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Accréditer le transfert de l'iconographie troyenne

Accréditer le transfert de l'iconographie troyenne - Les autels-maison : Un autel retrouvé à Arkhanes en Crète qui présente dans la porte et l'autel une Déesse aux bras levés, et sur le toit une couple faisant l'amour devant un dit chat étendu, daté de 1100 av. J-C. [131] (Un trait important à ses miniaturisations sont ces autel-maisons qui font l'image de la ville, il semble qu'on pouvait les apposer sur le dessus des tours à culte où se produisait le hieros-gamos avec la divinité. Le Palais devient anthropomorphique, le lupanar lui-même semble devenir la VilleRoyaume de la Prostituée avec ses multiples voiles déchirés; tout dépendant de la nature du culte, celui du chat est assez pudique.) - Des tours à culte datant du Xe siècle av. J-C. ont été trouvé dans la région d'Israël. Le «Cult Stand of Tanaach» dépeint une tour à 4 étages, au bas est une Déesse aux bras levés avec deux fauves, au second étage est un trou pour placer une offrande entre deux fauves, et tout en haut est un animal qui soutient sur son peut-être un croissant et un rond. Parmi les autels-maison d'Israël, une dont les piliers sont gravés de figurines se superposant, le mur latéral est empli de petits cercles ainsi que le fronton à l'avant; sur le fronton se trouvent encore trois figures sculptées surmontée d'une autre qui sort la langue, tel un chien, et celles-ci ont alors une forme pyramidale. (Cet autel-maison est particulièrement éloquent, rappelant le mur glauque en haut; la superposition des figures évoque les piliers du chapiteau; les maisons sont produites comme si elles pouvaient se placer sur les tours de culte au toit plat. Des milliers de figurines de femme se tenant ou montrant ses seins ont été trouvé avec ses tour à culte, c'est l'adoration multimamia et du microcosme; le temple devient avec ses femmes parsemé d'étoiles terrestres.) Les Philistins et Canaanites de cette époque sont associés avec les Peuples de la Mer selon plusieurs auteurs.

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131 Protogeometric indoors goddess, 850-800 BC, AMH, Giamalakis col, 145357, ΑΕ 376.

- Accréditer l'iconographie de la fresque par l'iconographie troyenne-étrusque : Les troyens étant immédiatement revenus en Italie après la Guerre et une pérégrination, se sont liés avec les locaux, donc les étrusques, et ont adopté leur mode de vie. Il n'est donc pas étonnant de retrouver à travers l'art étrusque les rémanents des rituels troyens. Dans l'Énéide, on lit «on dit qu’aujourd’hui leurs descendants l’ont nommée Italie du nom de leur roi. C’est la notre vraie demeure ; c’est de là que sont sortis Dardanus et le vénérable Iasius, première source de notre race. [] Aujourd’hui enfin nous tenons les rivages de l’Italie qui fuyaient devant nous... dis aux Troyens qu’ils peuvent s’établir dans le Latium, eux et leurs dieux errants et les Pénates de Troie si longtemps ballottés.» Junon (Héra) dit à Jupiter (Zeus) : «ne force pas les Latins indigènes à changer de nom, à devenir des Troyens, à être appelés les descendants de Teucer ; que ces hommes gardent leur langue et leur costume ; qu’il y ait un Latium ;» - Une pluralité de ces urnes étrusques (ou dit de Villanova) du IXe au VIIe siècle portent les marques du swatiska, les mêmes qu'on appose sur les sceaux minoens ou monnaies pour représenter le labyrinthe. (Le thème du labyrinthe étrusque pourrait être en lien directe aux jeux de Lusus Troia, le rituel produit au retour d'Énée qui évoque un labyrinthe. [Ref. au VOL. 3, labyrinthe, Lusus Troia]) Exemple de maison à culte (vert au swatiska) [

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Autre exemple de maison de culte avec ce qui semble une femme assise sur un animal [

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133 Italian urn, From Castel Gandolfo, Montecucco area, tomb B, excavations of 1816-1817, 900 BC Villanovan impasto hut urn Visentium or Bisenzio.9th-8th c. BCE Museo Nazionale Preistorico Etnografico 'Luigi Pigorini', Italy

- Exemple d'un symbole labyrinthique : «The site of Vetulonia lies on a low hill north of the plain of Grosseto (Italy).... The settlement bears traces of Final Bronze Age occupation (c. 10th century BC), and increases notably during the Early Iron Age (c. 9th–8th century BC, Villanova culture) (Cygielman 1994). [] The urn under investigation was found in the western graveyard of Colle Baroncio. The site was excavated during the late 19th century...» [134] (Ce qui est intéressant pour celui-ci particulièrement c'est que la déformation laisse voir que le symbole en croix image une voile de bateau, et que le bas du cercle est telle une barque.) Autre exemple de labyrinthe [135].

