E-magazine: Zoom sur L'Europe

Dans cette édition

TRAVERSÉE DE PÉRIODES AGITÉES Page 8 JUSQU'À QUELLE VITESSE UN VOILIER PEUT-IL NAVIGUER ?

Page 10 CE QUE L'EUROPE PEUT APPRENDRE DE LA SUÈDE

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ZOOM SUR L'EUROPE Une série d'articles dans le cadre du sponsoring par Robeco de la Volvo Ocean Race MAI / JUIN 2015

SOMMAIRE 3 Avant-propos 4 Renaissance comme un phénix de ses cendres 6 Les enseignements d'une « décennie perdue » 8 Traversée de périodes agitées 10 Jusqu'à quelle vitesse un voilier peut-il naviguer ?

12 Ce que l'Europe peut apprendre de la Suède 15 L'Europe montre la voie de l'investissement durable 16 Contact

Document destiné aux investisseurs professionnels uniquement 4-11 octobre

Alicante

14-15 mars

Auckland

14-17 juin

Lorient

15-19 novembre

Le Cap

18-19 avril

Itajaí

19 juin

La Haye

2-3 janvier

Abu Dhabi

16-17 mai

Newport

27 juin

Göteborg

6-7 juin

Lisbonne

7-8 février Sanya 2|

AVANT-PROPOS Cela prouve seulement que les dangers de la course ne peuvent être sous-estimés.

La Volvo Ocean Race a finalement bouclé la boucle alors que les voiliers arrivent au Portugal presque neuf mois après avoir quitté l'Espagne. En fin de course, il reste deux courtes escales, l'une en France et l'autre aux Pays-Bas, avant la course passionnante vers la ligne d'arrivée en Suède.

Et quelle course ! Notre bateau sponsorisé Team Brunel a maintenu la pression tout le long, et vise une arrivée dans les trois premiers sur le podium à Göteborg au mois de juin. Les courageux membres de l'équipage ont évité certaines des mésaventures qui arrivent à d'autres équipes mais ils ont tout de même perdu trois marins blessés en cours de route.

Pour commémorer les escales de Lisbonne, Lorient, La Haye et Göteborg nous avons le plaisir de publier notre huitième magazine, axé sur l'Europe, ainsi que des récits provenant directement de l'équipage de la Team Brunel. Ce faisant, nous revenons au thème de la toute première édition - aux nombreux parallèles entre investissement et voile. Dans cette édition, nous présentons une double interview avec Kommer van Trigt, gérant de portefeuille vedette du fonds Rorento Total Return Bond, et Bouwe Bekking, skipper de la Team Brunel, portant sur la manière dont ils ont tous deux traversé une période agitée, dans la récente tourmente du marché obligataire et en mer.

L'Europe et la zone euro ont récupéré après que la crise de la dette et que les récessions aient presque signifié la fin de l'euro. Mais existe-t-il dorénavant deux Europe – un nord plus aisé et un sud plus pauvre ? Notre économiste en chef Léon Cornelissen examine ce que les pays de l'UE peuvent apprendre du modèle scandinave, tandis que le stratégiste Peter van der Welle voit l'Espagne et l'Italie renaître comme des phénix de leurs cendres – à différents rythmes.

Pim van Vliet, gérant du portefeuille de European Conservative Equities, explique comment une approche à faible volatilité peut profiter aux investisseurs inquiets que la région puisse se diriger vers un « scénario japonais ». Nicolas Bénéton, spécialiste de l'investissement durable à Paris, explique comment l'Europe en est arrivée à devenir le leader incontesté dans ce domaine.

Enfin, dans notre dernier rapport de course, nous demandons quelle vitesse peuvent atteindre les bateaux de course modernes. Les anciens marins passaient des semaines ou des mois à traverser l'Atlantique ; la Team Brunel et ses concurrents le feront en un peu plus d'une semaine. La raison partielle, vous pouvez être amusé de le lire, en est qu'il est possible de naviguer plus vite que le vent, bien que la sécurité passe avant tout.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et nous espérons que vous continuerez à suivre la course avec nous jusqu'à la ligne d'arrivée à Göteborg.

Roderick Munsters Directeur général Robeco

En ce qui concerne l'investissement quantitatif,

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« Le secteur bancaire inefficace entrave l'économie italienne » 4|

RENAISSANCE COMME UN PHÉNIX DE SES CENDRES Peter van der Welle, stratégiste Tandis que la Grèce est toujours sous les projecteurs – étant donné qu'une escalade sous diverses formes peut encore arriver à tout moment – deux autres grandes économies de l'Europe du Sud montrent finalement des signes de reprise.

