement du numérique il y a une douzaine d'années. «Il a fait émerger un cinéma commercial populaire,

dans lequel les gens se reconnaissent, produit souvent en français pour diffusion dans les pays voisins. L'industrie de Nollywood, au Nigeria, produit 2000 films par année, qui entremêlent le sexe, la violence, la sorcellerie, mauvais en général. Mais il y aura un écrémage, avec émergence des meilleurs cinéastes.» Gérard Le Chêne reçoit. cette année des représentants de plusieurs festivals, ceux de Namur, de Carthage et du FESPACO, festival de cinéma panafricain à Ouagadougou, au Burkina Faso, auquel Vues d'Afrique est jumelé. En 30 ans, cette manifestation a beaucoup changé. Des sections sont apparues comme Afrique Connexion, sur les oeuvres numériques. «L'avenir se jouera en s'arrimant davantage aux réseaux sociaux, mais la clientèle de Vues d'Afrique qui vient voir les films sur grand écran n'a pas vraiment vieilli chez nous. » De cela, il est fier aussi. Le Devoir


Le Devoir, 19 avril 2014, page B5

Tout ce que j'aime

Mais c'est aussi parce que j'ai perdu le goût. Si je l'avais encore, j'aurais cherché des solutions. Mais mon métier n'existe plus, alors à quoi bon ?» Et nous voilà en train de faire non pas le procès du temps présent, seulement l'inventaire de tout ce qu'il a avalé. «Je ne suis pas amer, dit-il. Il a plutôt l'air soulagé. Son deuil déjà consommé. La relation qu'il avait avec sa clientèle n'existe plus depuis DAVID que cette dernière compte sur l'algorithme DESJARDINS d'Amazon pour lui dire: «des gens qui ont acheté ce livre ont aussi acheté... ». Depuis, aussi, que nous n'avons plus le temps d'aller discuter avec le libraire, de partager nos amours de lecture, nos goûts. éfense de stationner. Défense de staDepuis, enfin, que l'idée de la culture s'est tionner. Défense de stationner. Dé- fondue dans une obligation de divertissement, fense de stationner. un besoin impérieux d'émotions instantanées, Des travaux sur la façade du Musée de la ci- de bombardements d'amour, de haine, de vilisation privent la rue Saint-Pierre de la plu- stress, d'action. part de ses rares places de stationnement. Un La demi-teinte, la psychologie, les trames chapelet de panneaux orange m'interdisent narratives impressionnistes, les histoires brud'amarrer là. Je trouve une place sur Saint-Paul, meuses, jusqu'au flou, tout cela réclame un mais vraiment loin, alors je cherche encore. goût de l'effort dont j'ignore s'il se raréfie, mais J'aboutis sur l'immense tarmac qui fait face au dont on peut avancer sans trop se tromper qu'il fleuve, et me coûtera le double d'un parcomè- n'est pas en plein essor. tre. Venir en bus? Dans le Vieux-Port de QuéEnfin, je ne sais plus trop. Et puis je n'ai pas bec? De Limoilou, ç'aurait été moins long à envie de faire le procès de l'époque. Jérôme pied. Et puis, j'étais un peu pressé. Et mercredi, non plus. il faisait encore froid pour le vélo. La seule chose certaine, c'est que dans — Tu vois, m'explique Jérôme Leclerc quand moins de dix jours cette librairie sera fermée. j'arrive enfin chez lui, c'est un peu pour ça que je Petite ellipse. Pendant que j'écris ceci, ma ferme. Mes clients font le tour une fois, deux fois, blonde me tend le journal: la bouquinerie de ne trouvent pas où se garer, puis ils s'en vont. l'avenue Cartier ferme. Une autre. J'apprenAvant, ce n'était pas si grave. Il y avait des bu- drai quelques minutes plus tard dans le reaux autour, des banques, des notaires, des em- New Yorker que Rizzoli, une des dernières ployés qui venaient bouquiner sur l'heure du grandes institutions du livre, disparaît aussi. midi. Id y avait des résidants, aussi. Maintenant, Comme si tout conspirait pour que je cède à la il n'y a plus que des hôtels et des touristes. nostalgie. Après 35 ans d'existence, la Librairie du NouRetour dans le Vieux-Port de Québec. Au veau Monde ferme ses portes. C'est la seconde fond de la grande et magnifique salle qui acà s'éteindre en quelques mois à Québec. Une cueille le commerce, nous sommes assis, écraproximité dans le temps qui explique probable- sés entre des cartons et un rayon de livres où ment que je sois le seul à avoir répondu au me dévisage le portrait d'Olivar Asselin depuis communiqué de Jérôme. la couverture de sa biographie, adossée au Mais bon. Moi aussi j'ai écrit là-dessus quand rayon. Jérôme me parle du type qui s'occupe la Librairie générale française a fermé. Est-ce de l'entretien de sa fournaise. Un jour, il y a que j'aurais récidivé si, autrefois, je n'avais pas longtemps, il a confié au libraire que sa fille un peu fréquenté le bonhomme et son com- avait du mal à l'école et ne s'y plaisait pas. Jémerce ? Probablement pas. rôme lui avait fait une sélection de bouquins Je ne venais plus très souvent chez Jérôme, qui font aimer la lecture. C'est ce que font les remarquez. Faut dire que les dernières fois où passeurs: ils transmettent l'envie. « C'est triste je m'y suis aventuré, on sentait juste à regarder que vous fermiez, lui a dit le réparateur la seles étalages que l'envie n'y était plus. maine dernière... Et fallait que je vous dise « C'est.pour ça que j'arrête. Parce que les af- merci. Ma fille vient de terminer son cours unifaires vont mal, c'est sûr J'ai vendu l'immeuble versitaire. En enseignement. » en partie pour éponger les dettes de la libraire.

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Nous nous sommes dit adieu. Je suis parti, et le lendemain Gabriel Garcia Marquez est mort. Vous ai-je dit que j'aurai 40 ans cette année ? Ce n'est pas vieux. Pas comme Garcia Marquez, parti rejoindre ses amis les fantômes à 87 ans. Mais ce l'est assez pour comprendre que vieillir, c'est beaucoup regarder disparaître un à un les morceaux de tout ce que j'aime. ddesjdrdins@ledevoir com

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Le Devoir Culture, samedi 19 avril 2014, p. E3

Quand l'Olympe descend à Québec Premiers superhéros de l'humanité, les divinités grecques s'exposent au Musée de la civilisation Frédérique Doyon Les maîtres de l'Olympe Du 23 avril 2014 au 15 mars 2015 au Musée de la civilisation à Québec Trésors des collections gréco-romaines de Berlin \r\nCe sont les premiers superhéros de l'humanité, au fondement même des mythes de l'Occident. D'Athéna à Zeus, les douze dieux olympiens (de première et deuxième générations) forment le coeur de l'exposition Les maîtres de l'Olympe, présentée jusqu'en décembre dans la capitale.\r\nOn a déjà fait part des préparatifs de leur voyage depuis les riches collections nationales de Berlin jusqu'à la capitale québécoise. Voici maintenant les 160 artéfacts soigneusement déballés et mis en espace par l'équipe du Musée de la civilisation à Québec (MCQ) en vue de l'exposition qui s'ouvre ce mercredi. Acteurs d'exploits de toutes sortes, objets d'innombrables cultes, les dieux de l'Olympe (les préférés des Grecs !) racontent les origines du monde, comme les Titans Rhéa et Cronos dont ils sont nés. C'est à travers leurs récits que les humains apprennent à mieux comprendre ce monde, aussi puissant et fécond que rancunier et vengeur. D'où leur association au savoir, à la connaissance, aux arts, aux rituels comme aux décisions politiques. Leur histoire se retrouve en concentré dans les objets prêtés, notamment sur les vases peints. " Ce sont des objets utilitaires, mais éducatifs aussi, expliquait Thérèse Beaudoin, chargée de projet de l'exposition, lors de notre passage dans l'atelier de restauration de céramiques antiques de Berlin. On enseignait l'histoire avec les scènes qui y sont dépeintes. " En tout, l'exposition compte quelque 90 objets de bronze et de terra cotta (vases, assiettes, etc.), 10 bijoux et une soixantaine de marbres. Les douze dieux ont leur buste ou leur statue, sauf Hadès qui, de toute manière, sort peu des entrailles de la terre. On y trouvera notamment les déesses de l'amour et de la chasse, Aphrodite et Artémis, le dieu du vin Dionysos et plusieurs représentations de Zeus, maître suprême qui tua son père après avoir libéré ses frères et soeurs. Volage, il s'unira avec certaines d'entre elles pour enfanter d'autres dieux, demi-dieux et héros. Pour honorer le prêt des oeuvres par les musées de Berlin, le MCQ a participé financièrement à la restauration de deux pièces, dont le massif Relief d'une Victoire sacrifiant un taureau, qui date du Ier siècle avant Jésus-Christ.

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" On aborde beaucoup les sacrifices dans l'exposition et on n'en avait pas de représentation ", explique Mme Beaudoin pour justifier le choix de cet artéfact qui attendait d'être restauré dans les entrepôts berlinois. L'exposition témoigne ainsi des relations qu'entretenaient les dieux entre eux et avec les humains. Elle rappelle du coup les influences de cette culture grecque, fondatrice en bonne part de notre civilisation. Les douze travaux ont été ceux d'Héraclès avant de mettre Astérix au défi. Le complexe d'Oedipe théorisé par Freud repose sur le mythe de ce héros grec qui tua son père et épousa sa mère, comme le racontera Sophocle. " Le musée étudie la société dans son sens le plus large, il est donc important de retourner aux sources pour construire des repères et décoder le monde contemporain ", explique Michel Côté, directeur général des MCQ dans l'entretien qui ouvre le catalogue de l'exposition. Homère et Hésiode Pour faire le pont entre les dieux et les contemporains, le MCQ a convoqué Homère et Hésiode, qui ont donné vie écrite à ces figures tutélaires. Passeurs d'hier à aujourd'hui, les poètes racontent aux visiteurs les pouvoirs, fonctions et cultes divins associés aux divinités, tout en révélant les faits historiques de l'époque par le truchement des audioguides -- et la voix des acteurs Jacques Robitaille et Hugues Frenette. " Ils ont mis en place la généalogie des dieux, donc on trouvait important qu'il fasse partie de l'exposition ", indique Mme Beaudoin. L'équipe des musées a aussi développé un design d'exposition élaboré, ponctué d'expériences multimédia immersives, articulé autour de trois éléments -- ciel, terre, eau -- et qui évoque la lente ascension des dieux vers le mont Olympe. C'est la première fois que les collections d'antiquités de Berlin, qui comptent parmi les plus importantes au monde -- comparables à celles du Louvre et du British Museum --, voyagent en Amérique du Nord. Avant que l'exposition s'achève à Québec en mars, une autre, majeure, s'amorcera en décembre à Montréal grâce à des prêts issus des collections des musées grecs. Pour une année à saveur hellénistique. --Authentiques... et légales En vertu de traités, dès la fin du XIXe siècle, l'expertise archéologique des Allemands a en quelque sorte été monnayée en dons d'artéfacts, ce qui leur a permis de constituer leurs riches collections d'antiquités. " Le Parlement grec était si content qu'il a donné 800 artéfacts à l'Allemagne en guise de cadeaux, de petits objets à des statues complètes ", raconte Andreas Scholl, directeur du Musée des antiquités de Berlin (MAB). Entente impensable aujourd'hui, qui prête flanc à des demandes de restitution d'objets qu'on juge sortis illégalement de leur pays d'origine. Comme l'Égypte l'a fait en 2011 pour le buste de Néfertiti qu'on peut voir au Neues Museum de Berlin. " C'est un problème récurrent,

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très utilisé en politique intérieure ", note M. Scholl en assurant que " 99 % de [leur] collection est parfaitement légale. Les cas qui soulèvent des doutes datent surtout de l'époque où les pays ont changé leurs législations, au début du XXe siècle, et ont tous été restitués ou sont en voie de l'être. " Pour cette raison, le MCQ doit s'assurer que les pièces prêtées sont munies de certificats d'insaisissabilité. Deux bijoux d'Aphrodite, originaires d'Iran (mais à Berlin depuis longtemps), ont été retenus quelques heures aux douanes canadiennes et ont requis des authentifications. Une formalité vite réglée pour les conservateurs berlinois... © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140419·LE·2014-04-19_405871

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Quand l’Olympe descend à Québec Premiers superhéros de l’humanité, les divinités grecques s’exposent au Musée de la civilisation 19 avril 2014 | Frédérique Doyon | Arts visuels

Ce sont les premiers superhéros de l’humanité, au fondement même des mythes de l’Occident. D’Athéna à Zeus, les douze dieux olympiens (de première et deuxième générations) forment le coeur de l’exposition Les maîtres de l’Olympe, présentée jusqu’en décembre dans la capitale. On a déjà fait part des préparatifs de leur voyage depuis les riches collections nationales de Berlin jusqu’à la capitale québécoise. Voici maintenant les 160 artéfacts soigneusement déballés et mis en espace par l’équipe du Musée de la civilisation à Québec (MCQ) en vue de l’exposition qui s’ouvre ce mercredi.

Photo: Tête d’Athéna, Provenance inconnue‚ IIe siècle après Jésus-Christ. collection Muse en zu Berlin.

Acteurs d’exploits de toutes sortes, objets d’innombrables cultes, les dieux de l’Olympe (les préférés des Grecs !) racontent les origines du monde, comme les Titans Rhéa et Cronos dont ils sont nés. C’est à travers leurs récits que les humains apprennent à mieux comprendre ce monde, aussi puissant et fécond que rancunier et vengeur. D’où leur association au savoir, à la connaissance, aux arts, aux rituels comme aux décisions politiques.

Les maîtres de l’Olympe, Trésors des collections gréco-

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Leur histoire se retrouve en concentré dans les objets


romaines de Berlin Du 23 avril 2014 au 15 mars 2015 au Musée de la civilisation à Québec ••• Les douze dieux en visite Aphrodite, déesse de l’amour et de la sexualité Apollon, dieu des purifications Artémis, déesse de la chasse Asclépios, dieu de la médecine Athéna, déesse de la guerre et protectrice du savoir Déméter, déesse de l’agriculture Dionysos, dieu du vin Hadès, maître du royaume des morts Héra, déesse du mariage, de la fécondité et des femmes Hermès, messager des dieux Poséidon, maître des eaux Zeus, roi des Olympiens

prêtés, notamment sur les vases peints. « Ce sont des objets utilitaires, mais éducatifs aussi, expliquait Thérèse Beaudoin, chargée de projet de l’exposition, lors de notre passage dans l’atelier de restauration de céramiques antiques de Berlin. On enseignait l’histoire avec les scènes qui y sont dépeintes. »

En tout, l’exposition compte quelque 90 objets de bronze et de terra cotta (vases, assiettes, etc.), 10 bijoux et une soixantaine de marbres. Les douze dieux ont leur buste ou leur statue, sauf Hadès qui, de toute manière, sort peu des entrailles de la terre. On y trouvera notamment les déesses de l’amour et de la chasse, Aphrodite et Artémis, le dieu du vin Dionysos et plusieurs représentations de Zeus, maître suprême qui tua son père après avoir libéré ses frères et soeurs. Volage, il s’unira avec certaines d’entre elles pour enfanter d’autres dieux, demi-dieux et héros. Pour honorer le prêt des oeuvres par les musées de Berlin, le MCQ a participé financièrement à la restauration de deux pièces, dont le massif Relief d’une Victoire sacrifiant un taureau, qui date du Ier siècle avant Jésus-Christ. « On aborde beaucoup les sacrifices dans l’exposition et on n’en avait pas de représentation », explique Mme Beaudoin pour justifier le choix de cet artéfact qui attendait d’être restauré dans les entrepôts berlinois. L’exposition témoigne ainsi des relations qu’entretenaient les dieux entre eux et avec les humains. Elle rappelle du coup les influences de cette culture grecque, fondatrice en bonne part de notre civilisation. Les douze travaux ont été ceux d’Héraclès avant de mettre Astérix au défi. Le complexe d’Oedipe théorisé par Freud repose sur le mythe de ce héros grec qui tua son père et épousa sa mère, comme le racontera Sophocle. « Le musée étudie la société dans son sens le plus large, il est donc important de retourner aux sources pour construire des repères et décoder le monde 2 sur 4


contemporain », explique Michel Côté, directeur général des MCQ dans l’entretien qui ouvre le catalogue de l’exposition. Homère et Hésiode Pour faire le pont entre les dieux et les contemporains, le MCQ a convoqué Homère et Hésiode, qui ont donné vie écrite à ces figures tutélaires. Passeurs d’hier à aujourd’hui, les poètes racontent aux visiteurs les pouvoirs, fonctions et cultes divins associés aux divinités, tout en révélant les faits historiques de l’époque par le truchement des audioguides — et la voix des acteurs Jacques Robitaille et Hugues Frenette. « Ils ont mis en place la généalogie des dieux, donc on trouvait important qu’il fasse partie de l’exposition », indique Mme Beaudoin. L’équipe des musées a aussi développé un design d’exposition élaboré, ponctué d’expériences multimédia immersives, articulé autour de trois éléments — ciel, terre, eau — et qui évoque la lente ascension des dieux vers le mont Olympe. C’est la première fois que les collections d’antiquités de Berlin, qui comptent parmi les plus importantes au monde — comparables à celles du Louvre et du British Museum —, voyagent en Amérique du Nord. Avant que l’exposition s’achève à Québec en mars, une autre, majeure, s’amorcera en décembre à Montréal grâce à des prêts issus des collections des musées grecs. Pour une année à saveur hellénistique. ••• Authentiques… et légales En vertu de traités, dès la fin du XIXe siècle, l’expertise archéologique des Allemands a en quelque sorte été monnayée en dons d’artéfacts, ce qui leur a permis de constituer leurs riches collections d’antiquités. « Le Parlement grec était si content qu’il a donné 800 artéfacts à l’Allemagne en guise de cadeaux, de petits objets à des statues complètes », raconte Andreas Scholl, directeur du Musée des antiquités de Berlin (MAB). Entente impensable aujourd’hui, qui prête flanc à des demandes de restitution d’objets qu’on juge sortis illégalement de leur pays d’origine. Comme l’Égypte l’a fait en 2011 pour le buste de Néfertiti qu’on peut voir au Neues Museum de Berlin. « C’est un problème récurrent, très utilisé en politique intérieure », note M. Scholl en assurant que « 99 % de [leur] collection est parfaitement légale. Les cas qui soulèvent des doutes datent surtout de l’époque où les pays ont changé leurs législations, au début du XXe siècle, et ont tous été restitués ou sont en voie de l’être. 3 sur 4


» Pour cette raison, le MCQ doit s’assurer que les pièces prêtées sont munies de certificats d’insaisissabilité. Deux bijoux d’Aphrodite, originaires d’Iran (mais à Berlin depuis longtemps), ont été retenus quelques heures aux douanes canadiennes et ont requis des authentifications. Une formalité vite réglée pour les conservateurs berlinois…

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The Gazette, 19 avril 2014, page E4

Vues d'Afrique, Fespaco help satisfy cultural curiosity BILL BROWNSTEIN ARTS & LIFE

African film festival marking 30 years n a city that abounds with Isurprise cultural festivals, it is no that those devoted to jazz, comedy and music continue to flourish decades after being established. Same, too, with film festivals focusing on the cinema of the world. But what could come as a surprise is that a Montrealbased film festival focusing almost entirely on the cinema of Africa and Creolespeaking countries around the planet is not only flourishing, but is also celebrating its 30th anniversary this year. No small task, in light of the myriad film fests in this town. Vues d'Afrique is the largest film festival of its kind outside Africa. It is also one of the least-hyped festivals in this city. The festival's success is due in large pa rt to the perseverance of its low-key co-founder and director general, Gérard Le Chêne. The decision to start Vues d'Afrique came innocently enough. When he and likeminded friends felt that the city's other film festivals weren't doing a sufficient job of showcasing African cinema, they decided to start their own. But not in his wildest dreams did Le Chêne think Vues d'Afrique would make into 30. "I guess we've had to be rather resilient, even a bit

stubborn for the festival to reach our 30th anniversary," Le Chêne says with a smile. Vues d'Afriques kicks off Friday night with the screening of Aya de Yopougnon, in the presence of César-winning actress Aïssa Maïga, at the Cinéma Imperial, and runs until May 4 at venues around the city. In addition, the fest touches down in Quebec City and O ttawa over the same time span with an array of presentations. Once again, Vues d'Afrique will showcase more than 100 offerings: features, documentaries, sho rts and animated productions in French and English. Le Chêne is remarkably serene, amid the clutter and action in the Vues d'Afrique office on Sherbrooke St. E. Though, normally, it's just him and a couple of assistants during the year, he oversees a staff of 15 come festival time. Hanging over his desk is a poster from the Republic of Seychelles. Le Chêne just happens to be the country's honorary consul here. The task for Le Chêne is made more difficult since Vues d'Afrique, unlike most of the other film festivals in town, is targeting a very specific area and a continent very far away. "It wasn't easy at the beginning," he concedes. "In the early days, few in the film business here knew much about what was going,on in Africa. That has changed considerably now through the news and social media. And we have managed to establish many contacts over the years. "The task is also made much easier when there is so much enthusiasm on the part of the public — and not

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just from Africans or Creole speakers or cinephiles, but from all segments of the public. People, like me, with a curiosity for Africa. Despite what some might think, I've noticed that Quebecers are very much open to other cultures. That has given us the strength to continue." Le Chêne had been infatuated with Africa since he was a child, but it was while serving as a correspondent there for The Associated Press four decades back that his love affair for the area really took hold. He later turned his attention to making films dealing with social ch ange on the continent. "I remember even as a little kid that after hearing about Africa, I wanted to go there and be an explorer," Le Chêne recalls. "I never let go of that dream. Later after studying the psychology of mass communications here, the dream changed a little, to going to work as a journalist there for four years." He notes that there was little in the way of news that was of interest to his employer while serving in Africa. "They weren't much interested in social policy there at the time. They were more interested in human-interest stories of a certain nature. If I had uncovered cases of cannibalism, I'm sure they would have been very happy," he cracks. Regardless, Le Chêne, who visits Africa regularly, has witnessed much more than the political evolution that has taken place over the years. "There has also been an evolution in terms of the film industry over the last 10 years, particularly with the arrival of digital tech-

nology," he says. As a result, filmmakers no longer had to wait for government grants to proceed. With equipment they could afford, they were able to make their own movies for their public. Maybe those films weren't always of the highest quality, but people didn't seem to mind that. It completely changed the nature of the business." This year's festival is a double celebration. Vues d'Afrique is teaming up with Burkina Faso's Fespaco, the largest pan-African film festival on the continent. "Burkina Faso has become very active in film production," Le Chêne says. "But what's even more encouraging is that women directors and producers have become more active than ever, making films there." Le Chêne is too modest to take credit, but prior to his arrival on the festival front, there were next to no films from Africa being presented in these parts. "We started as a small group of friends, either African or locals who had worked there. One of our group, a Radio-Canada journalist, approached the World Film Festival and asked why there were so rarely African films being shown. The answer he was given was that those films don't exist." The South African comedy The Gods Must be Crazy was


presented at the 1983 Montreal World Film Festival and was chosen as the fest's most popular film that year. But that's not exactly what Le Chêne and friends had in mind. "So that's when we decided to make a week of our idea of African cinema ourselves. We were encouraged enough with the initial response that we decided to carry on." And so what began as a part-time job on his own has become a full-time endeavour

with staff. "I tried to manage on my own, but it became too much. For the last 10 years, the festival wouldn't have gotten by without the help of many others, especially when it comes to issues of raising money. We have to spend so much time on raising funds." Vues d'Afrique has an annual budget of $1 million, which is not only directed toward the festival but to activities year-round, relating to exhibitions and screenings.

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It gets by on subsidies from various levels of government, mostly from the province, as well as box office receipts. "I can see the festival celebrating more anniversaries in the years to come, but,, hopefully, with a new genera-, tion of administrators to help oversee it," he says. "But the good news is that there has been such an incredible growth of cinema in a variety of themes from all over this massive, diverse continent — to help the festi-

val keep moving forward." Vues d'Afrique runs Friday

to May 4 at various venues in Montreal, as well as in Quebec City and Ottawa. For information on schedule, films and ticket prices, call 514,, 284-3322, ext. 221, or go tc www.vuesdafrique.org. bbrownstein@ montrealgazette.com Twitter: billbrownstein


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20 AVRIL 2014

(1-SRC-R1-21-576729)

SRC (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL, DESSINE-MOI UN DIMANCHE 06H38, DURÉE : 45 SECONDES ANIMATEUR : FRANCO NUOVO, JOURNALISTE : CAROLINE DÉCOSTE

ON ATTEND ÉGALEMENT LES ENFANTS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

NUOVO :

Le Musée de la civilisation de Québec aussi qui est ouvert.

DÉCOSTE :

Oui et on fait bricoler les euh… les enfants avec petites bêtes patentées qui est un bricolage thématique de Pâques. Et aussi on prévoit le Jour de la terre qui aura lieu demain, le 22 avril… pardon, pas demain, mardi le 22 avril et c’est organisé par le collectif Boules à mites qui propose la création d’une sculpture par assemblage avec des objets retrouvés, des matériaux recyclés. Le collectif veut mettre les enfants dans la peau d’un artiste populaire pour célébrer ça de façon artistique.

NUOVO :

Hmm. Ils leur donnent un choix ou…

DÉCOSTE :

Oui, en fait, les enfants vont pouvoir participer, s’inspirer des artistes de l’art populaire pis on essaie de créer en recyclant des objets. - 30 -

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22 AVRIL 2014

(2-SRC-R1-5-586889)

SRC (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE, MONTRÉAL, L’HEURE DU MONDE 18H53, DURÉE : 52 SECONDES JOURNALISTE : ÈVE PAYETTE

UNE DOUZAINE DE DIEUX GRECS ONT FAIT LEUR ENTRÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION À QUÉBEC

PAYETTE :

Une douzaine de dieux de l’Olympe, Zeus, Dionysos, Aphrodite, Apollon ont fait leur entrée au Musée de la civilisation à Québec. Plus de 160 œuvres, surtout des statues en marbre et des vases, sont exposés pour la première fois en Amérique du Nord. L’historien Pierre Bonnechere, professeur de culture grecque à l’Université de Montréal, a agi comme consultant.

PIERRE BONNECHERE :

(Historien, professeur, Université de Montréal) Ces sculptures nous renseignent sur la façon dont une civilisation grandiose, brillante a pu concevoir la religion, son rapport avec les dieux, son rapport avec le monde. La société grecque, la civilisation grecque ont influencé notre façon de penser jusque dans les années 50 et encore aujourd’hui. Ça ne fait aucun doute.

PAYETTE :

Les objets prêtés par les Musées de Berlin resteront à Québec jusqu’en mars 2015. L’exposition doit ensuite se rendre à Winnipeg. - 30 -

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Publié le 24 avril 2014 à 00h04

Les maîtres de l'Olympe: des dieux et des hommes

Isabelle Houde Le Soleil (Québec) Être beau comme un Apollon, naître de la cuisse de Jupiter, manger un repas aphrodisiaque... «Il y a encore beaucoup de références [à l'Antiquité gréco-romaine] dans notre réalité, même après 2000 ans d'histoire. C'est important d'y revenir», croit Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation de Québec (MCQ). L'institution muséale a pris le taureau par les cornes - à l'image de ce Relief d'une Victoire sacrifiant un taureau rénové avec son aide financière - pour mieux faire connaître cette riche période historique marquée par une mythologie omniprésente et complexe. Le MCQ hébergera jusqu'en mars 2015 une importante sélection de marbres, de bronzes, de vases et de bijoux prêtés par l'Antikensammlung, la collection d'antiquités classiques des Musées d'État de Berlin, en Allemagne. Le directeur de cette collection, l'une des plus importante au monde, a fait le voyage jusqu'à Québec pour l'inauguration de l'exposition. «Le Canada, comme le Brésil, où nous avons présenté l'exposition pour la première fois, n'a pas de collection significative datant de cette période», a expliqué Andreas Scholl. «Cette exposition vous permettra d'apprivoiser le monde de l'Antiquité classique», a-t-il poursuivi. À Québec, les visiteurs feront connaissance avec 12 figures principales de la mythologie grecque, dont les noms seront familiers à plusieurs : Zeus, Athéna, Apollon, Poséidon... Lors d'une lente montée vers le sommet de l'Olympe, les poètes Homère et Hésiode les présentent, via un audioguide où figurent les voix des comédiens de Québec Hugues Frenette et Jack Robitaille. Après cette ascension, le visiteur se trouve face à un grand ciel bleu et des pièces rares montrant d'autres personnages gravitant dans l'entourage des dieux, notamment La danseuse, «l'une des pièces les plus prestigieuses de la collection», de l'avis d'Andres Scholl, par sa richesse et la complexité du mouvement du

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tissu récréé dans le marbre. D'autres sections de l'exposition permettent de découvrir différents aspects de la culture gréco-romaine et de la relation que les humains entretenaient avec les dieux. Jardins romains, rites et offrandes, sanctuaires... On apprend aussi que les statues aujourd'hui unies étaient à l'époque peintes de couleurs vives. Deux sections sont finalement consacrées aux excès associés à Dionysos, dieu du vin, et au théâtre, dont il est en quelque sorte le père fondateur. ****************** Vous voulez y aller? Quoi : Les maîtres de l'Olympe. Trésors des collections gréco-romaines de Berlin Où : Musée de la civilisation Quand : jusqu'au 15 mars 2015 Info : www.mcq.org (http://www.mcq.org/index_fr.php)

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-04-24

15:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 17:32:00 QUÉBEC - CHRONIQUE CULTURELLE - LE MUSÉE DE LA CIVILISATION PRÉSENTE L'EXPOSITION "LES MAÎTRES DE L'OLYMPE". LES OEUVRES SONT MAGNIFIQUES, LA MISE EN ESPACE BELLE ET NUANCÉE. UN AUDIOGUIDE REND L'EXPÉRIENCE ENCORE PLUS ENVOÛTANTE. À VOIR JUSQU'EN MARS 2015.

Émission RADIO : RADIO-CANADA CET APRÈS-MIDI Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: CATHERINE LACHAUSSÉE Co-animateur:

Intervenant(s): PIERRE BONNECHÈRE, EXPERT-SCIENTIFIQUE

Lecteur: Journaliste: VALÉRIE CLOUTIER, EN DIRECT Durée: 00:06:00 Date: 2014-04-23 Code nouvelle: 1-CBV3-592287

2 05:30:00 QUÉBEC - UNE NOUVELLE EXPOSITION SUR LA GRÈCE ANTIQUE EST PRÉSENTÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission RADIO : PREMIÈRE HEURE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: CLAUDE BERNATCHEZ

Intervenant(s):

Co-animateur: Lecteur: MARTIN BOUCHER Journaliste: FRANÇOIS THERRIEN / PATRICIA TADROS / MARC-ANDRÉ BOIVIN Durée: 00:02:30 Date: 2014-04-24 Code nouvelle: 1-CBV21-594225 3 06:34:00 QUÉBEC - LE MUSÉE DE LA CIVILISATION PRÉSENTE L'EXPOSITION "LES MAÎTRES DE L'OLYMPE". CERTAINES DES PIÈCES SONT PRÉSENTÉES POUR LA TOUTE PREMIÈRE FOIS EN AMÉRIQUE DU NORD. À VOIR JUSQU'EN MARS 2015 Intervenant(s): PIERRE BONNECHÈRE, EXPERT-SCIENTIFIQUE / MICHEL CÔTÉ, DG MUSÉE DE LA CIVILISATION /

Émission TELE : RDI MATIN Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: MARC-ANDRÉ MASSON Co-animateur: Lecteur: MARTINE DEFOY Journaliste: VALÉRIE CLOUTIER Durée: 00:02:00 Date: 2014-04-24 Code nouvelle: 1-RDI1-594385

4 07:45:00 QUÉBEC - CULTUREL - LE MUSÉE DE LA CIVILISATION PRÉSENTE UNE NOUVELLE EXPOSITION SUR LA GRÈCE ANTIQUE JUSQU'AU 15 MARS 2015.

Émission RADIO : PREMIÈRE HEURE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC

Intervenant(s): PIERRE BONNECHERE, RESPONSABLE DE L'EXPOSITION

Co-animateur:

Animateur: CLAUDE BERNATCHEZ

Lecteur: Journaliste: PATRICIA TADROS Durée: 00:04:15 Date: 2014-04-24 Code nouvelle: 1-CBV21-594677

- COMMUNICATION DEMO - Liste des résumés des médias électroniques -

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Le Journal de Montréal, 26 avril 2014, page WE66

L'exposition Les maîtres de l'Olympe au Musée de la civilisation

LE «MOI !E DE A MYTHOLoGIE GRECO-ROiv1AINE Les dieux olympiens, héros de l'humanité à la base des mythes de l'Occident, ont fait du Musée de la civilisation un trône qu'ils occuperont jusqu'en mars 2015, durant l'exposition Les maîtres de l'Olympe, d'une importance historique unique. Sandra Godin

Agence QUI Les 160 trésors anciens, provenant d'une des plus prestigieuses collections d'art gréco-romain des Musées nationaux de Berlin, amenés ici en mars, sont l'objet d'une exposition unique en Amérique du Nord, inaugurée mercredi. Constituée sur une période de plus de 350 ans autour de la naissance de Jésus-Christ, elle a de quoi susciter la curiosité et ravir les amateurs d'art antique. Athéna, Héra, Hermès, Poséidon, Aphrodite... 12 têtes de divinités grecques, sculptées en marbre, sont au centre de l'exposi-

lion, sans oublier Zeus, une des plus belles pièces, qui date du 2e siècle après JésusChrist, selon Pierre Bonnechere, professeur à l'Université de Montréal. Une section est consacrée aux reliefs, une autre aux ornements des jardins romains, puis une section à Dionysos, dieu du théâtre. Des vitrines accueillent des vases de céramique qui portent des dessins des dieux, d'autres contiennent des statuettes et des bijoux en or méticuleusement conçus. Même si l'exposition plonge le visiteur dans une époque lointaine, le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté, a ramené l'histoire gréco-romaine à notre réalité, rappelant que des mots de notre vocabulaire proviennent de l'époque, comme apollon, aphrodisiaque... «On y voit le métissage de deux cultures et c'est très intéressant dans la réalité contemporaine. Il y a beaucoup de références dans notre réalité, même après 2000 ans d'histoire.»

Des statues de marbre et de plâtres complexes, produites par des artistes romains ambitieux, font partie des 160 trésors gréco- romains présentés dans le cadre de l'exposition Les maîtres de l'Olympe. PHOTOS AGENCE QMI, DANIEL MALLARD

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La Presse+ EXPOSITION, lundi 28 avril 2014

Des dieux et des hommes Isabelle Houde Être beau comme un Apollon, naître de la cuisse de Jupiter, manger un repas aphrodisiaque... « Il y a encore beaucoup de références [à l'Antiquité gréco-romaine] dans notre réalité, même après 2000 ans d'histoire. C'est important d'y revenir », croit Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation de Québec (MCQ). L'institution muséale a pris le taureau par les cornes - à l'image de ce relief d'une Victoire sacrifiant un taureau rénové avec son aide financière - pour mieux faire connaître cette riche période historique marquée par une mythologie omniprésente et complexe. Le MCQ hébergera jusqu'en mars 2015 une importante sélection de marbres, bronzes, vases et bijoux prêtés par l'Antikensammlung, collection d'antiquités classiques des Musées d'État de Berlin, en Allemagne. Le directeur de cette collection, l'une des plus importantes du monde, a fait le voyage jusqu'à Québec pour l'inauguration de l'exposition. « Le Canada, comme le Brésil, où nous avons présenté l'exposition pour la première fois, n'a pas de collection significative datant de cette période, a expliqué Andreas Scholl. Cette exposition vous permettra d'apprivoiser le monde de l'Antiquité classique. » UN AUTRE UNIVERS À Québec, les visiteurs feront connaissance avec 12 figures principales de la mythologie grecque, dont les noms seront familiers à plusieurs : Zeus, Athéna, Apollon, Poséidon... Au cours d'une lente montée vers le sommet de l'Olympe, les poètes Homère et Hésiode les présentent, à l'aide d'un audioguide avec les voix des comédiens de Québec Hugues Frenette et Jack Robitaille. Après cette ascension, le visiteur se trouve face à un grand ciel bleu et à des pièces rares montrant d'autres personnages gravitant dans l'entourage des dieux, notamment La danseuse, « l'une des pièces les plus prestigieuses de la collection », de l'avis d'Andres Scholl, par sa richesse et la complexité du mouvement du tissu récréé dans le marbre. D'autres sections de l'exposition permettent de découvrir différents aspects de la culture gréco-romaine et de la relation que les humains entretenaient avec les dieux. Jardins romains, rites et offrandes, sanctuaires...

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On apprend aussi que les statues aujourd'hui remises à l'état naturel étaient à l'époque peintes de couleurs vives. Deux sections sont finalement consacrées aux excès associés à Dionysos, dieu du vin, et au théâtre, dont il est en quelque sorte le père fondateur. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140428·LAA·118

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La Presse, 28 avril 2014, page AS6

EXPOSITION / Les martres de l'Olympe

Des dieux et des hommes ISABELLE HOUDE LE SOLEIL

Être beau comme un Apollon, naître de la cuisse de Jupiter, manger un repas aphrodisiaque... «Il y a encore beaucoup de références [à l'Antiquité gréco-romaine] dans notre réalité, même après 2000 ans d'histoire. C'est important d'y revenir », croit Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation de Québec (MCQ). L'institution muséale a pris le taureau par les cornes — à l'image de ce relief d'une Victoire sacrifiant un taureau rénové avec son aide financière — pour mieux faire connaître cette riche période historique marquée par une mythologie omniprésente et complexe: Le MCQ hébergera jusqu'en mars 2015 une importante sélection de marbres, de bronzes, de vases et de bijoux prêtés par l'Antikensammlung, collection

d'antiquités classiques des Musées d'État de Berlin, en Allemagne. Le directeur de cette collection, l'une des plus importantes du monde, a fait le voyage jusqu'à Québec pour l'inauguration de l'exposition. « Le Canada, comme le Brésil, où nous avons présenté l'exposition pour la première fois, n'a pas de collection significative datant de cette période, a expliqué Andreas Scholl. Cette exposition vous permettra d'apprivoiser le monde de l'Antiquité classique.»

12 figures mythiques À Québec, les visiteurs feront connaissance avec 12 figures principales de la mythologie grecque, dont les noms seront familiers à plusieurs : Zeus, Athéna, Apollon, Poséidon... Au cours d'une lente montée vers le sommet de l'Olympe, les poètes Homère et Hésiode les présentent, à l'aide d'un audioguide sur lequel figurent les voix des comédiens

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de Québec Hugues Frenette et Jack Robitaille. Après cette ascension, le visiteur se trouve face à un grand ciel bleu et à des pièces rares montrant d'autres personnages gravitant dans l'entourage des dieux, notamment La danseuse, « l'une des pièces les plus prestigieuses de la collection », de l'avis d'Andreas Scholl, par sa richesse et la complexité du mouvement du tissu récréé dans le marbre. D'autres sections de l'exposition permettent de découvrir différents aspects de la culture gréco-romaine et de la relation que les humains entretenaient avec les dieux. Jardins romains, rites et offrandes, sanctuaires... On apprend aussi que les statues aujourd'hui unies étaient à l'époque tentes de couleurs vives. Deux sections sent finalement consacrées aux excès associés à Dionysos, dieu du vin, et au théâtre, dont il est en quelque sorte le père fondateur.


La Presse, 28 avril 2014, page AS6

PHOTO PATRICE LAROCLIE. LE SOLEIL Le Musée de la civilisation de Québec hébergera jusqu'en mars 2015 une importante sélection de marbres de l'Antiquité classique.

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Neurones et société

Enfants et famille

Aventure et rôles

Action et sports

Consoles et accessoires

L'histoire des jeux vidéo en vedette au Musée de la civilisation à Qc! Tweeter

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Du 24 avril 2013 au 16 mars 2014, le Musée de la civilisation à Québec attirera une foule d'adeptes de jeux vidéo avec son exposition «Une histoire de jeux vidéo». Du noir et blanc à la couleur, du 2D au 3D et de la simple manette au détecteur de mouvement de la console Kinect, l'univers des jeux vidéo a de toute évidence changé de visage depuis ses débuts dans les années 1970. Les visiteurs de l'exposition peuvent donc s'attendre à vivre un parcours chronologique qui démontre l'évolution des jeux vidéo, découvrir plus de 450 artefacts et bien sûr, faire ce qu'ils aiment le plus... jouer!

Publicité de l'exposition

Des changements, il y en a eu ces dernières années dans le monde des jeux vidéo. C'est pourquoi l'exposition est divisée en 7 zones qui représentent chacune une époque différente. C'est aussi une bonne façon d'interpeller toutes les générations! Pong et ses dérivés (1972-­1977) Les premiers jeux en couleur (1977-­1983) L'ère du dessin (1983-­1989) L'art du pixel (pixel art) (1989-­1994) L'arrivée de « la 3D » (1994-­1999) L'image s'affine (2000-­2005) Jeux « HD » et rétros (2006-­2013)


Jeux vidéo, bornes d'arcade, accessoires, affiches, magazines et extraits de films ajoutent aussi à l'expérience ludique de l'exposition. On peut entres autre renouer avec 88 consoles cultes tels que Commodore 64, Atari et Super Nintendo et jouer des jeux comme Pong, Pac-­Man, Mario et bien d'autres! On parle d'époques, mais tous les genres y sont également représentés: science-­fiction, guerre, sports, arts martiaux, horreur, action, etc. L'exposition est une idée de MO5.COM adaptée par le Musée de la civilisation.



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2 MAI 2014

(1-SRC-TV3-6466603)

SRC (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MONTRÉAL, LE TÉLÉJOURNAL 22H32, DURÉE : 18 SECONDES JOURNALISTE NON IDENTIFIÉE

LES MAÎTRES DE L’OLYMPE SONT AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

JOURNALISTE NON IDENTIFIÉE : Ils se nourrissaient d’amboisie et de nectar. Ils habitaient l’Olympe. Les dieux grecs font l’objet d’une exposition au Musée de la civilisation de Québec. Plus de 160 œuvres présentées pour la première fois en Amérique du Nord, des objets prêtés par des musées de Berlin. - 30 Nombre de mots :

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ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Vendredi 2 mai 2014 - 22:00 HNA

Suggestions de sorties Animateur(s) : CÉLINE GALIPEAU PASCALE NADEAU (ANIMATRICE) : EXTRAIT (L'EXTRAORDINAIRE SPIDER-MAN 2) : "I made a choice." REPORTER NON IDENTIFIÉE : Sorti dans 14 pays depuis 2 semaines, L'extraordinaire Spider-Man 2 a déjà fait l'objet de critiques mitigées. Qualifié par le Nouvel Observateur de blockbuster poids plume, il a tout de même récolté plus de 132 millions de dollars au guichet. Le deuxième volet de cette trilogie de Marc Webb réunit à l'écran Andrew Garfield, Emma Stone et Jamie Foxx dans le rôle d'Électro, un super méchant bleu phosphorescent. Tourné au Nunavut avec un budget de 2,3 millions de dollars, Uvanga raconte le retour aux sources d'un adolescent inuit éduqué à Montréal. Uvanga, qui veut dire moi-même en inuktitut, remportait le prix du meilleur film au Festival de Yellowknife en 2013. Autre film canadien, Cas et Dylan, un "road movie" avec Richard Dreyfuss et Tatiana Maslany. Une comédie dramatique sur le thème de l'euthanasie réalisée par Jason Priestley. Ils se nourrissaient d'ambroisie et de nectar, ils habitaient l'Olympe : les dieux grecs font l'objet d'une exposition au Musée de la civilisation de Québec; plus de 160 oeuvres présentées pour la première fois en Amérique du Nord, des objets prêtés par des musées de Berlin. Le très jeune public a aussi son festival. Les Petits Bonheurs proposent une vingtaine de spectacles pour les enfants de moins de 6 ans dans 10 villes du Québec jusqu'au 11 mai. La comédie musicale The Lion King est à nouveau présentée à Toronto. Les chansons d'Elton John et Tim Rice qui ont fait fortune sur Broadway ont attiré plus de 70 millions de spectateurs depuis la première représentation en 1997. © 2014 Société Radio-Canada. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140502·RV·TE140502016

news·20140502·RV·te140502016 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire.



Le Devoir, 6 mai 2014, page B7

THÉÂTRE

L'homme moins l'ouvre

S

ur le site de Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ), on peut lire que l'exposition L'univers de Michel Tremblay présentée à la Grande Bibliothèque vise à «rendre compte de toute la puissance de son oeuvre». Dans les quelques espaces épurés conçus par les Musées de la civilisation, le visiteur trouve pourtant moins l'oeuvre — fortement autobiographique, il est vrai — que l'homme, voire même le très jeune homme. D'où l'impression que, pour initier le plus grand nombre au Grand Tremblay, on s'est senti obligé de passer par Petit Michel et de s'y cantonner, ou presque. Sauf que voilà, l'enfant de la rue Fabre, celui dont la Nana entretenait une relation passionnelle avec sa boite de bonbons assortis et dont le papa était l'expert en rouge au rayon étiquette chez Campbell, nombreux sont ceux qui le connaissent déjà. Tremblay maître de l'historiette signifiante, oui, mais encore? Comme si la seule fréquentation du jardin d'enfants du parc La Fontaine et du dessous de la table de cuisine avait suffi à l'éventuel déploiement, en quelques milliers de pages, d'un monde romanesque et dramatique d'une si grande richesse. Sur le Tremblay éponge passionnée qui fréquenta dès l'âge tendre les classiques grecs, les romanciers du XIXe, les grands compositeurs, l'opéra et le cinéma, l'exposition fait à peu près silence. Espérons que la discussion prévue le 29 mai, où Tremblay lui-même viendra s'entretenir du contenu de sa bibliothèque avec l'ex-p.-d.g. de BAnQ Guy Berthiaume, permettra de lever le voile sur d'autres sources que ses seuls souvenirs de jeunesse.

De0à26ans On célèbre cette année le cinquantième anniversaire de la victoire du Train, opus dramatique pré-Belles-sœurs, au concours des Jeunes auteurs organisé par Radio-Canada en 1964.

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Quatre ans plus tard, Germaine Lauzon et consoeurs naissaient à la scène grâce à quelques convaincu(e)s épaulé (e) s par le Centre d'essai des auteurs dramatiques, RadioCanada et le Théâtre du Rideau Vert. L'épisode, déjà largement raconté et commémoré, se voit consacrer un énième documentaire dans le_ cadre de l'exposition. On peut également yvisionner quelques courts extraits d'une quinzaine d'adaptations télévisuelles ou cinématographiques tirée du corpus tremblayen. Et... et c'est à peu près tout. On grappillera quelques pixels furtifs sur ces chefs-d'oeuvre que sont Marie-Lou, Albertine en cinq temps et Le vrai monde?, des miettes éparses de ce bou leversant bonheur de lecture que constituent les Chroniques du Plateau Mont-Royal. Comme si le monde s'était arrêté en août 1968, comme si l'écrivain était plus intéressant de 0 à 26 ans que des Belles soeurs à aujourd'hui. Comme si son génie avait été d'être, et non pas d'avoir écrit, d'écrire encore. Ils y sont pourtant, les livres, laissés pour consultation dans un décor rappelant une salle de classe aux murs garnis d'affichettes didactiques résumant les thèmes des principales pièces de théâtre. Reste que peu d'éléments dans cette exposition, que l'on dit destinée «aux sens et aux émotions», m'auront donné le goût de courir replonger dans ces pages qui font partie de ma propre vie depuis plus de vingt ans. Je suis remonté de là encore plus déçu d'avoir raté le combat des livres animé par Lorraine Pintai le lef mai dernier, où quatre lecteurs passionnés sont descendus dans l'arène pour défendre leur livre de Tremblay préféré. C'est la collègue D an ielle Laurin qui, brandissant haut Albertine, a vaincu à l'arraché l'hyperactif Simon Boulerice et son Ange cornu avec des ailes de tôle. Pas été surpris d'apprendre qu'Alain Farah y a défendu Le vrai monde?: les méandres de l'autofiction et les limites éthiques de cet exercice, voilà qui semble exciter beaucoup le romancier derrière l'amusant et captivant Pourquoi Bologne. Je n'ai rien contre ce genre; encore faut-il, lorsqu'on s'y intéresse, ne pas réduire la littérature au seul vécu de l'auteur.

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Le Journal de Montréal, 9 mai 2014, page 44

Achalandage record dans les musées 14,2 millions de visiteurs en 2013, du jamais vu en 10 ans Les musées québécois sont plus populaires que jamais. Avec 14, 2 millions d'entrées enregistrées en 2013,11 s'agit de la plus grande fréquentation depuis 2003.

C'est ce que rapporte l'Observatoire de la culture et des communications (OCCQ) dans le bulletin Optique culture publié hier, qui fait état de la fréquentation des institutions muséales pour 2012 et 2013. Les 14,2 millions de visiteurs, qui ont passé les tourniquets d'un musée, un lieu d'exposition ou un centre d'interprétation, sont un record inégalé depuis 2003, soit depuis le moment où l'OCCQ a commencé à cumuler ces données. Ce nombre de visiteurs représente une augmentation de 9% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Même scénario en 2012, où 13,4 millions d'entrées ont été enregistrées.

évoque, entre autres, la diversité des thématiques traitées par le réseau muséal, qui va des techniques minières, au patrimoine religieux, en passant par l'art contemporain. «Plusieurs musées ont innové et amélioré leur façon de présenter les choses, faisant appel à l'ensemble des sens», ajoute Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation de Québec. «Ça prouve que les institutions répondent à un vrai besoin, a-t-il également souligné. Ils sont un lieu de référence où on continue de s'informer, de comprendre. Les gens ont un véritable appétit de connaissances.» LES SCIENCES POPULAIRES

Une des hausses les plus importantes a eu lieu dans les musées de sciences, visités par 610 000 personnes de plus que la moyenne des cinq dernières années. «La science a toujours occupé une grande place dans ce qui nous entoure, sauf qu'aujourd'hui, les gens en ont de plus en plus conscience», a expliqué Carol Pauzé, directrice Qu'est-ce qui explique cet in- de la programmation du Centre térêt ascendant depuis des sciences de Montréal, qui quelques années? Le rapport attire à lui seul 750 000 visiteurs

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par année Même si on trouve des institutions muséales dans toutes les régions administratives du Québec, ce sont les régions de Montréal et de la CapitaleNationale qui ont reçu 65 % des visiteurs. Ce déséquilibre s'amoindrit durant le trimestre d'été. L'ÉTÉ, LA MEILLEURE PÉRIODE

L'été est d'ailleurs une période faste pour les musées, qui comptent sur l'affluence touristique pour renflouer les coffres, un facteur déterminant pour l'achalandage. Au Québec, en 2013, la période estivale (juillet, août et septembre) a représenté 47% de la fréquentation annuelle, ce qui génère également d'importantes retombées économiques. «On prépare généralement deux grandes expositions pour l'été, qui fonctionnent assez bien, a précisé Michel Côté. D'abord une qui met en valeur les collections, et une autre qui correspond plus à la culture populaire.» Même chose du côté du Centre des sciences, qui mise, durant l'été, sur des expositions «blockbusters» qui visent un public plus large et comprennent un important volet interactif.


14,2 millions de visiteurs 440 institutir ns muséales

sont enregistrées au Québec.;

4 /O des entrées ont été. :. enregistrées durant l'été

7 milli© n Québec: 2,3 millions Montérégié: 1,4 mil l io n Outaouais: 1,2 million Montréal:

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PHOTO D'ARCHIVES

Selon l'Observatoire de la culture, les musées ont connu une hausse importante de visiteurs en 2013.

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Le Devoir, 10 mai 2014, page H2

QUÉBEC

La mythologie grecque côtoie les grands maîtres québécois Le cinéma d'animation de l'ONF et la peinture haïtienne sont aussi à l'affiche L'été, entre farniente et barbecues, les visites de musées sont idéales pour se nourrir l'esprit. Dans la capitale nationale, le Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ) et le Musée de la civilisation déploient d'importantes expositions en prévision des beaux jours. MARTINE LETARTE

e Musée de la civilisation met cet été en salles rien L de moins que Les maîtres de

l'Olympe, les objets exposés étant tirés des « trésors » des collections gréco-romaines de Berlin. Tête du dieu Zeus de Dresde datant du lIe siècle après JésusChrist, vase décoré d'une scène d'Héraclès et du sanglier d'Erymanthe du Vie siècle avant Jesus-Christ, statuette de bronze du dieu Apollon duIer siècle avant Jésus-Christ; plus de 160 chefs-d'œuvre tirés de la collection des antiquités classiques des- Musées nationaux de Berlin sont présentés au Musée de la civilisation à Québec jusqu'au printemps prochain. C'est une première en Amérique du Nord. «Cette exposition est importante, puisqu'elle présente les fondements du monde occidental, indique Michel Côté, directeur général du Musée de la ci-

vilisation. Les Musées nationaux de Berlin ont l'une ties plus grandes collections grecques et romaines. Cette collection a souvent été éparpillée notamment en raison des guerres et de la division est-ouest de l'Allemagne. Plusieurs années ont été nécessaires pour la reconstituez C'est une occasion unique de voir ces pièces.» Une exposition riche en contenu, en histoire, mais adaptée à la famille. En juin, un atelier où l'on pourra réaliser différentes activités de médiation et d'éducation culturelles sera d'ailleurs inauguré. «II sel gppiblee participer à toutes sortes d'activités familiales, comme jouer du théâtre grec», indique Michel Côté.

Animation de l'ONF Avec Image x Image. Le cinéma d'animation à l'ONF, à l'autre bout du spectre, le cii; à néma d'animatio l'honneur à partir du 4 juin au Musée de la civilisation de Québec. Image x Image présentera de nombreux extraits de films d'animation puisés dans les collections de l'Office national du film (ONF), qui célèbre son 75e anniversaire. LONF a permis à plusieurs cineastes d'atteindre une renom* internatiouaïe,,.Parmi eux, Norman McLaren, fondateur des studios d'animation de

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l'ONE,.et.gagtnant E'ua, Oscar pour son court métrage Voisins, réalisé en 1952, et de la Paine du court métrage à Cannes pour Blinkity Blank. Cette année, McLaren aurait soufflé ses 100 bougies. «Notre exposition célébrera tout cela, indique Michel Côté. Un volet explicatif permettra aussi de comprendre comment se font les films d'animation. Les gens seront augLi itès à créer leur petit film, qû pourront s'envoyer Ce sera une exposition très participative. »

Dernière chance pour Hait i et Gauvreau Haïti, in extremis présente une centaine d'oeuvres contemporaines d'artistes engagés souvent réalisées avec des matériaux récupérés. Présentée jusqu'au 17 août, cette exposition a été adaptée par le Musée de la civilisation d'après une idée du Fowler Museum de l'Université de Californie, à Los Angeles. «Nous avons intégré des artistes montréalais d'origine haiiienne, indique M. Côté. C'est une exposition assez troublante; on n'en sort pas indemne.» L'exposition Pierre Gauvreau. J'espérais vous voir ici est pour sa part présentée jusqu'au 28 septembre. De nouvelles expositions sont .en préparation. «Nous en présenterons une cet automne sur la danse contemporaine»,

ajoute Michel Côté.

Au Musée national des beaux-arts Lemieux, Pellan, Leduc, Riopelle ; quatre univers seront cet été abordés. Quatre grands maîtres québécois de la peinture, Jean Paul Lemieux, Alfred Pellan, Fernard Leduc et Jean-Paul Riopelle, ont maintenant chacun leur salle d'exposition permanente dans le nouveau pavillon Charles-Baillairgé, une ancienne prison construite en 1867. Le MNBAQ redéploie ainsi ses collections de référence de ces quatre artistes. «Chacun a son langage propre et a été reconnu à l'international, alors exposer ces quatre maîtres en simultané permet de prendre la mesure de la contribution québécoise à la scène artistique au sens très large», indique Line Ouellet, directrice générale du MNBAQ. Plusieurs visiteurs découvriront l'oeuvre de Fernand Leduc, décédé en janvier. «C'est


la première et unique exposition monographique de Fernand Leduc, précise Line Ouellet. On plonge vraiment dans l'univers du peintre à travers ses contributions aux différents mouvements, de l'automatisme au monochrome. » C'est aussi au centre de ce pavillon de pierres avec l'intérieur en briques rouges que se trouve L'arbre de la rue Durocher d'Armand Vaillancourt, «une pièce maîtresse de l'art du Québec», précise Mme Ouellet. Retour aussi dans le temps avec Morrice et Lyman en compagnie de Matisse. Cette exposition, fraîchement inaugurée, propose un dialogue entre les peintres fondateurs de l'art moderne canadien, James Wilson Morrice (1865-1924) et John Lyman (1886-1967), et le grand Henri Matisse (1869-1954). «Tous les deux ont côtoyé Matisse à Paris, raconte Line Ouellet. Lyman a étudié avec Matisse et Morrice a même voyagé avec. lui à Tanger au Maroc. Matisse a été une influence très importante pour l'un et l'autre. » Plusieurs découvriront dans cette exposition le travail de Morrice et Lyman, deux artistes montréalais. «Ils ne sont pas très exposés: depuis 25 ans, il n'y a pas eu de rétrospective sur le travail de ces pionniers de la modernité en peinture canadienne, qui ont d'ailleurs dû s'exiler pour travailler plus d'une trentaine d'années», affirme Mme Ouellet. Ateliers Le MNBAQ propose aussi des ateliers chaque fin de se-

maine de mai, juin et août pour le grand public. «Nos ateliers sont très réputés; Jean Paul Lemieux y a même enseigné, indique Mme Ouellet. C'est l'occasion idéale pour découvrir son potentiel de créativité, et les enfants

s'y amusent autant que les parents. Chaque mois a son thème: la pochade en mai, le collage en juin, puis la maquette en août.» Le MNBAQ est en pleine réalisation de son grand projet d'agrandissement. Un nou-

veau pavillon est présentement en construction et l'ouverture est prévue pour l'automne 2015. Collaboratrice

Le Devoir

ONF

Image tirée de The Cat Came Back, de Cordell Barker, que l'on retrouve dans l'exposition Image x Image. Le cinéma d'animation à l'ONF, présentée au Musée de la civi lisati on.

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MBAC

John Lyman,

MUSEEN ZU BERLIN

Tête dans le style du Zeus de Dresde, He siècle apr. J.-C., d'après un prototype de 440 à 420 ay. J.-C., au Musée de la civ ilisation.

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A la plage (Saint-Jean-de-Luz), 1929-1930. Huile sur papier collé sur toile.


QUÉBEC

La mythologie grecque côtoie les grands maîtres québécois Le cinéma d’animation de l’ONF et la peinture haïtienne sont aussi à l’affiche 10 mai 2014 | Martine Letarte - Collaboratrice | Arts visuels

L’été, entre farniente et barbecues, les visites de musées sont idéales pour se nourrir l’esprit. Dans la capitale nationale, le Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ) et le Musée de la civilisation déploient d’importantes expositions en prévision des beaux jours. Le Musée de la civilisation met cet été en salles rien de moins que Les maîtres de l’Olympe, les objets exposés étant tirés des « trésors » des collections gréco-romaines de Berlin. Tête du dieu Zeus de Dresde datant du IIe siècle après Jésus-Christ, vase décoré d’une scène d’Héraclès et du sanglier d’Érymanthe du VIe siècle avant Jésus-Christ, statuette de bronze du dieu Photo: Museen zu Berlin Tête dans le style du Zeus de Dresde, Apollon du Ier siècle avant Jésus-Christ ; plus de 160 IIe siècle apr. J.-C., d’après un chefs-d’oeuvre tirés de la collection des antiquités prototype de 440 à 420 av. J.-C., au Musée de la civilisation. classiques des Musées nationaux de Berlin sont présentés au Musée de la Ce texte fait partie d'un cahier spécial. civilisation à Québec jusqu’au printemps prochain. C’est une première en Amérique du Nord. « Cette exposition est importante, puisqu’elle présente les fondements du monde 1 sur 4


occidental, indique Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation. Les Musées nationaux de Berlin ont l’une des plus grandes collections grecques et romaines. Cette collection a souvent été éparpillée notamment en raison des guerres et de la division est-ouest de l’Allemagne. Plusieurs années ont été nécessaires pour la reconstituer. C’est une occasion unique de voir ces pièces. » Une exposition riche en contenu, en histoire, mais adaptée à la famille. En juin, un atelier où l’on pourra réaliser différentes activités de médiation et d’éducation culturelles sera d’ailleurs inauguré. « Il sera possible de participer à toutes sortes d’activités familiales, comme jouer du théâtre grec », indique Michel Côté. Animation de l’ONF Avec Image x Image. À l’autre bout du spectre, le cinéma d’animation sera aussi à l’honneur à partir du 4 juin au Musée de la civilisation de Québec. Image x Image présentera de nombreux extraits de films d’animation puisés dans les collections de l’Office national du film (ONF), qui célèbre son 75e anniversaire. L’ONF a permis à plusieurs cinéastes d’atteindre une renommée internationale. Parmi eux, Norman McLaren, fondateur des studios d’animation de l’ONF et gagnant d’un Oscar pour son court métrage Voisins, réalisé en 1952, et de la Palme du court métrage à Cannes pour Blinkity Blank. Cette année, McLaren aurait soufflé ses 100 bougies. « Notre exposition célébrera tout cela, indique Michel Côté. Un volet explicatif permettra aussi de comprendre comment se font les films d’animation. Les gens seront aussi invités à créer leur petit film, qu’ils pourront s’envoyer. Ce sera une exposition très participative. » Dernière chance pour Haïti et Gauvreau Haïti, in extremis présente une centaine d’oeuvres contemporaines d’artistes engagés souvent réalisées avec des matériaux récupérés. Présentée jusqu’au 17 août, cette exposition a été adaptée par le Musée de la civilisation d’après une idée du Fowler Museum de l’Université de Californie, à Los Angeles. « Nous avons intégré des artistes montréalais d’origine haïtienne, indique M. Côté. C’est une exposition assez troublante ; on n’en sort pas indemne. » 2 sur 4


L’exposition Pierre Gauvreau. J’espérais vous voir ici est pour sa part présentée jusqu’au 28 septembre. De nouvelles expositions sont en préparation. « Nous en présenterons une cet automne sur la danse contemporaine », ajoute Michel Côté. Au Musée national des beaux-arts Lemieux, Pellan, Leduc, Riopelle ; quatre univers seront cet été abordés. Quatre grands maîtres québécois de la peinture, Jean Paul Lemieux, Alfred Pellan, Fernard Leduc et Jean-Paul Riopelle, ont maintenant chacun leur salle d’exposition permanente dans le nouveau pavillon Charles-Baillairgé, une ancienne prison construite en 1867. Le MNBAQ redéploie ainsi ses collections de référence de ces quatre artistes. « Chacun a son langage propre et a été reconnu à l’international, alors exposer ces quatre maîtres en simultané permet de prendre la mesure de la contribution québécoise à la scène artistique au sens très large », indique Line Ouellet, directrice générale du MNBAQ. Plusieurs visiteurs découvriront l’oeuvre de Fernand Leduc, décédé en janvier. « C’est la première et unique exposition monographique de Fernand Leduc, précise Line Ouellet. On plonge vraiment dans l’univers du peintre à travers ses contributions aux différents mouvements, de l’automatisme au monochrome. » C’est aussi au centre de ce pavillon de pierres avec l’intérieur en briques rouges que se trouve L’arbre de la rue Durocher d’Armand Vaillancourt, « une pièce maîtresse de l’art du Québec », précise Mme Ouellet. Retour aussi dans le temps avec Morrice et Lyman en compagnie de Matisse. Cette exposition, fraîchement inaugurée, propose un dialogue entre les peintres fondateurs de l’art moderne canadien, James Wilson Morrice (1865-1924) et John Lyman (1886-1967), et le grand Henri Matisse (1869-1954). « Tous les deux ont côtoyé Matisse à Paris, raconte Line Ouellet. Lyman a étudié avec Matisse et Morrice a même voyagé avec lui à Tanger au Maroc. Matisse a été une influence très importante pour l’un et l’autre. » Plusieurs découvriront dans cette exposition le travail de Morrice et Lyman, deux 3 sur 4


artistes montréalais. « Ils ne sont pas très exposés : depuis 25 ans, il n’y a pas eu de rétrospective sur le travail de ces pionniers de la modernité en peinture canadienne, qui ont d’ailleurs dû s’exiler pour travailler plus d’une trentaine d’années », affirme Mme Ouellet. Ateliers Le MNBAQ propose aussi des ateliers chaque fin de semaine de mai, juin et août pour le grand public. « Nos ateliers sont très réputés ; Jean Paul Lemieux y a même enseigné, indique Mme Ouellet. C’est l’occasion idéale pour découvrir son potentiel de créativité, et les enfants s’y amusent autant que les parents. Chaque mois a son thème : la pochade en mai, le collage en juin, puis la maquette en août. » Le MNBAQ est en pleine réalisation de son grand projet d’agrandissement. Un nouveau pavillon est présentement en construction et l’ouverture est prévue pour l’automne 2015. Collaboratrice

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12 MAI 2014

(1-RDI1-689543)

RDI, MONTRÉAL, RDI MATIN 08H35, DURÉE : 1 MINUTE 45 SECONDES ANIMATEUR : MARC-ANDRÉ MASSON, LECTRICE : MARTINE DEFOY, JOURNALISTE : CATHY SENAY

LE TRAITÉ DE PARIS SERA EXPOSÉ EN SEPTEMBRE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

MASSON :

On va maintenant retrouver Cathy Senay. Ce sera… bon, peut-être le clou de l’été, je sais pas. Le Traité de Paris qui sera en vue chez vous.

SENAY :

Voilà ! Au Musée de la civilisation à Québec, serait, parce qu’y a encore des ficelles à attacher, si vous voulez. Donc, le Traité de Paris, signé en 1763 entre la France et la Grande-Bretagne qui a mis fin à la Guerre de Sept Ans, qui a scellé le sort notamment de la Nouvelle-France, mais qui a une portée beaucoup plus grande, qui avait un impact sur plusieurs colonies françaises, sur plusieurs continents. Et c’est ce que veut faire comprendre le Musée de la civilisation aux gens. Cette portée du Traité de Paris ne se résumait pas à la bataille des Plaines d’Abraham de 1759. Il serait exposé au Musée quelques jours en septembre. Et c’est un traité, nous expliquait le Directeur du Musée ce matin, c’est un traité qui est écrit en français. Alors, ça incarne bien la fin des pouvoirs français. Et il ne contiendrait pas très, très… en fait, très peu de pages.

MASSON :

Ah bon !

SENAY :

Et c’qu’on nous dit également, Marc-André, c’est que y a une entente de principe. Le Musée de la civilisation et le gouvernement français sont toujours en pourparler. Cette entente de principe c’est lié au transport de… du Traité de Paris et aussi à sa conservation. C’est la première fois que le Traité de Pa… de Paris quitterait la France. Alors, il faut conserver ce traité avec une certaine humidité, conserver en fait avec une température constante et aussi y a un conservateur qui accompagnerait ce traité d’un bout à l’autre de


2 l’Atlantique. MASSON :

Mon Dieu ! Beaucoup, beaucoup de précautions. Très bien !

SENAY :

Voilà !

MASSON :

Merci beaucoup, Cathy. Passez une bonne journée.

SENAY :

Au revoir ! - 30 -

Nombre de mots :

359 /pr



Le Traité de Paris de 1763 exposé à Québec en septembre Mise à jour le lundi 12 mai 2014 à 10 h 14 HAE La direction du Musée de la civilisation de Québec confirme que l'établissement devrait accueillir l'automne prochain le document du Traité de Paris, conclu au terme de la guerre de Sept Ans en 1763 et qui a cédé le Canada à l'Angleterre. Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation, a fait savoir lundi matin que l'établissement avait conclu une entente de principe avec le ministère des Affaires étrangères français pour que le précieux document soit exposé dans la capitale québécoise à compter du 21 septembre.

Musée de la civilisation

Il ne resterait que quelques détails techniques à régler, notamment au niveau de la conservation et du transport du document historique. « Tous les fils ne sont pas encore attachés, je dois dire. On a un accord de principe, mais il faut vérifier les normes de conservation, les raisons de transport, etc. Donc, ce n'est pas encore tout à fait officiel [...], mais effectivement, on est en pourparlers avec les archives nationales et avec le gouvernement français pour obtenir le Traité de Paris en septembre », a confirmé Michel Côté. Ce dernier tient à souligner l'importance et la portée du document historique qu'est le Traité de Paris. « C'est important pour nous, parce que c'est un fait marquant de l'histoire, pas uniquement pour le Québec et le Canada, mais pour l'Europe aussi », dit-­il.


Le document quittera pour la première fois les archives françaises. Michel Côté affirme qu'il entend présenter le Traité de Paris lors des expositions Rares et précieux, qui se déroulent chaque année au Musée de la civilisation de Québec. Le Traité de Paris ne sera pas présenté pendant plusieurs semaines, mais plutôt pendant une dizaine de jours, précise Michel Côté. Des visites par groupes d'une trentaine de personnes seront organisées afin de permettre aux visiteurs d'observer le document. Ces visites dureront environ 45 minutes. « L'intérêt, pour nous, c'est de le présenter non pas dans une expo traditionnelle, mais dans un événement où les gens vont pouvoir non seulement voir ce document, mais d'autres documents un peu reliés, parce que vous savez qu'ici, au Québec, au Séminaire et au Musée de l'Amérique française, on a des archives qui sont exceptionnelles », fait remarquer Michel Côté.


Le Devoir, 12 mai 2014, page A3

Le traité de Paris sera exposé à Québec Le document cédant le Canada à l'Angleterre quittera pour la première fois les archives françaises CHRISTIAN RIOUX

d Paris A moins d'un imprévu de dernière minute, le traité de Paris, qui a scellé la cession du Canada à l'Angleterre en 1763, sera exposé à Québec cet automne. Le précieux document qui a conclu la guerre de Sept Ans entre la France et l'Angleterre sera exposé au Musée de la civilisation pendant une dizaine de jours à compter du 21 septembre. Ce prêt exceptionnel précédera de peu la visite officielle que fera au Québec le président François Hollande cet automne. Même si le ministère des Affaires étrangères français précise que certaines questions techniques liées au transport, à la conservation, et à la sécurité du document n'ont toujours pas été réglées, la décision semble prise au plus haut niveau. C'est la première fois que le document quittera les archives du ministère des Affaires étrangères, situées à La Courneuve, en banlieue de Paris. Le directeur du Musée de la civilisation, Michel Côté, confirme qu'il entend présenter ce traité dans le cadre des expositions intitulées Rares et précieux qui se tiennent chaque année au musée et qui permettent aux visiteurs de découvrir des documents exceptionnels. Contrairement aux grandes messes qui rassemblent des dizaines de milliers de visiteurs, le traité de Paris ne pourra être vu que par tout au plus un millier de privilégiés. La visite, qui durera environ 45 minutes, ne sera possible que par groupes d'une trentaine de

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personnes accompagnées d'un guide qui expliquera en détaille contexte de sa signature qui exigea trois ans de négociations. Le musée en profitera pour exposer aussi des cartes, des livres et des manuscrits de cette époque tirés de la fabuleuse collection du Séminaire de Québec. Cette collection est l'un des deux seuls fonds d'archives canadiens reconnus par le programme Mémoire du monde de l'UNESCO.

Une guerre mondiale «Nous voulons faire de cette exposition une expérience intimiste ainsi qu'une occasion de réfléchir au contexte et aux conséquences du traité de Paris , dit Michel Côté. L'exposition sera accompagnée d'une série de conférences ouvertes à tous qui se tiendront au Musée de l'Amérique francophone. Loin de sceller le seul sort de la NouvelleFrance, le traité de 1763 mit fin à un affrontement qui se déroula sur trois continents et assura la mainmise de la Grande-Bretagne sur les mers. Par ce traité, la France ne perdait pas seulement le Canada et la Louisiane (cédée à l'Espagne), mais aussi Minorque, plusieurs îles des Antilles et ses comptoirs de Pondichéry, Kâ rikâl, Mahé, Yanaon et Chandernagor. Il ne s'agit pas seulement de rappeler Wolfe et Montcalm, dit la responsable des services de documentation du Musée, Pierrette Lafond. «L'exposition permettra de découvrir des voix qui se sont tues», dit-elle, comme celle du curé de Québec, Félix Richer, qui tint une chronique minutieuse de l'effroyable bombardement de Québec. Celle aussi de Chaussegros de Léry, le général de Montcalm qui a tenu son journal de campagne. Un nouvel éclairage On avait aussi envisagé d'exposer le traité de Paris à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à Montréal. Mais le déplacement d'un document aussi précieux exige des conditions telles que le projet a été abandonné. Afin d'en assurer la conservation, le parchemin doit en effet être maintenu à une humidité, à une température et à une lumière constantes. Il doit aussi être accompagné en permanence d'un conservateur du ministère français des Affaires étrangères. La venue du traité a exigé plus d'un an de discussions entre Paris et Québec. L'opération vient couronner un intense travail d'édition permettant de jeter une lumière nouvelle sur

CfIIALIT S ^.

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cette période cruciale de l'histoire de ce qui allait devenir le Canada français puis le Québec. Plusieurs ouvrages majeurs ont notamment été publiés par l'historien québécois Denis Vau,geois (éditions Septentrion) et son collègue français Laurent Veyssière du ministère français de la Défense. Tous deux ont d'ailleurs contribué à la venue du traité au Québec. Le Devoir

((Nous voulons faire de cette exposition [,.. ] une occasion de réfléchir au contexte et aux conséquences du traité de Paris) Michel Côté, Musée de la civilisation

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Le traité de Paris sera exposé à Québec Le document cédant le Canada à l’Angleterre quittera pour la première fois les archives françaises 12 mai 2014 | Christian Rioux | Actualités culturelles

Paris — À moins d’un imprévu de dernière minute, le traité de Paris, qui a scellé la cession du Canada à l’Angleterre en 1763, sera exposé à Québec cet automne. Le précieux document qui a conclu la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre sera exposé au Musée de la civilisation pendant une dizaine de jours à compter du 21 septembre. Ce prêt exceptionnel précédera de peu la visite officielle que fera au Québec le président François Hollande cet automne. Même si le ministère des Affaires étrangères français précise que certaines questions techniques liées au transport, à la conservation, et à la sécurité du document n’ont toujours pas été réglées, la décision semble prise au plus haut niveau. Lire le texte intégral du Traité de Paris (1763)

C’est la première fois que le document quittera les archives du ministère des Affaires étrangères, situées à La Courneuve, en banlieue de Paris. Le directeur du Musée de la civilisation, Michel Côté, confirme qu’il entend présenter ce traité dans le cadre des expositions intitulées Rares et précieux qui se tiennent chaque année au musée et qui permettent aux visiteurs de découvrir des documents exceptionnels. Contrairement aux grandes messes qui rassemblent des dizaines de milliers de visiteurs, le traité de Paris ne pourra être vu que par tout au plus un millier de privilégiés. La visite, qui durera environ 45 minutes, ne sera possible que par groupes d’une trentaine de personnes accompagnées d’un guide qui expliquera en détail le contexte de sa signature qui exigea trois ans de négociations. Le musée en profitera pour exposer aussi des cartes, des livres et des manuscrits de cette époque tirés de la fabuleuse collection du Séminaire de Québec. Cette collection est l’un des deux seuls fonds d’archives canadiens reconnus par le programme Mémoire du monde de l’UNESCO. 1 sur 2


Une guerre mondiale « Nous voulons faire de cette exposition une expérience intimiste ainsi qu’une occasion de réfléchir au contexte et aux conséquences du traité de Paris », dit Michel Côté. L’exposition sera accompagnée d’une série de conférences ouvertes à tous qui se tiendront au Musée de l’Amérique francophone. Loin de sceller le seul sort de la Nouvelle-France, le traité de 1763 mit fin à un affrontement qui se déroula sur trois continents et assura la mainmise de la GrandeBretagne sur les mers. Par ce traité, la France ne perdait pas seulement le Canada et la Louisiane (cédée à l’Espagne), mais aussi Minorque, plusieurs îles des Antilles et ses comptoirs de Pondichéry, Kârikâl, Mahé, Yanaon et Chandernagor. Il ne s’agit pas seulement de rappeler Wolfe et Montcalm, dit la responsable des services de documentation du Musée, Pierrette Lafond. « L’exposition permettra de découvrir des voix qui se sont tues », dit-elle, comme celle du curé de Québec, Félix Richer, qui tint une chronique minutieuse de l’effroyable bombardement de Québec. Un nouvel éclairage On avait aussi envisagé d’exposer le traité de Paris à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à Montréal. Mais le déplacement d’un document aussi précieux exige des conditions telles que le projet a été abandonné. Afin d’en assurer la conservation, le parchemin doit en effet être maintenu à une humidité, à une température et à une lumière constantes. Il doit aussi être accompagné en permanence d’un conservateur du ministère français des Affaires étrangères. La venue du traité a exigé plus d’un an de discussions entre Paris et Québec. L’opération vient couronner un intense travail d’édition permettant de jeter une lumière nouvelle sur cette période cruciale de l’histoire de ce qui allait devenir le Canada français puis le Québec. Plusieurs ouvrages majeurs ont notamment été publiés par l’historien québécois Denis Vaugeois (éditions Septentrion) et son collègue français Laurent Veyssière du ministère français de la Défense. Tous deux ont d’ailleurs contribué à la venue du traité au Québec.

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-05-12

15:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 10:38:00 QUÉBEC - CONCERT DE L'ENSEMBLE VOCAL DAL SEGNO CE SOIR À LA CHAPELLE DU MUSÉE DE L'AMÉRIQUE FRANCOPHONE. ON POURRA ENTENDRE LA MESSE POUR DOUBLE CHOEUR A CAPPELLA DE FRANK MARTIN.

