Vanessa joue toujours entre deux scénographies, cellequi illumine parfaitement à pleine lumière, objective etsélective de ce qu’elle voit et qui transite dans un temps
précis, avec des personnages au fil d’une exactitudesimilaire à celle d’un miroir. De l’autre côté, elle allumecette source de lumière qui est comme une sensation de
paix qui glisse vers une scénographie subjective, secrète,qui flotte sur le courant en reflétant sa peau rythmiqueet ondulée.Elle caractérise sa pure essence féminine, réveillant un quelque chose que l’on ne connaîtra sans doute jamais, ou que nous devrons peut être deviner, entre
signe et signe, entre promesses et clins d’oeil, entre cette interprétation en noir et blanc qui suggère, en éclaircissant
depuis le fond d’un coeur en couleur, avec des centaines de portes, qui nous conduisent vers des paysages dontles contours nous invitent à les dessiner.