L'horloge tourne pour les Grecs dans ce jeu d'échecs compliqué avec l'Union européenne, selon lequel la BCE maintient une pression sur les deux parties de temps à autre. En fin de compte, un compromis semble inévitable mais les Grecs et l'Europe tentent de forcer l'autre partie à faire plus de concessions. En raison de l'attention forte des médias, des politiciens et des investisseurs portée sur le problème grec, les efforts courageux des deux autres économies d'Europe du Sud qui tentent de renaître comme des phénix de leurs cendres, passent presque inaperçus. « L'Italie, la troisième économie d'Europe, a montré une croissance de 0,0 % au premier trimestre 2015, en comparaison avec 2014 et cela a été considérablement mieux que ce qui était généralement prévu, à savoir une poursuite de la récession », selon Peter van der Welle, stratégiste chez Robeco. L'Italie se remet progressivement d'une très longue récession, mais elle le fait à un rythme plus lent que, par exemple, l'Espagne. « L'Italie rencontre des problèmes structurels de

productivité, et ceux-ci se sont aggravés depuis la crise financière », selon Peter van der Wellle.

Mauvais emprunts La surrégulation venant du gouvernement est un obstacle à l'innovation. En outre, le secteur bancaire, inefficace, entrave l'économie. « Les banques ont beaucoup de mauvais emprunts dans leurs registres et, par conséquent, le financement est insuffisant pour le secteur des PME. Ceci freine les investissements et l'innovation, alors que le secteur des PME est précisément le moteur de l'économie », déclare Peter van der Welle.

Il constate que c'est une des grandes différences par rapport à l'Espagne. En Espagne, le gouvernement a agi plus rapidement avec la recapitalisation et la restructuration des banques ; les mauvais emprunts ont été partiellement redirigés vers une institution qui a été créée spécialement dans ce but, et les prêts aux entreprises augmentent à nouveau. Il y a cependant également de l'espoir pour l'Italie, étant donné que le Premier ministre Renzi s'attaque à présent aux problèmes du marché du travail. « Les réglementations régissant les licenciements deviendront plus souples », affirme Peter van der Welle. Ces mesures ont été reçues avec enthousiasme par l'UE, le sentiment sur le marché du travail s'améliore et cela a eu un effet positif sur la confiance et les dépenses des

consommateurs. De plus, l'économie italienne en particulier est en mesure de bénéficier de l'assouplissement de la politique monétaire de la BCE. Les dépenses à intérêt moindre sont un stimulus pour le secteur des entreprises italiennes au vue du financement à endettement relativement élevé. D'après lui, l'euro plus faible a également un effet positif, spécialement pour la partie industrielle du nord du pays.

Mesures rapides Alors que le taux de croissance de l'Italie vient seulement de dépasser zéro au premier trimestre 2015, celui de l'économie espagnole est de 2,6 %. Les mesures relativement rapides prises pour traiter les problèmes du secteur bancaire semblent aujourd'hui porter leurs fruits. L'Espagne a également pris des mesures plus précoces pour réformer le marché du travail qu'en Italie ou au Portugal. Les salaires ont baissé en raison de la décentralisation des négociations salariales, améliorant la position compétitive. « Le taux de chômage a baissé de 26,3 % en 2013 à 23 % actuellement, ce qui reste encore élevé. Je pense toutefois qu'ils ont réellement atteint un tournant décisif à présent », observe Peter van der Welle. « Le momentum économique en Espagne est meilleur qu'en Italie, les sociétés ont plus de commandes, les banques profitent de la hausse de l'emploi en conséquence de quoi les

défaillances des emprunteurs diminuent et les prix de l'immobilier augmentent, alors que les prix de l'immobilier avaient diminué de 30 % au quatrième trimestre de 2012 », déclare-t-il. Il prévoit une nouvelle amélioration en Espagne pour le restant de 2015.

L'Italie semble se remettre lentement du ralentissement économique, alors que l'Espagne a progressé un peu plus sur la voie de la reprise.

Toutefois, les deux économies ne sont pas à l'abri de revers. L'Italie en particulier pourrait connaître une rechute en cas de tarissement des mesures de relance de la BCE, qui soulagent de nombreux maux. De plus, des risques politiques sont encore présents en Espagne au vu du parti de gauche radical Podemos, bien que son emprise décline.

Les deux pays semblent toutefois avoir laissé le pire derrière eux. Ainsi, après plusieurs années très noires, ce sont simplement de bonnes nouvelles.

La présente publication a pour but de fournir aux investisseurs des informations générales sur les capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue en aucun cas un conseil ou une recommandation d'achat ou de vente de certains titres ou produits d'investissement.

