Pimiento, Miss inc

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Publié le 28 janvier 2013 à 09h13

Miss inc.: dans l'usine de la beauté du Venezuela

Les futures Miss apprennent à marcher en se tortillant dès le plus jeune âge. Certaines aspirantes entrent dans le bal à 4 ou 5 ans. Photo: Annie Zielinski, fournie par RDI

Nathalie Petrowski La Presse


Lors de la présidentielle de 1998, au Venezuela, une blonde sculpturale du nom d'Irene Sáez est passée à un cheveu de battre le populaire Hugo Chavez. Pourquoi? Parce qu'elle avait une tête sur les épaules, un diplôme de sciences politiques, un parcours impeccable de mairesse d'un quartier populeux de Caracas et, surtout, parce qu'elle avait été élue, en 1981, Miss Venezuela, puis Miss Univers. Le Canada a ses joueurs de hockey, le Brésil, ses champions de soccer et le Venezuela, ses reines de beauté. Pas à l'unité. À la douzaine. Le Venezuela est une usine à Miss qui fabrique des beautés à la chaîne. Depuis 1952, 60 Miss Venezuela sont sorties de cette usine, mais aussi - et c'est une grande source de fierté nationale - six Miss Monde et six Miss Univers. Ainsi, l'industrie des Miss, qui carbure aux industries connexes des cosmétiques, de la chirurgie plastique, de l'orthodontie et du design de robes, de souliers et de bijoux, est la deuxième en importance au Venezuela, après le pétrole. C'est ce que nous apprend Miss inc., captivant documentaire d'Orlando Arriagada diffusé demain à 20h, à RDI. Au Venezuela, l'industrie des Miss n'est pas seulement une mine d'or. C'est un culte et une tradition, ancrée dans les villes et les villages. Chaque année, au moment du carnaval, on y élit la Miss du village chez les 18-25 ans, la Miss des 60 ans et plus et, finalement, la Miss des travestis. Aux dires d'un prof de communications, l'industrie des Miss est l'une des rares instances entièrement démocratiques du pays. Ici, les classes sociales n'existent pas. Toutes les belles filles ont une chance égale, qu'elles soient nées dans un quartier chic ou dans un bidonville. Miss Venezuela 2011, qui a remporté le titre de Miss Monde la même année, en est l'exemple éloquent. Orpheline à 8 ans, élevée dans un couvent, elle allait choisir la voie de Dieu quand elle a été happée par le mannequinat. Dans Miss inc., nous suivons deux jeunes filles, Melisa et Maira, inscrites à des écoles de beauté et travaillant inlassablement leur démarche, leur posture, leurs manières et leur discours. La première vient d'un milieu populaire, mais sa mère n'a pas hésité à s'endetter pour couvrir le prix exorbitant de sa formation (4600$). La deuxième rêve de se faire refaire le nez, les seins, les cheveux, alouette! On ne devient pas toujours Miss grâce à sa beauté naturelle. En réalité, rares sont les


Miss qui n'ont pas recours à la chirurgie plastique, dans un pays où on pratique de 30 000 à 40 000 augmentations mammaires par année, selon des statistiques fournies par l'Ordre des chirurgiens plastiques du Venezuela. Le phénomène a pris une telle ampleur qu'au printemps 2011, le président Chavez s'est lancé dans une charge à fond de train contre ce qu'il a qualifié de «pratique monstrueuse» qui pousse les femmes les plus démunies à s'endetter, alors qu'elles ont à peine de quoi manger. La banalisation de la chirurgie plastique est un des aspects les plus troublants de l'industrie des Miss. L'autre, c'est l'âge où les futures Miss entrent dans le bal: 4 ou 5 ans. «Les filles rêvent d'être Miss dans le ventre de leur mère», affirme une directrice d'agence de mannequins dans Miss inc. «Toutes les femmes enceintes d'une fille au Venezuela rêvent d'accoucher d'une Miss», ajoute-t-elle. Des images de filles de 4 ans en talons qui défilent en se tortillant, apprennent à se maquiller ou à bien tenir une coupe de vin viennent confirmer que l'industrie des Miss n'a aucun scrupule à recruter au berceau. Lorsqu'on leur demande pourquoi elles veulent être Miss, les petites filles recrachent les clichés dont on les abreuve depuis leur naissance. «Parce que mon coeur a choisi ce destin», dit la première. «Pour devenir une vedette», dit la deuxième. «Parce que j'aime être vue», ajoute la dernière. À les entendre, on croit comprendre que devenir Miss fait partie de la conquête de sa féminité et, encore plus important, de l'estime de soi. En voulant devenir Miss et en franchissant toutes les étapes pour y parvenir, les Vénézuéliennes se mettent au monde en tant que femmes. Et tant pis si cela vient avec une idée sexiste de la femme et un idéal de beauté standardisé à la Barbie, puisque les récompenses sont nombreuses. En effet, peu importe si elles gagnent ou non, les Miss qui sont allées au front sont accueillies à bras ouverts dans la société civile. Les portes du monde professionnel s'ouvrent à elles. «Si un employeur a le choix entre deux candidates et que l'une des deux a été Miss, c'est elle qui aura le poste», assure la directrice d'une académie de la beauté. Miss inc. ne porte aucun jugement sur cette industrie et se contente d'en explorer toutes les facettes. Au public de peser le pour et le contre - qui, dans ce cas-ci, semblent être à égalité. D'un point de vue sociologique, on ne peut que s'incliner devant une tradition qui, depuis 60 ans, permet à des filles de toutes les conditions de partir à la conquête de leur