Émission RADIO : LA MUSIQUE PARLE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: DIANE MARTIN Co-animateur:

Intervenant(s):

Lecteur: Journaliste: Durée: 00:01:10 Date: 2014-05-10 Code nouvelle: 1-CBV5-690633

2 07:34:00 QUÉBEC - LE TRAITÉ DE PARIS SERA EXPOSÉ EN SEPTEMBRE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission TELE : RDI MATIN Station: RDI, MONTRÉAL

Intervenant(s):

Co-animateur:

Animateur: MARC-ANDRÉ MASSON

Lecteur: MARTINE DEFOY Journaliste: CATHY SENAY - EN DIRECT Durée: 00:01:00 Date: 2014-05-12 Code nouvelle: 1-RDI1-689011 3 07:49:00 QUÉBEC - ENTREVUE - LE TRAITÉ DE PARIS SIGNÉ EN 1763 POURRAIT ÊTRE EXPOSÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION EN SEPTEMBRE PROCHAIN. IL Y A AUSSI D'AUTRES SITES D'ARCHIVES AU QUÉBEC, DONT AU SÉMINAIRE DE QUÉBEC, ET SONT RECONNUS PAR L'UNESCO. Intervenant(s): MICHEL CÔTÉ, MUSÉE DE LA CIVILISATION

Émission RADIO : PREMIÈRE HEURE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: CLAUDE BERNATCHEZ Co-animateur: Lecteur: Journaliste: Durée: 00:08:00 Date: 2014-05-12 Code nouvelle: 1-CBV21-689207

4 08:35:00 QUÉBEC - LE TRAITÉ DE PARIS SERA EXPOSÉ EN SEPTEMBRE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission TELE : RDI MATIN Station: RDI, MONTRÉAL

Intervenant(s):

Co-animateur:

Animateur: MARC-ANDRÉ MASSON

Lecteur: MARTINE DEFOY Journaliste: CATHY SENAY - EN DIRECT Durée: 00:01:00 Date: 2014-05-12 Code nouvelle: 1-RDI1-689543

05/12/14

- COMMUNICATION DEMO - Liste des résumés des médias électroniques -

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5 09:12:00 RIVIÈRE-DU-LOUP - TOUR DE TABLE - LA FRÉQUENTATION DES MUSÉES EST EN FORTE HAUSSE AU QUÉBEC MAIS EN BAISSE PAR CHEZ NOUS. IL Y A EU 14 MILLIONS DE VISITEURS DANS LES MUSÉES QUÉBÉCOIS. MENTION : MUSÉE DE LA CIVILISATION, PULPERIE DE CHICOUTIMI, SOCIÉTÉ DES MUSÉES QUÉBÉCOIS, MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL Intervenant(s):

Émission RADIO : BONJOUR GRAND PORTAGE Station: CIEL-FM, RIVIÈRE-DU-LOUP Animateur: DANIEL ST-PIERRE Co-animateur: Lecteur: Journaliste: MIREILLE SOUCY / LOUIS DESCHÊNES / KÉVIN BEAULÉ Durée: 00:02:30 Date: 2014-05-12 Code nouvelle: 4-CIEL5-689951

6 12:08:00 QUÉBEC - LA DIRECTION DU MUSÉE DE LA CIVILISATION CONFIRME QUE LE TRAITÉ DE PARIS 1763 SERA EXPOSÉ À QUÉBEC. Intervenant(s): MICHEL CÔTÉ, DIRECTEUR, MUSÉE DE LA CIVILISATION

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: ALAIN ST-OURS Journaliste: Durée: 00:00:45 Date: 2014-05-12 Code nouvelle: 1-CBV1-692075

05/12/14

- COMMUNICATION DEMO - Liste des résumés des médias électroniques -

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Le Journal de Montréal, 17 mai 2014, page WE75

ir Neuf créations d'artistes québécois exposées

!L'ART POPULAIRE yU MUSÊE DE LA CIVILISATION Patrick Lavallée est fasciné. Une de ses créations intégrera les collections nationales des Musées de la civilisation. Yves Leclerc Agence QMI

L'homme de 47 ans, qui réside à Cacouna, s'intéresse, depuis environ six ans, à l'art populaire. Son œuvre, intitulée Dualité, qu'il a présentée lors d'un concours, fait partie de neuf créations d'art populaire qui :ont été dévoilées cette semai=ne lors du lancement de l'événement La Volière du Musée de la civilisation, à Québec. Le public pourra, jusqu'au avril 2015, sur une des vitrines du Musée, sur la rue de la Barricade, observer gratuitement neuf créations d'artistes québécois. Il s'agit d'oiseaux qui ont été créés à partir de matériaux de récupération. «C'est un bel aboutissement», a laissé tomber Patrick Lavallée, qui, 'dans la vie de tous les jours, occupe un emploi ,qui est à des lieux de la 'créativité artistique et qu'il préfère, pour ces raisons, ne pas dévoiler. L'homme raconte qu'il a commencé à «gosser» sur des matériaux dans le simple et seul objectif de s'amuser. Il créait en écoutant son cœur. «Adrien Levasseur, un collectionneur d'art populaire, a trouvé beau ce que je faisais. J'ai continué et il m'a suggéré, en décembre dernier, de m'inscrire à ce concours

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organisé par le Musée de la civilisation», a-t-il mentionné. LE SENS DE LA VIE L'ceuvre de Patrick Lavallée met en lumière la dualité entre que nous sommes et de quelle façon nous sommes perçus par les autres. Un affrontement entre le conscient et l'inconscient et qui fait aussi référence au sens de la vie. «C'est quelque chose de fascinant de réaliser que mon œuvre fera partie des collections du Musée. Mes petits-enfants vont peut-être constater, un jour, que leur grand-père n'était pas aussi nono que ça», a-t-il laissé tomber en riant. Une deuxième œuvre, intitulée Pégaz, de Roger Dumont, de Lévis, a aussi été retenue pour intégrer les collections du Musée. Sept autres créations, soit celles de Réjean Pétrin, Manon Sandra-Belley, Bruno Champagne, Marius Harton, André Escojido, Francine Noël et D anielle Samson, constituent la Volière du Musée de la civilisation.


Le Journal de Montréal, 17 mai 2014, page WE75

1. Dualité de Patrick Lavallée. 2. La Volière du Musée de la civilisation présente, jusqu'au 5 avril 2015, neuf créations d'art populaire regroupées dans une vitrine visible de l'extérieur. 3. Pégaz de Roger Dumont. PHOTOS COURTOISIE

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Développer l’économie par la culture 26 mai 2014 | Michel Côté - Directeur général du Musée de la civilisation | Actualités culturelles

On peut aborder la question de la culture sous différents angles en insistant sur des aspects de créativité et d’innovation, d’intégration et de cohésion sociale, d’échanges et de développement… Je me permets d’être ici plus réducteur, d’insister sur les liens étroits entre économie et culture et de dévoiler une face trop souvent cachée de la réalité culturelle. Dans une étude récente, le gouvernement français rappelait le rôle fondamental de la culture dans l’économie en soulignant que les valeurs ajoutées de ce secteur représentent 3,2 % du PIB et 670 000 emplois, soit 7 fois plus que le secteur automobile. Le Conference Board du Canada, quant à lui, estimait que l’impact économique du secteur culturel canadien s’élevait, en 2007, à 84 milliards soit 7,4 % du PIB. Parler de culture, c’est donc parler aussi d’économie. Le Musée de la civilisation a produit dernièrement un rapport démontrant des retombées de fréquentation touristique de 12 millions liées à la présentation d’une exposition majeure, et ce, pour une seule année. On peut ajouter à ces retombées un retour en ristournes fiscales auprès des divers ordres de gouvernement de 15 millions, ce qui représente plus de 60 % des subventions accordées. Tout ceci permet de créer et de soutenir plus de 600 emplois sans compter l’appui direct aux créateurs, concepteurs, interprètes participant à la vie culturelle du Musée. Nous sommes donc en présence d’une logique d’investissement rentable compte tenu de l’impact des musées en matière d’éducation, de développement des connaissances, de protection du patrimoine ou de cohésion sociale. Les musées sont des acteurs clés dans la stratégie touristique. On peut facilement comprendre que Paris ne serait pas la ville la plus visitée du monde sans son patrimoine artistique et ses institutions muséales (Louvre, Orsay, Beaubourg). Depuis la réunification de l’Allemagne, il y a moins de trente ans, la Ville de Berlin repose sa 1 sur 2


stratégie de développement autant sur le développement économique au sens commun que sur sa force d’attraction culturelle. L’île aux musées, la Museuminsel, est considérée comme plaque tournante de l’expression des arts et des cultures du monde. Aux musées existants dont la rénovation est toujours en cours s’ajoutera le Humboldt Forum, carrefour culturel majeur. Cet ensemble sera achevé en 2019 après des investissements atteignant plus de 900 millions d’euros. Peut-on imaginer Québec sans son patrimoine reconnu par l’UNESCO et sans la richesse et le rayonnement de ses musées? Les institutions muséales nationales n’existeraient pas, il faudrait les créer. Il s’agit maintenant de les soutenir. Les musées sont aussi des incontournables en matière d’aménagement de territoires et d’aménagement urbain. De nombreuses villes dans le monde ont choisi une politique culturelle innovante et ont créé des institutions muséales pour intervenir de façon positive sur l’aménagement du territoire. Le Louvre s’est ainsi installé à Lens alors que Beaubourg a choisi Metz; Marseille a accueilli le Musée de la Méditerranée alors que le Musée des Confluences a participé à la création d’un nouveau quartier permettant à Lyon de doubler son centre-ville. Penser un développement local et régional, c’est se doter aussi d’une politique muséale. Depuis 25 ans, les subventions gouvernementales ont peu évolué alors que les coûts liés à l’énergie, au transport et aux taxes municipales n’ont cessé de croître. Les musées ont fait des efforts en développant le mécénat ou en multipliant les partenariats nationaux et internationaux. Ils obtiennent du succès puisqu’ils ont eu 14 millions de visiteurs sur l’ensemble du territoire. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs créé un groupe de travail et son rapport (le rapport Corbo) a confirmé le sous-financement du réseau et notamment des institutions muséales nationales. Assurer le développement du Québec, c’est s’assurer que la société se dote de lieux de référence, de connaissances et de réflexion. La muséologie québécoise a fait sa marque au niveau international, permettons-lui de continuer à donner aux citoyens des lieux de qualité répondant aux besoins de partage des savoirs. Investir dans la culture, c’est contribuer au développement économique.

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Le spectacle «No Show»

Photo : Cath Langlois

Le revenu annuel moyen d'un comédien qui vit de théâtre est de 10 608 $. Un salaire sous le seuil de la pauvreté. Pourtant, la culture est importante pour le facteur social et humain, et elle crée aussi de l'emploi. Est-ce que le théâtre est nécessaire à la culture ou est-il simplement un gouffre financier? Des artistes se penchent sur la question de la viabilité du théâtre. Ils ont traduit leurs réflexions en spectacle, le No show, où les spectateurs déterminent le prix du spectacle qu'ils veulent voir. La compagnie Transthéâtre, dirigée par Brigitte Poupart, organise un Téléthon insupportable pour venir en aide au théâtre malade. Deux créateurs et un directeur général de musée réfléchissent sur la situation du théâtre. « Le théâtre dépend du public. L'avenir du théâtre doit être réfléchi avec lui. C'est pour cette raison que nous avons décidé de montrer l'envers du décor de la création théâtrale et de mettre sur scène le coût d'une production avec le No show », explique Alexandre Fecteau, metteur en scène. « La culture est un porte-étendard, et cela amène de la fierté, on constate ce fait avec le passage du réalisateur Xavier Dolan à Cannes », observe Brigitte Poupart. À l'heure des annonces d'austérité budgétaire à Québec, le directeur général du Musée de la civilisation à Québec, Michel Côté, met en garde le gouvernement sur les coupures en matière culturelle et prouver que le financement de la culture et des institutions muséales est rentable. Il a publié ses propos dans une lettre publiée dans les quotidiens, intitulée Développer l'économie par la culture.

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Le Téléthon insupportable de Transthéâtre est présenté ce soir au Lion d'Or de Montréal dès 19 h 30. Le No show a ouvert le Festival TransAmériques jeudi dernier. Il sera présenté à la Cinquième Salle de la Place des Arts, les 3, 4 et 5 juin. Il fermera aussi la saison 2014-2015 du Théâtre Périscope de Québec.

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La Presse+ OPINION EN VIDÉO, mercredi 28 mai 2014

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Nouvelles

La culture, un moteur économique « silencieux » Le 29 mai 2014 à 15h34 | Mylène Péthel / Argent Mise à jour le 29 mai 2014 à 15h42

La culture contribue davantage au produit intérieur brut (PIB) de la province que le secteur de l’extraction minière, pétrolière et gazière. Son apport au développement économique est évalué à 4 milliards de dollars, soit 1,6 % du PIB du Québec. « On peut aborder la question de la culture sous différents angles en insistant sur des aspects de créativité et d'innovation mais il faut aussi insister sur les liens étroits entre économie et culture », réclame le directeur général des Musées de la civilisation à Québec, Michel Côté. La culture procure près de 60 000 emplois selon les plus récentes statistiques, soit trois fois plus que la filière minière. Ces travailleurs ont toutefois des conditions beaucoup moins avantageuses, comme en témoigne le salaire moyen qui oscille entre 24 400 $ et 44 000 $ selon la fonction. « C’est une industrie à part entière, bien qu’elle soit très difficile à définir. Elle génère des emplois, des salaires, qui servent à faire rouler l’économie. On ne doit pas douter de l’importance de ce secteur d’activité », explique Ianik Marcil, économiste indépendant. Le Musée de la civilisation de Québec a produit dernièrement un rapport évaluant les retombées touristiques liées notamment à la présentation de ses expositions à 12 M $, pour une seule année. L’étude établit également un retour en ristournes fiscales auprès des divers paliers de gouvernements de l’ordre de 15 M $, dont 8,7 M $ au gouvernement provincial et 2,8 M $ à la Ville de Québec. «Nous sommes en présence d'une logique d'investissement rentable compte tenu de l'impact des musées en matière d'éducation, de développement des connaissances, de protection du patrimoine ou de cohésion sociale », affirme Michel Côté.

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Une industrie rentable? « Il n’y a aucune raison, au niveau économique de soutenir les arts et la culture », affirme François Colbert, professeur de marketing et titulaire de la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux à HEC Montréal. Selon lui, toute industrie qui doit être financée année après année par des fonds publics ne peut pas être « payante » pour une société. La culture est soutenue par le gouvernement provincial à hauteur d’un milliard de dollars, et représente 673,1 M $ en revenus pour les gouvernements. Ianik Marcil est d’avis qu’un investissement dans le milieu artistique rapporte beaucoup à la société. « L’impact à long terme est important parce qu’une communauté qui est très vivante culturellement attire des talents, des investissements et des entrepreneurs », soutient-il. Montréal est présentée internationalement comme une ville à la vie culturelle riche et diversifiée, qui contribue à en faire la renommée. Le professeur François Colbert estime que les retombées économiques de la culture sont étroitement liées au tourisme. « Quand des gens viennent de partout pour assister au Festival de Jazz, c’est payant pour l’économie, oui. Mais ça l’est du point de vue touristique : ça fait entrer de l’argent neuf chez nous. » Michel Côté abonde aussi en ce sens. « Les musées sont des acteurs clés de la stratégie touristique. On peut facilement comprendre que Paris ne serait pas la ville la plus visitée du monde sans son patrimoine artistique et ses insitutions muséales. » C’est un argument qu’on défend trop, et qui est plutôt marginal de l’avis de Ianik Marcil. Ce qui doit prévaloir selon lui, ce sont les investissements étrangers qui sont étroitement liés à la culture. « Offrir aux entrepreneurs un bouquet complet d’arts, qui assure aux employés une vie très agréable, c’est un incitatif significatif. » Les deux experts sont unanimes sur un point : c’est normal et sain que les gouvernements soutiennent la culture, au même titre que les sports professionnels ou la recherche scientifique. « C’est bon pour l’humain, ça dépasse largement l’économie. On protège notre culture au sens anthropologique et c’est de ce côté qu’il faut regarder. Parce qu’au point de vue économique, ça ne se défend pas », termine François Colbert.

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Le Devoir Idées, vendredi 30 mai 2014, p. A9

Opinion

Tourisme et patrimoine culturel, une alliance naturelle à cultiver La Ville de Québec doit tirer meilleur parti de ses attraits touristiques, qui sont de puissants outils de développement économique David Mendel - Président de Visites Mendel et auteur de la série de livres-guides Mendel (Éd. Sylvain Harvey et Commission de la capitale nationale du Québec) Il a clairement été établi au cours des dernières années que la culture pouvait être un puissant vecteur de développement touristique et économique. De nombreux efforts ont donc été déployés pour faire de Québec une capitale culturelle encore plus attrayante, la hissant ainsi à la 10e position du palmarès des meilleures destinations de voyage au monde établi par le magazine Condé Nast Traveler en 2013. Toutefois, alors que l'on constate aujourd'hui une baisse constante du nombre de visiteurs en provenance des États-Unis et en dépit de toutes ces initiatives, nous devons nous interroger : nos investissements tiennent-ils suffisamment compte des attentes des différents types de voyageurs selon leur provenance ? Travaillant depuis 30 ans avec des visiteurs culturels sur le terrain, il m'a été possible de constater que cette catégorie particulière de touristes est attirée par nos sites historiques, notre patrimoine religieux et nos musées, et qu'elle séjourne plus longtemps et dépense davantage chez nous que toute autre catégorie de visiteurs. Cette constatation est corroborée par de multiples études exhaustives faites aux États-Unis et au Québec sur cette clientèle. Pour le visiteur américain, les sites historiques et les musées sont des attraits significatifs quand vient le temps de planifier un voyage. La grande majorité des voyageurs (65 %) affirment qu'ils recherchent des expériences de voyage où la " destination, les édifices et l'environnement ont conservé leur caractère historique ". Cet impact touristique est de taille : les résidants du Québec passent en moyenne 2,6 nuits dans notre ville, alors que les touristes américains y séjournent en moyenne 4,1 nuits. 58 % des touristes du Canada et des États-Unis dépensent plus de 751 $ au cours de leur séjour chez nous. En comparaison, seulement 21 % des touristes francophones dépenseront autant. Bien entendu, cela ne revient pas à dire qu'il faille négliger la clientèle touristique provenant du Québec, mais il est essentiel de ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier. Nous devons nous assurer de profiter pleinement du potentiel de notre patrimoine

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culturel et de nos musées qui séduisent les touristes américains. Il devrait donc y avoir une alliance naturelle entre tourisme et patrimoine. L'argent que les touristes culturels dépensent lors de leur séjour contribue à justifier les investissements faits pour restaurer et maintenir nos sites historiques en bon état, à mettre sur pied des expositions de calibre international dans nos musées et à les promouvoir ici et à l'étranger. Or, comme le soulignait Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation dans Le Devoir (26 mai), les frais liés à l'organisation de telles expositions ne cessent d'augmenter alors qu'inversement, les subventions gouvernementales ont peu évolué. Ce sous-financement affecte également la restauration et l'entretien nécessaire au maintien de nos édifices patrimoniaux et de nos églises. Il est donc essentiel que notre gouvernement priorise le tourisme culturel, actuellement sous-estimé sur le plan de sa rentabilité, et qu'il lui accorde un soutien financier tangible afin qu'il soit à la fois durable et mieux exploité dans les années à venir. Les retombées touristiques de certaines grandes expositions internationales telles que Le Louvre à Québec au Musée national des beaux-arts du Québec, Rome. De ses origines à la capitale d'Italie ou Paris en scène 1889-1914 au Musée de la civilisation sont de l'ordre de 15 millions, tandis qu'une étude menée en 2013 auprès des sites de Notre-Dame de Québec, la cathédrale Holy Trinity et Notre-Dame des Victoires a démontré que celles générées par les touristes visitant ces églises sont de 9,7 millions. Ces chiffres doivent nous amener à changer notre façon de percevoir notre patrimoine et nos musées : en plus d'être un héritage du passé ou espaces de réflexion, ce sont des outils puissants qui ont le pouvoir de contribuer de façon active et importante au développement économique de la région, et que nous ne pouvons nous permettre de négliger. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140530·LE·2014-05-30_409588

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Tourisme et patrimoine culturel, une alliance naturelle à cultiver La Ville de Québec doit tirer meilleur parti de ses attraits touristiques, qui sont de puissants outils de développement économique 30 mai 2014 | David Mendel - Président de Visites Mendel et auteur de la série de livres-guides Mendel (Éd. Sylvain Harvey et Commission de la capitale nationale du Québec) | Québec

Photo: Jacques Nadeau - Le Devoir Le tourisme culturel est sous-estimé sur le plan de sa rentabilité par le gouvernement, qui devrait lui accorder un soutien financier plus durable.

Il a clairement été établi au cours des dernières années que la culture pouvait être un 1 sur 3


puissant vecteur de développement touristique et économique. De nombreux efforts ont donc été 58 % des touristes du Canada et des déployés pour faire de Québec une capitale États-Unis dépensent plus de 751$ culturelle encore plus attrayante, la hissant ainsi à au cours de leur séjour chez nous. la 10e position du palmarès des meilleures destinations de voyage au monde établi par le 21 % des touristes francophones magazine Condé Nast Traveler en 2013. Toutefois, dépenseront autant pour leur alors que l’on constate aujourd’hui une baisse séjour. constante du nombre de visiteurs en provenance des États-Unis et en dépit de toutes ces initiatives, nous devons nous interroger : nos investissements tiennent-ils suffisamment compte des attentes des différents types de voyageurs selon leur provenance ? Travaillant depuis 30 ans avec des visiteurs culturels sur le terrain, il m’a été possible de constater que cette catégorie particulière de touristes est attirée par nos sites historiques, notre patrimoine religieux et nos musées, et qu’elle séjourne plus longtemps et dépense davantage chez nous que toute autre catégorie de visiteurs. Cette constatation est corroborée par de multiples études exhaustives faites aux États-Unis et au Québec sur cette clientèle. Pour le visiteur américain, les sites historiques et les musées sont des attraits significatifs quand vient le temps de planifier un voyage. La grande majorité des voyageurs (65 %) affirment qu’ils recherchent des expériences de voyage où la « destination, les édifices et l’environnement ont conservé leur caractère historique ». Cet impact touristique est de taille : les résidants du Québec passent en moyenne 2,6 nuits dans notre ville, alors que les touristes américains y séjournent en moyenne 4,1 nuits. 58 % des touristes du Canada et des États-Unis dépensent plus de 751 $ au cours de leur séjour chez nous. En comparaison, seulement 21 % des touristes francophones dépenseront autant. Bien entendu, cela ne revient pas à dire qu’il faille négliger la clientèle touristique provenant du Québec, mais il est essentiel de ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier. Nous devons nous assurer de profiter pleinement du potentiel de notre patrimoine culturel et de nos musées qui séduisent les touristes américains. Il devrait donc y avoir une alliance naturelle entre tourisme et patrimoine. L’argent que les touristes culturels dépensent lors de leur séjour contribue à justifier les investissements faits pour restaurer et maintenir nos sites historiques en bon état, à mettre sur pied des expositions de calibre international dans nos musées et à les promouvoir ici et à l’étranger. 2 sur 3


Or, comme le soulignait Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation dans Le Devoir (26 mai), les frais liés à l’organisation de telles expositions ne cessent d’augmenter alors qu’inversement, les subventions gouvernementales ont peu évolué. Ce sous-financement affecte également la restauration et l’entretien nécessaire au maintien de nos édifices patrimoniaux et de nos églises. Il est donc essentiel que notre gouvernement priorise le tourisme culturel, actuellement sous-estimé sur le plan de sa rentabilité, et qu’il lui accorde un soutien financier tangible afin qu’il soit à la fois durable et mieux exploité dans les années à venir. Les retombées touristiques de certaines grandes expositions internationales telles que Le Louvre à Québec au Musée national des beaux-arts du Québec, Rome. De ses origines à la capitale d’Italie ou Paris en scène 1889-1914 au Musée de la civilisation sont de l’ordre de 15 millions, tandis qu’une étude menée en 2013 auprès des sites de Notre-Dame de Québec, la cathédrale Holy Trinity et Notre-Dame des Victoires a démontré que celles générées par les touristes visitant ces églises sont de 9,7 millions. Ces chiffres doivent nous amener à changer notre façon de percevoir notre patrimoine et nos musées : en plus d’être un héritage du passé ou espaces de réflexion, ce sont des outils puissants qui ont le pouvoir de contribuer de façon active et importante au développement économique de la région, et que nous ne pouvons nous permettre de négliger.

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MUSÉE DE LA CIVILISATION

Le cinéma d’animation entre au Musée de la civilisation Image X Image rend hommage aux pionniers canadiens du genre, de McLaren à Back

PHOTO STEVENS LEBLANC

CÉDRIC BÉLANGER Mardi, 3 juin 2014 21:26 MISE à JOUR Mardi, 3 juin 2014 21:32


EXCLUSIF AUX MEMBRES

Sept oscars et des dizaines de prix remportés dans les grands festivals mondiaux en sont la preuve tangible: la réputation du cinéma d’animation produit par l’Office national du film n’est plus à faire. Il ne manquait plus qu’une exposition lui soit consacrée et c’est désormais chose faite grâce à une initiative du Musée de la civilisation de Québec. Présentée à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 15 août 2015, l’exposition Image X Image constitue une véritable incursion dans l’univers du cinéma d’animation canadien concocté sous l’égide de l’ONF depuis 1939. Ici, la vraie chaise du film Il était une chaise, de Norman McLaren et Claude Jutra, que les Québécois ont pu voir au Moulin à images, l’an dernier. Là, une figurine de Félix le chat et un oscar remporté par ce même McLaren. On a même exposé des dessins originaux de L’homme qui plantait des arbres, de Frédéric Back, même si dernier n’a jamais bossé pour l’ONF. Au total, plus de 250 films et extraits de films de même que plus de 150 artefacts. Une collection colossale qui fait dire aux artisans d’Image X Image que plus d’une visite sera nécessaire pour en faire convenablement le tour. «C’est la première fois que le cinéma d’animation fait l’objet d’une exposition de cette envergure. C’est exceptionnel», s’exclame Claude Jolicœur, président par intérim de l’ONF, qui aimerait que Image X Image puisse voyager à travers le pays et faire mieux connaître le cinéma d’animation aux Canadiens. Le directeur du Musée de la civilisation, Michel Côté, estime pour sa part que Image X Image témoigne de l’importance qu’a eue l’ONF dans l’histoire du Québec et du Canada. Créateurs sur place Afin de mieux faire comprendre le travail qui se cache derrière une œuvre d’animation, le musée a non seulement créé un atelier où les visiteurs pourront concocter leur propre film, mais a invité des cinéastes d’animation, sept en tout, à travailler en direct d’un studio aménagé au centre de la salle d’exposition. «C’est intéressant de faire découvrir aux gens les différentes techniques d’animation, du dessin animé à l’écran d’épingles et au stop motion», confie Patrick Bouchard, l’un des créateurs qui s’installeront au musée à coups de deux semaines chacun.






La « UNE » du Devoir du 4 juin 2014


QUÉBEC

L’ONF s’éclate au musée 4 juin 2014 | Odile Tremblay | Actualités culturelles

Photo: Musée de la civilisation Une photo tirée du film The Cat Came Back, de Cordell Barker (ONF, 1988).

La fleur chiffonnée, motif du combat mortel de deux amis dans Voisins de Norman McLaren, la chaise qui narguait Claude Jutra dans Il était une chaise du même McLaren sont au rendez-vous. Ajoutez une maquette du Château de sable de Co Hoedeman, une autre de Dehors novembre de Patrick Bouchard sur la chanson des Colocs. Plus loin : les pantoufles, la planche à dessin et le tabouret de MacLaren s’offrent aux regards fétichistes. Ne manque que l’écran d’épingles dont l’exemplaire unique en Amérique du 1 sur 6


Nord ne saurait quitter les locaux de l’Office. Mais n’allez pas croire que l’expo Image x image qui démarre ce mercredi au Musée de la civilisation à Québec se résume à ces 150 artefacts illustrant la trajectoire animée de l’ONF depuis 1939. Un laboratoire invite le public à réaliser des oeuvres d’animation mises en ligne sur YouTube, des cinéastes en résidence créent et échangent avec les visiteurs, des visites personnalisées s’orchestrent pour les iPhone. Jusqu’au 23 août 2015, l’ONF et son fleuron de l’animation tiennent salon à Québec. Un double anniversaire : centenaire de Norman McLaren, star de l’expo, et les 75 ans de l’Office, donne l’occasion de remonter le temps en explorant l’avenir. Mardi, après le lancement officiel, des équipes techniques mettaient la dernière main à ce très inspirant parcours, vraiment chouette, pétri d’univers multiples, qui donne l’envie de s’y colleter deux fois plutôt qu’une. Qualifiant le musée de lieu de création et d’innovation, Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation, précise qu’à l’heure de rendre hommage à l’ONF, lui et son équipe ont choisi le créneau de l’animation, à cause de son rayonnement, de ses esthétiques plurielles et des récompenses nombreuses moissonnées à travers le monde. Plus de 250 films ou extraits de films se déplient en cinq volets : récit social, musical, humour, expérimental et imaginaire. « Le rôle d’un musée c’est de mettre les créations en valeur, de leur donner un sens », dit Michel Côté. L’attrait des courts métrages d’animation Ce musée de la place Royale, depuis sa création, résolument expérimental et interactif, adopté par les familles, est un cadre idéal pour attirer une relève de spectateurs vers l’ONF. Julie Roy, productrice exécutive du studio d’animation français de l’ONF, rappelle à quel point les courts métrages d’animation de l’ONF sur le Web ont la cote. Et l’expo peut donner envie de mieux connaître ces films justement. « Image x image est en chantier depuis deux ans, explique-t-elle. Le projet a été monté par Monique Simard [ex-directrice du programme français de l’ONF] et Michel Côté. » Patrick Bouchard (Dehors novembre, Bydlo) a créé une installation sur la déambulation (des jambes que l’éclairage fait bouger). On pense au court métrage Walking de Ryan Larkin. « La marche est le mouvement le plus simple », explique le cinéaste. On lui doit aussi des installations montage : bottes, outils, écouteurs, etc., peints en 2 sur 6


monochromie. Plusieurs moulages de ses oeuvres sont présentés. Patrick Bouchard, qui travaille avec des figurines, est l’un des sept cinéastes d’animation en résidence, dits artefacts vivants, qui dans une cage de verre se relaieront pour créer une oeuvre bonne ou mauvaise (l’important, c’est le processus). La sienne consistera à animer une marionnette au sol qui attrapera les jambes des gens. Pour Francis Desharnais, l’artiste en résidence inaugurant l’expo, c’est le rapport avec le public qui le branche. Il savoure cette occasion d’expliquer pour une fois son travail. De grosses pointures comme Theodore Ushev et Janet Pearlman auront aussi leurs deux semaines attitrées de création dans cet étrange aquarium. Au chapitre des curiosités historiques : des images de cinq courts métrages de 1939, coproductions de l’ONF et des studios Disney, qui poussaient les Canadiens à se procurer des bons de la Victoire, pour l’effort de guerre. Le tout avec le concours disneyien des Trois Petits Cochons, du Grand Méchant Loup, de Donald Duck et autres Sept Nains. Un volet est consacré à la musique avec coup de chapeau à Maurice Blackburn, qui fut compositeur attitré à l’ONF (150 films, dont Blinkity Blank, Le merle et Pas de deux de McLaren). Le son constitue un des points cruciaux du parcours puisque, comme l’explique Julie Roy, pour les films d’animation, à la différence des fictions traditionnelles, le son doit toujours être inventé. « Les artistes de l’ONF ont développé un ingénieux système depuis la création de l’institution afin d’y parvenir. » Une machine à vents, une machine à pas et autres instruments bruiteurs sont exposés. Belle occasion aussi de s’enfiler en continu les courts métrages de l’ONF couronnés d’un Oscar. Dans la salle de projection, on se laisse capturer par quelques chefs-d’oeuvre, dont bien entendu le terrifiant Voisins de Norman McLaren, l’émouvant Le château de sable de Co Hoedeman, l’exceptionnel Ryan de Chris Landreth, et autres hilarants Bob’s Birthday de David Fine et Alison Snowden. Sept Oscar, ça se célèbre et se savoure. Frédéric Back, dont la carrière s’est déroulée à Radio-Canada, a droit à ses cimaises. Des dessins de L’homme qui plantait des arbres, plus précisément. Parce qu’il fut inspiré par un film de l’ONF, nous dit-on. On n’en sort pas.

La bande-annonce de l'exposition 3 sur 6


Extrait du film BYDLO, de Patrick Bouchard, qui sera en résidence cet été au Musée.

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Alberte veut sortir. Cet épisode fait partie de la série animée Burquette, réalisée par le bédéiste Francis Desharnais.

Dans la cour d'école. Cet épisode fait partie de la série animée Burquette, réalisée par le bédéiste Francis Desharnais.

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Lancement de l’exposition Image X Image - Le cinéma d’animation à l’ONF au Musée de la civilisation Patwhite.com 04 juin 2014 -­ 10:16 Cinéma Début de l'événement: 05 juin 2014 -­ 10:00

Cette année, l’Office national du film du Canada (ONF) célèbre ses 75 ans en même temps que le 100e anniversaire de la naissance de Norman McLaren, grand pionnier et fondateur de l’animation. Pour l’occasion, l’ONF propose un éventail d’activités en ligne et au Canada, en s’associant à divers partenaires, dont le Musée de la civilisation qui a conçu et réalisé la grande exposition Image X Image. Le cinéma d’animation à l’ONF. L’exposition sera à l’affiche à Québec du 4 juin 2014 au 23 août 2015. Si l’institution demeure synonyme de cinéma d’animation de qualité depuis toutes ces années, c’est qu’il règne dans ses studios une exceptionnelle émulation découlant de la présence simultanée de nombreux créateurs et créatrices. Les faits en bref -­ Les débuts o Ce creuset de production unique au monde prend forme avec l’arrivée de Norman McLaren, en 1941. Rapidement, celui-­ci recrute une équipe de jeunes animateurs motivés – Evelyn Lambart, René Jodoin, Grant Munro – qui privilégie l’expérimentation et la diversité des techniques. L’addition d’artistes talentueux comme Gerald Potterton, Pierre Hébert, Ryan Larkin, Co Hoedeman, John Weldon, Caroline Leaf, Jacques Drouin et Paul Driessen consolide la production de l’ONF qui ne tarde pas à établir sa réputation internationale. -­ Les prix Au fil des ans, les films d’animation de l’ONF remportent une impressionnante quantité de prix, dont sept Oscars, quatre Palmes du court métrage au Festival de Cannes, deux Ours d’or au Festival de Berlin, huit BAFTA et cinq Grands prix au Festival d’Annecy. -­ Des cinéastes du monde entier o Des cinéastes importants provenant de divers pays participent à des échanges d’expertise avec des créateurs canadiens. Le Français d’origine russe Alexandre Alexeïeff, le Tchèque Bretislav Pojar, le Croate Zlatko Grgic, l’Allemande Lotte Reiniger, les Anglais David Fine et


Alison Snowden, le Suisse Georges Schwizgebel, la Portugaise Regina Pessoa, le Norvégien Pjotr Sapegin, le Japonais Koji Yamamura et les Estoniens Priit et Olga Pärn comptent parmi les nombreux artistes étrangers ayant signé au moins un court métrage à l’ONF. -­ Les classiques o Nombreux sont les films d’animation de l’ONF qui sont devenus des classiques : le plaidoyer pacifiste de McLaren dans Voisins (1952) continue de toucher les spectateurs plus d’un demi-­ siècle après sa sortie;; o les oiseaux gravés par McLaren dans Blinkity Blank (1955) ont ébloui des générations de cinéphiles;; o les remarquables trucages élaborés par Roman Kroitor et Colin Low pour Notre univers (1960) ont inspiré Stanley Kubrick;; o l’élégance et les prouesses techniques de Pas de deux (1967) de McLaren suscitent encore l’admiration;; o La faim (1973) de Peter Foldès constitue un jalon dans le développement de l’animation par ordinateur;; o Le château de sable (1977) de Co Hoedeman est un modèle de film destiné aux enfants;; o Chaque enfant (1980) d’Eugene Fedorenko a établi une manière nouvelle d’aborder un sujet social grave sans didactisme;; o Le p’tit chaos (1985) de Richard Condie a renouvelé l’animation;; o When the Day Breaks (1999) de Wendy Tilby et Amanda Forbis est un précurseur des films utilisant les images composites;; o avec Âme noire (2000) Martine Chartrand a proposé une vision personnelle de l’histoire des Noirs;; o Ryan (2004) de Chris Landreth, enfin, a contribué à redéfinir les frontières séparant le documentaire de l’animation. -­ Découvrir les talents d’ici o Si l’ONF a su à travers les décennies conserver sa place de chef de file dans le domaine du cinéma d’animation d’auteur, c’est notamment grâce à sa capacité de débusquer, d’attirer et de former sans cesse de nouveaux talents issus de partout au pays. o Aujourd’hui, les Cordell Barker, Michèle Cournoyer, Chris Hinton, Torill Kove et Patrick Doyon voient à perpétuer la tradition de qualité mise de l’avant par McLaren et sa première équipe, comme le feront les cinéastes qui créeront en direct tout au long de l’exposition au Musée de la civilisation : Francis Desharnais, Janet Perlman, Theodore Ushev, Sylvie Trouvé, Dale Hayward, Claude Cloutier et Patrick Bouchard. Liens connexes https://www.onf.ca/chaines/animation_fr/ https://www.onf.ca/75-­5/ Restez branchés Espace de visionnage en ligne : ONF.ca Facebook : https://www.facebook.com/onf.ca Twitter : https://twitter.com/onf/

http://www.mcq.org/fr/mcq/avenir.html


Le Musée de la civilisation célèbre l'ONF Mise à jour le mercredi 4 juin 2014 à 9 h 54 HAE

L'Office national du film, qui fête son 75e anniversaire d'existence, fait l'objet d'une exposition au Musée de la civilisation. Intitulée Image X Image, l'exposition offre aux visiteurs une occasion de démystifier le cinéma d'animation, de comprendre ses différentes techniques et de découvrir ses artisans. Après une courte introduction consacrée à la naissance de l'ONF en 1939, sous l'égide de John Grierson et Norman McLaren, l'exposition s'articule en cinq volets qui portent sur les aspects de la création. 250 films parmi les 1800 réalisés illustrent l'univers raconté, dessiné, composé, imaginé et expérimenté. L'exposition sera présentée au Musée de la civilisation jusqu'en août 2015.

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ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Vendredi 6 juin 2014 - 22:00 HNA

Suggestions de sorties Animateur(s) : PASCALE NADEAU PASCALE NADEAU (ANIMATRICE) : EXTRAIT (PALO ALTO) : "I corrected your paper." REPORTER NON IDENTIFIÉE : Le premier long métrage de la petite fille de Francis Ford Coppola, Gia, porte sur la vie d'adolescents résidant à Palo Alto, une ville californienne aisée et reconnue pour son économie techno. Le scénario s'inspire d'une nouvelle écrite par l'acteur James Franco. EXTRAIT (PALO ALTO) : "There are a lot of good things around." EXTRAIT (CHIEF) : - "Look at them." - "Do you like it?" - "Yeah!" REPORTER NON IDENTIFIÉE : L'art culinaire est partout, même à Hollywood. Chef, écrit, réalisé et joué par John Favreau, raconte la vie d'un cuisinier qui rend son tablier pour profiter de la liberté offerte par la bouffe de rue. EXTRAIT (JEUNE ET JOLIE) : Vous êtes ravissante. Vous avez quel âge? REPORTER NON IDENTIFIÉE : Plus d'un an après sa présentation à Cannes, Jeune et jolie de François Ozon arrive ici. Le réalisateur français raconte la relation d'une mère avec sa fille de 17 ans devenue prostituée.

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EXTRAIT (JEUNE ET JOLIE) : - Vous avez l'intention de continuer? - Je sais pas. REPORTER NON IDENTIFIÉE : Le Musée de la civilisation de Québec fait place à l'un des plus précieux joyaux de l'ONF : ses films d'animation. Une exposition retrace le travail de ses plus grands artistes, y compris celui de Norman McLaren. EXTRAIT NON IDENTIFIÉ : "I found myself on the Internet." REPORTER NON IDENTIFIÉE : Le Festival TransAmériques présente pour sa dernière journée de programmation deux productions libanaises qui s'inspirent des conflits dans le monde arabe et leurs rapports aux médias sociaux. Les têtes d'affiche du huitième festival Luminato à Toronto sont nombreuses cette année : l'actrice Isabella Rossellini, le chanteur Rufus Wainwright et la danseuse Louise Lecavalier seront de la partie. © 2014 Société Radio-Canada. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140606·RV·TE140606013

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La Presse+ MONIQUE GIROUX, dimanche 8 juin 2014

DANS LE CORRIDOR DE LA CHANSON Daniel Lemay Quand, en 2007, Marion Cotillard est venue présenter son film La Môme à Radio-Canada, l'équipe de Christiane Charette a demandé à Monique Giroux d'apporter quelques livres sur Édith Piaf : l'animatrice est arrivée en studio avec un chariot qui contenait 45 titres... Elle en a autant sur Serge Gainsbourg, son « idole suprême », sur son ami Gilles Vigneault et sur Charles Aznavour, un autre ami dont le portrait décore un mur du séjour où elle a reçu La Presse, portrait dédicacé bien sûr : « À ma, notre Monique, incontournable sur tous les continents. » La dame en beurre grand... En tout, le long corridor qui mène à la pièce centrale de l'élégant condo du Plateau doit contenir un millier de livres sur la chanson française, son histoire et ses vedettes. Du plancher jusqu'à portée de bras sous le haut plafond, les titres sont classés par ordre alphabétique de sujet - d'Arletty à Zazie - à la seule exception de certaines éditions de luxe dont le format exige un rayon à part. Un corridor de la chanson comme il en existe peu. Certains exemplaires, on le voit, ont travaillé fort... « Mes livres sortent beaucoup », nous dira Monique Giroux qui annote, souligne, renvoie de façon systématique. « Je lis beaucoup de passages à l'antenne et je dois me retrouver parce que j'ai un minutage à respecter. Mes livres sont des outils de travail... » Dans la page de garde de la bio de Brel par Olivier Todd, un aphorisme du chanteur du Plat pays : « La culture est la mémoire des crétins qui n'ont rien inventé. » Faudra s'en souvenir. Parisienne de coeur - elle arrivait de là-bas encore quand nous l'avons rencontrée - que le destin a fait naître au Canada, Monique Giroux reçoit tout ce qui sort en France sur la chanson, en exemplaire dédicacé souvent car elle connaît la plupart des auteurs, journalistes ou animateurs comme elle. Dernier arrivage : Serge Reggiani - L'acteur de la chanson, une biographie écrite par Daniel Pantchenko, un ancien chanteur qui a aussi signé des bios d'Aznavour, de Jean Ferrat et d'Anne Sylvestre. Et Mme Giroux de citer Valérie Leroux, Laurent Balandier, l'ancien éditeur de musique de Gilbert Bécaud, Bertrand Dicale de France Inter, auteur de La chanson française pour les nuls et de trois livres sur Juliette Gréco, avec qui Monique Giroux s'est aussi liée.


« Je ne lis plus tout comme avant », admet Monique Giroux qui ne s'intéresse pas qu'à la chanson mais aussi à la politique, aux problématiques identitaires et à la francophonie, un « espace » où son action de promotrice de la chanson française lui a valu les plus prestigieuses décorations. Ainsi s'il devait lui arriver une autre biographie de Tino Rossi, elle irait simplement trouver sa place dans les R : « Je sais tout ce que j'ai à savoir sur cet artiste. » La fille d'Oka a commencé son impressionnante collection dans sa ville natale à 13 ans quand elle a acheté un livre de partitions et de repères biographiques de Diane Dufresne, publié aux Éditions de l'Aurore en 1976. Comment expliquer la pauvreté de l'édition québécoise en matière de chanson, pourtant le fer de lance culturel du pays ? « Les éditeurs sont frileux. À la fin des années 90, j'avais écrit un beau livre sur la chanson québécoise, un coffee table book auquel avaient collaboré Sylvain Cormier et Philippe Renaud. Il manquait 60 000 $ pour aller scanner des documents chez Félix et compléter la recherche... » Mis à jour, l'ouvrage pourrait trouver une maison dans les prochains mois, selon l'auteure. L'ancienne de CIBL hésite longuement quand on lui demande de citer les meilleurs ouvrages québécois sur la chanson. Elle commence avec Vigneault, « éditeur dans l'âme, qui aime les beaux caractères et les papiers fins », mais ce sont là, il nous semble, plus des recueils de poésie. Et les derniers calepins de Félix dont les meilleures biographies, par ailleurs, ont été écrites par des Français. L'autobiographie de « Loulou » Forestier aussi (parue aux Éditions La Presse), bien écrite, droit au but. Que manque-t-il au désir de possession de la collectionneuse ? « Je ne suis pas une collectionneuse. Je me départis de beaucoup de livres et, franchement, il n'y a rien que je tienne à garder toute ma vie... » Belle collection pareil... et pour laquelle Monique Giroux cherche un lieu qui, en ajoutant les 56 boîtes de documents classés par artistes qu'elle conserve dans un entrepôt, pourrait constituer la base d'un centre d'interprétation de la chanson. Des pourparlers sont en cours avec le Musée de la civilisation de Québec. Entre-temps, Monique Giroux part vendredi pour la Suisse où elle agira comme présentatrice au 10e festival Pully-Lavaux à l'heure du Québec, sur le bord du lac Léman, où elle fera aussi des animations à la Radio suisse romande. À son retour, les FrancoFolies seront déjà en cours : elle y animera en direct son Chants libres à Monique du dimanche 15 - avec Renée Martel et Vincent Vallières, entre autres - avant de présenter un DJ set au 5 à 7 du Bistro SAQ. Déjà en vacances, ses collègues radio-canadiens de l'émission À la semaine prochaine vont manquer tout ça. Tant pis pour eux autres ! © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140608·LAA·131



Publié le 09 juin 2014 à 08h30

Monique Giroux: dans le corridor de la chanson

Le long corridor qui mène à la pièce centrale de l'élégant condo de Monique Giroux doit contenir un millier de livres sur la chanson française, son histoire et ses vedettes. Alain Roberge

Daniel Lemay La Presse Monique Giroux insiste: elle ne collectionne pas les livres sur les chanteurs français et québécois mais elle en possède plus de 1000, classés par ordre alphabétique de sujet, d'Arletty à Zazie... Quelques jours avant le début des FrancoFolies de Montréal, elle nous en donne un petit aperçu. Quand, en 2007, Marion Cotillard est venue présenter son film La Môme à Radio-Canada,

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l'équipe de Christiane Charette a demandé à Monique Giroux d'apporter quelques livres sur Édith Piaf: l'animatrice est arrivée en studio avec un chariot qui contenait 45 titres... Elle en a autant sur Serge Gainsbourg, son «idole suprême», sur son ami Gilles Vigneault et sur Charles Aznavour, un autre ami dont le portrait décore un mur du séjour où elle a reçu La Presse, portrait dédicacé bien sûr: «À ma, notre Monique, incontournable sur tous les continents.» La dame en beurre grand... En tout, le long corridor qui mène à la pièce centrale de l'élégant condo du Plateau doit contenir un millier de livres sur la chanson française, son histoire et ses vedettes. Du plancher jusqu'à portée de bras sous le haut plafond, les titres sont classés par ordre alphabétique de sujet - d'Arletty à Zazie - à la seule exception de certaines éditions de luxe dont le format exige un rayon à part. Un corridor de la chanson comme il en existe peu. Des outils de travail Certains exemplaires, on le voit, ont travaillé fort... «Mes livres sortent beaucoup», nous dira Monique Giroux qui annote, souligne, renvoie de façon systématique. «Je lis beaucoup de passages à l'antenne et je dois me retrouver parce que j'ai un minutage à respecter. Mes livres sont des outils de travail...» Dans la page de garde de la bio de Brel par Olivier Todd, un aphorisme du chanteur du Plat pays: «La culture est la mémoire des crétins qui n'ont rien inventé.» Faudra s'en souvenir. Parisienne de coeur - elle arrivait de là-bas encore quand nous l'avons rencontrée - que le destin a fait naître au Canada, Monique Giroux reçoit tout ce qui sort en France sur la chanson, en exemplaire dédicacé souvent car elle connaît la plupart des auteurs, journalistes ou animateurs comme elle. Dernier arrivage: Serge Reggiani - L'acteur de la chanson, une biographie écrite par Daniel Pantchenko, un ancien chanteur qui a aussi signé des bios d'Aznavour, de Jean Ferrat et d'Anne Sylvestre. Et Mme Giroux de citer Valérie Leroux, Laurent Balandier, l'ancien éditeur de musique de Gilbert Bécaud, Bertrand Dicale de France Inter, auteur de La chanson française pour les nuls et de trois livres sur Juliette Gréco, avec qui Monique Giroux s'est aussi liée. «Je ne lis plus tout comme avant», admet Monique Giroux, qui ne s'intéresse pas qu'à la chanson mais aussi à la politique, aux problématiques identitaires et à la francophonie, un «espace» où son action de promotrice de la chanson française lui a valu les plus prestigieuses décorations. Ainsi s'il devait lui arriver une autre biographie de Tino Rossi, elle irait simplement trouver sa place dans les R: «Je sais tout ce que j'ai à savoir sur cet artiste.»

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La fille d'Oka a commencé son impressionnante collection dans sa ville natale à 13 ans quand elle a acheté un livre de partitions et de repères biographiques de Diane Dufresne, publié aux Éditions de l'Aurore en 1976. Comment expliquer la pauvreté de l'édition québécoise en matière de chanson, pourtant le fer de lance culturel du pays? «Les éditeurs sont frileux. À la fin des années 90, j'avais écrit un beau livre sur la chanson québécoise, un coffee table book auquel avaient collaboré Sylvain Cormier et Philippe Renaud. Il manquait 60 000$ pour aller scanner des documents chez Félix et compléter la recherche...» Mis à jour, l'ouvrage pourrait trouver une maison dans les prochains mois, selon l'auteure. L'ancienne de CIBL hésite longuement quand on lui demande de citer les meilleurs ouvrages québécois sur la chanson. Elle commence avec Vigneault, «éditeur dans l'âme, qui aime les beaux caractères et les papiers fins», mais ce sont là, il nous semble, plus des recueils de poésie. Et les derniers calepins de Félix dont les meilleures biographies, par ailleurs, ont été écrites par des Français. L'autobiographie de «Loulou» Forestier aussi (parue aux Éditions La Presse), bien écrite, droit au but. Un centre d'interprétation Que manque-t-il au désir de possession de la collectionneuse? «Je ne suis pas une collectionneuse. Je me départis de beaucoup de livres et, franchement, il n'y a rien que je tienne à garder toute ma vie...» Belle collection pareil... et pour laquelle Monique Giroux cherche un lieu qui, en ajoutant les 56 boîtes de documents classés par artistes qu'elle conserve dans un entrepôt, pourrait constituer la base d'un centre d'interprétation de la chanson. Des pourparlers sont en cours avec le Musée de la civilisation de Québec. Entre-temps, Monique Giroux part vendredi pour la Suisse où elle agira comme présentatrice au 10e Festival Pully-Lavaux à l'heure du Québec, sur le bord du lac Léman, où elle fera aussi des animations à la Radio suisse romande. À son retour, les FrancoFolies seront déjà en cours: elle y animera en direct son Chants libres à Monique du dimanche 15 - avec Renée Martel et Vincent Vallières, entre autres - avant de présenter un DJ set au 5 à 7 du Bistro SAQ. Déjà en vacances, ses collègues radio-canadiens de l'émission À la semaine prochaine vont manquer tout ça. Tant pis pour eux autres!

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Le Devoir Culture, mardi 10 juin 2014, p. B8

Un budget au goût amer pour les musées d'État Frédérique Doyon Les musées sortent encore un peu meurtris du premier budget du gouvernement Couillard. Les crédits alloués aux musées d'État sont encore revus à la baisse. Et l'appel à l'aide de l'ensemble du réseau muséal, après des années de sous-financement dont témoignait un rapport ministériel rendu public en novembre dernier, n'a pas été entendu. Les Musées de la civilisation à Québec (MCQ) sont les plus touchés par les nouvelles ponctions, selon les chiffres de la Société des musées québécois (SMQ). Près d'un million de dollars sera soustrait de leur enveloppe de 2014-2015. Le Musée national des beaux-arts du Québec subit pour sa part des compressions de 550 000 $ et le Musée d'art contemporain, un retrait de 445 000 $. " Ces coupes sont très importantes, dit le directeur général de la SMQ, Michel Perron. On est dans un paradoxe : on demande de plus en plus à ces musées d'être des chefs de file et on leur impose des coupes. " La bonne nouvelle, c'est que les projets d'immobilisation de ces musées sont maintenus. Le MAC aura ses 18,9 millions prévus pour remanier et agrandir ses espaces. Le MNBAQ touchera aussi les 45 millions prévus pour son nouveau pavillon Lassonde. Et les 17 millions de travaux nécessaires aux MCQ ont également reçu l'aval du gouvernement libéral. Encore, là, M. Perron souligne malgré tout le caractère paradoxal de ces jeux d'emplissage et de désemplissage... " La pression financière [exercée sur le fonctionnement] risque de s'amplifier. " Quant aux autres institutions du réseau, leurs enveloppes réservées au fonctionnement demeurent intouchées. Une autre bonne nouvelle qui a un goût amer dans la bouche des administrations muséales, car, il y a quelques mois, le Groupe de travail sur les musées, mis sur pied par le gouvernement Marois, confirmait l'état fragilisé du réseau et recommandait d'injecter de l'argent frais dès maintenant pour le remettre à flot. La Société des musées québécois trouve encore plus encourageants lapérennisation du programme Mécénat Placements Culture et le maintien de la Stratégie numérique proposée par les péquistes. Mais elle signale l'écart notable entre les enveloppes accordées par chacun des gouvernements : outre les 100 millions pour les besoins en infrastructures technologiques, " on passe de 50 millions en cinq ans à 10 millions en trois, note M. Perron. Est-ce que ce sera suffisant ? ".

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La SMQ invite ses membres à rester vigilants lorsque le ministère de la Culture et des Communications ventilera les crédits accordés par le ministère des Finances. Une opération qui devrait se dérouler d'ici la mi-juillet. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140610·LE·2014-06-10_410528

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Un budget au goût amer pour les musées d’État 10 juin 2014 | Frédérique Doyon | Arts visuels

Photo: Pedro Ruiz - Le Devoir Les projets d’immobilisation des musées sont maintenus. Le Musée d'art contemporain de Montréal aura ses 18,9 millions prévus pour remanier et agrandir ses espaces.

Les musées sortent encore un peu meurtris du premier budget du gouvernement Couillard. Les crédits alloués aux musées d’État sont encore revus à la baisse. Et l’appel à l’aide de l’ensemble du réseau muséal, après des années de sous-financement dont témoignait un rapport ministériel rendu public en novembre dernier, n’a pas été entendu. Les Musées de la civilisation à Québec (MCQ) sont les plus touchés par les nouvelles 1 sur 2


ponctions, selon les chiffres de la Société des musées québécois (SMQ). Près d’un million de dollars sera soustrait de leur enveloppe de 2014-2015. Le Musée national des beaux-arts du Québec subit pour sa part des compressions de 550 000 $ et le Musée d’art contemporain, un retrait de 445 000 $. « Ces coupes sont très importantes, dit le directeur général de la SMQ, Michel Perron. On est dans un paradoxe : on demande de plus en plus à ces musées d’être des chefs de file et on leur impose des coupes. » La bonne nouvelle, c’est que les projets d’immobilisation de ces musées sont maintenus. Le MAC aura ses 18,9 millions prévus pour remanier et agrandir ses espaces. Le MNBAQ touchera aussi les 45 millions prévus pour son nouveau pavillon Lassonde. Et les 17 millions de travaux nécessaires aux MCQ ont également reçu l’aval du gouvernement libéral. Encore, là, M. Perron souligne malgré tout le caractère paradoxal de ces jeux d’emplissage et de désemplissage… « La pression financière [exercée sur le fonctionnement] risque de s’amplifier. » Quant aux autres institutions du réseau, leurs enveloppes réservées au fonctionnement demeurent intouchées. Une autre bonne nouvelle qui a un goût amer dans la bouche des administrations muséales, car, il y a quelques mois, le Groupe de travail sur les musées, mis sur pied par le gouvernement Marois, confirmait l’état fragilisé du réseau et recommandait d’injecter de l’argent frais dès maintenant pour le remettre à flot. La Société des musées québécois trouve encore plus encourageants lapérennisation du programme Mécénat Placements Culture et le maintien de la Stratégie numérique proposée par les péquistes. Mais elle signale l’écart notable entre les enveloppes accordées par chacun des gouvernements : outre les 100 millions pour les besoins en infrastructures technologiques, « on passe de 50 millions en cinq ans à 10 millions en trois, note M. Perron. Est-ce que ce sera suffisant ? ». La SMQ invite ses membres à rester vigilants lorsque le ministère de la Culture et des Communications ventilera les crédits accordés par le ministère des Finances. Une opération qui devrait se dérouler d’ici la mi-juillet.

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Janet Perlman en résidence de création au Musée de la civilisation Le 11 juin |

Article rédigé par Matthieu Dessureault.

Attendez-vous à voir Janet Perlman si vous allez au Musée de la civilisation cet été. L'artiste associée au studio d'animation de l'ONF y sera du 11 au 22 août pour produire un court métrage en direct devant les visiteurs

Janet Perlman Photo: Matthieu Dessureault

[ CINÉMA | Animation ]


Les Musées de la civilisation lancent un cri du coeur 13 juin 2014 19h54 | Frédérique Doyon | Actualités culturelles

Annulations d’expositions à venir, activités de médiation réduites, emplois revus à demi-temps : l’impact des coupes de 994 500 $ dans le budget des Musées de la civilisation de Québec (MCQ) se fera sentir lourdement. D’autant qu’elles s’ajoutent à plusieurs années de compressions. « Le service public sera très affecté, affirme au Devoir Michel Côté, directeur général des MCQ, dont le ton traduit un certain désarroi. Des décisions comme ça, ça finit par entacher notre projet culturel et nos responsabilités. » Responsabilités d’actualiser les collections, de développer des liens avec les musées du monde, de faire connaître l’histoire et les composantes de notre civilisation… Les MCQ devront retirer deux expositions de leur programme dès 2014. Il n’y en aura notamment aucune nouvelle pour le Musée de l’Amérique francophone. « On gardera les mêmes que cette année,explique le directeur qui prenait la barre du musée en 2010, après dix ans de travail dans les musées français. Et on doit diminuer notre offre de médiation culturelle. » Un scénario qui fait boule de neige puisque moins il y a d’expositions et d’activités de médiation, moins il y a de revenus de billetterie et de commandites, souligne M. Côté. « C’est ce que j’appelle une double peine », dit-il. Il songe même à refuser un don important, faute de moyens pour le gérer. Vu leur importance, les compressions toucheront aussi aux effectifs. « Toutes les directions font le tour des employés, on fait des hypothèses avec différents scénarios, explique le directeur. Des gens vont tomber à demi-temps, des postes ne seront pas remplacés. »

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De nouvelles responsabilités Le discours, quoique plus grave, ressemble à celui qu’il tenait l’an dernier, alors que le budget de fonctionnement de son établissement subissait déjà une ponction de 400 000 $. Une coupe qui en suivait d’autres, fréquentes depuis dix ans. « En 25 ans, on a eu de nouvelles responsabilités [le Musée de la civilisation est devenu les MCQ en s’adjoignant le Musée de l’Amérique francophone, le Musée de la place Royale et le Centre national de conservation et d’étude des collections] et en même temps, on a diminué les subventions », résume le directeur. L’enveloppe destinée au fonctionnement n’atteint même plus les 18 millions qu’elle contenait en 1989… Avec l’augmentation des taxes foncières (qui représentent 14 % du budget de fonctionnement) et de l’ensemble des coûts fixes (1,5 %/an), « la marge de manoeuvre est plutôt faible ». M. Côté est d’autant plus surpris par l’ampleur de ces coupes que le rapport Corbo sur l’avenir des musées, rendu public à l’automne, signalait l’urgence de réinjecter de l’argent frais dans les musées d’État. « On reconnaissait qu’il manquait environ 10 millions aux musées d’État pour assurer leur mission, souligne-t-il. Les musées d’État sont institutions performantes et structurantes pour la société québécoise. Il faudrait s’assurer d’abord de protéger ces acquis avant de mettre de l’argent dans de nouveaux projets. »

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Le Devoir Actualités, mercredi 4 juin 2014, p. A1

Québec - L'ONF s'éclate au musée Odile Tremblay La fleur chiffonnée, motif du combat mortel de deux amis dans Voisins de Norman McLaren, la chaise qui narguait Claude Jutra dans Il était une chaise du même McLaren sont au rendez-vous. Ajoutez une maquette du Château de sable de Co Hoedeman, une autre de Dehors novembre de Patrick Bouchard sur la chanson des Colocs. Plus loin : les pantoufles, la planche à dessin et le tabouret de MacLaren s'offrent aux regards fétichistes. Ne manque que l'écran d'épingles dont l'exemplaire unique en Amérique du Nord ne saurait quitter les locaux de l'Office. Mais n'allez pas croire que l'expo Image x image qui démarre ce mercredi au Musée de la civilisation à Québec se résume à ces 150 artefacts illustrant la trajectoire animée de l'ONF depuis 1939. Un laboratoire invite le public à réaliser des oeuvres d'animation mises en ligne sur YouTube, des cinéastes en résidence créent et échangent avec les visiteurs, des visites personnalisées s'orchestrent pour les iPhone. Jusqu'au 23 août 2015, l'ONF et son fleuron de l'animation tiennent salon à Québec. Un double anniversaire : centenaire de Norman McLaren, star de l'expo, et les 75 ans de l'Office, donne l'occasion de remonter le temps en explorant l'avenir. Mardi, après le lancement officiel, des équipes techniques mettaient la dernière main à ce très inspirant parcours, vraiment chouette, pétri d'univers multiples, qui donne l'envie de s'y colleter deux fois plutôt qu'une. Qualifiant le musée de lieu de création et d'innovation, Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation, précise qu'à l'heure de rendre hommage à l'ONF, lui et son équipe ont choisi le créneau de l'animation, à cause de son rayonnement, de ses esthétiques plurielles et des récompenses nombreuses moissonnées à travers le monde. Plus de 250 films ou extraits de films se déplient en cinq volets : récit social, musical, humour, expérimental et imaginaire. " Le rôle d'un musée c'est de mettre les créations en valeur, de leur donner un sens ", dit Michel Côté. L'attrait des courts métrages d'animation Ce musée de la place Royale, depuis sa création, résolument expérimental et interactif, adopté par les familles, est un cadre idéal pour attirer une relève de spectateurs vers l'ONF. Julie Roy, productrice exécutive du studio d'animation français de l'ONF, rappelle à quel

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point les courts métrages d'animation de l'ONF sur le Web ont la cote. Et l'expo peut donner envie de mieux connaître ces films justement. " Image x image est en chantier depuis deux ans, explique-t-elle. Le projet a été monté par Monique Simard [ex-directrice du programme français de l'ONF] et Michel Côté. " Patrick Bouchard (Dehors novembre, Bydlo) a créé une installation sur la déambulation (des jambes que l'éclairage fait bouger). On pense au court métrage Walking de Ryan Larkin. " La marche est le mouvement le plus simple ", explique le cinéaste. On lui doit aussi des installations montage : bottes, outils, écouteurs, etc., peints en monochromie. Plusieurs moulages de ses oeuvres sont présentés. Patrick Bouchard, qui travaille avec des figurines, est l'un des sept cinéastes d'animation en résidence, dits artefacts vivants, qui dans une cage de verre se relaieront pour créer une oeuvre bonne ou mauvaise (l'important, c'est le processus). La sienne consistera à animer une marionnette au sol qui attrapera les jambes des gens. Pour Francis Desharnais, l'artiste en résidence inaugurant l'expo, c'est le rapport avec le public qui le branche. Il savoure cette occasion d'expliquer pour une fois son travail. De grosses pointures comme Theodore Ushev et Janet Pearlman auront aussi leurs deux semaines attitrées de création dans cet étrange aquarium. Au chapitre des curiosités historiques : des images de cinq courts métrages de 1939, coproductions de l'ONF et des studios Disney, qui poussaient les Canadiens à se procurer des bons de la Victoire, pour l'effort de guerre. Le tout avec le concours disneyien des Trois Petits Cochons, du Grand Méchant Loup, de Donald Duck et autres Sept Nains. Un volet est consacré à la musique avec coup de chapeau à Maurice Blackburn, qui fut compositeur attitré à l'ONF (150 films, dont Blinkity Blank, Le merle et Pas de deux de McLaren). Le son constitue un des points cruciaux du parcours puisque, comme l'explique Julie Roy, pour les films d'animation, à la différence des fictions traditionnelles, le son doit toujours être inventé. " Les artistes de l'ONF ont développé un ingénieux système depuis la création de l'institution afin d'y parvenir. " Une machine à vents, une machine à pas et autres instruments bruiteurs sont exposés. Belle occasion aussi de s'enfiler en continu les courts métrages de l'ONF couronnés d'un Oscar. Dans la salle de projection, on se laisse capturer par quelques chefs-d'oeuvre, dont bien entendu le terrifiant Voisins de Norman McLaren, l'émouvant Le château de sable de Co Hoedeman, l'exceptionnel Ryan de Chris Landreth, et autres hilarants Bob's Birthday de David Fine et Alison Snowden. Sept Oscar, ça se célèbre et se savoure. Frédéric Back, dont la carrière s'est déroulée à Radio-Canada, a droit à ses cimaises. Des dessins de L'homme qui plantait des arbres, plus précisément. Parce qu'il fut inspiré par un film de l'ONF, nous dit-on. On n'en sort pas. Pour les 75 ans de l'ONF et le centenaire de Norman McLaren, le Musée de la civilisation nous offre un voyage au coeur de l'histoire du cinéma d'animation de l'Office national du

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film. La bande-annonce de l'exposition Extrait du film BYDLO, de Patrick Bouchard, qui sera en résidence cet été au Musée. Alberte veut sortir. Cet épisode fait partie de la série animée Burquette, réalisée par le bédéiste Francis Desharnais. Dans la cour d'école. Cet épisode fait partie de la série animée Burquette, réalisée par le bédéiste Francis Desharnais. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140604·LE·2014-06-04_409967

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L’ONF s’éclate au musée

Photo: Office national du film du Canada Vue d’ensemble de la salle Image X Image. Le cinéma d’animation à l’ONF.

Galeries photos






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Athènes-sur-Saint-Laurent - L'actualitÊ

http://www.lactualite.com/culture/athenes-sur-saint-l...

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La Presse, 25 juin 2014, page V1

STÉPHANIE MORIN

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Les muses de l'Olympe Un nouvel espace de création pour les familles est venu s'ajouter à l'exposition Les maîtres de l'Olympe, présentée au Musée de la civilisation de Québec. Dans l'Atelier des muses, plusieurs activités animées sont offertes: atelier de théâtre grec où les enfants se glissent dans la peau d'un personnage ou d'un technicien de scène, bricolage d'un masque, atelier interactif d'astronomie, création d'une fresque collective. Aussi: jeu de table géant et coin-lecture comprenant de nombreux albums pour enfants.

www.mcq.org PHOTO PASCAL RATIFIÉ, LE SOLEIL

Vive le vent Le Domaine Labranche, à Saint-Isidore, propose désormais des visites guidées du Parc éolien Montérégie. D'une durée d'une heure et demie, l'activité comprend notamment une présentation vidéo et un diaporama sur la construction du parc, ainsi qu'une visite guidée au pied d'une éolienne de Kruger Energie. Les tarifs (5$ par adulte et 3$ par enfant) incluent le transport aller-retour en navette, ainsi que l'accès aux autres activités offertes au Domaine: mini-ferme, randonnée pédestre et dégustation des alcools et produits maison. Les visites sont offertes les samedis, dimanches et jours fériés, jusqu'au 13 octobre. Réservations obligatoires.

Iabranche.ca

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Saint-Denis sur terre battue Vendredi et samedi, la rue SaintDenis, entre les rues Sherbrooke et Ontario, se transforme en piste de terre battue pour la présentation de l'événement Mud Rocker. Une centaine d'athlètes de vélo de montagne et de BMX dévaleront cette pente de terre longue de plus de 120 m, pour aligner les figures et les sauts. Sur place: animation et DJ. L'accès est gratuit pour tous. En cas de pluie, la compétition du samedi est remise au dimanche.

www.mudrocker.ca


Quatre grands musées dénoncent le sous-­financement Mise à jour le jeudi 26 juin 2014 à 10 h 35 HAE

Le Musée de la civilisation à Québec subira des compressions Les directeurs de quatre grands musées québécois font front commun pour dénoncer les réductions de subventions annoncées par le gouvernement provincial au début de juin. Québec a annoncé son intention de réduire d'environ 3 millions de dollars les subventions annuelles accordées au Musée national des beaux-­arts du Québec, aux Musées de la civilisation, au Musée des beaux-­arts de Montréal et au Musée d'art contemporain de Montréal.


Or, les quatre musées s'insurgent contre ces diminutions de subventions dans des institutions qui, soulignent-­ils, sont pourtant performantes et rapportent d'importantes sommes au gouvernement en termes de taxes, mais aussi en retombées économiques touristiques. « La culture, c'est 1 % du budget de l'État. Ce n'est pas énorme et avec nos investissements, notre rayonnement, on retourne 60 % de l'argent qu'on reçoit aux différents paliers de gouvernement », souligne Michel Côté, directeur des Musées de la civilisation à Québec. Michel Côté soutient que cette décision, qui s'ajoute à d'autres compressions dans le passé, aura des conséquences importantes sur les institutions muséales.

« On est en train de prévenir qu'on allait être en train de toucher aux projets culturels fondamentaux, de mettre en péril un certain nombre de choses » — Michel Côté, directeur des Musées de la civilisation à Québec

Conséquences sur les services Les compressions annoncées représentent une perte de 944 000 $ dans le budget des Musées de la civilisation à Québec. Certains services au public devront être revus, fait savoir Michel Côté. À partir du premier novembre par exemple, le Musée de l'Amérique francophone, qui fait partie des Musées de la civilisation, ne sera ouvert que du jeudi au dimanche pour épargner sur les coûts de sécurité et d'entretien. Une vingtaine de postes sont aussi touchés par les compressions. Michel Côté, directeur de Musées de « Il y a des gens qui vont travailler à temps partiel, des postes la civilisation, déplore les nouvelles compressions dans les budgets des qui ne seront pas comblés, des postes importants, le poste de institutions muséales directeur des ressources humaines qu'on ne pourra pas combler, le poste de directeur des ressources financières, donc on touche au fonctionnement direct de l'institution », insiste M. Côté.


La Presse+ COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES, jeudi 26 juin 2014

Quatre musées exaspérés par Québec Éric Clément Les directeurs des grands musées québécois sont courroucés. Québec leur a annoncé début juin son intention de réduire d'environ 3 millions les subventions annuelles accordées à leurs institutions. Le Musée national des beaux-arts du Québec, les Musées de la civilisation, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée d'art contemporain de Montréal réclament une réflexion sur les aides de l'État à la culture. Depuis que Nathalie Bondil est en poste à la direction du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), elle s'est toujours fait un devoir de ne pas commenter publiquement les compressions successives que l'organisme à but non lucratif a dû encaisser dans la foulée de décisions en provenance de Québec. Mais cette année, « ça suffit ! », dit Mme Bondil, qui, avec ses trois autres partenaires muséaux, rejette les compressions qui leur ont été imposées sans autre forme de procès. « Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là, ce sont des coupes à répétition », dit-elle en entrevue à La Presse. Déposé auprès du gouvernement en novembre dernier, le rapport du Groupe de travail sur l'avenir du réseau muséal, coordonné par Claude Corbo, soulignait que les musées québécois manquent cruellement de financement. Le rapport recommandait d'allouer 6 millions de plus par année aux quatre grands musées afin de compenser la non-indexation de leurs subventions depuis 1995. Le Musée de la civilisation, à Québec, touchait 18,4 millions du gouvernement en 1995, contre 17,9 millions aujourd'hui, alors qu'il a été agrandi depuis avec l'ajout de pavillons. Pour le MBAM, les 15,9 millions de 1995 sont passés à 14,8 millions aujourd'hui, malgré une croissance de son offre. « On s'était ajustés à la ronde de compressions précédente en coupant l'accès gratuit à la collection, mais là, on va être obligés de couper dans les services éducatifs. Et si on exclut les jeunes des musées, ils n'y viendront plus. » -- Nathalie Bondil Nathalie Bondil rappelle que ces musées ne sont pas des lieux de profit. « On ne génère pas de l'argent. Notre capital, ce sont les collections et le public », dit-elle. La directrice affirme que les expositions itinérantes, comme celle de Jean Paul Gaultier, permettent au MBAM de forger d'autres projets internationaux, le marché québécois étant trop restreint pour s'en contenter.


Malgré son succès international et sa gestion performante, le MBAM a mis à pied le tiers de ses effectifs depuis 20 ans. « Les gens ne s'en rendent pas compte, car on est très productifs », dit Mme Bondil. UNE « COUPE À BLANC » Vu les coûts de fonctionnement incompressibles (chauffage, entretien, sécurité, taxes), les nouvelles compressions menacent la survie des Musées de la civilisation, à Québec, explique son directeur Michel Côté. « On tient les institutions muséales pour acquises parce qu'elles performent, dit-il. Mais on devra couper des postes et fermer le Musée de l'Amérique francophone les mardis et mercredis. Il n'y aura pas de nouvelle exposition, donc moins de retombées. Québec se prive d'argent pour chaque dollar qu'il comprime. » Pour Alexandre Taillefer, président du C.A. du MAC, l'effort demandé à son organisme est une « coupe à blanc » qui va l'obliger à fermer la médiathèque du musée. « Au Québec, l'enjeu fondamental est aujourd'hui d'encourager les organismes culturels à être performants et à développer leurs revenus autonomes, dit-il. « La chose la plus simple à couper, c'est le marketing, mais si on le coupe, cela entraîne moins d'entrées. Il faut que Québec arrête de saupoudrer et fasse des choix. » -Alexandre Taillefer Nathalie Bondil ajoute que Québec doit éviter de creuser les déficits d'organismes culturels performants pour combler ceux d'autres organismes. « C'est un cercle vicieux, dit-elle. Il faut un modus operandi pérenne. Il est difficile de se projeter dans l'avenir en ayant en permanence une épée de Damoclès sur la tête. Les grandes institutions ne peuvent être fragilisées à répétition, car ça affaiblit également la confiance de nos donateurs. » Les directeurs de musées attendent toujours de rencontrer la ministre de la Culture, Hélène David, « qui s'est fait imposer ces compressions par le Conseil du trésor », dit Alexandre Taillefer. « Le gouvernement va devoir faire des choix cornéliens, dit-il. On ne peut pas tout soutenir, mais on ne met pas assez d'argent dans la culture. Il faut que le ministère implante une culture de performance et de développement de la clientèle. Sinon, on va tous crever. » © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140626·LAA·022



La Presse, 26 juin 2014, page AS8

Quatre grands musées exaspérés Les nouvelles compressions de Québec mettent en péril leurs services et leur survie, disent-ils ERIC CLÉMENT Les directeurs des grands musées québécois sont. courroucés. Québec leur a annoncé début juin son intention de réduire d'environ 3 millions les subventions annuelles accordées à leurs institutions. Le Musée national des beaux-arts du Québec, les Musées de la civilisation, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée d'art contemporain de Montréal réclament une réflexion sur les aides de l'État à la culture.

Depuis que Nathalie Bondil est en poste à la direction du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), elle s'est toujours fait un devoir de ne pas commenter publiquement les compressions successives que l'organisme à but non lucratif a dû encaisser dans la foulée de décisions en provenance de Québec. Mais cette année, «ça suffit! », dit Mme Bondil, qui, avec ses trois autres partenaires muséaux, rejette les compressions qui leur ont été imposées sans autre forme de procès. «Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là, ce sont des coupes à répétition », dit-elle en entrevue à La Presse. Déposé auprès du gouvernement en novembre dernier, le rapport du Groupe de travail sur l'avenir du réseau muséal, coordonné par Claude Corbo, soulignait que les musées québécois manquent cruellement de financement. Le rapport recommandait d'allouer 6 millions aux quatre grands musées afin de compenser la

non-indexation de leurs subventions depuis 1995. Le Musée de la civilisation, à Québec, touchait 18,4 millions du gouvernement en 1995, contre 17,9 millions aujourd'hui, alors qu'il a été agrandi depuis avec l'ajout de pavillons. Pour le MBAM, les 15,9 millions de 1995 sont passés à 14,8 millions aujourd'hui, malgré une croissance de son offre. « On s'était ajustés à la ronde de compressions précédente en coupant l'accès gratuit à la collection, mais là, on va être obligés de couper dans les services éducatifs. Et si on exclut les jeunes des musées, ils n'y viendront plus », a souligné la directrice du MBAM. Nathalie Bondil rappelle que ces musées ne sont pas des lieux de profit. «On ne génère pas de l'argent. Notre capital, ce sont les collections et le public», ditelle. La directrice affirme que les expositions itinérantes, comme celle de Jean-Paul Gaultier, permettent au MBAM de forger d'autres projets internationaux, le marché québécois étant trop restreint pour s'en contenter. Malgré son succès international et sa gestion performante, le MBAM a mis à pied le tiers de ses effectifs depuis 20 ans. «Les gens ne s'en rendent pas compte, car on est très productifs », dit Mme Bondil.

« On tient les institutions muséales pour acquises parce qu'elles performent, dit-il. Mais on devra couper des postes et fermer le Musée de l'Amérique francophone les mardis et mercredis. Il n'y aura pas de nouvelle exposition, donc moins de retombées. Québec se prive d'argent pour chaque dollar qu'il comprime. » Pour Alexandre Taillefer, président du CA du MAC, l'effort demandé à son organisme est une «coupe à blanc » qui va l'obliger à fermer la médiathèque du musée. « Au Québec, l'enjeu fondamental est aujourd'hui d'encourager les organismes culturels à être performants et à développer leurs revenus autonomes, dit-il. La chose la plus simple à couper, c'est le marketing, mais si on le coupe, cela entraîne moins d'entrées. Il faut que Québec arrête de saupoudrer et fasse des choix. » Nathalie Bondil ajoute que Québec doit éviter de creuser les déficits d'organismes culturels performants pour combler ceux d'autres organismes. « C'est un cercle vicieux, dit-elle. Il faut un modus operandi pérenne. Il est difficile de se projeter dans l'avenir en ayant en permanence une épée de Damoclès sur la tête. Une «coupe à blanc» Les grandes institutions ne Vu les coûts de fonction- peuvent être fragilisées à nement incompressibles répétition, car ça affaiblit (chauffage, entretien, sécu- également la confiance de rité, taxes), les nouvelles nos donateurs. » compressions menacent la Les directeurs de musées survie des Musées de la civi- attendent toujours de renlisation, à Québec, explique contrer la ministre de la son directeur Michel Côté.

