Compléments - Fresque des esclaves locriennes : [140] sur un fragment de fresque présentant un temple. En haut à gauche pourrait être un petit voilier qui porte une grosse caisse carrée; à droite est un sphinx. Sur le temple se distingue des oiseaux, à droite est un caisson cubique ouvert ayant la forme d'une énorme gueule de chien; sur la paroi droite on voit le quadrillage d'une cage. En bas à gauche du temple des figures : deux personnages au bas, un masque félin sur le mur suivit de deux autres; sur la pierre près de l'entrée ce qui semble un homme debout devant un petit navire où se trouve deux personnages, mais cet homme a surtout la forme d'une tête de lapin. (On voit clairement le parallèle entre la cage à face canine et la «liberté» de l'oiseau perché et du lapin errant. La fresque semble dépeindre l'arrivée des vierges locriennes par bateau, placées ensuite dans la cage du Chien.) - Les vierges locriennes de Troie : Le Cassandre de Lycophron cite au v. 1141 : «[cités locriennes], champs de la Locride, bois de Pyranthe, et toi, race tout entière d'Oïlée, fils d'Odœdocus, vous porterez tous la peine de mon hymen sacrilège et réparerez l'offense faite à la déesse de Gygée, à MinerveAgrisca, en entretenant pendant mille années des vierges pour un tribut dont le sort sera l'arbitre. Étrangères sur la terre étrangère, leur sépulture privée de tout honneur sera le triste jouet des flots, après que sur des algues stériles la flamme ayant consumé leurs corps en aura rejeté la cendre à la mer des hauteurs où périt la jeune Traron. D'autres, dans la nuit, semblables à des mortes, arriveront dans les champs de la fille de Sithon, par des voies secrètes et non frayées, jetant les yeux de tout côté, jusqu'à ce qu'elles se précipitent dans le temple d'Amphire, suppliantes et à genou, invoquant la déesse Sthénie (Épithète d'Athéna, «en excès de force, exaltation»). Elles balayeront son temple, le pareront, le purifieront avec l'eau lustrale, heureuses d'avoir échappé à l'implacable colère des habitants. Car tous les Troyens épient et attendent les jeunes filles, ayant une pierre dans chaque main, ou une épée, ou une hache de sacrificateur, ou une massue de Phalacra, brûlant de rassasier leurs bras altérés de sang ; et celui qui aura tué une fille de la race maudite sera loué par le peuple qui a proclamé par une loi l'impunité de ces meurtres.» (D'après Lycrophron, Cassandre porte une malédiction sur un rite déjà établit, et l'étend à 1000 ans; elle cite pour cela Traron comme ce qui est déjà arrivé.) En anglais : «And they, aliens in 140
Les images des expéditions à Cenchrées sont disponibles sur ce site : http://arachne.uni-koeln.de/item/objekt/608657