féminité. Et d'un point de vue féministe, on peut se consoler en voyant dans cette industrie un rite initiatique qui invite essentiellement les filles à se dépasser. Et pourquoi pas?

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15-09-20 12:32


Profession: producteur -- L'avenir passe aussi par le petit écran «Il faut connaître les télédiffuseurs et savoir ce qu'ils recherchent» 5 novembre 2011 | Mélissa Guillemette | Cinéma

Photo: Pimiento Le réalisateur Alain Fournier et le producteur Orlando Arriagada sur le plateau de tournage de Miss Inc.

Le documentaire perd des plumes au Québec, mais il survit grâce à la télévision, selon le producteur Orlando Arriagada. Diagnostic d'un connaisseur. D'habitude, on dit aux jeunes de ne pas trop regarder la télé. Le producteur Orlando Arriagada dira le contraire aux jeunes artisans du milieu qu'il rencontrera lors du Face--à--face de la relève, pendant les Rencontres internationales du documentaire de Montréal: ils doivent s'abonner au câble, regarder le plus possible la télévision et consommer au maximum les documentaires d'une chaîne à l'autre. Le documentaire, aujourd'hui, ça se passe surtout au petit écran, selon Orlando Arriagada. «S'il n'y a plus de télévision, le documentaire meurt au Québec», malgré une longue tradition du genre. C'est pour cette raison que les nouveaux venus dans le domaine doivent s'abonner au divan et à la zappette: pour comprendre et connaître le monde qui les attend.


Pimiento à l'oeuvre C'est surtout pour la télévision que sa maison de production, Pimiento, produit des documentaires, dont Derrière le miracle, ce film sur la vraie vie des mineurs chiliens sauvés de leur calvaire à 700 mètres sous la terre, il y a un an. «Les Québécois sont curieux, ils aiment les documentaires à la télévision», croit Orlando Arriagada, interviewé par Le Devoir alors qu'il revenait tout juste d'un séjour de trois semaines au Venezuela pour le tournage de Miss inc., portant sur le système ultra-organisé de fabrication de gagnantes aux concours tels que Miss Univers dans le pays. Les Québécois savent apprécier les documentaires même difficiles, ajoute le producteur. «Un télédiffuseur m'a déjà dit: "Les téléspectateurs ne veulent pas voir des gens qui sont tristes". Je n'y crois pas;; les Québécois veulent aussi savoir que des gens en arrachent ailleurs dans le monde.» S'il reconnaît les télédiffuseurs comme les principaux investisseurs en documentaires, Orlando Arriagada constate justement que certains sont de plus en plus frileux, prennent moins de risques et misent sur les cotes d'écoute plutôt que sur le contenu de qualité. «Le documentaire se standardise, chaque chaîne a ses règles qui ne sont pas celles du documentaire, juge--t--il. Des télédiffuseurs s'imposent pour orienter le contenu.» Heureusement que certains diffuseurs laissent encore beaucoup de liberté aux producteurs et aux réalisateurs et investissent toujours pour que les caméras circulent sur le terrain, ici comme à l'étranger, dit M. Arriagada. Ses films, par ailleurs, sont tournés à 80 % à l'étranger. L'abolition du Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants a été largement dénoncée en 2009 par les documentaristes, qui s'estiment désormais davantage à la merci des diffuseurs. Un nouveau Fonds des médias du Canada l'a remplacé en 2010, mais il fait plus de place au web et au contenu interactif, il donne moins de moyens aux documentaires, selon ses détracteurs. Les problèmes financiers sont importants dans le monde du documentaire, déplore le producteur, ce qui a des conséquences importantes pour le Québec et le Canada. «On investit toujours moins dans les productions, les fonds sont moindres, les producteurs sont toujours sur le bord de la faillite, les réalisateurs sont souvent sous le seuil de la pauvreté... Ça fait qu'à l'international, on a perdu la réputation qu'on avait.» Celle qui lui a fait connaître le Canada et son Office national du film, lorsqu'il était encore sur les bancs d'école au Chili. Le travail du producteur Orlando Arriagada aime raconter comment il est devenu producteur. Alors qu'il étudie le cinéma dans son Chili natal, chaque étudiant doit réaliser un diaporama pour un cours. «J'avais entendu parler du fait que, au Chili, des gares avaient été conçues par l'architecte [Gustave] Eiffel. Je trouvais que c'était un bon sujet», se souvient--il. Il convainc alors la société ferroviaire de lui fournir des billets de train gratuits, réunit ses meilleurs amis photographes et un musicien pour la trame sonore du diaporama. «J'avais toute la patente, comme on dit!»