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135 Vetulonia, cemetery of Colle Baroncio: biconical urn. Museo Archeologico e d’Arte della Maremma, Grosseto, inventory no. 1310. https://www.researchgate.net/publication/323608374_Evidence_for_birch_bark_tar_use_as_an_adhesive_and_decorati ve_element_in_Early_Iron_Age_central_Italy_technological_and_socio-economic_implications Italian biconical urn Vulci, necropolis of the Osteria, Ninth century B.C

- L'urne de type «impasto» montre ce qui semble être 4 animaux sur le toit, le dessin de labyrinthe crétois, un arbre central et une déesse aux bras levés [136]

136 Lid of an Urn. Impasto, 8th B.C. https://www.ou.edu/class/ahi4163/files/villa3.html

- Casques : (L'exemple de casques de la culture Villanova laissent voir le multimamia, la pointe du casque avant la Crète présente une déesse aux bras levés. [137] Un autre exemple montre l'association au triangle, qu'on retrouve sur le haut de la fresque de Cenchrées. [138] On retrouve aussi des autel-maisons rituels semblable à ceux de la Palestine. Serait-il logique de ne pas retrouver ces urnes ou casques Villanova chez les Étrusques avant le XIe siècle av. J-C, si ces rituels auraient été pratiqué dans la ville même de Troie et n'était pas culturel chez eux ?) - Exemple du «rite aux triangles et aux ronds concentriques» : «The decoration on two bronze helmets of unknown provenance (probably from Vulci) belonging to late types (between c.770 and 720 BC.), kept at the British Museum in London and at the Louvre in Paris respectively (Tamburini 1993; Iaia 2005: 140) ; it seems as if the figure of the powerful warrior with crested helmet, the helmet itself and the symbols of cosmological entities are interchangeable.»

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138 Crested Helmet, Bronze, 8th B.C. https://www.ou.edu/class/ahi4163/files/villa4.html Villanovian Bronze helmet urn lid, 9th century b.C. From ancient Veii, Latium. Museo Nazionale Etrusco di Villa Giulia. Autres exemples à billes : Tarquinia, Impiccato tomb 1; Bisenzio, Bucacce, tomb 1; Verucchio, Lippi tomb 89

- Les stèles Dauniennes. Leurs liens avec les Troyens. Lycophron dans son Alexandra, v1250 : «And he (Aeneas) shall found in places of the Boreigonoi (Aborigines) a settled land beyond the Latins and Daunians – even thirty towers, when he has numbered the offspring of the dark sow, which he shall carry in his ship from the hills of Ida and places of Dardanus, which shall rear such number of young at birth. And in one city he shall set up an image of that sow and her suckling young, figuring them in bronze. And he shall build a shrine to Myndia Pallenis and establish therein the images of his fathers’ gods... and honour these first ... wrapping them in his robes, what time the spearmen hounds, having devoured all the goods of his country together by casting of lots, to him alone shall give the choice to take and carry away what gift from his house he will.» (Énée s'arrête près des Dauniens pour y créer des images rappelant ses pères et possiblement la Chute de Troie. Comme j'ai noté dans le chapitre de la fresque de Dardanie, Athénée au Livre XII des Deipnosophistes nous dit que les Iapyges étaient originaire de Crète et après leur dissolution de moeurs ont commencé à porter le noir; le Pseudo-Artistote vers le III-IIe siècle av. J-C dans le Mirabilibus Auscultationibus v.109 donne une autre version des habits noirs des Dauniens en rappelant des Troyennes.) - Diomède le Daunien : Le nom des Dauniens est attesté à travers le phrygien dáos «loup», selon Hésychius, ou le grec θώς «chacal». Dominique Briquel évoque un culte de Diomède, héros de la Guerre de Troie, très présent chez les Dauniens. Selon les auteurs Diomède est celui qui vola le Palladium, et après la Guerre il le ramena en Italie. Il se réfugie auprès de Daunos, qui lui donne sa fille en mariage. Silius Italicus, Punica 13,44 «Dasius, the glory and the shame of Argyripa — a man of noble birth, who traced his origin to Diomedes, son of Oeneus and king of Aetolia. A wealthy man but a faithless ally, he had joined himself to fiery Hannibal, distrusting the rule of Rome. Thus he spoke, recalling the tradition of former generations: [] For when Diomede (the son-in-law of Daunus) had founded a city within the borders of Italy.... A vast temple was already rising on the lofty citadel, a dwelling place distasteful to the goddess from Laomedon's city, when the Maiden of Lake Tritonis appeared in her divine form amid the profound silence of the midnight, and warned him thus: Son of Tydeus, this work of yours is not adequate to do honour to such great glory; Mount Garganus and the Daunian land are no fitting place for me.» On lui prêtre la fondation de Arpi (Arpus Hippium), Brindisi, Canosa, Siponto et Salapia...