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Culture, Hélène David, « qui s'est fait ,imposer ces compressions par le Conseil du trésor », dit Alexandre Taillefer. «Le gouvernement va devoir faire des choix cornéliens, ditil. On ne peut pas tout soutenir, mais on ne met pas assez d'argent dans la culture. Il faut que le Ministère implante une culture de performance et de développement de la clientèle. Sinon, on va tous

crever. »

II n'y aura pas de nouvelle exposition, donc moins de retombées. Québec se prive d'argent pour chaque «

dollar qu'il comprime. » — Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation

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LES COMPRESSIONS SPÉCIALES AUX QUATRE GRANDS MUSÉES > Musées de la civilisation de Québec: 944 000$ > Musée des beaux-arts de Montréal: 700 000$ > Musée national des beaux-arts du Québec: 550 000$ > Musée d'art contemporain de Montréal: 445 000$

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Publié le 26 juin 2014 à 04h30

Quatre grands musées québécois exaspérés

Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, n'accepte pas l'imposition d'une nouvelle réduction de financement de Québec. PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

Éric Clément La Presse Les directeurs des grands musées québécois sont courroucés. Québec leur a annoncé début juin son intention de réduire d'environ 3 millions les subventions annuelles accordées à leurs institutions. Le Musée national des beaux-arts du Québec, les Musées de la civilisation, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée d'art contemporain de Montréal réclament une réflexion sur les aides de l'État à la culture. Depuis que Nathalie Bondil est en poste à la direction du Musée des beaux-arts de

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Montréal (MBAM), elle s'est toujours fait un devoir de ne pas commenter publiquement les compressions successives que l'organisme à but non lucratif a dû encaisser dans la foulée de décisions en provenance de Québec. Mais cette année, «ça suffit!», dit Mme Bondil, qui, avec ses trois autres partenaires muséaux, rejette les compressions qui leur ont été imposées sans autre forme de procès. «Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là, ce sont des coupes à répétition», dit-elle en entrevue à La Presse. Déposé auprès du gouvernement en novembre dernier, le rapport du Groupe de travail sur l'avenir du réseau muséal, coordonné par Claude Corbo, soulignait que les musées québécois manquent cruellement de financement. Le rapport recommandait d'allouer 6 millions aux quatre grands musées afin de compenser la non-indexation de leurs subventions depuis 1995. Le Musée de la civilisation, à Québec, touchait 18,4 millions du gouvernement en 1995, contre 17,9 millions aujourd'hui, alors qu'il a été agrandi depuis avec l'ajout de pavillons. Pour le MBAM, les 15,9 millions de 1995 sont passés à 14,8 millions aujourd'hui, malgré une croissance de son offre. «On s'était ajustés à la ronde de compressions précédente en coupant l'accès gratuit à la collection, mais là, on va être obligés de couper dans les services éducatifs. Et si on exclut les jeunes des musées, ils n'y viendront plus», a souligné la directrice du MBAM. Nathalie Bondil rappelle que ces musées ne sont pas des lieux de profit. «On ne génère pas de l'argent. Notre capital, ce sont les collections et le public», dit-elle. La directrice affirme que les expositions itinérantes, comme celle de Jean-Paul Gaultier, permettent au MBAM de forger d'autres projets internationaux, le marché québécois étant trop restreint pour s'en contenter. Malgré son succès international et sa gestion performante, le MBAM a mis à pied le tiers de ses effectifs depuis 20 ans. «Les gens ne s'en rendent pas compte, car on est très productifs», dit Mme Bondil. Une «coupe à blanc» Vu les coûts de fonctionnement incompressibles (chauffage, entretien, sécurité, taxes), les nouvelles compressions menacent la survie des Musées de la civilisation, à Québec, explique son directeur Michel Côté. «On tient les institutions muséales pour acquises parce qu'elles performent, dit-il. Mais on devra couper des postes et fermer le Musée de l'Amérique francophone les mardis et

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mercredis. Il n'y aura pas de nouvelle exposition, donc moins de retombées. Québec se prive d'argent pour chaque dollar qu'il comprime.» Pour Alexandre Taillefer, président du CA du MAC, l'effort demandé à son organisme est une «coupe à blanc» qui va l'obliger à fermer la médiathèque du musée. «Au Québec, l'enjeu fondamental est aujourd'hui d'encourager les organismes culturels à être performants et à développer leurs revenus autonomes, dit-il. La chose la plus simple à couper, c'est le marketing, mais si on le coupe, cela entraîne moins d'entrées. Il faut que Québec arrête de saupoudrer et fasse des choix.» Nathalie Bondil ajoute que Québec doit éviter de creuser les déficits d'organismes culturels performants pour combler ceux d'autres organismes. «C'est un cercle vicieux, dit-elle. Il faut un modus operandi pérenne. Il est difficile de se projeter dans l'avenir en ayant en permanence une épée de Damoclès sur la tête. Les grandes institutions ne peuvent être fragilisées à répétition, car ça affaiblit également la confiance de nos donateurs.» Les directeurs de musées attendent toujours de rencontrer la ministre de la Culture, Hélène David, «qui s'est fait imposer ces compressions par le Conseil du trésor», dit Alexandre Taillefer. «Le gouvernement va devoir faire des choix cornéliens, dit-il. On ne peut pas tout soutenir, mais on ne met pas assez d'argent dans la culture. Il faut que le Ministère implante une culture de performance et de développement de la clientèle. Sinon, on va tous crever.» Les compressions spéciales aux quatre grands musées Musées de la civilisation de Québec: 944 000$ Musée des beaux-arts de Montréal: 700 000$ Musée national des beaux-arts du Québec: 550 000$ Musée d'art contemporain de Montréal: 445 000$

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TOURISME

Québec en tête d’affiche Petit guide pour profiter pleinement de la Capitale-Nationale pendant le Festival d’été de Québec 28 juin 2014 | Émilie Folie-Boivin | Voyage

Photo: MTOQ / Cécile Benoit

Les résidants de Québec et les ex-habitants du 418 vous le diront tous, le plus beau moment pour découvrir la ville est l’été, quand le Festival d’été bat la cadence. Pendant les 11 jours du plus imposant festival de musique au Canada, les rues fourmillent de monde et les commerces ferment (plus) tard. La ville affiche un air de fête et, le lendemain de la veille, elle est encore toute fraîche et prête à affronter une nouvelle 1 sur 5


journée. Pour profiter de ce qui s’y fait de mieux, on vous a concocté un petit guide rempli de bonnes adresses, de conseils et d’astuces. Ne nous dites pas merci. Ça fait plaisir. Se déplacer, dormir et manger Déplacements On utilise les transports alternatifs. La voiture ? On n’y pense même pas. Une marée humaine se déplace chaque soir en troupeaux et les rues sont bondées d’autobus et d’automobilistes qui n’ont visiblement pas été avertis. L’occasion est parfaite pour utiliser les transports alternatifs. Le Réseau de transport de la capitale (RCT) prévoit chaque année le coup en augmentant sa flotte d’autobus. En plus, tout le long du festival, le RTC ajoute deux titres de transport spéciaux. Son forfait illimité, au coût de 30 $, est valide du 3 au 13 juillet et permet d’aller partout, n’importe quand. C’est ici le meilleur choix pour ceux qui voudraient en profiter pour visiter d’autres secteurs de la ville. Un titre de 10 billets au coût de 20 $ est aussi offert pour la durée du festival. Le vélo est une autre excellente option pour ceux qui désirent un maximum de liberté. Le FEQ a prévu un stationnement pour les cyclistes dans son quartier général — appelé le Coeur du FEQ — à la place George V, juste devant le Manège militaire. Le mode de transport le plus efficace reste la marche, surtout que tous les sites sont accessibles à plus ou moins une quinzaine de minutes à pied. On en marche un coup pendant le FEQ, et c’est tant mieux ! La poutine d’après-show est encore plus méritée. Hébergement Où dormir ? Le cœur du festival est toujours la meilleure option, car tout est à proximité : les restos, les bars, comme son lit après une longue journée. On aura peut-être la chance de croiser Billy Joel ou les gars de Soundgarden dans l’ascenseur de l’hôtel PUR ou au Hilton. L’hôtel Château Laurier est aussi très bien situé sur la GrandeAllée, tout comme l’Auberge Le Vincent. Située près de la côte d’Abraham, l’auberge Le Vincent est à cheval entre la Haute-Ville et la Basse-Ville. Une position stratégique entre les scènes grand public et plus underground. Même en se trouvant un petit nid près du trajet des lignes d’autobus 800 ou 801, on peut dire qu’on est déjà aux premières loges. À la bouffe ! Où manger ? Plusieurs bonnes tables ont ouvert récemment dans la Capitale-Nationale. On réserve tout de suite sa place chez Légende, le petit frère plus accessible 2 sur 5


géographiquement de l’excitante Tanière. Le restaurant tout neuf met en avant les produits frais et des vins d’importation privée. Servis en petites portions, les plats de Frédéric Laplante, l’un des meilleurs chefs du Québec, sont de magnifiques poèmes. 255, rue Saint-Paul, 418 614-2555. Dans un tout autre registre, à 2 h du matin, il n’y a rien comme une classique poutine. Celle du casse-croûte Chez Gaston (332, Dorchester, près de Saint-Joseph) est un incontournable. Mes sources me sifflent d’essayer la Sylton, un hommage gargantuesque à notre plat fétiche. Parfaite en attendant le bus. Des activités

Remplir ses journées Quoi faire dans la journée ? Pour se remettre de la veille, on file s’étendre sur le gazon pour un pique-nique ou un apéro avant l’heure. Le vaste parc des Champs-de-Bataille, derrière le Musée des beaux-arts de Québec, est très à-propos pour jouer au frisbee et perfectionner l’art de ne rien faire. Un peu à l’écart de l’achalandage et des touristes, on trouvera un peu d’intimité dans le parc Victoria, situé entre les quartiers SaintSauveur et Saint-Roch. Les ados vont adorer ses installations pour pratiquer la planche à roulettes. Pour une sortie en dehors des vieux murs, filez dans le coin de la marina de Cap-Rouge. S’y trouve le chemin du bord de l’eau, une petite route piétonnière ouvrant sur le bord du fleuve. On peut louer des embarcations ou encore faire le plein de vitamine D en marchant. Au retour, on va se chercher une molle trempée dans le chocolat à l’orange chez Chocolats Favoris (1480, rue Provancher), le glacier qui fait se pâmer tous les résidants de Québec (plusieurs succursales). À propos de Chocolats Favoris, ils sont aussi installés à Lévis. Voilà un beau prétexte pour surprendre les enfants et s’y rendre en bateau par la Traverse Québec-Lévis. Une croisière express à prix doux ! Un peu de cinéma. Il fait trop chaud ? Il pleut ? Le cinéma Le Clap a une antenne au Musée de la civilisation (85, rue Dalhousie) qui présente une petite programmation aux visiteurs du centre-ville. Si on est dans la Haute-Ville, on se réfugie au cinéma Cartier (1019, avenue Cartier) spécialisé en cinéma d’auteur, mais aussi en cinéma populaire. Et les enfants ? Les parents trouveront largement de quoi occuper les petits à la Place de la famille, située à l’Espace 400e. Il y a une foule d’ateliers et de spectacles ambulants. Et il y a même un service de navette gratuit. La côte d’Abraham n’est pas qu’un passage obligé pour descendre vers la Basse-Ville et réserve des surprises, comme le Mexway. Le restaurant ne paie pas de mine de l’extérieur, mais cet étonnant arrêt burrito participe aussi à la fête. On ajoute à sa 3 sur 5


commande une bière Gringa avant de prendre place sur la terrasse et profiter du jam reggae exclusif. (819, côte d’Abraham) La rue Cartier est toujours agréable à marcher, et en plus, elle est animée pendant le festival. On se trouve une place sur la terrasse achalandée du café Krieghoff. Son café fait toute sa réputation, mais ses frites maison valent à elles seules une virée. On finit le tout dans les bonbonnières de la confiserie Pinoche, à deux pas. Petits et grands spectacles

Gratuité et aubaines Les concerts et spectacles gratuits sont légion pendant cette période et sont une belle façon de profiter de la fête à peu de frais. Le Festival d’été propose une programmation découverte sur la scène de la place d’Youville dès midi. C’est parfait pour une ambiance vintage et pour danser en famille après le souper. La rue Saint-Jean présente du théâtre de rue et de l’animation jusqu’à tard dans la soirée. Le parvis de l’église SaintJean-Baptiste est souvent la scène de spectacles au cours de la soirée, gracieuseté du festival OFF. On les attrape au passage avant de prendre un verre. Le festival OFF, du 2 au 5 juillet, est un incontournable pour découvrir les futurs artistes qui se présenteront plus tard au Pigeonnier. Cette accroche indépendante, où ont été révélés Patrick Watson, Les sœurs Boulay et Malajube, s’articule chez Méduse, et beaucoup dans les bars. À 10 $ le laissez-passer VIP pour quatre jours de spectacles illimités (ou 5 $ le spectacle), c’est une aubaine, et cela donne même droit à des shooters gratuits et à de la bière ! Les concerts ont lieu au Sacrilège, à la Ninkasi du faubourg, au pub Galway, et autres Bonnet d’âne. Des adresses qu’on garde dans son carnet pour prendre un verre lors d’un prochain séjour. Sur les Plaines À quelle heure arriver pour voir Lady Gaga ? Nul besoin de faire le pied de grue dès l’aube pour s’assurer une place aux concerts des grosses têtes d’affiche. En théorie, tout le monde est capable de se trouver une place sur la scène des Plaines. En arrivant à la dernière minute aux gros spectacles, il est plus difficile de se tailler une place à l’avant de la scène, mais avec de la détermination, rien n’est impossible. La foule est souvent poreuse et les plus téméraires utiliseront à leur avantage les mouvements de foule en se fondant dans le mush-pit et en surfant sur la vague humaine. C’est un gros party, après tout ! 4 sur 5


Conseil de pro : à la fin d’un spectacle sur les Plaines, ne suivez pas le troupeau, dit Alexandre, un festivalier qui n’a raté aucune journée du FEQ en plus de cinq ans. « La technique la plus rapide pour sortir des Plaines est de se diriger jusqu’à la Citadelle et de longer les clôtures jusqu’à la sortie. Vous aurez à passer l’effet d’entonnoir, mais vous gagnerez beaucoup de temps… ce qui vous permettra peut-être de trouver une place dans un bar avant que la foule ne vous rattrape. » Le laissez-passer, on se le procure au coût de 78 $ au Cœur du FEQ, dans le parc situé devant le Manège militaire. Les billets d’un jour ne seront offerts que lorsqu’il ne restera plus de laissez-passer. Ils sont vendus en deux modèles : le bracelet et le macaron lumineux. Si vous voulez un conseil, optez pour le macaron. La nuit tombée, c’est tout à fait splendide de voir toutes les petites lumières clignoter et c’est unique au festival. Les artistes ont même avoué adorer ces petits coeurs qui battent quand ils se produisent sur scène. Le kiosque de vente ouvre le 30 juin à midi.

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CULTURE

Le visage poupin aux traits infiniment purs de MARIANNE FORTIER, qui n’avait que 11 ans lorsque nous l’avons découverte dans le film Aurore, a un je-ne-sais-quoi d’envoûtant, de divin. Aujourd’hui âgée de 19 ans, cette jeune actrice qui a littéralement grandi sous l’œil attendri du public (Maman est chez le coiffeur, La galère...) s’apprête à quitter le giron de l’enfance pour s’attaquer à un premier rôle «plus adulte» (comme le dit la principale intéressée). Dans le drame 1 ER AMOUR, inspiré d’une nouvelle de l’auteur russe Ivan Tourgueniev, elle incarne Anna, une adolescente de 17 ans qui sait user de ses charmes et dont Antoine, le petit voisin de 13 ans, tombe éperdument amoureux. «À priori, elle semble être une séductrice sans scrupules, mais en réalité, elle est bien plus complexe, mystérieuse et profonde que ça», explique l’actrice, qui entamera à la rentrée des études universitaires en cinéma. On le devine: tout ne se passera pas comme le jeune Antoine le souhaiterait, et il verra ce premier amour prendre un tournant dramatique. Pour Marianne, qui cherche à s’attaquer à des rôles de composition, la charge émotionnelle d’une telle intrigue a constitué un emballant défi d’interprétation: «J’adore travailler un personnage, décortiquer un scénario en le relisant encore et encore, et visionner tout plein de films qui m’inspirent en tant qu’actrice.» Elle sera certainement longue et féconde, la carrière «adulte» de la belle! (en salle le 21 juin) VÉRONIQUE ALARIE CONTENU EXCLUSIF

Découvrez les coulisses de la séance photo sur la version tablette de ELLE QUÉBEC, offerte sur AppStore.

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expo

QUELLE FAMILLE! L’exposition LA PETITE VIE offre aux fans de Popa et Moman la chance inouïe de pénétrer dans l’antre kitch et absurde qui

les a vus naître. Ils pourront admirer dans ce décor les plus célèbres «artéfacts» de la famille Paré: le célèbre lit conjugal vertical, les tailleurs monochromes de Lison,

UN PEU, BEAUCOUP, DE PARIS

les sacs de vidanges de Ti-Mé, la fameuse dinde de Jacqueline, l’incontournable pâté chinois de Thérèse... De même, grâce à la complicité du créateur de l’émission,

|À VOIR|

Envie de changer d’ère? Le divan japonais – 75, rue Pourquoi ne pas musarder des Martyrs, de Henri sur un des grands de Toulouse-Lautrec (1893) boulevards du Paris de la Belle Époque, reconstitué spécialement pour l’expo PARIS EN SCÈNE. 1889-1914? Pourquoi ne pas flâner dans ses ruelles consacrées à l’Exposition universelle de 1900, au cabaret ou au cirque? Le directeur artistique Jeannot Painchaud (cofondateur du Cirque Éloize) a notamment eu à sa disposition des œuvres de Rodin et de Toulouse-Lautrec pour concevoir ce qui est, à ce jour, la plus grande exposition jamais présentée par le Musée de la civilisation à Québec. En prime: un panorama de la vue qu’on avait du premier étage de la tour Eiffel lors de son érection! (du 19 juin 2013 au 23 février 2014) SOPHIE POULIOT mcq.org

Claude Meunier, et de son réalisateur, Pierre Séguin, ils auront accès à la genèse de l’œuvre, pourront visionner des extraits inédits de l’émission-culte, et auront l’occasion de rencontrer virtuellement les membres de la tribu la plus marquante et la plus attachante de l’histoire de notre petit écran. (du 21 juin 2013 au 7 septembre 2014, au Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières)

MARJOLAINE ARCAND

culturepop.qc.ca

DANIEL CIANFARRA / LOW PROFILE (M.FORTIER). ROBE PRADA; CEINTURE H&M. MICHEL TREMBLAY (LA PETITE VIE ); BIBLIOTHÈQUE FORNEY / ROGER-VIOLLET (LE DIVAN JAPONAIS –75, RUE DES MARTYRS).

( jeune première) LE JEU DE L’ANGE



Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-07-08

15:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 17:10:00 MONTRÉAL - ISABELLE LACASSE PROPOSE DES ACTIVITÉS DANS LA RÉGION DE QUÉBEC: DEMAIN DÉBUTE LE FESTIVAL D'ÉTÉ, QUI SE DÉROULE DU 3 AU 18 JUILLET. L'EXPOSITION "IMAGE X IMAGE: LE CINÉMA D'ANIMATION À L'ONF", EST PRÉSENTÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC. LES FOUILLES VIRTUELLES ET ÉNIGME AU PALAIS SONT DES PARCOURS À FAIRE DANS LE VIEUX-QUÉBEC À L'AIDE D'UNE TABLETTE NUMÉRIQUE. LE GÉORALLYE, EST UN PARCOURS HISTORIQUE DANS LE VIEUX-QUÉBEC.

Émission TELE : CAP SUR L'ÉTÉ Station: SRC (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MONTRÉAL

Intervenant(s): JÉRÉMY DEMAY, HUMORISTE ET INVITÉ DU JOUR

Durée: 00:05:30 Date: 2014-07-02 Code nouvelle: 2-SRC-TV5-987271

07/08/14

Animateur: MARIE-JOSÉE TAILLEFER, MARC HERVIEUX Co-animateur: Lecteur: Journaliste: ISABELLE LACASSE

- COMMUNICATION DEMO - Liste des résumés des médias électroniques -

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Les employés des musées inquiets 11 juillet 2014 | Le Devoir | Actualités culturelles

Les employés du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), du Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) et des Musées de la civilisation à Québec sonnent l’alarme à leur tour devant les compressions de personnel, notamment celles annoncées en mai au MNBAQ. Les trois syndicats qui les représentent (Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec, Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, Syndicat canadien de la fonction publique) ont signé une lettre commune dans laquelle ils disent être « inquiets ». « L’absurdité de la consigne “ en faire plus avec moins ” devient dangereuse, voire impossible, dans la gestion d’un patrimoine national », lit-on. Les trois groupes voient dans « la précarité constante » des emplois la fin d’expertise des musées.

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ICI Radio-Canada - Nouvelles (site web) Mardi 15 juillet 2014

Les musées québécois lancent un cri d'alarme

Après les directeurs de quatre musées et plusieurs syndicats, c'est au tour de la Société des musées québécois (SMQ) de lancer un cri d'alarme sur l'état de l'ensemble du réseau muséal québécois. Par voie de communiqué, la SMQ demande au ministère de la Culture et des Communications de travailler de façon urgente avec elle dans le but de s'attaquer réellement aux problèmes financiers des musées. La SMQ remarque que la situation de l'ensemble des institutions muséales réparties sur le territoire québécois n'a cessé de se dégrader ces dernières années. On ajoute que les récentes compressions budgétaires vont lourdement affecter la mission des musées d'État. Le président de la SMQ, Pierre Landry, ne cache pas son désarroi : « Les musées sont les gardiens de l'âme d'un peuple. Leur mission consiste à conserver cette âme, à la préserver dans les meilleures conditions possible, à la rendre accessible au plus grand nombre, tout en la déployant au coeur d'écrins qui s'avèrent à la fois conviviaux, signifiants et lumineux. Au cours de ces récentes années, j'ai vu cette noble mission travestie et traitée comme une marchandise : le commerce sur le parvis de l'église. Les musées sont passés de la précarité à l'indigence alors que le politique et l'intendance se sont contentés de louvoyer, en évitant de s'attaquer au réel problème. Mme Hélène David n'est en poste que depuis quelques mois et nous convenons qu'il faut donner la chance au coureur. Cependant, elle doit rapidement relever le défi de résoudre la crise financière du réseau muséal et redonner ses lettres de noblesse à une des composantes parmi les plus fondamentales de la culture et de la société québécoise. » La semaine dernière, des syndicats rappelaient que les budgets non indexés et les récentes compressions affectaient gravement le fonctionnement des musées d'État. À la fin de juin, les directeurs de quatre grands musées québécois faisaient front commun pour dénoncer les réductions de subventions annoncées par le gouvernement provincial. Lors du dépôt de son budget, Québec a annoncé son intention de réduire d'environ 3 millions de dollars les subventions annuelles accordées au Musée national des beaux-arts du Québec, aux Musées de la civilisation, au Musée des beaux-arts de Montréal et au Musée d'art contemporain de Montréal. Depuis 2009, Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) a effectué des compressions de près de 1,5 million de dollars pour compenser la diminution du

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financement de l'État. En avril dernier, une compression de 500 000 $ faisait perdre leur emploi à 12 personnes. © 2014 Société Radio-Canada. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140715·SRC·036

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La Presse Arts, mercredi 23 juillet 2014, p. ARTS SPECTACLES4

Ressusciter le patrimoine Isabelle Houde Le Soleil Les restaurateurs qui s'affairent actuellement au Centre de conservation du Québec sont en train de ramener à la vie de précieux bas-reliefs sauvés d'une vente aux enchères par la Fondation des Musées de la civilisation en 2011. Le mot «résurrection» semble même approprié, tant le travail de moine des conservateurs donne un nouveau souffle au Calvaire d'Oka, des sculptures peintes qui représentent le chemin de croix de Jésus. La mission de conservation des musées constitue le côté caché de leurs activités, a rappelé Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation. «Et la conservation du patrimoine religieux deviendra excessivement importante dans les prochaines années. Les communautés religieuses sont presque en train de disparaître. Elles ont un riche patrimoine et elles ont participé au développement du Québec. On a une responsabilité particulière d'en garder des traces», a-t-il ajouté. L'histoire derrière les sept tableaux sculptés du Calvaire d'Oka est étonnante. Créés vers 1775 par François Guernon dit Belleville, ils avaient pour but de remplacer les toiles installées dans les sept petites chapelles qui jalonnent un sentier de pèlerinage - et d'évangélisation - créé par les sulpiciens dans ce qui est aujourd'hui le parc national d'Oka, dans les Laurentides. À travers le temps, les bas-reliefs de bois, exposés à des conditions météorologiques difficiles, ont été peints et repeints... Et pas toujours pour le mieux. En 1970, près de 200 ans plus tard, ils ont été retirés des petites chapelles blanches après avoir été vandalisés. Ce ne sera qu'en 2004 que de nouvelles copies, réalisées par Georges Vincelli, seront réinstallées. Les originaux, quant à eux, ont failli être vendus aux enchères en 2011. Le Musée de la civilisation les a sauvés in extremis, par l'entremise de sa Fondation, pour la somme de 150 000$. Restauration Sauver des oeuvres d'art du patrimoine religieux québécois est une chose; leur rendre leurs lettres de noblesse en est une autre. C'est là que le Centre de conservation du Québec (CCQ), une agence gouvernementale rattachée au ministère de la Culture, est entré en jeu. Le centre de service, créé il y a 35 ans, accorde des heures de restauration


aux musées nationaux. Le Musée de la civilisation a demandé au CCQ de redonner une nouvelle vie au Calvaire d'Oka. Les grandes fresques de bois ont réservé quelques surprises aux restaurateurs. De nombreuses couches de peinture, d'apprêt et de vernis ont été ajoutées au fil des années pour réparer les dommages causés par le temps et les conditions météorologiques. À l'aide d'échantillons microscopiques, les conservateurs ont pu étudier la nature de ces différentes couches avant de tenter de les effacer. «La polychromie originale était tellement fine et usée qu'on a décidé de ne pas y retourner. Il aurait fallu faire un travail de moine au scalpel pour un résultat qui aurait été décevant», explique Élisabeth Forest, restauratrice de peinture au CCQ. Réflexion La restauration d'oeuvres d'art demande ce genre de réflexion. Dans le cas de l'Ecce Homo, un des sept tableaux du Calvaire d'Oka, il a finalement été décidé de retourner à la couche de peinture datant de 1823. Pour y arriver, il a fallu trouver la bonne recette de solvant pour enlever un vernis jauni et la plus récente couche de surpeinture, appliquée dans les années 50. Une autre couche de peinture datant de la fin du XIXe siècle a aussi été retirée. La différence est flagrante. «La couche du XIXe siècle masquait vraiment la couleur et la finesse du travail du sculpteur», a commenté la restauratrice, en pointant notamment des détails de la chevelure et de la teinte de la peau. Cette mise à nu a aussi permis de découvrir une sorte de peinture bien particulière, dans le vert du vêtement du personnage de droite. «C'est une peinture verte à base de cuivre et d'arsenic. C'est une base très toxique, que je ne connaissais pas», a précisé Élisabeth Forest. «C'est un genre de pigment qu'on retrouvait surtout sur du mobilier.» Après près de 800 heures de travail, la restauration de l'Ecce Homo n'est toujours pas terminée. Il reste de la peinture à nettoyer, des retouches à faire. La reconstruction du tableau, constitué de larges lattes de bois, est aussi prévue. Un nouveau vernis protecteur sera appliqué en dernier lieu. Le Musée de la civilisation prévoit exposer le Calvaire d'Oka en formule «Rare et précieux» au printemps 2015. Illustration(s) : PHOTO PASCAL RATTHÉ, LE SOLEIL Après près de 800 heures de travail, la restauration de l'Ecce Homo, un des sept tableaux du Calvaire d'Oka créés en 1775, n'est toujours pas terminée. De nombreuses couches de peinture ont dû être retirées, a expliqué la restauratrice, Élisabeth Forest. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140723·LA·0071


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journalmetro.com mercredi 23 juillet 2014

VACANCES

Zeus / COLLABORATION SPÉCIALE

Hera / COLLABORATION SPÉCIALE

Les maîtres de l’Olympe Le ciel est tombé sur Québec, répandant l’Olympe et ses célestes habitants au pied du Cap-Diamant. Zeus et sa divine société ont en effet élu domicile au Musée de la civilisation jusqu’en mai prochain, offrant des millénaires d’histoire et de mythologie aux habitants de la capitale nationale. Dolbeau-Mistassini

À la cueillette! Les quelque 400 producteurs de bleuets du Québec, qui œuvrent principalement au Saguenay–Lac-Saint-Jean, sont prêts pour la saison de cueillette de bleuets, a annoncé le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ). La récolte devrait être bonne, puisque la couverture de neige durant l’hiver et le printemps clément ont bien joué leur rôle. Pour connaître les sites d’autocueillette en bleuetière touristique, visitez le site web du SPBQ, perlebleue.ca. MÉTRO

SÉBASTIEN TANGUAY

sebastien.tanguay@journalmetro.com

Le temps a bien entendu déposé quelques poussières sur les 160 chefs-d’œuvre présentés à Québec, sans réussir toutefois à démoder l’incroyable imaginaire déployé par les Anciens pour peupler leur ciel. Signe de leur immortalité, Aphrodite, Apollon, Poséidon et compagnie continuent encore aujourd’hui de parler de notre époque et de nousmêmes. Le secret de la longévité des dieux grecs au sein de la civilisation occidentale tient sans doute à leur humanité. Même immortels, ils ont les faiblesses des simples êtres

humains : les coureurs de jupons peuvent encore se disculper en évoquant les écarts de Zeus, dont le penchant pour la “chose” offre un contraste saisissant avec l’abstinence que le christianisme érigea en vertu par la suite, tandis que les noceurs de la trempe du bourgmestre de Toronto sont en mesure de justifier leurs excès par un culte un peu trop zélé à Dionysos, dieu de la fête et de l’ivresse. Pour (audio)guider le visiteur à travers les us et coutumes de la Grèce antique, le Musée de la civilisation a eu la bonne idée de ressusciter deux

Écho

«On retourne à la personne humaine contemporaine en lisant le monde de la mythologie de l’Olympe.» Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation, dans le catalogue accompagnant l’exposition

morts, et non des moindres : Hésiode et Homère, qui chantèrent tous deux les déboires et les exploits des dieux et des héros de leur époque, accompagnent les promeneurs ici au théâtre, là dans le temple, expliquant le quotidien de l’Antiquité en toute fraternité.

D’une qualité esthétique exceptionnelle – au moment de notre visite, nombreux étaient ceux qui, cahier d’esquisses en main, croquaient ces sculptures ayant inspiré les artistes à travers les siècles –, les pièces exposées proviennent de la Collection d’an-

tiquités des musées nationaux de Berlin, dont les œuvres n’ont pas à rougir devant les trésors du Louvre ou du British Museum. Trois millénaires après leur création, ces œuvres, dont l’état de conservation exceptionnel relève du miracle, permettent aujourd’hui au Nouveau Monde d’admirer l’Ancien. L’exposition Les maîtres de l’Olympe est présentée pour la toute première fois en Amérique du Nord. Que dire devant cette occasion unique de l’admirer que nous offre le Musée de la civilisation? Dieux merci, tout simplement!








MUSÉES QUÉBÉCOIS

Un été au bord du précipice Les établissements muséaux se disent acculés au mur par un budget peu axé sur la culture 9 août 2014 | Jérôme Delgado | Actualités culturelles

Photo: Michaël Monnier Le Devoir Le Musée des beaux-arts de Montréal pourrait voir ses services éducatifs affectés par la baisse de l’aide financière.

Ce texte fait partie de notre section Perspectives.

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« Les musées sont à l’urgence. » Michel Perron, directeur de la Société des musées du Québec (SMQ), ne croit pas abuser de l’image. Il évoque la


fermeture attendue cet automne de trois membres de la SMQ, faute de fonds : le Centre historique des Soeurs de Sainte-Anne, à Lachine, le Musée Bon-Pasteur, à Québec, et le Centre Élisabeth-Bergeron, à Saint-Hyacinthe. Ce sont de petits établissements, gérés par des communautés religieuses, néanmoins, dit-il, leurs cas sont des signes révélateurs. « Je vous l’avoue, on est à bout. On a beaucoup d’indices de l’état de pauvreté. Il y a des musées de taille intermédiaire qui [demandent] à reporter leurs cotisations. C’est un geste d’humilité assez difficile pour un gestionnaire », commente l’ancien directeur du Musée d’art de Joliette (1987-1994). Fait à noter, les cotisations annuelles demandées par la SMQ varient entre 100 $ et 1500 $, selon la taille du musée. Le besoin d’étaler un paiement de ce type et le renoncement d’assister au congrès annuel du regroupement sont un symptôme que l’hôpital muséal déborde. Question de budget La situation financière difficile des musées est une ritournelle connue. Elle semble s’être aggravée cet été. Depuis juin et le dépôt du premier budget de Carlos Leitao, ministre des Finances du gouvernement Couillard formé en avril, le milieu muséal ne cesse de manifester son malaise. Les directeurs des grands établissements ont fait leur sortie médiatique, les syndicats des employés aussi, ainsi que des observateurs indépendants. Devant le mutisme de la ministre de la Culture, la Société des musées du Québec a lancé un cri d’alarme à la mi-juillet. Y a-t-il vraiment péril en la demeure ? « On a tellement hâte de changer de refrain. Mais lorsque la SMQ lance un cri d’alarme… Vous ne trouverez pas souvent [ce ton] dans ses annales », dit Michel Perron. Ce ne sont pas que les petits centres historiques qui sont bouleversés. Les directeurs des quatre musées nationaux — les trois musées d’État, soit le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), le Musée de la civilisation et le Musée d’art contemporain de Montréal (MACM), ainsi que le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) — ont dénoncé à l’unisson la décision de Québec, dans le budget de juin, de réduire de 2,6 millions de dollars leurs subventions. D’habitude peu loquace en ce qui a trait aux sautes d’humeur de l’État, la directrice du MBAM, Nathalie Bondil, avait lâché un « ça suffit ! » fort emblématique, comme l’a rapporté La Presse. Les services éducatifs, locomotive de plus en plus importante rue Sherbrooke, pourraient être affectés par la baisse de l’aide financière. 2 sur 5


« Nous n’avons pas de plan de compressions pour le moment, rectifie la directrice des communications du MBAM, Pascale Chassé. Nos coûts d’exploitation baissent d’année en année et on ne peut plus le subir sans conséquences. Ce serait cependant dommage de couper là où on grandit au bénéfice de la société. » La culture non prioritaire Le cas du MNBAQ, dont divers problèmes ont été révélés dans Le Devoir avant même l’exercice fiscal du gouvernement Couillard, a largement été commenté sur la place publique. Un groupe d’historiens de l’art a notamment dénoncé l’abolition de postes aux services éducatifs et à la conservation, se demandant s’il ne vaudrait pas mieux fermer le MNBAQ, pourtant en cours d’agrandissement. Par la voix des leaders syndicaux, les employés des musées d’État, eux, se sont montrés inquiets quant à la précarité de leur situation. Dans une lettre adressée aux médias, ils estimaient que le gouvernement, par son attitude générale et par ses décisions budgétaires en particulier, démontre qu’il accorde peu d’importance à la culture. « Si le gouvernement veut sérieusement dégager une marge de manoeuvre financière, ce n’est pas du côté des musées d’État que se trouve le veau gras. Il doit, en priorité, freiner le recours abusif à la sous-traitance et s’attaquer à l’évasion fiscale, car ces deux cibles privent le trésor public du Québec de plusieurs milliards de dollars par an », écrivaient trois chefs syndicaux. C’est pour déplorer cette attitude générale que la SMQ a lancé un SOS. Selon Michel Perron, les musées, petits ou grands, devraient être invités à se développer, pas à rétrécir. « La conjoncture économique du Québec est défavorable à tout ce qui pourrait s’appeler développement. Ce qu’on dit, c’est que, s’il n’y a pas d’argent injecté pour développer, c’est la mise qu’on va perdre, les fonds amassés avec le temps, les acquis. On est en train de déconstruire, c’est ce qui nous inquiète », soutient-il. Les sonnettes d’alarme ne cessent de retentir depuis quelques années. La SMQ avait tenu, en 2011, des États généraux des musées québécois, offrant alors un vaste et inquiétant panorama. En novembre 2013, ce fut au tour d’un comité indépendant, dirigé par Claude Corbo, l’ancien recteur de l’UQAM, de livrer le résultat de ses études. Or, la soixantaine de recommandations du Rapport du groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal québécois. Entre mémoire et devenir n’ont pas suscité de réaction de la 3 sur 5


part de la nouvelle ministre, Hélène David (en vacances cette semaine, Mme David n’a pu être jointe par Le Devoir). Pourtant, les auteurs suggéraient d’entamer un bon nombre de travaux, dès cet été. Les chiffres parlent : 120 musées reconnus par Québec se partagent 17 millions de dollars depuis plusieurs années ; le rapport de 2013 demandait d’indexer ce montant dans le budget 2014-2015 (une somme d’environ 2 millions), puis d’ajouter dans l’enveloppe budgétaire, lors de l’exercice suivant, quelque 11 millions de dollars. Tout ceci est resté lettre morte. Et la part des quatre grands musées a été réduite. Une nouvelle politique Le rapport Corbo réclame aussi de revoir la politique muséale du Québec, vieille de près de 15 ans, soit de l’époque du premier ministre Lucien Bouchard. La ministre David a pour l’instant annoncé une nouvelle politique culturelle, beaucoup plus large, et moins récente (1992). Lors de sa seule sortie cet été au sujet des musées, elle a évoqué la nouvelle charge confiée à Claude Corbo, qui accompagnera les établissements muséaux dans la recherche de mesures plus efficaces. Laurier Lacroix, historien de l’art émérite et un des auteurs du rapport Corbo, voit aussi, dans les mesures du budget Leitao, un « désengagement » inquiétant de l’État. Est-ce pire qu’avant ? « Il y avait un besoin de mettre l’aide à niveau. Il n’y a rien de ça. Et les coûts et les taxes augmentent. Comme ça ne s’améliore pas, alors oui, c’est pire », répond-il. Le directeur de la SMQ, et par conséquent la voix de 300 établissements, dont 120 reconnus par l’État, n’hésite pas à parler de « recul » : « Il y a sept ou huit ans, le réseau québécois avait une réputation internationale. Depuis, on a reculé, par manque de moyens. Maintenant, il faut courir vers le rattrapage numérique, alors qu’on était il y a dix ans en avance dans ce domaine. » C’est pire, donc, et on ne peut pas attendre, insiste Michel Perron. « Les musées qui ferment, ça affecte beaucoup de gens, l’industrie. » Il rappelle que les lieux culturels, même ceux qui ne sont pas rentables, sont des « générateurs d’économie », notamment à l’égard du tourisme régional. Il réfute aussi le préjugé tenace que les musées ne vivent que de subventions. « Leurs revenus autonomes composent, en moyenne, 38 % de leurs budgets. » Pour Michel Perron, il faut revoir l’ensemble de la situation et ça passe par une loi sur « les affaires muséales », comme le suggérait le rapport Corbo, qui fixerait mieux les responsabilités de l’État, au-delà des questions d’argent. 4 sur 5


« Il faut que la responsabilité à l’égard des musées soit considérée comme une préoccupation gouvernementale, et non seulement ministérielle, croit-il. Il faut susciter l’établissement d’ententes interministérielles, des ententes fortes avec les ministères de l’Éducation, du Tourisme, et non seulement de la Culture. » « Je vous l’avoue, on est à bout. » L’appauvrissement du réseau finira, estime Michel Perron, par tuer la créativité des musées.

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Le numérique dans les musées: quelle révolution? Entretien avec l’experte américaine Nancy Proctor et regard sur la situation québécoise 14 août 2014 | Frédérique Doyon | Arts visuels

Photo: Musée McCord Le Musée McCord vient de bonifier son application Musée urbain MTL qui fait le circuit des lieux d’histoire et d’architecture de la ville.

L’industrie de la musique l’a vécu, le cinéma aussi, et voici que les musées sont en plein dedans. La déferlante numérique transforme les pratiques muséales et stimule de nouvelles approches. Mais de quelle révolution parle-t-on ? Et comment les institutions d’ici tirent-elles leur épingle du jeu ? 1 sur 3


« Je constate deux types de changements, affirme Nancy Proctor, experte des stratégies numériques dans le milieu muséal aux États-Unis, que la Société des musées québécois (SMQ) accueillait en juin à l’occasion de son Forum Les musées à l’ère numérique. Il y a la révolution qui tourne surtout sur elle-même sans aller nulle part. C’est le cercle frénésie-désespoir de la techno branchée : l’enthousiasme croît rapidement et retombe aussi vite parce que ça n’a pas réglé les questions fondamentales. Le vrai changement radical touche aux sources des structures du pouvoir et du discours, affecte la culture des communautés. Mais il prend plus de temps et est plus subtil. » Et les institutions les plus aptes à bien prendre le virage sont souvent celles de taille moyenne, comme le Baltimore Museum of Art, où elle oeuvre depuis janvier, qui cultivent naturellement une relation de proximité et de partage avec leur communauté — et non les grands musées-vedettes. Dans le b.a.-ba des pratiques numériques muséales, il y a bien sûr la numérisation des collections, en cours depuis des années. Un passage obligé pour des institutions qui ont pour principale mission de diffuser le patrimoine et d’éduquer, selon Mme Proctor. « Les gens viennent plus au musée si les collections sont en ligne, dit-elle. Et ça fait grandir un public qui ne pourra jamais venir dans le musée. » L’exercice laborieux et coûteux de la numérisation est encore balbutiant au Québec, où les institutions ont en moyenne dématérialisé 8 % de leurs collections, selon une enquête maison de la SMQ de 2009. « Les musées n’ont pas l’objectif de numériser toutes leurs collections. L’idéal serait peut-être d’atteindre 60 % », indique Michel Perron, directeur général de la SMQ, qui compte notamment sur la Stratégie numérique annoncée lors du budget du gouvernement Couillard pour amorcer la remontée. Bye bye audioguide L’apport du numérique se manifeste surtout dans la relation avec le public et sort souvent le musée dans la rue. Les applications diverses remplacent les bons vieux audioguides. Plusieurs institutions québécoises en ont développé. La plus récente des Musées de la civilisation à Québec permet aux visiteurs de Image X Image. Le cinéma d’animation à l’ONF d’interagir avec le contenu de l’exposition. Le Musée McCord vient de bonifier la sienne, Musée urbain MTL, qui fait le circuit des lieux d’histoire et d’architecture de la ville. Malgré cela, Michel Perron estime que les musées d’ici sont à la traîne en matière numérique. « Il y a une quinzaine d’années, on étonnait à l’international, aujourd’hui, 2 sur 3


on nous trouve bons », dit-il. Nancy Proctor remarque que les initiatives québécoises sont surtout axées sur les applications mobiles, la réalité augmentée et les expériences immersives, moins du côté du crowdsourcing. Elle rappelle qu’« une technologie simple peut offrir une expérience interactive. » D’ailleurs, son coup de coeur numérique remonte à 2010 (!) et emprunte plusieurs éléments de l’expérience traditionnelle de visite muséale. Il s’agit des technologies roundware développées par l’artiste américain Halsey Burgund pour son installation d’art sonore géolocalisée Scapes au parc de sculptures deCordova en banlieue de Boston. L’expérience réinvente en quelque sorte l’arrêt classique devant un objet en invitant les gens à enregistrer ce qu’ils ressentent ou à décrire ce qu’ils voient. Leurs messages géolocalisés seront déclenchés lors du passage du prochain visiteur au même point, s’entremêlant à une création sonore de l’artiste. « Au lieu d’une expérience en silo, isolée, elle devient hyperconnectée à d’autres voix entendues en succession, dit-elle. L’interface est le corps, car c’est son mouvement physique qui déclenche le contenu. Les artistes aident les musées à penser hors de la boîte. » Coprésidente de Museum and the Web, conférence internationale qui a beaucoup stimulé la réflexion et défriché les pratiques numériques, Nancy Proctor a décliné la technologie roundware de plusieurs manières alors qu’elle oeuvrait au prestigieux Smithsonian Institute « pour colliger via la masse de visiteurs (crowdsource) du contenu audio », dit-elle. Les descriptions d’oeuvres des monumentales collections n’auraient pas été possibles autrement. Elles permettent ainsi d’enrichir notamment l’expérience des non-voyants, qui peuvent ainsi voir avec leurs oreilles. Sa conclusion d’experte ? Les non-experts peuvent contribuer à l’expérience muséale de manière « significative et intéressante », s’émerveille celle qui en doutait un peu, admet-elle, du haut de son doctorat en sculpture. « C’est allé bien au-delà de l’intellectuel. Ça m’a fait regarder les oeuvres de plus près, ça m’a fait voir et sentir des choses que je n’aurais pas ressenties et vues autrement. » Et c’est là la principale révolution qu’opère le numérique : il permet de briser les hiérarchies traditionnellement liées aux savoirs.

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Le Devoir Actualités, mardi 2 septembre 2014, p. A1

La Conquête, un tabou à Ottawa Le fédéral a tout fait pour bloquer la venue au Canada du traité de Paris, qui a cédé le Canada à l'Angleterre Christian Rioux Depuis deux ans, Ottawa a tout fait pour empêcher la venue à Québec de l'original du traité de Paris, qui sera finalement exposé du 22 septembre au 2 octobre au Musée de la civilisation de Québec. Document fondateur de l'histoire du Canada, le traité de Paris est celui qui a mis fin, en 1763, à la guerre de Sept Ans et scellé la cession du Canada à l'Angleterre après la défaite des plaines d'Abraham. Il aura fallu deux ans de combat diplomatique pour faire venir ce précieux document, qui aurait normalement dû être exposé l'an dernier, année de son 250e anniversaire. De sources française et canadienne, Le Devoir a appris que c'est la décision favorable du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, au printemps dernier après la visite de la ministre québécoise des Relations extérieures, Christine Saint-Pierre, qui a finalement tranché le débat contre l'avis de la direction du Quai d'Orsay et de l'ambassadeur de France à Ottawa, Philippe Zeller, qui craignaient de mettre à mal les relations de Paris avec Ottawa. " Ottawa nous a mis tous les bâtons dans les roues ", a confirmé l'historien Denis Vaugeois jeudi soir dernier lors d'une table ronde tenue à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. L'ambassadeur de France à Ottawa a " informé Paris que la venue du traité ne serait pas bienvenue au Canada ", a-t-il déclaré. Selon cet ancien ministre des Affaires culturelles du Parti québécois qui a multiplié les voyages à Paris pour faire venir le document au Musée de la civilisation de Québec, cette exposition entrait en contradiction avec la politique de commémoration du gouvernement fédéral qui ne souhaitait pas rappeler cet épisode douloureux de l'histoire du Québec. Ottawa avait plutôt choisi de célébrer le 200e anniversaire de la guerre anglo-américaine de 1812-1813. À Ottawa, malgré les pressions du consul général de France à Québec, Nicolas Chibaeff, l'ambassadeur français Philippe Zeller aurait fait " tout son possible " pour s'opposer à la venue du traité, nous a-t-on confirmé à Paris. Il aura d'ailleurs fallu attendre des mois pour obtenir la décision définitive des archives du Quai d'Orsay, seul dépositaire du traité. " Il y a certainement eu des pressions d'Ottawa ", nous dit-on à Paris, car Ottawa craignait que cette exposition, alors que le PQ était toujours au pouvoir, ne ravive les sentiments nationalistes. À l'ambassade de France à Ottawa, on se contente d'évoquer un conflit d'agenda.


L'ambassadeur souhaitait, dit-on, que la venue du traité (qui a aussi permis à la France de conserver Saint-Pierre et Miquelon) ne coïncide pas avec la visite du président François Hollande à la fin octobre. De son côté, le porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères affirme qu'il " n'a pas été impliqué dans des discussions avec les autorités françaises à ce sujet ". La copie anglaise refusée Pourtant, dès septembre 2012, le Musée canadien des civilisations à Ottawa (rebaptisé Musée canadien de l'histoire) a rejeté les propositions qui lui ont été faites d'exposer ce document fondateur du Canada. À l'époque, l'historien américain Donald C. Carleton Jr préparait la venue de la copie britannique du traité de Paris à l'Old State House de Boston. Son objectif était de rappeler que l'élimination de la menace française au Canada avait fortement contribué à accélérer l'indépendance des États-Unis, ceux-ci n'ayant plus besoin des Britanniques pour se défendre. Carleton s'est naturellement tourné vers les institutions fédérales canadiennes pour faire venir le document au Canada. Après quelques contacts, il s'est buté à une fin de non-recevoir. Le 6 septembre 2012, la directrice du " développement créatif et apprentissage " du musée, Lisa Leblanc, informa l'historien que le musée n'envisageait aucune " exposition d'envergure " sur le traité. Le lendemain, Donald C. Carleton confiait à l'historien québécois Jocelyn Létourneau avoir été " naïf ". Il se disait totalement " déconcerté par la façon dont l'anniversaire de 1763 est, ou plutôt n'est pas, pris en considération par les institutions canadiennes ". Contactée par Le Devoir, Patricia Lynch, du Musée canadien de l'histoire, soutient que si la proposition de Donald C. Carleton a été rejetée, c'est parce que " les dates ne correspondaient pas pour nous ". L'attachée de presse affirme aussi que le musée a " fait des démarches auprès du ministère [français] de la Défense, ainsi que les Affaires étrangères de la France, pour l'emprunter [le traité] ". Or, la direction des archives diplomatiques du ministère français des Affaires étrangères n'a jamais reçu de demande officielle. Après deux ans de querelles diplomatiques larvées, le traité sera finalement exposé au Musée de la civilisation de Québec où, compte tenu des conditions de conservation exigeantes, il ne devait être vu que par petits groupes et sur réservation. Mais la demande populaire a obligé le musée à ouvrir la visite plus largement. " Dans l'inconscient collectif, la Conquête demeure quelque chose d'extrêmement important ", affirme le directeur général, Michel Côté. Pour Denis Vaugeois, l'attitude du gouvernement fédéral demeure inacceptable. " Harper ne voulait rien savoir de 1763 ni raviver ces souvenirs qui évoquent la cession du Canada, dit-il. C'est incroyable ! Le Canada est pourtant né de ce document qui marque le début de la colonisation britannique. Pourquoi a-t-on si peur de le rappeler ? " © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140902·LE·2014-09-02_417377


La Conquête, un tabou à Ottawa Le fédéral a tout fait pour bloquer la venue au Canada du traité de Paris, qui a cédé le Canada à l’Angleterre 2 septembre 2014 | Christian Rioux - Correspondant à Paris | Canada

Depuis deux ans, Ottawa a tout fait pour empêcher la venue à Québec de l’original du traité de Paris, qui sera finalement exposé du 22 septembre au 2 octobre au Musée de la civilisation de Québec. Document fondateur de l’histoire du Canada, le traité de Paris est celui qui a mis fin, en 1763, à la guerre de Sept Ans et scellé la cession du Canada à l’Angleterre après la défaite des plaines d’Abraham. Il aura fallu deux ans de combat diplomatique pour faire venir ce précieux document, qui aurait normalement dû être exposé l’an dernier, année de son 250e anniversaire. De sources française et canadienne, Le Devoir a appris que c’est la décision favorable du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, au printemps dernier après la visite de la ministre québécoise des Relations extérieures, Christine SaintPierre, qui a finalement tranché le débat contre l’avis de la direction du Quai d’Orsay et de l’ambassadeur de France à Ottawa, Philippe Zeller, qui craignaient de mettre à mal les relations de Paris avec Ottawa. « Ottawa nous a mis tous les bâtons dans les roues », a confirmé l’historien Denis Vaugeois jeudi soir dernier lors d’une table ronde tenue à la Société SaintJean-Baptiste de Montréal. L’ambassadeur de France à Ottawa a « informé Paris que la venue du traité ne serait pas bienvenue au Canada », a-t-il déclaré. Selon cet ancien ministre des Affaires culturelles du Parti québécois qui a multiplié les voyages à Paris pour faire venir le document au Musée de la civilisation de Québec, cette exposition entrait en contradiction avec la politique de commémoration du gouvernement fédéral qui ne souhaitait pas rappeler cet épisode douloureux de l’histoire du Québec. Ottawa avait plutôt choisi de célébrer le 200e anniversaire de la guerre anglo-américaine de 1812-1813. À Ottawa, malgré les pressions du consul général de France à Québec, Nicolas 1 sur 3


Chibaeff, l’ambassadeur français Philippe Zeller aurait fait « tout son possible » pour s’opposer à la venue du traité, nous a-t-on confirmé à Paris. Il aura d’ailleurs fallu attendre des mois pour obtenir la décision définitive des archives du Quai d’Orsay, seul dépositaire du traité. « Il y a certainement eu des pressions d’Ottawa », nous dit-on à Paris, car Ottawa craignait que cette exposition, alors que le PQ était toujours au pouvoir, ne ravive les sentiments nationalistes. À l’ambassade de France à Ottawa, on se contente d’évoquer un conflit d’agenda. L’ambassadeur souhaitait, dit-on, que la venue du traité (qui a aussi permis à la France de conserver Saint-Pierre et Miquelon) ne coïncide pas avec la visite du président François Hollande à la fin octobre. De son côté, le porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères affirme qu’il « n’a pas été impliqué dans des discussions avec les autorités françaises à ce sujet ». La copie anglaise refusée Pourtant, dès septembre 2012, le Musée canadien des civilisations à Gatineau (rebaptisé Musée canadien de l’histoire) a rejeté les propositions qui lui ont été faites d’exposer ce document fondateur du Canada. À l’époque, l’historien américain Donald C. Carleton Jr préparait la venue de la copie britannique du traité de Paris à l’Old State House de Boston. Son objectif était de rappeler que l’élimination de la menace française au Canada avait fortement contribué à accélérer l’indépendance des États-Unis, ceux-ci n’ayant plus besoin des Britanniques pour se défendre. Carleton s’est naturellement tourné vers les institutions fédérales canadiennes pour faire venir le document au Canada. Après quelques contacts, il s’est buté à une fin de non-recevoir. Le 6 septembre 2012, la directrice du « développement créatif et apprentissage » du musée, Lisa Leblanc, informa l’historien que le musée n’envisageait aucune « exposition d’envergure » sur le traité. Le lendemain, Donald C. Carleton confiait à l’historien québécois Jocelyn Létourneau avoir été « naïf ». Il se disait totalement « déconcerté par la façon dont l’anniversaire de 1763 est, ou plutôt n’est pas, pris en considération par les institutions canadiennes ». Contactée par Le Devoir, Patricia Lynch, du Musée canadien de l’histoire, soutient que si la proposition de Donald C. Carleton a été rejetée, c’est parce que « les dates ne correspondaient pas pour nous ». L’attachée de presse affirme aussi que le musée a « fait des démarches auprès du ministère [français] de la Défense, ainsi que les Affaires étrangères de la France, pour l’emprunter [le traité] ». Or, la direction des archives diplomatiques du ministère français des Affaires étrangères n’a jamais reçu de demande officielle. 2 sur 3


Après deux ans de querelles diplomatiques larvées, le traité sera finalement exposé au Musée de la civilisation de Québec où, compte tenu des conditions de conservation exigeantes, il ne devait être vu que par petits groupes et sur réservation. Mais la demande populaire a obligé le musée à ouvrir la visite plus largement. « Dans l’inconscient collectif, la Conquête demeure quelque chose d’extrêmement important », affirme le directeur général, Michel Côté. Pour Denis Vaugeois, l’attitude du gouvernement fédéral demeure inacceptable. « Harper ne voulait rien savoir de 1763 ni raviver ces souvenirs qui évoquent la cession du Canada, dit-il. C’est incroyable ! Le Canada est pourtant né de ce document qui marque le début de la colonisation britannique. Pourquoi a-t-on si peur de le rappeler ? »

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La Presse Arts, vendredi 5 septembre 2014, p. ARTS SPECTACLES6

Grand angle

Questionnements transatlantiques Daniel Lemay «Dans notre situation politique et économique, ministre de la Culture ou pas, tout le monde s'en fout de la culture!» Si certains directeurs de festival français voient plutôt d'un bon oeil l'arrivée à la Culture de Fleur Pellerin - «Elle vient à notre festival à titre personnel», nous a dit en souriant Jean-Paul Roland, des Eurockéennes de Belfort - , la plupart des «opérateurs» rencontrés le week-end dernier au Festival de musique émergente de Rouyn-Noranda ne voient pas comment, dans le contexte d'austérité actuel, l'ancienne secrétaire d'État chargée du commerce extérieur pourrait faire sa marque dans le deuxième cabinet du premier ministre Manuel Valls. «Elle vient du numérique», soulignera pour sa part Patrice Papelard, directeur artistique des Invites de Villeurbanne, ville de 15 000 habitants limitrophe de Lyon qui a toujours élu un maire socialiste. M. Papelard est aussi directeur du Centre national des arts de la rue et il se prépare à composer avec des budgets à la baisse. La Culture est «un ministère en ruine», lisait-on dans Libération, au lendemain du dévoilement de ce nouveau cabinet qui, pour sauver le «compromis social-démocrate» du président François Hollande, dont la cote est «dans les abysses», doit remettre la France sur le chemin de la croissance en jugulant le chômage et la croissance de la dette (1717 milliards d'euros en 2012 selon L'Express). À la Culture, les dossiers qui attendent Mme Pellerin vont de «chaud» à «brûlant» comme la question des intermittents du spectacle - sonorisateurs, éclairagistes, etc. - qui contestent bruyamment la réforme de leur régime d'assurance-emploi: «Une grenade dégoupillée» selon Libé, qui a déjà perturbé grandement la saison festivalière. Ajoutez le financement des musées, le partage des revenus dans la nouvelle économie de la musique en ligne, le financement de l'audiovisuel public. Des airs aussi connus de ce côté-ci du Grand Lac... Pendant ce temps... Ici, le regroupement Sauvons les livres reprend le flambeau en réclamant une rencontre avec le premier ministre dans l'espoir de lui faire changer d'idée sur la question du prix

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réglementé du livre neuf, «qui faisait pourtant l'objet d'un consensus rare dans le milieu du livre». Bon... Oui, M. Couillard a déclaré que la lecture était un «enjeu fondamental», mais c'était pour réparer la gaffe, historique, de son ministre de l'Éducation qui considérait qu'il y avait déjà assez de livres dans les bibliothèques scolaires... Enjeu «fondamental» donc, pour le PM, mais dont la priorité, disons, reste à préciser... Sauvons les livres avait souhaité rencontrer la ministre de la Culture pour discuter des «solutions structurantes à long terme» mais Mme David a délégué le député de Sherbrooke, Luc Fortin, à la rencontre exploratoire de mardi matin. Ah... D'aucuns pourront y voir un élément de réponse à la question parapluie de Sauvons les livres: «La culture est-elle une priorité pour le gouvernement Couillard?» Territoires Après Hélène David à la Culture, la plus importante nomination «culturelle» du gouvernement libéral a certes été celle, en juillet, de Christiane Barbe à la tête de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L'ancienne sous-ministre de la Culture a présidé, hier à la Grande Bibliothèque, au lancement de sa première programmation, élaborée sur le thème des «territoires» avant qu'elle n'occupe son siège. Ainsi, pour agrandir le territoire déjà consacré à Michel Tremblay - une grande exposition du Musée de la Civilisation de Québec -, BAnQ propose une exposition consacrée au travail du metteur en scène André Brassard et une série, Territoires de Tremblay, animée par Paul Lefebvre. René-Daniel Dubois y abordera la langue des Belles-Soeurs (14 octobre) et Michel Dorais, de «La traversée des travestis», de la Duchesse à Sandra (9 décembre). Marie-France Bazzo et Vincent Vallières, quant à eux, iront parler de leurs lectures dans la série La bibliothèque de..., qu'animait Guy Berthiaume, l'ancien patron de BAnQ. Désormais, la série littéraire sera animée par Matthieu Dugal, un espoir radio-canadien. Choix discutable... Avec son prestige et ses moyens, BAnQ aurait facilement pu trouver une personnalité du monde du livre capable de lire un rapport de recherche et de mener une entrevue sur scène. Comme du monde. À l'agenda OUMF - Le festival de la rentrée, eh oui! se poursuit dans le Quartier latin où, sur deux scènes de la rue Saint-Denis, les concerts se succèdent en rafale. Ce soir à partir de 18h: Ryan Playground, The Posterz, Heart Street, Les Anticipateurs, Alaclair Ensemble, Donzelle et Misteur Valaire. Le programme (voir oumf.ca) est tout aussi étoffé dans la rue avec, entre autres, le concours Danse ton âge et la troupe Golden Gala qui célèbre «la domination totale de l'objet».

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Foule bleue - Pour la rentrée, La Ligne bleue - Réseaux et quartiers culturels (LaLigneBleue.ca) propose une «aventure urbaine inédite», demain à 15h15 à la gare Jean-Talon, station du Parc de la ligne bleue du métro. Audioguide (bilingue) conçu par le Théâtre du futur - et déjà disponible sur EventBrite.ca - , avec trame musicale de Navet confit. Et des surprises pour les «avant-gardistes» présents... Campus SAT - La Société des arts technologiques lance sa saison de formation (125 heures d'atelier) lundi, au cours d'un 5 à 7 où l'on pourra rencontrer les formateurs, voir des démos, le tout dans une ambiance très «SAT», avec DJ, VJ, coquetels, etc. Il faut réserver: sat.qc.ca. Illustration(s) : PHOTO STEPHANE MAHE, REUTERS À la Culture, les dossiers qui attendent Fleur Pellerin vont de «chaud» à «brûlant» comme la question des intermittents du spectacle - sonorisateurs, éclairagistes, etc. - qui contestent bruyamment la réforme de leur régime d'assurance-emploi. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140905·LA·0067

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Éric Clément, «De l’impressionnisme au contemporain», La Presse, 06/09/14


Éric Clément, «De l’impressionnisme au contemporain», La Presse +, 06/09/14


ÉGOPORTRAIT

Quand les visiteurs s’exposent au musée 11 septembre 2014 | Fabien Deglise | Actualités en société

Photo: Michaël Monnier Le Devoir Une touriste de Nîmes en pleine séance de selfie au Musée d’art contemporain

À l’ère du tout-à-l’ego numérique, les musées d’ici et d’ailleurs, d’ordinaire frileux face aux appareils photo, se montrent de plus en plus tolérants à leur égard, acceptant que les visiteurs se photographient devant des oeuvres, dans leurs salles. Une ouverture, revendiquée avec force par les adeptes de l’égoportrait et autres accros aux réseaux sociaux, qui profite aux institutions, mais pas toujours aux oeuvres, à leur sécurité et au plaisir de les contempler. 1 sur 3


Un autre cadre vacille sous le poids du présent : il n’y a pas si longtemps encore, le visiteur d’un musée allait là pour contempler des oeuvres et objets exposés. Point. Or, en 2014, il y va aussi pour s’exposer lui-même avec des oeuvres afin de se faire contempler, numériquement, par d’autres. Photo à l’appui. Forcément. L’engouement du présent pour la photographie, la mise en scène du quotidien à des fins de partage dans les réseaux sociaux, n’épargne pas l’univers muséal qui, au Québec comme ailleurs, change le focus de ses politiques d’utilisation d’appareils photo entre ses murs. Et ce, pour ne pas s’aliéner une clientèle de plus en plus obsédée par l’image et l’affirmation de soi qu’elle permet dans les mondes numériques. Peu importe l’endroit où l’on se trouve. « Il y a une tendance que l’on ne peut plus éviter, résume à l’autre bout du fil Michel Perron, directeur de la Société des musées du Québec (SMQ). La photographie est tenue pour acquise par une nouvelle génération de visiteurs, en tout temps, en tous lieux. Et les musées doivent désormais en tenir compte. » Les appels à l’ouverture se sont multipliés dans les dernières années dans les boîtes de commentaires, admettent plusieurs musées qui, un à un, cèdent désormais sous la pression. En juin dernier, le Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) a levé en effet son interdiction de prise de photo dans son établissement pour tolérer les clichés pris par ses visiteurs, avec un téléphone intelligent à des fins d’usage personnel, uniquement. « La demande était récurrente et s’accentuait avec les années, reconnaît Anne-Marie Barnard, porte-parole du lieu de conservation et de diffusion. Après avoir fait l’inventaire des pratiques d’autres musées à travers le monde, nous avons décidé d’emboîter le pas et de tolérer nous aussi la photo. Cela s’inscrit dans le virage numérique que l’on voulait prendre. » Un « potentiel promotionnel énorme » La mutation aurait ses avantages, comme l’a compris en 2011 le Musée d’Orsay à Paris, un lieu où la prise de photo était, jusque-là, radicalement interdite. C’était avant le passage de la chanteuse Shakira qui a eu la bonne idée de se prendre en photo devant l’Olympia de Manet, un nu sur toile qui a, un jour, fait scandale, afin d’en faire profiter ses 54 millions de fidèles sur Facebook. Le musée n’a pas eu d’autre choix que de la remercier publiquement pour cette campagne de publicité planétaire inespérée frappée de 250 000 « j’aime », 8000 partages et 12 000 commentaires. Il se montre désormais un peu plus tolérant devant le phénomène des égoportraits devant ses oeuvres, qu’ils proviennent de vedettes ou de visiteurs lambda. 2 sur 3


Dans un rapport récent, la SMQ reconnaît que les réseaux sociaux ont un « potentiel promotionnel énorme » pour les musées, et ce, « notamment en contexte de restrictions financières », peut-on lire. « Les photos prises et partagées par les visiteurs chez nous nourrissent ces réseaux, commente en souriant Hélène Bernier, directrice des expos au Musée de la civilisation de Québec. Ça fait parler du musée, ça inscrit nos pratiques dans l’air du temps, même si pour le moment, je ne connais pas d’études qui a mesuré l’incidence de tout cela sur les entrées. » Le bénéfice n’est pas quantifiable, contrairement aux effets d’une telle ouverture face à la photo, qui, eux, sont perceptibles, particulièrement par les gardiens de salle qui doivent désormais accroître leur vigilance pour s’assurer que l’adepte de l’égoportrait ne porte pas atteinte à l’oeuvre avec laquelle il souhaite se prendre en photo. Le genre photographique, en plaçant le sujet dos à la scène qu’il souhaite inclure dans son cadre, induit parfois une mauvaise lecture des distances et une perte de contrôle sur la réalité. Autre incidence : les musées doivent revoir leur convention d’emprunts afin de s’assurer que les artistes et ayants droit acceptent de voir une reproduction de leur oeuvre circuler publiquement sur des réseaux numériques en apparence privés. Sur son blogue il y a quelques jours, le Britannique Michael Savage, qui se présente comme « historien de l’art grincheux », déplorait d’ailleurs les conséquences de ces changements de politique photographique à la National Gallery de Londres, où désormais les salles d’exposition sont envahies par des hordes de visiteurs visiblement plus intéressés par la prise de photos d’oeuvres, la mise en scène de leur visite, que par la contemplation des oeuvres exposées. « Il n’y a désormais plus d’espoir pour l’amateur d’art qui souhaite en profiter simplement », écrit-il. Pour Michel Perron, ces tensions sont inévitables et habitent le monde muséal depuis toujours. « Nous avons comme mission de préserver et de diffuser en même temps, dit-il. Il faut utiliser les meilleurs moyens pour rendre nos collections accessibles, parfois dans des contradictions et des paradoxes. » Contradictions, paradoxes, qui, par les temps courent, trouvent très bien, et de plus en plus souvent, leur place dans le cadre d’une photo.

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MUSÉES

La ministre David compte améliorer le réseau muséal 14 août 2014 | Jérôme Delgado | Actualités culturelles

Photo: PLQ La ministre Hélène David veut mettre de l’ordre dans le milieu en établissant une loi sur les affaires muséales.

Il y aura une loi sur les affaires muséales pour mettre de l’ordre dans le milieu, promet Hélène David, ministre de la Culture et des Communications. Légiférer sur la question répond à des préoccupations véhiculées dans le Rapport du groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal québécois, déposé en octobre 2013. 1 sur 3


« Plusieurs recommandations [du rapport] seront sous le chapeau d’une loi, [comme la création] du conseil des établissements muséaux du Québec, le CEMQ », explique Mme David. Le rapport Corbo, du nom de l’ancien recteur de l’UQAM Claude Corbo, qui a dirigé les travaux, ne sera pas tabletté. « Je l’ai lu intégralement d’un bout à l’autre, avec des notes partout, pendant mes vacances. J’y ai passé trois jours à temps plein », assure celle qui est revenue au travail lundi. Interpellée par le milieu muséal depuis le dépôt du budget Leitão, la ministre David est sortie de son mutisme dans un entretien téléphonique avec Le Devoir. Elle affirme travailler très fort pour répondre aux inquiétudes. « Nous avons des réflexions très concrètes, vous verrez dans quelques semaines sur quels enjeux », dit-elle, se voulant rassurante. Mme David a accepté de revenir sur les coupes imposées dans le budget aux quatre musées nationaux — le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), ainsi que les trois musées d’État, soit le Musée national des beaux-arts (MNBAQ), les Musées de la civilisation et le Musée d’art contemporain de Montréal (MACM). Les 2,6 millions de dollars de moins en subventions relèvent, selon elle, d’une mesure urgente de rationalisation qui aidera au bout du compte les quatre grands musées. « L’idée de la rationalisation budgétaire, c’est [pour] essayer de faire des choses en collégialité. Il y aura probablement une économie au niveau administratif », dit-elle. Dans cette volonté pour améliorer le réseau muséal, Claude Corbo s’est mandaté en juin de travailler avec les musées afin de mettre ensemble leurs collections et trouver « une meilleure efficience entre eux, de meilleurs partenariats », dit la ministre. La titulaire de la culture reconnaît tout de même la fragilité des institutions. Il faut noter, tient-elle à préciser, que « les budgets ont été maintenus dans les musées régionaux, ils n’ont pas été coupés ». « Ce n’est pas rien dans le contexte actuel,dit-elle. Le Québec a des enjeux financiers et budgétaires extrêmement importants et le budget du ministère de la Culture a quand même augmenté de 1 %. C’est mieux d’être dans le plus que dans le moins. » Dans les semaines à venir, Hélène David dévoilera les changements proposés par son ministère. La révision de la politique muséale réclamée par plusieurs voix, et héritée du gouvernement de Lucien Bouchard (1996-2001), en fera partie. Comme le réclame le rapport Corbo, le ministère compte mettre en application le mécanisme d’agrément, un sceau de qualité mieux adapté pour reconnaître et soutenir les musées que la désuète classification actuelle. Le réseau muséal ne cesse de s’agrandir et les fonds d’immobilisations, passés de 2 sur 3


12 millions de dollars en 2011-2012 à 90 millions en 2012-2013, ne sont pas sans effets, rappelle la ministre. « C’est extraordinaire de développer le réseau, soutient-elle. Sauf que quand on ajoute une immobilisation, ça va sur la dette. Le service de la dette correspond à 25 % du budget du ministère. D’un côté, on a de magnifiques installations, d’un autre côté, le défi, c’est de trouver de l’argent pour avoir des belles expositions et du personnel. » Mme David ne se mêlera pas du cas du MNBAQ, pris entre un projet d’agrandissement et des réductions de personnel. « Le musée a une autonomie de gestion, un conseil d’administration et on respecte [les décisions] », se contente-t-elle de dire. « Nous travaillons fort à conserver ce qu’on a et à le développer. Dans un monde idéal, soyez assurés, j’aimerais donner beaucoup plus aux musées », ajoute-t-elle. La stratégie culturelle numérique en cours de préparation leur amènera néanmoins des fonds, notamment pour la numérisation des collections, la mise en marché et l’expérience muséale. « La stratégie aidera à plusieurs niveaux,promet-elle. Elle sera dévoilée d’ici quelques semaines. »

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a augmente encore andes de citoyennet ://quebec.huffington 01/01/ottawa-augm rais-de-demandesitoyennete_n_640406


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Le Musée de la Civilisation a été la proie d'un incendie 15 septembre 2014 18h59 | Isabelle Porter, La Presse canadienne | Arts visuels

Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne Aucun visiteur ne se trouvait dans le musée qui est généralement fermé au public le lundi.

Le Musée de la Civilisation, à Québec, a été la proie d'un grave incendie qui n'a toutefois pas fait de blessés et qui est resté concentré dans la toiture. Heureusement, les objets qui y étaient conservés n'ont pas été touchés. C'est «la bonne nouvelle dans une série de mauvaises nouvelles», a dit le directeur général de l'établissement, Michel Côté, lundi en point de presse. 1 sur 3


Certains des objets qui se trouvaient dans la salle étaient placés dans des vitrines, donc ils ont été protégés de l'eau. Des employés ont eu le temps de les recouvrir de bâches, tel que les plans d'urgence le prévoyaient, et les pompiers ont également demandé à la direction quels objets étaient à protéger en priorité, a expliqué M. Côté. Les planchers et les plafonds, toutefois, ont été endommagés par le feu et inondés par les pompiers. Il est trop tôt pour évaluer les dommages mais les flammes sont demeurées au niveau de la toiture, où des travaux étaient en cours. L'alarme a été donnée vers 12h45 et deux heures plus tard, les pompiers ont déclaré l'incendie maîtrisé. «Les premiers appels qu'on avait, au centre 911, c'était que le feu, la fumée sortaient de l'endroit où il y a des travaux, a dit la porte-parole du service des incendies de la Ville de Québec, Annie Marmen. Les témoins nous ont dit que l'incendie s'est déclaré dans ce coin-là, ce sera à vérifier par les commissaires des incendies et les enquêteurs devront confirmer ça.» En tout quatre alarmes ont fait en sorte qu'environ 50 pompiers se sont déployés sur place et des équipes se sont aussi affairées à l'intérieur pour protéger les œuvres d'art exposées. Le musée est fermé aux visiteurs le lundi, mais plus d'une centaine d'employés y travaillaient. Il n'y a pas eu de blessés et tous ont pu être évacués à temps. Le cœur du brasier était situé au-dessus d'une salle qui ne contient pas d'œuvres, le salon des visiteurs. Mais sur place, le personnel s'inquiétait de la salle voisine où se trouvent les œuvres de l'exposition «C'est notre histoire» sur les autochtones. «Heureusement, on a eu le temps rapidement de mettre des toiles pour protéger l'exposition avant que l'alarme soit définitive», a expliqué Agnès Dufour, porte-parole du Musée. Mme Dufour qui travaille au Musée depuis 19 ans n'en revenait pas. «On y croyait quasiment pas quand ils ont dit qu'il y avait un feu», a-t-elle raconté à l'extérieur du musée, alors que le toit brûlait toujours. Devant elle, le grand patron du Musée, Michel Côté, regardait, consterné, l'ampleur des dégâts. M. Côté croit que le musée ne sera fermé qu'un jour. «Une grande partie du musée n'a pas été touchée, donc on va continuer à faire ça. Là on est en train de faire 2 sur 3


aérer avec un système de ventilation, on va voir [demain] dans quel état c'est», a-t-il affirmé. Selon lui, la moitié du musée rouvrira rapidement. Il faudra faire des réparations dans l'autre moitié et refaire des salles d'exposition. Le feu a pris naissance dans le secteur où le Musée menait actuellement des travaux d'entretien. L'institution fondée dans les années 1980 avait investi des millions de dollars dans la réfection de sa toiture et les travaux entraient dans leur phase finale ces jours-ci.

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Les Affaires (site web) Lundi 15 septembre 2014 - 14:22:21 -0400

Incendie sur la toiture du Musée de la civilisation dans le Vieux-Québec La Presse Canadienne Un incendie a éclaté lundi au Musée de la civilisation à Québec. De la fumée et des flammes ont été aperçues en début d'après-midi sur la toiture de l'institution qui est située au 85 de la rue Dalhousie dans le Vieux-Québec. Le Service de protection contre l'incendie de la ville a précisé qu'une quatrième alerte avait été déclenchée. Aucun visiteur ne se trouvait dans le musée qui est généralement fermé au public le lundi. La rue Dalhousie a été fermée à la circulation dans le secteur. © 2014 Les Affaires (site web). Tous droits réservés. Numéro de document : NEWS·20140915·ZW·018

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ICI Radio-Canada - Le Radiojournal Lundi 15 septembre 2014 - 17:00 HNA

Un incendie a endommagé une partie du Musée de la Civilisation à Québec Animateur(s) : JOANE ARCAND JOANE ARCAND (LECTRICE) : À Québec, un incendie a endommagé une partie du Musée de la Civilisation. Une cinquantaine de pompiers ont combattu les flammes pendant plus de trois heures dans les combles de l'édifice. Le compte-rendu de Michel Lamarche. MICHEL LAMARCHE (REPORTER) : Vers 12 h 45, une première alarme est déclenchée. Annie Marmen, porte-parole du service incendie de Québec : ANNIE MARMEN (PORTE-PAROLE, SERVICE INCENDIE DE QUÉBEC) : Nos premières équipes, quand elles sont arrivées sur place, et même avant, elles ont effectivement pu constater la fumée, alors elles ont demandé rapidement une deuxième et une troisième alarme, puis maintenant, on est dans la quatrième alarme. MICHEL LAMARCHE (REPORTER) : Sitôt l'alarme donnée, une équipe du musée secondée de quelques pompiers a tenté de sécuriser les expositions les plus à risque. François Plamondon, directeur des ressources matérielles du Musée. FRANÇOIS PLAMONDON (DIRECTEUR DES RESSOURCES MATÉRIELLES DU MUSÉE) : Nos équipes à nous ont été en mesure de mettre certaines toiles dès le départ, mais après ça, il n'y a pas eu à évacuer. Et de ce que je comprends, c'est que les pompiers ont continué à pouvoir mettre des toiles. MICHEL LAMARCHE (REPORTER) : L'incendie a été maîtrisé un peu avant 16 h. Selon un témoin, c'est l'explosion des moteurs des échafaudages utilisés pour la réfection du toit qui serait à l'origine de l'incendie. TÉMOIN :

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J'avais entendu de loin un boom, et plus tard, pendant l'incendie, j'ai parlé avec les travailleurs et ils disaient que c'est le moteur de la plateforme qui avait sauté. MICHEL LAMARCHE (REPORTER) : Selon Annie Marmen, il est trop tôt pour déterminer la cause de l'incendie. ANNIE MARMEN (PORTE-PAROLE, SERVICE INCENDIE DE QUÉBEC) : Le commissaire des incendies est sur place. Il va tenter de déterminer l'origine et la cause de l'incendie et voir s'il y a un lien, parce que oui, effectivement, il y avait du (...) au niveau de la toiture. MICHEL LAMARCHE (REPORTER) : Aussitôt le feu maîtrisé, des spécialistes ont été autorisés à entrer à l'intérieur. Selon les premières constatations, les objets exposés n'auraient pas subi trop de dommages. Mais plusieurs murs et planchers devront être refaits. Une partie du Musée pourrait tout de même rouvrir ses portes après-demain. Ici Michel Lamarche, Radio-Canada, à Québec. © 2014 Société Radio-Canada. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140915·RC·RJ140915004

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15 SEPTEMBRE 2014

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RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT 16H27, DURÉE : 3 MINUTES 30 SECONDES LECTEUR : MICHEL VIENS, JOURNALISTE : PASCAL POINLANE

L’INCENDIE QUI S’EST DÉCLARÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION EST MAÎTRISÉ

VIENS :

L’incendie, qui s’est déclaré ce midi au Musée de la civilisation de Québec, est maintenant maîtrisé. Comme j’vous le disais y a un instant. Mais Pascal, le Directeur général du Musée vient de faire le point sur les dommages encourus et c’est quand même pas si mal compte tenu de c’qu’on a vu un peu plus tôt là.

POINLANE :

Oui, compte tenu des circonstances, même si c’est tragique c’qui se passe pour lui, il se dit quand même soulagé de c’qu’il a vu parce que les dirigeants du Musée ont fait une visite à l’intérieur. La salle « C’est notre histoire » où y a une importante exposition d’art autochtone des Premières nations, donc du Québec et du Canada, a été touchée, mais effectivement, le Directeur nous a dit que c’était moins pire que c’qu’il pensait parce que certains objets étaient déjà protégés. Pendant que j’vous explique tout ça, j’vous montre quand même le Musée notamment qui a été touché au niveau de la toiture parce que les pompiers ont dû effectivement effectuer des percées dans la toiture et envoyer beaucoup d’eau pour éviter que les flammes ne se propagent à l’ensemble de la structure. Mais la bonne nouvelle c’est que les employés du Musée ont eu le temps de protéger certaines œuvres et il y en avait d’autres qui étaient déjà protégées parce qu’elles étaient sous verre et puis y avait surtout les pièces écrites. Ça c’est les pièces plus rares, les pièces notamment aussi de papier. Tout cela avait été enlevé, évacué par les employés du Musée avant que euxmêmes réussir à sortir du Musée. J’vous rappelle que c’était fermé aujourd’hui, mais y avait quand même plus de 200 employés à l’intérieur du Musée, mais personne n’a été blessé.

VIENS :

Maintenant, on a eu une réaction de la ministre de la Culture,


2 Hélène David. POINLANE :

Oui, d’abord, elle a salué l’attitude des employés du Musée qui ont très bien réagi d’après elle et puis deuxièmement, elle offre l’effort… c’est-à-dire l’appui du gouvernement au Musée de la civilisation. On peut l’écouter.

HÉLÈNE DAVID :

(Ministre de la Culture) Le Centre de conservation a son équipe d’urgence. Les gens vont être là, vont faire le maximum. Ça j’en suis convaincue. Les gens en culture, Monsieur, sont des gens d’un engagement, d’un dévouement extraordinaire. Alors, devant une telle adversité, je pense que personne va ménager ses efforts pour faire le maximum. Nous allons donc regarder l’état de la situation pis nous allons évaluer comment nous devons aider et nous pourrons aider le Musée de la civilisation.

POINLANE :

Michel, je pense qu’on est en mesure maintenant d’entendre le Directeur général du Musée, juste à sa sortie de la visite. Il venait de constater donc l’ampleur des dégâts. On peut l’écouter.

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la civilisation) Beaucoup d’objets étaient sous vitrine. Donc, l’eau n’est pas… n’a pas pénétré dans les vitrines et les techniciens, nos techniciens en muséologie avaient couvert de toute façon les vitrines de bâches et les objets de bâches. Alors aussitôt qu’ils ont su qu’il y avait un feu, donc prévoyant le coup, ils avaient préparé et les pompiers ont fait aussi un travail... ils ont eux-mêmes protégé un certain nombre d’objets. Ils sont venus nous consulter pour savoir quels étaient les objets prioritaires, où mettre les bâches, etc. C’qu’ils ont… c’qu’ils ont fait. Donc, les objets n’ont pas subi de dégâts d’eau. Y a pas… y a pas de dégâts d’eau. Évidemment, le plancher et les plafonds, c’est pas génial.

POINLANE :

Et puis, y a l’ensemble de la bâtisse qui est endommagé. On n’a pas encore le montant total, Michel, mais on sait que le Musée sera fermé demain. L’incendie a été maîtrisé vers 15 heures 30.

VIENS :

Très bien, merci Pascal. Au revoir !

POINLANE :

Au revoir ! - 30 -

Nombre de mots : 681 /pr


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16 SEPTEMBRE 2014

(1-CFCM4-1348245)

CFCM (TVA), QUÉBEC, LE TVA NOUVELLES 18H01, DURÉE : 2 MINUTES LECTEUR : PIERRE JOBIN, JOURNALISTE : JULIE COUTURE

LA TOITURE DE CUIVRE DU MUSÉE DE LA CIVILISATION A ÉTÉ LOURDEMENT ENDOMMAGÉE

JOBIN :

Le Musée de la civilisation se remet de cet incendie d’hier qui a fait des dégâts sans détruire, je vous le rappelle, des œuvres. Alors, Julie Couture, l’heure est au nettoyage maintenant et à l’évaluation des dégâts.