À la projection des travaux de classe, son enseignant n'en revient pas qu'il ait pu convaincre toutes ces personnes de travailler avec lui et lui assure qu'il a l'étoffe d'un producteur. «À mon arrivée au Québec, pour poursuivre mes études ici, j'étais le seul dans la classe à vouloir devenir producteur», les autres préférant viser la réalisation ou la scénarisation, par exemple. L'élément déclencheur de sa carrière démontre bien le rôle du producteur. Trouver les moyens de réaliser un projet, un bon projet. Quand un réalisateur lui présente une idée, Orlando Arriagada sait tout de suite à quelle chaîne présenter le projet. «C'est pour ça aussi que c'est important d'écouter la télé. Il faut connaître les télédiffuseurs et savoir ce qu'ils recherchent.» Connaître l'horaire télé comme le fond de sa poche lui permet aussi d'éviter de produire des concepts déjà vus ou des sujets récemment exploités, ce que de trop nombreux réalisateurs viennent lui présenter. «Quand on tient une bonne idée, on enclenche un processus d'approbation avec le télédiffuseur», explique le producteur. Le projet est écrit, révisé et retravaillé jusqu'à ce qu'il soit finalement accepté. Le producteur et les responsables de la chaîne de télé cherchent alors à financer ensemble le projet. Puis vient le tournage, auquel Orlando Arriagada participe souvent. Aux jeunes réalisateurs et autres artisans du cinéma qu'il va rencontrer le 16 novembre, pendant les Rencontres internationales du documentaire, il dira qu'il y a de la place pour eux. «Je produis présentement le premier film d'un réalisateur qui sort tout juste de l'UQAM, Patrick Bilodeau. Ça porte sur la légalisation de la marijuana. Il y a toujours de la place pour les jeunes et pour les bonnes idées.» Et nous, on sera là, sur notre divan, à les regarder!