- The Daunian stelae consist of single rectangular limestone slabs, measuring anywhere from 30 to 130cm in height, that were inserted vertically into the ground. They were found exclusively in northern Daunia and the Melfese, with a strong concentration on the Sipontine plain. Some 1250 stelae and stela fragments are known, dated between the VIIIth and Vth centuries BC. «Stelae with ornamentation are shown wearing a necklace, gloves, fibulae, fibula pendants, a belt, a pronged apron and skirt pendants. On occasion a small ‘tattoo’ is present above each elbow (Herring 2003). A significant number also carry a circular pendant on the right hip (Norman 2008). Heads of the stelae with ornamentation can be either iconic or aniconic, and are conical, suggesting the figure wore pointed headgear. [] Silvio Ferri also points to Hittite elements in the depiction: the conical headgear ... who he defines as male, and the prestigious gift of peacocks (Ferri 1967, 216 =Nava 1988, 134).» (Stèles remarquables pour avoir une iconographie qui se rapproche de près de notre fresque. Outre le style labyrinthique, des entrelacs rappelant l'iconographie des peuples nordiques et des fleurs de vie. On reconnaît par l'anthropomorphisme de ces stèles la Déesse Poliade, et voit tout son apparat de luxe. Des mêmes frises entourent les stèles Dauniennes que sur la fresque de Cenchrées, soit peut-être un rapport aux jardins. On y reconnaît la citadelle, cette structure verticale sur piliers surmontée du multimamia, une structure répliquée sur l'objet tenu par les personnages, que ce soit une lyre ou non. La tour permet de monter au ciel. Certains personnages sont ithyphalliques évoquant des rituels érotiques d'union à la nuit;) Par exemple SD 775 présente une vulva bien ouverte, soit la porte du temple et du mystère, et le collier tout en haut doit représenter la nuit et les étoiles que le personnage dessous pointe de son phallus; au-dessus de l'homme ithyphallique semble sortir une chimère, peut-être acté par un homme portant la nébride, son visage penché

est en haut à gauche. (Par le fait que le multimamia sert à imager les bijoux de la stèle anthropomorphique, on peut présumer qu'ils veulent faire descendre les étoiles rituellement pour en capter les richesses que les ronds / billes représentent. Dans la seconde image de SD775 on voit une orgie, un homme se fait enculer pendant qu'il "mange" un enfant placé sur un autel à pieds, deux femmes sont peut-être à droite à faire une libation. La référence Hittite fait par Sylvio Ferri est pertinente si on retrace l'origine des dieux troyens comme le roi de la ville; les grandes mains rappelant le grand bras du roi de la ville.) - La présence du géant expliquerait peut-être un rite de sparagmos passé chez les Tyrrhéniens-Étrusques. Clement, Exhortation to the Greeks 2. 15 (trans. Butterworth) : "The [Orphic] Mysteries of Dionysos are of a perfectly savage characters. He was yet a child, and the Kouretes were dancing around him with warlike movement, when the Titanes stealthily drew near. First they beguiled him with childish toys, and then,-these very Titanes--tore him to pieces, though he was but an infant ... The Korybantes are also called by the name Kabeiroi, which proclaims the Rite of the Kabeiroi. For this very pair of fratricides got possession of the chest in which the virilia of Dionysos [i.e. Zagreus who was dismembered by the Titanes] were deposited, and brought it to Tyrrhenia, traders in glorious wares! There they sojourned, being exiles, and communicated their precious teaching of peity, the virilia and the chest, to Tyrrhenoi for purposes of worship." - L'ambre gravé de Belmonte Piceno montre une tête de cyclope dans un capuchon sur la droite, un daemon à sa gauche veut manger l'enfant produit par le lion. (Soit que l'ambre exprime la recherche d'une force cyclopéenne en la nourrissant d'un enfant.)