COUTURE :

Oui, vous allez voir Pierre les images du haut des airs de la toiture, toiture lourdement endommagée. La toiture en cuivre devra fortement être totalement reconstruire. Selon nos sources, les dommages s’élèvent à plusieurs millions de dollars, mais vous l’avez dit, les artefacts, ça c’est la bonne nouvelle, n’ont pas été atteints. Aujourd’hui, y a eu plusieurs réunions avec les ingénieurs, les assureurs et les experts pour évaluer le montant des dommages. Un communiqué sera émis demain à savoir si le Musée pourra rouvrir ses portes jeudi matin comme c’qu’on souhaite là-bas. Québec octroiera une aide financière en cas de besoin. On écoute la ministre de la Culture qui s’est rendue sur place ce matin.

HÉLÈNE DAVID :

(Ministre de la Culture et des Communications) Alors, nous verrons exactement c’qu’il en est quand les évaluateurs, les experts auront tiré leurs conclusions. Et nous verrons à ce moment-là comment et s’il y a lieu, le cas échéant, de… de supporter ou euh… Nous attendons les résultats de l’enquête.

JOBIN :

Hier, on parlait d’une explosion, Qu’est-ce qu’on sait sur la cause de l’incendie.

COUTURE :

Écoutez, Pierre, la thèse de l’explosion dans un moteur d’un


2 échafaudage hydraulique semble se préciser. L’entrepreneur, propriétaire de la machinerie, comme telle, s’explique mal c’qui s’est passé. Il dit : « Nous sommes très mal à l’aise. Nous n’avons jamais eu de problème avec ce type d’appareil que nous utilisons depuis des années. » On l’écoute. GUY LEBLANC :

(Propriétaire, Maçonnerie Alcide et Guy Leblanc) C’est quelque chose qu’on n’a jamais vu. On sait pas pourquoi encore les causes.

COUTURE :

Vous utilisez ce genre d’appareil-là depuis combien de temps.

LEBLANC :

Ça fait une vingtaine d’années qu’on travaille avec des machines comme ça là, pis on en a… on a plus qu’une vingtaine de platesformes. C’est jamais arrivé là.

JOBIN :

Et Julie, parlez-nous du Traité de Paris.

COUTURE :

En terminant, Pierre, vous dire…

JOBIN :

Oui.

COUTURE :

… que le Traité de Paris, oui, va arriver au Musée de la civilisation comme prévu vendredi. Il sera présenté à la Presse lundi prochain. C’est la première fois qu’il sort de la France. Y a eu signature officielle avec les autorités concernées un peu plus tôt aujourd’hui. Le feu ne compromet pas son exposition qui aura lieu du 23 septembre au deux octobre prochain.

JOBIN :

Merci ! - 30 -

Nombre de mots : 474 /pr


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16 SEPTEMBRE 2014

(1-LCN2-1348995)

LCN, MONTRÉAL, 100% NOUVELLES 16H13, DURÉE : 2 MINUTES 30 SECONDES LECTEUR : JULIE MARCOUX, PAUL LAROCQUE, JOURNALISTE : JULIE COUTURE

UNE IMPORTANTE RÉUNION POUR FAIRE LE POINT SUR L’INCENDIE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION HIER EST EN COURS EN CE MOMENT

MARCOUX :

Au lendemain de l’incendie qui a fait rage au Musée de la civilisation à Québec, Julie Couture, y a une importante réunion pour faire le point sur la situation et d’ailleurs, elle est toujours en cours en ce moment.

COUTURE :

Oui, elle est toujours en cours, Julie. Les autorités du Musée, les entrepreneurs, les assureurs, les ingénieurs en bâtiment sont tous juste présents ici derrière mois et vont déterminer la suite des choses et faire le point sur la situation. C’qu’on peut vous dire à l’heure actuelle c’est qu’à date, le Musée devrait rouvrir ses portes jeudi matin, mais ça pourrait retarder dépendamment de l’ampleur des dégâts à l’intérieur. Nos caméras n’ont pas eu accès à l’intérieur, mais on peut vous montrer le toit là vraiment vu des airs et vous voyez les dommages à la structure. Le toit en cuivre sera complètement à être reconstruit. On parle de dommages considérables à ce niveau-là, mais la bonne nouvelle c’est qu’à l’intérieur, au niveau des artefacts, y a pas de dommages comme tels. Donc ça c’est vraiment la bonne nouvelle. Un peu plus tôt aujourd’hui, la ministre de la Culture et le ministre responsable de la Capitale nationale se sont rendus ici et ont promis une aide financière en cas de besoin. On écoute la ministre de la Culture làdessus.

HÉLÈNE


2 DAVID :

(Ministre de la Culture et des Communications) Cet après-midi, y aura des réunions évidemment entre les différentes parties concernées. Alors nous verrons exactement c’qu’il en est quand les évaluateurs, les experts auront tiré leurs conclusions et nous verrons à ce moment-là comment… et s’il y a lieu, le cas échéant, de supporter ou euh… Nous attendons les résultats de l’enquête.

MARCOUX :

Julie, est-ce qu’il y a du nouveau justement concernant l’enquête ?

COUTURE :

Ben écoutez, la thèse de l’incendie dans un moteur d’un échafaudage hydraulique se précise. On a rencontré l’entrepreneur en cause aujourd’hui. C’est vraiment un homme secoué qu’on a rencontré. Il a dit : « Écoutez, le moteur, la machinerie qui est en cause ici ben, j’en ai une vingtaine sur le marché. Je n’ai jamais eu de problèmes. L’opérateur en était un d’expérience. Il promet qu’il n’y a pas eu négligence. Il est actuellement en rencontre avec les autorités. Il a évidemment passé un coup de fil à ses avocats et aux assureurs. On peut l’entendre.

GUY LEBLANC :

(Propriétaire, Maçonnerie Alcide et Guy Leblanc) Le fait que le feu a monté sur… le long du mur là, c’est quelque chose qu’on n’a jamais vu, mais on sait pas pourquoi encore les causes.

COUTURE :

Vous utilisez ce genre d’appareil-là depuis combien de temps ?

LEBLANC :

Ça fait une vingtaine d’années qu’on travaille avec des machines comme ça là pis on en a… on a plus qu’une vingtaine de platesformes comme ça. C’est jamais arrivé là.

COUTURE :

Donc en terminant, Julie, évidemment l’enquête des pompiers se poursuit pour l’instant. On veut vraiment là prendre des expertises et tester aussi le moteur avant d’aller plus loin dans les conclusions exactes et en tirer des conclusions claires de cette histoire.

MARCOUX :

Merci Julie. - 30 -

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16 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI43-1347597)

RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT 15H50, DURÉE : 3 MINUTES 30 SECONDES LECTEUR : MICHEL VIENS, JOURNALISTE : PASCAL POINLANE

AU LENDEMAIN DE L’INCENDIE QUI A TOUCHÉ LE MUSÉE DE LA CIVILISATION, L’HEURE EST À L’ÉVALUATION DES DÉGÂTS

VIENS :

L’heure est à l’évaluation des dégâts au lendemain de l’incendie qui a endommagé le Musée de la civilisation de Québec. Les visiteurs se sont heurtés à des portes closes ce matin évidemment. Pascal Poinlane, la direction souhaite rouvrir le Musée le plus rapidement possible.

POINLANE :

Oui et normalement la partie Ouest du Musée, qui n’a pas été touchée par l’incendie, devrait être ouverte au public demain. Cependant pour l’autre partie, la partie Est, ben là, y a encore beaucoup de travail à faire parce qu’il y a eu énormément d’eau qui a été envoyée par les pompiers pour maîtriser l’incendie. Y a également une odeur de fumée, pas juste dans la partie Est, mais un peu partout dans le Musée de la civilisation. Donc, en ce moment, tout le monde se rencontre pour évaluer les dégâts et pour s’entendre sur une manière de rouvrir complètement le Musée au public. Entre-temps, y a aussi la plupart des artefacts qui ont été remis au Centre de conservation du Québec parce que même si l’eau n’a pas touché la plupart des artefacts, plusieurs ont été donc, disons, contaminés, on pourrait dire ça comme ça par la fumée. Et donc, forcément, y a un travail de conservation à faire. On sait déjà que les dommages devraient être assez importants parce que les pompiers ont dû effectuer une percée, des trouées dans la toiture en métal du Musée pour réussir à maîtriser l’incendie qui a été déclaré hier vers midi 45. On rappelle que c’est cette plate-forme jaune d’élévation. Y avait des travaux sur le côté du Musée. Y a un moteur qui a explosé et ça fait en sorte que l’isolant s’est enflammé et c’est comme ça que le feu a pris naissance.


2 VIENS :

Ouin. Pascal, y a un document extrêmement précieux, le Traité de Paris qui a officialisé la conquête britannique qui doit justement être exposé au Musée cet automne. Est-ce que c’est remis en question ?

POINLANE :

Ben justement, alors imaginez quand les autorités françaises ont appris que le Musée de la civilisation, y avait eu un incendie hier. Y a eu forcément des contacts avec les autorités françaises et le Musée de la civilisation parce que c’est la première fois que le Traité de Paris, le Traité de 1763 sort des frontières de la France vers n’importe quel autre pays. Donc, les… la France a eu les assurances que ça allait bien se passer. Donc, oui effectivement ça va de l’avant. On peut écouter là-dessus l’historien Denis Vaugeois sur l’importance du Traité de même que la dame qui est… qui a la responsabilité de s’occuper de ce document important.

DENIS VAUGEOIS :

(Historien) On met fin à la Nouvelle France. C’est fini ! Y aura pus de Canada, mais le Canada disparaît. Le Canada devient une colonie comme les 13 autres colonies, devient donc la province pour dans le sens de colonie de Québec. Alors donc, fin de la France pis le début de la colonisation britannique. Et donc, qu’estce que c’est le Canada aujourd’hui et même le Québec ? Qu’est-ce que c’est ? C’est un pays où y a au moins deux cultures, deux langues. Y a… donc, tout a commencé en 1763.

PIERRETTE LAFOND :

(Archiviste, Musée de la civilisation) C’est donc un regard particulier que nous allons porter sur cette époque et c’est un sujet aussi qui est sensible hein ! Selon les vues, c’est une défaite, c’est une victoire et c’est intéressant de faire cette… cette réflexion, ce regard-là autour du document.

POINLANE :

Michel, tout le monde va signer les documents de l’entente pour prêter cet important document avec le Consul de la France ici au Musée de l’Amérique française à 17 heures et puis l’œuvre, c’est-àdire le Traité sera accessible au public du 23 septembre au deux octobre au Musée de la civilisation de Québec.

VIENS :

Très bien, merci Pascal. Au revoir !

POINLANE :

Au revoir Michel ! - 30 -

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16 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI49-1348745)

RDI, MONTRÉAL, LE TÉLÉJOURNAL DE RDI 17H41, DURÉE : 3 MINUTES LECTRICE : JULIE DROLET, JOURNALISTE : PASCAL POINLANE

MALGRÉ L’INCENDIE SURVENU HIER AU MUSÉE DE LA CIVILISATION, LE TRAITÉ DE PARIS ARRIVERA AU MUSÉE JEUDI ET Y SERA EXPOSÉ

DROLET :

Ça c’est les images d’hier hein ! le feu qui a atteint la toiture du Musée de la civilisation. Ça a fait craindre le prire (sic) le pire pendant un moment. Ça a obligé aussi le Musée à rassurer les autorités françaises parce que le Traité de Paris, qui date de 1763, doit y être exposé dans les prochains jours. Pascal, c’est un document qui est précieux bien entendu. Il quitte la France pour la toute première fois pis y doit arriver jeudi.

POINLANE :

Et d’ailleurs Julie, en ce moment même au Musée de l’Amérique francophone, y a la ministre des Relations internationales du Québec, Christine St-Pierre qui signe le document, le protocole d’entente avec le Consul de France parce que le document effectivement arrive jeudi. On parle effectivement là de ce… ce document des Archives diplomatiques de France, le véritable document de 1763 et qui… c’est finalement ce Traité qui a scellé le sort des francophones en Amérique du Nord lorsque la France s’est retirée finalement du continent. Et c’est aussi le document qui explique en quelque sorte la naissance des Etats-Unis parce que les Américains, qui étaient une colonie britannique, voyant que les Français se retiraient du continent, se sont rebellés finalement contre la Couronne britannique. Vous voyez l’importance donc de ce Traité. Et les Français effectivement ont appelé hier après-midi. Je vais vous présenter un extrait de l’entrevue que j’ai réalisée avec la dame qui a répondu aux questions du gouvernement français, de la République française. On s’inquiétait pour la qualité de l’air. On s’inquiétait pour les vibrations. Est-ce que tout cela allait être correct ? Et elle a envoyé à peu près 25 pages de documents,


2 de données recueillies sur la qualité de l’air dans le Musée de la civilisation pour prouver que tout était correct et que finalement le document allait être bien conservé ici durant les quelques jours qu’il va passer au Musée de la civilisation. On écoute donc madame Bernier. HÉLÈNE BERNIER :

(Directrice des expositions et des affaires internationales, Musée de la civilisation) Ce sont des documents anciens, uniques…

POINLANE :

Fragiles.

BERNIER :

… fragiles euh… sensibles à tout c’qu’on peut imaginer, aux produits polluants, à la lumière. Donc, le fait d’entendre qu’y a un incendie au Musée de la civilisation n’avait rien pour les rassurer. Donc, on a pu euh… leur envoyer dès… dès le début de l’aprèsmidi les rapports complets de toutes les firmes spécialisées qui sont venues que ce soit en sécurité ou en qualité de l’air.

DROLET :

Ah oui ! Y devaient avoir toute une liste de questions en effet. Parlez-nous de la réouverture maintenant. Est-ce que c’est jeudi ? Est-ce que ça se confirme là qu’on pourrait rouvrir partiellement ?

POINLANE :

Voilà ! Jeudi ce sera ouvert partiellement pour l’aile qui a pas été touchée par l’incendie. Pour l’autre section qui a été endommagée, là on n’a pas de date de réouverture, mais on comprend que la plupart des artefacts qui avaient été touchés vont devoir être traités parce qu’y a eu beaucoup de fumée même si la plupart n’ont pas eu un contact direct avec l’eau. Et pis pour les dégâts matériels, on n’a pas encore de nouvelles, mais on comprend que la facture devra être assez salée parce que les pompiers ont dû effectuer de nombreuses trouées dans la toiture du Musée pour s’assurer qu’il n’y avait plus aucune source d’incendie. Alors, on va avoir plus de détails probablement dans les prochains jours.

DROLET :

Merci beaucoup Pascal.

POINLANE :

Au revoir Julie ! - 30 -

Nombre de mots : 643 /pr




Le Musée de la civilisation a évité le pire 16 septembre 2014 | Isabelle Porter à Québec | Arts visuels

Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne Le feu qui pris dans le musée a rapidement été maîtrisé.

Le Musée de la civilisation, à Québec, a été la proie d’un grave incendie lundi, mais ses collections n’ont pas été touchées et l’institution ne fermera ses portes que deux jours. « On n’y croyait quasiment pas quand ils ont dit qu’il y avait un feu », a raconté l’une des porte-parole du Musée, Agnès Dufour, alors que la toiture brûlait toujours. Depuis son arrivée au Musée, 19 ans plus tôt, il n’y avait jamais eu d’incendie. 1 sur 3


Pas moins de 50 pompiers ont été déployés sur le site après le déclenchement de l’alarme à l’heure du dîner. Ils ont empêché le feu de se propager dans le coeur de l’immeuble et l’ont contenu dans la toiture. Le brasier a été maîtrisé en milieu d’après-midi. Il n’y a pas eu de blessés et tous les employés ont pu être évacués à temps. Le musée était fermé aux visiteurs le lundi, mais plus d’une centaine de personnes y travaillaient. De plus, les collections exposées n’ont pas été abîmées. « Heureusement, on a eu le temps rapidement de mettre des toiles pour protéger l’exposition avant que l’alarme soit définitive », a expliqué Mme Dufour. Le coeur du brasier était situé au-dessus d’une salle qui ne contient pas d’oeuvres, le « salon des visiteurs ». Or le personnel redoutait que le feu atteigne la salle voisine, où se trouve l’exposition sur les autochtones C’est notre histoire. Cette exposition compte pas moins de 500 précieux objets, sculptures et costumes traditionnels des Premières Nations. Grâce aux boîtes transparentes qui les recouvrent et aux bâches posées par le personnel, les artéfacts n’ont pas été brisés. La ministre prête à aider Reste à évaluer les dégâts provoqués par l’eau et la fumée. Les plafonds et les planchers de la salle d’exposition notamment seraient en piteux état, sans parler de la toiture elle-même. Le directeur du musée, Michel Côté, a fait savoir que le musée serait fermé deux jours. L’aile où se trouve l’exposition Les grands maîtres de l’Olympe n’a pas été touchée par l’incendie et sera ouverte au public dès jeudi. Le feu a pris naissance dans le secteur où le Musée menait des travaux d’entretien. L’institution, fondée dans les années 1980, a investi 17,2 millions depuis trois ans dans la réfection de sa toiture, a expliqué François Plamondon, directeur des ressources matérielles au Musée. « Ça touchait à toute l’enveloppe du Musée, l’isolation, la structure de pierre à l’extérieur. On était en train de finir ce mur-là », a-t-il dit en parlant du mur touché par le brasier. Normalement, l’ensemble des travaux devait être achevé en 2015. En après-midi lundi, la ministre de la Culture, Hélène David, a fait savoir que son ministère serait « toujours là » pour « accompagner » le Musée dans ce qui allait 2 sur 3


suivre. Elle a ajouté qu’il faudrait aussi éclairer les « causes de l’incendie » avec ce que cela implique pour les assurances. La ministre doit se rendre ce matin au Musée pour faire le point avec la direction. Avant l’incendie, il était prévu qu’elle le visite en après-midi pour signer une entente officialisant la venue à Québec de l’original du traité de Paris de 1763. Le document devait normalement être exposé entre le 23 septembre et le 2 octobre au Musée. L’exposition doit toujours avoir lieu, mais sera probablement transférée au Musée de l’Amérique française.

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LE TRAITÉ DE PARIS DÉBARQUE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

CATÉGORIES

09/17/2014 | PAR HISTORIA Des expositions à voir

Le traité de Paris de 1763, un document historique, sera exposé du 23 septembre au 2 octobre au Musée de la civilisation de Québec. Ce traité a mis fin à la guerre de Sept Ans entre la France et la Grande-Bretagne. Par cet écrit, la Nouvelle-France devient officiellement une possession britannique. Composé d’une quarantaine de pages en papier chiffon, il compte 27 articles principaux. Une partie concerne les délégations de pouvoir des rois à leur représentant de l’État. Le traité a été signé le 10 février 1763.

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Les dirigeants du musée ont eu peur de perdre la venue de cette page d’histoire unique. Avec le feu survenu plus tôt cette semaine au musée, la France a dû être rassurée. D’autant plus que cet important document manuscrit sortira pour la première fois des frontières françaises. Saisissez cette occasion de voir en personne ce document symbolique qui a scellé le destin des Québécois et des Français d’Amérique dans l’histoire. Mots clés: Historia Des expositions à voir

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Cabane à sucre de Ste-Agathede-Lotbinière Les récupérateurs s1 é8


Le Devoir Culture, mercredi 17 septembre 2014, p. B10

Incendie au Musée de la civilisation - Expositions en suspens ou reportées Les pompiers ont épargné les oeuvres, mais plusieurs murs et une partie du toit sont à refaire Frédérique Doyon Quelques paires de mocassins mouillés, un toit et des planchers à réparer. Le Musée de la civilisation de Québec (MCQ) s'en tire avec des dégâts qui touchent surtout le bâtiment, à la suite de l'incendie qui a fait rage lundi. Les oeuvres, elles, s'en tirent indemnes. L'eau et la fumée de l'opération majeure des pompiers n'ont abîmé que cinq paires de mocassins de l'exposition C'est notre histoire, qui rassemble 500 objets, sculptures et costumes traditionnels des Premières Nations. " Mais c'est minime et on est capable de les stabiliser ", temporise la porte-parole des Musées de la civilisation, Agnès Dufour. N'empêche, l'écoulement de l'eau et les trous faits dans la toiture pour évacuer la fumée appelleront d'importants travaux, signale le directeur général de l'institution, Michel Côté. Deux salles d'exposition sont principalement touchées. C'est notre histoire devra être démontée et remontée après la réfection des murs et planchers. L'exposition Corps rebelles qui devait s'ouvrir le 9 octobre est repoussée probablement jusqu'après Noël. " Il n'y a pas d'objets à part des écrans pour cette exposition, explique M. Côté en précisant que le montage venait de commencer. Mais la moitié des planchers sont à refaire. On est en train de nettoyer. " La partie ouest du musée, où l'on trouve les expositions Maîtres de l'Olympe et Image par image, demeure intacte. Même si aucun autre artefact ne semble endommagé, l'analyse de leur état se poursuit. Une équipe du Centre de conservation a été dépêchée sur place par le ministère de la Culture et des communications (MCC) lundi après-midi pour épauler les gens du musée. La ministre Hélène David a pris connaissance des dégâts dans la matinée de mardi, et se dit " rassurée par le fait que les oeuvres ont été épargnées ", a précisé son attaché de presse Philip Proulx. Le MCQ évaluait encore mardi après-midi si l'édifice allait rouvrir ses portes dès jeudi ou vendredi. L'enquête pour connaître l'origine exacte de l'incendie, qui a pris naissance du côté extérieur du Salon des visiteurs, se poursuit. Le moteur d'un appareil d'élévation utilisé pour les travaux de réfection de la toiture serait en cause. Le directeur n'avait " pas de commentaire " à faire avant la fin de l'analyse. Qui paiera la note ? " Il est trop tôt pour le dire. On a réuni toutes les compagnies d'assurances impliquées de près ou de loin ",

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indique M. Côté. Traité de Paris L'exposition Rares et précieux mettant en vedette le Traité de Paris et ses documents afférents s'ouvrira comme prévu le 23 septembre. Le prêt consenti à Québec par le gouvernement français faisait l'objet d'une signature officielle mardi au Musée de l'Amérique française, où la délégation du Quai d'Orsay visitait aussi l'immense chantier des archives du MCQ. Mais c'est au MCQ que le public pourra aller voir le fameux Traité de Paris, présenté pour la première fois en Amérique du Nord, dont il a scellé le destin en 1763. Des documents tirés des archives du MCQ mettant en valeur le traité feront aussi partie de l'exposition. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140917·LE·2014-09-17_418649

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INCENDIE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

Expositions en suspens ou reportées Les pompiers ont épargné les oeuvres, mais plusieurs murs et une partie du toit sont à refaire 17 septembre 2014 | Frédérique Doyon | Arts visuels

Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne Le Musée de la civilisation de Québec était en proie aux flammes lundi.

Quelques paires de mocassins mouillés, un toit et des planchers à réparer. Le Musée de la civilisation de Québec (MCQ) s’en tire avec des dégâts qui touchent surtout le bâtiment, à la suite de l’incendie qui a fait rage lundi. Les oeuvres, elles, s’en tirent indemnes. 1 sur 3


L’eau et la fumée de l’opération majeure des pompiers n’ont abîmé que cinq paires de mocassins de l’exposition C’est notre histoire, qui rassemble 500 objets, sculptures et costumes traditionnels des Premières Nations. « Mais c’est minime et on est capable de les stabiliser », temporise la porte-parole des Musées de la civilisation, Agnès Dufour. N’empêche, l’écoulement de l’eau et les trous faits dans la toiture pour évacuer la fumée appelleront d’importants travaux, signale le directeur général de l’institution, Michel Côté. Deux salles d’exposition sont principalement touchées. C’est notre histoire devra être démontée et remontée après la réfection des murs et planchers. L’exposition Corps rebelles qui devait s’ouvrir le 9 octobre est repoussée probablement jusqu’après Noël. « Il n’y a pas d’objets à part des écrans pour cette exposition, explique M. Côté en précisant que le montage venait de commencer. Mais la moitié des planchers sont à refaire. On est en train de nettoyer. » La partie ouest du musée, où l’on trouve les expositions Maîtres de l’Olympe et Image par image, demeure intacte. Même si aucun autre artefact ne semble endommagé, l’analyse de leur état se poursuit. Une équipe du Centre de conservation a été dépêchée sur place par le ministère de la Culture et des communications (MCC) lundi après-midi pour épauler les gens du musée. La ministre Hélène David a pris connaissance des dégâts dans la matinée de mardi, et se dit « rassurée par le fait que les oeuvres ont été épargnées », a précisé son attaché de presse Philip Proulx. Le MCQ évaluait encore mardi après-midi si l’édifice allait rouvrir ses portes dès jeudi ou vendredi. L’enquête pour connaître l’origine exacte de l’incendie, qui a pris naissance du côté extérieur du Salon des visiteurs, se poursuit. Le moteur d’un appareil d’élévation utilisé pour les travaux de réfection de la toiture serait en cause. Le directeur n’avait « pas de commentaire » à faire avant la fin de l’analyse. Qui paiera la note ? « Il est trop tôt pour le dire. On a réuni toutes les compagnies d’assurances impliquées de près ou de loin », indique M. Côté. Traité de Paris L’exposition Rares et précieux mettant en vedette le Traité de Paris et ses documents afférents s’ouvrira comme prévu le 23 septembre. Le prêt consenti à Québec par le gouvernement français faisait l’objet d’une signature officielle mardi au Musée de l’Amérique française, où la délégation du Quai d’Orsay visitait aussi l’immense chantier des archives du MCQ. Mais c’est au MCQ que le public pourra aller voir le fameux Traité de Paris, présenté pour la première fois en Amérique du Nord, dont il a scellé le destin 2 sur 3


en 1763. Des documents tirÊs des archives du MCQ mettant en valeur le traitÊ feront aussi partie de l’exposition.

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18 SEPTEMBRE 2014

(2-CBME9-1357591)

CBME (CBC-R1), MONTREAL, CBC REGIONAL NEWS 06H33, DURÉE : 20 SECONDES LECTRICE : KRISTY SNELL

THE MUSEUM OF CIVILIZATION WILL REMAIN CLOSED FOR LONGER THAN EXPECTED, DUE TO WATER DAMAGE

SNELL :

Quebec City’s Museum of Civilization will remain closed for longer than expected, because of this week’s fire. Officials had hoped to open the West wing of the tourist site as of this morning. But water damage from Monday’s fire was a lot worse than originally believed. Crews are working to pump out more water and replace the floors, walls and ceilings. The plan now is to open the doors to the public as of Saturday, instead. -30-

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ICI ET LÀ

Galeries, la nuit 19 septembre 2014 | Geneviève Tremblay | Loisirs

Galeries, la nuit De 18 h à 23 h du Vieux-Port au Petit-Champlain. Gratuit. Plan et programme : nuitdesgaleries.com.

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Beau prétexte pour éterniser la soirée qui, elle, commence à raccourcir : Québec tient samedi sa Nuit des galeries annuelle. Ça bougera dans les rues, où se croiseront restaurateurs, cyclopousses, musiciens et autres férus d’art venus mettre le nez dans la trentaine de galeries ouvertes tard. Et le Musée de la civilisation sera de la partie malgré le récent incendie.


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20 SEPTEMBRE 2014

(2-CBMT3-1373341)

CBMT (CBC-TV), MONTREAL, CBC NEWS MONTREAL AT 6 18H26, DURÉE : 25 SECONDES LECTEUR : SEAN HENRY

THE MUSEUM OF CIVILIZATION HAS REOPENED ITS DOORS TO THE PUBLIC

HENRY :

And finally, tonight, staff at the Musée de la Civilisation in Quebec City want to put this week behind them. They opened doors to the public this afternoon. Now, the West wing is the part that’s opened. A part of the East wing is still closed because of the fire on Monday. Water damage was much worse than expected. Crews spent the week working to pump out more water (and replace) (?) floors, walls and ceilings. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(2-COGECO2-1371919)

CHMP-FM, MONTRÉAL, COGECO NOUVELLES 11H01, DURÉE : 30 SECONDES LECTEUR : JEAN LEFEBVRE

LE MUSÉE DE LA CIVILISATION ROUVRE DÉJÀ SES PORTES

LEFEBVRE :

Le Musée de la Civilisation de Québec a rouvert partiellement ses portes ce matin, cinq jours après que l’établissement ait été endommagé par un incendie. Une partie de l’aile Est du bâtiment demeure condamnée. Des salles sont à refaire complètement et ne pourront ouvrir que dans quelques mois. Deux salles d’exposition plus particulièrement ont été endommagées par l’incendie de lundi dernier, mais les œuvres ont pu être épargnées. L’incendie est lié aux travaux de réfection qui étaient en cours sur l’immeuble.

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20 SEPTEMBRE 2014

(2-COGECO4-1371203)

CHMP-FM, MONTRÉAL, QUE LE QUÉBEC SE LÈVE ! 08H33, DURÉE : 5 MINUTES ANIMATEUR : GUY SIMARD

ENTREVUE : LE MUSÉE DE LA CIVILISATION ROUVRE SES PORTES AUJOURD’HUI

SIMARD :

Simplement pour ceux qui se dirigent vers Québec aujourd’hui et qui se demandaient s’ils pourraient honorer les billets qu’ils avaient entre leurs mains pour aller au Musée de la Civilisation de Québec, la réponse est oui. Vous savez qu’il y a eu gros feu, il y a quelques jours – bien en fait, un feu dans la toiture – puis si vous avez déjà eu le malheur de connaitre les affres d’un incendie, souvent le plus gros des dommages, au-delà du feu lui-même, c’est l’eau, c’est la fumée. Alors quand tu es dans un musée, imaginez le problème. Michel Côté est directeur général du Musée de la Civilisation de Québec. Bonjour, monsieur Côté.

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la Civilisation) Bonjour.

SIMARD :

Non, mais quelle semaine de fou pour vous, quand même.,

CÔTÉ :

Oui, effectivement. C’est vrai que c’est toujours dramatique, un incendie, mais c’est vrai aussi que dans un musée, où on retrouve des objets qui sont en fait notre patrimoine collectif, qui appartient à tous les Québécois et qui sont importants pour notre histoire, qu’ils soient menacés, c’est toujours un peu inquiétant.

SIMARD :

Mais en fait, monsieur Côté – et je le sais pour l’avoir déjà vécu – l’espèce de panique qui s’empare de nous dans les heures, les secondes et les heures qui suivent le déclenchement d’un incendie, ça s’estompe dans les jours qui suivent, puis ensuite, on voit un peu plus clair, puis on peut mieux évaluer les dommages. Puis finalement, votre musée, il est en suffisamment bon état pour rouvrir ses portes dès aujourd’hui.

CÔTÉ :

Absolument. Le travail… L’équipe du musée a fait un effort


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remarquable. Parce qu’on existe d’abord et avant tout pour le public, hein : un musée, ça existe pour les visiteurs. Et donc, pour nous, c’était important de rouvrir le plus tôt possible, mais de continuer aussi à offrir une programmation de qualité. C’est vrai qu’il y a des salles qui ont été touchées, mais on retrouve encore de grandes expos, au Musée de la Civilisation, comme Les maîtres de l’Olympe, où on peut retrouver des collections qui nous viennent des musées de Berlin – puis c’est unique, quoi – et qui… qu’on pourra jamais revoir au Québec, ou avant très longtemps. On a une expo sur le cinéma d’animation dans le cadre de l’anniversaire de l’Office national du film, et les gens peuvent eux-mêmes faire un film d’animation. Donc, on a encore beaucoup d’expos, et beaucoup d’activités, aussi. SIMARD :

Et ç’a été… ç’a été une course contre la montre, cette semaine, parce que suite à un incendie, il y a beaucoup de monde qui se présente dans un établissement incendié : il y a les ajusteurs d’assurances, il y a les enquêteurs, il y a les services de nettoyage. Donc, il a fallu organiser le ballet cette semaine avant de préparer la réouverture d’aujourd’hui.

CÔTÉ :

Ah, absolument. Et vous le savez comme moi – vous l’avez dit tout à l’heure – que le dommage était pas tellement (élevé) sur le feu : les pompiers ont fait un travail formidable pour arrêter ce feu le plus rapidement possible. Mais c’est vrai que le toit a été ouvert, et qu’on retrouvait sur les planchers, évidemment, beaucoup d’eau. Donc, tout le circuit électrique, tous les murs sont à refaire. Heureusement, c’était aussi dans une salle qui était en montage et où on n’avait pas encore d’objets. On devait présenter en octobre une exposition sur la danse contemporaine ; bon, elle va remise à plus tard. Mais là, effectivement, l’essentiel a été protégé, et on peut rouvrir.

SIMARD :

Je voudrais souligner un petit quelque chose, aussi, de très important. Il faut que les auditeurs le sachent, monsieur Côté. Quand l’incendie s’est déclenché, vos employés, oui, ils ont tous évacué, mais je pense que plusieurs d’entre eux, avant de le faire, ont pensé à protéger les collections, hein ?

CÔTÉ :

Absolument. Ce qui est absolument extraordinaire. Bon, bien sûr, les gens de la sécurité ont déclenché l’alerte, mais il y a beaucoup d’employés qui ont pris la peine de prendre des bâches et d’aller protéger, effectivement, les vitrines où se trouvaient les objets, en se disant : « Bon, bien sûr, il va y avoir le feu, mais on risque d’avoir aussi un peu d’eau et de fumée et de suie. » Donc, ils se sont dépêchés pour aller protéger, effectivement, l’ensemble des objets, et heureusement, les objets n’ont pas été touchés par l’eau, et même par la fumée. Parce qu’on fait venir des spécialistes par la


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suite, pour vérifier objet par objet : les tableaux, mais aussi les objets de la vie courante, et rien n’avait été endommagé par la suite. Donc, c’est grâce à leur intervention, puis grâce à l’intervention des pompiers, qui étaient conscients qu’ils travaillaient dans une institution muséale, et qui se sont tout de suite informés en disant : « Comment on peut faire pour protéger des objets ? Estce qu’on peut les retirer ? Quels sont les objets les plus importants qu’il faut protéger ? » Donc, ils ont eux-mêmes été sensibles à cette dimension-là, les pompiers. SIMARD :

C’est drôle comme on n’avait pas idée, mais vraiment pas. Quand j’ai lu vos propos, monsieur Côté, cette semaine, disant que vous aviez été privés de milliers de visiteurs, de 5 000 à 10 000. On n’a pas idée de la quantité de monde qui passe entre vos murs en une semaine.

CÔTÉ :

Oui, bien effectivement, le Musée de la Civilisation, c’est 600 000 personnes par année. Donc, c’est vrai que c’est un endroit de référence incontournable, un peu. Il y a 200 000 étudiants qui peuvent venir dans une année. Donc, on a beaucoup de groupes scolaires pour l’exposition qu’on va reprendre, qu’on va refaire, qui s’appelle C’est notre histoire, sur les autochtones. Il y avait déjà 70 réservations de groupes scolaires pour les prochaines semaines.

SIMARD :

Alors, bonne chance pour la suite. On aura fait notre petite part pour faire savoir aux Québécois que leur musée est désormais de nouveau accessible. Merci, monsieur Côté.

CÔTÉ :

Merci pour votre appui.

SIMARD :

Salut bien. Michel Côté est directeur général du Musée de la Civilisation de Québec. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(2-SRC-R1-7-1371373)

SRC-R1, MONTRÉAL, SAMDI ET RIEN D’AUTRE 08H27, DURÉE : 45 SECONDES ANIMATEUR : JOËL LE BIGOT

JOURNALISTE : FRANCINE GRIMALDI

ROUVERT CE MATIN, LE MUSÉE DE LA CIVILISATION OFFRIRA DES POMMES À SES PREMIERS VISITEURS

LE BIGOT :

Madame Grimaldi ?

GRIMALDI :

Eh bien, il y a à surveiller, hors les murs de Montréal, la réouverture aujourd’hui à Québec du Musée de la Civilisation. Dès 10h ce matin, on offrira des pommes aux premiers visiteurs, des jeux dans le hall, un atelier de fabrication d’animaux patentés, un atelier de costumes, trois ateliers dans le cadre de l’exposition Les maîtres de l’Olympe, ouverture jusqu’à 22h30, exceptionnellement, aujourd’hui. Et vous pourrez profiter d’un maximum de visites guidées, des expositions. Il y a le spectacle musical, aussi, Rebetiko, qui se veut un hommage aux musiques grecques des années trente, et aux chanteuses des années trente, que je connais pas.

LE BIGOT :

Les chanteuses grecques des années trente ?

GRIMALDI :

Bien oui : Rosa Eskenazi, ça vous dit quelque chose ?

LE BIGOT :

Non.

GRIMALDI :

Rita Abadzi non plus ?

LE BIGOT :

Non…

GRIMALDI :

Bien, c’est à découvrir.

LE BIGOT :

…mais ça fait rien. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI5-1371613)

RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT 11H15, DURÉE : 2 MINUTES 10 SECONDES LECTRICE: CATHERINE GAUTHIER JOURNALISTE: JONATHAN LAVOIE

LE MUSÉE DE LA CIVILISATION ROUVRE AU PUBLIC SON AILE OUEST, LAISSÉE INTACTE PAR L’INCENDIE DE LUNDI

GAUTHIER :

Le Musée de la Civilisation du Québec rouvre ses portes. Il était fermé depuis lundi, à la suite d’un incendie. Jonathan, le musée accueille à nouveau les visiteurs, mais il reste encore bien des dégâts.

LAVOIE :

Voilà. Le musée est ouvert pour les visiteurs, mais dans des circonstances bien particulières. Toute l’aile Est du musée – donc deux salles d’exposition sur quatre – demeure fermée au public. Pour l’instant, c’est assez tranquille, mais ce matin, il y a eu une bonne affluence de gens. Ça devrait reprendre aux alentours de midi, m’indique-t-on. Le personnel du musée qui fait vraiment tout pour mettre les visiteurs à l’aise malgré la fermeture de l’aile Est. Par exemple, le personnel accueille les visiteurs avec un moût de pomme. Le prix d’entrée a été réduit à 5 dollars pour les adultes, 2 dollars pour les enfants. Dans quelques instants, le musée va faire tirer deux abonnements familiaux. Alors, tout est mis en place pour attirer les visiteurs, qui pour l’instant sont au rendez-vous. Voici un extrait du directeur du musée, qui nous explique l’ampleur des dégâts, l’ampleur des réparations auxquelles il faudra procéder, suivi de quelques visiteurs qui parlent de l’accueil qu’ils ont reçu ce matin.

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la Civilisation) On sait grosso modo les dommages. Et on sait qu’il faut refaire une grande partie du toit, il faut refaire les murs des salles, les planchers, mais aussi l’électricité. Donc, on veut s’assurer que tout est correct, donc.

VISITEUSE :

(Non identifiée) C’est juste l’extérieur qui a été touché, je pense,


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mais on est bien contents de l’accueil qu’on reçoit aujourd’hui. VISITEUR :

(Non identifié) Ah bien, je suis très content, parce qu’entre autres, on avait prévu, forcément, de venir visiter. Donc, je suis très content qu’il soit rouvert aujourd’hui. Parce que nous partons demain de Québec, alors ça aurait été dommage de s’en priver, oui.

GAUTHIER :

Et puis il sera possible de voir une pièce unique, dans ce musée.

LAVOIE :

Voilà : le Traité de Paris, qui est arrivé jeudi au Musée de la Civilisation. Le personnel qui nous dit que le traité se repose, il s’acclimate au climat québécois. Il sera dévoilé aux médias lundi, au grand public mardi. Vraiment une pièce inestimable qui a forgé l’histoire de la France, mais aussi du Canada. C’est avec ce traitélà que Paris a cédé la Nouvelle-France à l’Angleterre.

GAUTHIER :

Merci beaucoup, Jonathan.

LAVOIE :

Je vous en prie. Au revoir. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(2-SRC-R1-7-1371373)

SRC-R1, MONTRÉAL, SAMDI ET RIEN D’AUTRE 08H27, DURÉE : 45 SECONDES ANIMATEUR : JOËL LE BIGOT

JOURNALISTE : FRANCINE GRIMALDI

ROUVERT CE MATIN, LE MUSÉE DE LA CIVILISATION OFFRIRA DES POMMES À SES PREMIERS VISITEURS

LE BIGOT :

Madame Grimaldi ?

GRIMALDI :

Eh bien, il y a à surveiller, hors les murs de Montréal, la réouverture aujourd’hui à Québec du Musée de la Civilisation. Dès 10h ce matin, on offrira des pommes aux premiers visiteurs, des jeux dans le hall, un atelier de fabrication d’animaux patentés, un atelier de costumes, trois ateliers dans le cadre de l’exposition Les maîtres de l’Olympe, ouverture jusqu’à 22h30, exceptionnellement, aujourd’hui. Et vous pourrez profiter d’un maximum de visites guidées, des expositions. Il y a le spectacle musical, aussi, Rebetiko, qui se veut un hommage aux musiques grecques des années trente, et aux chanteuses des années trente, que je connais pas.

LE BIGOT :

Les chanteuses grecques des années trente ?

GRIMALDI :

Bien oui : Rosa Eskenazi, ça vous dit quelque chose ?

LE BIGOT :

Non.

GRIMALDI :

Rita Abadzi non plus ?

LE BIGOT :

Non…

GRIMALDI :

Bien, c’est à découvrir.

LE BIGOT :

…mais ça fait rien. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(1-SRC-TV36-1371693)

SRC-TV, MONTRÉAL, LE TÉLÉJOURNAL 12H17, DURÉE : 2 MINUTES LECTRICE : CLAUDINE BOURBONNAIS LAVOIE

JOURNALISTE : JONATHAN

L’AILE OUEST DU MUSÉE DE LA CIVILISATION EST DÉJÀ ROUVERTE AUX VISITEURS, CINQ JOURS APRÈS LE FEU

BOURBONNAIS : Le Musée de la Civilisation de Québec rouvre ses portes et propose une foule d’activités pour l’occasion, histoire de faire oublier l’incendie qui a endommagé une partie de ses installations lundi. Et Jonathan, par chance, les collections ont à peine été touchées, mais les dégâts sont visibles. LAVOIE :

Les dégâts sont concentrés dans l’aile Est, qui pour l’instant demeure fermée au public. Elle sera fermée au moins pendant quatre ou cinq mois. (Quant à l’aile Ouest) (?), avec l’exposition maîtresse Les dieux de l’Olympe (sic), elle est ouverte au public depuis 10h ce matin. Déjà, quelques centaines de visiteurs ont franchi les portes d’entrée pour venir visiter ces expositions. Je vous propose d’écouter le directeur du musée, qui nous explique les réparations que devra subir le musée, suivi des commentaires de quelques visiteurs, qui étaient très contents de l’accueil qu’ils ont reçu ce matin.

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la Civilisation) On sait grosso modo les dommages. Et on sait qu’il faut refaire une grande partie du toit, il faut refaire les murs des salles, les planchers, mais aussi l’électricité. Donc, on veut s’assurer que tout est correct, donc.

VISITEUSE :

(Non identifiée) C’est juste l’extérieur qui a été touché, je pense, mais on est bien contents de l’accueil qu’on reçoit aujourd’hui.

VISITEUR :

(Non identifié) Ah bien, je suis très content, parce qu’entre autres, on avait prévu, forcément, de venir visiter. Donc, je suis très content qu’il soit rouvert aujourd’hui. Parce que nous partons


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demain de Québec, alors ça aurait été dommage de s’en priver, oui. BOURBONNAIS : Et Jonathan, dès mardi, une pièce inestimable fait son entrée au musée : le Traité de Paris. LAVOIE :

Voilà. Soupir de soulagement de la part de la direction, qui craignait ne pas pouvoir accueillir cette pièce d’une valeur historique vraiment inestimable. C’est la première fois que le Traité de Paris quitte le sol français et est exposé à l’extérieur de Paris. Ce sera disponible pour le public dès mardi. Il a fallu prendre toutes sortes de précautions. Il est entreposé au sous-sol en ce moment, en train de s’acclimater au climat québécois; disponible au public dès mardi. C’est le traité avec lequel la France a cédé la NouvelleFrance à l’Angleterre.

BOURBONNAIS : Oui. Alors, intéressant. Merci beaucoup. Ha ! Ha ! C’est une pièce de l’histoire. Merci. LAVOIE :

Au revoir. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI46-1372219)

RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT WEEK-END 10H05, DURÉE : 2 MINUTES 30 SECONDES LECTRICE : CATHERINE GAUTHIER LAVOIE

JOURNALISTE : JONATHAN

FERMÉ À LA SUITE D’UN INCENDIE, LE MUSÉE DE LA CIVILISATION ROUVRE SES PORTES CE MATIN

GAUTHIER :

Et chez nous, le Musée de la Civilisation de Québec rouvre ses portes. Il était d’ailleurs fermé depuis lundi, à la suite d’un incendie, Jonathan. Le musée va donc accueillir à nouveau les visiteurs, même s’il reste encore bien des dégâts.

LAVOIE :

Bien des dégâts, Catherine. Toute l’aile Est demeure fermée. Mais dès maintenant – ça vient tout juste d’ouvrir ; les gens, d’ailleurs, sont au rendez-vous – l’aile Ouest reste accessible au public. Alors, vous voyez les gens qui déjà commencent à entrer au musée. Les organisateurs, qui ont voulu faire un peu un pied de nez à l’incendie de lundi. Sur le site Web, on peut lire : « Le musée toujours allumé. » Je suis en compagnie du directeur du musée, Michel Côté. Bonjour, monsieur Côté. Avec une portion qui est toujours fermée, comment sera affectée l’expérience du visiteur ?

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la Civilisation) Bien effectivement, il y a une portion fermée, il y a quelques expositions qu’on peut pas voir. Mais en même temps, il y a encore des expositions extraordinaires, au Musée de la Civilisation. Il y a des expositions uniques, comme Les maîtres de l’Olympe, là, sur une collection qui vient de Berlin. On a l’exposition sur le cinéma d’animation, où on peut faire soi-même son propre film d’animation. Et en plus de ça, on a encore une exposition sur l’histoire du Québec, qui est la seule exposition de synthèse, dans le fond, sur l’histoire du Québec, au Québec. Donc, il y a encore beaucoup de choses à faire, mais nous, on a aussi augmenté le nombre d’activités culturelles, donc d’animations, d’ateliers pour les familles. Et donc,


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quelqu’un qui vient peut passer des heures au musée encore. LAVOIE :

Coup de chance, aucun artéfact n’a été endommagé, lundi. Il reste beaucoup de travaux physiques à faire dans l’aile Est pour tout réparer. Malgré tout, vous allez être prêts à accueillir une pièce historique, qui sera dévoilée au public mardi : le Traité de Paris.

CÔTÉ :

Absolument. Disons qu’on est ravis de cette expérience-là, d’accueillir cette pièce-là, avec d’autres pièces uniques au monde, qui font partie… reconnues par l’Unesco comme mémoire du monde. Et on tient un événement qui s’appelle Rares et précieux, parce qu’on l’a très peu de temps : on l’a pendant dix jours. Mais les gens vont pouvoir voir le Traité de Paris et les objets autour de ce traité.

LAVOIE :

Merci beaucoup, monsieur Côté.

CÔTÉ :

C’est moi qui vous remercie.

LAVOIE :

Au revoir. Et Catherine, les portes du musée qui sont rouvertes depuis quelques minutes à peine. Déjà, il y a beaucoup de gens qui viennent visiter les expositions, qui sont toujours ouvertes au public.

GAUTHIER :

Merci beaucoup ! -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(1-SRC-R1-1-1372389)

SRC-R1, MONTRÉAL, RADIOJOURNAL 14H03, DURÉE : 1 MINUTE 45 SECONDES LECTRICE : DANIELLE BRIE

JOURNALISTE : JONATHAN LAVOIE

CINQ JOURS APRÈS L’INCENDIE, LE MUSÉE DE LA CIVILISATION A ROUVERT SES PORTES CE MATIN

BRIE :

Le Musée de la Civilisation de Québec a rouvert partiellement ses portes ce matin, cinq jours après que l’établissement ait été endommagé par un incendie. Pour le moment, une partie de l’aile Est du bâtiment demeure condamnée en raison des dégâts provoqués par l’incendie qui s’est déclaré dans la toiture du bâtiment. Voici Jonathan Lavoie :

LAVOIE :

Le Musée de la Civilisation est rouvert au public depuis 10h ce matin. Déjà, quelques centaines de visiteurs ont franchi les portes d’entrée. L’ouverture se produit dans des circonstances particulières. L’incendie de lundi a causé beaucoup de dégâts. L’aile Est du musée demeure fermée. Ça représente deux salles d’exposition sur quatre. L’exposition maîtresse Les dieux de l’Olympe, elle, demeure accessible. Je vous propose d’entendre le directeur du musée, monsieur Michel Côté, nous parler des rénovations que devra subir le musée. C’est suivi de quelques visiteurs qui étaient très satisfaits de l’accueil qu’ils ont reçu ce matin.

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la Civilisation) On sait grosso modo les dommages. On sait qu’il faut refaire une grande partie du toit, il faut refaire les murs des salles, les planchers, mais aussi l’électricité. Donc, on veut s’assurer que tout est correct, donc.

VISITEUSE :

(Non identifiée) C’est juste l’extérieur qui a été touché, je pense, mais on est bien contents de l’accueil qu’on reçoit aujourd’hui.

VISITEUR :

(Non identifié) Ah bien, je suis très content, parce qu’entre autres, on avait prévu, forcément, de venir visiter. Donc, je suis très


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content qu’il soit rouvert aujourd’hui. Parce que nous partons demain de Québec, alors ça aurait été dommage de s’en priver, oui. LAVOIE :

Heureusement, aucun artefact n’a été sérieusement endommagé dans l’incendie de lundi. Des soupirs de soulagement pour la direction du musée. Le Musée de la Civilisation, qui pourra malgré tout recevoir le Traité de Paris, qui sera accessible au public dès mardi. Il s’agit d’un traité historique d’une valeur inestimable. C’est avec ce traité que la France a cédé la Nouvelle-France à l’Angleterre.

BRIE :

C’était Jonathan Lavoie, à Québec. -30-

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20 SEPTEMBRE 2014

(1-TVA3-1371851)

TVA, MONTRÉAL, LE TVA NOUVELLES 12H19, DURÉE : 2 MINUTES 10 SECONDES LECTEUR : MICHEL JEAN JOURNALISTE : MARIE-CHRISTINE LEBLANC

INCENDIE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION : LES VISITEURS ONT DÉSORMAIS ACCÈS À L’AILE OUEST

JEAN :

Le Musée de la Civilisation de Québec rouvre ses portes ce matin, cinq jours après cet incendie qui a endommagé deux salles, MarieChristine. On parle donc pour l’instant quand même seulement d’une réouverture partielle, il faut le préciser.

LEBLANC :

Seulement l’aile Ouest, donc, qui est disponible pour visite au public. Alors, on a ouvert ça aujourd’hui, mais on voulait le faire lors d’une grande fête populaire. C’est important de redonner le musée aux gens de Québec. D’ailleurs, je suis en compagnie du directeur général. Est-ce qu’on est content de la réponse du public jusqu’à maintenant ?

MICHEL CÔTÉ :

(Directeur général, Musée de la Civilisation) Ah, absolument. Les gens entrent et découvrent non seulement les expos – parce qu’on a encore des expos qui sont des expos formidables – mais ils découvrent aussi des ateliers, des créations, des jeux pour les enfants. Donc, c’est vrai que c’est… on les accueille même par un moût de pomme et des pommes, puisque nous sommes à l’automne, presque. Et c’est bien de retrouver les gens dans le musée. Parce qu’un musée, ça sert d’abord et avant tout à ça, à accueillir du public.

LEBLANC :

On a parlé aux employés tantôt. Ce qu’on nous disait, c’est qu’on est soulagé, parce qu’on a craint le pire, à un moment donné, lundi dernier. Mais là, ce qu’on peut dire, c’est que les travaux vont bon train et on regarde vers l’avant.

CÔTÉ :

Absolument. Les employés ont été formidables, l’équipe a été formidable, non seulement lors du drame, les difficultés qu’on a pu


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voir, mais aussi pour les réparations par la suite. C’est vrai qu’on va avoir un grand chantier pour la rénovation des salles. Mais de toute façon, le musée est encore un musée important, avec des expositions internationales uniques. Et donc, je pense que c’est vers ça qu’il faut aller. On est plus dans le futur et dans le développement de la culture que dans l’arrière. LEBLANC :

D’ailleurs, ça sera ouvert tard ce soir, parce que c’est la Nuit des galeries, aussi, ce soir, dont vous faites partie.

CÔTÉ :

Absolument. Donc, on est aussi ancrés dans notre quartier. Et donc, c’est vrai que la Nuit des galeries, c’est important pour nous. C’est inauguré d’ailleurs ici dans le musée. Donc, on va être ouvert jusqu’à 22h30, et ça va être gratuit, d’ailleurs, ce soir, jusqu’à 22h30.

LEBLANC :

Merci beaucoup, monsieur Côté. Alors, une belle occasion de découvrir l’exposition Les maîtres de l’Olympe, notamment, au Musée de la Civilisation.

JEAN :

On va en profiter. Merci, Marie-Christine. Nous, on fait une pause. Au retour, on parle de sport.

LEBLANC :

Au revoir. -30-

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Téléjournal Montréal - Ici Radio-Canada Télévision ARRIVÉE DU TRAITÉ DE PARIS AU MUSÉE 21 septembre 2014 Durée : 00:00:34


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22 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI5-1377303)

RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT 11H51, DURÉE : 30 SECONDES LECTRICE : CHRISTINE FOURNIER

LE TRAITÉ DE PARIS DATANT DE 1763 ET QUI VA ÊTRE EXPOSÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC À PARTIR DE DEMAIN, A ÉTÉ DÉVOILÉ CE MATIN

FOURNIER :

On assistait un peu plus tôt au dévoilement à Québec là du Traité de Paris qui va être exposé au Musée de la civilisation à Québec et cela jusqu’au deux octobre. La pièce exposée et plus précisément l’Article quatre du Traité qui cède la Nouvelle-France à la Couronne britannique. Le document date de 1763. Donc, il a été installé ce matin et sera visible par les visiteurs à compter de demain et cela jusqu’au trois octobre. - 30 -

Nombre de mots : 127 /pr


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22 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI43-1378189)

RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT 13H53, DURÉE : 35 SECONDES LECTEUR : MICHEL VIENS

L’EXPOSITION « RARES ET PRÉCIEUX » SERA PRÉSENTÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION À QUÉBEC

VIENS :

« Rares et précieux » c’est le nom de l’exposition qui va s’ouvrir au Musée de la civilisation à Québec et le document que vous allez voir est même une pièce unique. Il s’agit du Traité de Paris, un traité qui a été signé en 1763. il est arrivé par valise diplomatique pour sa toute première sortie hors des frontières de la France. Ce traité, qui est vieux de 251 ans, a mis fin à la Guerre de sept ans entre la France et la Grande-Bretagne. C’est à cette occasion que Paris a cédé à Londres les territoires de la Nouvelle-France. Le public pourra voir le document en question à partir de demain. - 30 -

Nombre de mots : 151 /pr


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22 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI43-1378797)

RDI, MONTRÉAL, RDI EN DIRECT 15H54, DURÉE : 30 SECONDES LECTEUR : MICHEL VIENS

UNE EXPOSITION AU MUSÉE DE LA CIVILISATION SUR LE TRAITÉ DE PARIS OUVRIRA BIENTÔT

VIENS :

« Rares et précieux » c’est le nom de l’exposition qui va s’ouvrir au Musée de la civilisation à Québec. Et le document que vous allez voir est même une pièce unique. Il s’agit du Traité de Paris. C’est un document qui a été signé en 1763. Il est arrivé par valise diplomatique pour sa toute première sortie hors des frontières de la France. Ce traité vieux de 251 a mis fin à la Guerre de sept ans entre France et la Grande-Bretagne. C’est à cette occasion que Paris a cédé à Londres les territoires de la Nouvelle-France. Le public pourra voir le document en question dès demain. - 30 -

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22 SEPTEMBRE 2014

(2-SRC-TV4-1377603)

SRC (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MONTRÉAL, LE TÉLÉJOURNAL MIDI 12H25, DURÉE : 2 MINUTES LECTRICE : GENEVIÈVE ASSELIN, JOURNALISTE : PASCAL POINLANE

LE DOCUMENT HISTORIQUE, LE TRAITÉ DE PARIS, EST ARRIVÉ À QUÉBEC

ASSELIN :

Il y a 251, le Traité de Paris scellait le sort de la Nouvelle-France. Il mettait fin à la Guerre de sept ans et cédait officiellement la Nouvelle-France aux Anglais. Alors, Pascal, ce document historique vient d’arriver à Québec pour la toute première fois. Pascal, vous allez devoir répéter le début parce que le son n’y est pas. Essayezvous encore voir. Alors, on a un petit problème de… de son avec… ah ! là, j’vous entends ! Allez-y Pascal.

POINLANE :

Un, deux, trois. Vous m’entendez ?

ASSELIN :

Oui très bien.

POINLANE :

Bon, excellent ! Alors, je vous disais, Geneviève, que c’est la toute première fois que le Traité de Paris sort même des frontières de la France. Alors, vous comprendrez qu’il a été manipulé avec un soin extrême. Il est arrivé ici donc au Musée de la civilisation et vous l’avez souligné. Aujourd’hui c’est le… cette année c’est le 251ème anniversaire de la signature de ce Traité qui a scellé vraiment le sort de l’Amérique du Nord. Mais normalement, ça aurait dû être l’an dernier. Donc, on aurait souligné la signature, mais selon les informations obtenues par le quotidien Le Devoir, il semble que Ottawa se soit opposé parce que… à sa venue, à la venue du Traité l’année dernière parce que y avait un gouvernement péquiste ici à Québec, mais avec le nouvel… le nouveau gouvernement libéral, alors enfin le Traité a pu arriver au Québec. C’est dans ce genre de contexte. Vous voyez quand même assez politique là qu’on a droit finalement de consulter ce Traité de Paris.

ASSELIN :

Mais pas d’y toucher ni de s’en approcher de trop près, j’imagine,


2 Pascal. POINLANE :

Exactement. Les visiteurs vont pouvoir le voir. Regardez, il sera dans cette vitrine que vous voyez ici. Alors, il sera ouvert à la page de l’Article quatre. C’est l’Article par lequel finalement le Roi de France cède le Canada aux… à la Couronne britannique. Et puis y a aussi d’autres documents, notamment cette carte qui fait état des connaissances géographiques à l’époque de la signature du Traité de Paris. Donc, c’est une carte de 1777. Il y a pien (sic)… il y a plein d’autres documents comme cela, Geneviève, qui seront exposés ici pas dans 10 jours.

ASSELIN :

Pascal Poinlane, à Québec, merci beaucoup. Au revoir !

POINLANE :

Au revoir ! - 30 -

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22 SEPTEMBRE 2014

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CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL, L’HEURE DU MONDE 18H49, DURÉE : 6,25 MINUTES ANIMATEUR : JEAN-SÉBASTIEN BERNATCHEZ

L’ORIGINAL DU TRAITÉ DE PARIS A ÉTÉ DÉVOILÉ CE MATIN AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

BERNATCHEZ :

Nous allons maintenant nous déplacer à Québec, grand jour au Musée de la civilisation. On a dévoilé ce matin l’original du Traité de Paris, ce document signé en février 1763, qui mettait un terme à la guerre de Sept Ans entre la France, la Grande-Bretagne et l’Espagne, premier véritable conflit mondial – soit dit en passant – document qui officialisait par le fait même la cession de la NouvelleFrance à la Grande-Bretagne. Le Traité de Paris sera exposé à compter de demain et pendant dix jours, donc jusqu’au 2 octobre, dans le cadre de l’exposition « Rare et précieux » et à noter que c’est la toute première fois que ce document sort de France. C’est un prêt du gouvernement français au gouvernement du Québec. J’en parle avec Pierrette Lafond qui est responsable des Services documentaires au Musée de la civilisation à Québec. Bonsoir Madame Lafond.

PIERRETTE LAFOND :

(Responsable des Services documentaires au Musée de la civilisation) Bonsoir.

BERNATCHEZ :

Vous étiez là lorsqu’on a ouvert aujourd’hui cette grande boîte de bois qui contenait le précieux document, qu’est-ce qui vous ait passé par la tête ou qu’est-ce que vous avez ressenti quand on l’a ouvert cette boîte et que vous avez vu ce document?

LAFOND :

Eh bien c’était assez émouvant, c’est toujours émouvant de voir le véritable objet, la véritable archive plutôt que…que des photos et de pouvoir observer la calligraphie, pouvoir observer les signatures des rois. Les sceaux aussi des ambassadeurs c’est comme un


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grand pan de…de l’Histoire qui se dévoile et qui s’étale devant nous. BERNATCHEZ :

Et c’est une série de document en fait que vous avez, pas seulement le Traité de Paris?

LAFOND :

Exactement. C’est assez rarissime qu’on puisse voir l’ensemble des tractations diplomatiques, on a bien sûr le Traité de Paris avec tous ses articles, mais nous avons également des objets de ratification que les rois ont signés et aussi les procès-verbaux qui ont entouré toutes les négociations, qui ont été quand même assez longues – ç’a été trois ans – et ardues. Alors on est capable de jeter un p’tit coup d’œil derrière toutes ces tractations diplomatiques et c’est intéressant de voir cet ensemble-là et de sentir tout…tout le poids de l’un et de l’autre lorsqu’il y a eu justement là ces grandes discussions entre les grands empires.

BERNATCHEZ :

Oui, comme quoi dans le fond il y a beaucoup plus que le document, l’ensemble des discussions importe, le contexte général importe.

LAFOND :

C’est ça. C’était quand même un conflit qui s’étendait de manière sur tout…tout l’échiquier là, c’était mondial alors il y avait donc des batailles qui se faisaient autant en Europe, qu’en Amérique, qu’en Afrique, qu’en Asie, aux Indes particulièrement. Alors c’est un traité donc qui va régler cette guerre-là entre deux grandes puissances, mais y a des incidences sur tout le territoire du monde connu, à l’époque là c’est quatre continents, alors on le voit bien là par la facture des…des documents et des signatures royales et tout le protocole avec les plénipotentiaires qui négocient et qui vont peser chaque virgule, chaque petit mot est donc bien discuté. Si y a un changement, faut que tout le monde le collige et le signe.

BERNATCHEZ :

Hum, hum.

LAFOND :

Alors on sent là toute la…le poids des négociations qui ont eu lieu à ce moment-là, y avait quand même des grands enjeux.

BERNATCHEZ :

Ça nous indique qu’au fond pour la Nouvelle-France, tout n’était pas nécessairement terminé en septembre 1760 lorsque Vaudreuil capitule?

LAFOND :

Capitule lorsque…c’est ça lorsque Vaudreuil signe la capitulation de Montréal et que Bougainville va la remettre à Amherst, non c’est absolument pas. Tout…tout…y avait rien de décidé encore. Y avait eu une victoire militaire et…mais…

BERNATCHEZ :

Les Anglais sur…

LAFOND :

Les Anglais sur les forces françaises, mais évidemment y avait rien de réglé encore là au niveau…parce que les batailles se continuaient en Europe et se continuaient un peu partout et y aurait


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pu avoir des revirements justement au fil là des victoires ou des défaites. Alors y avait rien, rien de scellé encore en 1760. BERNATCHEZ :

Ouais. Et là bien (rire) on l’a scellé et finalement…

LAFOND :

Et voilà. On l’a scellé, on le regarde 251 ans plus ans là, oui, effectivement.

BERNATCHEZ :

Quelle importance accordez-vous à ce document-là pour comprendre le Canada d’aujourd’hui, les États-Unis d’aujourd’hui également parce que c’est un document qui a été fondamental aussi pour les États-Unis?

LAFOND :

Oui, effectivement. Y a un découpage du territoire que le Traité de Paris impose et donc toute la carte…ce que s’appelait la NouvelleFrance qui comptait la vallée du Richelieu, Acadie, les territoires du centre et la Louisiane, tout ça est redécoupé à quelque part. Alors du côté des Américains et eux ont jamais parlé de la guerre de Sept Ans, eux parlaient de la French and Indian War parce que dans la vallée de l’Ohio c’était des territoires très, très convoités. Alors une fois que la guerre se termine et que ce traité est fini, pour les Américains c’est un soulagement parce que toutes ces batailles-là, dans ce secteur-là, c’est terminé alors ils ont une vision expansionniste vers l’Ouest.

BERNATCHEZ :

Oui.

LAFOND :

Sauf que l’Angleterre décide que elle va contrôler ces territoires-là. Alors y commence déjà à avoir des frictions entre les colonies et… et l’empire britannique.

BERNATCHEZ :

Et pour ce qui était la Nouvelle-France bien ça confirme que finalement il n’y aura pas de retour en arrière quand Vaudreuil capitule eh bien, ce sont les Anglais qui finalement remporte la mise.

LAFOND :

Oui. Quand on regarde cependant l’histoire des traités en Europe pendant là donc…de dizaines et des dizaines d’années, on voit quand même qui a des territoires qui changent de main de façon constante là.

BERNATCHEZ :

Oui.

LAFOND :

Après les guerres et une autre là, on peut parler…on peut penser à l’Alsace, par exemple, mais là non. Pour toute sorte de raisons cette traction diplomatique et cette cession des territoires à la Grande-Bretagne c’est définitif, c’est là que ça se passe.

BERNATCHEZ :

Est-ce que tout a été dit au sujet du Traité de Paris? Est-ce que l’on sait tout ce qu’il y a à savoir à son sujet?

LAFOND :

Je crois pas. Sur le Traité de Paris bon c’est un document diplomatique, c’est intéressant de le voir, mais je pense que sur


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l’histoire de toute cette période-là y a encore un regard que…qu’il faut reporter de la manière dont on fait l’histoire aujourd’hui là, c’était plus unidimensionnel, c’est vraiment avec plusieurs regards croisés et ça devient intéressant, par exemple, d’avoir une nouvelle compréhension de ce territoire-là. Ce qu’on a voulu faire, nous aussi si vous me permettez, on a aussi voulu faire la voix des gens qui l’avait…voix des (inaudible), la voix des gens qui avaient vécu ici. Et je pense qui a encore beaucoup de recherche à faire et pour comprendre toutes les tenants et les aboutissements de…de ça. BERNATCHEZ :

À compter de demain et jusqu’au 2 octobre, au Musée de la civilisation pour voir le Traité de Paris. Merci beaucoup et souhaitons que les gens pourront profiter de cette exposition éclair au Musée de la civilisation Madame Lafond.

LAFOND :

Oui, effectivement. Ça nous fera plaisir de les accueillir.

BERNATCHEZ :

Au rev…merci beaucoup.

LAFOND :

Au revoir.

BERNATCHEZ :

Au revoir. Pierrette Lafond, responsable des Services documentaires au Musée de la civilisation, à Québec. -30-

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RDI - Ici Radio-Canada Télévision TRAITÉ DE PARIS 22 septembre 2014 Durée : 00:02:43

Reporter : Pascal Poinlane - Présentation des documents exposés Intervenants Denis Vaugeois - Historien



RDI Téléjournal TRAITÉ DE PARIS 22 septembre 2014 Durée : 00:02:42

Reporter : Pascal Poinlane - Présentation des documents exposés Intervenants Denis Vaugeois - Historien



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23 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI1-1384473)

RDI, MONTRÉAL, RDI MATIN 05H14, DURÉE : 40 SECONDES ANIMATEUR : MARC-ANDRÉ MASSON, LECTRICE : MARTINE DEFOY

LE TRAITÉ DE PARIS EST ARRIVÉ À QUÉBEC POUR ÊTRE PRÉSENTÉ DANS LE CADRE D’UNE EXPOSITION AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

MASSON :

Bon ! Pis un document, peut-être le document historique hein ! qui… qui a donné…

DEFOY :

Moi, j’oserais pas y toucher.

MASSON :

Ah ! Mais non, mais j’pense que vous aurez pas… vous aurez pas ce plaisir là non plus. (rire)

DEFOY :

Non, absolument pas, personne d’ailleurs. « Rares et précieux » c’est le nom de l’exposition qui va s’ouvrir au Musée de la civilisation à Québec et le document que l’on… que vous voyez, que l’on manipule avec énormément de doigté, les gants et tout. Ben, vous allez pouvoir le voir et il est… c’est une pièce unique. Le public pourra le voir dès aujourd’hui ce document le Traité de Paris signé en 1763. Il est arrivé par valise diplomatique pour sa toute première sortie hors des frontières de la France. Ce traité, il est vieux de 251 ans. Il a mis fin à la Guerre de sept ans entre la France et la Grande-Bretagne et c’est à cette occasion que Paris a cédé à Londres les territoires de la Nouvelle-France. - 30 -

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RDI - Ici Radio-Canada Télévision TRAITÉ DE PARIS 23 septembre 2014 Durée : 00:02:23

Reporter : Pascal Poinlane Intervenants Isabelle Richefort - Ministère français des Affaires étrangère Pierrette Lafond - Responsable Centre de documentation - Musée de la civilisation Denis Vaugeois - Historien Denis Lebel - Ministre fédéral de l'Infrastructure des Collectivités et des Affaires intergouvernementales



RDI Matin- Ici Radio-Canada Télévision TRAITÉ DE PARIS 23 septembre 2014 Durée : 00:01:46

Animation : Marc André Masson et Martine Defoy


Ici Radio-Canada Télévision Téléjournal TRAITÉ DE PARIS 23 septembre 2014 Durée : 00:02:16

Reporter : Pascal Poinlane Intervenants Isabelle Richefort - Ministère français des Affaires étrangère Pierrette Lafond - Responsable Centre de documentation - Musée de la civilisation Denis Vaugeois - Historien Denis Lebel - Ministre fédéral de l'Infrastructure des Collectivités et des Affaires intergouvernementales



Ici Radio-Canada Télévision Téléjournal 18h TRAITÉ DE PARIS 23 septembre 2014 Durée : 00:02:22

Reporter : Pascal Poinlane Intervenants Isabelle Richefort - Ministère français des Affaires étrangère Pierrette Lafond - Responsable Centre de documentation - Musée de la civilisation Denis Vaugeois - Historien Denis Lebel - Ministre fédéral de l'Infrastructure des Collectivités et des Affaires intergouvernementales



Le Devoir Culture, samedi 27 septembre 2014, p. E10

Critique

Comment les arts fleurirent au Québec Nicolas Mavrikakis Les années 70 Musée d'art contemporain des Laurentides. À Saint-Jérôme Jusqu'au 2 novembre.\r\nÀ Saint-Jérôme, le Musée d'art contemporain des Laurentides accueille une petite mais importante expo en provenance du Musée du Bas-Saint-Laurent, situé à Rivière-du-Loup. Intitulée Les années 70, Le grand virage des arts visuels au Québec, cette expo a circulé dans plusieurs villes, et elle nous arrive bonifiée d'un volet sur les nouveaux moyens d'expression et les nouvelles technologies. Ce volet a été préparé par la conservatrice Andrée Matte, qui pour ce faire a pigé dans les collections du Musée de Saint-Jérôme. Cette expo permet de découvrir ou de redécouvrir des oeuvres et même des artistes qui ont été un peu négligés. On ne dira jamais assez comment les années 1970 furent un moment fort de notre culture. Une époque durant laquelle nos artistes ont renouvelé leurs approches créatrices, et même leurs matériaux, en étant ouverts aux préoccupations artistiques internationales. Cette expo montre, entre autres, les oeuvres innovatrices de Jacques Palumbo, réalisées à l'ordinateur et par imprimante électrostatique à point. C'est aussi l'époque où la notion d'installation prend son envol. Vous pourrez d'ailleurs en voir une, de Peter Gnass, tirée de la série des Projections. Vous y découvrirez aussi le travail de recherche textile de Michèle Bernatchez, malheureusement un peu oublié. Son oeuvre, qui a des liens avec le postminimalisme, a voulu se libérer du modèle pictural. Le texte explicatif accompagnant cette pièce nous apprend que la première Biennale de la nouvelle tapisserie québécoise fut montée en 1979 et que cet art eut à rompre avec une approche qui consistait à reproduire " des toiles d'Alfred Pellan et de Fernand Leduc ". Refus global et les plasticiens Nos institutions ont souvent célébré le Refus global, dont on a fêté le 40e anniversaire, puis le 50e, puis le 60e... De temps à autre, nos musées créent des événements autour des plasticiens, mais ils ont beaucoup moins célébré l'art qui a suivi cette époque devenue mythique. De nos jours, il est encore bien difficile, voire impossible, pour un

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professeur d'histoire de l'art comme moi, de montrer à ses élèves, dans des musées à Montréal, des exemples d'art multidisciplinaire de créateurs des années 60, 70 et 80... Faudrait-il, comme Molinari l'avait défendu, bâtir un musée d'art canadien et québécois afin de souligner l'apport de nos artistes plus contemporains ? Les dernières décennies du XXe siècle méritent tout à fait notre attention. Ces années ont consacré l'éclatement des pratiques et la remise en question de la domination de la peinture que les années 60 avaient amorcés. Certes, il y a quelques années, le Musée d'art contemporain de Montréal et, étrangement, le Musée de la civilisation de Québec ont voulu rendre compte de la complexité de l'aventure multimédia de l'art dans les années 60 et 70 au Québec avec l'expo Déclics. Art et société. Le catalogue de l'événement n'en était cependant pas vraiment un, et nous attendons toujours un vrai catalogue exhaustif des oeuvres importantes de cette époque. De nos jours, encore bien souvent, nos institutions en restent à la célébration de notre héritage pictural. Qu'en est-il de nos arts textiles et de l'installation ? De la photographie et de la vidéo ? Et je n'ose même pas aborder la question de l'histoire de la performance... Pour toutes ces raisons, il faut aller voir cette expo qui souligne l'éclatement des pratiques artistiques. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140927·LE·2014-09-27_419470

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Le Devoir Francophonie, samedi 27 septembre 2014, p. G6

Les arts vivants s'invitent dans les musées Marie Lambert-Chan Le théâtre, les spectacles musicaux, la danse et les arts de performance sont par définition éphémères. Néanmoins, leurs créateurs et les musées travaillent de plus en plus pour en conserver la trace. Un travail qui n'est pas sans défis, rappelle Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec.\r\nUne fois que le rideau tombe sur une pièce de théâtre, un concert ou un spectacle de cirque, que reste-t-il ? Des costumes, des textes, des partitions, des consignes de scénographie, des décors, mais aussi le souvenir de la performance et les émotions qu'elle a fait naître chez les spectateurs. Un patrimoine difficilement saisissable, mais non moins important, qui risque de se perdre dans les méandres de la mémoire collective si rien n'est fait pour le préserver. La question préoccupe les créateurs et les institutions muséales depuis plusieurs années. Des spécialistes québécois, canadiens, français, suisses et britanniques poursuivront cette réflexion dans le cadre des 27e Entretiens Jacques-Cartier lors d'un colloque international qui se tiendra au Musée de la civilisation de Québec les 9 et 10 octobre. " Actuellement, il n'y a pas de musée du spectacle vivant au Québec, remarque Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec et président du comité scientifique du colloque. Une partie du patrimoine du théâtre, de la musique, de la danse et des arts de performance est en train de se perdre. " À ce chapitre, d'autres pays sont bien plus avancés. La France a son Centre national du costume de scène, son Musée de la danse et sa Cité de la musique. L'Espagne et le Portugal ont chacun un musée national du théâtre. Le Victoria and Albert Museum, à Londres, possède un département consacré au théâtre et aux arts de performance. Nombre de musées québécois tentent néanmoins, chacun à leur manière, de protéger le patrimoine des arts vivants. Le Musée de la civilisation de Québec a par exemple acquis les marionnettes, les décors et les archives du Théâtre de Sable, de même que divers objets ayant appartenu à Claude Léveillée, dont son piano à queue, et les costumes des personnages des premières émissions jeunesse de Radio-Canada. Le processus n'est pas simple, affirme Michel Côté. " On est souvent confronté aux mêmes enjeux en matière de conservation, dit-il. On doit déterminer les objets les plus porteurs de l'oeuvre parmi les photos, les enregistrements, les costumes, les maquettes, les archives papier, etc. Et dans le cas des arts vivants, il faut parfois adopter une approche beaucoup plus écologique. Ce n'est pas possible de garder tous les décors, sans quoi on remplirait des entrepôts entiers. Il y a aussi les problèmes de conservation du


matériel audiovisuel. Quel support doit-on choisir alors que la technologie évolue si rapidement ? " Faire revivre les arts vivants Mais ce n'est pas tout d'acquérir des collections d'objets. Encore faut-il savoir redonner aux arts vivants toute leur splendeur. " On ne peut pas se permettre d'exposer ces objets à la queue leu leu, sans discours, estime Michel Côté. De toute manière, on ne conçoit plus la muséographie de cette façon. La mise en scène du spectacle vivant nous oblige donc à penser nos expositions autrement. " Le directeur se souvient notamment de Riff, une exposition présentée au Musée de la civilisation de Québec en 2010 qui s'intéressait à l'influence de la culture musicale africaine sur la musique populaire des Amériques. " On ne faisait pas qu'admirer les instruments, on les entendait également, se rappelle-t-il. Sans le son, impossible de rendre compte de l'émotion et de la sensibilité qui se dégagent des oeuvres musicales. " Le spectacle vivant permet aux musées de repousser leurs propres limites. Dans l'exposition Corps rebelles -- qui devait être inaugurée à l'occasion des Entretiens Jacques-Cartier, mais qui sera reportée en raison de l'incendie qui a récemment endommagé le Musée de la civilisation --, les visiteurs auront l'occasion de se costumer et de reproduire les enchaînements de la pièce Joe, chef-d'oeuvre de la danse contemporaine québécoise créé par le chorégraphe Jean-Pierre Perreault. " Les gens pourront vivre cette danse et en comprendre véritablement les mouvements, observe Michel Côté. Cette expérience change la relation même avec l'exposition : on passe du rôle de spectateur à celui d'acteur. " Une muséographie en évolution Les arts vivants ont un patrimoine à protéger, certes, mais ils offrent aussi un puits de créativité inouï pour les musées. Ce n'est pas pour rien que le Musée de la civilisation fait souvent appel à des créateurs pour réaliser des expositions, comme Robert Lepage, Michel Marc Bouchard et Alice Ronfard. " Nos métiers sont plus proches qu'on ne le croyait, observe Michel Côté. Faire une exposition, c'est aussi monter un spectacle. D'un autre côté, nos démarches sont complémentaires. Les artistes ont une vision personnalisée de l'exposition, tandis que notre approche est plus scientifique. Ils apportent beaucoup à la muséographie. " Selon lui, la salle de concert Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal témoigne à elle seule du lien qui unit le spectacle vivant aux musées. " Désormais, les musées souhaitent être à la fois des lieux de transmission de connaissances, d'émerveillement, d'enchantement et de réflexion. En ce sens, les arts vivants constituent un incontournable pour nous. " © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20140927·LE·2014-09-27_419325


Comment les arts fleurirent au Québec 27 septembre 2014 | Nicolas Mavrikakis - Collaborateur | Arts visuels

Photo: Lucien Lisabelle Une vue d’ensemble de l’exposition Les années 70. Le grand virage des arts visuels au Québec. Il faut aller voir cette présentation, qui témoigne de l’éclatement des pratiques artistiques à cette époque.

Les années 70 Musée d’art contemporain des Laurentides. À Saint-Jérôme Jusqu’au 2 novembre.