Miss Univers : le rêve vénézuélien Vénézuela : au pays des Miss Univers 21 déc. 2012 mylenetremblay On ne badine pas avec la beauté au Vénézuéla. C’est le pays qui « produit » le plus de Miss à travers le monde. Toutes les petites filles (ou presque) rêvent d’en devenir une ! Le documentaire Miss inc. nous dévoile les dessous (affriolants) d’un phénomène qui frise l’obsession nationale. Le Vénézuéla bat tous les records de titres de reines de beauté. Depuis 1952, le pays a fabriqué 60 Miss Venezuela, 6 Miss Monde et autant de Miss Univers. Après le pétrole, l’industrie de la beauté est la deuxième « ressource naturelle » au pays ! Bref, le concours de Miss est au Vénézuéla ce que la NFL est aux Nord-Américains. « C’est culturel » disent les uns. « Les Vénézuéliennes ont la féminité dans le sang », clament les autres. »Les filles rêvent d’être Miss à partir du ventre de leur mère, c’est ce qu’elles entendent », affirme une directrice d’agence de mannequinat. Ou serait-ce plutôt les mamans qui fantasment d’accoucher de la prochaine Miss Venezuela ? Quoi qu’il en soit, devenir Miss, ça commence jeune. Et la pression est forte. Dès 4 ou 5 ans, les petites filles apprennent à défiler en sandales à talon, à se maquiller, à prendre la pose, à parler en public, à danser et à tenir un verre de vin (vide !). Leur famille dépense une fortune (entre 3500 $ et 4600 $, dans un pays où environ 30% de la population vit sous le seuil de la pauvreté) pour les équiper en robes, maillots de bain, chaussures, accessoires, fond de teint, alouette. Dans le documentaire, on les voit faire les yeux doux et se tortiller devant la caméra. Les jeunes filles qui s’inscrivent dans des agences de mannequinat doivent répondre aux exigences : perdre 20 kilos, se faire refaire le nez, les seins, les dents… Mais les sacrifices en valent la chandelle. Quand on devient Miss, toutes les portes s’ouvrent devant soi – un titre vaut souvent mieux que tous les diplômes universitaires ! On peut devenir mannequin, actrice, politicienne, femme d’affaires… « Pour les Vénézuéliens, être couronnée Miss signifie le travail et le succès. C’est bon pour l’évolution de la carrière », souligne un expert en communication. Et si la jeune fille est issue d’un quartier populaire, c’est encore mieux : on a la parfaite histoire de Cendrillon ! Car le concours est l’une des rares instances démocratiques du pays. Les femmes de toutes classes sociales y ont accès, moyennant au préalable une formation onéreuse… Un couronnement, c’est comme accéder à la royauté vénézuélienne ! Ne manquez pas le documentaire Miss

Inc, de la Maison de production Pimiento, présenté à RDI le 29 janvier 2013.


03:02

Un volet Web, Miss inc. – La fabrication de la beauté, sera bientôt en ligne à Radio--canada.ca/missinc. On y explorera toutes les

facettes de l’univers de la beauté, de Caracas à Beyrouth et de Hong Kong à Paris.

En attendant, je vous laisse sur ces quelques photos du tournage des Miss en devenir !

De toutes jeunes aspirantes Miss.


Séance de photo

Les futures Miss en formation

L’affiche du documentaire Miss Inc.


Miss Inc. DOCUMENTAIRE Français Avec six titres de Miss Univers et six de Miss Monde, le Vénézuéla est le champion des concours de beauté! Ce n’est pas une coïncidence s’il se positionne aussi en tant que leader de la télévision, des cosmétiques, de la chirurgie plastique et dentaire et d’autres secteurs d’activité connexes. L’industrie des concours de beauté est considérée comme la deuxième plus importante après celle du pétrole, ce qui fait donc des femmes qui en font partie la deuxième ressource naturelle la plus lucrative du pays. Le parcours de toute miss vénézuélienne est suivi avec grande attention et, bien que 80 % de la population vive sous le seuil de pauvreté, les femmes dépensent une fortune pour soigner leur apparence. Le documentaire d’OrlandoArriagada présente deux jeunes filles qui suivent une formation pour devenir la miss parfaite, et montre même comment se déroulait la cohabitation entre cette industrie et le gouvernement d’Hugo Chavez. L’attrait d’une éventuelle ascension sociale, d’une vie de rêve assortie d’avantages sociaux et autres, les poussera-t-il à aller trop loin? Quelle est la vraie valeur de la beauté?





Webdoc à découvrir : Miss Inc. La beauté en quatre lieux 19 fév. 2013 Châtelaine À la suite de la diffusion du documentaire Miss Inc. sur les ondes de RDI le 30 janvier dernier, une série de minireportages sur l’industrie de la beauté à travers quatre pays : le Liban, le Venezuela, la France et la Chine sont présentés sur le site Miss Inc de Radio-Canada. Ces webdocs de moins de cinq minutes abordent plusieurs facettes de la dictature de la beauté vécue différemment d’une région à l’autre. On y apprend notamment qu’environ une Libanaise sur trois passe sous le bistouri au moins une fois dans sa vie. Le Liban est d’ailleurs en voie de devenir la Mecque du tourisme esthétique. Je lisais aussi récemment qu’on a comptabilisé près de 15 millions de chirurgies esthétiques dans le monde en 2011 et c’est en Corée du Nord que l’on dénombre le plus grand nombre d’interventions par habitant. Au Venezuela, les concours de beauté peuvent être d’importants tremplins sociaux comme l’a démontré la carrière politique d’Irène Saez, une Miss Venezuela devenue mairesse de Chacao, puis, gouverneure et candidate à la présidence de la République. Le tour se poursuit en France où la tradition de beauté tarde à s’ouvrir aux communautés ethniques qui représentent pourtant près de 20% de la population française. Les webdocs sur la Chine suivront sous peu et si vous avez manqué le documentaire d’une heure sur le Vénezuela RDI, vous pouvez encore l’attraper sur Tou.tv au cours des deux prochaines semaines.