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ACTIONS EUROPÉENNES À FAIBLE VOLATILITÉ : LES ENSEIGNEMENTS D'UNE « DÉCENNIE PERDUE » Pim van Vliet L'Europe a connu une modeste reprise de croissance économique au premier trimestre, avec des chiffres étonnamment solides venant de France et d'Italie. Mais la région connaît toujours un environnement caractérisé par des taux d'intérêt bas, ainsi que par des prévisions de croissance économique et une inflation faibles.

Cet environnement ressemble au scénario que le Japon a connu dans les années 1990. Quels sont les enseignements pour les investisseurs en actions européennes à faible volatilité ?

En dépit de signes précurseurs de croissance économique élevée, la perspective à long terme pour la croissance en Europe reste défavorable, parce que le continent voit sa population se réduire, alors que les doutes perdurent sur l'avenir de la zone euro. Les discussions sur l'impact d'un possible Grexit - et même d'un Brexit - en sont des signes clairs. Compte tenu de l'arrière-plan macroéconomique de faibles taux d'intérêt, il n'est peut-être pas surprenant que les investisseurs soient conscients d'un possible retour de volatilité accrue de la bourse tout en maintenant un focus sur les dividendes. Puisque les actions à faible volatilité ont un risque inférieur et que les entreprises

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tendent à disposer de flux de trésorerie plus stables, les investisseurs pourraient se demander comment ces actions se comporteraient dans un environnement caractérisé par des rendements obligataires faibles ou très faibles.

Pim van Vliet, gérant de portefeuille d'European Conservative Equities, a observé un pays qui a connu des circonstances de marché similaires dans le passé : le Japon. Comme les prix des obligations dans le monde ont chuté considérablement depuis 2012, son étude est devenue plus pertinente. Sa période représentative inclut la période après l'éclatement de la bulle des prix des actifs japonais dans son économie. Cette période est parfois appelée « la décennie perdue » par les Japonais.

En collaboration avec le chercheur Simon Lansdorp, il a examiné les données de ce pays durant la période 1986-2011, lorsque le niveau médian des taux d'intérêt japonais était de 1,86 % seulement.

Il a divisé les 26 années de données en deux groupes de taille égale : l'un avec des rendements obligataires relativement faibles et l'autre des rendements relativement élevés.

Protection contre de faibles performances des actions Dans sa recherche sur la performance des valeurs

japonaises, Pim van Vliet a comparé la performance de trois stratégies : une approche générique à volatilité faible, une approche à faible volatilité optimisée, et l'indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière. Une approche optimisée, qui ressemble à la stratégie conservatrice, englobe les facteurs de momentum et de valorisation pour accroître la performance. « Pour les actions japonaises, nous estimons que les deux stratégies à faible volatilité constituent une protection contre de très faibles performances des actions qui se produisent durant les périodes de rendements obligataires faibles », déclare Pim van Vliet. En outre, une stratégie à faible volatilité optimisée génère des performances plus élevées qu'une stratégie générique à volatilité faible, comme c'est également le cas durant les périodes de rendements obligataires élevés.

Le contexte de faible croissance et de faibles rendements obligataires a été défavorable aux valeurs japonaises : les performances pour l'indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière ont été négatifs avec -2,3 %. Les performances d'une stratégie à faible volatilité optimisée ont été de +5,6 %, considérablement plus élevées qu'une stratégie générique à faible volatilité, dont la performance a été de +2,3 %.

Les faibles rendements favorisent les actions à faible volatilité Selon Pim van Vliet, la forte performance des actions à faible volatilité durant les périodes de faibles rendements obligataires a un sens. « Examinons les principaux moteurs qui déterminent le prix d'une action. Ce prix ne peut être considéré comme la valeur actuelle de futurs flux de trésorerie sous forme de dividendes disponibles pour les actionnaires. Un scénario de rendements obligataires faibles a une double incidence sur ces moteurs, ce qui favorise les actions à faible volatilité.

Premièrement, des rendements obligataires faibles se traduisent par de faibles taux de décote, ce qui pousserait à la hausse les cours des actions.

Deuxièmement, un rendement faible signale une faible croissance du PIB et une inflation faible, et donc une croissance plus faible des futurs flux de trésorerie. Les actions à faible volatilité tendent à avoir des rendements de dividende plus élevés de 1 à 2 % et des taux de décote plus faibles de -1 % à -2 %. Ceci signifie que l'action moyenne devrait avoir une croissance plus structurelle de jusqu'à 4 % par rapport à une action à volatilité faible, ce qui à long terme ne semble ne pas être le cas. »

« L'expérience japonaise est pertinente pour l'Europe »

European Conservative a un rendement du dividende considérablement plus élevé que le marché. La stratégie offre un rendement du dividende de 4,0 % en comparaison avec 3,2 % pour l'indice MSCI Europe. L'expérience japonaise est pertinente pour l'Europe, soutient Pim van Vliet. « Il n'est pas faisable de totalement projeter la récente expérience japonaise car de nombreuses différences existent entre l'Europe et le Japon.

