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RÉSUMÉ

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BIBLIOGRAFIA

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PRÉCIS D ’HISTOIRE ISTRIENNE

Résumé

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L’auteur nous brosse un tableau des plus importants changements politiques, administratifs et ethniques enregistrés dans la péninsule istrienne. Il constate, par exemple, que les premiers habitants desquels existent notices certaines ont été les Histres illyrien-celtiques, qui à la péninsule ont donné son nom. En 178 av. J.-C. ils ont été battus et soumis par les Romains. En 476 aux Romains ont succédé les Goths, ensuite les Byzantins (en 539) et les Francs (en 788). Sous la domination des empereurs du Saint Empire Romain Allemand, la région a été incluse dans plusieurs groupements politiques et administratifs, principautés et comtés, jusqu’à devenir vers 1060 à son tour un margraviat autonome. Ses seigneurs étaient les Patriarches de Aquilée, qui ont assumée aussi tout le pouvoir spirituel et ont été destitués seulement en 1420 par l’expansion de l’influence vénitienne sur une grande partie de la péninsule. Sa partie centrale, la soi-disant Comté de Pazin, est resté sous la domination des Hasbourg de 1374 à la chute de Venise en 1797. La période napoléonienne a apporté des changements profonds dans le domaine social et administratif. La, conséquence directe des conqutes napoléoniennes a été la domination autrichienne sur l’Istrie, durée plus d’un siècle (de 1797 à 1806 et de 1813 à 1918). Après la première guerre mondiale, Î’Istrie est passée sous la domination de l’Italie, qui toutefois après la seconde guerre mondiale a,gardé seulement une partie très petite de la région (les villes de Muggia et San Dorligo), alors que la Slovénie a eu les arrondissements de Koper, Izola, Piran et Podgrad, et la partie restante, plus grande, l’a obtenu la Croatie.

A travers les siècles a changé aussi l’organisation géografique-administrative de l’Istrie. Au temps des Romains et au Moyen Age l’Istrie comprend le territoire au sud des fleuves Timav et Vipava, de Mont Trstenik - près de Postojna - et Mont Sneznik, jusqu’à le fleuve Rasa et le golfe du Kvarner. Au VI et VII siècle, avec le terme Istrie il était usage d’indiquer tous les territoires byzantins dans le haut-Adriatique (Istrie, Aquilée et Venise). Plus tard, avec la désagrégation intervenue à l’époque de la féodalité en plein développement (de XI au XIII siècle) et au bas Moyen Age (du XIV au XV siècle), l’Istrie a vu réduire son territoire jusqu’à rester restreinte dans les limites du margraviat existant déjà du temps des seigneurs allemands et plus tard sous la domination autrichienne jusqu’à XIX siècle. En ce temps-là ses limites septentrionaux concordaient avec ceux des communes de Muggia, San Dorligo et Podgrad, là où la frontière tourne vers Rijeka. Trieste est resté hors du territoire administratif de l’Istrie jusqu’à X siècle. Depuis la moitié du XI siècle est entré à faire partie de l’Istrie aussi le territoire à l’est du fleuve Rasa jusqu’à Trsat. Après la seconde guerre mondiale, habituellement on admet que l’Istrie commence par la commune de Koper. Les siècles de l’histoire istrienne sont caractérisés de nombreux changements etniques, dictés par les événements politiques et économiques. Presque sept siècles de domination romaine ont apporté à une costante colonisation, c’est-à-dire à un transfert de population des

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RASSEGNA DI STORIA ISTRIANA

régions italiques a’autres régions conquises par les Romains. Ainsi la population autochtone a été complètement romanisée. Un autre changement ethnigue, décisif pour l’Istrie, a été l’arrivée des Slaves dans les Balkans au VI siècle. Dans les siècles suivants les Slaves ont déchaussé la population romane qui de toute faon a continué à augmenter par l’arrivée de nouveaux immigrés des régions italiques. Le moment décisif pour le dessus des Slaves est sorti des pressions provenantes de l’est et en partie aussi des conditions difficiles de vie en Istrie (maladies endemiques, épidémies et guerres) qui ont permis de survivre seulement à la partie plus résistante de la population.

Les pressions provenantes de l’est (la défense et la fuite devant les Turcs) a exercé une influence sur la définition des limites nationaux entre les principaux populations slaves de l’Istrie, les Slovènes et les Croates. Déjà à partir du demièr siècle, les experts de différentes matières humanistes fixaient la ligne de démarcation entre les deux groupes ethniques sur le fleuve Dragonja. Les Italiens au contraire étaient en majorité dans les centres commerciaux de la côte et formaient ainsi une étroite bande mononationale le long de la côte istrienne. Dans le domaine économique l’artisanat et le commerce des villes l’emportaient sur l’agriculture de l’hinterland. D ’ici dérivent aussi les différences patrimoniales et culturelles entre les Italiens et les populations slaves istriennes, qui par l’évolution de la situation au siècle passé et dans nôtre siècle ont fait exploder les nationalismes et les haines entre les ethnies, lesquelles ont abouti en exodes de la population.

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