Touchée!

Le beauté fabriquée, vendue, consommée… Publié le février 25, 2013

J’ai récemment eu le plaisir de travailler sur volumineux dossier traitant de l’industrie de la beauté dans différentes régions du monde, dans le cadre du projet Miss Inc. – le webdoc, qui a été désigné, produit et réalisé par la maison de production Pimiento (voir crédits). Ce webdoc est décliné en 4 volets et explore différents enjeux autour de la fabrication de la beauté aux 4 coins du monde: le Venezuela, le Liban, la Chine et la France. En voici la prémisse: Parce que la beauté n’est pas qu’innée : elle se cultive, elle se travaille et, surtout, elle se vend. Dans le monde entier, l’industrie de la beauté fait rêver d’un idéal féminin à portée de main… si on accepte d’en payer le prix! Que ce soit pour trouver un emploi ou un mari, pour grimper dans l’échelle sociale ou simplement pour suivre les dictats de la mode, les femmes du monde entier tentent d’atteindre des standards de perfection… qui sont parfois surréalistes. Quatre pays aux quatre coins du monde, quatre cultures distinctes, mais partout cette recherche de la perfection. En plus de signer la recherche journalistique de ces vidéo-reportages, j’ai aussi rédigé une douzaine d’articles qui creusent le sujet en profondeur. Ils sont actuellement publiés sur le portail de Radio-Canada. Voici les liens: Venezuela – Fierté ou obsession nationale? Venezuela – Le paradoxe vénézuelien Venezuela – Objectif: perfection Venezuela – Le dictateur de la beauté Liban – La beauté en plein essor Liban – L’offre et la demande Liban – Bistouri pour tous Liban – La Mecque du tourisme esthétique France – La France tous azimuts France – Le marché de la diversité France – La mode sans couleur France – Après la Miss, l’actrice


Chine – La beauté débridée Chine – La beauté globale Chine – Belle et blanche Chine – La Chine sur l’échiquier Le documentaire télé Miss Inc, qui explore les coulisses du populaire concours de Miss Venezuela, est disponible sur Tou.TV.


À voir le mardi 29 janvier -- L’industrie de la beauté récompensée 26 janvier 2013 | Amélie Gaudreau | Télévision

Les grands reportages Miss Inc. RDI, 20h

Belle idée que cette série Web documentaire qui se penche sur l’industrie de la beauté féminine à divers endroits dans le monde, et le pendant télévisuel du premier volet présenté en ligne qui nous emmène au pays roi des reines de beauté, le Venezuela.

On y explore d’un angle sociologique les diktats de beauté qui s’imposent dans les régions visitées, sans pour autant porter un regard désapprobateur sur ces phénomènes souvent dénoncés par les féministes. C’est du moins l’impression qui se dégage à l’écoute de ce premier volet qui dresse un panorama de la deuxième industrie d’importance au Venezuela, tout de suite après le pétrole: celle de la beauté féminine, au sens large, et tout particulièrement celle qui mène aux concours de beauté. Le réalisateur (et chef d’orchestre de ce projet télé et Web) Orlando Arriagada se contente de nous faire découvrir le phénomène social et économique des «Miss» et du mannequinat de façon plutôt descriptive et lisse, laissant au spectateur le loisir de se forger sa propre opinion. Le volet Web nous semble toutefois nettement plus riche en informations et critiques de cette industrie particulière, avec la philosophie qui la sous--tend. Devenir une reine de beauté est un rêve pour la plupart des jeunes filles et leurs parents, et une ambition réelle pour bon nombre d’entre elles. Comme l’explique l’une des nombreuses directrices d’écoles de «Miss» destinées aux fillettes d’âge scolaire (et même préscolaire), «lorsqu’une Vénézuélienne apprend qu’elle donnera naissance à une fille, elle espère pouvoir en faire une Miss». On rencontre donc plusieurs candidates aux titres de beauté et certaines lauréates qui expliquent leur histoire, mais aussi des spécialistes en santé qui ont trouvé profit dans ce milieu, quelques «logues» qui expliquent la force incroyable de ce phénomène pas particulièrement féministe auquel le socialiste Hugo Chávez n’a pu opposer une résistance, c’est dire. L’expérience se poursuit en ligne dès aujourd’hui avec les webdocumentaires tournés au Liban et en France. Celui tourné en Chine sera mis en ligne le 12 février.