Néanmoins, les scénarios historiques peuvent indiquer la manière dont certaines stratégies se comportent dans des conditions similaires. » Une stratégie à faible volatilité optimisée pourrait être prudente vu l'environnement économique actuel et les risques politiques et géopolitiques, conclut-il.

La présente publication a pour but de fournir aux investisseurs des informations générales sur les capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue en aucun cas un conseil ou une recommandation d'achat ou de vente de certains titres ou produits d'investissement.

Bruxelles

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TRAVERSÉE DE PÉRIODES AGITÉES Kommer van Trigt et Bouwe Bekking L'investissement est souvent comparé à la voile comme tous deux impliquent la traversée de périodes agitées – et peu de marchés financiers ont été plus agités dans les dernières semaines que les obligations.

« De plus en plus d'investisseurs pensaient que le marché obligataire européen pourrait prendre une seule direction » Kommer van Trigt

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Les rendements obligataires avaient baissé pendant de nombreuse années, les taux d'intérêt ayant maintes fois atteint des bas historiques, et les programmes d'assouplissement quantitatif ayant soutenu la demande de dette publique. Comme les prix des obligations évoluent inversement à leurs rendements, leurs valeurs avaient constamment augmenté, représentant des performances attractives pour les investisseurs. Toutefois, les rendements ont commencé à nettement augmenter à nouveau début mai, causant la chute de leurs valeurs.

En ce qui concerne la Team Brunel, la course a également entraîné des hauts et des bas. L'équipe a évité des accidents majeurs qui ont concerné d'autres équipes, mais a perdu trois membres de son équipage, blessés, et a vacillé lorsque son voilier a heurté un poisson de grande taille dans l'Atlantique. La bataille commence pour le bateau néerlandais durant la grande étape finale à travers l'Atlantique en vue d'obtenir une arrivée dans les trois premiers.

« Le marché obligataire était dans la tourmente début mai ; de nombreux fonds obligataires ont vu leurs bénéfices des quatre premiers mois de l'année s'évaporer en quelques séances », dit Kommer van Trigt, gérant du fonds obligataire vedette Rorento total return. D'après lui, deux principaux facteurs pourraient l'expliquer. Le prix du pétrole a augmenté depuis un moment. Ses fortes baisses antérieures avaient conduit à des prévisions d'inflation plus faibles à long terme, ce qui a poussé les banques centrales à réaliser une autre série d'abaissements de taux ou à appliquer un assouplissement quantitatif.

La seconde raison est de type moins fondamental, mais peut-être plus applicable à la forte inversion début mai, durant laquelle le rendement sur les obligations d'État allemandes à 10 ans est passé de 10 à 70 points de base. De plus en plus d'investisseurs pensaient que le marché obligataire européen pourrait aller dans une seule direction et était positionné pour des taux encore plus faibles.

Ce niveau élevé de consensus a rendu le marché mûr pour une correction.

Rester à flot par tous les temps Pour Bouwe Bekking, il s'agit de rester à flot par tous les temps. « Heureusement, dans la course nous n'avons pas eu beaucoup de moments de frayeur : les hommes sont si bien formés et

professionnels qu'ils savent ce qu'ils font, et savent où je pose des limites », dit le capitaine expérimenté, qui concourt dans sa huitième Volvo Ocean Race. « Mais nous avons eu des frayeurs dans la période de préparatifs. Je n'ai jamais crié sur personne, mais je dis toujours à quelqu'un si quelque chose de stupide arrive que j'ai une responsabilité envers lui et sa famille, et qu'il doit réaliser que si quelque chose lui arrive, cela affecte toute l'équipe. » Selon Bouwe Bekking, la mer la plus agitée, était comme prévu dans l'océan austral autour du tristement célèbre cap Horn. « Les plus fortes brises que nous ayons eues sont arrivées juste après le cap Horn, au cours d'une tempête de force 8-9, et la mer était terrible. La mer des Sargasses a également été cauchemardesque en raison d'énormes quantités d'algues. » Les deux hommes peuvent tirer de leur grande expérience la certitude que si les choses se dégradent, cela a été pire dans le passé. Alors que le marché obligataire subit une secousse, Kommer van Trigt pense qu'il est trop tôt pour commencer à faire des comparaisons avec l'année catastrophique de 1994, lorsque les rendements ont augmenté dramatiquement et que les valeurs obligataires ont plongé. Il ne pense pas non plus que le marché

orienté à la baisse ultime pour le revenu fixe a débuté. « En 1994, la crise a été déclenchée par un changement de politique de la banque centrale américaine. À cette époque, la Fed, craignant une hausse rapide de l'inflation et voulant s'assurer qu'elle n'avait pas fini par prendre du retard, a fortement relevé les taux d'intérêt.