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À Saint-Jérôme, le Musée d’art contemporain des Laurentides accueille une petite mais importante expo en provenance du Musée du Bas-SaintLaurent, situé à Rivière-du-Loup. Intitulée Les années 70, Le grand virage des arts visuels au Québec, cette expo a circulé dans plusieurs villes, et elle nous arrive bonifiée d’un volet sur les nouveaux


moyens d’expression et les nouvelles technologies. Ce volet a été préparé par la conservatrice Andrée Matte, qui pour ce faire a pigé dans les collections du Musée de Saint-Jérôme. Cette expo permet de découvrir ou de redécouvrir des oeuvres et même des artistes qui ont été un peu négligés. On ne dira jamais assez comment les années 1970 furent un moment fort de notre culture. Une époque durant laquelle nos artistes ont renouvelé leurs approches créatrices, et même leurs matériaux, en étant ouverts aux préoccupations artistiques internationales. Cette expo montre, entre autres, les oeuvres innovatrices de Jacques Palumbo, réalisées à l’ordinateur et par imprimante électrostatique à point. C’est aussi l’époque où la notion d’installation prend son envol. Vous pourrez d’ailleurs en voir une, de Peter Gnass, tirée de la série des Projections. Vous y découvrirez aussi le travail de recherche textile de Michèle Bernatchez, malheureusement un peu oublié. Son oeuvre, qui a des liens avec le postminimalisme, a voulu se libérer du modèle pictural. Le texte explicatif accompagnant cette pièce nous apprend que la première Biennale de la nouvelle tapisserie québécoise fut montée en 1979 et que cet art eut à rompre avec une approche qui consistait à reproduire « des toiles d’Alfred Pellan et de Fernand Leduc ». Refus global et les plasticiens Nos institutions ont souvent célébré le Refus global, dont on a fêté le 40e anniversaire, puis le 50e, puis le 60e… De temps à autre, nos musées créent des événements autour des plasticiens, mais ils ont beaucoup moins célébré l’art qui a suivi cette époque devenue mythique. De nos jours, il est encore bien difficile, voire impossible, pour un professeur d’histoire de l’art comme moi, de montrer à ses élèves, dans des musées à Montréal, des exemples d’art multidisciplinaire de créateurs des années 60, 70 et 80… Faudrait-il, comme Molinari l’avait défendu, bâtir un musée d’art canadien et québécois afin de souligner l’apport de nos artistes plus contemporains ? Les dernières décennies du XXe siècle méritent tout à fait notre attention. Ces années ont consacré l’éclatement des pratiques et la remise en question de la domination de la peinture que les années 60 avaient amorcés. Certes, il y a quelques années, le Musée d’art contemporain de Montréal et, 2 sur 3


étrangement, le Musée de la civilisation de Québec ont voulu rendre compte de la complexité de l’aventure multimédia de l’art dans les années 60 et 70 au Québec avec l’expo Déclics. Art et société. Le catalogue de l’événement n’en était cependant pas vraiment un, et nous attendons toujours un vrai catalogue exhaustif des oeuvres importantes de cette époque. De nos jours, encore bien souvent, nos institutions en restent à la célébration de notre héritage pictural. Qu’en est-il de nos arts textiles et de l’installation ? De la photographie et de la vidéo ? Et je n’ose même pas aborder la question de l’histoire de la performance… Pour toutes ces raisons, il faut aller voir cette expo qui souligne l’éclatement des pratiques artistiques.

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Les arts vivants s’invitent dans les musées 27 septembre 2014 | Marie Lambert-Chan - Collaboratrice | Actualités en société

Le théâtre, les spectacles musicaux, la danse et les arts de performance sont par définition éphémères. Néanmoins, leurs créateurs et les musées travaillent de plus en plus pour en conserver la trace. Un travail qui n’est pas sans défis, rappelle Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec.

Photo: Musée de la civilisation de Québec Le directeur du Musée de la civilisation de Québec, Michel Côté, estime qu’une partie du patrimoine du théâtre, de la musique, de la danse et des arts de performance est en train de se perdre en raison de l’absence d’un musée du spectacle vivant.

Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

Une fois que le rideau tombe sur une pièce de théâtre, un concert ou un spectacle de cirque, que reste-t-il ? Des costumes, des textes, des partitions, des consignes de scénographie, des décors, mais aussi le souvenir de la performance et les émotions qu’elle a fait naître chez les spectateurs. Un patrimoine difficilement saisissable, mais non moins important, qui risque de se perdre dans les méandres de la mémoire collective si rien n’est fait pour le préserver. La question préoccupe les créateurs et les institutions muséales depuis plusieurs années. Des spécialistes québécois, canadiens, français, suisses et britanniques poursuivront cette réflexion dans le cadre des 27e Entretiens Jacques-Cartier lors d’un colloque international qui se tiendra au Musée de la civilisation de Québec les 9 et 10 octobre.

« Actuellement, il n’y a pas de musée du spectacle vivant au Québec, remarque Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec et président du comité scientifique du colloque. Une partie du patrimoine du théâtre, de la musique, de la danse et des arts de performance est en 1 sur 3


train de se perdre. » À ce chapitre, d’autres pays sont bien plus avancés. La France a son Centre national du costume de scène, son Musée de la danse et sa Cité de la musique. L’Espagne et le Portugal ont chacun un musée national du théâtre. Le Victoria and Albert Museum, à Londres, possède un département consacré au théâtre et aux arts de performance. Nombre de musées québécois tentent néanmoins, chacun à leur manière, de protéger le patrimoine des arts vivants. Le Musée de la civilisation de Québec a par exemple acquis les marionnettes, les décors et les archives du Théâtre de Sable, de même que divers objets ayant appartenu à Claude Léveillée, dont son piano à queue, et les costumes des personnages des premières émissions jeunesse de Radio-Canada. Le processus n’est pas simple, affirme Michel Côté. « On est souvent confronté aux mêmes enjeux en matière de conservation, dit-il. On doit déterminer les objets les plus porteurs de l’oeuvre parmi les photos, les enregistrements, les costumes, les maquettes, les archives papier, etc. Et dans le cas des arts vivants, il faut parfois adopter une approche beaucoup plus écologique. Ce n’est pas possible de garder tous les décors, sans quoi on remplirait des entrepôts entiers. Il y a aussi les problèmes de conservation du matériel audiovisuel. Quel support doit-on choisir alors que la technologie évolue si rapidement ? » Faire revivre les arts vivants Mais ce n’est pas tout d’acquérir des collections d’objets. Encore faut-il savoir redonner aux arts vivants toute leur splendeur. « On ne peut pas se permettre d’exposer ces objets à la queue leu leu, sans discours, estime Michel Côté. De toute manière, on ne conçoit plus la muséographie de cette façon. La mise en scène du spectacle vivant nous oblige donc à penser nos expositions autrement. » Le directeur se souvient notamment de Riff, une exposition présentée au Musée de la civilisation de Québec en 2010 qui s’intéressait à l’influence de la culture musicale africaine sur la musique populaire des Amériques. « On ne faisait pas qu’admirer les instruments, on les entendait également, se rappelle-t-il. Sans le son, impossible de rendre compte de l’émotion et de la sensibilité qui se dégagent des oeuvres musicales. » Le spectacle vivant permet aux musées de repousser leurs propres limites. Dans l’exposition Corps rebelles — qui devait être inaugurée à l’occasion des Entretiens Jacques-Cartier, mais qui sera reportée en raison de l’incendie qui a récemment endommagé le Musée de la civilisation —, les visiteurs auront l’occasion de se 2 sur 3


costumer et de reproduire les enchaînements de la pièce Joe, chef-d’oeuvre de la danse contemporaine québécoise créé par le chorégraphe Jean-Pierre Perreault. « Les gens pourront vivre cette danse et en comprendre véritablement les mouvements, observe Michel Côté. Cette expérience change la relation même avec l’exposition : on passe du rôle de spectateur à celui d’acteur. » Une muséographie en évolution Les arts vivants ont un patrimoine à protéger, certes, mais ils offrent aussi un puits de créativité inouï pour les musées. Ce n’est pas pour rien que le Musée de la civilisation fait souvent appel à des créateurs pour réaliser des expositions, comme Robert Lepage, Michel Marc Bouchard et Alice Ronfard. « Nos métiers sont plus proches qu’on ne le croyait, observe Michel Côté. Faire une exposition, c’est aussi monter un spectacle. D’un autre côté, nos démarches sont complémentaires. Les artistes ont une vision personnalisée de l’exposition, tandis que notre approche est plus scientifique. Ils apportent beaucoup à la muséographie. » Selon lui, la salle de concert Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal témoigne à elle seule du lien qui unit le spectacle vivant aux musées. « Désormais, les musées souhaitent être à la fois des lieux de transmission de connaissances, d’émerveillement, d’enchantement et de réflexion. En ce sens, les arts vivants constituent un incontournable pour nous. »

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29 SEPTEMBRE 2014

(2-CBF3-1419217)

CBF (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL, LE 15-18 17H54, DURÉE : 40 SECONDES ANIMATEUR : MICHEL C. AUGER, JOURNALISTE : MÉLANYE BOISSONNAULT

LE TRAITÉ DE PARIS EST EXPOSÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC

BOISSONNAULT : Il semblerait qu’y a beaucoup de gens qui ont contacté le Musée de la civilisation à Québec pour dire : Le fameux Traité de Paris qui a fait que pendant longtemps, on a pu rester catholique, que le mot Canada, pendant plusieurs années a disparu. C’est des conséquences directes du Traité de Paris. Pis là… AUGER :

La conquête elle-même oui. (rire)

BOISSONNAULT : Oui, ben exactement, mais ce document-là pour la première fois sortait de la République française et là la République française a accepté de prolonger de 10 jours. Donc, vous pouvez aller voir ça au Musée de la civilisation pendant les 10 prochains jours et aller voir pourquoi on est rendu là. AUGER :

Ben ! Merci beaucoup Mélanye. À demain ! - 30 -

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23 SEPTEMBRE 2014

(1-RDI1-1384473)

RDI, MONTRÉAL, RDI MATIN 05H14, DURÉE : 40 SECONDES ANIMATEUR : MARC-ANDRÉ MASSON, LECTRICE : MARTINE DEFOY

LE TRAITÉ DE PARIS EST ARRIVÉ À QUÉBEC POUR ÊTRE PRÉSENTÉ DANS LE CADRE D’UNE EXPOSITION AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

MASSON :

Bon ! Pis un document, peut-être le document historique hein ! qui… qui a donné…

DEFOY :

Moi, j’oserais pas y toucher.

MASSON :

Ah ! Mais non, mais j’pense que vous aurez pas… vous aurez pas ce plaisir là non plus. (rire)

DEFOY :

Non, absolument pas, personne d’ailleurs. « Rares et précieux » c’est le nom de l’exposition qui va s’ouvrir au Musée de la civilisation à Québec et le document que l’on… que vous voyez, que l’on manipule avec énormément de doigté, les gants et tout. Ben, vous allez pouvoir le voir et il est… c’est une pièce unique. Le public pourra le voir dès aujourd’hui ce document le Traité de Paris signé en 1763. Il est arrivé par valise diplomatique pour sa toute première sortie hors des frontières de la France. Ce traité, il est vieux de 251 ans. Il a mis fin à la Guerre de sept ans entre la France et la Grande-Bretagne et c’est à cette occasion que Paris a cédé à Londres les territoires de la Nouvelle-France. - 30 -

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ARTS ET DIVERTISSEMENT À la une

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Plan culturel numérique du Québec : investissement de 110M$ sur 7 ans Mise à jour le lundi 29 septembre 2014 à 14 h 51 HAE

Des enfants s'intéressent à une tablette numérique Photo : Thomas Peter / Reuters

Au lendemain des Journées de la culture, le ministère de la Culture et des Communications du Québec a dévoilé lundi les 51 mesures qui constituent son plan pour « amorcer le virage numérique en culture au Québec ». Son déploiement a été confirmé lors d'une annonce de budget en juin dernier. Un total de 110 M$, répartis sur 7 ans, est prévu pour sa mise en œuvre. Pour les deux prochaines années seulement (2014-2015 et 2015-2016), les investissements prévus se chiffrent à 36 M$ (pour 2015-2016, il s'agit de projections et les mesures devront être approuvées). Si les mesures proposées touchent l'ensemble des secteurs artistiques et culturels, de la musique au cinéma, en passant par les arts de la scène et le milieu du livre, les musées héritent de près du tiers de l'enveloppe.

Célébrités

Séries télé


Investissements par secteur 2,35 M$

1,1 M$ 6,3 M$

5,125 M$

2,45 M$

3 M$

2,525 M$

2,05 M$ 0,2 M$ 10,9 M$

Arts de la scène et dramatiques Arts et lettres Cinéma Lecture et livre Médias Métiers d'art Muséologie Musique Patrimoine Autres

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec

Create infographics Investissements par secteur | Create Infographics Où ira l'argent? Le plan vise à accompagner les entreprises culturelles dans leur virage numérique pour assurer, à plus long terme, la vitalité de la culture québécoise et son rayonnement sur les marchés locaux, nationaux et internationaux. La situation géographique particulière du Québec, avec son territoire étendu et sa faible densité de population, rend ce virage numérique encore plus nécessaire. Après tout, tous les citoyens financent la culture avec leurs impôts, et la technologie est un des moyens de s'assurer qu'en retour, tout le monde puisse y avoir accès. Pour la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, cela passe à la fois par la création de plus de contenus culturels numériques et par la diffusion plus large des contenus existants. Par exemple : des musées (Musée d'art contemporain de Montréal, Musée de la civilisation de Québec, Musée des beaux-arts de Montréal) ainsi que Bibliothèque et Archives nationales) entameront ou poursuivront la numérisation de leurs collections pour les rendre plus accessibles; un laboratoire numérique de création pour les adolescents, le « Medialab », sera mis en place; des artistes pourront bénéficier d'une aide financière pour créer des oeuvres sonores interactives originales, avec lesquelles le public pourra interagir pour ensuite partager une nouvelle version de l'œuvre; des contenus interactifs pédagogiques adaptés aux besoins des programmes scolaires seront développés.




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30 SEPTEMBRE 2014

(2-CBF2-1421835)

CBF (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL 08H17, DURÉE : 1 MINUTE ANIMATRICE : MARIE-FRANCE BAZZO, JOURNALISTE : STÉPHANE LECLAIR

LE TRAITÉ DE PARIS DEVAIT ÊTRE EXPOSÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION PENDANT 10 JOURS, MAIS DEVANT LE SUCCÈS, IL RESTERA SUR PLACE JUSQU’AU 13 OCTOBRE

BAZZO :

Alors, Stéphane !

LECLAIR :

On se dépêchait pour voir le Traité de Paris de 1763 à Québec, un prêt exceptionnel de la République française au gouvernement du Québec. Le Traité de 1763 a mis fin à la Guerre de sept ans et a cédé la Nouvelle-France à l’Angleterre. Un prêt de seulement 10 jours, 14 000 personnes sont allés voir cette exposition au Musée de la civilisation depuis mardi dernier. Alors, y a prolongation exceptionnelle. Faut dire que c’était la première fois que le Traité était exposé en Amérique du Nord. Y a tellement de monde.

BAZZO :

C’est étonnant quand même hein !

LECLAIR :

Y a prolongation. Effectivement, donc, pendant 10 jours supplémentaires, ça va être présenté jusqu’au 13 octobre, le lundi 13 octobre inclusivement. Il faut dire que le Traité a eu la vie difficile parce qu’on a appris que le fédéral avait tenté de repousser … d’empêcher l’exposition du Traité. C’qui a repoussé cette exposition de plusieurs mois et puis y a eu incendie…

BAZZO :

Oui.

LECLAIR :

… au Musée de la civilisation. On se demandait : Est-ce que ce sera exposé ? Est-ce que ce sera exposé là ? Finalement, oui et pendant plus longtemps jusqu’au 13 octobre.

BAZZO :

Bonne idée !


La Presse, 30 septembre 2014, Page AS3


Publié le 30 septembre 2014 à 13h19

Musée de la civilisation: le Traité de Paris en supplémentaire

archives Le Soleil

Éric Clément La Presse La présentation, au Musée de la civilisation de Québec, du traité de Paris de 1763 connaît un tel succès que le gouvernement français a accepté que le document historique demeure 10 jours supplémentaires dans la Vieille Capitale. Les visiteurs ont donc jusqu'au lundi 13 octobre (sauf le lundi 6 octobre) pour consulter ce document dans lequel la France renonçait à la possession de la Nouvelle-France, qui devenait alors officiellement propriété de la Grande-Bretagne. Depuis le 23 septembre, plus de 14 000 personnes ont visité le Musée de la civilisation pour voir le traité de Paris et les archives qui l'accompagnent.


Le séjour du traité de Paris à Québec se prolonge 30 septembre 2014 | Le Devoir | Arts visuels

Le traité de Paris de 1763, en vitrine ces jours-ci au Musée de la civilisation de Québec, suscite un tel engouement que la République française a décidé de prolonger son prêt. Présenté pour la première fois en Amérique du Nord, le document qui a scellé la renonciation du Canada par la France pourra ainsi être vu jusqu’au lundi 13 octobre inclusivement (exception faite du lundi 6 octobre). Rédigé sur du papier chiffon, le traité est sensible aux variations de température, d’humidité, de lumière et aux vibrations. Cette prolongation demeure donc sous « d’inconditionnelles et très strictes conditions de conservation et de sécurité imposées » par la France, précise le musée. Le prêt a d’ailleurs fait l’objet d’âpres et longues négociations entre les gouvernements d’Ottawa, Québec et Paris.

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La Presse Voyage, mercredi 1 octobre 2014, p. VOYAGE4

Québec

Le Traité de Paris exposé jusqu'au 13 octobre AFP L'exposition du Traité de Paris, qui a mis fin en 1763 à la guerre de Sept Ans et a cédé la Nouvelle-France à l'Angleterre, a été prolongée de 10 jours à Québec, a annoncé le Musée de la civilisation de Québec. Prévue pour s'achever initialement cette semaine, l'exposition a attiré un nombre record de 14 000 visiteurs depuis mardi dernier et doit désormais prendre fin le 13 octobre, indique un communiqué du musée. « La République française a accordé une prolongation exceptionnelle », est-il expliqué. Conservé avec grand soin dans les archives du Quai d'Orsay, le Traité de Paris n'avait jusqu'à présent jamais quitté les archives du ministère français des Affaires étrangères depuis sa conclusion à Paris, le 10 février 1763, par l'Angleterre, la France et l'Espagne. Sa présentation au Québec avait créé des remous au sein du gouvernement fédéral canadien qui, selon des sources au musée, a retardé de plusieurs mois l'exposition. Il ne voyait pas d'un bon oeil la venue d'un tel symbole pouvant attiser le mouvement indépendantiste québécois. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141001·LA·0092

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-10-02

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- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 13:45:00 MONTRÉAL - REDIFFUSION D'UNE ENTREVUE - DES COMPRESSIONS SONT À VENIR DANS LE DOMAINE DE LA CULTURE AU QUÉBEC. DOMINIC MAURAIS SE QUESTIONNE SUR LE FINANCEMENT PUBLIC DES ARTISTES. ANNE-MARIE OLIVIER CROIT QUE DES SPECTACLES VONT TOUJOURS FAIRE DÉPLACER LES SPECTATEURS ET REMPLIR LES SALLES. ELLE CONSIDÈRE COMME UN DEVOIR DE REJOINDRE LE PUBLIC. IL Y A UNE DIFFÉRENCE ENTRE UN ARTISTE PROFESSIONNEL ET LES GENS AVEC UN HOBBY. LE DÉVELOPPEMENT NE VA PAS TOUJOURS MENER À UN PRODUIT PAYANT. ANNE-MARIE OLIVIER AFFIRME QU'ENVIRON 85% DES PROJETS SONT REFUSÉS POUR UNE SUBVENTION. LES ARTISTES DOIVENT ÊTRE CAPABLE DE PLAIRE AUX NÉOPHYTES ET AUX ÉRUDITS. LES INVESTISSEMENTS EN CULTURE DOIVENT SE COMPTER EN RETOMBÉES ÉCONOMIQUES. MENTION: MUSÉE DE LA CIVILISATION

Émission RADIO : MAURAIS LIVE Station: CKLX (RADIO 9), MONTRÉAL Animateur: DOMINIC MAURAIS Co-animateur: JEAN-CLÔDE OUELLET Lecteur: Journaliste: Durée: 00:13:00 Date: 2014-10-01 Code nouvelle: 2-CKLX4-1433349

Intervenant(s): ANNE-MARIE OLIVIER, DIRECTRICE ARTISTIQUE, THÉÂTRE DU TRIDENT

10/02/14

- COMMUNICATION DEMO - Liste des résumés des médias électroniques -

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Le Journal de Montréal, 3 octobre 2014, page 36

Toujours sur Crescent, l'accent aigu n'existe plus même sur les désignations de Montréal. Juste à côté, un nouveau salon de bronzage affiche des pancartes disant: «Tan here!» Tant qu'à jouer le jeu des orangistes, pourquoi ne pas se faire «oranger» l'épiderme pendant l'été indien? "

LE RETOUR DU BOSS

gilles.proulx @qu ebecortnedia.com

Avec le triste Traité de Paris de 1763 exposé dans un musée de notre capitale, avec l'anniversaire imminent de la Confédération de 1867 qui donne des envies de signature à Philippe Couillard, dont le ministre des Finances, Carlos Leitao, arrogant, aime à s'adresser in english à la presse de Québec, on peut dire que les temps sont durs pour les tenants de l'anémique loi 101.

dans les rues de la métropole. Est-ce que cela inquiète quelqu'un? Il faut croire que nos élites politiques se sont dit, comme ces petits affairistes qui ont voté pour le PLQ, que le français est de moins en moins important chez nous. LES ORANGISTES

Pensons aux camions de bouffe de rue. On nous vante la qualité de leur cuisine. Soit. Mais avec des noms comme Luci lle's Oyster Dive Truck ou Le Cheese Truck, ils contribuent à «déperMontréal. Oui, le Traité de Paris date de 1763, et sonnaliser» Sur Crescent, entre René-Lévesque et il a été rédigé dans un monde très diffé- Sherbrooke, je n'ai pas vu une seule rairent du nôtre, mais, depuis un quart de son sociale française. les commillénaire, la Conquête reste une réalité merces que les clientsAutant me rappelaient le Tourde que nous sommes constamment Jersey... en train de conjurer, politiquement, pour New «Où est la touch of difference que vous ne pas disparaître.. faites miroiter touristes américains? La «méchante» loi 101, par exemple, vi- ai-je demandé aux au propriétaire du sait à nous prémunir contre la perspecThursday's bar, qui célèbre sa réouvertive d'une immigration qui ne parlerait ture après avoir jeté par-dessus bord pas notre langue, en obligeant les nouson nom d'origine Les beaux jeudis, qui veaux venus à envoyer leurs enfants à était pourtant une si belle appellation! l'école française. «Nous suivons le courant», m'a dit le Mais les nouveaux conquérants ne se propriétaire. gênent pas pour nous ramener l'anglicisation, qui est pour le moins galopante

VOILÀ COMMENT LE PARTI LIBÉRAL S'OCCUPE DES VRAIES AFFAIRES... ON PREND BILINGUISME, QUINE " S EN I `iE MAUVAISE CHOSE, ET ON EN FAIT UNE VALEUR ABSOLUE © Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Comble du ridicule dans l'actualité ces derniers temps: notre fier Hydro-Québec, à Saint= Antonin, qui nous 'impose l'anglais pour nettoyer les alentours de ses pylônes grâce à la G & T Guria Inc of Laval en embauchant des sbires anglo-russes pour donner des ordres aux «nègres blancs» qui ont ainsi l'occasion de renouer avec la condition d'inférieurs de leurs aïeux. Cet incident m'a rappelé les propos de Philippe Couillard pendant les dernières élections qui disait que même l'ouvrier d'usine devrait parler l'anglais au cas où un boss en visite dans l'entreprise, un jour, voulait lui poser des questions. Voilà comment le Parti libéral s'occupe des vraies affaires.... On prend le bilinguisme, qui n'est pas en soi une mauvaise chose, et on en fait une valeur absolue. «Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas», disait Napoléon.





Un invité de marque au Musée de la civilisation de ...

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présentoirs érigés à leur hauteur et identifiés par un petit chat présentent des jouets d’époques, j’ai eu beaucoup de plaisir à me mettre à genoux devant un autel d’église servant de jouet aux petits garçons pour qu’ils s’exercent à devenir prêtres. Autre temps, autres mœurs!

(http://blogue.quebecvacances.com/wp-content/uploads/2014/10/divinitesmythologiques.jpg) L’exposition Les maîtres de l’Olympe nous plonge dans le monde de la mythologie dont voici quelques divinités dans la photo de gauche ci-haut. De gauche à droite: Satyre dansant; Artémis; La danseuse, d’après La danseuse de Berlin; Aphrodite dans le style de la Vénus Capitoline; Satyre à l’outre de vin. Collections d’Antiquités des Musées nationaux à Berlin. Crédit : Jessy Bernier, Perspective.

Et si on retournait dans l’Antiquité? Il nous restait encore un peu de temps pour visiter une deuxième exposition du Musée de la civilisation. Nous avons arrêté notre choix sur Les maîtres de l’Olympe (https://www.mcq.org/fr/exposition?id=23566). On y présente des trésors des collections gréco-romaines des Musées nationaux de Berlin, ce qui constitue également une première en Amérique du Nord. À travers les différentes statues et bustes de granit ou de marbre, on fait la connaissance de Zeus, Aphrodite, Poséidon, Héra, Athéna, Apollon et autres dieux qui ont animé l’univers religieux de l’Antiquité. Nous avons effectué la visite en compagnie des poètes Homère et Hésiode, qui nous ont transmis des faits historiques de l’époque par le biais de l’audioguide offert gratuitement. Leurs commentaires judicieux et leurs dialogues savoureux nous aident à saisir l’univers fascinant de ces dieux qui ont conquis le pouvoir suprême et se sont installés sur le mont Olympe. L’exposition est offerte jusqu’au 15 mars 2015. La généalogie des dieux étant un peu compliquée de prime abord, le Musée de la civilisation a pensé aux familles en mettant au point L’Atelier des muses. On y trouve des activités regroupées dans un espace de création

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Un invité de marque au Musée de la civilisation de ...

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aménagé dans une salle juxtaposée à celle de l’exposition. Tous les jours, on y offre un programme allant du théâtre grec à jouer, des masques divins à bricoler et des cabinets de curiosité à observer. Procurez-vous aussi le cahier intitulé Le défi des dieux qui compte 26 jeux et énigmes conçus pour les enfants de 6 à 12 ans.

(http://blogue.quebecvacances.com/wp-content/uploads/2014/10/atelierdes-muses.jpg) L’Atelier des muses propose une foule d’activités aux enfants en marge de l’exposition Les maîtres de l’Olympe. On les voit ici en action dans la pièce de théâtre Olympiades.

Bon à savoir Le Musée de la civilisation offre un tarif réduit à ses visiteurs en raison de l’incendie qui a récemment endommagé le toit de l’immeuble. Le coût d’entrée est donc fixé à 5 $ jusqu’au 13 octobre et sera par la suite haussé à 10 $, et ce, pour une période indéterminée. Le Musée sera fermé le 6 octobre, mais ouvert à l’Action de grâce. Merci à l’équipe du Musée de la civilisation de Québec d’avoir si bien reçu le traité de Paris et de nous y avoir fait sentir comme chez nous.

D’autres idées de sorties en lien avec l’histoire et la culture (http://www.quebecvacances.com/experience_histoire-culture_suggestions) au Québec D’autres suggestions de musées au Québec (http://www.quebecvacances.com/patrimoine-culture)

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-10-07

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Émission RADIO : BOUCHARD EN PARLE Station: CJMF (93,3), QUÉBEC Animateur: SYLVAIN BOUCHARD Co-animateur: YVES LANDRY Lecteur: Journaliste:

Intervenant(s):

Durée: 00:01:00 Date: 2014-10-07 Code nouvelle: 1-CJMF2-1458779 2 06:43:00 RIMOUSKI - LA REVUE DE PRESSE : LES ÉLÈVES QUÉBÉCOIS SONT CHAMPIONS EN MATHÉMATIQUE. / ÉDITORIAL D´ANTOINE ROBITAILLE DANS LE DEVOIR SUR LE PREMIER MINISTRE ET LES FONCTIONNAIRES. / CARICATURE DU DEVOIR SUR L´EMPIRE MÉDIATIQUE À VENDRE. / LE PARTI QUÉBÉCOIS JOUE À L´AUTRUCHE DANS SA COURSE À LA DIRECTION. / AU CULTUREL, IL EST QUESTION DE L´HISTOIRE MUSICALE D´HAÏTI. / L'OSM EST EN ROUTE VERS L'ASIE AUJOURD'HUI POUR UNE TOURNÉE. / MARIAGES FORCÉES ENTRE MUSÉES POUR ÉCONOMISER. MENTION : UQAM, MUSÉE DE LA CIVILISATION, MUSÉE DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC, SOCIÉTÉ DE LA PLACE DES ARTS Intervenant(s): 3 07:45:00 RIVIÈRE-DU-LOUP - DES RETRAITES EN OR POUR LES PATRONS DE LA CAISSE DE DÉPÔT. / DES POMPIERS, DANGER PUBLIC. / ARTICLE DE L'AGENCE QMI CONCERNANT L'AUTOROUTE 85 REBAPTISÉE AUTOROUTE CLAUDE BÉCHARD. / LE PERMIS DE CONDUIRE ET LA CARTE SOLEIL VONT FAIRE ÉCONOMISER 5,1 MILLIONS DE DOLLARS EN FRAIS ADMINISTRATIFS AU GOUVERNEMENT. / MARIAGES FORCÉS ENTRE MUSÉES. / MENTION : MUSÉE DE LA CIVILISATION, PLACE DES ARTS, MINISTÈRE DE LA CULTURE

4 08:16:00 MONTRÉAL - 'LE SOLEIL' RAPPORTE QUE LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS ENVISAGE DE FUSIONNER LA GESTION DES GRANDES INSITUTIONS CULTURELLES DE MONTRÉAL ET DE QUÉBEC. LES ADMINISTRATIONS DU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS ET DU MUSÉE DE LA CIVILISATION POURRAIENT AINSI ÊTRE REGROUPÉES. À MONTRÉAL, ON PARLE DE LA FUSION DES DIRECTIONS DU MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN ET DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS. LES ÉCONOMIES RÉALISÉES SERAIENT DE 3 MILLIONS PAR ANNÉE.

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Animateur: ÉRIC GAGNON Co-animateur: Lecteur: Journaliste: CATHERINE ST-VINCENT VILLENEUVE / LAURENCE GALLANT / LOUIS LAHAYE ROY Durée: 00:08:00 Date: 2014-10-07 Code nouvelle: 4-CJBR2-1459825 Émission RADIO : BONJOUR GRAND PORTAGE Station: CIEL-FM, RIVIÈRE-DU-LOUP Animateur: DANIEL ST-PIERRE Co-animateur: Lecteur: Journaliste: MIREILLE SOUCY / KEVIN BEAULÉ / LOUIS DESCHÊNES Durée: 00:04:00 Date: 2014-10-07 Code nouvelle: 4-CIEL5-1458395

Intervenant(s):

Intervenant(s):

Émission RADIO : INFO-RÉVEIL Station: CJBR (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), RIMOUSKI

Émission RADIO : C'EST PAS TROP TÔT Station: CBF (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL Animateur: MARIE-FRANCE BAZZO Co-animateur: Lecteur: Journaliste: KATERINE VERBELY Durée: 00:01:15 Date: 2014-10-07 Code nouvelle: 2-CBF2-1459897

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Le Devoir, 8 octobre 2014, page B8

Plaidoyer pour la danse à l'écran CODA, le film d'une danse sans corps, est en compétition au FNC Briana et Séverine Lombardo), le tandem a d'ailleurs déjà , est l'aboutissement d'an- lancé une collection de 13 sinées de recherche. CODA, gnatures, dont celles de Louise premier film québécois d'une Lecavali,er, Sophie Corriveau, danse... sans corps, réalisé Sylvain Emard. L'improvisation a guidé une grâce à la technique de capture large part de la chorégraphie, du mouvement par le Labora- même si l'écriture de toire de technochorégraphie Mme oque Ep et de Frédérick (Lartech), est présenté en com- Gravel a aussi servi de trame. pétition nationale les 9 et 17 octobre au Festival du nouveau ci- «On leur demandait d'oublier d'être parfait, d'accepter leur néma (FNC). fragilité du moment» qui réLa production de l'Office national du film, qui anime des vèle davantage cette identité corps numériques sur les dix motrjce de chacun, selon dernières minutes du Sacre du Mme Epoque. Le résultat reste très expéprintemps de Stravinski, est un exploit d'abord technique. rimental. Même les yeux aiMais pour la chorégraphe guisés d'une critique n'ont pu Martine Epoque, cofondatrice y reconnaître l'identité du de Lartech et coréalisatrice du principal « danseur sans court-métrage avec Denis Pou- corps ». Dans cet étrange ballin, l'oeuvre confirme qu'ail y a let de particules où les corps une signature motrice du dan- se désintègrent et réapparaisseur au-delà de sa morphologie, sent, on revient pourtant à de son identité corporelle». Dès l'essence dynamique de la 2010, au fil du travail de capta- danse, à son abstraction fontion de mouvements avec les damentale et à la force qu'elle danseurs du film (Frédérick puise dans l'éphémère. Gravel, Robert Meilleur, FRÉDÉRIQUE DOYON

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Amélia, ou François Girard pour Le dortoir de Carbone 14. En attendant la seconde édition de Cinédanse, reportée à 2015 à cause de l'incendie au Musée de la civilisation de Plaidoyer Québec où elle se tiendra en Le film est une manière de même temps que l'exposition souligner aussi l'importance Corps rebelles, il a invité la ci«d'ouvrir de nouveaux terri- néaste Isabel Rocamora à dontoires pour la danse et montrer ner des ateliers professionque ces outils peuvent donner nels à La Rotonde (9-10 octoaccès à de nouvelles ,expres- bre) et au Studio 303 (11sions», indique M O1e Epoque 12 octobre). Formée autant en qui, dès 1992, offrait au Dépar- arts vivants et en cinéma, elle tement de danse de l'UQAM a signé une série de courts et moyens métrages qui traitent des cours de vidéo danse. de sujet d'actualité à travers le Un plaidoyer que renchérit geste, dont Horizon of Exile, Sylvain Bleau, qui lançait en Promise of a Fallen Time et 2012 le festival Cinédanse. Body of War seront présentés «Mettre la danse à l'écran va aider le milieu à se déployer», à Cinédanse. estime-t-il. Qu'il s'agisse de reLe Devoir création d'oeuvres scéniques ou de création de courts-métrages, il faut investir ce champ de pratique selon lui déjà défriché bellen}ent par des artistes comme Edouard Lock et André Turpin pour «C'est un flux de vie qui nous habite et qui est fragile, qui peut disparaître mais qui va renaître tout de suite», résume la chercheuse du Lartech.



Le Journal de Montréal, 11 octobre 2014, page WE40

QUEBEC EST JA7' «Elle est, depuis un an, une météorite. On a été un peu les précurseurs, car on a été les premiers à la présenter, l'an dernier, au Canada. Elle s'était produite, sans publicité et devant une salle remplie à pleine capacité, au Théâtre de la Bordée. C'est une des premières chanteuses, depuis des décenWas Leclerc Le Journal de Québec nies, à être comparée au célèbre big three, constitué de Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Sarah Vaughn», a-t-il précisé. Un des événements marquants de cette huitième édition, qui se déroulera jusqu'au Le magazine spécialisé Downbeat a consa2 novembre, sera la présence, mardi, en cré son album WomanChild comme étant le exclusivité canadienne, au Théâtre Capito- . meilleur album jazz, tous styles confondus, le, du Jazz at Lincoln Center Orchestra, diri- en 2014. «On a un lien privilégié avec elle et c'est ce gé par le trompettiste Wynton Marsalis. qui fait qu'on peut l'avoir à nouveau cette Un ensemble qualifié, par le Daily Telegraph de Londres, de meilleur «big band» au année. C'est un show autant pour les puristes que pour monsieur et madame tout le monde. «Le Jazz at Lincoln Center Orchestra est monde», a fait remarquer le directeur de la un peu comme un orchestre symphonique. programmation. C'est un ensemble constitué des meilleurs 30 ANS DECARRIÈRE solistes pour chaque instrument. C'est la crème de la crème des musiciens», a expliLe pianiste québécois Steve Barakatt proqué Simon Couillard, directeur de la proposera un volet moins connu de sa carrière, grammation. mercredi, au Théâtre Capitole, avec un Wynton Marsalis se consacre à la direcspectacle pour souligner ses 30 ans de carrière et où il rendra hommage à Oscar tion musicale de cet ensemble depuis pluPeterson et Keith Jarrett. Il présentera aussieurs années. «C'est un des plus gros noms et un des plus si certaines de ses pièces dans un enrobage jazz. grands musiciens du monde du jazz. C'est «Le jazz est quelque chose qui fait partie un alliage de rigueur et de perfection. Le de ma vie. Ça va être, pour moi, une sorte de Jazz at Lincoln Center Orchestra est dans retour aux sources. Le jazz est quelque choune classe à part», a-t-il ajouté, lors d'un se qui a fait partie de mon cheminement de entretien. Le directeur général Gino Sainte-Marie et musicien», a-t-il lancé, lors d'un entretien. Steve Barakatt présente des petites touson équipe tentent d'attirer cet ensemble ches de jazz dans ces spectacles, mais il n'a américain dans la Vieille Capitale depuis jamais eu l'occasion de le faire devant un trois ans. public qui carbure à ce style musical, où Le Jazz at Lincoln Center Orchestra va interpréter du matériel original et des clas- l'improvisation est de mise. «Oscar Peterson et Keith Jarrett sont des siques de Duke Ellington, Charles Mingus, musiciens qui m'ont beaucoup inspiré. Le John Coltrane et autres. jazz, c'est l'instant présent», a-t-il laissé UNE METEORITE tomber. Le musicien de Québec sera accompagné Simon Couillard est particulièrement fier par un saxophoniste, un bassiste, un batd'avoir réussi à ramener Cécile McLorin teur, un guitariste et un claviériste, avec qui Salvant pour une deuxième année consécuil interagira et improvisera. tive dans la Vieille Capitale. Cette chanteuse de 25 ans, originaire de Miami, qui se produira, le 21 octobre, au. a Toute la programmation est en ligne Théâtre Capitole, est une étoile montante à l'adresse jazzaquebec.ca du jazz vocal. Le Festival international de jazz de Québec présente, à compter de lundi, la plus grosse édition de son histoire avec 100 concerts, 25 scènes et 300 musiciens provenant de dix pays.

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QUELQUES CONCERTS d SURVEILLER * RICHARD GALLIANO 22 octobre Grand-Théâtre de Québec Cet artiste français est un des rares accordéonistes à évoluer dans le circuit jazz. Il présentera a Québec en premiere mondiale, son nouveau quintette américain, Richard Galliano est considéré comme une des sommités dans le jazz européen. Sa dernière visite da is la Vieille Capitale iacle remonte à 200-e

* STRINGS AND SERPENTS 23 octobre Musée de la civilisation Rencontre entre l'Occident et le Japon avec deux pianos a queue et deux kotos japonais et des projections. Ce projet, qui mele jazz e t improvisation contemporaine, est une oeuvre qui a été commandée en 2012 parle herb Albert ; cl,00l of Music at Cal Arts et qui a été subventionnée par le Japan Foundation and New Music LISA, Le thème est basé sur la mythologie du Serpent arc-en-ciel.

* GUILLAUME BOUCHARD QUARTET 23 octobre Grand-Théâtre de Québec Le contrebassiste québécois Guillaume Bouchard présentera, dans ce spectacle intitulé Bleu et Blanc, ses coi npositions, ainsi que des pièces de son nouvel album, qui sera lancé le 14 octobre. II se produira dans le cadre d'un programme double avec John Abercrombie.

* CYRILLE AIMÉE 25 octobre Théâtre Petit-Champlain

Cyrille Aimée est la chanteuse «hot» de l'heure dans le jazz. Française avec des origines dominicaines, elle a remporté le premier prix de la compétition vocale au Festival de Jazz de Montreux en 2010.

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-10-13

15:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 06:47:00 MONTRÉAL - ENTREVUE: LE MILITANT VERT ET METTEUR EN SCÈNE DOMINIC CHAMPAGNE A PARTICIPÉ SAMEDI AU RASSEMBLEMENT CITOYEN QUI A EU LIEU À BÉCANCOUR SAMEDI DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE MONDIALE ANTI-FRACTURATION. HIER, CHAMPAGNE A PRIS LA PAROLE AU PARC MAISONNEUVE DE MONTRÉAL ALORS QUE DAVID SUZUKI A PRONONCÉ UNE CONFÉRENCE. CHAMPAGNE SOULIGNE QUE MALGRÉ TOUS LES SIGNAUX D'ALARME ENTOURANT LE RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE, RIEN N'EST FAIT POUR RÉDUIRE LA POLLUTION. CHAMPAGNE S'EXPLIQUE MAL POURQUOI, AU QUÉBEC, LES POLITICIENS ENCOURAGENT L'EXPLOITATION PÉTROLIÈRE ALORS QUE LES SCIENTIFIQUES NE CESSENT DE PRÉSENTER LES ARGUMENTS CATASTROPHES. CHAMPAGNE DÉPLORE LA FAÇON DONT LE MINISÈRE DE L'ENVIRONNEMENT A TRAITÉ LE DOSSIER DES PERMIS ACCORDÉS À TRANSCANADA ET À ENBRIDGE POUR LA CONSTRUCTION DE PIPELINES. DEVANT LA CIRCULATION DE PÉTROLE QUI NE CESSE D'AUGMENTER SUR LES CHEMINS DE FER, CHAMPAGNE S'ATTEND À CE D'AUTRES ACCIDENTS COMME CELUI DE LAC-MÉGANTIC SURVIENNENT. CHAMPAGNE PRÉSENTE UNE CONFÉRENCE CE SOIR AU MUSÉE DE LA CIVILISATION; IL POURSUIT AUSSI SES MOBILISATIONS CONTRE L'EXPLOITATION PÉTROLIÈRE SUR L'ÎLE D'ANTICOSTI ET LES FORAGES AU LARGE DE CACOUNA.

Émission RADIO : C'EST PAS TROP TÔT Station: CBF (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL Animateur: PHILIPPE MARCOUX Co-animateur: Lecteur: Journaliste: Durée: 00:07:00 Date: 2014-10-13 Code nouvelle: 2-CBF2-1489535

Intervenant(s): DOMINIC CHAMPAGNE, MILITANT VERT 2 08:56:00 QUÉBEC - CULTUREL - LE MUSÉE DE LA CIVILISATION EST OUVERT AUJOURD'HUI ET C'EST LA DERNIÈRE JOURNÉE POUR VOIR LE TRAITÉ DE PARIS. 40 000 PERSONNES L'ONT VU JUSQU'À MAINTENANT À QUÉBEC. (1 MIN.) / RENDEZ-VOUS THÉÂTRAL DU THÉÂTRE DU NOUVEAU PARKING CE SOIR AU PÉRISCOPE. Intervenant(s):

Émission RADIO : PREMIÈRE HEURE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: GUILLAUME DUMAS Co-animateur: Lecteur: ALAIN ST-OURS Journaliste: MIREILLE ROBERGE / CAMILLE SIMARD / MARC-ANDRÉ BOIVIN Durée: 00:01:30 Date: 2014-10-13 Code nouvelle: 1-CBV21-1489771

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Le Devoir, 16 octobre 2014, page A7

George-Étienne Cartier et la naissance de la fédération canadienne EUGÉNIE BROUILLET

Doyenne et professeure titulaire à la Faculté de droit de l'Université Laval et membre du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP).

être régies différemment dans chacune des deux sections. Ce système engendra beaucoup d'instabilité dans les années précédant 1864.

Représentation proportionnelle En 1848, Cartier est élu pour la première fois *Ce texte est tiré d'un article publié dans le numéro de la revue Cap-aux-Diamants intitulé «La député de Verchères à l'Assemblée législative du Canada-Uni. Il devient par la suite ministre, Conférence de Québec de 1864 revisitée». puis co-premier ministre du Canada-Uni avec e colloque La conférence de John A. Macdonald à deux reprises entre 1857 Québec, 1864 — 150 ans plus et 1862. Dès 1858 il milite en faveur d'un projet tard s'amorce jeudi au Musée de fédération des provinces britanniques et se de la civilisation de Québec joint, en 1864, à la grande coalition de partis (16 au 18 octobre). Ce col- établie à cette fin. loque est organisé conjointeSous le régime d'Union, Cartier s'était toument par la Faculté de droit de jours opposé aux tentatives des leaders polil'Université Laval et le Groupe tiques du Canada-Ouest de remplacer le prinde recherche sur les sociétés cipe de la représentation égale des deux secplurinationales (GRSP) de tions à la Chambre législative par celui d'une l'Université du Québec à représentation basée sur la population, sachant Montréal, en collaboration avec le Secrétariat que cette concession pourrait être fatale à aux affaires intergouvernementales canadiennes. l'identité culturelle de ses compatriotes, passés George-Etienne Cartier s'est distingué en dé- d'une position majoritaire à une situation minofendant une vision politique du fédéralisme cana- ritaire. Londres comptait sur le fait que les redien qui en a rendu l'existence constitutionnelle présentants du Canada-Ouest s'uniraient avec possible. Il fut la principale voix du Québec de leurs compatriotes culturels et linguistiques du langue française dans les pourparlers ayant mené Canada-Est afin de faire des Canadiens français à la naissance de la fédération canadienne en 1867. une minorité permanente. On espérait qu'ainsi En 1840, Londres adopte l'Acte d'union unissant le Haut-Canada et le Bas-Canada en une cette minorité en vienne à opter pour l'assimilaseule entité politique et juridique, le Canada- tion dans une société anglophone. Au fil des déUni. L'Assemblée législative du Bas-Canada cennies toutefois, la situation démographique établie par l'Acte constitutionnel de 1791 est des groupes culturels s'est inversée (la populaainsi abolie. Telle est la solution mise de l'avant tion du Canada-Ouest est maintenant plus impar la métropole pour mettre un terme au pro- portante que celle du Canada-Est). L'instabilité blème de la dualité culturelle au sein des colo- gouvernementale et le combat mené par les renies britanniques d'Amérique du Nord. L'objec- présentants du Canada-Ouest pour l'adoption tif avoué est d'assimiler la communauté franco- du principe de représentation proportionnelle à phone en la minorisant au sein d'un Parlement la Chambre d'assemblée rendaient inévitable l'élaboration d'une nouvelle Constitution. C'est uni où le français est exclu. Les desseins de Londres finirent cependant dans ce contexte que Cartier se fit le promopar être contrecarrés. Sociologiquement, cultu- teur d'une union des colonies britanniques rellement et même politiquement, le Canada- d'Amérique du Nord au sein d'un régime fédéUni demeurait composé de deux groupes cultu- ratif plutôt qu'unitaire. L'Etat fédératif requiert un partage du pourels distincts. Les efforts d'unification se heurtaient à de grandes difficultés. L'union législa- voir de légiférer entre des ordres de gouvernetive fut transformée dans les faits en un régime ment autonomes ou non subordonnés entre de type fédératif dans lequel chacune des deux eux dans les matières réservées à leur compéentités administrait ses propres affaires sur la tence exclusive. Ainsi, pour Cartier, l'adoption portion de territoire de la province où elles d'un régime fédératif permettrait à ses compaétaient respectivement majoritaires. Cela mena triotes de s'autogouverner, selon la règle de la au Parlement du Canada-Uni à une convention majorité, dans les matières liées à leur identité constitutionnelle permettant que les questions distincte, tout en s'unissant avec leurs partenaires au sein d'un gouvernement central comreliées à l'identité des collectivités puissent

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nement général au sein duquel « [... ] il n'y aura nullement à craindre qu'il soit adopté quelque principe qui puisse nuire aux intérêts de n'importe quelle nationalité particulière» (Débats Conférence de Québec parlementaires sur la question de la ConfédéraCartier fut appelé à jouer le rôle le plus im- tion des provinces de l'Amérique britannique du portant de sa carrière politique lors de la Nord). Selon Cartier, la fédération des colonies Conférence de Québec de 1864. Dirigeant la était nécessaire pour ajouter à leur force et asdélégation du Canada-Est, Cartier devait veil- surer la perpétuité du principe monarchique ler à ce que «les intérêts de ses compatriotes sur le continent vis-à-vis du voisin américain et fussent sauvegardés et à ce que leurs droits, républicain. Contrairement aux perspectives plus cenleurs institutions, leur nationalité, c'est-à-dire en somme tout ce qu'ils chérissaient par-dessus tralisatrices postulant la subordination des tout, fussent assurés de leur pérennité sous provinces au gouvernement central, la vil'union projetée » (Sir George Etienne Cartier, sion de Cartier était véritablement fédéraJohn Boyd, 1918). Cartier devait aussi assu- liste, appuyée sur des provinces souveraines rer l'intégration des vues des protestants et quant aux matières liées à leur identité, des catholiques anglophones du Canada-Est, unies pour leurs intérêts communs dans un représentés par Alexander Galt et Thomas gouvernement général lui aussi souverain. d'Arcy McGee. Cartier parvint à articuler une théorie fédéLa création d'une fédération permettrait que rative adaptée à la réalité socioculturelle et toutes les questions liées aux intérêts com- politique canadienne. muns des colonies soient confiées à un gouverpétent relativement aux matières d'intérêt commun, c'est-à-dire essentiellement des matières de nature économique et militaire.

((Pour Cartier, l'adoption d'un régime fédératif permettraità ses compatriotes de s'autogouverner [... ] dans les matières liées à leur identité distincte, tout en s'unissant avec leurs partenaires au sein d'un gouvernement central ))

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LA CONFÉRENCE DE QUÉBEC, 1864 – 150 ANS PLUS TARD

George-Étienne Cartier et la naissance de la fédération canadienne 16 octobre 2014 | Eugénie Brouillet - Doyenne et professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval et membre du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP). Ce texte est tiré d’un article publié dans le numéro de la revue «Cap-aux-Diamants» intitulé «La Conférence de Québec de 1864 revisitée». | Canada

Le colloque La conférence de Québec, 1864 – 150 ans plus tard s’amorce jeudi au Musée de la civilisation de Québec (16 au 18 octobre). Ce colloque est organisé conjointement par la Faculté de droit de l’Université Laval et le Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) de l’Université du Québec à Montréal, en collaboration avec le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes. George-Étienne Cartier s’est distingué en défendant une vision politique du fédéralisme canadien qui en a rendu l’existence constitutionnelle possible. Il fut la principale voix du Québec de langue française dans les pourparlers ayant mené à la naissance de la fédération canadienne en 1867. Photo: Biblio-Archives Canada George-Étienne Cartier

En 1840, Londres adopte l’Acte d’union unissant le Haut-Canada et le Bas-Canada en une seule entité politique et juridique, le Canada-Uni. L’Assemblée législative du Bas-Canada établie par l’Acte constitutionnel de 1791 est ainsi abolie. Telle est la solution mise de l’avant par la métropole pour mettre un terme au problème de la dualité culturelle au sein des colonies britanniques d’Amérique du Nord. L’objectif avoué est d’assimiler la communauté francophone en la minorisant au sein d’un Parlement uni où le français est exclu.


Les desseins de Londres finirent cependant par être contrecarrés. Sociologiquement, culturellement et même politiquement, le Canada-Uni demeurait composé de deux groupes culturels distincts. Les efforts d’unification se heurtaient à de grandes difficultés. L’union législative fut transformée dans les faits en un régime de type fédératif dans lequel chacune des deux entités administrait ses propres affaires sur la portion de territoire de la province où elles étaient respectivement majoritaires. Cela mena au Parlement du Canada-Uni à une convention constitutionnelle permettant que les questions reliées à l’identité des collectivités puissent être régies différemment dans chacune des deux sections. Ce système engendra beaucoup d’instabilité dans les années précédant 1864. Représentation proportionnelle En 1848, Cartier est élu pour la première fois député de Verchères à l’Assemblée législative du Canada-Uni. Il devient par la suite ministre, puis co-premier ministre du Canada-Uni avec John A. Macdonald à deux reprises entre 1857 et 1862. Dès 1858 il milite en faveur d’un projet de fédération des provinces britanniques et se joint, en 1864, à la grande coalition de partis établie à cette fin. Sous le régime d’Union, Cartier s’était toujours opposé aux tentatives des leaders politiques du Canada-Ouest de remplacer le principe de la représentation égale des deux sections à la Chambre législative par celui d’une représentation basée sur la population, sachant que cette concession pourrait être fatale à l’identité culturelle de ses compatriotes, passés d’une position majoritaire à une situation minoritaire. Londres comptait sur le fait que les représentants du Canada-Ouest s’uniraient avec leurs compatriotes culturels et linguistiques du Canada-Est afin de faire des Canadiens français une minorité permanente. On espérait qu’ainsi cette minorité en vienne à opter pour l’assimilation dans une société anglophone. Au fil des décennies toutefois, la situation démographique des groupes culturels s’est inversée (la population du Canada-Ouest est maintenant plus importante que celle du Canada-Est). L’instabilité gouvernementale et le combat mené par les représentants du Canada-Ouest pour l’adoption du principe de représentation proportionnelle à la Chambre d’assemblée rendaient inévitable l’élaboration d’une nouvelle Constitution. C’est dans ce contexte que Cartier se fit le promoteur d’une union des colonies britanniques d’Amérique du Nord au sein d’un régime fédératif plutôt qu’unitaire. L’État fédératif requiert un partage du pouvoir de légiférer entre des ordres de gouvernement autonomes ou non subordonnés entre eux dans les matières réservées à leur compétence exclusive. Ainsi, pour Cartier, l’adoption d’un régime fédératif permettrait à ses compatriotes de s’autogouverner, selon la règle de la majorité, dans


les matières liées à leur identité distincte, tout en s’unissant avec leurs partenaires au sein d’un gouvernement central compétent relativement aux matières d’intérêt commun, c’est-à-dire essentiellement des matières de nature économique et militaire. Conférence de Québec Cartier fut appelé à jouer le rôle le plus important de sa carrière politique lors de la Conférence de Québec de 1864. Dirigeant la délégation du Canada-Est, Cartier devait veiller à ce que « les intérêts de ses compatriotes fussent sauvegardés et à ce que leurs droits, leurs institutions, leur nationalité, c’est-à-dire en somme tout ce qu’ils chérissaient par-dessus tout, fussent assurés de leur pérennité sous l’union projetée » (Sir George Étienne Cartier, John Boyd, 1918). Cartier devait aussi assurer l’intégration des vues des protestants et des catholiques anglophones du Canada-Est, représentés par Alexander Galt et Thomas d’Arcy McGee. La création d’une fédération permettrait que toutes les questions liées aux intérêts communs des colonies soient confiées à un gouvernement général au sein duquel « […] il n’y aura nullement à craindre qu’il soit adopté quelque principe qui puisse nuire aux intérêts de n’importe quelle nationalité particulière » (Débats parlementaires sur la question de la Confédération des provinces de l’Amérique britannique du Nord). Selon Cartier, la fédération des colonies était nécessaire pour ajouter à leur force et assurer la perpétuité du principe monarchique sur le continent vis-à-vis du voisin américain et républicain. Contrairement aux perspectives plus centralisatrices postulant la subordination des provinces au gouvernement central, la vision de Cartier était véritablement fédéraliste, appuyée sur des provinces souveraines quant aux matières liées à leur identité, unies pour leurs intérêts communs dans un gouvernement général lui aussi souverain. Cartier parvint à articuler une théorie fédérative adaptée à la réalité socioculturelle et politique canadienne.





La Presse, 22 octobre 2014, page V1

E N FAMILLE QUÉBEC

OUTAOUAIS Fiesta sucrée Histoire de souligner l'Halloween et de faire découvrir les us et coutumes entourant la fête des Morts - une célébration mexicaine que l'on souligne le 1 er novembre -, le Musée des enfants' de Gatineau invite les tout-petits à venir fêter, vêtus de leurs costumes. Sur place, ils feront la rencontre des célèbres Dora et Diego. Danse, décoration de crânes en sucre et fabrication de masques figurent à l'horaire de l'activité qui se tiendra le 25 octobre entre 10h et 13h. Et dans le même esprit, le Musée organisera aussi cette journée-là une chasse aux c hauves-souris. Ces petites bêtes seront cachées un peu partout entre les murs de l'institution. L'objectif est d'en trouver le plus grand nombre possible. Celui ou celle qui les découvrira toutes recevra une surprise.

Se costumer au musée L'arrivée de l'Halloween dans une dizaine de jours est l'occasion parfaite, pour ceux qui seront à Québec, de passer au Musée de la civilisation, où se tient un atelier de costumes appelé «Il était une fois...» Dans un univers de contés, les enfants de 3 à 10 ans et leurs parents sont invités à se déguiser en loups, princes ou fées. De quoi éveiller l'imaginaire de tous et passer un bel après-midi au musée! — Marie-Eve Morasse

Info: mcq.org

— Nathaëlle Morissette

Info: museedelhistoire.ca

MONTRÉAL La tête (encore) dans les étoiles Il ne reste plus que quelques jours pour voir les deux spectacles d'immersion présentés au Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal. Continuum, signé par le

tandem Michel Lemieux et Victor Pilon, explore l'univers de l'infiniment petit jusqu'à l'infiniment grand sur des musiques de Philip Glass. De la Terre aux étoiles se lance pour sa part à la découverte des PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE planètes et des constellations. Les deux oeuvres sont présentées jusqu'au 2 novembre. Dès le 13 novembre, deux autres spectacles et une nouvelle exposition prendront l'affiche au Planétarium. Forfait familial de 28$ à 52,50$. — Simon Chabot

Info: espacepourlavie.ca

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Le Devoir, 29 octobre 2014, page A9

Quand un gouverneur général s'invite dans un colloque Flottait sur le colloque sur la Conférence de Québec l'impression que le Pouvoir venait de rappeler son existence aux amoureux du Savoir ERIC BÉDARD

Professeur, TELUQ MARC CHEVRIER

Professeur, UQAM LOUIS- GEORGES HARVEY

Professeur, Université Bishop STÉPHANE KELLY

Professeur, cégep de Saint-Jérôme Lettre à Denis Brière, recteur de l'Université Laval onsieur le Recteur, Le samedi 18 octobre s'est terminé au Musée de la civilisation de Québec un colloque de deux jours sur la Conférence de Québec d'octobre 1864. Ce fut à l'occasion de cette conférence, il y a cent cinquante ans, que des délégués des deux Canada et des Maritimes rédigèrent 72 résolutions qui tracèrent la voie à la création du Dominion canadien en 1867 à la faveur d'une loi du Parlement de Westminster. Organisé notamment grâce à l'initiative de la doyenne de la Faculté de droit de votre université, Eugénie Brouillet, et du politiste Guy Laforest, ce colloque a réuni avec brio des universitaires de partout au Québec et au Canada et a été l'occasion de remettre à l'honneur l'histoire politique, un domaine passablement négligé par nos universités aujourd'hui. De beaux échanges ont ponctué ce colloque qui mêlait les perspectives et les disciplines et qui a attiré un public nombreux. Une seule ombre au tableau, cependant: l'insertion impromptue, demandée par votre cabinet, d'une allocution du gouverneur général David Johnston dans le programme des délibérations scientifiques du colloque. Cette intervention du gouverneur général, survenue après le déroulement d'un premier atelier de nos travaux, en a surpris plusieurs et a même causé quelque malaise. Vous avez vous-même prononcé votre propre allocution, après celle du gouverneur général dans l'auditorium RolandArpin du musée, où s'accomplirent les lois du protocole applicable à ce représentant de la © Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

reine du Canada, Elisabeth II. Une fois les allocutions dites, les travaux ont repris leur cours normal, mais déjà flottait sur cette assemblée scientifique l'impression que le Pouvoir venait de rappeler son existence aux amoureux du Savoir, et ce, avec votre caution personnelle. Or, nous semble-t-il, cette intervention du gouverneur général met en jeu un principe fondamental de la vie universitaire: la liberté académique. Celle-ci implique que les universitaires, dans l'accomplissement de leurs activités, puissent travailler dans des forums qui soient libres de l'intervention des pouvoirs extérieurs, qu'ils soient politiques ou civils. Cette garantie de liberté est essentielle pour assurer l'indépendance de la recherche et de la critique. Elle suppose aussi que certaines séparations soient observées entre les pouvoirs et l'université, y compris dans le déroulement des activités scientifiques des universitaires.

liberté académique Nous savons certes que la recherche n'évolue pas en vase clos, qu'elle peut concourir à quelque but qui sert la société, comme ici la commémoration d'un événement déterminant dans la formation du régime politique canadien. D'ailleurs, le programme du colloque avait prévu accorder une tribune à des représentants du pouvoir la veille des délibérations scientifiques, en ouverture officielle du colloque, où se sont illustrés MM. Graham Fraser, commissaire aux langues officielles, et Jean-Marc Fournier, ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne. Le gouverneur général aurait pu prononcer son allocution à ce moment ou en clôture du colloque, le samedi aprèsmidi, en laissant ainsi intacte la partie savante du colloque. Or, sans prêter d'intention malveillante au gouverneur général, nous estimons que sa fonction n'est pas neutre. Ce qu'il incarne institutionnellement faisait justement partie de la , matière des discussions de ce colloque, soit la place et la portée du principe monarchique consacré par les résolutions de Québec d'octobre 1864. Après tout, ce colloque n'en était pas un de chimie organique ou d'archéologie assyrienne.

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A une époque où l'on attend de l'université qu'elle ouvre ses portes à la société et multiplie les partenariats avec les pouvoirs, les entreprises et les communautés, il importe aussi à un recteur de protéger la liberté académique de tous les membres de son institution, dans ses murs et hors ses murs. Le préambule de la Charte constitutive de l'Université Laval rappelle que «l'Université constitue l'un des groupes qui exercent le droit de l'humanité à poursuivre librement la recherche de la vérité au bénéfice de la société». La convention collective signée entre l'Université Laval et le syndicat de ses professeurs garantit la «liberté universitaire» «sans aucune contrainte discriminatoire qu'elle soit institutionnelle ou externe». Enfin, la Fédération québécoise des professeures et professeurs

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d'université affirmait, dans une déclaration de principes adoptée en mai 1995, que « [1]es Etats démocratiques reconnaissent aux institutions universitaires le droit à l'autonomie afin d'assurer la réalisation de leur mission sans ingérence indue de la part des gouvernements, des Églises, des corporations, des corps policiers et tous groupes d'intérêt ou institutions». Vous n'êtes pas insensible à cette question, puisque vous avez fait de la protection de la liberté universitaire l'un des engagements de votre second mandat au rectorat. Nous exprimons ici le voeu que les prochains colloques organisés sous les auspices de votre université, en particulier ceux où la commémoration se marie avec l'enquête scientifique, sauront mieux séparer ce qui revient à l'une et à l'autre.





VITRINE DU LIVRE

Montcalm et Wolfe, Roch Carrier 1 novembre 2014 | Dave Noël | Livres

Histoire Montcalm et Wolfe Roch Carrier Libre Expression Montréal, 2014, 333 pages

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On a beaucoup parlé de la « cession » du Canada par la France cet été avec le passage remarqué du traité de Paris au Musée de la civilisation de Québec. La parution du Montcalm et Wolfe du romancier Roch Carrier permet de rappeler que la colonie a d’abord été conquise avant d’être cédée à la GrandeBretagne. Reprenant le titre du classique de Francis Parkman, ce chassé-croisé biographique fait penser à La bataille du Canada (Le Jour)de Laurier LaPierre,qui a connu un certain succès au début des années 1990. Carrier met lui aussi l’accent sur la description du parcours des deux généraux plutôt que sur l’analyse détaillée de leurs choix tactiques. Le lecteur pointilleux y relèvera quelques erreurs factuelles : Wolfe n’ayant pas combattu à cheval sur les plaines d’Abraham tandis que l’évêque de Québec n’a pas assisté à l’agonie de Montcalm. S’il ne renouvelle pas l’historiographie, ce récit captivant offre un bon survol de la carrière des généraux ennemis dont les noms sont devenus indissociables.


Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-03

04:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 16:02:00 MONTRÉAL - ENTREVUE - FRANÇOIS HOLLANDE A ENTREPRIS SON PÉRIPLE AU CANADA PAR UN ARRÊT À BANFF, EN ALBERTA. D'EMBLÉE, IL A ÉTÉ QUESTION D'ENVIRONNEMENT. LE CANADA ET LA FRANCE POURRAIENT TRAVAILLER DE CONCERT EN VUE DE LA CONFÉRENCE DE PARIS SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. LES DEUX PAYS ONT BEAUCOUP EN COMMUN; LES MUSÉES, LES UNIVERSITÉS, ETC. LA COLLABORATION EST PARTOUT. LA QUESTION DES DROITS DE SCOLARITÉ ENTRE LA FRANCE ET LE QUÉBEC DEVRA ÊTRE RÉGLÉE. FRANÇOIS HOLLANDE A PAR AILLEURS INTÉRÊT À CE QUE L'ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE ENTRE LE CANADA ET L'UNION EUROPÉENNE AILLE DE L'AVANT; SON PARTI A CEPENDANT DES RÉSERVES. MENTION: MUSÉE DE LA CIVILISATION (16:05), MUSÉE DES PLAINES D'ABRAHAM (16:05),

Émission TELE : RDI EN DIRECT Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: CLAUDINE BOURBONNAIS Journaliste: Durée: 00:06:00 Date: 2014-11-02 Code nouvelle: 1-RDI5-1602575

Intervenant(s): JEAN-LOUIS ROY, OBSERVATOIRE MONDIAL DES DROITS DE L'HOMME

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La Presse+ VOITURES HIPPOMOBILES, lundi 3 novembre 2014

Ces Ferrari du XVIIIe siècle... Sébastien Templier Infatigable, intarissable et insatiable. Paul Bienvenu ne s'arrête pas. De parler, d'expliquer, de montrer. Dans l'entrepôt de sa propriété des Cantons-de-l'Est, cet octogénaire arpente fièrement les allées de ce qui constitue l'une des collections de véhicules hippomobiles les plus importantes en Amérique du Nord, léguée au Musée de la Civilisation de Québec. Tout y est : calèches, traîneaux, coupés, phaétons, landaus, carrioles et même un corbillard. « S'il n'y a pas de cheval, je ne suis pas intéressé », précise cet homme d'affaires aujourd'hui à la retraite. Depuis qu'il monte à cheval et qu'il s'est découvert cette passion pour les « voitures » d'une autre époque, Paul Bienvenu s'est échiné à constituer pendant 50 ans une collection impressionnante d'ancêtres du cheval-vapeur, des véhicules qui ont transporté des Québécois, des Canadiens, quelques Européens et Américains, du XVIIIe siècle aux années 1940. « Lorsque j'avais 10 ans, j'avais déjà un cheval et une voiture et je me promenais avec. J'attelais, je montais. J'ai été profondément associé au cheval depuis mon enfance. » -- Paul Bienvenu Celui-ci ne s'est jamais départi d'un attelage. Au point où, à Saint-Isidore-de-Laprairie, le village de sa femme, il attelait autrefois son cheval tous les dimanches. « Évidemment, cela faisait longtemps qu'on n'attelait pas. La première maison qui me voyait passer téléphonait au voisin pour dire que je passais avec mon cheval. Tout le monde était sur la galerie à me regarder passer avec mon cheval et ma voiture. » Nous sommes dans les années 60 et, rapidement, Paul Bienvenu se voit offrir un boghei ou une carriole. « Pour cinq piastres à l'époque. Malgré moi, je me suis ramassé avec trois ou quatre carrioles et voitures à roues. » Mais « le coup de foudre » pour ces véhicules a lieu chez un certain Herb J. O'Connel. « Il avait la plus grande collection privée d'Amérique du Nord. La piqûre de vouloir collectionner, je l'ai eue chez lui. » UN LEGS IMPORTANT

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Paul Bienvenu a ainsi accumulé au fil des ans des quatre-roues et des traîneaux en tous genres. Et a fait l'acquisition de trois grandes collections privées. Cinquante ans après ses premières balades en attelage du côté de Saint-Isidore, Paul Bienvenu a légué l'ensemble de sa collection au Musée de la civilisation à Québec. « La collection a été conçue exclusivement pour la postérité. Depuis 1962. C'est le patrimoine hippomobile du Québec. Je l'ai complétée en allant chercher ailleurs pour agrémenter la collection », justifie l'intéressé. La moitié des quelque 200 véhicules a été restaurée, la très grande majorité authentifiée. Aujourd'hui, l'institution muséale se targue de posséder l'une des plus importantes collections du genre au monde. « C'est certainement l'une des plus grandes collections au monde en voitures d'hiver et même en voitures hippomobiles tout court. C'est certainement dans les cinq plus grandes collections du monde. Et c'est une véritable collection nationale. » -- Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation Cette collection est également richement documentée. Paul Bienvenu a conservé le moindre accessoire ou document iconographique qui pouvait se rapporter à chaque véhicule. « À travers cette collection, on lit l'histoire du Québec et du Canada. Ces voitures appartiennent à une histoire économique, politique et sociale. Ce qui fait que cette collection est unique, c'est la connaissance que l'on a sur chacune des voitures. On est capable d'associer la plupart des voitures à un événement, un personnage ou un fabricant », ajoute Christian Denis, conservateur du Musée. Cette collection unique fera l'objet d'une exposition au Musée de la civilisation en avril prochain. Dix-neuf véhicules ont été sélectionnés pour cela. « J'espère qu'il y aura un engouement. Si c'est un succès, on fera autre chose après sur d'autres thèmes », projette M. Bienvenu. Sa collection est tellement importante quantitativement qu'il l'abrite encore chez lui dans un vaste entrepôt. « La collection reste ici le temps que notre bâtiment soit prêt. La réserve doit être agrandie », explique le directeur du Musée, Michel Côté. À 80 ans passés, le donateur, quant à lui, n'a pas l'intention de s'arrêter. « Je suis toujours collectionneur. Depuis la donation en 2011, j'ai recommencé à collectionner. » À ce rythme, c'est un musée exclusif à cette collection qu'il faudra ouvrir. La collection en chiffres 50 ans Il a fallu 50 ans à Paul Bienvenu pour constituer sa collection. 213

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Nombre de voitures hippomobiles constituant la collection de Paul Bienvenu, aujourd'hui propriété du Musée de la civilisation. 109 Nombre de voitures de la collection pour lesquelles il n'existe qu'un seul exemplaire. 85 % des véhicules de la collection sont d'origine québécoise. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141103·LAA·070

news·20141103·LAA·070 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-05 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.

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La Presse, 3 novembre 2014, page AUTO10

VOITURES HIPPOMOBILES

Ces Ferrari du XVIIIe siècle... N'allez pas chercher au-delà de la frontière américaine ou en Italie. C'est du côté de Bromont que l'on trouve l'une des plus importantes collections de voitures hippomobiles au monde. Hippomobiles? Oui! Et non des moindres. De véritables Ferrari du genre remontant jusqu'au XVIIIe siècle pour certaines.

SÉBASTIEN TEMPLIER

Infatigable, intarissable et insatiable. Paul Bienvenu ne s'arrête pas. De parler, d'expliquer, de montrer. Dans l'entrepôt de sa propriété des Cantons-de-l'Est, cet octogénaire arpente fièrement les allées de ce qui constitue l'une des collections de véhicules hippomobiles les plus importantes en Amérique du Nord. Tout y est: calèches, traîneaux, coupés, phaétons, landaus, carrioles et même un corbillard. « S'il n'y a pas de cheval, je ne suis pas intéressé », précise cet homme d'affaires aujourd'hui à la retraite. Depuis qu'il monte à cheval et qu'il s'est découvert cette passion pour les «voitures » d'une autre époque, Paul Bienvenu s'est échiné à constituer pendant 50 ans

une collection impressionnante d'ancêtres du chevalvapeur, des véhicules qui ont transporté des Québécois, des Canadiens, quelques Européens et Américains, du XVIII' siècle aux années 40. « Lorsque j'avais 10 ans, j'avais déjà un cheval et une voiture et je me promenais avec. J'attelais, je montais. J'ai été profondément associé au cheval depuis mon enfance », raconte Paul Bienvenu. Celui-d ne s'est jamais départi d'un attelage. Au point où à Saint-Isidore-de-La Prairie, le village de sa femme, il attelait autrefois son cheval tous les 'dimanches. «Évidemment, cela faisait longtemps qu'on n'attelait pas. La première maison qui me voyait passer téléphonait au voisin pour dire que je passais avec mon cheval. Tout le monde était sur la galerie à me regarder passer avec mon cheval et ma voiture.» Nous sommes dans les années 60 et, rapidement, Paul Bienvenu se voit offrir un boghei ou une carriole. «Pour cinq piastres à l'époeue. Malgré moi, je me suis ramassé avec trois ou quatre carrioles et voitures à roues.» Coup de foudre

Mais « le coup de foudre » pour ces véhicules a lieu chez un certain Herb J. O'Connel. «Il avait la plus grande collection privée d'Amérique du Nord. La piqûre de vouloir collectionner, je l'ai eue chez lui.» Paul Bienvenu a ainsi accumulé au fil des ans des quatreroues et des traîneaux en tous genres. Et a fait l'acquisition de trois grandes collections privées. Cinquante ans après ses

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

premières balades en attelage du côté de Saint-Isidore, Paul Bienvenu a légué l'ensemble de sa collection au Musée de la civilisation à Québec. «La collection a été conçue exclusivement pour la postérité. Depuis 1962. C'est le patrimoine hippomobile du Québec. Je l'ai complétée en allant chercher ailleurs pour agrémenter la collection», justifie l'intéressé. La moitié des quelque 200 véhicules a été restaurée, la très grande majorité authentifiée. Aujourd'hui, l'institution muséale se targue de posséder l'une des plus importantes collections du genre au monde. « C'est certainement l'une des plus grandes collections au monde en voitures d'hiver et même en voitures hippomobiles tout court. C'est certainement dans les cinq plus grandes collections du monde. Et c'est une véritable collection nationale », confirme Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation à Québec. Cette collection est également très richement documentée. Paul Bienvenu a conservé le moindre accessoire ou document iconographique qui pouvait se rapporter à chaque véhicule. « A travers cette collection, on lit l'histoire du Québec et du Canada. Ces voitures appartiennent à une histoire économique, politique et sociale. Ce qui fait que cette collection est unique, c'est la connaissance que l'on a sur chacune des voitures. On est capable d'associer la plupart des voitures à un événement, un personnage ou un fabricant », ajoute Christian Denis, conservateur du Musée de la civilisation.


Cette collection unique fera l'objet d'une exposition au Musée de la civilisation en avril prochain. Sa collection est tellement importante quantitativement qu'il l'abrite encore chez lui dans un vaste entrepôt. « La collection reste ici le temps que notre bâtiment soit prêt. La réserve doit être agrandie », explique le directeur du musée, Michel Côté. A 80 ans passés, le donateur, quant à lui, n'a pas l'intention de s'arrêter. «Je suis toujours collectionneur. Depuis la donation en 2011, j'ai recommencé à collectionner. » A ce rythme, c'est un musée exclusif à cette collection qu'il faudra ouvrir.

Il a fallu 50 ans à Paul Bienvenu pour constituer sa collection unique de voitures hippomobiles.

C'est le nombre de voitures hippomobiles qui constituent la collection Paul Bienvenu, aujourd'hui propriété du Musée dé la civilisation.

C'est le nombre de voitures de la collection pour lesquelles il n'existe qu'un seul exemplaire.

Que ce soit des calèches ou des

traîneaux, 85% des voitures de la collection sont d'origine québécoise.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites


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Cinquanie ans après ses premières balades en àrtèlâge du côtÉ de de sa eollectian au Musée de la civilisation de Ouébec.

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-03

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Émission TELE : RDI EN DIRECT Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: CLAUDINE BOURBONNAIS Journaliste: Durée: 00:06:00 Date: 2014-11-02 Code nouvelle: 1-RDI5-1602575

Intervenant(s): JEAN-LOUIS ROY, OBSERVATOIRE MONDIAL DES DROITS DE L'HOMME

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-04

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Émission RADIO : BERNIER ET CIE Station: CBOF (ICI RADIO CANADA PREMIÈRE), OTTAWA-GATINEAU Animateur: CARL BERNIER Co-animateur:

Intervenant(s):

Lecteur: PASCALE-MARIE DUFOUR Journaliste: ANNE MICHAUD Durée: 00:03:00 Date: 2014-11-04 Code nouvelle: 11-CBOF2-1612997

2 07:32:00 JOLIETTE - DIXIÈME ÉDITION DU CONCOURS D'ART ORATOIRE "LES HAUTS PARLEURS" A EU LIEU DIMANCHE AU CHÂTEAU JOLIETTE. C'EST LA DÉPUTÉE DE JOLIETTE VÉRONIQUE HIVON A REMPORTÉ LA PALME DE LA MEILLEURE ORATRICE. Intervenant(s): VÉRONIQUE HIVON, DÉPUTÉE DU PARTI QUÉBÉCOIS

Émission RADIO : BULLETINS Station: CJLM-FM (M 103.5), JOLIETTE Animateur: JACQUES PLANTE Co-animateur: Lecteur: ANDRÉ GIROUX Journaliste: Durée: 00:01:00 Date: 2014-11-04 Code nouvelle: 2-CJLM1-1614983

3 11:04:00 QUÉBEC - EN DIRECT: DISCOURS DU PRÉSIDENT FRANÇOIS HOLLANDE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE. IL ABORDE DIFFÉRENTS SUJETS, DONT LES ÉVÉNEMENTS TRAGIQUES DE ST-JEAN-SUR-RICHELIEU ET D'OTTAWA ET LA LUTTE AU TERRORISME, LE TRAITÉ DE PARIS EXPOSÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION (11:08), LA LANGUE FRANÇAISE ET LA CULTURE, LA MOBILITÉ DE LA MAIN-D'OEUVRE, LE LIBRE-ÉCHANGE, LE PLAN NORD ET LA STRATÉGIE MARITIME DU QUÉBEC, LE RÉALISATEUR XAVIER DOLAN ET LA CULTURE QUÉBÉCOISE, LA COOPÉRATION UNIVERSITAIRE ET SCIENTIFIQUE, LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES, DANY LAFERRIÈRE À L'ACADÉMIE FRANÇAISE, LE NUMÉRIQUE, LE SOUTIEN À L'AFRIQUE ET LE VIRUS EBOLA. MENTION: OFFICE FRANCO-QUÉBÉCOIS POUR LA JEUNESSE

Émission TELE : RDI EN DIRECT Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: CHRISTINE FOURNIER Journaliste: Durée: 00:29:00 Date: 2014-11-04 Code nouvelle: 1-RDI5-1613997

Intervenant(s): FRANÇOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA FRANCE 4 11:05:00 QUÉBEC - EN DIRECT: LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE FRANCE, FRANÇOIS HOLLANDE PRONONCE SON DISCOURS DEVANT LES ÉLUS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC. IL MENTIONNE LE FAIT QUE LE TRAITÉ DE PARIS A ÉTÉ EXPOSÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. Intervenant(s): FRANÇOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA FRANCE

Émission TELE : MARIO DUMONT Station: LCN, MONTRÉAL Animateur: MARIO DUMONT Co-animateur: Lecteur: Journaliste: Durée: 00:04:00 Date: 2014-11-04 Code nouvelle: 1-LCN8-1613641

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5 11:42:00 MONTRÉAL - ENTREVUE - VISITE DU PRÉSIDENT HOLLANDE À QUÉBEC: IL A RAPPELÉ LES ACCORDS SIGNÉS AVEC LE QUÉBEC, L'OFFICE FRANCO-QUÉBÉCOIS DE LA JEUNESSE QUI POURRAIT SERVIR DE MODÈLE. M. ROY A ÉTÉ SURPRIS PAR LE COMMENTAIRE DU CHEF STÉPHANE BÉDARD SUR LA CANDIDATURE DE MICHAËLLE JEAN AU SOMMET DE LA FRANCOPHONIE. IL A AUSSI ÉTÉ QUESTION DE D'ENFANTS EN AFRIQUE QUI NE VONT PAS À L'ÉCOLE, DES RELATIONS BILATÉRALES ENTRE LA FRANCE ET LE QUÉBEC, DONT EN CULTURE. MENTION: MUSÉE DE LA CIVILISATION, MUSÉE DES BEAUX-ARTS (11:46)

Émission TELE : RDI EN DIRECT Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: CHRISTINE FOURNIER Journaliste: Durée: 00:05:00 Date: 2014-11-04 Code nouvelle: 1-RDI5-1614385

Intervenant(s): JEAN-LOUIS ROY, ANCIEN DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DU QUÉBEC À PARIS

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-06

15:00

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Émission RADIO : PREMIÈRE HEURE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC

Intervenant(s):

Co-animateur:

Animateur: CLAUDE BERNATCHEZ

Lecteur: MARTIN BOUCHER Journaliste: FRANÇOIS THERRIEN / PATRICIA TADROS/ MARC-ANDRÉ BOIVIN Durée: 00:02:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV21-1626141 2 07:23:00 SAGUENAY - VIE CULTURELLE. ON PARLE D'UN ORGANISME, LA BOITE ROUGE VIF, QUI AIDE À LA DIFFUSION DE LA CULTURE AUTOCHTONE. DES EXPOSITIONS SONT PRÉSENTÉES. MENTION: MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission RADIO : CAFÉ, BOULOT, DODO Station: CBJ (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN Animateur: DORIS LAROUCHE Co-animateur:

Intervenant(s): JEAN-FRANÇOIS, BOITE ROUGE VIF

Lecteur: JEAN-FRANÇOIS COTÉ, MÉLANIE PATRY, NICOLAS SAINT-PIERRE/PAULE THERRIEN Journaliste: Durée: 00:09:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 8-CBJ4-1627657

3 10:33:00 QUÉBEC - UN DÉBUT D'INCENDIE SUR LA TOITURE DU MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission RADIO : LE MONDE DE JOSEY Station: CJMF (93,3), QUÉBEC

Intervenant(s):

Co-animateur:

Animateur: JOSEY ARSENAULT

Lecteur: Journaliste: JONATHAN BERNARD Durée: 00:02:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CJMF3-1629271 4 10:48:00 QUÉBEC - DERNIÈRE HEURE: LE MUSÉE DE LA CIVILISATION À QUÉBEC A ÉTÉ ÉVACUÉ CE MATIN POUR UN DÉBUT D'INCENDIE CAUSÉ PAR DES TRAVAUX.