- Le thème de la citadelle revient constamment sur les stèles, elle est à la fois présentée comme une cloche c'est-à-dire tenu par une tige, et comme un phallus dans la matrice féminine; elle ressemble parfois à une fusée. - Dans la stèle Daunienne Inv. 945–9 / SD 736, vers le VIIe et VIe siècle av. J-C, on y présente la fleur de vie qui nécessairement rappelle un cadran cyclique pour la culture, dessous semble être un personnage qui cueille une fleur, la frise autour rappelle les jardins qui entourent la ville; au revers de la stèle deux cavaliers pourraient «protéger la vie», c'est-à-dire la déessemère ou matriarche de la cité représentée par la stèle anthropomorphique; d'autres stèles laissent voir des cultures mis dans des pots. Sur une seconde stèle présentant la fleur de vie, [Museo Nazionale Archeologico di Manfredonia, inv.0972-0974 (from Nava 1984, 132, fig. 1).], le revers montre aussi des cavaliers dont un porte la crête Spartiate sur un chariot où la roue est, supposons, mis en parallèle; [Ref. au VOL. 2, stèle Daunienne du Cheval de Troie]. Les multiples fresques animales de ses stèles pouvant rappeler l'art chimérique et les fables d'Ésope le phrygien. - Sur une datation remontant au VIIIe siècle av. J-C. «The Messapian stelae were found in small and medium-size settlements that were reclaimed or created ex-novo in inland Salento during the 8th century BC, and the new dating that I proposed for some of them suggests that they were created and set up between the late 8th and the beginning of the 6th century BC, [] Castello di Alceste and Castelluccio, were enclosed by circuit walls as early as the 8th century BC... circuit walls dated between the late 8th and the 6th century BC have been uncovered also at Cavallino, Mesagne, L’Amastuola and possibly Muro Tenente, and the stelae were sometimes found in the proximity of these structures [] [Messapian stelae have] apparent similarity with the Daunian ones. Over 2,000 statue-stelae have been found in the Tavoliere plain and they have been dated between the 7th and the mid-5th century BC.» [139] (On a donc le topo : quelque part au VIIIe siècle av. J-C ou même avant, les troyens venus s'installer en Italie ont pu intégrer les Dauniens, comme les Étrusques, et engendrer le style des stèles Dauniennes qui rappellent l'iconographie de la fresque de Cenchrées et qui ont même été interprété comme des évènements de la Guerre de Troie par certains dont Sylvio Ferry.)

139 Messapian Stelae: Settlements, Boundaries and Native Identity in Southeast Italy, by Tiziana D’Angelo, (2018), 1-26. doi: 10.2143/BAB.93.0.3284843

- Sur les fibules : «Fibulae B and G, in all probability represent composite bows comprised of bronze, bone and amber (although iron, silver, gold, glass paste and semi-precious stones could also have been utilized). The phenomenon is an Italian one, having developed in the 10th and 9th centuries prior to the arrival of the Greeks, and is again widespread throughout. [] Exact parallels for this variety (divided into three sections) can be found, for instance, in 6th century Daunian grave sat Ordona (Camilla R. Norman)» (Ce qui est présenté comme des fibules en pair ressemblent à deux testicules et les petits cerclent qui y pendent ressemblent à des yeux; les liens entres yeux et testicules sont élaborés dans les mythes de Seth et Horus, mais en ce qui concerne Troie, cela renvoie bien à la castration rituelles des prêtres d'Atys, les gales; au bas à droite de la fresque 742, un personnage semble offrir un grand phallus vers le rond pendu. La fibule pourrait agir en substitut lors d'un rite rappelé sur ces stèles ; leur apparences parfois dentelés évoque les outils nécessaire à l'acte de castration. De même les citadelles auxquelles sont racolées une sorte bulbe ovale pourrait imager phallus et testicules; la présence de deux oiseaux accentuent l'image; l'exemple de la stèle F605 présente deux "testicules" sous la "citadelle". Évidemment il faut noter que les bijoux anthropomorphiques représentent aussi des attributs Poliade; sur Manfredonia 717-720 une seule grosse testicule est détachée de la citadelle et reste pendante dessous alors qu'au-dessus semble se trouver la seconde testicule et deux homonculus (foetus). Certains exégètes ont cru voir dans la culture des fleurs celle de l'opium, cela pourrait agir comme tranquillisant pour les castrations; les membres seraient alors offert à la déesse-cité en vue de sa grandeur et son élévation. Est-ce donc un hasard si ces citadelles ressemblent à des fusées et des bombes où est apposé le swatiska nazi? Aucunement, puisque les nazis eux-mêmes se rapportaient de leur origine germanique, de la Troie anatolienne où ils découvrirent l'image du swatiska, et que la fusée comme la tour est une élévation désirée pour la City; il ne faudra pas confondre les éléments ou les époques.) - Sur le culte des parties génitales : Juvenal, VI., 365: “There are women who like feeble eunuchs, and kisses that are ever harmless, and the absence, nay! the impossibility, of a beard, for they need use no abortive. With those however is love’s pleasure most exquisite, whose testicles, when they are lusty and fully matured, are delivered to the surgeons, the pubis being already black with hair. The organs are spared till they are full and ready; then at last, when they have reached two pounds in weight, Heliodorus cuts them, to the prejudice of the barber. The observed of all observers, stared at by all, see him enter the baths and challenge the god of vineyard and garden, castrated thus by his lady’s order. He may sleep now with his mistress.” (Juvénal confirme que les testicules sont pesées et coupées quand le phallus atteint sa maturité – ce qui soulève l'hypothèse d'une anthropophagie –; son appareil viril lui sert de tribut et droit de passage. Le bain de l'eunuque est alors teinté du «sang de Bacchus et de Flora», où on suppose la maîtresse peut se baigner. D'une manière un peu corsé, on peut presque dire d'après les stèles qu'ils «cultivaient des