Ce n'est pas le cas à présent. L'inflation se comporte toujours bien. Les rendements augmentent surtout sur la partie longue de la courbe et pourtant il n'y a pas de crainte d'intervention précipitée de la Fed ou de la BCE. Il existe un consensus sur une hausse de taux de la Fed en septembre mais nous pensons que le marché sous-estime la probabilité d'un nouveau retard. »

Signe avant-coureur Il y a également peu de signes d'inflation salariale, ce qui peut déclencher des hausses de taux pour combattre l'inflation qu'elle génère, selon Kommer van Trigt. « C'est improbable en Europe de toute manière, parce que la croissance là-bas se trouve encore dans une phase très précoce. Si les salaires augmentent de manière significative, cela arrivera d'abord aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans un monde complexe, plein de données, c'est un signe avant-coureur. » D'après Bouwe Bekking, le planning et l'expérience

sont essentiels au traitement d'une turbulence à court terme pour atteindre le but à plus long terme des meilleures performances – dans son cas, essayer de remporter une course océanique de neuf mois autour du monde. « Je pense que l'expérience est ce qui compte à la longue dans cette course, ainsi que la préparation. Nous avons passé quelques mois excellents avant la course. La capacité à prendre les bonnes décisions vient avec l'expérience ; le moment de ralentir ou non.

Je ne pense pas que nous ayons fait de nombreuses erreurs pendant la course ; parfois nous avons manqué la première place dans une étape, peutêtre la chance du tirage. Si je pouvais changer quelque chose pour la prochaine course, ce serait d'avoir une plus grande équipe à terre, du fait que les marins n’aient pas eu beaucoup de repos au cours des escales. » Tel est le risque pour les marins car seuls quatre des sept marins initiaux qui ont commencé la course la termineront. Trois ont été blessés durant la course et un a été hospitalisé, nécessitant l'intervention des membres d'équipage. « Tous les remplacements ont été dus à des blessures, et ceux qui ne sont pas intervenus très souvent pouvaient seulement s'engager à participer à une étape. Mais je pense que tous les remplaçants se sont extrêmement bien intégrés et qu'ils ont tous

fait du bon travail. Nous avons réellement appris des astuces de leur part, et le « sang neuf » a réellement été une bonne chose pour notre équipe. » Le thème du « sang neuf » est activement pratiqué par Kommer van Trigt, qui peut user de la flexibilité du fonds obligataire Rorento Total Return pour acheter des obligations moins sensibles aux mouvements de taux d'intérêt pour générer de la performance. Il voit la correction du marché surtout comme un signal d'alarme pour les investisseurs, leur demandant de penser davantage à diversifier leurs portefeuilles comme un ressort par gros temps. « Générer de la performances sera plus difficile que cela ne l'a été au cours des dernières décennies.

Vous avez besoin d'un univers d'investissement mondial et d'un style d'investissement souple, ignorant les benchmarks », dit-il.

La présente publication a pour but de fournir aux investisseurs des informations générales sur les capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue en aucun cas un conseil ou une recommandation d'achat ou de vente de certains titres ou produits d'investissement.

« Si je pouvais changer quelque chose avec la prochaine course, ce serait d'avoir une plus grande équipe à terre » Bouwe Bekking

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JUSQU'À QUELLE VITESSE UN VOILIER PEUT-IL NAVIGUER ?

Timo Hagoort Dans l'ancien temps, les marins prenaient des semaines ou même des mois pour traverser l'Atlantique. Les concurrents de la Volvo Ocean Race traverseront les 5 000 km en à peine plus d'une semaine – alors jusqu'à quelle vitesse les voiliers modernes peuvent-ils naviguer ?

La vitesse maximum possible de tous les bateaux est limitée par les lois de la physique, bien que l'ingénierie avancée rende possible de donner plus de puissance à partir de la conception de la coque.