Émission TELE : RDI EN DIRECT Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s): FRANCE VOISELLE, SERVICE DES INCENDIES DE LA VILLE DE QUÉBEC

Lecteur: CHRISTINE FOURNIER Journaliste: PASCAL POINLANE, EN DIRECT Durée: 00:03:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-RDI5-1629423

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5 11:00:00 QUÉBEC - UN DÉBUT D´INCENDIE S´EST DÉCLARÉ PEU APRÈS 10H00 CE MATIN AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. ON SEMBLE AVOIR ÉVITÉ LE PIRE ALORS QUE PLUSIEURS CAMIONS DE POMPIER ONT DÉJÀ QUITTÉ LES LIEUX.

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s): PORTE-PAROLE DU MUSÉE, N.I.

Lecteur: MARTIN BOUCHER Journaliste: NICOLAS VIGNEAULT Durée: 00:02:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1629153

6 11:00:00 QUÉBEC - UN INCENDIE S'EST DÉCLARÉ CE MATIN AU MUSÉE DE LA CIVILISATION DANS LA MÊME SECTION DE L'ÉDIFICE QUI A ÉTÉ ENDOMMAGÉE PAR LES FLAMMES EN SEPTEMBRE DERNIER. LE MUSÉE A ÉTÉ ÉVACUÉ; LES POMPIERS DE QUÉBEC ONT RAPIDEMENT CONTRÔLÉ L'ÉLÉMENT DESTRUCTEUR. Intervenant(s): PORTE-PAROLE DU SERVICE DES INCENDIES DE QUÉBEC QUI N'EST PAS IDENTIFIÉE

Émission RADIO : BULLETINS Station: CBF (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: MAXIME COUTIÉ Journaliste: Durée: 00:01:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 2-CBF1-1629799

7 11:04:00 QUÉBEC - IL Y A EU UN DÉBUT D'INCENDIE CE MATIN AU MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CJMF (93,3), QUÉBEC

Intervenant(s): FRANCE LOISELLE, POMPIERS QUÉBEC

Co-animateur:

Animateur:

Lecteur: ANDRÉANNE BARBEAU Journaliste: Durée: 00:01:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CJMF1-1629317 8 11:04:00 SAGUENAY - INCENDIE CE MATIN AU MUSÉE DE CIVILISATION À QUÉBEC

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBJ (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN Animateur:

Intervenant(s):

Co-animateur: Lecteur: DANIEL BOIVIN Journaliste: Durée: 00:00:15 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 8-CBJ1-1629445 9 11:15:00 QUÉBEC - DERNIÈRE HEURE: LE MUSÉE DE LA CIVILISATION À QUÉBEC A ÉTÉ ÉVACUÉ CE MATIN POUR UN DÉBUT D'INCENDIE CAUSÉ PAR DES TRAVAUX.

Émission TELE : RDI EN DIRECT Station: RDI, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s): EMPLOYÉ NON IDENTIFIÉ

Lecteur: CHRISTINE FOURNIER Journaliste: PASCAL POINLANE, EN DIRECT Durée: 00:02:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-RDI5-1629599

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10 11:35:00 QUÉBEC - IL Y A EU DES DOMMAGES MINEURS CAUSÉS PAR L'EAU DANS UNE CAGE D'ESCALIER DU MUSÉE DE LA CIVILISATION À LA SUITE D'UN PETIT INCENDIE. ON SE SOUVIENT QU'UN INCENDIE ÉTAIT SURVENU IL Y A DEUX MOIS, BEAUCOUP PLUS GRAVE CETTE FOIS. LES EXPOSITIONS SONT OUVERTES AU PUBLIC EN CE MOMENT. MONETTE RÉFLÉCHI À LA DERNIÈRE FOIS OÙ IL EST ALLÉ AU MUSÉE DE LA CIVILISATION, POSSIBLEMENT LE PLUS CONNU DES MUSÉES À QUÉBEC. IL Y A AUSSI LE MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS. Intervenant(s): 11 12:01:00 QUÉBEC - UN ÉVACUATION A EU LIEU CE MATIN AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. UN DÉBUT D'INCENDIE A DÛ ÊTRE MAÎTRISÉ ALORS QUE DES TRAVAILLEURS S'AFFAIRAIENT SUR LE TOIT.

Émission RADIO : MONETTE Station: CHOI (RADIO X), QUÉBEC Animateur: CARL MONETTE Co-animateur: MARIE ST-LAURENT Lecteur: YANNICK TREMBLAY Journaliste: MARTIN BUSUTTIL, EN DIRECT Durée: 00:03:40 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CHOI3-1630537 Émission RADIO : NOUVELLES Station: CJMF (93,3), QUÉBEC Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s): EXTRAIT DE: TRAVAILLEUR SUR PLACE

Lecteur: VÉRONYQUE TREMBLAY Journaliste: JONATHAN BERNARD, EN DIRECT Durée: 00:01:40 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CJMF1-1629963

12 12:08:00 QUÉBEC - UN DÉBUT D'INCENDIE A ÉCLATÉ, CE MATIN, AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. Intervenant(s): FRANCE LOISELLE, SERVICE INCENDIE

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: SUZIE PELLETIER Journaliste: Durée: 00:00:35 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1629545

13 12:10:00 QUÉBEC - LE MUSÉE DE LA CIVILISATION A ÉTÉ ÉVACUÉ CE MATIN SUITE À UN LÉGER INCENDIE.

Émission TELE : LE TÉLÉJOURNAL MIDI Station: SRC (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), MONTRÉAL Animateur:

Intervenant(s):

Co-animateur: Lecteur: GENEVIÈVE ASSELIN Journaliste: Durée: 00:00:15 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 2-SRC-TV4-1629379 14 12:13:00 QUÉBEC - IL Y A ENCORE EU UN INCENDIE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION CE MATIN.

Émission TELE : TVA NOUVELLES Station: CFCM (TVA), QUÉBEC

Intervenant(s): TRAVAILLEUR NON-IDENTIFIÉ/ PORTE-PAROLE DU MUSÉE NON-IDENTIFIÉ

Co-animateur:

Animateur:

Lecteur: PIERRE JOBIN Journaliste: SÉBASTIEN DUBOIS - EN DIRECT Durée: 00:02:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CFCM2-1629409

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15 13:00:00 QUÉBEC - LES POMPIERS ONT ÉTÉ APPELÉS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION CE MATIN POUR UN DÉBUT D'INCENDIE. LE SINISTRE EST SURVENU EN RAISON DE TRAVAUX DE REVÊTEMENT.

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC

Intervenant(s): TRAVAILLEUR NON IDENTIFIÉ

Co-animateur:

Animateur:

Lecteur: SUZIE PELLETIER Journaliste: NICOLAS VIGNEAULT Durée: 00:01:55 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1630517 16 13:44:00 QUÉBEC - INCENDIE MINEUR CE MATIN SUR LA TOITURE DU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC.

Émission TELE : 100% NOUVELLES Station: LCN, MONTRÉAL

Intervenant(s): TRAVAILLEUR NON-IDENTIFIÉ/PORTE-PAROLE DU MUSÉE NON-IDENTIFIÉ

Co-animateur:

Animateur:

Lecteur: JULIE MARCOUX Journaliste: SÉBASTIEN DUBOIS - EN DIRECT Durée: 00:02:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-LCN2-1630129

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Radio-Canada assure qu'elle ne laissera pas ses costumes patrimoniaux à l'abandon Mise à jour le jeudi 6 novembre 2014 à 19 h 12 HNE

Costumier de Radio-Canada

Devant les nombreux témoignages de sympathie et d'inquiétude suscités par l'annonce de la fermeture de son entrepôt de costumes, Radio-Canada annonce des mesures pour préserver le patrimoine que recèle cet atelier. La Société d'État affirme dans un communiqué qu'elle « s'assurera que les 72 costumes patrimoniaux, dont plusieurs ont notamment contribué à l'exposition mémorable Radio-Canada une histoire à suivre en 2011-2012 au Musée de la Civilisation de Québec, trouvent leur place dans des institutions muséales ou autres, habiletés à les conserver et à les exposer périodiquement ».

« Il est important de rappeler qu'il n'a jamais été question, pour Radio-Canada, de se départir de façon désinvolte du patrimoine que représentent plusieurs costumes. » — Le vice-président principal de Radio-Canada, Louis Lalande

Radio-Canada rappelle que ces costumes seront conservés jusqu'à ce qu'ils trouvent preneurs et « aucun ne sera détruit ou laissé à l'abandon ». La direction du diffuseur public ajoute qu'elle prendra le temps pour « faire évaluer par des spécialistes une cinquantaine d'autres costumes qui pourraient aussi représenter une valeur patrimoniale ». La société d'État pourrait aussi faire dons de costumes et autres accessoires à des conservatoires et écoles nationales de théâtre du Québec et d'ailleurs au pays. Costumier Radio-Canada Photo : Audrey Bourget

Par ailleurs, un appel d'offres sera lancé pour tenter de trouver une place aux milliers

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de vêtements actuellement entreposés à Radio-Canada auprès d'entreprises spécialisées. Radio-Canada rappelle dans son communiqué que « l'entrepôt des costumes dépasse largement les besoins en production de Radio-Canada, et ce, depuis de nombreuses années. Les services offerts aux producteurs indépendants sont loin d'en assurer la viabilité et, dans le présent contexte, rien ne saurait justifier le maintien de cet investissement ».

À lire aussi : L'entrepôt du costumier de Radio-Canada ferme ses portes La fermeture du costumier de Radio-Canada marque la fin d'une époque










Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-07

15:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 11:33:00 QUÉBEC - CETTE SEMAINE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION: AUTRE INCENDIE AU MUSÉE CETTE SEMAINE; CONCERT "CHRONIQUE D'UNE MORT NON ANNONCÉE" À LA CHAPELLE DU MUSÉE DE L'AMÉRIQUE FRANCOPHONE; JOURNÉES DE LA SOLIDARITÉ NORD-SUD; LECTURE PUBLIQUE À LA CHAPELLE DU MUSÉE DE L'AMÉRIQUE FRANCOPHONE; RENDEZ-VOUS LITTÉRAIRE ET MUSICAL AVEC LARRY TREMBLAY À LA CHAPELLE DU MUSÉE DE L'AMÉRIQUE FRANCOPHONE; ENTRETIEN "LE MONDE VU PAR LOUISE ARBOUR". Intervenant(s):

Émission RADIO : QULTURE Station: CKIA-FM, QUÉBEC Animateur: JULIE RHÉAUME Co-animateur: Lecteur: Journaliste: Durée: 00:03:20 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CKIA1-1636795

2 11:47:00 QUÉBEC - INCENDIE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION: AUCUN DOMMAGE IMPORTANT, LES CHOSES RENTRENT DANS L'ORDRE.

Émission RADIO : QULTURE Station: CKIA-FM, QUÉBEC

Intervenant(s):

Co-animateur:

Animateur: JULIE RHÉAUME

Lecteur: Journaliste: Durée: 00:00:30 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CKIA1-1636827 3 05:44:00 MONTRÉAL - IL Y A UNE SEMAINE, ON APPRENAIT QUE LE COSTUMIER DE RADIO-CANADA ALLAIT FERMER SES PORTES LE 31 MARS PROCHAIN. LA SOCIÉTÉ D'ÉTAT A INDIQUÉ QUE 72 COSTUMES CONSIDÉRÉS PATRIMONIAUX SERONT OFFERTS À DES MUSÉES. EN 2011-2012, LE MUSÉE DE LA CIVILISATION AVAIT PRÉSENTÉ UNE EXPOSITION SUR LES 75 ANS DE RADIO-CANADA. Intervenant(s): EXTRAIT: SYLVIE GUERTIN, COSTUMIÈRE DE RADIO-CANADA

4 06:18:00 QUÉBEC - FAITS DIVERS - UN HOMME A ÉTÉ BLESSÉ DANS UN INCENDIE HIER À ST-GEORGES DE BEAUCE. / OPÉRATION POLICIÈRE À QUÉBEC HIER POUR UN CAS D'ENLÈVEMENT QUI S'EST FINALEMENT AVÉRÉ NON FONDÉ. / LE MUSÉE DE LA CIVILISATION A ÉTÉ ÉVACUÉ HIER POUR UN AUTRE DÉBUT D'INCENDIE. / COMPARUTION D'UN HOMME HIER À QUÉBEC POUR AGRESSION SEXUELLE GRAVE ET INTRODUCTION PAR INFRACTION. Intervenant(s): ME JEAN-ROCH PARENT, AVOCAT DE LA COURONNE

Émission RADIO : C'EST PAS TROP TÔT Station: CBF (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL Animateur: MARIE-FRANCE BAZZO Co-animateur: Lecteur: Journaliste: STÉPHANE LECLAIR Durée: 00:03:10 Date: 2014-11-07 Code nouvelle: 2-CBF2-1634533 Émission RADIO : PREMIÈRE HEURE Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: CLAUDE BERNATCHEZ Co-animateur: Lecteur: MARTIN BOUCHER Journaliste: FRANÇOIS THERRIEN / PATRICIA TADROS/ MARC-ANDRÉ BOIVIN Durée: 00:05:00 Date: 2014-11-07 Code nouvelle: 1-CBV21-1633869

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10 09:03:00 QUÉBEC - LA CSST VA ENQUÊTER SUR LE DEUXIÈME INCENDIE SURVENU EN UN MOIS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION HIER. Intervenant(s): MAXIME BOUCHER, CSST

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: MARTIN BOUCHER Journaliste: Durée: 00:00:45 Date: 2014-11-07 Code nouvelle: 1-CBV1-1634985

11 09:56:00 QUÉBEC - C'EST LE DEUXIÈME INCENDIE EN MOINS DE DEUX MOIS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. UN FEU MINEUR A PRIS NAISSANCE SUR LA TERRASSE EXTÉRIEURE DU MUSÉE ALORS QUE DES TRAVAUX ÉTAIENT EFFECTUÉS.

Émission TELE : VOS NOUVELLES LOCALES Station: CFAP (V), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: LAURIE DESJARDINS-DUFRESNE Journaliste:

Intervenant(s):

Durée: 00:00:30 Date: 2014-11-07 Code nouvelle: 1-CFAP1-1636309 12 12:14:00 MONTRÉAL - ENTREVUE - LE RÉSIDENT DE BROMONT PAUL BIENVENUE SE PASSIONNE POUR LES VOITURES HIPPOMOBILES. SA COLLECTION SERA CÉDÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC DÈS QUE LA RÉPARATION DE DOMMAGES CAUSÉS PAR UN INCENDIE RÉCENT AURA ÉTÉ COMPLÉTÉE. Intervenant(s): PAUL BIENVENUE, COLLECTIONNEUR / CHRISTIAN DENIS, CONSERVATEUR AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

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Émission RADIO : LE MIDI LIBRE Station: CIBL-FM, MONTRÉAL Animateur: JEAN-LUC BOUCHARD Co-animateur: Lecteur: Journaliste: JULIEN LEMAY-HARDY Durée: 00:08:15 Date: 2014-11-07 Code nouvelle: 2-CIBL9-1637897

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-07

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- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 12:07:00 QUÉBEC - ON PARLAIT UN PEU PLUS TÔT DU FEU SURVENU AU MUSÉE DE LA CIVILISATION ET CELA A FAIT NAÎTRE EN MONETTE LE DÉSIR DE PARLER DE MUSÉES. DIFFÉRENTS EXPOSITIONS SONT EN COURS AUX MUSÉES DE LA CIVILISATION ET DES BEAUX-ARTS DE QUÉBEC. L'INDE EST À L'HONNEUR AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS NOTAMMENT. UNE DISCUSSION S'AMORCE SUR L'ART ET SES MYSTÈRES. MONETTE NE COMPREND PAS LA «DÉMARCHE» DE RIOPELLE OU DE VAN GOGH.

Émission RADIO : MONETTE Station: CHOI (RADIO X), QUÉBEC Animateur: CARL MONETTE Co-animateur: MARIE ST-LAURENT Lecteur: YANNICK TREMBLAY Journaliste: Durée: 00:08:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CHOI3-1630683

Intervenant(s): 2 13:03:00 QUÉBEC - POUR LA DEUXIÈME FOIS EN MOINS DE DEUX MOIS, LES POMPIERS ONT DÛ INTERVENIR AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. AUCUN ARTEFACT N'A ÉTÉ ENDOMMAGÉ.

Émission RADIO : COGECO NOUVELLES Station: COGECO, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s):

Lecteur: CHANTAL LEBLOND Journaliste: Durée: 00:00:30 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 2-COGECO2-1631307

3 13:25:00 QUÉBEC - LE MUSÉE DE LA CIVILISATION A UNE FOIS DE PLUS ÉTÉ LA PROIE DES FLAMMES CE MIDI MAIS ON NE SIGNALE RIEN DE GRAVE.

Émission RADIO : MONETTE Station: CHOI (RADIO X), QUÉBEC

Intervenant(s): FRANÇOIS PLAMONDON, MEMBRE DE L'ORGANISATION DU MUSÉE

Co-animateur: MARIE ST-LAURENT

Animateur: CARL MONETTE

Lecteur: YANNICK TREMBLAY Journaliste: Durée: 00:01:15 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CHOI3-1630869

4 14:00:00 QUÉBEC - UN DÉBUT D'INCENDIE A FORCÉ L'INTERVENTION DES POMPIERS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. Intervenant(s): FRANÇOIS PLAMONDON, DIRECTEUR RESSOURCES MATÉRIELLES, MUSÉE DE LA CIVILISATION

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: CAROLINE GAUDREAULT Journaliste: Durée: 00:01:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1631249

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5 15:04:00 QUÉBEC - NOUVELLE FROUSSE, CE MATIN, AU MUSÉE DE LA CIVILISATION EN RAISON D'UN DÉBUT D'INCENDIE. LES FLAMMES SE SONT DÉCLARÉES DANS UN AMAS DE BOIS SUR LE TOIT. LES POMPIERS ONT RAPIDEMENT MAÎTRISÉ L'INCENDIE. LA CSST FERA ENQUÊTE: ON DÉPLORE DEUX INCIDENTS EN DEUX MOIS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION... Intervenant(s): FRANCE VOISELLE, SERVICE INCENDIE VILLE DE QUÉBEC

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: SUZIE PELLETIER Journaliste: Durée: 00:01:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1630929

6 15:46:00 QUÉBEC - LA CSST VA INTERVENIR SUR LE CHANTIER DE CONSTRUCTION DU MUSÉE DE LA CIVILISATION EN RAISON DU DÉCLENCHEMENT D'UN DEUXIÈME INCENDIE EN QUELQUES MOIS. UNE INSPECTION AURA LIEU LA SEMAINE PROCHAINE. LE MUSÉE A ROUVERT VERS 14 HEURE.

Émission RADIO : LE RETOUR DE GILLES PARENT Station: CJMF (93,3), QUÉBEC

Intervenant(s): MAXIME BOUCHER, CSST

Lecteur: VÉRONYQUE TREMBLAY Journaliste:

Animateur: BERNARD LABERGE Co-animateur: NICOLAS LACROIX / DANNY POULIN

Durée: 00:01:15 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CJMF4-1631601 7 16:07:00 QUÉBEC - LA CSST VA ENQUÊTER SUR LE DEUXIÈME INCENDIE EN MOINS DE DEUX MOIS SURVENU CET AVANT-MIDI AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. LES FLAMMES AURAIENT PRIS NAISSANCE EN RAISON DES TRAVAUX EFFECTUÉS SUR LA TOITURE.

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s): MAXIME BOUCHER, CSST

Lecteur: SUZIE PELLETIER Journaliste: Durée: 00:00:45 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1631131

8 17:21:00 QUÉBEC - UN AUTRE INCENDIE EST SURVENU AUJOURD'HUI AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. DES TRAVAUX SUR LA TOITURE SONT TOUJOURS EN CAUSE. LE MUSÉE A DÛ ÊTRE ÉVACUÉ. CELA N'A CAUSÉ AUCUN DOMMAGE À L'INTÉRIEUR DU MUSÉE. LE MUSÉE A AUSSITÔT ÉTÉ ROUVERT. Intervenant(s): FRANÇOIS PLAMONDON, DIRECTEUR DES RESSOURCES MATÉRIELLES

Émission TELE : LE TVA NOUVELLES Station: TVA, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur: Lecteur: PIERRE BRUNEAU Journaliste: SÉBASTIEN DUBOIS, EN DIRECT Durée: 00:01:45 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-TVA7-1631425

9 17:38:00 QUÉBEC - UN AUTRE INCENDIE A NÉCESSITÉ AUJOURD'HUI UNE INTERVENTION AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. LA CSST FERA ENQUÊTE.

Émission RADIO : NOUVELLES Station: CBV (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), QUÉBEC

Intervenant(s): MAXIME BOUCHER, CSSQ

Co-animateur:

Animateur:

Lecteur: SUZIE PELLETIER Journaliste: Durée: 00:00:30 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBV1-1631557

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10 18:02:00 QUÉBEC - LA CSST VA INTERVENIR SUR LE CHANTIER DU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC, APRÈS UN DEUXIÈME INCENDIE EN MOINS DE DEUX MOIS.

Émission RADIO : COGECO NOUVELLES Station: COGECO, MONTRÉAL Animateur: Co-animateur:

Intervenant(s): MAXIME BOUCHER, CSST

Lecteur: STEPHEN SZCZERBINSKI Journaliste: Durée: 00:00:45 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 2-COGECO2-1633477

11 18:09:00 QUÉBEC - UN DEUXIÈME INCENDIE EN MOINS DE DEUX MOIS A FORCÉ L'ÉVACUATION DU MUSÉE DE LA CIVILISATION. LES FLAMMES SE SONT ENCORE DÉCLARÉES SUR LE TOIT, OÙ DES TRAVAUX ONT COURS. LA CSST, QUI JUGE LA SITUATION PLUTÔT INHABITUELLE, A OUVERT UNE ENQUÊTE. LES DÉGÂTS D'AUJOURD'HUI SONT CONSIDÉRÉS COMME MINEURS. Intervenant(s): GENEVIÈVE DE BLOIS, MUSÉE DE LA CIVILISATION / FRANCE LOISELLE, SERVICE PROTECTION INCENDIE VILLE DE QUÉBEC / FRANÇOIS PLAMONDON, MUSÉE DE LA CIVILISATION

12 18:14:00 QUÉBEC - UN AUTRE INCENDIE EST SURVENU AUJOURD'HUI AU MUSÉE DE LA CIVILISATION. DES TRAVAUX SUR LA TOITURE SONT TOUJOURS EN CAUSE. LE MUSÉE A DÛ ÊTRE ÉVACUÉ. CELA N'A CAUSÉ AUCUN DOMMAGE À L'INTÉRIEUR DU MUSÉE. LE MUSÉE A AUSSITÔT ÉTÉ ROUVERT. Intervenant(s): VOX POP / FRANÇOIS PLAMONDON, DIRECTEUR DES RESSOURCES MATÉRIELLES

13 18:51:00 QUÉBEC - LES SPORTS - LE CHAMPIONNAT CANADIEN UNIVERSITAIRE DE SOCCER BAT SON PLEIN À QUÉBEC. LE MATCH DU ROUGE ET OR DEVRAIT BIENTÔT COMMENCER. ON DÉPLORE PETIT RETARD. À NOTER QUE LES FILLES DES CARABINS, ELLES, ONT ÉTÉ BATTUES / AU BANQUET DES ÉTOILES, MÉLISSA ROY A ÉTÉ NOMMÉE RECRUE DE L'ANNÉE / LE ROUGE ET OR FOOTBALL AFFRONTERA LES STINGERS EN FIN DE SEMAINE / ADAM THIBAULT S'ILLUSTRE DANS LA CFL. MENTION: MUSÉE DE LA CIVILISATION Intervenant(s): JEAN-GUY ROY / YVES GOSSELIN /

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Émission TELE : LE TÉLÉJOURNAL QUÉBEC Station: CBVT (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: BRUNO SAVARD Journaliste: CAMILLE SIMARD, EN DIRECT AVEC REPORTAGE Durée: 00:02:30 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBVT1-1631873 Émission TELE : LE TVA NOUVELLES Station: CFCM (TVA), QUEBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: PIERRE JOBIN Journaliste: SÉBASTIEN DUBOIS, EN DIRECT Durée: 00:01:45 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CFCM4-1631913 Émission TELE : LE TÉLÉJOURNAL QUÉBEC Station: CBVT (ICI RADIO-CANADA TÉLÉ), QUÉBEC Animateur: Co-animateur: Lecteur: BRUNO SAVARD Journaliste: MIREILLE ROBERGE, EN DIRECT Durée: 00:05:00 Date: 2014-11-06 Code nouvelle: 1-CBVT1-1632345

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La honte 7 novembre 2014 | Christian Rioux | Actualités en société

La visite de François Hollande qui s’est achevée mercredi à Montréal devait être la première depuis des lustres où la guerre diplomatique entre Paris, Québec et Ottawa serait mise de côté. Il faut en effet remonter loin dans l’histoire pour trouver des gouvernements québécois et fédéral qui sont à ce point au même diapason. Mais, chassez le naturel et il revient au galop. Certes, durant cette visite de trois jours, il n’y eut pas de frictions diplomatiques. Mais il fallait beaucoup de naïveté pour penser qu’un président français ne saisirait pas au vol la polémique sur le pont Champlain. Pas besoin de transformer Champlain en saint, comme certains sont en train de le faire, pour savoir qu’il fut le héros et le fondateur de la Nouvelle-France. Il ne fait donc aucun doute que le rappel, à deux reprises, par François Hollande de son importance dans l’histoire n’est pas un hasard. Ce serait mal connaître la place qu’occupe la mémoire historique dans un pays comme France et la connaissance fine qu’on a du Québec à l’Élysée. On remarquera d’ailleurs que François Hollande a poussé la perspicacité jusqu’à reprendre les mots mêmes qui furent ceux du gouvernement fédéral lors du 400e anniversaire de Québec. Tentant de s’approprier le personnage, Ottawa avait alors qualifié Champlain de « premier gouverneur général du Canada ». Une formule aussi ridicule sur le plan historique que si l’on qualifiait William Johnston de dernier « gouverneur de la Nouvelle-France ». Mais, passons. Chose certaine, si François Hollande n’est pas le plus grand président de la Ve République, c’est un fin diplomate qui manie les mots avec justesse.

Mais le plus surprenant dans cette affaire, c’est la manière dont notre classe politique fait mine de la considérer comme une simple maladresse politique. Comme si ce n’était pas le dernier épisode d’une longue série visant à occulter une partie de la mémoire historique des Québécois. Qu’on en juge. 1 sur 3


Plusieurs années avant le 400e anniversaire de Québec (2008), le gouvernement de Jean Chrétien avait tout fait pour faire de l’ombre à ces célébrations. Il avait imaginé pour cela une grande rencontre internationale rassemblant la France, le Canada et les États-Unis à Port-Royal (en Nouvelle-Écosse), soudainement rebaptisé berceau de l’Amérique française. Fondé par Champlain trois ans avant Québec, Port-Royal ne fut pourtant jamais un lieu de peuplement permanent. Le projet échoua à cause de la conjoncture internationale. On tenta alors de gommer autant que possible l’aspect historique du 400e anniversaire de Québec. D’abord en évitant d’y associer des historiens. Ensuite, en poussant l’absurde dans ses derniers retranchements : célébrer l’Amérique française en invitant le Britannique Paul McCartney sur les Plaines, fallait quand même le faire ! Le scandale faillit se répéter en 2009, à l’occasion du 250e anniversaire de la bataille des plaines d’Abraham. Les organisateurs tentèrent de transformer l’événement en grande foire de la reconstitution avec un bal masqué en prime. Comme s’il y avait quelque chose à fêter dans cette défaite qui marque de manière tragique la naissance des Canadiens (français). L’offensive ne devait pas s’arrêter là. En 2013, au lieu de commémorer le traité de Paris cédant le Canada à l’Angleterre, à coups de millions, le gouvernement fédéral sortit un nouveau lapin de son chapeau : la Guerre canado-américaine de 1812-1815. L’événement avait beau être pratiquement inconnu (et controversé chez les historiens), il était jugé plus « rassembleur ». Depuis deux ans, le gouvernement fédéral a tout fait pour que le traité de Paris ne vienne pas au Canada. L’ancien Musée des civilisations a refusé d’accueillir à Ottawa la copie anglaise pourtant exposée à Boston. Plus récemment, Ottawa a tenté en vain de bloquer la venue au Musée de la civilisation de Québec de l’original français. Grâce à la France, le traité y a finalement été exposé le mois dernier, mais avec un an de retard. Dernier épisode en date, le 18 octobre dernier, le gouverneur général David Johnston ne s’est-il pas permis d’intervenir comme s’il était un simple universitaire dans le programme des délibérations scientifiques d’un colloque portant sur la Conférence de Québec ? Et l’on nous dira après cela que le projet de débaptiser le pont Champlain est un simple accident de parcours ! Il faut se rendre à l’évidence. Depuis au moins 20 ans, Ottawa poursuit une politique mémorielle qui vise à effacer des pans entiers de la mémoire historique des Québécois. Il s’agit d’y substituer une mémoire canadienne dans laquelle celle du Québec devrait se dissoudre. Pendant ce temps, le Québec n’a pas l’ombre d’une politique mémorielle comme il en existe dans toutes les nations dignes de ce nom. Au mieux, il improvise, quand il ne regarde pas l’eau couler sous 2 sur 3


le… pont Champlain. Cette semaine, il n’était pas difficile de choisir qui, entre François Hollande et Philippe Couillard, a le mieux défendu la mémoire historique des Québécois. Il y a des moments comme ça où l’on peut avoir honte de ses représentants.

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Radio-Canada mettra à l'abri les costumes-phares de son entrepôt 7 novembre 2014 | Philippe Orfali | Actualités culturelles

Photo: ARTV Bobino et Bobinette

Devant le tollé suscité par l’annonce de la fermeture de son entrepôt à costumes, Radio-Canada fait volte-face. Certains des quelque 90 000 vêtements, accessoires et chapeaux du costumier de la société d’État seront préservés, a annoncé la direction de la chaîne télévisée jeudi soir. 1 sur 2


Dans un premier temps, 72costumes patrimoniaux — dont plusieurs ont été exposés en 2011 et 2012 au Musée de la civilisation de Québec dans le cadre de l’exposition RadioCanada, une histoire à suivre, tels que ceux de Fanfreluche, du pirate Maboule, de Bobino et Bobinette, Sol et Gobelet, etc., — pourront être cédés ou vendus à des musées ou autres institutions culturelles afin d’être conservés et exposés de temps à autre. « Ces costumes seront conservés jusqu’à ce qu’ils aient trouvé preneurs. Aucun ne sera détruit ou laissé à l’abandon », soutient le vice-président principal de RadioCanada, Louis Lalande, dans un communiqué. « Il n’a jamais été question pour Radio-Canada de se départir de façon désinvolte du patrimoine que représentent plusieurs costumes », poursuit-il. Une cinquantaine d’autres costumes qui pourraient être dignes d’intérêt seront également évalués par des spécialistes, de façon à s’assurer qu’aucun article de valeur ne disparaisse, précise Radio-Canada. De plus, la Société étudie actuellement la possibilité de faire don d’un certain nombre de costumes et accessoires aux conservatoires et écoles de théâtre du pays. Ce qui reste de la collection actuellement entreposée à Montréal sera par la suite vendu à une entreprise spécialisée dans le cadre d’un processus d’appel d’offres. La décision de Radio-Canada de fermer ce qui constitue le plus grand costumier en Amérique du Nord, le 31 mars prochain, avait suscité tout un tollé la semaine dernière, alors que les compressions à la société d’État continuent de faire couler beaucoup d’encre.

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Museomix, le marathon créatif connecté, « remixe » les musées Le Monde.fr | 07.11.2014 à 17h46 • Mis à jour le 13.11.2014 à 10h14 | Par Emmanuelle Jardonnet (/journaliste/emmanuelle-jardonnet/)

Si ce week-end , vous visitez un musée chamboulé par des zones de bricolagebidouillage et peuplé d’énergumènes exaltés, c’est probablement que vous avez mis les pieds au Museum d’histoire naturelle de Nantes (http://www.museum.nantes.fr /pages/00-introduction/page1.htm) , au Musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne (http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/) , au Musée d’histoire naturelle de Lille (http://mhn.lille.fr/cms) , au Musée départemental Arles antique (http://www.arles-antique.cg13.fr /mdaa_cg13/root/index.htm) , au Museon Arlaten (http://www.museonarlaten.fr/museon/CG13/) , toujours à Arles, au Musée d’art et d’histoire de Genève (http://institutions.ville-geneve.ch /fr/mah/) , en Suisse , au Silk Mill Museum (http://www.derbymuseums.org/thesilkmill/) de Derby, en Grande-Bretagne , ou encore au Musée des beaux-arts de Montréal (https://www.mbam.qc.ca/en/) , au Canada … en plein « museomixage ». Ces huit institutions participent en effet à l’édition 2014 du marathon créatif, numérique et culturel Museomix, qui a débuté vendredi 7 novembre et s’achèvera dimanche 9 novembre. Museomix, kézaco ? « Il s’agit d’un moment de rencontre et de créativité pour réfléchir à de nouvelles possibilités de voir un musée et ses collections, explique Juliette Giraud, la coordinatrice de l’événement. Dans chaque musée, une


centaine de participants, appelés « museomixeurs », avaient rendez-vous vendredi 7 novembre au matin. « A 9 heures, personne ne se connaît, à 11 heures, chacun est engagé dans une équipe, qui a trois jours et deux nuits pour mettre en place des dispositifs de médiation muséale innovants, appelés “prototypes” », explique la responsable.

Cultures geek et du DIY La manifestation, qui en est à sa 4e édition, mise sur « la contrainte de l’espace-temps limité, qui permet de s’extraire du principe de réalité, pour aller plus loin, dans un processus collaboratif très ouvert », explique la coordinatrice. Tout commence donc par une visite du musée et une présentation des collections. Une phase de découverte suivie d’un brainstorming structuré afin de favoriser l’émergence des idées . In fine, les équipes se constituent par groupes de six, regroupant six compétences : un « spécialiste de contenus », un « développeur-codeur », un « communiquant » (un community manager , par exemple), un « designer » (qui peut être un graphiste), un « makeur », c’està-dire un bricoleur (apte à faire de la menuiserie, notamment) et un professionnel du musée où se déroule l’opération. Lors de ces sessions hybrides, le savoir s’acoquine ainsi avec les cultures du DIY (do it yourself) et geek. Scénographes, artistes, écrivains, scientifiques, chefs de projet , latinistes… les « museomixeurs » ont été sélectionnés sur un critère de diversité des savoir-faire. « Les compétences sont autant d’ingrédients de la recette que les équipes vont composer », résume Juliette Giraud.


MUSEOMIX

Autour des équipes, tout un écosystème est mis en place. Les « museomixeurs » ont avant tout à disposition un « Fab Lab », où ils ont accès à « des outils de prototypage rapide, comme une imprimante 3D ou une machine de découpe laser », ou encore à des robots fournis par les partenaires technologiques. Une « Mix Room » leur offre par ailleurs une fenêtre sur les autres projets en cours d’élaboration. Chacun peut également consulter un large « Tweet Wall » : écran dédié à l’opération bombardé par le hashtag #museomix. Les tweets, « qui font le lien entre les participants, entre les musées et avec l’extérieur », souligne la coordinatrice, sont tellement partie intégrante du processus créatif et de l’émulation entre les participants que des référents sont spécifiquement chargés de saisir les informations et les réflexions en temps réel pour les redispatcher et faire interagir les projets. Les équipes sont également dotées d’un « facilitateur », une personne qui accompagne les projets et aide les participants à tout moment. Restent enfin les museomixeurs en réseau, qui suivent les work in progress par le biais de Twitter et peuvent dépanner à l’occasion – en réalisant une maquette pour une équipe, par exemple.

Une « cabane à contes » Les interactions peuvent amener des créations parallèles : « L’année dernière, le Musée de la civilisation de Québec et le Musée dauphinois de Grenoble ont réalisé qu’ils avaient en commun un large patrimoine de contes », explique


Juliette Giraud. Pour réactiver ces récits, ils ont chacun mis au point une « cabane à contes » – que les deux musées ont d’ailleurs souhaité développer de façon pérenne depuis. La question de la pérennisation n’est pas le but de l’opération, qui invente simplement des prototypes, mais rien n’empêche les musées de développer certaines structures ultérieurement. Le musée gallo-romain de Lyon -Fourvière, par exemple, qui avait été « museomixé » en 2012, a poursuivi un projet né pendant l’expérience. Une maquette du quartier antique de la ville avait été réinvestie par de la réalité augmentée : un système interactif permettait d’entendre les conversations des habitants de l’époque, évoquant la vie quotidienne comme les grands événements historiques. Aujourd’hui, le projet se poursuit, et se décline même à l’extérieur du musée, implanté dans ce même quartier, grâce à une application de smartphone.

« On a le droit de se tromper ! » L’aventure Museomix remonte à 2011, avec une première édition au Musée des arts déco, à Paris . Depuis, le dispositif s’est étoffé, des communautés locales se sont développées un peu partout, d’anciens « museomixeurs » sont devenus coordinateurs. Il a essaimé à l’étranger depuis 2013, et des communautés seraient désormais en germe à Bruxelles, Athènes, au Brésil et aux Etats-Unis. Pour garder la fraîcheur de la première rencontre et de la prise de risque, la machinerie Museomix, qui vient décloisonner les habitudes et les cultures de travail, ne déboule qu’une fois dans un musée. « Museomix, c’est un état d’esprit. Il y a beaucoup de joie, de curiosité, on est là pour expérimenter . Personne n’est dans le jugement. On a même le droit de se tromper ! », résume Juliette Giroud. Le public est invité à rencontrer les « museomixeurs » dimanche en fin d’après-midi, tandis qu’ils partageront leurs « expériences d’innovation ». Si les intervenants paraissent un peu fatigués, c’est normal : « On ne dort pas beaucoup pendant un museomix ! », prévient la coordinatrice. (/journaliste/emmanuelle-jardonnet/) Emmanuelle /emmanuelle-jardonnet/)

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-10

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- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 09:20:00 MONTRÉAL - L'AGENDA DE LA SEMAINE: LA TROUPE DE PINA BAUSCH EST DE PASSAGE À MONTRÉAL. UN DOCUMENTAIRE SUR LA CHORÉGRAPHE ALLEMANDE SERA NOTAMMENT PRÉSENTÉ AU CINÉMA DU PARC ET AU MUSÉE DE LA CIVILISATION.

Émission RADIO : MÉDIUM LARGE Station: SRC (ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE), MONTRÉAL Animateur: CATHERINE PERRIN Co-animateur:

Intervenant(s):

Lecteur: Journaliste: DANIEL LESSARD / DAVID DESJARDINS / PASQUALE HARRISON-JULIEN Durée: 00:02:15 Date: 2014-11-10 Code nouvelle: 2-SRC-R1-3-1646853

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Musée de la civilisation Monsieur Serge Poulin Date: 2014-11-11

15:00

- Liste des résumés des médias électroniques Droit d'auteur protégé, propriété du radiodiffuseur. Votre licence se limite à un usage privé, interne et non commercial. Toute reproduction, diffusion, transmission ou autre utilisation de la présente oeuvre est strictement interdite. 1 12:36:00 MONTRÉAL - MUSÉOMIX EST UN LABORATOIRE INTERNATIONAL CRÉATIF VISANT À CRÉER DE NOUVELLES EXPÉRIENCES POUR LES VISITEURS DE MUSÉE, NOTAMMENT À TRAVERS DES OUTILS INTERACTIFS. 70 PERSONNES ONT DÉVELOPPÉ DES PROTOTYPES PENDANT LES 2 JOURS ET DEMI QU'A DURÉ L´ÉVÉNEMENT. LES PARTICIPANTS EXPLIQUENT LE FONCTIONNEMENT ET L´INTÉRÊT DE LEURS PROTOTYPES. L'AN DERNIER, LE MUSÉOMIX S'EST TENU AU MUSÉE DE LA CIVILISATION À QUÉBEC. 3 DES 10 PROTOTYPES QUI ONT ÉTÉ PRÉSENTÉS CONTINUENT D'ÊTRE DÉVELOPPÉS.

Émission RADIO : LE MIDI LIBRE Station: CIBL-FM, MONTRÉAL Animateur: JEAN-LUC BOUCHARD Co-animateur: Lecteur: Journaliste: SOPHIE POISSON Durée: 00:08:00 Date: 2014-11-11 Code nouvelle: 2-CIBL9-1656039

Intervenant(s): JOSÉE DUHAIME, DIRECTRICE ADJOINTE AUX OPÉRATION POUR LE MUSÉE DES BEAUX ARTS DE MONTRÉAL / AGNÈS L´ORGUEILLEUX, PARTICIPANTE / LOÏC LEFEBVRE, PARTICIPANT / GENEVIÈVE PROVENCHER, MUSÉOLOGUE

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The Globe and Mail, 14 novembre 2014, page B8

THE GOVERNOR GENERAL'S HISTORY AWARD FOR EXCELLENCE IN MUSEUMS: HISTORY ALIVE!

A great challenge met First Nations culture is presented like never before in a landmark permanent exhibition anada is defined in large part by its First Peoples and public interest grows more and more every year, but the populations are so diverse and their histories so complicated that it is difficult to do the subject justice. However, the winner of the Governor General's History Award for Excellence in Museums definitely hit the mark. A landmark permanent exhibition at Quebec City's Les

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Musées de la civilization — This Is Our Story: First Nations and Inuit in the 21st Century — is bold and contemporary but also mature, inclusive and thoughtful. Focusing on 11 First Nations and examining five themes, the exhibition presents Aboriginal stories through Aboriginal voices, based on a prodigious, groundbreaking consultative regimen. Expertly designed, with, for example, a wall of snowshoes

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

serving as a metaphor for the march of the Inuit across the continent, the exhibition is also a showcase for leading scholarship and challenging perspectives. This is an experience in which the whole exceeds the sum of its parts — a beautiful, honest and at times difficult immersion into the lives and dreams of Canada's many and varied First Peoples.


La Presse Plus, 4 novembre 2014, page NA

PRIX DU QUÉBEC

JacquesMathieu Prix Gérard -MorissetPatrimoine Professeur émérite retraité de l'Université Laval, Jacques Mathieu est un passionné d'histoire depuis toujours. Pour lui, le patrimoine est « le mariage entre la culture héritée du passé et la culture comme projet de société » ; un objet multiforme et varié certes, mais au premier chef constitué « de traces qui ont un sens dans le présent ». Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jacques Mathieu s'est illustré tant en histoire qu'en archéologie, en ethnologie et en muséologie. On lui doit l'exposition inaugurale du Musée de la civilisation du Québec, en 1988. Mémoires devait durer 5 ans, elle en dura 15 et attira quelque 8 millions de visiteurs ! Passionné, polyvalent, il s'intéresse à la botanique depuis une quinzaine d'années et axe ses recherches sur « les relations à la nature et la contribution canadienne à la science mondiale au début du XVIIe siècle ». Il travaille actuellement à un ouvrage qui fera mieux connaître Louis Hébert, apothicaire en Nouvelle-France. Le prix Gérard-Morisset attribué aujourd'hui à Jacques Mathieu couronne une carrière aussi riche que fructueuse. « C'est, dit-il, un très grand honneur pour moi. Je connais un peu la carrière de Gérard Morisset ; il est un modèle qui m'a inspiré et qui continue d'inspirer les chercheurs d'aujourd'hui par ses perspectives de recherche innovantes. »


Le Devoir, 14 novembre 2014, page B1

Des suggestions de sorties pour le week-end

MARGE DOCUMENTAIRE En parallèle aux projections, les RIDM proposent une série d'activités mariant cinéma, musique et analyse. Ce vendredi, le lancement de Sur la piste des DJs est prétexte à une soirée avec Kobal, Champion et Poirier (22 h 30, Agora HydroQuébec). Samedi soir, la relève étudiante se fait une nuit de projections de courts-métrages (23 h, amphithéâtre du Coeur des sciences). Si le «cinéma de la dénonciation » vous interpelle, le cinéaste autrichien Hubert Sauper donne une conférence dimanche (en anglais), précédée de son film We Come As Friends (14 h, Université Concordia, 15$). Et lundi, trois cinéastes parlent des dangers rencontrés en tournage dans la discussion Les risques du métier de documentariste (16 h, pavillon Judith Jasmin). Programmation: ridm.gc.ca. -

CITOYENS, À TABLE Quatre fois par année, le carnaval culinaire Restaurant Day, créé en Finlande en 2011, appelle gourmets et/ou cuistots ouvrir des cantines éphé- à

mères au coin d'une ruelle, dans un Westphalia, voire dans leur salon. Tout est permis, tant que bonne humeur, partage et inventivité sont les ingrédients. Samedi, Montréal accueille une cinquantaine d'initiatives citoyennes : bar à soupe, tablée russe, Hygge danois... On fait le jeûne la veille pour tout goûter, moyennant quelques dollars. Samedi toute la journée. Menus, programme et application mobile: restaurantday.org, facebook. com/restaurantdaymontreal.

BEAUTÉ AU MUSÉE Une nuit au musée? Oui, et ça durera jusqu'à tard. Nicolas Jobin et son House Band seront à la barre musicale, des poupées, des poètes et du théâtre de rue flirteront avec les salles d'expo, il y aura des films de danse à l'écran et des plaidoyers chronométrés... sur la beauté. Samedi de 17h30 à minuit au Musée de la civilisation, 85 rue Dalhousie, à Québec.mcq.org.

MOTS EN PHOTOS Il vous reste une semaine pour profiter du Zoom Photo, à Saguenay. A voir: Zoom sur... le Salon du livre, tout juste inauguré, qui met en images le défi relevé par 25 photographes le 27 septembre: immortaliser autant d'écrivains (et leur imaginaire) un peu partout sur le territoire du Royaume. Jusqu'au 23 novembre à Chicoutimi, Jonquière et La Baie. zoomphotofestival. ca. Geneviève Tremblay icietla@ledevoir. com

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Canada NewsWire Nouvelles générales, lundi 17 novembre 2014 -­ 16:11:00 UTC -­0500 Au coeur de notre histoire. Les Premiers Peuples du Québec -­ Au Musée de la civilisation du 18 novembre 2014 jusqu'en mai 2015 Musée de la Civilisation QUÉBEC, le 17 nov. 2014 /CNW Telbec/ -­ Les collections des Musées de la civilisation recèlent de précieux objets qui témoignent de la vitalité et l'indéfectible présence autochtone sur le territoire québécois. L'espace Au coeur de notre histoire. Les Premiers Peuples du Québec, un volet intégré à l'exposition Le Temps des Québécois, propose de découvrir une parcelle des richesses de l'exposition C'est notre histoire. Premières Nations et Inuit* du XXIe siècle qui a dû être démontée à la suite de l'incendie de septembre dernier et qui reprendra l'affiche à l'été 2015. « Cette présentation constitue un clin d'oeil à l'exposition C'est notre histoire. Son installation à l'intérieur de l'exposition de référence Le Temps des Québécois est tout à fait à propos car elle témoigne de la contribution des Premières Nations et des Inuit au développement de notre société, a souligné le directeur général des Musées de la civilisation, M. Michel Côté. Les objets qu'on y présente révèlent les différences entre ces nations mais aussi leurs similitudes et leurs appartenances partagées, a-­t-­il ajouté. Ces objets ont été puisés à même la collection autochtone des Musées de la civilisation considérée l'une des plus anciennes et des plus riches au pays », a conclu M. Côté. Au coeur de notre histoire. Les Premiers Peuples du Québec À partir des thèmes abordés dans l'exposition C'est notre histoire, l'installation propose une sélection judicieuse d'objets (une soixantaine) liés à chacune des onze nations autochtones présentes sur le territoire québécois : Atikamekw Nehirowisiwok, Waban-­Aki (Abénakis), Anishinabeg (Algonquins), Innus (Montagnais), Kanien'kehá:ka (Mohawks), Hurons-­Wendat, Wolastoqiyik (Malécites), Eeyou (Cris), Mi'gmaq, Naskapis -­ et Inuit*. Objets archéologiques, appeau à orignal, bilboquet, wampum, panache dorsal, pipe calumet, corbeille décorative, costumes, couteaux croches, paniers, oeuvres d'art contemporaines témoignent de l'histoire et rendent compte de l'enracinement des Autochtones sur le territoire, de la colonisation et des alliances entre Autochtones et Européens, de la transformation des relations depuis 400 ans et des luttes des peuples autochtones au XXe et au XXIe siècles. Parmi les pièces exceptionnelles présentées, mentionnons : un wampum (Huron-­Wendat, 20e siècle), un sac de chasse (Eeyou Istchee, 1960), un contenant (Atikamekw Nehirowisiwok), un appeau à orignal (Anishinabeg, 1975), un couteau croche (Innu, 19e siècle), un panier de fantaisie (Waban-­Aki), une pipe-­calumet (Naskapi), un bol (Kanien'kehá:ka), un costume et une Qulliq/lampe à l'huile (Inuit, 1965), une oeuvre contemporaine de Nadia MyreMeditations on red #1, #2, #3 (Anishinabeg, 2013)... C'est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXIe siècle En 2015, les visiteurs pourront de nouveau parcourir l'exposition C'est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXIe siècle qui avait été inaugurée en 2013, une présentation d'Hydro-­Québec. Elle offre une vision contemporaine de la diversité culturelle et des réalités autochtones au Québec. Une réflexion profonde sur ce que signifie être autochtone aujourd'hui! Une version itinérante de cette exposition, présentement en cours au Musée des Abénakis sous le titre de Prenons tous place, rend compte de la formidable démarche collaborative qu'a nécessitée la réalisation de


l'exposition. Ces expositions ont été réalisées en partenariat avec La Boîte Rouge vif et le projet de recherche Design et culture matérielle (DCM). Tout récemment, C'est notre histoire. Premières Nations et Inuit du XXIe siècle, a remporté le Prix d'histoire du Gouverneur général pour l'excellence des programmes en musée : Histoire vivante! qui souligne l'immense travail collaboratif mis en oeuvre pour la conception et la réalisation de cette exposition. Alcoa est partenaire de l'ensemble de la programmation du Musée de la civilisation. * Le Musée met de l'avant les ethnonymes autochtones par respect pour les langues vernaculaires

SOURCE Musée de la Civilisation Contact Relations de presse : Québec -­ Serge Poulin, 418 528-­2072 ;; courriel : spoulin@mcq.org;; Montréal -­ Rosemonde Gingras, 514 458-­8355;; rosemonde@rosemondecommunications.com Note(s) : A l'attention Arts Editors © 2014 Canada NewsWire. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141117·FW·0C3383

news·20141117·FW·0c3383 Ce certificat est émis à Biblio.-­Nationale-­du-­Québec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2014-­12-­09 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.


Des œuvres des Premières Nations de nouveau accessibles Mise à jour le lundi 17 novembre 2014 à 16 h 08 HNE

Le Musée de la civilisation présente à nouveau des œuvres de l'exposition C'est notre histoire Photo : ICI Radio-­Canada Le Musée de la civilisation présente à nouveau des œuvres de l'exposition C'est notre histoire, qui avait dû être démontée à la suite de l'incendie de septembre. Le Musée a intégré à son exposition Le Temps des Québécois un volet consacré aux Premières Nations.


En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio-­Canada a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-­Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés

Important Afin de favoriser des discussions riches, respectueuses et constructives, chaque commentaire soumis sur les tribunes de Radio-­Canada.ca sera dorénavant signé des nom(s) et prénom(s) de son auteur (à l'exception de la zone Jeunesse). Le nom d'utilisateur (pseudonyme) ne sera plus affiché.

Parallèlement à cette exposition, le Musée de la civilisation lance aussi un livre coédité par les Éditions du Septentrion mettant en évidence des objets uniques de ses collections sur les Premiers Peuples.

Des artistes contemporains ont été invités à créer des oeuvres pour cette exposition qui présente également des objets archéologiques.

Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation Photo : Radio-­Canada

« C'est important de montrer qu'il y a des langues, une approche de la réalité différente par communauté, par société et en même temps, ce sont des sociétés évolutives, ce n'est pas figé dans le temps, il faut arrêter d'avoir des archétypes, des idées préconçues sur les Autochtones, donc on montre cette évolution, l'ingéniosité, le développement, le dynamisme », ajoute M Côté.

L'installation propose une sélection d'objets qui démontrent les différences entre les 11 nations autochtones sur le territoire québécois, précise M. Côté.

« À cause de l'incendie, on avait été obligés de fermer cette exposition qui avait obtenu un Prix du gouverneur général en histoire, donc, on a voulu la réintégrer comme une sorte de clin d'œil à l'exposition de référence sur le Temps des Québécois », dit-­il.

L'exposition C'est notre histoire sera quant à elle remontée en juin, explique le directeur du Musée de la civilisation, Michel Côté.






Le Devoir Culture, samedi 22 novembre 2014, p. H2

Les jeunes adultes au musée: qui sont-ils? Jacinthe Leblanc Les jeunes adultes ont des comportements bien à eux quand vient le temps de visiter les musées. Ils veulent rentabiliser leur sortie en visitant plus d'une exposition, bien souvent entre amis. Ils ne fréquentent pas le café ou le restaurant du musée et ils veulent des expériences interactives. Ils sont aussi très influencés par le bouche-à-oreille, qui passe désormais par les médias sociaux. Les résultats d'une étude de Lucie Daignault éclairent sur les comportements de ces jeunes adultes et donnent des pistes aux musées pour s'y adapter. Il y a une dizaine d'années, Lucie Daignault, responsable de l'évaluation au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), a constaté une diminution de la fréquentation des 18-34 ans dans ce musée. Elle a donc été mandatée par le MCQ pour trouver les raisons expliquant cette baisse. Puis, au printemps dernier, elle a élargi son analyse sur une période de 25 ans, soit de 1988 à 2013. Les tendances extraites du rapport sont bien différentes de ce qui est préféré par les familles, les touristes ou les personnes plus âgées. GénérationsCité, initiative philanthropique originale Directrice adjointe à la Fondation du musée Pointe-à-Callière, Chantal Vignola remarque aussi une façon de visiter le musée qui est propre aux jeunes adultes. En juin dernier, Pointe-à-Callière a lancé le groupe GénérationsCité. Celui-ci vise à rejoindre les jeunes adultes et à " développer un sentiment d'appartenance à Pointe-à-Callière ", explique Mme Vignola. " On veut que les gens reviennent sur le site et se réapproprient ce musée-là ", poursuit-elle. GénérationsCité est composé d'une douzaine de nouveaux bâtisseurs et philanthropes âgés de 20 à 45 ans. Le groupe propose des activités différentes et ciblées pour les jeunes adultes qui visitent les musées autrement. GénérationsCité vient participer de façon active et créative au développement de la Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, tout en assurant une relève philanthropique pour la Fondation de Pointe-à-Callière. Cette nouvelle façon de faire dans le domaine de la philanthropie obtient une réponse positive de la part des jeunes adultes. Chantal Vignola voit là un intérêt grandissant pour la culture, ce qui la rend confiante pour la suite des choses. Cette soif d'événements culturels est, pour elle, rafraîchissante. La diversité dans les expositions Ces temps-ci, Lucie Daignault mène des groupes de discussion auprès de jeunes qui ne

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fréquentent pas les musées. " Les jeunes disent : "Pour nous, vous seriez mieux de mettre de l'avant la diversité des [expositions] que vous offrez, la diversité des approches plutôt que de mettre l'accent sur une expo" ", mentionne la chercheuse. Ils veulent donc visiter plusieurs expositions pour rentabiliser leur sortie, tant au point de vue financier que de la découverte et du divertissement. Cet avis est également partagé par ceux qui fréquentent les musées. " Cette variété à la fois dans les thèmes, mais aussi dans les approches, c'est un moyen d'attirer les jeunes adultes au musée ", constate Lucie Daignault. Elle donne l'exemple de l'exposition sur les jeux vidéo au Musée de la civilisation de Québec, l'année dernière, qui a attiré plus d'hommes qu'à l'habitude. " Nécessairement, ajoute-t-elle, la programmation d'un musée -- n'importe quel musée -- a quand même un impact sur la composition sociale des publics. " Qui sont-ils ? Selon l'étude de Mme Daignault, les jeunes adultes misent beaucoup sur l'interaction sociale. Ayant un important besoin de sociabilité, ils veulent être avec des personnes de leur âge et pratiquer des activités en groupe. Ils aiment également participer à des événements qui sont rassembleurs et sortent de l'ordinaire. Les activités doivent être accessibles puisque les jeunes adultes, pour diverses raisons, n'ont ni le temps, ni le budget pour tout faire. Ce profil différent fait que les activités mises de l'avant par GénérationsCité s'y adaptent. " Pour eux, cela leur fait du bien de pouvoir voir une exposition, de parler fort avec quelqu'un, de rire, d'avoir accès à ça sans avoir l'impression de déranger d'autres types de visiteurs. C'est un autre genre d'activités. Sur le plan créatif, je trouve cela vraiment le fun ", s'enthousiasme Chantal Vignola. Par exemple, GénérationsCité a organisé un événement chez Moment Factory, partenaire de Pointe-à-Callière, afin de se faire connaître, car la première étape pour eux est de se positionner. Le prochain événement du groupe de jeunes philanthropes aura lieu à l'hiver prochain, au sein même du musée parce qu'un des défis, reconnaît la directrice adjointe de la Fondation de Pointe-à-Callière, " c'est de les amener sur le site pour leur montrer [son] importance ". Les nouvelles technologies Autant pour les rejoindre à l'extérieur qu'à l'intérieur d'un musée, les nouvelles technologies font partie du quotidien des jeunes adultes. Ces derniers se trouvent constamment plongés dans l'univers numérique. Lucie Daignault, du MCQ, a remarqué que les musées doivent mettre de l'avant les possibilités d'interaction et de participation lors des visites. Et ceux-ci répondent à l'appel en assurant une présence sur les médias sociaux et en modifiant leurs communications selon le type de clientèle visé. D'un point de vue philanthropique, alors que, pour certains groupes de donateurs, " l'invitation avec enveloppe de retour " est de mise, Chantal Vignola constate que les

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jeunes adultes sont plus facilement joignables par les médias sociaux. Par exemple, GénérationsCité est actif sur Facebook, et les communications avec les 18-34 ans se font majoritairement par courriel. Mais il faut faire attention de ne pas offrir de la technologie pour de la technologie. " Ce n'est pas uniquement le contenant. Il faut quand même approfondir le contenu ", nuance Lucie Daignault. Miser sur l'interactivité, les laisser évoluer à leur propre rythme, faire appel à leurs émotions et solliciter leurs sens : voilà quelques pistes pour encourager les jeunes adultes à fréquenter les musées de la province. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141122·LE·2014-11-22_424349

news·20141122·LE·2014-11-22_424349 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-05 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.

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Les jeunes adultes au musée: qui sont-ils?

MACM: «Cinquante ans, ce n’est que le début»

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MUSÉE DE LA NATURE ET DES SCIENCES DE SHERBROOKE

Le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke a fait le pari de l’expérience immersive avec Terra mutantès. Ce spectacle traverse 400 millions d’années pour expliquer les origines géologiques et naturelles des Appalaches.

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MUSÉES À L’ HEURE DU NUMÉRIQUE

La technologie au service de l’expérience muséale Plusieurs musées québécois jouent désormais la car te du numérique auprès de leurs visiteurs. Un souci demeure le même chez tous les établissements : trouver la technologie collant le mieux à leur exposition ou leur collection.

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durant les persécutions nazies. Depuis un an, les visiteurs peuvent décr ypter ces messages codés en yiddish grâce à l’application numérique que le musée a concoctée. Une traduction des manuscrits, une photo d’archive de l’homme qui les recevait et un témoignage vidéo de ce dernier ajoutent une nouvelle dimension auparavant inaccessible. C’est au moment de revoir son exposition permanente que le CCHM a revu son approche. Les guides bénévoles étaient souvent accaparés par les groupes scolaires et les visiteurs seuls étaient plutôt laissés à eux-mêmes. Le musée a mené une enquête auprès de ces der niers et 63 % d é c l a raient qu’ils auraient aimé

tage la tablette que l’objet », constate M. Côté. L’enjeu de la conception s’ar ticule désormais autour de la façon dont la technologie peut établir un dialogue avec l’objet ou devenir une valeur ajoutée sans en entraver la contemplation. Ces questions, le Musée national des beaux-ar ts du Québec (MNBAQ) se les pose aussi. « Quand on est devant une œuvre d’art, il y a une relation émotive ou intellectuelle qui s’établit, et il ne faut pas venir placer l’écran entre l’objet et le visiteur », souligne Anne-Josée Lacombe, responsable des guides, des animateurs et des programmes éducatifs au MNBAQ. L’établissement planifie en ce moment les outils numériques qui accompagneront l’ouverture d’un nouveau pavillon à la fin de l’année 2015 et le redéploiement de ses collections. Des contenus multiplateformes seront élaborés en lien avec des œuvres et dif-

férents parcours de visites seront conçus pour s’adresser à des publics variés. « Un des formidables atouts du numérique est de pouvoir personnaliser l’expérience et of frir des contenus plus ciblés en fonction des intérêts, du profil ou même de l’âge » du visiteur, note Anne Eschapasse, directrice des expositions et de la médiation. Pour ce nouveau chantier, le MNBAQ s’inspire de son « expérience pilote » autour de l’exposition Alfred Pellan — Le rêveur éveillé. Une application sur téléphone intelligent donne entre autres accès à des archives et à un jeu interactif pour mieux pénétrer dans l’univers de l’artiste. Elle mise aussi sur l’expérience de réalité augmentée devant une œuvre : l’appareil photo reconnaît la toile et va générer aussitôt du contenu supplémentaire. « L’idée, c’est d’utiliser le numérique pour offrir VOIR PAGE H 8 : TECHNOLOGIE

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es papiers froissés, usés et déchirés par endroits sont exposés derrière une vitrine. En traversant l’exposition permanente du Centre commémoratif de l’Holocauste à Montréal (CCHM), il est facile de passer à côté de cette section, anodine au premier coup d’œil. « C’est parmi les objets que je trouve les plus importants dans le musée », confie pourtant Julie Guinard, coordonnatrice musée et collection au CCHM. Il s’agit en fait de lettres échangées entre des mouvements de résistance coincés dans différents ghettos juifs de Pologne

perdre son identité », obser ve Mme Guinard. « C’est nous qui sommes là-dedans, précise-telle en montrant la tablette et l’application. On n’a pas essayé de se réinventer parce qu’on avait un nouvel outil. On a essayé d’enregistrer les histoires qu’on racontait déjà et les témoignages de gens qu’on connaissait, mais que nos visiteurs n’avaient pas forcément la chance de rencontrer. » Au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), on expérimente depuis un bon moment le potentiel des nouvelles technologies. Michel Côté, directeur général du MCQ, considère que le numérique constitue « un outil nécessaire et incontournable dans le monde contemporain » pour « améliorer nos projets culturels ». En revanche, il met en garde contre cer tains ef fets per vers. Lors de cer taines expositions de l’établissement, « la personne pouvait parfois regarder davan-

© Ministère de la Culture et des Sports de la Grèce

ETIENNE PLAMONDON EMOND

visionner plus de témoignages. Aujourd’hui, l’application tablette of fre trois visites guidées thématiques différentes : une première est consacrée aux survivants à qui ont appartenu les objets exposés, une deuxième se concentre sur les enfants qui ont grandi dans ces bouleversements et une dernière aborde les théories du génocide et de la question des droits de la personne. Il devient donc possible pour le public de revenir plusieurs fois et de parcourir l’exposition permanente avec une nouvelle interprétation. L’application est disponible par tout et plusieurs téléchargements ont été ef fectués depuis l’extérieur de l’Amérique du Nord. « Ça fait rayonner notre musée et notre collection en dehors de Montréal. C’était aussi un des buts », indique Mme Guinard. Le risque, avec les technologies, « est de vouloir courir derrière toutes les nouveautés et de

Exposition réalisée par le ministère de la Culture et des Sports de la Grèce (Athènes, Grèce), Pointe-à-Callière, cité d’ar d’archéologie chéologie et d’histoire de Montréal (Montréal, Canada), le Musée canadien de l’histoire (Gatineau, Canada), The Field Museum (Chicago, É.-U.) et le National Geographic Museum (W (Washington, ashington, D.C., É.-U.). L’ambassade de Grèce au Canada et l’ambassade du Canada en Grèce collaborent à la promotion de l’exposition. L’ambassade

Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

350, place Royale VVieux-Montréal iieux-Montréal ieux-Mon (Qc) H2Y 3Y5 pacmusee.qc.ca


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MUSÉES P LAN

CULTUREL NUMÉRIQUE DU

Q UÉBEC

Près de 11 millions de dollars pour accroître l’offre numérique des musées Le 29 septembre dernier, le gouvernement Couillard a dévoilé son Plan culturel numérique, qui prévoit des investissements de 110 millions de dollars sur sept ans. C’est moins que les 150 millions qui avaient été annoncés par le gouvernement Marois avec sa Stratégie culturelle numérique, tout juste avant les dernières élections. Mais la nouvelle a réjoui le milieu muséal, particulièrement concerné par ce plan, dans une période politique marquée par l’austérité budgétaire et les compressions. ETIENNE PLAMONDON EMOND

a moins d’argent que «sousIlelceygouvernement qui avait été anticipé précédent, mais il y a quand même des sommes qui sont très intéressantes et qui sont annoncées assez précisément pour les deux prochaines années », exprime Michel Perron, directeur général de la Société des musées québécois (SMQ). Une bonne nouvelle pour les musées, donc, d’autant plus qu’une grande proportion de l’enveloppe du Plan culturel numérique leur est consacrée. Sur les 36 millions de dollars prévus pour les deux prochaines années, 10,9 millions, soit environ 30 % des sommes investies, sont dédiés à ce secteur. Quelques raisons expliquent cette part du gâteau. Sur 15 organismes et sociétés d’État relevant du ministèr e de la Cultur e et des Communications (MCC), trois sont des musées, soit le Musée de la civilisation de Québec (MCQ), le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) et le Musée d’ar t contemporain de Montréal. À cela s’ajoute le Musée des beaux-ar ts de Montréal (MBAM), qui est encadré par une loi provinciale. « C’était un secteur qui avait tout de même beaucoup de besoins », observe Dany Gilber t, directeur des programmes et du développement culturel numérique au ministère de la Culture. Selon un sondage ef fectué auprès de ses membres en 2008, la Société des musées québécois estimait que seulement 9 % des collections muséales de la province étaient numérisées. Plusieurs personnes travaillant dans le milieu, interrogées pour cet article, ont indiqué que les établissements québécois étaient en retard à ce chapitre. « Ce sont des institutions qui ont énormément de matériel, indique M. Gilber t. On ne se cachera pas que les deux premières an-

nées du plan sont un peu des années de démarrage. Il faut numériser pour pouvoir par la suite utiliser ce contenu dans le développement de certaines plateformes, applications ou autres événements. » Mathieu Rocheleau, conseiller numérique pour le MCC, ajoute que « c’est aussi un secteur où on reconnaissait une urgence d’agir pour numériser, parce que les musées détiennent des objets ou des documents qui sont plus fragiles et qui nécessitaient une action plus rapide ». Si les budgets pour les deux prochaines années ont été dévoilés, les mesures et la répartition des sommes pour les cinq années suivantes n’ont pas encore été fixées. « On en viendrait à probablement rater des initiatives très intéressantes, justifie M. Gilbert. Pour l’instant, on ne sait pas encore quelle forme prendront des technologies, et de nouvelles façons de faire pourraient apparaître au cours des prochains mois. C’est un milieu qui va tellement vite qu’on voulait vraiment y aller par étapes. » « Quand on commence à travailler sur des questions de nouvelles technologies, il faut poursuivre les investissements, parce qu’il n’y a rien qui vieillit plus vite, commente Yves Bergeron, professeur en muséologie à l’UQAM. Ça demande des efforts constants et des investissements réguliers pour développer l’expertise et la garder. »

Des mesures

Le Plan a édicté 11 mesures pour le secteur muséal. La plupart d’entre elles émanent de demandes formulées par les différentes institutions, qui ont amorcé depuis longtemps une réflexion sur leurs usages du numérique. « Le ministère a assez bien travaillé dans la consultation et la concertation pour bâtir ce plan », juge Michel Côté, directeur général du MCQ. Parmi les mesures, le MBAM créera une plateforme pour diffuser des contenus thématiques basés sur ses

CENTRE COMMÉMORATIF DE L’HOLOCAUSTE À MONTRÉAL

Selon un sondage effectué auprès de ses membres en 2008, la Société des musées québécois estimait que seulement 9 % des collections muséales de la province étaient numérisées.

collections. Le MCQ, quant à lui, mettra en œuvre un programme d’expositions et d’ateliers-résidences jumelé à un laboratoire par ticipatif numérique de type fab lab ouvert au grand public. Le MNBAQ développera des contenus didactiques créatifs, visant à favoriser la découver te et les apprentissages interactifs. Mais les petits établissements ne sont pas en reste. La Société des musées québécois (SMQ) s’est vue confier le mandat de mettre en place un programme d’aide sur le numérique pour les institutions muséales reconnues par le ministère. « On va pousser des projets de numérisation. Simultanément, on va développer un volet qui sera axé davantage vers la diffusion de contenus muséaux, y compris des collections, en vue de créer des systèmes d’exposition virtuelle, des dispositifs en salle ou des technologies numériques pour la médiation », explique M. Perron. De plus, la SMQ s’assurera de la création de contenus par ses membres pour alimenter le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec

(RPCQ), en collaboration avec le MCC et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Le portail est déjà en ligne depuis plusieurs années. Mais le travail consiste désormais à « en faire une plateforme commune pour l’ensemble du réseau de la culture, de l’ouvrir et d’aller moissonner les dif fé-

rentes banques de données des partenaires », explique M. Rocheleau, du MCC. Yves Bergeron voit cette démarche d’un bon œil. « La grande tendance internationale se structure autour de ce qu’on appelle en anglais les LAN — pour Library, Archive and Museum —, où il y a une conver-

gence des trois grandes institutions. Au Québec, on l’a fait avec BAnQ. Mais il y a des pays qui vont plus loin et qui regroupent aussi les musées. Ça permet d’envisager sous un angle différent le patrimoine. » Collaborateur

Le Devoir

Des défis Plusieurs défis seront tout de même à prévoir dans le cadre du Plan culturel numérique. M. Rocheleau souligne l’enjeu des standards internationaux d’interopérabilités des données pour s’assurer une diffusion à grande échelle des collections numérisées. Mais c’est la question des droits d’auteur qui pourrait se révéler le défi le plus complexe. Parfois, des musées ne peuvent pas ajouter des créations sur leur plateforme numérique, faute d’avoir la permission. Le MNBAQ, par exemple, a développé une section sur ses collections dans son site Web l’année dernière. Malheureusement, les images de plusieurs œuvres datant d’après 1954 ne peuvent être consultées, une indication selon laquelle l’œuvre est protégée apparaissant à leur place. Dans le Plan culturel numérique, le ministère s’est engagé à coordonner un chantier sur

l’adaptation des droits d’auteur à l’ère numérique pour tous les domaines artistiques concernés. « On aura beau numériser et renumériser, si toute la question des droits d’auteur n’est pas débattue et réglée en fonction des avancées de ce secteur, il y aura une perte de diffusion qui sera énorme », reconnaît M. Gilbert. « Il faut savoir qu’il y a des législations en Europe et aux États-Unis qui permettent la diffusion d’œuvres d’art couvertes par le droit d’auteur à des fins de documentation, de pédagogie et d’information, mais aussi de divertissement, souligne Anne Eschapasse, directrice des expositions et de la médiation au MNBAQ. C’est un chantier fondamental. On ne peut pas dire qu’on est des diffuseurs qui promeuvent la créativité québécoise et s’empêcher en même temps de faire rayonner ses œuvres d’art aux quatre coins du monde par les outils numériques. »

Les jeunes adultes au musée : qui sont-ils ? JACINTHE LEBLANC

L

es jeunes adultes ont des comportements bien à eux quand vient le temps de visiter les musées. Ils veulent rentabiliser leur sortie en visitant plus d’une exposition, bien souvent entre amis. Ils ne fréquentent pas le café ou le restaurant du musée et ils veulent des expériences interactives. Ils sont aussi très influencés par le bouche-à-oreille, qui passe désormais par les médias sociaux. Les résultats d’une étude de Lucie Daignault éclairent sur les comportements de ces jeunes adultes et donnent des pistes aux musées pour s’y adapter. Il y a une dizaine d’années, Lucie Daignault, responsable de l’évaluation au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), a constaté une diminution de la fréquentation des 18-34 ans dans ce musée. Elle a donc été mandatée par le MCQ pour trouver les raisons expliquant cette baisse. Puis, au printemps dernier, elle a élargi son analyse sur une période de 25 ans, soit de 1988 à 2013. Les tendances extraites du rapport sont bien différentes de ce qui est préféré par les familles, les touristes ou les personnes plus âgées.

CETTE NOUVELLE EXPOSITION RÉVÈLE COMMENT LES CANADIENS ONT DÛ S’ADAPTER SUR LES CHAMPS DE BATAILLE EN BELGIQUE PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE.

COMMANDITAIRE PRÉSENTATEUR NATIONAL

JUSQU’AU 26 AVRIL 2015 Une exposition réalisée par le Musée canadien de la guerre en partenariat avec le Memorial Museum Passchendaele 1917, en Belgique, et avec le généreux soutien de la E.W. Bickle Foundation.

PARTENAIRES OFFICIELS DU CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE John et Pattie Cleghorn et leur famille

Colonel honoraire (retr.) John C. Eaton, O.Ont., K.St.J., D.Com. et le colonel honoraire Sally Horsfall Eaton, S.S.St.J., C.D., I.A., LL.D.

GénérationsCité, initiative philanthropique originale Directrice adjointe à la Fondation du musée Pointe-à-Callière, Chantal Vignola remarque aussi une façon de visiter le musée qui est propre aux jeunes adultes. En juin dernier, Pointeà-Callière a lancé le groupe GénérationsCité. Celui-ci vise à rejoindre les jeunes adultes et à « développer un sentiment d’appar tenance à Pointe-à-Callière », explique Mme Vignola. « On veut que les gens reviennent sur le site et se réapproprient ce musée-là », poursuit-elle. GénérationsCité est composé d’une douzaine de nouveaux bâtisseurs et philanthropes âgés de 20 à

45 ans. Le groupe propose des activités différentes et ciblées pour les jeunes adultes qui visitent les musées autrement. GénérationsCité vient par ticiper de façon active et créative au développement de la Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, tout en assurant une relève philanthropique pour la Fondation de Pointe-à-Callière. Cette nouvelle façon de faire dans le domaine de la philanthropie obtient une réponse positive de la part des jeunes adultes. Chantal Vignola voit là un intérêt grandissant pour la culture, ce qui la rend confiante pour la suite des choses. Cette soif d’événements culturels est, pour elle, rafraîchissante.

La diversité dans les expositions Ces temps-ci, Lucie Daignault mène des groupes de discussion auprès de jeunes qui ne fréquentent pas les musées. « Les jeunes disent : “Pour nous, vous seriez mieux de mettre de l’avant la diversité des [expositions] que vous offrez, la diversité des approches plutôt que de mettre l’accent sur une expo” », mentionne la chercheuse. Ils veulent donc visiter plusieurs expositions pour rentabiliser leur sor tie, tant au point de vue financier que de la découverte et du divertissement. Cet avis est également partagé par ceux qui fréquentent les musées. « Cette variété à la fois dans les thèmes, mais aussi dans les approches, c’est un moyen d’attirer les jeunes adultes au musée », constate Lucie Daignault. Elle donne l’exemple de l’exposition sur les jeux vidéo au Musée de la civilisation de Québec, l’année der nière, qui a attiré plus d’hommes qu’à l’habitude. « Nécessairement, ajoute-t-elle, la programmation d’un musée — n’importe quel musée — a quand même un impact sur la composition sociale des publics. » VOIR PAGE H 3 : JEUNES ADULTES


LES MUSÉES À L’HEURE DU NUMÉRIQUE

La technologie au service de l’expérience muséale 22 novembre 2014 | Etienne Plamondon Emond - Collaborateur | Actualités culturelles

Photo: Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke Le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke a fait le pari de l’expérience immersive avec Terra mutantès. Ce spectacle traverse 400 millions d’années pour expliquer les origines géologiques et naturelles des Appalaches.

Plusieurs musées québécois jouent désormais la carte du numérique auprès de leurs visiteurs. Un souci demeure le même chez tous les établissements : trouver la technologie collant le mieux à leur exposition ou leur collection. 1 sur 4 Ce texte fait partie d'un cahier spécial.