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« Miss Inc. » : une industrie sur laquelle Chavez n’a aucun pouvoir 27 janvier 2013, 00h05

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Article rédigé par Alexis Gagnon.

Mardi 29 janvier, RDI diffusera « Miss Inc. », le plus récent documentaire du producteur-réalisateur Orlando Arriagada (Pimiento).

Orlando Arriagada avec le DOPAlain Fournier sur le tournage de «Miss Inc.»..Photo: Pimiento

La production de 46 minutes, scénarisée par Mauricio Segura et mise en images par le directeur photo Alain Fournier, se penche sur le phénomène des concours de beauté au Venezuela, pays qui collectionne les titres de Miss Univers et de Miss Monde. « Originaire du Chili, nous a confié Orlando Arriagada à l’approche de la première télédiffusion, j’avais toujours entendu dire que les plus belles femmes du monde venaient du Venezuela. En me rapprochant de ce sujet, j’ai été surpris d’apprendre que l’industrie de la beauté et des Miss était la deuxième activité économique du pays après le pétrole ! Les concours de Miss sont presque une religion dans ce pays. J’étais donc curieux d’aller rencontrer ces gens, qui, d’une façon très organisée, ont développé ce qui est à la fois une activité et une fierté nationale. » Les Miss, signale d’entrée de jeu le documentaire, ont réussi à vaincre les obstacles que mettait sur leur route le président gauchiste Hugo Chavez, peu enthousiasmé par les valeurs véhiculées par cette industrie. Un véritable tour de force, le pouvoir de Chavez étant de nature dictatoriale. « Je ne voulais pas porter de jugement sur ce pays, a aussi souligné Orlando Arriagada. Mon approche, en tant que réalisateur, c’est de créer un instantané, un polaroïd de ce phénomène de société. C’est au public de se faire sa propre idée. » Le documentaire du fondateur de Pimiento s’intéresse en particulier au parcours de deux jeunes aspirantes au titre de Miss. La caméra du producteur-réalisateur les observe dans leur formation à l’école de beauté où l’on enseigne à bien marcher sur une passerelle, à discourir avec élégance, à prendre les bonnes poses, à toujours recourir aux bonnes manières et règles de bienséance. On peut visionner une bande annonce de « Miss Inc. » sur le portail Vimeo.

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Miss Inc. passe au crible la manufacture de la beauté Posted, 2013-01-31

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e culte des apparences est présent dans de nombreux pays à travers le monde. Une dimension particulièrement marquée chez les jeunes filles, qui se rêvent en Miss ou autre icône de beauté. Or, cette obsession esthétique fait l'objet d'une...





Miss Inc. passe au crible la manufacture de la beauté Le Monde.fr | 31.01.2013 à 10h00 • Mis à jour le 31.01.2013 à 10h00

Ce webdocumentaire canadien interroge l'industrie qui se cache derrière le culte des apparences dans quatre pays : le Venezuela, le Liban, la France et la Chine.