Et il est réellement possible d'aller plus vite que le vent, si les voiles sont orientées à un certain angle. « De nos jours, les coques modernes peuvent aller jusqu'à 40 nœuds (75 km/h), bien que les multi-coques puissent aller plus vite », dit Timo Hagoort, marin polyvalent de la Team Brunel qui a remplacé Gerd-Jan Poortman, blessé après l'étape en direction de Newport. « Il y a une vitesse de vent maximale à laquelle vous devez arrêter de pousser le bateau pour des raisons de sécurité, et cela dépend aussi de l'état de la mer. Vous pouvez aller à 40 nœuds sur une mer plate, et tout va bien, mais si l'état de la mer est horrible vous devez perdre de la puissance, rabattre autant de voiles que vous le pouvez, et stabiliser le bateau. »

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Voler sur l'eau Aller plus vite signifie donc qu'il y a plus de risques ? « Cela dépend à nouveau de l'état de la mer, mais garder le contrôle est le plus important », dit-il. « Si vous allez vite et gardez le contrôle, ça va, mais si le bateau commence à prendre le contrôle sur vous, vous devez ralentir et réorienter. » Les concurrents de la Volvo Ocean Race utilisent le bateau VOR65 qui fait 65 pieds de long (juste un peu plus de 20 mètres) avec une hauteur de gréement (jusqu'en haut du mât principal) de 30 m. La proportion de coque dans l'eau – la ligne de flottaison – détermine la vitesse de coque maximale. Si le bateau tente d'aller plus vite, une vitesse supplémentaire créée simplement plus de vagues qui génèrent un déplacement d'eau et un ralentissement. Elles avoisinent 600 km par jour, soit environ 25 km/h.

D'après Timo Hagoort, il existe une formule pour la vitesse de bateau similaire aux facteurs de vol. « En voile, le facteur le plus important est la longueur de ligne de flottaison, qui limite la vitesse supérieure de la coque. Il existe de nombreuses autres variables relatives aux lois de la physique qui régissent la vitesse. » Afin d'aller plus vite, il doit y avoir aussi peu de coque dans l'eau que possible. Le record de vitesse actuelle pour un voilier est de 65,5 nœuds

(126 km/h), établi par l'australien Paul Larsen à Walvis Bay en Namibie, en 2012. Il a utilisé un catamaran spécialement conçu avec deux toutes petites lignes de flottaison, ressemblant effectivement à un jet ski.

Battre le vent Il est également possible d'aller plus vite que le vent dominant. Selon Timo Haggort, si les voiles sont orientées à un angle d'environ 30 à 40 degrés du vent, la force créée peut propulser le bateau en avant plus vite que la vitesse réelle du vent.

Ensuite, les concurrents de la Volvo Ocean Race orientent habituellement leurs voiles obliquement contre le vent, au lieu de totalement lui faire face pour maximiser la propulsion.

Le nouveau membre d'équipage Adam Minoprio a déjà établi un record de vitesse mondial. Il est ancien champion du monde en Match Racing, une compétition plus courte dans les ports. « Ce sera un voyage rapide », affirme le Néo-Zélandais. « Nous sommes en troisième place, nous devrons réellement pousser le bateau pour tenter de rattraper les deux bateaux devant nous. La Team Brunel veut que j'amène un nouveau point de vue sur le bateau et que je le pousse un peu plus. C'est une jeune équipe à présent – il se peut que nous ayons la plus jeune équipe de la course – cela va nous aider. »

«Il existe une formule pour la vitesse de bateau similaire aux facteurs de vol »

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CE QUE L'EUROPE PEUT APPRENDRE DE LA SUÈDE Léon Cornelissen La Suède est un pays ordinaire de l'Europe de l'Ouest, mais réussit un peu mieux, selon l'économiste en chef de Robeco, Léon Cornelissen.

Rien n'arrête la Suède. En termes géographiques, clairement, même très peu. Ce pays scandinave est également souvent considéré comme un exemple par beaucoup. Et pas n'importe qui – les économistes Brad DeLong et Paul Krugman, par exemple, ont évoqué en 2008 l'approche suédoise pour s'atteler à une crise financière de manière exemplaire. Léon Cornelissen l'exprime ainsi : « La Suède n'a fait qu'appliquer une approche keynésienne pure et dure. » Au début des années 1990, les banques suédoises ont eu de gros problèmes lors de l'éclatement de la bulle du marché résidentiel. L'approche de la Riksbank est toutefois très différente de la méthode utilisée pour traiter ces problèmes aux États-Unis et dans l'Union européenne ces dernières années. Les actionnaires ont été expropriés, les dirigeants de banques qui ont été recapitalisées sont tombés, et les directions ont été remplacées. Il n'y a pas eu de solutions transitoires et pas de « système de convoi japonais » comme Léon Cornelissen l'appelle, dans lequel le fort soutient le faible. Les actifs ont été combinés et vendus au rabais, puis supprimés des bilans. Les banques ont continué en tant que « nouvelles banques ».