Des papiers froissés, usés et déchirés par endroits sont exposés derrière une vitrine. En traversant l’exposition permanente du Centre commémoratif de l’Holocauste à Montréal (CCHM), il est facile de passer à côté de cette section, anodine au premier coup d’oeil. « C’est parmi les objets que je trouve les plus importants dans le musée », confie pourtant Julie Guinard, coordonnatrice musée et collection au CCHM. Il s’agit en fait de lettres échangées entre des mouvements de résistance coincés dans différents ghettos juifs de Pologne durant les persécutions nazies. Depuis un an, les visiteurs peuvent décrypter ces messages codés en yiddish grâce à l’application numérique que le musée a concoctée. Une traduction des manuscrits, une photo d’archive de l’homme qui les recevait et un témoignage vidéo de ce dernier ajoutent une nouvelle dimension auparavant inaccessible. C’est au moment de revoir son exposition permanente que le CCHM a revu son approche. Les guides bénévoles étaient souvent accaparés par les groupes scolaires et les visiteurs seuls étaient plutôt laissés à eux-mêmes. Le musée a mené une enquête auprès de ces derniers et 63 % déclaraient qu’ils auraient aimévisionner plus de témoignages. Aujourd’hui, l’application tablette offre trois visites guidées thématiques différentes : une première est consacrée aux survivants à qui ont appartenu les objets exposés, une deuxième se concentre sur les enfants qui ont grandi dans ces bouleversements et une dernière aborde les théories du génocide et de la question des droits de la personne. Il devient donc possible pour le public de revenir plusieurs fois et de parcourir l’exposition permanente avec une nouvelle interprétation. L’application est disponible partout et plusieurs téléchargements ont été effectués depuis l’extérieur de l’Amérique du Nord. « Ça fait rayonner notre musée et notre collection en dehors de Montréal. C’était aussi un des buts », indique Mme Guinard. Le risque, avec les technologies, « est de vouloir courir derrière toutes les nouveautés et de perdre son identité », observe Mme Guinard. « C’est nous qui sommes là-dedans, précise-t-elle en montrant la tablette et l’application. On n’a pas essayé de se réinventer parce qu’on avait un nouvel outil. On a essayé d’enregistrer les histoires qu’on racontait déjà et les témoignages de gens qu’on connaissait, mais que nos visiteurs n’avaient pas forcément la chance de rencontrer. » Au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), on expérimente depuis un bon moment le potentiel des nouvelles technologies. Michel Côté, directeur général du MCQ, considère que le numérique constitue « un outil nécessaire et incontournable dans le monde contemporain » pour « améliorer nos projets culturels ». En revanche, il met en garde contre certains effets pervers. Lors de certaines expositions de l’établissement, « la 2 sur 4


personne pouvait parfois regarder davantage la tablette que l’objet », constate M. Côté. L’enjeu de la conception s’articule désormais autour de la façon dont la technologie peut établir un dialogue avec l’objet ou devenir une valeur ajoutée sans en entraver la contemplation. Ces questions, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) se les pose aussi. « Quand on est devant une oeuvre d’art, il y a une relation émotive ou intellectuelle qui s’établit, et il ne faut pas venir placer l’écran entre l’objet et le visiteur », souligne Anne-Josée Lacombe, responsable des guides, des animateurs et des programmes éducatifs au MNBAQ. L’établissement planifie en ce moment les outils numériques qui accompagneront l’ouverture d’un nouveau pavillon à la fin de l’année 2015 et le redéploiement de ses collections. Des contenus multiplateformes seront élaborés en lien avec des oeuvres et différents parcours de visites seront conçus pour s’adresser à des publics variés. « Un des formidables atouts du numérique est de pouvoir personnaliser l’expérience et offrir des contenus plus ciblés en fonction des intérêts, du profil ou même de l’âge » du visiteur, note Anne Eschapasse, directrice des expositions et de la médiation. Pour ce nouveau chantier, le MNBAQ s’inspire de son « expérience pilote » autour de l’exposition Alfred Pellan — Le rêveur éveillé. Une application sur téléphone intelligent donne entre autres accès à des archives et à un jeu interactif pour mieux pénétrer dans l’univers de l’artiste. Elle mise aussi sur l’expérience de réalité augmentée devant une oeuvre : l’appareil photo reconnaît la toile et va générer aussitôt du contenu supplémentaire. « L’idée, c’est d’utiliser le numérique pour offrir un regard sur ce qui n’est pas visible, sur les coulisses et sur un contexte qui n’existe plus, puisque les objets qu’on a dans les musées sont généralement extraits de leur contexte », résume Mme Eschapasse. Le musée McCord, de son côté, utilise la réalité augmentée pour transporter à nouveau des oeuvres dans leur contexte. En 2011, il a lancé le Musée urbain MTL, une application pour téléphone intelligent mettant en valeur sa riche collection d’archives photographiques. « Les gens peuvent découvrir l’histoire et le musée autrement en allant sur les lieux où l’histoire s’est faite », explique Stéphanie Poisson, chargée de projet, Web et multimédia, au Musée McCord. Pendant que l’établissement renouvelait son exposition permanente, le Musée de Londres faisait grand bruit avec son application nommée Street Museum, qui superposait de vieilles photos sur l’écran photographique lorsqu’on pointait son appareil depuis l’endroit où elles avaient été prises des décennies plus tôt. Le Musée McCord s’en est inspiré pour reproduire la formule dans les rues montréalaises. Une façon de sortir des quatre murs et d'« entrer dans le quotidien des gens », affirme Mme Poisson. 3 sur 4


Les musées de science : des cas à part ? Les musées des sciences vivent un rapport différent avec les nouvelles technologies. « Il n’y a généralement pas de collection », rappelle Michel Groulx, chef recherche et contenu au Centre des sciences de Montréal. « Le numérique est là pour créer l’expérience et pas seulement pour servir de médiateur entre un objet et les visiteurs. » N’empêche, il remarque que « le rapport à l’objet et aux vrais phénomènes scientifiques, qu’on peut observer ou avec lesquels on peut interagir, reste important et populaire ». Lorsque vient le temps d’aborder des expériences qui nécessiteraient de l’équipement lourd de laboratoire, les simulations numériques sont par contre de mise. Mais même avec les nouvelles technologies, « il faut laisser une place à l’expérience tactile, physique et matérielle », croit-il. Le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke a pour sa part une grande collection qu’on peut explorer avec différentes visites guidées disponibles sur tablette. Mais il a aussi fait le pari de l’expérience immersive avec Terra mutantès. Ce spectacle traverse 400 millions d’années pour expliquer les origines géologiques et naturelles des Appalaches. Les visiteurs peuvent interagir, grâce à des caméras infrarouges, avec des images projetées sur une table, faisant ainsi bouger des poissons préhistoriques et provoquant des mécanismes d’érosion à l’aide de leurs mains. « Pour nous, le numérique, c’est un outil pour faire vivre des émotions », explique Marie-Claude Letarte, directrice de la production. Luc Lapointe, développeur informatique pour le musée, qualifie l’expérience sensorielle de pédagogique en ce qu’elle facilite la mémorisation des différents phénomènes. « Il y a le danger d’une surenchère entre les musées, prévient-il tout de même. Il faut faire attention de ne pas franchir la limite vers un spectacle à la Walt Disney. On est là pour faire aimer la science et la nature. »

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Les jeunes adultes au musée: qui sont-ils? 22 novembre 2014 | Jacinthe Leblanc - Collaboratrice | Actualités culturelles

Les jeunes adultes ont des comportements bien à eux quand vient le temps de visiter les musées. Ils veulent rentabiliser leur sortie en visitant plus d’une exposition, bien souvent entre amis. Ils ne fréquentent pas le café ou le restaurant du musée et ils veulent des expériences interactives. Ils sont aussi très influencés par le bouche-à-oreille, qui passe désormais par les médias sociaux. Les résultats d’une étude de Lucie Daignault éclairent sur les comportements de ces jeunes adultes et donnent des pistes aux musées pour s’y adapter. Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

Il y a une dizaine d’années, Lucie Daignault, responsable de l’évaluation au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), a constaté une diminution de la fréquentation des 18-34 ans dans ce musée. Elle a donc été mandatée par le MCQ pour trouver les raisons expliquant cette baisse. Puis, au printemps dernier, elle a élargi son analyse sur une période de 25 ans, soit de 1988 à 2013. Les tendances extraites du rapport sont bien différentes de ce qui est préféré par les familles, les touristes ou les personnes plus âgées. GénérationsCité, initiative philanthropique originale Directrice adjointe à la Fondation du musée Pointe-à-Callière, Chantal Vignola remarque aussi une façon de visiter le musée qui est propre aux jeunes adultes. En juin dernier, Pointe-à-Callière a lancé le groupe GénérationsCité. Celui-ci vise à rejoindre les jeunes adultes et à « développer un sentiment d’appartenance à Pointeà-Callière », explique Mme Vignola. « On veut que les gens reviennent sur le site et se réapproprient ce musée-là », poursuit-elle. GénérationsCité est composé d’une douzaine de nouveaux bâtisseurs et philanthropes âgés de 20 à 45 ans. Le groupe propose des activités différentes et ciblées pour les jeunes adultes qui visitent les musées autrement. 1 sur 3


GénérationsCité vient participer de façon active et créative au développement de la Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, tout en assurant une relève philanthropique pour la Fondation de Pointe-à-Callière. Cette nouvelle façon de faire dans le domaine de la philanthropie obtient une réponse positive de la part des jeunes adultes. Chantal Vignola voit là un intérêt grandissant pour la culture, ce qui la rend confiante pour la suite des choses. Cette soif d’événements culturels est, pour elle, rafraîchissante. La diversité dans les expositions Ces temps-ci, Lucie Daignault mène des groupes de discussion auprès de jeunes qui ne fréquentent pas les musées. « Les jeunes disent : “Pour nous, vous seriez mieux de mettre de l’avant la diversité des [expositions] que vous offrez, la diversité des approches plutôt que de mettre l’accent sur une expo” », mentionne la chercheuse. Ils veulent donc visiter plusieurs expositions pour rentabiliser leur sortie, tant au point de vue financier que de la découverte et du divertissement. Cet avis est également partagé par ceux qui fréquentent les musées. « Cette variété à la fois dans les thèmes, mais aussi dans les approches, c’est un moyen d’attirer les jeunes adultes au musée », constate Lucie Daignault. Elle donne l’exemple de l’exposition sur les jeux vidéo au Musée de la civilisation de Québec, l’année dernière, qui a attiré plus d’hommes qu’à l’habitude. « Nécessairement, ajoute-t-elle, la programmation d’un musée — n’importe quel musée — a quand même un impact sur la composition sociale des publics. » Qui sont-ils ? Selon l’étude de Mme Daignault, les jeunes adultes misent beaucoup sur l’interaction sociale. Ayant un important besoin de sociabilité, ils veulent être avec des personnes de leur âge et pratiquer des activités en groupe. Ils aiment également participer à des événements qui sont rassembleurs et sortent de l’ordinaire. Les activités doivent être accessibles puisque les jeunes adultes, pour diverses raisons, n’ont ni le temps, ni le budget pour tout faire. Ce profil différent fait que les activités mises de l’avant par GénérationsCité s’y adaptent. « Pour eux, cela leur fait du bien de pouvoir voir une exposition, de parler fort avec quelqu’un, de rire, d’avoir accès à ça sans avoir l’impression de déranger d’autres types de visiteurs. C’est un autre genre d’activités. Sur le plan créatif, je trouve cela vraiment le fun », s’enthousiasme Chantal Vignola. 2 sur 3


Par exemple, GénérationsCité a organisé un événement chez Moment Factory, partenaire de Pointe-à-Callière, afin de se faire connaître, car la première étape pour eux est de se positionner. Le prochain événement du groupe de jeunes philanthropes aura lieu à l’hiver prochain, au sein même du musée parce qu’un des défis, reconnaît la directrice adjointe de la Fondation de Pointe-à-Callière, « c’est de les amener sur le site pour leur montrer [son] importance ». Les nouvelles technologies Autant pour les rejoindre à l’extérieur qu’à l’intérieur d’un musée, les nouvelles technologies font partie du quotidien des jeunes adultes. Ces derniers se trouvent constamment plongés dans l’univers numérique. Lucie Daignault, du MCQ, a remarqué que les musées doivent mettre de l’avant les possibilités d’interaction et de participation lors des visites. Et ceux-ci répondent à l’appel en assurant une présence sur les médias sociaux et en modifiant leurs communications selon le type de clientèle visé. D’un point de vue philanthropique, alors que, pour certains groupes de donateurs, « l’invitation avec enveloppe de retour » est de mise, Chantal Vignola constate que les jeunes adultes sont plus facilement joignables par les médias sociaux. Par exemple, GénérationsCité est actif sur Facebook, et les communications avec les 18-34 ans se font majoritairement par courriel. Mais il faut faire attention de ne pas offrir de la technologie pour de la technologie. « Ce n’est pas uniquement le contenant. Il faut quand même approfondir le contenu », nuance Lucie Daignault. Miser sur l’interactivité, les laisser évoluer à leur propre rythme, faire appel à leurs émotions et solliciter leurs sens : voilà quelques pistes pour encourager les jeunes adultes à fréquenter les musées de la province.

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PRIX RELÈVE 2014 DE LA SOCIÉTÉ DES MUSÉES QUÉBÉCOIS

La lauréate, une maman qui concilie travail et famille avec succès 22 novembre 2014 | Jérôme Delgado - Collaborateur | Actualités culturelles

Entre Marco Polo et Passe-Partout, il n’y a pas qu’un monde. Ce sont des mondes, des siècles, et même des années-lumière (de culture) qui les séparent. C’est pourtant sur des sujets aussi disparates qu’Élisabeth Côté travaille depuis son entrée dans le métier de la muséologie. Et c’est pour cette capacité à toucher à tout, à l’hier lointain comme proche, à la grande histoire universelle comme au petit écran local, que la Société des musées québécois (SMQ) lui a remis le Prix Relève 2014 lors de son congrès annuel, au début du mois d’octobre.

Photo: Claire Miville Élisabeth Côté

Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

Prix pour la relève, mais une relève, si l’on se fie aux commentaires du jury de cette année, bien rodée. « Les défis qui ont jalonné son parcours étaient imposants, lit-on dans le communiqué de presse de la SMQ à propos de la lauréate, et elle a su faire la démonstration qu’elle pouvait les relever avec ce qu’il faut de passion, de rigueur et de créativité pour en assurer le succès. »

Élisabeth Côté a commencé sa carrière de manière éclatante, en 2007, avec l’exposition Le phénomène PassePartout. Ce gros succès du Musée québécois de culture populaire, à Trois-Rivières, avec ses88 000 visiteurs, n’a été dépassé, sur le plan de la fréquentation, que par La petite vie, qui a pris fin en septembre 2014 avec 107 000 entrées au compteur.


Le phénomène Passe-Partout, Élisabeth Côté l’a monté de A à Z, avec une amie, Catherine Dubois. Il fallait, selon elle, avoir du front tout autour de la tête pour penser qu’une institution prendrait le temps d’écouter deux jeunes inconnues sans expérience. « On a monté un dossier. Peut-être que le jury [du Prix Relève] a été impressionné par l’audace qu’on a eue d’appeler un musée. Et le projet a eu un écho important. Quelque chose comme vingt médias ont assisté à la conférence de presse, ce qui est rare », se rappelle-t-elle, au bout du fil. Depuis ces débuts en fanfare, Élisabeth Côté a atterri à Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal. C’est là que sa palette a pris toutes ses couleurs. En tant que chargée de projets, elle a coordonné la mise en place d’expositions phares (Les routes du thé et Marco Polo, le fabuleux voyage) et travaillé à l’aménagement d’un pavillon tout neuf, la Maison-des-Marins. Elle a aussi développé l’atelier Archéo-aventure, qui consiste en des simulations de fouilles pour les familles, ainsi que le concept de l’expo permanente Pirates ou corsaires ? Passe-Partout, Marco Polo, bateaux de pirates ou tasses de thé ; Élisabeth Côté, elle s’y connaît. Et depuis sept mois, elle développe aussi l’expertise de… maman. L’anecdote a son importance : la principale intéressée voit dans le fait d’être primée pendant son congé de maternité un signe de reconnaissance d’une réalité trop souvent méprisée dans les milieux professionnels. « Je suis touchée que mon profil ait été reconnu. Je suis touchée parce qu’on a choisi une femme qui n’a pas fait le choix entre la carrière et la famille. On peut être mère et professionnelle », dit celle qui ne distingue pas les deux rôles. Son prix souligne, quelque part, la vie telle qu’elle devrait l’être. « On n’est pas monopassionné, on s’intéresse à plusieurs choses. On a juste à trouver un équilibre », croit avec philosophie la diplômée de l’Université de Montréal. Dans ses souvenirs d’enfance, Élisabeth Côté se voit, toute petite, visiter le Palais des civilisations, à l’île Notre-Dame. « J’avais l’âge de la parole et je marchais », préciset-elle. Construit pour être le pavillon de la France lors de l’Expo 67, et avant de devenir au tournant des années 1990 un casino, le bâtiment avait accueilli des expositions internationales. Celles sur Ramsès II (1985) et sur le cinéma et la ville (Cités-Cinés, 1989-1990) ont été pour la jeune Élisabeth des « moments marquants ». C’est son expérience, quelques années plus tard, comme guide-animatrice au Musée de la civilisation, à Québec, qui lui donnera véritablement le goût de travailler dans ce champ particulier de la muséologie.


« L’histoire et le patrimoine sont des éléments fondamentaux d’une vie, estime-t-elle. Le musée rend cette culture accessible au plus grand nombre. Mais ce que j’aime avant tout dans un musée, c’est qu’on invite les gens à se plonger dans un savoir en trois dimensions, dans un univers précis. Tout ne leur est pas donné cependant. Ils doivent faire un bout du chemin. » Dans l’avenir, même proche, Élisabeth Côté ne sait quels thèmes elle traitera, quels objets elle manipulera. Pas carriériste pour un sou, elle prendra ce qu’on lui offrira. Son projet actuel demeure celui de s’occuper de son jeune fils. En janvier, à son retour au bureau, elle en saura plus. Si elle s’attend à travailler dans les prochains mois autour du 375e anniversaire de la fondation de Montréal, elle n’a aucune autre ambition que celle de « faire du travail de qualité ». Et si on se fie au jury du Prix Relève, elle ne manque ni de passion, ni de rigueur, ni de créativité. Le jury 2014 était composé de Martine Bernier, muséologue à Espace pour la vie, Valérie Bourgeois, directrice de Boréalis, centre d’histoire de l’industrie papetière à Trois-Rivières, Cécile Gélinas, directrice du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, Carl Johnson, consultant en arts et muséologie et jadis directeur du Musée régional de Rimouski, ainsi que Richard Pedneault, directeur et conservateur du Musée Laurier, à Victoriaville. La jeune muséologue a été révélée avec l’exposition « Le phénomène Passe-Partout ».


PLAN CULTUREL NUMÉRIQUE DU QUÉBEC

Près de 11 millions de dollars pour accroître l’offre numérique des musées 22 novembre 2014 | Etienne Plamondon Emond - Collaborateur | Actualités culturelles

Photo: Centre commémoratif de l’Holocauste à Montréal Selon un sondage effectué auprès de ses membres en 2008, la Société des musées québécois estimait que seulement 9 % des collections muséales de la province étaient numérisées.

Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

Le 29 septembre dernier, le gouvernement Couillard a dévoilé son Plan culturel numérique, qui prévoit des investissements de 110 millions de dollars sur sept ans. C’est


moins que les 150 millions qui avaient été annoncés par le gouvernement Marois avec sa Stratégie culturelle numérique, tout juste avant les dernières élections. Mais la nouvelle a réjoui le milieu muséal, particulièrement concerné par ce plan, dans une période politique marquée par l’austérité budgétaire et les compressions. « Il y a moins d’argent que ce qui avait été anticipé sous le gouvernement précédent, mais il y a quand même des sommes qui sont très intéressantes et qui sont annoncées assez précisément pour les deux prochaines années », exprime Michel Perron, directeur général de la Société des musées québécois (SMQ). Une bonne nouvelle pour les musées, donc, d’autant plus qu’une grande proportion de l’enveloppe du Plan culturel numérique leur est consacrée. Sur les 36 millions de dollars prévus pour les deux prochaines années, 10,9 millions, soit environ 30 % des sommes investies, sont dédiés à ce secteur. Quelques raisons expliquent cette part du gâteau. Sur 15 organismes et sociétés d’État relevant du ministère de la Culture et des Communications (MCC), trois sont des musées, soit le Musée de la civilisation de Québec (MCQ), le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) et le Musée d’art contemporain de Montréal. À cela s’ajoute le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), qui est encadré par une loi provinciale. « C’était un secteur qui avait tout de même beaucoup de besoins », observe Dany Gilbert, directeur des programmes et du développement culturel numérique au ministère de la Culture. Selon un sondage effectué auprès de ses membres en 2008, la Société des musées québécois estimait que seulement 9 % des collections muséales de la province étaient numérisées. Plusieurs personnes travaillant dans le milieu, interrogées pour cet article, ont indiqué que les établissements québécois étaient en retard à ce chapitre. « Ce sont des institutions qui ont énormément de matériel, indique M. Gilbert. On ne se cachera pas que les deux premières années du plan sont un peu des années de démarrage. Il faut numériser pour pouvoir par la suite utiliser ce contenu dans le développement de certaines plateformes, applications ou autres événements. » Mathieu Rocheleau, conseiller numérique pour le MCC, ajoute que « c’est aussi un secteur où on reconnaissait une urgence d’agir pour numériser, parce que les musées détiennent des objets ou des documents qui sont plus fragiles et qui nécessitaient une action plus rapide ». Si les budgets pour les deux prochaines années ont été dévoilés, les mesures et la répartition des sommes pour les cinq années suivantes n’ont pas encore été fixées. « On en viendrait à probablement rater des initiatives très intéressantes, justifie M. Gilbert. Pour l’instant, on ne sait pas encore quelle forme prendront des


technologies, et de nouvelles façons de faire pourraient apparaître au cours des prochains mois. C’est un milieu qui va tellement vite qu’on voulait vraiment y aller par étapes. » « Quand on commence à travailler sur des questions de nouvelles technologies, il faut poursuivre les investissements, parce qu’il n’y a rien qui vieillit plus vite, commente Yves Bergeron, professeur en muséologie à l’UQAM. Ça demande des efforts constants et des investissements réguliers pour développer l’expertise et la garder. » Des mesures Le Plan a édicté 11 mesures pour le secteur muséal. La plupart d’entre elles émanent de demandes formulées par les différentes institutions, qui ont amorcé depuis longtemps une réflexion sur leurs usages du numérique. « Le ministère a assez bien travaillé dans la consultation et la concertation pour bâtir ce plan », juge Michel Côté, directeur général du MCQ. Parmi les mesures, le MBAM créera une plateforme pour diffuser des contenus thématiques basés sur ses collections. Le MCQ, quant à lui, mettra en oeuvre un programme d’expositions et d’ateliers-résidences jumelé à un laboratoire participatif numérique de type fab lab ouvert au grand public. Le MNBAQ développera des contenus didactiques créatifs, visant à favoriser la découverte et les apprentissages interactifs. Mais les petits établissements ne sont pas en reste. La Société des musées québécois (SMQ) s’est vue confier le mandat de mettre en place un programme d’aide sur le numérique pour les institutions muséales reconnues par le ministère. « On va pousser des projets de numérisation. Simultanément, on va développer un volet qui sera axé davantage vers la diffusion de contenus muséaux, y compris des collections, en vue de créer des systèmes d’exposition virtuelle, des dispositifs en salle ou des technologies numériques pour la médiation », explique M. Perron. De plus, la SMQ s’assurera de la création de contenus par ses membres pour alimenter le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec (RPCQ), en collaboration avec le MCC et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Le portail est déjà en ligne depuis plusieurs années. Mais le travail consiste désormais à « en faire une plateforme commune pour l’ensemble du réseau de la culture, de l’ouvrir et d’aller moissonner les différentes banques de données des partenaires », explique M. Rocheleau, du MCC. Yves Bergeron voit cette démarche d’un bon oeil. « La grande tendance internationale se structure autour de ce qu’on appelle en anglais les LAN — pour Library, Archive and Museum —, où il y a une convergence des trois grandes institutions. Au Québec, on l’a


fait avec BAnQ. Mais il y a des pays qui vont plus loin et qui regroupent aussi les musées. Ça permet d’envisager sous un angle différent le patrimoine. »


RÉE!

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Trois escapades à faire en attendant l'hiver

Au restaurant Ciel! de l'hôtel Le Concorde. Photos Agence QMI et Catherine Lefebvre

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Catherine Lefebvre 25-­11-­2014 | 16h20 Dernière mise à jour: 25-­11-­2014 | 17h11

Envie d'ensoleiller vos fins de semaine pendant l'entre-­saison grise et froide? Nul besoin d'attendre les premières neiges pour faire l'une de ces trois escapades au Québec. CULTURE ET GOURMANDISE À QUÉBEC

X image, portant sur le cinéma d'animation produit à l'Office national du film du Canada (ONF), vaut le détour. On y apprend d'ailleurs que c'est John Grierson, un cinéaste d'origine écossaise, spécialiste de l'influence des médias sur l'opinion publique, qui en 1938 Le Centre Morrin est aussi à voir. Situé dans l'ancien édifice de la première prison de Québec, de même que le premier collège anglophone et protestant de la province, le Centre Morrin est aujourd'hui une salle de spectacle en plus d'être la bibliothèque anglophone de la capitale. Et quelle bibliothèque! Plusieurs livres sont si anciens qu'il faut les réserver pour les consulter sur place. Une visite guidée est recommandée pour découvrir l'histoire fascinante de

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Afin de terminer la journée en beauté, il n'y a plus qu'à monter jusqu'au Ciel!, le nouveau restaurant de l'hôtel Le Concorde. Totalement rénové, le groupe Resto Plaisirs a fait appel au génial chef David Forbes (anciennement au Cercle et à l'Hôtel La Ferme) pour signer la nouvelle carte du restaurant qui tourne. Sur la carte, on retrouve des produits de la région, une inspiration depuis toujours pour le chef. En plus d'avoir une vue imprenable sur la capitale, la qualité du service est hors pair. www.cielbistrobar.com (http://www.cielbistrobar.com) Pour bien dormir, déposez votre baluchon à l'Hôtel 71, situé littéralement en face du Musée de la civilisation. C'est pratique et particulièrement douillet. www.hotel71.ca (http://www.hotel71.ca)

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Le Journal de Montréal, 29 novembre 2014, page WE92-93

Un des refuges du Parc de la Gatineau, en Outaouais.

Trois

escapades à faire e"--•■

Envie d'ensoleiller vos fins de semaine pendant l'entresaison grise et froide? Nul besoin d'attendre les premières neiges pour faire l'une de ces trois escapades québécoises.

Catherine Lefebvre Agence QMI

CULTURE ET GOURMANDISE

A QUÉBEC

Le Musée de la civilisation est toujours une bonne adresse pour plonger tète première dans la culture. L'exposition temporaire Image X image, portant sur le cinéma d'animation produit à l'Office national du film du Canada (ONF), vaut le détour. On y apprend d'ailleurs que c'est John Grierson, un cinéaste d'origine écossaise, spécialiste

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ver


de l'influence des médias sur l'opinion publique, qui en 1938 recommande fortement au premier ministre de l'époque, Mackenzie King, de créer l'ONF. Ce dernier cherchait à communiquer avec les Canadiens à la veille de la Seconde Guerre mondiale. L'exposition prend fm en août 2015. www.mcq.org Le Centre Morrin est aussi à voir. Situé dans l'ancien édifice de la première prison de Québec, de même que le premier collège anglophone et protestant de la province, le Centre Morrin est aujourd'hui une salle de spectacle en plus d'être la bibliothèque anglophone de la capitale. Plusieurs livres sont si anciens qu'il faut les réserver pour les consulter sur place. Une visite guidée est recommandée pour découvrir l'histoire fascinante de ce lieu. www.morrin.org Afin de terminer la journée en beauté, il n'y a plus qu'à monter jusqu'au Ciel, le nouveau restaurant de l'Hôtel Le Concorde. Totalement rénové, le groupe Resto Plaisirs a fait appel au génial chef David Forbes (anciennement au Cercle et à l'Hôtel La Ferme) pour signer la nouvelle carte du restaurant qui tourne. Sur la carte, on retrouve des produits de la région, une inspiration depuis toujours pour le chef. En plus d'avoir une vue imprenable sur la capitale, la qualité du service est hors pair. www.cielbistrobar.com Pour bien dormir, déposez votre baluchon à l'Hôtel 71, situé littéralement en face du Musée de la civilisation. C'est pratique et particulièrement douillet.

www hote171.ca PLEIN AIR ET VINS DIVINS EN OUTAOUAIS

Le parc de la Gatineau a 75 ans. Depuis toutes ces années, il est encore et toujours un lieu de rencontre, hiver comme été,, pour entrer en contact avec la nature. A travers ses centaines de kilomètres de sentiers à emprunter à pied, en raquettes ou en ski de fond, il est possible de prendre une pause. Que ce soit pour casser la croûte ou souper à la chandelle, les nombreux refuges du parc sont à découvrir absolument. Il est aussi possible de passer la nuit dans quelquesuns d'entre eux, de même que dans des yourtes ou dans des tentes quatre saisons.

www ccn-ncc.gc.ca La deuxième meilleure sommelière au monde, Véronique Rivest, a enfin son bar à vin. Soif, de son petit nom, est situé rue Montcalm, au centre-ville de Gatineau - secteur Hull. Le décor fait de nombreux clins d'oeil au monde vinicole: murs et plafonds en liège, tabourets en forme de bouchon de champagne, cadres de diverses régions connues pour leur production de vin. Évidemment, la carte des vins est longue et inspirante, même si les pays les plus classiques s'y retrouvent surtout: France, Italie, Espagne, Etats-Unis. Bon nombre d'entre eux sont disponibles au verre et au demi-verre, l'idéal pour se laisser guider au fil des harmonies mets et vins.. Côté bouffe toutefois, les plats, bien qu'appétissants, ne rendent pas justice à la qualité des vins.

www.soifbaravin.ca

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Pour la nuit, Les Suites Victoria, en plein coeur du centre-ville de Hull, viennent tout juste d'être rénovées en hôtel boutique. De là, il est facile de se rendre à pied chez Soif, de même que vers d'autres attraits de la région, comme le Musée canadien de l'histoire. www.suitesvictoria.com

DETENTE ET VIE DE CHALET DANS LES CANTONS-DE-L'EST Besoin de décrocher et de faire le plein d'énergie? L'hôtel spa Ripplecove est un vrai havre de paix sur le bord du lac Massawippi à Ayer's Cliff. La vue sur le lac y est sans doute pour beaucoup, d'ailleurs. De la chambre ou de la salle de massage, c'est également ce qui inspire à la détente totale. Après s'être fait dorloter ou pétrir tous les muscles du corps - selon votre tolérance à la douleur -, le petit salon adjacent aux allures de chalet rustique est tout simplement parfait pour lire un bon roman, tout en buvant une tisane réconfortante. Les plus actifs se plairont à marcher autour de la propriété ou dans les rues d'Ayer's Cliff avant que la neige ne s'empare du territoire. Les plus casaniers se laisseront sans _, doute tenter par une sieste avant de passer à table. Sur place, le restaurant Le Riverain offre une cuisine des plus raffinées, plutôt dispendieuse, mais tout de même bien exécutée. ripplecove.com/fr


Le Devoir, 29 novembre 2014, page G4

LA CULTURE EN CADEAUX ,

MUSÉES

Au musée. c'est Noël à l'année! Vous désespérez de trouver le cadeau idéal pour votre tendre moitié vos parents, vos adolescents ou bien vos amis? Avez-vous pensé à regarder du côté des musées et de leurs cartes de membre? Avec elles vous pourriez faire un heureux dans votre entourage, en plus de soute• nir la culture et le patrimoine québécois. ARNAUD STOPA

Couvent ouvent négligées lorsqu'on pense aux cadeaux de Noël, les cartes membre feront le bonheur des aficionados de culture, des connaisseurs d'art ou encore des passionnés d'histoire. Avec l'accès à volonté aux salles et expositions, elles offrent, à de rares exceptions près, des rabais importants chez leurs partenaires, et tout cela à des prix modiques. Tour d'horizon non exhaustif.

CARTE MUSÉES MONTRÉAL À Montréal, la carte Musées Montréal, proposée par la Société des directeurs des musées, vous donne accès à trois jours de visites non consécutifs dans un laps de temps de trois semaines, au choix parmi les 38 attractions principales dans la ville. Idéal autant pour ceux qui viennent passer une fin de semaine dans la métropole que pour les irréguliers des visites muséales. Et, à ce prix, le transport en commun est compris. Mais, pour les vrais amoureux des collections, la carte Musées Montréal Prestige vous donne droit, pendant un an, à deux entrées par personne ou à une entrée pour deux personnes dans chacun des 38 musées. Seul, cela revient à avoir 76 entrées! Par contre, elle est offerte en quantité limitée, alors pas de place pour l'hésitation ! Prix: 80$ pour la carte 3 jours; 215 $ pour la carte Prestige. Taxes incluses. www.museesmontreal.org/fr/La_Carte Musees Montreal votre pa sseport culturel pour acceder librement a_38 musees.htm

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

MUSÉE D'ART CONT , 'OP,AiN Les amateurs d'art contemporain peuvent, quant à eux, obtenir la MACarte du Musée d'art contemporain de- Montréal. Valide un ou deux ans, c'est selon, l'accès au musée et aux nocturnes est garanti. La carte permet aussi d'avoir des réductions dans sa, boutique, un tarif à moitié prix pour l'accès au Centre canadien d'architecture et au Musée des beaux-arts, ainsi que d'autres privilèges dans des salles de spectacles et à la Cinémathèque québécoise.

Prix: 35 $ pour un adulte, pour un an www.macm.org/informations-pratiques/macarte/


Prix: 65 $ pour un adulte pour un an.

www.mbam.qc.ca/vip

A OTTAWA ET G AT1NEA. Dans la même veine que Pointe-à-Callière, Tourisme Ottawa propose des forfaits hôtel et entrée au musée. Que cela soit «A la découverte du Canada » pour deux ou «Découvrir en famille», ils donnent accès à l'un des sept musées dans la ville ou au Musée canadien de l'histoire, et comprennent deux nuits dans l'un des hôtels partenaires. Prix: à partir de 186 $ pour le forfait à deux; 206 $ pour le forfait famille. Réservation obligatoire.

POINTE-Â--CALLIÈRE

www.hotels.ottawatourism.ca/French

Seul musée d'archéologie en Amérique du Nàrd, Pointe-à-Callière propose, de son côté, un forfait alliant gourmandises et savoir Nommé « Culture et Confiture », il inclut une nuit en occupation double à l'hôtel Intercontinental, comprenant un petit-déjeuner buffet. L'accès au musée est bien entendu offert. Prix: 184 $, réservation obligatoire.

En ce qui concerne le Musée canadien de l'histoire, l'ancien Musée des civilisations, il propose une gamme de cartes de membre annuelles variées et adaptées aux besoins de chacun. En plus de donner gratuitement accès au musée, des réductions pour le cinéma IMAX, le stationnement ainsi que le restaurant et la boutique sont au programme. Ça se rentabilise après la deuxième visite, pour un adulte. Prix: 39$ pour un adulte; 89 $ pour deux adultes et leurs enfants.

pacmusee.qc.ca/fr/planifiez-votre-visite/ forfaits-touristiques-et-offres-speciales/forfaits

MUSÉE McCORD Les membres du musée McCord bénéficient, eux, d'événements exclusifs, comme des visites commentées, l'accès en primeur aux expositions ou encore des journées privilégiées pour inviter sans frais supplémentaires leur famille. En plus de cela, leur carte leur donne accès gratuitement au Musée Stewart, à la fondation Darling et au Royal Museum de Toronto, ainsi qu'à des réductions pour l'Orchestre métropolitain, le Centre Segal et la Maison Théâtre, entre autres. Prix: 50 $ pour un adulte par an.

www.museedelhistoire.ca/a-propos-du-musee/ participez/programme-des-membres

www.mccord-museum.qc.ca/fr/soutenez/membres

 QUÉBEC MUSÉE DES BEAUX-ARTS Avis aux pressés: la ca rt e VIP du Musée des beaux-a rts de Montréal vous donne le droit de dépasser la file à l'entrée! Sans compter la réception de la revue d'a rt du musée, des rabais dans la boutique livres, des préventes exclusives de billets de conce rt ainsi que l'accès gratuit aux ateliers et conférences du musée.

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Les Musées de la civilisation proposent une carte d'abonnement d'un ou deux ans, qui vous permet de faire des visites illimitées à toutes les expositions du réseau, qui comprend le Musée de la civilisation, le Musée de l'Amérique française, le Musée de la place Royale et la Maison historique Chevalier, des rabais lors des activités culturelles, ainsi qu'aux boutiques des musées, au Café 47 et au stationnement. De plus, vous pourrez obtenir des tarifs à moitié prix pour les musées partenaires, comme le Musée des beaux-arts, le Musée d'art contem-


porain et le musée Pointe-à-Callière, à Montréal„e Musée ^ Joliette et le Musée régional de Rimouski. Le tarif Privilège vous donne accès, lui, aux avant-premières, en plus d'un reçu fiscal de 100$. Prix: 46$ pour un adulte pour un an; 200 $ pour le tarif Privilège. www.mcq.org/fr/abonnement

SHERBROOKE Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke propose une carte de membre qu:on pourrait destiner aux voyageurs, puisqu'elle donne accès aussi au Musée de la mer, aux Îles-de-la-Madeleine, au Musée d'art contemporain, dans tes Laurentides, au Musée d'art et à la Maison de la culture amérindienne, à Saint-Hilaire, ou encore au Musée des maîtres et artisans du Québec, à Saint-Laurent, entre autres. Prix: 40$ pour un adulte pour un an.

mbas. qc. ca/soutenir-lemusee/devenez-membre

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AILLEURS EN RÉGION En région, la plupart des musées offrent des cartes de membre qui donnent accès au musée et offrent des réductions à leurs boutiques ainsi qu'un abonnement au bulletin interne du musée. Nous pouvons d'aitleurs citer: le Musée québécois de la culture populaire, à 35$ pour un adulte pour un an le Musée des religions

à Nicolet, au même prix le Musée des Abénakis d'Odanak, à 17,25$ le Musée de la Gaspésie à Gaspé, à 30$ par an ou 575$ pour devenir membre à vie ! le Musée régional de Rimouski, à 40 $


Le Devoir, 29 novembre 2014, page G6

LA CULTUR EN CADEAUX

J EUNE PUBLIC

E m erve i tlement et dive rtissement au menu JACINTHE LEBLANC

Pendant le temps des Fêtes, ce ne sont pas les activités pour les enfants qui manquent à l'appel! Ceux-ci seront une fois de plus choyés en divertissement culturel sur l'île de Montréal, ainsi que dans la capitale. Danse, théâtre, marionnettes, musique, spectacles interactifs, activités originales et plus encore. Les petits (et les grands!) seront charmés par tant de diversité et sauront s'émerveiller devant le potentiel créatif des artistes locaux et internationaux,

ET POUR LA CAPITALE? Québec n'est pas en reste, avec la pièce Le temps des muffins qui revient au Théâtre Les Gros Becs. En effet, l'oeuvre y a déjà été présentée en 2010. Dans l'intimité de sa cuisine, le personnage accueille les enfants et leurs parents et «allie performance d'acteur, marionnettes et théâtre d'objets, tout en suivant la recette de muffins faits avec de vrais ingrédients», indique le communiqué de presse. La production est réalisée par le Théâtre Magasin et Joël da Silva y assure l'interprétation et la mise en scène. Du 9 au 28 décembre, pour les petits de 4 ans ou plus.

Pour plus d'informations: www.lesgrosbecs.qc.ca ou 418-522-7880 Le réseau des bibliothèques de la ville de Québec offre également plusieurs activités et spectacles gratuits. La réservation est souvent nécessaire. Pour visiter le répertoire des activités disponible: www. bibliothequesdequebec. qc. ca. Le Musée national des beaux-arts du Québec met de l'avant sa thématique «Noël au musée », du 6 décembre 2014 au 4 janvier

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2015. Il offre trois ateliers pour la famille axés sur la culture indienne: un atelier de bricolage, la participation à une oeuvre collective et un atelier de collage. Le tout à partir de 4 ans. Plusieurs spectacles et animations auront également lieu au musée, ainsi qu'une exposition, La chambre aux merveilles, destinée aux familles. Cette dernière est gratuite et sera accessible du 20 décembre au 11 janvier.

Pour plus d'informations: www.mnbaq.org/activite/noel-au-musee-193 ou 418-643-2150. Finalement, pour les enfants qui auront envie de se déguiser, le Musée de la civilisation de Québec présente ll était une fois..., un atelier de costumes destiné aux 3 à 10 ans. Ceux-ci pourront revêtir les habits des personnages issus des contes de Perrault, d'Andersen et des frères Grimm et explorer différents décors (forêt, salle de bat, donjon, passage secret).

Pour plus d'informations: www.mcq.org ou 418-643-2158.

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Le Devoir, 29 novembre 2014, page D5

STYLE

Depuis le big bang provoqué par le débarquement des figures de proue de la mode japonaise au début des années 1980 à Paris, Kenzo Takada, Sssey Miyake, Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo n'en finissent plus de réinventer le prêt-à-porter à coups d'audace et d'inventivité.

Le Japon, inspiré et inspirant Une exposition fait rayonner à la fois les traditions séculaires et les créations avant gardistes -

JEAN- CLAUDE POITRAS

u Japon, le design est perçu par toute la population comme partie intégrante de la vie quotidienne et de l'art de vi\re si typique et identitaire du pays du Soleil levant. On n'en finit plus de redécouvrir la richesse de cette culture qui se déploie comme un éventail ou la créativité, l'imagination et l'in ventivité sont toujours soutenues par une rigueur et un savoir-faire recherchant l'atteinte de l'excellence, voire de la perfection. Les Japonais célèbrent la beauté sous tous ses aspects depuis la nuit des temps. Là-bas, tout est prétexte à relever de nouveaux défis, tant techniques qu'esthétiques. Les visiteurs qui ont pu voir, en 2012, les expositions Samouraïs au musée Pointe-à-Callière de Montréal ou Samouraï au Musée de la civilisation de Québec — qui toutes deux proposaient une incursion dans l'univers mythique de ces guerriers à la fois redoutables et raffinés — ont été subjugués par ces splendides armures exigeant une maîtrise technique parfaite, de véritables œuvres d'art. Au Japon, la tradition vit en parfaite harmonie avec l'avant-gardisme. Ainsi, le raffinement des geishas ne cesse de fasciner en mode séduction. Le service du thé a été élevé au rang de cérémonie, le papier washi continue d'être fabriqué à la main depuis le tJIIe siècle, la culture des bonsaïs tient du grand art et la céramique traditionnelle est :utilisée au quotidien par les jeunes générations férues de design. `,

L'architecture et le design intérieur japonais Testent une source d'inspiration à l'échelle planétaire et sont à l'origine des courants zen et rlinimaliste. Les jardins japonais sont de sublimes oasis de beauté, qui ont leurs hordes d'aficionados aux quatre coins du globe. La gastronomie japonaise, quant à elle, rejoint de plus en plus d'adeptes et est entrée en 2013 au Patrimoine mondial de l'UNESCO, ce qui en fait la :deuxième cuisine nationale à recevoir cette distinction après la France en 2010. L'univers d'Uniqlo -. Depuis le big bang provoqué parle débarquement des figures de proue de la mode japonaise au début des années 1980 à Paris, Henzo Takada, Issey Miyake, Yohji Yamamoto t Rei Kawakubo n'en finissent plus de réinventer le prêt-à-porter à coups d'audace et d'inventivité. Jouant sous un tout autre registre, la marque Uniqlo propose des collec tions féminines et masculines à prix tout doux, qui font craquer les modeux des grandes capitales de la mode. Après une collaboration de plus de trois ans avec la créatrice allemande Jill Sander, c'est la Parisienne Ines de la Fressange qui vient de lancer une adorable collection capsule pour la griffe dont tout le monde parle. Uniqlo est monté au filet en 2012 en signant un contrat de cinq ans avec le joueur de tennis serbe Novak Djokovic, numéro 1 mon un coup d'éclat. La rumeur court d'ail--dial, leurs qu'Uniqlo ouvrirait une boutique à Montréal en 2015. Du côté de l'industrie automobile, le pays occupe le deuxième rang mondial, mais la première place en matière de développement et de production de voitures hybrides. Les marques Toyota, Nissan, Honda, Suzuki, Mazda ou Mitsubishi se situent, bon an, mal an, parmi les leaders mondiaux. Les multinationales japonaises qui triomphent sur tous les fr onts ont su mettre à profit le pouvoir de la recherche, de l'innovation, de la qualité et du design afin de se démarquer:

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Des fabricants comme Sony, Nikon, Toshiba, objets rassemblés proviennent autant de la culPentax, Panasonic, Hitachi ou Nintendo, ture populaire que du monde du design recherparmi tant d'autres, ont contribué à leur façon ché et pointu, dont plusieurs sont considérés comme faisant partie des meilleurs designs de au rayonnement du Japon comme chef de file produits des dernières décennies. et comme icône d'un art de vivre hors du Parmi toutes ces trouvailles, il faut s'attarder commun sur la robe-sculpture NO 1 DRESS d'Issey Miyake, créée en 2010, la bicyclette en bois Bent Porteurs de l'identité nipponne cycle type-01 lancée en 2009, la collection Montréal est l'escale de l'exposition L'objet ja- wood de couteaux de cuisine Tadafusa, datant de 2012 ponais. Panorama du design contemporain au et qui s'impose dorénavant comme la nouvelle réJapon présentée au Centre de design de férence, le Honda qui révolutionne le monde l'UQAM jusqu'au 18 janvier 2015. De l'emblé- de l'aviation depuisJet 2013, de même que la Subaru matique bouteille de sauce soya Kikkoman au 360, un modèle mythique conçu en 1958 et qui est déjanté manteau survivaliste Home I, 100 obune icône pour tous les collectionneurs jets y défilent sous nos yeux. Cette vitrine met devenu de voitures anciennes. D'hier à aujourd'hui, le en scène des objets de la vie quotidienne nip- pays du Soleil levant continue de nous éblouir. ponne, sélectionnés pour la qualité de leur exécentrededesign. ugam. ça cution ainsi que pour leurs particularités uniques associées au design japonais. Cette chronique est publiée le dernier samedi L'exposition permet aux visiteurs de vivre dechaque mois. une expérience d'archéologie contemporaine et donne un, aperçu de l'histoire, des traditions et du style de vie de la société japonaise. Les 100

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Au musée, c’est Noël à l’année! Vous désespérez de trouver le cadeau idéal pour votre tendre moitié, vos parents, vos adolescents ou bien vos amis ? Avez-vous pensé à regarder du côté des musées et de leurs cartes de membre ? Avec elles, vous pourriez faire un heureux dans votre entourage, en plus de soutenir la culture et le patrimoine québécois.

À OTTAWA ET GATINEAU Dans la même veine que Pointe-à-Callière, Tourisme Ottawa propose des forfaits hôtel et entrée au musée. Que cela soit « À la découverte du Canada » pour deux ou « Découvrir en famille », ils donnent accès à l’un des sept musées dans la ville ou au Musée canadien de l’histoire, et comprennent deux nuits dans l’un des hôtels partenaires. Prix : à partir de 186 $ pour le forfait à deux ; 206 $ pour le forfait famille. Réservation obligatoire. www.hotels.ottawatourism.ca/French

A R N AU D S TO PA

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ouvent négligées lorsqu’on pense aux cadeaux de Noël, les cartes de membre feront le bonheur des aficionados de culture, des connaisseurs d’art ou encore des passionnés d’histoire. Avec l’accès à volonté aux salles et expositions, elles offrent, à de rares exceptions près, des rabais importants chez leurs partenaires, et tout cela à des prix modiques. Tour d’horizon non exhaustif.

CARTE MUSÉES MONTRÉAL À Montréal, la carte Musées Montréal, proposée par la Société des directeurs des musées, vous donne accès à trois jours de visites non consécutifs dans un laps de temps de trois semaines, au choix parmi les 38 attractions principales dans la ville. Idéal autant pour ceux qui viennent passer une fin de semaine dans la métropole que pour les irréguliers des visites muséales. Et, à ce prix, le transport en commun est compris. Mais, pour les vrais amoureux des collections, la carte Musées Montréal Prestige vous donne droit, pendant un an, à deux entrées par personne ou à une entrée pour deux personnes dans chacun des 38 musées. Seul, cela revient à avoir 76 entrées ! Par contre, elle est offerte en quantité limitée, alors pas de place pour l’hésitation ! Prix : 80 $ pour la carte 3 jours ; 215 $ pour la carte Prestige. Taxes incluses. www.museesmontreal.org/fr/La_Carte_Musees_Montreal__votre_pa sseport_culturel_pour_acceder_librement_a_38_musees.htm

POINTE-À-CALLIÈRE Seul musée d’archéologie en Amérique du Nord, Pointe-à-Callière propose, de son côté, un forfait alliant gourmandises et savoir. Nommé « Culture et Confiture », il inclut une nuit en occupation double à l’hôtel Intercontinental, comprenant un petit-déjeuner buffet. L’accès au musée est bien entendu offert. Prix : 184 $, réservation obligatoire. pacmusee.qc.ca/fr/planifiez-votre-visite/ forfaits-touristiques-et-offres-speciales/forfaits

MUSÉE McCORD

En ce qui concerne le Musée canadien de l’histoire, l’ancien Musée des civilisations, il propose une gamme de cartes de membre annuelles variées et adaptées aux besoins de chacun. En plus de donner gratuitement accès au musée, des réductions pour le cinéma IMAX, le stationnement ainsi que le restaurant et la boutique sont au programme. Ça se rentabilise après la deuxième visite, pour un adulte. Prix : 39 $ pour un adulte ; 89 $ pour deux adultes et leurs enfants. www.museedelhistoire.ca/a-propos-du-musee/ participez/programme-des-membres

Les membres du musée McCord bénéficient, eux, d’événements exclusifs, comme des visites commentées, l’accès en primeur aux expositions ou encore des journées privilégiées pour inviter sans frais supplémentaires leur famille. En plus de cela, leur carte leur donne accès gratuitement au Musée Stewart, à la fondation Darling et au Royal Museum de Toronto, ainsi qu’à des réductions pour l’Orchestre métropolitain, le Centre Segal et la Maison Théâtre, entre autres. Prix : 50 $ pour un adulte par an. www.mccord-museum.qc.ca/fr/soutenez/membres

À QUÉBEC

MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN Les amateurs d’art contemporain peuvent, quant à eux, obtenir la MACarte du Musée d’art contemporain de Montréal. Valide un ou deux ans, c’est selon, l’accès au musée et aux nocturnes est garanti. La carte permet aussi d’avoir des réductions dans sa boutique, un tarif à moitié prix pour l’accès au Centre canadien d’architecture et au Musée des beaux-arts, ainsi que d’autres privilèges dans des salles de spectacles et à la Cinémathèque québécoise. Prix : 35 $ pour un adulte, pour un an. www.macm.org/informations-pratiques/macarte/

MUSÉE DES BEAUX-ARTS Avis aux pressés : la carte VIP du Musée des beaux-arts de Montréal vous donne le droit de dépasser la file à l’entrée ! Sans compter la réception de la revue d’art du musée, des rabais dans la boutique livres, des préventes exclusives de billets de concert ainsi que l’accès gratuit aux ateliers et conférences du musée. Prix : 65 $ pour un adulte pour un an. www.mbam.qc.ca/vip

Les Musées de la civilisation proposent une carte d’abonnement d’un ou deux ans, qui vous permet de faire des visites illimitées à toutes les expositions du réseau, qui comprend le Musée de la civilisation, le Musée de l’Amérique française, le Musée de la place Royale et la Maison historique Chevalier, des rabais lors des activités culturelles, ainsi qu’aux boutiques des musées, au Café 47 et au stationnement. De plus, vous pourrez obtenir des tarifs à moitié prix pour les musées partenaires, comme le Musée des beaux-arts, le Musée d’art contemporain et le musée Pointe-à-Callière, à Montréal, le Musée d’art de Joliette et le Musée régional de Rimouski. Le tarif Privilège vous donne accès, lui, aux avant-premières, en plus d’un reçu fiscal de 100 $. Prix : 46 $ pour un adulte pour un an ; 200 $ pour le tarif Privilège. www.mcq.org/fr/abonnement

THEATRELALICORNE.COM / BILLETTERIE : 514 523.2246

À SHERBROOKE

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URBI ET ORBI

LA MANUFACTURE

Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke propose une carte de membre qu’on pourrait destiner aux voyageurs, puisqu’elle donne accès aussi au Musée de la mer, aux Îles-de-la-Madeleine, au Musée d’art contemporain, dans les Laurentides, au Musée d’art et à la Maison de la culture amérindienne, à Saint-Hilaire, ou encore au Musée des maîtres et artisans du Québec, à Saint-Laurent, entre autres. Prix : 40 $ pour un adulte pour un an. mbas.qc.ca/soutenir-lemusee/devenez-membre

AILLEURS EN RÉGION

ORANGE NOYÉE

En région, la plupart des musées offrent des cartes de membre qui donnent accès au musée et offrent des réductions à leurs boutiques ainsi qu’un abonnement au bulletin interne du musée. Nous pouvons d’ailleurs citer :

UNE PRÉSENTATION DE

NOS EN

le Musée québécois de la culture populaire, à 35$ pour un adulte pour un an

EN COLLABORATION AVEC

le Musée des religions à Nicolet, au même prix le Musée des Abénakis d’Odanak, à 17,25 $ DÈS LE 10 MARS SHAKESPEARE / JEAN MARC DALPÉ BRIGITTE HAENTJENS PRODUCTIONS SIBYLLINES

DÈS LE 28 AVRIL JULES VERNE / HUGO BÉLANGER THÉÂTRE TOUT À TRAC UNE PRÉSENTATION DE DESJARDINS

le Musée de la Gaspésie à Gaspé, à 30 $ par an ou 575 $ pour devenir membre à vie ! le Musée régional de Rimouski, à 40 $

DÈS LE 13 JANVIER TEXTE

EMBALLEZ-VOUS POUR LA CULTURE !

ERIC-EMMANUEL SCHMITT D’APRÈS

LE JOURNAL D’ANNE FRANK

MISE EN SCÈNE

TNM.QC.CA

LORRAINE PINTAL AVEC

MYLÈNE ST-SAUVEUR + PAUL DOUCET

SÉBASTIEN DODGE + BENOÎT DROUIN-GERMAIN JACQUES GIRARD + MARIE-FRANCE LAMBERT KASIA MALINOWSKA + SOPHIE PRÉGENT MARIE-HÉLÈNE THIBAULT ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE BETHZAÏDA THOMAS PRODUCTION SPECTRA MUSIQUE EN COLLABORATION AVEC LE TNM + DIDIER MORISSONNEAU

DE RETOUR DU 11 AU 20 JUIN ROBERT LEPAGE AVEC MARC LABRÈCHE EX MACHINA

514.866.8668


Le Devoir Actualités, samedi 29 novembre 2014, p. G6

Jeune public - Émerveillement et divertissement au menu Jacinthe Leblanc Pendant le temps des Fêtes, ce ne sont pas les activités pour les enfants qui manquent à l'appel ! Ceux-ci seront une fois de plus choyés en divertissement culturel sur l'île de Montréal, ainsi que dans la capitale. Danse, théâtre, marionnettes, musique, spectacles interactifs, activités originales et plus encore. Les petits (et les grands !) seront charmés par tant de diversité et sauront s'émerveiller devant le potentiel créatif des artistes locaux et internationaux.\r\nPlace des arts Deux pièces en anglais et trois pièces en français. Voilà ce qu'offre la Place des Arts aux jeunes de 10 ans ou moins pour le mois de décembre. Pour les spectacles en anglais, Toopy and Binoo Fun and Games sera présenté au Théâtre Maisonneuve le mardi 2 décembre. Le spectacle plaira aux enfants âgés de 1 à 7 ans. Au même endroit, le lundi 22 décembre, les petits pourront voir The Vinyl Cafe Christmas Show. L'activité est animée par Stuart Mclean, conteur et auteur à succès canadien, dont l'émission de radio The Vinyl Cafe est diffusée à CBC depuis 20 ans. Toujours au Théâtre Maisonneuve, ce sera l'occasion pour les 2 à 6 ans de chanter et de bouger avec les musiciens, les comédiens et les chanteurs de Québec Issime, dans le cadre de leur spectacle Le petit Noël de Québec Issime, présenté les 14 et 21 décembre. Lutins, père Noël, fée des étoiles et autres personnages seront au rendez-vous. À la Cinquième Salle de la Place des Arts, la compagnie québécoise de danse contemporaine Cas Public présente en primeur mondiale Suites curieuses. Ce spectacle, créé par la chorégraphe Hélène Blackburn, revisite le conte du Petit chaperon rouge. Véritable classique, " ce court spectacle porte en lui tout ce qu'il faut pour séduire et conquérir l'imaginaire de tous les publics ", lit-on dans le communiqué de presse de la troupe. De plus, " après chaque représentation, les artistes se prêteront au jeu de la conversation avec le public " et un panier-cadeau sera tiré au hasard. Cinq présentations auront lieu en trois jours, soit les 19, 27 et 28 décembre. Le spectacle s'adresse aux 4 ans ou plus. Finalement, du 27 au 30 décembre, au Théâtre Jean-Duceppe, les 3 ans ou plus sont invités par Les petites tounes à chanter des chansons tirées du répertoire traditionnel du temps des Fêtes et de leurs anciens succès. Le groupe en profitera pour présenter de nouvelles chansons. Pour plus d'informations: www.placedesarts.com ou 514-842-2112

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*** Et pour la capitale? Québec n'est pas en reste, avec la pièce Le temps des muffins qui revient au Théâtre Les Gros Becs. En effet, l'oeuvre y a déjà été présentée en 2010. Dans l'intimité de sa cuisine, le personnage accueille les enfants et leurs parents et " allie performance d'acteur, marionnettes et théâtre d'objets, tout en suivant la recette de muffins faits avec de vrais ingrédients ", indique le communiqué de presse. La production est réalisée par le Théâtre Magasin et Joël da Silva y assure l'interprétation et la mise en scène. Du 9 au 28 décembre, pour les petits de 4 ans ou plus. Pour plus d'informations : www.lesgrosbecs.qc.ca ou 418-522-7880 Le réseau des bibliothèques de la ville de Québec offre également plusieurs activités et spectacles gratuits. La réservation est souvent nécessaire. Pour visiter le répertoire des activités disponible : www.bibliothequesdequebec.qc.ca. Le Musée national des beaux-arts du Québec met de l'avant sa thématique " Noël au musée ", du 6 décembre 2014 au 4 janvier 2015. Il offre trois ateliers pour la famille axés sur la culture indienne : un atelier de bricolage, la participation à une oeuvre collective et un atelier de collage. Le tout à partir de 4 ans. Plusieurs spectacles et animations auront également lieu au musée, ainsi qu'une exposition, La chambre aux merveilles, destinée aux familles. Cette dernière est gratuite et sera accessible du 20 décembre au 11 janvier. Pour plus d'informations 418-643-2150.

:

www.mnbaq.org/activite/noel-au-musee-193

ou

Finalement, pour les enfants qui auront envie de se déguiser, le Musée de la civilisation de Québec présente Il était une fois..., un atelier de costumes destiné aux 3 à 10 ans. Ceux-ci pourront revêtir les habits des personnages issus des contes de Perrault, d'Andersen et des frères Grimm et explorer différents décors (forêt, salle de bal, donjon, passage secret). Pour plus d'informations : www.mcq.org ou 418-643-2158. *** La Maison Théâtre La Maison Théâtre offre cette année trois spectacles pendant le temps des Fêtes. Baobab aura lieu du 29 novembre au 4 janvier 2015, à la salle Chez elle. Cette pièce, mise en scène par Hélène Ducharme et réalisée par le Théâtre Motus et la Troupe Sô, en provenance du Mali, s'adresse aux 3 à 8 ans. Elle donne l'occasion, entre autres, de comprendre la vulnérabilité de notre planète et de s'initier aux légendes africaines. La salle du Prospero, où se déroulent les deux autres spectacles, permet une interaction particulière entre les spectateurs et les artistes, puisqu'elle accueille un petit nombre de personnes. Du 16 au 22 décembre, on pourra y voir Les mécaniques célestes, du Théâtre des Confettis. Visant les enfants âgés de 4 à 8 ans, la pièce allie musique et théâtre. Les enfants sont accueillis par un homme-oiseau musicien qui leur fera découvrir les saisons et les sensations.

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On peut également voir au même lieu la pièce POMME, qui s'adresse aux 3 à 6 ans. Cette création, présentée par le Théâtre des petites âmes et la compagnie Garin Trousseboeuf, permet aux enfants d'en apprendre davantage sur la perspective et sur l'acceptation de soi, car POMME voudrait bien être quelqu'un d'autre. Pour plus d'informations : www.maisontheatre.com ou 514-288-7211. *** La petite valise Spécialisée dans la production et la création de spectacles pour les enfants âgés de 2 à 7 ans, la compagnie La petite valise suggère deux spectacles interactifs pour le temps des Fêtes. Ceux-ci se promènent dans les bibliothèques et les centres culturels de la ville de Montréal pendant le mois de décembre. Grosbisou et le chat du père Noël raconte l'histoire du père Noël qui a perdu son chat et qui envoie le lutin Grosbisou à sa recherche. Trois marionnettes et deux chansons rythmées sont à l'honneur dans ce spectacle d'une durée de 45 minutes. L'autre spectacle, Le Noël de Lëon, propose la thématique des inversions : " Oppositions physique, géographique, socio-affective, dans le langage, dans l'initiation aux lettres et même par la magie ", peut-on lire dans la description. Dans ces deux spectacles mis en scène par Julie-Paule Ferron, les enfants sont invités à bouger, danser, chanter et développer leur imagination. Pour plus d'informations : www.lapetitevalise.com, ou consultez vos bibliothèques et centres culturels de quartier. *** Jeunesses musicales du Canada Deux spectacles sont proposés par Jeunesses musicales du Canada (JMC). Un conte de Noël, inspiré de l'oeuvre de Charles Dickens, raconte l'histoire de Monsieur Scrooge, un vieux grincheux qui déteste Noël. S'adressant aux enfants de plus de 3 ans, la pièce est à l'affiche le 30 novembre au Piano Nobile (Foyer de la salle Wilfrid-Pelletier) et le 6 décembre au Centre culture de Verdun. Le grand bal de Noël présente trois pingouins musiciens souhaitant participer aux festivités du pôle Nord. Les enfants sont invités à chanter et à participer à la création d'une chanson originale. Du 1er au 7 décembre, la pièce a lieu à la Maison des JMC, avenue du Mont-Royal. Le 12 décembre, il y aura une représentation au Centre communautaire de l'Est, à Pierrefonds. Pour les 3 ans ou plus. Pour plus d'informations : www.jmcanada.ca ou 514-845-4108. *** Espace Verre Ayant pour mission de développer les arts verriers au Québec, Espace VERRE invite petits et grands à souffler leur propre boule de Noël pour la septième année consécutive. Après avoir choisi le modèle et les couleurs, les participants aident un artiste verrier dans la

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conception de leur boule. Pour les 3 ans ou plus. La réservation est de mise. Il reste encore des places aux dates suivantes : 7, 12, 19, 20 et 21 décembre. Pour plus d'informations : 514-933-6849. *** Studio-théâtre de L'illusion La pièce Pain d'épice revient en force cette année à L'illusion, théâtre de marionnettes. Ce classique, qui en est à sa onzième édition, cible les 3 à 6 ans. Pain d'épice raconte l'histoire d'une pâtissière, interprétée par Claire Voisard, dont le biscuit prend vie. La pièce dure une trentaine de minutes et se déroule le matin, du 2 au 21 décembre. Pour plus d'informations : www.illusiontheatre.com ou 514-523-1303. *** Accès culture Montréal Les maisons de la culture de Montréal s'avèrent riches en divertissement. Il ne faut donc pas les négliger ! Elles offrent bien souvent des activités gratuites pour jeune public ou à prix abordable. Consultez le calendrier en ligne dans le site Internet d'Accès culture Montréal pour être à l'affût des événements culturels dans votre quartier. Pour plus d'informations : www.accesculture.com/ contenu/jeunepublic. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141129·LE·2014-11-29_425004

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MUSÉES

Au musée, c'est Noël à l'année! 29 novembre 2014 | Arnaud Stopa | Consommation

Vous désespérez de trouver le cadeau idéal pour votre tendre moitié, vos parents, vos adolescents ou bien vos amis ? Avez-vous pensé à regarder du côté des musées et de leurs cartes de membre ? Avec elles, vous pourriez faire un heureux dans votre entourage, en plus de soutenir la culture et le patrimoine québécois. Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

Souvent négligées lorsqu’on pense aux cadeaux de Noël, les cartes de membre feront le bonheur des aficionados de culture, des connaisseurs d’art ou encore des passionnés d’histoire. Avec l’accès à volonté aux salles et expositions, elles offrent, à de rares exceptions près, des rabais importants chez leurs partenaires, et tout cela à des prix modiques. Tour d’horizon non exhaustif. Carte Musées Montréal À Montréal, la carte Musées Montréal, proposée par la Société des directeurs des musées, vous donne accès à trois jours de visites non consécutifs dans un laps de temps de trois semaines, au choix parmi les 38 attractions principales dans la ville. Idéal autant pour ceux qui viennent passer une fin de semaine dans la métropole que pour les irréguliers des visites muséales. Et, à ce prix, le transport en commun est compris. Mais, pour les vrais amoureux des collections, la carte Musées Montréal Prestige vous donne droit, pendant un an, à deux entrées par personne ou à une entrée pour deux personnes dans chacun des 38 musées. Seul, cela revient à avoir 76 entrées ! Par contre, elle est offerte en quantité limitée, alors pas de place pour l’hésitation ! Prix : 80 $ pour la carte 3 jours ; 215 $ pour la carte Prestige. Taxes incluses. 1 sur 4


Musée d'art contemporain Les amateurs d’art contemporain peuvent, quant à eux, obtenir la MACarte du Musée d’art contemporain de Montréal. Valide un ou deux ans, c’est selon, l’accès au musée et aux nocturnes est garanti. La carte permet aussi d’avoir des réductions dans sa boutique, un tarif à moitié prix pour l’accès au Centre canadien d’architecture et au Musée des beaux-arts, ainsi que d’autres privilèges dans des salles de spectacles et à la Cinémathèque québécoise. Prix : 35 $ pour un adulte, pour un an. Pointe-à-Callière Seul musée d’archéologie en Amérique du Nord, Pointe-à-Callière propose, de son côté, un forfait alliant gourmandises et savoir. Nommé « Culture et Confiture », il inclut une nuit en occupation double à l’hôtel Intercontinental, comprenant un petitdéjeuner buffet. L’accès au musée est bien entendu offert. Prix : 184 $, réservation obligatoire. Musée McCord Les membres du musée McCord bénéficient, eux, d’événements exclusifs, comme des visites commentées, l’accès en primeur aux expositions ou encore des journées privilégiées pour inviter sans frais supplémentaires leur famille. En plus de cela, leur carte leur donne accès gratuitement au Musée Stewart, à la fondation Darling et au Royal Museum de Toronto, ainsi qu’à des réductions pour l’Orchestre métropolitain, le Centre Segal et la Maison Théâtre, entre autres. Prix : 50 $ pour un adulte par an. Musée des Beaux-Arts Avis aux pressés : la carte VIP du Musée des beaux-arts de Montréal vous donne le droit de dépasser la file à l’entrée ! Sans compter la réception de la revue d’art du musée, des rabais dans la boutique livres, des préventes exclusives de billets de concert ainsi que l’accès gratuit aux ateliers et conférences du musée. Prix: 65$ pour un adulte pour un an. 2 sur 4


À Ottawa et Gatineau Dans la même veine que Pointe-à-Callière, Tourisme Ottawa propose des forfaits hôtel et entrée au musée. Que cela soit « À la découverte du Canada » pour deux ou « Découvrir en famille », ils donnent accès à l’un des sept musées dans la ville ou au Musée canadien de l’histoire, et comprennent deux nuits dans l’un des hôtels partenaires. Prix : à partir de 186 $ pour le forfait à deux ; 206 $ pour le forfait famille. Réservation obligatoire. En ce qui concerne le Musée canadien de l’histoire, l’ancien Musée des civilisations, il propose une gamme de cartes de membre annuelles variées et adaptées aux besoins de chacun. En plus de donner gratuitement accès au musée, des réductions pour le cinéma IMAX, le stationnement ainsi que le restaurant et la boutique sont au programme. Ça se rentabilise après la deuxième visite, pour un adulte. Prix : 39 $ pour un adulte ; 89 $ pour deux adultes et leurs enfants. À Québec Les Musées de la civilisation proposent une carte d’abonnement d’un ou deux ans, qui vous permet de faire des visites illimitées à toutes les expositions du réseau, qui comprend le Musée de la civilisation, le Musée de l’Amérique française, le Musée de la place Royale et la Maison historique Chevalier, des rabais lors des activités culturelles, ainsi qu’aux boutiques des musées, au Café 47 et au stationnement. De plus, vous pourrez obtenir des tarifs à moitié prix pour les musées partenaires, comme le Musée des beaux-arts, le Musée d’art contemporain et le musée Pointe-à-Callière, à Montréal, le Musée d’art de Joliette et le Musée régional de Rimouski. Le tarif Privilège vous donne accès, lui, aux avant-premières, en plus d’un reçu fiscal de 100 $. Prix: 46$ pour un adulte pour un an; 200 $ pour le tarif Privilège. À Sherbrooke Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke propose une carte de membre qu’on pourrait destiner aux voyageurs, puisqu’elle donne accès aussi au Musée de la mer, aux Îles-de-la-Madeleine, au Musée d’art contemporain, dans les Laurentides, au Musée d’art et à la Maison de la culture amérindienne, à Saint-Hilaire, ou encore au Musée des maîtres et artisans du Québec, à Saint-Laurent, entre autres. 3 sur 4


Prix : 40 $ pour un adulte pour un an. Ailleurs en région En région, la plupart des musées offrent des cartes de membre qui donnent accès au musée et offrent des réductions à leurs boutiques ainsi qu’un abonnement au bulletin interne du musée. Nous pouvons d’ailleurs citer : le Musée le Musée le Musée le Musée vie ! le Musée

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québécois de la culture populaire, à35$pourunadultepourunan des religions à Nicolet, au même prix des Abénakis d’Odanak, à 17,25 $ de la Gaspésie à Gaspé, à 30 $ par an ou 575 $ pour devenir membre à régional de Rimouski, à 40 $


JEUNE PUBLIC

Émerveillement et divertissement au menu 29 novembre 2014 | Jacinthe Leblanc | Consommation

Pendant le temps des Fêtes, ce ne sont pas les activités pour les enfants qui manquent à l’appel ! Ceux-ci seront une fois de plus choyés en divertissement culturel sur l’île de Montréal, ainsi que dans la capitale. Danse, théâtre, marionnettes, musique, spectacles interactifs, activités originales et plus encore. Les petits (et les grands !) seront charmés par tant de diversité et sauront s’émerveiller devant le potentiel créatif des artistes locaux et internationaux. Place des arts Deux pièces en anglais et trois pièces en français. Voilà ce qu’offre la Place des Arts aux jeunes de 10 ans ou moins pour le mois de décembre. Pour les Photo: Robert Etchevery spectacles en anglais, Toopy and Binoo Fun and La pièce Baobab aura lieu du 29 Games sera présenté au Théâtre Maisonneuve le novembre au 4 janvier 2015, à la salle Chez elle de la Maison-Théâtre. mardi 2 décembre. Le spectacle plaira aux enfants âgés de 1 à 7 ans. Au même endroit, le lundi 22 décembre, Ce texte fait partie d'un cahier spécial. les petits pourront voir The Vinyl Cafe Christmas Show. L’activité est animée par Stuart Mclean, conteur et auteur à succès canadien, dont l’émission de radio The Vinyl Cafe est diffusée à CBC depuis 20 ans. Toujours au Théâtre Maisonneuve, ce sera l’occasion pour les 2 à 6 ans de chanter et de bouger avec les musiciens, les comédiens et les chanteurs de Québec Issime, dans 1 sur 5


le cadre de leur spectacle Le petit Noël de Québec Issime, présenté les 14 et 21 décembre. Lutins, père Noël, fée des étoiles et autres personnages seront au rendez-vous. À la Cinquième Salle de la Place des Arts, la compagnie québécoise de danse contemporaine Cas Public présente en primeur mondiale Suites curieuses. Ce spectacle, créé par la chorégraphe Hélène Blackburn, revisite le conte du Petit chaperon rouge. Véritable classique, « ce court spectacle porte en lui tout ce qu’il faut pour séduire et conquérir l’imaginaire de tous les publics », lit-on dans le communiqué de presse de la troupe. De plus, « après chaque représentation, les artistes se prêteront au jeu de la conversation avec le public » et un panier-cadeau sera tiré au hasard. Cinq présentations auront lieu en trois jours, soit les 19, 27 et 28 décembre. Le spectacle s’adresse aux 4 ans ou plus. Finalement, du 27 au 30 décembre, au Théâtre Jean-Duceppe, les 3 ans ou plus sont invités par Les petites tounes à chanter des chansons tirées du répertoire traditionnel du temps des Fêtes et de leurs anciens succès. Le groupe en profitera pour présenter de nouvelles chansons. Pour plus d'informations: www.placedesarts.com ou 514-842-2112 *** Et pour la capitale? Québec n’est pas en reste, avec la pièce Le temps des muffins qui revient au Théâtre Les Gros Becs. En effet, l’oeuvre y a déjà été présentée en 2010. Dans l’intimité de sa cuisine, le personnage accueille les enfants et leurs parents et « allie performance d’acteur, marionnettes et théâtre d’objets, tout en suivant la recette de muffins faits avec de vrais ingrédients », indique le communiqué de presse. La production est réalisée par le Théâtre Magasin et Joël da Silva y assure l’interprétation et la mise en scène. Du 9 au 28 décembre, pour les petits de 4 ans ou plus. Pour plus d’informations : www.lesgrosbecs.qc.ca ou 418-522-7880 Le réseau des bibliothèques de la ville de Québec offre également plusieurs activités et spectacles gratuits. La réservation est souvent nécessaire. Pour visiter le répertoire des activités disponible : www.bibliothequesdequebec.qc.ca. Le Musée national des beaux-arts du Québec met de l’avant sa thématique « Noël au musée », du 6 décembre 2014 au 4 janvier 2015. Il offre trois ateliers pour la famille 2 sur 5


axés sur la culture indienne : un atelier de bricolage, la participation à une oeuvre collective et un atelier de collage. Le tout à partir de 4 ans. Plusieurs spectacles et animations auront également lieu au musée, ainsi qu’une exposition, La chambre aux merveilles, destinée aux familles. Cette dernière est gratuite et sera accessible du 20 décembre au 11 janvier. Pour plus d’informations : www.mnbaq.org/activite/noel-au-musee-193 ou 418-643-2150. Finalement, pour les enfants qui auront envie de se déguiser, le Musée de la civilisation de Québec présente Il était une fois…, un atelier de costumes destiné aux 3 à 10 ans. Ceux-ci pourront revêtir les habits des personnages issus des contes de Perrault, d’Andersen et des frères Grimm et explorer différents décors (forêt, salle de bal, donjon, passage secret). Pour plus d’informations : www.mcq.org ou 418-643-2158. *** La Maison Théâtre La Maison Théâtre offre cette année trois spectacles pendant le temps des Fêtes. Baobab aura lieu du 29 novembre au 4 janvier 2015, à la salle Chez elle. Cette pièce, mise en scène par Hélène Ducharme et réalisée par le Théâtre Motus et la Troupe Sô, en provenance du Mali, s’adresse aux 3 à 8 ans. Elle donne l’occasion, entre autres, de comprendre la vulnérabilité de notre planète et de s’initier aux légendes africaines. La salle du Prospero, où se déroulent les deux autres spectacles, permet une interaction particulière entre les spectateurs et les artistes, puisqu’elle accueille un petit nombre de personnes. Du 16 au 22 décembre, on pourra y voir Les mécaniques célestes, du Théâtre des Confettis. Visant les enfants âgés de 4 à 8 ans, la pièce allie musique et théâtre. Les enfants sont accueillis par un homme-oiseau musicien qui leur fera découvrir les saisons et les sensations. On peut également voir au même lieu la pièce POMME, qui s’adresse aux 3 à 6 ans. Cette création, présentée par le Théâtre des petites âmes et la compagnie Garin Trousseboeuf, permet aux enfants d’en apprendre davantage sur la perspective et sur l’acceptation de soi, car POMME voudrait bien être quelqu’un d’autre. Pour plus d’informations : www.maisontheatre.com ou 514-288-7211. 3 sur 5


*** La petite valise Spécialisée dans la production et la création de spectacles pour les enfants âgés de 2 à 7 ans, la compagnie La petite valise suggère deux spectacles interactifs pour le temps des Fêtes. Ceux-ci se promènent dans les bibliothèques et les centres culturels de la ville de Montréal pendant le mois de décembre. Grosbisou et le chat du père Noël raconte l’histoire du père Noël qui a perdu son chat et qui envoie le lutin Grosbisou à sa recherche. Trois marionnettes et deux chansons rythmées sont à l’honneur dans ce spectacle d’une durée de 45 minutes. L’autre spectacle, Le Noël de Lëon, propose la thématique des inversions : « Oppositions physique, géographique, socio-affective, dans le langage, dans l’initiation aux lettres et même par la magie », peut-on lire dans la description. Dans ces deux spectacles mis en scène par Julie-Paule Ferron, les enfants sont invités à bouger, danser, chanter et développer leur imagination. Pour plus d’informations : www.lapetitevalise.com, ou consultez vos bibliothèques et centres culturels de quartier. *** Jeunesses musicales du Canada Deux spectacles sont proposés par Jeunesses musicales du Canada (JMC). Un conte de Noël, inspiré de l’oeuvre de Charles Dickens, raconte l’histoire de Monsieur Scrooge, un vieux grincheux qui déteste Noël. S’adressant aux enfants de plus de 3 ans, la pièce est à l’affiche le 30 novembre au Piano Nobile (Foyer de la salle Wilfrid-Pelletier) et le 6 décembre au Centre culture de Verdun. Le grand bal de Noël présente trois pingouins musiciens souhaitant participer aux festivités du pôle Nord. Les enfants sont invités à chanter et à participer à la création d’une chanson originale. Du 1er au 7 décembre, la pièce a lieu à la Maison des JMC, avenue du Mont-Royal. Le 12 décembre, il y aura une représentation au Centre communautaire de l’Est, à Pierrefonds. Pour les 3 ans ou plus. Pour plus d’informations : www.jmcanada.ca ou 514-845-4108. *** Espace Verre 4 sur 5


Ayant pour mission de développer les arts verriers au Québec, Espace VERRE invite petits et grands à souffler leur propre boule de Noël pour la septième année consécutive. Après avoir choisi le modèle et les couleurs, les participants aident un artiste verrier dans la conception de leur boule. Pour les 3 ans ou plus. La réservation est de mise. Il reste encore des places aux dates suivantes : 7, 12, 19, 20 et 21 décembre. Pour plus d’informations : 514-933-6849. *** Studio-théâtre de L'illusion La pièce Pain d’épice revient en force cette année à L’illusion, théâtre de marionnettes. Ce classique, qui en est à sa onzième édition, cible les 3 à 6 ans. Pain d’épice raconte l’histoire d’une pâtissière, interprétée par Claire Voisard, dont le biscuit prend vie. La pièce dure une trentaine de minutes et se déroule le matin, du 2 au 21 décembre. Pour plus d’informations : www.illusiontheatre.com ou 514-523-1303. *** Accès culture Montréal Les maisons de la culture de Montréal s’avèrent riches en divertissement. Il ne faut donc pas les négliger ! Elles offrent bien souvent des activités gratuites pour jeune public ou à prix abordable. Consultez le calendrier en ligne dans le site Internet d’Accès culture Montréal pour être à l’affût des événements culturels dans votre quartier. Pour plus d’informations : www.accesculture.com/ contenu/jeunepublic.

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Le Japon, inspiré et inspirant Une exposition fait rayonner à la fois les traditions séculaires et les créations avant-gardistes 29 novembre 2014 | Jean-Claude Poitras - Cette chronique est publiée le dernier samedi de chaque mois. | Loisirs

Au Japon, le design est perçu par toute la population comme partie intégrante de la vie quotidienne et de l’art de vivre si typique et identitaire du pays du Soleil levant. On n’en finit plus de redécouvrir la richesse de cette culture qui se déploie comme un éventail où la créativité, l’imagination et l’inventivité sont toujours soutenues par une rigueur et un savoir-faire recherchant l’atteinte de l’excellence, voire de la perfection. Les Japonais célèbrent la beauté sous tous ses aspects depuis la nuit des temps. Là-bas, tout est prétexte à relever de nouveaux défis, tant techniques qu’esthétiques. Les visiteurs qui ont pu voir, en 2012, les expositions Samouraïs au musée PointePhoto: Japan Foundation à-Callière de Montréal ou Samouraï au Musée de la Innovation, recherche, performance, civilisation de Québec — qui toutes deux proposaient avec toujours une touche qui rappelle les grandes traditions : le design une incursion dans l’univers mythique de ces japonais brille dans plusieurs domaines, guerriers à la fois redoutables et raffinés — ont été en particulier la mode. subjugués par ces splendides armures exigeant une maîtrise technique parfaite, de véritables oeuvres d’art. Au Japon, la tradition vit en parfaite harmonie avec l’avant-gardisme. Ainsi, le raffinement des geishas ne cesse de fasciner en mode séduction. Le service du thé a été élevé au rang de cérémonie, le papier washi continue d’être fabriqué à la main depuis le VIIe siècle, la culture des bonsaïs tient du grand art et la céramique traditionnelle est utilisée au quotidien par les jeunes générations férues de design. 1 sur 3


L’architecture et le design intérieur japonais restent une source d’inspiration à l’échelle planétaire et sont à l’origine des courants zen et minimaliste. Les jardins japonais sont de sublimes oasis de beauté, qui ont leurs hordes d’aficionados aux quatre coins du globe. La gastronomie japonaise, quant à elle, rejoint de plus en plus d’adeptes et est entrée en 2013 au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui en fait la deuxième cuisine nationale à recevoir cette distinction après la France en 2010. L’univers d’Uniqlo Depuis le big bang provoqué par le débarquement des figures de proue de la mode japonaise au début des années 1980 à Paris, Kenzo Takada, Issey Miyake, Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo n’en finissent plus de réinventer le prêt-à-porter à coups d’audace et d’inventivité. Jouant sous un tout autre registre, la marque Uniqlo propose des collections féminines et masculines à prix tout doux, qui font craquer les modeux des grandes capitales de la mode. Après une collaboration de plus de trois ans avec la créatrice allemande Jill Sander, c’est la Parisienne Ines de la Fressange qui vient de lancer une adorable collection capsule pour la griffe dont tout le monde parle. Uniqlo est monté au filet en 2012 en signant un contrat de cinq ans avec le joueur de tennis serbe Novak Djokovic, numéro 1 mondial, un coup d’éclat. La rumeur court d’ailleurs qu’Uniqlo ouvrirait une boutique à Montréal en 2015. Du côté de l’industrie automobile, le pays occupe le deuxième rang mondial, mais la première place en matière de développement et de production de voitures hybrides. Les marques Toyota, Nissan, Honda, Suzuki, Mazda ou Mitsubishi se situent, bon an, mal an, parmi les leaders mondiaux. Les multinationales japonaises qui triomphent sur tous les fronts ont su mettre à profit le pouvoir de la recherche, de l’innovation, de la qualité et du design afin de se démarquer. Des fabricants comme Sony, Nikon, Toshiba, Pentax, Panasonic, Hitachi ou Nintendo, parmi tant d’autres, ont contribué à leur façon au rayonnement du Japon comme chef de file et comme icône d’un art de vivre hors du commun. Porteurs de l’identité nipponne Montréal est l’escale de l’exposition L’objet japonais. Panorama du design contemporain au Japon présentée au Centre de design de l’UQAM jusqu’au 18 janvier 2015. De l’emblématique bouteille de sauce soya Kikkoman au déjanté manteau survivaliste Home I, 100 objets y défilent sous nos yeux. Cette vitrine met en scène 2 sur 3


des objets de la vie quotidienne nipponne, sélectionnés pour la qualité de leur exécution ainsi que pour leurs particularités uniques associées au design japonais. L’exposition permet aux visiteurs de vivre une expérience d’archéologie contemporaine et donne un aperçu de l’histoire, des traditions et du style de vie de la société japonaise. Les 100 objets rassemblés proviennent autant de la culture populaire que du monde du design recherché et pointu, dont plusieurs sont considérés comme faisant partie des meilleurs designs de produits des dernières décennies. Parmi toutes ces trouvailles, il faut s’attarder sur la robe-sculpture NO 1 DRESS d’Issey Miyake, créée en 2010, la bicyclette en bois Bentwood cycle type-01 lancée en 2009, la collection de couteaux de cuisine Tadafusa, datant de 2012 et qui s’impose dorénavant comme la nouvelle référence, le Honda Jet qui révolutionne le monde de l’aviation depuis 2013, de même que la Subaru 360, un modèle mythique conçu en 1958 et qui est devenu une icône pour tous les collectionneurs de voitures anciennes. D’hier à aujourd’hui, le pays du Soleil levant continue de nous éblouir.