La Vénézuelienne Ivian Sarcos, 22 ans, Miss Monde 2011. AP/Kirsty Wigglesworth

Le culte des apparences est présent dans de nombreux pays à travers le monde. Une dimension particulièrement marquée chez les jeunes filles, qui se rêvent en Miss ou autre icône de beauté. Or, cette obsession esthétique fait l'objet d'une grande part de fabrication, qui masque une industrie puissante et en pleine extension. Le webdocumentaire Miss Inc., produit et réalisé par Orlando Arriagada, propose une plongée dans cet univers à travers les cas de quatre pays aux cultures différentes : le Venezuela, le Liban, la France et la Chine. Chapitré en quatre reportages selon le pays considéré, il met à chaque fois l'accent sur une dimension typique du culte des apparences. Source de fierté ou obsession nationale, les concours de beauté sont un des business phare du Venezuela qui en compte près de soixante différents. La finale du concours national officiel est l'événement télévisé le plus suivi par la population et le pays détient le record mondial de titres dans des concours internationaux – six Miss Univers et six Miss Monde. Dès leur enfance, on apprend aux filles que leur apparence est essentielle pour leur réussite sociale. Ainsi, dans le pays même les familles les plus modestes sont prêtes à s'endetter pour la soigner, voire la modifier. Après les Etats--Unis et le Brésil, le Liban est le pays du monde où la chirurgie esthétique est la plus pratiquée. Les pouvoirs publics l'on bien compris et misent ainsi sur ce secteur florissant. Plusieurs banques proposent ainsi un "prêt bistouri", c'est--à--dire des prêts à taux faible pour les interventions de chirurgie plastique, et le ministère du tourisme parraine un forfait "vacances--chirurgie", proposant des tarifs attractifs pour des séjours de convalescence post-opératoire dans des complexes touristiques. La France de son côté est le premier pays exportateur de cosmétiques dans le monde. Pourtant, l'industrie de la beauté dans le pays a longtemps été montrée du doigt. La raison : la plupart des produits ciblaient le type caucasien alors que la population du pays est métissée. Cette tendance commence néanmoins à s'inverser avec la montée en puissance dans l'Hexagone de l'ethnocosmétique. De son côté, en Chine, la chirurgie esthétique connaît une demande croissante de chirugie esthétique avec dans beaucoup de cas pour objectif d'occidentaliser son apparence. Les deux derniers volets de Miss Inc. – consacrés à la France et la Chine – seront prochainement disponibles sur la plateforme du webdocumentaire.


14 FÉVRIER 2013

Un webdoc sur la beauté, un livre de recettes numérique gratuit et la vraie histoire derrière l'assassinat de Ben Laden Y avait beaucoup de stock dans ma chronique d'aujourd'hui au 101,5 FM. La semaine avait été si touffue en nouveautés que j'ai même eu droit à un quatrième sujet (Merci Marc-André (que j'ai osé appeler mon amour en ondes (partez pas de rumeurs))). Je vous parlais donc d'un webdoc sur la beauté, d'un super livre de recettes numérique gratuit, de la vraie histoire derrière l'assassinat d'Oussama Ben Laden et du clip viral québécois de la semaine, straight from Hochelaga.

Miss Inc. On est tellement sensible à la beauté. On se fait avaler par la pub dans les magazines, à la télé, sur le web, on dépense des fortunes en cosmétique, en mode et trucs esthétiques de toutes sortes. On est tous un peu victimes de la mode. Hey, si même MCGilles fait attention à ses chapeaux, je suis sûrement à veille de me faire greffer des cheveux. L'industrie de la beauté, comme l'industrie de la mode rapporte gros. Pour dresser un portrait de cette industrie, les productions Pimiento ont visité quatre pays dont le Venezuela, le Liban, la France et la Chine pour lever le voile sur ce culte de la beauté, vu de quatre cultures très différentes. En a résulté un documentaire qui se penche sur l'univers des Miss au Venezuela, qui a été diffusé à RDI le 29 janvier ainsi qu'un excellent webdocumentaire, disponible sur le site de RadioCanada. Outre le Venezuela, le webdoc s'est penché sur l'industrie florissant de la chirurgie esthétique au Liban, sur le nouveau et très lucratif marché des femmes métissées en France et sur l'obsession de la femme blanche en Chine. Ce dernier sera disponible d'ici quelques jours. Personnellement, j'ai particulièrement aimé celui sur le Liban. En cet hiver interminable, ça donne juste le goût de partir en voyage, qu'on ait envie de passer sous le bistouri ou non.


ICI Tou.tv

Êtes-vous prêtes à tout pour être belles? Miss inc: un étonnant documentaire à voir sur l'industrie de la beauté http://ici.tou.tv/zone-doc/s2014e14?r

Fév 5th, 2013


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BELLES À TOUT PRIX ÉMISSION DU 05/11/2014

SOMMAIRE 1

Miss Incorporation

2

Impérieuse raerae

Le Venezuela détient le record de titres de reines de beauté à l'échelle internationale, ce dont sa population retire une fierté nationale. Dès l'enfance, on inculque aux Vénézuéliennes l'idée que la beauté féminine est essentielle à la réussite sociale. Miss inc., le documentaire, offre un point de vue privilégié sur les coulisses de l'empire des miss dans ce pays

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