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Mieux qu'ordinaire En même temps, le déficit budgétaire a rapidement augmenté. Une période de crise n'est pas le bon moment pour l'austérité. Il est vrai que le déficit public augmente, mais cela peut être résorbé à nouveau dans le temps. Ce qui a aidé les Suédois, bien entendu, c'était leur propre devise, que le pays conserve toujours fermement en tant que membre de l'UE et qui absorbe les chocs. Léon Cornelissen caractérise la Suède aujourd'hui, 20 ans après sa crise bancaire, comme une grande puissance industrielle avec une croissance qui dépasse celle de la zone euro (juste au-dessus de 2 %). Ceci peut être attribué au niveau élevé de participation sur le marché de l'emploi surtout parmi les femmes, à l'âge de départ à la retraite retardé, au grand nombre d'immigrants et à un système de sécurité sociale qui se concentre sur la réintégration des chômeurs sur le marché de l'emploi.

Mais certains de ces avantages ont également un inconvénient. Le niveau élevé d'immigration de ces dernières années a conduit à des émeutes à Malmö et Stockholm, et les tensions politiques dans ce domaine suivent une tendance qui peut être observée dans d'autres pays. Ainsi l'inégalité croissante des revenus est devenue une source de troubles. « En Suède, nous pouvons observer les mêmes tendances que dans l'UE. C'est un pays de l'Europe de l'Ouest ordinaire, à ceci près que dans

de nombreux domaines les Suédois font mieux les choses. » Ceci ne signifie pas que cela n'implique pas de risques. Les prix du marché immobilier ont fait l'objet d'une hausse rapide, avec le danger d'une nouvelle bulle. La déflation est également un danger latent, certainement avec un prix du pétrole bas et des coûts de transport en baisse. Le pays a un taux d'intérêt négatif sur les dépôts (-0,25 %) qui peut facilement continuer à baisser.

Aller au sauna Léon Cornelissen observe une situation très différente dans les autres pays scandinaves : la Finlande souffre de l'effet Nokia. Cette société représentait 40 % de la capitalisation du marché finnois, avant de connaître un déclin. En outre, les sanctions envers la Russie ont un effet supérieur à la moyenne sur ce pays. Par ailleurs, la Finlande dépend totalement du gaz russe – une situation loin d'être plaisante, compte tenu de la rhétorique de guerre croissante dans ce pays.

Léon Cornelissen n'est pas non plus particulièrement impressionné par le Danemark : la situation y est un peu schizophrénique, la devise du pays étant très étroitement liée à l'euro.

Le reste de l'UE peut-il tirer des enseignements du modèle suédois ? Léon Cornelissen voit en effet certains enseignements à en tirer. Le premier d'entre eux est la participation significative des femmes. La Suède et la Norvège, en tant que

sociétés égalitaires, sont des favoris dans ce domaine. Elles ont d'excellents régimes de congé parental. De plus, elles ont une industrie de haute qualité et une solide culture d'ingénierie civile – un atout pour tout pays. Et leur propre devise est un important instrument de politiques économiques.

Les sociétés suédoises ont une culture d'un pour tous et tous pour un, une vision minimale de la hiérarchie et des notions de classe et de statut.

Peut-être qu'aux Pays-Bas, comme les Suédois, nous devrions aller au sauna plus souvent : toutes les barrières tombent et tout le monde est à égalité. »

La présente publication a pour but de fournir aux investisseurs des informations générales sur les capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue en aucun cas un conseil ou une recommandation d'achat ou de vente de certains titres ou produits d'investissement.

« La Suède est comme tout pays ordinaire de l'Europe de l'Ouest, seulement un peu mieux à de nombreux égards »

Stockholm

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VOLVO OCEAN RACE Faits & chiffres – Il s'agit de la 12ème édition de la course et la 5ème sous le nom de Volvo Ocean Race – Les Pays-Bas et la Suède (le pays d'origine de la marque Volvo) ont le meilleur historique de la course en termes de nombre d'équipes et de membres d'équipage participants.

– Cette édition compte 7 équipes, dont le premier équipage féminin (Suède) depuis plus d'une décennie – Chaque voilier a un équipage composé de 8 membres et d'un journaliste embarqué – Quelque 22 000 relations d'affaires sont invitées aux ports d'escale ainsi qu'à d'autres événements organisés par les sponsors de la course et les équipes – Au total, on prévoit une audience de 1,65 milliard de téléspectateurs, similaire à celle des Jeux Olympiques et de la Coupe du Monde

« L'Europe reste le leader absolu, avec 64 % de part de marché en investissement durable »

Les équipes qui participent à la course sont : – Pays-Bas : Team Brunel – Abu Dhabi : Abu Dhabi Ocean Racing – Chine : Dongfeng Race Team – Suède : Team SCA (équipe féminine) – États-Unis / Turquie : Team Alvimedica – Espagne : Team España – Danemark : Team Vestas Wind Les autres sponsors de la Team Brunel sont : – Brunel : gestion de projet, consultant, recrutement – Schouten Global : formation et développement – Moduleo IVC : revêtements de sols vinyle haut de gamme – Sous-sponsors : Gaastra (vêtements de voile); Ernst & Young (comptabilité) 14 |

Paris

L'EUROPE MONTRE LA VOIE DE L'INVESTISSEMENT DURABLE Nicolas Bénéton L'investissement durable augmente rapidement.