testicules», et que le vin est représenté symboliquement par les cruches sur les stèles. Tout comme les Troyens, les Étrusques viendraient des Lydiens acclimatés au culte d'Attis et Cybèle; voir Dionysius d'Halicarnasse.) Stesichorus, Fragment 59 (trans. Campbell, Vol. Greek Lyric III) (C7th to 6th B.C.) : "An ox-eating lion came to the cave-mouth; with the flat of his hand he struck the great timbrel he was carrying, and the whole cave rang with the din: the forest beast could not abide the holy booming of Kybele and raced quickly up the forested mountain, afraid of the goddess' half-woman servant [i.e. a eunuch priest]-who hung up [as a dedication] for Rheia these garments and yellow locks." (On décrit les servants de Cybèle qui accrochaient des attributs et tresses rappelant leur castration, n'est-ce pas la même iconographie?)

- Étrusques-Tyrrhénien adorateur de phallus – Dionysos dans le

Protreptique de Clément d’Alexandrie. Après le récit de la mise à mort du jeune Dionysos, suit celui du meurtre du Corybante par ses deux frères. II, 19, 4 : «Les deux fratricides, en effet, emportèrent la corbeille dans laquelle se trouvait le sexe de Dionysos pour l’amener en Tyrrhénie, colporteurs qu’ils étaient d’une glorieuse marchandise ! Ils restèrent là puisqu’ils étaient en exil, offrant aux Tyrrhéniens cette très vénérable leçon de piété : honorer comme objets divins une corbeille et des parties honteuses. C’est pour cette raison, et non sans vraisemblance, que certains veulent appeler Dionysos Attis parce qu’il s’est vu privé de ses parties honteuses.» Le mythe a différentes variantes, les Corybantes emportant la tête du mort sur un bouclier. Des miroirs étrusques datant entre le IVe et IIIe siècle av. J-C étaient répandus et dépeignaient ce mythe; par exemple deux barbus ailés se disputant un jeune homme imberbe; les deux frères meurtriers sont la plupart du temps associés aux Dioscures. Ce troisième frère peut être appelé Chaluchasu, proche d'un mot grec désignant une fleur pourpre. Selon Clément, dans la version des Corybantes, Hermès accompagné de deux satyres ressuscite le mort avec sa verge (lagobolon) couché sur un bouclier de bronze. (Le miroir semble dépeindre la castration et la corbeille.)

- The Daunian stelae – Urn from Sopron (Ӧdenburg), Hungary, 7th century BC. Natural History Museum,Vienna (Austria). (Cette urne trouvée en Hongrie a visiblement la même iconographie daunienne, l'homme à droite doit porter la lyre identifiée avec à la structure verticale. On reconnaîtra les déesses aux bras levés cités ci-haut avec la forme triangulaire de ses personnages dont la tête est une seule bille. Il n'est pas ordinaire d'effectuer des rites sur les toitures des temples et maisons, les rituels concernant les fondations sont habituellement fait aux limites de la ville, au Mundus qui est un trou et un accès vers les divinités chthoniennes, ou par un «pieu de fondation»; il serait vraisemblable que ces rituels de la déesse-mère soient associés au renouvellement d'un «empire» plutôt qu'à une fondation quelconque. Zeus dit à Mercure (Hermès) à propos d'Énée dans l'Énéide : «l’homme qui gouvernerait l’Italie frémissant et guerrière et grosse d’une moisson d’empires, l’homme qui propagerait la race issue du noble sang de Teucer et qui mettrait sous ses lois l’univers tout entier.» Le fait que l'urne vienne d'Hongrie n'exclue pas de lien direct, ceci sera expliqué dans le chapitre sur les migrations troyennes. [Ref. au VOL. 3 : migrations troyennes])

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