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MUSÉES QUÉBÉCOIS

Ils n’achètent presque plus d’œuvres d’art

Les montants alloués sont au plus bas niveau depuis 12 ans




Le Journal de Montréal, 1 décembre 2014, page 40

Les musées québécois n'achètent presque plus d'oeuvres d'art L es montants allota-ts sont au plus bas niveau depuis 12 ans Les musées québécois n'achètent pratiquement plus d'oeuvres d'art. Le montant alloué aux acquisitions est à son plus bas niveau depuis 12 ans, selon un rapport publié par l'Observatoire de la culture et des communications, qui s'échelonne sur deux ans.

En 2012 et 2013, 24 institutions muséales ont déboursé un million pour acheter des oeuvres ou des objets. En revanche, la valeur des donations a explosé. Les 24 musées ont reçu des dons totalisant 38 millions $, comparativement à 22 millions $ pour 2010-2011. Le montant des donations a toujours été largement supérieur au montant alloué pour les acquisitions. Ce montant avait atteint des sommets en 2006 et 2007, où l'ensemble de ces musées avait acquis pour 6,6 millions $ d'oeuvres d'art. Mais depuis 12 ans, c'est la première fois que l'écart est aussi grand. «L'année dernière, on a dû débourser 50 000 $ au maximum, pour trois objets liés à l'art haïtien», a dévoilé le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté. «La situation financière fait en sorte qu'on n'acquiert pratiquement pas. On travaille beaucoup avec les collectionneurs privés et on les encourage à faire des dona-

tions.» «C'est certain qu'il y a beaucoup de coupes, ça, je ne peux pas le cacher, a souligné la directrice générale du Musée national des beauxarts de Québec (MNBAQ), Line Ouellet. Mais nous essayons de protéger nos budgets d'acquisition au maximum. On les réduit, mais on les protège.» Quand une oeuvre d'art est achetée, c'est parce qu'elle pourra compléter une collection. L'achat est longuement évalué. «On a un comité qui évalue la pertinence de chacune des acquisitions, un comité d'experts extérieurs qui vient faire des recommandations. Et c'est finalement validé par le conseil d'administration. C'est tout un processus. Disons qu'on n'improvise pas ça.» ACCROISSEMENT DES COLLECTIONS

Les musées misent sur les donations et les collaborations entre des institutions muséales partout dans le monde pour mettre sur pied des expositions d'envergure. Le Musée de la civilisation a reçu des donations très importantes au cours des dernières années, dont celle de la veuve de Pierre Gauvreau, et, récemment, la collection de voitures hippomobiles de Paul Bienvenu. Le MNBAQ a reçu une importante collection d'Alfred Pellan, constituée de centaines d'objets et évaluée à quelques millions de dollars. «Tous les musées du monde se sont constitués sur des donations,

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affirme Line Ouellet. Si vous regardez les musées américains, 90% des collections sont des donations. C'est la formule numéro un pour l'accroissement des collections.»



Collaboration québécoise pour la création d'un musée lyonnais Mise à jour le vendredi 5 décembre 2014 à 15 h 56 HNE

Un reportage de Valérie Cloutier

Le directeur général du Musée de la civilisation, Michel Côté, fait partie des idéateurs derrière le Musée des Confluences, un musée national français dédié aux sciences et aux sociétés qui ouvrira ses portes la semaine prochaine, à Lyon. Le Musée des Confluences, qui a coûté plus de 250 millions d'euros, est érigé à la pointe d'un nouveau quartier international à Lyon. Michel Côté a participé à la création du musée en répondant à l'appel lancé dans les années 2000 pour relancer le Musée Guimet d'histoire naturelle de Lyon. « Le Musée Guimet d'histoire naturelle avait besoin d'être rénové et donc les élus ont consulté à travers le monde pour savoir quoi faire et c'est comme ça que je suis arrivé à Lyon », mentionne M. Côté. « En analysant la collection qui était là, mais aussi le bâtiment et en mesurant tout, on leur a proposé plutôt un nouveau projet culturel plus contemporain, plus axé sur les enjeux contemporains », poursuit-il. Avec ses 7000 mètres carrés de surface d'exposition, ses deux auditoriums, les airs d'accueil, de restauration et d'animation, le Musée des Confluences est conçu pour séduire les visiteurs. Le concept est notamment inspiré du Musée de la civilisation de Québec.

Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation de Québec a participé là la création du Musée des Confluences. Photo : Radio-Canada

« Les architectes sont venus, je leur ai fait visiter le Musée de la civilisation », raconte Michel Côté. D'une signature architecturale contemporaine, le musée a été réalisé par la firme autrichienne Coop Himmelb(l)au. La mission et l'origine du musée de Lyon font en sorte qu'un rapprochement naturel s'est établi avec le Musée de la civilisation. Les deux institutions ont déjà des projets en commun.

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« Ils ont accepté que l'expo qu'on a faite sur la danse Corps rebelle soit présentée à Lyon en 2016, alors qu'elle va être présentée chez nous au mois de mars », précise Michel Côté. D'autres idées de coproduction pourraient se concrétiser dans le futur. Michel Côté assistera à l'inauguration du Musée des Confluences le 19 décembre. Il avait participé à la création du Musée de la civilisation, il y a 26 ans.

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La Presse+ QUÉBEC, samedi 6 décembre 2014

Le Musée de la civilisation Fabienne Couturier C'est un classique, et son exposition permanente Le temps des Québécois, pour quiconque s'intéresse à l'histoire (et même pour ceux qui croyaient ne pas s'y intéresser), est essentielle : tous les événements et les personnages qui ont façonné le Québec, de l'arrivée de Champlain jusqu'à nos jours, y sont évoqués, voire invoqués. Dans un tout autre registre, il ne faut absolument pas rater la superbe exposition temporaire Image x image, sur l'histoire des films d'animation à l'ONF. Jusqu'au 23 août 2015, elle présente plus de 250 films et extraits de films ainsi que des maquettes, figurines, croquis, dessins et objets techniques qui ont servi à leur production, un laboratoire de création (où, malheureusement, plusieurs tablettes étaient en panne le jour de notre passage), un studio où des créateurs travaillent en direct... Un vrai bonheur. 85, rue Dalhousie © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141206·LAA·049

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MUSEES

Trois institutions s engagent pour la biodiversité L Espace pour la vie les Musées de la civilisation et le Muséum national d histoire naturelle de Paris font front commun Paris qui gère 12 sites dont le zoo de Vincennes et le Jardin Musées de la civilisation des plantes le plus vieux jar et le Muséum national d his din zoologique au monde toire naturelle à Paris ont si s engagent notamment à ac ISABELLE PARÉ

L Espace pour la vie les

gné mercredi une entente

plaçant la biodiversité et la diversité culturelle au cœur

de leurs missions respec tives Première mondiale l accord se répercutera sur les façons de mener la re cherche de conserver les es pèces vivantes ainsi que sur les pratiques quotidiennes

croître la diversité des es

pèces en leurs murs et à ne pas collecter d espèces vi vantes dans la nature

Nos institutions doivent pour les générations futures s engager pour la biodiversité et transmettre ses valeurs dans

nos collections dans nos façons défaire dans nos métiers et nos

des trois musées recherches Nous avons une po Cette Déclaration sur litique très claire prohibant

l éthique de la biosphère concept un brin vaporeux mais néanmoins central vise à ce que la préservation de la

l achat d animal et de prélève ment dans la nature a donné en exemple mercredi Thomas Grenon directeur général du

biodiversité et de la diversité Muséum national d histoire culturelle traverse les activités naturelle de Paris

des trois institutions notam ment pour ce qui est des col lections de spécimens vivants

Question énergétique

Dans la pratique ce parti pris auquel adhère aussi l Es pour la vie que le Muséum na pace pour la vie ira beaucoup tional d histoire naturelle de plus loin notamment pour ce

À ce chapitre tant l Espace

qui est de la gestion quoti complète du Biodôme affirme dienne des équipements que cette nouvelle vision gui Pour minimiser la consomma dera tout du long la conception tion d énergie le Muséum re de ses nouveaux équipements verra ses politiques liées à la Cet engagement s est no conservation au frais de ses tamment traduit par la parti herbiers contenant 8 millions cipation de groupes citoyens de planches trop énergi à l élaboration récente du vore Il resserrera plutôt ses concept architectural de l In contrôles pour éviter la conta sectarium Des propositions mination des collections par audacieuses ont été mises à des divers champignons Le l essai auprès d usagers pour Biodôme lui réutilise déjà savoir jusqu où les archi l air frais généré dans l aire tectes pouvaient pousser les antarctique pour rafraîchir le limites de l exploration du reste du bâtiment et à l in monde des insectes dans le verse l air chaud de la serre nouveau lieu La diversité culturelle se tropicale pour chauffer le reste de ses infrastructures traduira aussi par un recours L entente favorisera non accru à des savoirs autres que seulement le partage de va scientifiques notamment leurs communes mais aussi ceux des peuples autoch de savoir faire de contenus tones pour l élaboration de et de recherches notamment différents contenus museaux pour améliorer le confort des ou de collections Cet engagement n est pas animaux L Espace pour la vie qui anodin Il vise à revoir nos fa amorce la reconstruction de çons d intervenir sur le terri l Insectarium et la rénovation toire et pour ce qui est de

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l éducation à revoir nos pra tiques pour rapprocher l hu main de la nature a soutenu mercredi le directeur général de l Espace pour la vie Charles Mathieu Brunelle Les Musées de la civilisation entendent aussi enrichir la col

lection et la conservation du

patrimoine immatériel grâce à l apport de la communauté comme ce fut le cas pour la conception de l exposition C est notre histoire La dispa rition d une langue doit nous préoccuper tout autant que

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celle d une espèce dit Michel Côté directeur général des Musées de la civilisation Il

faut donc intégrer dans nos col lections toutes les expressions de la diversité culturelle

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INFOLETTRE INITIATIVE 11.12.14

Paris, Montréal et Québec s’engagent à promouvoir une culture de la nature

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Espace pour la vie, le Musée de la civilisation de Québec et le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris adoptent une vision commune pour la protection de la biodiversité. La Déclaration sur l’éthique de la biosphère est le fruit d’un processus de réflexion entamé en 2012, dans le cadre de l’Accord France-Canada pour la coopération et les échanges dans le domaine des musées et s’insère dans le projet international, l’Initiative pour une éthique de la biosphère, démarré en 2010 par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Par cette initiative, les trois signataires reconnaissent un ensemble de valeurs partagées, ainsi que leurs responsabilités à promouvoir une culture de la nature, c’est-à-dire promouvoir la recherche scientifique pour la protection de la biodiversité, assurer le partage et le transfert des connaissances et la sensibilisation de la population. La déclaration sur l’éthique de la biosphère reconnaît un ensemble de valeurs "d’existence, de mémoire et d’avenir", dont l’interdépendance des humains avec les composantes de la biosphère et les limites de celle-ci, ainsi que l’importance de chaque être vivant face à la pérennité des communautés écologiques. Les institutions muséales s’engagent par la signature de la déclaration à promouvoir ces valeurs dans le quotidien de leur pratique et lors de leurs projets collaboratifs. L’exposition à venir au Musée de la civilisation de Québec, C’est notre histoire : Premières Nations et Inuit du XXIe siècle, est un exemple concret des collaborations interculturelles et de l’engagement pris à la signature de la Déclaration sur l’éthique de la biosphère. "Quel monde lèguerons-nous à nos enfants et à nos petits-enfants? Voilà la raison d’être de cette déclaration pour Espace pour la vie. Ensemble, avec nos employés, nos visiteurs et nos confrères de Québec et de la France, nous souhaitons agir pour conserver et valoriser la diversité biologique et culturelle de notre planète", affirme Charles-Mathieu Brunelle, directeur d’Espace pour la vie. Pour lire la déclaration, cliquer ici. André-Anne Cadieux

Maison dév il y a 5 heures durable 270 000t de plastique dans les océans http://t.co/8hrmpgQysB …et le fleuve St-Laurent n'est pas épargné! @CoalStLaurent @FondDavidSuzuki Répondre Favorite

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Novae il y a 5 heures Best Buy réagit aux pressions de @greenpeaceQC http://t.co/bvy4IaXYae Répondre Favorite

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Novae il y a 7 heures Paris, Montréal et Québec s’engagent promouvoir une culture de la nature http://t.co/oAvfRWkWYO Répondre Favorite

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David Heurtel il y a 1 jour Le Québec et la Californie amorcent une collaboration en matière d’électrification des transports. http://t.co/Dp7PTDjwA0 Répondre Favorite

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Novae il y a 1 jour Quatre provinces, dont le #Qu signé hier à Lima un pacte sur le clima http://t.co/35090KBPJj #COP20 Répondre Favorite

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Quand l’habit fait l’oeuvre Le costume prend du galon en passant d’objet scénique à témoin patrimonial 13 décembre 2014 | Frédérique Doyon | Actualités culturelles

Photo: Pedro Ruiz Le Devoir Vue sur l’atelier bourdonnant de l’Opéra de Montréal logé dans le ventre de la Place des Arts.

L’habit ne fait peut-être pas le moine, mais le costume révèle certainement une bonne part du personnage. Et celui-ci, à l’inverse de l’humain moyen, demeure immortel, tant que la société entretient sa mémoire. À ce titre, la fermeture du costumier de RadioCanada la semaine dernière — et la vive réaction qu’elle a suscitée — est révélatrice d’un attachement profond à ce symbole culturel. 1 sur 3


Pour l’heure, une quarantaine de costumes les plus marquants des émissions jeunesse de l’histoire télévisuelle — ceux de Bobino, de Paillasson, de Sol et de Gobelet, de Fanfreluche — se retrouvent entre bonnes mains au Musée de la civilisation de Québec (MCQ). Dans la foulée de la fermeture du costumier public, d’autres pourraient bientôt prendre le même chemin si leur état et la documentation à leur sujet répondent aux exigences muséales. Voilà pour la collection la plus manifestement patrimoniale. Mais qu’adviendra-t-il du reste, soit plus de 90 000 articles ? Et que dire des habits des Cyrano, Germaine Lauzon et autres Carmen qui ont foulé nos planches ? Traditionnellement, les costumes, comme les autres objets de scène, sont « éparpillés, voire dilapidés, dans divers lieux tels que les centres d’archives, les écoles de théâtre, les compagnies de création et chez les professionnels (comédiens, scénographes, designers, metteurs en scène) », peut-on lire dans le document de présentation du Musée des arts du spectacle vivant (MASV), une institution en devenir. En effet, « la majorité des compagnies de théâtre ont un costumier rudimentaire », signale l’assistant et concepteur de costumes Pierre-Olivier Lapointe, qui trouve les plus importants au théâtre du Nouveau Monde, chez Jean-Duceppe et au Rideau vert. L’Opéra de Montréal, le Cirque du Soleil et les Grands Ballets canadiens ont aussi les leurs. Mais « c’est un patrimoine fragile et inexistant, car ce n’est pas tout le monde qui a la connaissance, le désir ou les moyens de garder ces choses, poursuit M. Lapointe. Certains, même, les détruisent. » Les méthodes de conservation varient d’un endroit à l’autre. Le Cirque du Soleil fait de la conservation dite « préventive », en appliquant les normes muséologiques. « Nous identifions les matériaux à risque, nous respectons certaines conditions de température et d’humidité pour l’entreposage, certains costumes sont entreposés à plat, d’autres sur des cintres rembourrés, etc. », résume la porte-parole, Chantal Côté. À l’Opéra de Montréal, étant donné la réutilisation des costumes ou leur réassignation, on respecte les critères de base : housse de plastique et bâche de coton. « On évite ainsi l’exposition à la lumière et l’empoussièrement », dit son directeur général, Pierre Dufour. Au Québec, quelques établissements muséaux s’y intéressent, comme le MCQ et le Musée McCord, mais pas de manière spécifique. Le Musée du costume et du textile du Québec compte moins d’une centaine d’habits de scène, qui sont d’abord des créations de designers, car sa mission vise avant tout la conservation du vêtement comme 2 sur 3


témoin ethnologique. Le mot « costume » renvoie ici à l’uniforme ou au vêtement historique. Témoignages Qu’ils viennent de la scène ou de l’écran, les costumes sont pourtant « dotés d’une grande valeur culturelle », soulignent les artisans du futur MASV dans leur document de présentation. Pourquoi ? « Le costume incarne par sa matérialité plusieurs témoignages », répond Delphine Pinasa, directrice du Centre national du costume de la région d’Auvergne, en France, récemment invitée au colloque « Musées, création, spectacles » tenu en octobre au MCQ. Car ils nous parlent des oeuvres, des artistes qui leur ont donné vie et des savoir-faire qui leur sont liés. « C’est aussi l’empreinte du corps de l’artiste, imprégnée dans cette seconde peau. » Parce que sa fonction première est surtout utilitaire, le costume n’a jamais fait l’objet d’une politique systématique de sauvegarde ou de conservation, même s’il représente un bien et une dépense majeurs pour les théâtres. Mais « depuis la seconde moitié du XXe siècle, en France, un nouveau regard est porté sur le costume, le faisant passer d’un objet théâtral à un objet patrimonial, modifiant par cela même son statut », note Mme Pinasa. Conserver le costume de scène constitue un acte paradoxal, car c’est, après tout, une tentative de « pérenniser l’éphémère », indique Mme Pinasa. « Il s’agit de garder ces costumes du passé pour les transmettre aux générations futures. Mais l’objet de musée qu’ils sont devenus n’est pas sans poser problème à ceux chargés de sa conservation du fait de sa fragilité, tant par sa constitution textile que par son utilisation scénique. » Une fragilité à l’image des arts vivants eux-mêmes, qui tirent aussi de cette vulnérabilité toute leur puissance.

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LES MAÎTRES DE L’OLYMPE 16 DEC 2014

PAR PARCOURS

AU MUSÉE DE LA CIVILISATION François Maltais

NOUS LES CONTEMPLONS AUJOURD’HUI DANS LEUR BLANCHEUR HIÉRATIQUE, M CES FIGURES ANTIQUES ÉTAIENT PEINTES DE COULEURS VIVES QUE LES AFFRES D TEMPS ONT FAIT DISPARAÎTRE. LE MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC PRÉSEN PLUS DE 160 DE CES PIÈCES UNIQUES – STATUES, VASES, AMPHORES, CÉRAMIQUE BIJOUX ET AUTRES – PROVENANT DE LA TRÈS RICHE COLLECTION DES ANTIQUITÉS

CLASSIQUES DES MUSÉES NATIONAUX DE BERLIN. L’EXPOSITION LES MAÎTRES DE L’OLYMPE. TRÉSORS DES COLLECTIONS GRÉCO-ROMAINES DES MUSÉES DE BERLIN UN PRÊT MAJEUR, NOTONS-LE, DE L’ANTIKENSAMMLUNG MUSEUM BERLINOIS ET Q PERMET AU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC DE PRÉSENTER, POUR LA PREM FOIS EN AMÉRIQUE DU NORD, UNE IMMERSION DANS L’UNIVERS DES DIVINITÉS D L’OLYMPE.

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REMONTÉE DE L’OLYMPE

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De là-haut, au-dessus des régions terrestres, ils assistent aux rivalités des hommes, les observe

régulent les conflits, les attisant parfois. Sur le plus haut sommet de la Grèce, les poètes anciens avaient placé leur séjour. Le mont Olympe, par instant perdu dans les masses nuageuses, accue résidence des dieux.

L’ensemble s’articule autour des douze divinités principales de l’Olympe. Et les visiteurs auront

l’impression d’une ascension lente vers le Panthéon des dieux. Ils sont là, déclinés au travers de diverses représentations, amuïs, mais encore audibles peut-être. Cette tête marmoréenne, par

exemple, dont le regard nous darde et questionne notre intériorité. Dans le style du Zeus de Dres elle est du 2e siècle, d’après un original grec en bronze daté de 440 à 420 avant notre ère, que le

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mains d’Agoracrite de Paros, disciple de Phidias, ont modelé. Et là, sur cette céramique attique

siècle avant le Christ, l’Hydrie à l’assemblée des dieux, il y a Athéna, armée d’une lance, et Zeus encore, tenant le foudre (oui, le foudre), avec Hermès, le Messager des dieux qui, de son caducé

conduit aux Enfers les âmes des morts en assurant le passage d’une réalité à l’autre, et Dionyso est lié, comme le théâtre, aux transformations de la conscience. Il y a plus loin Héra, la sœur de Z

son épouse légitime et qui, vengeresse, incarne la jalousie, il y a Hadès, le dieu des enfers. Ici, c’ Aphrodite à demi-vêtue qui détourne le regard, et là, c’est Asclépios (les Romains l’appelaient Esculape), le dieu de la médecine, tous deux des marbres italiens taillés au 2e siècle. Ciste, sarcophage, reliefs et bijoux révèlent remarquablement, tant les œuvres de l’exposition sont

exceptionnelles, les dieux de l’Olympe – les Artémis, Apollon, Déméter, Poséidon et autres – en m temps qu’ils nous mettent en présence des divinités sub-olympiennes qui gravitent autour.

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Le système complexe des rapports qu’ont entretenu les dieux entre eux et avec les hommes a accompagné l’invention de l’écriture, façonné les savoirs et forgé des mythologies. Depuis Lacan

sait que l’inconscient est structuré comme un langage. Mais quel langage structurait l’inconscien dieux olympiens? Le Masque d’un vieil homme, du 3e siècle av. J.-C. et de provenance inconnue

le messager d’une tragédie passée ou en cours? C’est vers les poètes que notre écoute se tourn Homère et Hésiode, qu’un audio-guide, mis à la disposition des visiteurs, nous permet d’entendr converser.

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TRÉSORS BERLINOIS

Mais pourquoi Berlin? En 1830, à Berlin, le premier musée public d’une Allemagne qui cherche e

à s’unifier ouvre ses portes. Des pièces d’art antique uniques sont ainsi présentées par l’Atles M Dans le cabinet de curiosités du Palais des Princes de Brandebourg (la famille royale prussienne

17e siècle, les premiers éléments de cette collection sont déjà rassemblés. Une série d’acquisitio notamment sous le règne de Frédéric le Grand (1712-1786), l’ami de Voltaire, viennent élargir ce

d’œuvres d’art gréco-romaines. Le 19e siècle verra des fouilles archéologiques importantes, en G en Italie et en Asie mineure (Turquie), assurer l’envergure du Musée des antiquités de Berlin, l’une

plus significatives à travers le monde. Les artefacts présentés dans l’exposition Les Maîtres de l’Olympe proviennent ainsi de ces collections constituées sur une période de plus de 350 ans. C

Thérèse Beaudoin qui a agi à titre de chargée de projet et qui a collaboré avec les Musées nation de Berlin pour monter cette exposition majeure.

Notons que le Musée de la civilisation de Québec a participé financièrement à la délicate restaur de deux pièces uniques, rares et importantes : le relief de marbre d’une Victoire sacrifiant un taur

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datant du 1er siècle av. J.-C., et le relief d’Un héros Dioscure : Castor ou Pollux, du début de la R

impériale. L’importante symbolique du sacrifice a été déterminante dans le choix de restaurer ce œuvres. Pour Michel Côté, le directeur général des Musées de la civilisation : « Il est donc impor retourner aux sources pour construire des repères et décoder le monde contemporain. »

DESIGN CÉLESTE Douze dieux olympiens, disions-nous. C’est autour de ce chiffre 12 que s’est structuré l’espace présentant les maîtres de l’Olympe, autour des colonnades auxquelles on y en a même rajouté quelques-unes pour en dénombrer un total de douze. Le scénographe Daniel Castonguay et

l’architecte Caroline Lajoie de la firme Bisson et associés ont créé une ambiance immersive supp par un design à la facture résolument contemporaine. La voûte céleste, l’empyrée, procure une

atmosphère diurne, lumineuse, empreinte de sérénité. Pour Castonguay, qui avait déjà signé ave Musées de la civilisation la scénographie de l’exposition Arts du Nigéria : « Le visiteur est donc c à venir visiter la résidence des dieux, ici conceptualisée par la passerelle et, au bout de celle-ci, réalisé à partir d’une subtile projection de nuages. L’effet est grandiose! »

Point n’est nécessaire d’avoir parcouru avec Ulysse les lieues le séparant d’Ithaque, d’avoir trave

festins ciconiens, les délices lotophagiques et les déliaisons éoliennes, non plus que d’avoir épro

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LES MAÎTRES DE L’OLYMPE ‹ Magazine Parcours...

http://revue-parcours.com/art-contemporain/les-maitr...

ses heurts lestrygoniques ou ses métamorphoses circéennes. Mais au retour de cette ascension

les maîtres de l’Olympe, vous serez mieux disposé à approfondir ces figures fondatrices de notre civilisation. Et vous les retrouverez, avec le sentiment aigu de la « réelle présence » de ces divinit

dans les plis de notre monde contemporain. Vous reviendra peut-être cette phrase du poète : le classique est un contemporain de toutes les époques. Alors, le dialogue se poursuivra en vous. U exposition magistrale à voir absolument! Les Maîtres de l’Olympe au Musée de la Civilisation Jusqu’au 15 mars 2015

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© Revue Parcours - Éditions Trajet 2015

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Un nouveau musée français entièrement conçu par un Québécois Catégorie: Divertissement Publié le mercredi 17 décembre 2014 ICI Radio-Canada

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NT

Le Musée des confluences à Lyon en France Photo : Quentin Lafont Un nouveau musée des sciences et des sociétés est inauguré cette semaine à Lyon, en France. Le Québécois Michel Côté se trouve au coeur de ce projet qualifié de pharaonique. Il assistera vendredi aux cérémonies entourant l'inauguration du Musée des confluences.

Source

Du point de vue de sa superficie, ce musée se compare au Musée de la civilisation à Québec, mais il est plus centré sur la science.

Des idées québécoises Michel Côté, qui est le directeur du Musée de la civilisation de Québec, collabore au projet depuis 15 ans. C'est lui qui a trouvé l'emplacement et le nom du nouveau musée. Pourquoi ce nom? Le musée est à la porte d'entrée de la ville, à la confluence d'un fleuve, le Rhône, et d'une rivière, la Saône, et qu'il présentera des expositions se situant entre la science et la société. Michel Côté a aussi conçu les expositions permanentes, notamment celle sur l'origine de l'humanité. Les Français ont fait appel à son expertise à cause du succès remporté par le

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Il y aura des échanges entre les deux musées. Une exposition sur la danse contemporaine qui sera présentée au Musée des civilisations en mars 2015 traversera l'Atlantique en 2016. « C'est parce qu'il y a une biennale de la danse à Lyon, qui est une ville de danse. Il y a quelques projets dans les cartons, mais rien de confirmé », souligne Michel Côté. Plein écran Le musée des Confluences ouvre ses portes vendredi avec 10 ans de retard, notamment à cause de difficultés de construction sur la presqu'île de Lyon. En l'espace d'une décennie, son coût a été quasiment multiplié par cinq. Le budget de 435 millions de dollars est assumé par le département du Rhône. « C'est vrai que la France connaît un nouveau boom muséologique. Les musées d'État sont beaucoup à Paris, mais il y avait un appétit pour développer un nouveau lieu de savoir. Car si les musées ont un impact économique, social et culturel, celui-ci sert aussi de moteur au développement urbain d'un quartier », explique Michel Côté.

edbrook

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Un nouveau musée français entièrement conçu par un Québécois Mise à jour le jeudi 18 décembre 2014 à 11 h 34 HNE

Le Musée des confluences à Lyon en France Photo : Quentin Lafont

Un nouveau musée des sciences et des sociétés est inauguré cette semaine à Lyon, en France. Le Québécois Michel Côté se trouve au coeur de ce projet qualifié de pharaonique. Il assistera vendredi aux cérémonies entourant l'inauguration du Musée des confluences. Du point de vue de sa superficie, ce musée se compare au Musée de la civilisation à Québec, mais il est plus centré sur la science.

Michel Côté, qui est le directeur du Musée de la civilisation de Québec, collabore au projet depuis 15 ans. C'est lui qui a trouvé l'emplacement et le nom du nouveau musée. Pourquoi ce nom? Le musée est à la porte d'entrée de la ville, à la confluence d'un fleuve, le Rhône, et d'une rivière, la Saône, et qu'il présentera des expositions se situant entre la science et la société.

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Michel Côté a aussi conçu les expositions permanentes, notamment celle sur l'origine de l'humanité. Les Français ont fait appel à son expertise à cause du succès remporté par le Musée de la civilisation de Québec. Il y aura des échanges entre les deux musées. Une exposition sur la danse contemporaine qui sera présentée au Musée des civilisations en mars 2015 traversera l'Atlantique en 2016. « C'est parce qu'il y a une biennale de la danse à Lyon, qui est une ville de danse. Il y a quelques projets dans les cartons, mais rien de confirmé », souligne Michel Côté.

Sculpture inuit sur le récit de « la Création du monde » par Manasie Akpaliapik, début XXème, Artic Bay, Canada_ musée des Confluences, Lyon_ 2001.16.1 Crédit photo : Crédit photo : © Pierre-Olivier Deschamps Agence VU’

Le musée des Confluences ouvre ses portes vendredi avec 10 ans de retard, notamment à cause de difficultés de construction sur la presqu'île de Lyon. En l'espace d'une décennie, son coût a été quasiment multiplié par cinq. Le budget de 435 millions de dollars est assumé par le département du Rhône. « C'est vrai que la France connaît un nouveau boom muséologique. Les musées d'État sont beaucoup à Paris, mais il y avait un appétit pour développer un nouveau lieu de savoir. Car si les musées ont un impact économique, social et culturel, celui-ci sert aussi de moteur au développement urbain d'un quartier », explique Michel Côté. Avec la collaboration d'Ève Payette

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Un Québécois fait renaître le Musée des Confluences de Lyon Catégorie: Divertissement Publié le vendredi 19 décembre 2014 La Presse

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C'est avec le sentiment du devoir accompli que Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation du Québec, assistera ce week-end à Lyon à l'inauguration du nouveau Musée des Confluences, dont il en a été le chef d'orchestre. Les Lyonnais attendent depuis longtemps la renaissance du Musée d'histoire naturelle Guimet, un établissement vénérable qui a présenté sa première exposition en 1772.

Source

«Le musée a connu son heure de gloire à l'époque de Guimet [industriel et collectionneur lyonnais mort en 1918]», raconte Michel Côté, qui a été appelé en renfort par le Conseil général du Rhône en 1999 pour «sauver» l'institution. «Mon mot est peut-être un peu sévère, mais le musée était en décrépitude. Le bâtiment était endommagé et la fréquentation baissait beaucoup», raconte celui qui était à l'époque directeur général du Musée de la civilisation de Québec (il est de retour en poste aujourd'hui). En faisant appel à Michel Côté, le président du Conseil général du Rhône, Michel Mercier, lui a lancé: «Nous avons beaucoup d'objets dans notre collection, mais pas de visiteurs. Au Québec, vous n'avez pas de collection, mais

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les Manchettes Agrandissement? Rénovation? Nouveau projet? On a choisi la troisième option. Engagé d'abord comme consultant, Michel Côté a parcouru la collection du musée et en a vu tout le potentiel. Il a ensuite remporté le concours pour redéfinir le projet culturel et scientifique de l'institution phare de Lyon. «On a décidé de faire un musée de sciences et de société. «Lyon voulait faire un pas en avant en culture, notamment par rapport à sa rivale, Marseille, comme deuxième ville de France», explique-t-il. Le coût du projet lui a valu des critiques, tout comme son emplacement, son mandat audacieux et la durée des travaux. L'architecture du bâtiment ne fait pas non plus l'unanimité. De quoi rappeler le feuilleton du Centre GeorgesPompidou, dans les années 70, à Paris, et celui, plus récent, du musée Picasso. «Mais chaque étape a fait l'objet d'un vote consensuel.» Un exploit pour 54 députés d'affinités politiques différentes, souligne celui qui n'incarne ni la gauche ni la droite à Lyon. Le projet du cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au, de l'école du déconstructivisme (le style d'un certain Frank Gehry), a été retenu. «C'est un musée qui a beaucoup d'expositions temporaires, donc il fallait beaucoup d'ateliers et une circulation du public plus complexe», explique Michel Côté. Le présent par l'histoire Le défi et la réussite du Musée des Confluences: modeler un musée de science selon une «approche multidisciplinaire», en tenant compte notamment des différentes cultures ethnologiques. Michel Côté a eu recours à ses précieux contacts pour obtenir des collections amazoniennes, latines, africaines, inuites et aborigènes d'Australie. Il a également renoué avec les descendants de Guimet. Michel Côté a fait en sorte que le Musée des Confluences explique notre époque par l'histoire. «On souhaite montrer le changement de vision qu'on a de la nature et de l'environnement. Raconter quelque chose avec les collections. Les objets ne sont pas neutres; on leur fait dire quelque chose avec une intention. «C'est probablement le plus grand choc culturel AmériqueEurope sur la vision du musée, poursuit-il. L'important n'est pas la collection en soi, mais le discours de ce qu'on raconte.» Question de créer des dynamiques narratives différentes, Michel Côté a engagé trois muséographes pour configurer la disposition des objets dans les quatre salles d'expositions permanentes du musée. Il a également réuni un jésuite et un géologue dans un même comité scientifique. «Inclure la

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Une salle fait réfléchir le visiteuàon propre rapport avec la mort en présentant les rites funèbres de différents peuples. Baptisée «Origines, les récits du monde», une autre remonte dans le temps, de l'homme contemporain aux dinosaures et aux premières formes de vie les bactéries. Une troisième revient aux origines du monde et de l'univers avec une collection de météorites. «J'ai toujours dit qu'un musée est fondamentalement trois choses: un lieu d'émerveillement, un lieu de connaissances, mais aussi un lieu de réflexion. Éveiller la conscience, là est l'enjeu», dit Michel Côté. Passer le flambeau Demain, Michel Côté verra les premiers visiteurs franchir le seuil du somptueux hall d'entrée vitré du musée qu'il a conçu, imaginé et élaboré. En 2010, Michel Côté a repris la direction du Musée de la civilisation de Québec après avoir laissé le projet (complété sur papier) du nouveau Musée des Confluences entre les mains d'Hélène Lafont-Couturier. L'homme pourrait parler pendant des heures des différentes expositions qu'il a orchestrées au Musée de la civilisation de Québec. Heureux dans la Vieille Capitale, l'officier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française continue de rayonner à l'étranger. Mardi dernier, il a siégé comme membre du jury, à Paris, pour le poste du futur directeur de la culture scientifique et technique du Musée des arts et métiers. Michel Côté vante l'impact des musées. Il cite le cas du cinéaste Hugo Latulippe, réalisateur de Ce qu'il reste de nous, qui lui a dit: «C'est une expérience muséale qui a déclenché ma carrière.» «Au musée, tu t'ouvres à d'autres réalités que ta réalité quotidienne.»

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La Presse+ MUSÉE DES CONFLUENCES DE LYON, vendredi 19 décembre 2014

« Éveiller la conscience » Émilie Côté C'est avec le sentiment du devoir accompli que Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation du Québec, assistera ce week-end à Lyon à l'inauguration du nouveau Musée des Confluences, dont il a été le chef d'orchestre. Les Lyonnais attendent depuis longtemps la renaissance du Musée d'histoire naturelle Guimet, un établissement vénérable qui a présenté sa première exposition en 1772. « Le musée a connu son heure de gloire à l'époque de Guimet [industriel et collectionneur lyonnais mort en 1918] », raconte Michel Côté, qui a été appelé en renfort par le Conseil général du Rhône en 1999 pour « sauver » l'institution. « Mon mot est peut-être un peu sévère, mais le musée était en décrépitude. Le bâtiment était endommagé et la fréquentation baissait beaucoup », raconte celui qui était à l'époque directeur général du Musée de la civilisation de Québec (il est de retour en poste aujourd'hui). En faisant appel à Michel Côté, le président du Conseil général du Rhône, Michel Mercier, lui a lancé : « Nous avons beaucoup d'objets dans notre collection, mais pas de visiteurs. Au Québec, vous n'avez pas de collection, mais beaucoup de visiteurs ! » Agrandissement ? Rénovation ? Nouveau projet ? On a choisi la troisième option. Engagé d'abord comme consultant, Michel Côté a parcouru la collection du musée et en a vu tout le potentiel. Il a ensuite remporté le concours pour redéfinir le projet culturel et scientifique de l'institution phare de Lyon. « On a décidé de faire un musée de sciences et de société. » « Lyon voulait faire un pas en avant en culture, notamment par rapport à sa rivale, Marseille, comme deuxième ville de France. » -- Michel Côté Le coût du projet lui a valu des critiques, tout comme son emplacement, son mandat audacieux et la durée des travaux. L'architecture du bâtiment ne fait pas non plus l'unanimité. De quoi rappeler le feuilleton du Centre Georges-Pompidou, dans les années 70, à Paris, et celui, plus récent, du musée Picasso. « Mais chaque étape a fait l'objet d'un vote consensuel. » Un exploit pour 54 députés d'affinités politiques différentes, souligne celui qui n'incarne ni la gauche ni la droite à Lyon. Le projet du cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au, de l'école du déconstructivisme (le

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style d'un certain Frank Gehry), a été retenu. « C'est un musée qui a beaucoup d'expositions temporaires, donc il fallait beaucoup d'ateliers et une circulation du public plus complexe », explique Michel Côté. EXPLIQUER LE PRÉSENT PAR L'HISTOIRE Le défi et la réussite du Musée des Confluences : modeler un musée de science selon une « approche multidisciplinaire », en tenant compte notamment des différentes cultures ethnologiques. Michel Côté a eu recours à ses précieux contacts pour obtenir des collections amazoniennes, latines, africaines, inuites et aborigènes d'Australie. Il a également renoué avec les descendants de Guimet. Michel Côté a fait en sorte que le Musée des Confluences explique notre époque par l'histoire. « On souhaite montrer le changement de vision qu'on a de la nature et de l'environnement. Raconter quelque chose avec les collections. Les objets ne sont pas neutres ; on leur fait dire quelque chose avec une intention. » -- Michel Côté « C'est probablement le plus grand choc culturel Amérique-Europe sur la vision du musée, poursuit-il. L'important n'est pas la collection en soi, mais le discours de ce qu'on raconte. » Question de créer des dynamiques narratives différentes, Michel Côté a engagé trois muséographes pour configurer la disposition des objets dans les quatre salles d'expositions permanentes du musée. Il a également réuni un jésuite et un géologue dans un même comité scientifique. « Inclure la religion dans un musée de science, oui ! » a-t-il fait valoir. Une salle fait réfléchir le visiteur à son propre rapport avec la mort en présentant les rites funèbres de différents peuples. Baptisée « Origines, les récits du monde », une autre remonte dans le temps, de l'homme contemporain aux dinosaures et aux premières formes de vie les bactéries. Une troisième revient aux origines du monde et de l'univers avec une collection de météorites. « J'ai toujours dit qu'un musée est fondamentalement trois choses : un lieu d'émerveillement, un lieu de connaissances, mais aussi un lieu de réflexion. Éveiller la conscience, là est l'enjeu », dit Michel Côté. PASSER LE FLAMBEAU Demain, Michel Côté verra les premiers visiteurs franchir le seuil du somptueux hall d'entrée vitré du musée qu'il a conçu, imaginé et élaboré. En 2010, Michel Côté a repris la direction du Musée de la civilisation de Québec après avoir laissé le projet (complété sur papier) du nouveau Musée des Confluences entre les mains d'Hélène Lafont-Couturier.

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L'homme pourrait parler pendant des heures des différentes expositions qu'il a orchestrées au Musée de la civilisation de Québec. Heureux dans la Vieille Capitale, l'officier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française continue de rayonner à l'étranger. Mardi dernier, il a siégé comme membre du jury, à Paris, pour le poste du futur directeur de la culture scientifique et technique du Musée des arts et métiers. Michel Côté vante l'impact des musées. Il cite le cas du cinéaste Hugo Latulippe, réalisateur de Ce qu'il reste de nous, qui lui a dit : « C'est une expérience muséale qui a déclenché ma carrière. » « Au musée, tu t'ouvres à d'autres réalités que ta réalité quotidienne. » © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141219·LAA·078

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La Presse+ MUSÉE DES CONFLUENCES DE LYON, vendredi 19 décembre 2014

UNE RENAISSANCE QUÉBÉCOISE

Après sept ans de travaux, le nouveau Musée des Confluences ouvre en grand demain dans le quartier émergent du même nom, à Lyon. C'est Michel Côté, le respecté directeur général du Musée de la civilisation de Québec, qui a mené le projet scientifique et la transition de l'institution autrefois appelée Musée d'histoire naturelle. Notre journaliste Émilie Côté l'a rencontré à Paris deux semaines après avoir visité le musée en fin de travaux, à Lyon. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141219·LAA·077

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La Presse Arts, vendredi 19 décembre 2014, p. A26

MUSÉE DES CONFLUENCES DE LYON

Une renaissance orchestrée par un Québécois Émilie Côté Paris - Après sept ans de travaux, le nouveau Musée des Confluences ouvre en grand demain dans le quartier émergent du même nom, à Lyon. C'est Michel Côté, le respecté directeur général du Musée de la civilisation de Québec, qui a mené le projet scientifique et la transition de l'institution autrefois appelée Musée d'histoire naturelle. Notre journaliste Émilie Côté l'a rencontré à Paris deux semaines après avoir visité le musée en fin de travaux, à Lyon. C'est avec le sentiment du devoir accompli que Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation du Québec, assistera ce week-end à Lyon à l'inauguration du nouveau Musée des Confluences, dont il en a été le chef d'orchestre. Les Lyonnais attendent depuis longtemps la renaissance du Musée d'histoire naturelle Guimet, un établissement vénérable qui a présenté sa première exposition en 1772. «Le musée a connu son heure de gloire à l'époque de Guimet [industriel et collectionneur lyonnais mort en 1918]», raconte Michel Côté, qui a été appelé en renfort par le Conseil général du Rhône en 1999 pour «sauver» l'institution. «Mon mot est peut-être un peu sévère, mais le musée était en décrépitude. Le bâtiment était endommagé et la fréquentation baissait beaucoup», raconte celui qui était à l'époque directeur général du Musée de la civilisation de Québec (il est de retour en poste aujourd'hui). En faisant appel à Michel Côté, le président du Conseil général du Rhône, Michel Mercier, lui a lancé: «Nous avons beaucoup d'objets dans notre collection, mais pas de visiteurs. Au Québec, vous n'avez pas de collection, mais beaucoup de visiteurs!» Agrandissement? Rénovation? Nouveau projet? On a choisi la troisième option. Engagé d'abord comme consultant, Michel Côté a parcouru la collection du musée et en a vu tout le potentiel. Il a ensuite remporté le concours pour redéfinir le projet culturel et scientifique de l'institution phare de Lyon. «On a décidé de faire un musée de sciences et de société. «Lyon voulait faire un pas en avant en culture, notamment par rapport à sa rivale, Marseille, comme deuxième ville de France», explique-t-il.

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Le coût du projet lui a valu des critiques, tout comme son emplacement, son mandat audacieux et la durée des travaux. L'architecture du bâtiment ne fait pas non plus l'unanimité. De quoi rappeler le feuilleton du Centre Georges-Pompidou, dans les années 70, à Paris, et celui, plus récent, du musée Picasso. «Mais chaque étape a fait l'objet d'un vote consensuel.» Un exploit pour 54 députés d'affinités politiques différentes, souligne celui qui n'incarne ni la gauche ni la droite à Lyon. Le projet du cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au, de l'école du déconstructivisme (le style d'un certain Frank Gehry), a été retenu. «C'est un musée qui a beaucoup d'expositions temporaires, donc il fallait beaucoup d'ateliers et une circulation du public plus complexe», explique Michel Côté. Le présent par l'histoire Le défi et la réussite du Musée des Confluences: modeler un musée de science selon une «approche multidisciplinaire», en tenant compte notamment des différentes cultures ethnologiques. Michel Côté a eu recours à ses précieux contacts pour obtenir des collections amazoniennes, latines, africaines, inuites et aborigènes d'Australie. Il a également renoué avec les descendants de Guimet. Michel Côté a fait en sorte que le Musée des Confluences explique notre époque par l'histoire. «On souhaite montrer le changement de vision qu'on a de la nature et de l'environnement. Raconter quelque chose avec les collections. Les objets ne sont pas neutres; on leur fait dire quelque chose avec une intention. «C'est probablement le plus grand choc culturel Amérique-Europe sur la vision du musée, poursuit-il. L'important n'est pas la collection en soi, mais le discours de ce qu'on raconte.» Question de créer des dynamiques narratives différentes, Michel Côté a engagé trois muséographes pour configurer la disposition des objets dans les quatre salles d'expositions permanentes du musée. Il a également réuni un jésuite et un géologue dans un même comité scientifique. «Inclure la religion dans un musée de science, oui!» a-t-il fait valoir. Une salle fait réfléchir le visiteur à son propre rapport avec la mort en présentant les rites funèbres de différents peuples. Baptisée «Origines, les récits du monde», une autre remonte dans le temps, de l'homme contemporain aux dinosaures et aux premières formes de vie les bactéries. Une troisième revient aux origines du monde et de l'univers avec une collection de météorites. «J'ai toujours dit qu'un musée est fondamentalement trois choses: un lieu d'émerveillement, un lieu de connaissances, mais aussi un lieu de réflexion. Éveiller la conscience, là est l'enjeu», dit Michel Côté. Passer le flambeau

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Demain, Michel Côté verra les premiers visiteurs franchir le seuil du somptueux hall d'entrée vitré du musée qu'il a conçu, imaginé et élaboré. En 2010, Michel Côté a repris la direction du Musée de la civilisation de Québec après avoir laissé le projet (complété sur papier) du nouveau Musée des Confluences entre les mains d'Hélène Lafont-Couturier. L'homme pourrait parler pendant des heures des différentes expositions qu'il a orchestrées au Musée de la civilisation de Québec. Heureux dans la Vieille Capitale, l'officier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française continue de rayonner à l'étranger. Mardi dernier, il a siégé comme membre du jury, à Paris, pour le poste du futur directeur de la culture scientifique et technique du Musée des arts et métiers. Michel Côté vante l'impact des musées. Il cite le cas du cinéaste Hugo Latulippe, réalisateur de Ce qu'il reste de nous, qui lui a dit: «C'est une expérience muséale qui a déclenché ma carrière.» «Au musée, tu t'ouvres à d'autres réalités que ta réalité quotidienne.» Illustration(s) : PHOTO JEFF PACHOUD, AGENCE-FRANCE-PRESSE Dans le hall d'entrée vitré, baptisé «Cristal », se dresse une imposante structure en forme d'entonnoir. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141219·LA·0049

news·20141219·LA·0049 Ce certificat est émis à Rosemonde Communications à des fins de visualisation personnelle et temporaire. Date d'émission : 2015-01-05 Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.

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Émilie Côté La Presse (Paris) Après sept ans de travaux, le nouveau Musée des Confluences ouvre en grand demain dans le quartier émergent du même nom, à Lyon. C'est Michel Côté, le respecté directeur général du Musée de la civilisation de Québec, qui a mené le projet scientifique et la transition de l'institution autrefois appelée Musée d'histoire naturelle. Notre journaliste Émilie Côté l'a rencontré à Paris deux semaines après avoir visité le musée en fin de travaux, à Lyon. C'est avec le sentiment du devoir accompli que Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation du Québec, assistera ce week-end à Lyon à l'inauguration du nouveau Musée des Confluences, dont il en a été le chef d'orchestre.

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Les Lyonnais attendent depuis longtemps la renaissance du Musée d'histoire naturelle - Guimet, un établissement vénérable qui a présenté sa première exposition en 1772. «Le musée a connu son heure de gloire à l'époque de Guimet [industriel et collectionneur lyonnais mort en 1918]», raconte Michel Côté, qui a été appelé en renfort par le Conseil général du Rhône en 1999 pour «sauver» l'institution. «Mon mot est peut-être un peu sévère, mais le musée était en décrépitude. Le bâtiment était endommagé et la fréquentation baissait beaucoup», raconte celui qui était à l'époque directeur général du Musée de la civilisation de Québec (il est de retour en poste aujourd'hui). En faisant appel à Michel Côté, le président du Conseil général du Rhône, Michel Mercier, lui a lancé: «Nous avons beaucoup d'objets dans notre collection, mais pas de visiteurs. Au Québec, vous n'avez pas de collection, mais beaucoup de visiteurs!» Agrandissement? Rénovation? Nouveau projet? On a choisi la troisième option. Engagé d'abord comme consultant, Michel Côté a parcouru la collection du musée et en a vu tout le potentiel. Il a ensuite remporté le concours pour redéfinir le projet culturel et scientifique de l'institution phare de Lyon. «On a décidé de faire un musée de sciences et de société. «Lyon voulait faire un pas en avant en culture, notamment par rapport à sa rivale, Marseille, comme deuxième ville de France», explique-t-il. Le coût du projet lui a valu des critiques, tout comme son emplacement, son mandat audacieux et la durée des travaux. L'architecture du bâtiment ne fait pas non plus l'unanimité. De quoi rappeler le feuilleton du Centre Georges-Pompidou, dans les années 70, à Paris, et celui, plus récent, du musée Picasso. «Mais chaque étape a fait l'objet d'un vote consensuel.» Un exploit pour 54 députés d'affinités politiques différentes, souligne celui qui n'incarne ni la gauche ni la droite à Lyon. Le projet du cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au, de l'école du déconstructivisme (le style d'un certain Frank Gehry), a été retenu. «C'est un musée qui a beaucoup d'expositions temporaires, donc il fallait beaucoup d'ateliers et une circulation du public plus complexe», explique Michel Côté. Le présent par l'histoire Le défi et la réussite du Musée des Confluences: modeler un musée de science selon une «approche multidisciplinaire», en tenant compte notamment des différentes cultures ethnologiques. Michel Côté a eu recours à ses précieux contacts pour obtenir des collections amazoniennes, latines, africaines, inuites et aborigènes d'Australie. Il a également renoué avec les descendants de Guimet. Michel Côté a fait en sorte que le Musée des Confluences explique notre époque par l'histoire. «On souhaite montrer le changement de vision qu'on a de la nature et de l'environnement. Raconter quelque chose avec les collections. Les objets ne sont pas neutres; on leur fait dire quelque chose avec une intention. «C'est probablement le plus grand choc culturel Amérique-Europe sur la vision du musée, poursuit-il. L'important n'est pas la collection en soi, mais le discours de ce qu'on raconte.» Question de créer des dynamiques narratives différentes, Michel Côté a engagé trois muséographes pour configurer la disposition des objets dans les quatre salles d'expositions permanentes du musée. Il a également réuni un jésuite et un géologue dans un même comité scientifique. «Inclure la religion dans un

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musée de science, oui!» a-t-il fait valoir. Une salle fait réfléchir le visiteur à son propre rapport avec la mort en présentant les rites funèbres de différents peuples. Baptisée «Origines, les récits du monde», une autre remonte dans le temps, de l'homme contemporain aux dinosaures et aux premières formes de vie les bactéries. Une troisième revient aux origines du monde et de l'univers avec une collection de météorites. «J'ai toujours dit qu'un musée est fondamentalement trois choses: un lieu d'émerveillement, un lieu de connaissances, mais aussi un lieu de réflexion. Éveiller la conscience, là est l'enjeu», dit Michel Côté. Passer le flambeau Demain, Michel Côté verra les premiers visiteurs franchir le seuil du somptueux hall d'entrée vitré du musée qu'il a conçu, imaginé et élaboré. En 2010, Michel Côté a repris la direction du Musée de la civilisation de Québec après avoir laissé le projet (complété sur papier) du nouveau Musée des Confluences entre les mains d'Hélène Lafont-Couturier. L'homme pourrait parler pendant des heures des différentes expositions qu'il a orchestrées au Musée de la civilisation de Québec. Heureux dans la Vieille Capitale, l'officier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française continue de rayonner à l'étranger. Mardi dernier, il a siégé comme membre du jury, à Paris, pour le poste du futur directeur de la culture scientifique et technique du Musée des arts et métiers. Michel Côté vante l'impact des musées. Il cite le cas du cinéaste Hugo Latulippe, réalisateur de Ce qu'il reste de nous, qui lui a dit: «C'est une expérience muséale qui a déclenché ma carrière.» «Au musée, tu t'ouvres à d'autres réalités que ta réalité quotidienne.» Un lieu spectaculaire

Situé à quelques pas d'une station de tramway flambant neuve, le nouveau Musée des Confluences change le paysage architectural de Lyon. Sur la photo, des ouvriers nettoient les nombreuses parois vitrées. Photo: AFP

Situé à quelques pas d'une station de tramway flambant neuve, le nouveau Musée des Confluences change le paysage architectural de Lyon. De l'école déconstructiviste, une sorte de vaisseau spatial vitré semble sur le point d'atterrir au confluent du Rhône et de la Saône, les racines de Lyon.

À l'image du Centre Georges-Pompidou à Paris il y a 30 ans, le Musée des Confluences donne une image jeune et moderne de Lyon. On assiste rarement à des ouvertures de musées de cette envergure en Europe, dans un lieu où 500 000 visiteurs sont attendus chaque année (à titre comparatif, le Musée des beaux-arts de Lyon en accueille 300 000). Le musée, situé sur la pointe sud de la presqu'île de Lyon, offre non seulement une vue spectaculaire, mais aussi une perspective inédite sur la ville. Le Musée des Confluences constitue l'un des éléments phares d'un nouveau quartier du même nom.

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«Nous sommes dans un quartier en pleine restructuration. C'est l'un des plus grands chantiers de réaménagement urbain en Europe», souligne avec enthousiasme le jeune Nicolas Dupont. Il y a deux semaines, le responsable des expositions et des collections du musée a fait visiter les lieux à des journalistes. Des dizaines d'ouvriers s'activaient sur le chantier, notamment dans le hall d'entrée vitré, baptisé «Cristal», où se dresse une imposante structure en forme d'entonnoir. Au total sont exposés en permanence 3000 des 2 millions de pièces de la riche collection du musée, «qui ne doit pas être éclipsée par le projet architectural ambitieux», souligne Nicolas Dupont. Faire dialoguer les objets Décrites comme des «boîtes noires», les quatre salles d'expositions permanentes transportent les visiteurs dans quatre univers complètement différents. Baptisée «Origines, les récits du monde», une salle remonte dans le temps, de l'homme contemporain aux dinosaures et aux premières formes primitives de vie, les bactéries. «On a mis en parallèle la façon dont différentes sociétés ont pu imaginer l'apparition de la vie. Ici, on a des oeuvres inuites», illustre-t-il. Mais ce sont deux fossiles de dinosaures acquis récemment, «les grandes vedettes de la salle», qui attirent surtout le regard. Un mosasaure (un reptile marin) se trouve à côté d'un camarasaurus, un herbivore d'une longueur de 14 mètres. De retour à la demande générale: le célèbre mammouth de l'ancien musée Guimet. «Les Lyonnais y sont attachés.» Le Musée des Confluences montre l'homme comme une espèce parmi tant d'autres souffrant des changements climatiques. Il revient également aux origines du monde et de l'univers avec une collection de météorites, dont une de 630 kilos que le public peut toucher. «Un musée, c'est aussi un moment de rêve. Toucher une météorite, un fémur de dinosaure et un bout de Lune, c'est un peu magique, dit Nicolas Dupont. Je veux provoquer le vertige du visiteur dans le temps.» Le Musée des Confluences vise à faire ressortir ce qui est propre à l'homme et à son impact sur l'environnement, poursuit le responsable des collections. «L'homme est une espèce colonisatrice. Il a conquis la mer, le ciel et la terre.» Une autre «boîte noire», appelée «Éternité», fait réfléchir le visiteur à son rapport avec la mort en présentant les rites funèbres de différents peuples, notamment avec des momies pharaoniques et péruviennes. «La mort est notre moteur. Sinon, on prendrait notre temps», lance Nicolas Dupont, en soulignant le caractère philosophique du Musée des Confluences. Les deux premières expositions temporaires porteront sur l'origine du musée avec Les trésors d'Émile Guimet, alors que l'autre se veut un cabinet de curiosité baptisé Dans la chambre des merveilles. Nicolas Dupont veut que la mauvaise presse associée au coût du projet se transforme en enthousiasme et en grandes retombées pour Lyon. Après une prévisite du Musée des Confluences, on atteste que sa collection fait ressortir «l'Indiana Jones» en nous.

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L'histoire du musée 1772 : Naissance du Muséum d'histoire naturelle de Lyon dans l'hôtel de ville; il déménagera au Palais des Arts. 1879 : Le musée Guimet est inauguré le 30 septembre 1879 par Jules Ferry. Il réunit les collections d'art asiatique du collectionneur et industriel Émilie Guimet avant leur transfert dans le musée Guimet, à Paris, 10 ans plus tard. 1889 : Émile Guimet vend le bâtiment, qui est transformé en un palais de glace voué à la faillite. 1909 : La Ville de Lyon rachète le bâtiment pour y déménager les collections du Muséum d'histoire naturelle, trop à l'étroit dans le Palais des Arts. Déplorant que le patrimoine d'Émile Guimet quitte Lyon pour Paris, on le convainc de faire alterner ses pièces d'une ville à l'autre. 1913 : Lyon confie à Émile Guimet la direction du musée, qui rouvre en 1913 sous le nom du Musée d'histoire naturelle-Guimet. 19 mars 1999 : Le Conseil général du Rhône confie à Michel Côté la mission de transformer l'institution en un musée des sciences et des sociétés. 2 juillet 2007 : Le musée ferme ses portes. De 2007 à 2014 : Le cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au signe l'architecture du bâtiment. Le coût des travaux bondira de 60 millions d'euros, en 2001, à plus de 300 millions d'euros (427 millions de dollars), selon les derniers chiffres. De 2008 à 2010 : L'entreprise Bec Frères ne peut mener les travaux, qui sont suspendus avant d'être confiés à l'entreprise Vinci en janvier 2010. Mai 2010 : Michel Côté revient au Québec comme directeur général du Musée de la civilisation. Hélène Lafont-Couturier prend le relais à la direction. 20 décembre 2014 : Grande réouverture de ce qu'on appellera désormais le Musée des Confluences.

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La Presse+ SORTIES CULTURELLES, lundi 22 décembre 2014

EXPOSITION SUR L'ANTIQUITÉ

Les maîtres de l'Olympe Des bustes, des statues grandioses. Zeus avec l'aigle et la foudre, Poséidon et son trident... Les 12 plus importants dieux de l'Olympe sont présentés au Musée de la civilisation de Québec. Les enfants passent d'une sculpture à une autre, guidés par l'audioguide. Ils en apprennent sur chaque dieu et son rôle, puis peuvent répondre à des questions du parcours « Défi des dieux ». L'ensemble des objets présentés vient des collections du Musée des antiquités de Berlin. INFORMATIONS Jusqu'au 15 mars 2015, au Musée de la civilisation de Québec Tarifs : 14,50 $ pour les 13-30 ans, gratuit pour les moins de 13 ans Et aussi... Les Grecs - D'Agamemnon à Alexandre le Grand, au musée Pointe-à-Callière, du 12 décembre 2014 au 26 avril 2015. © 2014 La Presse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141222·LAA·057

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Le Devoir Actualités, lundi 22 décembre 2014, p. A1

L'homme qui fabriquait des musées Christian Rioux Après 14 ans de péripéties, le Musée des confluences conçu par Michel Côté voit enfin le jour à Lyon. La crise serait-elle de bon augure pour les musées ? En ces temps de déprime économique et de crise budgétaire, on n'a jamais tant inauguré de musées en France. Après la succursale du Louvre à Lens, le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille et la grande galerie de la Fondation Louis Vuitton à Paris, c'est au tour de la ville de Lyon de brandir elle aussi son Musée des confluences. À l'intersection du Rhône et de la Saône, de la science et des sociétés, de la culture et des biotechnologies, le nouveau musée lyonnais est aussi le fruit d'une rencontre entre la France et le Québec. C'est en effet l'actuel directeur du Musée de la Civilisation à Québec, Michel Côté, qui a été le concepteur et le père de ce qui se veut le nouveau navire amiral de la troisième ville de France. Après Québec, Lyon est un peu la ville d'adoption de Michel Côté. Celle où il a passé toute une décennie avant de revenir chez lui. L'homme reconnaît qu'il est privilégié. " C'est un privilège de pouvoir concevoir un musée du début à la fin ", dit-il. Rares en effet sont les conservateurs qui ont eu la chance de se voir offrir une telle aventure. C'est pourtant ce qui lui est arrivé lorsqu'en 1999, la région lyonnaise lui demanda de prendre la direction du vieux Muséum d'histoire naturelle avec pour mission d'en faire un tout nouveau musée. 2 millions de pièces Michel Côté prenait alors le relais de 250 ans d'histoire. C'est en effet en 1777 que Lyon accueillit son premier Cabinet d'histoire naturelle. En 1879, l'industriel et collectionneur lyonnais Émile Guimet inaugurait un premier musée à Lyon neuf ans avant le célèbre musée de Paris. En arrivant à Lyon, Michel Côté découvrit un musée " en ruine " qui devra d'ailleurs être fermé au public en 2007. Mais il découvrit aussi des collections extraordinaires composées de 2,2 millions de pièces couvrant des domaines aussi variés que la paléontologie, l'ethnologie, l'égyptologie, les arts asiatiques, les sciences et techniques et les sciences naturelles. La pièce maîtresse est pourtant une acquisition récente : un squelette de diplodocus de 14 mètres de long unique en Europe et acheté au Wyoming. Michel Côté est conscient qu'on est venu le chercher parce qu'il avait une vision nord-américaine et une approche pluridisciplinaire, pour ne pas dire plus " populaire ". "

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Les musées ne sont plus des coffres-forts, mais des lieux ouverts et transparents, dit-il. À l'époque, le travail des conservateurs était axé sur les collections. Aujourd'hui, il est axé sur le public. À Lyon, on cherchait quelqu'un préoccupé par le public. " Selon Michel Côté, il faut des expositions pour tous les publics, même " pour les analphabètes, qui sont nombreux à notre époque ". Michel Côté reconnaît qu'il avait aussi l'avantage, dans une ville aux rivalités politiques ancestrales, de venir de l'extérieur et de ne pas appartenir à un clan. Ce gigantesque espace de 23 000 mètres carrés inauguré vendredi, Michel Côté le connaît comme sa poche. Récemment, lors d'une visite, c'est lui qui guida le personnel cadre du musée. Dans ce nouvel établissement, Michel Côté a présidé au choix des architectes comme à celui des équipes de travail et des trois expositions permanentes qui seront offertes au public dès le 20 décembre. Un projet mégalomane ? Construit par le maître de la déconstruction et du futurisme, l'agence viennoise Coop Himmelb(l)au, le nouveau musée a été qualifié de projet mégalomane par ses détracteurs. Ce " nuage de cristal " sur pilotis qui semble directement tiré d'un épisode de Star Wars a été conçu en 2001 dans la foulée du musée Guggenheim de Bilbao. Le président du département du Rhône, Michel Mercier, voulait absolument " son " Guggenheim. Les années diront si cette architecture symbole des années 1990 résistera au temps. " Aujourd'hui, personne ne construirait un machin pareil ", a déclaré le maire de Lyon, Gérard Colomb, au journal Le Monde qui se demande si ce musée est " raté ". Pour plusieurs, la prouesse architecturale s'efface devant le gigantesque déficit. Selon les chiffres les plus extrêmes, les coûts sont passés de 60 millions à 287 millions d'euros. Avec plus de cinq ans de retard, le Musée des confluences a coûté plus cher que le Louvre-Lens et le MuCEM. C'est pourquoi le maire du 2e arrondissement de Lyon, Denis Broliquier, a boycotté l'inauguration. Il faut dire que le premier maître d'oeuvre s'est désisté deux ans après le début des travaux et que les premières évaluations ne comprenaient que le gros oeuvre sans le jardin ni le restaurant, précise Michel Côté. Pour son géniteur, ces montants sont largement justifiés. " Les musées ne sont plus seulement des musées, dit Michel Côté. Ils sont devenus des centres culturels. On vient y voir des expositions. On y assiste à des conférences quand on ne passe pas la journée dans le parc avec les enfants. Ce sont des lieux de rassemblement. D'ailleurs, lorsqu'une armée conquiert une ville, les musées sont les premiers détruits, car ils sont l'image même de la cité. Ils sont ce qui nous relie à l'histoire et au passé. " Pour Michel Côté, le Musée des confluences fait dorénavant partie de la dizaine de musées avec lesquels le musée de la Civilisation de Québec est en réseau. Une exposition sur la danse circulera bientôt de part et d'autre. " Les musées modernes sont les cabinets de curiosités d'aujourd'hui ", affirme le directeur

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du Musée de la civilisation. Reste à savoir si, malgré cette longue course à obstacles, les Lyonnais finiront par apprivoiser leur nouveau musée. Pour y contribuer, le pâtissier Richard Sève a imaginé une bûche reproduisant les formes du musée. Pour 39 euros, les Lyonnais pourront se délecter de ganache à la vanille de Madagascar, d'un croustillant au chocolat au lait de la République dominicaine et d'une mousse au chocolat noir du Pérou. De quoi faire oublier tous les déboires de n'importe quel musée. © 2014 Le Devoir. Tous droits réservés. Numéro de document : news·20141222·LE·2014-12-22_427382

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L’homme qui fabriquait des musées 22 décembre 2014 | Christian Rioux - Correspondant à Paris | Actualités culturelles

Photo: Quentin Lafont Le Musée des confluences de Lyon est une prouesse architecturale.

Après 14 ans de péripéties, le Musée des Confluences conçu par Michel Côté voit enfin le jour à Lyon. La crise serait-elle de bon augure pour les musées ? En ces temps de déprime économique et de crise budgétaire, on n’a jamais tant inauguré de musées en France. Après la succursale du Louvre à Lens, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille et la grande galerie de la Fondation Louis Vuitton à 1 sur 4


Paris, c’est au tour de la ville de Lyon de brandir elle aussi son Musée des Confluences. À l’intersection du Rhône et de la Saône, de la science et des sociétés, de la culture et des biotechnologies, le nouveau musée lyonnais est aussi le fruit d’une rencontre entre la France et le Québec. C’est en effet l’actuel directeur du Musée de la civilisation à Québec, Michel Côté, qui a été le concepteur et le père de ce qui se veut le nouveau navire amiral de la troisième ville de France. Après Québec, Lyon est un peu la ville d’adoption de Michel Côté. Celle où il a passé toute une décennie avant de revenir chez lui. L’homme reconnaît qu’il est privilégié. « C’est un privilège de pouvoir concevoir un musée du début à la fin », dit-il. Rares en effet sont les conservateurs qui ont eu la chance de se voir offrir une telle aventure. C’est pourtant ce qui lui est arrivé lorsqu’en 1999, la région lyonnaise lui demanda de prendre la direction du vieux Muséum d’histoire naturelle avec pour mission d’en faire un tout nouveau musée. 2 millions de pièces Michel Côté prenait alors le relais de 250 ans d’histoire. C’est en effet en 1777 que Lyon accueillit son premier Cabinet d’histoire naturelle. En 1879, l’industriel et collectionneur lyonnais Émile Guimet inaugurait un premier musée à Lyon neuf ans avant le célèbre musée de Paris. En arrivant à Lyon, Michel Côté découvrit un musée « en ruine » qui devra d’ailleurs être fermé au public en 2007. Mais il découvrit aussi des collections extraordinaires composées de 2,2 millions de pièces couvrant des domaines aussi variés que la paléontologie, l’ethnologie, l’égyptologie, les arts asiatiques, les sciences et techniques et les sciences naturelles. La pièce maîtresse est pourtant une acquisition récente : un squelette de diplodocus de 14 mètres de long unique en Europe et acheté au Wyoming. Michel Côté est conscient qu’on est venu le chercher parce qu’il avait une vision nord-américaine et une approche pluridisciplinaire, pour ne pas dire plus « populaire ». « Les musées ne sont plus des coffres-forts, mais des lieux ouverts et transparents, dit-il. À l’époque, le travail des conservateurs était axé sur les collections. Aujourd’hui, il est axé sur le public. À Lyon, on cherchait quelqu’un préoccupé par le public. » Selon Michel Côté, il faut des expositions pour tous les publics, même « pour les analphabètes, qui sont nombreux à notre époque ». Michel Côté reconnaît qu’il avait aussi l’avantage, dans une ville aux rivalités politiques ancestrales, de venir de l’extérieur et de ne pas appartenir à un clan. Ce gigantesque espace de 23 000 mètres carrés inauguré vendredi, Michel Côté le connaît comme sa poche. Récemment, lors d’une visite, c’est lui qui guida le personnel 2 sur 4


cadre du musée. Dans ce nouvel établissement, Michel Côté a présidé au choix des architectes comme à celui des équipes de travail et des trois expositions permanentes offertes au public depuis le 20 décembre. Un projet mégalomane ? Construit par le maître de la déconstruction et du futurisme, l’agence viennoise Coop Himmelb(l)au, le nouveau musée a été qualifié de projet mégalomane par ses détracteurs. Ce « nuage de cristal » sur pilotis qui semble directement tiré d’un épisode de Star Wars a été conçu en 2001 dans la foulée du musée Guggenheim de Bilbao. Le président du département du Rhône, Michel Mercier, voulait absolument « son » Guggenheim. Les années diront si cette architecture symbole des années 1990 résistera au temps. « Aujourd’hui, personne ne construirait un machin pareil », a déclaré le maire de Lyon, Gérard Colomb, au journal Le Monde qui se demande si ce musée est « raté ». Pour plusieurs, la prouesse architecturale s’efface devant le gigantesque déficit. Selon les chiffres les plus extrêmes, les coûts sont passés de 60 millions à 287 millions d’euros. Avec plus de cinq ans de retard, le Musée des confluences a coûté plus cher que le Louvre-Lens et le MuCEM. C’est pourquoi le maire du 2e arrondissement de Lyon, Denis Broliquier, a boycotté l’inauguration. Il faut dire que le premier maître d’oeuvre s’est désisté deux ans après le début des travaux et que les premières évaluations ne comprenaient que le gros oeuvre sans le jardin ni le restaurant, précise Michel Côté. Pour son géniteur, ces montants sont largement justifiés. « Les musées ne sont plus seulement des musées, dit Michel Côté. Ils sont devenus des centres culturels. On vient y voir des expositions. On y assiste à des conférences quand on ne passe pas la journée dans le parc avec les enfants. Ce sont des lieux de rassemblement. D’ailleurs, lorsqu’une armée conquiert une ville, les musées sont les premiers détruits, car ils sont l’image même de la cité. Ils sont ce qui nous relie à l’histoire et au passé. » Pour Michel Côté, le Musée des Confluences fait dorénavant partie de la dizaine de musées avec lesquels le musée de la Civilisation de Québec est en réseau. Une exposition sur la danse circulera bientôt de part et d’autre. « Les musées modernes sont les cabinets de curiosités d’aujourd’hui », affirme le directeur du Musée de la civilisation. Reste à savoir si, malgré cette longue course à obstacles, les Lyonnais finiront par apprivoiser leur nouveau musée. Pour y contribuer, le pâtissier Richard Sève a imaginé une bûche reproduisant les formes du musée. Pour 3 sur 4


39 euros, les Lyonnais pourront se délecter de ganache à la vanille de Madagascar, d’un croustillant au chocolat au lait de la République dominicaine et d’une mousse au chocolat noir du Pérou. De quoi faire oublier tous les déboires de n’importe quel musée.

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Le temps des Fêtes au musée Mise à jour le mercredi 24 décembre 2014 à 17 h 19 HNE

Les musées pourraient être fort populaires durant la période des Fêtes, surtout lors des jours pluvieux, d'autant plus que les expositions et les activités y sont variées. Le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée de la civilisation et le Musée de l'Amérique francophone sont d'ailleurs ouverts tous les jours, à l'exception du 25 décembre. Valérie Cloutier s'est rendue dans ces musées et nous donne un aperçu des expositions.

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De de Gaulle aux carrés rouges 9 janvier 2015 | Le Devoir | Actualités culturelles

Photo: Marie-Élaine Mathieu

Ce fanion tricolore, orné de la croix symbolisant la France libre, décorait la limousine du général de Gaulle lorsqu’il a emprunté le Chemin du Roy, au Québec, en 1967. Il fait partie des nouvelles acquisitions des Musées de la civilisation à Québec. Une petite exposition présente, jusqu’au 1er février, une sélection d’objets historiques et contemporains maintenant intégrés à la collection nationale, grâce à la générosité de différents donateurs. La sélection est variée : robe de Jean-Claude Poitras, tapis crochetés de Madeleine Duguay, armoire du début du XIXe siècle, jouets anciens, affiches publicitaires des Jeux olympiques de 1976… et même les carrés rouges portés


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Le Musée de la civilisation de Québec met le cap sur 2015 Mise à jour le mercredi 11 février 2015 à 17 h 21 HNE 0

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Musée de la civilisation à Québec Après avoir dû fermer des salles d'exposition en septembre dernier en raison d'un incendie majeur, le Musée de la civilisation de Québec espère une année 2015 plus heureuse et un retour de l'achalandage grâce aux nouvelles expositions qui verront le jour notamment dans les salles remises en état. Le Musée de la civilisation lançait mercredi matin sa programmation pour 2015. Cinq nouvelles expositions sont au programme dont Corps Rebelles, une exposition consacrée à la danse qui promet de nombreux éléments interactifs. En cours de montage, Corps Rebelles sera présentée à compter de mars. La grande exposition Égypte magique, quant à elle, regroupera plus de 300 objets provenant entre autres du British Museum et du Louvre. Le Musée attend beaucoup de cette exposition qui verra le jour au printemps : 15 millions de retombées économiques sont attendues pour la région. L'exposition Tirées par les chevaux, mettant en valeur la collection de voitures hippomobiles de l'homme d'affaires Paul-­ Bienvenu fera pour sa part voir une collection unique de traîneaux, calèches, phaétons.

Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation de Québec, a dévoilé la programmation pour 2015 Photo : ICI Radio-­Canada

À lire aussi : Coup d'œil aux voitures hippomobiles des siècles derniers Le Musée de la civilisation privé de nombreux visiteurs

Les travaux avancent L'exposition Tirées par les chevaux se tiendra dans l'une des cinq salles qui avaient été endommagées par le feu à l'automne. Les travaux pour réparer les dégâts avancent bien. Nettoyage, désinfection, remplacement du système de ventilation ont été nécessaires. Les conséquences de cet incident auront été importantes pour le Musée. Pour l'instant, le coût total des rénovations est estimé à plus de 2 millions de dollars. Le taux de fréquentation du Musée a aussi souffert à la suite de l'incendie. Le directeur général du Musée, Michel Côté, espère que les nouvelles expositions de 2015 permettront un retour de l'achalandage qui aura vraisemblablement fléchi de 10 % dans la dernière année par rapport à l'année précédente. Sur les cinq salles endommagées, deux rouvriront leurs portes dans deux semaines.

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Québec Hebdo > Culture

L'histoire se continue pour le Musée de la civilisation Viviane Asselin Publié le 11 février 2015

Publié le 11 février 2015

Michel Côté, directeur général des Musées de la civilisation, au dévoilement de la programmation 2015.

Six mois après l'incendie «On est en train de renouveler l'ensemble de nos salles. À la suite de l'incendie [de septembre 2014], il a fallu faire des travaux majeurs pour rénover. Donc c'est une occasion

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PROGRAMMATION. L'incendie qui a ravagé le Musée de la civilisation en septembre dernier ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Encore aux mains des ouvriers, le complexe muséal fera peau neuve à plus de 80% d'ici l'été, promet le directeur général des Musées de la civilisation, Michel Côté, qui annonce une saison 2015 pleine de belles découvertes. de relancer chacune des expo», a déclaré le principal concerné à l'occasion du dévoilement de la programmation, qui s'est accompagnée d'une visite des salles en chantier. Cette visite a permis de constater que les travaux vont bon train. La salle la plus touchée par l'incendie, celle où était hébergée l'exposition C'est notre histoire sur les peuples autochtones, fait l'objet de rénovations de fond en comble alors que le plafond, le plancher, le système de ventilation et de climatisation sont en voie d'être refaits à neuf. La réouverture est prévue pour juillet, le temps, aussi, de remonter l'exposition. Quant à la salle en-dessous, fortement endommagée par l'eau qui avait traversé le plancher, elle sera accessible dès le 9 mars avec une nouvelle exposition, Corps rebelles, qui s'articule autour de la danse contemporaine. «Le musée a continué à fonctionner, a toutefois tenu à rappeler Michel Côté. Tout de suite après l'incendie, on avait fait l'événement autour du Traité de Paris, on avait les Maîtres de l'Olympe, Image par image… Donc on a continué de fonctionner tout de même, mais nous, quand toutes nos salles sont ouvertes, on aime encore mieux ça!», a-t-il lancé avec un sourire. Aperçu de la programmation Aussi le Musée de la civilisation sera-t-il neuf à l'extérieur comme à l'intérieur, avec un bon nombre de nouvelles productions axées sur les cultures du monde et la création. Le coup d'envoi de la programmation sera donné le 26 février avec Tirées par les chevaux, qui met en valeur de la collection de voitures hippomobiles Paul-Bienvenu. Traîneauxcalèches, landaus, omnibus…: l'exposition écrit une page d'histoire du transport au Québec. Le clou de la saison prend la forme cette année de l'Égypte ancienne. Dès le 27 mai, Égypte magique donnera à voir plus de 300 objets issus des collections de musées internationaux et qui mettront en exergue l'importance de la magie dans les mœurs de cette société antique. Lieu d'exposition, le Musée de la civilisation s'offre aussi comme un centre culturel. Conférences et projections figurent ainsi à la programmation, à laquelle participent également le Musée de l'Amérique francophone et la Maison historique Chevalier. Du côté du premier, on peut s'attendre à l'automne à une exposition sur les métiers d'art. Du côté de la deuxième, on annonce une réouverture le 24 juin prochain avec l'exposition Ambiances d'autrefois, qui présentera des intérieurs québécois des 18e et 19e siècles. Pour plus d'info: www.mcq.org.

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Musée de la civilisation de Québec Revue de presse Montréal en date du 9 mars 2015

ROSEMONDE COMMUNICATIONS Rosemonde Gingras Relationniste sénior Service des relations publiques et de presse Tel : 514-458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.co m 1872, rue Notre-Dame Ouest Bureau 100 Montréal, Québec Canada H3J 1M6


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