Bien qu'il ait augmenté plus rapidement aux États-Unis ces deux dernières années, l'Europe reste le leader incontesté, affirme Nicolas Bénéton, spécialiste de l'investissement durable pour Robeco France.

Les concepts tels que responsabilisation du conseil, relations locales et pénurie du capital naturel font désormais partie intégrante du langage financier mondial. Le domaine de l'investissement durable (ID), c.-à-d. une approche qui considère les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), a connu une croissance accélérée ces dernières années. « D'un statut de niche il est devenu un thème d'investissement à part entière s'étendant à toutes catégories d'actifs et conduisant à une sensibilisation accrue chez les investisseurs traditionnels », affirme Nicolas Bénéton.

Le marché de l'ID mondial a augmenté de 13 300 milliards de dollars début 2012 à 21 400 milliards de dollars début 2014 (+61 %), et de 21,5 % à 30,2 % des actifs professionnellement gérés, selon la Global Sustainable Investment Alliance. Sur cette période de deux ans, les États-Unis ont été la région ayant la croissance la plus rapide bien que l'Europe reste le leader absolu avec 64 % de part de marché, deux fois celle de l'Amérique.

Comment expliquer le leadership de l'Europe ?

Après tout les États-Unis ont 36 715 milliards de dollars en actifs mondiaux gérés, contre 23 143 milliards pour l'Europe, et ils étaient pionniers en investissement éthique à l'exclusion des « valeurs du péché » (sin stocks) dès les années 1920. De plus, les États-Unis ont connu un bon nombre de scandales qui ont frappé les investisseurs ces deux dernières décennies, tels que la fraude Enron, la marée noire Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique, et la crise des subprimes, pour n'en citer que quelques-uns.

Leadership européen Nicolas Bénéton voit trois raisons principales au leadership de l'Europe. Tout d'abord, les investisseurs européens sont plus diversifiés dans les différents pays, ils ont adopté un éventail plus large d'approches de durabilité, et ils imposent donc une plus large définition de l'ID. Il est généralement accepté que les pays nordiques favorisent les approches axées sur l'exclusion, tandis que la France considère les meilleurs dans leur catégorie comme le moyen de plus efficace d'investir de manière responsable. Les attitudes envers l'engagement d'entreprise et l'investissement thématique divergent également.

Ceci élargit la base des actifs pour l'ID en Europe.

Il ajoute que l'Europe bénéficie également d'un contexte de développement positif. En 2014, par

exemple, l'UE a fait un grand pas en exigeant des grandes sociétés européennes de rendre compte des questions environnementales, sociales, des questions liées aux employés, aux droits de l'homme, des questions de corruption et de subornation. Elle a aussi soumis la proposition d'augmenter le niveau et la qualité de l'engagement des investisseurs institutionnels et des gérants d'actifs envers les sociétés détenues afin de s'atteler aux défauts de gouvernance d'entreprise et à un court-termisme excessif.

Enfin, selon lui, les détenteurs d'actifs en Europe reconnaissent de plus en plus la matérialité potentielle des questions ESG en termes de gestion de risque et de contribution au développement durable. Ici, les investisseurs français et allemands sont clairement les premiers marchés en termes d'actifs (EUR 1 900 milliards d'euros et 1 200 milliards d'euros respectivement, selon Novethic).

Les investisseurs néerlandais et scandinaves, plus axés sur les fonds de pension insistent de plus en plus sur la performance financière et la gestion de risques lorsqu'ils sont questionnés sur les raisons de leurs investissements en durabilité.

Les frontières de l'ID bougent Et l'ID est en évolution constante. La plus récente tendance significative de 2015 est l'investissement d'impact. Ceci comprend les investissements ciblés

qui visent à générer un impact positif mesurable, du point de vue environnemental (réduction des émissions de carbone) ou d'un point de vue social (amélioration de la santé professionnelle et des conditions de sécurité). De moindre importance, cette approche s'impose définitivement à l'approche de COP21, la Conférence sur le Changement Climatique des NU, devant se tenir à Paris à la fin de l'année. « Chez Robeco, nous sommes convaincus que la prise en compte des critères ESG se traduit par des décisions de placement mieux informées et qu'elle est nécessaire pour totalement saisir les risques et les opportunités associés aux activités dans lesquelles nous investissons », conclut Nicolas Bénéton.

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